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|  Posté le 02-04-2004 à 14:59:57   
| 01/04/2004
Les Oscars 2005 présentés en février
Pour la deuxième année consécutive, la cérémonie des Oscars de 2005 a été avancée et les célèbres statuettes dorées seront distribuées le dimanche 27 février.
En 2004, l'Académie du cinéma avait décidé d'avancer la date de cet événement habituellement organisé à la fin mars, pour tenter de redynamiser une audience télévisée en perte de vitesse.
Certains membres se sont ouvertement plaints de la précocité de la date choisie, soulignant qu'elle ne leur laissait que très peu de temps pour visionner les films sortis en fin d'année avant de voter. Cela entraîne aussi pour d'autres organisations de tenir leur cérémonie plus tôt pour devancer celle des Oscars.
Pour l'an prochain, les votes pour les nominations devront parvenir avant le 27 décembre 2004; les nominations seront annoncées le 25 janvier 2005 et le vote final doit parvenir le 2 février.
La cérémonie se tiendra au Kodak Theatre à Hollywood et sera retransmise en direct par ABC.
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|  Posté le 02-04-2004 à 15:02:59
| 01/04/2004
Arnold sur les bancs d'école
Le nouveau gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger, dont la campagne a été marquée par des accusations de harcèlement sexuel, a pris après son élection un cours pour prévenir ce genre de pratiques.
Le cours de deux heures a été donné par un assistant du ministre californien de la Justice, spécialiste du droit du travail et de la discrimination, a annoncé mercredi la porte-parole de Schwarzenegger, Margita Thompson. L'ancien acteur a également ordonné à son équipe de suivre ce cours, qui est resté facultatif pour les élus du reste de l'Etat, selon la porte-parole.
Cinq jours avant son élection, le Los Angeles Times avait ouvert ses colonnes à six femmes accusant Arnold Schwarzenegger d'attouchements et de harcèlement sexuel entre 1975 et 2000. Le jour de l'élection, le 7 octobre, 16 femmes s'étaient au total manifestées.
Le nouveau gouverneur de Californie a présenté ses excuses pour s'être «mal comporté» mais a refusé de discuter ces accusations en détail. Il a annoncé qu'il engagerait un détective pour enquêter sur ces allégations, mais s'est ravisé un mois plus tard.
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| Posté le 02-04-2004 à 15:03:37
| 01/04/2004
Un gars, une fille vendu en Italie
Journal de Montréal
Un gars, une fille a été acheté par un trentième pays: le public Italien aura donc lui aussi ses Guy et Sylvie.
Les phénoménales ventes du concept Un gars, une fille, se poursuivent. L’émission conçue par Guy A. Lepage et Avanti Cine-Video vient d’être vendue à l’Italie par Distraction Formats. La série sera diffusée sur les ondes d’Italia Uno, plus tard cette année. L’équipe de tournage débutera la préproduction la semaine prochaine.
Un gars, une fille est de toute évidence très attendu en Italie. « Nous sommes enchantés d’ajouter Un gars, une fille à notre horaire. Ce concept a connu un succès exceptionnel à l’international et nous sommes convaincus que l’Italie ne sera pas en reste », a mentionné la directrice des émissions de variétés d’Italia Uno, hier à Cannes.
«Nous avons trouvé les comédiens idéaux ainsi que la page horaire parfaite pour Un gars, une fille», a ajouté le directeur général de la maison de production Einstein Multimedia, qui produira l’émission (pour RTI Mediaset), Andrea Olcese.
«Nous sommes très heureux qu’un pays de cette importance se manifeste et qu’Un gars, une fille suscite encore autant d’intérêt, a confié Monic Lamoureux, directrice générale d’Avanti Ciné-Vidéo. Nous sommes curieux de voir les Guy et Sylvie italiens.»
Faire grimper les cotes d’écoute
Le concept a été vendu par Distraction Formats dans trente pays d’Europe, en Amérique du Nord ainsi qu’en Indonésie. Jusqu’à maintenant, 17 d’entre eux ont produit l’émission, y compris l’Italie. En fait, Un gars, une fille est le concept de comédie scénarisée le plus vendu de l’industrie de la télé québécoise.
Un des premiers pays à acquérir les droits d’Un gars, une fille à été la France en 1999. L’émission continue d’ailleurs d’y dominer les ondes. En Russie, le diffuseur TNT a renouvelé pour une nouvelle série de 70 épisodes d’une demi-heure. Plus de 100 épisodes ont été diffusés à la télé polonaise, où Un gars, une fille a reçu de nombreux prix, notamment un décerné par le vote populaire. L’Espagne a diffusé quatre séries et la Bulgarie en est à sa troisième. La diffusion d’Un gars, une fille en Grèce a fait grimper la part de marché de la chaîne Mega à 27 %. Et le Mexique, qui a diffusé pour la première fois la série l’été dernier, a généré une part de marché de 31 %.
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| Posté le 02-04-2004 à 15:04:08
| 01/04/2004
Jackass: un phénomène américain qui a donné lieu à un film et à des vidéos
Journal de Montréal
Le phénomène Jackass est né aux États-Unis il y a quelques années, avec la diffusion d’une série télévisée du même nom.
L’émission, une des plus regardées à MTV, a donné lieu à un film dont les recettes ont atteint 30 M$ à son premier week-end en salle, devant toutes les autres productions.
