Sujet : Info Arts et spectacles /Juin ! | | Posté le 02-06-2004 à 12:19:02
| 10 concerts gratuits pour combler tous les appétits À nouveau cet été, les rues du centre-ville vibreront au son de la musique des Midis Financière Sun Life, un événement qui a su se tailler une place de choix dans l’agenda des Montréalais. Lancée le mercredi 16 juin prochain de 12h10 à 13h, au Square Dorchester (rue Metcalfe, angle René-Lévesque), la saison 2004 démarrera sur une note grandiose, avec la présence d’un orchestre symphonique! C’est en effet l’Orchestre métropolitain du Grand Montréal, sous la direction de Yannick Nézet-Séguin, qui ouvrira cette édition 2004. Au programme: Romances allemandes, un menu musical composé d’ouvertures de concert, d’opéra ou de théâtre signées Beethoven (Egmont, Fidelio, Les créatures de Prométhée) et Mendelssohn (Concerto pour violon no 2 et Les Hébrides) Après cette entrée en matière substantielle, ce mini-festival de rue se poursuivra en faisant la part belle à la diversité musicale. Le blues sera à l’honneur avec The Blues Berry Jam, Pat The White et le chouchou des Midis Financière Sun Life, Bob Walsh, de retour à la demande générale pour une 7e année de suite. L’Europe de l’Est sera également bien représentée grâce à Kleztory, un quintette qui fait revivre l’art des musiciens juifs itinérants, et aux Gitans de Sarajevo, qui proposent une enivrante musique tzigane. La formation celtique Orealis fera voyager les mélomanes dans les vertes contrées d’Écosse et d’Irlande, en faisant un détour ou deux par le Québec. La programmation n’a pas oublié le reggae, musique d’été par excellence, avec Kaliroots, une formation énergique regroupant onze musiciens. Enfin, la musique latine ne sera pas en reste grâce à la cubaine Yousy Barbara et ses airs de salsa et de mérengué, et à Paulo Ramos, qui clôturera cette édition des Midis Financière Sun Life avec ses rythmes entraînants venus tout droit de son Brésil natal. Non seulement la programmation est-elle originale, mais la façon de choisir les artistes l’est tout autant. En effet, la Financière Sun Life réunit chaque année une dizaine d’employés mordus de musique provenant de toutes les divisions et de tous les niveaux hiérarchiques. Leur mandat: choisir dix artistes parmi un lot de propositions musicales des plus festives. «La Financière Sun Life est heureuse de soutenir des artistes québécois, soutient Francine Cléroux, vice-présidente ajointe, Communications et affaires publiques, à la Financière Sun Life. Et nous sommes particulièrement fiers de la qualité du travail de programmation réalisé par nos employés. Ils ont su élaborer une carte musicale riche axée sur l’audace et la découverte qui, nous l’espérons, saura répondre au goût du public.» Pour la Financière Sun Life, l’engagement dans la création musicale d’ici s’inscrit dans un vaste programme de soutien de la vie culturelle au Québec. En effet, l’entreprise offre notamment son appui à l’Orchestre Métropolitain du Grand Montréal, au Festival Montréal en lumière, au Musée Pointe-à-Callière et au Nouvel Ensemble Moderne. Touristes, gens d’affaires, passants et étudiants, tous pourront prendre une pause ou casser la croûte en s’offrant un tour du monde tout en musique et en chansons. Rendez-vous aux Midis Financière Sun Life tous les mercredis à 12h10, du 16 juin au 18 août 2004, au Square Dorchester. Les concerts sont gratuits. En cas de pluie, le spectacle est reporté au lendemain. (Source: Communications Lise Raymond) |
| | Posté le 02-06-2004 à 12:20:48
| The Corrs à Montréal Presse Canadienne (PC) Le groupe The Corrs donnera une prestation le vendredi 3 septembre à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts à Montréal. Les billets, dont les coûts varient entre 49,50$ et 59,50$, seront en vente dès vendredi midi à tous les comptoirs Admission et aux guichets de la Place-des-Arts. Rappelons que Borrowed Heaven a marqué le retour du groupe The Corrs, quatre ans après la sortie de son quatrième album, réalisé en studio. Les Corrs ont alors exploré de nouvelles avenues, tant au niveau de la musique que des textes. |
| | Posté le 02-06-2004 à 12:21:35
| Le Centre national des Arts célébre ses 35 ans Presse Canadienne (PC) Le 35e anniversaire du Centre national des Arts d'Ottawa sera célébré demain en présence de personnalités des arts de la scène. Parmi les artistes qui ont confirmé leur présence, mentionnons Boris Brott, Franz-Paul Decker, Shirley Douglas, Gabriel Gascon, Jack Mills, Yvan Saintonge, Veronica Tennant et Jean-Philippe Tremblay. Des spectacles seront présentés gratuitement à cette occasion. On a programmé un concert de l'Orchestre du Centre national des Arts mettant en vedette le directeur musical Pinchas Zukerman, présenté à 19h15 à la salle Southam. L'orchestre jouera pendant 45 minutes des extraits d'oeuvres de Mozart, de Haydn et de Beethoven. À la Quatrième Salle, le chanteur folk Ian Tamblyn interprétera à 17h et à 18h des oeuvres qu'il a créées pour des productions théâtrales du CNA. Une sélection de pas de deux présentés par la Fondation Jean-Pierre Perreault aura lieu au Studio, à 17h et à 18h. Une série d'extraits de pièces produites par le Théâtre français et le Théâtre anglais du CNA est également au menu. Les représentations auront lieu au Salon, à 17h10 et à 18h10. Six comédiens de la région interpréteront ce collage de textes canadiens |
| | Posté le 02-06-2004 à 12:27:31
| Un Clarence Gagnon vendu pour 600 000$ Presse Canadienne (PC) Un tableau du peintre Clarence Gagnon a battu un record de vente, à 600 000$, pour une oeuvre de l'artiste, lundi, à Toronto, alors qu'une importante toile de Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté représentant une jeune Métisse de Bécancourt n'a pas réussi à trouver preneur, les enchères plafonnant à 250 000$. Les deux tableaux faisaient partie des oeuvres mises à l'enchère à la vente d'art canadien du printemps de Sotheby's Canada — en collaboration avec la maison Ritchies. Mais la vedette de cette vente est un tableau d'un membre du Groupe des Sept, Lawren Harris, vendu pour 1 575 500$, taxes et prime incluses. Winter in the Northern Woods a été peint entre 1915 et 1918 et représenterait un paysage de la baie Georgienne ou du lac Simcoe, en Ontario. Il s'agit d'un des plus importants et plus grands — en termes de dimensions — tableaux de Harris. Le tableau fait 56 pouces sur 74 (139,7 cm par 185,4 cm). «Ce n'est pas un record pour Lawren Harris et nous ne nous attendions pas à établir un record», a affirmé le directeur de Sotheby's Canada, David Silcox. «J'ai été très content de la façon dont cela s'est passé et il s'est très bien vendu.» M. Silcox n'a rien voulu dire sur l'acheteur, se limitant à préciser qu'il pouvait se permettre l'achat et que tous les principaux acheteurs de la vente sont des Canadiens. Le paysage de Baie-Saint-Paul réalisé en 1922 par Gagnon, en ajoutant les frais d'encan, a coûté 679 500$ à son acquéreur — sans compter la taxe de vente. La valeur estimée de la toile de Suzor-Côté intitulée Onontaha, datant de 1915, était de 300 000 à 500 000$, selon le catalogue de Sotheby's/Ritchies. David Silcox s'est dit déçu que le Suzor-Côté n'ait pas été vendu mais il a affirmé qu'il s'attendait à trouver un acheteur privé d'ici quelques jours. Des sources ont indiqué à la Presse Canadienne que le propriétaire du tableau est de la région de Montréal. L'encanteur C. Hugh Hildesley, président du conseil consultatif de Sotheby's Canada à New York, a affirmé qu'il s'agit d'un portrait remarquable, une pièce de musée, mais que certaines personnes ont trouvé difficile de le regarder. «Personne dans la salle n'est tombé en amour avec elle. Vous ne laissez pas aller des tableaux importants comme celui-là pour rien... alors nous ne l'avons pas vendu.» Près de 200 lots, incluant des oeuvres de membres du Groupe des Sept et d'Emily Carr, ont été mis en vente lundi matin par Sotheby's et Ritchies, pour un total de 5,8 millions$. La vente d'automne d'art canadien des deux entreprises aura lieu le 16 novembre. La semaine dernière, la maison de ventes aux enchères Heffel, de Vancouver, a vendu un tableau d'Emily Carr, une artiste de la Colombie-Britannique, pour 1 121 250$, un record pour une oeuvre de l'artiste décédée en 1945. |
| | Posté le 02-06-2004 à 13:00:06
| Rétrospective "Jongkind" au musée d'Orsay à Paris PARIS (AFP), le 02-06-2004 "Précurseur" des impressionnistes, selon leur propre terme, Johan Barthold Jongkind (1819-1891) fait l'objet d'une rétrospective au musée d'Orsay, qui réunit du 2 juin au 5 septembre tout à la fois peintures et oeuvres graphiques. Une rareté, puisque la plupart des quarante dessins et aquarelles -présentés aux côtés d'autant de peintures- sont assignés à résidence au musée, selon le voeu de leur donateur, le collectionneur Etienne Moreau-Nélaton, mort en 1927. "Ce qui frappe d'emblée, souligne Sylvie Patin, commissaire de l'exposition, c'est ce sens de la lumière qui émane dès ses premières toiles en Hollande. Le bleu du ciel de la "Vue de Delft", comme les grisés des nuages d'une "Scène d'hiver", ou la touche étirée d'un canal aux eaux étales à Overschie, transfusent aussitôt la sensation du froid, de l'humide, de la douceur du soir. Peintre de Paris et de la Seine, Jongkind s'attache à ces clairs de lune, ces couchers de soleil qui feront dire au critique Louis de Fourcaud: "l'avenir le nommera, entre Corot et Monet, comme le trait d'union entre deux époques". Car si le choix des points de vue, le sens aigu des premiers plans et des détails, la matérialité picturale évoquent Corot, on parle dès 1863 des "impressions" de Jongkind: "On dirait des ébauches jetées à la hâte, par crainte de laisser échapper l'impression première", souligne Emile Zola. Boudin, Monet, ceux qu'on nommera plus tard "les impressionnistes", ne s'y trompent pas, qui s'émerveillent lors de séjours sur la côte normande des esquisses fulgurantes de ce "grand diable de blond aux yeux bleus, patoisant hollando-français". "Il fut mon vrai maître et c'est à lui que je dus l'éducation définitive de mon oeil", confiera l'auteur des Nymphéas. Outre cette première grande exposition monographique déjà montrée à La Haye et à Cologne -sans ces oeuvres graphiques- la Fondation Custodia propose un "Jongkind intime" à l'Institut Néerlandais. Situé rue de Lille, à un jet de pierre du Musée d'Orsay, on pourra y découvrir, du 2 juin au 18 juillet, dessins, estampes et lettres de Johan Barthold Jongkind, issus de la fabuleuse collection Frits Lugt. Jongkind était-il néerlandais ou français? Les pays nordiques revendiquent le peintre comme un des leurs... la France aussi. Né en Hollande, à Lattrop, Jongkind serait probablement devenu notaire si son étonnant talent de dessinateur, encouragé par sa mère, n'avait heureusement contrarié cette voie: Le peintre Eugène Isabey, de passage à La Haye en 1845, le convainc de venir travailler dans son atelier à Paris. Après un dernier séjour en Hollande en 1869, Jongkind revient en France et s'installe dans le Dauphiné, près de Grenoble, à la Côte-Saint-André, où il sera inhumé en 1891, non sans avoir, à défaut de fortune, acquis l'admiration unanime de ses pairs. Paul Signac saluera notamment celui qui, "le premier répudie la teinte plate, morcelle sa couleur, fractionne sa touche à l'infini et obtient les colorations les plus rares par des combinaisons d'éléments multiples ou presque purs". (Musée d'Orsay, 1 rue de la Légion d'Honneur, Paris 7è. Tous les jours sauf lundi de 10h à 18h, le jeudi de 10h à 21h45, le dimanche de 9h à 18h. Catalogue édité par la Réunion des musées nationaux, 232 pages, 40 EUR) (Institut Néerlandais, 121 rue de Lille, Paris 7e. Tous les jours sauf lundi, de 13h à 19h. Catalogue "Jongking intime", par Rhea Sylvia Blok, 70 p, 15 EUR). |
| | Posté le 03-06-2004 à 13:12:18
| "Rendez-vous aux jardins" les 4, 5 et 6 juin PARIS (AFP), le 03-06-2004 Les jardins, qu'ils soient potagers, historiques, à la française, ouvriers, d'insertion ou "en mouvement", seront à la fête les 4, 5 et 6 juin, sur le thème "connaître les jardins pour mieux les aimer". "Rendez-vous aux Jardins" avait accueilli quelque 600.000 visiteurs l'an dernier. Evoquant le souvenir personnel "d'un père qui adorait le jardinage" dans sa maison normande de Varengeville, "et sut transmettre sa passion", Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la communication a noté que "parcs et jardins font partie intégrante de notre patrimoine" en présentant mardi dernier la 2e édition de la manifestation. "Le jardin est un lieu précieux, vivant, fragile, à protéger constamment. Lorsque surviennent les tempêtes, comme celles de décembre 1999, ou les incendies dévastateurs, nous sentons combien ce patrimoine est périssable". "Cette année, ce sont 1.119 lieux qui seront ainsi ouverts au public, pendant trois jours", a précisé M. Donnedieu de Vabres, notant que 560 jardins organisaient des animations. "Pour 420, l'accueil sera fait personnellement par le jardinier ou le propriétaire, pour 89 autres, il s'agira d'une ouverture exceptionnelle. Enfin, 40 autres jardins -comme l'Elysée ou Matignon-, seront ouverts pour la première fois au public" (scolaire uniquement en ce qui concerne l'Elysée). Le ministre a par ailleurs annoncé "l'instauration d'un label +Jardin remarquable+ sur l'ensemble du territoire. Ce label met en valeurs des parcs et jardins ouverts à la visite, d'un très grand intérêt historique, botanique et paysager, particulièrement bien entretenus par le propriétaire. Avec le concours du Conseil national des parcs et jardins, a-t-il précisé, j'ai d'ores et déjà retenu 108 projets". Rappelant qu'en France, "plus de 1.600 parcs et jardins sont +protégés+ au titre des Monuments historiques", le ministre a indiqué que le label +Jardin remarquable+, attribué pour 5 ans renouvelables, "ne vise pas à créer un nouvel échelon de protection". "Mais il répond à des critères d'exigence et de qualité sur l'organisation des espaces, l'intégration dans le site et la qualité des abords, l'intérêt botanique, historique et l'entretien de ce jardin. Tout propriétaire qui s'engagera à maintenir un entretien exemplaire de son jardin et à l'ouvrir un certain nombre de jours, bénéficiera d'un aménagement fiscal". Par ailleurs, le ministre a déclaré qu'un "concours de conception de jardins contemporains" était actuellement à l'étude et concernerait un jardin privé, un jardin monument de l'Etat, un jardin urbain ouvert aux loisirs. Enfin, les prochains "Entretiens du Patrimoine", prévus au printemps 2005, seront consacrés aux parcs et jardins. Les "Rendez-vous aux Jardins" bénéficient notamment du soutien du ministère de la Culture, d'associations de sauvegarde du patrimoine et du groupe d'activités vins et spiritueux de LVMH, Moët-Hennessy. |
| | Posté le 03-06-2004 à 13:24:01
| Division au sein du Off du festival d'Avignon PARIS (AFP), le 03-06-2004 Le Off du festival d'Avignon, représenté jusqu'alors au sein de la seule association Avignon public Off (APO), traverse une crise à un mois de l'ouverture de la manifestation, a-t-on appris par un communiqué de cette association. Une association baptisée ALFA (Association des lieux du festival d'Avignon) qui regroupe une partie des lieux où se tient le festival Off d'Avignon, a en effet décidé de publier ses propres cartes d'entrées aux spectacles du Off ainsi que son propre programme. Avignon public Off manifeste "sa ferme opposition à cette initiative déstabilisante pour les compagnies et pour l'accueil du public du Off". Pour l'APO, il n'existait en effet "depuis plus de 20 ans, qu'une seule carte garantissant des réductions à l'entrée des spectacles du Off et le reste de l'année à 700 théâtres partenaires d'APO". Selon APO, la carte éditée par ALFA "n'offfre que des tarifs réduits pendant le festival". De surcroît, les cinq théâtres conventionnés et la majorité des lieux permanents de la ville ne sont pas membres d'ALFA. Trois réunions de médiation entre APO et ALFA, à la demande du préfet du Vaucluse, n'on pas abouti, précise APO. La prochaine édition du Festival d'Avignon (le "In" ) se tiendra du 3 au 27 juillet prochains. La 57e édition l'an dernier avait été annulée en raison du conflit des intermittents du spectacle. |
| | Posté le 09-06-2004 à 13:37:59
