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Une firme du Colorado poursuit l'Office de la langue française
Presse Canadienne

Une firme du Colorado poursuit l'Office québécois de la langue française à la suite d'un malentendu sur des tarifs d'inscription à un congrès.

Selon la poursuite déposée devant un tribunal du Colorado, l'organisme de surveillance linguistique aurait tenté de payer 100 fois moins que le tarif d'inscription à un congrès tenu au Palais des congrès de Montréal en avril.

Le fondateur et président de la firme ClientSide, Shaun Daggett, a expliqué en entrevue que l'Office avait payé pour un kiosque d'information et inscrit huit personnes au Localization and Globalization Back to Business Expo 2004.

Les frais d'inscription étaient de 895 $ US par personne. Or, l'Office croyait apparemment qu'ils s'élevaient plutôt à 8,95 $ US.

"Ils ont tenté de ne payer que 80 $ à la fin de la conférence", a commenté M. Daggett.

L'entreprise spécialisée en traduction a envoyé plusieurs lettres à l'Office, mais l'organisme aurait refusé de payer, a précisé le président, ajoutant qu'un arrangement, couvrant les frais pour seulement cinq personnes, avait aussi été proposé, sans succès.

L'avocat de l'Office, Richard Baril, n'a pas donné suite aux appels jeudi.



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L'Hôpital général juif sera agrandi et réaménagé, annonce Couillard
Presse Canadienne

L'Hôpital général juif de Montréal sera agrandi et ses installations réaménagées et, pour ce faire, une somme de 53,4 millions $ y sera investie.

L'Hôpital général juif si Mortimer B. Davis fera l'objet d'un agrandissement majeur et d'ajout d'équipement sur une période de six mois, a précisé le ministre de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard, lors d'une conférence de presse jeudi à Montréal.

Six étages seront ajoutés à une aile de l'hôpital et plusieurs cliniques spécialisées seront réaménagées ou déménagées dans une autre aile. Le centre de recherche occupera deux des six nouveaux étages.

L'agrandissement et le réaménagement visent à améliorer l'accessibilité au centre de recherche ainsi qu'aux services ambulatoires, plus particulièrement en oncologie et en soins cardiovasculaires.

La somme de 53,4 millions $ inclut 39, 7 millions $ pour la construction et 13,7 millions $ pour l'équipement et le mobilier spécialisé.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux verse 23,9 millions $ du montant global, la fondation de l'Hôpital général juif, la Fondation canadienne pour l'innovation et d'autres partenaires versant le reste.

Par la même occasion, le ministre Couillard a annoncé que 12 nouvelles stations d'hémodyalise seront ajoutées d'ici quatre ans à la clinique d'hémodyalise.

L'hôpital recevra à cette fin une somme de 1 062 800 $ pour acquérir de l'équipement spécialisé.






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Un policier amoureux est jugé trop curieux par un comité de déontologie
Presse Canadienne

Un agent du Service de police de la ville de Montréal, sous le coup de la foudre amoureuse, en est venu à confondre sa vie professionnelle et sa vie personnelle, ce qui l'a conduit à utiliser illégalement de l'information confidentielle. C'est ce que vient de conclure le président du comité de déontologie policière présidé par Me Gilles Mignault.

L'agent Steve Guérette a eu un véritable coup de foudre pour une femme nommée Nathalie qui partageait un appartement avec une certaine Geneviève.

A un moment donné, Nathalie dit à son amoureux (le policier Guérette) qu'elle aimerait bien emprunter l'auto de sa copine. Le policier lui conseille de s'abstenir parce que lors d'une vérification faite dans la banque de données policières, il a appris que le permis de conduire en question n'était plus valide.

Nathalie le dit à son amie Geneviève qui est outrée de constater que le policier qui compte six ans de service s'adonne à ce type d'enquêtes.

Elle dépose une plainte contre lui.

L'enquête a démontré que l'agent Guérette a non seulement vérifié la validité du permis de conduire de Geneviève mais également l'état de son dossier judiciaire et ce, dans deux banques de données.

Pire encore, 15 jours après avoir rencontré Nathalie, il a fait la même enquête à son sujet.

Dans sa décision rendue publique tout récemment, le président du comité de discipline rappelle qu'un policier peut utiliser les banques de données dans le cadre de son travail visant à détecter le crime et à en rechercher les auteurs.

"A l'évidence, l'agent Guénette a confondu les caractères personnels aux caractères professionnels de ses fonctions", écrit Me Mignault.

"Mais il y a plus. Les renseignements doivent demeurer à l'usage exclusif du service de police puisque agir autrement ferait échec au droit à la vie privée", poursuit-il.

Il conclut que les informations obtenues par l'agent Guérette l'ont été au détriment du respect de la vie privée de Geneviève.

Me Mignault considère que l'agent Guérette a utilisé sans motif légitime et pour des fins personnelles des renseignements privilégiés et, qu'en ce faisant, il a abusé de son autorité.

Me Mignault ajoute qu'il accorde très peu de crédibilité au témoignage de l'agent Guérette qui lui a semblé nerveux, mal à l'aise et réticent à répondre à certaines questions.

"Ce policier me semble peu respectueux des lois, règles et règlements", mentionne-t-il.

La sanction qui attend l'agent Guérette sera déterminée au cours des prochaines semaines.





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Accident spectaculaire dans Notre-Dame-de-Grâce
AgenceNews

Un accident sprctaculaire s'est produit mercredi soir dans l'arrondissement Notre-Dame-de-Grâce à Montréal mercredi soir.

Une voiture conduite par des voleurs circulait sur la rue St-Jacques à une vitesse très élevée pour aboutir en plein sur le terrain d'une station service.

Le véhicule a franchi une clôture pour finalement terminer sa course dans une maison se situant à l'arrière de la station service.

Les 6 locataires de l'endroit ont dû êtres évacués suite aux dégâts importants causés par l'accident.

Les voleurs ont laissé le véhicule encastré dans le mur de la maison pour finalement reprendre leur course folle.

Ils sont toujours recherchés.



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Poussée de violences à Kirkouk: cinq morts
Presse Canadienne | Le 25 juillet 2004 - 05:57

Une poussée de violences a fait cinq morts, dont une mère kurde et ses deux fils, dans la nuit de ce samedi à dimanche à Kirkouk, dans le nord de l'Irak, a-t-on appris de source policière.

Le colonel Sarhad Kadir a précisé qu'un policier irakien et un milicien de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) avaient également été tués. Des attaques probablement coordonnées par un "gang de criminels liés à l'ancien régime, qui souhaitent déclencher des querelles entre Arabes et Kurdes en commettant de tels crimes", a-t-il poursuivi.

Le policier a été abattu par des hommes armés circulant en voiture à 8h30 (4h30 GMT) dimanche. Une patrouille de police a également été la cible d'assaillants dans le sud de la ville, un officier a été blessé. La maison d'une famille kurde a par ailleurs été mitraillée. La mère et deux de ses fils ont été tués, tandis que sa fille était blessée, a expliqué le colonel Kadir.

Dans une autre attaque, un peshmerga (combattant kurde) et milicien de l'UPK a été abattu. Shirwan Jilal a été tué vers 23h (19h00 GMT) samedi soir alors qu'il rentrait chez lui à pied.





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Etats-Unis: ouverture de la convention démocrate à Boston



BOSTON (AFP), le 26-07-2004
Les ténors du ouvrent lundi à Boston la convention nationale qui doit mettre sur orbite présidentiel le candidat John Kerry face à George W. Bush.

Quelque 35.000 participants sont attendus dans l'après-midi au Fleet Center, imposant complexe protégé par un dispositif de sécurité maximum pour cette première convention post-11 septembre 2001.

Les anciens présidents Jimmy Carter et Bill Clinton, mais aussi l'ancien vice-président Al Gore vont ainsi lancer l'offensive de charme auprès des électeurs indécis, peu nombreux mais sans doute cruciaux dans cette course présidentielle qui s'annonce serrée.

Un ancien camarade de John Kerry pendant la guerre du Vietnam doit aussi s'adresser au pays, à une heure de grande écoute, pour présenter un visage exemplaire et valeureux du candidat à la Maison Blanche, encore peu connu du grand public. Le discours de David Alston permettra aussi de lancer, dès la première soirée, le thème des anciens combattants qui promet d'être omniprésent pendant la grand-messe démocrate.

L'intense couverture médiatique des moments forts de la convention est une opportunité inédite pour présenter John Kerry aux Américains qui auraient jusqu'ici boudé la campagne. Ses organisateurs ont affirmé vouloir présenter un programme cohérent et optimiste, évitant de verser dans des propos anti-Bush trop réducteurs.

Les démocrates vont surtout devoir convaincre les Américains que John Kerry peut les défendre contre le terrorisme, domaine dans lequel l'actuel chef de l'Etat a encore l'avantage dans l'opinion.

Selon les derniers sondages, Kerry et Bush sont dans un mouchoir de poche avec un très léger avantage pour le candidat démocrate.

Par ailleurs, comme le veut la tradition, Boston va être envahie de manifestants en tout genre. Dimanche, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans le centre pour dénoncer la guerre en Irak, d'autres pour contester le droit à l'avortement.



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L'affabulatrice du RER comparaît devant le tribunal



CERGY (AFP), le 26-07-2004
Marie, l'affabulatrice du RER qui aspire maintenant, selon sa famille, à "en finir avec les mensonges" et à "se faire soigner pour reprendre une vie normale", comparaît lundi devant le tribunal correctionnel de Pontoise (Val d'Oise) pour "dénonciation de délit imaginaire".

"Elle a toujours raconté des histoires, depuis qu'elle est toute petite. Elle m'en faisait tellement que je n'y faisais même plus attention", se souvient Jean-Baptiste Leblanc, le frère de 25 ans de Marie, qui travaille dans la restauration.

"Petite, elle était assez menteuse, c'était pas méchant. Elle faisait ça pour se valoriser, comme le font beaucoup d'enfants", confirme sa mère, Geneviève Leblanc.