Un des acteurs de la série, Steve-O, a ensuite entrepris de réaliser les vidéos Don’t try this at home, à partir des pires jackasseries que ses fans acceptent de faire, dans la cadre de sa tournée nord-américaine.
La quatrième édition de cette vidéo sera produite en 2005 et mettra en vedette des performances filmées par l’équipe de Jackass dans l’Est du Canada, notamment celles effectuées à Québec et à Montréal.
Populaire auprès des jeunes
La popularité des shows à la sauce Jackass ne cesse de croître auprès des jeunes.
Selon certaines estimations, le spectacle Don’t try this at home a attiré jusqu’à 1600 spectateurs au Dagobert de Québec, mardi dernier. On en attend 2000 au Métropolis, samedi, surtout des gars de 18 à 35 ans.
Le phénomène touche également les ados, qui y voient tantôt une habitude cool, tantôt un show plaisant à regarder. L’engouement pour ce genre de spectacle est palpable dans les clubs vidéo montréalais, où les films présentant de l’automutilation sont constamment loués.
«Les ados veulent voir ça, dit Annie Maurais, du Super Club Vidéotron de LaSalle. Ils nous en parlent souvent.»
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| Posté le 02-04-2004 à 15:05:29
| 01/04/2004
Tournages: Montréal pourrait être déclassée
Le vent peut rapidement «tourner» dans l'industrie du cinéma et Montréal le constate. Si 2003 fut une année record pour les productions étrangères, ce sera une toute autre chose cette année pour plusieurs raisons.
«L'année 2004 sera plus modeste», a indiqué Daniel Bissonnette, commissaire du Bureau du cinéma et de la télévision de Montréal après avoir prononcé un discours devant des membres de l'industrie au Mount Stephen Club mercredi midi. M. Bissonnette n'a pas hésité à pointer la vigueur du dollar canadien sur les marchés de change pour expliquer la baisse du nombre de tournages étrangers à Montréal.
«Il n'y a pas juste le dollar», a toutefois nuancé Marcel Paré, président du Groupe Star Suites, qui était présent au dîner-causerie. Marcel Paré mentionne recevoir davantage d'appels en provenance de Toronto et de Halifax ces jours-ci pour les services qu'il offre.
«Montréal doit faire le ménage dans sa cour. Il faut d'abord régler les négociations avec la FTQ, mais il faut aussi que l'ACTRA, l'Alliance des artistes canadiens du cinéma, de la télévision et de la radio, devienne moins exigeante envers les comédiens pour que les producteurs étrangers débarquent à Montréal sans tracas.»
D'autres facteurs influencent aussi le contexte actuel. Si le protectionnisme connaît une montée réelle en Californie depuis l'élection d'Arnold Schwarzenegger au poste de gouverneur de l'État, la concurrence accrue de la part d'une vingtaine de pays, dont la Roumanie, la Nouvelle-Zélande et l'Australie, complique la donne pour Montréal. «Un menuisier à Bucarest peut coûter jusqu'à 33 pour cent moins cher qu'à Montréal pour les productions cinématographiques», souligne Daniel Bissonnette.
Et malheureusement pour Montréal, la concurrence ne provient pas seulement des pays étrangers. «Des petites villes canadiennes de l'Alberta, du Manitoba et de la Nouvelle-Ecosse tentent elles aussi de prendre des parts du marché», dit le commissaire du Bureau du cinéma montréalais.
Les crédits d'impôt offerts par Toronto, Vancouver et Montréal se situent à environ 11 pour cent, précise M. Bissonnette, mais d'autres villes canadiennes, comme Winnipeg, proposent d'«agressifs» crédits d'impôt allant de 25 à 35 pour cent.
Tous ces facteurs font en sorte qu'il sera bien difficile pour Montréal d'atteindre à nouveau le cap des 380 millions $ en dépenses directes découlant des productions étrangères comme ce fut le cas l'année dernière. Il y a actuellement quatre tournages étrangers dans la métropole et M. Bissonnette affirme que cinq projets étrangers de 25 à 80 millions $ font l'objet de discussions avancées qui devraient aboutir d'ici quelques semaines. «Il y a même un de ces projets, un très gros par ailleurs, dont la décision est imminente», ajoute M. Bissonnette.
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| Posté le 02-04-2004 à 15:08:47
| 01/04/2004
L'Apollo fête ses 70 ans
Alors qu'il n'était qu'un enfant, Denzel Washington fréquentait l'Apollo Theater où se produisaient ses artistes favoris. «En fait, j'y ai traîné plusieurs fois dans le public, avec ma mère», se souvient-il, tout comme le jour où il y rencontra David Ruffin des Temptations.
Dimanche soir, Denzel Washington, Bob Dylan, Ashanti, Quincy Jones, MoNique et Willie Neslon faisaient partie des célébrités qui se trouvaient justement sur la scène de l'Apollo Theater, à l'occasion des 70 ans de la salle pour un concert de gala enregistré par la chaîne de télévision NBC. Le spectacle, intitulé Appollo at 70: A Hot Night in Harlem sera diffusé le 19 juin.
La soirée a été chargée en souvenirs, hommages et musique. Herbie Hancock, accompagné d'Harry Connick Junior et du trompettiste Arturo Sandoval, a rendu un hommage spécial à Duke Ellington.