| La sculpture contemporaine africaine en création à l'abbaye de Bon Repos SAINT-GELVEN (Côtes d'Armor) (AFP), le 09-06-2004 Scie électrique en main, casque sur les oreilles, lunettes et masque de protection sur le visage, Jems Robert Koko Bi se bat contre une pièce de châtaignier plus haute que lui d'où commence à émerger une foule de personnages. Dans le cadre somptueux des ruines de l'abbaye cistercienne de Bon Repos, en bordure du canal de Nantes à Brest, Jems Robert Koko Bi, Ivoirien vivant en Allemagne, est l'un des trois artistes invités jusqu'au 15 juin à Saint-Gelven, en centre-Bretagne, pour créer et faire découvrir la sculpture africaine contemporaine. "Pour moi qui vis habituellement dans une pourriture de béton et de verre, cet endroit me revigore par sa beauté. Ici, c'est la forêt, le silence, la solitude. Il a fallu y créer un monde. C'est ce qui m'a donné l'idée de ma sculpture", explique l'Ivoirien. Non loin de lui, Mohamed Ounouh, Kabyle résidant en Provence, et Kofi Setordji, Ghanéen d'Accra, travaillent sous l'oeil étonné de promeneurs venus se ressourcer dans ce site bucolique. "C'est merveilleux de travailler ici, au milieu de nulle part, dans la paix la plus totale et la contemplation de ces vieux bâtiments. Ca me ramène au passé, à l'avenir. Ca fait réfléchir à ce que nous devons laisser aux générations futures", commente Kofi Seordji, qui peaufine une oeuvre à plusieurs personnages, symbole de la communauté. Fondée en 1184, reconstruite au début du 18e siècle, l'abbaye de Bon Repos a été abandonnée par les moines à la Révolution avant d'être pillée quelques années plus tard, à l'époque de la Chouannerie. Devenue propriété privée, elle enserrait dans ses hauts murs de schiste ouverts sur le ciel une forêt vierge d'arbres, de ronces et de lierre jusqu'à la création en 1986 de l'association des Compagnons de l'abbaye qui oeuvre depuis pour sa restauration. Deux ailes de ces bâtiments harmonieux ont déjà été rénovées avec, pour objectif, de faire de Bon Repos "un pôle culturel et artistique en centre-Bretagne", résume Hélène Grenet, animatrice culturelle. Plus particulièrement dédié à la sculpture contemporaine internationale, le site a accueilli, lors de son premier symposium en 2002, des artistes d'Europe de l'Est, avant de s'ouvrir cette année à l'Afrique. Des oeuvres des trois artistes en résidence, qui ont fréquemment exposé à l'étranger, sont présentées dans quelques unes des vastes salles restaurées. Au bois travaillé à Bon Repos par les deux sculpteurs d'Afrique noire, Mohamed Ounouh préfère ce qu'il appelle sa "matière grise", un mélange qui lui est propre et qu'il teinte ensuite au gré de son inspiration. Lui qui considère la sculpture comme "un moyen parmi d'autres -la peinture, la vidéo, etc..- de s'exprimer (...) se veut d'abord "artiste engagé". Il a choisi de poursuivre à l'abbaye un travail sur le thème de l'exode. Il y présente une oeuvre précédente, composée de 19 personnages en enfilade qui "racontent le nomadisme de mon village quand j'étais enfant, où tous les hommes venaient travailler en France pour faire vivre la famille". A terme, "nous pensons accueillir des expositions permanentes dans les salles rénovées à l'étage et des expositions temporaires en rez-de-chaussée", assure Hélène Grenet. Entre deux symposiums de sculpture, Bon Repos se consacre aux arts plastiques. |
| | Posté le 10-06-2004 à 11:54:37
| La culture «classique» est en déclin Presse Canadienne (PC) Les Québécois semblent s'adonner de moins en moins régulièrement à des activités culturelles «classiques» comme la lecture, les sorties au théâtre ou la fréquentation des musées, révèle une vaste étude publiée mercredi par le ministère de la Culture et des Communications du Québec. Déchiffrer la culture au Québec: 20 ans de pratiques culturelles s'appuie sur les résultats de sondages téléphoniques menés tous les cinq ans depuis 1979 auprès de personnes de 15 ans et plus vivant dans toutes les régions de la province. À partir de ces données, les chercheurs Rosaire Garon et Lise Santerre ont conçu un indice reflétant l'intérêt que présentent pour la population une vingtaine d'activités culturelles valorisées par les institutions et la tradition. Cet indice a connu un essor important entre 1979 et 1989, avant d'entamer une dégringolade qui l'a mené à un plancher historique au tournant du XXIe siècle. Etonnamment, la diminution a été très marquée chez les étudiants et l'«élite», c'est-à-dire les cadres et professionnels ayant terminé des études universitaires, qui sont traditionnellement considérés comme de grands consommateurs de livres, de journaux, de musique et de spectacles, par exemple. Les chercheurs considèrent le déclin de l'indice comme le signe d'un «choc culturel». Ils soupçonnent le développement de l'industrie du divertissement et la démocratisation des nouvelles technologies d'avoir joué un rôle important dans ce phénomène. Selon Rosaire Garon, qui travaille au ministère depuis 1971, il faut toutefois se garder de voir la baisse apparente de la popularité des activités classiques comme le signe d'un désintérêt pour la culture. «À l'évidence, les habitudes de certains groupes se sont transformées. Mais nous ne sommes pas capables encore de voir tout le renouvellement dû aux nouvelles technologies et aux nouveaux produits», a-t-il souligné. Dans Déchiffrer la culture, le sociologue souligne notamment que les jeunes n'ont pas nécessairement été formés à la même école que leurs aînés et que «leur rapport à la culture découle d'une logique plutôt inspirée par les valeurs du ludisme et de l'hédonisme que par l'esthétisme». À son avis, la quête de plaisir et de divertissement les pousserait vers des activités négligées par les sondages du ministère telles que les sports extrêmes, les soirées raves et les piercings. Dérive en région Ces changements dans les goûts des consommateurs de culture préoccupent beaucoup moins M. Garon que les reculs constatés dans certaines régions. En dépit des investissements consentis par l'Etat au cours des années 1980 et 1990, des écarts importants persistent entre l'ouest et l'est du Québec ainsi qu'entre les grands centres et les zones éloignées. |
| | Posté le 10-06-2004 à 11:55:24
| Le Festival de la Chanson de Tadoussac commence jeudi Presse Canadienne (PC) Le Festival de la Chanson de Tadoussac, qui a 21 ans cette année, présentera à compter de demain une trentaine d'artistes connus et des membres de la relève québécoise. Le festival, qui présentera 54 spectacles jusqu'à la fin du week-end, a pour objectif la diffusion de la chanson francophone. Pendant quatre jours, le village de la Côte Nord se transforme en une vaste scène musicale. Parmi les plus connus, on retrouvera notamment Renée Claude, Les charbonniers de l’enfer, Kate & Anna McGarrigle, Lhasa, Stefie Shock, Yann Perreau, Yves Desrosiers, Tomas Jensen, Vincent Vallières, Richard Pelland, Catherine Major Ginette et Antoine Gratton. Pour une deuxième année, le Festival de la Chanson de Tadoussac a invité six jeunes artistes à suivre une formation en écriture avec Xavier Lacouture, de France. Par ailleurs, depuis trois ans, les organisateurs de l'événement sont invités au Festival International de la Chanson de Granby afin dy décerner son «coup de Coeur». Dans le cadre de cet échange, le public pourra voir Pico tout seul avec ses amis !!! |
| | Posté le 10-06-2004 à 11:58:19
| Le Canada sera célébré en grande Presse Canadienne (PC) Alors que la Fête nationale du Québec doit sabrer dans ses dépenses, la Fête du Canada bénéficiera, au Québec, d'un budget de cinq millions $ cette année, soit la même somme que l'an dernier. Le directeur général de la Fête du Canada, Jean Langlais, indique que dans les 30 plus grands centres du Québec, des festivités sont prévues. Il affirme que la fête est très populaire et bat des records d'assistance à chaque année. La plus grande fête se déroule évidemment à Montréal alors que les activités s'étireront sur quatre jours, du 1er au 4 juillet prochains. Une place particulière sera faite à l'Acadie alors que l'on soulignera dignement le 400e anniversaire de cette région francophone des Maritimes, avec un spectacle d'artistes acadiens le 2 juillet, mettant en vedette notamment Edith Butler et Rock Voisine. Une foule d'activités de circonstance propre à faire revivre l'époque se dérouleront au cours des festivités. Au niveau musical, Annie Brocoli et Arthur L'aventurier divertiront les petits tandis que durant les soirées, France D'Amour et Kevin Parent sont parmis les invités durant les célébrations. La Fête du Canada sera présidée encore une fois cette année par Serge Savard. |
| | Posté le 10-06-2004 à 12:01:04
| 21 troupes participeront au Mondial des Cultures Presse Canadienne (PC) Le Choeur de l'Armée rouge, La Compagnie créole et La Bottine souriante participeront à la prochaine édition du Mondial des Cultures de Drummondville. L'événement, qui se déroulera du 8 au 18 juillet, réunira 21 compagnies de danse représentant quatre continents. Le public pourra apprécier entre autres des ensembles de la Colombie, du Costa Rica, d'Espagne, d'Inde, de Nouvelle-Zélande, du Pérou, du Portugal et de Taiwan. Un nouveau site verra le jour, Le Calypso, où les festivaliers pourront se laisser enivrer par des airs latinos: salsa, merengue et bachata. En plus des prestations de danse et des spectacles, les visiteurs pourront aussi assister à des spectacles de pyrotechnie musicale et à un grand défilé international rassemblant les artistes internationaux invités. |
| | Posté le 10-06-2004 à 12:48:47
| Des centaines d'objets du Titanic aux enchères à New York NEW YORK (AFP), le 10-06-2004 Plusieurs centaines d'objets provenant du Titanic, y compris le présumé gilet de sauvetage d'une victime, seront vendus aux enchères jeudi à New York, rappelant au-delà du mythe hollywoodien la réalité d'un naufrage qui a fait 1.500 morts. Un transat, un menu de première classe et une lettre écrite sur le Titanic font partie des 450 pièces proposées par la maison de ventes Guernsey. Des objets venus d'autres paquebots naufragés seront également proposés mais ceux du Titanic devraient être le clou de la vente, qui devrait rapporter plusieurs millions de dollars. Ce sera la plus importante vente jamais organisée pour des pièces liées au Titanic, a indiqué la directrice de Guernsey, Susan Jaffe, en admettant le caractère morbide de certaines pièces. "Cela a été une tragédie, personne ne peut le nier, mais ce sont précisément les histoires personnelles attachées à ces objets qui exercent une telle fascination pour des milliers de gens," relève-t-elle. Une des pièces majeures sera un menu du dîner du 14 avril 1912, le jour même où le Titanic a sombré après avoir heurté un iceberg lors de son voyage inaugural. Sur les 2.201 personnes voyageaient à son bord, 1.490 sont mortes ou disparues. Il n'existe que trois exemplaires connus du menu de ce "dernier repas". Celui-ci a été sauvé par un passager de première classe, Adolphe Saalfeld, un survivant du naufrage. Il est estimé par Guernsey entre 80.000 et 100.000 dollars. Le 2 avril, un autre menu avait été vendu 51.000 livres (environ 73.000 euros) lors d'une vente aux enchères à Southampton (sud de l'Angleterre), soit le prix le plus élevé jamais atteint par un objet rattaché à la croisière inaugurale du transatlantique. Le gilet de sauvetage, fait de lin et de liège, a une estimation moindre, entre 30.000 et 40.000 dollars, en partie parce que sa provenance supposée -- du corps d'une victime -- n'a pas été totalement confirmée. Le transat restauré, qui pourrait atteindre 60.000 dollars, aurait, lui, été retrouvé par l'un des bateaux envoyés pour tenter de récupérer les corps de victimes. Il a notamment servi de modèle aux chaises de décor utilisées pour le film "Titanic" de James Cameron. Une lettre du passager de première classe George Graham est estimée à au moins 50.000 dollars. Dans ce pli, il décrit la collision manquée de peu entre le Titanic et un autre paquebot, alors que le bateau quittait le port de Southampton. La plupart de ces lots viennent des collections privées de trois particuliers. Selon Mme Jaffe, la vente suscite un intérêt "phénoménal", la maison de ventes ayant reçu des demandes de catalogues du monde entier. Près de 6.000 autres objets du Titanic ont été remontés depuis 1987 de l'épave par une société spécialisée américaine, RMS Titanic Inc, basée à Atlanta (Géorgie), qui a organisé plusieurs expositions très courues dans les grandes capitales |
| | Posté le 10-06-2004 à 12:50:26
| Au Festival des régions du Châtelet: Montpellier musical et lyrique PARIS (AFP), le 10-06-2004 Le Festival annuel des régions du Châtelet accueille du 10 au 27 juin 2004 l'Opéra de Montpellier avec deux productions lyriques et deux concerts de l'Orchestre de Montpellier, dont un avec une création mondiale co-signée par son responsable, le compositeur alsacien René Koering et deux DJ's. René Koering qui est également directeur général de la musique de la ville de Montpellier, est connu pour sa curiosité pour les oeuvres oubliées ou hors des sentiers battus. Rien d'étonnant donc que les deux opéras affichés à Paris par Montpellier soient pratiquement inconnus en France : "Hàry Jànos" (11 et 13) et l'"Antigona" de Tommaso Traetta (22, 24 et 27 juin). Le premier est une fable créée en 1916 du Hongrois Zoltan Kodaly qui relève davantage du théâtre musical que du grand opéra traditionnel, avec, à côté des rôles chantés, trois rôles parlés dont un double -à la fois Hary Janos et un récitant- tenu par le comédien Gérard Depardieu. Le directeur musical de l'Orchestre de Montpellier, l'Autrichien Friedemann Layer, est dans la fosse avec sa formation. La mise en scène du Français Jean-Paul Scarpitta a été imaginée pour le Festival de Montpellier-Radio-France. "Antigona", tragédie en musique de 1772 d'après Sophocle, a été composée par un Italien qui a signé une oeuvre témoignant de l'évolution de l'"opera seria" italien vers une forme plus vivante, moins figée, plus théâtrale. Elle a été récemment exhumée par un chef "baroqueux" français Christophe Rousset et son ensemble des Talens lyriques qui sont en résidence à l'Opéra de Montpellier. Le rôle-titre est chanté par une gloire montante du chant espagnol la soprano Maria Bayo, très applaudie lors des représentations ce printemps dernier à Montpellier, malgré une production fort contestée signée par le Français Eric Vigner. L'Orchestre de Montpellier, cette fois dirigé par Juraj Valcuha, sera mis à contribution lors du concert du 12 juin pour une rencontre entre la musique symphonique et la musique techno dans sa version la plus radicale, "Hier, Aujourd'hui, Demain", pièce imaginée par René Koering et deux musiciens techno, Manu le Malin et Torgull. Une première audition en a été donnée à Montpellier le 5 juin. Créée au Festival de Montpellier-Radio France 2000, la composition a été réécrite et mêle boucles expérimentales "hardcore" et "scratches" à une partition écrite pour les 90 musiciens de l'Orchestre de Montpellier qui créeront par aillieurs une pièce de Dave Maric. Manu le Malin et Torgull sont depuis 1992 des figures populaires de la scène techno-hardcore internationale, à la fois DJ's et compositeurs. Pluridisciplinaires, ils tirent leurs influences de différents champs musicaux pour s'ouvrir sur de nouvelles tendances. L'Orchestre de Montpellier et son "patron" donneront aussi le 10 juin un concert plus traditionnel avec notamment la pianiste portugaise Maria-Joao Pires en soliste dans le 3ème concerto de piano de Beethoven. |
| | Posté le 10-06-2004 à 12:52:29