Puis Marie a grandi, et ses mensonges aussi. Au cours des dernières années, la jeune femme de 23 ans a déposé six plaintes dont une pour agression sexuelle, mais aucune n'a donné lieu à la moindre poursuite, avait rappelé le procureur de Pontoise, Xavier Salvat, le 15 juillet à l'issue de l'audition de la jeune femme par la police judiciaire.

Jusqu'à ce vendredi 9 juillet, où Marie décide d'inventer un nouveau mensonge, sans savoir qu'il va l'entraîner dans un tourbillon médiatico-politique et l'emmener tout droit devant un tribunal correctionnel, où elle risque jusqu'à six mois de prison et 7.500 euros d'amende.

Ce jour-là, dans son appartement à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), la jeune femme se griffe le visage et le corps avec un couteau, coupe une mèche de ses cheveux et trace des croix gammées sur son ventre. "Elle s'est inspiré d'un documentaire sur des cimetières profanés qu'elle avait vu à la télé", explique son frère.

Elle se rend ensuite au commissariat d'Aubervilliers et porte plainte, affirmant avoir été agressée avec sa fillette de 13 mois dans le RER D, entre les gares de Louvres et Sarcelles dans le Val d'Oise, par six jeunes, dont quatre d'origine maghrébine.

Quatre jours plus tard, alors que l'agression a provoqué une vague d'indignation dans tous les pays et jusqu'à l'Elysée, Marie est entendue par la PJ à Cergy, placée en garde à vue et reconnaît avoir tout inventé.

"Elle a fait ça pour qu'on s'intéresse à elle. C'était le SOS d'une jeune femme qui déprimait, qui ne savait pas quoi faire. Puis elle a été prise dans l'engrenage", explique sa mère. Aujourd'hui, Marie "va un peu mieux", dit-elle. "Elle a pu se reposer loin du tumulte, dans le cadre familial.

"Elle veut que cette affaire se finisse, commencer à se faire soigner pour reprendre une vie normale, et terminer son BTS d'assistante de direction qu'elle avait arrêté l'année dernière en raison de la naissance de sa petite fille. Elle veut aussi prendre un appartement en région parisienne, dans la banlieue ouest, près de chez nous", ajoute-t-elle.

Selon Geneviève Leblanc, Marie va "commencer lundi matin, juste avant le procès" un suivi thérapeutique et d'autres rendez-vous sont pris.

Pour la jeune femme, ce procès doit lui permettre d'"en finir avec les mensonges", explique sa mère. "Elle présentera ses excuses à tout le monde lundi devant le tribunal. Elle a compris que quand on appelle au secours, il ne faut pas crier au loup", conclut-elle.



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France: 400 ha détruits en Haute-Corse, feu maîtrisé dans les Bouches-du-Rhône



AIX-EN-PROVENCE (AFP), le 26-07-2004
Au moins 400 hectares de la très belle forêt domaniale de Bonifato, en Haute-Corse, ont été détruits depuis dimanche dans un incendie qui s'est stabilisé, alors qu'à Velaux, dans les Bouches-du-Rhône, le feu est désormais éteint.

L'incendie qui a parcouru plus de 400 ha depuis dimanche dans la très belle forêt de Bonifato, en Balagne (Haute-Corse), s'est stabilisé lundi avec la chute du vent mais il faudra quand même quelques jours pour l'éteindre, a-t-on appris auprès des pompiers.

"Le feu n'est pas encore maîtrisé mais il s'est stabilisé et est beaucoup moins virulent qu'hier parce que les températures sont redescendues et le vent a chuté", a déclaré le chef des opérations, le commandant des pompiers de Balagne Bruno Maestracci.

La surface parcourue est estimée à 400 ha et les pins continuent de se consumer.

L'officier redoute cependant une "météo très instable et une reprise des vents" qui compromettrait l'arrêt du sinistre.

Même si le vent ne reprend pas, "l'incendie ne sera pas éteint ce soir, et certainement pas demain (mardi) non plus", a ajouté le commandant Maestracci.

Quelque 180 pompiers, dont des renforts venus du continent, sont engagés soit dans les rares zones accessibles par la terre, soit en commandos héliportés sur les parties hautes du massif montagneux.

Deux Canadairs, deux hélicoptères Super-Puma et une Gazelle appuient ces hommes et, surtout, l'hélicoptère bombardier d'eau AirCrane, à très grande capacité, basé à Bastia. Cet appareil était, jusqu'à lundi matin, engagé sur les incendies du continent. Il est revenu sur l'île pour un renfort très précieux grâce à sa capacité d'emport de 9.600 litres qu'il peut charger en vol en 35 secondes.

Dans les Bouches-du-Rhône, quelque 1.600 pompiers sont encore mobilisés même si ils sont "maîtres du feu" depuis dimanche soir, a expliqué lundi matin l'officier de liaison du Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis). Dans la nuit, les sapeurs-pompiers ont néanmoins dû faire face à "une dizaine de reprises" du feu "sur un chantier de 15 kilomètres de long".

Le feu de Velaux, né samedi vers 17H00 en bordure de l'A7 s'était ensuite propagé très rapidement sur 2.000 hectares, selon les estimations provisoires des pompiers, sur le territoire des communes de Velaux, Rognac, Vitrolles et les Pennes-Mirabeau.

A 5H39, le Centre régional d'information routière a annoncé la réouverture de la départementale 9 à la circulation, en mentionnant dans son communiqué: "fin de l'incendie".

Les pompiers, dont un tiers étaient venus en renfort d'autres départements, ont dû "attaquer" dimanche, par trois fois, des reprises du feu, à son point de départ, à Velaux, et à son point d'arrivée, aux Pennes Mirabeau.

Cinq Canadairs, deux Trackers et deux Fokkers sont intervenus pour maîtriser cet incendie, ainsi qu'un hélicoptère Sky Crane, capable de larguer 9.000 litres d'eau, seul engin de ce type entre Perpignan et Nice, basé à Bastia depuis le début de l'été.

Depuis le "PC feu" de l'Arbois, à quelques kilomètres de la gare TGV d'Aix-en-Provence, le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin a insisté dimanche sur l'idée que les départs de feu n'étaient "pas tous innocents" et a évoqué des "mains criminelles".

Après avoir survolé les lieux, M. de Villepin a évoqué des "images de désolation" et demandé des "punitions exemplaires" pour les incendiaires. Il a précisé qu'une compagnie de CRS et un escadron de gendarmes mobiles avaient été envoyés en renforts pour quadriller les zones à risques.

"Ces trois feux sont manifestement d'origine suspecte", a affirmé devant les caméras le patron des pompiers du département, le colonel Luc Jorda.

"On ne peut pas encore se prononcer sur le fait de savoir si l'incendie était accidentel ou criminel", a de son côté souligné le lieutenant colonel Ollivier Bousset, commandant en second de la gendarmerie des Bouches-du-Rhône.

"Deux dispositifs de mise à feu ont été découverts, qui n'ont pas fonctionné", à Velaux et à la Roque d'Antheron, a néanmoins ajouté M. Bousset, en précisant que ces découvertes ne permettaient pour le moment de tirer aucune conclusion. Dix "témoins" ont été "auditionnés" dans le cadre de l'enquête, a-t-il encore dit.

Les trois feux de samedi ont éclaté à proximité de l'autoroute, avec beaucoup de vent, a-t-il relevé, en ajoutant que les résultats d'analyse des prélèvements ne seraient pas disponibles avant plusieurs semaines.



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   Posté le 26-07-2004 à 17:29:34   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Darfour: l'UE maintient sa menace de sanctions contre le Soudan



BRUXELLES (AFP), le 26-07-2004
L'Union européenne (UE) continue d'exercer la pression sur le gouvernement soudanais à propos de la crise du Darfour (ouest du pays), maintenant la menace de sanctions tout en relevant des signes "encourageants" en provenance de Khartoum.

De son côté, l'envoyé du pape, Mgr Paul Josef Cordes, a affirmé qu'une collaboration des autorités soudanaises avec la communauté internationale était "nécessaire", dans un communiqué diffusé lundi par le Vatican à son retour d'une visite de quatre jours au Soudan.

Cette collaboration doit "assurer l'assistance et le retour dans leurs villages en toute sécurité" des milliers de réfugiés concentrés au Darfour, dans l'ouest du Soudan, et dans le nord de l'Ouganda, régions ravagées par la guerre civile, a déclaré le haut prélat allemand.

Le chef de la diplomatie néerlandaise Bernard Bot, dont le pays préside actuellement l'UE, a déclaré lundi qu'il avait reçu des assurances du ministre soudanais des Affaires étrangères, Mustafa Osman Ismaïl, lors d'une rencontre samedi à Bruxelles.

"J'ai exprimé la grave préoccupation de l'UE (...) et il (le ministre soudanais) a été très positif dans la mesure où il a promis la mise en oeuvre intégrale de l'accord entre les Nations unies et le gouvernement soudanais", a déclaré M. Bot devant des journalistes en marge d'une réunion de ses homologues de l'UE à Bruxelles.

"Bien sûr, ce ne sont pas les mots qui comptent mais les actes, et si ces derniers ne sont pas suivis d'effets, alors bien sûr nous allons reconsidérer (notre position) et considérer si des sanctions ou bien des mesures sont nécessaires", a-t-il ajouté.

"Ne parlons pas de sanctions avant de voir ce que ces éléments encourageants vont nous apporter", a-t-il ajouté, soulignant que l'UE se réserve le droit d'imposer "si nécessaire" des sanctions contre le Soudan sans toutefois en dévoiler la nature.

"C'est quelque chose que nous devrons examiner plus tard. Maintenant que le gouvernement du Soudan a promis sa pleine coopération, nous devons les encourager", a affirmé M. Bot.

Le Soudan a demandé au numéro un libyen, le colonel Mouammar Kadhafi, de parrainer des négociations de paix sur le Darfour, a rapporté lundi l'agence officielle libyenne Jana.

