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Arts et spectacles /Juillet!

bambi
   Posté le 01-07-2004 à 11:45:34   

Festival International de Jazz de Montréal

Le réputé trompettiste Wynton Marsalis annule sa représentation

(D’après PC) - Le Festival International de Jazz de Montréal part sur une bien mauvaise note.
Le réputé trompettiste Wynton Marsalis, dont le concert avait un des premiers à afficher complet, a dû annuler sa représentation ce mercredi soir, au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, en raison d'une blessure importante à la lèvre.

Il a été vu par un médecin tout juste avant le spectacle et celui-ci lui a recommandé de ne pas faire de spectacle et même d'annuler ses prestations au cours des prochains jours et même des prochaines semaines.

bambi
   Posté le 01-07-2004 à 11:46:46   



Festival International de Jazz de Montréal

Spectacle monstre pour ouvrir la 25e édition!

(D’après PC) – La 25e édition du Festival International de Jazz de Montréal vit sa grande fête d'ouverture.
Le coup d'envoi du premier festival de l'été a été donné à 16h à la Place des Arts.

Mais déjà, depuis mardi, la rue Sainte-Catherine avait pris des airs de fête alors que des badauds, des musiciens et des amuseurs publics avaient répété la parade qui traversera le site à l'heure du souper pendant les 12 prochains jours.

La direction du Festival soutient que ce sera le plus gros festival. On espère battre la marque record de 1,8 million de visiteurs établie l'an passé grâce à plus de 500 spectacles.

L'équipe technique a dégagé le plus d'espace possible à l'intention des festivaliers.

Et l'on présente le plus imposant programme de l'histoire du Festival. Le grand spectacle de ce mercredi soir met en vedette Johnny Clegg, pour souligner le 10e anniversaire de la fin de l'apartheid.

Afin d'accueillir le plus grand nombre de spectateurs, la scène principale a été reculée de 10 mètres, quitte à empiéter sur une moitié de la rue Jeanne-Mance.


fredchoucas
   Posté le 02-07-2004 à 16:45:03   

Musique: ouverture du festival des Eurockéennes à Belfort



BELFORT (AFP), le 02-07-2004
La seizième édition des Eurockéennes de Belfort, qui débute ce vendredi soir, tentera d'égaler le record d'affluence enregistré en 2003 grâce à une programmation de 62 concerts au profil rock, hip-hop, électro plus affirmé que jamais.

Si 90.000 personnes s'étaient bousculées autour des scènes l'année dernière, la performance pourra être au mieux égalée, mais pas dépassée: avec une capacité maximum de 30.000 personnes par jour pendant trois jours, le festival fait le plein.

Sur les bords de l'étang du Malsaucy, au pied du massif vosgien, la soirée de vendredi inaugurée par l'énergie de M et Placebo, affiche complet.

Le succès croissant de la manifestation organisée depuis quatre ans par une nouvelle équipe - 68.000 spectateurs en 2001, 83.000 en 2002 - est allée de pair avec la composition d'une programmation de plus en plus pointue, qui fait la part belle aux découvertes.

Aux Eurockéennes, les bons vieux rock, rap, metal, se déclinent sans fin en hip-hop electro, hardcore'n'roll, electro punk funk, hip-folk, pop lo-fi, electro dub, country-garage-rock, hip-punk, noisy rock japonais et reggae allemand.

"La programmation reflète avant tout ce que ce qui nous a fait flasher ces derniers temps, si le festival de cette année est très +pop+ et des genres comme la world music moins représentés, c'est l'état de nos coups de coeur", défend Kem, l'un des deux programmateurs et artisans du renouveau des Eurockéennes.

Des Ecossais hyper tendance de Franz Ferdinand aux six garçons belges de Girls in Hawai, en passant par quelques sensations américaines du moment, Blonde Redhead, Buck65 ou TV on the radio, l'intuition de Kem et de son compère Christian Alex n'a pas failli: les valeurs montantes de 2004 sont au rendez-vous.

Les grands revenants de l'année musicale ont également répondu présents: le groupe de fusion français No one is innocent, séparé depuis 1999, confirmera sa renaissance vendredi sur la grande scène juste avant les rappeurs d'IAM, avant le retour attendu, samedi, de l'ancien leader de Taxi Girl Daniel Darc, de PJ Harvey, des mythiques Pixies.

Pour cette 16e édition, les Eurockéennes s'engagent dans une démarche de créations musicales inédites que le festival souhaite développer: la chanteuse belge An Pierlé rencontrera l'orchestre à cordes de l'école nationale de musique de Belfort tandis que le China Music Lab réunira les rockers chinois Shetou et Wang Lei et le dub des Français d’Hightone.

Dans la lignée de l'édition 2003 marquée par le conflit des intermittents, l'engagement militant tentera de se faire entendre tout au long de la manifestation, qui donnera la parole aux professionnels du spectacle, aux salariés d'Alstom, aux agents d'EDF-GDF ou aux chômeurs recalculés.

Marre de la foule et des décibels au grand air ? L'espace "Silent Disco" offrira toutes les nuits le spectacle insolite de troupes de festivaliers dansant en silence, alimentés individuellement en sons par un casque sans fil.

fredchoucas
   Posté le 02-07-2004 à 16:50:29   

Bicentenaire de George Sand: l'hommage national se fera à Nohant



CHATEAUROUX (AFP), le 02-07-2004
Le point d'orgue de la commémoration du bicentenaire de la naissance de George Sand aura lieu samedi à Nohant (Indre), lieu de la célèbre propriété de la femme de lettres, en présence de centaines de personnalités du monde culturel et intellectuel.

L'hommage national à la "grande femme", selon l'expression de Victor Hugo, sera rendu par le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres qui prononcera un discours sur une place de la commune, proche du domaine.

Paris se déplacera donc en Berry, comme le faisaient au 19ème siècle tant d'écrivains illustres et d'artistes renommés qui y faisaient salon, à l'invitation de la généreuse châtelaine, avant même que le chemin de fer ne soit construit entre la capitale et Châteauroux.

Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite George Sand, une des figures centrales de la vie littéraire, artistique et politique de l'époque -- elle fut la "muse" de la Révolution de 1848 -- était née à Paris le 1er juillet 1804. Elle mourut le 8 juin 1876 à Nohant et repose dans un coin du parc, "qui, sans doute, vaut le Panthéon", a écrit récemment l'historienne Michelle Perrot.

L'idée avait été lancée en effet, l'an passé, d'un transfert de ses cendres au Panthéon à l'occasion de ce bicentenaire, comme ce fut le cas, en 2002, pour Alexandre Dumas. Le projet, soutenu par des personnalités du monde culturel mais vivement combattu en Berry, n'a pas été retenu par le président Jacques Chirac.

En dépit de l'absence de cérémonie phare à Paris, où elle naquit dans un modeste appartement de la rue de Meslay et où elle passait une partie de l'année, le bicentenaire donne lieu depuis plusieurs mois à une multitude de manifestations en France et à l'étranger.

Adulée ou dénigrée de son temps ou longtemps après sa mort, la romancière n'a jamais laissé indifférent. L'opinion largement répandue aujourd'hui est que son abondante oeuvre littéraire est injustement méconnue, en dehors des romans champêtres tels "La mare au diable", "La petite Fadette" ou "François Champi", seuls ouvrages étudiés à l'école.

Preuve que l'engouement sandien subsiste, une trentaine de nouveaux ouvrages sur elle sont sortis depuis 2003. Pourtant, note le ministère de la Culture, aucune édition d'oeuvres complètes n'a abouti au 20ème siècle et trop peu de titres sont actuellement en librairie sur les 244 que compte la bibliographie établie pour le bicentenaire.

"Trop longtemps cantonnée à la +bonne dame de Nohant+ ou à la scandaleuse maîtresse de Musset ou de Chopin, George Sand fut avant tout une femme libre (...) remarquable par ses engagements moraux et politiques, ses prises de position féministes, sa capacité à assumer ses choix et à dépasser les conventions", estime l'association qui organise le bicentenaire en Berry.

Dimanche à Nohant, après le discours ministériel et la lecture de textes de l'écrivain, un hommage lui sera rendu par le public dans l'après-midi, avec une grande marche organisée par le journaliste-écrivain Gonzague Saint Bris, qui avait déjà réuni en Touraine, dans une initiative similaire, quelque 7.000 personnes pour le bicentenaire d'Honoré de Balzac en 1999.

La soirée, au château d'Ars, à côté de Nohant, sera consacrée à des artistes de rue puis à un "pyro-concert", associant musique et pyrotechnie.


fredchoucas
   Posté le 02-07-2004 à 17:03:33   

Dieudonné se raconte "à coeur ouvert"



PARIS (AFP), le 02-07-2004
L'humoriste Dieudonné continue sa guerre contre le sectarisme et le communautarisme dans un livre d'entretiens avec le journaliste Olivier Mukuna, intitulé "Dieudonné à coeur ouvert" à paraître le 10 juillet (éditions EPO).

"Je suis un homme libre, universaliste et humaniste. Les frontières éthniques ou religieuses ne me concernent pas. J'ai envie de porter ce point de vue à la tribune. La survie de l'espèce humaine va passer par l'abolition de ces frontières communautaristes", a indiqué Dieudonné vendredi lors d'une conférence de presse.

"Avec mon nouveau spectacle (NDRL : +Mes excuses+, actuellement à l'affiche de son Théâtre de la Main d'Or, à Paris), ce livre est un moyen d'être présent sur un autre support pour m'expliquer", a indiqué Dieudonné, qui s'estime "victime d'un lynchage hors du commun".

Dénonçant le poids du communautarisme en France, l'humoriste a ironisé au cours de sa conférence de presse sur le fait "qu'il va peut-être devoir créer un +Conseil représentatif des organisations noires de France".

"Dix-sept ministres ont été présents lors d'une récente réunion du CRIF. Si un seul ministre de ceux-là nous fait défaut, nous le prendrons comme une offense", a-t-il estimé.

Dans son entretien avec Olivier Mukuna, Dieudonné assure que "le personnage de son sketch n'illustrait pas la population juive, mais uniquement l'extrême-droite sioniste de cette communauté".

"La Shoah, cet indiscutable crime contre l'humanité, est malheureusement devenue un fonds de commerce", estime aussi Dieudonné qui, un peu plus loin, considère que "sa définition de l'humour, c'est lorsqu'on parvient à faire rire avec des messages à dimension politique et sociale".

"Mon job, c'est d'aller chercher dans les recoins du sacré, les travers de l'humanité. Au travers des dogmes religieux, on a déshumanisé l'espèce humaine", ajoute-t-il.