| 70 bougies pour Donald, canard facétieux et populaire LOS ANGELES (AFP), le 09-06-2004 C'est un grand jour pour le plus célèbre canard du monde: Donald Duck, compagnon facétieux et parfois irascible de Mickey, a fêté ses 70 ans mercredi. L'anniversaire a été célébré par le groupe Walt Disney dans les parcs d'attraction à travers le monde. Donald a ainsi soufflé les 70 bougies au Disneyland Paris, où un groupe de peintres allemands, InterDuck, affiche la célèbre bouille de Donald au milieu des plus célèbres tableaux du monde, au premier rang desquels la Joconde. Le canard en uniforme de marin est né discrètement le 9 juin 1934. Il joue un personnage secondaire dans un court dessin animé, "The little wise hen", où il refuse d'aider une poule à planter du grain. Il affirme là un caractère feignant et teigneux qui contribuera à sa popularité, allant même jusqu'à faire de l'ombre au sage et généreux Mickey, né cinq ans avant lui. "Donald Duck a un bon coeur et toujours de bonnes intentions. Enfin, presque toujours. C'est en fait sa deuxième ou troisième idée qui est la bonne, mais avant qu'elle n'éclose, Donald court déjà dans la mauvaise direction", constate Walt Disney en présentant ses principaux personnages. Cette perpétuelle malchance le rend sympathique. Outre Mickey, Donald fait partie d'une génération dorée des studios Disney qui compte également Pluto et Dingo, créé peu après Mickey, son exigeante compagne Daisy, âgée de 67 ans, et ses trois neveux Riri, Fifi et Loulou, qui lui font tourner la tête. Sans oublier son oncle grippe-sous Picsou. Après ses débuts timides, Donald prend de l'assurance à l'écran et compte à son actif quelque 128 "cartoons" dont il tient la vedette. Son apparence a peu changé au fil des décennies, même si son bec a été raccourci. Dans les années 30, le canard râleur continue à jouer des seconds rôles, coiffant casque de pompier ou casquette de policier, évidemment maladroit, ou se faisant vendeur de rue. Mais en 1937, fort de son succès naissant, il prend le rôle-titre avec "Don Donald", début d'une série. Sa popularité, le canard la doit aussi à Clarence "Ducky" Nash, l'acteur qui lui donna, en anglais, son inimitable voix nasillarde et saccadée durant cinquante ans, avant de passer le relais. Durant la deuxième guerre mondiale, il est enrôlé pour convaincre les Américains de participer à "l'effort de guerre". Il orne aussi la carlingue d'avions participant aux combats et, dans un cartoon, fait un séjour cauchemardesque en Allemagne nazie. Avant de se réveiller à l'ombre de la statue de la Liberté et de se féliciter d'être américain. Comme Mickey, Donald est obligé de s'adapter au XXIème siècle et à la concurrence des nouvelles stars des dessins animés réalisés par ordinateur, comme l'ogre Shrek ou le poisson Nemo. Mais il devrait réapparaître sur le grand écran, d'ici la fin de l'année, dans de nouvelles aventures en compagnie de Mickey et Pluto. |
| | Posté le 11-06-2004 à 12:02:05
| L'exposition L'arche de Noé ouvre ses portes samedi Presse Canadienne (PC) Depuis cinq semaines, l'équipe du Musée des beaux-arts du Canada vaque au montage de l'exposition L'arche de Noé, à l'Ancienne-Aluminerie-de-Shawinigan, pour loger la soixantaine d'oeuvres qui y passeront l'été à travers les bijoux de 25 artistes. Tout est fin prêt pour la grande ouverture, samedi. À l'issue de la visite guidée pour les médias, mercredi, le directeur du Musée et cerveau de cette exposition, Pierre Théberge, était satisfait de la tournure des événements. L'exposition se tiendra à Shawinigan jusqu'au 3 octobre. |
| | Posté le 11-06-2004 à 12:02:52
| Loretta Lynn incommodée par son dos Associated Press (AP) Loretta Lynn a été contrainte de reporter ses concerts prévus en juin en raison d'une douleur au dos, selon le site Internet de la chanteuse country. «En raison d'un mal de dos, son médecin lui a donné l'ordre» de reporter ses concerts. «Toutes les dates en juin ont été repoussées», précise le site. Agée de 69 ans, l'artiste devait se produire dans plusieurs États américains: Michigan, Ohio, Indiana, Missouri, Alabama, Louisiane et Mississippi. |
| | Posté le 11-06-2004 à 14:35:33
| Parcours virtuel à 1.000 mètres sous terre pour célébrer 100 ans de potasse UNGERSHEIM (Haut-Rhin) (AFP), le 11-06-2004 Clair de mine, musée atypique installé dans les bâtiments délabrés du carreau Rodolphe à Ungersheim, emmène ses visiteurs dans un parcours virtuel à 1.000 mètres de fond pour découvrir l'histoire de la potasse en Alsace, qui célèbre vendredi ses 100 ans. "La mine ferme mais autre chose rouvre", commente Marc Grodwohl, directeur de l'Ecomusée d'Alsace dont dépend Clair de mine, qui a voulu montrer "la vie des mineurs au coeur de la terre en évitant le piège de la galerie reconstituée". En harmonie avec des mineurs retraités qui ont remis de nombreuses machines en état, l'Ecomusée a ainsi décidé d'allier histoire et technologie. Histoire d'abord avec les restes de Rodolphe, abandonnés depuis 1976. Ses deux chevalements qui culminent à 25 et 40 mètres d'altitude et ses bâtiments aux carreaux cassés et aux aciers corrodés, dont les briques "pleurent encore des larmes de sel", sont une "évocation puissante" de ce passé minier, note M. Grodwohl. A l'intérieur de ces "ruines" dont seules les toitures ont été refaites se cache "Horizon -1000", un parcours multimédia de 4,5 millions d'euros qui commence à 40 mètres de haut par une vue panoramique sur le bassin potassique. Les onze mines et leurs 24 chevalements, presque tous détruits, apparaissent comme un mirage dans le paysage. Plongés dans le noir, les visiteurs voient ensuite défiler sous leurs pieds l'histoire de la potasse: le dépôt du minerai il y a 50 millions d'année, la découverte de cette matière cristalline rose en 1904 sous l'impulsion d'un rêve de l'Alsacienne Amélie Zurcher, puis le creusement des puits et des galeries pendant près d'un siècle. "Les mineurs savent qu'ils ont creusé comme des taupes mais ils n'avaient pas visualisé la quantité", commente M. Grodwohl. Le carreau Amélie, premier "foncé" (creusé) et dernier en activité jusqu'en 2002, compte ainsi quelque 220 kilomètres de galeries. Descendre avec les mineurs dans la cage qui les mène au fond, circuler dans les boyaux de la mine... A partir du 19 juin, Clair de mine mettra également ses visiteurs "en situation" à l'intérieur de cubes d'images au gabarit des galeries (environ 3 m de côté). Vient enfin l'impressionnante scène du foudroyage d'une galerie, lorsque la terre se referme derrière les mineurs, après l'exploitation, générant des vents de 80 km à l'heure. Seule reste alors en souvenir une cigogne sur fond bleu, l'emblème en émail des Mines de potasse d'Alsace (MDPA) stylisée par le dessinateur alsacien Hansi dans les années 1920 et appréciée des collectionneurs. "La potasse a permis la richesse de ce territoire. Aujourd'hui nous passons le relais, pour que reste la mémoire de la mine", conclut Bernard Rolland, président du directoire des MDPA, dont l'activité d'extraction est déjà arrêtée depuis près de deux ans. Les 100 ans de la potasse en Alsace seront également raconté du 11 au 14 juin dans un "Village des mineurs" à Wittelsheim (Haut-Rhin) ainsi que lors d'un son et lumière donné pour les plus de 10.000 mineurs et retraités de l'entreprise. |
| | Posté le 12-06-2004 à 11:55:02
| Ray Charles: le FIJM lui rendra hommage Sylvain Prevate - Journal de Montréal «Un monument.» Voilà ce qu’était Ray Charles aux yeux d’André Ménard, cofondateur et directeur artistique du Festival international de jazz de Montréal qui, en 25 ans, a côtoyé Ray Charles à plusieurs reprises. «Nous avons communiqué avec ses agents pour l’inviter à participer à notre 25e anniversaire – la symbolique était importante pour nous, considérant qu’il a donné le tout premier concert du Festival à la Place des Nations – mais comme il était venu l’an dernier et que son horaire l’aurait forcé à faire un immense détour, on s’est dit qu’on se reprendrait, raconte celui qui fut surpris et évidemment attristé par le décès du musicien légendaire. « Je ne savais même pas qu’il était malade.» En plus de lancer la toute première édition du FIJM, la figure mythique de la soul a aussi participé aux éditions de 1983, 1991, 1998, 2000 du festival, et avait présenté deux spectacles lors de son dernier passage dans la métropole, en 2003. «Ray Charles, c’est une référence qui a influencé énormément de musiciens à suivre ses traces. C’est un monument. Un musicien de grand talent qui a chanté les versions définitives de plusieurs standards comme Georgia On My Mind ou Unchain My Heart. Je ne sais pas encore ce que nous ferons pour lui rendre hommage durant le Festival, mais c’est évident qu’on ne laissera pas sa mort passer sous silence.» |
| | Posté le 12-06-2004 à 12:00:09
| Une exposition sur la vie en Nouvelle-France à Gatineau Presse Canadienne (PC) Le Musée canadien des civilisations à Gatineau célèbre le 400e anniversaire de l'établissement des Français en Amérique du Nord par l'inauguration de l'exposition Il était une fois en Amérique française. Cette exposition propose un regard sur la vie en Nouvelle-France aux XVIIe et XVIIIe siècles. Elle porte sur la population, la vaste étendue du territoire, la naissance de nouvelles sociétés et l'émergence de la culture. Elle présente près de 600 objets et plus d'une centaine d'illustrations provenant d'une quarantaine de collections canadiennes et internationales. On y trouve des meubles d'époque, des peintures, des céramiques, des vêtements, de l'argenterie, des ornements religieux, des gravures, des sculptures et d'autres objets qui en disent long sur le mode de vie en Nouvelle-France. Différentes activités s'ajoutent à l'exposition: des concerts, pièces de théâtre, démonstrations, artisanat et généalogie. Il était une fois en Amérique française se poursuivra jusqu'au 28 mars 2005. |
| | Posté le 12-06-2004 à 15:17:55
| L'été jazz à Paris PARIS (AFP), le 12-06-2004 Les amateurs de jazz restés cet été dans la capitale auront tout loisir de meubler leurs soirées - et parfois leurs après-midis - avec un grand nombre de rendez vous, en premier lieu le Paris Jazz Festival qui a ouvert ses portes le week-end dernier au Parc Floral. Sont proposés dans ce cadre fleuri, chaque samedi et dimanche après-midi jusqu'au 25 juillet, une série de rendez vous: Kurt Elling (19 juin) Molly Johnson (18 juillet), les saxophonistes new yorkais Michael Brecker (4 juillet) et Chris Potter (24 juillet), le trio suédois ESB (11 juillet), le guitariste Kurt Rosenwinkel, épaulé notamment par le saxophoniste Joshua Redman et le pianiste Brad Mehldau (10 juillet)... Du 26 juillet au 1er août, "Jazz à l'Hôtel d'Albret" (10e édition), dans le quartier du Marais, permettra d'entendre le guitariste américain John Scofield (en trio le 26), le batteur suisse Daniel Humair (en trio le 29), le trompettiste polonais Tomasz Stanko (en quartette le 28)... Le Sunside propose l'American Jazz Festival, avec notamment le pianiste sud-américain Carlos Maza (2 et 3 juillet), le percussionniste Alex Acuna (ex-Weather Report, 10 juillet), le saxophoniste Ravi Coltrane (16 et 17 juillet) et un hommage à Elvin Jones (5/14 août), célèbre batteur disparu en mai, avec Christian Vander (5,6 et 7 août). Le festival "All Stars" du New-Morning annonce le funk de Fred Wesley (1er juillet), du groove avec Roy Ayers (26), des rythmes afro-cubains avec Orlando Maraca Valle (3 et 4 août), de la musique indienne avec Shakti (du 19 au 22 juillet). Hors festivals, le quartette formé par Brian Blade et trois anciens complices de Miles Davis, Herbie Hancock, Wayne Shorter et Dave Holland, sera au Théâtre du Châtelet (7 juillet). Le pianiste Ahmad Jamal explorera l'art du trio à la Cité de la Musique (26 et 27 juin). Le saxophoniste français Sylvain Beuf sera au Sunside (25 et 26 juin) entouré d'un quintette vocal, dans une version moderne des Double Six. Les jeunes talents pourront s'exprimer au festival de jazz de La Défense, qui prendra fin avec son célèbre concours (19 et 20 juin) ou à l'Hôtel d'Albret avec le saxophoniste Vincent Le Quang et l'accordéoniste Vincent Peirani (27 juin), lauréats du concours Défense l'an dernier. Point d'orgue de cet été jazz : le festival Jazz à La Villette (3 au 12 septembre au Parc de La Villette), inauguré par un récital du jeune pianiste prodige Brad Mehldau. Il permettra d'applaudir des pianistes Joachim Kühn (8) et Danilo Perez (12), les trompettistes d'Erik Truffaz (9), Roy Hargrove (10) et Dave Douglas (10), la chanteuse Dianne Reeves (11)... Près de Paris, à Samois-sur-Seine (Seine-et-Marne), aura lieu du 21 au 26 juin un festival attirant les amoureux de jazz manouche: le festival Django Reinhardt, qui a pour cadre la ville où le célèbre manouche vécut ses dernières années, avec notamment Romane (27), Moreno (24), un "Guitar summit" réunissant Larry Coryell, Philip Catherine, Sylvain Luc et Stochelo Rosenberg (24). |
| | Posté le 13-06-2004 à 11:47:51
| Uderzo, dessinateur d'Astérix, lauréat du Prix Max et Moritz ERLANGEN (AFP), le 12-06-2004 Le dessinateur d'Astérix, l'auteur français de bandes dessinées Albert Uderzo, s'est vu décerner samedi le Prix Max et Moritz, l'un des plus prestigieux du monde comique allemand, lors du 11e festival international du Salon comique d'Erlangen (sud). A travers cette distinction, la ville d'Erlangen a rendu hommage à l'oeuvre d'Albert Uderzo, 77 ans, un fils d'immigrés italiens qui avait débuté sa carrière de dessinateur dans les années 1940. Celle-ci a notamment été marquée par la longue colloboration d'Uderzo avec René Goscinny (1926-1977), devenu son complice privilégié. Dans les premières aventures d'Oumpah-Pah le Peau-Rouge, dans le journal Tintin, certains ingrédients seront à l'origine du succès de la création suivante du tandem Goscinny-Uderzo, un petit guerrier gaulois nommé Astérix, dont les aventures se sont imposées au fil des années comme les best-seller de la bande dessinée française. Depuis la naissance d'Astérix, Albert Uderzo a produit plus de 14.000 dessins pour les 30 titres diffusés à plus de 300 millions d'exemplaires à travers le monde. En 1999, Uderzo avait été récompensé par le Grand Prix du millénaire du festival de la bande dessinée d'Angoulême. |
| | Posté le 13-06-2004 à 14:47:16
| Musique Gloria Gaynor hospitalisée (AP) - Le concert que devait donner la chanteuse américaine Gloria Gaynor mardi soir au Palais des Sports à Paris est annulé, a-t-on appris samedi auprès de l'entourage de l'artiste. La reine du disco a été hospitalisée à New York, précisait-on de même source sans pouvoir donner plus de détails. En avril et mai dernier, Gloria Gaynor avait effectué une tournée à guichets fermés au Brésil. Elle devait se reposer ensuite et reprendre la route en juin pour une nouvelle série de concerts devant débuter mardi à Paris. Les dates suivantes prévues à Zurich le 17 juin, à Graz (Autriche), aux World Music Peace Awards à Hanoï (Vietnam) le 22, à Vienne le 26 et à Pozzuoli (Italie) le 29 ainsi que les concerts prévus en juillet au Maroc, en Espagne et une tournée de 15 dates en Italie sont toutes sujettes à confirmation. Âgée de 55 ans, la diva est notamment l'interprète de l'énorme succès I Will Survive (1979) dont il existe pas moins de 213 versions enregistrées à ce jour. La même chanson est considérée par le magazine américain Billboard et la chaîne musicale VH1 comme étant «l'un des plus grands succès de tous les temps». Vingt-cinq ans après sa création, c'est encore l'un des titres les plus joués à la fois sur les radios et dans les discothèques du monde entier. |
| | Posté le 13-06-2004 à 14:48:11
| Mondial SAQ Le ciel montréalais illuminé! Les traditionnels feux d'artifice du Mondial SAQ ont illuminé le ciel de Montréal... Il s’agit sûrement d’un signe que le beau temps est bel et bien arrivé! La cérémonie d'ouverture du concours international d'art pyrotechnique a été présentée samedi soir à La Ronde. Cette année, le 20e anniversaire de l'événement est célébré. La compétition se terminera le 28 juillet, après 10 spectacles pyromusicaux. |
| | Posté le 14-06-2004 à 14:24:02
| 58e Festival d'Avignon 2004: la location est ouverte PARIS (AFP), le 14-06-2004 La location des places pour le 58e Festival d'Avignon (Vaucluse) est ouverte depuis lundi à 9H00, par téléphone, par internet ou aux guichets de la manifestation dans l'ancienne cité des papes. Le Festival d'Avignon fondé par Jean Vilar, est à un tournant de son histoire, après une année d'interruption forcée du fait du mouvement des intermittents du spectacle et alors qu'une nouvelle et jeune équipe, composée par Hortense Archambault et Vincent Baudriller, a pris sa direction. Cette édition 2004, du 3 au 27 juillet, est réalisée avec la collaboration d'un "artiste associé", l'Allemand Thomas Ostermeier, le directeur de la Schaubühne Berlin. Elle est axée sur la création théâtrale et chorégraphique européenne. Une quarantaine de personnes ont été recrutées pour répondre aux demandes de renseignements. Jusqu'au 4 juillet, la location par téléphone se fera au 33 (0)4 90 14 14 14 (de 11H à 18H du lundi au vendredi), par internet à www.festival-avignon.com (de 6H à 23H45 sauf le 14 juin à partir de 9H) et aux guichets au Cloître Saint-Louis d'Avignon (de 11H à 18H du lundi au vendredi). A partir du 5 juillet, la location fonctionnera tous les jours aux mêmes heures que pendant la période du 14 juin au 4 juillet. Le festival s'ouvre avec un spectacle de rue par la troupe lyonnaise Komplexkapharnaüm (3 au 5). Dans le lieu historique du festival, la cour d'honneur du Palais des Papes, deux productions sont prévues : "Woyzeck" de Büchner (en allemand avec surtitres), mis en scène par Ostermeier (8 au 13), et un "Peer Gynt" d'Ibsen, monté par Patrick Pineau par le Théâtre de l'Odéon (16 au 25 juillet). |
