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|  Posté le 26-05-2004 à 12:28:11   
| Paul Newman ouvre un centre pour enfants malades
Associated Press (AP)
Paul Newman, épaulé par Bruce Willis et d'autres célébrités, vient d'ouvrir un centre pour enfants malades à Lake Hughes, une ville située en bordure du désert californien.
«Beaucoup de gens ont des idées et ne les concrétisent jamais», a déclaré l'acteur samedi lors de l'inauguration du Painted Turtle Camp. «Quand vous avez des idées et des rêves, vous devez agir, et c'est ce que nous avons fait ici. Il va y avoir beaucoup de bien-être ici, beaucoup de douceur», a-t-il souligné.
Le centre, avec sa piscine accessible aux fauteuils roulants et ses jardins conçus de manière à réduire les allergènes, a été construit en fonction d'enfants trop malades pour participer à un camp d'été traditionnel.
«C'est une chose très spéciale qu'ils font ici», a affirmé Bruce Willis, posant pour des photos avec des visiteurs. «Comme Paul l'a dit, il est facile d'avoir des idées. Il faut beaucoup plus pour en faire quelque chose. Ces gars font vraiment quelque chose», a-t-il ajouté.
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| Posté le 26-05-2004 à 12:31:17
| Grande première du nouveau Harry Potter
Associated Press (AP)
Harry Potter a grandi, et ses fans aussi: la plupart ont remplacé leurs baguettes magiques par des déclarations d'amour... Daniel Radcliffe a semblé stupéfait, dimanche, par l'accueil enthousiaste que lui avaient réservé les spectateurs de la première de Harry et le prisonnier d'Azkaban.
Plusieurs centaines de fans l'attendaient en hurlant pour cette occasion. «C'est vraiment extraordinaire», a confié une jeune fille de 14 ans, tremblotant pendant qu'il saluait des adolescentes en pâmoison devant lui.
Certaines portaient même des pancartes sur lesquelles on pouvait lire «Épouse-nous, Dan!». Pourtant, malgré cet accueil un brin infantile, les spectateurs peuvent s'attendre à un nouvel opus plus mature des aventures de l'apprenti sorcier aux lunettes.
Dans ce troisième épisode, Harry Potter vit des aventures plus sombres et tragiques que les précédentes, alors qu'il est recherché par un dangereux magicien. Mais «ce n'est pas violent», a tenu à rassurer le cinéaste Alfonso Cuaron, qui a adapté ce troisième volet. «C'est parfois un peu effrayant, mais les gamins aiment bien avoir peur.»
Et Daniel Radcliffe d'ajouter: «Je l'ai vu deux fois, et les adultes étaient les seuls à être effrayés».
De nombreux enfants avaient demandé à leur célèbre maman de les accompagner à cette première. Susan Sarandon et Tim Robbins ont notamment défilé au pas de charge devant les photographes avec leur progéniture.
Le mannequin Christie Brinkley a pris quelques photos de son mari, de ses enfants et de ses neveux sur le tapis rouge. «Avec mon fils, nous lisons tous les livres à haute voix, dans tous les accents.»
Les fans étaient arrivés dès 4h du matin, soit 12 heures avant le début du film, pour espérer apercevoir leur star préférée. «Ils sont extraordinaires», se sont exclamées de concert Danielle Lopez et Kristin Hauser, toutes deux âgées de 14 ans.
Même Alan Rickman, âgé de 58 ans, qui joue le très sérieux professeur Rogue, a eu droit à une demande en mariage par une fan un peu plus âgée. «Elle doit être désespérée», a-t-il commenté d'un ton pince-sans-rire.
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| Posté le 26-05-2004 à 12:31:58
| Kirk et Anne Douglas renouvellent leurs voeux après 50 ans de mariage
Associated Press (AP)
L'acteur américain Kirk Douglas et son épouse Anne se sont dit «oui» pour la deuxième fois, renouvelant les voeux de mariage qu'ils avaient prononcés en 1954 durant une escapade à Las Vegas.
Le couple a fêté ses noces d'or dimanche avec 300 parents et amis au cours d'une cérémonie juive traditionnelle à la Greystone Mansion de Beverly Hills, selon Warren Cowan, l'agent de Kirk Douglas. Nancy Reagan, Lauren Bacall, Tony Curtis et Anjelica Huston figuraient parmi les invités.
Peter, le fil d'Anne et Kirk Douglas, ainsi que sa femme et leurs quatre enfants ont assisté au remariage, tout comme Joel Douglas, l'un des fils que Kirk avait eus d'un premier mariage.
Les deux autres fils nés de cette première union, les acteurs Eric et Michael Douglas, n'ont pu être présents. Michael Douglas accompagnait son épouse, Catherine Zeta-Jones, en tournage en Europe.
Dimanche, Kirk Douglas a chanté une chanson qu'il avait écrite pour Anne et qui s'intitulait: Please Stay in Love with Me (s'il te plaît, reste amoureuse de moi).