Le Soudan qui a délégué dimanche à Tripoli ses ministres de l'Intérieur, Abdel Rahim Mohamed Hussein, et de l'Agriculture, Majzoub al-Khalifa Ahmed, a exhorté le dirigeant libyen à "parrainer des négociations de paix sur le Darfour", selon Jana.

Le colonel Kadhafi, dont le pays avait annoncé le 15 juillet la signature d'un accord pour l'ouverture d'un corridor humanitaire depuis le territoire libyen jusqu'au Soudan et au Tchad pour l'acheminement de l'aide aux déplacés du conflit qui sévit à l'ouest du Soudan, a également évoqué dimanche la crise du Darfour avec deux hauts responsables égyptiens.

Les deux ministres étaient porteurs d'un message en ce sens du président soudanais Omar al-Béchir. L'Union africaine (UA) avait parrainé des négociations à Addis Abeba entre Khartoum et les rebelles du Darfour mais les deux belligérants se sont séparés le 18 juillet sans résultat.

Les deux groupes rebelles du Darfour, le Mouvement pour la justice et l'égalité (MJE) et le Mouvement/Armée de libération du Soudan (MLS) ont quitté la capitale éthiopienne après leur refus d'entamer des négociations directes tant que le gouvernement soudanais n'aura pas accepté de concrétiser leurs demandes, liées notamment à la démilitarisation du Darfour et à la traduction des criminels de guerre devant la justice.

"Nous avons eu un entretien de deux heures avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi au cours duquel nous avons passé en revue la situation en Afrique, notamment dans la région du Darfour", a déclaré le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit qui a effectué une brève visite en Libye en compagnie du chef des services de renseignements, le général Omar Souleimane.

Khartoum s'est engagé le 3 juillet dernier à "entamer immédiatement le désarmement des djandjawids et autres groupes armés hors-la-loi" au Darfour, au terme d'une visite effectuée par le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan.

Le conflit pourrait avoir déjà fait entre 30.000 et 50.000 morts, selon l'Onu. Environ 1,2 million de personnes ont été chassées de leurs foyers en 17 mois de conflit, dont 200.000 se sont réfugiées au Tchad voisin.

De son côté, le Haut représentant pour la politique étrangère de l'UE, Javier Solana, a indiqué lundi que "du point de vue de la situation humanitaire, l'impression est que (...) la situation évolue légèrement pour le mieux".

Le Darfour est en proie, selon l'Onu, à la pire crise humanitaire en cours dans le monde, provoquée par le conflit entre une rébellion locale et des milices arabes pro-gouvernementales appuyées par les forces armées.




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Irak: six morts, les otages étrangers toujours détenus



BAGDAD (AFP), le 26-07-2004
La violence a redoublé lundi en Irak où six Irakiens, dont un colonel de la police, ont trouvé la mort dans une série d'attaques et un attentat suicide, alors que l'ultimatum fixé à l'employeur koweïtien de sept autres étrangers enlevés, a été prolongé.

A Bagdad, un colonel du ministère de l'Intérieur, Moussab al-Aouadi, en charge des relations avec les tribus a été abattu en plein jour par des inconnus alors qu'il était attablé dans un restaurant.

"Le colonel Moussab al-Aouadi a été abattu en début d'après-midi par des inconnus qui ont ouvert le feu sur lui dans le quartier Al-Baya, dans l'ouest de Bagdad", a déclaré un porte-parole de ce ministère.

Dans la matinée, une personne avait été blessée dans l'explosion d'une voiture piégée à Bagdad près d'un pont enjambant le Tigre.

Des tirs de mortier ont eu lieu près des ministères de l'Education et du Pétrole sans faire de victime. Selon un policier, un tir a atteint le toit du bâtiment du ministère de l'Education, inoccupé pour des travaux de réparation.

A Mossoul (nord), quatre Irakiens, dont un kamikaze, ont trouvé la mort lors d'un attentat suicide à la voiture piégée devant l'aéroport, où est située une base américaine, selon l'armée américaine.

"Un civil irakien et un enfant ont été tués lors de l'explosion de la voiture. Un Irakien du Service de protection des installations (l'un des services de sécurité irakiens) a été blessé et est décédé ensuite. Le chauffeur du véhicule a également été tué dans l'explosion", selon cette source.

Cet attentat a également blessé trois soldats américains ainsi que deux Irakiens, membres du même service, toujours selon la même source.

Le véhicule utilisé pour l'attentat était "une Chevrolet Caprice de couleur marron. Des munitions posées dans le véhicule n'ont pas explosé, minimisant les dégâts", a ajouté l'armée américaine dans un communiqué.

"La voiture était chargée de roquettes de 122 mm et d'un obus de mortier de 60 mm, qui n'ont pas explosé", ajoute le texte, en soulignant qu'"il s'agit de la première attaque terroriste importante à Mossoul depuis le 24 juin".

A cette date, cinq voitures piégées avaient explosé, tuant, selon le ministère de la santé, 44 personnes et en blessant 216 autres.

A Bassorah (sud), deux Irakiennes employées à l'aéroport, utilisé par l'armée britannique, ont été tuées, et deux autres blessées par des tirs d'inconnus qui ont ouvert le feu sur leur véhicule.

"Deux femmes ont été tuées et deux autres blessées dans l'attaque contre le minibus qui les transportait dans le quartier Michraq", dans le centre-ville, a indiqué un médecin du l'hôpital Sadr, Mme Rana Yahya.

Les cinq Irakiennes sont employées par une compagnie privée de sécurité sous contrat à l'aéroport de Bassorah, à 550 km au sud-est de Bagdad.

Par ailleurs, le sort des huit otages -un diplomate égyptien et sept camionneurs, trois Indiens, trois Kenyans et un Egyptien-, restait inconnu.

Toutefois, un communiqué signé "les Drapeaux noirs" a annoncé une prolongation de l'ultimatum fixé à l'entreprise koweïtienne employant les sept chauffeurs, enlevés le 21 juillet, pour se retirer du pays.

Ce texte indique que cette décision a été prise à la demande du médiateur choisi par le groupe pour négocier la firme Kuwait and Gulf Link Transport.

La chaîne de télévision Al-Arabiya a diffusé une vidéo montrant les ravisseurs de sept chauffeurs et confirmant que l'ultimatum a été prolongé.

Enfin, une autre chaîne de télévision, Al-Jazira du Qatar, a relayé un communiqué au nom de "l'Armée islamique en Irak", un groupe armé inconnu jusqu'ici, qui revendique l'enlèvement de deux Pakistanais, qu'il menace d'exécuter, les accusant de collaboration avec les forces américaines en Irak.



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La société de transport de fonds Valiance confirme son dépôt de bilan



PARIS (AFP), le 26-07-2004
La direction de la société de transports de fonds Valiance Fiduciaire (3.000 salariés) a annoncé lundi en CCE son dépôt de bilan et fait état de discussions avec des repreneurs pour une reprise partielle, qui entraînerait des centaines de suppressions d'emplois en sus du plan social en cours.

"Le PDG, Michel Leblanc, vient de nous annoncer le dépôt de bilan et nous a fait part de deux repreneurs potentiels, le suédois Securitas et le danois Groupe 4 Falck, qui exigent plusieurs centaines de suppressions d'emplois supplémentaires", a déclaré Hubert Gasorowski, délégué national FO, lors d'une interruption de séance du Comité central d'entreprise.

Un porte-parole de la direction a confirmé le dépôt de bilan et affirmé que l'activité de Valiance "va se poursuivre" malgré cette annonce.

Il a également confirmé que des discussions étaient en cours pour une reprise partielle par la société suédoise Securitas, qui serait favorite, car elle "a déjà racheté au printemps dernier la filiale de télésurveillance de Valiance, Eurotélis".

En cas de reprise par Securitas, le plan social en cours chez Valiance, qui prévoit 821 suppressions d'emplois, concernerait "500 à 600 salariés supplémentaires", soit au total entre 1.300 et 1.400 emplois supprimés, selon cette source.

"C'est inadmissible", a affirmé M. Gasorowski, qui travaille dans une agence de Valiance à Lille. "Nous sommes déjà sous le coup d'un plan social et on se demande qui paiera l'addition", a-t-il poursuivi, précisant que les salaires seraient "assurés jusqu'au 15 août".

"Les salariés sont à bout. Chez nous dans le Nord on a la culture du conflit: beaucoup de salariés veulent maintenant passer à l'action, proposant même d'aller brûler leurs camions devant les agences d'UBS (Union des banques suisses, actionnaire principal, ndlr)", a-t-il averti.

"Pour nous, il y a deux gros fautifs, UBS et l'Etat. Nous avons été reçus à Bercy la semaine dernière et on attend toujours une réponse, c'est inadmissible", a ajouté M. Gasorowski.

Jean-Marc Debals, délégué central CFDT, s'est dit "abasourdi", de voir Valiance "considérée par UBS comme une entreprise kleenex", alors que "nous avions tout donné, notamment pour la campagne de l'euro".

M. Debals a également dénoncé les "mauvais choix" de la direction qui a voulu "développer de façon sauvage et outrancière" le transport de fonds en voitures banalisées équipées de nouvelles technologies maculant les billets, "grâce au flou de la législation Sarkozy".

"On a la rage et la haine, on est prêts sur le terrain à des opérations coups de poing contre UBS", a affirmé pour sa part Michel Guyomard (CFTC).

"Nous comptons encore sur une réunion jeudi en Grande-Bretagne avec UBS, mais sans beaucoup d'espoir", a-t-il ajouté, dénonçant lui aussi la stratégie de la direction "qui depuis deux ans a fait le mauvais choix du tout véhicule banalisé".

Jackie Gontier, délégué FO, a affirmé que "la colère domine" chez les salariés.

"On fait un métier particulier où tous les jours des gens risquent leur vie dans leurs véhicules. Je ne sais pas comment les salariés vont réagir, en voyant les rapaces qui attendent de dévorer leur proie après le dépôt de bilan", a-t-il commenté.