Bob Dylan a chanté A Change is Gonna Come, titre rendu célèbre par Sam Cook. Nathalie Cole était aussi de la partie, ainsi que Willie Nelson et James Ingram, qui ont repris des chansons de Ray Charles, alors que Quincy Jones recevait un trophée d'honneur.
Ce dernier a d'ailleurs fait la remarque: «à 71 ans, je suis d'un an l'aîné de l'Apollo», rappelant qu'il était déjà là, il y a 52 ans de cela, quand il en avait 18.
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| Posté le 02-04-2004 à 15:10:20
| 01/04/2004
Funérailles de Peter Ustinov samedi en Suisse
Une cérémonie publique à la mémoire de Peter Ustinov, mort en Suisse à l'âge de 82 ans dimanche soir, se déroulera samedi à Genève, avant l'enterrement dans le village viticole de Bursins où il vivait depuis des décennies, a déclaré à l'Associated un ami proche.
Leon Davico, ancien porte-parole du fonds des Nations unies pour l'enfance, a précisé que le service aurait lieu dans la cathédrale Saint Pierre pour l'acteur oscarisé, écrivain, metteur en scène et ambassadeur de l'UNICEF.
M. Davico a déclaré qu'il ignorait si des vedettes du cinéma seraient présentes à Genève mais qu'aucune invitation officielle n'avait été envoyée.
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| Posté le 02-04-2004 à 15:24:57
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02/04/2004
Seducing Doctor Lewis dans les salles du Canada anglais
La Grande Séduction commence vendredi son opération de charme au Canada anglais.
Mais selon son réalisateur, Jean-François Pouliot, le film, qui sera lancé dans les principales villes anglophones du pays, aura quelques obstacles à contourner pour connaître un succès semblable à celui qu'il a remporté au Québec.
D'abord, il s'agit d'une production canadienne et même les films canadiens en anglais réussissent rarement à conquérir le public et les critiques.
Ensuite, La Grande Séduction est une comédie légère, un genre qui n'est pas pris au sérieux par ceux qui priment les productions. Finalement, le film sera sous-titré, un obstacle traditionnel qui effraie le grand public et confine souvent les films aux salles de répertoire.
«Cela pose problème aussi aux distributeurs américains, qui ne savent pas trop quoi faire avec le film, a dit M. Pouliot. S'agit-il d'un film de répertoire ou d'une production grand public? Oui, le film a été salué par la critique, mais il a aussi plu au public.»
En anglais, le film a été baptisé Seducing Doctor Lewis. Il est finaliste dans 11 catégories au gala des Prix Génies, qui se déroulera le 1er mai.
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| Posté le 02-04-2004 à 15:25:37
| 02/04/2004
Le complexe Les Ailes: trop cher pour y installer un cinéma Guzzo
Cinémas Guzzo, qui veut s’installer dans le centre-ville, écarte l’option de s’implanter dans le complexe Les Ailes de la Mode. «Trop cher», a dit au Journal Vincenzo Guzzo, vice-président exécutif et chef de l’exploitation de l’entreprise familiale.
«Nous avons tenu des discussions informelles avec les gens d’Ivanhoe Cambridge et nous savons que la location d’un espace nous reviendrait à 20 $ le pied carré», a expliqué M. Guzzo.
Ivanhoe Cambridge, un gestionnaire immobilier, est une filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
«La location d’un espace situé dans le complexe s’élèverait pour nous à 3 M$ par an. À titre de comparaison, les frais de location du méga-plex Taschereau s’élèvent à moins de 300 000 $ par an.»
Pour récupérer les 2,7 M$ de coûts, M. Guzzo calcule qu’un cinéma situé dans le complexe devrait générer 9 M$ de revenus de plus qu’un cinéma normal.
Un cinéma comme celui de Taschereau, qui est exploité à 80 %, génère un chiffre d’affaires annuel moyen de 7 M$.
Il faudrait donc que le Cinéma Guzzo des Ailes génère des ventes totales d’au moins 16 M$, ce qui est plutôt difficile à réaliser, selon M. Guzzo.
Autre argument évoqué par M. Guzzo: «Le bâtiment en lui-même pose problème. Pour construire un cinéma dans le complexe, il faudrait acheter plusieurs étages et faire des travaux considérables.»
Plain-pie
S’il trouve la perle rare, M. Guzzo prévoit s’installer au centre-ville d’ici à 2006.
Idéalement, M. Guzzo cherche un emplacement qui lui permettrait d’avoir un cinéma de plain-pied.
«Cela nous permet d’être plus efficaces dans la gestion au quotidien des opérations. Il est plus facile pour un superviseur de gérer son personnel sur un seul étage que sur plusieurs.»
Pour l’instant, Cinémas Guzzo exploite dix cinémas, tous situés dans la région de Montréal. L’ouverture de deux autres cinémas, l’un situé au Marché central métropolitain, l’autre à Sainte-Dorothée, est prévue pour 2005.
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| Posté le 04-04-2004 à 12:55:08
| 04/04/2004 - 04h00
René Lévesque en trois heures
Presse Canadienne (PC)
Un documentaire biographique sur René Lévesque sera présenté aux Beaux Dimanches de Radio-Canada dimanche à 19h30.