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| Posté le 26-05-2004 à 12:32:31
| The Day After Tomorrow fait froid dans le dos
Associated Press (AP)
Voici un film qui va faire froid dans le dos, alors que l'été approche. Dans The Day After Tomorrow, nouveau film-catastrophe hollywoodien qui sort vendredi, le réchauffement de la planète a un effet paradoxal: plonger l'hémisphère nord dans un nouvel âge glaciaire.
Le film est réalisé par Roland Emmerich, cinéaste allemand devenu l'une des valeurs sûres d'Hollywood, avec notamment Independence Day en 1996 et Godzilla en 1998. Ici, ce ne sont pas les extra-terrestres ou un lézard géant qui menacent le monde, c'est un énorme et rapide changement climatique.
Une immense barrière de glace se disloque en Antarctique, une averse de grêlons gros comme des noix de coco s'abat sur Tokyo, il neige pour la première fois à New Delhi, des ouragans d'une violence sans précédent ravagent Hawaii, et une série de tornades dévastent Los Angeles. Depuis la station spatiale, les astronautes aperçoivent au-dessus de la Terre une énorme et inhabituelle perturbation.
Le climatologue Jack Hall (Dennis Quaid), à Washington, et son vieux collègue le professeur Rapson (Ian Holmes), en Ecosse, n'en croient pas leurs yeux mais se rendent à l'évidence: selon leurs prévisions et les modèles climatologiques qu'ils ont mis au point, la moitié nord de la planète est sur le point de tomber dans un nouvel Âge de Glace.
La raison? Le réchauffement de la Terre, dû à la dégradation de la couche d'ozone, a fait fondre la banquise et les glaciers. Cela a perturbé l'équilibre entre eau saline et eau douce sur la planète, ce qui a amené le Gulf Stream, qui réchauffe les continents de l'hémisphère nord, à disparaître.
Sans Gulf Stream, le climat est soudain devenu fou. Des inondations ont lieu un peu partout en Amérique, des tempêtes de neige s'abattent sur l'Europe, il fait moins 65 degrés en Ecosse et le kérozène des hélicoptères gèle en plein vol, à New York il pleut pendant trois jours sans discontinuer et la Statue de la Liberté a bientôt de l'eau jusqu'au cou. Mais ça ne fait que commencer...
Et Jack Hall essaye de persuader le président des Etats-Unis et son entourage de sauver ce qui peut encore l'être, d'évacuer les populations vers le Sud, car la tempête de neige et de froid va durer une semaine.
Et alors que Washington n'est pas encore touchée, New York est rapidement sous plusieurs mètres de neige. Dans la bibliothèque nationale, le fils de Jack Hall, 17 ans, s'est réfugié avec quelques amis et un petit groupe, pour tenter de survivre au froid en attendant que la tempête passe. Mais Jack Hall a décidé de le rejoindre, à travers la tempête de neige, pour tenter de le sauver...
Très spectaculaire et avec des effets spéciaux très réussis, c’est un film-catatrophe mais aussi un message militant en faveur du respect de l'environnement, délaissé au profit des intérêts économiques. Dans le film, le président et le vice-président des Etats-Unis en prennent pour leur grade, en affirmant que «l'économie est tout aussi fragile que l'environnement» et que les recommandations des conférences sur le climat et l'effet de serre ne servent à rien.
Le scénario est certes invraisemblable, la catastrophe d'un brusque refroidissement ne pouvant a priori pas se dérouler en quelques jours. Mais sur quelques siècles, c'est crédible, assurent les experts. Il est donc temps d'en prendre conscience, et d'agir dès la sortie du cinéma, plaide le réalisateur, pour ne pas laisser les générations futures payer la note.
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| Posté le 26-05-2004 à 12:33:38
| Shrek dévore tout
Associated Press (AP)
Le gentil ogre vert a tout dévoré sur son passage. Shrek 2 a récolté 104,3 millions de dollars de recettes estimées pour son premier week-end sur les écrans nord-américains, deuxième plus gros week-end de sortie de l'histoire derrière Spider Man en 2002 qui avait récolté 114,8 millions.
Le dessin animé des studios DreamWorks, présenté en compétition au Festival de Cannes, réalise ainsi la plus forte sortie pour un film d'animation, écrasant le précédent record de 70,2 millions de dollars détenu jusqu'alors par Le monde de Nemo.
En comparaison, le premier Shrek, en 2001, n'avait recueilli que 42,3 millions de dollars pour ses trois premiers jours. Sa carrière avait cependant été brillante, avec au total 267,6 millions de dollars et l'Oscar du meilleur dessin animé.
Le numéro 1 de la semaine précédente, Troie avec Brad Pitt, a été relégué à la deuxième place, avec 23,8 millions de dollars de vendredi à dimanche. Depuis sa sortie, il totalise 85,8 millions, encore loin des 200 millions de son budget estimé.
