Sujet : Info du monde/Mai! | | Posté le 01-05-2004 à 11:56:34
| Un cimetière juif profané à l'occasion de l'anniversaire de la mort d'Hitler Presse Canadienne A l'occasion de l'anniversaire de la mort d'Adolf Hitler, 127 tombes ont été profanées dans la nuit de jeudi à vendredi dans le cimetière juif de Herrlisheim (Haut-Rhin), en France, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Ces "actes criminels" ont été condamnés par le président, le premier ministre, le ministre de l'Intérieur et la classe politique. La gendarmerie estime à 95 pour cent qu'il s'agit d'une commémoration de la mort de l'ancien dictateur allemand. Sur les 127 stèles, l'inscription "SS" a été inscrite à la bombe de peinture rouge, tandis que des croix gammées ont été dessinées. Les auteurs de cette profanation ont également écrit le nom d'Hitler et des phrases en allemand. Une enquête a été ouverte. Les gendarmes procédaient à la mi-journée à un ratissage des lieux. Adolf Hitler s'était suicidé le 30 avril 1945 dans son bunker de Berlin, assiégé par l'armée soviétique. Le président Jacques Chirac a déclaré dans un communiqué avoir appris "avec horreur" cette profanation, dénonçant des "actes abominables et intolérables". Il a affirmé la "détermination absolue des pouvoirs publics à rechercher, poursuivre et faire condamner sévèrement les auteurs de cette ignominie". "L'antisémitisme est contraire à toutes nos valeurs, à tous nos principes, à tous les idéaux de la République", a souligné le président. "J'entends, avec le gouvernement, que des actes aussi indignes de la France soient combattus avec la plus extrême fermeté." Le premier ministre Jean-Pierre Raffarin a fait part vendredi de son "émotion". "Le caractère odieux de ces actes doit susciter une réaction d'indignation collective", souligne-t-il dans un communiqué. "Cette profanation, qui s'inscrit dans une série récente d'agressions contre les cultes juifs et musulmans, doit être fermement condamnée et sera combattue avec une détermination sans faille." Il précise que des "instructions ont été immédiatement données aux services de police afin de mener les diligences nécessaires pour arrêter et déférer sans délai devant la justice les auteurs de ces actes scandaleux". Le ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, a condamné ces "odieuses profanations". Il a appelé dans la matinée le président du Consistoire israélite du département pour lui faire part de son soutien. "Il lui a exprimé sa détermination pour que l'enquête soit conduite avec la plus grande diligence et que les auteurs de ces actes criminels soient déférés à la justice", précisent ses services dans un communiqué. Le ministre a par ailleurs demandé au préfet du Haut-Rhin de faire procéder, en liaison avec le maire de la commune, à la "remise en état des sépultures dans les meilleurs délais". |
| | Posté le 01-05-2004 à 11:57:42
| Shell Canada prend ses distances sur la question des réserves Presse Canadienne La direction de Shell Canada a pris ses distances, vendredi, par rapport à sa société mère, Royal Dutch/Shell Group, qui est très critiquée depuis quelques mois en raison de la révision à la baisse de ses réserves de pétrole. "Les activités de Royal Dutch/Shell sont pour la plupart assez loin de notre compagnie", a affirmé la pdg de Shell Canada, Linda Cook, à l'issue de l'assemblée annuelle des actionnaires, à Calgary. "Les révisions des niveaux de réserves ne concernent pas les réserves canadiennes alors, de ce point de vue, nous ne sommes pas impliqués." Mme Cook a précisé que le seul impact réel sur Shell Canada est la décote annoncée par Standard & Poor's sur le crédit du groupe dans son ensemble. Shell Canada, qui vient de compléter un vaste projet de sables bitumineux dans le nord de l'Alberta, soutient qu'elle n'est pas à la recherche de financement _ par le biais d'obligations à long terme _ pour l'instant. "Alors, tout impact financier lié à cela est négligeable", a affirmé Mme Cook. Shell Canada est inscrite à la Bourse de Toronto mais est détenue à 78 pour cent par le