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Info Arts et spectacles /Mai!

bambi
   Posté le 01-05-2004 à 12:25:26   

Festival de Jazz de Montréal:25 ans, ça se fête!
Presse Canadienne


Le Festival international de Jazz de Montréal (FIJM) fêtera ses 25 ans en grande pompe, du 30 juin au 11 juillet prochain.

La contribution financière exceptionnelle de trois paliers de gouvernements permettra en effet la tenue de plusieurs spectacles à grand déploiement ainsi que la production d'émissions de télévision, de disques et même d'un livre souvenir qui seront distribués à l'échelle internationale.

Pour que les festivités soient mémorables, Québec a accepté de débourser 450 000 $ de plus que l'an dernier. Développement Economique Canada a fourni 300 000 $ supplémentaires et la ville de Montréal a fait un chèque «non récurrent» de 100 000 $.

Cette aide ponctuelle s'ajoute aux diverses subventions et commandites versées à l'événement dont le budget d'exploitation dépassera cette année les 20 millions $. Les sommes supplémentaires serviront exclusivement à financer des projets spéciaux d'une valeur d'environ 4 millions $, a expliqué vendredi le président du Festival, Alain Simard.

Les grandes lignes de la programmation du FIJM ont été dévoilées vendredi, lors d'un point de presse à l'hôtel de ville de Montréal.

Parmi les événements à noter figurent quelques concerts gratuits sous les étoiles qui promettent d'attirer les foules sur l'esplanade de la Place des Arts en plein coeur de Montréal.

C'est le «Zoulou blanc» Johnny Clegg qui donnera le coup d'envoi aux festivités le 30 juin en compagnie de Ladysmith Black Mambazo. Les Sud-Africains promettent de faire vibrer la ville avec un concert soulignant le dixième anniversaire de la fin de l'apartheid.

Les organisateurs ont invité le roi des Zoulous, Goodwill Zwelithini, à participer à l'événement. Ils ont aussi demandé à l'archevêque Desmond Tutu, récipiendaire du prix Nobel de la paix, de s'adresser à la foule. S'il accepte, son allocution sera diffusée sur les écrans géants installés sur le site du Festival.

Cinq jours plus tard, ce sera au tour des légendaires Funk Brothers de faire danser la ville avec leurs succès R&B. Ces musiciens originaires de Détroit, qui ont joué sur la plupart des grands titres de l'étiquette Motown, «ont créé plus de hits que les Beatles, Elvis Presley et les Rolling Stones réunis», a souligné M. Simard.

Le Festival de Jazz s'offrira en outre un gigantesque pique-nique à l'Ile Sainte-Hélène, sur la pointe de la Place des Nations où tout a commencé, en 1979. La toute première édition, tenue à cet endroit, avait pris fin par un concert de Vic Vogel et de son Big band.

Ces artistes sont les seuls à avoir participé au Festival tous les ans depuis sa création. Il était donc naturel qu'on fasse appel à eux pour animer la fête, le samedi 10 juillet à 19h.

«Les gens pourront apporter leur repas. La soirée se terminera au coucher du soleil sur le Saint-Laurent avec une superbe vue sur Montréal», a insisté le président.

Pour clôturer la 25e édition en beauté, les organisateurs ont fait appel au Cirque du Soleil, qui a 20 ans cette année. Les deux entreprises culturelles ont conçu leur concert comme «un cadeau aux Montréalais».

Le spectacle sera mis en scène par Michel Lemieux et Victor Pilon dont l'«Hommage à la musique du Cirque du soleil», présenté en 1995, a été le plus grand succès populaire de l'histoire du FIJM.

Rayonnement international

Le Festival entend profiter des célébrations entourant son 25e anniversaire pour élargir son public et accroître sa renommée à l'étranger. L'accent sera donc plus que jamais mis sur le développement de produits dérivés susceptibles d'être distribués à l'extérieur du pays.

Un album souvenir immortalisera en images les plus beaux moments du FIJM. L'organisation prépare aussi une compilation d'extraits de spectacles ainsi qu'une collection de 25 DC et DVD d'artistes individuels enregistrés à Montréal.

La 25e édition du festival fera de plus l'objet d'une émission spéciale qui sera envoyée à de nombreux télédiffuseurs étrangers. Même Postes Canada s'est mis de la partie et publiera en timbre commémorant le quart de siècle du plus important festival de jazz du pays.

L'an dernier, les retombées fiscales du FIJM ont totalisé 20 millions $. L'organisation a de plus payé plus de 2,7 millions $ en cachets aux artistes et 5 millions $ en salaires à ses employés. Il fait aussi partie des principales attractions touristiques du pays, selon un organisme fédéral.

Pour le maire de Montréal et pour la ministre de la Culture et des Communications du Québec, Line Beauchamp, cela contribue à en faire un exemple pour les entreprises d'ici.

Alain Simard attribue pourtant la pérennité du FIJM à sa passion plus qu'à son sens des affaires. «Rétrospectivement, si ce festival de jazz-là a eu le succès qu'on lui connaît, c'est justement parce qu'on l'a vécu comme une mission, comme une cause et non comme une ambition», a-t-il insisté.

bambi
   Posté le 01-05-2004 à 12:39:45   


Le prince Philip topless
Associated Press (AP)



Un nouveau portrait montre l'époux de la reine Elizabeth II, le prince Philip, torse nu avec une mouche bleue sur l'épaule et une plante poussant au bout de son doigt...
Agé de 82 ans, le prince a posé pour le peintre britannique Stuart Pearson Wright à quatre reprises, vêtu d'une chemise. Un mannequin a posé pour le torse, a expliqué Pearson Wright lors de la présentation jeudi de son oeuvre.

Pearson Wright a précisé que la Société royale pour l'encouragement des arts, qui avait commandé la pièce, a finalement rejeté le tableau présenté. L'artiste a donc fait une deuxième version représentant seulement le visage du prince.

L'artiste a dit avoir peint une mouche bleue pour symboliser la mortalité, puisque l'insecte se nourrit de matière organique pourrie et sert souvent de référence à la mort.

Dans ce tableau, Philip pointe son index droit, à partir duquel poussent quatre petites brindilles de cresson. Pearson Wright a affirmé qu'elles symbolisaient les quatre enfants du prince.

La galerie d'art Abbott and Holder de Londres, vend l'oeuvre intitulée Homo sapiens, lepidium sativum et calliphora vomitoria — homme, cresson et mouche bleue, en jargon scientifique — pour la modique somme de 25 000 livres sterling (61 000$CDN).

Aux dires de Pearson Wright, lorsque le prince Philip a vu l'oeuvre, avant qu'elle ne soit terminée, il s'est exclamé: «Morbleu! Tant que je n'ai pas à l'accrocher à mon mur...»

bambi
   Posté le 01-05-2004 à 12:52:57   

12e édition de La Grande rencontre




Quelques-uns des participants de cette 12e édition
C’est le 29 avril, dans le cadre d’une conférence de presse, que Messieurs Gilles Garand, directeur artistique et Michel Donato, porte-parole de la 12e édition de La Grande Rencontre ont dévoilé la programmation de cette édition du festival en présence d’un grand nombre d’artistes, de partenaires et d’invité-es.
Pour fêter la Journée internationale de la danse, les convives ont pu apprécier des prestations inédites des plus colorées dans une ambiance chaleureuse et conviviale.

La Grande Rencontre, le festival de danse et de musique traditionnelles québécoises, fête son 12e anniversaire sous le thème Québec-Écosse. Du 27 au 30 mai 2004, les festivités se dérouleront au Centre Jean-Marie Gauvreau, 911 Jean-Talon Est, Métro Jean-Talon à Montréal dans l’arrondissement Villeray—St-Michel—Parc-extension.

Un nouveau lieu, de nouvelles rencontres avec des artistes d’ici et d’ailleurs marqués par les sources écossaises dans la musique québécoise. Parmi les invités: Yves Lambert, Jerry Holland (Nouvelle-Écosse), Laura Risk (États-Unis/Québec) et son invité Michel Donato, La Part du Quêteux, hommage à Jean-Marie Verret, Les Langues Fourchues, Galant tu perds ton temps, Jocelyn Bérubé, Les Tireux d’Roches, Réjean Simard, Yvon Mimeault, Guy Bouchard, Chaises (chorégraphie contemporaine de Marie-Soleil Pilette), Les Lemieux et Moïra (France/Québec).

Plus de 60 artistes de la tradition vivante. Quatre jours de festivités pour toute la famille.

Concerts, ateliers, contes et veillées de danse avec les meilleurs calleurs: Gilles Pitre, Normand Legault, Adriana Linden et Gérard Morin entre autres.

La Grande Rencontre est le seul festival de musique et de danse traditionnelles québécoises à se tenir à Montréal. C’est un festival dont la programmation, unique et originale, met à l’avant-scène autant des groupes réputés internationalement que des artistes exceptionnels porteurs de tradition moins connus du grand public venant de tous les coins avec lesquels nous avons des racines culturelles à partager.

Fondée en mai 1981 par des personnes désireuses de conserver la beauté, l'originalité et la richesse des pas et figures traditionnellement dansés au Québec, la Société pour la promotion de la danse traditionnelle québécoise (SPDTQ) voit le jour et organise son activité fondatrice, les Veillées du Plateau, le troisième samedi de chaque mois, de septembre à avril. En 1998, la SPDTQ fonde l’École des arts de la veillée qui offre des cours par des artistes professionnels. Le festival La Grande Rencontre s'ajoutera aux activités de la Société en 1993, et deviendra le festival de musique et de danse traditionnelles québécoises à Montréal.

Billets et passeports: Réseau Admission, (514) 790-1245, 1 800 361-4595. Info-Festival: (514) 273-0880, 1 866 773-0880. (Source: Communications Lise Raymond)

bambi
   Posté le 01-05-2004 à 12:53:41   

Louis Lortie donne deux concerts le même soir
Presse Canadienne (PC)


Louis Lortie dans sa limousine entre ses deux concerts à New York
Le pianiste montréalais Louis Lortie a réalisé un exploit peu commun hier soir en jouant dans deux salles de New York.
Appelé à la dernière minute pour remplacer Martha Argerich, souffrant d'une bronchite, il a donné un récital au Avery Fisher Hall avec le New York Philharmonic, pour ensuite se produire au Metropolitan Museum of Art où il avait déjà un engagement.

Lortie a commencé à jouer avec le Philarmonic à 19 heures 37 pour terminer sa prestation à 20 heures 08.

Une limousine l'a ensuite conduit au Met où il est arrivé à 20 heures 19 au ravissement du public qui a eu droit à une prestation de 85 minutes.

À l'issue de son programme double, le pianiste de 45 ans s'est même se plié à deux rappels.

bambi
   Posté le 01-05-2004 à 12:54:11   

De belles surprises pour les 25 ans du FIJM
Presse Canadienne (PC)


Des événements spéciaux seront offerts au public à l'occasion du 25e anniversaire du Festival international de jazz de Montréal, du 30 juin au 11 juillet.
La grande fête d'ouverture soulignera les 10 ans de la fin de l'apartheid. Cette grande fête extérieure gratuite lancera les festivités sur le site de la Place des Arts, le mercredi, 30 juin. Elle réunira deux grands artistes sud-africains, Ladysmith Black Mambazo et Johnny Clegg.

Le dimanche 4 juillet, jour de la Fête nationale des Américains, les festivaliers sont conviés gratuitement à la Fête du Soul avec les Funk Brothers, ces musiciens légendaires de Détroit.

Le samedi 10 juillet, un événement spécial gratuit sera présenté à la Place des Nations à l'Ile Sainte-Hélène. Le Vic Vogel Big Band sera l'invité de cette fête à caractère champêtre. Le public sera invité à compter de 18 heures à un pique-nique musical qui se terminera au coucher du soleil.

Pour clore cette édition anniversaire, le Festival présentera son grand événement le dimanche 11 juillet. Les 25 années de succès du Festival seront alors célébrées conjointement avec le 20e anniversaire du Cirque du Soleil. Le public aura l'occasion de découvrir plusieurs numéros spéciaux et d'entendre de la musique au cours d'un spectacle mis en scène par Michel Lemieux et Victor Pilon.

bambi
   Posté le 01-05-2004 à 12:55:28   

25e anniversaire du Festival de Jazz

Dévoilement de la programmation: jazz et magie au menu

C'est en grandes pompes que le Festival de jazz de Montréal célébrera son 25e anniversaire, cet été.
Le Festival a dévoilé les événements spéciaux qui auront lieu du 30 juin au 11 juillet.

D'abord, une grande fête d'ouverture soulignera les dix ans de la fin de l'apartheid en Afrique du Sud avec Johnny Clegg.

Le traditionnel grand événement qui avait lieu habituellement le mardi a été déplacé au dimanche 11 juillet, pour clore le festival.

Le spectacle sera une fusion entre le jazz et la magie du Cirque du Soleil.

bambi
   Posté le 02-05-2004 à 12:02:24   



Des humoristes à la défense de Louis Morissette

Une trentaine d'humoristes québécois apportent leur appui à leur collègue Louis Morissette, congédié récemment par TVA.
Dans une lettre ouverte publiés dans des quotidiens, les signataires soutiennent que Louis Morissette a été congédié de façon arbitraire par le grand patron de Quebecor, Pierre Karl Péladeau.

Ce dernier aurait vraisemblablement été irrité par une parodie écrite par Louis Morissette pour un sketch du temps des fêtes. Selon les auteurs de la lettre, il s'agit d'une ingérence sans précédent.

Le vice-président exécutif de Quebecor, Luc Lavoie, estime de son côté que les humoristes versent dans le délire le plus complet.

Parmi les signataires de la lettre se retrouvent Jean-Michel Anctil, Patrick Huard, Martin Matte, Michel Barrette, Marc Labrèche, Normand Brathwaite, Guy A. Lepage, François Morency, Yvon Deschamps et Louis-José Houde.

bambi
   Posté le 02-05-2004 à 12:04:02   

Société Cousteau

Cinquante ans d'expéditions sur les récifs coraliens

(AP) - Depuis les photographies en noir et blanc inédites des premières expéditions du commandant Cousteau réalisées dans les années 50 et 60, jusqu'aux derniers clichés riches en couleurs de l'expédition 2003-2004 signés du maître de la photographie sous-marine, Roberto Rinaldi, Engineers of The Sea revisite la magie des coraux dans une exposition exceptionnelle débutée vendredi et prévue jusqu'au 30 mai au Musée de la Marine à Paris.
La dernière expédition scientifique menée par la Société Cousteau et son navire, l'Alcyon, a mis le cap vers la mer Rouge pour trois mois de recherche destinés à jauger l'état actuel des coraux et les comparer aux clichés du commandant Cousteau pris il y a cinquante ans.

Après Paris, l'exposition Engineers of the Sea partira pour un long voyage à travers le monde et s'arrêtera à Zurich, Munich, Gênes, Valence, Amsterdam, New York, Hong Kong et Tokyo.

fredchoucas
   Posté le 02-05-2004 à 12:53:25   

Les musées de France et d'Europe célèbrent dimanche leur Printemps



PARIS (AFP), le 02-05-2004
Histoire de Mata Hari au musée Guimet à Paris, ou légende d'Ys, la cité engloutie, au musée de Quimper, la 6e édition du Printemps des musées se déroule dimanche en France et en Europe sur le thème "Histoire, histoires", de l'événement historique au fait divers.

Journée de gratuité le 2 mai pour sensibiliser le grand public aux richesses de quelque 1.900 musées d'Europe, ce 6e Printemps se double du 2 au 31 mai d'une opération, uniquement française, intitulée "Emmène tes parents au musée".

Le "Printemps" connaît un succès croissant, rappelle le ministère de la Culture. En 2003, précise-t-il, plus de 1.500 musées y ont participé : 955 en France et 576 dans 27 autres pays d'Europe. Cette 6e édition devrait faire mieux encore avec 1.130 musées en France et 770 dans 31 autres pays d'Europe.

Tous les types de musées sont concernés, rappelle le ministère : "musées d'archéologie, de sciences et techniques, d'histoire naturelle, de patrimoine rural ou industriel, des beaux-arts ou arts décoratifs, d'histoire, etc..."

"Il n'en est pas un qui ne conserve quelque témoignage, vestige ou évocation d'une histoire, véridique, inventée ou réinventée qui ne vaille d'être racontée", ajoute-t-il.

Le thème "Histoire, histoires" inspirera de très nombreux événements -expositions, ateliers, visites-conférences, animations pédagogiques- dans près de 1.200 musées français et européens.

Notant que la pédagogie de l'histoire peut s'appuyer sur l'immense matériel documentaire offert par les musées, les organisateurs du Printemps considèrent que "les animations proposées sont autant d'invitations à s'interroger sur le sens que revêt pour chacun le mot +Histoire+".

La gratuité d'accès aux collections permanentes dimanche est proposée par 95% des musées français et 83% des musées européens participants.

Placée sous le patronage de Walter Schwimmer, secrétaire général du Conseil de l'Europe, la 6e édition du Printemps coïncide avec le 50e anniversaire de la Convention culturelle européenne signée à ce jour par 48 pays.

Le Printemps se doublera de l'opération "Emmène tes parents au musée", en partenariat avec le ministère de l'Education nationale.

Près de 500 musées français se sont ralliés à la première édition de cette initiative qui touchera près de 400.000 enfants et leurs familles.

Après avoir été sensibilisés durant le mois d'avril, sous l'égide d'équipes pédagogiques qui ont mis des classes en contact avec des responsables de musées, les enfants des écoles élémentaires se verront remettre une invitation à se rendre au musée, valable pour un enfant et deux adultes du 2 au 31 mai.

L'ensemble du programme français et européen du Printemps des musées et la liste complète des établissements participant à "Emmène tes parents au musées" est disponible sur le site (http://printempsdesmusees.culture.fr).

fredchoucas
   Posté le 03-05-2004 à 12:19:33   

Direction des Musées de France: "forte affluence" au Printemps des musées



PARIS (AFP), le 02-05-2004
La 6e édition du "Printemps des musées", qui se déroulait dimanche dans plus de 1.150 musées français et 800 musées de 31 pays d'Europe, a connu "une très forte affluence", selon les premières indications de la Direction des musées de France (ministère de la Culture).

"On a noté ainsi une affluence exceptionnelle dans les musées de Strasbourg, aux musées du château de Versailles ou de l'Armée à Paris", précisait-on à la DMF, en notant que l'augmentation du nombre de musées participants était de 22% par rapport à 2003.

Le 6ème "Printemps des musées", marqué par une journée de gratuité permettant de sensibiliser le grand public aux richesses de leurs collections permanentes, était en outre lié à deux thèmes porteurs cette année.

Autour du thème "Histoire, histoires" (allant de la grande épopée au fait divers), 70 % des musées français ont créé des animations particulières, dont certaines doivent se prolonger pendant tout le mois de mai.

Près de 500 musées français ont participé à l'opération "Emmène tes parents au musée" où 400.000 scolaires pouvaient emmener deux personnes dans un établissement jusqu'au 31 mai.

"Il semble que les musées les plus fréquentés en France ce printemps soient ceux qui ont mené cette double opération", indiquait-on à la DMF.

"Au musée du Louvre, on a dénombré quelque 33.000 visiteurs, au musée de l'Armée 15.000, au musée Rodin 8.000, au musée Picasso 6.000", a-t-on précisé.

Le musée du Temps de Besançon a compté 1.300 curieux, soit le double de la fréquentation enregistrée il y a un an. Le double aussi pour le musée de Lorraine à Nancy (2.260 visiteurs), plus du double pour le musée du Jouet à Colmar (1.424), le musée de la Chaussure de Romans (Drôme) ayant fait courir 1.213 curieux.

Le musée Fesch d'Ajaccio est passé de 1.500 visiteurs l'an dernier à 1.700 cette année, le musée de la Porcelaine Adrien Dubouché à Limoges, de 423 à 770, celui de Toulouse-Lautrec à Albi de 2.529 à 3.231.

En l'absence de chiffres définitifs, qui devraient être communiqués les jours prochains, la Direction des musées de France indiquait qu'on pouvait encore aller visiter le musée des Beaux-Arts de Lille, ouvert dimanche jusqu'à 22h.

Le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres a célébré son premier "Printemps" en se rendant au château de la Malmaison, au musée Malraux du Havre et au Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis.

fredchoucas
   Posté le 04-05-2004 à 13:18:16   

Une grande arche au centre de Toulouse accueille la médiathèque José Cabanis



TOULOUSE (AFP), le 04-05-2004
Immense arche surplombant le coeur historique de Toulouse, la médiathèque José Cabanis, qui ouvre ses portes au public mardi, est un nouveau repère architectural dans la Ville rose, enfin dotée d'un lieu multimédia d'envergure.

Le bâtiment, que quelques mauvaises langues ont surnommé le "radiateur", est posé au bout des allées Jean-Jaurès qui s'élèvent vers le quartier Marengo, une petite colline en profonde mutation avec l'arrivée de promoteurs alléchés par sa situation centrale.

Lancé par Dominique Baudis, alors maire, le projet a été confié à l'architecte Jean-Pierre Buffi, qui voit dans "la porte Marengo (...) un lien entre l'écusson historique et le futur quartier Marengo appelé à devenir l'une des composantes du centre".

Le bâtiment mélange des lignes modernes, un peu strictes, et des matériaux variés mariant la chaleur de la terre cuite et du bois et la luminosité du verre et du métal.

Sur les façades, des pare-soleils en bois qui suivent le mouvement du soleil sont "un filtre entre la luminosité extérieure de la ville et l'atmosphère plus intime des espaces de lecture et de vie à l'intérieur", explique Jean-Pierre Buffi.

Baptisée en hommage à l'académicien toulousain José Cabanis (1922-2000), lauréat du prix Renaudot pour son roman "La bataille de Toulouse" (1966), la médiathèque est un équipement très attendu par le public venu en masse - 10.000 personnes selon la mairie - lors des journées portes ouvertes des 24 et 25 avril.

La plus grande bibliothèque de Midi-Pyrénées (13.500 m2), dont les travaux ont coûté 60,5 millions d'euros, a une vocation régionale et propose quelque 150.000 documents en accès libre, dont 33.000 CD audio, 7.000 DVD et 102 journaux et magazines. Le tout pour une inscription annuelle de 15 euros.

Le multimédia y trouve une place importante avec, sur les 670 places assises, 170 postes informatiques donnant accès à des cédéroms, des sites internet pré-sélectionnés et des archives de l'Institut national audiovisuel. Quelques postes proposent un accès libre à internet et des télévisions permettent de visionner des chaînes cablées et des DVD.

Un espace entièrement consacré aux enfants, doté de 30.000 documents, un auditorium de 200 places et une salle d'exposition complètent cet équipement phare, le plus important dans le domaine culturel depuis l'ouverture du musée d'art moderne des Abattoirs en 2000.

Seule ombre au tableau, un conflit oppose depuis plusieurs mois les personnels de la médiathèque, qui réclament notamment des primes pour le dimanche, et la mairie de Toulouse. Des propositions ont été faites de part et d'autre, mais il n'y a pas eu de compromis et un préavis de grève a été déposé pour mardi par l'intersyndicale SUD-CGT-CFDT.

bambi
   Posté le 05-05-2004 à 12:03:59   

Le Festival de Lanaudière dévoile sa 27ème programmation
Presse Canadienne (PC)


La 27e édition du Festival de Lanaudière se déroulera sous l'empreinte du centenaire de la mort du grand compositeur tchèque Antonin Dvorak.
Vingt-cinq concerts seront présentés du 2 juillet au 3 août sur la scène extérieure de l'amphithéâtre naturel de Joliette et dans les autres salles habituelles. L'Orchestre symphonique de Montréal y sera à lui seul à cinq reprises, dont le concert d'ouverture dirigé par Jacques Lacombe.

Parmi les autres têtes d'affiche invitées par le père Fernand Lindsay, on note le pianiste Alain Lefebvre, la soprano Suzie LeBlanc ainsi que le jeune chef Yannick Nézet-Séguin.

Au volet populaire, on retrouve Angèle Dubeau, Vic Vogel et son Big Band, Johanne Blouin et la troupe de danse péruvienne Esencia del Perù.

bambi
   Posté le 05-05-2004 à 12:04:57   

New York

L'art s'expose sur le toit!

Les amateurs d'art pourront s'en mettre plein la vue, cet été, à New York.
Comme c'est le cas depuis quelques années, un artiste a été invité à exposer ses oeuvres sur le toit du Musée métropolitain des arts de New York (The Metropolitan Museum of Arts).

L'artiste invité cette année est le sculpteur britannique Alan Goldsworthy, connu dans le monde entier pour ses installations dans la nature.

Alan Goldsworthy s'est inspiré de l'architecture de Manhattan et de Central Park pour édifier deux dômes monumentaux à partir de pierres et de morceaux de bois.

L'exposition a commencé mardi et se terminera le 31 octobre.

bambi
   Posté le 05-05-2004 à 12:17:39   

Musée du Louvre

Mona Lisa et les signes de l'âge

L'âge de Mona Lisa paraît de plus en plus...
En fait, la toile vieille de 500 ans a toujours été fragile, mais au cours d'une évaluation récente au Musée du Louvre, il a été découvert que la toile s'est quelque peu déformée.

Une équipe d'experts tentera de rafraîchir l'oeuvre que Léonard De Vinci a pris des années à réaliser.

La toile sera bientôt examinée au microscope, et pour la première fois en 50 ans, aux rayons X.

Chaque année, six millions de personnes visitent le Louvre et presque toutes s'arrêtent devant le portrait de Mona Lisa.

fredchoucas
   Posté le 05-05-2004 à 12:32:36   

Le ministre français de la Culture présente ses mesures pour les intermittents



PARIS (AFP), le 05-05-2004
Le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres dévoilera mercredi à l'issue du conseil des ministres une série de mesures destinées à amender le nouveau régime contesté de l'assurance-chômage des intermittents du spectacle, à une semaine du 57e Festival de Cannes.

Ces mesures ont fait l'objet d'une longue concertation interministérielle, avait rappelé le ministre lors du dernier Printemps de Bourges. Elle ont été menées en étroite collaboration avec son homologue, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Emploi.

Ce plan ne devrait pas remettre en cause le nouveau régime, entré progressivement en vigueur le 1er janvier et conséquence du protocole d'accord du 26-27 juin 2003, complété par des avenants.

Le Medef est hostile à la réouverture de négociations. La CGT-Spectacles, la coordination des intermittents, Sud, plusieurs parlementaires, de droite comme de gauche, demandent eux le retrait de l'accord et une "expertise indépendante" de leurs contre-propositions.

La signature du nouveau régime (par la CFDT, la CFTC, le CFE-CGC, le Medef, la CGPME et l'UPA) a suscité le mécontentement d'une grande partie des professionnels du spectacle, entraînant notamment l'annulation de plusieurs manifestations de prestige à l'été 2003, dont le Festival d'Avignon.

Attaché à ce que le Festival de Cannes (qui commence le 12 mai), "moment de fierté nationale", se déroule dans les meilleures conditions, M. Donnedieu de Vabres devrait faire une série de propositions pour tenter d'apaiser la contestation.

M. Donnedieu de Vabres a ainsi annoncé à plusieurs reprises qu'il n'est pas question que le régime du chômage des intermittents du spectacle abandonne le principe de la solidarité interprofessionnelle. Il ne devrait ainsi pas retenir la proposition (émise par la CFDT) de créer une caisse complémentaire de solidarité.

Il pourrait aussi donner satisfaction à la CGT qui demande le retour aux 507 heures de travail sur 12 mois (actuellement 507 heures sur 11 mois pour les artistes, sur 10 mois et demi pour les techniciens) pour bénéficier du chômage. Le cas des congés maladie et maternité, qui pénalise actuellement femmes enceintes et malades, devrait aussi être réglé.

En revanche, le ministre de la Culture, qui s'est défini à plusieurs reprises comme le ministre de l'"Emploi culturel", ne cache pas qu'il est attaché à ce que ceux qui recourent aux intermittents (collectivités locales notamment, organisatrices de quantité de festivals s'appuyant sur cette main d'oeuvre) financent plus activement le régime. Ce serait ainsi un moyen d'éponger une partie du déficit de ce régime spécifique, estimé à 820 millions d'euros annuels par l'Unedic.

Le Parti socialiste a toutefois averti qu'il ne laissera pas le ministre "se défausser sur les collectivités territoriales" pour régler la question. Echo identique à la CGT, qui refuse la création d'un "fonds national financé par l'Etat qui ressemble à s'y méprendre à une allocation spécifique de solidarité (ASS, qui indemnise les chômeurs en fin de droits, ndlr) du spectacle".

Enfin, Renaud Donnedieu de Vabres devrait prendre des mesures pour définir plus étroitement le champ des annexes 8 et 10 qui s'appliquent aux intermittents, techniciens-ouvriers et aux musiciens-comédiens, afin d'éviter les abus. L'Unedic estime à quelque 130.000 le nombre actuel des intermittents du spectacle, un chiffre qui a doublé en 10 ans.

fredchoucas
   Posté le 05-05-2004 à 12:36:27   

"Le garçon à la pipe" de Picasso pourrait atteindre des enchères record



NEW YORK (AFP), le 05-05-2004
L'énigmatique "Garçon à la pipe" peint par Picasso en 1905 pourrait devenir mercredi l'oeuvre d'art la plus chère jamais adjugée lors d'une vente chez Sotheby's à New York.

L'oeuvre, peinte par l'artiste espagnol quand il avait 24 ans, est estimée à 70 millions de dollars mais pourrait dépasser les 100 millions de dollars selon des marchands d'art.

Si la vente s'avère aussi prometteuse, le tableau (99,7 x 81,3 cm) pourrait détrôner au firmament du marché de l'art le "Portrait du Docteur Gachet" de Vincent Van Gogh, adjugé 82,5 millions de dollars chez Christie's le 15 mai 1990.

Le tableau de Picasso provient de John Hay Whitney, membre d’une famille au patronyme légendaire parmi les grands amateurs américains, qui l’acquit en 1950 pour 30.000 dollars. "Ce n'est pas le genre d'occasion qui se présente une fois tous les dix ans ou une fois par génération, c'est l'occasion d'une vie", a estimé le vice-président de Sotheby's David Norman.

Le record pour un tableau de Picasso est jusqu'à présent de 55 millions de dollars. Il avait été atteint en novembre 2000 chez Christie's à New York pour le tableau "La femme aux bras croisés", un portait mélancolique peint en 1902 à Barcelone, considéré comme une des toiles les plus célèbres de la période bleue de l'artiste.

Le "Garçon à la pipe" a été peint peu après l'arrivée de Picasso, alors âgé de 24 ans, à Montmartre, et représente un adolescent, peut-être "P'tit Louis", un habitué du Bateau-Lavoir. Le jeune homme, vêtu de bleu, une couronne de fleurs roses sur la tête, semble faire la moue. Il est assis, jambes écartées, devant une tapisserie aux motifs floraux. Une pipe repose dans sa main gauche coincée entre le majeur et l'index. Son bras droit est posé sur sa cuisse droite.

Ce tableau possède une "ambiguïté qui vous hante", explique Charles Moffet, vice-directeur de la section Impressionnistes et Art moderne chez Sotheby's. Cette oeuvre est "l'une des plus célèbres images de Picasso sur la beauté de l'adolescence", a-t-il ajouté. "C'est, sans équivoque, une des plus belles oeuvres de la période rose de l'artiste et une des plus importantes oeuvres de jeunesse de Pablo Picasso jamais apparues sur le marché", a estimé M. Moffet.

Le produit de cette vente ira à la Fondation Greentree qui avait été créée en 1982 par Betsey Hay Whitney à la mort de son mari, l'ancien ambassadeur américain en Grande-Bretagne John Hay Whitney, qui avait été aussi propriétaire du New York Herald Tribune de 1961 à 1966 et président de l'International Herald Tribune de 1966 jusqu'à sa mort.

Mercredi, 34 toiles provenant de la Fondation seront mises aux enchères à côté du Picasso dont "Les courses au Bois de Boulogne" vues par Manet en 1872, un tableau évalué entre 20 et 30 millions de dollars, ainsi que des scènes hippiques d'Edgard Degas "Avant la course", évalué de 5 à 7 millions de dollars ou "La promenade des chevaux", estimé également entre 5 et 7 millions de dollars.

Des oeuvres de Géricault, Corot, Dufy, Monet, Signac, Vuillard ou encore du Douanier Rousseau sont également au programme de la vente qui pourrait rapporter, selon Sotheby's, plus de 170 millions de dollars. Quand Betsey Hay Whitney est morte en 1998, elle a légué pour plus de 300 millions d'oeuvres d'art à quatre musées américains.

fredchoucas
   Posté le 05-05-2004 à 12:40:45   

Eric Bibb et Popa Chubby en tournée: deux visages du blues



PARIS (AFP), le 05-05-2004
Les musiciens américains Popa Chubby et Eric Bibb, deux visages du blues, entreprennent quasi simultanément une tournée en France, au moment où cette musique récemment centenaire est sous les feux de l'actualité, grâce notamment au succès de la série de films sur le genre produits par Martin Scorsese.

Eric Bibb, 53 ans, se situe sur le versant traditionnel du blues, en héritier de Blind Willie Johnson, Skip James et J. B Lenoir, bluesmen des années 20 et 30 à qui Wim Wenders a rendu hommage dans son film "The Soul Of A Man". Il vient de publier "Friends", album auquel ont collaboré l'harmoniciste Charlie Musselwhite, la chanteuse soul Odetta, le vétéran Taj Mahal. Son style est très épuré et acoustique.

Lui-même fils de chanteur, neveu du pianiste de jazz John Lewis, ce musicien qui a séjourné pendant une année à Paris est dans la capitale (Sunset) jusqu'au 7 mai. Il sera aussi à Nantes (11 mai), Avignon (12), Nice (festival de guitare acoustique, 13), Besançon (14). Du 22 au 27 juillet, il participera également au festival Blues Passion de Cognac (Charente), puis le 3 août au festival Jazz in Marciac (Gers).

