Sujet :

Andrée Watters / AW

bambi
   Posté le 30-04-2004 à 17:49:26   

Cent ans

On m’a donné jusqu’à cent ans
Pour pouvoir tout imaginer
Pour perdre mon temps à écouter
Le son que la terre fait en tournant

À essayer de décrocher
La lune que tout le monde s’arrache
Avant que personne d’autre ne sache
Qu’on l’avait déjà explorée

Hier je me suis perdue
En m’envolant dans les airs
Je ne me suis même pas reconnue
En reposant les pieds sur terre

Où est-ce qu’on s’en va
Quand on a que cent années
Si on ne revenait pas une fois
Qu’on a pris notre envolée

J’ai peur de me retrouver sans temps
Pour apprendre à contrôler
Chaque fréquence de sentiment
Chaque passion inavouée

Pour aller jusqu’à deviner
Sans que personne d’autre ne sache
Tout ce que les mots me cachent
Sans qu’on les ait prononcés

Hier je me suis perdue
En m’envolant dans les airs
Je ne me suis même pas reconnue
En reposant les pieds sur terre

Où est-ce qu’on s’en va
Quand on a que cent années
Si on ne revenait pas une fois
Qu’on a pris notre envolée

Et si enfin on s’entend
Pour pouvoir tout imaginer
J’aurai donc tout mon temps
Pour m’inventer d’autres années

bambi
   Posté le 30-04-2004 à 17:50:31   

Dépendre de toi

Attache-toi à mon cou, ne lâche jamais ma main
Respires au rythme de mon pouls, fais de moi ton dessein
Ne me tourne pas le dos, reste collé à ma peau
Parfois ce que ma tête te dis n'est pas ce que mon coeur te crie

Je t'ai donné le droit de m'utiliser
Maintenant que tu te sers de moi
Me laissera-tu en profiter ?
C'est mon âme qui t'appartient
C'est mon corps qui te retient
Me laisseras-tu au moins une fois
Une fois, une fois (une fois)
Dépendre de toi

Repasses toi dans mes pas, camoufle-toi dans mes bras
Retrouve-toi dans mes yeux, démêle-toi dans mes cheveux
Tu peux compter sur moi, compter sur le bout de mes doigts
Fais-toi prisonnier de mes cuisses, esclave et maître de mon vice

Je t'ai donné le droit de m'utiliser
Maintenant que tu te sers de moi
Me laissera-tu en profiter ?
C'est mon âme qui t'appartient
C'est mon corps qui te retient
Me laisseras-tu au moins une fois
Une fois, une fois (une fois)
Dépendre de toi

Je t'ai donné le droit de m'utiliser
Maintenant que tu te sers de moi
Me laisseras-tu en profiter ?
C'est mon âme qui t'appartient
C'est mon corps qui te retient
Me laisseras-tu au moins une fois
Une fois, une fois (une fois)
Dépendre de toi

C'est mon âme qui t'appartient
C'est mon corps qui te retient
Me laisseras tu au moins une fois
Une fois, une fois (une fois)
Dépendre de toi

C'est mon âme qui t'appartient
C'est mon corps qui te retient
Me laisseras tu au moins une fois
Une fois, une fois (une fois)
Dépendre de toi

bambi
   Posté le 30-04-2004 à 17:51:21   

Si Exceptionnel

Tous mes voeux de bonheur pour toi et ta nouvelle fleur
Embrasse tes parents, dis bonjour à ta soeur
Tu es déjà guéri, toi qui avais besoin de temps
Tu t'es bien vite remis de tous tes ressentiments

Tu sais que je ne m'avouerai jamais jalouse
Mais j'me demande encore ce que tu lui trouves
Dis-moi ce qui t'a mené vers elle
Ce qu'elle a de si exceptionnel
Dis-moi pourquoi tu m'as remplacée
Où est passée ma place à tes côtés

Je me souviens des matins où on était simplement bien
À laisser passer les heures qu'on ne voulait plus compter
Je me souviens des soirs où on passait nos nuits à boire
À se raconter nos déchirures et nos victoires.

Tu sais que je ne m'avouerai jamais jalouse
Mais j'me demande encore ce que tu lui trouves
Dis-moi ce qui t'a mené vers elle
Ce qu'elle a de si exceptionnel
Dis-moi pourquoi tu m'as remplacée
Où est passée ma place à tes côtés

Qu'est ce qu'il y a dans ses mots que je ne t'ai jamais dit ?
Qu'est ce qu'il y a dans ses yeux, qu'est ce qu'il y a de si beau ?