groupe Royal Dutch/Shell, basé à Londres et aux Pays-Bas. Le groupe s'est fait critiquer en janvier dernier lorsqu'il a confirmé que ses réserves de pétrole et de gaz étaient inférieures de 20 pour cent _ ou 3,9 milliards de barils _ à ce qui avait été révélé auparavant. Les révélations ont soulevé l'ire des actionnaires et trois dirigeants, dont le président du conseil, ont dû démissionner. Par la suite, le groupe a continué de réduire ses estimations de réserves pour un total de 4,85 milliards de barils. Selon Mme Cook, le scandale des niveaux de réserves "a un impact sur nous tous et (...) ça prendra des années pour rétablir notre réputation". Shell Canada a enregistré un bénéfice de 810 millions $ l'an dernier, sur des revenus de plus de 8,8 milliards $. La compagnie comptait 3850 employés à la fin de 2003. A la Bourse de Toronto, vendredi, le titre de Shell Canada a pris 0,50 $ pour clôturer à 64,50 $. |
| | Posté le 01-05-2004 à 11:58:40
| «Moment de vérité» pour les Etats-Unis en Irak, selon Kerry Presse Canadienne Le président George W. Bush a déclaré vendredi qu'un certain progrès avait été accompli dans la stabilisation de l'Irak dans les douze derniers mois, depuis qu'il a annoncé la fin des combats de grande ampleur. Son rival démocrate, John Kerry, a aussitôt rétorqué que les Etats-Unis n'avaient pas réussi dans leur mission et que l'on en était maintenant à "un moment de vérité" dans ce conflit. "Nous vivons maintenant des jours de grand danger", a affirmé le candidat démocrate qui a estimé que l'Alliance atlantique et les Nations unies devraient jouer pleinement leur rôle dans l'avenir. "Cet anniversaire n'est pas le moment de crier. Ce n'est pas le moment de faire des reproches", a déclaré le candidat à la présidence lors d'un discours sur le campus de Westminster College à Fulton dans le Missouri. "C'est le moment pour une nouvelle direction en Irak et pour que l'Amérique travaille unie de telle manière que ce pays, une fois encore, soit leader mais d'une façon qui rassemble le monde autour de nous et avec nous dans nos efforts." "Ce moment en Irak est un moment de vérité", a expliqué M. Kerry. "Pas seulement pour ce gouvernement, pour le pays, le peuple irakien, mais pour le monde. Il s'agit peut-être de notre dernière chance pour bien faire les choses. On doit mettre toute fierté de côté, pour bâtir un Irak stable. Nous devons reprendre notre rang dans le monde en faisant ce qui a permis à l'Amérique de rester sûre et ce qui l'avait faite plus sûre auparavant - en tenant les rênes d'une manière qui mène les autres vers nous, afin d'être respectés, pas seulement craints, partout dans le monde". Quatre jours auparavant, le vice-président Dick Cheney avait pris la parole au même endroit lundi dernier pour mettre en doute les capacités de John Kerry: "Le sénateur du Massachusetts nous a donné de multiples exemples permettant d'avoir des doutes sur le jugement et l'attitude qu'il porte en lui sur les questions vitales de sécurité nationales". C'est dans cette même université de Westminster à Fulton dans le Missouri que l'homme d'Etat britannique Winston Churchill avait lancé l'expression "rideau de fer" en 1946 pour décrire la prison des peuples qu'était en train de devenir l'Europe de l'Est en voie de soviétisation. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:00:54
| Fêtes populaires chez les nouveaux adhérents à l'UE Presse Canadienne Les cloches ont sonné à toutes volées, les feux d'artifice ont illuminé le ciel des capitales et grandes villes d'Europe centrale pour célébrer l'entrée samedi matin à 0h00 de dix nouveaux pays dans une Union européenne à vingt-cinq, dont sept anciens satellites de l'ex-glacis soviétique. Cet élargissement historique constitue en fait une unification de la majeure partie de l'Europe à l'exception des Balkans et de l'Europe orientale. Le 1er mai 2004, l'ensemble des Vingt-Cinq constitue un géant économique de 450 millions d'habitants, encore plus capable qu'auparavant de rivaliser avec les Etats-Unis. Une réunion des responsables européens a