Dans un montage inédit sous forme de long métrage documentaire, René Lévesque - Héros malgré lui retrace en trois heures son parcours, sa vie et sa carrière politique en s'appuyant sur les témoignages de gens qui ont côtoyé le leader souverainiste.
Entres autres, l'on pourra entendre Corrine Côté-Lévesque et Claude Charron.
Pierre Godin, biographe de René Lévesque, a travaillé sur le scénario de ce documentaire hors de l'ordinaire.
Il s'est appuyé sur des documents d'archives, des photos et des entrevues diverses.
Au menu de ce film, l'on retrouvera des anecdotes savoureuses sur le caractère espiègle, curieux et rebelle du jeune René Lévesque, son expérience de correspondant de guerre et ses premières passions: la radio et la télévision.
On rappellera aussi dans quelles circonstances il a quitté le journalisme pour se joindre à «L'équipe du tonnerre» de Jean Lesage au début des années 60.
René Lévesque quittera plus tard les libéraux, en 1967, pour fonder le Mouvement souveraineté-association qui deviendra le Parti québécois.
Après plusieurs déceptions, son parti va finalement savourer la victoire le 15 novembre 1976.
Mais René Léveque subira un échec au référendum de 1980, puis un autre en 1981 dans l'épisode constitutionnel appelé «La nuit des longs couteaux».
Plus tard, le chef péquiste misera sur le «beau risque», en s'éloignant de l'idéal de la souveraineté.
Le document traitera aussi de la descente aux enfers de l'ex-chef péquiste, dans les dernières années de sa vie politique.
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| Posté le 04-04-2004 à 12:56:16
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Le CRIF dénonce La Passion
Au lendemain de la sortie française de La Passion du Christ, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a dénoncé jeudi la «violence extrême et malsaine» du film de Mel Gibson et les «éléments d'antisémitisme» contenus dans «cette interprétation médiévale de l'histoire de Jésus».
Rappelant qu'il n'a pas demandé l'interdiction de La Passion par respect du principe de la liberté d'expression, le CRIF «trouve malheureusement dans ce film, visiblement conçu par un esprit torturé, des éléments d'antisémitisme tels qu'ils ont été véhiculés si longtemps dans l'Eglise avant Vatican II, avec les conséquences que l'on connaît». «Le film est d'une violence extrême et malsaine», ajoute le CRIF dans un communiqué.
Mais le Conseil représentatif des institutions juives de France se dit dans le même temps «convaincu que les relations de compréhension et d'amitié établies avec la Chrétienté et notamment avec l'église catholique à la suite de Vatican II sortiront renforcées par les réactions de rejet du monde chrétien à cette interprétation médiévale de l'histoire de Jésus».
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| Posté le 04-04-2004 à 12:56:49
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Elijah Wood prend ça cool
Pour Elijah Wood, le tournage du film Eternal Sunshine of the Spotless Mind a été plus facile que ceux de la trilogie Le Seigneur des Anneaux, parce que le défi était très différent.
«Juste après une expérience comme celle-là, tout semble plus facile», a-t-il déclaré à des journalistes. «Tu n'es pas au même endroit pendant 16 mois, travaillant sur une immense épopée, dans des conditions climatiques variées et parfois désagréables, et en plus, avec des grands pieds de hobbit à porter tous les jours».
Dans Eternal Sunshine, il partage la vedette avec Kate Winslet et Jim Carrey, qui jouent Clémentine et Joël, un couple malheureux où chacun tente d'effacer l'autre de son esprit. Le personnage de Wood, Patrick, tente de courtiser Clémentine par des moyens sournois.
«Le coeur de Patrick est triste et un peu pathétique. Il n'a pas vraiment confiance en lui. Il ne sait pas comment conquérir la fille de façon normale», a expliqué l'acteur de 23 ans. «Il est plus touchant que désagréable».
Bien qu'il souhaite toucher à différents types de films et de personnages, Wood se rend bien compte qu'il sera toujours associé au personnage de Frodon dans Le Seigneur des Anneaux. «Ca va être partie intégrante de ma vie pour toujours», affirme-t-il.
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| Posté le 04-04-2004 à 12:59:04
| Cinéma
Fini les mardis à petit prix!
Deux grandes chaines de cinémas abandonnent leur politique de prix réduit le mardi et en matinée.
Loews Cineplex et Famous Players mettent un terme à cette politique qui datait de plus de 20 ans.
Les deux géants mettent aussi un terme aux réductions pour les enfants et les personnes âgées dans certaines de leurs salles.
Cette décision ne surprend pas les analystes de l'industrie, qui expliquent que les coûts de production et de distribution ont considérablement augmenté au cours des dernières années.
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| Posté le 04-04-2004 à 13:01:21
| Robert Lepage reçoit le prix Hans Christian Andersen
Presse Canadienne (PC)
L'acteur et metteur en scène québécois Robert Lepage a reçu aujourd'hui le prix Hans Christian Andersen lors d'une cérémonie qui avait lieu au Danemark.
On lui a remis un buste en bronze de l'écrivain danois et un montant de 50 000 euros, ou 81 500$ CAN.
Robert Lepage prépare un spectacle en solo basé sur un conte d'Andersen, La Dryade, qui sera présenté l'an prochain au Québec, à Copenhague et à Londres.
Il a souligné que plusieurs thèmes d'Andersen concernaient les Canadiens encore aujourd'hui, comme l'exode rural et la quête de l'identité.