("Dieudonné, entretien à coeur ouvert", par Olivier Mukuna, éditions EPO, 120 pages, 10 EUR)

bambi
   Posté le 03-07-2004 à 12:12:26   

Un spectacle d'Amour et du... Canada
Maxime Demers


Ce qu’elle peut être capricieuse, cette bonne vieille Dame Nature! Dans un scénario presque identique à celui du show de la Saint-Jean il y a exactement une semaine, un gros nuage noir est venu s’installer hier soir au-dessus du Vieux-Port quelques minutes avant le début des célébrations de la fête du Canada.

Seule différence : contrairement au show de Normand Brathwaite la semaine dernière, le traditionnel spectacle du 1er juillet avait, au moment d’écrire ces lignes, été miraculeusement épargné.

La flotte est plutôt tombée en après-midi. Tant pis pour les déménageurs.

Tant mieux pour les quelque 100 000 personnes qui, armées de petits drapeaux rouges, avaient bravé les risques d’orage pour célébrer en musique le 137e anniversaire du Canada à Montréal.

Claquette
Après un numéro de claquette un brin trop long avec le groupe Klaxons, Antoine Gratton a momentanément fait fuir les nuages avec son funk pop ensoleillé.

Sa fougue et son énergie contagieuse ont eu tôt fait de décoincer la foule. Déjà, à 20 h 45, on se dandinait, sur le parterre et dans les estrades, sur son excellente reprise du hit de Pierre Bertrand Ma blonde m’aime.

Pop-rock
On a ensuite eu droit à quatre pièces du trio pop-rock des Maritimes Shaye.

De belles voix, des mélodies efficaces, mais des arrangements malheureusement archi-ennuyants.

Fort sympathiques au demeurant, les trois jolies filles ont toutefois fait l’effort de parler d’abord en français et ont avoué leur amour pour Montréal et... la poutine!

Envol
Mais comme on pouvait s’y attendre, le spectacle a vraiment pris son envol quand France D’Amour a foulé la scène, vers 21 h 15. Forte en voix, la rockeuse a interprété ses hits Je n’irai pas ailleurs, Que des mots, Vivante et Et si c’était vrai (en duo avec Antoine Gratton), en plus de livrer une version énergique de Le cœur est un oiseau de Richard Desjardins.

Il restait encore un bon 45 minutes de spectacle au moment d’envoyer ce texte. Hawksley Workman et Kevin Parent devaient se succéder sur scène et le tout devait se clore par un gros feu d’artifice.

À noter que la fête du Canada se poursuit ce soir toujours au Vieux-Port, avec les célébrations du 400e anniversaire de l’Acadie.

Le spectacle mettra en vedette Roch Voisine, Édith Butler, Lenny Gallant et Danny Boudreau.

bambi
   Posté le 03-07-2004 à 12:16:56   

Le Groulx Luxe prend tout une marche!
Sylvain Prevate


Sur un coup de tête le 31 mai dernier, Patrick Groulx partait à pied en direction de Québec. Suivez cette grande épopée en trois épisodes à MusiquePlus à partir du 3 juillet à 21h.

Un beau lundi matin, Groulx, ses espadrilles et ses joyeux collaborateurs du Groulx Luxe, Raf, Jean et Pat, quittaient Montréal à destination de la Vieille Capitale où un rassemblement de câlins était prévu pour le dimanche 6 juin.

Ils n’ont prévenu personne, ni leurs blondes, ni leurs boss, et sont partis, de même, «parce que c’était tellement gamin et stupide, juste pour le trip!», avouait à la caméra l’humoriste et animateur. Le trip en question, Le Groulx Luxe prend une marche, sera présenté en trois tranches de 30 minutes les 3, 10 et 17 juillet.

En hélicoptère
Ce n’est qu’une fois sur la route que Groulx et ses sbires ont commencé à élaborer pleinement leur plan et... à donner signe de vie à leurs proches qui les cherchaient partout. Groulx a ensuite communiqué avec Radio Énergie pour parler de son expédition et rapidement, son aventure était relatée dans les médias de la province.

Il fut convenu rapidement que la longue marche version Groulx servirait à recueillir des fonds pour Opération Enfant Soleil.

La route est belle et longue, les ampoules et les crampes ne briment pas leur élan et le public répond en grand nombre à l’appel. On l’arrête sur la route pour lui remettre des dollars. Un détail avait pourtant échappé à l’humoriste : il avait trois représentations de son spectacle au Théâtre St-Denis. Pas de problème, son gérant arrange tout et envoie un hélicoptère le chercher.

Il revient en ville pour la soirée et retourne où on l’avait cueilli après le show. Bref, on n’arrête pas le progrès. Entre autres révélations scientifiques, vous apprendrez dans ce premier épisode que si vous déposez une pièce de monnaie sur un rail, une fois le train passé vous la retrouverez complètement écrapoutie.

bambi
   Posté le 04-07-2004 à 11:53:18   

Los Angeles

Des objets trouvés dans les tours du World Trade Center sont exposés

Aux États-Unis, une exposition d'objets trouvés dans les ruines des tours jumelles du World Trade Center se tiendra tout l'été à Los Angeles.
On y retrouve des pièces de métal provenant de la structure d'une des deux tours et de l'équipement de police.

Il y a aussi des objets ayant appartenu à des passagers du vol 93 qui s'est écrasé en Pennsylvanie.

Des photos et un drapeau américain partiellement brûlé témoignent de l'événement.

fredchoucas
   Posté le 04-07-2004 à 17:54:05   

La haute couture présente ses collections d'hiver et compte ses troupes



PARIS (AFP), le 04-07-2004
Privée d'Emmanuel Ungaro, de Givenchy ou encore de Versace et Balmain, la haute couture parisienne, qui présente les collections automne-hiver 2004/2005 à partir de lundi soir, va compter ses troupes jusqu'à jeudi, et dire adieu à la Japonaise Hanae Mori qui, à 78 ans, cesse son activité.

Huit membres adhérents, pas un de plus, sont inscrits sur le calendrier officiel de cette saison - Christian Dior, Chanel, Jean-Paul Gaultier, Christian Lacroix, Jean-Louis Scherrer, Dominique Sirop, Torrente et Hanae Mori - ainsi que l'Italien Valentino.

Neuf membres invités, catégorie créée pour préparer la relève, et un peu moins de 20 défilés en "off" complètent le programme.

La maison italienne Versace, dans une situation financière délicate, se concentre sur le prêt-à-porter. Balmain, dont trois filiales sont en redressement judiciaire, attend des jours meilleurs. Givenchy (groupe LVMH) n'a toujours pas trouvé de successeur au britannique Julien Macdonald et le prochain défilé n'est pas prévu avant janvier 2005. Yohji Yamamoto a décidé enfin de revenir au calendrier prêt-à-porter.

Avant même que ne débute le premier défilé lundi soir, la haute couture, appellation exclusivement parisienne, débat de son avenir alors que les Cassandre annoncent régulièrement sa mort.

Emanuel Ungaro a donné le ton mi-mai en annonçant qu'il ne défilerait plus en haute couture et qu'il réfléchissait "à d'autres façons de faire".

Sidney Toledano, président de Christian Dior Couture (ateliers de 80 personnes, jusqu'à 120 pour les collections), qualifie les défilés de "très importants en termes d'image de luxe à la française, pour Dior, Chanel ou Gaultier" et "pour le maintien d'un savoir-faire".

"Si on arrête la couture, on perd aussi notre valeur ajoutée face à nos concurrents américains ou italiens. C'est en jouant sur le luxe qu'on s'est développé en Chine", dit M. Toledano.

Face au rétrécissement du calendrier, le PDG de Dior Couture appelle à la "mobilisation" des grandes maisons pour créer "une semaine du luxe et de la création qui associerait à la haute couture - le rêve et le glamour -, des lancements de parfums, des présentations de haute joaillerie et aussi de jeunes créateurs".

Karl Lagerfeld défend sa couture tout simplement parce qu'"il y a une vraie clientèle pour, des fidèles mais aussi des nouvelles. Nous avons même été obligés d'ouvrir un nouvel atelier", en 2003.

La maison de la rue Cambon, qui a racheté ces dernières années cinq fournisseurs (brodeur, bottier, plumassier, etc), emploie dans ses ateliers 120 personnes, plus une cinquantaine pour les collections.

Christian Lacroix, en pleine renégociation de son contrat avec le géant du luxe LVMH qui a créé sa maison, estime que les couturiers doivent "se battre pour cette autre façon de faire de la mode, tellement plus authentique que toutes ces lignes banales et marketées".

Pour le brodeur François Lesage, la haute couture "fait partie d'un rêve qui ne doit pas être mis au niveau de tout le monde" et les griffes "ne doivent pas se labelliser", comme Cardin à une époque.

François Lesage reste optimiste car "il va se créer une nouvelle clientèle de gens aisés, en Russie mais aussi en Inde où il y en aura bientôt plus qu'aux Etats-Unis".

Quelle que soit la future haute couture, un problème reste entier selon le président de la fédération de la haute couture, Didier Grumbach: la protection intellectuelle et le décalage de saison entre les présentations des collections et les boutiques. "Est-ce qu'il y a une autre industrie qui met ses modèles sur internet bien avant qu'ils soient dans les boutiques, c'est-à-dire la copie avant l'original ?".

fredchoucas
   Posté le 04-07-2004 à 17:54:57   

Les intermittents mettent la pression sur le festival d'Avignon



AVIGNON (AFP), le 04-07-2004
Les intermittents continuent à mettre la pression sur le festival d'Avignon même s'ils assurent, à l'instar du ministre de la Culture, des élus locaux, des commerçants de la ville et de la CGT-Spectacle, "avoir envie" qu'il se déroule bien.

A quatre jours de l'ouverture réelle de cette manifestation, ces irréductibles réclament toujours le retrait pur et simple du protocole du 26 juin 2003 qui refonde le régime spécifique de l'indemnisation du chômage des intermittents du spectacle et qui est entré en vigueur le 1er janvier.

Samedi soir, lors de l'inauguration formelle du plus grand rassemblement culturel estival de France, le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, s'est déclaré "confiant" dans la bonne tenue de la manifestation alors qu'à ses côtés, Marie-Josée Roig, maire de la ville, disait être une "optimiste inquiète".

Le ministre s'est félicité du déroulement sans incident majeur du Printemps de Bourges et du festival de cinéma de Cannes, ainsi que de celui, en cours, de Montpellier-Danse, estimant être, en quelque sorte, en sortie de crise.

M. Donnedieu de Vabres, qui s'efforce, non sans succès, depuis des semaines de calmer le jeu, venait de s'entretenir avec une délégation d'intermittents, à la maison Jean Vilar.

Cette délégation s'est elle aussi montrée rassurante, à l'instar du responsable régional de la CGT Spectacle, Yvan Romeuf. "Il n'y a pas de menace" sur le festival, a-t-il dit, appelant néanmoins à une manifestation le 9 juillet contre le protocole.

