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bambi
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Espace
Cassini est sur le point d'entrer en orbite de Saturne
Presse Canadienne (PC)

Une autre étape fascinante de l'exploration spatiale par l'Homme est sur le point d'être franchie: la sonde américano-européenne Cassini devrait se mettre en orbite autour de la planète Saturne ce soir.
La sonde parcourt donc les derniers moments d'un long voyage ayant duré sept ans, au cours duquel elle a parcouru 3,5 milliards de kilomètres.

Cassini allumera pendant 96 minutes ses moteurs pour ralentir sa course avant d'être aspirée par la force gravitationnelle de Saturne.

La sonde volera ensuite à quelque 20 000 kilomètres de Saturne.

La mission de quatre ans sera dès lors consacrée à l'étude la planète aux anneaux et sept de ses 31 lunes, dont sa plus grosse, Titan.

Dans un peu moins de six mois, Cassini libérera l'atterrisseur Huygens qui se posera sur Titan, devenant ainsi le premier engin à se poser sur le satellite naturel d'une autre planète que la Terre.



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Jeux
Cadoo, la version pour enfants de Cranium, est lancée au Québec


Avec la version française de Cranium Cadoo, les enfants pourront sculpter, crayonner, jouer des rôles, résoudre des énigmes, percer des codes secrets et, surtout éclater de rire.
«Les petits débordent de talent, d’énergie et d’enthousiasme, de dire Whit Alexander, cocréateur. Les joueurs de Cranium ne cessaient de nous demander de concevoir un jeu pour les enfants, et c’est ce que nous avons fait. Nous avons voulu inventer un jeu qui fait rire les enfants aux éclats tout en leur permettant de mettre leurs talents propres et leur personnalité unique en valeur.

L'enfant essaiera de sculpter une crêpe dans la pâte à modeler, se creusera les méninges à tâcher de trouver le mot qui désigne aussi bien une partie d'un ordinateur qu’un petit rongeur, cherchera partout un objet rond qu’il pourra faire tenir en équilibre sur sa tête pendant qu’il récite l'alphabet en entier ou se demandera si on a plus de cheveux sur la tête ou de papilles gustatives sur la langue que de lignes dans la main.

L’édition anglaise de Cranium Cadoo a gagné le prix Children’s Choice Award (Meilleur choix pour les enfants) du Conseil canadien d’évaluation des jouets et celui Jeu de l’année de la Toy Industry Association américaine.

Cranium Cadoo a aussi remporté le prix Platine Meilleur jeu du Oppenheim Toy Portfolio™, le prix Parents’ Choice Gold Award, le prix Lion and Lamb Award des jeux non violents et il a reçu le label de qualité National Parenting Center’s Seal of Approval.

Richard Tait et Whit Alexander ont créé leur jeu Cranium aux États-Unis en 1998 et depuis il fracasse les records de ventes. Jusqu’à maintenant, Cranium a remporté de nombreux prix dont celui du «Meilleur choix» du Conseil canadien d’évaluation des jouets, en novembre 2003. Lancé en novembre 2001, Cranium Édition Québécoise a obtenu dès novembre 2002 le «Sceau d’excellence» d’Option Consommateur.



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Espace
Cassini en orbite autour de Saturne
Associated Press (AP)


Après un voyage de presque sept ans et 3,5 milliards de kilomètres, la sonde américano-européenne Cassini-Huygens s'est mise en orbite autour de Saturne dans la nuit de mercredi à jeudi.
Elle réussit ainsi l'une des manoeuvres les plus critiques de cette mission destinée à observer la planète aux célèbres anneaux et à étudier son plus gros satellite, Titan.

Pour cette manoeuvre, qui a conduit Cassini à 20 000 kilomètres d'altitude au-dessus des nuages de la géante gazeuse, Cassini-Huygens a allumé ses moteurs afin de ralentir sa course. Des applaudissements ont fusé dans le centre de contrôle du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa peu avant 21h mercredi quand un signal radio a indiqué que Cassini subissait l'attraction de Saturne.

Le module orbital Cassini, fabriqué par la Nasa, va pouvoir entamer une mission de quatre ans durant laquelle il accomplira 76 révolutions autour de la deuxième planète du système solaire par la taille, située actuellement à 1,5 milliard de kilomètres de la Terre; il s'approchera également de sept de ses 31 lunes.

Dans un deuxième temps, Cassini, qui transporte la sonde Huygens, larguera celle-ci le 24 décembre. Conçue par l'Agence spatiale européenne (ESA), Huygens doit entrer le 14 janvier dans l'atmosphère de Titan pour atterrir sur ce satellite de Saturne.

Elle devrait fournir des données scientifiques pendant deux heures et demie lors de sa descente, et pendant une demi-heure une fois à la surface de Titan.

Le directeur du programme scientifique de l'ESA, David Southwood, a salué le succès de cette manoeuvre, la qualifiant d'exemple particulièrement réussi de coopération internationale en matière spatiale.

«Rares sont les missions vers une planète lointaine qui ont mobilisé autour d'elles autant de chercheurs et de passionnés de toutes nationalités», a-t-il affirmé, félicitant les équipes des États-Unis et d'Europe qui ont permis sa réalisation.

La première tâche de Cassini sera de saisir sa meilleure chance de photographier les anneaux qui fascinent les astronomes depuis des siècles. Pour les scientifiques, Saturne et ses anneaux spectaculaires sont un avatar du disque de gaz et de poussières qui entourait le Soleil à l'origine. Ils pensent que Cassini pourrait aider à mieux comprendre la genèse des planètes.

Les astronomes sont également intéressés par l'imposante lune Titan - elle est plus grande que les planètes Mercure et Pluton - car elle pourrait abriter un grand nombre des composés chimiques ayant existé sur Terre avant l'apparition de la vie.

Cassini a déjà envoyé des données vers la Terre, dont une moisson d'informations et des images à haute résolution prises lors d'un survol de Phoebé, la lune la plus éloignée de la planète géante.

Cassini, un engin de 6,60 mètres de long et de 3,90 mètres de large, fonctionne à l'énergie nucléaire, caractéristique qui a suscité des critiques, certains craignant un incident lors de son lancement de Cap Canaveral, le 15 octobre 1997. Mais tout s'est passé comme prévu.

De son côté, Huygens, sonde de 2,60 mètres de diamètre, transmettra des informations pendant une trentaine de minutes au maximum depuis la surface de Titan, si toutefois elle sort intacte du choc de l'atterrissage après une descente en parachute de deux heures et demie.

La mission Cassini-Huygens porte le nom de deux astronomes du XVIIe siècle, le Français Jean-Dominique Cassini, qui découvrit deux satellites de Saturne, et le Néerlandais Christiaan Huygens, qui étudia ses anneaux et découvrit Titan. Elle est le fruit d'une coopération entre la Nasa, l'ESA et l'Agence spatiale italienne (ASI).



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Espace
De l'eau courante en abondance sur la planète Mars
Associated Press (AP)



La planète Mars était sans doute parcourue de fleuves et de rivières alimentées par des pluies abondantes il y a environ trois milliards d'années, selon des chercheurs français qui publient le résultat de leurs observations dans la revue Science.
L'équipe ayant travaillé sur les observations infrarouges de la sonde Mars Odyssey en orbite martienne depuis 2001 est issue du Centre national de la recherche scientifique.

En utilisant un système d'imagerie mettant en évidence les propriétés physiques de la surface, on a établi des cartes de température qui permettent de différencier les roches, les sables et les poussières. Cette technique permet de mieux distinguer les vallées martiennes, fortement remplies par du sable et peu identifiables par l'imagerie visible.

Conséquence: certaines vallées inconnues jusque-là ont été observées dans la région de Valles Marineries, le célèbre canyon de Mars. Elles sont nettement plus ramifiées que tous les réseaux étudiés à ce jour sur Mars.

L'analyse de leur taille, de leur géométrie et de leur organisation montre des paramètres très similaires à ceux des vallées terrestres formées par le ruissellement d'eau en surface.

De fait, les photos publiées ne sont pas sans évoquer des clichés aériens de la Terre.