Voici les recettes estimées de ce week-end de trois jours (vendredi/dimanche) dans les salles nord-américaines, selon la firme Exhibitor Relations Co.:
Shrek 2, 104,3 millions de dollars
Troie, 23,8 millions
Van Helsing, 10,1 millions
Mean Girls, 6,9 millions
Man on Fire, 3,5 millions
Breakin' All the Rules, 2,8 millions
13 Going on 30, 2,5 millions
New York Minute, 1,1 million
Kill Bill - Vol. 2, 1 million
Super Size Me, 953 455
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| Posté le 26-05-2004 à 12:36:44
| Garfield Huard
Agnès Gaudet - Journal de Montréal
Patrick Huard prête sa voix à Garfield, le gros chat paresseux, dans la version québécoise de Garfield le film, auquel Bill Murray prête sa voix dans sa version originale. Un côté félin naturel pour le comédien.
Dans les studios de Cinélume à Montréal, Patrick Huard adopte l’attitude du célèbre Garfield. Il se fait paresseux, « baveux », désabusé, futé, snobinard, voire gourmand. Quand Garfield bouge sur le grand écran, il bouge aussi. Il s’étire comme un chat, parle en se mordant la lèvre de côté pour imiter Garfied qui tire sur une corde, joue avec sa voix et s’amuse bien.
Tout ça avec seul partenaire de jeu… le micro devant lui. «Avant, je n’aurais pas été capable de faire ça, par pudeur et timidité, admet-il. J’aurais eu peur du ridicule, de ce que les gens pensaient de moi. Aujourd’hui, je le ferais en speedo et gougounes. L’acting m’a aidé à me débarrasser de mes complexes et j’adore cette nouvelle liberté-là.»
Du Garfield dans la peau
Patrick Huard a mis toute la semaine dernière à donner une voix québécoise à Garfield, une voix, dit-il qui va peut-être en choquer certains, mais qui colle au personnage comme un gant.
La postsynchronisation est intellectuellement exigeante. Chaque mot doit coïncider avec les mouvements de la bouche du célèbre chat, chaque phrase doit entrer dans le minutage. «J’ai le cerveau constamment à on, d’admettre Patrick, et le soir je dors bien.»
Pour jouer Garfield, Huard respecte le scénario et s’inspire de la voix de Murray, qui est d’ailleurs un de ses acteurs préférés et pour lui une garantie de qualité. Il préserve toutefois sa propre personnalité, celle que le distributeur québécois du film a choisie, sans oublier Garfield lui-même, «un terrain d’entente entre les deux», dit-il.
Du Garfield en lui
Il y a un peu de Garfield en Patrick et vice versa. Le comédien a ce côté douillet du chat. Il préfère 100 fois recevoir les copains à la maison plutôt que d’aller au resto avec eux. Il peut écouter plusieurs épisodes en ligne des Sopranos ou de Six Feet Under installé devant un bon plat… de pâtes maison. Il ne craint pas de rouler des heures en voiture après un spectacle pour dormir dans son propre lit. Et puis, comme un matou, Patrick avoue qu’il dit «oui» à n’importe quoi quand on lui joue dans les cheveux.
C’est la première fois que Patrick Huard double un personnage autre que lui. C’est aussi son premier rôle familial, lui qui a toujours été près des jeunes, qui aime la présence des enfants à la maison des week-ends durant, et qui a travaillé dans une maison de jeunes de 12 à 18 ans durant deux ans avant de devenir comédien. Il compte bien emmener sa fillette de sept ans voir Garfield le film cet été et y entendre la voix de son père, une éventualité qu’il trouve tout simplement cool.
Garfield le film sera à l’affiche dans nos cinémas dès le 18 juin.
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| Posté le 26-05-2004 à 13:09:50
| La superproduction "Le jour d'après" envahit les écrans français
PARIS (AFP), le 26-05-2004
Le film catastrophe "Le jour d'après" ("The Day After Tomorrow" ) de Roland Emmerich, spécialiste du film-catastrophe, sort en France mercredi avec 800 copies, deux jours avant le reste du monde.
Cette superproduction, au budget de 125 millions de dollars, véhicule aussi des messages militants écologiques et même géopolitiques. Rendant hommage au tiers-monde "trop négligé jusqu'alors", un président américain, en plein mea culpa face à un désastre naturel majeur, efface la dette de l'Amérique latine pour faciliter l'accueil des réfugiés américains, chassés vers le Sud par la glaciation.
Malgré un scénario improbable sur le plan scientifique, les spectateurs seront notamment sensibilisés sur les dangers des changements climatiques.
"Un film-catastrophe doit toujours contenir une part de vérité, une dimension factuelle à laquelle le public puisse se raccrocher", reconnaît Roland Emmerich, le réalisateur d'"Independance Day", succès planétaire dans lequel l'humanité affrontait une attaque massive extra-terrestre.