Le blues de Popa Chubby, New Yorkais comme Bibb, est à l'opposé de celui de son confrère: urbain et électrique. Issu de la scène punk new yorkaise (en subsiste sa remarquable "iroquoise"), très populaire en France (il joua il y a peu au Zénith à Paris) ce musicien blanc, né Ted Horowitz, 44 ans, est venu au blues au milieu des années 90. Il s'est imposé comme le chef de file du "New York City Blues", un style qui unit ballades rock, accents de hard rock, boogie, funk, blues texan...

On le verra à Paris (Bataclan, 6 et 7 mai), Chartres (Eure-et-Loir, 8), Hérouville (Val-d'Oise, 9), Châtellerault (Vienne, 11), Bordeaux (12), Toulouse (13), Marseille (14), Dijon (16), Nantes (18), Angoulême (Charente, 19).


bambi
   Posté le 06-05-2004 à 11:12:23   

104 millions de dollars pour un Picasso

Presse Canadienne


Un tableau de Picasso, le «Garçon à la pipe» a été adjugé ce mercredi à 104 millions de dollars chez Sotheby's à New York, devenant l'oeuvre d'art la plus chère jamais adjugée lors d'une vente aux enchères. Le précédent record avait été établi par le «Portrait du Docteur Gachet» de Vincent Van Gogh, qui avait été adjugé 82,5 millions de dollars chez Christie's le 15 mai 1990.

Peint en 1905, le «Garçon à la pipe» a été adjugé à 93 millions de dollars, auxquels se sont ajoutés les taxes et commissions, portant le montant total à 104 168 000 dollars. L'identité de l'acheteur n'a pas été communiquée durant la vente.

L'oeuvre, peinte par l'artiste espagnol quand il avait 24 ans, avait été estimée à 70 millions de dollars mais les marchands d'art avaient parié qu'il atteindrait un prix record.

bambi
   Posté le 06-05-2004 à 11:28:26   




Judi Richards et Yvon Deschamps s'unissent sur scène pour un spectacle, Judi & Yvon font une scène, du 6 juillet au 12 août au Manoir Rouville-Campbell, en Montérégie.
Il s'agit d'une première collaboration professionnelle de cette envergure entre les deux artistes qui sont unis depuis 30 ans.

Le spectacle commencera par un numéro d'ouverture conjoint où il devrait être question des relations entre les hommes et les femmes. Puis, on entendra Judi Richards interpréter des chansons de son répertoire ainsi que certains inédits.

Quant à Yvon Deschamps, il puisera dans certains de ses «classiques» mais présentera lui aussi des inédits. Au cours des dernières années, Yvon Deschamps a présenté le spectacle Comment ça, 2000? à près de 400 reprises.

bambi
   Posté le 06-05-2004 à 11:29:04   

Le Festival international de Danse Encore se tiendra du 4 au 13 juin
Presse Canadienne (PC)


Les organisateurs du 10e Festival international de Danse Encore, qui se déroulera cette année du 4 au 13 juin, souhaitent attirer à Trois-Rivières près de 4000 participants et quelque 20 000 spectateurs.
Et pour souligner ce dixième anniversaire, on a réservé un horaire chargé sur le plan des compétitions et un menu copieux du côté des spectacles.

Les galas, de loin les soirées les plus populaires du côté du public, réuniront sur scène quelque 25 artistes professionnels et présenteront une grande variété de genres.

On retrouvera notamment un numéro de tango argentin, un autre conçu par les élites de la danse hip hop de Montréal, Québec et de la France, un numéro du chorégraphe Roberto Campanella, un autre de Louis-Martin Charest, gagnant l'an dernier du Prix du public, ainsi qu'un numéro du Mémento danse, un groupe de jazz moderne de la Hollande.

Le grand public aura aussi l'occasion de pousser d'un autre cran ses découvertes à l'occasion du Défi de l'Excellence Mondor, qui est une compétition professionnelle à l'échelle cancadienne en jazz, en classique et en moderne.

bambi
   Posté le 06-05-2004 à 11:50:02   

Théâtre du Rideau Vert

Dominique Michel se lance dans la mise en scène

On peut dire que Dominique Michel a plusieurs cordes à son arc, ayant touché à tous les domaines dans le domaine artistique.
Il n'y a que la mise en scène qu'elle n'avait pas encore exploré… Mais c'est maintenant chose faite!

Après être tombée en amour avec la pièce de théâtre Le démon de midi, qui raconte l'histoire d'une femme larguée par son mari dans la quarantaine, Dominique Michel a décidé de se lancer dans cette nouvelle aventure.

C’est la comédienne Valérie Blais qui incarnera à elle seule une vingtaine de personnages, sans aucun changement de costume.

Le démon de midi sera présentée dès le 2 juillet au Théâtre du Rideau Vert.

fredchoucas
   Posté le 06-05-2004 à 12:19:13   

Intermittants à Cannes: le ministre appelle "à la responsabilité" des artistes



PARIS (AFP), le 06-05-2004
Le ministre de la Culture et de la Communication Renaud Donnedieu de Vabres en a appelé jeudi "à la responsabilité des artistes" pour que le festival de Cannes qui s'ouvre le 12 mai ne soit pas "paralysé" par des intermittents insatisfaits des mesures d'urgence qu'il a annoncées mercredi.

"Je le dis avec gravité et calme et demande que cela ne soit pas perçu comme un ultimatum ni une menace", a insisté M. Donnedieu de Vabres sur Europe 1.

"Cannes est un rendez-vous très important pour l'activité culturelle et artistique de notre pays. Même ceux qui me critiquent sauvagement -et ils ont le droit de le faire- je pense qu'ils seront suffisamment responsables pour qu'il n'y ait pas de paralysie, car ce serait une catastrophe pour l'emploi culturel que les uns et les autres nous voulons défendre", a-t-il affirmé.

"L'activité culturelle et artistique est compatible avec le débat. Moi, je suis prêt à tout moment à participer à tous les débats: cela s'est passé à Bourges (lors du festival de musique Le Printemps de Bourges, ndlr) , cela peut se passer à Cannes, et dans les festivals de l'été, pour préparer le débat national et le débat parlementaire que j'ai annoncés", a encore indiqué le ministre.

"Je me situe dans l'urgence et dans la préparation d'un système nouveau", a-t-il insisté. "Il y a des mesures à prendre, je suis en train de les prendre, j'en ai annoncé un certain nombre hier (mercredi, ndlr), maintenant il faut qu'elles produisent des effets. Et pour (cela) il ne faut pas qu'elles soient caricaturées", a poursuivi M. Donnedieu de Vabres.

Le ministre a ainsi tenu à souligner que les 20 M EUR versés par l'Etat à un fonds spécifique provisoire destiné à "réintégrer dans leurs droits les exclus de l'accord de l'année dernière" sur la réforme du régime d'assurance chômage des intermittents était un "fonds de concours". "Je n'ai jamais dit qu'il fallait que ce soit la base de calcul pour l'indemnisation des gens qui étaient exclus", a-t-il insisté.

"Ma méthode: écouter, annoncer des décisions, réécouter, se situer dans un parcours positif", a résumé le ministre, qui "espère" que "d'ici l'été, les partenaires sociaux auront réglé le problème de l'indemnisation concrète de ceux qui sont aujourd'hui exclus".

Le ministre de la Culture reçoit jeudi les organisations d'employés et de salariés du secteur du spectacle, au lendemain de la présentation de son "plan d'urgence" pour les intermittents.

Ainsi se succéderont la CFDT, la CFTC, la CGC, la FESAC, le Syndeac, la CGT, FO ainsi que la coordination des intermittents", selon un communiqué du ministère publié mercredi soir.

Le plan du gouvernement s'appuie sur un fonds de 30 millions d'euros en faveur du spectacle vivant et un "fonds spécifique provisoire", géré par l'Unedic, abondé pour 20 millions d'euros par l'Etat, "organisé avec le concours d'un expert indépendant".

Ce "fonds d'urgence" servira à régler les difficultés des intermittents provoquées par le nouveau système, entré en vigueur le 1er janvier. Selon le ministre, "il pourrait faire bénéficier d'une ouverture de droits les salariés qui auront effectué 507H sur 12 mois" (ce que prévoyait l'ancien accord).

M. Donnedieu de Vabres s'est également déclaré attaché à une redéfinition plus stricte du champ de l'intermittence. Un groupe de travail devra proposer "avant le 15 juin" une nouvelle définition du régime des intermittents. "Si les partenaires sociaux ne parviennent pas à s'accorder, l'Etat prendra ses responsabilités", a prévenu le ministre.

Par ailleurs, il a annoncé un "débat national sur les perspectives de l'emploi culturel en France", consultation qui, selon lui, "fournira les bases d'un débat national au Parlement qui pourrait avoir lieu à l'automne".

bambi
   Posté le 07-05-2004 à 11:47:27   

Courtemanche monte un spectacle pour le cinéma
Agnès Gaudet - Journal de Montréal


Michel Courtemanche et l’auteur des Bougon, François Avard, s’unissent pour écrire le premier one-man-film du Québec. L’humoriste monte un spectacle pour… le cinéma.
L’idée a germé grâce au film de Jim Carrey, Man on the moon, où l’ont voit l’acteur américain sur scène dans la peau d’un humoriste. Michel Courtemanche et son gérant François Rozon ont adapté l’idée et présenteront le prochain spectacle de Michel… sur les écrans de cinéma.

Un amalgame de one-man-show et de long métrage. Cette nouvelle forme de spectacle va permettre à l’humoriste de présenter le show de sa vie, sans les contraintes de la scène, avec tout ce que le cinéma peut permettre d’effets spéciaux, de changements de décors et de costumes. L’humoriste pourra incarner tous les personnages qu’il imagine et exploiter les effets de ralenti et d’accéléré, comme il le faisait déjà dans ses spectacles.

Renouveler l’humour

« Avec ce film, tout est permis, a confié François Avard. Michel pourra s’adresser au public tout en restant dans son salon et rejoindre les gens dans les plus petites places reculées en France et au Québec, sans avoir à répéter le même spectacle des centaines de fois et maigrir de 75 livres.

«Ses mimiques vont être vues dans tous les coins de la salle. Les spectateurs ne rateront rien de sa binette et le concept va nous permettre de renouveler l’humour et le cinéma.»

Il y aura 12 ans en septembre que Michel Courtemanche n’est pas monté sur scène. Pourtant ses fans sont toujours nombreux, même en France où on attend son retour. À 40 ans, l’humoriste ne veut plus entreprendre de harassantes tournées qui le tiennent éloigné de chez lui durant des mois.

Il se dit sédentaire.

Le spectacle de Michel sera basé sur la perception souvent erronée qu’on a des événements et qui génère des réactions et émotions trompeuses.

Tournage en 2005

Si tout va comme prévu, le tournage de ce spectacle/cinéma se fera à l’été 2005.

bambi
   Posté le 07-05-2004 à 11:49:32   

JOE à la Place des Arts




Les 6, 7, 8 et 9 mai prochains, la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts sera le théâtre d'un véritable événement : les trois dernières représentations de JOE dans la métropole québécoise. Avec son décor monumental et ses 32 danseurs qui martèlent inlassablement le sol de leurs pieds, JOE s'avère une expérience unique, inoubliable. Oeuvre-phare du chorégraphe Jean-Pierre Perreault décédé en décembre 2002, «JOE a tout d'une oeuvre-culte (...), comme un film de Jarmush ou de Wenders, comme un disque des Beatles, un livre de Kundera, une sérigraphie d'Andy Warhol.» Voir

Peu après les représentations données à Montréal, la production partira en tournée au Québec, au Canada et dans une quinzaine de pays jusqu'au printemps 2005.

Lors de sa création en 1984, JOE renverse littéralement son auditoire. Au pays comme à l'étranger, on salue le souffle et la pertinence de la pièce, son envergure sans précédent, son inventivité, sa force d'évocation et l'utilisation révolutionnaire des pas des danseurs pour toute trame sonore.

«Lorsque que je regarde Joe maintenant, confiait Jean-Pierre Perreault à Michael Crabb du magazine Dance Connection, j'y vois vraiment l'énoncé de ma vision de la société, de ma perception du comportement en groupe et de notre façon de vivre et de survivre en société.» Dans la même entrevue il s'empressait toutefois d'ajouter que pour lui «chaque Joe est différent et aucun d'eux n'est anonyme. Je rappelle toujours aux danseurs que peu importe ce qui arrive aux individus, une flamme persiste toujours en eux; l'âme ne peut être éradiquée.»

Jean-Pierre Perreault
Chorégraphe, sculpteur, peintre et scénographe, Jean-Pierre Perreault a influencé – et inspiré - toute une génération de chorégraphes et de danseurs. Venu à la danse suite à sa rencontre avec Jeanne Renaud, l'artiste reçoit à partir de 1967 sa formation au sein du Groupe de la Place Royale à Ottawa, groupe dont il assumera ensuite la codirection artistique avec Peter Boneham. En 1984, il mettra sur pied sa propre compagnie, la Fondation Jean-Pierre Perreault pour pouvoir exprimer pleinement sa vision d'artiste.



Auteur de près de cinquante spectacles chorégraphiques, Jean-Pierre Perreault a notamment reçu le Prix du Gouverneur général pour les arts de la scène en 2002, le Grand Prix d'excellence artistique du Conseil des Arts de la Communauté urbaine de Montréal en 2000 et le prix Jean A. Chalmers d'excellence en chorégraphie pour l'ensemble de son oeuvre en 1996.

En présentant JOE à l'occasion des vingt ans de la pièce et de la Fondation Jean-Pierre Perreault, Danse Danse rend hommage à l'un des plus grands chorégraphes canadiens et permet au public de voir ou de revoir un spectacle absolument époustouflant.

JOE sera à l’affiche le 26 avril à Québec, le 1er mai à Sept-Îles, le 11 mai à Sherbrooke et le 15 mai à Ottawa. (Communications Papineau-Couture)

bambi
   Posté le 07-05-2004 à 11:55:55   

Première mondiale

Rain – Comme une pluie dans tes yeux pour le Cirque Eloize

Le Cirque Eloize a présenté son tout nouveau spectacle en première mondiale, jeudi soir, au Théâtre Outremont de Montréal.
Après avoir parcouru le monde avec leurs précédents spectacles, la troupe originaire des Îles-de-la-Madeleine a présenté Rain – Comme une pluie dans tes yeux.

Cette oeuvre pleine de poésie, de douceur et d’espoir sera présentée jusqu’au 15 mai à Montréal. Au total, 11 artistes à la fois acrobates, musiciens, chanteurs et comédiens sont réunis sur scène.

Après des spectacles cet été à Montréal, Rain – Comme une pluie dans tes yeux partira à Québec à l’automne avant de se rendre au Royaume-Uni en décembre et janvier prochain.

Une tournée aux États-Unis suivra, de janvier à avril 2005.

fredchoucas
   Posté le 07-05-2004 à 12:19:15   

Avec Cannes en ligne de mire, les intermittents exigent un "geste politique fort"



PARIS (AFP), le 07-05-2004
Les opposants au nouveau régime d'assurance chômage des intermittents du spectacle, déçus au lendemain de l'annonce d'un "plan d'urgence", n'ont pas obtenu jeudi le "geste politique fort" qu'ils demandaient et menacent le Festival de Cannes qui doit débuter mercredi ainsi que la saison culturelle estivale.

Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a indiqué dans la soirée à France 2 que le gouvernement maintenait la réforme du régime d'assurance-chomâge, tout en mettant en garde contre la prise en otage de "quelque festival que ce soit".

"Je ne souhaite pas que l'on prenne en otage quelque festival que ce soit aujourd'hui (...) On n'est pas une démocratie du chantage", a déclaré M. Raffarin. "Nous gardons la réforme, mais nous mettons de l'humanité là où il y avait la brutalité", a-t-il ajouté.

Le "comité de suivi" de la réforme, qui réunit notamment la Coordination des intermittents, la CGT-Spectacle et des parlementaires de tout bord, avait "demandé solennellement au Premier ministre, avant son interview télévisée, de donner son accord à la suspension de l'agrément" de la réforme, entrée en vigueur le 1er janvier.

Un "signe fort" qui rendrait "tout possible, en particulier le déroulement serein de toute notre saison culturelle", a affirmé Etienne Pinte, député UMP, membre du "comité de suivi".

A cinq jours du Festival de Cannes (12-23 mai), tous les regards sont tournés vers la Croisette où les intermittents comptent faire entendre leurs revendications.

Le Festival "ne peut pas se dérouler comme à l'habitude", a déclaré Jean Voirin, secrétaire général de la CGT Spectacle, tout en assurant que films, réalisateurs, techniciens et artistes seraient "respectés". La Coordination a occupé i-Télé une partie de la journée, empêchant la diffusion des journaux de la mi-journée et du soir et appelant à la "mobilisation à Cannes". Elle demande "une intervention quotidienne sur la chaîne cryptée pendant toute la durée du festival". Canal+ est la chaîne la plus présente à Cannes.

Le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, qui a reçu toute la journée les professionnels du secteur pour expliquer son "plan d'urgence", a estimé "essentiel que l'ensemble des activités culturelles de notre pays ne soient pas paralysées et qu'elles puissent avoir lieu, car c'est important pour l'emploi culturel, le rayonnement mondial de notre pays".

"Le gouvernement a fait un geste fort, clair, précis (...) Il y a dans cette réforme un certain nombre de points qui sont positifs parce qu'ils sauvent le statut. Et il y a des points négatifs parce qu'il y a un certain nombre de créateurs et de techniciens qui en souffrent", a dit pour sa part M. Raffarin.

Selon M. Donnedieu de Vabres, le gouvernement est dans "un état d'esprit d'action pour sortir de la crise et résoudre concrètement les questions", dans "un esprit de dialogue".

Pour le "comité de suivi", le plan du ministre "n'a pas écarté (...) l'inquiétude, le scepticisme et le doute". "Nous avons la conviction qu'il (le ministre, ndlr) n'a pas pu obtenir les moyens, la liberté nécessaires pour débloquer la situation", a analysé Etienne Pinte.

"Nous avons l'impression que le gouvernement veut laisser une dernière chance aux partenaires sociaux de trouver une solution satisfaisante", a-t-il ajouté. "Mais les signataires (de la réforme), en particulier le Medef, ne veulent rien négocier ni renégocier".

fredchoucas
   Posté le 07-05-2004 à 12:26:54   

Avec Cannes en ligne de mire, les intermittents exigent un "geste politique fort"



PARIS (AFP), le 07-05-2004
Les opposants au nouveau régime d'assurance chômage des intermittents du spectacle, déçus au lendemain de l'annonce d'un "plan d'urgence", n'ont pas obtenu jeudi le "geste politique fort" qu'ils demandaient et menacent le Festival de Cannes qui doit débuter mercredi ainsi que la saison culturelle estivale.

Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a indiqué dans la soirée à France 2 que le gouvernement maintenait la réforme du régime d'assurance-chomâge, tout en mettant en garde contre la prise en otage de "quelque festival que ce soit".

"Je ne souhaite pas que l'on prenne en otage quelque festival que ce soit aujourd'hui (...) On n'est pas une démocratie du chantage", a déclaré M. Raffarin. "Nous gardons la réforme, mais nous mettons de l'humanité là où il y avait la brutalité", a-t-il ajouté.

Le "comité de suivi" de la réforme, qui réunit notamment la Coordination des intermittents, la CGT-Spectacle et des parlementaires de tout bord, avait "demandé solennellement au Premier ministre, avant son interview télévisée, de donner son accord à la suspension de l'agrément" de la réforme, entrée en vigueur le 1er janvier.

Un "signe fort" qui rendrait "tout possible, en particulier le déroulement serein de toute notre saison culturelle", a affirmé Etienne Pinte, député UMP, membre du "comité de suivi".

A cinq jours du Festival de Cannes (12-23 mai), tous les regards sont tournés vers la Croisette où les intermittents comptent faire entendre leurs revendications.

Le Festival "ne peut pas se dérouler comme à l'habitude", a déclaré Jean Voirin, secrétaire général de la CGT Spectacle, tout en assurant que films, réalisateurs, techniciens et artistes seraient "respectés". La Coordination a occupé i-Télé une partie de la journée, empêchant la diffusion des journaux de la mi-journée et du soir et appelant à la "mobilisation à Cannes". Elle demande "une intervention quotidienne sur la chaîne cryptée pendant toute la durée du festival". Canal+ est la chaîne la plus présente à Cannes.

Le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, qui a reçu toute la journée les professionnels du secteur pour expliquer son "plan d'urgence", a estimé "essentiel que l'ensemble des activités culturelles de notre pays ne soient pas paralysées et qu'elles puissent avoir lieu, car c'est important pour l'emploi culturel, le rayonnement mondial de notre pays".

"Le gouvernement a fait un geste fort, clair, précis (...) Il y a dans cette réforme un certain nombre de points qui sont positifs parce qu'ils sauvent le statut. Et il y a des points négatifs parce qu'il y a un certain nombre de créateurs et de techniciens qui en souffrent", a dit pour sa part M. Raffarin.

Selon M. Donnedieu de Vabres, le gouvernement est dans "un état d'esprit d'action pour sortir de la crise et résoudre concrètement les questions", dans "un esprit de dialogue".

Pour le "comité de suivi", le plan du ministre "n'a pas écarté (...) l'inquiétude, le scepticisme et le doute". "Nous avons la conviction qu'il (le ministre, ndlr) n'a pas pu obtenir les moyens, la liberté nécessaires pour débloquer la situation", a analysé Etienne Pinte.

"Nous avons l'impression que le gouvernement veut laisser une dernière chance aux partenaires sociaux de trouver une solution satisfaisante", a-t-il ajouté. "Mais les signataires (de la réforme), en particulier le Medef, ne veulent rien négocier ni renégocier".

fredchoucas
   Posté le 07-05-2004 à 12:38:54   

Régine aux Folies-Bergères dans un "one woman show" signé Palmade



PARIS (AFP), le 07-05-2004
Régine, l'éternelle "Grande Zoa" qui fait ses adieux à la nuit pour retrouver la chanson et le théâtre, "ses passions de toujours", investit du 11 au 13 mai les Folies Bergères avec un "one woman show" mis en scène par Pierre Palmade.

La chanteuse qui a eu 74 ans en décembre, interprètera ses grands succès et les chansons de son nouvel album sorti en janvier. Renaud qui a écrit un titre, la considère "comme la seule représentante historique de la chanson française".

Egalement parmi les auteurs de l'album "Made in Paname", Pierre Palmade a écrit pour le spectacle des monologues que Régine jouera sur scène entre deux chansons.

Elle partagera ainsi avec son public des réflexions sur l'air du temps et passera en revue son étonnant destin, des douleurs de la guerre à son statut de reine internationale de la nuit, sans oublier le café-tabac de Belleville de son père "où (elle) a appris à compter en tenant la caisse".

"Une amitié profonde m'unit à Pierre Palmade. Il m'a apporté sa joie de vivre et son talent", a confié à l'AFP Régine, qui se produira après les Folies-Bergères en province et à l'étranger.

"Aux Folies-Bergères, Pierre chantera avec moi une nouvelle chanson, +Les disputes+. Il y aura de l'humour, de l'émotion et aussi beaucoup de folie. La scène et le contact avec le public me transportent et me rendent heureuse. J'ai un trac fou mais c'est de l'adrénaline", a ajouté la chanteuse et comédienne pour qui "chanter sur scène, c'est partager des sentiments et des émotions".

Régine qui se déclare "toujours étonnée et émue par sa notoriété", l'explique "par (sa) simplicité" : "Je n'ai jamais renié mes origines populaires. Le public reconnaît cela. Je n'ai jamais eu besoin de gardes du corps !", ajoute-t-elle.

Prévu à la fin de l'année, son retour au théâtre est repoussé début 2005 pour des questions techniques : après Palmade et Renaud, le mentor de Régine sera Alfredo Arias qui rêve de la transformer en Madame Rosa, l'héroïne de "La vie devant soi", le roman de Romain Gary.

bambi
   Posté le 08-05-2004 à 11:58:52   

Le Festival de Cannes sous haute surveillance
Associated Press (AP)




Face aux menaces que les intermittents du spectacle font planer sur la 57e édition du Festival international du film qui s'ouvre mercredi à Cannes, l'Etat vient d'accorder cinq compagnies de CRS — Compagnies réblicaines de sécurité — à la ville.
En plus de ces forces de l'ordre, une sixième unité de CRS ainsi que la section d'intervention de Nice pourront intervenir en cas de besoin. Sans compter les effectifs de la police nationale et de la police municipale. Au total, ce sont ainsi un millier de policiers qui seront mobilisés pour la sécurité pendant toute la durée du festival, du 12 au 23 mai.

Le monde du spectacle n'a pas très bien accueilli le «plan d'urgence» du ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, visant à désamorcer le conflit né de la réforme de l'assurance maladie. Les syndicats ont donc promis des actions «mémorables» pendant le festival.

Si pour le moment, l'heure est encore à la prévention, le commissaire de l'arrondissement de Cannes en charge de la sécurité, André Trouvé, préfère toutefois prendre les devants: «nous ne pouvons rester les bras croisés à attendre que viennent les manifestants», a-t-il déclaré vendredi. Il vient d'obtenir de l'Etat la certitude de la présence à Cannes de cinq compagnies de CRS, soit une de plus que l'an dernier.

Reste à savoir si les forces de l'ordre dissuaderont les manifestants. Pas sûr, car le Festival de Cannes est une excellente tribune pour toutes les revendications.

bambi
   Posté le 08-05-2004 à 11:59:32   

Déjà des supplémentaires Rain - Comme une pluie dans tes yeux
Presse Canadienne (PC)





Une première mondiale réussie pour le Cirque Eloize et son nouveau spectacle intitulé Rain - Comme une pluie dans tes yeux, présenté hier soir au Théâtre Outremont à Montréal.
Les gens étaient ravis de la prestation offerte par les onze artistes polyvalents qui sont à la fois acrobates, musiciens, chanteurs et comédiens.

Ce spectacle, signé Daniele Finzi Pasca, traite de petites histoires d'amour et de passions secrètes. En fait, il fait revivre sur scène des jeux de son enfance.

Avec ce spectacle, il réinvente le cirque avec une touche italienne, quasi-fellinienne.

Le spectacle présente des numéros spectaculaires dans un contexte nouveau, détaché. Par exemple, des numéros de fil de fer, de trapèze, de cerceau, de jonglerie ou encore des contorsions incroyables, le tout bien ficelé, avec une musique et des éclairages efficaces, dans un contexte théâtral.

Le titre du spectacle est lié à la pluie et les spectateurs ont droit à une finale pluvieuse sur scène, fort originale, avec les artistes qui glissent sur l'eau ou exécutent des chorégraphies nautiques.

Le spectacle qui sera présenté dans plusieurs pays est de calibre internationale et peut rivaliser sans problème avec ceux du Cirque du Soleil.

Les prestations à Montréal auront lieu jusqu'au 15 mai avec relâche les dix et onze mai. On vient d'ajouter des supplémentaires les deux, trois, quatre et cinq juin à l'Outremont.

Après Montréal, le Cirque Eloize, originaire des Iles-de-la-Madeleine, ira dans les grandes villes du Québec, l'automne prochain.

Puis par la suite, la Belgique et la France seront visitées aux mois d'octobre et novembre.

bambi
   Posté le 08-05-2004 à 12:06:10   

Pierre Richard au Festival Juste pour rire





On se souvient surtout de lui pour les innombrables fous rires que nous ont laissés ses légendaires maladresses et ses démarches singulières au cinéma français.
Pierre Richard monte aujourd’hui sur les planches pour nous remémorer ces meilleurs moments sous la forme de confidences burlesques. Témoin des plus belles folies de sa carrière, le spectacle Détournement de mémoires tiendra l’affiche au prochain Festival.

Adaptation de Comme un poisson sans eau, un recueil de mémoires paru en 2003 et écrit par Richard lui-même, la pièce relate une vingtaine de chapitres tout en conservant l’étonnante trame poétique de l’ouvrage…

Comment rater une marche en trois leçons? Comment se casser la gueule sur une chaise? Comment briser une carafe sans en avoir l’air? Seul ce mythique et lunaire clown français en connaît la réponse.

Et c’est ce qu’il vient prouver avec un spectacle tout simplement hilarant et touchant. Dans un univers ludique que lui seul peut habiter de la sorte, Pierre Richard joue et rejoue des anecdotes évidemment drôles, parfois émouvantes. Un brin nostalgique, se référant à ceux qu’il a croisés le long de son chemin, il fait également revivre des amis du cinéma aujourd’hui disparus.

Il n’était pas question pour nous d’égrainer un chapelet d’anecdotes
avec satisfaction. Les histoires racontées ici ne le sont jamais
comme une fin en soi. Elles n’ont retenu notre attention que dans la mesure
où elles nous suscitaient des prolongements drôles, poétiques
ou des considérations sur la vie en général.
Pierre Richard

30 ans de succulentes pitreries!
Depuis ses débuts au cinéma aux côtés de Philippe Noiret dans Alexandre le bienheureux, Pierre Richard a parcouru une longue carrière truffée de succès. Aujourd’hui, alors que plusieurs scènes de ses films les plus connus (Le Distrait, Le Grand blond avec une chaussure noire, La Chèvre, Les Compères, etc.) sont devenues des pièces d’anthologie, le spectacle Détournement de mémoires prend tout son sens.

À 69 ans, le personnage gaffeur et fascinant qu’entretient Richard promet de livrer un spectacle pour le moins personnel et intime qui laisse présager des «retrouvailles» mémorables entre ses étourdissantes comédies burlesques et le public montréalais. Voilà une invitation à venir savourer les folies du grand blond et la multitude de souvenirs qui s’y rattachent! (Source: Annexe Communications)

fredchoucas
   Posté le 08-05-2004 à 13:22:08   

Opéra: le "show magique" de Savary pour "Les contes d'Hoffmann" à Bercy



PARIS (AFP), le 08-05-2004
Jérôme Savary n'a pas lésiné pour faire des "Contes d'Hoffmann" d'Offenbach un "show magique" qu'il a réglé pour le Palais omnisports de Paris-Bercy avec bassin, projections sur des rideaux d'eau, jeux de lumières, feux d'artifice, figurants montés sur échasses et deux gondoles avec leurs gondoliers.

Pas loin de 10.000 personnes (la jauge maximum du lieu pour ce spectacle est de 11.000) ont assisté vendredi soir à la première des huit représentations prévues jusqu'au 16 mai.

Sur trois côtés, le public entoure l'arène centrale transformée en plan d'eau, le quatrième côté au sud étant reservé à la fosse de l'Orchestre de Paris, sous la baguette de Jean-Claude Casadesus. Au centre a été aménagé un plateau avec une petite plate-forme circulaire tournante qui permet de présenter les solistes à tous les spectateurs.

Ce dispositif sur l'eau convient particulièrement à l'acte de la courtisane Giuletta, censé se passer à Venise dans une ambiance de carnaval. Il fonctionne bien pour l'acte d'Antonia, la cantatrice et celui de la poupée Olympia où cette dernière, transformée en petite fille modèle vêtue de rose, est démultipliée avec huit poupées géantes et d'autres plus modestes.

Le metteur en scène et ses complices habituels Michel Lebois pour la scénographie et Michel Dussarrat pour les costumes, ont débordé d'imagination et accaparent à chaque instant l'attention du spectateur. Ils sont moins convaincants pour la taverne, suggérée par quelques tonneaux, et d'où part et se termine le récit des mésaventures du poète Hofmmann.

Musicalement, l'Orchestre de Paris, sonorisé, ne peut donner dans la nuance et la musique sonne comme dans de la ouate. Le Hoffmann du ténor Marcus Haddock possède de la vaillance et les différents personnages diaboliques sont finement caractérisés par le baryton Alain Fondary. Côté femmes, la mezzo Marie-Ange Todorovitch en Muse et étudiant Nicklausse, est parfaite. La mezzo Béatrice Uria-Monzon, les sopranos Inva Mula et Patricia Petibon, assurent les personnages de Giuletta, Antonia et Olympia.

fredchoucas
   Posté le 09-05-2004 à 11:13:54   

Le tourisme de jardins de plus en plus populaire en France



PARIS (AFP), le 09-05-2004
Le tourisme de jardins, apparu en France il y a tout juste dix à quinze ans, connaît de plus en plus de succès, principalement au printemps où se déroulent à travers le pays de très nombreusesmanifestations.

Selon des chiffres de l'Agence française de l'ingénierie touristique (Afit), le tourisme de jardins aurait concerné en 2000 quelque 25 millions de visiteurs (dont 16% d'étrangers) sur 405 sites interrogés parmi 762 jardins.

Un chiffre plus de deux fois supérieur à ce qu'il était seulement deux ans plus tôt (11,5 millions d'entrées). Pour le ministre délégué au Tourisme, Léon Bertrand, "plus qu'une mode, le tourisme vert est devenu une tendance forte de notre société".

Les dépenses liées au jardin dépassent aujourd'hui en France celles liées au bricolage, souligne l'Afit, concernant l'aspect économique de cet engouement, qui a de nombreuses retombées indirectes sur l'industrie touristique (hébergement, transports, restauration, etc.).

Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher), Villandry (Indre-et-Loire), les Jardins Claude Monet à Giverny (Eure) sont aujourd'hui connus du grand public et connaissent une forte affluence aux beaux-jours. Pourtant, jusqu'aux années 1980, le tourisme de jardins, à la différence de la Grande-Bretagne, était peu développé.

Mais, dans les années 1980, le ministère de l'Equipement lance un grand inventaire des parcs et jardins d'intérêt historique, botanique ou paysager. Aujourd'hui, quelque 1.658 jardins sont protégés, dont 530 classés.