Valiance, premier groupe de transports de fonds en France, avait annoncé un mars un plan social prévoyant au départ 1.011 suppressions d'emplois, qui ont depuis été ramenés à 821. Sa filiale de maintenance Solymatic (700 techniciens), a déposé le bilan en avril et cherche un repreneur.




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Banques: Abbey National et SCH verrouillent une fusion record en Europe



LONDRES (AFP), le 26-07-2004
La banque britannique Abbey National, revenue aux bénéfices après deux années de pertes, a approuvé lundi une offre de reprise de l'espagnole Santander Central Hispano (SCH), pour donner naissance à la dixième banque mondiale en termes de capitalisation boursière.

Les rumeurs de rapprochement allaient bon train depuis plusieurs mois et les deux établissements avaient confirmé être en négociations vendredi.

La nouvelle avait fait grimper l'action Abbey National à la Bourse de Londres, tout excitée à l'idée de voir des concurrents se lancer dans la bataille, alors qu'une nouvelle phase de consolidation bancaire en Europe, annoncée depuis le début de l'année après les fusions de taille intervenues aux Etats-Unis, se fait toujours attendre.

Les analystes estiment que le dossier est déjà clos. Le soutien du conseil d'administration d'Abbey National a été verrouillé --pour le retirer, la banque devra payer 81,7 millions de livres-- et SCH veut boucler l'affaire avant la fin de l'année.

"Une contre-offre est toujours possible, mais nous pensons qu'elle est de moins en moins probable", a indiqué le courtier Dresdner Kleinwort Wasserstein, alors que l'américain Citigroup et Bank of Ireland ont été cités comme éventuels repreneurs.

L'offre est encore soumise à l'approbation de la Commission européenne et des autorités financières américaines et espagnoles, mais la direction d'Abbey National estime que "le risque est faible" de les voir faire obstacle à la fusion, la plus importante jamais conclue en Europe entre deux banques étrangères.

Enfin, le cas des 1,7 million de petits actionnaires de la banque britannique, réticents à l'idée de détenir des titres d'une société espagnole et dont on redoutait à Madrid des ventes massives de titres, a également été prévu. SCH va donner la possibilité aux détenteurs d'un maximum de 2.000 actions de vendre leurs nouveaux titres SCH via le réseau des agences d'Abbey National au Royaume-Uni.

"Je ne sais pas si les petits investisseurs seront intéressés par des titres d'une banque étrangère", a indiqué Alex Scott, analyste de Seven Investment Management.

Les actionnaires de la sixième banque britannique vont recevoir, pour chaque action détenue, une action SCH, à quoi s'ajoutera une somme de 31 pence, payée par la banque britannique sous la forme d'un double dividende exceptionnel (25 et 6 pence).

Cette offre valorise Abbey entre 8,2 et 8,9 milliards de livres (entre 12,4 et 13,4 milliards d'euros), selon la valeur retenue pour le cours de l'action SCH (le dernier enregistré ou sa valeur moyenne sur trois mois).

"Nous pensons que c'est une très bonne chose pour nos actionnaires, pour nos clients et pour nous-mêmes", a estimé le directeur général d'Abbey National, Luqman Arnold, qui a pris les rênes du groupe en octobre 2002.

Le rapprochement intervient alors qu'Abbey National semble sortir de l'eau après avoir essuyé deux pertes annuelles en 2002 et 2003, à la suite d'un essai désastreux dans l'activité banque d'investissement et assurance-vie. La banque a annoncé lundi qu'elle était revenue dans le vert au premier semestre 2004, avec un bénéfice imposable de 350 millions de livres.

Abbey National, qui emploie 26.000 employés, a entamé début 2003 un lourd processus de restructuration sur trois ans, dont il attend les véritables bénéfices au second semestre.

Son principal atout est sa base de clientèle, tête de pont sur laquelle les Espagnols comptent s'appuyer pour conquérir les différents marchés de la banque de détail au Royaume-Uni, des cartes de crédit aux prêts immobiliers.

"Nous voyons l'opportunité d'avoir accès à 18 millions de clients dans un pays industrialisé comme une chance que l'on a qu'une seule fois dans sa vie", a déclaré le patron de SCH, Emilio Botin, lors d'une conférence de presse.

L'action Abbey National reculait de 4,78% à 552,25 pence à 12H20 GMT à la Bourse de Londres, dans un marché en baisse de 0,58. Le titre de SCH a quant à lui repris en baisse de 3,75% à 7,7 euros à la Bourse de Madrid, où la cotation était suspendue depuis vendredi.




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La goélette La Boudeuse part pour un tour du monde ethnographique



AJACCIO (AFP), le 26-07-2004
L'explorateur français Patrice Franceschi, qui navigue encore au compas et au sextant, appareille mardi de Bastia à la barre de La Boudeuse, pour un tour du monde "à l'ancienne" à la découverte des "peuples de l'eau", sur sa superbe goélette trois-mâts de 1916 transformée en navire d'observation traditionnel unique au monde.

"Le compas et le sextant, c'est pour enseigner la vraie navigation aux jeunes de l'équipage, mais nous utilisons aussi nos deux satellites de navigation, faute de quoi on nous accuserait d'être des irresponsables", rigole le journaliste-cinéaste, explorateur-ethnologue de passion, grand navigateur et pilote d'avion, et qui, à 48 ans, a déjà parcouru plusieurs fois la planète.

Des ouvriers se sont affairés une année durant pour restaurer ce bateau de près de 40 mètres de long, ancien navire de commerce puis bateau-école de la marine suédoise.

"Il est indestructible", s'enthousiasme Patrice Franceschi, que l'on dit "inconsolable" depuis qu'il a perdu sa première Boudeuse, une jonque chinoise coulée en 2001 au large de Malte en heurtant une épave flottante.

"Tout a été préparé pour une sécurité maximale", insiste le capitaine, en égrenant longuement la liste des équipements: deux radars, un sondeur, une boîte de transmission automatique des positions en cas d'alerte, trois radios, quatre téléphones satellitaires, nombreux canots pneumatiques, cloisons pare-feu et cloisons étanches à l'avant.

Et les 28 membres de l'équipage manient "à l'ancienne" un gréement extrêmement complexe de 13 voiles pour une surface totale de 660 m2, toutes hissées à la main.

Gabiers et matelots grimpent jusqu'à 40 m de haut pour "serrer" ou "carguer" une voile, et communiquent avec le barreur par codes sifflés.

Si les cales de la Boudeuse ont été transformées pour allier l'authenticité aux exigences d'un navire d'exploration scientifique, jusqu'au studio de montage télé pour les courts et longs métrages qui seront réalisés sur les peuples de l'eau, l'extérieur du navire a été peint "exactement comme les frégates corsaires de 16 canons du 19e siècle", explique Patrice Franceschi.

Le tout pour un périple de 60.000 kilomètres, pour améliorer la connaissance de douze "populations les plus représentatives des peuples de l'eau, en voie d'extinction au moins culturellement", du "dernier des Yuhup" d'Amazonie colombienne, jusqu'aux "frères du dauphin", les Imraguens des côtes de Mauritanie, en passant par les "Pascuans de l'île de Pâques" ou les papous Sahudate de Nouvelle-Guinée.

Le Corse Patrice Franceschi veut lancer sa boudeuse dans le sillage de celle du comte Louis-Antoine de Bougainville, premier explorateur français à avoir fait le tour du monde, de 1766 à 1769.

Un beau livre retrace les pérégrinations de Franceschi, à qui "ne manque que le voyage sur la lune, à la manière de Jules Verne", selon son auteur Bernard Biancarelli: de Cayenne dès 18 ans à la forêt équatoriale congolaise, la jungle colombienne, l'Amazonie, le Burundi, la Guinée-Equatoriale, l'Himalaya et bien d'autres endroits, sur les traces de peuples inconnus ou oubliés. Ou en travailleur humanitaire et journaliste dans les années 80, en Afghanistan ou à bord de l'Ile de Lumière et ses boat people vietnamiens, ou bien au coeur des conflits du Tchad, du Liban, ou de Bosnie.

Et son premier tour du monde date de 1984 à 1987, en ULM !

("Patrice Franceschi aventurier", Bernard Biancarelli, éd. Albiana, 114 p.)



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Création d'un vin de pays: accueil mitigé dans le Bordelais



BORDEAUX (AFP), le 26-07-2004
Dans le Bordelais, où la viticulture est confrontée à une crise majeure, la proposition de produire un vin de pays avec la mention du cépage, annoncée par le ministère de l'Agriculture, a reçu un accueil mitigé.

Les responsables de la filière viticole de Bourgogne ont, pour leur part, immédiatement rejeté cette mesure.

Dans le Bordelais, certains dirigeants estiment en effet que cette décision permettra aux vins de Bordeaux de lutter à armes égales avec ceux du Nouveau Monde. D'autres responsables jugent en revanche que la mesure ne permettra pas aux viticulteurs de sortir de cette crise.

Pour le président du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), Christian Delpeuch, la mesure "va dans le bon sens".

M. Delpeuch avait déjà revendiqué, le 12 juillet, lors de son élection à la tête du CIVB, "la création de produits nouveaux, en dehors du système des Appellations d'origine contrôlée (AOC)".

Les AOC (57 dans le Bordelais) ont assuré la notoriété des vins de Bordeaux. Mais ceux-ci sont aujourd'hui dans la tourmente, notamment en raison de la surproduction mondiale et de la baisse des ventes de Bordeaux en France et à l'export.

Mais aussi en raison de la concurrence, au niveau mondial, des vins des Etats-Unis, d'Australie, d'Afrique du Sud ou du Chili, des vins de cépage simples, accessibles et plus adaptés au goût des consommateurs.

Un vin de pays dans le Bordelais permettrait d'adapter une partie de la production à la demande des consommateurs, estime-t-on. C'est donc "une excellente chose", applaudit Allan Sichel, président de l'Union des maisons de Bordeaux, un des syndicats de négociants.

Cela "nous donnera les armes pour avoir des vins concurrentiels", souligne aussi Alain Vironneau, président du Syndicat des appellations Bordeaux et Bordeaux supérieur. "Et accéder aux marchés qui sont en partie occupés par les vins du Nouveau Monde". Car la consommation du vin ayant chuté en France, c'est à l'export que se situe "notre seul salut", note M. Sichel.