| | Posté le 15-06-2004 à 14:08:22
| Vent d'optimisme sur le plus grand salon des télécoms en Asie SINGAPOUR (AFP), le 15-06-2004 CommunicAsia, le plus grand salon annuel des télécoms en Asie, s'est ouvert mardi à Singapour dans une ambiance optimiste grâce à la solide reprise de la croissance dans le secteur, selon les organisateurs. La foire, qui avait été annulée l'an dernier en raison de l'épidémie de Syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), devrait attirer environ 40.000 visiteurs de 79 pays sur une durée de quatre jours. "Les jours enivrants du boom de l'économie +dotcom+ (internet, ndlr) ne sont pas près de revenir prochainement mais l'industrie bénéficie sans aucun doute d'une croissance durable", a souligné le ministre singapourien de l'Information et des Communications, Lee Boon Yang, dans un discours d'ouverture. Selon l'agence International Data Corp., les dépenses en technologie de l'information bondiront de 10% en Asie-Pacifique cette année, à 88 milliards de dollars (Japon excepté). "Cela représente une nette hausse par rapport à la croissance de 3,4% connue en 2003", s'est félicité M. Lee. Le rendez-vous asiatique des télécoms réunit les plus grands du secteur comme l'américain Motorola, le japonais Sony, le suédois Ericsson et les sud-coréens Samsung et LG Electronics. Le finlandais Nokia ne participe pas officiellement mais tient parallèlement son propre salon. La foire sera en particulier l'occasion pour Samsung, concurrent de plus en plus sérieux face aux Européens et Américains, de se livrer à un offensive de charme au moment où les experts font état de la venue de 300 millions nouveaux utilisateurs de mobiles d'ici 2007 en Asie, soit une grande part des 500 millions attendus sur la même période dans l'ensemble du monde. Samsung lancera plus de vingt nouveaux mobiles dont un modèle GSM à un megapixel. |
| | Posté le 16-06-2004 à 11:55:05
| L'OSM célébrera les 25 ans de «Starmania» L'Orchestre symphonique de Montréal célébrera les 25 ans de l'opéra-rock «Starmania» en novembre prochain, a annoncé lundi le parolier Luc Plamondon. La distribution de la première version symphonique de «Starmania» inclura Marie-Josée Lord dans le rôle de Marie-Jeanne, la serveuse automate, Gino Quilico en tant que Johnny Rockfort le chef terroriste et Lyne Fortin dans le rôle de Stella Spotlight, le sex-symbol. Par ailleurs, Marc Hervieux jouera l'homme d'affaires Zéro Janvier alors que Raphaelle Paquette interprétera l'animatrice télé Cristal. Enfin, Dominique Côté jouera le rôle de Ziggy, le DJ, pendant que Renée Lapointe interprétera le travesti Sadia. «On va avoir le côté théâtral dans l'interprétation des chanteurs», a indiqué Luc Plamondon lors d'un point de presse lundi soir. «Ils vont jouer le personnage mais dans une mise en scène de version concert.» «C'est une version concert des grands airs de Starmania», a-t-il dit, indiquant qu'une vingtaine de chansons seront présentées. L'Orchestre symphonique de Montréal donnera les deux spectacles, les 19 et 20 novembre, dans le cadre de sa série «Les Week-ends Pop de l'OSM». L'opéra-rock du tandem Berger-Plamondon a été vu par plus de trois millions de personnes. Jacques Lacombe, premier chef invité de l'OSM, dirigera l'orchestre. Les arrangements ont été confiés à Simon Leclerc et Robert Marien agira comme conseiller artistique du spectacle. |
| | Posté le 16-06-2004 à 14:48:49
| L'Irlande célèbre James Joyce DUBLIN (AFP), le 16-06-2004 L'Irlande célèbre mercredi le centenaire du "Bloomsday", la journée de Leopold Bloom à travers Dublin racontée par James Joyce dans Ulysse, l'un des romans fondateurs de la littérature moderne pourtant rejeté à l'époque par la bonne société irlandaise. La "Joycemania" touche désormais tous les continents et le "Bloomsday" à Dublin est le point d'orgue de manifestations sur les cinq continents en l'honneur du grand écrivain irlandais, qui avait pourtant choisi l'exil pour fuir la pesanteur de la société irlandaise à l'aube du XXème siècle. "Le soutien que nous avons reçu, ici et à l'étranger, est phénoménal", a assuré dans un entretien Laura Weldon, coordinatrice des festivités organisées à l'occasion du centenaire du "Bloomsday". "Partout dans le monde, de la Chine, à l'Australie et à l'Afrique du sud en passant par l'Amérique Latine, il n'y a pas un endroit dans le monde où nous n'avons pas rencontré quelqu'un pour soutenir notre projet", a-t-elle ajouté. Plus de 80 événements ont été organisés pour célébrer cette journée fictive, pourtant l'une des plus célèbres dans le monde de la littérature. Point d'orgue de ces festivités, le petit déjeuner préparé par le Centre James Joyce pour célébrer celui avalé par Leopold Bloom avant qu'il ne se mette en route dans les rues de la ville natale de l'écrivain. Plus de 1.000 billets ont été vendus et la rue où se trouve ce centre consacré à l'oeuvre de Joyce était envahie mercredi de curieux, dont beaucoup avaient revêtu des habits de la Belle Epoque. La présidente irlandaise Mary MacAleese a participé à cette fête et dégusté avec des centaines d'autres amoureux de Joyce pain, saucisse, oeuf et bacon, le tout arrosé de Guinness. Leopold Bloom avait lui avalé des rognons frits au beurre et bu du thé, mais sponsor oblige, la bière a remplacé la tasse de thé. Des extraits d'Ulysse ont été lus à cette occasion, y compris dans la rue où plusieurs personnages grimés à la façon de Joyce donnaient un air 1900 à cette rue du centre de Dublin. En 1924, James Joyce, alors à Paris, écrivait dans son carnet: "aujourd'hui, 16 juin 1924, qui se souviendra de cette date ?". L'auteur d'Ulysse et de Finnegans Wake peut aujourd'hui se rassurer. Quelque 800 universitaires et spécialistes de son oeuvre se sont donné rendez-vous à Dublin pour un symposium entièrement consacré à ses écrits. Près de 80 événements: concerts, expositions, spectacles et animations diverses, sont programmées dans sa ville natale à l'occasion de ce centenaire. Chacun peut emboîter le pas de Leopold Bloom à Dublin et suivre ses pérégrinations dans les rues de la capitale irlandaise que James Joyce considérait à son époque comme le "centre de la paralysie" en Europe, selon sa petite-nièce Helen Monaghan. Aujourd'hui directrice du Centre James Joyce à Dublin, cette jeune femme se bat pour que son aïeul soit davantage lu, tout en reconnaissant la difficulté de son oeuvre. "Il n'est pas nécessaire de comprendre" Ulysse, "il y a des chapitres qui n'ont aucun sens", a-t-elle reconnu dans un entretien avec l'AFP. Mais la magie est ailleurs, dans l'humanité de Leopold Bloom, ajoute-t-elle. "Leopold Bloom est un personnage très humain, si vous le suivez, vous apprendrez beaucoup", assure-t-elle. Son odyssée dublinoise débute à Sandycove, qui surplombe la baie de Dublin. Elle se poursuit dans le centre-ville et chaque rue, chaque quartier est décrit dans l'oeuvre de Joyce, à tel point qu'il serait possible de reconstruire la capitale irlandaise du début du XXème siècle uniquement sur la base des déambulations de Leopold Bloom, assurent les experts. "Dublin est incontestablement le vrai personnage d'Ulysse", assure l'un d'entre eux, l'universitaire américain Michael Barsenti, co-directeur d'un musée de Philadelphie aux Etats-Unis, qui abrite un manuscrit d'Ulysse. "Vous ne pouvez pas venir à Dublin sans suivre le sillage d'Ulysse et de Leopold Bloom", assure de son côté une Australienne de Canberra, tout en emboîtant le pas d'une guide du Centre James Joyce, qui organise régulièrement des parcours dans Dublin sur les traces de Leopold Bloom. Comme beaucoup d'autres, cette sexagénaire n'est jamais arrivée au bout d'Ulysse. Qu'importe, explique-t-elle, "c'est très évocateur, la langue maniée par Joyce est pure poésie, et il n'est pas nécessaire de tout lire ou de tout comprendre", assure-t-elle. Des manucrits inédits de Joyce sont exposés à la Bibliothèque nationale irlandaise. Et pour ceux qui ont manqué le petit déjeuner de Leopold Bloom, il est possible de se ratrapper au pub Davy Byrne, qui existe toujours et qui a prévu de servir des sandwiches au gorgonzola arrosés d'un verre de bourgogne, au menu du déjeuner de Leopold Bloom. Le Bloomsday est également célébré dans plusieurs villes à travers le monde, dont Paris, où été publiée la première édition d'Ulysse, mais aussi Trieste, New York, Boston, Sydney ou Tokyo. |
| | Posté le 16-06-2004 à 15:01:39
| Emmanuelle Béart rend hommage au public japonais TOKYO (AFP), le 16-06-2004 Présidente de la 12e édition du Festival du film français de Yokohama, qui s'ouvre mercredi soir près de Tokyo, Emmanuelle Béart a rendu hommage au public japonais pour son amour du cinéma français. "J'ai beaucoup voyagé, j'ai beaucoup présenté de films à l'étranger et j'ai rarement, si ce n'est jamais, rencontré une telle hospitalité, une telle curiosité, un tel intérêt de la part des journalistes et un tel enthousiasme de la part du public", a assuré l'actrice lors d'une conférence de presse à Tokyo. A la tête d'une délégation d'une cinquantaine d'acteurs et de professionnels venus promouvoir 18 long-métrages (dont 3 présentés à Cannes) et 7 court-métrages français, Emmanuelle Béart a souligné l'extrême diversité de la sélection présentée cette année à Yokohama. "On vient avec des films réellement différents les uns des autres (...) Cette sélection très diverse devrait provoquer des réactions très différentes", a parié la présidente du festival qui présentera également son film "Nathalie" réalisé par la cinéaste Anne Fontaine. Organisé par la société Unifrance, en partenariat avec la ville de Yokohama, le festival ne cesse d'attirer un public de plus en plus nombreux, a souligné la présidente d'Unifrance, Margaret Menogoz, un succès dû, selon elle, "au talent des distributeurs japonais, au festival et aux films français". Par ailleurs, Mme Menogoz a annoncé la signature "d'ici l'année prochaine" d'un accord de coopération cinématographique entre la France et le Japon, destiné à "intensifier le nombre de films japonais exploités en France et le nombre de films français exploités au Japon". "Le principe d'un accord de coopération de coproduction est que les films conçus au sein de cet accord bénéficient d'avantages aux films nationaux dans chacun des deux pays contractants", a-t-elle expliqué. "Et les avantages pour un film français en France sont nombreux et économiquement très importants", a ajouté Mme Menegoz. Le festival de Yokohama prend fin dimanche. |
| | Posté le 17-06-2004 à 11:44:39
| Montréal Un record Guiness pour les 20 ans du Cirque du Soleil Le Cirque du Soleil a célébré son 20e anniversaire de façon originale, mercredi, en inscrivant un nouveau type de record dans le livre Guinness. Au total, 544 employés de son siège social ont parcouru une distance de 180 mètres, sur des échasses de 56 centimètres de hauteur. Le champion olympique Jean-Luc Brassard et une graduée de l'École nationale du cirque ont confirmé le record collectif. Les employés ont voulu commémorer les 20 ans du groupe «Les échassiers de Baie Saint-Paul», qui allait devenir plus tard Le Cirque du Soleil. |
| | Posté le 17-06-2004 à 11:55:54
| Enregistrement spécial pour La Fête du Canada L'organisation de la Fête du Canada invite le grand public au Quai Jacques-Cartier du Vieux Port de Montréal, le jeudi 17 juin à 20h. Les amateurs de musique pourront assister gratuitement à l'enregistrement d'une portion du spectacle de la Fête du Canada en compagnie de Fefe Dobson — qui a récemment assurée la première partie de Justin Timberlake lors du volet britannique de sa tournée — et du groupe hip hop Swollen Members — qui a sorti son quatrième album en octobre 2003. Le site peut accueillir plus de 750 fans, pour leur plus grand plaisir! Fefe Dobson et Swollen Member enregistreront respectivement les chansons Everything et Watch This. Il est à noter qu’il est possible que ces chansons doivent être enregistrées à quelques reprises afin que le résultat final soit impeccable pour la diffusion à la télévision le 1er juillet 2004. |
| | Posté le 17-06-2004 à 11:56:35
| Mikis Theodorakis a écrit un spectacle musical sur la Grèce Associated Press (AP) Quarante ans après avoir signé la musique du film Zorba le Grec, Mikis Theodorakis a écrit une ode à la Grèce. Le compositeur de 78 ans a mêlé politique et musique pour concocter le spectacle musical A Life Full of Greece. Cette comédie musicale sera présentée la semaine prochaine à Athènes dans la foulée des événements culturels organisés à l'occasion des Jeux olympiques, qui auront lieu en août. L'action se déroule entre 1950 et 1975, alors que la Grèce se trouve marquée par la fin d'une guerre civile et le retour de la démocratie, après une période de dictature militaire. |
| | Posté le 17-06-2004 à 11:57:18
| Jazz et poésie se fusionnent à l'ouverture de la 5e édition de l'Off Festival Presse Canadienne (PC) L'Off Festival de Jazz de Montréal célèbre cette année cinq années au service du jazz d'ici avec au menu pas moins de 32 concerts dont 16 sont gratuits. Pour cette édition qui se déroulera du 25 juin au quatre juillet, les lieux de diffusion, Le Lion d'Or, le Va-et-Vient et le Quai des Brumes, accueilleront pendant ces dix jours plus de 150 artistes, dont plusieurs de l'extérieur du Québec. À l'ouverture, le soir du 25 juin au Lion d'Or, jazz et poésie se fusionneront alors que l'on entendra les poètes Hélène Monette, Jean-Paul Daoust, Fernand Durepos, Tristan Malavoy Racine, Kim Doré, Jean-François Poupart, Alain-Arthur Painchaud et Michel X Côté. Tout ce monde prêtera mots et voix à la musique du CombOFF, François Marcaurelle au piano, Jean Vanasse au vibraphone, Ivanhoe Jolicoeur à la trompette, Alex Bellegarde à la contrebasse, Serge Lavoie à la guitare et Michel Berthiaume à la batterie. Le tout sous la direction du pianiste et contrebassiste Daniel Lessard. L'Off Festival de cette année a voulu se faire plus visible face à son imposant concurrent, le Festival international de jazz de Montréal. Son événement débutera cinq jours plus tôt que le concurrent. Le premier Off Festival a permis à 600 musiciens de jazz de démontrer leur talent. L'événement prendra fin le dimanche 4 juillet par un jam majeur au Lion d'or. |
| | Posté le 17-06-2004 à 13:56:09
| Sept films en compétition au 5e festival des Films de l'Eté à Saint-Malo SAINT MALO (AFP), le 17-06-2004 Le 5e Festival des films de l'été qui vise à promouvoir les productions sorties en juillet et août se déroulera du 18 au 20 juin à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) avec le réalisateur Philippe de Broca à la présidence du jury et sept films en compétition. "On parle très peu de cinéma l'été, on a l'impression que les salles sont fermées alors que c'est tout le contraire!", déplore Mariène Caillierez, la directrice du festival. Pour cette 5e édition, sept films français sont en compétition, souvent des 1ères ou 2e oeuvres qui trouvent à Saint-Malo une rampe de lancement. Sept autres films vont également être présentés en avant-première pendant ces deux jours. Le public pourra notamment découvrir L'Américain, un premier film de Patrick Timsit en tant que réalisateur et avec Thierry Lhermitte dans le premier rôle. Le festival organise aussi une compétition de bandes-annonces des films internationaux de l'été, la projection en avant-première de la série de l'été de TF1 "Zodiaque" et une table ronde pour les professionnels qui pourront débattre sur l'économie du cinéma. Parmi les personnalités attendues dans la Cité Corsaire, Daniel Auteuil, Darry Cowl, Frédéric Diefenthal, Charles Gassot, Julie Gayet, Hippolyte Girardot, Francis Huster, Jeanne Labrune, Claude Rich, Sylvie Testud, Jean-Jacques Vanier, Elsa Zylberstein et Philippe de Broca. "Quand on m'a demandé d'être président j'ai tout de suite dit oui car c'est très flatteur et en plus j'adore Saint-Malo qui me fait rêver", avoue le réalisateur d'origine bretonne en affirmant ne pas croire à la "saisonnalité" du cinéma. "A mon avis, il n'y a pas de bon ou mauvais moment mais des bons et des mauvais films ! Il y a plein d'exemples de longs-métrages qui sont sortis sous le soleil et qui ont cartonné", analyse-t-il. En tant que président du jury du festival des films de l'été, Philippe de Broca affirme qu'il sera d'abord guidé par ses "goûts de spectateur". "La technique est indispensable mais ce n'est pas sur ces critères que je jugerai. Je mise sur l'enthousiasme car dans cette ambiance morose, il est bon de voir des films épatants. Je regarderai la compétition sans arrière-pensée. Par exemple, je n'aurai pas donné la palme d'or à Michael Moore pour Fahrenheit 9/11, parce que c'est un choix trop politique et qu'il ne faut pas tout mélanger", explique-t-il. |