Dans "Le jour d'après", le rôle principal est tenu par Dennis Quaid ("L'étoffe des héros", "L'aventure intérieure"), sous les traits d'un climatologue persuadé de l'avènement d'une catastrophe climatique immédiate et confronté à l'indifférence des autorités.
Trois méga-cyclones, capables de transformer tout l'hémisphère nord en gigantesque glaçon, sont les autres stars du film.
En nouvel héros hollywoodien, Dennis Quaid est aussi un père-courage capable de rejoindre New York en raquettes à neige depuis Philadelphie pour sauver son fils naufragé en plein Manhattan sous un déluge de glace avec ses copains de lycée.
Le petit groupe devra sa survie à la combustion des ouvrages rares de la bibliothèque municipale de New York. Avec ce film, Hollywood situe pour la première fois depuis le 11 septembre 2001 un film catastrophe à New York.
Sur le plan technique, "Le jour d'après" bénéficie d'une nouvelle génération d'effets spéciaux mise au point par le studio américain Digital Domain qui permet des images toujours plus réalistes, grâce notamment à la numérisation des buildings de Los Angeles et New York.
Rattrapant presque le scénario, le tournage a été marqué par d'étranges incidents climatiques: en juin 2002, pendant la pré-production, le centre de la Chine subissait de violentes chutes de grêle qui ont fait 25 morts et des dizaines de blessés. Aux Etats-Unis, 75 tornades avaient causé en une seule journée la mort de 36 personnes.
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| Posté le 26-05-2004 à 13:13:13
| Les films de la semaine: haïkus, catastrophe et Bollywood
PARIS (AFP), le 25-05-2004
La superproduction "Le jour d'après" de Roland Emmerich, spécialiste du film-catastrophe, envahira mercredi les écrans avec 800 copies, tandis que "Process", "Five" et "10 on Ten" se contenteront d'une seule. Ces deux derniers films, du cinéaste iranien Abbas Kiarostami, avaient été présentés à Cannes.
Les amateurs de comédies auront le choix entre "Mariage mixte" d'Alexandre Arcady (200 copies) et "La famille indienne" de Karan Johan, version musicale et Bollywood sur le même thème (4 copies).
Le documentaire, mis en vedette sur la Croisette où "Fahrenheit 9/11" de Michael Moore a remporté la palme d'or, sera également présent cette semaine avec "L'école en campagne".
- "A ton image" de Aruna Villiers (France - 1H35) - Pour Mathilde (Nastassja Kinski) et Thomas (Christophe Lambert) se rencontrer est une nouvelle chance. Mathilde ne peut plus avoir d'enfant mais, dans la clinique où travaille Thomas, existe peut-être une solution. Pour le bonheur de ses parents, Manon naît. L'enfant, exacte réplique de sa mère, se montre étrangement précoce... Et le bonheur vole en éclats. Aruna Villiers, scripte sur des films de Jean-Pierre Jeunet, Nicole Garcia et Luc Besson, signe son premier long métrage sur le thème du clonage et le poids du secret.
- "Bologna centrale", documentaire de Vincent Dieutre (France - 1H01) - Le réalisateur de "Rome désolée" et "Mon voyage d'hiver" retourne à Bologne où il a séjourné 20 ans plus tôt. Entre l'Italie des années de plomb et celle de Berlusconi se tissent les liens d'une mémoire fragmentaire, lacunaire et tragique.
- "L'école en campagne", documentaire de Christian Tran (France - 1H28) - Après "Etre et avoir" de Nicolas Philibert, l'école de et à la campagne a inspiré un nouveau cinéaste. Sur le haut plateau ardéchois où les établissements privés sont bien implantés, la dernière école publique, à Sainte-Eulalie, ne compte plus que cinq enfants et va fermer. Des parents se mobilisent et, avec le soutien d'élus et de l'administration, ils réussissent à faire rouvrir une école publique au Béage, à quelques kilomètres de là. Dans les campagnes, la traditionnelle rivalité privé/public continue à diviser.
- "La famille indienne" (Kabhi khushi kabhie gahm) de Karan Johar (Inde - 3H30) - Yash (la superstar Amitabh Bachchan) et son épouse (Jaya Bachchan) ont élevé leurs fils avec amour tout en leur inculquant le respect des traditions familiales. Rahul et Rohan n'y dérogeraient sous aucun prétexte. Mais Rahul (Shah Rukh), qui a été adopté tout jeune, tombe amoureux de Anjali et refuse d'épouser Naina, au grand désespoir de son père. La soeur d'Anjali et le frère de Rahul vont s'efforcer de réunir la famille déchirée. Bollywood dans toute sa splendeur avec romance, chants, danses, rires, pleurs et amours contrariés.