lieu samedi en Irlande, pays qui préside l'Union européenne ce semestre, pour une symbolique "journée de bienvenue" à Dublin. Dans de nombreuses villes, plusieurs centaines de milliers de personnes festoyaient de Prague à Varsovie, de Tallin à Budapest, mais aussi de la partie grecque de Nicosie à La Valette en passant par Riga, Vilnius et Ljubljana. "On est heureux que l'Europe se retrouve, on efface Yalta", a déclaré sur France-3 l'ancien président de la Commission européenne, le Français Jacques Delors. Dans les pays baltes, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont chanté, dansé et bu dans les rues pour fêter leur nouvelle appartenance à l'Union européenne. "Il a fallu plusieurs années pour faire ce voyage. Maintenant il est achevé. Bienvenue en Europe. Bienvenue à la maison", a lancé le président lituanien par intérim Arturas Paulauskas devant une foule de 30.000 personnes assistant à un concert sur la place de la cathédrale de Vilnius. A Riga, la capitale de la Lettonie voisine, près de 60.000 personnes, soit un dixième de la ville, sont descendues dans les rues pour marquer cet événement historique, tout comme à Tallin, la capitale estonienne. Samedi, le drapeau européen sera levé lors de cérémonies dans plusieurs villes des trois pays baltes. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:01:32
| L'Argentine demande au Chili l'extradition de Carlos Menem Presse Canadienne Buenos Aires a officiellement demandé vendredi au Chili l'extradition de l'ancien président argentin Carlos Menem, convoqué par la justice de son pays dans le cadre d'une enquête pour corruption. Installé depuis plus de trois mois au Chili avec sa femme chilienne et leur bébé, Carlos Menem, 74 ans, a déjà refusé par deux fois de se présenter devant la justice argentine. Les autorités de son pays souhaitent l'interroger dans le cadre d'une enquête pour de présumées irrégularités financières survenues lors de la privatisation des prisons fédérales durant sa présidence, entre 1989 et 1999. Selon le ministère chilien des Affaires étrangères, la demande d'extradition a été officiellement délivrée vendredi par un diplomate argentin. Elle doit maintenant être relayée jusqu'à la Cour suprême, qui prendra la décision d'extrader ou pas l'ancien président argentin. Le processus pourrait prendre plusieurs mois. Carlos Menem fait également l'objet d'une enquête pour avoir omis de signaler au fisc argentin l'existence d'un compte bancaire en Suisse abritant 600.000 dollars (500.000 euros). Les autorités argentines ont déjà lancé deux mandats d'arrêt internationaux à son encontre. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:02:03
| L'armée britannique annonce l'ouverture d'une enquête pour des mauvais traitements sur un prisonnier irakien Presse Canadienne Alors que des photos montrant des humiliations infligées à des prisonniers irakiens par des soldats américains suscitent une forte indignation dans le monde arabe, l'armée britannique a confirmé vendredi qu'elle enquêtait sur des suspicions de mauvais traitements infligés par plusieurs de ses soldats à un prisonnier irakien. Le général Michael Jackson, chef d'état-major de l'armée britannique, a confirmé la nouvelle alors que le quotidien "Daily Mirror" a obtenu une photographie d'un soldat apparemment en train d'uriner sur un prisonnier assis sur le sol. "Toutes les allégations sont en cours d'enquête", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse vendredi soir. Le "Daily Mirror" affirme avoir obtenu les clichés par le biais de soldats du "Queen's Lancashire Regiment", inquiets que des "mauvais éléments" puissent mettre à mal les efforts de l'armée britannique pour se faire accepter de la population. Il cite des soldats ayant requis l'anonymat affirmant que le prisonnier irakien a été menacé de mort durant les huit heures au cours desquelles il a été maltraité, et qui l'ont laissé en sang et vomissant. Selon les militaires, le captif a ensuite été balancé de l'arrière d'un véhicule qui circulait. Il est impossible de savoir s'il a survécu. Un