On entendra beaucoup parler d'Andersen l'an prochain au Danemark et à l'étranger puisque l'on célébrera le 200e anniversaire de sa naissance.
Au Danemark, la célébration officielle de l'anniversaire de sa naissance commencera le 2 avril 2005, et elle durera jusqu'au 6 décembre.
C'est le jour où Andersen a été nommé citoyen d'honneur de sa ville natale, la ville d'Odense, et à cette occasion, des illuminations ont été organisées en son honneur.
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| Posté le 07-04-2004 à 00:06:28
| Depardieu et Deneuve s'aiment à Tanger
Gérard Depardieu tentera de reconquérir Catherine Deneuve dans "Les Temps qui changent", un drame sentimental d'André Téchiné se déroulant à Tanger.
Gérard Depardieu / Catherine Deneuve : septième. S'étant déjà donné la réplique dans Je vous aime, Le Dernier métro, Le Choix des armes, Fort Saganne, Drôle d'endroit pour une rencontre et Les Cent et une nuits, ce couple de célèbres comédiens français se retrouvera sous la houlette d'André Techiné dans une romance intitulée Les Temps qui changent. L'occasion pour le cinéaste-scénariste de diriger à nouveau l'acteur de Barocco et la comédienne de Ma saison préférée.
Gilbert Melki au casting
Prenant place à Tanger, ce drame sentimental mettra en scène une histoire d'amour dont les protagonistes sont Cécile (Catherine Deneuve), qui vit depuis une vingtaine d'années en compagnie de son mari marocain, et Antoine (Gérard Depardieu), un ancien amour, de passage dans la ville, qui va tenter de la reconquérir. L'époux marocain sera incarné par Gilbert Melki. Le tournage débutera le 26 avril prochain sur les lieux mêmes de l'action et sous l'égide de la société Gémini Films qui assurera également la sortie du film en décembre 2004
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| Posté le 07-04-2004 à 00:07:23
| Ralph Fiennes chez John Le Carré
Ralph Fiennes et Rachel Weisz se donneront la réplique dans "The Constant gardener", un thriller de Fernando Meirelles adapté d'un roman de John Le Carré.
Ralph Fiennes / Rachel Weisz mari et femme. C'est dans cette configuration que les deux acteurs seront présentés dans The Constant gardener de Fernando Meirelles, le cinéaste de La Cité de Dieu. Produit par la société Focus Features, ce thriller est adapté du roman homonyme de John Le Carré, l'écrivain du Tailleur de Panama. Les dates de tournage restent encore inconnues.
Meurtre au Kenya
L'action de ce long métrage se déroulera au Kenya. Ralph Fiennes incarnera un diplomate anglais dont l'épouse (Rachel Weisz) est retrouvée assassinée. Celle-ci avait auparavant découvert une sombre affaire dans laquelle est impliquée une industrie pharmaceutique... Les deux comédiens seront rejoints à l'écran par Danny Huston (Birth, The Aviator) qui interprétera pour sa part un autre diplomate amoureux de la jeune femme en question.
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| Posté le 07-04-2004 à 00:08:03
| Le prochain James Bond par Tarantino ?
L'Américain Quentin Tarantino vient d'exprimer son vif désir de réaliser le prochain volet de la saga James Bond, une adaptation de "Casino Royale".
Un 007 pour Quentin Tarantino ? L'Américain, Président du jury du prochain Festival de Cannes, souhaite fortement mettre en scène le prochain volet de la saga mettant en vedette l'agent James Bond. Il vient de s'entretenir avec Pierce Brosnan à ce propos, lui soumettant son désir d'adapter pour l'occasion Casino Royale. Le film, issu de l'oeuvre d'espionnage de Ian Fleming, avait été adapté sur grand écran, mais sous la forme d'une parodie. Tarantino souhaiterait réorienter l'histoire dans un ton plus conforme à la série, mais avec un budget réduit.
Un James Bond "minimaliste"...
Quentin Tarantino, très motivé par l'idée d'un James Bond intimiste, estime que ses chances sont minces de convaincre les producteurs. Mais il reste enthousiaste sur le fait de proposer une alternative à la surenchère d'action de la saga : "Est-ce que ce ne serait pas génial d'avoir un James Bond qui ne coûte pas 115 millions de dollars mais plutôt 40 millions ou quelque chose comme ça ? (...) Pierce Brosnan a encore un film à faire. S'il accepte de le faire avec moi, essayons de faire quelque chose de différent. Je ne ferais jamais rien qui puisse nuire à la saga."
"Kill Bill"... volume 3 ?
Parallèlement à ce projet de James Bond, Quentin Tarantino envisage de donner une suite à ses Kill Bill : volume 1 et volume 2 (en salles le 17 mai prochain). Soit sous la forme d'un film d'animation retraçant les origines de Bill, soit en racontant l'histoire de la petite Nikki, dont la mère est la première victime de The Bride/Uma Thurman dans le premier film.
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| Posté le 07-04-2004 à 08:43:52
| Cinéma: il était une fois des tigres et des hommes
PARIS (AFP), le 07-04-2004
"Deux frères", l'histoire de deux tigres tournée par Jean-Jacques Annaud dans le cadre magique des ruines khmères d'Angkor, est un conte somptueux et une prouesse technique étonnante qui séduira aussi bien les parents que les enfants.