La Coordination a refusé d'assister à cette rencontre, dénonçant les "mesurettes" du gouvernement. Et les salariés du festival ont diffusé ce communiqué : "Nous, professionnels du spectacle, continuons d'exiger le retrait du protocole. Nous exigeons, également, avec la Coordination (...), l'expertise indépendante des comptes de l'Unedic, une réforme de la représentativité des partenaires sociaux et l'ouverture de réelles négociations avec les personnes concernées".

"Nous avons envie de ce festival. Si, le 7 juillet, le protocole n'a pas été retiré, nous devrons décider ensemble de la suite", ont-ils ajouté.

Cette menace renvoie à de mauvais souvenirs. Sous la pression des intermittents, le festival avait dû être annulé l'année dernière, pour la première fois depuis sa création en 1947 par Jean Vilar. En 1968, bien que perturbé, il avait été mené à son terme.

Alors que les préparatifs s'intensifient partout dans la ville, un artiste, l'Allemand Julian Rosefeldt, a déjà installé ses grandes enseignes lumineuses en lettres rouge sur des monuments de la ville.

"C'est juste le début", dit celle apposée sur le cloître Saint-Louis. Des badauds se demandaient dimanche si c'était une allusion au festival et à sa jeune direction ou, au contraire, au combat des intermittents.

Le festival 2004 - conçu pour la première fois par le jeune duo Vincent Baudriller/Hortense Archambault- a été inauguré samedi soir par une déambulation dans la ville, avec des images vidéo projetées sur les façades des maisons.

Ce 58e festival, qui se termine le 27 juillet, a été élaboré avec la collaboration d'un "artiste associé", l'Allemand Thomas Ostermeier, présent avec cinq productions, dont son "Woyzeck" de Georg Büchner (ndlr: en allemand avec surtitres, ce qui inquiète de nombreux festivaliers rencontrés ce week-end à Avignon). Ce sera, dès jeudi, le premier spectacle de la cour d'honneur du Palais des Papes.


fredchoucas
   Posté le 05-07-2004 à 13:26:10   

Musique: nouveau record de fréquentation au festival des Eurockéennes



BELFORT (AFP), le 05-07-2004
Nouveau record de fréquentation pour les 16e Eurockéennes de Belfort: 95.000 spectateurs, la capacité maximum, ont assisté durant trois jours au festival de musique qui s'est achevé dimanche soir dans le fracas des groupes de hard-rock.

Après avoir affiché complet l'an dernier avec 90.000 entrées, le festival a augmenté sa capacité de 2.000 personnes par jour pour pouvoir accueillir quotidiennement plus de 30.000 spectateurs.

Pluie et boue le vendredi, chaleur et poussière le dimanche, la météo a varié les couleurs de la presqu'île du Malsaucy, à l'image de la programmation musicale éclectique.

Un tiers de têtes d'affiche, deux tiers de découvertes, le festival a confirmé son ambition de jouer les défricheurs sur tous les terrains du rock, du hip-hop, de l'électro.

Si PJ Harvey, les Pixies, M, IAM, ont comblé leur public, celui-ci a pu se frotter à des talents prometteurs : Avril, dandy français de l'électro, (prononcer "tchik, tchik, tchik" ) et son punk dansant, les compositions délicates de Ben Kweller, le folk décalé d'Herman Düne ou l'énergie des Australiens de The Cat Empire.

Pas de scène supplémentaire sur le site en projet, ni de quatrième journée de festival en vue, les organisateurs souhaitent avant tout enrichir le profil de l'évènement, multiplier les créations inédites et développer des activités tout au long de l'année, en partenariat avec les structures musicales du Territoire de Belfort et de la région Franche-Comté.

Un système de tremplins est déjà en place qui a permis à une sélection de huit groupes franc-comtois, bourguignons, alsaciens, allemands, suisses, de se produire durant le festival et d'être accompagnés dans le développement de leur carrière.

Avec des finances revenus à l'équilibre, les Eurockéennes envisagent leur avenir avec sérénité, avant tout soucieuses, selon leur président Stéphane Wahnich, d'être "non le plus grand des festivals, mais le plus beau".

fredchoucas
   Posté le 06-07-2004 à 14:08:51   

Ouverture du Festival d'Aix 2004 avec un spectacle sous le signe de la jeunesse



AIX-EN-PROVENCE (AFP), le 06-07-2004
Le 56ème Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence, s'est ouvert, lundi soir, avec succès, sur une production colorée et sous le signe de la jeunesse de "L'amour des trois oranges" de Prokofiev, dans le théâtre aux champs et en plein air de la manifestation, le Grand Saint-Jean, une ancienne bastide de la campagne aixoise.

Au premier rang de l'assistance, on remarquait le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres qui s'efforce cette année d'être présent aux festivals annulés ou interrompus en 2003, dont Aix, sous la pression des intermittents du spectacle avec lesquels à chaque fois il établit un dialogue.

La première des cinq réalisations programmées par Aix en 2004 qui est donné à cinq reprises jusqu'au 13 juillet, est signée par un metteur en scène de 30 ans le Français Philippe Calvario. C'est son premier travail pour l'opéra, particulièrement réussi et respectueux d'une composition inspirée par la "commedia dell'arte".

Il a mis en scène pour cet opéra de Prokofiev, donné dans sa version russe, une majorité de chanteurs russes dont les âges sont proches du sien, de même que ceux du chef d'orchestre également russe, Tugan Sokhiev, et des musiciens du Mahler chamber orchestra.

Au milieu de cette jeune équipe, le décorateur suisse Jean-Marc Stehlé fait figure de vétéran qui déborde cependant d'imagination et de fantaisie et donne la coloration idoine à cette production de "L'amour des trois oranges". La costumière française Aurore Popineau n'est pas en reste.

L'ouvrage inspiré du Vénitien Carlo Gozzi n'est pas simple. "C'est un conte à la tonalité plutôt noire qui émerge directement de l'enfance" commente Philippe Calvario.

Il est question d'un fils de roi qui se meurt d'une mélancolie incurable avec un bouffon chargé d'une thérapie par le rire, de trois oranges qui cachent trois princesses : deux meurent et la troisième est transformée en rat par une mauvaise fée, avant d'être rendue à son identité et d'épouser le prince.

Le décorateur a multiplié les éléments de décors à doubles faces, fait appel aux trappes et la costumière a imaginé des silhouettes apparentant les protagonistes à la fois aux Incroyables et Merveilleuses de la Révolution et à nos Punks actuels.


fredchoucas
   Posté le 06-07-2004 à 14:09:31   

Picasso, céramiste: une exposition de pièces uniques à Vallauris



VALLAURIS (AFP), le 06-07-2004
Vallauris, la cité des potiers, consacre une rétrospective à Picasso en exposant jusqu'au 30 novembre une centaine de céramiques, souvent inédites, qu'il a réalisées sur place entre 1947 et 1961.

"Vallauris n'a inspiré directement que deux tableaux à Picasso. Par contre, on estime entre 4.000 et 5.000 le nombre de pièces de poteries originales, aujourd'hui dispersées, qu'il a faites ici", affirme Dominique Sassi, adjoint au maire, délégué à la culture.

Picasso qui fréquentait la Côte d'Azur depuis le début des années 1920, est venu à Vallauris l'été 1946. Il demande alors à deux potiers, Huguette et Georges Ramié, de travailler dans leur atelier. C'est le début d'une nouvelle voie avec l'exécution de deux taureaux miniatures en argile, alors que les potiers de Vallauris se limitaient à faire des objets utilitaires.

Pendant quinze ans, Picasso va former ou déformer l'argile, souvent à partir de pièces tournées par Jules Agard, ajoutant ou supprimant des éléments (anses, becs verseurs, pieds, etc.).

L'exposition "Picasso céramiste à Vallauris" réunit une centaine de pièces, toutes originales, glanées dans des collections privées mais aussi auprès des musées Picasso de Paris et d'Antibes, et de Claude et Maya, deux des enfants de l'artiste.

"Plus de la moitié d'entre elles proviennent des Etats-Unis et n'ont jamais été vues en France", souligne Dominique Sassi, ancien décorateur et céramiste, qui a fréquenté Picasso à l'atelier Madoura à Vallauris.

Les pièces déclinent l'univers de Picasso: figures féminines s'inspirant de statuettes grecques du IV siècle, scènes mythologiques, tauromachie, natures mortes, visages.

"La céramique n'est pas un art mineur dans l'immense production de Picasso mais un élément clé pour la compréhension de son oeuvre sur papier ou sur toile", affirme Sandra Benadretti, conservateur du musée de la céramique de Vallauris et commissaire de l'exposition.

Chez Picasso céramiste, les natures mortes se déploient dans des assiettes; soleil et têtes de faunes occupent le fond de plats ronds ou rectangulaires; le tomettes servent de support à des bacchanales où se mêlent buveurs, musiciens ou danseurs. La chouette et le taureau ont une place de choix.

En corollaire, Vallauris accueille jusqu'au 15 octobre une exposition d'une centaine de photographies consacrées aux liens que Picasso a entretenus avec la cité des potiers, réalisées dans les années 50 et 60 par André Villers, Douglas Duncan et Robert Picault.

Enfin, les 16, 17 et 18 juillet, "Vallauris fête Picasso" avec la projection de films qui lui ont été consacrés, et l'inauguration d'une salle de spectacle de 600 places baptisée Le Minotaure.


bambi
   Posté le 07-07-2004 à 11:51:48   

Une fontaine à la mémoire de Diana
Associated Press (AP)


La reine Elizabeth II d'Angleterre a inauguré aujourd'hui dans le parc londonien de Hyde Park une fontaine à la mémoire de la princesse Diana décédée en 1997.
Le prince Charles, ex-époux de la princesse, et les membres de la famille de Diana assistaient à la cérémonie.

Il s'agit de leur première apparition depuis son décès en août 1997 dans un accident de voiture à Paris.

Lors de son discours aujourd'hui, la reine Elizabeth II a reconnu le grand impact que Diana «a eu sur nos vies».

«Bien sûr, il y a eu des moments difficiles, mais les souvenirs s'adoucissent avec les années», a déclaré la souveraine.

Elizabeth II se souvient en particulier du bonheur qu'elle a donné à ses deux petits-fils, les princes William et Harry, présents à la cérémonie.

bambi
   Posté le 07-07-2004 à 11:55:02   

Juste pour rire a réussi un bon coup
Presse Canadienne (PC)


À Montréal, le Festival Juste pour rire a réussi un bon coup en présentant Variations sur un temps de David Ives, une pièce où l'on sent une certaine influence de Woody Allen et Eugène Ionesco.
Cette pièce à cinq volets de l'auteur américain avait connu du succès quand elle avait été présentée une première fois au Quat'Sous à Montréal en 1996. Et la reprise fait un tabac présentement dans la métropole québécoise alors que les critiques sont excellentes.

Variations sur un temps verse dans l'absurde, la dérision et la critique sociale.