- "Inguelezi" de François Dupeyron (France - 1H37) - Quand son mari meurt, Geneviève perd ses repères et fuit ses proches. Mais elle découvre dans le coffre de sa voiture un clandestin... Le réalisateur de "C'est quoi la vie ?" "La Chambre des officiers" et "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran" retrouvent pour la quatrième fois son acteur fétiche Eric Caravaca pour ce film où Marie Payen, découverte dans "Nos vies heureuses", interprète l'héroïne. Voulant diffuser son film "autrement", "sortir du système", François Dupeyron, qui a habitué le public à des oeuvres originales et personnelles, sort "Inguelezi" quasiment à la sauvette, sans promotion ni projection de presse.
- "Le jour d'après" (The day after tomorrow) de Roland Emmerich (USA - 2H) - Le climatologue Jack Hall (Dennis Quaid) découvre que le réchauffement de la planète va entraîner des bouleversements climatiques catastrophiques. Il alerte les autorités qui ne l'écoutent pas et il est trop tard. Une barrière de glace se disloque dans l'Antarctique, une grêle meurtrière s'abat sur Tokyo, il neige à New Delhi... Père-courage, Dennis Quaid rejoint New York en raquettes pour sauver son fils naufragé dans Manhattan sous un déluge de glace. C'est la première fois depuis le 11 septembre, qu'un film-catastrophe à pour cadre New York. Après l'invasion des extra-terrestres (Independance Day) et de monstres créés par les essais atomiques (Godzilla), le réalisateur allemand signe une nouveau film-catastrophe, servi par une nouvelle génération d'effets spéciaux. Le message est écologique même si le scénario est peu crédible sur le plan scientifique.
- "Mariage mixte" d'Alexandre Arcady (France - 1H44) - Toute la vie de Max Zagury (Gérard Darmon dont c'est le 5e film avec Arcady), propriétaire d'une chaîne de casinos, tourne autour de sa fille Lisa (Olivia Bonamy) dont il a organisé le mariage avec Sydney Azerad, un jeune et brillant chirurgien esthétique. Mais voilà, Lisa tombe amoureuse de Christophe Dupreux, un jeune archéologue. Le réalisateur du "Grand Pardon" et du "Grand Carnaval" a lui-même une fille prénommée Lisa: de là est partie l'idée de cette comédie dont le thème n'est pas très nouveau.
- "10 on Ten" d'Abbas Kiarostami (Iran - 1H23) - En dix leçons, le réalisateur de "Ten" se livre à une réflexion sur le cinéma. Au volant de sa voiture, Kiarostami roule sur la route en lacets aperçue dans "Le goût de la cerise" (Palme d'or en 1997), filmé par une caméra fixée à la place du passager. Il s'adresse au spectateur, parle du scénario, de l'acteur, du metteur en scène, de sa découverte de la caméra digitale qui a révolutionné son travail. Il évoque les rapports d'amour/haine avec l'Amérique et "le pouvoir du cinéma américain qui dépasse, selon lui, le pouvoir de l'armée américaine". Un documentaire pédagogique du vétéran du cinéma iranien sur sa conception personnelle du 7e Art.
- "Process" de C.S. Leigh (France/GB - 1H38) - Béatrice Dalle incarne une actrice qui a décidé de se donner la mort: elle a perdu la voix, elle a perdu un enfant, elle est atteinte d'un cancer et plus rien ne la rattache à la vie, pas même son mari (Guillaume Depardieu). Elle entame sa marche funèbre, accompagnée de la musique de John Cale, en avalant du verre pilé et se faisant sodomiser. Minimaliste, composé en 29 plans avec un grand soin pictural, éclairé par le directeur de la photo Yorgos Arvanitis, "Process" de l'Américain C.S. Leigh est un film expérimental, pratiquement sans paroles. Personne mieux que Béatrice Dalle et Guillaume Depardieu ne pouvaient transmettre le désespoir de ce "suicide mode d'emploi". (interdit aux moins de 16 ans)
- "Five" d'Abbas Kiarostami (Iran - 1H14) - Alors que "1O on Ten" est un film bavard, "Five" est une oeuvre sans paroles, contemplative et poétique qui tient de la photo et de la peinture. C'est une expérience artistique très zen, cinq tableaux sans paroles, qui ont une qualité hypnotique pour le spectateur réceptif, bercé par le bruit des vagues: un bout de bois brassé par la mer, des gens se promènent près de l'eau, un groupe de chiens, un troupeau de canards, un concert de grenouilles sous la lune... Cinq haïkus minimalistes, filmés sur deux ans, au fil des saisons.
- "Wonderland" de James Cox (USA - 1H44) - Une luxueuse demeure de Wonderland Avenue, à Los Angeles, est le théâtre d'un quadruple meurtre durant l'été 1981. Au premier abord, l'affaire semble impliquer un dealer en manque et ses acolytes. Mais très vite, on découvre que le tristement célèbre roi du porno et toxico, John C. Holmes (Val Kilmer), au pénis légendaire, est lié à ces meurtres. Ce polar sur fond de sexe, drogue et violence, est inspiré d'une histoire vraie. Sous le nom de Dirk Diggler, on retrouve la même star du X incarnée par Mark Wahlberg dans "Boogie Nights" de Paul Thomas Anderson. (interdit aux moins de 16 ans)
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| Posté le 26-05-2004 à 13:20:04
| La chaîne thématique du cheval "Equidia" lance deux nouvelles émissions
PARIS (AFP), le 26-05-2004
La chaîne thématique du cheval, Equidia, a annoncé mercredi deux nouvelles émissions ainsi qu'un changement de logo et d'habillage à partir du 12 juin.