| | Posté le 17-06-2004 à 13:56:48
| Le festival "Rio Loco" de Toulouse fête ses dix ans aux rythmes du Mexique TOULOUSE (AFP), le 17-06-2004 Le festival "Rio Loco", organisé à Toulouse du 17 au 21 juin, poursuit son exploration du continent latino-américain en accueillant pour sa dixième édition des artistes du Mexique, dont la célèbre chanteuse Chavela Vargas. En dix ans, ce rendez-vous pluridisciplinaire du début de l'été est devenu le festival le plus populaire de la ville avec l'an passé 110.000 participants recensés, dont 66.000 entrées pour les concerts à la prairie des Filtres. "Nous avons même dû refuser énormément de monde l'an passé", indique Christine Tillie, la directrice de "Rio Loco". Du coup, l'espace concerts a été agrandi pour pouvoir accueillir jusqu'à 10.000 personnes. Gratuité ou entrées modiques (3 euros pour 3 concerts), installations en plein air en bord de Garonne, programmation musicale éclectique mélangeant artistes connus internationalement et nouveaux talents: les ingrédients du succès sont soigneusement reconduits chaque année. Après Cuba, l'Uruguay, et l'Argentine, le festival tend de nouveau les bras à un pays latino-américain. "La mairie a le souhait d'ancrer Toulouse dans sa latinité, "Rio Loco" y contribue au même titre que les festivals Mira! (théâtre espagnol), Cinespana ou les Rencontres cinémas d'Amérique latine", souligne Christine Tillie. Pour la programmation musicale, l'éclectisme des styles et des origines géographiques des artistes prévalent. "Nous essayons de ne pas faire que de l'exotisme, mais d'aller chercher aussi des groupes plus secrets pour balayer la scène mexicaine actuelle dans sa diversité. Le premier temps fort de cette 10e édition aura lieu jeudi soir avec la parade d'ouverture qui sillonera le centre-ville pendant plus de deux heures avec en tête une marionette géante représentant le Quetzalcoaltl, divinité du panthéon aztèque. Puis pendant quatre jours, les concerts vont se succéder au rythme de trois par soir et en plein air. Au menu, du rock électronique avec le groupe Nortec venu de Tijuana, l'excentrique Astrid Hadad (Mexico) au carrefour du cabaret et de la musique, les sons traditionnels du groupe Tlen Huicani (Veracruz) ou des mariachis de Mexicanisimo (Guadelajara) ou encore Son Luna (Tlacotalpan) qui fait revivre le son jarocho matiné d'influences jazzy et africaine. Dimanche soir, le concert de la grande chanteuse Chavela Vargas sera un événement exceptionnel. A 84 ans, la diva à la forte personnalité et aux trente albums, qui préfère se consacrer à son pays d'adoption (elle est née au Costa-Rica) a accepté de venir à Toulouse. Elle a affirmé que ce serait son dernier concert en France où on ne l'a pas vue depuis dix ans. Centré sur la musique, le festival fait aussi une place aux expositions de photos et de peinture, à l'artisanat, la cuisine, la littérature et au cinéma, avec notamment des séances en plein air chaque soir à minuit. |
| | Posté le 18-06-2004 à 11:11:28
| Loto-Québec porte ses commandites à 1% Presse Canadienne (PC) Loto-Québec porte le budget de ses commandites à un pour cent de son bénéfice net, ce qui se traduit par une augmentation d'un peu plus de 2 millions$ pour 2004-2005. Le nouveau budget, qui atteint ainsi 11,3 millions$, permettra à la société d'Etat de commanditer plus d'une centaine d'événements, soit 28 de plus que l'an dernier. Loto-Québec a établi de nouveaux critères pour que des événements soient considérés pour une commandite; ils doivent notamment être gratuits ou très accessibles et ne pas cibler spécifiquement les jeunes de moins de 18 ans. On n'exclut toutefois pas ceux qui s'adressent à toute la famille, tels l'International de montgolfières de St-Jean-sur-Richelieu ou le Festival international de jazz de Montréal, par exemple. |
| | Posté le 18-06-2004 à 11:21:24
| Lancement des activités estivales de Tremblant Presse Canadienne (PC) Plusieurs vedettes dont Jean-Michel Anctil, Bruno Landry, Patrick Bourgeois, Joe Bocan, Bruny Surin, Roc Lafortune et Alain Dumas donneront vendredi le coup d'envoi de la saison au centre de villégiature Tremblant dans les Laurentides. Pour le premier week-end d'activités culturelles, Tremblant rendra hommage à la musique d'ici. Ainsi, Antoine Gratton fera du funky-groovy, tout comme Barlow, le groupe pop-rock canadien nominé aux Juno Awards 2004. On pourra aussi entendre Gordon, pour un hommage à Barenaked Ladies, et Shania's Twin, qui reprendra les succès de la chanteuse canadienne Shania Twain. Il y aura ausi des week-ends spéciaux afin de célébrer la Fête nationale et la Fête du Canada. À chaque weed-end de l'été, il y aura également les Rythmes Tremblant. Des concerts gratuits seront offerts sur les scènes extérieures; des spectacles thématiques couvrant des styles musicaux allant du rock n' roll à la salsa seront offerts. Par ailleurs, pour une onzième saison, Tremblant fera place à son Festival de blues du 9 au 18 juillet. Sous la présidence d'honneur de Dawn Tyler Watson, on droit à dix jours consécutifs de spectacles avec des vedettes d'ici et de l'extérieur sur les 12 scènes extérieures et intérieures. Enfin, Angèle Dubeau a planifié un week-end musical hors de l'ordinaire pour terminer la saison, au début septembre. Outre les concerts et activités, Tremblant prévoit à chaque jour des animateurs, amuseurs publics, sculpteurs de ballons, échassiers et magiciens à l'intérieur de son village piétonnier. |
| | Posté le 18-06-2004 à 11:22:14
| Le Carnaval de Québec dévoile son bilan financier Presse Canadienne (PC) Le Carnaval de Québec a enregistré un déficit de 59 445$ sur un budget global de plus de 7 millions$. Mais grâce à une réserve de 60 000$ prévue pour les festivités 2004, l'équilibre budgétaire a été préservé. Danielle Chamberland, présidente du 50e Carnaval de Québec, s'est déclarée très satisfaite de la programmation, des activités et du bilan financier. La vice-présidente aux finances, Lynda Roy, a expliqué que le déficit de l'an dernier, dû à la confirmation tardive des subventions gouvernementales, ne s'est pas renouvelé cette fois-ci. Mme Chamberland a passé le flambeau à Yvon Hudon, qui devient le nouveau président du 51e Carnaval. La programmation officielle ne sera présentée qu'en janvier 2005. |
| | Posté le 18-06-2004 à 11:22:57
| Le Festival de Saint-Tite veut innover Presse Canadienne (PC) Le Festival western de Saint-Tite réussit à innover pour assurer à ses dizaines de milliers de visiteurs une ambiance unique afin de bien marquer ceux qui la vivent. C'est précisément dans cette optique que le président de la 37e édition, Guy Damphousse, présentera le prestigieux événement du 10 au 19 septembre prochain sous le thème Marqué pour la vie. Son troisième mandat confirme le virage résolument axé sur le point fort de la programmation qui s'articule de nouveau autour de neuf rodéos professionnels, ceux-là même qui ont permis au Festival Western de Saint-Tite de remporter des prix prestigieux, dont celui du meilleur rodéo extérieur en Amérique du Nord et ce, pour une cinquième année consécutive. Consultez notre Dossier spécial sur les Festivals de l’été pour tout savoir sur le Festival western de Saint-Tite et les autres activités estivales! L'événement est aussi lauréat national de bronze au Grand prix du tourisme 2004. Evidemment, le festival c'est aussi le grand défilé dans les rues de la ville. En nouveauté cette année, on y ajoute un grand rassemblement de danseurs country, ce qui viendra dit-on, bonifier le spectacle à des endroits stratégiques dans les rues. Pour la 37e édition, le festival sera le théâtre du Championnat canadien de danse country, une compétition de haut niveau qui permettre de voir à l'oeuvre le champion du monde. |
| | Posté le 18-06-2004 à 15:09:49
| Galerie permanente pour les bijoux au Musée des Arts Décoratifs à Paris PARIS (AFP), le 18-06-2004 Broche "Baiser" en argent et verre de René Lalique du début XXe, ornement de corsage espagnol du XVIIIe en argent, émeraudes et argent etc. Les bijoux ont à partir du 22 juin leur galerie permanente au musée des Arts Décoratifs (UCAD) où le public pourra découvrir un panorama de l'histoire du bijou et de la joaillerie du Moyen-Age à nos jours. 1.200 pièces sur les quelque 4.000 des collections, avec trois périodes phares - XVIIIe, XIXe et Art Nouveau -, sont exposées au deuxième étage du musée derrière de grandes parois de verre qui couvrent la totalité des murs de la galerie. Deux petites salles reliées par une passerelle qui franchit le hall d'entrée de l'UCAD abritent les collections anciennes et contemporaines provenant d'achats réalisés auprès de marchands ou de collectionneurs et issues également d'importants dons et legs comme ceux de la marquise Arconati-Visconti, du comte Nissim de Camondo ou du bijoutier Henri Vever. "Il ne s'agit pas d'une galerie de gemmologie mais de bijoux avec pour dénominateur commun la création", précise Béatrice Salmon, directeur général de l'UCAD. De même, le parcours chronologique ne suit pas une histoire royale mais plutôt une histoire des motifs selon les siècles, d'un artisanat renouvelé - le chrysobéryl jaune en provenance du Brésil ou de Madagascar a connu son heure de gloire à la fin du XVIIIe -, et tout simplement de ce que les femmes avaient envie de porter. Au Moyen-Age et à la Renaissance, les bijoux sont la plupart à motifs religieux. Au XVIIe siècle, les bijoux de tête et les épingles sont très en vogue tandis qu'au XIXe, les femmes aiment porter des parures harmonieuses inspirées de l'antiquité. La femme, la flore et la faune, thèmes chers à l'Art Nouveau, laissent la place à un style plus épuré et géométrique avec l'Art Déco. "Nous n'avons pas d'exclusivité, donc nous présentons à la fois des bijoux précieux et des bijoux fantaisie car il s'agissait de rendre compte de la variété infinie de matériaux utilisés dans la fabrication des bijoux", ajoute Mme Salmon. Quel lien en effet entre le XVIIIe siècle qui voit le triomphe de la joaillerie et la deuxième partie du XXe siècle où les créateurs délaissent le bijou signe de richesse pour travailler des matériaux pauvres comme le papier de bonbon ou le plastique ?. En complément de la présentation chronologique, un mur de vitrines-tiroirs transparentes apporte justement un regard différent sur la production des bijoux à partir de matériaux aussi divers que le plastique, l'acier, l'écaille de poisson, le corail, le cuir et, plus surprenant, le cheveu. |
| | Posté le 19-06-2004 à 12:04:52
| Coup d'envoi de la troisième édition des Fêtes du Québec maritime Presse Canadienne (PC) Coup d'envoi aujourd'hui de la troisième édition des Fêtes du Québec maritime qui ont lieu cette année du 18 juin au 4 juillet. Près de 200 activités, visant à rendre un hommage au mileu marin, auront lieu dans 65 villes et villages, notamment à Rimouski, Baie-Comeau, Gaspé, Carleton et aux Iles-de-la-Madeleine. Quelque 100 000 personnes sont attendues pour participer aux diverses activités culturelles et gastronomiques dans le cadre du «plus grand festival québécois, sur le plan géographique, autour du thème de la mer». Au menu, on retrouvera entre autres les symphonies portuaires dans six villes, des entretiens avec le coureur hauturier Georges Leblanc dans le cadre des cafés de la parole et un symposium de peintures organisé par Claude Bonneau. Sur le plan musical, il y aura des prestations de vedettes comme Yves Lambert, Carl Tremblay et Bob Harrison, alors que des membres de la relève feront des escales musicales dans plusieurs régions touristiques de l'Est du Québec. Côté gastronomique, notamment, Soeur Angèle sera à la tête d'un événement culinaire intitulé Les saveurs de la mer aux Iles-de-la-Madeleine. |
| | Posté le 19-06-2004 à 14:00:06
| Lyon capitale mondiale des plantes carnivores, le temps d'un congrès LYON (AFP), le 19-06-2004 Elles fascinent les petits et les grands et font fantasmer l'imaginaire des auteurs de bandes dessinées : pour la première fois en France, les plantes carnivores sont à l'honneur depuis vendredi à Lyon, lors du 5e congrès mondial de la Société internationale des plantes carnivores. Quelque 200 espèces viendront enrichir l'étonnante collection exposée en permanence au parc de la Tête d'Or, où se tient l'exposition à laquelle sont attendues plus de 10.000 personnes. Plus d'une centaine de spécialistes venus de 15 pays devaient débattre de la protection des espèces menacées ou des dernières découvertes, comme ce fossile de plante carnivore remontant à 60 millions d'années, retrouvé l'an dernier sur un site volcanique en Chine. Les plantes carnivores "sont apparues à la fin de l'ère secondaire, dans les milieux très pauvres en éléments nutritifs", souligne Philippe Namour, de l'association Dionée, qui organise le congrès. "Elles ont trouvé cette voie de fertilisant, via les insectes". Si les premières espèces ont été décrites dès la fin du 15ème siècle, ce n'est qu'en 1875 que Darwin a mis en évidence leur "carnivorité" en se servant de bouts de viande et de blanc d'oeuf. "La plus impressionnante est de loin la dionée, car ses mouvements sont perceptibles à l'oeil", souligne M. Namour. "Ainsi, la plante se refermera, si on y introduit le doigt". Cette "plante gobe-mouches", originaire de Caroline du nord, est dotée d'un "piège à mâchoires", formé de deux lobes bordés de cils et renfermant trois poils sensitifs. "Dès qu'un insecte, attiré par son nectar ou sa couleur vive, touche ses poils, la plante se referme, comprime l'insecte et le digère en sécrétant des enzymes qui vont dissoudre les protéines de l'insecte", explique Philippe Namour. Au bout d'une quinzaine de jours, la digestion est finie et la feuille s'ouvre pour libérer l'exosquelette du moucheron. Chaque feuille de la dionée peut ainsi capturer et digérer "quatre ou cinq insectes" dans sa vie. D'autres ont des pièges "semi-actifs", comme la Drosera, dont les feuilles sont recouvertes de poils visqueux et dont les tentacules bougent très lentement. "Dès qu'un insecte attiré par les gouttes ressemblant à de la rosée est piégé, les tentacules se referment sur lui pour le digérer en sécrétant des enzymes", note M. Namour. Quoique dans la catégorie des "pièges passifs", les plantes "à urnes", "Sarracenia", "Nepenthes" et autres "Cephalotus" n'en sont pas moins redoutables : formées d'un tube rempli de liquide digestif et terminé par un capuchon, elles attirent les insectes qui tombent et se noient, avant d'être dissous par les bactéries de la plante. Si les insectes et crustacés constituent l'essentiel des proies des plantes carnivores, celles de très grande taille peuvent aussi avaler des têtards, oisillons, des batraciens, voire même des... rats. Robert Cantley, 47 ans, un exposant venu de Bornéo, se souvient ainsi avoir photographié des rats et des grenouilles à l'intérieur de plantes carnivores. "La digestion a pris un mois et c'était une puanteur, mais après il ne restait que les os", a-t-il déclaré. Mais gare à celles qui ont les yeux plus gros que le ventre, car la plante carnivore peut aussi faire une indigestion ce qui entraîne son pourrissement. |
| | Posté le 21-06-2004 à 13:50:28