Puis, dans les années 1990, de nombreux propriétaires de jardins et de domaines voient l'intérêt, pour conserver et valoriser leur patrimoine, de l'ouvrir aux visites.

"Les détenteurs de sites classés par les Monuments historiques peuvent défiscaliser certains frais d'entretien", moyennant quarante jours d'ouverture annuels, note Michel Racine, auteur d'études et livres sur les jardins en France.

Quelque 200 jardins se sont ouverts entre 1992 et 1997, avec l'aide et les encouragements des pouvoirs publics. L'Etat lui-même a donné l'exemple, comme avec l'ouverture du Potager du Roi à Versailles (Yvelines).

Afin d'attirer le public, de nombreux événements ont été créés: fêtes des plantes, salons, visites guidées, manifestations culturelles.

Une ville comme Menton (Alpes-Maritimes), qui possède le plus grand nombre de jardins après Paris, a joué à fond la carte des jardins, avec un slogan: "Ma ville est un jardin". D'autres, moins favorisées, ont créé de toutes pièces des jardins pour valoriser leur attractivité touristique, comme à Amiens (Somme). 2.300 communes avaient reçu en 2003 le label Villes et Villages fleuris.

Le jardin est également de plus en plus pris en compte dans les politiques liant urbanisme et tourisme. Le montant national des dépenses municipales consacré en 2002 aux espaces verts s'est élevé à 2,5 milliards d'euros. Des jardins anciens ont été réhabilités et les créations contemporaines se multiplient.

Le ministère de la Culture a annoncé la restauration de 60 sites historiques d'espaces verts, tels le parc forestier du Haut-Koenigsbourg, en Alsace, et le château de Gaillon, en Normandie.

Tous les styles se côtoient, mais sur 405 sites interrogés par l'Afit, 91 étaient des jardins "à la française" et 68 des jardins "anglais". Suivent immédiatement les jardins botaniques (19) et les jardins dits de collection (12). Cependant, la moitié des jardins considèrent ne pas avoir de style défini.

Sur le même nombre de 405 jardins, 203 appartenaient au domaine privé, selon l'Afit, certains en partenariat financier. Parmi ces gestions privées figurent ainsi Villandry, Vaux-le-Vicomte (Seine-et-Marne) ou la Bambouseraie de Parafrance à Anduze, dans les Cévennes.

fredchoucas
   Posté le 09-05-2004 à 11:18:15   

David Bowie tête d'affiche du festival des Vieilles Charrues



CARHAIX (AFP), le 08-05-2004
David Bowie sera la tête d'affiche de la 13e édition du festival des vieilles Charrues 2004, qui se tiendra du 23 au 25 juillet à Carhaix (Finistère), en présence également de Patti Smith, Alain Bashung, IAM, ou encore Salvatore Adamo, a-t-on appris samedi auprès des organisateurs.

David Bowie, 40 ans de carrière, n'était encore jamais venu au festival de Carhaix, qui a rassemblé 156.000 spectateurs en 2003, a souligné l'un des organisateurs, Jean-Philippe Quignon. David Bowie sera le vendredi 23 juillet sur la grande scène, qui accueillera également ce soir là le groupe de rock de Liverpool The Coral, la Malienne Rokia Traoré (world) ou Pleymo (rock).

Alain Bashung, Les Fabulous Trobadours (hip-hop occitan), le groupe anglais Starsailor (rock), et New Paulette Orchestra (rock) se partageront le même soir la deuxième scène, baptisée scène Kérouac.

Le samedi, les festivaliers applaudiront Patti Smith sur la grande scène, ainsi que le chanteur M, un habitué des Vieilles Charrues, le bluesman Paul Personne, Tété, et The Streets (hip-hop).

Sur la scène Kérouac se succèderont notamment le chanteur Cali, Rodolphe Burger et le bluesman James Blood Ulmer, le groupe Girls in Hawaï (pop) ou encore Jim Murple Memorial (ska).

Enfin, le dernier jour, les Anglais de Muse (rock), les rappeurs marseillais d'IAM, Thomas Fersen, la chanteuse américano-mexicaine Lhassa et Freestylers (électro), occuperont la grande scène, face à Salvatore Adamo, mais également les Américains de Kings of Leon (rock), ou encore Horace Andy (reggae), qui se produiront sur la scène Kérouac.

Une multitude d'autres artistes sont également programmés pendant les trois jours sur d'autres scènes parallèles, comme Emilie Simon et Erik Truffaz le 24, le groupe de rap français La Rumeur ou le Canadien Buck 65 le 25.

L'année dernière, le festival avait notamment accueilli REM, Supergrass, Renaud et Laurent Voulzy.

fredchoucas
   Posté le 10-05-2004 à 12:17:10   

Cannes: Donnedieu de Vabres attend "un geste" rapide de l'Unedic sur les intermittents



PARIS (AFP), le 10-05-2004
Le ministre de la Culture et de la Communication Renaud Donnedieu de Vabres attend "un geste" de l'Unedic "d'ici à mercredi", jour de l'ouverture du festival de Cannes, dans le conflit des intermittents du spectacle, estimant que "la sortie de crise est possible si tout le monde fait preuve de bonne volonté".

Dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui de lundi, le ministre déclare que "l'Etat a fait un geste", notamment avec la création d'un "fonds spécifique" de 20 millions d'euros "destiné aux situations d'urgence", mais il "(attend) que l'Unedic fasse également un geste d'ici à mercredi...", jour de l'ouverture du festival de Cannes.

"Je demande aussi aux intermittents de prendre en compte le changement d'attitude du gouvernement et l'ampleur de nos propositions", ajoute M. Donnedieu de Vabres qui assure que "l'abrogation pure et simple de l'accord de juin 2003" réformant le système d'indemnisation chômage des intermittents "ne réglerait rien et renverrait les intermittents dans l'inconnu et dans une situation plus défavorable".

Il indique avoir nommé "un expert, ancien responsable de la Sécurité sociale, pour chiffrer l'ampleur de l'exclusion" qu'impliquerait la réforme de juin 2003, jugeant "fantaisiste" le chiffre de "1.500 exclus par mois fourni par la CGT".

Il annonce également qu'il va "envoyer des directives pour limiter les abus" du recours aux intermittents "dans toutes les entités qui dépendent de (son) ministère".

Le ministre s'exprimait à trois jours de l'ouverture du Festival de Cannes. Les organisateurs du festival, qui restent confiants, ont misé sur le dialogue avec les intermittents, toujours déterminés à faire de la Croisette une tribune sur leurs revendications.

Déçus par le "plan d'urgence"de Renaud Donnedieu de Vabres et le refus du Premier ministre de "suspendre l'agrément" de la réforme de leur régime spécifique d'assurance chômage, les intermittents ont appelé à une "forte mobilisation" pendant le festival, du 12 au 23 mai, tout en assurant que leur objectif n'était pas de le "faire capoter".

Dimanche, leur mouvement a reçu le soutien de plusieurs cinéastes français sélectionnés, dont Agnès Jaoui, Raymond Depardon, Tony Gatlif et Benoît Jacquot, qui estiment "urgent de trouver des solutions durables" et demandent au gouvernement d'"exprimer clairement son soutien à la politique culturelle de la France".

A Paris, la Coordination des intermittents prépare activement son déplacement sur la Croisette: deux départs en car sont prévus mardi et un troisième vendredi. Un autre est envisagé le dimanche 16 mai.

Vendredi, le Festival avait annoncé qu'il proposerait un dispositif aux intermittents pour qu'ils puissent exprimer leur point de vue. Une rencontre est prévue mardi pour "étudier avec eux un dispositif qui permettra à chacun d'atteindre son objectif", a rappelé dimanche sur France Inter Véronique Cayla, directrice générale du Festival.

Soulignant que "ne pas menacer Cannes ne veut pas dire ne rien revendiquer", les intermittents ont d'ores et déjà fait part de leurs exigences, parmi lesquelles "une conférence de presse quotidienne au sein du palais" et "une prise de parole aux soirées d'ouverture et de clôture".

fredchoucas
   Posté le 10-05-2004 à 12:22:20   

Figueras honore Dali, né le 11 mai 1904 dans la petite ville catalane



FIGUERAS (AFP), le 10-05-2004
La petite ville catalane de Figueras, à une trentaine de kilomètres de la frontière française, honore la mémoire de Salvador Dali, qui y vit le jour le 11 mai 1904 avant de devenir le maître surréaliste, artisan de sa prospérité.

La ministre espagnole de la Culture, Carmen Calvo, a annoncé sa présence le 11 mai au théâtre-musée Salvador Dali, qui jouxte la tour Galatea, où il a vécu les derniers mois de sa vie avant d'y être inhumé sous une coupole-géode de verre.

Lorsqu'il racheta dans les années soixante, la carcasse du théâtre de sa ville natale, calciné à la fin de la guerre civile, Salvador Dali s'ingénia à y mettre en scène ses oeuvres et ses collections, que ne pouvait plus contenir sa maison-atelier de Cadaques. Aujourd'hui 1.500 des 4.000 oeuvres du maître catalan (mort en 1989) réunies par la Fondation Gala-Salvador Dali y sont accrochées et attirent chaque année, hors commémoration de centenaire, quelque 1.000.000 de visiteurs, selon les responsables de l'institution.

Gravures, dessins, y entourent des montages surréalistes comme la "Cadillac pluvieuse", qui trône au centre de l'ancienne salle à l'italienne aujourd'hui à ciel ouvert.

Déjà du temps du maître il fallait glisser une pièce dans un monnayeur pour déclencher la pluie à l'intérieur de l'auto et l'ouverture du parapluie au dessus d'elle. "Après tout André Breton l'avait caractérisé par l'anagrame +Avida Dollars+, glisse dans un sourire" un employé de la Fondation.

Mais en fait, c'est toute la petite ville quasi-frontalière qui a fondé sa prospérité sur le monde dalinien, autour du mur d'enceinte rouge brique du musée, coiffé de mannequins et couvert de pains catalans tricornes, comme autant de coquilles Saint-Jacques sur la "Casa de la conchas" de Salamanque.

De ces pains catalans tricornes dont Dali aimait à faire sa palette, le temps d'un tableau, ou son béret en en creusant la base.

Figueras vit ainsi la multiplication des pains (souvent uniquement décoratifs), dans des étals où ils n'ont pas grand chose à faire. Comme aussi ces fourmis, image récurrente depuis "Le chien Andalou", le film tourné avec Luis Bunuel, qu'on retrouve en procession parmi les escarpins d'un marchand de chaussures.

Ou même les éléphants-échassiers, et autres montres molles que certains bijoutiers ont tenté de munir d'un mouvement suisse. Jusqu'au restaurant qui s'est baptisé "La sagrada cocina" (La cuisine sacrée), en réponse au tableau "La sagrada familia", ou au vendeur de sandwichs et souvenirs qui a ouvert un "Dalicatessen".

Pour les 10 et 11 mai, la ville a préparé "une illumination dalinienne des rues de la ville", et mardi matin une aubade de tambours saluera la maison natale du maître, suivie sur la Rambla d'une suite de témoignages de ceux qui le cotoyèrent, d'expositions d'oeuvres inédites créées à Figueras.

A la mi-journée, une sculpture, "hommage éolien à Salvador Dali" par Lluis Ventos, sera installée, et en soirée les chants-répons traditionnels (Patacades) daliniens évoqueront la mémoire de l'illustre disparu. Un spectacle pyrotechnique "Vive Dali, Vive Figueras" doit clôturer le centième anniversaire.

fredchoucas
   Posté le 10-05-2004 à 12:26:25   

Perpignan entend maintenir sa gare au centre du monde



PERPIGNAN (AFP), le 10-05-2004
Les Perpignanais, fiers d'avoir une gare dont Salvador Dali a fait le centre du monde, entendent eux aussi apporter leur contribution aux commémorations de l'année Dali, qui marquent le centenaire de la naissance de l'artiste, le 11 mai 1904.

Ils défileront et danseront, la nuit du 14 mai, au "centre du monde", en mémoire de l'illustre illuminé.

En décembre 1965, le maître catalan a exposé à New York une toile intitulée "le mystique de la Gare de Perpignan", (actuellement au musée Peter Ludwig de Cologne). A partir de ce moment, pas un de ses discours ne se termina par le fameux "et maintenant vive la gare de Perpignan".

En 1974, il écrivait: "A l'époque des Pyramides d'Egypte, la gare de Perpignan avait déjà garé depuis plus de deux billions d'années l'Europe et l'Afrique de cette fameuse dérive des continents, laquelle aujourd'hui, est une vérité, comme un temple scientifique, aussi colossale qu'une pyramide cybernétique".

Si le discours décrivant ses "extases cosmogoniques" face au bâtiment est parfois abstrait, il est sûr que la gare de Perpignan a eu un rôle très matériel dans la vie du maître surréaliste.

C'est par ce bâtiment que transitaient, pendant le franquisme, les toiles qui partaient vers un autre monde, les Etats-Unis, où ses collectionneurs fondèrent sa fortune. Il eut le loisir, lors des longues déclarations en douanes, d'y méditer tant sur sa cosmographie que sur sa prospérité. L'anagramme de son nom, "Avida Dollars", dont l'avait caractérisé André Breton, le poursuivit toute sa vie. Ensuite, il est difficile de démêler le génial du canular, le mystique du marketing, le maître du maître vendeur.

Le 27 août 1965, Perpignan lui réserva un accueil "dalirant", selon le quotidien L'Indépendant. Le maître, moustache triomphante, accompagné de son épouse Gala habillée de panthère, et de son aide de camp tenant un ocelot en laisse, descendit, en calèche, l'avenue faisant face à la gare et où s'étaient massées 5.000 personnes. Trente ans plus tard, les Perpignanais y refirent la fête en guise de commémoration.

Aujourd'hui, 50 commerçants de l'avenue (baptisée général de Gaulle), ont constitué l'association "L'avenue du centre du monde". Ils y revendiquent le kilomètre 0, d'une "route dalinienne" de la catalogne française menant au musée d'art moderne de Céret et à Collioure, haut lieu d'inspiration des peintres. Un pendant au triangle espagnol Figueras-Pubol-Cadaquès, où naquit, travailla et mourut Dali.

Esprit surréaliste mais démarche marketing inspirée du maître, ces bénévoles ont su fédérer les énergies: celle de la SNCF, "de bonne grâce mais un peu symbolique", la collaboration des collectivités locales ou encore le travail des élèves du lycée Arago voisin et du collège La Garrigole, "qui ont travaillé toute l'année sur les thèmes daliniens sous la direction de leur professeur d'art".

Ces élèves défileront le 14 mai, dans leurs déguisements "surréalistes", prélude à une "nuit blanche" qui fera danser les Perpignanais, place Catalogne.

Devant la gare, un rayon laser marque chaque nuit le centre du monde pendant l'année Dali. L'association appelle de ses voeux un effort d'aménagement pour faire de l'avenue "un haut lieu dalinien, avec bancs Mae West en forme de lèvres pulpeuses, pendules molles, éléphants-échassiers et fourmis venues du Chien Andalou".

fredchoucas
   Posté le 11-05-2004 à 13:04:36   

Cannes: réunion prévue entre les intermittents et la direction du festival



PARIS (AFP), le 11-05-2004
A la veille de l'ouverture du festival de Cannes, une rencontre entre les intermittents du spectacle et la direction du festival doit avoir lieu "en fin de matinée" à Cannes.

Les intermittents seront représentés par une délégation du CIEL (Cannes intermittents en lutte) dont font partie notamment la CGT-Spectacle et la Coordination nationale des intermittents et précaires.

Le direction du festival n'a pas précisé quels seraient ses représentants à cette réunion destinée à "étudier un dispositif qui permettra à chacun d'atteindre son objectif", à savoir la bonne marche du festival pour ses organisateurs, l'expression des revendications pour les intermittents.

Le président du Medef, Ernest-Antoine Seillière, a affirmé par ailleurs à la presse qu'il "n'y aura pas de renégociation" du régime d'assurance chômage des intermittents du spectacle. "Le gouvernement ne demande pas aux partenaires sociaux de négocier", mais de "réfléchir à l'avenir", a-t-il ajouté mardi lors de son point de presse mensuel.

Selon Ernest-Antoine Seillière, "on ne nous demande pas de négocier ou de renégocier, on nous demande de réfléchir à l'avenir, c'est légitime". Il a en revanche assuré que "le Medef participera" à une éventuelle réflexion sur la question d'un régime spécifique aux intermittents, qui serait externe à l'Unedic.

La municipalité de Cannes a décidé d'organiser mardi une manifestation de soutien aux socio-professionnels locaux baptisée "une marche pour les marches" qui s'achèvera sur... les marches du palais. Il s'agira, dans une ambiance ludique au son de groupes musicaux, de défendre la "réalité sociale et économique" de Cannes face aux actions annoncées des intermittents.

Lundi, aucun intermittent n'était visible à Cannes. L'inquiétude était surtout perceptible chez les commerçants et hôteliers de la ville dont le festival assure une grande partie des recettes.

Lundi Jean-Pierre Raffarin a fait monter la pression sur l'Unedic en lui demandant d'"engager des discussions" sur l'avenir du régime d'assurance chômage des intermittents du spectacle.

L'an dernier, sa refonte, décidée par les partenaires sociaux, avalisée par l'Etat et dénoncée par les intermittents, avait entraîné l'annulation de nombreux festivals d'été, dont celui d'Avignon.

Le 57e Festival de Cannes pourrait lui aussi se voir menacer de perturbations, les intermittents, soutenus par plusieurs cinéastes sélectionnés à ce rendez-vous international du cinéma, ne se satisfaisant pas du "plan d'urgence" de 20 millions d'euros annoncé la semaine dernière par le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres.

M. Raffarin a également suscité la colère des intermittents en déclarant jeudi dernier que le gouvernement "garderait la réforme" et en mettant en garde contre "une démocratie du chantage" et "une prise d'otage" des festivals. "C'est un pousse au crime", avait aussitôt réagi la CGT-Spectacle.

Dans sa lettre, le Premier ministre adopte une tonalité radicalement différente. Tout en rappelant qu'il a "marqué son soutien" à une réforme du régime ayant permis, selon lui, d'assurer sa "survie", reconnaît qu'elle a "bouleversé de nombreuses situations individuelles". Il se déclare attaché "à la survie" de ce régime spécifique, structurellement déficitaire, et souligne que les dispositions prises via le fonds d'urgence gouvernemental sont "transitoires".


fredchoucas
   Posté le 11-05-2004 à 13:11:17   

Exposition: les Vikings, civilisation complexe et raffinée



RENNES (AFP), le 11-05-2004
Restés dans l'imaginaire européen comme l'archétype du pillard cruel et sanguinaire, les Vikings ont pris leurs quartiers à l'abbaye de Daoulas (Finistère) pour une exposition de plusieurs mois, en forme de réhabilitation d'une civilisation très riche et largement méconnue.

Après des expositions consacrées les années précédentes aux Dogons, au Vaudou, ou encore aux Fées, Daoulas a choisi, du 14 mai au 14 novembre, d'abriter dans ses murs les fantômes d'Eric le rouge et consorts, qui bouleversèrent entre 800 et 1100 le paysage de l'Occident chrétien. Au total, quelque 600 pièces de collection sont exposées, prêtées par une quarantaine de musées, et dont certaines, venues notamment d'Uppsala, n'avaient jamais été vues à ce jour.

Vie quotidienne, armements, artisanats, objets cultuels, copie ou reconstitution des célèbres bateaux vikings, l'éventail est large et témoigne non pas d'une bande de pillards sanguinaires, mais d'une civilisation complexe et raffinée.

Parmi les plus beaux objets, souligne Claudine Glot, commissaire de l'exposition, figurent un casque d'apparat du VIIIe siècle, des pièces de jeux d'échecs en ivoire de morse, un magnifique trésor d'orfèvrerie venu de Saint-Pétersbourg et "d'une modernité totale", des outillages de charpentiers et forgerons, sans oublier deux tombes reconstituées, avec leur mobilier funéraire.

L'exposition offre également une riche iconographie, notamment du XIXe siècle, sur l'image du Viking dans l'Europe romantique, où il est alors perçu comme un homme libre et valeureux, héros solitaire affrontant une nature hostile. La filmographie n'est pas oubliée, avec en particulier le célèbre film éponyme, où Kirk Douglas et Tony Curtis prêtent leur physique hollywoodien aux hommes venus du froid.

A travers les splendeurs qu'elle offre aux regards, l'exposition revisite l'image réductrice du Viking pillard criminel, véhiculée dans les chroniques avec tout l'effroi qu'on devine par ceux qui furent leurs principales victimes, les clercs des abbayes et des églises, proies faciles car mal protégées.

Daoulas rappelle que les Vikings furent aussi (et avant tout) des commerçants et de fantastiques navigateurs qui de 793 (date d'un premier raid en Angleterre) à 1066 (conquête de l'Angleterre avec la victoire de Hastings par les Vikings entre-temps devenus normands) parcoururent tout l'Occident jusqu'à Constantinople. Ils abordèrent au Groenland (le pays vert, ndlr), et Leif Erikson, dit "le chanceux", fut sans doute le premier Européen à découvrir la terre d'Amérique (baptisée Vinland) en accostant à Terre Neuve, où persistent des vestiges d'installation.

Enfin, ce sont encore les Vikings qui furent à l'origine de la création du premier Etat russe (le mot Russie dérive en effet de "rus", qui dans leur langue signifie "roux" ou "gens du gouvernail"), en réunissant deux principautés qu'ils avaient créées, à Kiev et Novgorod, à l'appel des peuples slaves qui admiraient leur sens de l'organisation.

Six mois durant, outre de nombreuses conférences de spécialistes, Daoulas propose des animations originales, notamment des ateliers d'artisanat, et la construction par des charpentiers danois d'un navire viking qui devrait être mis à l'eau en novembre. Pour une expédition cette fois tout à fait pacifique.


fredchoucas
   Posté le 11-05-2004 à 13:15:28   

Ouverture du 57e Festival de Cannes sur fond d'inquiétude sociale



PARIS (AFP), le 11-05-2004
Stars, strass et stress seront présents au Festival de Cannes, le plus grand rendez-vous du cinéma mondial, qui s'ouvre mercredi avec une "fiesta" espagnole et attend dans la fièvre Brad Pitt, Tom Hanks ou Cameron Diaz et, avec une certaine crainte, les intermittents du spectacle.

Pour cette 57e édition, la Croisette s'apprête à accueillir quelques grosses pointures de Hollywood à l'affiche de "blockbusters" comme le péplum "Troie" et "Shrek 2", et ces "intermittents" en colère (un mot nouveau que les étrangers vont découvrir), qui risquent de leur ravir la vedette en manifestant contre la réforme de leur régime d'assurance-chômage.

"La mauvaise éducation" de l'Espagnol Pedro Almodovar, hors compétition, lance mercredi soir le marathon de douze jours après une cérémonie d'ouverture dont la maîtresse de cérémonie est l'Italienne Laura Morante. L'enfant terrible du cinéma américain, Quentin Tarantino, succède à Patrice Chéreau dans le fauteuil de président du jury.

Entouré notamment des actrices Emmanuelle Béart et Kathleen Turner, il aura pour mission de choisir la Palme d'or parmi 18 candidats, dix ans après l'avoir lui-même obtenue pour "Pulp Fiction". Le directeur artistique du Festival, Thierry Frémaux, dont c'est le première sélection en solo, a promis "un cinéma plaisir, un cinéma festif, un cinéma découverte", sous le sceau de la diversité et du foisonnement.

On retrouvera sur la Croisette des habitués comme les frères Coen avec "Ladykillers" qui amène pour la première fois à Cannes Tom Hanks, le Serbe Emir Kusturica, en lice pour une troisième Palme d'or, et des nouveaux comme l'Argentine Lucrecia Martel ou le benjamin autrichien Hans Weingartner, sous drapeau allemand.

S'il n'y a pas de "film-scandale" comme "Irréversible" ou "Brown bunny", le documentaire du trublion américain Michael Moore, "Fahrenheit 9/11", qui dénonce la politique du président Bush avant et après les attentats du 11 septembre, suscite déjà la polémique aux Etats-Unis. Disney a interdit à sa filiale Miramax de distribuer ce documentaire.

Loin des anathèmes et des rivalités de chapelles, le Festival s'ouvre cette année à tous les genres, la comédie avec l'ogre pétomane "Shrek", le manga japonais avec "Innocence", le film d'horreur et de zombies avec "L'armée des morts", le polar avec "Breaking News", les arts martiaux avec "Les poignards volants" ou le "road-movie" à travers l'Amérique latine en compagnie du jeune Che Guevara dans "Carnets de voyage". Le jeune acteur mexicain Gael Garcia Bernal, qui interprète cette icône de la révolution et est aussi à l'affiche du film de Pedro Almodovar, s'annonce comme la coqueluche de la Croisette.

La France aligne trois films, "Clean" de Olivier Assayas, "Exils" de Tony Gatlif et "Comme une image" d'Agnès Jaoui, fervente supportrice des intermittents lors de la cérémonie des César en février dernier, dont la montée des marches est prévue le 16.

Si l'Asie et l'Amérique latine sont très présentes en sélection officielle, avec des films d'auteurs, Variety, la "Bible" de l'industrie cinématographique, proclame en Une "Passez le pop corn" (en français), "Cannes est devenu le tremplin de lancement global de Hollywood". "C'est un bazar médiatique carnavalesque où des stars américaines partagent l'affiche avec des cinéastes ésotériques", écrit l'influent journal professionnel.

Le Festival de Cannes, c'est aussi les sections parallèles de la Quinzaine des Réalisateurs et de la Semaine internationale de la Critique et le Marché du Film avec quelque 1.400 projections prévues, qui draine vendeurs et acheteurs du monde entier.

Et ce sont les fêtes privées tous les soirs et, pour le public, les projections en plein air sur la plage ou la célèbre montée des marches où sont attendus la Sud-Africaine Charlize Theron, Oscar de la meilleure actrice, la Chinoise Gong Li, l'Américaine Uma Thurman, l'Australienne Naomi Watts, l'Espagnole Penelope Cruz, les Français Sophie Marceau, Béatrice Dalle, Alain Chabat et, pour la première fois, l'Américain Eddie Murphy.

fredchoucas
   Posté le 11-05-2004 à 13:22:33   

Jean-Louis Trintignant désormais seul en scène avec Apollinaire



PARIS (AFP), le 11-05-2004
Jean-Louis Trintignant est, chaque dimanche à 15H3O et chaque lundi à 19H et 21H, désormais seul en scène avec la poésie de Guillaume Apollinaire au Théâtre de la Madeleine à Paris, un rendez-vous qu'il avait imaginé et réalisé d'abord avec sa fille Marie.

Marie Trintignant n'est plus, mais le comédien a repris le chemin de la scène et seul il dit des extraits des fameux "Poèmes à Lou" auxquels il a ajouté "Zone". Ce poème-confession à travers une balade dans Paris, qui s'intitulait initialement "Cri", évoque un parcours dans lequel l'individu "se réfléchit dans ce qu'il voit autour de lui".

Les "Poèmes à Lou" ont été écrits par Guillaume Apollinaire, sous-lieutenant sous la mitraille en pleine guerre 14-18. C'est l'histoire de l'amour brûlant du poète pour celle qu'il appelait "Lou, ma rose", alors que la mort rôdait autour de lui. En 1916, Guillaume Apollinaire devait recevoir un éclat d'obus à la tête et être trépané peu après.

Le père et la fille disaient en alternance les mots d'amour et de désespoir du poète dans une intimité quasi-fraternelle, un équilibre fragile, mis en scène par Samuel Benchetrit, le mari de Marie. Marie-Héléne Sarrazin a pris le relais pour la mise en scène.

Jean-Louis Trintignant, seul en scène avec comme accessoires une table d'écolier et une chaise, est accompagné par les musiques d'Erik Satie et de Daniel Mille, jouées à l'accordéon par Daniel Mille et au violoncelle par Grégoire Korniluk. Le comédien murmure presque son texte, parfois il esquisse un sourire qui devient confidence. Alors le public devient avec lui complice de l'amour du poète et de celui qu'il porte en lui et que chaque spectateur devine.

fredchoucas
   Posté le 12-05-2004 à 12:07:00   

Coup d'envoi du Festival de Cannes, les intermittents en "guest stars"



CANNES (AFP), le 12-05-2004
Etoiles montantes, stars confirmées, films à déguster ou à détester, public impatient, cinéphiles gourmands, professionnels du spectacle en colère... tout est prêt pour le lancement, mercredi soir, du 57ème Festival de Cannes, qui s'ouvre en beauté avec "La Mauvaise éducation" du cinéaste espagnol Pedro Almodovar.

Cette soirée d'ouverture comptera avec la présence, sur les mythiques marches du Palais, de "guest stars" inattendues: les professionnels du spectacle français, en conflit depuis un an avec le gouvernement sur la réforme de leur assurance-chômage.

Ces professionnels ont conclu mardi un accord avec la direction du Festival pour pouvoir exprimer leurs revendications. De quoi rassurer le millier de Cannois, majoritairement des commerçants, qui ont défilé mardi derrière leur maire pour défendre un festival qui génère 130 à 140 millions d'euros.

L'Américain Quentin Tarantino, aux commandes du jury - notamment entouré de l'actrice française Emmanuelle Béart et de la star américaine Kathleen Turner - devra choisir cette année entre 18 films, dix ans après avoir obtenu la Palme d'Or pour "Pulp Fiction".

Tous les genres seront représentés: la comédie avec l'ogre pétomane "Shrek", le manga japonais avec "Innocence", le film d'horreur et de zombies avec "L'armée des morts", le polar avec "Breaking News", les arts martiaux avec "Les poignards volants" ou le "road-movie" à travers l'Amérique latine en compagnie du jeune Che Guevara dans "Carnets de voyage". Et la crème du cinéma d'auteur, avec Almodovar, Kusturica, les frères Coen ou Wong Kar-Wai.

Trois films français seront en compétition: "Clean" de Olivier Assayas, "Exils" de Tony Gatlif et "Comme une image" d'Agnès Jaoui. La dernière Palme d'Or française remonte à 1987, avec "Sous le soleil de Satan" de Maurice Pialat.

Au rayon stars, les étoiles du ciel cannois pourraient vite pâlir, avec la présence sur la Croisette de la Sud-Africaine Charlize Theron, Oscar de la meilleure actrice, de la Chinoise Gong Li, de l'Américaine Uma Thurman, de l'Australienne Naomi Watts, de l'Espagnole Penelope Cruz, et des Françaises Sophie Marceau et Béatrice Dalle.

Les hommes ne seront pas mal non plus: Brad Pitt, avec ou sans sa jupette de "Troie" (présenté hors compétition), devrait faire sensation, à l'instar de Tom Hanks ou Eddie Murphy.

La cérémonie d'ouverture aura pour maîtresse de cérémonie l'Italienne Laura Morante.

bambi
   Posté le 13-05-2004 à 11:31:18   

Humour

Poursuite de 265 000$ contre Stéphane Rousseau

Stéphane Rousseau et son ex-gérant sont poursuivis pour plus de 265 000 dollars par la maison de production Zone 3.
Selon des documents obtenus par le Journal de Montréal, Zone 3 s'est adressée à la Cour supérieure pour des pertes engendrées par la présentation d'une série de spectacles au Bataclan, à Paris, en 2001.

Stéphane Rousseau et son ex-gérant, Réjean Villeneuve, regroupés sous l'identité des Productions Fou Rire, avaient jusqu'au 31 janvier pour s'acquitter de leur dette.

Avec les intérêts et autres frais accumulés avec le retard, la somme s'élève maintenant à plus de 266 500 dollars.

Zone 3 espère réussir à s'entendre à l'amiable avec Stéphane Rousseau et Réjean Villeneuve.

bambi
   Posté le 13-05-2004 à 11:34:04   

Le Festival de Cannes en chiffres
Associated Press (AP)




Le 57e Festival de Cannes en quelques chiffres:
4000: le nombre de journalistes accrédités, ce qui en fait le troisième événement mondial après les Jeux olympiques et la Coupe du monde de football;

200 à 250 millions $CAN: les retombées économiques estimées du Festival pour Cannes et sa région;

70 000: le nombre d'habitants de Cannes, à multiplier par trois pendant le Festival;

19: le nombre de films en compétition cette année pour la Palme d'or;

1325: le nombre de longs métrages visionnés par le comité de sélection depuis un an avant de faire son choix;

89: le nombre de films présentés au total dans les quatre sections officielles et parallèles du Festival, soit la Sélection officielle, Un certain regard, la Quinzaine des réalisateurs et la Semaine de la critique.

17: le nombre d'années pendant lesquelles la France n'a pas obtenu la Palme d'or. La dernière remonte à 1987, Sous le soleil de Satan, de Maurice Pialat;


1400: le nombre de projections prévues dans les 30 salles du Marché du film, pour 8000 participants;

24: le nombre de marches du grand escalier du Palais des festivals;

40: le nombre de fois où le tapis rouge du grand escalier est changé en moyenne pendant le Festival (deux kilomètres de moquette rouge sont utilisés au total);

2200: le nombre de fauteuils de la grande salle Louis-Lumière du Palais des festivals;

1000: le nombre de policiers mobilisés cette année pour assurer la sécurité, en raison du plan Vigipirate et de la présence prévue d'intermittents du spectacle;

19: le nombre de panneaux publicitaires (format 1x6 ou 1x10m) sur la facade du Carlton pour la promotion du film Troie, avec Brad Pitt, qui sera présenté hors-compétition jeudi;

40$: le prix du T-shirt officiel, avec reproduction de l'affiche;

810$: le prix quotidien de la chambre la moins chère de l'hôtel Martinez pendant le Festival;

40 000$: le prix quotidien de la chambre la plus chère — la suite panoramique du septième étage — de l'hôtel Martinez pendant le Festival;

3$, inchangé: le prix du café à la buvette du Marché du film dans les sous-sols du Palais des festivals;

9$, en hausse de 10%: le prix du café à la terrasse du Carlton.

bambi
   Posté le 13-05-2004 à 11:36:37   

Richard Desjardins au Spectrum
Presse Canadienne (PC)



Richard Desjardins donnera une série de huit représentations du spectacle Kanasuta, à compter du mercredi 19 mai, au Spectrum à Montréal.
Pour recréer sur scène le paysage sonore de son récent disque Kanasuta, Desjardins s'est entouré de Normand Guilbeault à la contrebasse, Claude Fradette aux guitares, Marie-Soleil Bélanger au violon et Didier Dumoutier à l'accordéon.