A condition de produire des vins de pays de qualité, souligne Christophe Château, le directeur de l'Association des 5 côtes de Bordeaux, qui précise que les seuls vins de cépage "qui marchent bien, ce sont des vins de qualité".

Au "Collectif de viticulteurs", on voit les choses d'un autre oeil et on est "contre la création des vins de Pays" dans le Bordelais. A Bordeaux, "on a une identité à défendre", explique Didier Cousiney, le président du Collectif.

"Pour nous, il faudrait développer la commercialisation des Bordeaux à l'étranger", poursuit M. Cousiney, pour qui, en produisant un vin de pays, on va "aller sur le terrain du Languedoc et du Roussillon" et semer ainsi "la zizanie entre les régions productrices". Et puis, "on va faire un vin de pays sans savoir si on va le vendre", dit-il.

Pour M. Cousiney, "les cours du Bordeaux ne vont pas remonter pour ça". Des cours qui n'ont cessé de chuter, passant sous les 750 euros le tonneau (900 litres) de Bordeaux rouge en vrac contre 1.500 euros en 97-98 et précipitant un viticulteur sur cinq dans des difficultés de trésorerie.

Pessimiste, M. Cousiney estime qu'"on est à la veille d'une grosse crise économique à Bordeaux".




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Arrivée en France de quatre détenus français de Guantanamo



PARIS (AFP), le 27-07-2004
Les quatre remis aux autorités françaises après avoir été détenus pendant plus de deux ans à Guantanamo, sont arrivés sous forte escorte policière mardi en début d'après-midi au siège de la direction de la surveillance du territoire (DST) à Paris.

Les quatre hommes, arrivés peu avant 13H00 sur la base aérienne d'Evreux, ont rejoint la capitale à bord de monospaces. Le convoi s'est scindé en deux groupes de voitures qui sont arrivées séparément dans les locaux de la DST, rue Nélaton dans le 15ème arrondissement, vers 14h15 et 14h30.

Les détenus français --Mourad Benchellali, Imad Kanouni, Nizar Sassi et Brahim Yadel-- devaient ensuite être interrogés dans le cadre d'une commission rogatoire du juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière chargé d'une information judiciaire les concernant depuis novembre 2002.

Trois autres Français sont encore prisonniers dans le camp de Guantanamo, dont la légalité a été contestée et où les conditions de détention ont été critiquées par des organisations de défense des droits de l'Homme.

"A la suite des discussions engagées entre la France et les Etats-Unis au sujet de détenus français de Guantanamo, les autorités américaines ont décidé de remettre à la France sur la base militaire de Guantanamo quatre de ces détenus qui sont rapatriés en France aujourd'hui", avait indiqué mardi matin le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Nous poursuivons les discussions avec les autorités américaines en vue d'obtenir aussi rapidement que possible la remise des autres détenus français restant à Guantanamo", ajoute le communiqué.

Un accord était intervenu au début du mois de juillet pour le transfèrement de six des sept Français détenus : Mourad Benchellali, Imad Kanouni, Nizar Sassi, Brahim Yadel, Ridouane Khalid et Khaled Ben Mustafa. Le septième prisonnier, Mustaq Ali Patel, né en Inde, n'aurait pas fait l'objet d'un accord de transfèrement.

L'information judiciaire menée par le juge Bruguière, ouverte le 6 novembre 2002 pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", a pour but d'enquêter sur le parcours des prisonniers de Guantanamo en France et à l'étranger, et d'en savoir plus sur leurs éventuelles fréquentations.

L'avocat de Benchellali et Sassi, Me William Bourdon, a exprimé son "soulagement" et espéré que ses clients "retrouveront leurs familles rapidement".

Ces transfèrements interviennent après une série de mesures identiques prises en faveur de prisonniers disposant de la nationalité d'un pays européen.

Cinq Britanniques ont ainsi été libérés en mars. Il reste dans le camp de Guantanamo quatre autres Britanniques que Londres ne souhaite pas voir remis en liberté dans la mesure où ils pourraient constituer une menace pour la sécurité du pays.

En février, l'unique prisonnier espagnol de Guantanamo avait été rapatrié et il a été libéré le 13 juillet, en raison des conditions de détention "contraires au droit" infligées par les autorités américaines.

Un Allemand est également détenu à Guantanamo et son avocat exige sa libération depuis une décision de la Cour suprême des Etats-Unis octroyant aux prisonniers le droit de contester leur détention devant un tribunal civil.

Après cette décision fin juin, les Etats-Unis ont annoncé qu'ils envisageaient de relâcher certains des quelque 600 détenus de Guantanamo pour éviter la multiplication des recours judiciaires.




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Bill Clinton galvanise la convention démocrate américaine



BOSTON (AFP), le 27-07-2004
L'ex-président Bill Clinton a galvanisé lundi soir la du parti démocrate en lançant une attaque en règle contre le camp républicain et en se joignant à d'autres orateurs pour convaincre les Américains que John Kerry a l'étoffe d'un chef d'Etat.

Au premier jour de cette convention qui s'achèvera jeudi par l'officialisation de la candidature de Kerry à la Maison Blanche, les ténors du parti démocrate se sont succédé à Boston sur la scène du Fleet Center, une salle de sports, devant quelque 5.000 délégués et 15.000 militants et invités.

Alors que les organisateurs avaient annoncé une convention "positive" qui éviterait de "casser du Bush", ces personnalités n'ont pas mâché leurs mots contre le gouvernement actuel pour mobiliser les énergies, à une heure de grande écoute télévisée.

Bill Clinton, invité à entrer en scène par son épouse Hillary, sénatrice de New York, a dominé la soirée, électrisant une foule largement acquise. En costume anthracite et cravate couleur ciel, celui qui s'est présenté comme "un simple soldat" de la campagne démocrate, a livré un discours efficace de 25 minutes, dur contre les républicains.

Dressant une liste de décisions selon lui contestables de l'administration Bush sur l'économie, les armes à feu, l'environnement, il a répété: "Si vous êtes d'accord, alors ré-élisez-les. Mais sinon, tournez-vous vers John Kerry, John Edwards et les démocrates"!

Avant lui, l'ancien président Jimmy Carter, 79 ans, avait profondément déploré que la sympathie du monde entier, après les attentats du 11 septembre 2001, ait été anéantie par "une série quasi ininterrompue d'erreurs" de l'administration Bush.

Et l'ancien vice-président américain Al Gore, candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2000, a appelé à la mobilisation car "chaque vote compte", rappelant qu'il était bien placé pour le savoir.

A compter de mardi, la convention, organisée comme un show hollywoodien sous la protection de quelque 3.000 policiers, devait commencer à raconter John Kerry, sa vie et son parcours d'homme politique, aux Américains qui le connaissent peu ou qui ne sont pas encore persuadés de vouloir voter pour lui.

L'intense couverture médiatique de la convention représente une opportunité unique pour John Kerry de s'introduire dans les foyers américains qui auraient jusqu'ici boudé la campagne, alors que la course à la Maison Blanche s'annonce serrée.

Le candidat devra surtout convaincre les électeurs qu'il peut les défendre contre le terrorisme, domaine dans lequel l'actuel président a encore l'avantage dans l'opinion.

La mise en valeur de son expérience d'officier au Vietnam, à la tête d'un patrouilleur dans le delta du Mekong, devrait servir à asseoir son image de meneur d'hommes, tout en humanisant un individu souvent perçu comme distant, voire hautain.

Kerry était en Floride lundi dans le cadre d'un périple de plusieurs jours à travers les Etats-Unis. Il y a plaidé pour une accélération de la recherche dans le domaine des maladies incurables, telles que le sida, la maladie de Parkinson et celle d'Alzheimer.

Pour sa part, le président républicain George W. Bush devrait rester discret pendant la convention des démocrates, comme le veut la tradition. Son camp a cependant installé une antenne à Boston pour contrer le message démocrate avec un pilonnage de communiqués vengeurs.

Selon les derniers sondages, MM. Kerry et Bush sont dans un mouchoir de poche, avec un très léger avantage pour le candidat démocrate.



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France: motion de censure sans risque pour le gouvernement



PARIS (AFP), le 27-07-2004
La majorité et l'opposition vont se livrer à un dernier affrontement d'envergure avant les vacances parlementaires, ce mardi à partir de 15h00, à l'occasion du débat sur la motion de censure déposée la semaine dernière par les socialistes.

Comme lors des trois motions de censure précédentes de la législature, le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin ne court aucun risque, l'UMP disposant d'une majorité écrasante à l'Assemblée (362 sièges sur 577, soit 73 de plus que la majorité absolue).

En outre, malgré ses critiques acerbes contre le gouvernement, l'UDF ne s'associera vraisemblablement pas à la censure, qui ne sera donc votée que par les députés de gauche.

Cette quatrième motion déposée par le groupe socialiste répond au recours, vendredi par le Premier ministre, à l'article 49-3 de la Constitution pour interrompre l'examen du projet de loi sur le transfert de compétences aux collectivités locales et permettre son adoption sans vote, simultanément au rejet de la motion de censure.

M. Raffarin a justifié l'emploi de cet article par "l'obstruction" à laquelle se prêtaient, selon lui, les socialistes, auteurs de quelque 4.000 amendements.

A partir de 15h00, Jean-Marc Ayrault (PS), Anne-Marie Comparini (UDF), Alain Bocquet (PCF), Bernard Accoyer (UMP) et un non inscrit prendront successivement la parole, sans doute dans cet ordre. Puis, M. Raffarin montera à la tribune pour leur répondre et défendre sa politique.

Les députés souhaitant voter la censure seront ensuite invités à se rendre dans des salles voisines de l'hémicycle, transformées en bureaux de vote, avant que le président de l'Assemblée, Jean-Louis Debré, ne proclame le résultat du scrutin, en fin d'après-midi.