| Plus de 10.000 manifestations annoncées à la Fête de la musique PARIS (AFP), le 21-06-2004 La 23e Fête de la musique, le 21 juin, premier jour de l'été, que le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres conçoit comme "une grande fête républicaine", aura pour thèmes cette année "arts numériques" et "factures instrumentales". "+Faites de la musique+ reste le sésame du partage et de la solidarité pour tous ceux qui rencontrent sur scène, souvent pour la première fois, le public", écrit M. Renaud Donnedieu de Vabres, dans son éditorial de présentation de la fête, créée il y a 22 ans par l'ancien ministre de la Culture Jack Lang. Dans cet esprit, la SACEM ne percevra pas de droits d'auteurs pour les concerts gratuits et les bars et cafés bénéficieront de cette autorisation s'ils en organisent dans leurs locaux. Comme les précédentes éditions, la Fête de la musique se déroulera à travers la France avec plus de 10.000 manifestations déjà recensées, mais aussi hors de France où la formule a été reprise dans 110 pays et 250 villes sur cinq continents. Certaines villes devraient vivre leur première édition de la Fête de la Musique comme Ottawa (Canada), Postdam (Allemagne), Anvers (Belgique), Ho Chi Minh ville (Vietnam) ou Tirana (Albanie). Au Palais de Tokyo à Paris, un tour du monde virtuel des Fêtes de la musique, grâce à une transmission web, offrira des images de tous les continents accompagnées d'un "mix" de musiques et de voix de toute la planète, réalisé en direct par les DJ Alexkid et DJ Seeps. Tous les styles musicaux par les professionnels et les amateurs sont à nouveau conviés, dans les rues, les musées, les hôpitaux, les conservatoires et les écoles de musique, les festivals, les scènes nationales et de musiques actuelles, ainsi que les jardins avec leurs kiosques à musique. Les stations et les formations musicales de Radio France, RFI, RFO, l'Opéra de Paris, l'Orchestre de Paris, interviendront dans la capitale où la musique aura droit de cité au Sénat, à Matignon, dans les ministères Affaires étrangères, de la Fonction Publique, de l'Agriculture, des Relations avec le Parlement. Au ministère de la Culture, au Palais royal, de 17h00 à O0h30, le programme musical métissé sera une invitation au voyage. Dans les établissements parisiens dépendant de la Défense nationale (Invalides, Val de Grâce, château de Vincennes) se produiront des formations musicales militaires qui seront mises à contribution aussi en région. Dans la capitale, Ricard SA Live Music apportera son soutien à la jeune création rock française, en montant un podium à Denfert-Rochereau, avec la pop enragée d'AS Dragon, le rock audacieux de Frandoll, et d'autres forces vives du genre comme les groupes Kaolin de Moulins et Uncommonmenfrommars (Des Américains de Paris). Dans les écoles, 75.000 livrets chansons ont été diffusés. Dans six lieux patrimoniaux, les Monuments historiques ont monté une opération autour de la musique classique et ses interprètes, avec la FNAC, à l'hôtel de Sully à Paris, aux châteaux de Champs-sur-Marne et de Pierrefonds, au palais du Tau à Reims, à la chapelle des Carmélites de Toulouse, au château de Tarascon. "Avec les thématiques +arts numériques+ et +factures instrumentales+, la fête invite tous ses acteurs à une exploration des métiers de la musique et des liens qui existent entre la facture instrumentale (orgues, pianos, accordéon, instruments à vent etc.), contemporaine (comme les sculptures sonores des frères Baschet) et les nouveaux instruments numériques", commente Hervé Bordier, coordinateur général de la Fête de la musique. Un site Internet sur la Fête de la musique 2004 fonctionne dès à présent -www.fetedelamusique.culture.fr- qui propose des informations pratiques remises à jour. |
| | Posté le 21-06-2004 à 13:55:53
| 41e palmarès du Syndicat professionnel de la critique: bilan de la saison PARIS (AFP), le 21-06-2004 Le chef d'orchestre John Eliot Gardiner, les metteurs en scène Alain Françon, André Engel, Stéphane Braunshweig et Christoph Marthaler, le comédien Marcial du Fonzo, les chorégraphes Régine Chopinot et William Forsythe, la mezzo-sprano Sophie Koch, figurent à divers titres au 41e palmarès du Syndicat professionnel de la critique de théâtre, de musique et de danse. Les prix - dix en théâtre, huit en musique et quatre en danse - ont été proclamés lundi matin à Paris au Théâtre de la Bastille par le critique dramatique Jean-Pierre Han, président du syndicat. Ils distinguent des spectacles et des personnalités marquantes de la saison écoulée 2003-2004 à Paris et en province. palmarès théâtre - Grand prix (meilleur spectacle théâtral de l'année) : "Ivanov" de Tchekhov, mise en scène Alain Françon (Théâtre National de la Colline, à Paris); - Prix Georges Lerminier (meilleur spectacle théâtral créé en province): "Le jugement dernier" de von Horvath, mise en scène André Engel (Centre Dramatique National/CDN) de Savoie et Odéon) ; - Meilleure création d'une pièce en langue française : "Incendies", du Canadien Wajdi Mouawad ; - Meilleur spectacle étranger : "Les dix commandements", du Suisse Christoph Marthaler ; - Meilleure comédienne : Hélène Alexandrdis ("La mère", de Witkiewicz, "Derniers remords avant l'oubli", de Jean-Luc Lagarce) ; - Meilleur comédien : Marcial di Fonzo Bo ("Dernières nouvelles de mataderos", de Jean-Luc Lagarce, "Le couloir", de Philippe Minyana) ; - Meilleur créateur d'élément scénique et de lumières : Daniel Jeanneteau, Dominique Bruguière ("Pelléas et Mélisande", de Maeterlinck) et avec Sallahdyn Khatir ("Variations sur la mort", de Jon Fosse) ; - Meilleur compositeur de musique de scène : Ray Lema pour la musique de "Médée", de Max Rouquette ; - Révélation théâtrale de l'année : les metteurs en scène Célie Pauthe et Marc Paquien ; - Meilleur livre sur le théâtre : "Un siècle de critique dramatique", de Chantal Meyer-Plantureux (Editions Complexe). palmarès musique - Grand prix (meilleur spectacle lyrique de l'année) : "Les Troyens, de Berlioz, au Châtelet (chef : John Eliot Gardiner, mise en scène : Iannis Kokkos) ; - Prix Claude Rostand (meilleur spectacle lyrique en province) : "Wozzeck", de Berg, Opéra de Lyon-Festival d'Aix (chef : Lothar Koenigs, mise en scène : Stéphane Braunschweig) ; - Meilleure création musicale d'un compositeur français : "Les Nègres", opéra de Michael Levinas, à l'Opéra de Lyon (chef : Bernard Kontarsky, mise en scène : Stanislas Nordey) ; - Personnalité musicale de l'année : le chef britannique John Eliot Gardiner pour son action en faveur de la musique française ; - Révélation musicale de l'année : la mezzo-soprano Sophie Koch ; - Meilleur livre sur la musique : Essai : "Mécènes et musiciens", de Myriam Chimènes (Fayard) ; Monographie : "Hugo Wolf", de Stéphane Goldet (Fayard) ; - Meilleure diffusion musicale audiovisuelle : Bel Air Média palmarès danse - Grand prix : la chorégraphe Régine Chopinot, pour "WHA", par le Centre chorégraphique national de La Rochelle) ; - Révélation : le chorégraphe Brice Leroux ("Solo", "Gravitations" ) ; - Meilleur spectacle étranger : "The room as it was" et "One flat thing, reproduced", de l'Américain William Forsythe ; - Meilleur livre : "Je suis une sorcière", de Valeska Gert (Editions Complexe et du Centre National de la Danse). |
| | Posté le 21-06-2004 à 13:57:02
| Le courrier du rock et du rap PARIS (AFP), le 21-06-2004 Kool Shen à l'Olympia - L'ex-NTM Kool Shen, qui a publié le 19 avril son premier album solo ("Dernier round"), effectuera ses premiers pas sur scène sans Joey Starr le 22 juin à l'Olympia. Bruno Lopès, alias Kool Shen, 38 ans, retrouve ainsi, après une parenthèse de huit ans, la scène, qui fut un des éléments essentiels de la carrière de NTM. Le plus célèbre des ensembles rap de l'Hexagone est aujourd'hui réduit au silence, après l'éloignement progressif des deux anciens complices. Le retour au premier plan de Kool Shen intervient à un moment où le rap français affronte sa première crise de croissance, marquée par un recul général des ventes, ce qu'a notamment traduit le demi-succès du dernier album des Marseillais de IAM. En lever de rideau : les Spécialistes (Princess Anies et Tepa). A partir de 19h00. - McCartney au Stade de France - Un an après avoir donné le coup d'envoi de sa première tournée européenne depuis 10 ans au Palais omnisports de Paris-Bercy, sir Paul McCartney reviendra conclure cette tournée le 24 juin au Stade de France. Dans son nouveau spectacle, l'ex-Beatle consacre une part importante au répertoire du groupe qui demeure encore, trente ans après sa séparation, le maître étalon de la pop. Les nostalgiques entendront notamment de nombreux extraits de quelques-unes de leurs oeuvres majeures : "Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band", le "White album", ainsi que "Abbey Road", dont McCartney reprend, in extenso, la célèbre face B d'un seul tenant. La veille, les "Beatlemaniaques" auront pu également entendre les chansons des "Fab Four" par The Rabeats, groupe qui s'est fait une spécialité de revisiter leurs chansons à l'identique, jusqu'aux costumes de scène que portaient John, Paul, George et Ringo dans les années 1964-1966 (Olympia, à partir de 20h30). The Rabeats étaient les invités de la dernière tournée de Pascal Obispo. - Metallica au Parc des Princes - Une semaine après The Red Hot Chili Peppers, le Parc des Princes, à Paris, reçoit le 24 juin Metallica, le plus célèbre groupe de métal au monde. La formation d'Oakland, qui a repris le chemin des tournées cette saison après une longe absence, étrenne pour l'occasion son nouveau bassiste, Robert Trujillo, qui a succédé à Jason Newsted, parti début 2001. Metalicca, qui a glané six Grammy Awards en vingt ans de carrière, a publié l'an dernier un nouvel album, "St Anger", qui a montré que le groupe n'avait rien perdu de sa puissance. - Une biographie d'Arno - Les éditions Ramsay publient "Arno, un rire et une larme", biographie du chanteur belge signée par un de ses compatriotes, le Bruxellois Gilles Deleux. Né en 1949 à Ostende, Arnold Charles Ernest Hintjens est un des chanteurs belges les plus populaires depuis une dizaine d'années, en France en particulier, où le public prise ses ballades cabossées nourries eu blues. Dans un ouvrage étoffé (674 pages), l'auteur suit pas à pas cette forte personnalité dont le parcours a toujours été nourri de ses passions, pour le rock, le blues et la gente féminine (22,50 euros). |
| | Posté le 22-06-2004 à 16:34:25
| Fête de la musique à Paris: les gens dans la rue malgré l'Euro PARIS (AFP), le 22-06-2004 L'Euro 2004, un temps incertain et frais à Paris, n'ont pas découragé musiciens - amateurs comme professionnels - et badauds à participer en nombre lundi à la 23e Fête de la musique. Le public était venu en masse à l'Hôtel de Ville, pour suivre sur écran géant la retransmission du match de l'Euro France-Suisse, remporté 3-1 par les "Bleus". La circulation automobile était rendue très difficile rue de Rivoli en raison de la présence massive de supporters. La rue de Varenne, bordée d'hôtels particuliers, interdite de circulation et surveillée par de nombreux policiers, a été transformée en "voie de la musique" avec choeurs d'enfants, notamment à l'hôtel Matignon. Dans les jardins du musée Rodin, les amateurs de gospel ont pu apprécier les choeurs d'enfants de l'Eglise américaine de Paris. Le programme était rap au ministère de la Fonction publique. Au secrétariat d'Etat aux Relations avec le Parlement, la Maîtrise de Radio France était à l'honneur. Le ministère de l'Agriculture a notamment accueilli les Maîtrises de Notre-Dame-de-Paris, tandis que l'Institut culturel italien ouvrait ses portes aux bals d'Emilie-Romagne. En bordure de Seine, du côté de la Grande Bibliothèque, des concerts amateurs étaient improvisés, world et électro notamment, alors que l'ambiance était totalement rock au podium Ricard Live Music de la place Denfert-Rochereau. Au Sénat, s'est produit l'Orchestre de Paris. A l'invitation du ministère de la Culture, la cour d'honneur du Palais Royal a célébré les métissages musicaux et les nouvelles sonorités électroniques (les arts numériques étaient un des thèmes de la Fête), avec un cocktail détonant de raï, de hip-hop et de rock, devant des centaines de personnes. Boukakes, groupe de Montpellier, a donné le coup d'envoi avant Wang Lei, artiste chinois chef de file de "l'électro-organique", accompagné des créations vidéo-numériques. "Cette Fête de la Musique est aussi celle du partage et du vivre ensemble. La musique est un langage universelle contre la spirale des haines et des violences", a commenté le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres. Devant les grilles du Conseil d'Etat, un pianiste, venu avec son instrument, jouait à la demande les airs préférés des passants et sous les arcades de la Comédie-Française, trois jeunes flûtistes, élèves du Conservatoire de Paris, ont livré une version de chambre de l'hymne européen. Sous la pyramide du Louvre, l'Orchestre national de France a attiré quelque 600 à 800 personnes à son concert Dukas et Moussorgski (gratuit). Sur les Champs-Elysées, 2.000 amateurs de techno ont suivi les improvisations de quelques pointures de la "french touch". En revanche, points névralgiques de la Fête les années précédentes, les places de la Bastille et de la République ont été silencieuses, les traditionnels podiums n'ayant pas été reconduits cette année. |
| | Posté le 22-06-2004 à 16:40:21
| 59 ans après sa destruction, la croix de la Frauenkirche surplombe Dresde DRESDE (AFP), le 22-06-2004 59 ans après sa destruction lors de bombardements alliés, la Frauenkirche de Dresde retrouve mardi la coupole de bronze et la croix d'or qui ont surplombé pendant trois siècles ce monument d'architecture baroque. L'installation des deux derniers chaînons manquants devait avoir lieu à 14h30 (GMT), en marge d'une cérémonie organisée par la municipalité, l'évêché et la Société pour la reconstruction de la Frauenkirche, à l'origine du projet en 1989. Les ruines de l'édifice au célèbre dôme de pierre, érigée en 1743 au coeur de la vieille ville, symbolisaient depuis le 15 février 1945 l'horreur de la guerre. La plus grande église protestante d'Allemagne s'était écroulée deux jours après la "Nuit de l'apocalypse", dans la nuit du 13 au 14. L'un des plus importants bombardements alliés avait détruit la ville à 75% et fait entre 35.000 et 135.000 morts. La chaleur dégagée par l'incendie géant avait fait s'effondrer les huit piliers soutenant le dôme. "La Frauenkirche est un symbole, elle a été conservée pour montrer la responsabilité de l'Allemagne dans sa destruction", dit Ludwig Guettler, président de la Société. "Les gens pensaient que si ce symbole disparaissait, le sentiment de culpabilité serait oublié et cela mènerait à une nouvelle guerre. Mais on ne se demandait pas pourquoi elle avait été détruite", ajoute ce musicien. Le projet, lancé par une initiative civique en 1989 par une dizaine d'habitants de Dresde, s'est d'abord heurté à de nombreux obstacles. "Au départ, il n'y avait pas d'argent, personne n'était prêt à se lancer, il y avait beaucoup de résistances. L'Eglise n'avait pas besoin d'une nouvelle cathédrale, les politiques voulaient conserver ce symbole", explique Ludwig Guettler. L'idée fait pourtant son chemin et l'initiative civique devient en 1991 une société habilitée à recueillir des dons. "Beaucoup d'Allemagne de l'Ouest mais aussi des Etats-Unis, de l'Egypte, du Japon, de France, de Grande-Bretagne et de Suisse", précise-t-il. D'autres sociétés sont nées, comme le "Dresdener Trust" à Londres, l'"Association pour l'église Notre-Dame" à Paris ou la "Friends of Dresden Inc." aux Etats-Unis, dont les membres d'honneur sont Henry Kissinger et David Rockefeller. Son président, l'Allemand Guenter Blobel, prix Nobel de médecine en 1999, a fait don de 820.000 euros. Le chantier estimé à 130 millions d'euros a été financé aux deux tiers par des fonds privés. Les travaux ont débuté en 1992 par le déblayage complet de la place. "Il ne restait que 5 à 10% de la cathédrale, explique Andreas Wycislok, l'un des ingénieurs responsables du chantier. Parmi le million de pierres nécessaires, près de 8.000 ont été récupérées et répertoriées. Les nouvelles pierres de grès proviennent d'une carrière de Pirna (20 km à l'est de Dresde)". Là d'où étaient sorties les pierres d'origine. Grâce à un programme informatique, basé sur les derniers documents datant des années 40, l'édifice a été reconstruit virtuellement en trois dimensions, "pour connaître la place de chaque pierre et la polir aux dimensions exactes", précise M. Wycislok. Sur le modèle de l'ancienne croix faîtière retrouvée en 1993 parmi les décombres, une nouvelle croix recouverte d'or a été réalisée par un artiste anglais, Alan Smith, dont le père était l'un des pilotes des avions alliés lors du raid de 1945 contre Dresde. La Frauenkirche incrustée de pierres originales, qui s'élèvera finalement à 89 m, devrait être terminée en 2006 pour le 800e anniversaire de la ville, à l'issue des derniers travaux à l'intérieur de l'église. "Elle sera à la fois, promet Ludwig Guettler, un mémorial, un monument, un ouvrage d'art, un endroit de rencontre, car les dons représentaient un espoir, une vision, une mission". |