Du rire garanti pour cette pièce d'une durée de 75 minutes alors que trois des comédiens ayant joué à l'époque reprennent du service soit Elise Guilbault, Marc Labrèche et Eric Forget. Anne Dorval, James Hyndman et Marika Lhoumeau se sont greffés à la nouvelle distribution.

La pièce commence par la pratique du mini-golf par trois couples en formation. Le parcours est bien parsemé d'embûches.

Le second acte fait place à une rencontre particulière entre un homme et une femme, d'abord éloignés. Mais ils finiront par s'aimer dans des segments interrompus par des gongs.

On a aussi droit dans cette pièce-spectacle à une visite de la ville du cheese steak, ou Philadelphie pour être plus précis. Pas très gentil pour cette ville et d'autres cités américaines.

Le quatrième volet, mordant, traite de la mort de Trotski, interprété par Labrèche, que l'on voit avec un piolet dans la tête.

Enfin, les spectateurs pourront apprécier mots et musique de Philip Glass qui se retrouve dans une boulangerie pour clore la prestation.

Récemment, on avait annoncé une deuxième série de supplémentaires du 13 au 17 juilllet toujours à la Maison Théâtre de la rue Ontario.

La mise en scène est de Pierre Bernard et Frederic Blanchette.

bambi
   Posté le 07-07-2004 à 11:56:02   

Ibrahim Ferrer honoré par le FIJM
Presse Canadienne (PC)



Le chanteur Ibrahim Ferrer sera honoré par le Festival International de Jazz de Montréal du Prix Antonio-Carlos-Jobim mercredi en début d'après-midi à Montréal.
Le lauréat recevra officiellement son trophée jeudi soir, lors de son concert, présenté à guichets fermés, à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.

Le Prix Antonio-Carlos-Jobim a été créé en cette 25e année du Festival, avec l'accord de la succession du fameux musicien brésilien.

On veut ainsi souligner le travail d'un artiste qui s'est particulièrement distingué dans le domaine des musiques du monde et dont l'influence sur l'évolution du jazz et des métissages culturels est reconnue.

bambi
   Posté le 07-07-2004 à 11:56:41   

Légendes Fantastiques de retour à Drummondville
Presse Canadienne (PC)



La production multimédia Légendes Fantastiques est de retour pour une septième saison avec 40 représentations jusqu'au 21 août à Drummondville.
Pour cette nouvelle saison, de nouveaux comédiens se sont greffés à la production et on a refait en partie la mise en scène dans les segments sur les légendes de la Chasse galerie et du Violon magique.

En plus, de nouveaux équipements de projections ont permis d'améliorer le volet multimédia du spectacle.

Au cours de la prestation d'environ deux heures, tout est modifié au fil du spectacle pour devenir une île, une forêt, un village et même un champs de bataille.

Plus de 150 artistes multidisciplinaires se transforment en personnages mythiques des légendes populaires d'ici.

Des acteurs et cascadeurs ainsi que leurs chevaux viennent appuyer la production.

Ce spectacle à grand déploiement est présenté en plein air à la tombé de la nuit. Il se déroule sur une immense scène extérieure avec un lac et des décors grandeur nature, au Village québécois d'antan, près de l'autoroute 20.

Pour la tenue d'un tel spectacle, les organisateurs ont besoin de plusieurs centaines de bénévoles de la région.

Ce spectacle hors de l'ordinaire a été acclamé par la critique et le public. Plus de 275 000 spectateurs ont pu apprécier la production depuis ses débuts en 1998.

Légendes fantastiques a été créé par Normand Latourelle à qui l'on doit Cavalia, un spectacle aussi très bien accueilli par la critique et le public.

Fernand Rainville s'occupe de la direction artistique et la mise en scène alors que la musique est signée Michel Cusson.

Les retombées économiques pour la ville sont d'environ 5M$.

Légendes fantastiques a mérité plusieurs prix dont le Lauréat National Argent en 2003 dans la catégorie des meilleures attractions touristiques du Québec lors de la remise des Grands prix du tourisme québécois.

Il est souvent mentionné comme l'un des cinq grands spectacles de l'été au Québec.

Les spectacles sont présentés du mardi au samedi jusqu'au samedi 21 août et le billet pour adulte coûte 38,50$.

Pour en savoir plus, il suffit de consulter le site www.legendesfantastiques.com.

fredchoucas
   Posté le 07-07-2004 à 14:36:18   

Vente aux enchères d'un Vermeer à Londres, pour la première fois en 80 ans



LONDRES (AFP), le 07-07-2004
Le seul tableau authentifié de Vermeer appartenant à un collectionneur privé, "La jeune femme assise aux virginals", sera vendu aux enchères mercredi soir par Sotheby's à Londres, première vente publique d'un tableau du maître hollandais depuis plus de 80 ans.

Ce tableau de 25,2 cm sur 20 cm, évalué à 3 millions de livres (4,47 millions d'euros), a été considéré comme un "faux" pendant plusieurs décennies, avant d'être définitivement attribué à Johannes Vermeer (1632-1675) à la fin 2003.

Un faussaire, Han van Meegeren, avait avoué, lors de son procès en 1947, avoir vendu pas moins de sept "faux" Vermeer à des musées et des collectionneurs entre 1937 et 1943. Dès lors, un certain nombre de toiles jusque-là attribuées au maître, dont "La jeune femme assise aux virginals", furent rangées dans la catégorie des contrefaçons.

L'oeuvre a été achetée par le baron Frédéric Rolin, marchand belge d'art tribal et collectionneur de tableaux, qui l'a présentée en 1993 à un expert de Sotheby's.

En 1995, une étude technique approfondie, réalisée par Libby Sheldon de l'University College à Londres, démontra que les pigments correspondaient parfaitement à ceux utilisés par Vermeer. Elle découvrit également que le canevas était identique à celui de "La Dentellière", qui se trouve au Louvre, à Paris.

Encouragé par ces découvertes, en octobre 2000, l'expert de Sotheby's, Gregory Rubinstein, alla chercher d'autres avis auprès du Metropolitan Museum à New York. Les spécialistes, troublés par les travaux de Mme Sheldon, ont toutefois conclu que l'attribution définitive de l'oeuvre à Vermeer devrait encore attendre sa restauration lancée en octobre 2002.

Fin 2003, à l'unanimité, le collège d'experts conclut que "La jeune femme assise aux virginals" avait été peinte par Vermeer aux environs de 1670.

Vermeer est de plus en plus apprécié du public, comme l'a montré l'exposition organisée en 2001 à New York et à Londres et le succès récent du film, "La jeune fille à la perle", de Peter Webber, avec Colin Firth et Scarlett Johansson.

fredchoucas
   Posté le 08-07-2004 à 18:24:58   

A Arles, s'ouvre un festival pour boulimiques de la photographie



ARLES (AFP), le 08-07-2004
Quarante expositions, quatre soirées, des colloques, projections, conférences en tous genres, les 35es Rencontres d'Arles se sont ouvertes mercredi soir à un train d'enfer pour les boulimiques de la photographie.

Partis vers 18h du Jardin des Alyscamps, les festivaliers réunis jusqu'au 12 juillet ont parcouru au pas de charge l'immense parc des ateliers de la SNCF, friches industrielles qui abritaient chaudronnerie, mécanique, ou forges.

Ces lieux splendides qui ne demandent qu'à être réhabilités accueillent jusqu'au 19 septembre 16 expositions, choisies par François Hébel, directeur artistique, et le photographe britannique Martin Parr, commissaire invité.

C'est d'ailleurs avec un autre Britannique, Keith Arnatt, 74 ans, champion dans l'art de transformer déchets ou crottes de chiens en icônes de l'art contemporain, que les pros de la photo ont amorcé leur marathon nocturne.

Parmi les déclinaisons du Magasin des Ateliers, on relevait aussi les "Etudes de terrain" du Britannique Stephen Gill -portraits de caddies, de personnes cherchant leur chemin dans la rue-, ou les collections de Martin Parr: plateaux illustrés très kitsch et montres à l'effigie de Saddam Hussein.

Ce que Martin Parr qualifie de "photographie vernaculaire", à savoir "des photos produites pour d'autres motivations que le geste esthétique. Des photos ayant une fonction utilitaire dans les domaines techniques, commerciaux ou familiaux, comme des cartes postales ou des supports de reproduction".

Autre atelier, autre propos. A la "Mécanique", le poignant l'emporte sur l'incongru, avec un très beau plaidoyer de James Mollison (Royaume-Uni) pour la protection des singes, présenté sous forme de gros plans de gorilles, chimpanzés et bonobos, à la manière de photos d'identité.

Mais l'oeuvre la plus marquante reste celle d'Henryk Ross (Pologne) et de son "Album du ghetto de Lodz": un témoignage inédit des horreurs du quotidien que le photographe parvint à enfouir, avant de le publier longtemps après.

Aux anciens ateliers de la SNCF, la palme de la photographie plasticienne revient aux expositions présentées par la Maison de la Photographie de Moscou: les rétrospectives de l'Ukrainien Arsen Savadov -un "baroque post-moderniste"- du Russe Oleg Kulik -avec ses paradis enchantés- ou du groupe AES+F -d'un inquiétant prophétisme.

Mais déjà, il fallait repartir, inaugurer l'importante exposition consacrée à la collection photographique de la FNAC, qui fête ses 50 ans, avant de se diriger vers celles du Capitole, dédiées à la Galerie VU et aux Fables de la Fontaine mises en scène par Bob Wilson et captées par l'oeil de Martine Franck.

Il était minuit. Les festivaliers entamaient un nouveau parcours, en attendant que le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres vienne inaugurer solennellement les 35es "RIP" en milieu de journée jeudi.

Fidèle depuis 18 ans à un festival parfois enfiévré, le "commissaire invité" rend hommage à un de ses co-fondateurs, Lucien Clergue.

Contrairement à toute attente, on n'y verra pas de photos de nus sous la vague ou de tauromachie, genre dans lequel Clergue excelle, mais des archives en tous genres -échanges d'oeuvres, affiches, laissez-passer de presse pour corridas- accumulés dans son grenier au fil des années.

la Maison de la Photographie de Moscou devrait s'imposer avec trois expositions d'Arsen Sawadow, du collectif AES et d'Oleg Kulig.

Les festivaliers retrouveront avec bonheur le Théâtre Antique, qui avait été fermé pour travaux, où se dérouleront quatre soirées et si les rencontres se déroulent du 8 au 12, les expositions se poursuivront jusqu'au 19 septembre.

fredchoucas
   Posté le 08-07-2004 à 18:29:13   

Le premier Vermeer vendu depuis 1921 adjugé pour 24,2 millions d'euros



LONDRES (AFP), le 08-07-2004
"La jeune femme assise au virginal", seul tableau authentifié de Vermeer appartenant à un collectionneur privé, et la première de ses oeuvres en vente publique depuis 1921, a trouvé preneur mercredi soir à Londres pour 16,2 millions de livres (24,2 millions d'euros), a annoncé Sotheby's.