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Le mariage homosexuel de Bègles annulé par le TribunalGI de Bordeaux



BORDEAUX (AFP), le 27-07-2004
Le mariage entre deux homosexuels, célébré par le député-maire (Verts) de Bègles Noël Mamère, a été annulé mardi par les juges de la 1ère chambre civile du tribunal de grande instance de Bordeaux.

Un des avocats de Stéphane et Bertrand, Me Emmanuel Pierrat, a annoncé à l'issue de l'audience qu'ils allaient faire appel. "Nous faisons appel et Bertrand et Stéphane restent mariés", a déclaré l'avocat.

Lors de l'audience du 29 juin, la procureure de la République, Marie-Hélène De La Landelle, avait soutenu que le mariage n'était pas conforme au code civil français.

Les avocats du couple avaient argumenté qu'aucun article du code civil n'interdisait le mariage de deux personnes du même sexe et qu'aucun texte ne définissait le mariage "comme l'union d'un homme et d'une femme".

Noël Mamère avait célébré le 5 juin ce premier mariage homosexuel en France en unissant Stéphane Chapin, 33 ans, aide-soignant à domicile, et Bertrand Charpentier, 31 ans, magasinier.

Avant même la cérémonie, le procureur de Bordeaux avait fait savoir son opposition, sur le fond car selon lui le code civil ne permet pas d'unir deux personnes du même sexe.

Très vite après le mariage, le ministre de la Justice Dominique Perben avait demandé que, "conformément à la loi", une "requête en nullité soit immédiatement présentée au tribunal de grande instance de Bordeaux".

Quant à Noël Mamère, qui a retrouvé son écharpe de maire de Bègles après avoir été suspendu un mois, il avait déclaré début juillet se consacrer dorénavant à l'action concernant la validité de cette union.

"Si la nullité du mariage devait être prononcée, nous irons devant la Cour d'appel, puis la Cour de cassation, puis devant la Cour européenne des droits de l'homme", avait déclaré le maire de Bègles début juillet.

"Nous avons confiance dans le fait que la cour d'appel ou à défaut la cour de cassation ou la cour européenne des droits de l'homme auront une vision un peu plus avant-gardiste de la conception que nous devons avoir de la famille", a ajouté mardi l'avocat de Stéphane et Bertrand.

Selon lui, "le mariage est toujours valable et le restera jusqu'à ce que la cour d'appel se prononce car il n'y a pas, selon lui, d'exécution provisoire dans le jugement".

L'avocat a précisé que le tribunal s'est notamment basé sur le fait que "la fonction traditionnelle du mariage (est) communément considérée comme constituant la fondation d'une famille".

Bertrand Charpentier a de son côté affirmé: "on ira jusqu'au bout comme on l'a annoncé il y a presque deux mois". Stéphane Chapin a quant à lui déclaré: "on s'y attendait. De toute façon on est toujours mariés, on verra après".



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Transport de fonds: le sort de Valiance devant le tribunal de commerce



PARIS (AFP), le 27-07-2004
Le sort de la principale société de Transport de fonds française, Valiance Fiduciaire, et de ses 3.000 salariés, est entre les mains du tribunal de commerce de Paris qui statuera mardi à 14h30 sur la décision de la direction de déposer le bilan.

Le tribunal, qui a examiné mardi matin à huis clos la demande de dépôt de bilan de la première société de fonds française, a le choix entre prononcer la liquidation pure et simple de Valiance Fiduciaire, ou la placer en redressement judiciaire avec une période d'observation au cours de laquelle les repreneurs pourront se manifester.

L'annonce du dépôt de bilan a été faite lundi par le PDG Michel Leblanc, lors d'un Comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire réunit dans un hôtel de la Porte de Bagnolet (Seine-saint-Denis) après le désengagement d'UBS Private Equity, principal actionnaire (80,3%) du groupe Valiance.

Dès vendredi soir la première banque suisse s'était dite "confiante" que la procédure de redressement judiciaire apporte une "solution de continuité" pour Valiance Fiduciaire.

Les représentants des salariés au CCE ont "refusé à l'unanimité de valider ce dépôt de bilan, une véritable catastrophe sociale", a annoncé lundi à l'AFP son secrétaire, Jean-Pierre Wallez (FO).

La direction, qui a "informé les instances représentatives du personnel de l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire de l'entreprise", a affirmé dans un communiqué que "l'activité de Valiance Fiduciaire continue" et que "plusieurs candidats repreneurs se sont d'ores et déjà positionnés pour une reprise globale de Valiance Fiduciaire".

Les syndicalistes, partagés entre "stupeur, frustration" et "colère", ont dénoncé l'apathie des pouvoirs publics.

"Nous avons frappé sans succès aux portes des ministères, Transport, Intérieur, Affaires sociales et dernièrement Finances : nous sommes toujours sans réponse", a déploré Jacky Gontier (FO), ajoutant : "les syndicats tenteront de contrôler la colère de convoyeurs prêts pour des opérations coups de poing contre les intérêts d'UBS".

Pour Patrick Masson (CGT), le "grand responsable est UBS qui désigne les dirigeants, accompagne leurs choix stratégiques et aujourd'hui lâche des salariés qui se sont battus pour l'Euro et qui risquent chaque jour leur vie."

A ce jour, et selon la direction citée par les syndicats, deux groupes sont sur les rangs pour une "reprise globale de l'activité": le Danois Group 4 Flack et le Suédois Securitas.

Le premier s'est manifesté en avril, deux semaines après l'annonce par la direction de Valiance du plan de restructuration concernant 1.011 emplois, avant de retirer son offre en juin.

Depuis, et en prévision d'un dépôt de bilan, Group 4 Flack a réitéré son offre en milieu de semaine dernière, tout comme Securitas, déjà "repreneur" en juin de la filiale de Valiance, Eurotelis et de ses 350 salariés.

De son côté, la société Brink's, leader européen du transport de fonds, a déclaré lundi, être prête "à reprendre un tiers des activités de Valiance Fiduciaire à l'exclusion de l'Ile-de-France", selon son porte-parole Eric Ehrsam.

de son côté, la filiale (maintenance) de Valiance, Solymatic (700 salariés), a été placée en redressement judicaire le 29 avril et son repreneur sera désigné le 31 août par le tribunal de commerce de Paris.

"Quel que soit le prochain repreneur, les dégâts seront importants et beaucoup de copains resteront sur le carreau", mais "on ne se laissera pas faire", a affirmé Hubert Gasorowski (FO)



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Yasser Arafat évite une crise ministérielle mais est attendu sur ses actes



RAMALLAH (Cisjordanie) (AFP), le 27-07-2004
Le président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat a évité mardi une crise ministérielle en obtenant de son Premier ministre Ahmad Qoreï qu'il reste en poste, dix jours après sa démission en protestation contre le chaos sécuritaire.

Aussitôt après cette annonce de M. Qoreï, le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a déclaré: "Nous avons besoin d'actes, pas de propositions ou d'engagements". M. Powell a demandé "une consolidation des services de sécurité sous la direction du Premier ministre" palestinien, ajoutant: "Nous n'avons pas encore vu cela".

Du perron de son quartier général à Ramallah, en Cisjordanie, M. Arafat, tout sourire, a scellé sa réconciliation publique avec M. Qoreï, en lui donnant l'accolade et en le qualifiant de "frère et de compagnon de route".

Pour illustrer l'unité des rangs, M. Arafat s'est entouré de membres du gouvernement et d'élus du Conseil législatif palestinien (CLP, Parlement) qui ont publié la semaine dernière un rapport critique de l'action du gouvernement et recommandé la formation d'un nouveau cabinet.

"Je suis fier de cette réunion (...) ainsi que des efforts du Conseil législatif, et (...) de la direction palestinienne. Tout cela prouve la force du peuple palestinien qui affronte quotidiennement des attaques israéliennes de Beit Hanoun (à Gaza) à Tulkarem et Naplouse" en Cisjordanie, a-t-il dit.

M. Qoreï a indiqué être revenu sur sa démission à la demande de M. Arafat. "Je l'en remercie et lui sais gré d'avoir renouvelé sa confiance et nous espérons pouvoir être à la hauteur de ces lourdes et difficiles responsabilités qui nous attendent et que nous partagerons avec M. Arafat", a-t-il affirmé.

M. Qoreï, qui avait présenté sa démission le 17 juillet à la suite d'une série d'enlèvements et d'affrontements interpalestiniens dans les territoires, a refusé de dire si son gouvernement avait obtenu les prérogatives qu'il réclamait pour contrôler les services de sécurité.

Selon le ministre des Communications Azzam al-Ahmad, un proche de M. Arafat, ce dernier accepte d'appliquer la loi fondamentale (Constitution) --adoptée par le CLP en 1996 puis amendée fin 2002 -- qui fixe les responsabilités du gouvernement et de l'exécutif. Cette loi, a-t-il dit, donne au pouvoir législatif le moyen de contrôler l'exécutif.

En vertu de la loi fondamentale, la police et la sécurité préventive, en plus de la défense civile relèvent du domaine du ministre de l'Intérieur. La sécurité générale nationale --qui regroupe le renseignement militaire ainsi que la police des frontières et navale-- sont du ressort du chef suprême des forces armées, en l'occurrence M. Arafat.

M. Ahmad a déclaré que M. Arafat avait cédé depuis quelques jours les prérogatives disposées par la loi à son Premier ministre.

M. Qoreï a refusé de dire s'il allait procéder à un remaniement ministériel, notamment remplacer le ministre de l'Intérieur. "Tout est sujet à discussion", s'est-il borné à dire.

Plusieurs mesures ont été annoncées mardi par le cabinet, notamment "l'activation d'un plan de réformes de l'Autorité présenté par le CLP et l'examen de tous les dossiers concernant des actes ayant nui (aux habitants palestiniens commis) par l'Autorité et des dossiers de la corruption".

"Il sera demandé au procureur général de traiter de tous les dossiers portant sur les affaires de corruption, et d'accélérer les procédures d'enquête", a affirmé M. Qoreï.