porte-parole du Premier ministre britannique a déclaré dans la soirée que Tony Blair soutenait l'ouverture d'une enquête. "Le Premier ministre comprend que les allégations de cette nature doivent être traitées avec le plus grand sérieux, mais elles ne doivent pas être considérées comme un reflet du comportement général des forces de la coalition et du travail qu'elles accomplissent avec la population irakienne", a explique la cabinet de Tony Blair. Plus tôt vendredi, la ministère britannique de la Défense avait confirmé qu'il envisageait de poursuivre huit soldats accusés d'avoir maltraité des prisonniers irakiens, dans une autre affaire rapportée il y a un an par le tabloid "The Sun". |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:02:37
| Depuis minuit, l'UE compte dix nouveaux membres et 74 millions d'habitants de plus Presse Canadienne Depuis minuit, l'Union européenne s'est élargie à dix nouveaux membres et à 74 millions d'habitants supplémentaires. Les cloches ont sonné à toute volée à minuit et les feux d'artifice ont illuminé le ciel des capitales et grandes villes des pays concernés pour célébrer l'Union européenne des Vingt-Cinq. Cet événement enterre pour de bon le Rideau de Fer qui a divisé l'Europe pendant près de 50 ans. La majeure partie de l'Europe est désormais unifiée, à l'exception des Balkans et de l'Europe orientale. Ce géant économique englobe 450 millions d'habitants. Pour marquer cette occasion historique, les dirigeants européens se réunissent aujourd'hui en sommet spécial à Dublin. Des jeunes de toute l'Europe hisseront les 25 drapeaux nationaux ainsi que la bannière bleue aux 12 étoiles dorées, sur les accords de "L'Hymne à la Joie" de Ludwig van Beethoven, l'hymne européen. La cérémonie sera suivie d'un dîner officiel. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:03:17
| Avril: le mois le plus meurtrier pour les Etats-Unis depuis le début du conflit irakien Presse Canadienne Au moins 136 soldats américains ont trouvé la mort en Irak en avril, ce qui fait de ce mois le plus meurtrier pour les Etats-Unis depuis le début du conflit, en mars 2003. A titre de comparaison, les pertes américaines s'élevaient à 50 hommes en mars, à 21 en février et à 46 en janvier. Au total, 732 soldats US ont été tués en Irak depuis mars 2003, selon le département de la Défense, un chiffre qui ne prend pas en compte certains décès survenus au cours des deux derniers jours. Côté irakien, 1.361 personnes ont été tuées au mois d'avril, selon un décompte de l'Associated Press (AP) réalisé à partir des chiffres fournis par l'armée américaine, la police irakienne et les hôpitaux locaux. Le véritable bilan est certainement plus lourd, plusieurs décès signalés par des témoins n'ayant pas été officiellement confirmés. Jusqu'ici le mois le plus meurtrier pour les Irakiens avait été mars 2004, au cours duquel 301 civils irakiens avaient été tués, selon la Brookings Institution, un organisme américain qui tient un bilan mensuel des pertes irakiennes relativement précis. L'augmentation significative des pertes dans les camps est notamment due au siège de la ville sunnite de Falloujah (centre de l'Irak) par l'armée américaine, même si les chiffres concernant les morts irakiens divergent selon les sources. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:06:03
| Le maire de Toronto s'excuse pour des propos sur ses policiers Presse Canadienne Le maire de Toronto, David Miller, s'est confondu en excuses, vendredi, pour les propos désobligeants qu'il a tenus la veille sur la police de sa ville. "Je suis désolé d'avoir dit ce que j'ai dit", a affirmé M. Miller. "C'est une situation sérieuse et il n'est pas approprié de faire de l'humour (sur cette question)." Le maire Miller faisait référence au commentaire qu'il a fait à son homologue de Londres, Robert Finch, qui était de passage à Toronto cette semaine. Au cours d'un point de presse jeudi, M. Miller a demandé à M. Finch: "Est-ce que votre service de police est en prison? Le mien l'est". Le commentaire a été capté par les caméras de