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   Posté le 02-07-2004 à 16:54:12   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Les 20 ans de la station de l'Île-Grande, repaire pour oiseaux de mer



PLEUMEUR-BODOU (Côtes d'Armor) (AFP), le 02-07-2004
La station ornithologique qui veille sur la plus ancienne réserve naturelle de France, les Sept-Îles, célèbre ses 20 ans d'existence, marquée par un inlassable combat en faveur des oiseaux marins, régulièrement victimes des marées noires.

Les locaux de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) sur l'Île-Grande, à Pleumeur-Bodou (Côtes d'Armor), abritent depuis leur inauguration en 1984 un centre d'information ainsi qu'une clinique pour volatiles mazoutés ou blessés.

Mais la mission de la LPO dans la région est plus ancienne. La naissance de l'association en 1912 coïncide avec la création de la réserve des Sept-Îles, face à Perros-Guirec, pour sauver le macareux moine, devenu depuis l'emblème de l'organisation environnementaliste et de la station balnéaire.

Trois naufrages de pétroliers au large des côtes bretonnes - Torrey Canyon (1967), Amoco Cadiz (1978) et Tanio (1980) - feront de ce petit oiseau de mer particulièrement vulnérable le triste symbole des catastrophes écologiques, à l'instar d'une autre espèce de la famille des alcidés, le guillemot de Troïl.

L'ouverture d'un centre de soins s'impose, et le lieu fait rapidement preuve de son utilité. En 20 ans, la station de l'Île-Grande, bande de terre idéalement située pour l'envol des oiseaux, aura recueilli 12.500 oiseaux - mazoutés pour près de la moitié - dont 3.500 seulement ont pu être relâchés dans la nature.

La LPO finance seule les frais de sa clinique (45.000 euros par an) grâce aux visites payantes (60.000 en 2003) de son espace muséographique et aux recettes de sa boutique.

Elle dispose en revanche d'un budget de 200.000 euros, abondé en partie par une subvention de l'Etat, pour gérer en lien avec l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) la réserve des Sept-Îles, qui constitue la plus grande colonie d'oiseaux marins de France.

Cet archipel granitique protégé, d'une surface émergée de 40 hectares, abrite l'unite site de reproduction du fou de Bassan en France. La grande concentration (16.745 couples en 2003, selon une estimation effectuée par photographie aérienne) de cet oiseau pélagique imposant donne à l'île Rouzic un air de montagne enneigée, que les touristes embarqués sur des vedettes peuvent contempler à quelques mètres de distance. Une caméra permet aussi d'observer les fous de Bassan, à distance, dans les locaux de la LPO.

Depuis vingt ans, la station, unique en son genre en France, fait également office de sentinelle des pollutions maritimes par hydrocarbures, et notamment les dégazages sauvages.

"Quand, en une semaine, on recueille 100 pingouins mazoutés, on peut se dire qu'il se passe quelque chose d'anormal au large", explique à l'AFP le directeur de la station, Gilles Bentz, qui insiste sur ce rôle de "baromètre".

Depuis la marée noire de l'Erika, le nombre d'oiseaux mazoutés recueillis à l'Île-Grande a sensiblement reculé (88 unités en 2004 contre 1.037 en 1999).

"Le renforcement des contrôles et de la surveillance des navires, c'est ce qu'il y a de plus dissuasif", remarque Gilles Bentz, qui croit aussi beaucoup à la sensibilisation du public et aux progrès de l'"écocitoyenneté".



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   Posté le 02-07-2004 à 16:54:59   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Un métro à Bangkok pour faire un sort aux embouteillages



BANGKOK (AFP), le 02-07-2004
La mégapole de Bangkok espère que son premier métro souterrain, inauguré samedi, permettra enfin de réduire les embouteillages et la pollution, pour lesquels elle est l'une des pires capitales au monde.

Le roi Bhumibol Adulyadej, qui n'apparaît que très rarement en public, doit inaugurer la première partie du nouveau réseau souterrain dont les spécialistes estiment qu'il pourrait permettre de réduire de 50% les embouteillages qui peuvent être dantesques aux heures de pointe.

Des années de projets avortés, de tentatives malheureuses et une explosion des ventes de voitures ont alourdi le fardeau des automobilistes dans la métropole de 10 millions d'habitants.

Le métro, d'un coût de 2,1 milliards d'euros, avec ses stations au design futuriste, symbolise la confiance retrouvée de l'une des économies les plus performantes d'Asie avec 6,7% de croissance l'an dernier.

La première ligne de métro, construite avec des fonds privés et publics, compte 18 stations et desservira, sur 20 km, certains des quartiers les plus densément peuplés. Plus de 100.000 passagers à l'heure devraient être transportés dans les voitures de l'Allemand Siemens.

Quand l'ensemble du réseau aura été achevé, à la fin de la décennie, le métro couvrira 111 km, pour un coût de 6,2 milliards d'euros, avec quatre lignes.

Pour en arriver là il aura fallu un gros travail dans les sous-sols de la capitale gorgés d'eau.

Les tunnels ont été construits dans de l'argile dure en évitant les couches poreuses. Les entrées des stations du métro sont surélevées d'un mètre par rapport aux trottoirs, pour que les inondations de la saison des pluies ne fassent pas des dégâts au réseau souterrain.

"Nous espérons que la première phase permettra au moins de réduire les embouteillages dans la ville, mais, quand le réseau sera complété, que cela réduira d'au moins de 50% la circulation", a déclaré le gouverneur de la Mass Rapid Transport Authority (MRTA), Prapat Chongsanguan à l'AFP.

Les embouteillages cauchemardesques de Bangkok remontent au début des années 90, quand le pays connaissait le boom des tigres de la région et que les voitures neuves --symbole du statut social-- se sont multipliées dans des rues trop étroites pour un écoulement facile de la circulation.

La crise économique et financière de 1997-98 a poussé de nombreux Thaïlandais à vendre leur véhicule : la situation s'est alors nettement améliorée sur le front de la circulation, et aussi de la pollution, jugée responsable de 5.500 décès précoces par an à Bangkok. Un million de Bangkokiens auraient des problèmes respiratoires.

Mais avec la récente reprise économique, ce sont environ 500.000 nouveaux véhicules qui arrivent dans les rues de la capitale chaque année. Certaines des intersections les plus fréquentées voient le passage de 100.000 voitures par jour.

Le métro souterrain n'est pas la première tentative pour régler le casse-tête de la circulation.

Le "Skytrain", un métro aérien, n'a pas trouvé son public en dépit de son confort : il est trop cher pour les Bangkokiens, ne dessert que peu de quartiers et n'est pas connecté au réseau des bus.

Les tickets du métro souterrain coûteront de 24 à 63 centimes d'euro, déjà cher pour beaucoup dans un pays où le salaire minimum est de 3,47 euros par jour.

Le métro a déjà ses critiques : les motos-taxis, populaire moyen de transport car ils se faufilent entre les voitures.

"Evidemment ca va me faire perdre de l'argent", dit Preecha Ungsing, un conducteur de moto-taxi qui gagne en moyenne quatre euros par jour. "Mais je ne peux rien y faire".

tp-jb-pt/js



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De la pluie sur Mars, il y a 3 milliards d'années



PARIS (AFP), le 01-07-2004
Des chercheurs français, en témoignant d'une intense activité d'érosion sur Mars probablement liée à des précipitations il y a environ 3 milliards d'années, viennent d'apporter un nouvel éclairage sur l'origine des vallées martiennes, qui fait l'objet de débats intenses depuis 30 ans.

Publiés dans la revue américaine Science jeudi, ces travaux menés par le CNRS, l'université Paris-Sud/Orsay et l'université Claude Bernard de Lyon montrent pour la première fois la présence de réseaux de vallées fluviales très ramifiées.

Le résultat a été obtenu grâce à l'imagerie infrarouge de la mission américaine Mars Odyssey, en orbite martienne depuis 2001.