Le tableau, l'un des trente six reconnus actuellement comme étant l'oeuvre de Johannes Vermeer (1632-1675), a été acquis par un acheteur anonyme, a indiqué une porte-parole de la maison d'enchères.

"La jeune femme assise au virginal" est montrée jouant de la musique, son visage tourné vers le peintre. Un virginal est un instrument de musique destiné à l'origine aux jeunes filles.

Cette oeuvre peinte aux environs de 1670 a été considérée comme un faux pendant plusieurs décennies, avant d'être définitivement authentifiée à la fin de 2003. Elle était évaluée à 3 millions de livres (4,47 millions d'euros) avant la vente.

Un faussaire, Han van Meegeren, avait avoué, lors de son procès en 1947, avoir vendu pas moins de sept "faux" Vermeer à des musées et des collectionneurs entre 1937 et 1943. Dès lors, un certain nombre de toiles jusque-là attribuées au maître, dont "La jeune femme assise aux virginals", furent rangées dans la catégorie des contrefaçons.

L'oeuvre a été achetée par le baron Frédéric Rolin, marchand belge d'art tribal et collectionneur de tableaux, qui l'a présentée en 1993 à un expert de Sotheby's.

En 1995, une étude technique approfondie, réalisée par Libby Sheldon de l'University College à Londres, démontra que les pigments correspondaient parfaitement à ceux utilisés par Vermeer. Elle découvrit également que le canevas était identique à celui de "La Dentellière", qui se trouve au Louvre, à Paris.

Encouragé par ces découvertes, en octobre 2000, l'expert de Sotheby's, Gregory Rubinstein, alla chercher d'autres avis auprès du Metropolitan Museum à New York. Les spécialistes, troublés par les travaux de Mme Sheldon, ont toutefois conclu que l'attribution définitive de l'oeuvre à Vermeer devrait encore attendre sa restauration lancée en octobre 2002.

Fin 2003, à l'unanimité, le collège d'experts conclut que "La jeune femme assise au virginal" avait été peinte par Vermeer aux environs de 1670.

Vermeer est de plus en plus apprécié du public, comme l'a montré l'exposition organisée en 2001 à New York et à Londres et le succès récent du film, "La jeune fille à la perle", de Peter Webber, avec Colin Firth et Scarlett Johansson.

fredchoucas
   Posté le 08-07-2004 à 18:29:53   

Art lyrique: création japonaise au Festival d'Aix-en-Provence



AIX-EN-PROVENCE (AFP), le 08-07-2004
Après des opéras de Haendel, Verdi et Prokofiev et avant "L'enlèvement au sérail" de Mozart, le 56e Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence (5-31 juillet) affiche, en création mondiale, une oeuvre contemporaine japonaise en un acte et six scènes, "Hanjo" de Toshio Hosokawa d'après une pièce de nô moderne de Yukio Mishima.

Cet opéra, joué à dix reprises du 8 au 25 juillet, est une commande du festival en co-production avec l'Opéra royal de la Monnaie de Bruxelles (Belgique) qui le reprendra du 7 au 12 septembre et dont l'orchestre, en formation de chambre, avec leur chef le Japonais Kazushi Ono, sont dans la fosse du Théâtre du Jeu de Paume d'Aix.

Toshio Hosokawa (né en 1955) qui a reçu une formation musicale d'abord au Japon, puis en Europe, affirme avoir voulu écrire "un opéra qui différe des créations occidentales, en rapport cependant avec le public contemporain et qui dépasse les limites du nô et du kabuki dont il se rapproche".

"Ce qui est certain, déclare Stéphane Lissner directeur du Festival d'Aix, c'est que lorsque l'on entend cet ouvrage, on constate un refus de l'exotisme, mais bien la recherche d'un nouveau rapport Orient-Occident".

Auteur également du livret, Toshio Hosokawa a tiré son argument d'une des "Cinq pièces de nô moderne" de son compatriote Yukio Mishima (1925-1970) lequel avait élaboré sa pièce essentiellement parlée, à partir d'un nô ancien du nom de "Hanjo" : une courtisane Hanako vit dans le souvenir d'un client de passage qui la retrouve folle et la reconnait grâce à un éventail qu'il lui avait laissé en gage.

"Le nô, rappelle le compositeur, est une forme d'opéra propre au Japon qui s'est épanoui aux XIV et XVèmes siècles et où paroles, chant, gestuelle (jeu et danse), sont tous unis dans un style unique et puissant".

Dans la pièce de Mishima, un troisième personnage a été introduit, une femme peintre (une mezzo) qui aime Hanako (une soprano) d'une passion exclusive et veut la posséder comme un objet. L'homme aimé est chanté par un baryton.

"Nos deux versions, précise Toshio Hosokawa, (mon opéra et la pièce de Mishima), bien que fondées sur la tradition japonaise, dépassent leurs propres limites. Elles font revivre une manière ancienne sous une forme moderne, tout en ayant fait un excellent usage des méthodes du théâtre occidental".

"Dans la musique de Hosokawa, explique le chef Kazusho Ono, la tension et l'émotion des protagonistes -introduites par Mishima dans le nô traditionnel totalement serein et intemporel- sont exprimées par l'extrême sobriété d'une musique qui crée le silence et de trois types de chant jamais dissociés, le chant proprement dit, l'expression orale et le chant-parlé".

La nécessité que fusionnent musique, chant et mouvement comme dans le théâtre nô, a conduit au choix d'une chorégraphe comme metteur en scène de "Hanjo", la Belge Anne-Teresa de Keersmaeker.

bambi
   Posté le 09-07-2004 à 11:10:33   

37e édition du Festival d'été de Québec

Maglré les nuages, les spectateurs sont au rendez-vous,

C'est sous un temps incertain que la 37e édition du Festival d'été de Québec a lieu ce jeudi en soirée. Chaque année, cette fête attire des centaines de milliers de visiteurs.
Le festival ouvrira sa série de spectacles gratuits avec la présentation de Jean-Pierre Ferland et ses 300 choristes sur les Plaines d'Abraham.

Cette année, les festivaliers pourront bénéficier d'innovations technologiques, comme des écrans géants et des structures spécifiques pour accueillir les arts du cirque.

bambi
   Posté le 09-07-2004 à 11:11:22   

Montréal

Le Festival Fantasia bat son plein

La huitième édition du Festival Fantasia prend son envol ce jeudi à Montréal.
L'événement présentera plus de 150 longs et courts métrages provenant des quatre coins de la planète.

Plusieurs genres y sont explorés, entre autres la science-fiction, le dessin animé, les films policiers, la comédie et les arts martiaux.

Le Festival Fantasia se tiendra à l'Université Concordia jusqu'au 1er août. L'an dernier, il a attiré 70 000 cinéphiles.

Les organisateurs le présente comme le plus important festival du genre en Amérique du Nord.

bambi
   Posté le 09-07-2004 à 11:14:23   

Festival Juste pour rire

Pierre Richard en spectacle à Montréal

L'acteur français Pierre Richard, aujourd'hui âgé de 70 ans, donnera une série de spectacles dans le cadre du festival Juste pour rire.
Les spectateurs auront alors l'occasion de voir le comédien sous un autre angle, puisque son spectacle, intitulé Détournement de mémoire, se veut intimiste et ponctué d'anecdotes personnelles.

Pierre Richard, véritable monument du cinéma français, a joué dans plus de 36 films et en a réalisé six. Le Grand Blond aura été son triomphe.

Le Québec a été sa première sortie hors de France en 1970, et c'est pourquoi il y revient toujours avec plaisir.

bambi
   Posté le 09-07-2004 à 11:17:07   

Troisième édition du Port des arts
Presse Canadienne (PC)


À Montréal, à compter de demain, c'est le retour de l'événement Le Port des arts/One of a Kind Montréal qui en sera à sa troisième édition.
Plus de 175 artistes, artisans et designers canadiens exposeront leurs oeuvres au quai Jacques-Cartier du Vieux-Port de Montréal.

Pour cet événement qui se poursuivra jusqu'au 18 juillet, on trouvera des créations en verre, des sculptures innovatrices sur bois, des ouvrages géniaux en bois tourné, des poteries raffinées et des textiles d'art.

On estime qu'avec plus de 65 000 visiteurs, cet événement culturel populaire est l'un des plus importants festivals d'été extérieur des arts et des métiers d'art du pays.

Cette année, la porte-parole de l'événement est la chanteuse québécoise Joe Bocan.

L'événement se tient de 11h à 21h tous les jours sauf le dimanche 18 juillet de 11h à 18h.

L'entrée est de 5$ pour les adultes.

bambi
   Posté le 09-07-2004 à 11:17:41   

Ouverture du Mondial des cultures de Drummondville
Presse Canadienne (PC)




L'édition 2004, qui se poursuivra jusqu'au dimanche 18 juillet, est une belle occasion de découvrir la culture de 45 pays par la danse, la musique, les costumes traditionnels et l'artisanat. Il y aura en tout 350 activités en salle et en plein air.
Le Choeur de l'Armée rouge, La Compagnie créole et La Bottine souriante participeront notamment à cette édition.

L'événement réunira 21 compagnies de danse représentant quatre continents.

Le public pourra apprécier entre autres des ensembles de la Colombie, du Costa Rica, d'Espagne, d'Inde, de Nouvelle-Zélande, du Pérou, du Portugal et de Taiwan.

Un nouveau site verra le jour, Le Calypso, où les festivaliers pourront se laisser enivrer par des airs latinos: salsa, merengue et bachata.

En plus des prestations de danse et des spectacles, les visiteurs pourront aussi assister à des spectacles de pyrotechnie musicale et à un grand défilé international rassemblant les artistes internationaux invités.

bambi
   Posté le 09-07-2004 à 11:19:51   

Coup d'envoi du 37e Festival d'été de Québec
Presse Canadienne (PC)




Coup d'envoi de la 37e représentation du Festival d'été de Québec avec une série de spectacles pour le moins variés pendant onze jours.
Cette nouvelle édition du Festival d'été de Québec va entre autres faire un clin d'oeil à la Superfrancofête qui s'était déroulée il y a 30 ans.

Dès jeudi soir, les festivaliers qui se sont procurés leur macaron Hydro-Québec pourront voir sur les plaines d'Abraham le spectacle de Caroline Desbiens qui offrira ses chansons en prélude au spectacle Ferland le choeur à la fête.

Ce spectacle hommage à Ferland sera diffusé en direct sur les ondes de TQS.


Les détenteurs d'un macaron qui aiment le blues pourront notamment voir et entendre Eric Sardinas et George Thorogood and The Destroyers sur la scène Molson Dry.