"L'adoption du projet de loi définissant les champs d'action des différents services de sécurité intérieure sera accélérée", a-t-il dit, ajoutant que "la loi sera respectée et les forces de l'ordre auront la latitude nécessaire pour faire appliquer la loi".

Par ailleurs, la police israélienne a interdit mardi l'accès des Juifs à l'esplanade des Mosquées dans la vieille ville de Jérusalem de craintes de désordre ou d'attentats, selon des sources policières.

Cette décision a été prise alors que des milliers de fidèles étaient réunis au Mur des Lamentations situé en contre-bas de l'esplanade pour les commémorations de "Tisha Be Av", jour anniversaire selon le calendrier hébraïque de la destruction du Temple juif par les Romains en l'an 70.

Cette année, cette commémoration se déroulait dans une atmosphère particulièrement tendue en raison notamment des risques d'attentats d'extrémistes israéliens contre l'esplanade des Mosquées évoqués samedi par le ministre de la Sécurité intérieure Tsahi Hanegbi.



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Barnier au Darfour: "triple urgence", selon le ministre français



DAKAR (AFP), le 27-07-2004
Le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier, a estimé lundi à Dakar qu'il y avait une "triple urgence" humanitaire, de sécurité et politique au Darfour (Soudan), au début d'un voyage marathon de trois jours en Afrique.

M. Barnier, qui venait de s'entretenir avec le président sénégalais Abdoulaye Wade, a déclaré que la France était "très motivée par cette triple urgence: ce sont d'abord les hommes, les femmes et les enfants qu'il faut sauver. Il y a ensuite l'urgence de la sécurité. Nous souhaitons continuer à soutenir les efforts de l'Union africaine (UA)", a-t-il dit. "Il y a ensuite l'urgence politique. Il faut faire en sorte que toutes les parties reviennent à la table de négociation", a-t-il ajouté.

Michel Barnier a quitté Paris lundi pour Dakar, première étape d'une tournée africaine qui le mènera au Darfour (Soudan), au Tchad et en Afrique du Sud.

La principale étape de ce voyage marathon de trois jours sera El Facher, au Darfour où il arrivera mardi et qui est le théâtre d'une crise humanitaire et politique majeure. Il visitera le camp de réfugiés d'Abou Shouk au moment où la communauté internationale se mobilise pour prévenir une catastrophe humanitaire dans cette région où s'affrontent depuis début 2003 des milices arabes, soutenues par le gouvernement soudanais, et des mouvements rebelles.

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont appelé lundi à Bruxelles l'Onu à menacer le Soudan de sanctions si Khartoum ne remplit pas rapidement ses obligations pour désarmer les milices accusées de perpétrer des exactions au Darfour (ouest du pays).

"Il n'y a aucune indication que le gouvernement du Soudan ait pris des mesures concrètes et vérifiables pour désarmer et neutraliser les milices armées, y compris les djandjawids", ont affirmé les chefs de la diplomatie des 25 dans des conclusions adoptées à l'issue de leur réunion lundi.

"Malgré les déclarations contraires du gouvernement du Soudan, il continue d'y avoir des informations faisant état de violations massives des droits de l'homme par les milices armées (...) y compris le viol systématique des femmes", ont-ils ajouté, en se disant "extrêmement préoccupés" par la situation sur le terrain.

Les ministres ont ainsi appelé "le Conseil de sécurité de l'Onu à adopter une résolution sur d'autres mesures à prendre, y compris l'imposition de sanctions, si le gouvernement du Soudan ne respecte pas immédiatement ses obligations et engagements". "Ils (les autorités du Soudan) savent que des sanctions sont imminentes s'ils ne respectent pas leurs obligations", a averti de son côté le chef de la diplomatie néerlandaise Bernard Bot, dont le pays préside l'UE, lors d'une conférence de presse.

Il a dans le même temps indiqué avoir reçu des assurances du ministre soudanais des Affaires étrangères, Mustafa Osman Ismaïl, lors d'une rencontre samedi à Bruxelles, selon lesquelles Khartoum s'efforce de mettre en oeuvre un accord conclu début juillet avec l'Onu. Khartoum s'est engagé le 3 juillet dernier à "entamer immédiatement le désarmement des "djandjawids" et autres groupes armés hors-la-loi" au Darfour, au terme d'une visite effectuée par le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan.

La situation humanitaire au Darfour "ne s'améliore pas" malgré un meilleur accès dans la région, a estimé lundi l'organisation non-gouvernementale Médecins sans frontières (MSF). "Les conditions de vie terribles de la population ne s'améliorent pas (...). Malgré un meilleur accès à la région, et le nombre croissant d'agences et de travailleurs humanitaires sur place, les besoins urgents ne sont pas satisfaits", affirme MSF dans un communiqué reçu à Nairobi.



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L'OMC réunie pour tenter de trouver un compromis sur la libéralisation



GENEVE (AFP), le 27-07-2004
Les 147 pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sont réunis mardi pour tenter de sauver les négociations sur la libéralisation des échanges, qui donnent lieu à un affrontement entre pays du Nord et du Sud à propos de l' agriculture.

L'organe suprême de l'OMC, le Conseil général, a entamé sa réunion à 10h00 (08h00 GMT) au siège de l'organisation à Genève avec l'objectif de parvenir à un compromis avant l'échéance de vendredi minuit. Une trentaine de ministres du Commerce, dont l'Américain Robert Zoellick, ainsi que le commissaire européen Pascal Lamy, devraient se joindre aux ambassadeurs des pays membres durant la semaine de négociations.

Pour tenter de rapprocher les points de vue, le président du Conseil général, l'ambassadeur du Japon Shotaro Oshima, a mis sur la table un texte de compromis qui reprend une demande de longue date des pays en développement: l'élimination -- à une date à négocier -- des subventions aux exportations agricoles, accusées de ruiner les paysans des pays pauvres.

En échange de cette concession, l'Union européenne demande l'ouverture de négociations sur la fin en parallèle des crédits à l'exportation américains. Mais l'OMC n'a proposé que de ramener à six mois maximum leur durée de remboursement.

D'où le mécontentement de la France, première puissance agricole de l'UE. Le président Jacques Chirac a qualifié la semaine dernière le projet de l'OMC d'"inacceptable en l'état". Mais le Conseil des ministres européens a approuvé lundi l'approche de la Commission, qui négocie au nom des Etats membres.

Le projet prévoit aussi une baisse généralisée des droits de douane pour les produits agricoles, avec une protection supplémentaire pour les produits qualifiés de "sensibles" aux importations.

Les discussions visent à redémarrer le cycle de négociations lancé à Doha (Qatar) fin 2001, avec l'optique de mettre le commerce au service du développement et de dynamiser l'économie mondiale.

Mais depuis, toutes les échéances intermédiaires ont été ratées, notamment en septembre dernier lors de la conférence de Cancun (Mexique). La réunion de Genève est une deuxième chance de se mettre d'accord sur le cadre de la négociation, les détails concrets (chiffres, calendriers d'application) devant être discutés plus tard.

Malgré plus d'une semaine de discussions, "il n'y a pas beaucoup de progrès à annoncer en matière agricole", a reconnu le porte-parole de l'OMC, Keith Rockwell. L'OMC devrait présenter mercredi une nouvelle mouture de son projet en tenant compte des remarques faites par les différents pays.

Mais le ministre indien du Commerce, Kamal Nath, a averti lundi qu'ouvrir le marché indien mettrait en danger la subsistance de 600 millions de paysans.

"En ce qui nous concerne, le projet de compromis de l'OMC ne tient pas la route", a-t-il déclaré à la presse.

En échange de concessions agricoles, les pays riches demandent à ceux du Sud d'ouvrir davantage leurs marchés aux produits industriels et aux services.

Avec dans les mois qui viennent une élection présidentielle aux Etats-Unis et une nouvelle commission européenne à Bruxelles, un nouvel échec repousserait de plusieurs années le bouclage du cycle de Doha et porterait un coup à la crédibilité de l'OMC, estiment les analystes.

Après l'ouverture formelle du Conseil général, qui devait examiner la candidature de la Libye, les pays membres devraient se réunir de façon informelle durant la semaine, avant une nouvelle séance formelle vendredi pour approuver (ou rejeter) le texte.

En attendant, l'OMC s'est barricadée derrière des barrières métalliques pour faire face à d'éventuelles protestations. L'Union maraîchère suisse a ainsi rassemblé une trentaine de manifestants accusant l'OMC de vouloir "vendre la peau des paysans".




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Près de 120 tués en Irak, un mois après le transfert du pouvoir



BAAQOUBA (Irak) (AFP), le 28-07-2004
Cent vingt Irakiens, dont 35 rebelles, sont morts mercredi au cours de la journée la plus sanglante depuis le transfert du pouvoir, il y a exactement un mois, au gouvernement d'Iyad Allaoui par la coalition menée par les Etats-Unis.

Ces violences ont éclipsé la crise des otages, dont au moins une dizaine de chauffeurs de camions menacés de mort par leurs ravisseurs, lesquels ont été qualifiés d'"ennemis du peuple" mardi par le président Ghazi al-Yaouar.

Baaqouba, à 60 km au nord de Bagdad, a payé le plus lourd tribut dans cette journée sanglante, avec 68 morts et 56 blessés, selon un dernier bilan du ministre de la Santé, Alaa Abdessahab al-Alouane. Il en fait l'un des plus meurtriers depuis la chute du régime de Saddam Hussein, en avril 2003.

"Un kamikaze a fait sauter une voiture pleine d'explosifs devant une file d'attente de jeunes gens devant un poste de police et il y a 30 morts et 40 blessés", a déclaré un porte-parole du ministère de l'Intérieur à Bagdad.

"De plus, 21 passagers d'un bus qui passait à ce moment-là ont été tués", a ajouté à l'AFP Sabah Kadhem, précisant qu'il s'agit d'un bilan provisoire, notamment en ce qui concerne le nombre de blessés.

Un correspondant de l'AFP a vu au moins une dizaine de corps entassés devant la morgue de l'hôpital, trop petite pour contenir les nombreux tués.