Dans cette superproduction, qui prône la préservation des espèces et des temples, menacées par le braconnage et le pillage, le réalisateur de "L'ours", "L'amant" et "La victoire en chantant" traduit sa fascination pour l'époque coloniale et pour la gent animale, et sa passion pour l'Indochine, l'exotisme et l'aventure.
Et ce n'est pas une mince aventure que de diriger une trentaine de fauves, même avec un dresseur aguerri comme Thierry Le Portier.
"Deux frères" racontent l'histoire de Koumal et Sangha, deux petits tigres enlevés à la jungle, qui, devenus adultes, se retrouvent dans l'arène d'un cirque pour un jeu cruel organisé par les hommes.
Sous l'oeil serein des grands Bouddhas et le regard vigilant de leurs parents, les deux adorables bébés tigres ont grandi, se livrant à des jeux insouciants à l'ombre des banians géants qui poussent dans les ruines khmères.
Ce tableau familial idyllique est troublé par l'arrivée d'un chasseur blanc sans scrupules. Guy Pearce, flamboyante drag-queen de "Priscilla, folle du désert", également remarqué dans "L.A. Confidential" et "Memento", incarne ce chasseur, reconverti dans le pillage des antiquités, plus rentables que les trophées de chasse, dans l'Indochine des années 20.
Koumal devient la vedette du petit cirque Zerbino tandis que Sangha joue la peluche turbulente du fils de l'administrateur colonial Eugène Normandin (Jean-Claude Dreyfus). Il sème tellement la pagaille qu'il est confié à la ménagerie du Prince (Oanh Nguyen). Jusqu'au jour où les deux fauves frères se retrouvent face à face pour un duel à mort orchestré par les hommes, qui n'ont pas le beau rôle dans cette fable.
Les vrais stars de cette superproduction, qui n'ont pas exigé de cachets pharaoniques, sont les magnifiques félins qui font passer plus d'émotion et de sentiments que les humains, souvent peu reluisants.
Très politiquement correct, Jean-Jacques Annaud ne se prive pas en effet d'appuyer le trait contre le petit milieu colonial et son administrateur manipulateur et vaniteux, face à un prince à la lucidité désabusée.
"L'époque coloniale est une période qui me passionne, dit-il. J'en ai connu la fin lorsque j'étais coopérant au Cameroun. Ce monde m'a irrité et fasciné, beaucoup amusé aussi par sa cocasserie, ses personnages décalés".
Le réalisateur qui, enfant dans une banlieue charmante, rêvait de voyage, offre au spectateur un ticket pour l'évasion dans le décor mythique des temples d'Angkor, Patrimoine de l'Humanité, où il a obtenu de tourner en respectant un cahier des charges très strict, dit-il.
Il a fallu "installer des kilomètres de sacs de sable pour amortir les vibrations, emmailloter et protéger les lieux où devaient passer des équipes avec des contreplaqués garnis de mousse posés contre les bas-reliefs etc."
"Deux tigres" qui, avec près de 60M d'EUR, est le plus gros budget du cinéma français en 2003, a permis de former au Cambodge une centaine de techniciens et de spécialistes en matière de décors, prise de vue, costumes, régie, précise Jean-Jacques Annaud. Depuis, deux autres cinéastes français, Patrice Leconte et Bertrand Tavernier, ont tourné au Cambodge
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| Posté le 08-04-2004 à 11:47:51
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La vie de Lucien Rivard au grand écran
Fabienne Larouche travaille présentement sur un projet de scénario de film portant sur le célèbre criminel québécois Lucien Rivard.
Selon le Journal de Montréal, si Mme Larouche obtient du financement, le film sera tourné en anglais à l'extérieur du Québec.
Rivard, qui est mort en 2002 à Laval, a gravité dans les hautes sphères de la mafia montréalaise dans les années '60.
Il était spécialisé dans le trafic international de stupéfiants.
En 1965, Lucien Rivard avait réussi une spectaculaire évasion de la prison de Bordeaux, à Montréal à l'aide d'un boyau d'arrosage. Rivard avait de bons contacts dans le monde politique.
Il a toutefois passé dix ans de sa vie dans une prison américaine.
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| Posté le 08-04-2004 à 11:50:42
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Brad Pitt dans une série radiophonique
Brad Pitt fera la narration d'une série radiodiffusée sur les ondes de la BBC sur l'une de ses idoles musicales. La BBC a précisé mardi soir que l'acteur américain avait enregistré le documentaire en deux parties sur le chanteur britannique Nick Drake, qui sera sur les ondes de la station musicale Radio-2 le mois prochain.
L'auteur-compostieur-interprète Nick Drake a enregistré trois albums avant sa mort, d'une overdose, en 1974, à l'âge de 26 ans. Bien que sa carrière commerciale ait été un échec de son vivant, il est souvent cité comme ayant influencé de nombreux groupes de musique comme REM ou The Cure.
«J'ai commencé à connaître la musique de Nick Drake il y a cinq ans, et je suis un grand admirateur de ses albums», a expliqué Pitt, 40 ans. «Quand Radio-2 m'a demandé de participer au projet, j'étais flatté qu'on m'en parle et heureux de pouvoir caser ça dans mon emploi du temps».