La chaîne (câble et satellite) proposera un talk-show hebdomadaire "Des brides et vous" présenté par Caroline Avon (E=M6 Junior sur M6) et Alexandre Debanne (ex-TF1) chaque samedi à 18H15 à partir du 19 juin (rediffusions le samedi à 22H00, le dimanche à 10H30 et le mercredi à 10H30 et 21H00).
L'ex-Miss France Sophie Thalmann présentera une nouvelle émission mensuelle intitulée "J'ai aimé un cheval" proposée par Pierre-Luc Séguillon (LCI) une fois par mois à partir du 12 juin à 22H00 (rediffusions vendredi 18H15 et samedi 21H00). L'émission débute par l'interview à cheval de l'invité : les premiers seront Anne-Marie Philipe, Jérôme Garcin et Thierry Lhermitte.
La chaîne suivra aussi l'intégralité des épreuves des disciplines équestres aux jeux olympiques d'Athènes.
Ce nouvel habillage d'antenne conçu par la société Dream On se veut "plus simple, plus clair, plus sport".
La chaîne Equidia, qui propose notamment un service interactif de prises de paris PMU par TPS, CanalSatellite, Noos et Numéricâble, revendique 4,7 millions de foyers abonnés (dernière vague Médiacabsat 1er septembre 2003- 15 février 2004).
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| Posté le 27-05-2004 à 11:47:35
| Cage et Presley finalement divorcés
Associated Press (AP)
Nicolas Cage et Lisa Marie Presley auront mis près d'un an et demi à régler leur divorce, après un mariage raté qui avait duré moins de quatre mois.
Leur divorce a été finalisé lundi, selon les documents rendus publics par le tribunal de Los Angeles.
En vertu de ce texte, aucun des deux ne versera de pension à l'autre, et chacun gardera les biens qu'il possédait avant le mariage.
Le couple avait entamé une procédure de divorce en novembre 2002, quelques mois à peine après leur romantique mariage à Hawaï, en août de cette même année.
L'acteur, qui avait réclamé le divorce sous son vrai nom de Nicolas Coppola, mettait en avant des divergences irréconciliables comme motif de la séparation. «J'en suis très triste, mais nous n'aurions jamais dû nous marier. C'était une grossière erreur», expliquait à l'époque pour sa part Lisa Marie Presley.
La jeune femme, unique enfant d'Elvis Presley, avait auparavant été mariée au musicien Danny Keough et à la star de la pop Michael Jackson. Quant à Nicolas Cage, c'était son second mariage, après avoir divorcé en 1990 de l'actrice Patricia Arquette.
Lisa Marie Presley a eu deux enfants avec Danny Keough, et Nicolas cage un fils d'une relation précédente.
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| Posté le 27-05-2004 à 13:27:20
| TF1 lance en co-édition Téléfoot papier le 4 juin
PARIS (AFP), le 27-05-2004
TF1 lance le 4 juin en co-édition avec Européenne de publications le magazine Téléfoot, du nom de son émission, à l'occasion de l'Euro 2004 de football, a annoncé jeudi le magazine.
En parallèle avec la nouvelle formule de l'émission dominicale produite par Charles Villeneuve et Eric Hannezo, Téléfoot magazine se veut, selon le communiqué, "pratique, indispensable et complémentaire à la diffusion des matches de l'Euro 2004: interviews exclusives de joueurs (Henri, Lizarazu, Pirès...), analyses, techniques, présentation de l'intégralité des programmes et des équipes".
D'un tirage de 200.000 exemplaires, vendu 2,5 euros, Téléfoot aura un lancement en kiosque appuyé par une campagne d'affichage, mais il n'y aura pas de pub TV, assure Muriel Taillandier, responsable du pôle +publishing+ à TF1 entreprises, qui vise une diffusion de 150.000 exemplaires.
Téléfoot, a déclaré Mme Taillandier à l'AFP, "est une marque très forte installée depuis plus 10 ans. On sort un spécial autour de l'Euro. On va tester sur de grands rendez-vous. En fonction des résultats, on verra quand on sort le numéro deux".
L'éditeur est Européenne de Publications dirigée par Alban Sauvanet (créateur de Zurban) qui édite notamment la revue Minotaure, en co-édition avec TF1 Entreprises, filiale de TF1.
TF1, via sa chaîne Eurosport, est associée éditorialement avec Metro France dans le lancement test le 7 juin d'un magazine gratuit pour l"Euro 2004. TF1 détient 34,3%, du quotidien gratuit Metro France.