"L'explosion a été provoquée par une voiture piégée", a déclaré à l'AFP le général Walid Khaled Abdel Salam, chef de la police de la province de Diyala, dont Baaqouba est le chef-lieu, selon lequel il s'agit d'un attentat suicide.

Le général Abdel Salam a souligné que l'attentat était destiné à "terroriser les candidats à des postes dans les forces de l'ordre" et en a accusé le groupe "Tawhid wal Jihad" (Unification et guerre sainte) du Jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui, qui a revendiqué par le passé des attentats à Baaqouba.

Soupçonné de liens avec Al-Qaïda, ce Jordanien est considéré par l'armée américaine comme le principal instigateur des violences en Irak.

"L'explosion s'est produite peu après 09h30 (05h30 GMT)", a indiqué Mohammed Jassem, un officier de police sur les lieux. "A ce moment-là, plusieurs jeunes étaient rassemblés devant le poste pour rejoindre les forces de police et un bus était en train de passer devant, ce qui explique le nombre élevé des victimes", a-t-il ajouté.

Le correspondant de l'AFP a vu, en arrivant sur les lieux peu après la puissante déflagration, au moins 30 corps calcinés. Des policiers hébétés se frappaient la tête et les gens couraient dans tous les sens. Des carcasses de voitures mêlées à des briques de murs effondrés jonchaient le sol.

"J'ai vu une voiture dépasser vivement un bus avant de percuter la file d'attente et d'exploser", a indiqué pour sa part Riad Abdel Latif, un policier.

La violence n'a pas épargné le reste du pays. Quelque 35 rebelles et sept membres des forces irakiennes ont été tués lors d'affrontements dans la localité de Soueira (sud de Bagdad), selon un communiqué de la Force multinationale.

Auparavant, l'hôpital de Kout, au sud de cette région, avait fait état de cinq tués parmi les membres des forces de sécurité irakiennes et de 48 blessés.

Près de Falloujah, à l'ouest de Bagdad, quatre policiers irakiens ont été tués et un autre blessé par l'explosion d'une bombe, tandis que dans la capitale, deux personnes, dont un enfant de 13 ans, ont été tuées et sept autres blessées par l'explosion d'un projectile tiré contre des maisons.

A Ramadi, une femme a été tuée et quatre autres personnes de la même famille blessées lors d'affrontements entre la guérilla et les forces américaines dans cette ville à l'ouest de Bagdad.

Par ailleurs, deux Irakiens ont été tués en tentant de déposer une bombe près d'un oléoduc près de Kirkouk alors qu'un policier a été tué par des tirs d'inconnus dans cette ville du nord de l'Irak.

L'armée américaine a pour sa part annoncé qu'un de ses soldats avait été tué et que trois autres blessés mardi par l'explosion d'une bombe au nord de Bagdad, ce qui porte à plus de 670 le nombre de soldats américains tués en opération depuis l'invasion du pays le 20 mars 2003, selon un bilan établi à partir de chiffres du Pentagone.




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Jean-Pierre Raffarin s'affirme déterminé à poursuivre son action à Matignon



PARIS (AFP), le 28-07-2004
Jean-Pierre Raffarin est apparu mercredi plus déterminé que jamais à poursuivre dans la durée son action à la tête du gouvernement et à jouer pleinement, en "forçat de l'union", son rôle de chef de la majorité dans la bataille pour la succession d'Alain Juppé à l'UMP.

Le gouvernement est "une force qui va et qui sait où elle va" malgré les "moments difficiles" des échecs aux régionales et aux européennes, a déclaré le Premier ministre lors d'une conférence de presse de fin de session parlementaire.

Pendant 55 minutes il a dressé le bilan de ses deux ans passés à Matignon et évoqué la "troisième étape" de son action pour 2004-2005, axée sur "la promotion de l'intelligence et de la tolérance": recherche, école et "réformes sociétales", comme la mise en place début 2005 de la Haute autorité contre les discriminations et le projet de loi contre l'homophobie à l'automne.

Sans oublier les 35 heures et le service minimum dans les transports, deux dossiers sur lesquels il entend "avancer", ainsi que le référendum sur l'Europe, prévu à l'automne 2005.

Alors que certains, y compris à l'UMP, estiment que les défaites électorales ont entamé son crédit et que le milieu médiatico-politique bruit de rumeurs sur son prochain départ de Matignon, M. Raffarin a réaffirmé que "le gouvernement a largement les moyens politiques de son action".

Preuve, selon lui, que le gouvernement a "infléchi" sa politique après le message des Français dans les urnes, la réforme de l'assurance maladie, contrairement à celle des retraites, a été votée "sans choc social".

Comme pour mieux appuyer les arguments en faveur de son maintien, il s'est de nouveau prévalu du lien de confiance avec le président Jacques Chirac, en affirmant n'avoir aucune "inquiétude" sur cette relation.

Donnant les grandes lignes de son budget pour 2005 - croissance zéro des dépenses, baisse d'environ 8.000 du nombre de fonctionnaires, plan anti-délocalisations doté d'un milliard d'euros, étalement sur deux ans de la revalorisation du Smic prévue en 2005 -, il a assuré que les arbitrages s'étaient faits "main dans la main" avec Nicolas Sarkozy, "dans une excellente intelligence".

M. Raffarin n'a pas précisé si cette collaboration s'étendait à la course à la présidence de l'UMP. Restant très flou sur ses propres intentions, il a réaffirmé son souhait que "l'union soit vraiment la pratique quotidienne de l'UMP", une famille politique "liée" au chef de l'Etat.

Il a confirmé qu'il proposerait une "démarche d'union" avant la date-butoir du 15 septembre, via des discussions avec les ténors du parti et les candidats éventuels ou déclarés, mais a précisé que cela n'avait "pas encore été fait", démentant ainsi une information de presse.

La mi-septembre est également l'échéance pour le dépôt des candidatures aux sénatoriales. Sur ce point, le Premier ministre a pratiquement mis fin au suspense en laissant entendre qu'il serait bien candidat dans son département de la Vienne.

Certes, il n'a "pas l'intention de siéger" à la Haute-Assemblée mais un chef de gouvernement, a-t-il argumenté, "peut trouver utile d'avoir un lien avec un territoire". Déjà, en 1995, alors ministre, il avait été élu au Sénat mais n'avait pas siégé.

M. Raffarin "a voulu se rassurer" sur son avenir, a réagi le PS, tandis que FO a ironisé sur "un marketing de la méthode Coué".



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Les démocrates américains continuent de critiquer Bush et s'efforcent de promouvoir Kerry



BOSTON (AFP), le 28-07-2004
Les démocrates américains, sénateur Ted Kennedy en tête, se sont efforcés mardi, au deuxième jour de leur de Boston, de faire un peu mieux connaître aux Américains encore indécis leur candidat à la présidentielle, John Kerry.

La plupart ont cependant encore consacré une large part de leur discours à critiquer le président George W. Bush, en dépit des consignes des stratèges qui souhaitaient une campagne "positive", axée sur le programme et l'homme John Kerry.

Selon un sondage Washington Post-ABC publié mardi, 54% des électeurs connaissent mal les positions du candidat démocrate, qui reste au coude à coude avec son rival républicain George W. Bush dans les intentions de vote à la présidentielle du 2 novembre.

Allié précieux de Kerry depuis le début de sa course au poste suprême, Ted Kennedy a exhorté les Américains à sortir le pays de son isolement international, dénonçant dans un discours vibrant la "politique de la peur" menée dans le pays par le gouvernement Bush.

"En ces temps de défi pour notre pays et cruciaux pour le monde, l'Amérique a besoin de l'homme de l'unité. Et John Kerry a l'aptitude et l'expérience pour nous conduire sur ce chemin", a déclaré le frère du président assassiné, regrettant, comme la veille Bill Clinton ou Jimmy Carter, que "l'administration se soit aliéné des alliés de longue date".

Au cours de cette soirée de mardi, destinée à raconter sa "vie au service du pays", Teresa Kerry est venue elle aussi vanter les qualités de son mari, devant les 5.000 délégués et 15.000 invités du Fleet Center, qui accueille la convention.

"Avec John Kerry comme président, nous pourrons assurer la sécurité de notre nation sans sacrifier nos libertés", a-t-elle dit, insistant sur sa capacité à prendre en charge les questions de sécurité nationale, matière dans laquelle George W. Bush garde l'avantage dans les sondages. "Personne ne défendra cette nation plus vigoureusement que lui - et il sera toujours en première ligne. Mais il sait aussi l'importance que cela a de le faire de la bonne façon".

Elle a aussi consacré une large part de son intervention à se défendre, mise en cause depuis deux jours après un vif échange avec un journaliste monté en épingle par les médias.

"Le droit de m'exprimer - ce que certains appellent avoir des idées arrêtées - est un droit que je chéris profondément", a-t-elle dit, tandis que dans la salle fleurissaient des pancartes "On aime Teresa".

Outre l'épouse du candidat, d'autres intervenants ont aussi fait sensation.

Howard Dean, candidat malheureux à l'investiture démocrate et le premier à avoir clairement affiché son opposition à la guerre en Irak, a reçu une longue ovation.

Le fils de l'ex-président républicain Ronald Reagan, Ron, a plaidé pour l'utilisation de cellules souches embryonnaires dans la recherche médicale, projet soutenu par John Kerry mais auquel s'oppose George W. Bush.

John Kerry, lui, poursuit son voyage vers Boston, où il sera officiellement intronisé candidat du parti jeudi soir. Mardi il a fait étape à Norfolk, en Virginie (est), site de la plus grande base navale du monde, pour évoquer son programme en matière de sécurité nationale.

Il y a notamment déclaré que son expérience de la guerre au Vietnam lui avait donné le "vrai sens de ce qui est en jeu" lorsqu'un président américain choisit l'option militaire.

Le candidat à la vice-présidence, John Edwards, est lui arrivé en fin de journée à Boston, où sa candidature devait être officialisée à la convention mercredi soir.



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