Les chercheurs témoignent "d’une période où l’eau liquide était présente à la surface de la planète de manière stable, au cours d’une période chaude plus longue que ce qui est habituellement proposé", souligne le CNRS dans un communiqué.

Les vallées martiennes avaient été d'abord été interprétées comme des réseaux de vallées fluviatiles fossiles, comme on en voit dans les déserts terrestres, qui auraient été formées par des écoulements d'eau en surface, sous un climat plus chaud que le climat actuel. Mais la faible ramification des vallées sur Mars par rapport à la Terre pouvait aussi suggérer que ces vallées soient dues à l’action d’écoulements souterrains ou de sources hydrothermales ou sous-glaciaires, sans nécessité d’un climat plus chaud.

L'imagerie Themis (Thermal Emission Infrared Imager) a permis d'établir des cartes de températures qui mettent en évidence les propriétés physiques de la surface, notamment les différences entre roches et accumulations de sables ou de poussières. Cette technique permet de bien distinguer les vallées martiennes fortement remplies par du sable et peu identifiables par l'imagerie visible.

Certaines vallées, inconnues jusque-là, ont ainsi été observées dans la région de Valles Marineris, le célèbre canyon de Mars. "Elles sont nettement plus ramifiées que tous les réseaux étudiés à ce jour sur Mars. L'analyse de leur taille, de leur géométrie, et de leur organisation montre des paramètres très similaires à ceux des vallées terrestres formées par le ruissellement d'eau en surface", explique le communiqué.

Des écoulements souterrains, ou même des fontes de glaciers, ne présenteraient pas de réseaux aussi ramifiés en surface car leurs sources seraient localisées sur des lignes de failles ou au front des glaciers. La présence de ces vallées "témoigne donc d'une période où l'eau liquide était présente à la surface de Mars de manière stable, c'est à dire dans des conditions atmosphériques (pression et température) permettant sa présence", poursuit le communiqué.

Ces résultats modifient notre vision du climat martien de la période Hespérienne, qui s’étend de -3,4 à -2,9 milliards d’années, au cours de laquelle s’est formée la région Valles Marineris.

Alors que l'absence de vallées fortement ramifiées dans cette région confortait l’hypothèse d’une période Hespérienne exclusivement froide, la détection nouvelle de réseaux ramifiés dans Valles Marineris suggère précisément l’existence d’une période plus chaude au cours de l’Hespérien.




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France Télécom : Bruxelles pourrait demander le remboursement le 14 juillet



BRUXELLES (AFP), le 02-07-2004
La Commission européenne pourrait demander le 14 juillet à France Télécom le remboursement d'un milliard d'euros d'avantages fiscaux perçus grâce à son ancien régime dérogatoire de taxe professionnelle, a-t-on appris vendredi de source communautaire.

Le dossier "est à l'ordre du jour (de la réunion de la Commission européenne) du 14 juillet", a indiqué cette source, confirmant que les services du commissaire européen à la Concurrence Mario Monti préconisaient une demande de remboursement "d'un milliard d'euros".

Compte tenu de "certaines résistances" au sein même de la Commission, la question est cependant de savoir si le cas France Télécom sera maintenu à cette date, a précisé la même source.

Selon des sources concordantes, certains commissaires préfèreraient même que l'affaire soit reportée après le mois d'août, au cours duquel la Commission fait traditionnellement sa pause estivale.

Si les services européens de la Concurrence sont prêts à trancher le volet taxe professionnelle de leur enquête ouverte en janvier 2003 sur France Télécom, ils veulent en revanche prendre le temps de la réflexion sur le soutien verbal de l'Etat à l'opérateur historique.

L'idée est de mieux prendre en compte les propos tenus en juillet 2002 par le ministre français de l'Economie de l'époque, Francis Mer, en faveur de France Télécom.

Les services de la concurrence considèrent ne pas avoir "été assez clairs dans l'ouverture de la procédure", même si ces propos sont "mentionnés" dans le document de l'époque, a ajouté la source communautaire.



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   Posté le 02-07-2004 à 17:00:02   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

L'opérateur mobile virtuel Debitel lancera ses services en France le 8 juillet



PARIS (AFP), le 02-07-2004
Le premier opérateur mobile virtuel en France, le groupe allemand Debitel, lancera ses services de téléphonie mobile le 8 juillet dans son réseau de distribution, a indiqué vendredi le président du directoire de Debitel France Jean-Pierre Champion, sur France Info.

Debitel ne possède pas de réseau en propre et achète en gros à l'opérateur SFR des minutes de communication, des SMS et des données pour commercialiser ensuite ses services mobiles sous sa propre marque.

Le nouveau venu affiche l'ambition de conquérir 100.000 clients par an à partir de 2005.

Le gouvernement estime que trois opérateurs virtuels pourraient être présents sur le marché français du mobile d'ici à la fin de l'année.



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Étude
Sida: des doses multivitaminées ralentiraient l'évolution du VIH



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France: quotas de visites et interdiction de fumer pour préserver les Iles d'Or



ILE DE PORQUEROLLES (AFP), le 04-07-2004
Courues par les estivants pour leurs fonds sous-marins et leurs plages naturelles à l'ombre de la forêt méditerranéenne, les îles de Porquerolles et Port-Cros ont dû se résoudre à imposer des quotas de visiteurs et une interdiction absolue de fumer afin de préserver ces sites naturels uniques dans le sud de la France.

Surnommées les îles d'Or, elles sont sous la protection du parc national de Port-Cros, créé il y a 40 ans, qui a mis en place en 2003 des mesures contre la surfréquentation estivale constatée depuis 1999: en moyenne 1 million de visiteurs par an à Porquerolles et 500.000 à Port Cros. En 1999, le parc avait banni la cigarette, sauf dans les lieux habités, pour prévenir les incendies.

Anciennement privées, ces îles, désormais propriété de l'Etat, ont commencé à être fréquentées après la seconde guerre mondiale par les touristes fuyant le béton, attirés par "un exotisme facile d'accès", selon Nicolas Gérardin, chargé de mission au parc.

Face à la foule grandissante des visiteurs, "il y avait un risque paysager mais aussi un risque réel pour certaines espèces caractéristiques", comme le galliet nain (gallium minuculum), discrète plante des bords de sentiers, élargis par les cohortes de touristes, explique-t-il. "Il fallait aussi limiter la fréquentation sur des secteurs fragiles comme les falaises où nichent certaines espèces comme le faucon pèlerin".

Après étude, le parc a demandé que les passagers des navettes soient limités à 5.000/jour vers Porquerolles et 1.500/jour sur Port-Cros, plus petite et plus sauvage.

"Les solutions se trouvent en amont, pas sur les îles", commente M. Gérardin. D'abord limiter le stationnement sauvage à La Tour-Fondue, port d'embarquement sur la commune de Hyères (Var). Ensuite, convaincre les compagnies maritimes de respecter leur programme prévisionnel de desserte.

"On joue le jeu. En cas de forte affluence, on ne met pas de bateau supplémentaire", déclare Michèle Vincent, directrice de TLV (Transports Littoral Varois), compagnie chargée de la délégation de service public qui assure 75% du trafic vers Porquerolles. "Mais c'est difficile à gérer, difficile de dire la caisse est fermée", dit-elle.

Les quotas n'ont pu être réellement testés en 2003 car la fréquentation touristique a subi la canicule et 72 jours d'interdiction des massifs forestiers en raison des risques d'incendies.

Un observatoire des pratiques touristiques va être mis en place cet été, pour mieux évaluer les activités des estivants, à pied, en vélo, avec masque et tuba, simple serviette de bain ou en bateau.

Il est déjà clair que l'afflux des plaisanciers nuit aux fonds sous-marins et à la qualité des eaux. "A terme, seuls les bateaux propres (disposant de réservoirs pour les eaux usées, ndlr) seront autorisés à venir dans les eaux du parc", estime M. Gérardin. Les bateaux "sales" sont déjà exclus de certaines zones de mouillage. L'été, le port de Porquerolles (650 places) "est saturé", indique Hubert Naccari, maître de port.