télévision. Le chef de la police de Toronto, Julian Fantino, a dit que ces propos étaient "très blessants et assez regrettables à un moment si difficile". Il s'est senti, en prenant connaissance du commentaire du maire, comme si "quelqu'un avait enfoncé un pieu dans (mon) coeur". M. Fantino a indiqué vendredi qu'il avait rencontré le maire Miller en matinée et que le problème avait été réglé. "En ce qui me concerne, l'affaire est maintenant chose du passé", a dit le chef Fantino dans un communiqué. Depuis quelques semaines, une affaire de corruption secoue le service de police de Toronto. Une unité spéciale a même dû être démantelée. Des policiers pourraient avoir été impliqués dans un réseau de protection lié au monde du jeu. Bill McCormack, le fils d'un ancien chef de police de Toronto, a été suspendu. Il serait soupçonné d'avoir obtenu des faveurs sexuelles de prostitués transsexuels et extorqué de l'argent de clubs de nuit du centre-ville. Dans une autre affaire, trois policiers, de même que le frère de Bill McCormack, Mike, un représentant syndical des policiers, font l'objet d'une enquête interne visant à déterminer leurs liens avec un voleur de voitures. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:06:41
| La GRC figure parmi les cinq candidats au prix de la Loi du silence Presse Canadienne La Gendarmerie royale du Canada (GRC), le ministère fédéral de la Santé et le gouvernement de l'Alberta figurent parmi les cinq candidats au prix de la Loi du silence, décerné depuis quatre ans par des journalistes au gouvernement ou à l'agence gouvernementale jugée la plus opaque au pays. Le ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick et le conseil municipal de Charlottetown complètent la liste des finalistes de cette année, rendue publique par l'Association canadienne des journalistes (ACJ), vendredi, à Ottawa. "En ayant caché au public des risques pour la santé ou en ayant réduit au silence les gardiens de la morale, nos finalistes ont fait preuve d'un engagement constant envers le secret", a affirmé le président de l'ACJ, Paul Schneidereit. Le prix sera attribué lors de la réunion nationale de l'association, le 8 mai, à Vancouver. L'an dernier, le gagnant avait été le gouvernement de la Nouvelle-Ecosse. Le ministère fédéral de la Justice et le ministère de l'Environnement de l'Ontario furent les précédents récipiendaires de ce prix. L'Association canadienne des journalistes est une organisation professionnelle comptant 1300 membres à travers le pays. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:07:28
| Le Parti conservateur optimiste quant aux prochaines élections fédérales Presse Canadienne Malgré les sondages successifs qui donnent une confortable avance au Bloc québécois, le Parti conservateur croit possible de rafler 45 des 75 sièges du Québec, lors du prochain scrutin fédéral. Le chef du nouveau parti politique lié de la fusion entre le Parti progressiste-conservateur et l'Alliance canadienne, Stephen Harper, compte miser sur le fait que sa formation s'engage à respecter les compétences provinciales et à faire de la reconnaissance du français «une priorité nationale» pour convaincre les Québécois de voter conservateur. M. Harper était de passage à Québec vendredi pour rendre publics les noms de 12 candidats de sa formation— tous des hommes — pour l'est du Québec, aux prochaines élections générales. Lors d'une brève allocution, prononcée en français devant une poignée de militants, le chef conservateur a défendu un «fédéralisme de coopération» axé sur la décentralisation des pouvoirs en faveur des provinces. Par la suite, un des principaux organisateurs du parti au Québec, l'ex-député péquiste de Limoilou Michel Rivard, a indiqué lors d'un point de presse que le parti comptait faire une percée majeure au Québec. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:08:13