La tournée de Desjardins qui a commencé à la fin de février s'est déjà arrêtée sur une trentaine de scènes à travers le Québec.

Desjardins et son équipe versent dans le tango, le country, la musique klezmer et tzigane, la valse musette, la sérénade italienne et même le blues et le ragtime.

Pour les prestations de Montréal, deux autres supplémentaires ont été ajoutées les mercredi 26 et jeudi 27 mai.

Les spectacles des quatre premiers soirs (du 19 au 22 mai) affichent complet et les billets pour la deuxième semaine (du 26 au 29 mai) sont disponibles à la billetterie du Spectrum et auprès de Ticketpro au 514-908-9090 ou 1-866-908-9090.

Pour le spectacle du 28 mai au Spectrum, Richard Desjardins et ses musiciens seront accompagnés, le temps d'une chanson, de la chorale des enfants du programme musical de l'École Marcel-Vaillancourt de Laval, sous la direction de Carole Guimond.

On trouve une liste complète des spectacles de la tournée Kanasuta 2004 sur le site www.foukinic.com.

bambi
   Posté le 13-05-2004 à 11:38:28   

Les Palmes d'or du Festival de Cannes
Associated Press (AP)


Voici le rappel des Palmes d'or du Festival de Cannes depuis sa création. De 1946 à 1954 et de 1964 à 1974, la Palme d'or s'appela «Grand Prix».
2003: Elephant, de Gus Van Sant (USA)
2002: Le Pianiste, de Roman Polanski (Pologne)
2001: La Chambre du fils, de Nanni Moretti (Italie)
2000: Dancer in the Dark, de Lars von Trier (Danemark)
1999: Rosetta, de Luc et Jean-Pierre Dardenne (Belgique)
1998: L'Eternité et un jour, de Theo Angelopoulos (Grèce)
1997: Le Goût de la cerise, d'Abbas Kiarostami (Iran) et L'Anguille, de Shohei Imamura (Japon)
1996: Secrets et Mensonges, de Mike Leigh (GB)
1995: Underground, d'Emir Kusturica (ex-Yougoslavie) 1994: Pulp Fiction, de Quentin Tarantino (USA)
1993: La Leçon de piano, de Jane Campion (Nouvelle-Zélande) et Adieu ma concubine de Chen Kaige (Chine)
1992: Les Meilleures Intentions, de Bille August (Danemark)
1991: Barton Fink, de Joel et Ethan Coen (USA)
1990: Sailor et Lula, de David Lynch (USA)
1989: Sexe, Mensonges et Vidéo, de Steven Soderbergh (USA)
1988: Pelle le conquérant, de Bille August (Danemark)
1987: Sous le soleil de Satan, de Maurice Pialat (France)
1986: Mission, de Roland Joffé (GB)
1985: Papa est en voyage d'affaires, d'Emir Kusturica (Yougoslavie)
1984: Paris, Texas, de Wim Wenders (RFA)
1983: La Ballade de Narayama, de Shohei Imamura (Japon)
1982: Missing, de Costa-Gavras (USA) et Yol, de Yilmaz Guney (Turquie)
1981: L'Homme de fer, d'Andrzej Wajda (Pologne)
1980: Kagemusha, d'Akira Kurosawa (Japon) et All That Jazz, de Bob Fosse (USA)
1979: Le Tambour, de Volker Schloendorff (RFA) et Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola (USA)
1978: L'Arbre aux sabots, d'Ermanno Olmi (Italie)
1977: Padre Padrone, de Paolo et Vittorio Taviani (Italie)
1976: Taxi Driver, de Martin Scorsese (USA)
1975: Chronique des années de braise, de Mohamed Lakhdar Hamina (Algérie)
1974: Conversation secrète, de Francis Ford Coppola (USA)
1973: L'Epouvantail, de Jerry Schatzberg (USA) et La Méprise, d'Alan Bridges (GB)
1972: La Classe ouvrière va au paradis, d'Elio Petri (Italie) et L'Affaire Mattei, de Francesco Rosi (Italie)
1971: Le Messager, de Joseph Losey (GB)
1970: M.A.S.H., de Robert Altman (USA)
1969: If, de Lindsay Anderson (GB)
1968: festival interrompu en raison des événements de mai
1967: Blow Up, de l'Italien Michelangelo Antonioni (GB)
1966: Un Homme et une Femme, de Claude Lelouch (France) et Ces Messieurs Dames, de Pietro Germi (Italie)
1965: Le Knack, et comment l'avoir, de Richard Lester (GB)
1964: Les Parapluies de Cherbourg, de Jacques Demy (France)
1963: Le Guépard, de Luchino Visconti (Italie)
1962: La Parole donnée, d'Anselmo Duarte (Brésil)
1961: Viridiana, de Luis Bunuel (Espagne) et Une aussi longue absence, d'Henri Colpi (France)
1960: La Dolce Vita, de Federico Fellini (Italie)
1959: Orfeu Negro, de Marcel Camus (France)
1958: Quand passent les cigognes, de Michel Kalatozov (URSS)
1957: La Loi du Seigneur, de William Wyler (USA)
1956: Le Monde du silence, de Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle (France)
1955: Marty, de Delbert Mann (USA)
1954: La Porte de l'enfer, de Teinosuke Kinugasa (Japon)
1953: Le Salaire de la peur, d'Henri-Georges Clouzot (France)
1952: Deux Sous d'espoir, de Renato Castellani (Italie) et Othello, d'Orson Welles (USA)
1951: Miracle à Milan, de Vittorio de Sica (Italie) et Mademoiselle Julie, d'Alf Sjoeberg (Suède)
1950: pas de festival (problèmes budgétaires)
1949: Le Troisième Homme, de Carol Reed (GB)
1948: pas de festival (problèmes budgétaires)
1947: Antoine et Antoinette, de Jacques Becker (France); Les Maudits, de René Clément (France); Feux croisés, d'Edward Dmytryk (USA); Ziegfeld Follies, de Vincente Minnelli (USA); Dumbo, l'éléphant volant, de Walt Disney (USA)
1946: La Terre sera rouge, de Bodil Ipsen et Lau Lauritzen (Danemark); Le Poison, de Billy Wilder (USA); La Symphonie pastorale, de Jean Delannoy (France); Brève Rencontre, de David Lean (GB); La Ville basse, de Chetan Anand (Inde); Rome, ville ouverte, de Roberto Rossellini (Italie); Maria Candeleria, d'Emilio Fernandez (Mexique); L'Epreuve, d'Alf Sjoeberg (Suède); La Dernière chance, de Leopold Lintberg (Suisse); Les Hommes sans ailes, de M. Cap (Tchécoslovaquie); Le Tournant décisif, de Frédéric Ermler (URSS).

bambi
   Posté le 13-05-2004 à 11:42:14   

25e Festival de jazz de Montréal

Une programmation à cheval sur le passé et le présent

La programmation du 25e Festival international de jazz de Montréal fera une large place à ceux qui l'ont marqué au cours du dernier quart de siècle.
On pourra voir et entendre notamment Chick Corea, Oliver Jones, Oscar Peterson, Tony Bennett, Diana Krall et Dee Dee Bridgewater.

Les musiciens québécois seront aussi à l'honneur. Le Roi du drum, Guy Nadon, sera de la partie. L'Orchestre Sympathique, autre figure de la première édition, renaîtra de ses cendres pour l'occasion.

Une programmation qui fait revivre la passé, tout en misant sur l'avenir.

fredchoucas
   Posté le 13-05-2004 à 12:49:07   

Le Festival de Cannes s'est ouvert avec Almodovar et les intermittents



CANNES (Alpes-Maritimes)(AFP), le 13-05-2004
Le réalisateur espagnol Pedro Almodovar a présenté mercredi soir sa noire et virtuose "Mauvaise éducation", en ouverture du 57e festival de Cannes qui décernera sa Palme d'or le 22 mai, après une montée des marches pimentée par la présence "officielle" d'une douzaine d'intermittents du spectacle.

Sacrifiant au rituel de la tenue de soirée, mais arborant chacun une lettre du mot "négociations", les intermittents, en lutte contre la réforme de leur régime d'assurance chômage, n'ont pas pris la parole, ni sur les marches ni dans la salle. Et comme tous les invités, ils ont été accueillis par le président du festival Gilles Jacob, et sa directrice générale, Véronique Cayla.

A bonne distance, les suivaient le ministre de la Culture et de la Communication Renaud Donnedieu de Vabres et Viviane Reding, la commissaire européenne chargée de l'éducation et de la culture.

Pendant ce temps, quelques dizaines de personnes participaient à une manifestation "spontanée" de soutien aux intermittents non loin du Palais, dont ils étaient séparés par un double cordon de CRS. Certains improvisaient des saynettes pour exprimer leurs revendications.

Pedro Almodovar, entouré de l'équipe de son film au grand complet, a fermé la marche. Tous les regards étaient tournés vers la première "sensation" du festival, le jeune acteur mexicain Gael Garcia Bernal - déjà baptisé "Sex mex" -, qui crève l'écran dans "La Mauvaise éducation" et interprète Che Guevara dans "Diarios de motocicleta" du Brésilien Walter Salles.

Au cours de la cérémonie d'ouverture, le réalisateur espagnol a dédié la soirée "aux victimes du terrible attentat terroriste du 11 mars à Madrid, à leurs familles et à leurs proches", avant de déclarer ouverte la 57e édition du festival, entouré de cinq de ses actrices fétiches - contrepoint à la distribution exclusivement masculine de sa "Mauvaise éducation".

Victoria Abril, Carmen Maura, Angela Molina, Marisa Paredes et Leonor Watling ont à leur tour déclaré le festival ouvert, chacune dans une langue différente.

La compétition proprement dite commence jeudi avec "Nobody knows" du Japonais Kore-Eda Hirokazu et "Les conseguenze dell'amore" de l'Italien Paolo Sorrentino.

Au total, 19 films seront en lice pour décrocher la Palme d'Or. "Mondovivo", documentaire-enquête sur le monde du vin de l'Américain Jonathan Nossiter, a été intégré à la compétition mercredi.

Tous les genres seront représentés, comme l'avait annoncé son directeur artistique Thierry Frémeaux: la comédie avec l'ogre pétomane "Shrek", le manga japonais avec "Innocence", le film d'horreur et de zombies avec "L'armée des morts", le polar avec "Breaking News", les arts martiaux avec "Les poignards volants" ou le "road-movie" à travers l'Amérique latine en compagnie du jeune Che Guevara dans "Diarios de motocicleta". Et la crème du cinéma d'auteur avec, après Almodovar, Kusturica, les frères Coen ou Wong Kar-Wai.

Trois films français sont en compétition: "Clean" d'Olivier Assayas, "Exils" de Tony Gatlif et "Comme une image" d'Agnès Jaoui. La dernière Palme d'Or française remonte à 1987, avec "Sous le soleil de Satan" de Maurice Pialat.

Les stars devraient aussi être au rendez-vous, notamment la Sud-Africaine Charlize Theron, la Chinoise Gong Li, l'Américaine Uma Thurman, l'Australienne Naomi Watts, l'Espagnole Penelope Cruz, et les Françaises Sophie Marceau et Béatrice Dalle.

Côté hommes, Brad Pitt (à l'affiche du peplum "Troie", présenté hors compétition), Tom Hanks ou Eddie Murphy feront le voyage de Cannes.


fredchoucas
   Posté le 13-05-2004 à 12:54:53   

Des gamins de Tokyo aux marches du Palais ouvrent la compétition



CANNES (AFP), le 13-05-2004
Quatre gamins de Tokyo, les benjamins de la compétition, montaient jeudi les marches du Palais à Cannes pour le premier film en lice pour la Palme d'or, "Nobody knows" du Japonais Hirokazu Kore-eda, histoire poignante de quatre enfants abandonnés par leur mère et livrés à leur sort dans l'indifférence générale.

Le cinéma nippon est en force cette année sur la Croisette, avec "Innocence", un manga de Mamoru Oshii, le réalisateur du film culte "Ghost in the shell", autre candidat à la Palme, ou "Le goût du thé" (Cha no aji) de Ishii Katsuhito qui inaugure ce jeudi la Quinzaine des Réalisateurs, section parallèle du Festival.

"Nobody knows" (Personne ne sait), présenté en première mondiale, est tiré de "l'affaire des quatre enfants abandonnés de Nishi-Sugamo", un fait-divers vieux de 16 ans. "Pendant 15 ans, je n'ai pas cessé de penser à ce fait-divers", a dit le réalisateur à l'AFP.

"Je voulais montrer des enfants entourés d'adultes irresponsables. L'aîné, Akira, 12 ans, est le seul qui prend ses responsabilités et va jusqu'au bout. J'avais été ému par ça," dit le cinéaste, né en 1962, qui concourt pour la deuxième fois à Cannes. "Nobody knows", est un film dont "le thème est universel, sur les relations entre frères et soeurs, le passage à l'âge adulte".

You, rock star japonaise dont ce sont les débuts à l'écran, est Keiko, la mère de ces gamins nés de quatre pères différents. Cette insouciante femme-enfant disparait un jour en laissant un peu d'argent et en confiant la fratrie à Akira.

Kyoko, Shigeru et la petite Yuki, 4 ans, vivent en huis clos dans l'appartement, avec interdiction d'en sortir, attendant le retour de leur mère. Jusqu'au jour où les petits Robinson décident de s'aventurer dans un monde extérieur qui les ignore totalement...

Le film a été tourné sur un an, au fil des saisons. "Cela commence comme un jeu sur le ton léger et gai de la comédie tant que la mère est là. Puis on va vers quelque chose de plus en plus lourd, de plus en plus noir, et cela se termine en tragédie", dit Kore-eda.

Le film repose entièrement sur les épaules des quatre petits débutants absolument étonnants; de gravité pour Akira, qui rêve d'aller à l'école, et pour Kyoko, qui se veut pianiste; d'insouciance pour Shigeru, le petit diablotin, et pour Yuki, qui va faire craquer la Croisette avec son sourire mutin.

"Avant le tournage, on a partagé beaucoup de temps ensemble, on a mangé ensemble, on a fait des jeux, raconte le cinéaste. Ils n'étaient pas très conscients d'une ambiance de tournage. C'était quelque chose de très quotidien, un peu comme aller à l'école, à un cours de gym, assez spécial."

"Ils se sont tellement identifiés à leurs rôles qu'ils s'appelaient par le nom de leur personnage", dit-il.

Aujourd'hui, Kore-eda est heureux d'être à Cannes pour "montrer à ces enfants que quand on donne beaucoup, on peut être récompensé."

Le réalisateur de "Maborosi", "After life" (qui fait l'objet d'un "remake" américain) et "Distance", a tourné en 16mm, de façon très artisanale, pour un petit budget d'un million de dollars.

Son prochain film, trois fois plus cher, le transportera au XVIIIè siècle. "Lorsqu'un samouraï était tué, son fils devait le venger. Dans mon film, le fils est faible: il sait que s'il affronte l'ennemi, il mourra. Comment peut-il échapper à son destin ?"

L'histoire, dit-il, est située dans les quartiers populaires, comme les bas-fonds de Kurosawa ou "Sous les toits de Paris".

fredchoucas
   Posté le 13-05-2004 à 13:01:14   

Almodovar "guest star" d'un spectacle musical en son honneur à Cannes



CANNES (AFP), le 13-05-2004
Le réalisateur espagnol Pedro Almodovar, entouré notamment de l'actrice Victoria Abril, a été la "guest star" imprévue d'un spectacle donné dans la nuit de mercredi à jeudi en son honneur pour fêter l'ouverture du Festival de Cannes avec "La Mauvaise éducation".

La "fiesta", organisée par Pathé, distributeur français du film, se tenait dans le port de Cannes, sous un énorme chapiteau dressé pour l'occasion.

Après un feu d'artifice, l'acteur espagnol Javier Camara (qui tient un petit rôle dans "La Mauvaise éducation", après avoir été l'infirmier de "Parle avec elle" ) s'est lancé dans un spectacle musical avec le groupe des Diabéticas Aceleradas (Les Diabétiques avancées). Reprenant son rôle de travesti de "La Mauvaise éducation", Javier Camara, avec sa perruque style Abba, son pantalon rose moulant et sa chemise noire en strass, a dansé sur plusieurs chansons de films d'Almodovar.

A la fin du spectacle, Almodovar et Victoria Abril, l'une de ses actrices fétiches, sont montés sur scène pour participer à la chorégraphie de "Un ano de amor" (Un an d'amour), une chanson de Luz Casal qui faisait partie de la bande originale de "Talons aiguilles".

Le réalisateur, qui fut aussi chanteur -- tendance underground -- pendant la Movida, a ensuite accompagné la jeune actrice Leonor Watling dans une autre chorégraphie.

D'autres interprètes de "La Mauvaise éducation", notamment le Mexicain Gael Garcia Bernal -- coqueluche de ce début de festival -- étaient présents à la soirée, ainsi que l'actrice britannique Tilda Swinton, membre du jury.

fredchoucas
   Posté le 14-05-2004 à 12:12:14   

Hommage aux verreries d'Emile Gallé pour le centenaire de sa mort



NANCY (AFP), le 14-05-2004
Une exposition de verreries d'Emile Gallé, "De l'oeuvre unique à la série", rend hommage à Nancy au verrier et céramiste de l'Art nouveau à l'occasion du centième anniversaire de sa disparition.

Quelques 88 pièces --vases, coupes et veilleuses-- sont rassemblées jusqu'au 15 août, issues pour moitié du musée de l'Ecole de Nancy mais aussi venues de la fondation Neumann en Suisse (co-organisatrice de l'exposition), de Paris, Lyon et Düsseldorf.

L'exposition montre comment, à partir d'une pièce maîtresse et unique, ce magicien du verre (1846-1904) déclinait et réinterprétait ses formes et ses décors pour en faire des séries aux subtiles différences. "Il était intéressé par une production qui n'était pas destinée à l'élite", a expliqué Valérie Thomas, conservateur du musée de l'Ecole de Nancy et commissaire de l'exposition.

Une des expressions les plus "touchantes" de ces "variations verrières", selon elle, est la suite des six coupes "Libellules" réalisées en verre opaque l'année de sa disparition. "Nous sommes fiers d'avoir pu en réunir six alors qu'il n'en existe que douze exemplaires dans le monde", a précisé Mme Thomas. Toutes signées de la main du maître, pas une seule de ces vasques n'est identique que ce soit par l'opacité des inclusions qui rappellent les eaux glauques d'un étang, par la couleur des yeux de la libellule, ou l'ornement du socle.

L'influence de l'Asie, une des caractéristiques de l'Art Nouveau, se révèle dans une série de vases très modernes dits "Noeud de bambou" qui imite les pots à pinceaux en pierre dure du Japon.

Botaniste éclairé, Emile Gallé avait une tendresse pour les ombelles, les lis, les iris, les bulbes et les légumes qu'on retrouve interprétés en vases ou lampes comme les flacons joufflus "Tomate", "Oignon" ou "Ail" et la veilleuse "Bouton d'iris" dont la marqueterie de verre fait penser à du bois.

Après la mort du verrier et fondateur de l'Ecole de Nancy d'une leucémie à l'âge de 58 ans, sa femme et son gendre entameront une vraie production en série grâce à des techniques plus industrielles comme la gravure à l'acide.

"Lorsqu'aujourd'hui on dit avoir un Gallé dans la famille, c'est souvent une pièce des Etablissements Gallé de cette époque mais pas du verrier lui-même", note la conservatrice.

Cet été à Nancy, à l'occasion du centenaire de la mort du verrier nancéen, plusieurs événements célèbrent l'Art Nouveau dont il fut un des chefs de file, notamment des jardins inspirés par sa passion de botaniste, une exposition sur l'Art Nouveau en Europe (Galeries Poirel), des parcours dans la ville et plusieurs colloques.

bambi
   Posté le 15-05-2004 à 12:18:05   

Naomi Campbell fêtera son anniversaire avec le Cirque du Soleil
Presse Canadienne (PC)



La top model américaine Naomi Campbell prépare une petite fête la semaine prochaine à Saint-Tropez pour son 34e anniversaire, avec 800 amis, ainsi que le Cirque du soleil.
La fête de trois jours dans un hôtel chic de Saint-Tropez se terminera jeudi prochain par un gala 'rouge et blanc'. Tous les invités devront alors porter du blanc ou du rouge.

La robe d'anniversaire de Campbell est une création de Alexander McQueen. D'un air désinvolte, elle a expliqué que la somptueuse réception avait été organisée par sa famille et ses amis et qu'elle allait seulement s'y rendre et s'amuser.

La date exacte de son anniversaire est le 22 mai.

bambi
   Posté le 15-05-2004 à 12:22:56   



Las Vegas

Une concurrence pour le Cirque du Soleil

Celui qui a contribué à faire connaitre mondialement le Cirque du Soleil s'apprête à lui faire concurrence à Las Vegas.
Le metteur en scène Franco Dragone s'associe à l'homme le plus riche du Nevada et prépare un nouveau spectacle multimédia et multidisciplinaire.

Le spectacle sera présenté dans un complexe actuellement en construction, au coût de deux milliards et demi de dollars américains.

Le Groupe Dragone assure que ce nouveau spectacle sera complètement différent de tout ce qu'il a déjà conçu.

Las Vegas compte présentement trois spectacles qui sont signés Dragone: Mystère et O, du Cirque du Soleil, et A New Day, de Céline Dion.

bambi
   Posté le 15-05-2004 à 12:23:46   

La huitième édition de la Fête des musées aura lieu du 18 au 30 mai
Presse Canadienne (PC)


La Société des musées québécois a lancé hier la huitième édition de la fête des musées qui aura lieu du 18 au 30 mai.
Cet événement majeur des Musées en fête se tiendra dans toutes les régions du Québec.

Plus de 130 institutions dont des centres d'exposition, des lieux d'interprétation et des musées, se préparent à recevoir de façon toute particulière les visiteurs durant 13 jours.

Le 18 mai, mardi prochain, ce sera d'abord la Journée internationale des musées où partout dans le monde l'on souligne la présence et l'importance culturelle des musées.

Le dimanche 23 mai, les musées de la région de Québec s'associent aux Journées découvertes proposées par l'Office du tourisme et des congrès de Québec. La population est invitée à «jouer aux touristes» et à redécouvrir la région.

Enfin, les festivités de Musées en fête se clôtureront par l'incontournable Journée des musées montréalais le dimanche le 30 mai.

Les institutions montréalaises offriront une grande variété de visites regroupées par des circuits d'autobus.

Pour en connaître davantage sur l'éventail des activités présentées dans l' ensemble des régions du Québec durant toute la période de Musées en fête, on peut consulter le site www.musees.quebec.museum

bambi
   Posté le 15-05-2004 à 12:25:15   

Les Divas du Québec annulé



Le spectacle Les Divas du Québec, qui devait avoir lieu à Montréal cette année, a été annulé.
Cette production, qui regroupait 16 des plus belles voix féminines du Québec l'an dernier, visait entre autres à amasser des sommes pour venir en aide à la Fondation du cancer du sein.

Les producteurs, qui avaient retenu la salle du Monument-National, ont tout d'abord reporté l'événement dans l'espoir de solutionner les problèmes financiers mais ils sont maintenant obligés d'annoncer l'annulation pure et simple.

On pointe l'impossibilité d'obtenir de l'aide gouvernementale pour justifier cette décision.

Parmi les chanteuses approchées par Mouffe pour cette édition, on retrouve Lulu Hugues, Diane Dufresne, Ginette Reno, Louise Forestier et Annie Major-Matte.

bambi
   Posté le 15-05-2004 à 12:37:49   



Cannes: de l'amour et du vin au programme

De l'espoir, de l'amour et du vin: elle est pas belle, la vie? Pour sa troisième journée, le 57e Festival de Cannes a pris les couleurs de l'optimisme, vendredi, à l'image du beau temps enfin revenu sur la Croisette.
L'espoir et l'amour, les festivaliers les ont chaleureusement accueillis dans le film La Vie est un miracle, du Serbe Emir Kusturica, candidat à sa troisième Palme d'or après Papa est en voyage d'affaires en 1985 et Underground en 1995. Quant au vin, c'est le sujet de l'autre film de la journée en compétition, Mondovino, un documentaire de l'Américain Jonathan Nossiter.

À ne pas manquer: «Cannes, c’est le paradis», notre dossier spécial complet sur le Festival de Cannes
La Vie est un miracle raconte l'histoire d'un ingénieur serbe de Belgrade venu s'installer dans une petite gare de montagne, au milieu de la nature, à la frontière entre Serbie et Bosnie, pour y terminer la ligne de chemin de fer qui doit transformer l'endroit en site touristique. On est en 1992 et, sur ce petit paradis bucolique où la vie s'écoule paisiblement, au milieu des arbres et des animaux, s'abat la malédiction de la guerre.

Les combats entre Serbes et Bosniaques sont lointains, on les voit sur les écrans de télévision, Luka ne veut pas y croire, la vie continue. Mais tout change quand sa femme, une chanteuse d'opéra un peu instable, le quitte pour un musicien, et quand leur fils Milos, qui veut devenir footballeur, est envoyé sous les drapeaux.

Tout change, surtout, quand Luka se voit confiée la garde de Sabaha, une jeune infirmière bosniaque capturée par les soldats serbes. Elle doit servir de monnaie d'échange avec Milos. Problème: assez vite, Luka va en tomber amoureux...

«Le cinéma peut, comme c'était le cas dans les années 50, s'avérer plus grand que la vie», dit Kusturica, qui défend l'optimisme et l'idéalisme de son film.

Aux scènes traditionnelles de groupes, bagarres, animaux, fanfares qui caractérise sa mise en scène épique, le réalisateur serbe d'origine bosniaque a ajouté du nouveau: une histoire d'amour, des scènes intimistes, de l'espoir. C'est le refus de voir les choses du côté sombre qui a beaucoup plu aux festivaliers lors des premières projections avant la présentation officielle du film, en soirée.

Plus terre à terre est le sujet de Mondovino, même si lui aussi fait rêver: dans ce long documentaire (2h34), le réalisateur Jonathan Nossiter (photo de droite), fils de journaliste et sommelier confirmé, dresse un état des lieux des luttes d'influence entre vignobles à travers le monde.

Réalisé pendant trois ans avec une petite caméra vidéo, le film est une série d'interviews, des milliardaires de la Napa Valley en Californie aux familles de propriétaires de vins de Bourgogne, en passant par le Bordelais, l'Italie ou l'Argentine.

fredchoucas
   Posté le 15-05-2004 à 13:25:57   

Divertissement à Cannes avec le retour de Shrek



CANNES (AFP), le 15-05-2004
Divertissement samedi sur la Croisette, comique et fantaisiste avec le retour des aventures animées de Shrek, l'ogre sympa, tout en couleurs éclatantes, noir et haletant avec un polar sud coréen adapté d'un manga, "Old Boy". Deux styles de films qu'aime particulièrement Quentin Tarantino, le président du jury 2004, qui ne manque jamais d'affirmer haut et fort son goût pour le cinéma de genre.

On relèvera la présence, à la Quinzaine des réalisateurs, du deuxième film de l'actrice italienne Asia Argento ("The Heart Is Deceitful...Above All Things"), qui porte cette fois les couleurs de l'Amérique.

Dans "Shrek 2" de Andrew Adamson, Kelly Asbury et Conrad Vernon (Etats-Unis, 1H32), le gentil ogre, a gagné la main de la belle princesse Fiona après avoir triomphé du dragon cracheur de feu et de l'abominable Lord Farquaad. Il lui faut maintenant affronter une nouvelle épreuve, la pire de sa carrière sans doute: sa belle famille. Le roi Harold et la reine Lillian n'apprécient en effet guère que leur fille chérie choisisse de rester ogresse par amour pour son ogre de mari. Les deux tourtereaux auront bien besoin du soutien de l'Ane, indéfectible ami, pour tenter de fléchir l'opposition du couple royal.

Il y a trois ans, le premier épisode de cette production Dreamworks avait séduit la Croisette. C'était d'ailleurs le première fois depuis 1974 ("Les neuf vies de Fritz le chat" ) qu'un dessin animé se risquait dans la compétition. L'équipe semble y avoir pris goût et, vu le succès cette saison de "Nemo", l'éventualité pour Shrek de revenir avec des lauriers ne semble pas forcément présomptueuse. Une distribution de choix: Julie Andrews, Antonio Banderas, John Cleese, Rupert Everett, Eddie Murphy, Mike Myers, Jennifer Saunders, mais en voix seulement. (Et Alain Chabat en VF)

Eddie Murphy, 43 ans, n'était pas venu à Cannes depuis 1991 ("Boyz'The Hood" de John Singleton). Deux des trois réalisateurs ont déjà fait le déplacement sur la Croisette dans le passé, Andrew Adamson, néo-zélandais, 37 ans, avec le premier volet de "Shrek" déjà, et l'Américain Kelly Asbury, 44 ans, avec "Spirit, l'étalon des plaines", une autre production Dreamworks. Il s'agit en revanche du premier séjour à Cannes pour l'Américain Conrad Vernon, 35 ans, dialoguiste du premier "Shrek".

Dans "Old Boy" de Park Chan-wook (Corée du Sud, 1H59), Oh Daesso, honorable mari et père de famille, recouvre sa liberté quinze ans après avoir été kidnappé par des inconnus en sortant de chez lui, avec, pour tout viatique, un portefeuille, un peu d'argent et un téléphone portable qui se met à sonner. Une voix lui lâche: "tu dois maintenant chercher qui je suis et pourquoi je t'ai emprisonné pendant tout ce temps". Un haletant jeu du chat et de la souris commence entre l'ex-prisonnier au corps couvert de tatouages, signes de son temps passé en prison, et le ravisseur.

Tiré d'un manga, le film de ce réalisateur de 40 ans, diplômé de philosophie, a rencontré dans son pays davantage de succès que "Matrix Revolution" et "Kill Bill" réunis, faisant la joie de 520.000 spectateurs. Né le 23 août 1963 à Séoul (Corée du sud), Park Chan-wook est l'une des têtes de file du renouveau du cinéma coréen. En France, le Festival du cinéma asiatique de Deauville l'avait distingué pour "JSA: Joint Security Area". En 2002, "Sympathy For Mr. Vengeance" avait installé son statut de réalisateur-vedette. "Old Boy", son 5e long-métrage, marque sa première sélection à Cannes. Le héros de son film, Choi Min-sik, 42 ans, avait été remarqué en 2002 dans le rôle du peintre de "Ivre de femmes et de peinture" (prix de la mise en scène), qui avait connu un bon succès en salles dans la foulée.

- Hors Compétition: "Five" de Abbas Kiarostami (Iran, 1H14). "Cinéastes à tout prix" de Frédéric Sojcher (Belgique, 1H06). "Dawn Of The Dead" (L'armée des morts) de Zack Snyder (Etats-Unis, 1H40).

- Un certain regard: "Moolaadè" de Ousmane Sembène (Sénégal, 2H). "A ce soir (Nelly)" de Laure Duthilleul (France, 1H34).

- Quinzaine des réalisateurs: "Tarnation" de Jonathan Caouette (Etats-Unis, 1H28). "L'odore del sangue" (L'odeur du sang) de Mario Martone (Italie, 1H50). "The Heart Is Deceitful...Above All Things" de Asia Argento (Etats-Unis, 1H37).

- Semaine internationale de la critique:

Compétition: "Brodeuses" de Eléonore Faucher (France, 1H27).

Hors compétition: "Koktebel" (Roads To Koktebel) de Boris Khlebnikov et Alexei Popogrebsky (1H45) (Russie).

fredchoucas
   Posté le 15-05-2004 à 13:40:23   

Intermittents et politiques demandent "un calendrier clair" au gouvernement



CANNES (AFP), le 14-05-2004
Le Comité de suivi de l'intermittence, la CGT spectacle et la Société des réalisateurs de films (SRF) ont réclamé vendredi à Cannes "un calendrier clair" au gouvernement, menant à nouvelle négociation sur l'assurance-chômage des intermittents.

Etienne Pinte (UMP), Patrick Bloche (PS) et Jack Ralite (BIEN Ralite) (PCF), membres du Comité de suivi, le réalisateur Luc Leclerc du Sablon (SFR) ainsi que le secrétaire général de la fédération CGT du spectacle, Jean Voirin, ont notamment fait le voyage vers la Croisette où se déroule jusqu'au 23 mai le Festival de Cannes, pour appuyer les revendications de la coordination des intermittents et précaires.

Dans la salle où était organisée une conférence de presse, un représentant de la mairie de Marseille, gérée par le sénateur maire UMP Jean-Claude Gaudin, et un autre de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, présidée par le socialiste Michel Vauzelle, étaient présents en signe de solidarité.

"Depuis de longs mois, nous sommes toujours à la recherche d'une solution. Nous resterons là jusqu'à ce qu'elle soit trouvée. Une vraie solution pas une lâcheté politique", a affirmé en introduction M. Leclerc du Sablon.

Les intervenants ont répété leurs exigences, à commencer par celle "essentielle, d'une expertise transparente et contradictoire" du coût de l'intermittence.