Dis-moi ce qui t'a mené vers elle
Ce qu'elle a de si exceptionnel
Dis-moi pourquoi tu m'as remplacée
Où est passée ma place à tes côtés

bambi
   Posté le 01-05-2004 à 14:51:47   

Ne reste pas

J’ai donné chance à mon coeur
D’égarer les souvenirs
Pour le pire ou le meilleur
Ne jamais revenir

Je connais déjà par coeur
Tous les mots que tu vas dire
Ton retour est sans valeur
Rien ne sert de se mentir

Je pourrais encore choisir
On pourrait toujours redire
Mais pour nous deux
Il est beaucoup trop tard

Si la lune brille sur nos mémoires
Qu’elle nous redonne l’envie d’y croire
Même si les rêves nous reviennent
Ne reste pas avec moi ce soir
Même si tu revis jusqu’à mourir
Tous les instants et tous les soupirs
Même si tu retrouves un peu d’espoir
Ne reste pas avec moi ce soir

Tous nos voyages ont pris fin
Inutile d’y repenser
Ils étaient tous si bien
Alors pourquoi tout gâcher

Je pourrais encore choisir
On pourrait toujours redire
Mais pour nous deux
Il est beaucoup trop tard

Si la lune brille sur nos mémoires
Qu’elle nous redonne l’envie d’y croire
Même si les rêves nous reviennent
Ne reste pas avec moi ce soir
Même si tu revis jusqu’à mourir
Tous les instants et tous les soupirs
Même si tu retrouves un peu d’espoir
Ne reste pas avec moi ce soir

bambi
   Posté le 01-05-2004 à 14:52:40   

Désert

Je m’imaginais un roi
Confondu avec les dieux
J’me serais laissée tomber à tes pieds
Pour que tu plonges dans mes yeux

En te suivant n’importe où
Tu m’as ramené au départ
Aveuglée, pendue à ton coup
Je t’ai deviné trop tard

Au fond c’est clair
Derrière des airs
C’est le désert
Au fond c’est clair
Derrière des airs
C’est le désert

Je te voyais comme un mage
Qui régnait sur mes nuages
Mais je suis restée sur la terre
Ce monde que tu devais refaire

J’ai cru entendre un prophète
Me jurer qu’il savait tout
Pour me compter parmi les tiens
Je t’aurais suivi n’importe où

Au fond c’est clair
Derrière des airs
C’est le désert
Au fond c’est clair
Derrière des airs
C’est le désert

Tout a été dit
Jamais rien n’a été fait
Tes manigances ne me font plus d’effets
Tu sors tes yeux doux
Tu te traînes à mes pieds
Mais moi je m’en fou
Tu es déjà du passé

Au fond c'est clair
Derrière tes airs
C'est le désert

bambi
   Posté le 01-05-2004 à 14:53:21   

Temps

Si ce n’était que mon épreuve
Pour avoir droit à l’existence
Que le tracé de toute une oeuvre
Qui met en moi son importance

Si j’entendais les commandements
D’un Dieu qui m’aurait inventé
L’épée qui me laisse les traces
D’un maître qui me fait chevalier

Laissez passer le temps
Ne comptez pas mes années
Laissez parler le temps
Il ne m’a pas condamné
Vivez le commencement
Ne tentez pas d’échapper
Aux douces marques de temps
Qui prouve qu’il nous a tout donné

Si je n’étais qu’un messager
Qui reçoit toutes les blessures
Quelqu’un qu’on aurait envoyé
Tel un combattant sans armure

Laissez passer le temps
Ne comptez pas mes années
Laissez parler le temps
Il ne m’a pas condamné
Vivez le commencement
Ne tentez pas d’échapper
Aux douces marques de temps
Qui prouve qu’il nous a tout donné

bambi
   Posté le 01-05-2004 à 14:53:57   

Ici je suis de trop

Tout bouge autour de moi
Mon plafond regarde en bas
Mes mains jouent avec mes doigts
Mes pieds grouillent sous mes draps

Mes yeux témoins de tout ce que je vois
L’éveil veille, veille avec moi
Et le sommeil n’arrive pas
Tout me harcèle encore une fois

Laissez-moi m’évanouir
Voir mes rêves se bâtir
Retrouver mes héros
Car ici je suis de trop

Mon journal remet sa vie en question
Mon miroir admire sa réflexion
Mes livres se racontent des histoires
Mes images ne peuvent plus se voir

Laissez-moi m’évanouir
Voir mes rêves se bâtir
Retrouver mes héros
Car ici je suis de trop

J’entends même l’air qui chuchote
Le pas des poussières derrière ma porte
Le vent qui frappe à ma fenêtre
Les feuilles des arbres qui font la fête