Par ailleurs, au cours du Festival sur la scène Bell des plaines d'Abraham. on retrouvera cette année les Gregory Charles et le Choeur du Nouveau Monde, Le Choeur de l'Armée Rouge, Bruno Pelletier, Mélanie Renaud, Daniel Lavoie, l'Orchestre symphonique de Québec, Marie-Elaine Thibert, Boom Desjardins, Wilfred Le Bouthillier, Marie-Jo Thério, Luce Dufault, Luck Mervil et Gabrielle Destroismaisons.

Ces artistes présenteront leurs spectacles concepts exclusifs dont Québec salue Stéphane Venne, Jours de plaines, Helmut Lotti & Friends, Spécial Belle et Bum Rock, Ferland, le choeur à la fête et Ville Émard Blues Band Nouvelle génération.

Notons aussi dans un autre autre registre la visite de l'ex-Fugees et figure emblématique du hip hop et du R&B, Wyclef Jean, et la mégafiesta marquant le retour des Bérurier Noir après 15 ans d'absence.

En ce qui a trait aux spectacles en salle, la nouvelle Série d'Octave versera dans le genre classique, la chanson, l'art vocal et la musique instrumentale.

La série sera inaugurée à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec par le duo Taima alors que Les Batinses donneront le coup d'envoi à la programmation du Cabaret Desjardins du Festival au Cabaret du Capitole.

Les billets pour ces deux séries de spectacles sont disponibles sur le réseau Billetech, exceptions faites des Batinses et des deux soirées relève Rythme FM qui sont à accès macaron.

bambi
   Posté le 09-07-2004 à 11:20:49   

Vic Vogel boucle la boucle
Presse Canadienne (PC)


Vic Vogel soulignera à sa façon les 25 ans du Festival international de jazz de Montréal avec une prestation fort attendue samedi soir à la Place des Nations dans l'île Sainte-Hélène.
Le réputé chef d'orchestre reviendra à l'endroit où en 1980 il avait ouvert le premier Festival international de jazz de Montréal avec le regretté Ray Charles. Trois mille adeptes de jazz s'y trouvaient pour cette grande première.

Le célèbre jazzman, âgé de 69 ans, est aussi le seul musicien à avoir participé à chacune des 25 éditions du festival montréalais depuis sa création.

Nontons qu'un livre et un film sur l'oeuvre de Vogel est en préparation.

Le musicien fera par ailleurs plusieurs autres événements au cours de l'été au Québec.

Le grand public pourra apprécier Vogel avant la tournée Until I Met You prévue en saison, entre autres dans le cadre du Festival d'été de Québec le vendredi 16 juillet et le Festival International de Lanaudière le dimanche 25 juillet.

Il sera aussi au Festival des Nations de Sherbrooke le samedi 17 juillet et aux Francofolies de Montréal dans le cadre du spectacle Offenbach en fusion, le samedi sept août.

Soulignons enfin que l'album Until I Met You, le nouvel opus de Johanne Blouin, Vic Vogel et le Jazz Big Band a obtenu de bonnes critiques.

bambi
   Posté le 09-07-2004 à 11:25:54   

L'Off Festival se déclare sastisfait
Presse Canadienne (PC)


Les organisateurs de l'Off Festival à Montréal se déclarent satisfaits de la 5e édition de l'événement qui se veut une alternative au Festival international de jazz de Montréal.
L'équipe de l'Off évalue à 50 pour cent l'augmentation de la fréquentation de ses concerts.

L'événement a pris fin au Lion d'Or dimanche dernier en compagnie du Mile-End Jazz Quartet + 1 et d'autres artistes venus participer à un méga jam session.

Les organisateurs affirment que l'édition 2004 confirment que le public est friand de rencontres musicales avec les artisans du jazz.

Cette année, on avait prévu 32 concerts sur dix jours de programmation.

Les bars et autres établissements ont accueilli plus de 150 artistes, d'ici et d'ailleurs.

La pianiste Valérie Bouchard et le saxophoniste Philippe Lauzier se sont vus décerner les deux Prix Guilde des musiciens du Québec, un montant de 350$ chacun, attribué à deux musiciens s'étant particulièrement distingués lors de la 5e édition.

L'équipe de l'Off décidera dans les mois à venir des dates de retour de l'événement pour la 6e édition.

bambi
   Posté le 09-07-2004 à 11:28:47   

Un Vermeer vendu plus de 39M$
Associated Press (AP)



La jeune femme au virginal, seul tableau du maître hollandais Johannes Vermeer appartenant à un collectionneur privé, a été vendu aux enchères à un prix supérieur à 16M£ mercredi soir chez Sotheby's à Londres.
Cette petite toile de 25,2 centimètres sur 20, longtemps considérée comme un faux, a été adjugée bien au-delà de son prix de réserve, qui était de 7,3M$.

L'oeuvre, qui dépeint une jeune femme jouant du clavecin, la tête tournée vers le spectateur, était le premier Vermeer mis en vente depuis plus de 80 ans.

Un porte-parole de Sotheby's a précisé que le tableau avait trouvé preneur pour 39 832 586 $. L'identité de l'acheteur n'a pas été révélée.

Cette vente intervient alors que Vermeer fait l'objet d'un véritable engouement, comme l'a prouvé le succès de l'exposition organisée à New York et Londres en 2001 et du film La jeune fille à la perle, avec Colin Firth et Scarlett Johansson.

bambi
   Posté le 09-07-2004 à 11:31:42   

Diane Dufresne expose sur les Champs-Elysées
Presse Canadienne (PC)


Diane Dufresne exposera une soixantaine de ses tableaux sur les Champs-Élysées à Paris.
Il s'agira de la première exposition en solo de la diva québécoise, qui peut ainsi interpréter l'engagement comme une reconnaissance de sa démarche de peinture. Elle sera mise en valeur à la galerie Alexandre Léadouze à compter du 26 octobre, pendant une période de trois semaines.

Un grand vernissage aura lieu pour lancer l'événement, en présence de la Délégation du Québec à Paris et de plusieurs amis de la chanteuse, dont probablement Juliette Gréco et Charles Aznavour.

Par ailleurs, Diane Dufresne exposera 25 de ses toiles au Québec. Elles seront accessibles du 15 août au 7 septembre prochains à Québec, à la galerie du Théâtre du Petit Champlain.

bambi
   Posté le 25-07-2004 à 12:09:05   

Défilé des jumeaux

Montréal voit double!

Une autre tradition s'est poursuivie ce samedi à Montréal: le défilé des jumeaux se tenait en après-midi, dans le cadre du Festival Juste pour rire.
Plus de 1000 couples de jumeaux, dont plusieurs étaient costumés, se sont rendus à l'angle des rues Clark et Sainte-Catherine, pour participer à la marche.

L’événement en était cette année à sa septième édition.

L’activité a été créée par Luce et Lucie Rozon, elles-mêmes jumelles.

fredchoucas
   Posté le 26-07-2004 à 17:40:11   

Opéra: une mise en scène contestée de "Parsifal" ouvre le festival de Bayreuth



BAYREUTH (AFP), le 26-07-2004
Le 93e Festival de Bayreuth s'est ouvert dimanche soir avec une nouvelle production du "Parsifal" de Wagner dont le metteur en scène, l'Allemand Christoph Schlingensief, a été hué par une majorité du public, mais sans que cet accueil prenne les dimensions d'un scandale, comme l'avait laissé entendre la presse germanique.

La production de cet enfant terrible du théâtre germanique qui compte de chaleureux partisans, a de quoi surprendre les wagnériens purs et durs dont il bouscule les certitudes au sujet de ce "festival scénique sacré". Les principaux protagonistes sont là, mais dans un environnement inhabituel aux allures de bric à brac.

Les chevaliers du Graal conviés à retrouver forces spirituelles et physiques à la vue de sa lumière, sont devenus les servants des cultes de toutes les religions du monde qui défilent en portant dans une cage de verre, un lapin vivant, réputé comme procréateur...

Leur domaine ressemble davantage à un camp de réfugiés installés, sous des tentes, derrière des barbelés qu'à un château médiéval. Le vieux chevalier Gurnemanz qui garde toujours l'espoir d'un retour à une situation normale, a l'allure des hommes des temps anciens avec barbe rousse et peau de bête. Ses écuyers sont des négrillons.

Parsifal, le "chaste fol" qui fait irruption dans ce triste univers, a cependant l'allure du Christ.

Amfortas, le roi-moine qui ne se remet pas d'avoir succombé aux charmes de Kundry, lui, est vêtu comme un judoka.

Quant à Kundry, elle est d'abord en lutin et finit en négresse lavant les pieds de Parsifal, vainqueur de Klingsor ce qui lui permet de redonner sens à la célébration du Graal. Klingsor qui est un noir, s'élève vaincu curieusement dans les cieux en montant dans une fusée...

Il n'est pas sûr que cette vision convainc davantage la partie du public ouverte aux interprétations nouvelles. Sans parler des nouveaux venus à cette oeuvre qui risquent d'être perdus.

Une surabondance d'images de films projetées sur les éléments du décor disposés sur un plateau circulaire tournant, à la longue obscurçit le propos du metteur en scène. Ce dernier n'a pas craint, par volonté de syncrétisme, d'aller les emprunter à des peuples extra-européens, au culte vaudou par exemple.

Pour le metteur en scène, c'est au Népal ou en Namibie que l'on trouve encore d'authentiques pratiques religieuses et des relations avec la mort qui ont un sens.

En tout état de cause et malgré les prédictions de la presse germanique, la première de ce "Parsifal" n'a pas eu la dimension de scandale qu'avait eu, par exemple en 1976 la Tétralogie du centenaire des Pierre Boulez et Patrice Chéreau, accueillie par des crécelles, des huées et des sifflets. Cette Tétralogie devait être ensuite applaudie pendant une heure en 1980 avant de quitter définitivement l'affiche.

Pierre Boulez, ovationné par tout le public, est justement de retour dans la fosse cachée de Bayreuth, après 24 ans d'absence, pour ce "Parsifal" dont, à 79 ans, il maîtrise chaque note et arrive à sauver la tension d'un drame qui se perd sur le plateau dans trop de directions.

C'est avec "Parsifal" en 1966 qu'il avait fait ses débuts à Bayreuth où sa lecture d'analyste éclairait d'un jour nouveau l'architecture de la partition.

La distribution réunie est d'une belle homogénéité dans les voix graves (Gurnemanz, Amfortas, Klingsor). En revanche, l'interprète du rôle-titre le ténor Endrik Wottrich manque malheureusement d'aigu et de lyrisme face à une Kundry plus sauvage que sensuelle (Michelle de Young).

fredchoucas
   Posté le 27-07-2004 à 15:54:43   

Festival d'Avignon: Alain Léonard quitte la direction du Off



AVIGNON (AFP), le 27-07-2004
Alain Léonard va quitter la direction de l'association Avignon public Off, qu'il avait créée il y a 23 ans pour l'information et la fidélisation des spectateurs du Off et la promotion des compagnies.