Pour Jacques Théry, président du bureau informations de Porquerolles, il faut veiller à ce que les mesures visant à limiter l'afflux de touristes "ne soient pas dissuasives à la longue". Soulignant que la surfréquentation concerne une période d'une dizaine de jours, Didier Scotto, président du comité d'intérêt local, estime que l'on "devrait surtout accueillir les gens de meilleure manière. Il n'y a pas de toilettes publiques !", déplore-t-il.

Pour M. Gérardin, le parc a déjà démontré son efficacité pour la préservation de la biodiversité, mais "un effort reste à faire sur la maîtrise de la fréquentation afin de mieux préserver l'esprit des lieux, c'est-à-dire sa capacité à susciter de l'émotion".



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   Posté le 04-07-2004 à 17:56:42   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Le tourisme de masse épuise les Baléares et les Canaries



MADRID (AFP), le 04-07-2004
Le tourisme de masse qui a coulé dans le béton des kilomètres de plages des archipels des Baléares et des Canaries pourrait bien venir à bout de ces "poules aux oeufs d'or" de l'économie espagnole, estiment professionnels du tourisme et défenseurs de l'environnement.

Dotées d'un climat chaud et d'avantageux pourtours côtiers, les Baléares et les Canaries attirent sur trois mois en été des milliers de touristes, principalement des Allemands dans l'archipel de la Méditerranée et des Anglais sur celui de l'Atlantique.

"Le tourisme massif et non structuré", datant de la fin des années 1960 sous la dictature franquiste, "commence à avoir de sérieuses conséquences écologiques, avec plus de pollution automobile, d'électricité consommée, de résidus urbains jetés à la mer, d'érosion des plages", a expliqué à l'AFP Maria José Caballero, chargée du littoral au sein de l'organisation écologiste Greenpeace.

Sans compter que des franges du littoral ont perdu leur charme. La plage de Palma à Majorque (Baléares), saturée en été, est bordée de six kilomètres de commerces et d'hôtels vides la moitié de l'année ou même définitivement, parfois en état de dégradation avancée.

Le tourisme, première industrie espagnole représentant 12% du produit intérieur brut (PIB), "est en train de donner des symptômes inquiétants. On est en train de tuer la poule au oeufs d'or", a avoué la ministre espagnole de l'Environnement, Christina Narbona, à un groupe de journalistes.

Jordi Cabrer, président des hôteliers de la plage de Palma appelle au "lifting, parce que le diagnostic est grave". Son confrère du patronat des agences de voyages des Baléares, Jaime Bauza, réclame "une cure d'amaigrissement de l'offre", qui a augmenté à tout va et est aujourd'hui supérieure à la demande.

Selon les écologistes, la pression touristique atteint des dimensions alarmantes aux Canaries, reliées à des villes moyennes d'Allemagne ou d'Angleterre par des vols quotidiens à prix cassés et où se sont notamment construites de véritables villes entièrement anglophones, comme la hideuse Playa de las Americas, à Tenerife.

On compte trois touristes pour un résident dans l'archipel, "une proportion qui n'est pas saine et entraîne une déstructuration sociale", juge Heriberto Davila, de la fédération espagnole Ecologistes en Action.

Même des endroits préservés de la construction anarchique s'abîment, comme l'île volcanique de Lanzarote (Canaries) qui avait résisté grâce à l'architecte canarien César Manrique, promoteur dans les années 1960 d'un tourisme durable pour son île, classée réserve de la Biosphère en 1993 par l'Unesco.

Les chiffres parlent d'eux mêmes: le flux touristique s'est ralenti depuis trois ans dans les îles. Selon les données officielles, en mars dernier, les Canaries avaient reçu 958.000 touristes, soit une baisse de 8% sur un an, et les Baléares 325.000, une baisse de 3,4%.

C'est tout le modèle "sol y playa" (soleil et plage) qui commence à être remis en cause et gouvernement central ou régionaux ont tenté plusieurs recettes.

La plus polémique a été l'éphémère "écotaxe" aux Baléares, impôt d'un euro par touriste et par jour consacré au financement de l'aménagement du territoire, à la gestion des déchets, à la récupération d'espaces naturels et à la restauration du patrimoine culturel.

Imposée en avril 2002 par le gouvernement régional socialiste, soucieux de développement durable, elle a été supprimée en octobre 2003 quand le parlement local est passé à droite.



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La pile à combustible, ressource en énergie pour Robinson écolos



PIERREFONTAINE-LES-VARANS (AFP), le 04-07-2004
Etablie dans une vallée isolée, à l'écart du réseau d'électricité, une famille du Doubs apprivoise depuis quelques mois le fonctionnement d'une pile à combustible, source d'énergie expérimentale et non polluante.

Si la pile à combustible équipe déjà quelques logements collectifs, comme à Chelles (Seine-et-Marne) ou Paris, dans le cadre de projets expérimentaux menés par EDF, sa mise en place dans une résidence individuelle non raccordée au réseau est une première.

Pour mener l'expérience, EDF a installé la pile en décembre 2003 dans une vaste ferme retapée, perdue au milieu des sapins à 700 mètres d'altitude. Depuis, trois autres sites isolés, en Franche-Comté, Alsace et Lorraine ont été équipés.

Le principe de la pile à combustible repose sur la production de courant continu à partir d'une réaction électrochimique entre l'hydrogène et l'oxygène. La conversion d'énergie chimique en énergie électrique ou en chaleur se fait directement, sans combustion ni production intermédiaire d'énergie mécanique.

L'hydrogène est obtenu dans un convertisseur chimique par transformation de tout combustible possédant des atomes d'hydrogène, ici du méthanol.

Le procédé est particulièrement propre : la pile ne rejette ni oxyde de soufre ni particules, et ses émissions de gaz carbonique sont inférieures de 30% à celles d'un groupe électrogène au diesel. Le bruit est pratiquement inexistant.

Chez Laurence Martinez et Nicolas Surugue, la pile à combustible d'une puissance d'1 kilowatt occupe la place d'une chaudière dans un coin de l'ancienne écurie. Elle prend le relais des panneaux photovoltaïques pendant les périodes de mauvais temps et remplace le groupe électrogène.

Depuis décembre, les ingénieurs du laboratoire de recherche d'EDF basé à Karlsruhe suivent pas à pas l'expérimentation qui doit durer de 12 à 18 mois et leur permettre d'améliorer le potentiel d'application de la pile.

"Les premiers temps ont été très empiriques, il y a eu de nombreux réglages et de petites pannes, immédiatement réparées, mais depuis trois mois, ça marche parfaitement", témoigne Mme Martinez.

Heureusement pour EDF, cette famille écolo a l'économie d'énergie dans la peau et n'utilise ni grille-pain, ni lave-vaisselle, ni sèche-cheveux : "Avec 1 kw de puissance, il faut beaucoup plus contrôler et anticiper ses besoins qu'avec le groupe électrogène qui délivre jusqu'à 8 kw. Pas question de faire fonctionner l'aspirateur et la machine à laver en même temps et ne pas oublier d'allumer la pile avec un peu d'avance, il lui faut une petite demi-heure de mise en route", ajoute cette maman de deux jeunes enfants.

Cinq mille sites isolés équipés de générateurs électriques sont répertoriés en France : la pile à combustible pourrait les remplacer, constituant un débouché potentiel supplémentaire pour une technologie qu'EDF cherche à rentabiliser.

Car son coût demeure pour l'instant prohibitif -150.000 euros pour l'installation de Pierrefontaine-les-Varans- et EDF n'envisage pas d'avenir commercial pour les piles à combustible avant cinq ou dix ans.



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France Télécom: Monti prêt à passer à l'action le 14 juillet



BRUXELLES (AFP), le 02-07-2004
Le commissaire européen à la Concurrence Mario Monti est prêt à demander dès le 14 juillet à France Télécom de rembourser un milliard d'euros d'avantages fiscaux, un délai qui pourrait toutefois être perturbé par la résistance de certains de ses collègues.

Après 17 mois d'enquête, la direction de la Concurrence de la Commission a arrêté sa position sur le volet fiscal du dossier, qui concerne l'ancien régime dérogatoire de taxe professionnelle de France Télécom.