Pitt, qui entame prochainement le tournage du film Ocean 12, a enregistré sa narration de Los Angeles la semaine dernière, a déclaré la BBC.
Lost Boy: In Search Of Nick Drake, devrait être diffusé le 22 mai.
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| Posté le 08-04-2004 à 11:54:15
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Les Simpsons au cinéma!
La famille Simpson, qui apparaît depuis quinze saisons dans un dessin animé, ne songe pas à arrêter la télévision avant au moins deux ans, et prépare déjà la suite: ce sera un film.
Selon les indiscrétions recueillies par l'agence Associated Press Radio auprès de l'actrice Yeardley Smith, qui prête sa voix à la petite Lisa, les auteurs de la série travaillent déjà au scénario d'un long métrage. Mais ils ne se mettront à la réalisation qu'après la fin de la série télévisée, qui devrait durer encore deux saisons, a-t-elle précisé.
Ensuite, l'arrivée de la famille Simpson dans les salles obscures devrait prendre encore trois ans, parce que «l'animation prend une éternité» à être réalisée, a-t-elle ajouté.
«Si nous pouvons faire un film aussi bon que nos meilleurs épisodes de la série, je serais folle de joie. Ça serait merveilleux», a-t-elle confié.
Un seul bémol, la crainte d'avoir lassé le public avec le temps. «J'espère simplement qu'à ce moment-là, les gens ne diront pas “Oh un film, on en a marre”...»
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| Posté le 08-04-2004 à 11:56:56
| La SODEC retient dix films
Presse Canadienne (PC)
La Société de développement des entreprises culturelles, la SODEC, a retenu six longs métrages de fiction et quatre courts métrages pour sa première ronde d'investissement de l'exercice 2004-2005.
L'organisme d'aide a retenu quatre projets de longs métrages de fiction en français sur les 13 présentés, deux longs métrages de fiction en anglais sur cinq, ainsi que quatre courts métrages sur les 24 projets déposés.
En long métrage de fiction, on retrouve entre autres deux films d'auteur en français et deux en anglais.
Soulignons entre autres la présence de Jeanne et François, premier d'une trilogie sur la foi, l'espérance et la charité, par Bernard Émond.
Du côté des courts métrages, des fonds iront aux producteurs derrière le film Hero by Nature, de Luke Bélanger. Ce dernier avait déjà scénarisé l'un des rares projets dramatiques ayant pour toile de fond la crise d'Oka et le conflit entre Indiens et Blancs.
La prochaine date de dépôt des projets de longs métrages de fiction en français et en anglais est le lundi 26 avril.
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| Posté le 10-04-2004 à 11:58:03
| D'après la populaire série télévisée
Romano Fafard dans un cinéma près de chez vous!
Après avoir parcouru l'univers, l'équipage du Romano Fafard revient sur Terre.
C'est ce vendredi que le film «Dans une Galaxie près de chez vous» prend l'affiche.
Le long métrage, qui a été réalisé au coût de deux millions et demi de dollars, met en vedette les acteurs de la série télévisée, soit Guy Jodoin, Claude Legault et Sylvie Moreau.
Les attentes des producteurs sont grandes, étant donné le succès remporté jusqu'ici par la série depuis sa première diffusion en 1999.
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| | fredchoucas | | Administrateur | | | 8568 messages postés |
| Posté le 12-04-2004 à 07:11:42
| Le film sud-coréen Memories of Murder, grand vainqueur du festival de Cognac
COGNAC (AFP), le 11-04-2004
"Memories of Murder", du cinéaste sud-coréen Bong Joon-Ho, a été le grand vainqueur du 22e Festival du film policier de Cognac en remportant dimanche quatre récompenses, dont le Grand prix.
Sept films étaient sélectionnés dans la compétition Longs métrages et le jury était présidé par le réalisateur britannique Roger Spottiswoode. La manifestation a en outre été marquée par la présence charismatique et la disponibilité de Johnny Hallyday, membre du jury.
La sélection longs métrages faisait cette année une large place aux productions asiatiques, avec deux films de Hong Kong et un de Corée du sud.
Outre le "Grand Prix Cognac 2004", "Memories of Murder" a également remporté le Prix "Spécial police", le prix "Première" et celui des "Médiathèques".
Deuxième film de Bong Joon-Ho, né en 1969 et diplômé de la Korean Academy of film Arts, le long-métrage se situe en 1986. Dans la province de Gyunggi, une jeune femme est retrouvée, violée et assassinée. Des faits similaires se reproduisent peu de temps après dans un pays qui n'a jamais connu de telles atrocités.
La thèse du serial killer s'installe et provoque la création d'une unité spéciale placée sous les ordres d'un policier local et d'un détective venu de Séoul. Faute de preuves, les deux enquêteurs sombrent dans le doute.
De l'avis général, les nombreuses récompenses décernées à "Memories of murder" distinguent un scénario original, distillant avec subtilité humour et gravité.
Egalement bien accueillis lors de la compétition, "The Cooler" de l'Américain Wayne Kramer et "PTU" du Hong-Kongais Johnnie To ont remporté ex-aequo le Prix du Jury.
Longuement applaudi lors de sa projection, "La Mémoire du tueur" ou l'histoire d'un tueur à gage victime de la maladie d'Alzheimer et devenu la cible de ses commanditaires, du Flamand Erik Van Looy, a remporté le Prix de la critique internationale. "Le Convoyeur" de Nicolas Boukhrief, seul film français en n'a pas remporté de récompense.