TF1 entreprises, qui lance également avec Européenne de publications début juin Ushuaïa du nom de l'émission de Nicolas Hulot (150.000 exemplaires), édite déjà plusieurs magazines : Star ac Mag (201.000 exemplaires en Diffusion France payée 2003), Téchou (pour les tout-petits), Star fifteen (adolescents).
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| Posté le 29-05-2004 à 12:24:42
| Selon l'acteur qui l'incarne
Harry Potter pourrait mourir dans le dernier tome!
(AP) - Harry Potter pourrait mourir dans le dernier tome de la série que lui consacre la romancière J.K. Rowling, a déclaré vendredi Daniel Radcliffe, le jeune acteur qui incarne l'apprenti-sorcier au cinéma.
«Je vais être vraiment très impopulaire en disant ça de Harry mais j'ai toujours soupçonné, avec tout ce qui se passe, qu'il allait peut-être mourir», a affirmé Daniel Radcliffe, 14 ans, lors d'une conférence de presse pour la sortie de Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, le troisième film adapté des romans de J.K. Rowling.
L'auteure est restée silencieuse sur le sort de son héros dans le septième et dernier tome de ses aventures. Mais chaque nouvel épisode révèle de nouveaux liens entre Harry Potter et son ennemi juré, le vil sorcier Voldemort.
«Harry et Voldemort ont le même noyau en eux, on le voit bien dans le quatrième film», a confié Daniel Radcliffe. Harry Potter et la coupe de feu est actuellement en cours de tournage.
Selon l'acteur, «la seule façon dont Voldemort pourrait mourir, c'est si Harry mourait aussi».
J.K. Rowling a déjà laissé entendre par le passé que son personnage pourrait mourir. Interrogée sur d'éventuels livres sur Harry Potter adulte, elle avait répondu: «Vous devez attendre pour voir s'il survit jusqu'à l'âge adulte».
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| Posté le 29-05-2004 à 13:15:09
| Emmanuel de Brantes, neveu de VGE, entre à "la Ferme Célébrités"
PARIS (AFP), le 29-05-2004
Le chroniqueur mondain et scénariste Emmanuel de Brantes, neveu par alliance de l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing, a fait son entrée, vendredi soir, à la " Ferme Célébrités ", l'émission de télé-réalité de TF1.
Figure emblématique de la jet-set dont les extravagances et irrévérences diverses en direction de son milieu social lui ont attirées à plusieurs reprises des disgrâces familiales, le comte Emmanuel Sauvage de Brantes, neveu de Mme Anne-Aymone Giscard d'Estaing, doit séjourner huit jours à Visan où une ferme du milieu du XIXe siècle a été reconstituée.
"Il ne sera pas un candidat du jeu, mais un observateur et il découvrira pour la première fois de sa vie les travaux de la ferme : nettoyer l'étable et traire les vaches", a précisé avec malice Christophe Dechavanne.
Coscénariste des films " Jet-Set " et " People/Jet-Set 2 " réalisés par Fabien Ontentiente, Emmanuel de Brantes signe des chroniques mondaines dans plusieurs magazines et quotidiens. Il présente également " Paris, c'est la Mode! ", émission hebdomadaire de France 3.
Pour accompagner la sortie de " Jet-Set ", Emmanuel de Brantes avait créé un site Internet -aujourd'hui fermé- sur l'actualité du gotha, " cette volière d'oiseaux rares +SDF+ (NDRL : Sans Difficultés Financières) où on arrose les magnolias avec du +Perrier+ ".
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| | bambi | | Simplement Moi ! | | Administrateur | | | 8393 messages postés |
| Posté le 30-05-2004 à 13:15:14
| Cinéma
Le Jour d'après
L'arrivée de l'été coïncide avec la sortie au cinéma de mégaproductions américaines.
Après Troie et Shrek 2 au cours des deux dernières semaines, c'est au tour du film catastrophe The Day After Tomorrow de prendre l'affiche.
Réalisé par Roland Emmerich (Le Patriote, Independance Day, Godzilla) Le Jour d’après (version française) démontre de façon impressionnante des changement climatiques radicaux sur la planète.
Ces modifications produisent leur lot de catastrophes naturelles, tant aux États-Unis qu’ailleurs sur la planète: des tornades à Los Angeles, des pluies de glace à Tolyo, et finalement, l’anéantissement de New York dans des conditions arctiques.
Le film raconte l’histoire d’un climatologue qui entreprend une course contre la montre pour sauver son fils, pris à New York.
Dennis Quaid et Jake Gyllenhaal partagent la vedette dans cette production américaine.
