Sujet : Francis Cabrel | | Posté le 10-05-2004 à 15:20:32
| Bonne nouvelle Deux ou trois anges autour, toujours en sentinelles Les papillons aux ailes lourdes de cannelle Y'a pas de raisons que ce soit confidentiel Chaque fois que je te vois, que je t'appelle La vie me donne ce que j'attends d'elle Dans chaque bar, chaque coin de rue, chaque chapelle Tout le monde voit bien que sans toi je dérive au diesel Toi t'as les clés de tout, de la tour Eiffel C'est de là-haut que tu colores l'arc-en-ciel C'est pour ça que je t'appelle Bonne Nouvelle J'entends les cuivres, les cordes, les cors, les violoncelles Je vois le monde loin, loin sous mes échelles La nature a beau faire de l'aile, le miel Rend l'inestimable, l'essentiel C'est toujours mieux sous ton ombrelle, Bonne Nouvelle Je me battais comme tout le monde Pour quitter les ombres profondes Les tunnels Dans la grande course d'obstacles Je t'attendais comme un miracle Un Noël Il est venu mon jour de chance Ni en retard ni en avance Oh.Ponctuel Quand t'as allumé ton sourire J'ai pu enfin m'entendre dire La vie me donne ce que j'attends d'elle La vie me donne ce que j'attends d'elle Comme ça, ça serait donc moi le gars aux yeux plein d'étincelles Celui qui connaît toutes tes couleurs de rimmel A chaque fois que nos doigts s'entremêlent Est-ce que tu sens les nuages à tes semelles ? Et si c'était éternel ? Dans quelques temps, dans quelques tours de carrousel Je t'écrirai des mots d'amours, de poivre et sel Y'a pas de raisons que ça soit confidentiel Je dirai comme à chaque fois que je t'appelle La vie me donne ce que j'attends d'elle La vie me donne ce que j'attends d'elle La vie me donne ce que j'attends d'elle, Bonne Nouvelle Je me battais comme tout le monde Dans la grande course d'obstacles |
| | Posté le 10-05-2004 à 16:34:33
| Je l'aime à mourir Paroles et Musique: Francis Cabrel 1979 "Les chemins de traverse" Moi je n'étais rien Et voilà qu'aujourd'hui Je suis le gardien Du sommeil de ses nuits Je l'aime à mourir Vous pouvez détruire Tout ce qu'il vous plaira Elle n'a qu'à ouvrir L'espace de ses bras Pour tout reconstruire Pour tout reconstruire Je l'aime à mourir Elle a gommé les chiffres Des horloges du quartier Elle a fait de ma vie Des cocottes en papier Des éclats de rire Elle a bâti des ponts Entre nous et le ciel Et nous les traversons À chaque fois qu'elle Ne veut pas dormir Ne veut pas dormir Je l'aime à mourir Elle a dû faire toutes les guerres Pour être si forte aujourd'hui Elle a dû faire toutes les guerres De la vie, et l'amour aussi Elle vit de son mieux Son rêve d'opaline Elle danse au milieu Des forêts qu'elle dessine Je l'aime à mourir Elle porte des rubans Qu'elle laisse s'envoler Elle me chante souvent Que j'ai tort d'essayer De les retenir De les retenir Je l'aime à mourir Pour monter dans sa grotte Cachée sous les toits Je dois clouer des notes À mes sabots de bois Je l'aime à mourir Je dois juste m'asseoir Je ne dois pas parler Je ne dois rien vouloir Je dois juste essayer De lui appartenir De lui appartenir Je l'aime à mourir Elle a dû faire toutes les guerres Pour être si forte aujourd'hui Elle a dû faire toutes les guerres De la vie, et l'amour aussi Moi je n'étais rien Et voilà qu'aujourd'hui Je suis le gardien Du sommeil de ses nuits Je l'aime à mourir Vous pouvez détruire Tout ce qu'il vous plaira Elle n'aura qu'à ouvrir L'espace de ses bras Pour tout reconstruire Pour tout reconstruire Je l'aime à mourir |
| | Posté le 26-05-2004 à 09:13:39
| Francis Cabrel C'est écrit Elle te fera changer la course des nuages, Balayer tes projets, vieillir bien avant l'âge, Tu la perdras cent fois dans les vapeurs des ports, C'est écrit... Elle rentrera blessée dans les parfums d'un autre, Tu t'entendras hurler "que les diables l'emportent", Elle voudra que tu pardonnes, et tu pardonneras, C'est écrit... Elle n'en sort plus de ta mémoire Ni la nuit, ni le jour, Elle danse derrière les brouillards Et toi, tu cherches et tu cours. Tu prieras jusqu'aux heures ou personne n'écoute, Tu videras tous les bars qu'elle mettra sur ta route, T'en passeras des nuits à regarder dehors. C'est écrit... Elle n'en sort plus de ta mémoire Ni la nuit, ni le jour, Elle danse derrière les brouillards Et toi, tu cherches et tu cours, Mais y'a pas d'amours sans histoires. Et tu rêves, tu rêves... Qu'est-ce qu'elle aime, qu'est-ce qu'elle veut ? Et ces ombres qu'elle te dessine autour des yeux ? Qu'est-ce qu'elle aime ? Qu'est-ce qu'elle rêve, qui elle voit ? Et ces cordes qu'elle t'enroule autour des bras ? Qu'est-ce qu'elle rêve ? Je t'écouterai me dire ses soupirs, Ses dentelles, Qu'à bien y réfléchir Elle n'est plus vraiment belle, Que t'es déjà passé Par des moments plus forts, Depuis... Elle n'en sort plus de ta mémoire Ni la nuit, ni le jour, Elle danse derrière les brouillards Tu cherches et tu cours, Mais y'a pas d'amours sans histoires Oh tu rêves, tu rêves... Elle n'en sort plus de ta mémoire Elle danse derrière les brouillards Et moi j'ai vécu la même histoire Depuis je compte les jours... Depuis je compte les jours... Depuis je compte les jours... |
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