| | Posté le 23-06-2004 à 11:46:16
| Diana Krall chante pour les 25 ans du FIJM Presse Canadienne (PC) Il fallait un événement exceptionnel pour célébrer les 25 ans du Festival international de jazz de Montréal. Qui mieux que l'envoûtante, la sensuelle, la captivante Diana Krall, sacrée reine incontestée du jazz, pouvait immortaliser ce moment? Elle chantera donc en direct pour La Soirée 25e anniversaire avec Diana Krall, soulignant du même coup l'ouverture du festival, au réseau de Radio-Canada, le mardi 29 juin, 21h30. Fière d'offrir ce mémorable spectacle aux téléspectateurs à l'antenne de tout le réseau radio-canadien, l'Équipe Spectra, avec les producteurs Alain Simard et Pierre L. Touchette en tête, a mobilisé pas moins de 75 personnes, dont neuf caméras, pour produire ce méga spectacle de deux heures, auquel participeront d'autres invités de marque dont son mari Elvis Costello. On profitera d'ailleurs de cette occasion pour remettre à Diana Krall, le prix Oscar-Peterson de cette année. Originaire de Nanaimo, en Colombie-Britannique, la célèbre chanteuse qui a débuté au piano dès l'âge de 4 ans, et encouragée par son pianiste de père qui vouait une grande admiration aux pianistes des années 20 et 30, s'était appliquée à apprendre les pièces de Fats Waller, l'un des préférés de son papa. C'est au cours des années 90 que le succès a surgi avec l'album When I Look in your Eyes. Depuis, la fête se poursuit. |
| | Posté le 24-06-2004 à 12:13:01
| Yes à Montréal le 18 août Presse Canadienne (PC) Deux des plus grands noms du rock progressif, Yes et le groupe invité Dream Theatre, seront réunis pour un soir seulement le 18 août prochain au Centre Bell de Montréal. Les billets seront en vente le samedi 26 juin à midi à tous les comptoirs Admission et aux guichets du Centre Bell. Les prix varient entre 49,59$ et 79.50$. Pendant près de trois décennies, le groupe anglais Yes a captivé les auditoires à travers le monde avec une musique innovatrice. Leurs succès incluent Your Move, Starship Trooper, I've Seen All Good People, Perpetual Change, et Yours Is No Disgrace. La tournée soulignant leur 35e anniversaire, met en vedette Jon Anderson, Steve Howe, Chris Squire, Rick Wakeman et Alan White sur une scène élaborée, conçue par Roger Dean qui maximise l'utilisation de l'espace sur scène. Pour sa part, le guitariste chevronné John Petrucci a hissé le groupe Dream Theatre au plus haut échelon du genre «metal progressif contemporain». Même avec plusieurs albums live à leur actif dont Live At The Marquee, enregistré au London Club, ainsi qu'un triple-CD et DVD, le groupe demeure l'un des plus copié dans son genre. |
| | Posté le 24-06-2004 à 12:13:40
| L'est du centre-ville de Montréal devient le Quartier des spectacles Presse Canadienne (PC) L'est du centre-ville de Montréal devient le Quartier des spectacles et arborera bientôt sa nouvelle signature, officialisant ainsi une vocation déjà bien établie dans les faits. L'objectif est de bâtir sur les acquis du quartier, qui compte une trentaine de salles de spectacles, 8500 emplois dans le secteur culturel et qui a accueilli 41 événements culturels en 2003-2004. Un nouveau schéma d'aménagement, dévoilé aujourd'hui, prévoit des investissements de 1,9 milliards $ sur 15 ans et une revitalisation complète du secteur allant de la Place des Arts à la rue St-Denis. Le projet prévoit que 80 pour cent des investissements proviendront du secteur privé pour des projets résidentiels, institutionnels, commerciaux et hôtelliers, les pouvoirs publics assumant les 20% restants. Les terrains vacants représentent 10 pour cent du territoire actuel du quartier. La ville de Montréal entend contrôler de près le développement immobilier et s'assurer de l'intégration de tout nouveau projet à la vision d'ensemble. Un des objectifs est de doubler la population du quartier, pour la faire passer de plus de 6000 résidants à près de 13 000, notamment grâce à des résidences pour étudiants. Selon les projections établies, la réalisation du projet permettra de créer ou de soutenir 27 000 emplois et générera des revenus fiscaux de quelque 600 millions $ pour les gouvernements fédéral et provincial. Par la suite, les experts évaluent à 60 millions $ les dépenses touristiques additionnelles générées annuellement à partir de la cinquième année du projet et des revenus récurrents de 17 millions $ pour Ottawa et Québec. |
| | Posté le 24-06-2004 à 12:15:47
| Un portrait hologramme pour Elizabeth II Associated Press (AP) La reine Elizabeth II d'Angleterre a posé pour de nombreux artistes, mais elle n'a jamais eu un portrait comme l'hologramme laser bleu en trois dimensions que vient de réaliser l'artiste Chris Levine. Intitulé Equanimity, l'oeuvre a été commandée par le Jersey Heritage Trust pour célébrer 800 ans de souveraineté anglaise sur l'île de Jersey. Elle montre la souveraine portant une couronne, des perles et une cape d'hermine. Pour la réaliser, M. Levine a dû prendre plus de 10 000 images de la reine et selon lui, le sujet a été très réceptif. La conception de l'hologramme est un travail long et complexe. L'artiste a précisé que la reine devait rester parfaitement immobile pendant huit secondes pour disposer d'une image utilisable. Le portrait high tech de la reine a été dévoilé par le prince Charles lors d'une visite aux îles anglo-normandes. Une copie sera exposée dans la Galerie de la reine à Buckingham Palace du 17 juillet au 3 octobre. |
| | Posté le 25-06-2004 à 13:57:41
| 50.000 spectateurs ont applaudi McCartney au Stade de France SAINT-DENIS (AFP), le 25-06-2004 Quelque 50.000 "Beatlemaniaques", dont Henri Salvador, ont applaudi jeudi soir sir Paul McCartney au Stade de France, qui a interprété une large majorité de chansons ayant fait la légende du plus célèbre groupe pop du 20e siècle. Sir Paul avait fait étape à Paris en mars 2003 au Palais omnisports de Paris-Bercy. Il s'agissait de sa première prestation au Stade de France, qui l'an dernier avait accueilli les Rolling Stones, rivaux des "Fab Four" dans les années 60. Les chansons de cette décennie constituent le coeur du tour de chant du gamin de Liverpool. Malgré son statut de premier milliardaire du rock, il a conservé une faconde et une bonhomie qui le rendent proche d'un public largement dominé par quadras et quinquas. Signe de sa réconciliation avec une oeuvre dont il tenta jadis de s'affranchir, McCartney offre même une composition, qui, a-t-il rappelé jeudi soir, date de leurs tout débuts, "avant même de nous appeler les Beatles" ("In Spite Of All The Danger"). Il y aura pléthore de tubes renvoyant à la Beatlemania ("All My Loving", "We can Work It Out", "Michelle", "Drive My Car"...), mais aussi toutes ces chansons enregistrées alors que les Beatles avaient arrêté la scène et qu'ils ne restituèrent jamais en concert : "Get Back", "Penny Lane", "Eleanor Rigby", "Lady Madonna"... Sir Paul rend hommage à ses compagnons d'aventure, avec d'abord "Here Today", écrite, rappelle-t-il, après l'assassinat de John Lennon, puis le mystique "All Things Must Pass", emprunté à George. Après l'hommage aux disparus, c'est le clin d'oeil au survivant ("Yellow Submarine"), dédié au débonnaire Ringo Starr, repris dans un désordre joyeux par la foule. L'ambiance évoque leurs jeunes années aux enfants du baby boom que McCartney salue d'un jovial "Salut les copains". Le public ne se lasse pas de reprendre ad libitum le fameux chorus final de "Hey Jude". Aux rappels, Paul offre "Yesterday", seul à la guitare, puis "Let It Be". "Vous en voulez encore" ? demande-t-il à la foule qui ne se fait pas prier. Il termine avec "Helter Skelter", rock déchiqueté destiné à montrer que la violence n'était pas le seul apanage de John. Après avoir enchaîné "Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band" et le final de la face B de "Abbey Road", Paul revient pour un dernier salut brandissant le drapeau français, ayant enfilé entre-temps un T-Shirt affichant son combat contre les mines anti-personnelles. |
| | Posté le 25-06-2004 à 13:58:19
| 15e édition de Paris Quartier d'été: une affiche danse conséquente PARIS (AFP), le 25-06-2004 L'affiche danse du 15e festival Paris quartier d'été (14 juillet-15 août 2004), sera conséquente et diverse avec Philippe Decouflé, Odile Duboc, Daniel Larrieu, Robyn Orlin, Stephen Petronio etc..., mais le théâtre, la musique en plein air dans les kiosques et le cinéma à la belle étoile, restent à l'affiche. En 2003, Paris quartier d'été, à peine inauguré, avait dû être annulé, suite à la pression du mouvement des intermittents du spectacle. "Cette année, dans les jardins, les écoles et les places, le festival a invité les danseurs, les acteurs et les musiciens à inventer de nouvelles formes souvent en lien avec les habitants", commente le directeur Patrice Martinet. Au total, ce sont 226 rendez-vous (souvent de petites formes) qui seront proposés. "Ces +petites formes+ seront ponctuées de coups d'éclats" précise le directeur. C'est le concert d'ouverture, le 14 juillet, au parc André Citroën (15e), avec la "Turangalîla symphonie" de Messiaen par l'Orchestre d'Ile de France dirigé par Pascal Rophé et la dernière création de Royale de Luxe "Le tréteaux des ménestrels : soldes !", du 19 au 24 juillet au square Louise Michel (18e). Ce sont également le grand guignol flamand de Onderneming dans du Thomas Bernhard du 26 au 31 juillet dans la cour de l'hôpital Saint-Lazare (10e) et le Cirque Pochéros dans son spectacle "Entre chien et loup" du 15 juillet au 14 août dans la cour du Maroc (18e)". C'est aux jardins des Tuileries que le public pourra découvrir le Suisse Gilles Jobin avec le Ballet du Grand théâtre de Genève (15-17 juillet), l'Américain Stephen Petronio et ses évocations dansées de la cité (20-23 juillet), Odile Duboc et son Centre chorégraphique national de Franche-Comté (26-28 juillet) et le Français Philippe Découflé en solo (31 juillet-2 août). Aux Tuileries aussi, on retrouvera la compagnie U-théâtre de Taiwan avec ses 15 joueurs de tambour qui frappent, chantent et virevoltent sur des rythmes incantatoires et le groupe des Fabulous Trobadors (bien Trobadors) qui conviera le public à la danse en couple, en choeur et pour des improvisations. L'U-theatre proposera aussi des marches d'inspiration taoïste à travers l'Ile de France. Aux Arènes de Montmartre, dans le cadre du "Vif du sujet" de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD), deux danseuses africaines, la Tchadienne Julie Dossavi et la Beninoise Sophiatou Kossoko ont passé commande de solos respectivement au Français Daniel Larrieu et à la Sud-Africaine Robyn Orlin. Le Français Serge Ricci réalisera des "performances" chorégraphiques dans une installation plastique composée notamment de ballons gonflés. |
| | Posté le 25-06-2004 à 13:59:16
| Festival de La Rochelle: hommage à Béatrice Dalle, nuit blanche avec Hepburn PARIS (AFP), le 25-06-2004 Hommage à Béatrice Dalle, nuit blanche avec Katherine Hepburn, films vidéos à voir, allongé, la tête posée sur un coussin, dans la Chapelle Fromentin... le 33ème Festival international de La Rochelle propose une moisson de 150 films du monde entier du 25 juin au 5 juillet dans de ce port de Charente Maritime. "Clean" d'Olivier Assayas, présenté au Festival de Cannes, inaugurera, en présence du réalisateur et de Béatrice Dalle, ce voyage au long cours à travers la planète cinéma, qui a attiré l'an dernier près de 70.000 spectateurs dans les salles de La Coursive et du cinéma Le Dragon. Le Festival rendra hommage à l'actrice révélée, il y a près de 20 ans, par "37°2 le matin" mais aussi à la réalisatrice Dominique Cabrera, dont le dernier film "La folle embellie" sort le 7 juillet, au réalisateur britannique Peter Watkins ("La bombe", "Punishment Park", "La Commune" et au cinéaste chinois Tian Zhuangzhuang ("Le cerf-volant bleu", "Printemps dans une petite ville"), le seul qui sera absent. Tout proche et pourtant inconnu, le "nouveau cinéma suisse" sera présent avec Vincent Pluss, réalisateur de "On dirait le sud", le musicien et vidéaste Pierre-Yves Borgeaud et Jean-Stéphane Bron, réalisateur du "Génie helvétique". Dans sa section "découverte", le festival braque ses projecteurs sur l'Iranien Ali Reza Amini, réalisateur de "Lettres dans le vent et "Petits flocons de neige", et le Britannique Andrew Kötting ("Gallivant"). Une vingtaine de longs métrages, venant de Bulgarie, Chine, Italie, Canada, Allemagne, Inde, Grèce, Etats-Unis figurent au programme de "Ici ou ailleurs". Le Festival de la Rochelle fêtera les 20 ans de la société Les Films d'ici, qui a produit des films de Robert Kramer (Route One USA), Claire Simon (Récréations), Richard Dindo (Ernesto Che Guevara), Patricio Guzman (Chili la mémoire obstinée), ainsi que les 20 ans de l'Agence du court métrage. La section "Tapis, coussins et vidéos" propose, sous ce nom évocateur, un programme d'oeuvres européennes, consacrées à des artistes comme la chorégraphe Régine Chopinot, que l'on verra étendu, le nez en l'air. L'atelier vidéo de la Maison Centrale de Saint Martin de Ré présentera les films réalisés par les détenus. Vincente Minnelli, le réalisateur de "Un Américain à Paris" et "Les quatre cavaliers de l'Apocalypse", Charlie Chase et Leo Mac Carey ont les honneurs de la rétrospective. (www.larochelle-tourisme.com) |
| | Posté le 26-06-2004 à 12:32:36
| Jazz et poésie fusionnent pour la 5e édition de l'Off Festival Coup d'envoi de l'Off Festival de Jazz de Montréal qui célèbre cette année cinq années au service du jazz d'ici avec au menu pas moins de 32 concerts dont 16 sont gratuits. Pour cette édition qui se déroulera jusqu'au quatre juillet, les lieux de diffusion, Le Lion d'Or, le Va-et-Vient et le Quai des Brumes, accueilleront pendant ces 10 jours plus de 150 artistes, dont plusieurs de l'extérieur du Québec. A l'ouverture, vendredi soir au Lion d'Or, jazz et poésie se fusionneront alors que l'on entendra les poètes Hélène Monette, Jean-Paul Daoust, Fernand Durepos, Tristan Malavoy Racine, Kim Doré, Jean-François Poupart, Alain-Arthur Painchaud et Michel X Côté. Tout ce monde prêtera mots et voix à la musique du CombOFF, François Marcaurelle au piano, Jean Vanasse au vibraphone, Ivanhoe Jolicoeur à la trompette, Alex Bellegarde à la contrebasse, Serge Lavoie à la guitare et Michel Berthiaume à la batterie. Le tout sous la direction du pianiste et contrebassiste Daniel Lessard. |
| | Posté le 26-06-2004 à 12:33:51
| Les Québécois ont fêté ça! Nadia Gaudreau - Journal de Montréal Des dizaines et des dizaines de milliers de Montréalais ont participé aux festivités de la Saint-Jean-Baptiste hier. Que ce soit en prenant part durant la journée au défilé populaire, ou au grand spectacle du parc Maisonneuve en soirée, tous célébraient avec fierté leur Fête nationale. La journée a bien démarré pour les organisateurs de la Fête nationale alors qu’environ 35 000 personnes vêtues de bleu et de blanc ont participé à une marche populaire, rue Notre-Dame entre McGill et Saint-Antoine. Compressions budgétaires obligent, ils ont dû user d’imagination pour remplacer le traditionnel grand défilé avec chars allégoriques. «Considérant le contexte, c’est merveilleux. Les gens sont au rendez-vous. On a une centaine de danseurs et figurants qui animent le défilé de façon bénévole», a expliqué le producteur de l’événement Vieux-Montréal en fête, André L’Heureux. «Simple, mais vivant, a remarqué Jacqueline Trudel, une Française ayant adopté le Québec il y a plus de 50 ans. La fête a besoin des gens, pas de l’argent!» Le porte-parole de l’événement, le comédien JiCi Lauzon, s’en donnait quant à lui à cœur joie. «Je flotte un peu en ce moment. L’organisation s’est revirée sur un dix cents et le résultat est agréablement surprenant.» Le cortège s’est arrêté à la place Jacques-Cartier dans le Vieux-Port, d’où les célébrations se sont poursuivies tout l’après-midi. Un grand spectacle C’est vers le parc Maisonneuve que se sont déplacées les masses en soirée afin d’assister au grand spectacle de la Fête nationale animé par Normand Brathwaite. De nombreux artistes d’ici et d’ailleurs ont fait danser la foule. Paul Piché, Luck Mervil, Laurence Jalbert, Mélanie Renaud, Stefie Shock, Yann Perreau, les frères Diouf, Martin Deschamps, Daniel Boucher et Sébastien Plante, pour ne nommer que ceux-là, se sont présentés devant la foule en liesse. À toutes ces activités se sont ajoutées un nombre incalculable de fêtes de quartier se déroulant un peu partout dans la région de Montréal et faisant la joie des petits et des grands. |