"Nous espérons que le gouvernement pourra répondre rapidement à cette demande d'expertise et de calendrier et que d'ici à la fin de l'année, les partenaires pourront se mettre autour d'une table pour reconstruire le système", a indiqué Etienne Pinte.

Renaud Donnedieu de Vabres, "le ministre de la culture, serait bien inspiré de sortir du bois et de faire une annonce forte, pour sortir de la crise", a déclaré Jean Voirin en réclamant "la réintégration des recalés du spectacle ayant 507 heures sur 12 mois".


fredchoucas
   Posté le 15-05-2004 à 13:47:23   

Les Américains ont retrouvé le chemin de la Croisette



CANNES (AFP), le 14-05-2004
"Troie" a ouvert la voie, Michael Moore, Shrek et beaucoup d'autres lui emboîtent le pas: le cinéma américain fait en 2004 un retour en force sur une Croisette qu'il avait quelque peu déserté ces dernières éditions, situation internationale oblige.

Ce 57e festival est d'ailleurs placé sous la présidence d'un cinéaste venu d'outre-Atlantique, et non des moindres: Quentin Tarantino, qui présentera hors compétition "Kill Bill 2".

"Les Américains sont de retour. Ils n'avaient jamais complètement disparu de la Croisette, mais s'étaient un peu raréfiés", se réjouit l'adjoint au développement économique de la Ville, David Lisnard.

Le Festival de Cannes, où sont rassemblés plus de 4.000 journalistes, est un tremplin formidable pour lancer un film, a expliqué vendredi Jeffrey Katzenberg qui a créé DreamWorks avec Steven Spielberg et David Geffen.

Les premiers à remarquer cette forte présence sont les hôteliers, à commencer par les palaces qui s'enorgueillissent cette année d'une forte clientèle de stars et superstars américaines.

Héros du péplum "Troie" et coqueluche du moment, Brad Pitt a choisi le Carlton pour sa brève escale promotionnelle jeudi, l'hôtel où réside Quentin Tarantino. Penelope Cruz et Daryl Hannah ont préféré le Majestic.

"Nous sommes ravis que le nombre de nos hôtes américains ait nettement augmenté cette année", a affirmé à l'AFP Sylvain Ercoli, directeur général du Martinez, l'un des plus anciens et plus élégants établissements de Cannes. "Nous affichons complet pour toute la durée du festival".

Le Martinez a même rebaptisé sa toute nouvelle et luxueuse suite en front de mer, désormais appelée "suite MGM", en hommage aux studios hollywoodiens qui fêteront précisément à Cannes, pendant le festival, leurs 80 ans d'existence. Le tout-Cannes s'attend à une débauche de moyens pour les festivités de la Metro Goldwyn Mayer.

Les hôtels plus modestes ne sont pas en reste, hébergeant eux aussi nombre de compatriotes du président du jury.

Cette forte présence américaine, et notamment de vedettes, fait également le bonheur des compagnies de sécurité cannoises. "Les Américains sont très demandeurs de sécurité", a-t-on indiqué chez Diams, l'une des principales.

De façon générale, 2004 s'annonce comme une année faste pour l'hôtellerie cannoise, qui compte quelque 140 établissements, et pour la restauration.

fredchoucas
   Posté le 16-05-2004 à 11:59:54   

Intermittents: des centaines de manifestants à Cannes, une échauffourée



CANNES (AFP), le 15-05-2004
Les intermittents du spectacle ont brièvement stoppé le festival de Cannes samedi et trois personnes, selon la police, cinq selon les intermittents, ont été légèrement blessées dans un incident mais la principale manifestation contre la réforme de l'indemnisation du chômage s'est déroulée dans le calme.

Une centaine d'intermittents du spectacle avaient envahi dans l'après-midi un cinéma accueillant une partie des projections du Marché du Film. Les CRS sont intervenus en fin d'après-midi.

L'opération a été très violente, selon des journalistes sur place. Par ailleurs, cinq personnes ont été interpellées, selon le sous-préfet Claude Serra.

Artistes et techniciens du spectacle avaient organisé dans la journée un rassemblement sur une plage, suivi d'une manifestation. Lorsque le cortège est arrivé près du Palais des festivals, les portes ont été verrouillées et quelques projections annulées.

Environ 500 personnes, selon la police, "plus de 1.500", selon les organisateurs, ont défilé sur la Croisette scandant notamment "Abrogation", au son de leurs djembé.

Le trublion de l'audiovisuel américain Michael Moore a créé la surprise en venant brièvement, accompagné de José Bové, l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne, apporter son soutien à des "travailleurs réclamant un salaire minimum".

Sous les vivats du public et dans la cohue de ses admirateurs, Michael Moore a poursuivi: "Le travail c'est un droit. Un salaire minimum c'est un droit de l'homme".

Interrogé par l'AFP José Bové s'est dit "pour la jonction des luttes". "Par elle, on sera capable de créer d'autres réalités", a-t-il dit en soulignant que "gens de la culture et paysans travaillaient ensemble depuis plusieurs années": "Nous étions ensemble en 1997 au moment sur l'accord multilatéral sur les investissements, puis à Seattle, et l'été dernier, les intermittents sont venus en masse sur le plateau du Larzac".

Des associations comme AC! (lutte contre le chômage), des partis d'extrême gauche (LCR et CNT), des cheminots et salariés d'EDF de la région Paca notamment, s'étaient joints aux organisations en pointe dans le conflit des intermittents: coordination des intermittents et précaires, CGT spectacle, Société des réalisateurs de films (SRF), représentée par Luc Leclerc du Sablon, et deux des réalisateurs français présentant un film à Cannes, Nicolas Klotz et Thomas Vincent.

Des particuliers également avaient opté pour la solidarité, comme Jeanne-Marie Lemestre, employée dans un hôpital parisien. A Cannes pour le festival, elle a accompagné la manifestation disant "comprendre leur mouvement".

Ou comme François Morin. Ce jeune homme, issu d'une grande école de commerce, avait fait le déplacement de Paris avec un ami pour la journée des intermittents afin de manifester "l'appui de citoyens, ni intermittents ni précaires", tracts à l'appui, qu'il distribuait près de la plage.

Mais c'est parfois sous l'oeil effaré des touristes, et de quelques clients de palaces à leur balcon, que les manifestants ont remonté l'élégante promenade de la plage, entre l'hôtel Miramar et les abords du Palais des festivals, prenant le temps d'une halte devant le Carlton en soutien aux personnels en grève depuis mercredi. La CGT de ce palace a décliné.

bambi
   Posté le 16-05-2004 à 12:00:08   

France

Rencontre José Bové-Michael Moore à Cannes

(D'après PC) - Le Festival de Cannes a été l'occasion d'une rencontre entre deux des figures les plus connues de la contestation altermondialiste: le cinéaste américain Michael Moore et le syndicaliste français José Bové.
Le réalisateur américain, vêtu d'un T-shirt et coiffé d'une casquette avec la mention «Made in Canada», et le syndicaliste agricole français se sont rencontrés dans un grand hôtel de la Croisette peu avant le début d'une manifestation.

Michael Moore est à Cannes pour présenter en compétition son nouveau documentaire Fahrenheit 9-11, dans lequel il critique la politique du président Bush avant et après les attentats du 11 septembre 2001.

Il a remporté un prix à Cannes il y a deux ans avec son précédent documentaire, Bowling for Columbine.

fredchoucas
   Posté le 16-05-2004 à 12:01:35   

Les femmes à l'honneur à Cannes



CANNES (AFP), le 16-05-2004
Femmes à l'honneur dimanche avec la Française Agnès Jaoui et l'Argentine Lucrecia Martel. Profils un peu similaires: même génération (39 ans pour la première, 37 pour la seconde) et des carrières assez rondement menées. Jaoui a obtenu le succès d'entrée avec son premier film "Le goût des autres", Martel est une "enfant" de la Cinéfondation, structure imaginée par le Festival pour aider les jeunes réalisateurs.

Hors compétition : un divertissement à grand spectacle offert par le "président" Tarantino, le deuxième volet de "Kill Bill", à la veille de sa sortie en France.

Dans "Comme une image "de Agnès Jaoui (France, 1H50), Lolita Cassard (Marilou Berry), 20 ans, qui se trouve trop grosse, est en crise, tout comme les adultes qui l'entourent: son père Etienne (Jean-Pierre Bacri), écrivain et éditeur célèbre centré sur lui même, qui sent la vie s'enfuir à grande vitesse, sa prof de chant lyrique Sylvia Miller (Agnès Jaoui), qui doute d'elle même et de son élève, Pierre Miller, mari de Sylvia, romancier en quête de succès. Lolita observe les adultes avec un regard acéré.

Une histoire inspirée par un épisode de la propre vie d'Agnès Jaoui: "Quand je dépérissais dans les cours d'art dramatique, que je me trouvais trop moche, trop grosse, trop vieille, à 17 ans, je suis allée dans un conservatoire de chant, et là, j'ai eu la révélation", explique-t-elle.

Quatre ans après "Le goût des autres" -gros succès commercial- l'actrice-réalisatrice signe un nouveau film choral qui brasse des thèmes qui lui sont chers: l'hypocrisie sociale et intellectuelle, l'honnêteté intellectuelle vis à vis de soi et des autres etc...

"Comme une image" est le premier des trois films français présentés en compétition cette année. Née le 19 octobre 1964 à Antony (Hauts-de-Seine), Agnès Jaoui travaille ici encore, comme à son habitude, "en famille", avec son mari, à la fois acteur, scénariste et dialoguiste. La venue d'Agnès Jaoui sur la Croisette sera guettée avec d'autant plus d'attention que celle-ci s'est montrée en première ligne dans le combat des intermittents pour défendre leur régime-chômage. La présentation officielle de son film servira-t-il de tribune à leurs revendications ? A noter la présence dans un des rôles principaux de Marilou Berry, fille de Josiane Balasko, dont ce sont les quasi débuts.

C'est l'hiver à la Ciénaga dans "La sainte fille" (La nina santa) de Lucrecia Martel (Argentine, 1H46). Après la chorale, les filles se retrouvent à l'église pour parler de la foi et de leur vocation. Amalia, qui vit avec sa mère divorcée, et Josefina, enfant d'une famille traditionaliste, ont 16 ans, et d'autres préoccupations : comment fait-on pour embrasser avec la langue ? La rencontre d'Amalia et du docteur Jano permet à la jeune fille de mettre sa vocation à l'épreuve : sauver un homme du péché.

Agée de 37 ans, née au nord de l'Argentine, installée à Buenos-Aires depuis 1986, Lucrecia Martel a suivi des études de communication avant de se lancer dans la réalisation. Après un court métrage ("El 56"), elle décroche coup sur coup un prix du scénario au festival de Sundance avec "La ciénaga" (2001) et le prix du meilleur film au Festival de Berlin.

Lucrecia Martel est issue de la Cinéfondation (2002), structure émanant du Festival de Cannes qui permet à des jeunes réalisateurs de se former en résidence. C'est la première fois qu'un "enfant" de la Cinéfondation participe à la compétition. C'est dire le poids qui pèse sur les épaules de la réalisatrice. Les bonnes fées semblent toutefois s'être penchées sur son berceau puisque son film est produit par El Deseo, la société de production des frères Almodovar, et que les droits ont déjà été acquis par HBO Films Londres, la nouvelle filiale du producteur américain de la Palme d'or 2003 ("Elephant" de Gus Van Sant). Mia Maestro, l'héroïne, jeune actrice argentine, figure aussi à l'affiche de "Carnets de voyage" le film de Walter Salles, également en compétition cette année.

Hors compétition: "Kill Bill, Volume 2" de Quentin Tarantino (Etats-Unis, 2H15). "Z Channel: Une obsession magnifique" de Xan Cassavetes (Etats-Unis, documentaire, 2H00).

Un certain regard: "Kontroll" de Nimrod Antal (Hongrie, 1H46). "Cronicas" de Sebastian Cordero (Equateur, 1H51). "Non Ti Muovere" de Sergio Castellitto (Italie, 2H04).

Quinzaine des réalisateurs: "Maarek Hob" (Dans les champs de bataille) de Danielle Arbid (Liban, Belgique, France, 1H30). "The Woodsman" de Nicole Kassell (Etats-Unis, 1H27).

Semaine internationale de la critique:

Compétition: "A Casablanca les anges ne volent pas" de Mohamed Asli (1H37).

Hors compétition: "Ce qu'il reste de nous" de Henri Latulippe et François Prévost (Canada, documentaire, 1H24).

fredchoucas
   Posté le 16-05-2004 à 12:05:39   

La tour LU, grandeur du passé industriel de Nantes, s'offre au public



NANTES (AFP), le 16-05-2004
La tour LU, grandeur du passé industriel de Nantes (Loire-Atlantique) veillant sur l'ancienne biscuiterie Lefèvre-Utile, est désormais ouverte au public, et ce pour la première fois d'une longue histoire indéfectiblement liée à celle du fameux petit-beurre.

La ville compte faire de ce belvédère un nouveau point d'attraction touristique, dans la continuité des activités du Lieu unique, le centre d'arts et de culture ouvert depuis janvier 2000 dans les murs mêmes de l'ex-usine.

Ce dôme constituait la partie haute d'un des deux bâtiments formant jadis la biscuiterie, et possédait autrefois une tour jumelle.

L'ensemble avait été voulu par Louis Lefèvre-Utile, inventeur d'un carré dentelé qu'il allait porter à l'échelle industrielle, en pionnier du biscuit moderne: le petit-beurre, né en 1886, année où la fabrique s'installait dans ses majestueux locaux bordant la Loire (comblée, depuis, à cet endroit).

"Pour susciter la gourmandise, rien de tel que de séduire l'oeil", estimait le pâtissier nantais, bien décidé à faire de ses tours une enseigne publicitaire toisant le château des ducs de Bretagne et l'emblême de la puissance de la dynastie familiale.

Mais, décapitée dans les années 1970, l'usine est déménagée en 1986 vers la périphérie de Nantes, en une suite d'abandons qui épousent les restructurations successives: d'abord rachetée par l'américain General Biscuit en 1960, LU est avalé en 1986 par BSN, futur groupe Danone.

En mai 1998, les Nantais retrouvaient l'éclat ostentatoire d'une des deux tours, restaurée avec son décor, ses moulures et dans ses couleurs, dans un esprit kitsch 1900 tout à fait conforme à sa facture originelle.

Moins de deux ans plus tard, Jean Blaise, figure culturelle locale, investissait l'un des deux anciens hangars de 7.000 m2 et y installait son Lieu unique - fidèle à LU jusque dans ses initiales -, pour y rassembler notamment un restaurant, un bar, une librairie, un disquaire et une... crèche.

Restait à permettre l'accès aux parties supérieures de la tour. Les concepteurs du projet, d'un coût global de 155.000 euros, ont équipé le site d'un "gyrorama", machine digne de Jules Verne tournant le long des parois vitrées du dôme et actionnée à l'aide d'une manivelle.

Le belvédère restitue aussi l'histoire de l'usine à travers notamment un fonds de photographies dû à Louis Lefèvre-Utile, grand amateur de cet art, restitué par la vidéo.

"La philosophie du lieu, c'est d'attirer des publics qui ne se fréquentent pas et n'ont parfois pas l'habitude de venir dans un lieu comme le nôtre, qu'ils soient promeneurs ou touristes", explique à l'AFP Jean Blaise, directeur du Lieu unique, qui accueille déjà 400.000 visiteurs par an.

Avec 35 mètres de hauteur, la tour LU est devenue le plus haut lieu d'observation de la ville, puisque la terrasse panoramique (120,50 m) de la Tour Bretagne, la "Tour Montparnasse nantaise", n'est aujourd'hui plus accessible

fredchoucas
   Posté le 17-05-2004 à 14:50:00   

Menu chargé à Cannes avec trois films présentés en compétition



CANNES (AFP), le 17-05-2004
Menu chargé lundi avec trois films projetés simultanément en compétition, représentant autant de continents: l'Amérique avec le dernier documentaire-dynamite de Michael Moore ("Fahrenheit 911"), l'Europe, représentée par l'Allemagne (avec Hans Weingarter et son "The Edukators"), et l'Asie enfin avec Hong Sang-Soo et sa dernière ("La femme est l'avenir de l'homme").

Jan, Peter et Jule sont des jeunes gens idéalistes qui rêvent de changer le monde dans "Die Fetten Jahre Sind Forbei" (The Edukators) de Hans Weingarter (Allemagne-Autriche, 2H06). Ils ont formé un groupe d'activistes qui provoquent et déstabilisent les riches en organisant des actions subversives poétiques et non violentes, comme l'infiltration de nuit des villas cossues. Jule, la petite amie de Peter, tombe amoureuse de Jan et les entraîne dans un enlèvement. Le trio se trouve confronté à une situation imprévue qui va le placer face à ses idéaux.

L'Allemagne n'avait pas été en compétition à Cannes depuis 1997, année où Wim Wenders avait présenté "The End Of Violence". Bien que le réalisateur soit autrichien, le film est majoritairement allemand. Cette sélection traduit le renouveau d'un cinéma allemand qui, la saison dernière, a vu triompher chez lui et hors de ses frontières (en France notamment) "Goodbye Lenin !" On retrouve d'ailleurs son héros, Daniel Brühl, 25 ans, dans ce deuxième film d'un cinéaste autrichien, né le 2 octobre 1970 à Feldkirch, un ancien étudiant en physique et en neurologie.

911 (le numéro des urgences aux Etats-Unis, mais aussi 11 septembre en signalétique locale, soit 11/9 en français), ce sont les attentats du 11 septembre 2001, point de départ de "Fahrenheit 911" (Etats-Unis, 1H55), nouveau documentaire de Michael Moore, réalisateur poil à gratter américain préféré du public français qui guette toujours avec une certaine gourmandise ses éclats.

L'homme à la casquette y traite des rapports supposés entre les familles Bush et Ben Laden et explique comment et pourquoi, selon lui, le gouvernement américain s'est laissé entraîner dans la guerre en Irak. Le film est attendu avec d'autant d'impatience qu'il a rencontré des difficultés pour sa distribution aux Etats-Unis. C'est à Cannes toutefois qu'est offerte la primeur du film.

Né le 23 avril 1954 à Flint (Michigan), Michael Moore est un des chantres de l'altermondialisme et le sabreur sans pitié d'une certaine Amérique qu'il aime pourfendre de ses sarcasmes. Cannes l'a déjà récompensé, en 2002, avec un prix spécialement imaginé pour lui, le Prix du 55e anniversaire du Festival, pour "Bowling For Columbine", qui, dans la foulée, a décroché un César et un Oscar.

Troisième présenté en compétition lundi, "La femme est l'avenir de l'homme" de Hong Sang-Soo (Corée du Sud, 1H28). Quand ils étaient adolescents, Munho, jeune professeur d'art plastique, et son ami Hunjoon, cinéaste fauché qui revient des Etats-Unis, étaient amoureux de Sunhwa. Celle-ci est employée dans un hôtel minable de la banlieue de Séoul. Au terme d'une nuit passablement arrosée, les deux amis se mettent en quête de leur amour de jeunesse. Une oeuvre largement biographique : "un soir je buvais de l'alcool avec un ami. Nous évoquions une fille que l'on avait connue autrefois. Nous avons décidé de partir à sa recherche. Nous n'avons jamais retrouvé sa trace", explique le réalisateur.

Sang-Soo était déjà présent à Cannes en 1998 et 2000 pour "Le pouvoir de la province de Kangwon" et "La vierge mise à nu par ses prétendants" (à chaque fois dans la section Un certain regard). Né le 25 octobre 1960 à Séoul, il est pour la première fois en compétition sur la Croisette avec ce 5e film à la beauté formelle et contemplative, qui, dit-on, doit beaucoup à l'influence d'un de ses maîtres, le Japonais Ozu. Le film sort en France dans la foulée de sa présentation cannoise.

Hors compétition: pas de film ce lundi.

- Un certain regard: "Hotel" de Jessica Hausner (Autriche, 1H23). "The Assassination of Richard Nixon" de Niels Mueller (Etats-Unis, 1H43).

- Quinzaine des réalisateurs: "Mur" de Simone Bitton (France, 1H39). "A vot' bon coeur" de Paul Vecchiali (France, 1H33). "Je suis un assassin" de Thomas Vincent (France, 1H50).

- Semaine internationale de la critique: "Or" (Mon trésor) de Keren Yedaya (France/Israël, 1H40).

Hors compétition dans la semaine internationale de la critique: "Adieu Philippine" de Jacques Rozier (France, 1H47). Film du parrain de la "Semaine" (1962).


fredchoucas
   Posté le 17-05-2004 à 14:53:56   

Gênes, capitale de la culture, rend hommage à son enfant prodige Renzo Piano



GENES (Italie) (AFP), le 17-05-2004
Gênes rend hommage à son enfant prodige, Renzo Piano avec la plus grande exposition jamais consacrée en Italie à l'architecte, une importante manifestation organisée dans le cadre de "Gênes capitale européenne de la culture 2004".

Pour Renzo Piano, l'exposition célèbre sa ville natale, première source de son inspiration. Et les maquettes, dessins, photographies ou images virtuelles présentées montrent la place que la ville portuaire tient au coeur de l'oeuvre de l'architecte internationalement reconnu.

"L'exposition est comme la caverne d'Ali Baba, contenant les trésors et les projets d'un Robinson architecte (...) C'est un hommage à la ville de Gênes qui m'a inspiré", a-t-il dit à la presse.

L'exposition "Renzo Piano and Building Workshop, Projects on Display", a ouvert ses portes samedi et durera jusqu'au 31 octobre.

Elle est abritée dans un entrepôt du 16ème siècle dans le quartier du vieux port, dominé par la Biosphère, une bulle de verre conçue par Piano pour célébrer, en 1992, le 500e anniversaire de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, un autre fils de la grande cité portuaire italienne.

Y sont présentées des oeuvres de l'architecte en cours de réalisation comme l'immeuble du New York Times, et le musée Paul Klee de Berne, ainsi que certaines des réalisations les plus connues de Renzo Piano, comme le Centre Pompidou à Paris, réalisé avec le Britannique Richard Rogers, ou l'aéroport de Kansai au Japon, construit sur une île artificielle à Osaka.

On y trouve aussi des maquettes et dessins de la London Bridge Tower, projet controversé qui, culminant à 310 mètres, doit devenir le plus haut bâtiment d'Europe. Ses critiques l'ont baptisé "l'écharde de verre".

Renzo Piano, 66 ans, se partage entre Paris et sa maison de Gênes, construite sur le bord d'une falaise et à laquelle on n'accède que par des escaliers escarpés et un ascenseur de verre.

Sa barbe poivre et sel et ses cheveux mi-longs font songer à un homme de mer, non pas tant au skipper du yacht qu'il s'est dessiné lui-même il y a quelques années, qu'au capitaine d'un de ces grands voiliers qui contribuèrent à la fortune du port de Gênes.

La mer et l'activité du port ont été une source d'inspiration pour Renzo Piano depuis l'enfance. "Le lieu de notre naissance nous laisse toujours sous la peau quelque chose qui reste, quelle que soit la direction que prend ensuite notre vie. Et Gênes est une ville différente des autres. Elle est extraordinaire, coincée entre une mer trop profonde et des montagnes trop hautes", explique-t-il.

"Le poète français Paul Valéry l'avait bien compris lorsqu'il a comparé Gênes à une carrière d'ardoises dans laquelle il faut creuser pour dégager les rues et où il ne faut pas s'étonner de l'absence de places, car c'est la mer qui en tient lieu", a ajouté l'architecte.

Renzo Piano qui avait travaillé dans l'entreprise de construction de son père tout en faisant ses études à Milan dans les années soixante, a su restaurer le lien entre le centre historique de la ville et la zone portuaire et créer, dans une zone qu'il a rénovée, un lieu de rencontre pour les Génois, qui n'ont pas d'autre espace ouvert à leur disposition.

"Le port est un paysage en perpétuel changement adossé à la mer, symbole de liberté", dit-il.

Gênes a été désignée capitale européenne de la culture cette année, avec Lille en France.

fredchoucas
   Posté le 17-05-2004 à 14:55:07   

Les intermittents abasourdis veulent se "recentrer sur la politique"



CANNES (AFP), le 16-05-2004
Les intermittents du spectacle, abasourdis au lendemain des premiers heurts avec les forces de l'ordre en près d'un an de conflit, affichaient pourtant dimanche à Cannes leur détermination à ne pas laisser ces incidents "polluer" le débat politique.

"Nous voulons nous recentrer sur la politique. Ce n'est pas un peu de violence qui va nous faire perdre la tête", a expliqué Nathalie.

"Nous voulons que Cannes soit notre mégaphone mais pour le problème de fond: l'Unedic. Nous ne laisserons pas noyer le problème", a renchéri Gilda, une jeune monteuse.

Leur assemblée générale est donc restée axée sur l'organisation des actions à venir et la meilleure façon de faire entendre l'opposition à la réforme de l'indemnisation du chômage.

La stratégie a semblé porter ses fruits dans l'après-midi lorsque le ministre de la culture est venu à leur rencontre et celle du comité de suivi, pour les assurer de "la détermination du gouvernement à bâtir un nouveau système d'indemnisation du chômage".

Renaud Donnedieu de Vabres a notamment jugé que l'expertise des comptes de l'Unedic qu'ils réclament était "un préalable" : "Savoir où on va me semble tout simplement de bon sens et bonne gestion".

Il a également précisé que d'ici à l'élaboration d'un "nouveau système", tous les intermittents ayant effectué 507H sur douze mois pourraient bénéficier du fonds d'urgence dont il a récemment annoncé la création, y compris les nouveaux entrants aux Assedic.

Toutefois, en marge de ce cap affiché de "recentrage", nombre d'intermittents se disaient aussi très "choqués" par les incidents de la veille, qui ont fait "11 blessés, dont 8 policiers", selon les autorités.

"Nous avons derrière nous onze mois de lutte sans jamais rien avoir eu à déplorer de ce genre. Nous ne sommes pas des extrémistes", a commenté Gilda.

Policiers et CRS sont intervenus samedi dans un cinéma cannois accueillant des projections du Marché du Film, pour en déloger quelques dizaines d'intermittents et précaires. Ces derniers avaient interrompu une projection.

Selon des journalistes sur place, l'opération, entamée par des policiers en civil sans brassards, a été très violente. Un chômeur a eu le nez fracturé, "en glissant", selon les autorités.

Puis de nouveaux heurts ont éclaté devant le commissariat où des manifestants réclamaient la libération de leurs camarades interpellés au cinéma. Plusieurs journalistes ont été molestés, dont la journaliste de l'AFP et, surtout, un caméraman de France 3, Gwenaël Rihet, qui a été blessé (six points de suture à la tête) et dont la caméra a été cassée.

Le préfet Pierre Breuil a annoncé que "des poursuites disciplinaires" seraient engagées lundi contre deux policiers, pour ces brutalités contre Gwenaël Rihet.

M. Donnedieu de Vabres a qualifié les incidents de "très regrettables" et "choquants", tout en déplorant "l'irruption" des intermittents et précaires dans le cinéma.

"L'occupation du cinéma ne faisait pas partie de notre conception des choses mais nous ne pouvons pas accepter les conditions dans lesquelles se sont déroulées les opérations policières : il y avait des femmes en larmes, des gens interpellés de façon brutale, une violence hors de mesure", a déploré Michel Gautherin, délégué général du syndicat français des artistes.

Pour le secrétaire général de la CGT Spectacle Jean Voirin, "il est clair qu'il y a eu une immense provocation de la part de la police".

La direction du festival a fait part de son "émotion à la suite des regrettables incidents".

fredchoucas
   Posté le 17-05-2004 à 15:01:05   

Life Ball de Vienne: "La" soirée branchée contre le sida



VIENNE (AFP), le 16-05-2004
En cuir, latex, bas résille, fourrure, plumes ou tulle, des milliers d'invités ont participé jusqu'au bout de la nuit samedi soir au "Life Ball" de Vienne, l'événement caritatif le plus excentrique d'Europe organisé pour la 12e fois au profit de la lutte contre le sida.

Organisé depuis 1993 par l'association Aids Life du Viennois Gery Keszler, le Life Ball finance des organisations caritatives de lutte contre le sida en Afrique du sud, au Kenya, en Ouganda et en Russie. L'an dernier, l'événement avait permis de collecter 809.800 euros.

Placé cette année sous le patronage du chanteur britannique Elton John et du Pr Luc Montagnier, médecin français qui a découvert le virus HIV, le bal le plus branché de la saison viennoise a été ouvert par un gigantesque défilé de mode de Gianfranco Ferre.

Pour une rétrospective de ses 30 ans de carrière, le créateur italien, qui fut directeur artistique chez Christian Dior, a déplacé 153 mannequins, dont des "top models" comme Erin O'Connor, Veruschka ou Jodie Kidd.

Le défilé, mélange de "punk chic" et de romantisme exacerbé où les corsets de cuir et les chaînes le disputaient aux chemises à jabot et aux tricornes en viscose, a enthousiasmé les quelque 30.000 personnes massées sur le parvis de l'Hôtel de ville.

"La solidarité, c'est la responsabilité que nous avons envers ceux qui, pour toutes sortes de raisons, sont plus vulnérables que nous", a déclaré le maître en recevant un triomphe de la foule, qui se serrait sous la pluie battante.

Quatre mille invités privilégiés --les organisateurs avaient reçu de 16 pays européens plus de 40.000 demandes de billets, vendus 130 euros pièce-- ont ensuite battu en retraite sous les plafonds à caissons de la mairie où ils ont été reçus par le maire (social-démocrate) de Vienne, Michael Hauepl, et son homologue de Berlin, Klaus Wowereit.

Dans les salons d'apparat transformés en discothèques "glamour" et autour d'une cinquantaine de stands gastronomiques, les "clubbeurs" ont entamé la nuit, placée sous le double signe de l'exhibitionnisme et de la provocation vestimentaire.

Dans les travées de la cour intérieure, un matelot au torse moulé dans un maillot de coton, droit sorti du "Querelle" du cinéaste allemand Rainer Werner Fassbinder, étreignait une version dénudée du robot de "Metropolis", le film-culte de Fritz Lang.

Ailleurs au "Arkadenhof", la salle d'honneur noyée sous la musique "house", un travesti de plus de deux mètres monté sur d'invraisemblables chaussures à plateformes entreprenait un beau garçon en porte-jarretelles et bas résille.

"Le +Life Ball+, c'est cela: l'imagination et la folie mises au service de la vie", minaudait Jonathan, un avocat parisien, la taille prise dans un corset en latex noir.

"Des gens se sont préparés pendant trois ou quatre mois pour cette soirée", confie Mathias Lippitsch, le directeur du "Kostümhaus", un magasin viennois spécialisé dans la location de costumes.

Sur la grande scène, Nina Hagen, l'égérie du rock allemand, se produisait avec sa voix déjantée, ondulant entre lyrisme et aboiements hystériques, accompagnée par le vénérable Orchestre symphonique de Vienne tandis que les danseuses et danseurs du ballet de l'Opéra s'exhibaient en tulle noir, vestes, masques et fouets de cuir.

"Vienne, c'est la joie de vivre, même s'il pleut", assurait le comédien autrichien Maximilian Schell qui présentait l'événement en compagnie de sa collègue Doris Schretzmayer et en présence de nombreuses personnalités du monde du spectacle et des médias.

fredchoucas
   Posté le 18-05-2004 à 12:04:20   

Les frères Coen en vedette au Festival de Cannes



CANNES (AFP), le 18-05-2004
Les frères Coen, qui sont un peu ici chez eux (c'est leur 7ème voyage sur la Croisette), seront les vedettes de la sélection mardi avec un remake d'une comédie britannique des années 50 ("The Ladykillers").

En compétition le même jour, "Sud Pralad" (Tropical Malady) de Apichatpong Weerasethakul, réalisateur thaïlandais déjà distingué à Cannes où il a reçu il y a deux ans le prix Un certain Regard.

Hors compétition enfin, la dernière production de Jean-Luc Godard, réflexion sur le siècle, qui mène le spectateur à Sarajevo et en Palestine. Un triptyque en trois volets: l'enfer, le purgatoire et un paradis gardé par les Marines. Tous les ingrédients propres donc à garantir au réalisateur suisse un succès d'estime, même si son cinéma aujourd'hui ne touche plus le grand public.

Dans le sud des Etats-Unis, le professeur Goldthwait Higginson Dorr (Tom Hanks) prépare le casse du siècle dans "The Ladykillers" de Joel et Ethan Coen (Etats-Unis, 1H43). Pour mener l'opération à bien, il s'installe avec ses complices dans la cave d'une vieille dame (Irma P. Hall). Les compères se font passer pour un groupe de musiciens qui a besoin d'un local pour répéter. Mais ils sont tellement mauvais que leur logeuse finit par deviner la véritable musique qu'entend jouer la petite troupe.

Joel Cohen, né le 29 novembre 1954 à Minneapolis, comme son frère cadet, qui y a vu le jour le 21 septembre 1957, viennent pour la 7ème fois à Cannes où ils ont déjà présenté "Arizona Junior" (hors compétition, 1987), "Barton Fink" (Palme d'or à l'unanimité en 1991), "Le grand saut (1994), "Fargo" (1996, prix de la mise en scène), "O'Brother" (2000) et "The Barber, l'homme qui n'était pas là" (qui, en 2001, partagea le prix de la mise en scène avec le "Mulholland Drive" de David Lynch). A l'origine, les Coen avaient écrit le scénario à la demande de Barry Sonnenfeld qui avait prévu de le réaliser lui-même mais y a renoncé à la dernière minute. Il s'agit du remake d'une comédie anglaise, "Tueurs de dames" d'Alexander Mackendrick (1955, avec Peter Sellers et Alec Guinness). Lauréat de deux Oscars ("Philadelphia", 1994, "Forrest Gump", 1995), Tom Hanks vient pour la première fois sur la Croisette.

