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bambi
Chocolat : pourquoi devient on "accro" ?
La consommation de chocolat entraînerait la sécrétion de substances mimant l'effet du cannabis ! Cette trouvaille, qui a été faite pour la première fois par un chercheur de l'université de Californie à San Diego, a depuis lors été confirmée par d'autres travaux.

On sait donc ainsi, sans doute, pourquoi les consommateurs de chocolat peuvent s'accoutumer à ce dernier et devenir, en quelque sorte, " accros au cacao "...

On sait aussi qu'il serait " théoriquement " possible de se droguer au chocolat. Il paraît toutefois peu probable que l'on s'achemine vers une réglementation de la vente des précieuses fèves de cacao ! La " toxicité " du chocolat ne semble en effet apparaître qu'à des doses qui rendent peu probable une intoxication chronique.

Il faudrait en effet pas moins de 11 kg de chocolat pour obtenir des effets vraiment marqués chez un individu de 60 kg... Lequel, soit dit en passant, risquerait de ne pas conserver bien longtemps son poids de départ, entraînant le besoin d'une consommation toujours accrue pour se mettre à planer !

bambi
Substances et effets du chocolat sur le moral

il contient ...

de la saccharose

de la théobromine (600 mg),
alcaloïde stimulateur du système nerveux central et stimulateur cardiaque

de la phénylethylanine (20 mg),
substance "psycho-stimulante" qui a un rôle de neurotransmetteur et d'anti-dépresseur

de la caféine (70 mg),
alcaloïde qui a des effets tonifiants

de la serotonine (3 mg),
neurotransmetteur antistress

de la tyramine (2 mg),
dérivé d'acide aminé

Le chocolat est très riche en sels minéraux, surtout en phosphore et magnésium :
100 grammes de chocolat apportent 506 calories, contre 165 pour la viande et 79 pour le lait.

Si son action psychologique n'est plus à démontrer, c'est aussi un aliment anti "coup de pompe".

Vous avec donc toutes les bonnes raisons de manger du chocolat chaque jour.

bambi
Le chocolat, c'est bon pour le moral

L'action thérapeutique du chocolat, en produit pharmaceutique était très développée autrefois.
Au siècle dernier, on vendait des mélanges chocolatés aux propriétés médicinales : le chocolat "anthelminthique" de Vandamme avec huile de croton, calomel, sucre et pâte de cacao; le chocolat aux grains de glands contre l'atonie générale; le chocolat purgatif et même le chocolat antivénérien.
Les effets toniques et antidépresseurs du chocolat observés déjà depuis le XVIIème siècle ont pu être expliqués
grâce à la science moderne.

Le chocolat contient en effet des substances chimiques toniques dont les principales sont la théobromine,la caféine, la phényléthylamine et sérotonine qui stimulent le système nerveux central, améliore les performances musculaires et les réflexes, lutte contre le stress et les états dépressifs.

Elles ont un rôle dynamisant et euphorisant.

L'action du chocolat est double. Objet de gourmandise, de satisfaction, le chocolat est lié à une idée de récompense. C'est un cadeau que l'on s'offre à soi-même pour son plaisir.
Cet acte égoiste qui fait du bien provoque une sécrétion d'endorphines à l'effet euphorisant et calmant proches de l'opium.

Le chocolat comble les manques d'affection, les déceptions, les états nerveux : c'est un curatif symptomatique de tous nos troubles.

bambi
Le chocolat noir est-il vraiment bon pour la santé ?


La consommation de chocolat noir, et surtout très noir, pourrait contribuer à l'allongement de la durée de vie. Parce qu'il contient beaucoup moins de sucre et de corps gras que les autres variétés de chocolat. Voilà pourquoi les auteurs d'une récente lettre d'information, diffusée par la célèbre Mayo Clinic de Rochester, estiment que le fait d'en consommer plusieurs fois par mois entraîne de réels bénéfices pour la santé.

L'effet protecteur de cette friandise serait lié à la présence de flavonoïdes, dont les propriétés anti-oxydantes sont connues. Ces substances se trouvent aussi en quantités appréciables dans le vin rouge. Or d'après de nombreux travaux, elles contribueraient à réduire les risques coronariens lorsque ce dernier est consommé avec modération.

Grâce aux mêmes flavonoïdes, le cacao est donc un inhibiteur de l'oxydation. A ce titre, il favorise le métabolisme du LDL-cholestérol qui abaisse le risque de maladies cardio-vasculaires, ainsi que de certains cancers.