| Le fédéral dit avoir recouvré près de 200 000 $ de Radwanski et son personnel Presse Canadienne Le gouvernement fédéral dit avoir recouvré près de 200 000 $ de l'ancien commissaire à la protection de la vie privée George Radwanski et son personnel, et espère récupérer 155 000 $ supplémentaires par le biais des tribunaux. M. Radwanski, qui a dû démissionner en juin dernier à la suite d'allégations d'irrégularités financières commises par son bureau, n'a toutefois pas été forcé de rembourser tout l'argent qu'il doit au gouvernement. Un rapport du Conseil du trésor déposé vendredi en Chambre indique que l'ancien responsable _ nommé par les libéraux _ a vu son indemnité de départ de 80 000 $ réduite à zéro pour couvrir des avances en espèces dont il avait bénéficié, des frais de déplacement gonflés et une paie de vacances inappropriée. "Tous les montants identifiés comme recouvrables ont été pris sur son allocation de départ", précise le rapport. Le document indique aussi qu'une "somme forfaitaire de prestations de retraite" n'était pas recouvrable. Le bureau du Conseil du trésor n'a pu préciser le montant que M. Radwanski doit au gouvernement. L'an dernier, la vérificatrice générale, Sheila Fraser, avait indiqué que le gouvernement pourrait récupérer au moins 200 000 $, dont au moins 100 000 $ de M. Radwanski lui-même. Le Conseil du trésor a aussi récupéré des montants en réduisant les primes de départ de certains anciens employés du bureau de M. Radwanski, de même qu'en recevant des versements directs. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:08:46
| Le premier ministre de Colombie Britannique lance un appel au calme Presse Canadienne Il ne sera pas nécessaire de réduire le salaire des travailleurs de la santé si ces derniers consentent à quelques sacrifices au chapitre des avantages, a affirmé vendredi le premier ministre de Colombie-Britannique, Gordon Campbell, lors d'une entrevue télévisée destinée à réprimer un mouvement croissant en faveur d'une grève générale au sein du secteur public. Plus de 40 000 travailleurs des services auxiliaires de santé n'ont toujours pas réintégré leur poste depuis que le gouvernement de la province a adopté une loi de retour au travail leur imposant une convention collective prévoyant une réduction des salaires et avantages sociaux atteignant 200 millions $. Le Conseil des relations de travail de Colombie-Britannique a ordonné aux leaders syndicaux de donner aux grévistes du secteur de la santé le mot d'ordre de rentrer au travail, vendredi en début de journée. Cependant, des milliers d'autres travailleurs ont quitté leur poste en guise de soutien aux mécontents, fermant des écoles, perturbant le trafic des traversiers et manifestant devant l'hôtel de ville de Vancouver. Les responsables de la santé ont indiqué que dans certains cas, les travailleurs n'assuraient même pas les services essentiels. Le premier ministre Campbell a lancé un appel au calme. "La loi est là pour protéger les patients, a-t-il déclaré. Ils devraient se soumettre à la loi. Ils devraient se servir de la loi." M. Campbell a pressé le Syndicat des employés d'hôpitaux à exercer ses droits et à s'asseoir avec les employeurs et un arbitre afin de négocier la façon dont sera appliquée la réduction de 15 pour cent des salaires et avantages sociaux. "Je comprends que cela est difficile pour les travailleurs", a-t-il déclaré. "Si un travailleur du Syndicat des employés d'hôpitaux était prêt à renoncer à l'une de ses neuf semaines de vacances et décidait de travailler 40 heures par semaine, son chèque de paye ne serait pas touché", a ajouté le premier ministre. M. Campbell a indiqué que 4000 interventions chirurgicales et de nombreuses procédures de diagnostic, comme des imageries par résonance magnétique (IRM), des tomodensitogrammes et des rayons X, ont été annulées depuis le début de la grève, la fin de semaine dernière. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:09:25