De début 1994 à fin 2002, l'opérateur a "bénéficié d'une réduction", Bruxelles "ne peut que demander le remboursement", a indiqué vendredi une source communautaire, confirmant que les équipes de M. Monti évaluent la facture à "un milliard d'euros".

Le dossier est tellement mûr à la direction de la Concurrence que la consultation officielle des autres services de la Commission a commencé, ouvrant la voie à une décision rapide.

Selon la même source, le cas France Télécom est d'ailleurs "à l'ordre du jour (de la réunion de la Commission) du 14 juillet". Mais compte tenu de "certaines résistances" au sein de l'exécutif européen, la question est maintenant de savoir si la date sera tenue, a-t-elle précisé.

Selon des sources concordantes, certains commissaires préfèreraient que l'affaire soit reportée à septembre au plus tôt, après la pause estivale de la Commission.

Si les services de la Concurrence sont prêts à trancher la question de la taxe professionnelle, ils entendent en revanche prendre le temps de la réflexion sur le soutien verbal de l'Etat à l'opérateur historique, l'autre volet de leur enquête ouverte en janvier 2003.

L'idée est de mieux prendre en compte des propos tenus en juillet 2002 par le ministre français de l'Economie de l'époque, Francis Mer, en faveur de France Télécom. Ce pan de l'enquête est le plus compliqué et le plus difficilement quantifiable.

Selon un rapport du cabinet NERA, mandaté par la Commission pour l'aider à se prononcer dans cette affaire, le soutien verbal apporté en juillet 2002 à France Télécom par M. Mer pourrait être évalué à plus de 7 milliards d'euros.

Ceci ne signifie cependant pas forcément que, juridiquement, Bruxelles en déduise que l'opérateur a bénéficié d'une aide publique d'un montant équivalent.

Pour la Commission, la question est de savoir si l'Etat était vraiment "lié par ces propos", explique-t-on de source communautaire. Concrètement, Bruxelles doit déterminer si l'Etat aurait été contraint, par ce soutien verbal, de débloquer des ressources financières si France Télécom en avait eu besoin.

La Commission est "obligée de contrôler cela", sinon elle "sera confrontée de plus en plus à ce genre" de déclarations ministérielles qui ont de toute façon un "effet sur les marchés", ajoute-t-on de même source.

En revanche, selon des sources concordantes, les services de M. Monti ont renoncé à étendre formellement leur enquête aux conditions d'attribution des licences UMTS en France, comme le souhaitait le français Bouygues Telecom.

Face à l'enquête de Bruxelles, France Télécom se dit serein, réfutant en bloc les arguments de la Commission. L'opérateur a d'ailleurs déjà prévenu qu'il ne débourserait pas un centime et qu'il contesterait toute décision défavorable devant la justice européenne.

Le groupe juge "vide" le dossier de l'exécutif européen sur le soutien verbal. Sur le volet taxe professionnelle, il estime qu'il y a prescription. Paris et Bruxelles s'opposent en outre sur la période de référence retenue pour évaluer l'impact du régime dérogatoire.

Globalement, a estimé mercredi le secrétaire général de France Télécom, Jean-Yves Larrouturou, "la réalité économique (...) est celle d'une surimposition de France Télécom".




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Les emballages jetés par les Français sont plus légers qu'avant



PARIS (AFP), le 05-07-2004
Les Français produisent de plus en plus d'ordures ménagères mais les emballages qu'ils mettent au rebus sont aujourd'hui plus légers qu'il y a quelques années, indique une étude publiée lundi par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).

Selon l'établissement public, les Français ont produit 25,9 millions de tonnes d'ordures en 2002 contre 24,5 millions en 1998, soit une progression de 5,7%. En tenant compte de l'augmentation de la population, chaque Français a produit 437 kilos de déchets en 2002 contre 422 kilos quatre ans plus tôt (+ 3,6%).

Mais la part des quelque 100 milliards d'emballages consommés par an (papier-carton, verre, plastique, emballages métalliques) a tendance à se stabiliser depuis la fin de la dernière décennie, d'après l'établissement public. "Le nombre des emballages ne diminue pas, bien au contraire, mais le poids de chacun a tendance à baisser grâce à une substitution de matériau", explique à l'AFP un expert de l'ADEME, Sylvain Pasquier. "Ce qui n'est pas nécessairement bon pour l'environnement", martèle-t-il. "On observe par exemple une substitution du verre vers le plastique, qui est plus polluant".

Les emballages (environ cinq millions de tonnes par an) représentent moins du quart des ordures ménagères. Leur stabilisation signifie que les autres déchets, des déchets organiques (épluchures, tontes de pelouses) à la couche-culotte en passant par le papier et les ordinateurs, pèsent de plus en plus lourd.

L'étude porte sur une fraction des emballages ménagers (yaourts, lait, eaux plates, eaux gazeuses, bières, jus de fruits, huiles alimentaires et lessives). Elle indique qu'entre 1997 et 2003 les emballages de ces huit secteurs ont globalement baissé en poids de 2,9% à 1,4 million de tonnes mais que dans le même temps leur nombre a bondi de 11,6% à 22 milliards d'unités.



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Sur les traces du plus grand dinosaure européen



RIODEVA (AFP), le 06-07-2004
Pour l'oeil non-initié, le site de Riodeva ne révèle qu'un champ de pierres un peu plus foncées que la moyenne, mais pour le paléontologue, ce qui gît là éparpillé, ce sont des ossements du plus grand dinosaure européen, d'une espèce jusqu'ici inconnue.

Alberto Cobos et Rafael Royo sont tombés en mai 2003 sur "des milliers d'ossements similaires à de la pierraille dans un champ de labours", après avoir marché des jours sous le soleil de la sierra de Teruel, région riche en fossiles dans le nord-est de l'Espagne. Les deux paléontologues disent avoir eu immédiatement l'intuition d'avoir fait une grande découverte.

Leur enthousiasme est allé croissant avec la trouvaille, sous terre près du village minier de Riodeva, d'un humérus d'1,78m qu'ils ont attribué à un dinosaure sauropode datant du Crétacé (145 à 65 millions d'années avant JC).

Les scientifiques de la Fondation Ensemble paléontologique de Teruel (Conjunto paleontologico de Teruel) estiment par extrapolation que l'animal pouvait mesurer entre 30 et 35 mètres de longueur, de la tête à l'extrémité de la queue, et peser entre 40 et 50 tonnes, soit l'équivalent de 6 à 7 éléphants mâles.

"La découverte est d'importance car c'est le dinosaure le plus complet que l'on a trouvé, de taille gigantesque, le plus grand d'Europe, un des plus grands du monde et tout semble dire que nous sommes face à quelque chose de nouveau, certainement une espèce jusqu'ici inconnue", résume le président de la Fondation, Luis Alcala.

A ce jour, on estime que le plus grand dinosaure au monde est l'"Argentinausorus", d'une taille de 30 à 35 mètres, dont une patte et trois vertèbres ont été découverts en Patagonie, dans le sud de l'Argentine.

Le "Paralititan", dont l'humérus mesurant 1,69m a été retrouvé en Egypte, détient la seconde place. Sa taille a été estimée entre 25 et 30m.

Le dinosaure de Riodeva a vécu il y a plus de 100 millions d'années dans une région actuellement montagneuse et aride, mais qui était autrefois une plaine d'une exubérante végétation tropicale, dont se nourrissaient les sauropodes, quadrupèdes herbivores au long cou.

Le plus grand dinosaure européen est mort à proximité du site où il a été retrouvé, puis y a été entraîné par les eaux.

Ses restes, d'une grande variété -- pattes avant et arrière, vertèbres, bassin, griffes d'une trentaine de cm et des centaines de fragments non-identifiés -- sont très éparpillés.

Les recherches en laboratoire n'en sont qu'à leur début et les huit scientifiques de la Fondation Ensemble paléontologique de Teruel, intégrée au parc d'attractions de Dinopolis et fondée en 2001, ignorent quand elles finiront.