Selon les responsables de la Mayo Clinic, la réduction de mortalité est optimale parmi les hommes qui consomment du chocolat à raison d'une à trois fois par mois. Attention tout de même pour tous ceux qui se laissent aller ! Au rythme de trois fois par semaine ou plus, ses effets bénéfiques s'annulent. Ainsi en va-t-il du chocolat comme de toutes choses dans la vie, la modération est souveraine...

bambi
Le Cacao, c'est bon pour les dents !

Une équipe de scientifiques du Cirad (Centre de coopération internationale de recherche agronomique pour le développement) de Montpellier vient de mettre en évidence que le cacao participe, grâce à sa richesse en fluor et en phosphate, à la prévention des caries dentaires.

bambi
CHOCOLATHERAPIE


Bains au cacao et cataplasmes de chocolat : l'Hôtel Hershey, qui a ouvert ses portes lundi en Pennsylvanie (est des Etats-Unis), propose des cures de rajeunissement insolites et veloutées. Ainsi, les clients peuvent prendre des bains bouillonnants mélangés avec un huitième de tasse de poudre de cacao non adouci et un tiers de tasse de poudre de lait écrémé instantané. Dans une autre salle, éclairée de bougies parfumées au chocolat, un des pensionnaires est enveloppé d'une riche boue de chocolat mélangée à de l'essence de cacao... Le chocolat favoriserait la circulation sanguine, tandis que le beurre de cacao hydraterait les peaux fatiguées. Gourmands s'abstenir.

bambi
Le chocolat : un aliment tonique
Energétique
100 gr de chocolat au lait apportent 550 calories alors que 100 gr de viande apportent 170 calories.

Tonique
Il contient de la théobromine, qui agit comme la caféine, de la vitamine B, B2, PP et du potassium, magnésium, calcium, fer.

Digeste
Les graisses de cacao sont des graisses non saturées, qui se digèrent facilement.
Le chocolat est un aliment très nourrissant qui améliore l’endurance tant physique qu’intellectuelle et permet de lutter contre les “coups de barre”.

bambi
du chocolat thérapie

Luxe, gourmandise, pêché, volupté, douceur, le chocolat est plus qu'un aliment, c'est aussi une thérapie.

Madame de Sévigné prêtait au chocolat des attributs démoniaques.

Les indiens pensaient qu'en buvant du chocolat le matin, ils échapperaient aux dangers.

En 1719, certaines espagnoles pensaient que le chocolat faisaient maigrir, et s'en faisaient servir une quantité industrielle. En fait la lourdeur de la préparation leur coupait complètement l'appétit.

En 1662, l'église prononça son jugement : le liquide ne rompt pas le jeûne.
Le chocolat étant une boisson, ce breuvage se répandit dans les monastères, qui s'employèrent à perfectionner les méthodes pour le préparer.

On peut citer notamment, la phrase de la mère supérieure, du couvent de Belley, à Brillat Savarin : "Il faut préparer son chocolat la veille, pour qu'il soit onctueux, Dieu lui même, ne pouvant être contre..."

Le Vatican d'ailleurs était entièrement acquis au chocolat, et au XVIIIe siècle, les officiers du Vatican qui participaient aux cérémonies de canonisation recevaient du pape un paquet de chocolats dont le poids variait en fonction du grade.

Balzac estimait que le chocolat permettait de maintenir plus longtemps les facultés cérébrales.

Goethe, fervent amateur de chocolat, et grand voyageur déclarait: "Quiconque a bu une tasse de chocolat résiste à une journée de voyage." Le chocolat, nourrissant et tonique, devient l'ultime déjeuner des gens de lettres.

bambi
Le chocolat symbole de volupté
Découvrons le chocolat le temps de quelques spots publicitaires.
"After Eight" fait un clin d'oeil à Eros en mettant en scène une subtile rencontre, celle au premier degré du chocolat noir et de la menthe et au 2e degré, du timide jeune homme qui offre à sa voisine de table, tout sourire, la tablette en question, tandis que leurs doigts se frôlent.

H O Wilbur and sons, chocolatiers américains de la Belle époque avaient réalisés de splendides affiches, où l'on voyait un angelot ailé, portant flèches et carquois, remuer avec grâce une cuillère ciselée, aussi grande que lui, dans une tasse pleine de chocolat fumant prélude à un five o'clock en tête à tête.

Les sous entendus du "rêve noir" de Lanvin, ou un simple mot "passionnément" souligne le caractère sensuel
et luxueux du chocolat brut émergeant de son papier noir et or, comme une invitation à d'ineffables délices.

Citons aussi Bounty, "un goût de paradis" qui nous invite au voyage dans un décor idyllique, où l'on vit à moitié nu au milieu de créatures de rêves.