| McGuinty propose une approche en deux étapes pour une réforme de la santé Presse Canadienne Il n'est pas réaliste de s'attendre à une réforme rapide du système de soins de santé comme l'espère Paul Martin, croit le premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty. Les premiers ministres ne peuvent s'attendre à négocier une entente à long terme en quelques jours, a affirmé, vendredi, M. McGuinty, faisant référence à la promesse faite par Paul Martin d'en venir à un accord cet été. Selon M. McGuinty, le gouvernement fédéral devrait fournir davantage d'argent à court terme aux provinces et laisser la question d'une réforme à long terme pour plus tard, de façon à ce que les négociations n'aient pas lieu dans la hâte. Un porte-parole du ministre fédéral de la Santé, Pierre Pettigrew, a toutefois affirmé que le ministre poursuit son travail en fonction d'une réforme à long terme qui serait négociée cet été. "Je crains que nous ne fassions cela à la hâte et que nous ne soyons pas capables d'en arriver à un accord qui serait durable, qui durerait une génération", a dit M. McGuinty à l'issue d'un discours devant des membres du Conseil de l'unité canadienne à Ottawa. "Je crois que l'approche responsable serait d'en arriver à une entente intérimaire cet été et plus tard en venir à quelque chose qui serait durable." M. McGuinty a souligné qu'Ottawa et les provinces avaient mis cinq ans à négocier la dernière réforme importante sur le financement signée en 1977. Le premier ministre Martin a dit qu'il voulait s'asseoir avec ses homologues provinciaux "pas seulement pour le lunch ou le dîner, ou même pour une fin de semaine, mais aussi longtemps que cela prendra pour en arriver à une entente sur un plan à long terme pour un système de santé qui serait adéquatement financé, clairement durable et amendé de façon significative". M. McGuinty ne semble pas convaincu. "Je ne propose pas de prendre cinq ans, mais je dis que vous ne pouvez pas mettre 14 personnes dans une pièce derrière des portes closes pendant trois jours et espérer qu'ils en sortiront avec quelque chose qui serait durable." Le premier ministre ontarien a toutefois admis qu'il n'y a pas de consensus parmi ses collègues des autres provinces sur l'approche à adopter sur cette question. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:09:59
| Le gouvernement albertain dévoile son plan pour aider l'industrie du boeuf Presse Canadienne Le gouvernement albertain a dévoilé son plan vendredi pour remettre sur pied son industrie du boeuf affectée par la crise de la vache folle apparue en mai dernier. Le document de 13 pages identifie quelques sérieux problèmes que pourraient avoir les fermiers si les Etats-Unis ne rouvrent pas bientôt leur frontière aux bovins sur pied, mais reste limité sur les actions concrètes à adopter pour leur venir en aide. Le rapport indique qu'il pourrait y avoir jusqu'à 700 000 bêtes dans les pâturages cet été et que les abattoirs, qui fonctionnent à plein régime, ne pourront toutes les recevoir. Le nombre de bovins en Alberta dépasse largement la consommation locale et, si les animaux en vie ne peuvent être exportés, les infrastructures en place ne seront pas suffisantes pour les abattre. Le rapport ne recommande que la poursuite des pressions pour que la frontière américaine soit rouverte et suggère de mettre un groupe de travail sur pied. "Si, d'ici 60 jours l'industrie est informée que la fermeture de la frontière aux bovins sur pied sera prolongée, l'industrie devra créer un plan pour examiner et gérer cette situation", dit le rapport préparé par 65 représentants de l'industrie et du gouvernement. La ministre provinciale de l'Alberta, Shirley McClellan, soutient qu'il est encore trop tôt pour dire quelles mesures devront être adoptées. La ministre a précisé que son gouvernement accordera des prêts à ceux qui veulent ouvrir des entreprises d'emballage de viande, mais que la province n'a pas l'intention de se lancer elle-même dans ce secteur comme elle l'a fait à la fin des années 1980. Le rapport ne contient toutefois pas de mention spécifique liée à un financement additionnel qui serait accordé aux fermiers, mais la ministre McClellan a indiqué que ces derniers pourraient éventuellement obtenir de l'aide par le biais d'un programme national de stabilisation des revenus si la frontière reste fermée encore longtemps. L'opposition néo-démocrate a critiqué le rapport, disant qu'il est loin des promesses faites par le premier ministre Ralph Klein |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:10:39