Dans la jungle tropicale, Keng, un jeune soldat, et Tong, garçon de la campagne, mènent une vie paisible, rythmée par les sorties en ville, les matches de foot et les soirées dans la famille de Tong dans "Sud Pralad" (Tropical Malady) de Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande, 1H58). Un jour, ce dernier disparaît, alors qu'au même moment les vaches de la région sont égorgées par un animal sauvage. Selon une légende, un homme peut se transformer en bête sauvage. Keng part dans la jungle à la recherche de son ami.

Agé de 33 ans, diplômé d'architecture, Apichatong Weerasethakul a reçu le prix Un certain regard à Cannes en 2002. "Sud Pralad" est son 4e long métrage. La sélection de Weerasethakul témoigne de la vitalité du cinéma thaïlandais.

- Hors compétition: "Bab El Chams" (La porte du soleil) de Yousry Nasrallah (Egypte, 4h38). "Notre musique" de Jean-Luc Godard (France, 1H20).

- Un certain regard: "Dear Frankie" de Shona Auerbach (Grande-Bretagne, 1H45). "Somersault" de Cate Shortland (Australie, 1H46).

- Quinzaine des réalisateurs: "La blessure" de Nicolas Klotz (France, 2H45).

"En attendant le déluge" de Damien Odoul (France, 1H20). "The Heart Is Deceitful... Above All Things" (Le livre de Jérémie) de Asia Argento (Etats-Unis, 1H37).

- Semaine internationale de la critique: "Calvaire" de Fabrice du Welz (Belgique/France/Luxembourg, 1H30).

fredchoucas
   Posté le 18-05-2004 à 12:10:06   

7ème Festival Agora: pleins feux sur les compositeurs et les instrumentistes



PARIS (AFP), le 18-05-2004
L'Institut de recherche et de coordination acoustique-musique (IRCAM) du Centre Georges Pompidou à Paris organise pour la septième fois son festival Agora, destiné à faire mieux connaître les nouvelles orientations de la création actuelle ainsi que son rapport aux technologies et aux autres formes artistiques (danse et cinéma).

Du 2 au 16 juin 2004, quatorze manifestations avec des créations auront pour cadre le Centre Georges Pompidou, les locaux de l'IRCAM, le Centre Wallonie-Bruxelles, le Forum des images ainsi que le Quartier du Marais (pour un concert promenade à la découverte du patrimoine le 5 de 14H30 à 19H00).

Elles mobiliseront le Klangforum Wien, l'Ensemble Intercontemporain (EIC), les ensembles Court-circuit et Ictus, aux côtés des étudiants des Conservatoires nationaux supérieurs de musique de Lyon et de Paris et des chorégraphes comme Loic Touzé et Hervé Robbe.

"Cette édition, explique Bernard Stiegler directeur de l'IRCAM, préfigure des axes qui s'inscriront de façon prioritaire dans les prochaines années à l'IRCAM : le concert monographique, le portrait d'un interprète, la place offerte aux jeunes interprètes et compositeurs ...".

Le concert inaugural, au Centre Georges Pompidou, sera dirigé par Pierre Boulez à la tête de l'Ensemble Court-circuit pour une soirée consacrée à l'Italien Luciano Berio qui est mort l'année passée. Un concert entier à l'IRCAM sera également consacré au Suisse Michael Jarrell (le 11).

Le portrait d'un interprète donnera à entendre les états d'un instrument et de son évolution : cette année ce sera le saxophoniste français Claude Delangle qui aura carte blanche, le 4, dans la salle souterraine de l'IRCAM. Dans ce même lieu, Claude Delangue animera avec deux de ses collègues professeurs au Conservatoire national de musique de Paris, Alain Savouret et Alexandros Markeas, un concert avec leurs étudiants autour du thème de l'improvisation, en clôture d'Agora.

Des partitions de compositeurs aux écritures très différentes seront par ailleurs jouées et créées : Yan Maresz, Andrea Cera, Frédéric Stochk, Frédéric Durieux.

Agora présentera aussi les expériences encouragées à l'IRCAM avec des chorégraphes, cette année Loïc Touzé, Hervé Robbe et Olivia Granville et avec le cinéma pour lequel Xavier Garcia signe et improvise aussi des musiques notamment pour des courts métrages (les 10 et 11 au Forum de l'Image).

bambi
   Posté le 19-05-2004 à 11:42:02   

Claude François entre au musée Grévin
Presse Canadienne (PC)


Vingt-six ans après sa mort, survenue accidentellement en mars 1978, le personnage de cire du chanteur mythique de l'époque «yé yé», Claude François, fera son entrée au musée Grévin à Paris le 20 juin.
Idole de plusieurs générations, le personnage de Claude François sera présenté dans la scénographie des Colonnes, tout près d'Elvis Presley et de Marilyn Monroe.

Il sera assis sur un tabouret, micro à la main, ainsi qu'on l'a si souvent vu dans les émissions télévisées à succès des années 70.

L'idole disparue compte aujourd'hui toujours autant d'admirateurs comme en témoignent les succès du livre, puis du film "Podium", tous deux signés Yann Moix, mais aussi le spectacle musical "Belles, belles, belles", inspiré de ses plus grands succès.

Les artistes de Grévin, dont le sculpteur Stéphane Barret, ont fait appel aux proches du chanteur disparu pour restituer tous les facettes d'un personnage hors du commun.

Ainsi, son fils Claude François Jr a prêté documents, photos et costume de scène lamé pour reproduire le plus fidèlement l'image son père disparu.

De même, son habilleuse, et fan de la première heure, Sylvie Mathurin, avec qui il créa plus tard le magazine "Podium", l'un des pionners de la "presse jeune", a également suivi le modelage du personnage de cire, assisté de Fabien Lecoeuvre, considéré comme le biographe le plus au fait de l'histoire de Claude François, sujet auquel il a consacré plusieurs ouvrages.

bambi
   Posté le 19-05-2004 à 11:43:32   

Le FIJM lance un album souvenir
Presse Canadienne (PC)


Les organisateurs du Festival International de Jazz de Montréal ont lancé un album-souvenir du 25e anniversaire du célèbre événement.
On a regroupé, en textes et en photos, les moments forts et les coups de cèur, de 1980 à aujourd'hui.

Cet album-souvenir contient plus de 200 pages.

Doté de textes bilingues, l'album souvenir du 25e devrait jouer un rôle important dans le rayonnement international du Festival.

Cet album sera disponible dès la semaine prochaine dans bon nombre de kiosques et de commerces de la grande région de Montréal.

Les gens pourront aussi se procurer un exemplaire de ce magazine de luxe pour seulement 10 $ sur le site extérieur du Festival International de Jazz de Montréal, du 30 juin au 11 juillet.

Par ailleurs, à titre de privilège spécial à l'occasion du 25e anniversaire, les détenteurs de la Carte des amis du Festival recevront un coupon de réduction d'une valeur de 5$, qui leur permettra d'acheter un album-souvenir à moitié prix sur le site extérieur du Festival.

fredchoucas
   Posté le 19-05-2004 à 13:19:05   

Invitation au voyage mercredi à Cannes



CANNES (AFP), le 19-05-2004
Le spectateur va voyager mercredi par écrans interposés. En Amérique du Sud, avec "Diarios de motocicleta" (Carnets de voyage), du Brésilien Walter Salles, récit d'un voyage de jeunesse à moto d'Ernesto Guevaro, qui aura une influence décisive sur l'engagement de celui qu'on n'appelle pas encore le Che. Entre Paris et le Maghreb ensuite, avec "Exils" de Tony Gatlif, le deuxième des trois longs métrages français en compétition.

Hors compétition: "House Of Flying Daggers", un film d'action et d'éclat du chinois Zhang Yimou ("Epouses et concubines"), plein de combats virtuoses, qui joue sur le terrain où a triomphé il y a peu Ang Lee avec "Tigre et dragons", et "Bad Santa" de l'Américain Terry Zwigoff, pour qui le père Noël est bien une ordure.

En 1952, Ernesto Guevara, alors étudiant en médecine, et son ami Alberto Granada, entreprennent un voyage à moto (une Norton 500 de 1939, baptisée la Poderosa, "la puissante"), à travers l'Amérique du sud dans "Diarios de motocicleta" (Carnets de voyage) de Walter Salles (Brésil, 2H06). Un périple qui aura une influence déterminante sur la vie des deux hommes, qui prennent conscience de l'injustice, de la pauvreté et la misère. Un voyage initiatique, une quête de soi et la recherche d'une identité latino-américaine.

Agé de 48 ans, Walter Salles a été reconnu à travers "Central do Brasil" (1998), Ours d'or à Berlin, et "Avril brisé" (2001). En 2002, il faisait partie du jury présidé par David Lynch. Cette année, c'est lui qui se soumet au jugement de ses pairs. Il s'agit de sa première sélection en compétition à Cannes. Le Brésil avait remporté la Palme d'or en 1962 pour "La parole donnée" de Anselmo Duarte.

Le film est tiré du livre écrit par le Che ("Voyage à motocyclette : latino americana", éd des Mille et une nuits), dont le manuscrit fut découvert après sa mort (en 1967 à 39 ans), dans un sac à dos lui ayant appartenu). Guevara est interprété par l'acteur mexicain Gael Garcia Bernal, le héros de "La mauvaise éducation" de Pedro Almodovar, présenté hors compétition en ouverture du Festival.

Zano (Romain Duris) et Naïma (Lubna Azabal) vivent ensemble depuis peu dans "Exils" de Tony Gatlif (France, 1H45). Lui, fils de pieds noirs, est musicien. Elle est la fille d'immigrés berbères. Expulsés de leur appartement, les amoureux partent pour l'Algérie sur le chemin de leurs origines. A pied, un voyage en musique, flamenco, techno...

Né le 10 septembre 1948 à Alger, Gatlif a signé depuis 1975 ("La tête en ruines" ) une oeuvre tout entière tournée vers la culture gitane. C'est la première fois que le réalisateur français revient sur sa terre natale et délaisse son univers de prédilection. "Latcho Drom" avait été présenté dans la section Un certain regard en 1993. "Exils" est son 14e long-métrage.

- Hors compétition : "House Of Flying Daggers" de Zhang Yimou (Chine, 1H59). "Bad Santa" de Terry Zwigoff (Etats-Unis, 1H33).

- Un Certain regard: "Marseille" de Angela Shanalec (Allemagne, 1H35). "Whisky" de Juan-Pablo Rebella, Pablo Stoll (Uruguay, 1H35).

- Quinzaine des réalisateurs: "Babae Sa Breakwater" (Woman Of Breakwater) de Mario O'Hara (Philippines, 2H04). "Gavkhouni" (The River's End) de Berhouz Afkhami (Iran, 1H30).

- Semaine internationale de la critique: "CQ2" (Seek You Too) de Carole Laure (France, 1H40)).


bambi
   Posté le 20-05-2004 à 11:33:45   

Comédie musicale

La 100e de Don Juan

La comédie musicale Don Juan était présentée pour la 100e fois, mercredi soir, au Théâtre St-Denis à Montréal.
La dernière aura lieu le 30 mai, ce qui fera un total de 112 représentations dans la métropole.

Le spectacle musical se déplacera ensuite à Québec pour 29 représentations, du 25 juin au 24 juillet.

À compter du 24 février 2005, Don Juan sera présenté en France, au Palais des Congrès de Paris, qui compte 3700 places.

La production, qui a coûté quatre millions de dollars à produire, a généré jusqu'à maintenant des revenus de 20 millions de dollars.

fredchoucas
   Posté le 20-05-2004 à 13:23:58   

Le Festival de Cannes voyage, les yeux sur Gael Garcia Bernal



CANNES (AFP), le 19-05-2004
La compétition cannoise est partie mercredi vers des terres lointaines et troublées avec deux "road movies", tout en gardant les yeux rivés sur le jeune acteur mexicain Gael Garcia Bernal.

Ovationné pour son triple rôle dans "La mauvaise éducation" de Pedro Almodovar, qui a ouvert ce 57ème Festival le 12 mai, Gael Garcia Bernal y est revenu, mais cette fois-ci en compétition. Il incarne Ernesto Guevara avant qu'il ne devienne le "Che" dans "Diarios de motocicleta" (Carnets de voyage), du Brésilien Walter Salles.

En 1952, Ernesto Guevara, alors étudiant en médecine, et son ami Alberto Granada, entreprennent un voyage à moto à travers l'Amérique du sud. Un périple qui aura une influence déterminante sur la vie des deux hommes, qui prennent conscience de l'injustice, de la pauvreté et la misère. Ce voyage est aussi une quête de soi et la recherche d'une identité latino-américaine.

Le film, très applaudi en projection de presse mercredi matin, est signé Walter Salles, qui a trouvé la reconnaissance internationale avec "Central do Brasil" (1998), Ours d'or à Berlin et nominé aux Oscars.

Le réalisateur a confié avoir été profondément marqué par "ce voyage initiatique, cette quête identitaire", résultat de cinq ans de travail.

"J'ai commencé ce film en me considérant comme un réalisateur brésilien, et je l'ai fini en me sentant aussi et surtout latino-américain", a-t-il déclaré.

Bien que son rôle soit moins spectaculaire que ceux qu'il tient dans "La mauvaise éducation", Gael Garcia Bernal, dit "sex mex" par les gazettes, était la vedette de la conférence de presse.

"Plus je le vois et plus j'ai l'impression de voir Ernesto", a dit de lui Alberto Granada, l'octogénaire qui fut le compagnon de voyage de Guevara.

Avec "Exils" de Tony Gatlif, deuxième des trois films français en lice pour la Palme d'or qui sera décernée samedi, les festivaliers ont fait route de Paris vers l'Algérie et sa casbah, eux aussi à la recherche de leurs racines.

Zano (Romain Duris) et Naïma (Lubna Azabal), ont une histoire partagée avec l'Algérie - pays où est né le réalisateur : il est fils de pieds noirs, elle est fille d'immigrés berbères. Expulsés de leur appartement, ils décident d'aller explorer la terre de leurs ancêtres.

"Mon film, a expliqué Tony Gatlif lors de sa conférence de presse, parle des jeunes générations, des gamins dont les parents ont quitté l'Afrique du nord, l'Afrique noire, la Yougoslavie, mais ont oublié la langue de leurs parents même s'ils écoutent leur musique... des gamins coupés de leurs origines".

Comme dans les précédents films de Tony Gatlif, la musique est très présente, flamenco, techno, jusqu'à une longue scène de transe sur de la musique soufi, visuellement très forte.

La traditionnelle montée des marches mercredi après-midi s'est d'ailleurs faite aux accents d'un groupe de musique gitane, avec danseuse.

Enfin, hors compétition, le vétéran cannois Zhang Yimou est revenu avec "La Maison des poignards volants", son deuxième film de sabre après "Hero". D'une très grande beauté visuelle -et mélodramatique en diable- le film se veut "une histoire d'amour très contemporaine, emballée dans le cadre historique de la dynastie des Tang", a précisé le réalisateur.

Les combats, sur la terre ferme ou en apesanteur dans les bambous géants, sont superbement réalisés.


fredchoucas
   Posté le 20-05-2004 à 13:28:08   

Londres essaie de sortir de l'ombre Tamara de Lempicka



LONDRES (AFP), le 20-05-2004
La Royal Academy of Arts tente de sortir de l'obscurité Tamara de Lempicka, portraitiste mondaine, diva de la Haute société européenne dans les années 20 et 30, en organisant la première exposition majeure en Grande-Bretagne de ses oeuvres, emblématiques de l'Art Déco.

Née Tamara Gurwick-Gorska à Moscou en 1898, d'une mère polonaise et d'un père russe, elle a connu une existence dorée à Saint-Petersbourg, avant d'émigrer à Paris avec son mari, un comte polonais, Tadeusz Lempicki, pour fuir la révolution bolchévique.

Sans le sou, elle décide de gagner sa vie avec la peinture, prend des cours avec les peintres Maurice Denis, André Lhote et rencontre un succès rapide.

Dans le Paris des années folles, capitale mondiale des arts, elle devient portraitiste de la société mondaine qu'elle fréquente, multipliant les commandes d'aristocrates et de grands bourgeois européens.

Influencée par le cubisme, elle se construit un style aisément reconnaissable qui est la clé de son succès: des femmes massives, sans expression, nues ou habillées haute couture, aux ongles et lèvres impeccablement maquillés, sur un arrière fond de draperies ou de gratte-ciels.

"Une lumière à la manière d'Ingres, le cubisme à la Fernand Léger, avec du rouge à lèvres Chanel", résumait un critique d'art.

L'exposition contient un portrait d'André Gide, qu'elle rencontrait fréquemment "lors de soirées données par les riches et les décadents, où drogues et alcools étaient servis par des domestiques à moitié nus", raconte le critique d'art Frank Whitford.

"Dans ces salons, Tamara de Lempicka, disait-elle, sniffait de la cocaïne avec Gide et draguait hommes et femmes", explique le critique d'art. Elle y côtoyait des écrivains comme Jean Cocteau, Colette, James Joyce ou la danseuse Isadora Duncan.

"Rien n'est plus évocateur de cette période, les années jazz, que ces portraits glacés de femmes à la mode et d'hommes séduisants qui jouent au polo dans la journée et boivent des cocktails jusqu'à l'aube", relève M. Whitford.

Femme émancipée, bissexuelle, elle est célèbre et peaufine soigneusement son image, utilisée comme un outil pour développer sa carrière. Des photos des soirées hautes en couleurs qu'elle donne paraissent régulièrement dans les magazines.

Les commandes affluent et elle réalise plus de cent portraits pendant sa période la plus prolifique, entre 1924 et 1934.

L'argent et sa place dans la société semblent avoir toujours été plus importants pour elle que son art. "Lorsque mon bras sera couvert de bijoux du poignet à l'épaule, j'arrêterai de peindre", disait-elle.

Divorcée en 1928, elle se consacre toute entière à son travail et à sa vie mondaine et envoie en pension sa fille de dix ans, Kizette. Son remariage avec le baron Kuffner en 1934 fera d'elle une femme fortunée.

En 1939, elle émigre aux Etats-Unis. Mais elle n'y a jamais retrouvé le succès qu'elle avait connu dans l'Europe de l'entre-deux guerre.

Elle change souvent de style, mais ne produit plus d'oeuvre de quelque qualité, jusqu'à sa mort en 1980.

Son style a influencé les photos de mode, le magazine Vogue publiant récemment des photos inspirées de son esthétique. Ses oeuvres ont été achetées par de nombreuses stars du show-business, comme Barbra Streisand, Madonna ou Jack Nicholson, qui en a prêté plusieurs pour l'exposition.

Mais elle n'a jamais trouvé grâce aux yeux des critiques d'art, qui jugent son style mineur, froid et superficiel. Elle n'apparaît pas dans les index des livres d'art, ne figure pas dans les collections des musées, hormis celui de Nantes, dans l'ouest de la France, auquel elle a légué ses oeuvres.

La Royal Academy s'est donné pour objectif de faire redécouvrir cette artiste comme un "baromètre de l'émancipation féminine".

"Tamara de Lempicka: icône de l'Art Déco", jusqu'au 30 août à Londres.

fredchoucas
   Posté le 21-05-2004 à 11:41:39   

Cannes 2004 : en attendant Wong Kar-wai



CANNES (AFP), le 20-05-2004
Suspense jeudi sur la Croisette où le cinéaste chinois Wong Kar-wai, avec les bobines manquantes de son nouveau film, "2046", en compétition pour la Palme d'or est arrivé juste avant les projections du soir.

Outre ce film-mystère, le cinéma asiatique était à l'honneur en cette avant-dernière journée de compétition avec "Innocence" du Japonais Oshii Mamoru. Après "Shrek 2", c'est le deuxième dessin animé soumis cette année au jugement du jury présidé par Quentin Tarantino.

Même si l'univers futuriste de "Innocence" n'est pas aussi aisément accessible que l'humour jovial de "Shrek", sa présence à Cannes montre que l'animation a désormais ses entrées dans les grands festivals internationaux où il peut prétendre aux plus hautes distinctions. Ainsi, "Le voyage de Chihiro" de Hayao Miyazaki a été le premier film d'animation japonais à connaître la consécration internationale en décrochant coup sur coup l'Ours d'Or du Festival de Berlin (2002) et l'Oscar 2003 du meilleur film d'animation.

Wonk Kar-wai est réputé pour un perfectionnisme et une imprévisibilité qui, dans le passé, ont déjà retardé l'achèvement de ses films. "2046", dont le tournage a commencé en 1999, était déjà attendu l'an dernier à Cannes, puis à Venise. En 2000, "In the mood for love" avait été présenté la veille de la clôture du Festival de Cannes, alors qu'il n'était pas complètement terminé.

Dans le passé, la Croisette a déjà eu son lot de sueurs froides en proposant en compétition des oeuvres qui étaient à peine finies. Francis Ford Coppola était arrivé en 1979 avec trois versions d'"Apocalypse now". Roland Joffé avait présenté "Mission" en 1986 avec une bande-son pas encore mixée. Quant au "Goût de la cerise", de l'Iranien Abbas Kiarostami, en 1997, il était parvenu in extremis, dans une version de travail, par la valise diplomatique. Une précipitation qui n'est pas forcément un handicap puisque ces trois films ont raflé la Palme d'or.

Wong Kar-wai aurait-il agi par superstition ? L'explication est beaucoup plus prosaïque, à en croire Eric Heumann, un des coproducteurs français du film: "les bobines ont raté l'avion à Bangkok et elles arriveront juste deux heures avant la projection officielle", expliquait-il au Figaro. "Wonk Kar-wai n'a jamais fini un film. Il est comme ces peintres qui retouchent sans cesse leur toile. S'il n'y avait pas l'urgence de Cannes, il serait encore à sa table de montage", a dit le producteur.

Oshii Mamoru est aussi un perfectionniste. Avec "Innocence", tiré du manga de Shirow Masamune (budget: 18 millions de dollars), il a voulu tout à la fois dépasser les limites du cinéma traditionnel et celles du dessin d'animation, mélangeant effets spéciaux, images de synthèse, images en 2D et en 3D.

Née du manga, symbole de la culture de masse nippone, la "Japanimation" a ainsi fait grâce à lui sa première entrée à Cannes avec ce deuxième volet de "Ghost in the Shell" (1995) acclamé dans le monde entier et dont le scénario a fortement influencé la trilogie Matrix. Mamoru se défend de sacrifier à la technologie : "je veux travailler avec des dessinateurs qui se servent d'un crayon, le cinéma en trois dimensions ne m'intéresse pas". En cela il ne se place pas, dit-il, sur le même terrain que les nouveaux maitres de l'animation, tels les studios américains Dreamworks ou Pixar : "la force de l'animation japonaise, dit-il, c'est qu'elle repose sur une technique traditionnelle de l'écriture case par case".

fredchoucas
   Posté le 21-05-2004 à 11:59:44   

Thoralf Knobloch, symbole malgré lui d'un retour de la peinture allemande



DRESDE (AFP), le 21-05-2004
Le refuge de Thoralf Knobloch n'a rien de douillet: au septième étage d'une barre de béton désaffectée héritée du temps où Dresde était derrière le rideau de fer, le peintre allemand peint à partir de photos de larges toiles sur lesquelles la vie coule sans vraiment s'imprégner.

Pendant sept ans, Thoralf a déchiré ses oeuvres, créé à nouveau puis récidivé dans la destruction. Jusqu'au jour où il a trouvé ses toiles assez "mûres" pour les sortir de leur tanière.

C'était en 2002, et depuis, Knobloch, garçon timide qui a grandi près de Dresde, se vend dans les grandes métropoles et figure parmi les artistes de la "Jeune peinture allemande" d'ex-RDA qui réalise depuis peu une percée marquée sur la scène internationale.

Thoralf parle peu mais son atelier parle pour lui. Le sol est jonché de photographies de lieux communs à cette région de l'ex-RDA, des pavillons aux matériaux bon marché, une clôture basse en bois sombre, une clairière du Spreewald --une forêt du sud de Berlin--. Des motifs qu'il reproduit ensuite au pinceau.

"J'aime jouer sur le contraste intérieur/extérieur. Ce sont des lieux que je connaîs depuis toujours. Il y a un peu de nostalgie dans tout ça", confie le peintre, gêné que l'on s'intéresse à lui, petit homme de 40 ans au crâne nu.

L'artiste est un flaneur, un renifleur de décors simples et parfois, un voleur d'intimité: un lit défait épié à travers la fenêtre d'un immeuble, une jeune femme lavant les carreaux de sa cuisine. Son coeur enregistre les émotions, son appareil photo les sujets et couleurs.

Mais le résultat pictural donne la sensation d'une vitre glissée entre le sujet et le spectateur. Comme si les repères de son enfance lui étaient devenus un peu étrangers.

"Quand le mur est tombé, nous étions tous très curieux, pressés de découvrir un nouveau système de vie", raconte Thoralf qui, à l'heure du tournant, étudiait le dessin, un art "noble" sous le régime de la RDA.

"Jamais je n'aurai cru alors peindre un jour d'après une photo, cela aurait été un sacrilège." Jusqu'au jour où le raz de marée d'images publicitaires et médiatiques a bouleversé son appréciation de la réalité.

"Un vent nouveau" a soufflé sur la ville endormie depuis un demi siècle, notamment avec l'arrivée à la Haute école d'études d'arts plastiques de professeurs de l'ouest comme Ralf Kerbach, dont Thoralf a fréquenté les cours comme nombre d'artistes dresdois en vue.

Il a abandonné le dessin, la reproduction académique de nus, de natures mortes ou de paysages pour se lancer dans l'aventure créatrice aux côtés de deux copains de promotion, Eberhard Havekost et Martin Borowski, dont les oeuvres se rejoignent en plusieurs points.

Une fois gagnés par le succès, ses collègues partent souvent pour Berlin. Mais Thoralf, mari et père, ne suit pas et refuse d'être associé à un quelconque "mouvement".

"Nous avons été élevés dans l'impératif communautaire, explique-t-il. Aujourd'hui, je suis content d'avoir le droit d'être individuel".

fredchoucas
   Posté le 21-05-2004 à 12:04:23   

Le "bunker" du Festival de Cannes, tribune contre George Bush



CANNES (AFP), le 20-05-2004
De Sarajevo à l'Afghanistan en passant par le Moyen-Orient, les écrans de Cannes font l'écho des bruits et de la fureur du monde, transformant le ghetto du Festival en une tribune contre George Bush et la politique américaine.

"Alexandrie... New York", cri d'amour et de haine pour l'Amérique de l'Egyptien Youssef Chahine, clôturait vendredi la section Un Certain Regard. "D'un côté, j'admire l'Amérique et j'ai vécu le rêve américain, et de l'autre il suffit de regarder la télévision pour voir les massacres en Palestine et en Irak", dit le réalisateur du "Destin", âgé de 77 ans.

En présence de la déléguée générale de Palestine en France Leïla Shahid, son ancien assistant Yousry Nasrallah a présenté, hors compétition, "La porte du soleil", une saga historique et romanesque de 4H38 du peuple palestinien.

Adapté du roman de l'écrivain libanais Elias Khoury, ce film retrace l'exode de Palestiniens, d'un village de Galilée bombardé par les Israéliens au camp de réfugiés de Chatila, au Liban.

Mais c'est des rangs mêmes des Américains que la charge la plus féroce est venue avec le trublion haut en couleurs Michael Moore, qui a profité de la présence de plus de 4.000 journalistes pour faire campagne contre la réélection de George Bush avec "Fahrenheit 9/11", en compétition pour la Palme d'or.

"L'anti-busherie est dans la place", écrivait le quotidien Nice-Matin à propos de ce pamphlet au vitriol, dénonçant avec humour la politique de la Maison Blanche et la collusion entre la famille Bush, la famille royale saoudienne et les Ben Laden.

"Quand je fais un film, je veux qu'il soit vu un vendredi soir, qu'il soit distrayant et agréable, pour manger du pop corn, rire et pleurer, et qu'on en parle une semaine plus tard", dit Michael Moore.

"Moins flamboyant" et "moins superficiellement distrayant", selon le journal professionnel Screen, "Uncovered : the war on Iraq" de Robert Greenwald est "un +must+ pour les Américains qui s'intéressent à leur pays". Ce documentaire présenté au Marché du Film pointe la désinformation, voire les manipulations avant la guerre en Irak.

30 ans auparavant, après la guerre du Vietnam, Richard Nixon devait rendre compte des mensonges du Watergate. Dans "L'assassinat de Richard Nixon" de l'Américain Niels Mueller, Sean Penn incarne un looser qui décide de détourner un avion pour le lancer contre "le plus grand menteur: le président des Etats-Unis".

Jean-Luc Godard dresse un parallèle entre Sarajevo et la Palestine dans "Notre Musique", un triptyque sur l'enfer, le purgatoire et le paradis, gardé par des marines américains.

"Mur" de Simone Bitton dénonce la "barrière de sécurité" dressée en Cisjordanie entre Israéliens et Palestiniens. Ce n'est pas comme ça qu'on résout les problèmes politiques", dit cette Juive franco-israélienne née au Maroc.

Sur les écrans de Cannes, l'Amérique latine était présente avec "Salvador Allende" de Patricio Guzman, victime d'un autre 11 septembre qui a porté au pouvoir Pinochet avec le soutien de Nixon. Plus optimiste et idéaliste, "Carnets de voyage" du Brésilien Walter Salles a fait revivre la figure mythique de "Che" Guevara.

Enfin, le "road-movie" vinicole "Mondovino" de l'Américain Jonathan Nossiter a mis en garde contre la globalisation alors que la star de ce combat, José Bové, fraternisait sur la Croisette avec Michael Moore et les intermittents du spectacle

fredchoucas
   Posté le 22-05-2004 à 10:41:39   

Dernière journée de compétition à Cannes, le jury au travail



CANNES (AFP), le 21-05-2004
La course à la Palme d'or, qui sera décernée samedi avant une grande fête pour les 80 ans de la MGM, semblait très ouverte vendredi à l'issue de la projection du dernier des 19 films sur lesquels devait délibérer le jury présidé par l'Américain Quentin Tarantino.

Pour sa dernière ligne droite, Cannes avait choisi comme cadre l'univers du spectacle, le rock avec "Clean" d'Olivier Assayas, ou comment une pop-star (Maggie Cheung) tente de s'arracher à la drogue pour pouvoir récupérer la garde de son jeune fils, et le cinéma avec "The Life And Death Of Peter Sellers" de Stephen Hopkins, qui raconte le vrai visage de l'Inspecteur Clouseau.

Spectacle dans toute sa plénitude encore avec "2046", fresque amoureuse de Wong Kar-wai, dont le héros, Tony Leung Chiu-wai, est un écrivain qui passe à côté des femmes de sa vie. Spectacle enfin avec un final en forme de feu d'artifice musical et la projection, à l'issue du palmarès, de "De-Lovely", la vie de Cole Porter racontée par Irwin Winker, qui sera suivie d'un concert avec notamment Alanis Morissette, Sheryl Crow et Robbie Williams.

A la différence de la sélection de l'année dernière (Palme d'or à Gus Van Sant pour "Elephant"), qui avait été jugée alors assez sévèrement par les professionnels -et les Américains en particulier- le cru Cannes 2004 a été apprécié avec davantage d'indulgence. Pas de film-scandale comme "The Brown Bunny" de Vincent Gallo. Mais il n'y a pas eu non plus un élan spontané comme celui dont le public avait témoigné envers "Les Invasions Barbares" du Québécois Denys Arcand.

Les derniers entrés en lice n'ont pas permis de mieux dégager l'horizon des pronostics. Wong Kar-wai a certes décroché la Palme du film-suspense. Le réalisateur de Hong Kong était encore à pied d'oeuvre le 12 mai et n'a livré son film que dans les toutes dernières heures, suscitant un fort climat d'attente, qui peut se retourner contre lui.

La presse américaine place en tête de ses préférences "Comme une image" d'Agnès Jaoui, devant "Carnets de voyage" de Walter Salles et "Fahrenheit 9/11" de Michael Moore.

Chez les critiques français, "La vie et un miracle" d'Emir Kusturica fait partie des films plébiscités, aux côtés des films de Salles et Moore. "Clean" d'Olivier Assayas et "Tropical Malady" du Thaïlandais Apichatbong Weerasethakul comptent aussi leurs défenseurs, et, dans une moindre mesure, "La Sainte fille" (La nina santa) de l'Argentine Lucrecia Martel. Soutien sélectif mais fervent aussi de certains pour "Old Boy", le polar du Coréen Park Chan-wook.

Chez les femmes, Maggie Cheung, dans "Clean", fait une candidate tout à fait crédible au prix d'interprétation, ce qui lui permettrait de rejoindre au tableau d'honneur Tony Leung, son partenaire dans "In The Mood For Love", film qui lui valu une récompense en 2000.

Les comédiennes de "La sainte fille" (Maria Alché, Julieta Zylberberg) peuvent offrir une concurrence non négligeable, dans un registre austère. A l'inverse, la prestation lumineuse de Lubna Azabal constitue un des meilleurs atouts du film "Exils" de Tony Gatlif, dont elle partage intimement la vedette avec son partenaire masculin Romain Duris.

Chez les hommes, Tom Hanks ne démérite pas en escroc pontifiant dans "Ladykillers", mais il n'est pas servi au mieux par la dimension anecdotique de ce remake d'une vieille comédie anglaise. Même handicap pour Geoffrey Rush dans "The Life And Death Of Peter Sellers", excellent dans un film par ailleurs assez conventionnel.


fredchoucas
   Posté le 22-05-2004 à 10:45:40   

Le week-end de clôture du 57ème Festival de Cannes



CANNES (AFP), le 21-05-2004
Le Festival de Cannes, pour sa 57ème édition, veut tenter de faire du dernier week-end un évènement tout en strass et paillettes, avec la cérémonie du palmarès et une grande fête pour les 80 ans du studio américain aux 200 Oscars, la MGM.