Nestlé promet le ciel sur la terre, avec ses tablettes fourrées : le décor est planté avec deux flûtes de champagne et des accessoires de soirées, des bagages en cuir derrière lesquels se profile une jonque...

Objet de gourmandise, de satisfaction, le chocolat est lié à une idée de récompense. C'est un cadeau que l'on s'offre à soi-même et aux autres pour le plaisir.
Le chocolat, dernier soubresaut de l'enfance
Symbole de rêve, de douceur, de récompense.
Après le rêve des adultes, le rêve des enfants :
La fameuse affiche Menier, où l'on voit une gamine en tablier,
nattes dans le dos, qui écrit en grandes lettres comme sur un tableau noir,
MENIER.
Et Choco BN, "le quatre heure à moteur".
Le chocolat poulain a depuis longtemps associé l'enfant au chocolat,
en lui donnant comme compagnon de jeu un gentil poulain.
Par le biais de l'enfant, la publicité sert aussi l'exotisme :
avec les biscuits pepito, les chocs delicios, le cake du captain Choc....
Le chocolat symbole de l'enfance, mais également plaisir des "grands"...

bambi
Avec le 18ème siècle, le chocolat sort peu à peu de l'ère artisanale.

Sa consommation augmente mais la production stagne. Les ouvriers des chocolateries ont un faible rendement puisqu'ils travaillent à genoux pour écraser les fèves, selon le procédé traditionnel hérité des Aztèques.

Il s'ensuit des contrefaçons car des colporteurs vendent de la pâte d'amende avec des résidus de cacao qu'ils font passer pour du chocolat.

Savary écrit en 1740 que Paris est la place où se confectionne le plus mauvais chocolat.

En 1732, Dubuisson invente une table haute et horizontale, chauffée au charbon de bois qui permet à l'ouvrier de travailler debout et d'augmenter son rendement.

En 1778, Doret invente à Paris une machine hydraulique pour concasser les graines.

Le chocolat reste dans la France du 18ème siècle l'apanage d'une minorité de nobles et de riches bourgeois.

" Boisson substantielle mais qui ne pèse pas sur l'estomac, elle est sirotée dans les cafés et dans les salons, à la cour et dans les cercles privés. Sous forme de graine ou de bonbon, mélangé à des écorces d'oranges et à des fruits confits, le chocolat se doit d'être dans cette petite boîte précieuse, la bonbonnière qui semble indispensable à la vie mondaine : on le croque ,on le goûte, on le suce, on l'offre en jouant aux cartes, en conversant courtoisement, en se promenant en carrosse, en assistant à un spectacle. "

Les favorites de Louis 15, la Pompadour et la Du Barry usent du chocolat pour des raisons différentes : la première pour " s'échauffer le sang " puisque le roi la juge " froide comme une macreuse ", la seconde pour en offrir à ses amants et les mettre au diapason de son ardent tempérament puisqu'on la dit insatiable.

En ces temps de libertinage érigés en art de vivre, les propriétés aphrodisiaques du chocolat sont portées en exergue. L'univers du Marquis de Sade en est rempli.

En 1770, Marie-Antoinette se marie à Louis XVI et vient d'Autriche avec son chocolatier personnel. Elle préfère le chocolat préparé simplement, avec du sucre et de la vanille.

Elle crée la fonction de " chocolatier de la reine " qui est très convoitée puisqu'on dit que c'est " un fief bien plus lucratif que maintes baronnies fièrement armoriées et gironnées ".
Son chocolatier lui invente des nouvelles recettes : chocolat au bulbe d'orchidée pour fortifier, à la fleur d'oranger pour les nerfs, au lait d'amandes douces pour digérer.

A Paris, les meilleurs chocolatiers sont David Chaillon, les frères Rere et Renaud.

Peu à peu, la concurrence et les techniques commerciales de vente s'organisent : on voit de la publicité dans les journaux, des affiches.

En 1776, Roussel appose même son nom sur ses productions chocolatières.

La diffusion du chocolat dans les pays germaniques est liée au médecin de Frédéric-Guillaume 1er, le hollandais Cornelius Bontekoe qui en vante les propriétés thérapeutiques.

En Amérique du nord, un apothicaire de Boston met en vente du chocolat en 1712.

Comme en Allemagne, le chocolat n'est pour l'heure envisagé de l'autre côté de l'Atlantique que comme un produit médicinal.

En 1755, la flotte du Botany Bay commerce directement avec les Antilles pour éviter d'avoir à traverser l'Atlantique : les prix baissent, les délais raccourcissent.