"Il a fallu le travail minutieux de trois personnes pendant trois mois pour extraire, nettoyer et recoller les morceaux de l'humérus" de 150 kilos, explique M. Alcala, qui a annoncé sa découverte en février dernier.

Sur le site à ciel ouvert de Riodeva où les fouilles se poursuivent, le paléontologue Rafael Royo veut s'attaquer rapidement à l'exploration d'un talus en particulier: "j'ai l'intuition qu'on va y trouver la tête".



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Une île norvégienne teste l'énergie éolienne... sans vent



UTSIRA (AFP), le 06-07-2004
Comment faire bouillir ses oeufs lorsque l'éolienne locale a cessé de tourner faute de vent? En devenant la pionnière du stockage d'énergies alternatives, une petite île norvégienne a peut-être résolu un casse-tête qui donnait la migraine aux chercheurs depuis des lustres.

Offerte aux éléments souvent déchaînés de la mer du Nord, l'île d'Utsira expérimente un projet-pilote qui consiste à transformer le surplus d'électricité produit par les éoliennes en hydrogène combustible, utilisable les jours où Eole souffle trop peu ou trop fort.

"L'hydrogène pourrait devenir un vecteur énergétique majeur susceptible d'assurer un approvisionnement stable en électricité, indépendant des carburants fossiles et aucunement lié à des émissions polluantes", assure Joergen Rostrup, président de la division "énergies nouvelles" du conglomérat norvégien Norsk Hydro, à l'origine du projet.

Contrairement au pétrole ou au charbon, polluants, relativement rares et inégalement distribués entre les pays, l'hydrogène se trouve en abondance sur la planète.

Utsira la verdoyante ne fait pas exception. En l'honneur du gaz indolore et incolore, les quelque 250 habitants de la plus petite municipalité de Norvège ont très officiellement baptisé "chemin de l'hydrogène" la route onduleuse qui mène à deux éoliennes flambant neuves.

Au pied de l'une d'elles se trouve "le premier projet grandeur nature" de système énergétique propre combinant le vent et l'hydrogène.

A l'intérieur de modestes conteneurs, le surplus d'électricité d'origine éolienne sert à dissocier les atomes d’oxygène et d’hydrogène de molécules d’eau par voie d'électrolyse.

Stocké dans un réservoir, l'hydrogène est réinjecté dans une turbine classique ou dans une pile à combustible --la véritable innovation du projet-- qui prennent le relais des éoliennes dès que celles-ci cessent de tourner.

Pour des raisons de coût, le système, inauguré le 1er juillet, n'alimente en réalité que dix foyers de l'île, auprès desquels il sera testé pendant 18 mois.

"Nous voulons démontrer que l'hydrogène est une source d'énergie viable. Techniquement, on sait faire mais l'enjeu est de le faire de façon rentable", explique Paal Otto Eide, le chef du projet.

L'électricité d'Utsira sera en effet "plusieurs fois" plus onéreuse que celle, d'origine hydraulique, produite en Norvège continentale.

Troisième exportateur mondial de pétrole et de gaz naturel, le pays scandinave entend conserver son importance à l'heure des énergies alternatives.

Les pouvoirs publics ont donc assuré un quart du financement du projet d'Utsira, sur un investissement total de plus de 40 millions de couronnes norvégiennes (environ 5 millions d'euros).

La combinaison énergie renouvelable et hydrogène pourrait d'abord trouver sa place sur les zones de peuplement reculées comme les très nombreuses îles d'Europe ou les communautés éloignées d'Australie, jusqu'alors approvisionnées en diesel par d'interminables convois routiers.

"Il y a cinq ans, on ne s'intéressait même pas à l'énergie éolienne", observe Eivind Reiten, directeur général de Norsk Hydro.

"Mais si vous considérez son développement rapide au cours des dernières années, je ne crois pas être trop optimiste en pensant qu'on devrait pouvoir commercialiser le système dans dix ou quinze ans", ajoute-t-il.

Précurseur dans ce domaine, Geir Helge Rasmussen, le maire d'Utsira, est tout acquis à ce projet "fantastique", qui devrait de plus avoir le mérite de donner un coup de jeune à son île.

"Au début, les gens étaient un peu inquiets du bruit et de l'apparence des éoliennes", admet-il.

"Mais on ne peut pas voir l'installation depuis le village. Et écoutez: Utsira demeure un endroit fantastique si vous voulez entendre le son du silence", précise-t-il aussitôt.



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Energie éolienne: plus d'un tiers des permis de construire refusés en France



PARIS (AFP), le 06-07-2004
Plus d'un tiers (35%) des demandes de permis de construire des éoliennes ont été rejetées en deux ans et demi, indique un communiqué de presse du ministère de l'Industrie citant une étude commandée aux préfectures de métropole.

Selon le communiqué, 175 permis de construire pour des éoliennes d'une puissance globale de 852 mégawatts (MW) ont été délivrés et 95 permis totalisant 475 MW ont été rejetés entre le 1er juillet 2001 et le 1er février 2004.

Sur les 175 permis délivrés, un quart font actuellement l'objet de recours devant les tribunaux administratifs, précise le communiqué.

363 nouvelles demandes de permis de construire, représentant une puissance de 2.525 MW, sont actuellement en cours d'instruction, ajoute-t-il.

D'après EurObserv'ER (www.energies-renouvelables.org), un consortium de quatre centres de recherches sur les énergies renouvelables dans l'Union européenne, la France n'avait installé que 253 MW d'éolien au 31 décembre dernier contre 14.609 MW pour l'Allemagne, champion mondial de la filière, et 6.411 MW pour l'Espagne.

Intervenant devant le colloque annuel des industriels des énergies renouvelables le 9 juin, le ministre de l'Industrie, Patrick Devedjian, avait cité cette enquête et assuré que "le décollage de la filière éolienne était enfin en cours".



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L'Allemagne remporte la Coupe du monde 2004 des robots-footballeurs



BERLIN (AFP), le 06-07-2004
Faute d'avoir gagné l'Euro-2004, l'Allemagne peut se targuer d'une autre victoire: la "Robocup 2004", une Coupe du monde de robots-footballeurs, remportée à Lisbonne par des étudiants allemands en robotique.

L'équipe gagnante, composée de robots autonomes construits par des étudiants issus de quatre universités allemandes, a battu les automates australiens par 5 buts contre 3 dimanche.

La Coupe du monde des robots, une initiative internationale créée en 1997, vise à encourager la recherche dans le domaine de l'intelligence artificielle en vue par exemple de faciliter le quotidien de personnes âgées ou handicapées.

Le tout avec le soutien financier notamment du géant japonais de l'électronique Sony, fer de lance en la matière avec son robot-chien Aïbo, capable d'interaction et d'initiative.

Les règles du jeu de la "Robocup", qui évoluent au fur et à mesure des capacités des machines, prévoient plusieurs catégories d'équipes: bipèdes (dit humanoïdes) ou quadripèdes, petits ou grands robots, dont les tailles varient entre 28 et 180 centimètres.

L'ambition des concepteurs de ces robots, des chercheurs et des étudiants internationaux, est de développer des équipes totalement autonomes, capables d'apprécier les moments opportuns pour faire une passe ou tirer un but et, pourquoi pas, d'affronter un jour une équipe humaine.



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Transmission mère-enfant du VIH: la Thaïlande montre l'exemple
Associated Press (AP)
Vijay Joshi 07/07/2004 04h00




La Thaïlandaise Malee a passé sa grossesse à se tourmenter, ne sachant pas si les jumeaux qu'elle portait seraient séropositifs, comme elle. Aujourd'hui, grâce à un programme national de lutte contre la transmission du virus de la mère à l'enfant, salué dans le monde entier, Phet et Nakhorn, nés le 8 octobre 2003, y ont échappé.
«Avant, je vivais au jour le jour. Aujourd'hui, je m'inquiète de savoir si je vivrai assez longtemps pour voir mes garçons grandir», explique Malee, 31 ans.