Laissez-moi m’évanouir
Voir mes rêves se bâtir
Retrouver mes héros
Car ici je suis de trop

Les minutes s’écoulent jusqu’au jour
Chaque mouton attend son tour
Au moins je sens bien mon cur qui bat
Car la nuit est longue dans ce vacarme-là

bambi
   Posté le 01-05-2004 à 14:56:42   

Exister à l'envers

As-tu l’inspiration
Pour résoudre l’incompris
Pour partager l’indignation
Et tenter l’interdit

As-tu comme l’impression
Que tu t’es enfin permis
Un complexe de perfection
Un sabotage de vie

Que vas-tu faire de celui
Que tu as découvert
Depuis que tu t’es permis
D’exister à l’envers

As-tu mal de penser
Que tu t’étais condamné
Dans une chaîne de lois dictées
Dans un montage d’idées

As-tu suivi l’intuition
L’appel d’une voir sacrée
Comme un révélation
Qui vient sans s’annoncée

Que vas-tu faire de celui
Que tu as découvert
Depuis que tu t’es permis
D’exister à l’envers

T’es-tu survécu
T’es-tu aperçu
Un fou libéré
Ça détient la liberté

Que vas-tu faire de celui
Que tu as découvert
Depuis que tu t’es permis
D’exister à l’envers

bambi
   Posté le 01-05-2004 à 14:57:29   

J't'aimerai quand même

Quand tes cheveux te laisseront tomber
Je t'aimerai quand même
Si des rides s'empilent pour me regarder
Je t'aimerai quand même

Si tes mains ne tremblent plus juste pour moi
Je t'aimerai quand même
Si t’oublies qu'il faut que tu te souviennes
Je t'aimerai quand même

Quand même, par amour
Quand même, et pour toujours

Quand t'auras plus ta vie à gagner
Je t'aimerai quand même
Quand la vie nous fera divorcer
Je t'aimerai quand même

Quand même, par amour
Quand même, et pour toujours

Quand on se fera garder par nos enfants
Je t'aimerai autant
Quand tes nuits blanches rejoindront les miennes
J’taimerai quand même
Quand s’estomperont toutes les couleurs
J’taimerai quand même

Quand même, par amour
Quand même, et pour toujours

bambi
   Posté le 01-05-2004 à 14:58:11   

Enfer

Les uns t’avaient encensé
Les autres t’avaient louangé
Te vantant comme un homme de foi
Mais en Dieu moi je ne crois pas

Sous tes airs de beau parleur
Se cachait un petit faiseur
J’ai pourtant fait signe de la croix
Aux cieux car c’est toi qu’ils m’envoient

Tu avais ma confiance
Mes pêchés, mon innocence

J’étais assez forte pour résister
Au courant qui venait m’emporter
Assez chaude pour empêcher
Empêcher la terre de geler
Devenue froide, tellement froide
Que l’enfer même ne pourra me brûler

Tu m’as appris à marcher
Les mains croisées la tête baissée
Pour répondre à ton appel
J’me suis avancée vers l’autel

Tu étais saint je n’étais rien
Qu’une infidèle aux yeux des miens
J’ai confondue tes beaux discours
Avec les belles preuves d’amour

Aveuglée par l’inconscience
Je n’ai rien vu de ton impuissance

J’étais assez forte pour résister
Au courant qui venait m’emporter
Assez chaude pour empêcher
Empêcher la terre de geler
Devenue froide, tellement froide
Que l’enfer même ne pourra me brûler

bambi
   Posté le 01-05-2004 à 14:59:15   

Toute seule sur mon vieux divan

J’ai oublié qui j’attends
Depuis quand comment et pourquoi
Toute seule sur mon vieux divan
Je n’ai même plus d’images de toi

J’en ai oublié qui j’étais
Je ne me reconnais même pas
Au fond je sais bien qu’il faudrait

Que je me lève
Que je me sauve
Que je te laisse courir derrière moi

Rien ne peux remplacer ni ne pourra me rendre
Les moments perdus que j’ai passées à t’attendre
Mais plus rien ne pourras cacher ni ne pourra me prendre
Les vérités que j’ai mi tant de temps à entendre

J’ai repris ma vie en main
J’ai tout changé dans la maison
Tu n’y reconnaîtrais plus rien
J’ai même fait le ménage du salon

Je suis sortie de mon décor
J’ai enfin mis le pied dehors
J’ai même retrouvé qui j’étais

On me regarde et je réponds
J’accepte les invitations

Rien ne peux remplacer ne ni ne pourra me rendre
Les moments perdus que j’ai passées à t’attendre
Mais plus rien ne pourras cacher ni ne pourra me prendre
Les vérités que j’ai mi tant de temps à entendre