"Mon successeur sera choisi dans les mois à venir par le conseil d'administration", a précisé M. Léonard dans un communiqué. "Il est bien évident qu'il ne devra pas nourrir l'ambition personnelle d'être le directeur artistique du Off", a-t-il ajouté.

Alors que le festival officiel a délivré cette année 98.000 billets, on compte en moyenne 500.000 à 600.000 entrées annuelles dans le festival Off, selon les estimations de l'association.

Plus de 550 compagnies auront participé au Off en 2004, dans 115 lieux d'Avignon (théâtres, chapiteaux, cours et rues, bars et cafés, appartements et même une péniche), selon le bilan de l'association.

Le rôle d'Avignon public Off est de "créer un lien entre les compagnies et de servir de passerelle entre ces compagnies et le public", explique M. Léonard. Trois personnes y travaillent durant l'hiver, et trente-cinq l'été pour accueillir les compagnies et les spectateurs.

Jusqu'au 31 juillet, 678 spectacles ont été programmés, pour plus de 14.000 représentations. Au total, 2.172 artistes sont impliqués, soit en moyenne trois par spectacle.

Alain Léonard envisage à présent, selon ses propres termes, de "retourner à son ancien métier de comédien et d'écrire des pièces de théâtre, si l'inspiration lui en vient".

fredchoucas
   Posté le 29-07-2004 à 14:27:43   

Exposition de la plus vieille carte céleste au monde en Allemagne



HALLE (AFP), le 28-07-2004
La plus ancienne carte céleste au monde va être présentée pour la première fois au public dans un musée de Halle (Allemagne), cinq ans après sa découverte sur le site d'un observatoire astronomique datant de 3.600 ans à Nebra en Allemagne de l'est.

La carte, tracée sur un support de bronze de 32 centimètres de diamètre, comporte des reliefs en or représentant le soleil, la lune, des étoiles, dont la constellation de la Pléiade, ainsi qu'un bateau.

Ce trésor sera au coeur d'une exposition intitulée "Le ciel forgé - le monde lointain au coeur de l'Europe d'il y a 3.600 ans", qui se tiendra au Musée régional de Halle du 15 octobre 2004 au 24 avril 2005.

"La carte céleste est une découverte-clé non seulement pour l'archéologie, mais aussi pour l'astronomie et l'histoire des religions", a déclaré l'archéologue Harald Meller, membre de l'équipe qui a restauré l'objet.

Le site de l'observatoire, dissimulé sous une colline haute de 252 mètres près de Nebra, avait été découvert en juillet 1999 par deux pilleurs allemands, dont on avait retrouvé la trace en février 2002 à Bâle (Suisse), alors qu'ils tentaient d'écouler leur butin, parmi lequel figuraient des morceaux de la carte.

fredchoucas
   Posté le 29-07-2004 à 14:34:44   

Mode d'emploi pour coller à l'étiquette du Festival de Bayreuth



BAYREUTH (AFP), le 29-07-2004
Le prestigieux Festival annuel de musique wagnérienne de Bayreuth, qui s'est ouvert dimanche dernier, est imprégné de rituels ancestraux dont la connaissance et le respect sont indispensables aux dizaines de milliers de visiteurs soucieux de coller à l'étiquette.

Voici quelques règles immuables pour éviter les regards noirs des habitués et de sombrer dans l'embarras:

Ne jamais demander au voisin le résumé de l'histoire, sous peine d'être exclu d'emblée de la caste des Bayreuthiens purs et durs qui connaissent le répertoire wagnérien comme leur poche. D'ailleurs, pour éviter de heurter l'orgueil des connaisseurs, les 240 pages du programme du festival ne comportent pas une ligne permettant d'éclairer le débutant sur les drames qui se jouent sur scène.

Solution d'urgence pour ce dernier: feuilleter discrètement les livres de la librairie "spécial Wagner" située près du Festspielhaus et en retenir le maximum pour ne pas passer à côté de l'âme wagnérienne.

Le Festspielhaus, où sont présentés les opéras, ne sonne jamais la fin d'un entracte. Quinze minutes avant la reprise, des trompettes jouent une fanfare comprenant une phrase musicale clé du prochain acte qu'elles répètent deux fois avant la levée de rideau, tel un avertissement. Aussi, à moins de suivre la foule, l'entracte à Bayreuth n'est-il pas forcément symbole de détente, une minute d'inattention pouvant coûter l'embarras de regagner son siège à tâtons, ou pire, d'être contraint par d'inflexibles gardiens d'attendre le prochain acte pour entrer. Ce qui peut faire grincer des dents, quand on a attendu dix ans pour décrocher un billet.

A l'intérieur de l'enceinte sacrée, le manque de confort des sièges tranche avec le prestige qui entoure le Festival: des rangées de bois dur attendent le spectateur, pour lequel un coussinet apporté par ses soins ne sera pas un luxe. Et cela d'autant plus que les opéras de Wagner se distinguent par une durée excédant parfois les six heures.

Pendant la représentation, l'attitude à observer est la même que lors de n'importe quel autre opéra, sauf pour "Parsifal". Une tradition introduite par la veuve de Richard Wagner, Cosima, interdit les applaudissements entre les actes de ce qu'elle considérait comme "l'oeuvre sacrée" de son époux. Claquez des mains une seule fois et vous hériterez d'une avalanche de regards outrés.

Le code vestimentaire s'est considérablement relâché à l'entrée du Festphielhaus, mais un effort d'élégance épargnera au novice un certain malaise parmi un public comptant parmi la crème de la société allemande.

Ne pas prendre de photos, sous peine d'être immédiatement identifié comme novice ou catalogué comme touriste. Si le spectateur passe outre, il ne doit surtout pas photographier l'auditorium ou les chanteurs lors de leur salut final: c'est strictement interdit.

Enfin, il est impératif de laisser son téléphone portable au vestiaire. Le laisser sonner en pleine représentation serait un sacrilège. Et le sort du spectateur incertain.

fredchoucas
   Posté le 30-07-2004 à 15:20:20   

"Les Portes de la Chine", ou la naissance des échanges sino-occidentaux



LORIENT (Morbihan) (AFP), le 30-07-2004
Bateaux aux voiles en éventail glissant paisiblement le long des montagnes, ateliers bordés de nénuphars: l'exposition "Les Portes de la Chine" à Lorient montre comment artistes et commerçants diffusèrent aux XVIIIe et XIXe en Occident une image édulcorée du pays.

Le musée de la Compagnie des Indes de Lorient, berceau et capitale pendant un siècle et demi du commerce entre la France et la Chine, présente jusqu'au 12 septembre quelque 60 toiles des musées d'art et d'histoire de Hong Kong jamais montrées en public en Occident, selon la conservatrice, Isabelle Nicolas.

Il s'agit d'un des trois projets d'exposition à avoir reçu le soutien du gouvernement de Hong Kong dans le cadre de la célébration de l'année de la Chine en France.

S'ajoutent à ces toiles 20 tableaux habituellement exposés à Lorient ou Nantes. L'ensemble reconstitue une atmosphère qui séduit depuis les récits de voyage de Marco Polo en Chine au XIIIe siècle, et que les premières expéditions commerciales au XVIIIe siècle depuis la France ont diffusée plus largement.

La maquette d'un voilier à 60 canons de l'époque donne une idée de l'ampleur des moyens que commerçants et artistes étaient prêts à investir pour approcher l'Empire du milieu, mais aussi des risques.

Les motivations de ce voyage de 7.000 kilomètres sont rassemblées dans une vitrine. De précieuses marchandises qui font rêver les Occidentaux et espérer des rendements: de la soie, du thé et des porcelaines, orientales pour un oeil occidental, mais peintes de motifs adaptés au goût des Européens.

D'aquarelles en gravures, sampans (une seule voile), bricks (deux voiles carrées) et pavillons occidentaux voguent en nombre le long des entrepôts étrangers de Canton sans que la scène, dominée par un ciel imperturbablement pur, ne perde cette sérénité qui émane de la plupart des tableaux.

Promené de Macao à Canton, en passant par la Rivière des Perles, puis Shanghai, le visiteur se laisse d'autant plus facilement prendre au jeu que la mer encercle une partie de la citadelle (début XVIIe) de Port-Louis où se trouve le musée.

Des voiliers miniatures dessinés dans leurs moindres détails devant des reliefs côtiers majestueux, ou la place d'un village où la vie comme le commerce semblent s'écouler sans remous, semblent témoigner de la fascination de ces peintres anglais, français ou chinois pour le pays.

Mais cette production artistique "reflète" aussi "la vision édulcorée" de l'Empire du milieu "portée pendant deux siècles en Occident", selon les organisateurs de l'exposition.

"La plupart des voyageurs ne voient presque rien de la Chine", ils n'y sont pas autorisés par l'empereur, seules une ou deux personnes, les plus élevées dans la hiérarchie du bateau, en descendent, raconte Isabelle Nicolas.

"Et puis, commerçants et peintres ont intérêt pour vendre à ramener des images positives de la Chine", ajoute la conservatrice. De la même façon "qu'aujourd'hui, les fabricants de chaussures n'ont pas intérêt à montrer comment leurs produits sont fabriqués en Asie", poursuit Mme Nicolas.

L'empereur lui aussi travaille son image. Des tableaux de peintres chinois montrent des ouvriers chargés de l'incubation des vers à soie dans des ateliers bordés de bassins à nénuphars. "Ce n'est pas la réalité des ateliers d'alors, précise Mme Nicolas. A l'époque, on pratiquait l'esclavage".



fredchoucas
   Posté le 30-07-2004 à 15:21:19   

Opéra: le contestable "Enlèvement au sérail" d'Herheim revient à Salzbourg



SALZBOURG (AFP), le 30-07-2004
Le Festival de Salzbourg dont la nouvelle production de "L'enlèvement au sérail" de Mozart en 2003 avait reçu un accueil plutôt frais du public et de la critique, persiste et signe en la reprenant cette année, avec quelques retouches, pour cinq représentations jusqu'au 2 août dans la petite salle du palais du festival.

Le metteur en scène germano-norvégien Stefan Herheim, 34 ans et son décorateur et costumier Gottfried Pilz ont surtout éliminé les surcharges.

La confiance renouvelée faite à cette équipe par le directeur du festival, le compositeur allemand Peter Ruzicka, n'a pas cependant suffi à persuader massivement le public du bien fondé de sa démarche et les représentations de cet ouvrage de Mozart n'affichent pas complet.

"Je suis convaincu que cet +Enlèvement+ est à la base correct et qu'il y a dedans plein d'idées intelligentes", déclarait quant à lui Peter Ruzicka, peu avant l'ouverture du festival samedi dernier.

La "turquerie" de Mozart continue pourtant à rester un pretexte pour Stefan Herheim à une démonstration. Le metteur en scène veut certes bousculer les habitudes : plus d'enlèvement ni d'évasion manquée du sérail de deux couples d'amoureux, les dialogues parlés sont complètement réinventés et quelque peu fumeux. Malheureusement, il n'apporte pas un éclairage nouveau et explicite à l'oeuvre.