Le succès impressionnant enregistré par la Thaïlande dans cette forme de transmission du VIH fournit un modèle à d'autres pays, comme l'Ouganda, le Botswana, le Cambodge ou l'Inde, confrontés à l'augmentation des infections chez les nouveaux-nés.

Au Cambodge, la transmission de la mère à l'enfant est désormais la première cause de contamination, devançant celle liée à la prostitution.

L'expérience thaïlandaise, qui a permis de ramener le nombre de contaminations annuelles de 150 000 en 1990 à 25 000 aujourd'hui, sera un des temps forts de la conférence internationale sur le sida qui se tient à Bangkok du 11 au 16 juillet.

Elle vient prouver que même avec des ressources limitées on peut obtenir des résultats, estime le docteur Chris Duncombe, chargé du sida à la Croix-Rouge thaïlandaise. «Ce qu'il faut, c'est une forte volonté politique et une importante infrastructure de santé publique», ajoute-t-il. Et d'expliquer par leur absence le drame de l'Afrique, qui cumule les tristes records en matière de sida. Selon l'ONUSIDA, sur 800 000 bébés contaminés annuellement, 90% le sont en Afrique sub-saharienne.

Selon l'ONG britannique Avert, 300 000 enfants pourraient être épargnés chaque année si toute la planète adoptait les méthodes thaïlandaises. Dans le pays, les programmes en cours auraient empêché la contamination de quelque 2600 nouveaux-nés par an.

La plupart de ces bébés sont contaminés au cours de leur gestation, au moment, extrêmement critique, de l'accouchement, ou pendant l'allaitement.

La Thaïlande pratique donc le test VIH sur toutes les femmes enceintes, administre des anti-rétroviraux à dose élevée aux mères et nouveaux-nés, et incite les mamans séropositives à ne pas allaiter.

Sans intervention d'aucune sorte, le risque de transmission mère-enfant est de 25 à 40%, avec plus d'un tiers de contaminations liées à l'allaitement.

Malee, ancienne vendeuse ambulante, a perdu son emploi lorsque ses clients ont découvert, il y a six ans, qu'elle était séropositive, contaminée par un mari qui fréquentait les prostituées. Après sa mort en 1998, la jeune femme s'est lancée dans le volontariat au sein d'un groupe accompagnant les malades du sida dans la province de Phetchburi (environ 100 km au sud-ouest de Bangkok).

C'est là qu'elle a rencontré son époux actuel, également séropositif. La bataille aura été rude sur le sujet des enfants, son mari, Boonlert Pook-ngarm, en voulant à tout prix, mais Malee s'y refusant. Avant de tomber enceinte accidentellement.

Particulièrement bien informée, elle a immédiatement cherché le meilleur moyen de protéger sa future progéniture contre le virus. Mais même celles qui ignoraient leur séropositivité bénéficient du programme: via l'important réseau sanitaire public, la quasi-totalité des quelque 800 000 femmes tombant enceintes chaque année est testée gratuitement dès la première visite prénatale.

En cas de séropositivité, la future mère est traitée avec une dose quotidienne de Zidovudine (AZT), dès la 36e semaine de grossesse. Pendant l'accouchement, on y associe la névirapine, également donnée pendant trois jours à l'enfant qui reçoit aussi de l'AZT une semaine. Enfin, le gouvernement fournit gratuitement 12 mois de lait maternisé à chaque bébé de mère séropositive.

Ce programme est financé par un budget annuel loin d'être extravagant, 120 millions de baht (trois millions de dollars).

Mais si tout cela est possible, c'est parce que la ThaJilande fabrique elle-même l'AZT et la névirapine dans ses laboratoires. Ce qui ouvre un autre dossier crucial de la lutte contre le sida, celui de l'accès aux génériques pour les pays pauvres.



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Espace
Explorer Mars... sans quitter la Terre!
Stéphanie Decelles - Journal de Montréal




Demain, le Québécois Johan Roch s’envolera pour la planète Mars… sans quitter la Terre!
Le journaliste et ingénieur de formation participera en fait à la simulation d’un voyage sur Mars organisé par la Mars Society.

Johan Roch et une demi-douzaine de scientifiques passionnés de la planète rouge vivront isolés pendant un mois sur l’île Devon, au nord du cercle polaire.

La mission du groupe: effectuer recherches et expériences afin d’étudier… Mars.

«Le terrain choisi présente des similitudes géologiques et biologiques avec Mars. La base est située à proximité d’un cratère météorologique. Ce qui est assez rare sur Terre, mais courant sur Mars», explique le journaliste.

Pendant leur séjour, les chercheurs vivront exactement comme s’ils se trouvaient réellement sur la planète.

Ils devront tester leur matériel, faire des sorties vêtus de leur combinaison spatiale, effectuer des relevés de terrain, rédiger des rapports…

«Même les communications avec la Terre auront un délai de 40 minutes, comme c’est vraiment le cas», ajoute M. Roch.

Seul à ne pas posséder de formation scientifique, le journaliste sera principalement chargé de faire le lien entre la simulation et le monde extérieur, avec des chroniques et des entrevues dans les médias, par exemple.

Désert

Johan Roch n’en est pas à sa première simulation sur Mars. Déjà, l’an dernier, il avait participé à un séjour de deux semaines dans une autre base située dans le désert américain de Salt Lake City.

«Je m’assurais du fonctionnement de l’habitat, du système électrique, de l’eau, des communications…», explique-t-il.

Vivre dans un tel habitat est une expérience singulière, estime-t-il. «On est isolés, on reste enfermés, on vit en groupe et on n’est pas habitués…», dit-il.

Cette fois-ci, le dépaysement sera total puisqu’en raison de leur position géographique, il fera jour 24 heures sur 24.

Il y aura également des risques de tomber nez à nez avec un ours polaire… L’isolement sera donc encore plus stressant, précise M. Roch.

«Le seul lien avec l’extérieur, c’est l’avion», indique-t-il.





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Décès du cosmonaute soviétique Andrian Nikolaïev
Associated Press (AP)




Le cosmonaute Andrian Nikolaïev, dont le vol dans l'espace en 1962 avait permis d'établir le premier record d'endurance pour l'époque, est mort. Il était âgé de 74 ans.
Nikolaïev est mort d'un arrêt cardiaque samedi à Tcheboksary, sa ville natale et capitale de la république autonome de Tchouvachie située dans le centre de la Russie, alors qu'il participait à un jury dans un concours sportif. Il est mort à l'hôpital, a précisé l'agence Interfax.

Nikolaïev était devenu le troisième cosmonaute à voyager dans l'espace quand lui et Pavel Popovitch ont été lancés dans des vaisseaux séparés en août 1962. Le duo a accompli ces deux vols simultanés et Nikolaïev devait établir le record d'endurance, accomplissant 64 fois le tour de la Terre en 96 heures.

Il est retourné dans l'espace en 1970 pour sa deuxième et dernière mission à bord d'un vaisseau Soyouz-9. Selon les médias russes, Nikolaïev aura passé en tout plus de 200 heures dans l'espace.

Nommé par deux fois Héros de l'Union soviétique, Nikolaïev était un membre clé du corps des cosmonautes soviétiques qui comptait dans ses rangs Youri Gagarine, le premier homme à voler dans l'espace en 1961.

Nikolaïev avait été marié à Valentina Terechkova qui, en 1963, était devenue la première femme de l'espace. Nikolaïev et Terechkova avaient divorcé par la suite.



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La qualité de l'air du lendemain et surlendemain sur internet



PARIS (AFP), le 07-07-2004
Le public peut consulter pour la première fois des prévisions de qualité de l'air sur toute la France pour le lendemain et le surlendemain, sur un site internet (www.prevair.org) lancé mercredi par le ministère de l'Ecologie.

Le site propose des cartes à l'échelle européenne. Les concentrations pour trois polluants (ozone, dioxyde d'azote, particules fines) sont indiquées avec des couleurs différentes selon le niveau de pollution.

D'un coup d'oeil, le public peut visualiser un pic d'ozone sur l'Allemagne ou le sud de la France. En cliquant sur la carte, il peut l'agrandir pour mieux visualiser la France. Pour une échelle plus fine, il devra toutefois se reporter aux informations diffusées par les associations locales de surveillance de la qualité de l'air (comme Airparif pour l'Ile-de-France).