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| | fredchoucas | | Administrateur | | | 8568 messages postés |
| Posté le 31-05-2004 à 13:07:25
| Les acteurs de Harry Potter salués à Londres par une jeune foule en délire
LONDRES (AFP), le 30-05-2004
Fans survoltés hurlant leur joie, bobbies bienveillants et débordés: Londres a souhaité dimanche la bienvenue aux acteurs des aventures filmées de Harry Potter, dont le troisième épisode était projeté en avant-première européenne.
Plusieurs milliers de personnes ont commencé de se presser dès 08h00 (07h00 GMT) sur Leicester square, au coeur du Londres des spectacles, quelque neuf heures avant l'arrivée des vedettes du film.
La façade du cinéma Odeon avait été entièrement redécorée aux couleurs du nouvel opus tiré de la saga de JK Rowling, "Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban". Le bâtiment était orné d'une main crochue gigantesque, en plus d'une photo de plusieurs mètres de haut des jeunes héros.
Une nette majorité de très jeunes filles se pressait dans la foule. Quelques-unes étaient coiffées du chapeau pointu de leur magicien préféré. Beaucoup tenaient à la main des feuilles portant des encouragements aux acteurs, voire des déclarations d'amour rédigées avec des feutres multicolores.
Il y avait, enfin, de nombreux jeunes adultes, souvent en couple.
Parmi eux, Mathieu, un Parisien de 21 ans, confiait qu'il n'était pas venu exprès à Londres. "Mais j'aurais pu", ajoutait-il, mi-sérieux mi-amusé : "J'ai l'impression d'être là pour saluer un cousin plus jeune, quelqu'un de proche".
Pour les plus petits, le bonheur consistait à apercevoir le bus mauve du film, ou les figurines en formes de ballon suspendues aux platanes de la place.
Des groupes d'adolescentes, peut-être pour meubler la longue attente, poussaient régulièrement des cris aigus, en général des cris d'amour pour Daniel Radcliffe, l'acteur de 14 ans qui prête à Harry Potter son visage rêveur et lunetté de doux intellectuel.
Les acteurs sont arrivés vers 17h15 (16H15 GMT), en même temps qu'une brève et fine ondée. Daniel Radcliffe, Emma Watson, 14 ans (Hermione) et Rupert Grint, 15 ans (Ron), ont salué longuement leurs admirateurs, manifestement émus.
Les fans ont assuré le spectacle sur Leicester square dimanche, mais contrairement à quelques privilégiés, ils ne devaient pas voir le film avant lundi, premier jour de son exploitation commerciale au Royaume-Uni.
Harry Potter, dont cinq volumes ont déjà paru sur sept prévus, est l'un des plus grands succès de l'histoire de l'édition. Les quatre premiers volumes ont été diffusés à 195 millions d'exemplaires.
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| | fredchoucas | | Administrateur | | | 8568 messages postés |
| Posté le 31-05-2004 à 13:10:36
| La veuve du leader tchétchène Iandarbiev interdite d'antenne en Russie
MOSCOU (AFP), le 31-05-2004
La chaîne de télévision russe NTV a interdit dimanche "à la demande des services de sécurité" la diffusion d'une interview de la veuve du leader tchétchène Zelimkhan Iandarbiev tué le 13 février dans un attentat à Doha, a rapporté lundi le quotidien Kommersant.
Les responsables de NTV n'étaient pas joignables lundi matin pour commenter cette décision, contenue dans une note de service signée par un haut responsable de la chaîne et dont Kommersant publie une photocopie.
L'interview ainsi que le texte du reportage sur le procès de deux agents russes inculpés pour le meurtre de Iandarbiev et jugés actuellement au Qatar étaient disponibles lundi sur le site de la chaîne ntv.ru.
Dans cette interview, qui ne contient aucune révélation, Malika Iandarbieva décrit le physique d'un agent russe, raconte une visite de l'émir du Qatar et de son épouse après l'attentat et récite un poème lyrique écrit par son mari.
Les détails du procès des deux Russes sont gardés secrets et l'avocat des accusés Dmitri Afanassiev a même refusé de préciser les noms de ses clients lors de l'unique conférence de presse donnée à Moscou fin avril.
Selon Leonid Parfenov, présentateur de l'émission hebdomadaire Namedni, qui avait commandé le reportage, ce dernier est passé sur les ondes dans l'Extrême-Orient mais sa diffusion a été interdite sur la partie européenne de la Russie par le numéro deux de NTV Alexandre Guerassimov.
L'incident a été vivement critiqué lundi par le secrétaire général de l'Union des journalistes russes Igor Iakovenko.
L'interdiction d'un sujet "est très nuisible pour la société et le pouvoir", a déclaré M. Iakovenko sur la radio Echo de Moscou.
Selon lui, le président Vladimir Poutine devient lui-même "victime de la censure", ne recevant plus d'information objective et indépendante sur la Tchétchénie.
Ainsi, "les chaînes publiques montrent avec enthousiasme les progrès de la reconstruction de la Tchétchénie (...) alors que le cauchemar (meurtres de soldats russes comme de civils) continue à huis clos", a-t-il ajouté.
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