En 1765, James Baker construit la première entreprise de cacao.

Il faut attendre le XVIIIe siècle pour voir se développer sa production et son usage se répandre.
Les anglais y ajoutent du lait et parfois même un oeuf et du vin de madère.

Le transport du cacao entre la France et l'Amérique du Sud était assuré par de grands voiliers.
Le Belem, célèbre Trois-Mâts fût gréé et armé en 1896 pour transporter des fèves de cacao
entre le Brésil et la France pour le compte d'un grand chocolatier.

Le 19ème siècle marque le début de l'industrialisation de l'Europe

Sur le vieux comme sur le nouveau continent, la fin du 18ème siècle voit un ralentissement brutal de la production et la consommation de chocolat du fait des guerres d'indépendance en Amérique, de la révolution française et la Terreur puis des guerres napoléoniennes en Europe.

Le 19ème siècle marque le début de l'industrialisation de l'Europe.

L'essor de la consommation du chocolat en fait un produit courant et les petits artisans n'ont d'autre choix que de se tourner vers l'industrie ou disparaître.

Les plantations de cacaoyers se développent dans le monde (implantation en Afrique en 1824 par les Portugais) et l'industrie chocolatière se perfectionne dans divers pays grâce à d'importantes inventions.

C'est ainsi qu'en 1802, une technique permet de solidifier le chocolat pour fabriquer des tablettes. Les Turinois en disputent la paternité à un de leurs apprentis, le suisse François-Louis Cailler, reparti au pays pour fonder la première chocolaterie suisse, en 1819, à Vevey.

En 1820, en Angleterre, est produite la tablette " Fry & Sons ", une mixture granuleuse de liqueur, de chocolat, de sucre et de beurre de cacao.

En 1824, Philippe Suchard installe sa confiserie en Suisse, à Neuchâtel et Antoine-Brutus Menier la sienne à Noisel sur Marne.
Son fils, Emile-Justin acquiert des plantations de cacaoyers au Nicaragua et crée une ville où les ouvriers de son usine ont à leur disposition dispensaires, bibliothèque et enseignement gratuit. L'âge de la retraite est fixé à 60 ans, 80 ans en avance sur le reste de la France.

En Angleterre, John Cadburry crée lui aussi ce type de cité ouvrière, à Bournville, près de Birmingham.

Le Suisse Amédée Kohler, invente le chocolat aux noisettes, en 1828.


1828 : Naissance du chocolat en poudre

Cette même année, le hollandais Caspar Van Houten parvient à séparer les différents éléments du cacao, notamment ses matières grasses. Il brevète un procédé qui permet de récupérer une masse de beurre de cacao plus ou moins pure ainsi qu'un pain de chocolat très dur que l'on réduit en poudre : le chocolat en poudre est né.

Quant au beurre de cacao qui fond à la température de la bouche, il permet l'essor d'une nouvelle industrie : le chocolat à croquer.

De plus, Van Houten élimine l'acidité du cacao et l'aigreur de la poudre.

En 1832, le maître-pâtissier de l'empereur François-Joseph invente à Vienne la recette de la fameuse tarte au chocolat qui porte son nom : la Sacher Torte.

En 1867, les turinois inventent la plus fameuse des bouchées italienne, la Gianduja.

Dans les années 1870, Heinrich Imhoff et Ludwig Stollwerk font de l'entreprise dont ils héritent la première chocolaterie du monde, à force d'innovations, d'investissements et d'audace commerciale.


1875 : naissance du chocolat au lait

En 1875, le suisse Daniel Peter ajoute du chocolat à l'invention d'Henri Nestlé : la farine lactée.
Naît alors le chocolat au lait dont la fabrication est industrialisée en 1905. La Suisse devient Le pays du chocolat.

En 1879, Rodolphe Lindt invente le conchage, procédé qui affine la texture du chocolat.

En 1883, l'américain Milton Hershey, enthousiasmé par les machines allemandes exposées à Chicago, décide d'acheter l'exposition toute entière pour de livrer à des expériences. Le résultat est une barre de chocolat qu'il lance en 1894, alors qu'il fonde sa première usine en 1903, sur le modèle de Menier et Cadburry.

En 1912, le belge Jean Neuhaus invente la première coquille de chocolat solide dans laquelle on peut mettre du praliné, du caramel au beurre ou de la crème fraîche.

En 1920, l'anglais John Mars lance la célèbre barre chocolatée qui porte son nom.

En 1929, Peter fusionne les entreprises Nestlé-Cailler à l'entreprise Kohler, ce qui donne naissance à un géant de l'industrie chocolatière.

 
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