"L'objectif est de proposer au grand public une prévision nationale pour la qualité de l'air, comme il en existe depuis longtemps pour la météo", a expliqué Christian Elichegaray, responsable du département qualité de l'air à l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie).

En effet, si certaines associations locales plus riches en moyens proposent déjà au public des prévisions pour le lendemain, d'autres ne communiquent que les relevés "après coup" de la pollution de l'air.

La pollution a eu une responsabilité dans le lourd bilan (15.000 morts) de la canicule d'août 2003, incitant le ministère de l'Ecologie à accélérer la mise en oeuvre du site prevair, en gestation depuis plus d'un an.

Le site est le fruit de la coopération entre plusieurs organismes publics dont Météo France, le CNRS, l'Ineris et l'Ademe. Les prévisions sont calculées avec des modèles numériques (sur ordinateur) à partir des données météo et de la qualité de l'air constatée. Elles peuvent comme toute prévision être entachées d'erreur. Des progrès importants restent à faire notamment pour les prévisions côtières, a mis en garde M. Elichegaray



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La plus grande usine française de panneaux solaires vit de l'exportation



BOURGOIN-JALLIEU (AFP), le 07-07-2004
La plus grande usine française de panneaux solaires photovoltaïques, Photowatt à Bourgoin-Jallieu (Isère) est en pleine expansion, mais faute de marchés en France, elle vend 95% de sa production à l'exportation, indique la direction.

"En 18 mois, nous avons embauché 150 personnes et sommes passés à 500 salariés, nous avons des commandes pour les 18 mois à venir, mais comme il n'y a pas de volonté de développer l'énergie solaire en France, nous ne vivons que par l'exportation" explique René Desserières, directeur commercial de Photowatt, filiale du groupe canadien ATS (Automation Tolling Systems);

La firme a réalisé en 2003 un chiffre d'affaires de 53 M EUR et a produit des panneaux totalisant une puissance de 20 MW.

Cette même année, les panneaux solaires installés dans toute la France ont représenté une puissance de 3 MW, 1 mégawatt en métropole, et surtout 2 MW dans les DOM-TOM, où le solaire a permis l'électrification de sites isolés et où cette énergie bénéficie d'avantages fiscaux spécifiques.

A l'opposé, le marché allemand, très subventionné, a représenté la même année une puissance de 150 MW, selon les chiffres du syndicat français des énergies renouvelables. Le marché mondial est d'environ 600 MW.

L'énergie solaire est une énergie d'appoint. Elle ne fonctionne que le jour et le coût de l'investissement est élevé. Selon M. Desserières, "on estime qu'il faut soit 10 m2 de panneaux par tranche d'une personne, mais sans chauffage ou cuisinière électrique, et cette superficie de panneaux correspond à un investissement situé entre 6.000 et 8.000 euros".

"Mais c'est une énergie propre qui ne nécessite pas d'entretien et les panneaux Photowatt sont garantis 25 ans" ajoute-t-il.

Selon le délégué général du Syndicat des énergies renouvelables, Antoine Saglio, le succès allemand s'explique par le fait que les compagnies d'électricité allemandes sont tenues de racheter près de 50 centimes le kWh produit par le solaire.

"En France, EDF rachète le kilowatt 15 centimes, ce qui n'est pas très intéressant, alors qu'en Allemagne des agriculteurs ont couverts des champs de panneaux solaires, car cela leur rapportait plus que le maïs. En France, il y a une demande énorme d'information des particuliers et si EDF acceptait de racheter le kWh solaire 30 centimes, ça pourrait lancer le marché", estime M. Desserières.

Pour lui, l'éolien et le solaire sont plus chers que le nucléaire et "si on veut que les prix baissent, il fut développer le marché". "Le solaire représente un immense gisement d'emplois, et de toute façon, il faudra y venir, alors autant le faire tout de suite", ajoute-t-il.

Le projet de loi d'orientation sur l'énergie, débattu en mai, a approuvé une augmentation à 40%, contre 15% auparavant, du crédit d'impôt octroyé aux particuliers qui acquièrent pour leur logement des équipement utilisant les énergies renouvelables.

Total Energie, filiale à 35% de Total et à 45% d'EDF, est convaincu de l'avenir de cette énergie et vient d'annoncer la construction d'une usine de production de panneaux solaires photovoltaïques près de Toulouse, qui sera opérationnelle à la fin 2005.



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Privé-public: Fillon et d'Aubert comparent les deux visages de la recherche



EVRY (AFP), le 08-07-2004
François Fillon a prôné jeudi une recherche "fondée sur une culture de programmation plus que de saupoudrage, de pôles d'excellence plutôt que de dispersion", après avoir comparé sur le terrain à Evry les deux grands systèmes de recherche, du public et du privé.

Le ministre de l'Education nationale et son collègue délégué à la Recherche François d'Aubert ont visité jeudi matin une unité mixte de recherche à l'université d'Evry et un laboratoire de la Sagem, société privée spécialisée dans l'électronique de défense et la téléphonie mobile.

Alors que les séquelles de la fronde sans précédent menée par les chercheurs l'hiver dernier sont loin d'avoir disparu, cette visite illustrait les grands enjeux auxquels est confronté le gouvernement pour réformer une recherche jugée "sclérosée" par M. Fillon.

Exemple du dynamisme de la recherche française mais aussi de ses lourdeurs administratives, le laboratoire "analyse et environnement" visité par les deux ministres cumule trois tutelles: Université, CNRS et Commissariat à l'énergie atomique (CEA).

"Notre gros problème c'est que nous n'avons pas d'unité de gestion au quotidien du laboratoire et que les recrutements de personnels obéissent à trois procédures différentes", a confié Daniel André, président de l'université d'Evry.

Dans cette unité de recherche, où travaillent 25 personnes, 45% sont enseignants-chercheurs dépendant de l'université, 25% viennent du CNRS et 30% du Commissariat à l'énergie atomique (CEA).

A la Sagem, où travaillent 4.000 chercheurs, François Fillon s'est notamment intéressé à la gestion de la carrière des chercheurs.

"Tout dépend de la personnalité de chacun" lui a expliqué un des responsables du groupe. "Certains passent à l'encadrement, d'autres poursuivent dans le scientifique, nous avons très peu de départs".

Sur place, M. Fillon a estimé que les carrières des chercheurs devraient être "moins rigides et plus souples", alors que M. d'Aubert précisait qu'il n'était "pas question de changer les statuts" tout en soulignant la nécessité d'établir des "passerelles" entre public et privé.

La recherche publique "a besoin d'argent et le gouvernement s'est engagé à augmenter les crédits", a ajouté M. Fillon. "Mais tout cela n'aura de sens et ne sera efficace que s'il y a aussi une réforme des structures", a averti le ministre.

En fin d'après-midi dans un "discours sur la recherche française" prononcé à l'occasion des 70 ans de la maison de la Chimie à Paris, le ministre a estimé que la future loi d'orientation qui doit être élaborée d'ici la fin de l'année doit être l'occasion de "nouer" un "nouveau pacte entre la société française et sa recherche".

"La loi devra permettre de mieux répartir les compétences et les actions entre tous les acteurs de la recherche -universités, organismes, agences, pôles, fondations, entreprises.. de façon à optimiser les performances du système" a-t-il notamment déclaré.

Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin s'est lui aussi exprimé sur le sujet jeudi devant l'Association nationale de la recherche technique (ANRT). Il a notamment semblé vouloir relancer le dossier de la réforme de la gouvernance des universités, qui avait pourtant été "suspendu" par François Fillon à son arrivée au ministère de l'Education nationale, après avoir été enterré deux fois par Luc Ferry sous la pression de la rue.

Il s'agit de leur "donner la possibilité de réformer leur gouvernance, de renforcer l'évaluation de la formation, de leur recherche et de mener des politiques qui leur seront propres avec leurs partenaires territoriaux", a souligné M. Raffarin.



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