Le jury présidé par la réalisateur américain Quentin Tarantino proclamera son palmarès et sa Palme d'or samedi soir, et non plus en clôture du Festival le dimanche soir.

Une majorité des festivaliers quittait d'habitude la Croisette dans la journée du dimanche sans attendre cette proclamation.

La soirée débutera à 19H15 (en France, en direct sur Canal+). Après la proclamation du palmarès sera présenté en première mondiale "De-Lovely", de Irwin Winkler, dernière production de la MGM, retraçant la vie du jazzman Cole Porter.

Un dîner de gala réunira artistes et personnalités puis une fête d'anniversaire du studio au lion sera organisée sur une plage de Cannes avec un feu d'artifice et un concert réunissant notamment Alanis Morissette, Lara Fabian, Sheryl Crow, Elvis Costello et Diana Krall. La MGM a en revanche annoncé vendredi l'annulation de la participation de Robbie Williams.

Le public pourra suivre la retransmission sur l'écran géant du "Cinéma de la plage", après y avoir vu "Yellow Submarine", avec les Beatles.

Dimanche, et pour la première fois dans l'histoire du Festival de Cannes, le jury de la 57ème édition tiendra une conférence de presse, à 15H00. Enfin, dans la soirée sera projeté à nouveau le lauréat de la Palme d'or, en présence de l'équipe du film.


fredchoucas
   Posté le 22-05-2004 à 10:48:37   

"Rock in Rio" à Lisbonne: deux milliards de téléspectateurs attendus



, le 21-05-2004
LISBONNE - La quatrième festival "Rock in Rio", qui débute la semaine prochaine à Lisbonne, devrait être suivi par quelque deux milliards de téléspectateurs dans le monde, ont indiqué vendredi les organisateurs.

"L'audience globale devrait atteindre les deux milliards de téléspectateurs", a déclaré Maurice Keizer, responsable chargé de la vente des droits de retransmission télévisée.

"La stratégie a été de contacter les principales chaînes" de télévision, notamment à l'occasion du marché international des programmes de télévision (MIP TV), en mars à Cannes.

"Rock in Rio" se déroulera du 28 au 30 mai puis du 4 au 6 juin, peu avant le Championnat d'Europe des nations de football (12 juin-4 juillet.

Plusieurs dizaines de groupes ont déjà confirmé leur participation, dont Paul McCartney, Peter Gabriel, Gun's Roses, Metallica, Britney Spears, Ben Harper et Sting.

Quelque 46 pays, tels que "l'Inde, la Nouvelle-Zélande et même la Chine" ainsi que la chaîne de télévision américaine CBS, ont déjà acquis les droits télévisés. 30 autres pays sont sur le point de conclure un accord, a-t-il souligné.

Seul la chaîne privée portugaise SIC devrait retransmettre le spectacle en direct.

Quant aux autres télévisions, les droits de diffusion portent sur une version raccourcie du festival.

La première édition du festival, en janvier 1985, avait été suivie par 240 millions de personnes et la deuxième par 580 millions de téléspectateurs.

Les organisateurs estiment avoir vendu 190.000 billets sur un total de près de 540.000 billets mis en vente, au prix de 53 euros.

Le festival devrait drainer à Lisbonne quelque 600.000 spectateurs.

Lisbonne a mis à la disposition des organisateurs un parc de 23 hectares qui sera transformé en Cité du Rock et une tente consacrée à des débats sur le thème "un monde meilleur".

"Rock in Rio" comprend un volet social destiné à l'amélioration des conditions de vie et d'éducation des enfants et des jeunes.

fredchoucas
   Posté le 22-05-2004 à 10:52:28   

Charles Aznavour, 80 ans et des projets pour vingt ans



PARIS (AFP), le 21-05-2004
Du haut de son mètre 65, Charles Aznavour, le plus petit des géants de la chanson française, fête samedi sur la scène du palais de Congrès, à Paris, ses 80 ans et l'apothéose d'une carrière de plus d'un demi-siècle.

Plusieurs grands artistes français et internationaux, comme Johnny Hallyday, Patricia Kaas, Liza Minnelli, Nana Mouskouri, Pascal Obispo, Line Renaud, Henri Salvador, le rejoindront sur scène pour le dernier d'une série de 24 concerts entamée le 17 avril, et retransmis en direct par TF1.

"J'arrêterai de chanter le jour où je ne pourrai plus monter sur scène", déclarait Charles Aznavour à l'AFP en novembre 2003. Son ambition, assure-t-il, c'est qu'on puisse écrire sur sa tombe: "Ici repose l'homme le plus vieux du cimetière".

A l'approche de ce 80e anniversaire, celui que la presse surnomme le "prince Charles" déborde d'activités.

Non content d'enchaîner chaque soir vieux succès et chansons nouvelles sur la scène du palais des Congrès, il vient de publier chez Flammarion "Le temps des avants", une autobiographie qu'il a, souligne-t-il, écrite lui-même.

Début décembre 2003, il a écrit et enregistré le dernier en date de ses albums, "Je voyage" (Capitol/EMI), avant de partir en Roumanie incarner le père Goriot pour une fiction de France 2.

Né à Paris le 22 mai 1924, lancé par Edith Piaf, qui l'avait surnommé le "génie con" et qu'il a accompagnée au piano de 1946 à 1954, Charles Aznavour (de son vrai nom: Aznavourian) a à son répertoire 740 chansons, dont 350 en français et 150 en anglais.

Depuis "Je hais les dimanches", écrite en 1954 pour Piaf, qui la refuse, et immortalisée par Juliette Gréco, l'auteur-compositeur a enchaîné les succès: "Tu te laisses aller" (1960), "Retiens la nuit" (pour Johnny Hallyday) et "J'me voyais déjà" (1961), "La Mamma" (1963), "Que c'est triste, Venise" (1964), "La bohême" (1966), "Désormais" (1969), "Mourir d'aimer" (1971), "Comme ils disent" (1973). En 1997, il enregistre "Plus bleu que tes yeux", duo virtuel avec Edith Piaf.

Parallèlement, il mène une carrière de comédien, au cinéma comme à la télévision. Pour lui, un chanteur est aussi un acteur. "Au départ, affirmait-il dans une récente interview à Gala, mon seul objectif était d'être comédien".

Il débute en 1938 dans "Les disparus de Saint-Agil", de Christian-Jaque. Son premier grand rôle est celui du fou dans "La Tête contre les murs" (Franju, 1958). François Truffaut lui donne sa chance en 1960 dans "Ne tirez pas sur le pianiste" et André Cayatte en fait une vedette dans "Le passage du Rhin". Il joue également dans "Un taxi pour Tobrouk". Ses apparitions à l'écran, grand et petit, seront ensuite régulières jusqu'à "Ararat", du Canadien d'origine arménienne Atom Egoyan (2002).

Car Aznavour, c'est "l'icône de la diaspora arménienne". Il est ambassadeur permanent de l'Unesco en Arménie, où on lui a dressé une statue. Il a fondé l'association "Aznavour pour l'Arménie" après le tremblement de terre de 1988 et poursuivi l'aide humanitaire à ce pays à travers une fondation.

Pour Aznavour, "chanter permet de rester jeune". Il n'a "pas vieilli", mais seulement "pris de l'âge", selon une déclaration au Journal du Dimanche.

A 80 ans, il multiplie les projets, un nouvel album en duo avec des vedettes internationales, un récital avec l'orchestre symphonique de Montréal, et prépare une "lettre ouverte aux jeunes de ce métier".

fredchoucas
   Posté le 23-05-2004 à 09:43:20   

Cannes 2004: Palme d'or le documentaire anti-Bush de Michael Moore



CANNES (AFP), le 22-05-2004
L'Américain Michael Moore a reçu une ovation debout de neuf minutes samedi soir après avoir reçu la Palme d'or, trophée suprême du Festival de Cannes, pour son pamphlet anti-Bush "Fahrenheit 9/11".

Le réalisateur s'était fait remarquer lors de la cérémonie des César, où il avait été récompensé du César du meilleur film étranger avec "Bowling For Columbine", en remerciant la France pour son opposition à l'intervention des troupes américaines en Irak en mars 2003.

Couronnement aussi pour le jeune comédien japonais Yagira Yuuya, 14 ans, et l'actrice chinoise de Hong Kong Maggie Cheung, récompensés respectivement par les prix d'interprétation masculine et féminine.

Comme c'est souvent le cas à Cannes, les "favoris" (de la critique) n'apparaissent pas au final.

C'est ainsi le cas pour "2046", la fresque romantique et cérébrale de Wong Kar-wai, "La vie est un miracle" du Serbe Emir Kusturica, ou, dans la course au prix d'interprétation masculine de l'Australien Geoffrey Rush, pour sa performance dans "The Life And Death Of Peter Sellers".

Oublié aussi "Les carnets de voyage" ou un voyage à moto du jeune Ernesto Guevaro, raconté par le Brésilien Walter Salles.

La cérémonie finale, qui devait être suivie par une grande fête et un concerts pour les 80 ans de la Metro Goldwyn Mayer, a donné lieu une fois de plus à une montée des marches sur le mode glamour, à laquelle n'ont pas accédé les intermittents du spectacle, dont les revendications avaient été au coeur de la première moitié du plus prestigieux des festivals internationaux.

Quelques heures avant le palmarès, la rumeur de Cannes laissait entendre que "Old Boy" du Sud-coréen Park Chan-wook et "Tropical malady" du Thaïlandais Apichatpong, et l'actrice Maggie Cheung figureraient au palmarès.

Ce fut le cas. "Old Boy", thriller-manga ultra-violent de Park Chan-wook (Corée du sud) a ravi le Grand prix du jury. "Tropical Malady" du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul a partagé le prix du jury avec l'inattendue "mama" noire américaine Irma P. Hall dans "Ladykillers" des frères Coen.

Inattendu aussi, le gitan Tony Gatlif, qui, pour la France, a décroché le prix de la mise en scène pour "Exils", road-movie musical d'une très grande beauté visuelle sur le déracinement.

France à l'honneur encore avec le couple Agnès Jaoui/Jean-Pierre Bacri, auréolé du prix du scénario pour "Comme une image", qui avait été très bien accueilli par une presse américaine réconciliée cette année avec le choix d'une sélection qu'elle avait très sérieusement contestée l'an dernier.

Avec quatre trophées (Grand Prix du Jury, prix du jury, et les deux prix d'interprétation), le continent asiatique a été particulièrement honoré par le Festival de Cannes cette année.

En récompensant aussi la cinématographie roumaine (Palme d'or du court métrage pour "Trafic" de Catalin Mitulescu), belge (prix du jury du court métrage pour "Flatlife" de Jonas Geirnaert) et israélienne (la "caméra d'or", qui distingue un premier film, pour "Mon trésor" de Keren Yedaya), Cannes a également témoigné de l'éclatement de la "planète" cinéma.

Le palmarès avait été avancé d'une journée pour la première fois cette année. Le "village" cannois avait ainsi déjà commencé à plier bagage dès samedi matin. Les membres de la "jet set" s'étaient déplacés pour le week-end à Monaco, théâtre du Grand Prix de Formule 1.

Le Festival devait se terminer dimanche. Dans l'après midi, le jury s'expliquera sur ses choix, une première là encore.

Le palmarès du 57e Festival de Cannes:

- Palme d'or : "Fahrenheit 9/11" de Michael Moore (USA

- Grand Prix du jury : "Old Boy" de Park Chan-wook (Corée du sud)

- Prix d'interprétation féminine : Maggie Cheung pour "Clean" (France)

- Prix d'interprétation masculine : Yagira Yuuya pour "Nobody Knows" (Japon)

- Prix de la mise en scène : Toni Gatlif pour "Exils" (France)

- Prix du scénario : Agnès Jaoui/Jean-Pierre Bacri pour "Comme une image" (France)

- Prix du jury : l'actrice Irma P. Hall (USA) et le film "Maladie tropicale" de Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande)

- Palme d'or du court métrage : "Trafic" de Catalin Mitulescu (Roumanie)

- Prix du jury du court métrage : "Flatlife" de Jonas Geirnaert (Belgique)

- Caméra d'or : "Mon trésor", de Keren Yedaya (Israël)

fredchoucas
   Posté le 23-05-2004 à 09:50:34   

Prix Un Certain regard au Sénégalais Sembene Ousmane



CANNES (AFP), le 22-05-2004
Le prix Un Certain regard a été décerné au seul film africain sélectionné à Cannes, "Moolaadé" du Sénégalais Sembene Ousmane, 81 ans, a annoncé samedi le jury de cette sélection officielle du Festival.

Le Prix du regard original est revenu à "Wisky", film uruguayen de Juan-Pablo Revella et Pablo Stoll, et le Prix du regard vers l'avenir à "terres et cendres" de l'Afghan Atiq Rahimi.

Croisade contre l'excision des femmes, "Moolaadé" a été présenté à Cannes par le doyen du Festival en présence de la Première dame du Sénégal, Viviane Wade.

Le "père" du cinéma africain avait dédié son film, le huitième, "aux mères, femmes qui luttent pour abolir cet héritage d'une époque révolue".

Il a annoncé son intention de "montrer +Moolaadé+ dans les campagnes, dans des coins reculés. Ce n'est pas difficile maintenant, nous avons des cassettes, nous avons des camions. Nous pouvons le faire, nous allons le faire. Nous irons au Mali, au Sénégal, au Burkina, en Côte d'Ivoire, en Guinée-Bissau, en Guinée Conakry".

fredchoucas
   Posté le 24-05-2004 à 14:13:22   

"Fahrenheit 9/11", "le meilleur film" selon le jury du Festival de Cannes



CANNES (AFP), le 24-05-2004
Le jury du 57e Festival de Cannes, après avoir attribué sa Palme d'or samedi à "Fahrenheit 911", le pamphlet anti-Bush de Michael Moore, a assuré dimanche avoir récompensé "le meilleur film de la compétition" et s'est défendu de tout acte politique.

Ses huit jurés ont abondé dans son sens, mais l'actrice écossaise Tilda Swinton s'est implicitement contredite en déclarant qu'il "fallait rééquilibrer les choses par rapport aux médias" quant au traitement des attentats du 11 septembre et de la guerre en Irak.

Le jury a accueilli en soirée pour une projection de clôture Michael Moore qui brandissait sa Palme, sa femme et productrice Kathleen Glynn, et sa fille Natalie, ovationnés par les badauds.

"Je suis très reconnaissant au Festival et à ce pays", a déclaré le cinéaste. Les quelque 2.300 spectateurs du grand théâtre Lumière l'ont ensuite applaudi debout.

La sortie française de "Fahrenheit 911" a été avancée d'octobre au 7 juillet, en même temps que la plupart des pays européens. Si le film trouve un distributeur américain, ce qui n'était toujours pas le cas dimanche, il sortira le 2 juillet aux Etats-Unis, premier jour du long week-end de la Fête nationale du 4 juillet, une des meilleures dates de l'année.

Au lendemain de la remise du prestigieux trophée, les réactions étaient quasi unanimes: "Cannes défie Bush", "la politique passe avant l'art", titrait la presse mondiale. La Palme démontre que les Etats-Unis sont "un pays libre" où "chacun a le droit de dire ce qu'il veut", a d'ailleurs aussitôt réagi la Maison Blanche.

La presse dominicale américaine rapportait la nouvelle de façon très factuelle, les principaux journaux reprenant la première réaction de Moore: "Qu'avez vous fait (...) je suis complètement écrasé". "La récompense accordée à Moore va au-delà du monde du cinéma et des paillettes", estimait le New York Times.

Le jury au grand complet a justifié ses choix lors d'une conférence de presse, une première dans l'histoire du Festival. Nous avons récompensé "le meilleur film de la compétition", a déclaré son président américain Quentin Tarantino. "Si (Moore) avait fait un mauvais film, j'aurais été contre la Palme d'or".

Il a toutefois déclaré que "Old Boy", qui a obtenu le Grand Prix du jury, "aurait très bien pu obtenir la Palme d'or". "C'était une course très serrée (...). Ce n'est pas un deuxième prix. A deux voix près, +Old Boy+ aurait pu gagner". Selon plusieurs sources, Tarantino s'est battu bec et ongles pour que la Palme aille à ce polar sud-coréen ultra-violent.

Emmanuelle Béart a jugé que +Fahrenheit 9/11+ "n'est pas un film anti-américain mais un film qui parle de l'Amérique autrement, un vrai bon film".

Quelques minutes après avoir reçu son trophée samedi, Michael Moore avait souhaité "remercier les acteurs" de son documentaire, à commencer par le président George W. Bush.

Mordant, il a dit "espérer que personne ne lui annoncerait la nouvelle pendant que celui-ci mangeait un bretzel", rappelant une ancienne mésaventure du président américain qui avait failli s'étrangler. Ironie du sort, on apprenait quelques heures plus tard que George Bush avait été victime d'un léger accident de VTT.

"Si on dit la vérité au peuple, la République sera sauve", a-t-il ajouté citant l'ancien président Abraham Lincoln, "un Républicain d'une autre trempe". Le trublion du cinéma américain a également indiqué avoir "le grand espoir que les choses changent". "Je ne suis pas seul. Il y a des millions d'Américains comme moi et je suis comme eux".

Globalement, le palmarès du 57e Festival de Cannes a consacré le rôle de tribune politique joué cette année par la Croisette, de Sarajevo à l'Afghanistan en passant par la Maison Blanche et le Moyen-Orient.

Le palmarès du 57e Festival de Cannes:

- Palme d'or : "Fahrenheit 9/11" de Michael Moore (USA

- Grand Prix du jury : "Old Boy" de Park Chan-wook (Corée du sud)

- Prix d'interprétation féminine : Maggie Cheung pour "Clean" (France)

- Prix d'interprétation masculine : Yagira Yuuya pour "Nobody Knows" (Japon)

- Prix de la mise en scène : Toni Gatlif pour "Exils" (France)

- Prix du scénario : Agnès Jaoui/Jean-Pierre Bacri pour "Comme une image" (France)

- Prix du jury : l'actrice Irma P. Hall (USA) et le film "Maladie tropicale" de Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande)

- Palme d'or du court métrage : "Trafic" de Catalin Mitulescu (Roumanie)

- Prix du jury du court métrage : "Flatlife" de Jonas Geirnaert (Belgique)

- Caméra d'or : "Mon trésor", de Keren Yedaya (Israël)


fredchoucas
   Posté le 24-05-2004 à 14:19:16   

Magie et désenchantements: un colloque international ravive Dracula à Bucarest



BUCAREST (AFP), le 24-05-2004
"Nous vivons sous l'empire de la magie, mais on n'a pas le courage de le reconnaître!", c'est la conclusion d'un colloque dédidé à Dracula qui a réuni ce week-end à Bucarest plusieurs académiciens, anthropologues et éthnologues roumains et américains.

Pour cette vingtaine de chercheurs qui répondent chaque année à "l'appel du Comte", participant à des divers congrès et colloques sous la houlette de la société Transylvanie de Dracula, parler de surréel et de vampires c'est avoir "la force morale de s'attaquer à une réalité qu'on ne doit surtout pas ignorer".

"Dans un monde souvent dominé par des menaces terroristes qui échappent à toute logique, nous devons apprendre à être ouverts aux miracles, à l'irrationnel", affirme Nicolae Paduraru, président de la société Transylvanie de Dracula et organisateur de ce colloque accueilli par une salle baroque du musée d'histoire de l'art de Bucarest.

"Pour cela, il faut chercher dans nos racines, dans notre folklore. C'est précisément ce que la très conservatrice Angleterre de l'époque victorienne a fait dans le célèbre roman de l'écrivain irlandais Bram Stocker pour pouvoir percer le mystère entourant le fascinant personnage de Dracula", précise-t-il. Le roman "Dracula", paru en 1897 est inspiré du mythe crée autour du prince sanguinaire roumain du XVe siècle, Vlad Tepes (l'Empaleur).

Le directeur de l'institut de l'histoire de l'art, Silviu Angelescu, a reconnu qu'il n'y avait pas d'explication scientifique "pour le comportement de six Roumains" qui ont profané le corps d'un villageois devenu, selon eux, vampire.

"Ces pratiques remontent à un temps immémorial, pourtant nous ne sommes pas encore prêts à comprendre de tels rituels", affirme M. Angelescu.

En février dernier, un homme avait déterré le corps de son beau-frère de 76 ans, mort des suites d'un cancer au mois de décembre, en présence de plusieurs autres membres de la famille à Marotinul de Sus (sud).

Les profanateurs n'ont pas hésité à extraire son coeur avant de le brûler et d'en mêler les cendres avec de l'eau, qu'ils ont bue.

"Ce rituel horrifiant est pratiqué depuis longtemps dans plusieurs régions de la Roumanie, en raison de son +efficacité contre les vampires+", a précisé M. Angelescu.

"L'ail est également un célèbre bouclier anti-vampires, mais au long des années, les paysans ont découvert ses propriétés antibiothniques, en l'utilisant avec succès en cas de maladies contagieuses", a-t-il ajouté.

Selon la directrice de l'institut national d'ethnologie, Sabina Ispas cette peur des vampires est "beaucoup plus accentuée dans les pays de l'Europe de l'est qu'ailleurs".

A la différence de l'Ouest, "la Roumanie, ne cultive pas le modèle de la jeune fille sensuelle qui s'abreuve du sang des mortels. Dans les régions les plus traditionnelles de ce pays, la peur des vampires demeurent réelle et donne toujours des frissons", a affirmé pour sa part Nicolae Paduraru.

"C'est un aspect que la plupart des réalisateurs occidentaux de film semblent ne pas avoir compris. C'est pourquoi cette année, notre société accorde pour la première fois le prix Dracula à un documentaire américain, +Bad company+ (Mauvaise compagnie) car, loin de choquer, son réalisateur, Michael Hugues, retourne en arrière et cherche à comprendre ce qu'il y a derrière les ténèbres", a-t-il ajouté.

fredchoucas
   Posté le 25-05-2004 à 18:57:55   

Décès de Maxime Rodinson, au carrefour des cultures juive et musulmane



MARSEILLE (AFP), le 25-05-2004
Issu d'une famille juive de l'immigration russo-polonaise, l'orientaliste Maxime Rodinson est décédé dimanche à Marseille à l'âge de 89 ans. Il occupait une place particulière au carrefour des cultures juive et musulmane, selon l'écrivain-historien Gérard Khoury.

Linguiste hors pair - spécialiste d'une trentaines de langues et dialectes et notamment de l'éthiopien ancien (guèze) -, écrivain prolifique, Maxime Rodinson fut aussi un homme engagé, notamment en faveur de la cause palestinienne.

"Ses points forts, c'étaient une formation exemplaire et une rigueur qui lui ont valu une entrée dans le monde des sciences à part entière, et enfin des prises de position politiques courageuses à partir de sa connaissance des arcanes des deux cultures", souligne M. Khoury, interrogé par l'AFP.

Né dans une famille modeste à Paris le 16 janvier 1915, d'un père russe et d'une mère polonaise - tous deux sont juifs et mourront à Auschwitz -, le jeune Rodinson devient coursier dès l'âge de 13-14 ans.

Autodidacte, il présente et réussit à 17 ans le concours d'entrée à l'Ecole des langues orientales et passera ensuite son baccalauréat. En 1937, il se marie, entre au CNRS et au Parti communiste français et commence ses recherches.

"C'était quelqu'un d'extrêmement méticuleux et de très encyclopédique", raconte Gérard Khoury, chercheur à l'Institut de recherches et d'études du monde arabe et musulman d'Aix-en-Provence, qui le connaissait depuis une trentaine d'années. En 1997, les deux hommes débutent des entretiens qui seront publiés sous le titre "Entre Islam et occident" (ed. Les Belles Lettres, 1998).

"Ses ouvrages, reconnus par les milieux scientifiques, sont en même temps très accessibles au grand public", explique M. Khoury, selon lequel l'oeuvre majeure de Maxime Rodinson est "Mahomet", publiée en 1961, où il livre une lecture marxiste documentée de la vie du prophète.

"Rodinson a contribué à modifier la lecture sectaire de l'islam qui, affirmait-il, n'est pas incapable d'entrer dans la modernité. Il s'agit d'une contribution majeure, aux antipodes de ce à quoi nous assistons aujourd'hui, c'est-à-dire une méconnaissance de l'islam", poursuit M. Khoury.

Doté d'un sens de l'histoire des hommes et de l'humanité qui plongeait ses racines dans le siècle des Lumières, Maxime Rodinson oeuvrait pour le rapprochement des deux rives de la Méditerranée, par le pluralisme et un dialogue des cultures.

Dès 1968, il prend position sur la question palestinienne, créant avec un autre orientaliste, Jacques Berque, le Groupe de recherches et d'actions pour la Palestine. "Cela lui a valu en tant que juif laïque et anti-sioniste toutes les critiques et menaces possibles, mais il ne s'est jamais départi de cette position", rapporte M. Khoury.

"Il ne prenait jamais position sans prendre toutes les précautions, ajoute-t-il. Il craignait de blesser à la fois la réalité scientifique et les autres. Il se situait au carrefour des valeurs juives et de celles du monde arabe et musulman, dans un rapport d'entente et non d'exclusion".


fredchoucas
   Posté le 25-05-2004 à 18:59:26   

Un fragment du doigt de Bouddha à Hong Kong pour la première fois



HONG KONG (AFP), le 25-05-2004
Un fragment d'os, censé avoir appartenu à un doigt de Bouddha, est arrivé mardi de Chine continentale à Hong Kong où il sera exposé pour la première fois.

Des dizaines de bonzes arborant leur tunique safran ont organisé une cérémonie solennelle à l'aéroport de Hong Kong en l'honneur de la relique, considérée comme une des plus importantes de la religion bouddhiste, et enfermée dans un coffre d'or incrusté de jade.

Le fragment de doigt, provenant de la ville chinoise de Xian (nord), sera présenté au Centre d'expositions de Hong Kong, le plus grand de la ville, à partir de mercredi, jour anniversaire de la naissance de Bouddha.

Bouddha est le surnom donné au prince Siddharta, après qu'il eut reçu "l'Eveil" et commencé à enseigner ses doctrines de renoncement et de compassion. Il mourût à l'âge de 80 ans et ses reliques furent disputées, selon la légende par huit souverains.

L'os, découvert à Xian lors du nettoyage d'un temple en 1987, aurait été apporté d'Inde quelque deux siècles après la mort de Bouddha en 485 avant Jésus Christ.

La relique n'a jusqu'à présent été exposée qu'en Thaïlande et à Taïwan où elle a attiré des millions de visiteurs.

fredchoucas
   Posté le 25-05-2004 à 19:00:21   

Une mosaïque romaine qui gisait en Méditerranée entre au musée d'Agde



MARSEILLE (AFP), le 25-05-2004
Une mosaïque de l'Antiquité romaine d'une très grande qualité artistique, découverte il y a un an au large du Cap d'Agde et soigneusement restaurée depuis à Arles, va faire son entrée jeudi au musée de l'Ephèbe à Agde (Hérault).

Cet emblema (tableau sur support amovible) de mosaïque, d'environ 50 cm de côté, était "planté droit" au fond de la Méditerranée, "à moitié ensablé", raconte le plongeur Nicolas Figuerolles, lorsqu'il l'aperçut le 10 mai 2003 par 10 mètres de fond. En décembre 2001, ce même plongeur, dans le même secteur, avait trouvé deux statues en bronze antiques exceptionnelles - un Eros et un jeune garçon en tunique courte.

"J'ai l'oeil, maintenant, et un peu de chance", relève ce marin de 35 ans, employé sur un navire océanographique du CNRS. "Toutefois, dit-il, au vu du nombre de plongeurs que je croise dans le secteur, je commence à me demander si j'ai vraiment de la chance ou si les autres ne sont pas plus discrets sur leurs découvertes...".

Les trois chefs d'oeuvres qu'il a mis au jour pourraient avoir navigué sur le même navire, vers la fin du Ier siècle avant JC, selon le Département des recherches archéologiques sous-marines (DRASSM), à Marseille.

Les archéologues sous-marins ont notamment retrouvé dans la zone "des clous de cuivre antiques, qui attestent qu'il y avait une épave, dont la coque a sûrement été détruite par le courant et les vers marins", explique Luc Long, conservateur du patrimoine au DRASSM.

Un seul "emblema voyageur" avait jusqu'alors été découvert en mer, en 1961, près de Cannes. "Celui d'Agde est beaucoup plus beau", s'enthousiasme M. Long.

La scène polychrome représente le jugement de Marsyas par le dieu Apollon, lorsque, après une joute musicale, "le silène imprudent est promis au supplice cruel de l'écorchement", précise-t-il.

"Cette pièce est tout à fait exceptionnelle", estime aussi Véronique Blanc-Bijon, spécialiste des mosaïques au Centre Camille Jullian, à Aix-en-Provence. "Il n'y aucun doute sur son caractère antique, en particulier quand on analyse les milliers de tesselles en pierre, pâte de verre, faïence et céramique qui la composent", dit-elle.

Selon le biographe latin Suétone, Jules César emmenait dans ses périples ses tableaux préférés dont ses emblema. "Or César est passé devant Agde en 45 avant JC, se plaît à rappeler M. Long. On n'a pas souvenir qu'un de ses vaisseaux ait fait naufrage, mais c'est une hypothèse intéressante...".

Pour avoir la certitude que la mosaïque a bien voyagé sur un bateau antique, "il serait très intéressant, avance Mme Blanc-Bijon, qu'une véritable campagne de fouille soit programmée sur ce site d'échouage riche en découvertes".

Déssalinisée, nettoyée, consolidée par des mains expertes de l'atelier de restauration du Musée de l'Arles antique, la mosaïque a rejoint le musée de l'Ephèbe, au Cap d'Agde, entièrement consacré aux vestiges archéologiques sous-marins.

bambi
   Posté le 26-05-2004 à 12:19:44   

Montréal

Beaucoup de Français pour la 22e édition du Festival Juste pour rire

(D’après PC) – La 22e édition du Festival Juste pour rire cet été sera chargée... et pleine de surprises.
L'événement, qui se tiendra du 15 au 25 juillet, accueillera de nombreuses vedettes d'ici et d’ailleurs.

Pour cette édition, un nombre inégalé de Français, dont le comédien Pierre Richard, une première, monteront sur scène.

Une autre tête d'affiche, Dieudonné, d'origine camerounaise, sera du festival pendant six soirs. Il présentera un spectacle intitulé Mes excuses, où il sera question de son récent procès pour diffamation raciale qu'il a subi à la suite d'un sketch présenté à la télé française et que certains ont trouvé antisémite.

Pour l'imitateur français Laurent Gerra, il s'agira d'une troisième venue au Québec et les deux premières ont été grandement remarquées. Il a même gagné le prix Coup de coeur du Festival.

Il se donnera en spectacle pendant dix soirs et il importe de savoir que Céline Dion constitue une de ses têtes de Turc.

Ce sera une première visite au Québec pour Marc Donnet-Monay, 33 ans, un diplômé en physique de l'Université de Lausanne, qui a intitulé son spectacle Complètement épanoui. Pendant près d'une semaine, il causera de corrida, de talibans, des conducteurs de BMW, d'hôtesses de l'air, de mondialisation et d'horoscope. Son seul accessoire: une chaise.


Six galas

Comme il est impossible d'imaginer un Festival Juste pour rire sans galas, une nouvelle cuvée sera là, au Théâtre St-Denis, dès le 7 juillet. Il y en aura six différents présentés sur 12 soirs. Les animateurs seront Patrick Huard et Peter MacLeod, Laurent Paquin, Mario Jean, Martin Matte, Franck Dubosc et Stéphane Rousseau, François Flamand et Dominique Trudeau.

Comme il faut bien commencer quelque part, le Festival Juste pour rire réserve cette année encore une place aux talents naissants. Des auteurs finissants de l'École nationale de l'humour ont confié leurs textes à cinq acteurs prometteurs. Pour prendre le pouls de la relève, il faudra se rendre au Studio du Musée Juste pour rire les 16, 17 et 18 juillet.

Il y aura en outre des projections de films comiques, des spectacles pour les enfants et du théâtre et des numéros présentés en plein air.

En parallèle, Just For Laughs, la programmation anglophone qui ne cesse de prendre de l'importance, compte cette année six galas et plus de 100 spectacles.

bambi
   Posté le 26-05-2004 à 12:30:14   

Cannes: une belle «victoire» pour Carole Laure
Presse Canadienne (PC)


Rentrée «épuisée mais heureuse» du Festival de Cannes, où elle a présenté son nouveau film CQ2, Carole Laure a le sentiment de s'y être imposée comme une «réalisatrice à part entière».
«Pour moi, c'est une victoire, a-t-elle expliqué mardi en entrevue. Je me suis établie comme metteure en scène. Dans ma tête, je suis définitivement passée à la réalisation. Ca ne veut pas dire que je ne jouerai plus, mais je ne pense pas que je rejouerai dans un de mes films.»

Après Le Fils de Marie, dans lequel elle se mettait elle-même en scène, CQ2 (ou «Seek You Too» pour «te cherche aussi») est le deuxième film réalisé par la comédienne passée derrière la caméra. CQ2 met en vedette Clara Furey, la fille de Carole Laure et de Lewis Furey. Elle y joue Rachel, une jeune femme de 17 ans «abusée» par son beau-père et qui parvient grâce à la danse à surmonter sa colère.


L'information est passée un peu inaperçue, mais la réalisatrice a décroché un prix, le Grand rail d'or, décerné depuis 1995 par un jury de cheminots cinéphiles. Ce n'est pas aussi spectaculaire que la Palme d'or de Michael Moore, mais «c'est sympathique, chaleureux et encourageant», a noté la réalisatrice.

Les premières critiques — celles de la presse américaine notamment — sont encourageantes elles aussi. L'influent Hollywood Reporter a ainsi consacré un article enthousiaste à ce drame «merveilleusement filmé» qui séduira «un large public si on lui donne sa chance».