Enfin, dans la catégorie Sang Neuf où cinq longs métrages étaient en lice, le jury a distingué le film américain "Rick" de Curtiss Clayton.
Pour de nombreux festivaliers, l'édition 2004 de Cognac s'est révélée d'un excellent niveau, la compétition longs métrages traduisant la progression et la qualité du genre policier dans la production mondiale et notamment dans certains pays asiatiques.
La présence de Johnny Hallyday, star parmi de nombreuses stars du cinéma et de la télévision, a en outre grandement contribué à la réussite populaire de la manifestation.
Dès l'ouverture du festival, qui rendait hommage à la carrière cinématographique du rockeur, le public a guetté les apparitions de l'artiste qui s'est prêté de bonne grâce aux séances photos et de dédicaces.
Malgré ce succès cependant, le destin du festival de Cognac est incertain: l'interprofession du cognac, qui procède à un audit, décidera en juin de tenir ou non une 23e édition.
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| | fredchoucas | | Administrateur | | | 8568 messages postés |
| Posté le 12-04-2004 à 07:13:32
| Sergio Castellitto à la caméra pour "Non ti muovere" avec Penélope Cruz
ROME (AFP), le 11-04-2004
L'acteur Sergio Castellitto, l'un des plus demandés du cinéma italien, est passé avec succès à la réalisation en signant "Non ti muovere", un film où il dirige et donne la réplique à une Penélope Cruz émouvante, enlaidie pour les besoins du rôle.
"Non ti muovere" est un succès en famille puisque Castellitto, 49 ans, a adapté à l'écran le roman éponyme écrit par sa femme, Margaret Mazzantini, Prix Strega 2002, la plus haute récompense littéraire italienne.
Le film raconte l'histoire de Timoteo, un chirurgien qui, en apparence, a tout. Lorsque sa fille de 15 ans est conduite aux urgences, entre la vie et la mort, après un accident de scooter, lui revient en mémoire un secret enfoui, son amour pour Italia (Penélope Cruz), une pauvre déshéritée.
Depuis sa sortie le 12 mars, le film a été vu par un million de spectateurs, a indiqué à l'AFP la production. Il a été nominé 11 fois pour les David de Donatello, les "Oscars" italiens, notamment meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleurs interprètes masculin et féminin.
"Ce film mérite toutes les récompenses", a déclaré avec humour le metteur en scène, lors d'une rencontre avec la presse étrangère à Rome.
"La direction d'acteurs était depuis toujours en moi", explique-t-il, rappelant qu'il avait réalisé un premier film en 1999, "Libero Burro".
Castellitto a signé le scénario de "Non ti muovere". "Ce livre, j'ai vécu son histoire. Margaret a mis cinq ans pour l'écrire. Je l'ai lu avant tout le monde. J'aime aussi les 250 pages qui n'ont pas été publiées. Elle me l'a offert et m'a dit +débrouille-toi+", raconte-t-il.
"Dans l'écriture du scénario, il était décisif de maintenir la fidélité au livre mais d'avoir son indépendance. Un metteur en scène a 120 minutes et il doit choisir", poursuit Castellitto.
Pourquoi avoir enlaidi Pénélope Cruz, mal habillée, les dents jaunies ? "Parce que le scénario l'exigeait. Elle joue une femme imprésentable", ajoute-t-il.
"Tout le monde était étonné que je choisisse une actrice aussi belle. J'ai rencontré une personne courageuse, pleine d'humilité. Elle a posé une seule condition: ne pas être doublée. Elle connaît l'importance de la voix. J'ai su qu'elle donnerait son âme".
"L'un des aspects dont je suis le plus fier c'est la photographie, poursuit l'acteur. Marco Bellochio, que je considère l'un des plus grands metteurs en scène au monde, regarde les choses d'en haut".
L'accident qui déclenche toute l'histoire est filmé d'une grue, sous une pluie battante. "Je n'ai pas pas voulu montrer l'accident lui-même. C'est plus fort de montrer la scène une fois qu'il est déjà arrivé: le scooter renversé, le casque à terre".
"Mes acteurs m'ont ému et je devais me contrôler pour garder l'émotion nécessaire à mes propres scènes", ajoute Castellitto.
Le film a déjà été vendu au Japon et les négociations sont en bonne voie pour la France, l'Amérique latine et l'Espagne.
"C'est encourageant pour le cinéma italien qu'un film d'une telle complexité réussisse à toucher un large public", affirme-t-il.
Sergio Castellitto est l'un des acteurs les plus demandés actuellement. Récemment, il a joué dans "Caterina va in citta" (Caterina va en ville), et interprété pour la télévision, Enzo Ferrari, qui a donné son nom à la célèbre voiture, et Padre Pio, un capucin vénéré des Italiens et canonisé par le pape Jean Paul II.
Il joue peu dans le registre léger, car on ne le lui propose guère. Il excellait pourtant dans ce domaine dans "Ricette d'amore" (Recettes d'amour) de Lina Wertmueller, en 2002, campant un grand cuisinier dans un restaurant de Hambourg.
Son prochain personnage sera Maigret, le commissaire créé par Georges Simenon, dont il commence le tournage à Prague en avril.
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