| | Posté le 26-06-2004 à 13:02:16
| La Fête du cinéma souffle ses 20 bougies PARIS (AFP), le 26-06-2004 La Fête du cinéma soufflera dimanche ses 20 bougies dans une ambiance de fête alors que la fréquentation est en hausse de 15% depuis le début de l'année, à l'orée d'une saison estivale à l'offre alléchante et variée. Maître de cérémonie, la Fédération nationale des cinémas français, qui regroupe les exploitants des plus de 5.000 écrans de l'Hexagone, le plus grand parc en Europe, des multiplexes à la salle municipale, promet trois jours de folie à petit prix aux "cinéphages", les 27, 28 et 29 juin. Selon la formule désormais bien rodée, le "carnet-passeport", remis contre l'achat d'un premier billet à plein tarif, est le sésame qui ouvre la porte des rêves et de l'imaginaire. Toutes les séances suivantes sont à 1,50 euro durant trois jours dans toutes les salles de France. Après une année 2003 morose, avec une sérieuse chute des entrées, "on a rattrapé le retard et on va au-delà", déclare avec "soulagement" Olivier Snanoudj, délégué général de la FNCF. "Le repli de l'an dernier nous inquiétait. On ne savait pas s'il était structurel ou conjoncturel. On a maintenant le sentiment qu'il était lié à l'offre de films", dit-il à l'AFP. "Sur les quatre ou cinq premiers mois de l'année, note Olivier Snanoudj, la fréquentation est en hausse grâce à des titres français comme +Podium+ et +Les choristes+ et maintenant ce sont les films américains qui arrivent. L'été devrait être bon". "La programmation de cette fête est formidable", se réjouit-il. Pour célébrer ses 20 ans, la Fédération a obtenu le concours de 30 acteurs, dont Tom Cruise, Monica Bellucci, Carole Bouquet, Alain Chabat, Nathalie Baye, Jamel Debbouze, Charlotte Rampling, Uma Thurman, au générique de "Happy birthday", le film-annonce réalisé par Fernand Berenguer. L'an dernier, la manifestation avait attiré trois millions de spectateurs, contre 3,6 en 2002 et 4,3 millions, le record, en 1999. Deux locomotives vont doper cette 20e édition, que l'Euro de foot ne devrait pas ternir: l'apprenti-magicien Harry Potter, qui a déjà ensorcelé plus de 5,1 millions de spectateurs, et l'ogre vert "Shrek" qui a battu, mercredi, le record d'entrées pour un film d'animation avec 78.069 spectateurs sur Paris/périphérie. Mais aussi les infatigables "Choristes" qui, en 14e semaine, ne s'essoufflent guère. Au menu boulimique et éclectique de cette édition figurent film catastrophe ("Le jour d'après"), super-péplum ("Troie"), films pour danser ("Street dancers" et "Honey"), comédies françaises ("Double zéro", "Au secours, j'ai 30 ans" ) ou américaines ("Ladykillers"), action et baston ("Kill Bill, volume 2" et "Les fils du vent"), fantastique et frissons ("Saint-Ange" et "Deux soeurs"), films d'acteurs ("Le rôle de sa vie"), polar ("memories of murder")... Les cinéphiles pourront s'offrir une séance de rattrapage pour les films de Cannes qui leur ont échappé, comme "La vie est un miracle" d'Emir Kusturica, "La mauvaise éducation" de Pedro Almodovar ou "10e Chambre, instants d'audience" de Raymond Depardon, découvrir des documentaires politiques ou musicaux et voir ou revoir des classiques rares, "La bataille d'Alger", "J'irai cracher sur vos tombes", "Idoles, "Soy Cuba". Plusieurs titres sont présentés en avant-première à l'occasion de la Fête dont "Clara et moi", une jolie découverte avec Julie Gayet et Julien Boisselier, ou "Nos amis les flics" avec Frédéric Diefenthal, Daniel Auteuil et Lorànt Deutsch. |
| | Posté le 26-06-2004 à 13:03:42
| Pop, rock, opéra et... football à Glastonbury PILTON (AFP), le 25-06-2004 La 34e édition du célèbre festival pop/rock de Glastonbury (sud-ouest de l'Angleterre) a commencé vendredi mais... l'Euro 2004 de football a d'ores et déjà ravi la vedette à Paul McCartney, Oasis et autres vedettes annoncées. Quelque 60.000 personnes étaient massées jeudi soir devant un écran géant pour assister, effondrées, à l'élimination de l'équipe d'Angleterre par le Portugal en quart de finale de l'Euro-2004. La musique a repris ses droits vendredi, sous - une fois n'est pas coutume - un soleil radieux. Un petit millier de hippies ont assisté à la première édition du festival de Glastonbury (Somerset), en 1970 dans une ferme. Le propriétaire des lieux, Michael Eavis, un agriculteur fanatique de pop, offrait du lait à volonté aux participants. Michael Eavis continue d'organiser le festival mais des boissons plus... viriles ont aujourd'hui remplacé le lait. Vendredi matin, 112.000 des 120.000 personnes ayant acheté des billets -à 115 livres (172 euros) pièce- étaient arrivées sur place et avaient planté leur tente dans les prairies proches de la scène principale. La grande place accordée chaque année à tous les aspects de la culture "alternative" fait partie de ce qui distingue Glastonbury depuis trois décennies. Le festival offre par exemple, en plus de la musique, un cercle druidique, des numéros de cirque, des comédiens et même une tente ouverte aux débats politiques. Un pré entier est aussi consacré aux "autres" médecines. Ceux qui veulent échapper un moment à la gadoue et à la saleté peuvent désormais se rendre dans un restaurant gastronomique et un casino. Mais pour Dan, 22 ans, venu de Bristol, "barboter les chevilles dans la boue fait partie du plaisir". En dehors de l'ex-Beatle McCartney et des rockers d'Oasis, des centaines d'autres groupes sont attendus jusqu'à dimanche soir. On retiendra, parmi les dizaines d'interprètes au programme, les noms de Chemical Brothers, Orbital, Television, Sister Sledge, Suzanne Vega, Hothouse Flowers ou One Giant Leap. Et, innovation spectaculaire, la troupe de l'English National Opera se produira à Glastonbury, délaissant pour la première fois les ors de Covent garden pour la boue de Glastonbury. Les amoureux d'opéra se régaleront de l'acte III de la Walkyrie de Wagner et en particulier de sa fameuse Chevauchée. |
| | Posté le 28-06-2004 à 13:21:48
| Les pays du Danube misent aussi sur le tourisme fluvial BUDAPEST (AFP), le 28-06-2004 A bord de l'hovercraft "Vöcsök" qui relie Vienne à Budapest, les passagers découvrent, rapidement, la variété du Danube entre Autriche, Slovaquie et Hongrie: châteaux perchés, quelques usines, des cabanes de pêcheurs émaillant les vertes rives boisées du fleuve. Les pays riverains - qui fêtent mardi le 10e anniversaire d'un traité de protection du Danube - veulent aussi développer le tourisme fluvial, y compris par les bateaux de croisière. Le "Vöcsök", qui parcourt en 5 heures 30 (pour 65 euros) les 284 kilomètres du trajet avec arrêts à deux écluses, appartient à la compagnie de navigation hongroise Mafart - dont les péniches marchandes sillonnent également le fleuve, croisant des bateaux à pavillon allemand ou bulgare. "Je croyais que je verrai plus de villes et de gens, que ce serait moins sauvage", déclare Howard, un enseignant américain de Boca Raton (Floride). Après Vienne, qui construisit son centre historique bien à l'écart d'une rivière aux crues et méandres longtemps incontrôlables, le contraste est grand pour les passages arrivant dans la capitale hongroise: sur un site majestueux, Buda et Pest ont bâti leurs monuments de part et d'autre du large fleuve. "Chez nous, le trafic de passagers sur le Danube a augmenté de 6 à 8 % chaque année depuis cinq ans", note Valeria Zuor, de l'Office de tourisme hongrois". La DDSG, compagnie autrichienne de navigation sur le Danube aux cinq navires, a enregistré une augmentation du nombre de ses passagers de 10 à 15% en dix ans. En 2004 quelque 250.000 passagers ont emprunté les navires de la compagnie pour gagner Bratislava ou Budapest, souvent en faisant des promenades à vélo sur les pistes cyclables lors des arrêts du bateau, note un porte-parole, Andreas Zenker. L'Autriche attire aussi les touristes sur des bateaux à plusieurs ponts comme le "Prinz Eugen" le long de la Wachau, la route romantique entre vignes et montagnes en amont de Vienne. Plus longues, d'une durée d'une semaine, la plupart des croisières effectuées sur le Danube vont de Passau (Allemagne) vers Budapest en aval, ou vers les Pays-Bas en amont, là où le Danube rejoint le Rhin grâce à un canal. Depuis 2000, la fréquentation a augmenté entre 10% et 20%, indique Astrid Janisch du bureau de tourisme Travelstar, spécialisé dans les croisières. Le port de Vukovar, ville-martyre de la guerre en Croatie (1991-1995), a accueilli son premier bateau de croisière avec des Américains en avril dernier. En 2004, environ 8.500 touristes naviguant devraient faire halte à Vukovar, selon le directeur du port Tomislav Latinac. Depuis 2002 des croisières de deux semaines (2000 euros par personnes) sont proposées de Passau jusqu'à l'exceptionnel delta du Danube. Inscrite depuis 1991 au patrimoine mondial de l'Unesco, cette réserve naturelle d'une superficie totale de 626.000 hectares, partagée entre la Roumanie et l'Ukraine, compte notamment quelque 90 espèces de poissons et plus de 300 espèces d'oiseaux, dont plusieurs sont rares ou menacées. Selon le gouverneur roumain de la réserve du delta, Virgil Munteanu, environ 100.000 touristes, soit deux fois plus qu'en 2002, sont attendus en 2004 dans cette région surnommée le "paradis sauvage". |
| | Posté le 28-06-2004 à 13:22:24
| Grande fête du vin à Bordeaux dans un contexte de crise BORDEAUX (AFP), le 28-06-2004 Bordeaux célèbre cette semaine sa grande fête biennale du vin sur les rives de la Garonne, alors que les petits producteurs locaux affrontent la crise la plus sévère depuis le début des années 70. "Dans le contexte actuel, cette manifestation vient comme une relance parfaite des relations entre producteurs et consommateurs, surtout que l'on voit beaucoup de jeunes et d'étrangers pour les dégustations", analyse Christian Delpeuch, négociant et vice-président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB), co-organisateur du rendez-vous. Pour sa 4ème édition, cette fête qui conjugue de grands concerts gratuits et des dégustations payantes, attend 250.000 visiteurs à partir de jeudi. Parallèlement aux animations, des stands installés au centre-ville permettront aux amateurs et curieux de s'initier à la dégustation, de découvrir les 57 appellations des vins de Bordeaux... et de se convaincre des qualités du premier vignoble du monde. Au départ peu prisée par les professionnels, la manifestation populaire tend à devenir un "must". Car, dans un contexte de surproduction mondiale et de stagnation de la consommation, les Bordelais ont pris conscience de l'importance de la communication et du marketing. Ainsi, le CIVB, qui a longtemps axé les campagnes publicitaires pour les Bordeaux sur une image haut de gamme, vient d'annoncer officiellement que sa stratégie serait "réétudiée". Hormis pour les grands vins qui caracolent sur le marché du luxe, les chiffres sont alarmants. Un viticulteur sur cinq affronte actuellement des difficultés financières, selon des estimations concordantes. Sur les 12 derniers mois, les exportations de Bordeaux ont baissé de 9% en volume. En France, si les ventes en grande distribution restent stables en volume, les prix ne cessent de baisser, avec plus 150 millions de bouteilles vendues à moins d'1,5 euros en 2003. Et si les premiers crus classés ont doublé leurs prix primeurs pour le millésime 2003, le prix du tonneau (900 litres) de vin en vrac n'a cessé de chuter ces derniers mois pour passer sous le plancher de 750 euros, bien en-deça du seuil de rentabilité. "Les petits deviennent plus petits et les gros deviennent plus gros: moi, aujourd'hui, je gagne zéro et si ça continue, j'arrête", souligne amèrement un producteur de l'Entre-deux-Mers (Gironde) qui redoute de "ne plus pouvoir rembourser" les emprunts contractés dans les années 90 pour améliorer la qualité de sa production. A l'époque, les vins bordelais s'arrachaient dans le monde entier et le prix du tonneau dépassait les 1.500 euros. Portés par l'euphorie, les viticulteurs ont planté à tour de bras, parfois sur des terrains inadaptés, et multiplié les investissements en tablant sur des prix de vente élevés. Avec la concurrence âpre des vins du Nouveau-Monde mais aussi des autres régions de France, le réveil a été douloureux. "Ca fait trois ans qu'on étouffe", assure un viticulteur propriétaire de 40 ha de Premières côtes de Bordeaux, à Saint-Macaire (Gironde). Signe des inquiétudes qui agitent le vignoble bordelais, les producteurs sont descendus par trois fois dans la rue depuis mai, du jamais vu depuis des décennies. Dans ce contexte, la fête du vin est l'occasion rêvée de "vanter Bordeaux au niveau national et international", souligne Stéphane Delaux, adjoint à la mairie de Bordeaux, co-organisatrice de l'événement. A l'origine, souligne-t-il, la municipalité d'Alain Juppé (UMP) avait lancé ces festivités estivales pour "changer l'image d'une ville qui avait la réputation d'être triste et repliée sur elle-même". |
| | Posté le 29-06-2004 à 16:19:55
| Preljocaj et les démons de la danse MONTPELLIER (AFP), le 29-06-2004 Angelin Preljocaj envoie ses danseurs en enfer dans son nouveau ballet, intitulé "N", une plongée étouffante dans la violence des hommes, en création mondiale mardi au festival Montpellier-Danse. "C'est la pièce la plus noire que j'aie jamais faite à ce jour. La violence, c'est pour moi le ferment de l'enfer", a-t-il confié à l'AFP. Après l'univers épuré de "Near Life Experience", sa création de l'an dernier qui sondait les limites de la conscience, le célèbre chorégraphe se lance, avec "N", lettre anonyme à la phonétique explicite, dans l'exploration des versants sombres de l'âme. Obnubilé par les massacres et les génocides, Angelin Preljocaj, fils de parents albanais exilés en France, met en scène "cette pulsion récurrente qui traverse l'histoire de l'humanité". "Alors qu'on s'entredéchire aux quatre coins de la terre, il est normal que la violence atterrisse même sur une scène de danse", affirme-t-il, citant en exemple le "Guernica" de Picasso. "La danse contemporaine n'est pas seulement destinée à être jolie ou agréable. Cela serait ridicule. L'art est en prise avec le monde et se doit donc d'avoir sa part de violence", poursuit l'artiste qui ne s'est toutefois pas jeté seul dans l'aventure. Pour la première fois, le directeur du centre chorégraphique national (CNN) d'Aix-en-Provence a mélangé intimement, dans son oeuvre, la danse et le multimédia, en collaborant avec Kurt Hentschlager et Ulf Langheinrich, de Granular Synthesis. Ce duo d'artistes multimédia austro-allemand recréé sur écran, à travers un moteur de jeu sur ordinateur, des personnages virtuels, formant une sorte d'armée apocalyptique, qui surgit sur la scène pour s'affronter aux douze danseurs du Ballet Preljocaj. Ecrasés par une musique de synthèse répétitive et gutturale, comme accablés de douleurs, les corps tentent péniblement d'émerger d'un charnier. Sans relâche, ils rampent, luttent et se disloquent dans un désert gris et inquiétant. "La violence s'est emparée des jeux vidéos qui jouent sur cette pulsion et tentent de la canaliser. J'ai justement voulu y confronter la danse", explique le chorégraphe, fasciné par la "puissance émotionnelle" que véhicule le multimédia. Une puissance qui s'exprime au sens premier du terme, le spectacle comportant des niveaux sonores et des effets de lumière stroboscopiques déconseillés, prévient-on, aux jeunes enfants, femmes enceintes et autres personnes épileptiques, porteuses de pacemaker ou d'appareils auditifs. Mais cette violence omniprésente n'est jamais gratuite. "Il n'y a pas de frime ou de déploiement technologique extraordinaire. Mon but, c'est de provoquer une émotion pour susciter la réflexion", souligne Angelin Preljocaj. |
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