«Il s'agit d'un film de femme dans le meilleur sens du terme, a écrit le magazine. Seule une femme pouvait dire les tourments d'une adolescente d'une manière aussi puissamment intime et sensuelle.»

Pour le Hollywood Reporter, Clara Furey est une «révélation», elle qui «brille autant lorsqu'elle danse que lorsqu'elle joue».

«La danse contemporaine n'est pas la forme d'art la plus accessible, surtout pour les non-initiés, note le journal. Pourtant, Carole Laure parvient à l'inclure dans la trame dramatique de son film.»

Le magazine Variety a trouvé lui aussi que Carole Laure avait bien réussi «à capter l'énergie et la puissance de la danse contemporaine». La bible du showbiz américain a bien déploré quelques faiblesses dans le scénario, parlant notamment de personnages quelques peu artificiels. Mais la critique s'est empressée d'ajouter que ces faiblesses comptaient peu au regard «de la sincérité et de l'originalité» de CQ2.

CQ2 prendra l'affiche en France en septembre prochain, pratiquement en même temps qu'au Québec. Apparemment encouragé par l'accueil que le long-métrage a reçu à Cannes, son distributeur français, Pan-Européenne, envisagerait une bonne sortie, quoiqu'il soit encore trop tôt, précise-t-on, pour en préciser l'ampleur.

Le premier film de l'ancienne égérie de Gilles Carle, Le Fils de Marie, tourné en numérique, avait eu droit, lui, à une sortie confidentielle, ce qui ne l'avait pas empêché du reste d'obtenir un joli succès critique.

Hasard du calendrier, le film est diffusée cette semaine à la télévision française pour la première fois, ce qui lui a valu quelques bonnes critiques dans la presse télé.

fredchoucas
   Posté le 26-05-2004 à 13:17:25   

L'Académie des Beaux-Arts étrille les nouvelles fresques de l'Almudena



MADRID (AFP), le 26-05-2004
L'Académie espagnole des Beaux-Arts a étrillé les fresques réalisées à l'occasion du mariage du prince héritier Felipe dans la cathédrale de l'Almudena par un activiste catholique choisi par le cardinal archevêque de Madrid, Antonio Maria Rouco Varela.

L'auteur des fresques, Kiko Arguello, est le fondateur d'un mouvement catholique prosélyte conservateur, proche du cardinal Rouco et du pape Jean Paul II.

Les réalisations pour la cathédrale de Madrid de ce peintre occasionnel "affectent de façon très négative l'aspect" de la coupole de l'Almudena, déplore l'Académie des Beaux-Arts dans un communiqué repris mercredi dans la presse espagnole.

Les 50 académiciens "regrettent que les commandes passées récemment par les autorités ecclésiastiques de la cathédrale pour l'ornement et la décoration intérieure d'un monument aussi significatif n'aient pas été menées à bien avec la rigueur et l'exigence professionnelle minimales".

Ces critiques ont trouvé un large écho dans le public et parmi les professionnels depuis la présentation début mai de ces fresques aux couleurs vives, inspirées de l'art byzantin.

Le cardinal Rouco Varela s'était personnellement chargé de faire décrocher dans les jours précédant le mariage royal du 22 mai plusieurs tapisseries installées par les décorateurs du palais royal et qui, volontairement ou non, masquaient plusieurs des fresques de Kiko Arguello.

bambi
   Posté le 27-05-2004 à 11:38:29   

Cirque Éloize

Des supplémentaires pour Rain

(D’après PC) - De nouvelles supplémentaires à Montréal sont annoncées pour le Cirque Éloize et le spectacle Rain - Comme une pluie dans tes yeux, écrit et mis en scène par Daniele Finzi Pasca.
Ces supplémentaires auront lieu les 9, 10, 11 et 12 juin, avec une prestation en matinée, toujours à l'Outremont.

Déjà, on avait annoncé des supplémentaires la semaine prochaine, entre les 2 et 5 juin.

Les billets pour ces cinq supplémentaires seront en vente à compter de ce samedi, 29 mai, à midi.

Par ailleurs, le Cirque Éloize, fidèle à la mission qu'il s'est donnée il y a 11 ans de faire connaître les arts du cirque à travers le monde, vise maintenant le marché du Moyen-Orient.

La jeune compagnie originaire des Îles-de-la-Madeleine a été invitée à participer à deux événements d'envergure internationale. Elle s'est rendue en Jordanie à la suite d'une invitation royale et elle fera de même au Liban, en juillet prochain.

bambi
   Posté le 27-05-2004 à 11:46:35   

Dieudonné condamné pour «diffamation raciale»
Associated Press (AP)



L'humoriste français Dieudonné a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel d'Avignon à 5000 euros d'amende (env. 8500 $CAN) pour «diffamation raciale» à la suite de propos rapportés par le quotidien Le Monde.
Selon l'un des deux plaignants, l'avocat Me Guy Guenoun, Dieudonné avait accusé les juifs d'avoir «organisé un lobby très puissant et d'avoir fait main basse sur les médias».

«C'est la première fois que des particuliers initient une telle procédure», a ajouté Me Guenoun qui, avec une autre avocate, Hélène Levy-Leroy, avait poursuivi l'humoriste.

Le tribunal correctionnel d'Avignon doit se prononcer le 23 juin prochain concernant d'autres propos sur les juifs tenus par l'humoriste, cette fois dans Le Journal du dimanche.

Dieudonné doit être fixé sur son sort ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire d'un sketch en décembre 2003 dans l'émission On ne peut pas plaire à tout le monde, de Marc Olivier Fogiel, sur France 3. Le procureur a requis 10 000 euros d'amende (17 000 $CAN) contre l'humoriste.

fredchoucas
   Posté le 27-05-2004 à 13:23:09   

Le festival des jardins de Chaumont cultive cette année "le chaos"



CHAUMONT-SUR-LOIRE (AFP), le 27-05-2004
Le Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher), toujours à la pointe de nouvelles tendances en matière de jardins contemporains, a choisi cette année de cultiver "le chaos".

Inaugurée vendredi, la 13e édition de ce festival, qui se tient jusqu'au 17 octobre, montre les jardins déroutants de 25 paysagistes, plasticiens, architectes du monde entier, sélectionnés parmi plusieurs dizaines, dont les parcelles mettent en scène la confrontation entre l'ordre et le désordre.

"Des réflexions sont actuellement menées chez les architectes et les paysagistes selon lesquelles le désordre est un ferment de création", note Jean-Paul Pigeat, directeur du Conservatoire des parcs et jardins et du paysage de Chaumont.

"Ces recherches sont plus avancées à l'étranger qu'en France et ce n'est sans doute pas un hasard si seulement 20% des projets de jardins sélectionnés cette année sont français", ajoute-t-il.

Par exemple, un jardin australien intitulé "Fire stories", où se dressent des piquets de bois calcinés, montre qu'après le chaos de l'incendie, la fumée va disperser les graines et les cendres vont servir d'engrais à une nouvelle végétation qui va prendre le dessus.

Un autre, appelé "Termitaria", traversé par une bande de goudron symbolisant une route montre que la civilisation apporte le chaos dans un environnement où les termites sont source d'équilibre.

Le festival, qui cherche aussi à promouvoir la recherche en matière de mobilier de jardin, un domaine où tout est encore à inventer, présente cette année, jusqu'au 6 juin, sa deuxième quinzaine du design de jardin avec d'intéressantes créations de professionnels et d'étudiants.

Autofinancé à 75% et donc très dépendant du nombre de visiteurs, le festival avait beaucoup souffert de la canicule d'août 2003. Sa 12e édition, sur le thème de la "mauvaise herbe", n'avait accueilli que 145.000 personnes contre 165.000 pour l'édition 2002 sur l'"érotisme au jardin".

fredchoucas
   Posté le 27-05-2004 à 13:24:37   

Lisbonne va vivre une semaine au son du festival Rock in Rio



LISBONNE (AFP), le 27-05-2004
Un ancien Beatle, le chanteur britannique Paul McCartney, donnera vendredi le coup d'envoi au festival géant Rock in Rio à Lisbonne, qui accueillera pendant six jours quelque 70 groupes de musique.

Outre Paul McCartney qui se produira pour la première fois au Portugal en avant-première du festival, des vedettes mondiales comme la star de la pop Britney Spears, le chanteur britannique Sting, Peter Gabriel ou le groupe de hard rock Metallica animeront chacune une soirée, aux côtés de formations de musique électronique, de chanteurs brésiliens, portugais ou encore africains.

Au total 120 heures de musique sont programmées sur les trois scènes du Rock in Rio, qui se déroulera du 28 au 30 mai puis du 4 au 6 juin.

Ce festival géant est calqué sur le modèle des trois précédentes éditions organisées à Rio de Janeiro (Brésil) par l'impresario brésilien Roberto Medina et qui ont rassemblé quelque 3 millions de personnes en tout.

Roberto Medina qui organise pour la première fois le Rock in Rio en dehors du Brésil a choisi le Portugal, porte d'entrée vers l'Europe, juste avant la tenue de l'Euro 2004 de football.

Le festival devrait être suivi par quelque deux milliards de téléspectateurs dans le monde, selon Maurice Keizer, responsable chargé de la vente des droits de retransmission télévisée.

Les organisateurs ont déjà vendu 190.000 billets et s'attendent à rassembler 350.000 spectateurs, un chiffre toutefois inférieur aux premières estimations qui tablaient sur plus d'un demi million de fans. Les billets ont été mis en vente au prix unique de 53 euros par jour.

La ville de Lisbonne a mis à la disposition du Rock in Rio un parc arboré de 23 hectares non loin de l'aéroport, où a été aménagée une "cité du Rock" : un mini-hôpital, un centre commercial, un coiffeur, des bars et des restaurants ainsi qu'une zone de sports extrêmes. Le tout alimenté par une trentaine de générateurs.

"Les gens ne viennent pas au Rock in Rio uniquement pour la musique, ils viennent aussi pour faire la fête", a expliqué Roberto Medina à la presse.

Outre le podium central, deux scènes, "Electro" et "Racines" accueilleront les musiciens. Un dernière tente sera réservée à des débats, où sont attendues des personnalités comme l'écrivain brésilien Paulo Coelho.

Depuis sa troisième édition au Brésil, Rock in Rio comprend un volet social et veut contribuer à améliorer les conditions de vie et d'éducation des enfants et des jeunes. L'édition de Lisbonne a été placée sous le slogan "Pour un monde meilleur".

Les organisateurs espèrent pouvoir reverser 1 million d'euros de recettes à l'association "ChildReach", qui a déjà reçu un chèque de 250.000 euros des sponsors. Des associations portugaises d'aide à l'enfance ont également reçu les premiers dons.

Le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan devrait adresser un message aux participants, tandis que 3 minutes de silence pour la paix seront observées samedi à l'ouverture officielle du festival, au lendemain du concert de Paul McCartney.

Un dispositif de sécurité exceptionnel été mis en place. Les spectateurs devront franchir trois barrages de sécurité avant de pénétrer à l'intérieur de la cité du Rock. Un millier d'agents de sécurité seront mobilisés durant le festival.

Selon Roberto Medina, l'organisation du Rock in Rio a coûté 27 millions d'euros, mais les bénéfices dépendront de la vente de billets.

L'homme d'affaires brésilien n'entend pas s'arrêter là. Il rêve d'organiser en 2007 un festival simultanément dans trois villes, Rio de Janeiro, Lisbonne et Sydney (Australie).


fredchoucas
   Posté le 27-05-2004 à 13:25:17   

La collection d'art américain de Pierre Lescure en vente à Paris



PARIS (AFP), le 27-05-2004
La collection de tableaux, radios, illustrations et jouets américains réunis pendant plus de vingt ans par Pierre Lescure, ancien PDG de Canal+, sera proposée aux enchères jeudi chez Sotheby's à Paris.

Estimés globalement à 1,3 million d'euros, ces objets sont tous liés à l'histoire des Etats-Unis, et évoquent notamment l'époque du rêve américain où le design de Raymond Loewy envahissait les foyers, du toaster au fauteuil.

La collection comprend 27 tableaux des années 60 à 90, décrivant les paysages urbains d'une Amérique contemporaine, avec, comme oeuvre principale "Double Bonus", de Charles Bell, estimée 180 à 250.000 euros.

Plus de 60 huiles sur toile représentant des "Pin-Ups", réalisées entre 1930 et 1950 et dont certaines furent peintes par le célèbre illustrateur pour calendrier Gil Elvgren, seront dispersées.

Sotheby's proposera également 70 radios -soit l'une des plus importantes collections de ce genre-, créées par les fabricants Addison, Fada, Emerson ou Motorala et dont la pièce la plus spectaculaire est la radio Sparton Nocturne bleu en forme de disque vertical monumental (vers 1936, estimée 45/60.000 euros).

Plusieurs lots de design -fauteuil Miss Blanche de Kuramata Shiro, lampadaire de Yonel Lebovici- seront également mis aux enchères ainsi que des jouets -personnages de Walt Disney- ou autres figurines glanées par Pierre Lescure au cours de ses voyages aux Etats-Unis.

fredchoucas
   Posté le 28-05-2004 à 13:25:45   

Lisbonne attend 70 groupes et 350.000 spectateurs au festival Rock in Rio



LISBONNE (AFP), le 28-05-2004
Un ancien Beatle, le chanteur britannique Paul McCartney, donnera vendredi le coup d'envoi au festival géant Rock in Rio à Lisbonne, qui accueillera pendant six jours quelque 70 groupes de musique.

Outre Paul McCartney qui se produira pour la première fois au Portugal en avant-première du festival, des vedettes mondiales comme la star de la pop Britney Spears, le chanteur britannique Sting, Peter Gabriel ou le groupe de hard rock Metallica animeront chacune une soirée, aux côtés de formations de musique électronique, de chanteurs brésiliens, portugais ou encore africains.

Au total 120 heures de musique sont programmées sur les trois scènes du Rock in Rio, qui se déroulera du 28 au 30 mai puis du 4 au 6 juin.

Ce festival géant est calqué sur le modèle des trois précédentes éditions organisées à Rio de Janeiro (Brésil) par l'impresario brésilien Roberto Medina et qui ont rassemblé quelque 3 millions de personnes en tout.

Roberto Medina qui organise pour la première fois le Rock in Rio en dehors du Brésil a choisi le Portugal, porte d'entrée vers l'Europe, juste avant la tenue de l'Euro 2004 de football.

Le festival devrait être suivi par quelque deux milliards de téléspectateurs dans le monde, selon Maurice Keizer, responsable chargé de la vente des droits de retransmission télévisée.

Les organisateurs ont déjà vendu 190.000 billets et s'attendent à rassembler 350.000 spectateurs, un chiffre toutefois inférieur aux premières estimations qui tablaient sur plus d'un demi million de fans. Les billets ont été mis en vente au prix unique de 53 euros par jour.

La ville de Lisbonne a mis à la disposition du Rock in Rio un parc arboré de 23 hectares non loin de l'aéroport, où a été aménagée une "cité du Rock" : un mini-hôpital, un centre commercial, un coiffeur, des bars et des restaurants ainsi qu'une zone de sports extrêmes. Le tout alimenté par une trentaine de générateurs.

"Les gens ne viennent pas au Rock in Rio uniquement pour la musique, ils viennent aussi pour faire la fête", a expliqué Roberto Medina à la presse.

Outre le podium central, deux scènes, "Electro" et "Racines" accueilleront les musiciens. Un dernière tente sera réservée à des débats, où sont attendues des personnalités comme l'écrivain brésilien Paulo Coelho.

Depuis sa troisième édition au Brésil, Rock in Rio comprend un volet social et veut contribuer à améliorer les conditions de vie et d'éducation des enfants et des jeunes. L'édition de Lisbonne a été placée sous le slogan "Pour un monde meilleur".

Les organisateurs espèrent pouvoir reverser 1 million d'euros de recettes à l'association "ChildReach", qui a déjà reçu un chèque de 250.000 euros des sponsors. Des associations portugaises d'aide à l'enfance ont également reçu les premiers dons.

Le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan devrait adresser un message aux participants, tandis que 3 minutes de silence pour la paix seront observées samedi à l'ouverture officielle du festival, au lendemain du concert de Paul McCartney.

Un dispositif de sécurité exceptionnel été mis en place. Les spectateurs devront franchir trois barrages de sécurité avant de pénétrer à l'intérieur de la cité du Rock. Un millier d'agents de sécurité seront mobilisés durant le festival.

Selon Roberto Medina, l'organisation du Rock in Rio a coûté 27 millions d'euros, mais les bénéfices dépendront de la vente de billets.

L'homme d'affaires brésilien n'entend pas s'arrêter là. Il rêve d'organiser en 2007 un festival simultanément dans trois villes, Rio de Janeiro, Lisbonne et Sydney (Australie).

fredchoucas
   Posté le 28-05-2004 à 13:26:24   

Théâtre: les Tréteaux de France sans chapiteau en 2004-2005



PARIS (AFP), le 28-05-2004
Marcel Maréchal, directeur du Centre dramatique national-Les Tréteaux de France, annonce dans son livre "Saltimbanque" qu'il publie ce printemps chez Fayard, que le chapiteau de cette institution "ne quittera pas la remise" en 2004-2005, parce que "trop coûteux".

Le directeur-metteur en scène de cette structure itinérante révèle avoir renoncé, car c'est "trop de temps perdu, écrit-il, à tendre pour rien la sébile dans les bureaux de l'administartion".

"Alors nous venons d'inventer,dit-il, le +tréteaumobile+, une sorte de chapiteau sans le chapiteau : un théâtre tout prêt, avec lumières, coulisses, décor qu'on peut monter en quelques heures, lui aussi, n'importe où, dans une salle des fêtes, un gymnase..."

Il ajoute : "Nous irons donc partout, cette fois-çi, comme les autres. Et nous ferons des recettes : assez, je l'espère pour ressortir le chapiteau l'année prochaine. Faute de grives on bouffe un peu de vaches enragée et on se subventionne soi-même... du moins aussi longtemps que l'on garde la foi et la santé".

En 2004-2005, Marcel Maréchal envisage de mettre en scène avec les Tréteaux, "Georges Dandin" de Molière, après avoir monté et joué principalement les saisons passées, à travers la France, trois classiques du répertoire français dont "La puce à l'oreille" de Feydeau, dans une production actuellement à l'affiche à Paris du Théâtre Silvia Monfort.

Dans son livre "Saltimbanque" écrit avec Pascal Laîné, Marcel Maréchal revient sur sa carrière qui l'a menée à la direction de compagnies et de théâtre à Lyon, puis Marseille et Paris, avant de succéder, il y a trois ans à Jean Danet, le fondateur des Tréteaux de France. Son actuel directeur explique son statut, son auto-financement à 50%, son fonctionnement et les détails du montage de son grand chapiteau (qui est transporté dans quinze semi-remorques et qui réclame sept heures de travail) et de son démontage qui se fait en quatre heures.

("Saltimbanque" de Marcel Maréchal, Fayard, 198 pages, 18 euros)

bambi
   Posté le 29-05-2004 à 12:31:30   

Des grands noms au Festival de Tremblant
Presse Canadienne (PC)


Plusieurs grandes vedettes dont Jimmie Vaughan et The Blind Boys of Alabama donneront une prestation au Festival international du blues de Tremblant à compter du neuf juillet.
Parmi les autres artistes internationaux invités, on retrouvera entre autres Keb' Mo, Dawn Tyler Watson, Ronnie Baker Brooks, Bernard Allison, Holmes Brothers, Roomful of Blues, Melvin Taylor avec son Chicago Blues et Sista Monica Parker.

Parmi les bluesmen d'ici, il y aura Bob Walsh, accompagné de ses compagnons auxquels se sont ajouté 12 violonistes et les Jean Millaire, Bob Harrisson, Jim Zeller et Carl Tremblay.

Les blueswomen Angel Forrest, Katey Day et Lou Simon et deux jeunes recrues Bobbie Stars et Raven Desneiges donneront aussi une prestation.

La onzième édition de cet événement, qui se poursuivra jusqu'au 18 juillet, accueillera 400 artistes en tout.

On a prévu 14 scènes extérieures et intérieures pour ces spécialistes du blues.

L'an dernier, pas moins de 130 000 personnes ont pris part à cet événement.

Le festival, avec ses nombreux spectacles gratuits, proposera aussi des soirées thématiques.

Pour connaître les lieux, dates et heures précises des spectacles, il suffit de consulter le site Internet du Festival.

fredchoucas
   Posté le 29-05-2004 à 12:54:15   

Paul McCartney en avant-première d'un grand festival rock à Lisbonne



LISBONNE (AFP), le 29-05-2004
L'ancien Beatle Paul McCartney a chanté vendredi soir à Lisbonne en avant-première du festival Rock in Rio, où se produiront d'ici le 6 juin plusieurs stars mondiales de la pop musique.

Au total 70 groupes se produiront durant ce méga-festival qui promet 120 heures de musique sur trois scènes, un podium central et deux tentes "Electronique" et "Racines".

C'est la première fois que Rock in Rio se tient au Portugal: les trois premières éditions avaient été organisées par l'impresario brésilien Roberto Medina à Rio de Janeiro (Brésil).

Les organisateurs, qui avaient vendu en début de semaine 190.000 billets au prix unique de 53 euros par jour, comptent désormais sur 380.000 spectateurs environ.

Agée de 62 ans, la légende du rock britannique, qui vient pour la première fois en tournée au Portugal, est entrée sur scène à 22H00 locales (21H00 GMT) pour un concert de trois heures devant quelque 45.000 personnes.

Paul McCartney, qui avait promis de surprendre le public du Rock in Rio, a interprété, en plus des chansons de sa carrière en solo, plus d'une vingtaine de classiques de l'époque des Beatles, dont "Eleanor Rigby" et "Yellow Submarine".

"Nous réservons quelques surprises", avait déclaré dimanche le chanteur britannique à la chaîne de télévision privée SIC, partenaire officiel du Rock in Rio.

Paul McCartney a rappelé qu'il avait écrit et composé l'un de ses tubes, "Yesterday", en 1965, à l'arrière de la voiture qui le conduisait de Lisbonne à l'Algarve (sud) où il se rendait alors parfois en vacances.

Ce concert donnera le coup d'envoi au festival Rock in Rio, dont l'ouverture officielle est prévue samedi et qui se déroulera jusqu'au 30 mai, avant de reprendre entre le 4 et le 6 juin.

A l'affiche figurent notamment Peter Gabriel, Britney Spears, le groupe de hard rock Metallica, Foo Fighters, Sting ainsi que le chanteur brésilien Gilberto Gil, également ministre de la culture.

Le festival se tient dans un parc arboré de 200.000 m2 transformé en cité du Rock. Les moyens déployés sont impressionnants: 10.000 m2 de tentes, 553 sanitaires, 600.000 watts de puissance son, des dizaines de buvettes et de restaurants, un mini-hôpital... Coût total de l'événement: 27 millions d'euros, selon les organisateurs.

La cité disposera de sa propre monnaie, le "rock", pour régler boissons et collations: des bureaux de change ont été installés dans le parc.

Samedi, l'ouverture du festival sera précédée de trois minutes de silence en faveur de la paix. Avec pour leitmotiv "Pour un monde meilleur", Rock in Rio affiche des préoccupations sociales. Une série de débats seront organisés, avec la participation de personnalités comme le journaliste américain Peter Arnett ou l'écrivain brésilien Paulo Coelho.

Entre deux et cinq pour cent des recettes seront reversées à des associations d'aide à l'enfance.

Plus de 1.000 journalistes ont été accrédités pour l'événement qui sera retransmis auprès de quelque deux milliards de téléspectateurs, selon les responsables.

La sécurité, après les attentats du 11 mars à Madrid, n'a pas été négligée. Quelque 400 agents de sécurité privés sont déployés à l'intérieur de l'enceinte, tandis que 600 policiers patrouilleront à l'extérieur.

Les spectateurs devront franchir trois barrages et passer au détecteur de métaux avant de pouvoir pénétrer dans la cité du Rock. Deux hôpitaux de Lisbonne sont en état d'alerte, tandis que 500 personnels de santé ont été mobilisés.

fredchoucas
   Posté le 29-05-2004 à 13:07:52   

Ouverture du festival du livre "Etonnants Voyageurs" à Saint-Malo



RENNES (AFP), le 29-05-2004
La 15e édition d'"Etonnants Voyageurs", festival international du livre organisé à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), s'est ouverte samedi et mettra en lumière pendant trois jours les écrivains des Caraïbes et notamment ceux d'Haïti.

Cette manifestation est devenue le salon du livre le plus fréquenté de France, après celui de Paris, avec environ 50.000 visiteurs à chaque édition.

Le fondateur et directeur du festival, l'écrivain Michel Le Bris, a profité du bicentenaire de l'indépendance d'Haïti, fêté en 2004, pour honorer les littératures des Caraïbes, souvent mal connues.

"Nous voulions montrer leur extraordinaire richesse et diversité, alors qu'elles sont aujourd'hui souvent banalisées à travers quelques clichés: l'exotisme du créole, une écriture épicée, etc.", a déclaré à l'AFP M. Le Bris.

"La littérature cubaine, qui est le théâtre d'une floraison incroyable de romans noirs, n'a rien à voir avec cette des Antilles françaises par exemple", a précisé l'organisateur.

M. Le Bris promet également que les écrivains haïtiens Franketienne et Gary Victor seront les "deux révélations" de cette édition.

La cité malouine sera le cadre jusqu'à lundi soir de 200 rendez-vous, lectures publiques, débats, projections de films et expositions.


fredchoucas
   Posté le 30-05-2004 à 17:23:04   

Malaise de Salvatore Adamo, report de ses galas



PARIS (AFP), le 29-05-2004
Le chanteur Salvatore Adamo a fait un malaise vendredi à la suite d'une poussée d'hypertension, ce qui l'oblige à reporter ses galas "à une date ultérieure", a indiqué samedi un responsable de sa maison de disques.

Agé de 60 ans, Adamo a été placé en observation dans un établissement hospitalier, a précisé le porte-parole de Polydor Universal Music.

A partir du 26 juin, il devait entamer une tournée de galas qui devait le mener en Belgique, en Suisse et en France.

Au moment de son malaise le chanteur se trouvait en répétition et travaillait à la mise au point d'un DVD consacré à ses 40 ans de carrière, a-t-on précisé de même source.

fredchoucas
   Posté le 30-05-2004 à 17:24:53   

Le plus grand violoncelle du monde exposé dans les Vosges



NANCY (AFP), le 30-05-2004
La petite ville vosgienne de Mirecourt, capitale française de la lutherie et de l'archeterie depuis le 17e siècle, s'est dotée du plus grand violoncelle du monde, un instrument monumental et emblématique de son savoir-faire.

L'imposant instrument aux dimensions six fois supérieures à celles d'un violoncelle classique mesure 7,50 m de haut, trois mètres de large et un mètre de profondeur.

On peut même explorer l'intérieur de ce monument, exposé depuis le 15 mai dans un ancien séchoir à bois de lutherie, baptisée la "Maison du plus grand Violoncelle", près du Musée de la lutherie.

Le lieu accueille également une exposition temporaire consacrées à des photographies d'artistes en scène, ainsi qu'à l'évolution des techniques de l'acoustique à l'électrique.

L'immense violon a été fabriqué en 1986 par un maître luthier de Cordes-sur-Ciel dans le Tarn à l'initiative d'une association sur les instruments de musique populaire (ARIMP) puis acquis par la ville de Mirecourt comme un emblème de son patrimoine et savoir-faire, a indiqué la mairie.

A Mirecourt (7.000 habitants), ville natale du grand luthier Jean-Baptiste Vuillaume (1798-1875) subsistent aujourd'hui huit ateliers de lutherie et deux archetiers, un centre de formation à la lutherie unique en France, un musée de la lutherie et de la musique mécanique.

fredchoucas
   Posté le 31-05-2004 à 13:08:55   

Premier festival Afrikakeur au Sénégal: quand musique et humour s'allient



DAKAR (AFP), le 31-05-2004
Musique et humour vont s'allier afin d'"ouvrir le Sénégal au monde" pour la première édition d'Afrikakeur, un festival où stars et inconnus vont se côtoyer du 1er au 5 juin à Dakar.

"C'est par la musique que l'on fait venir le comique, elle sera son vecteur (car) elle est déjà bien ancrée dans les moeurs", explique Patrick Correa, l'un des organisateurs du festival international d'humour et de musique Afrikakeur.

Ce médecin vivant au Sénégal a lancé l'idée de ce festival en décembre 2002, avec l'humoriste et acteur franco-sénégalais Mouss Diouf, et le metteur en scène du spectacle de ce dernier, Kamel, alias Béchir Benafla. "L'esprit Afrikakeur, c'est développer la culture de l'endroit où l'on vit", dit-il.

L'originalité du festival, outre le mélange d'humour et de musique sur des mêmes scènes, est qu'il a été créé "pour que de jeunes artistes sénégalais sélectionnés par la radio et la télévision puissent côtoyer les stars et ce qui les entoure: producteurs, maisons de disques, techniciens...", ajoute-t-il.

Plus d'une vingtaine de jeunes talents sénégalais, parmi les 150 découverts par la télévision et la radio, se produiront en avant-première de vedettes telles que Kery James, Mauranne, Pee Froiss, Pit Bacardi, les Neg'Marrons et Tonton David, côté musique, et plusieurs humoristes, dont Mouss Diouf, dans cinq lieux différents.

Sont également à l'affiche le comédien français Richard Bohringer, les musiciens sénégalais Youssou Ndour et Didier Awadi. En tout, une trentaine d'artistes, dont douze français, se produiront lors de ce festival dont la présidente d'honneur est Viviane Wade, première dame du Sénégal.

Une plateforme "off" est aussi prévue pour ce premier Afrikakeur. "On veut que le off s'approprie (l'image) Afrikakeur et que ce soit une opportunité d'ouverture vers le monde extérieur", a indiqué Patrick Correa.

"Et le off est plus ancré (dans la société) que nos podiums, ils font des soirées dans les boîtes de nuits, de petits sketchs dans des bars... Ce off (qui est censé être) caché, nous on lui offre une fenêtre!", a-t-il dit.

Le festival entend aussi être "un appui relationnel" et soutenir des initiatives sociales, notamment en faveur des enfants de la rue.

Une autre manifestation, le "Coca Cola Ebony Festival" est programmée à la même période, du 4 au 6 juin, avec de grands noms de la musique d'Afrique et des Caraïbes, dont le Jamaïcain Jimmy Cliff, le Sénégalais Youssou Ndour et l'Ivoirien Alpha Blondy, mais les organisateurs d'Afrikakeur ne redoutent pas la concurrence.

"Ebony est complémentaire (d'Afrikakeur). Nous, c'est très très populaire, et puis on a un objectif commun: ouvrir le Sénégal au monde par la culture", lance Patrick Correa.

fredchoucas
   Posté le 31-05-2004 à 13:19:29   

Pavarotti entame sa tournée d'adieux avec un concert en Grèce



ATHENES (AFP), le 31-05-2004
Luciano Pavarotti, le ténor vedette italien, va entamer mardi sa tournée d'adieux à l'approche de ses 70 ans en 2005, avec un concert au théâtre romain d'Hérode Atticus, au pied de l'Acropole, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Invité par l'Association grecque "Elpida, des amis des enfants souffrant du cancer", Luciano Pavarotti a indiqué dans une interview dimanche soir qu'en raison de ses liens particuliers avec la Grèce, il avait décidé de commencer sa tournée par Athènes, a rapporté l'Agence de presse d'Athènes (ANA, semi-officielle).

Admirateur de la célèbre cantatrice grecque Maria Callas (1923-1977), le ténor a indiqué qu'il était admirateur de la Grèce, où il a des amis, et qu'il avait appris très jeune le grec", a rapporté l'ANA.

Luciano Pavarotti s'est dit "très impressionné" de l'amélioration de l'aspect de la ville d'Athènes en vue du déroulement des jeux Olympiques de 2004 en août prochain (13-29).

"C'est très important de pouvoir dire à tes enfants ou tes petits-enfants que tu étais là (...) aux Jeux d'Athènes (...)", a déclaré le ténor italien en soulignant qu'il était admirateur de l'équitation.

Luciano Pavarotti a déclaré que sa tournée devait durer deux ans. Mais "si je ne suis pas fatigué, peut-être que je ne dirai pas adieu", a-t-il relativisé.

Les billets pour le concert de Luciano Pavarotti, très populaire en Grèce, ont été épuisés il y a dix-huit jours, selon les organisateurs.

fredchoucas
   Posté le 31-05-2004 à 13:20:45   

Vingt ans après Live Aid, Bono veut organiser un autre concert caritatif géant



LONDRES (AFP), le 31-05-2004
Bono, le chanteur du groupe U2, souhaite organiser un second Live Aid, vingt ans après le premier concert caritatif géant qui avait attiré l'attention sur la famine en Ethiopie et permis de récolter 60 millions de livres (90 millions d'euros), annonce le Sun dans son édition de lundi.

Le Live Aid 2 serait consacré à la réduction de la dette des pays en développement, précise le tabloïde, qui évoque des sources du gouvernement britannique.

L'engagement de l'artiste dublinois contre la dette est ancien.

Bono et U2 avaient participé en 1985 au Live Aid, un immense succès créé alors par Bob Geldof. Le spectacle avait eu lieu sur deux scènes, au stade londonien de Wembley et à Philadelphie (Pennsylvanie, Etats-Unis).

Parmi les interprètes les plus célèbres présents à la future édition pourraient figurer Robbie Williams, Oasis, Coldplay, Radiohead, Paul McCartney, Phil Collins et bien sûr U2, indique le Sun.

Le journal ne précise aucune date pour l'événement, mais affirme que Bono fera une annonce cette semaine.