La direction musicale de la Britannique Julia Jones qui remplace son compatriote Ivor Bolton à la tête de l'Orchestre du Mozarteum de Salzbourg, ne donne pas dans la subtilité et n'arrange pas les choses. Quand à la distribution vocale, elle est inégale et il lui manque surtout un vrai ténor pour Belmonte en la personne de l'Allemand Christoph Strehl.

Depuis 1922, "L'enlèvement au sérail" est régulièrement monté à Salzbourg où les mises en scène de l'Italien Giorgio Strehler de 1965 à 1975 et du Palestinien François Abou Salem en 1997 et 1998 ont marqué les mémoires. Le premier grâce à des ombres chinoises conférait à l'ouvrage une poésie et une subtilité théâtrale dignes de Goldoni. Le second avait transposé l'intrigue dans un Proche-Orient actuel en guerre : Mozart était devenu un contemporain et le comique y trouvait aussi son compte.

Avec Stefan Herheim, au demeurant metteur en scène habile qui sait faire jouer ses chanteurs et utiliser projections et lumières, on ne sait plus très bien où l'on est. Ou bien dans un pensionnat de jeunes filles en folie et en robe de mariées, investi par des jeunes gens en habits et hauts de forme ? Mais pourquoi pas dans un jeu télévisé genre "Star academy" ou autre émission avec multiples accessoires, four, machine à laver, planche et fer à repasser, boite à outils etc...? Le méchant et sadique gardien du sérail se présente d'abord en curé, apparaît ensuite en Monsieur Loyal lubrique, se déshabille pour se retrouver torse nu en culotte tyrolienne...

Le metteur en scène a une débordante imagination pour tenter d'expliquer ce que signifient d'engagement un grand amour et le mariage, mais au final il laisse davantage l'impression d'utiliser Mozart que de le servir.


fredchoucas
   Posté le 30-07-2004 à 15:21:51   

Le courrier des musiques du monde



PARIS (AFP), le 30-07-2004
Manu Dibango en ouverture des Nuits atypiques de Langon. Manu Dibango, associé au pianiste congolais Ray Lema, donne le 30 juillet le coup d'envoi de la 13e édition des Nuits atypiques de Langon (Gironde), qui se tiendra jusqu'au 1er août.

L'Occidentale de fanfare, les Gitans Dhoad du Rajasthan et le groupe malgache N'Java complètent cette première soirée.

Ce rendez-vous prisé des amateurs de musiques du monde affiche cette année également Omara Portuondo, la diva du Buena Vista Social Club, Pankissi (Tchétchénie), Saaba (Burkina Faso, tous le 31), Emir Kusturica, le No Smoking Orchestra, Pascual Gallo § Flamenco Gitano, Abdullah Chhadeh (Syrie, tous le 1er août), Mahala Raï Banda (Roumanie, 31 juillet et 1er août).

- Mondiofolk, 7e (Montguyon). La localité de Montguyon (Charente-Maritime, 1.500 habitants) propose les 30, 31 juillet et 1er août la 7e édition de "Mondiofolk", qui réunira des musiciens d'une quinzaine de pays.

S'y produiront des danseurs, chanteurs et musiciens venus notamment de Chine (la troupe d'art folklorique de la province d'Anhui), de la République démocratique du Congo (la troupe Walo W'afeka) et du Daghestan (le groupe Lezginka)...

- Fiest'A Sète, 8e (Sète). Axé sur la valorisation des cultures de la Méditerranée et plus largement celles du sud, le festival Fiest'A Sète, dont la 8e édition se tient jusqu'au 9 août à Sète (Hérault), a invité pour son ouverture Stanley Beckford, le vétéran du "mento", l'ancêtre du reggae.

Quelques autres vétérans sont programmés cette année, dont la Cubaine Omara Portuondo, une pensionnaire du Buena Vista Social Club (7 août), et le Bembeya Jazz, un des plus célèbres orchestres d'Afrique de l'ouest (9).

Une autre formation africaine de renom est annoncée : Africando, qui propose un alliage de rythmes africains et cubains (9). Plusieurs artistes féminines seront de la partie : la Malienne Rokia Traoré et Nino Galissa (Guinée-Bissau), toutes deux le 6, ainsi que l'Anglo-indienne Susheela Raman (8 août).

Sergent Garcia (4 août), le Cubain Beny (7), Musafir, un groupe de nomades du Rajasthan (8), le groupe espagnol Amparanoïa et l'Italien Roy Paci § Aretuska (5 août) complètent la programmation.


fredchoucas
   Posté le 31-07-2004 à 18:19:09   

Exposition: "La Vache qui rit" a 80 ans



LA ROCHE-SUR-YON (AFP), le 31-07-2004
Elle a 80 ans, les oreilles décollées, un grosse tête rouge, mais rigole toujours. "La vache qui rit", fait l'objet d'une exposition au musée de la Roche-sur-Yon (Vendée), ville de naissance de son créateur Benjamin Rabier.

L'exposition retrace l'historique et l'évolution graphique de la vache certainement la plus célèbre de l'hexagone, en une cinquantaine d'objets, affiches originales, étiquettes, spots publicitaires des années 50 à nos jours, et même une chanson, explique Christelle Rochette, conservatrice du musée de la Roche-sur-Yon.

Benjamin Rabier (1864-1939), dessinateur connu pour ses illustrations des "Fables de la Fontaine", du "Roman de Renart" ou pour le canard Gédéon, avait dessiné une première vache riante sur les bâches des camions de ravitaillement en viande fraîche sur le front pendant la première guerre mondiale. L'animal était alors surnommé "wachkyrie", allusion ironique aux Walkyries allemandes.

Lorsque Léon Bel, fromager de Lons-le-Saunier (Jura), crée son fameux fromage fondu en 1921, il récupère l'idée de cette vache hilare pour illustrer les boîtes de son fromage. Précurseur en matière de message publicitaire, il fait le choix d'une image drôle, qui surprend face aux étiquettes passe-partout de l'époque.

Il "dessine de mémoire" le modèle qu'il avait vu dans les tranchées, mais le trait est un peu maladroit et le dessin simpliste. Très rapidement il décide de faire appel à des professionnels pour moderniser son logo.

Très logiquement, il "demande à Benjamin Rabier de redessiner sa vache", mais son dessin est jugé trop avant-gardiste, et Bel hésite pendant un an avant de lancer l'étiquette, en 1923. "La +vache qui rit+ est alors en pied, dans un décor champêtre. Un peu plus tard viendra la tête de vache en gros plan", explique Mme Rochette.

L'imprimeur Vercasson la teint en rouge et la pare de boucles d'oreilles en forme de boite de fromage qui répète son image à l'infini.

C'est le début de la célébrité pour la sympathique vache. La publicité se décline sur tous les supports: boites, affichettes, présentoirs de vente, plaques émaillées sur les façades des bâtiments.

Le bovidé enjoué va subir au fil du temps quelques modifications: dans les années 50, ses formes s'arrondissent, pour paraître plus appétissantes, ses cornes s'émoussent, pour plus de douceur.

Avec l'arrivée de la photographie qui supplante le dessin dans la publicité, la vache qui rit doit encore évoluer: en 1971, elle apparaît en pied, adoptant des postures qui la rendent plus humaine.

D'autres changements arrivent peu à peu: elle ouvre les yeux, qu'elle tenait jusqu'alors fermé par le rire, son cou s'affine, son mufle blanchit. "A 80 ans, non seulement ses traits se sont modifiés, mais elle a finalement rajeuni", souligne Mme Rochette.

fredchoucas
   Posté le 31-07-2004 à 18:22:07   

Opéra: "Cosi fan tutte" de Mozart remonté avec succès à Salzbourg



SALZBOURG (AFP), le 31-07-2004
Le Festival de Salzbourg reprend, depuis vendredi soir, dans une nouvelle production, un de ses opéras fétiches, le "Cosi fan tutte" de Mozart auquel, dès 1992, Richard Strauss, un des fondateurs de la manifestation créée en 1920, avait rendu justice en le dirigeant en personne.

Ce nouveau "Cosi" qui a remporté à la première un vif succès et sera donné à dix reprises jusqu'au 29 août 2004 dans la grande salle du palais du festival, est placé sous le signe de la jeunesse, encadrée de personnalités et institution détentrices d'une tradition d'interprétation.

La jeunesse, c'est d'abord le Suisse Philippe Jordan, 30 ans, qui fait ses débuts à Salzbourg comme chef lyrique, à la tête de la prestigieuse Philharmonie de Vienne qui, dans la fosse de l'Opéra d'Etat de Vienne, n'a jamais cessé de jouer Mozart. Ce jeune maestro se montre attentif à l'accompagnement des voix, peut-être parfois au détriment de la dynamique générale de l'oeuvre, un équilibre qu'il devrait trouver au fil des représentations.

La jeunesse, c'est aussi le quatuor de chanteurs qui interprète les quatre protagonistes confrontés à l'épreuve de la fidélité : la soprano géorgienne Tamar Iveri (Fiordiligi), la mezzo lettonne Elina Garanca (Dorabella), le ténor albanais Saimir Pirgu (Ferrando) et le baryton italien Nicola Ulivieri (Guglielmo). Un quatuor dans lequel voix des femmes et voix des hommes sont nettement différenciées, ce qui permet la meilleure caractérisation des personnages.

La tradition, c'est sur le plan vocal, le baryton britannique Thomas Allen (Don Alfonso) qui en 2001 a fêté au Covent garden de Londres, 30 ans de carrière et surtout la soprano américaine Helen Donath dont la carrière internationale a été lancée en ... 1967, avec Pamina de "La flûte enchantée" de Mozart. A plus de 60 ans, cette cantatrice interprète la servante Despina avec un abattage scénique et une santé vocale qui lui valent des ovations méritées.

Mise en scène, décors et costumes sont signés par un couple d'Allemands; Ursel et Karl-Ernst Herrmann, qui se sont familiarisés, depuis 1982, avec Mozart, à la Monnaie de Bruxelles où ils ont monté "La clémence de Titus", "Don Giovanni", "La finta giardiniera", "L'enlèvement au sérail", "La flute enchantée", certaines de ces productions reprises à Salzbourg.

Dans leur "Cosi fan tutte" qu'ils ont étrenné au Festival de Pâques de Salzbourg 2004 (avec une autre distribution, un autre chef et un autre orchestre), on retrouve leur manière subtile, très esthétisante, d'utiliser le cyclorama et les éclairages pour rendre un climat, d'occuper l'espace et de diriger les chanteurs. On pourra seulement leur reprocher dans "Cosi" de suggérer que les deux jeunes dames en cause soupconnent que les hommes leur jouent un tour, sans pouvoir soutenir la démonstation de cette hypothèse, car finalement la musique de Mozart dit le contraire.