| La nomination de Shapiro au poste de commissaire à l'éthique est approuvée Presse Canadienne La Chambre des communes s'est prononcée vendredi, lors d'un vote à cet effet, en faveur de la nomination de Bernard Shapiro au poste de commissaire à l'éthique. M. Shapiro aura la responsabilité d'administrer le code de déontologie _ qui demeure à être adopté _ des députés et les lignes directrices du premier ministre en matière d'éthique à l'intention des ministres et autres titulaires de charge publique. Il succédera à Howard Wilson, bureaucrate de carrière qui assumait les fonctions de conseiller à l'éthique et qui a à maintes reprises été accusé par les députés de l'opposition d'obéir aveuglément à l'ancien premier ministre Jean Chrétien. M. Shapiro a affirmé qu'il ne serait pas étonné de faire l'objet d'attaques personnelles similaires, mais a ajouté en haussant les épaules que le poste le voulait ainsi. L'ancien administrateur universitaire et bureaucrate du gouvernement ontarien a sans hésitation reconnu n'avoir aucune expérience des questions d'éthique. Il s'est toutefois dit en mesure de faire face au défi. Il a promis d'affirmer avec "férocité" son indépendance et son impartialité, faisant remarquer qu'il avait travaillé avec des gouvernements de différentes appartenances dans le cadre de son précédent emploi. M. Shapiro sera le premier commissaire à l'éthique à relever directement de la Chambre des communes. Il a été nommé pour un mandat de cinq ans. Originaire de Montréal, Bernard Shapiro travaille dans le domaine de l'éducation et du secteur public depuis plus de 40 ans. Il a occupé le poste de principal et vice-chancelier de l'Université McGill, à Montréal, de 1994 à 2002, et a été nommé professeur émérite de la faculté d'éducation de l'Université McGill, en janvier 2003. Il a également occupé de hautes fonctions au sein du gouvernement de l'Ontario, à titre de sous-ministre de l'Education, de 1986 à 1989, et de sous-ministre et greffier du conseil de direction, de 1990 à 1991. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:11:19
| Kennedy Jr. dénonce les mégaporcheries Presse Canadienne De passage au Nouveau-Brunswick, l'avocat environnementaliste Robert Kennedy fils a dénoncé vendredi les mégaporcheries ainsi que les entreprises qui détruisent l'environnement, un bien public selon lui. Le pouvoir des citoyens peut venir à bout de n'importe quelle multinationale ou entreprise qui détruit le bien commun, croit l'avocat de renommée internationale, qui a prononcé un discours passionné devant plus de 500 personnes, vendredi après-midi, au Moncton High School. Kennedy séjourne dans la région de Moncton jusqu'à lundi dans le cadre d'une retraite de trois jours du conseil d'administration de la Waterkeepers Alliance. Il a entre autres rappelé sa première visite à Moncton, en 1996, alors qu'il avait rencontré un étudiant dénommé Daniel LeBlanc, l'actuel directeur général des Sentinelles Petitcodiac. «En 1996, c'était (la restauration de la rivière Petitcodiac) un rêve. Mais aujourd'hui, on peut penser que ça deviendra une victoire. C'est la plus longue bataille qui a été menée au Canada depuis 40 ans», indique M. Kennedy. À son avis, la nature appartient aux citoyens. Tout le monde a le droit de l'utiliser, dit-il, mais pas de la détruire. «Les enfants ont le droit de se baigner dans la rivière, par exemple. Mais ce droit a été volé parce que certains politiciens ont fait des erreurs. On n'a pas le droit de voler le bien public comme ils l'ont fait», a-t-il lancé. Certains politiciens ou hommes d'affaires tentent de faire dévier le débat en affirmant que les communautés doivent choisir entre le développement économique et l'environnement, croit M. Kennedy. «Les affirmations de ce genre sont fausses. Parce que restaurer l'environnement peut aussi avoir des retombées économiques importantes. Tandis que lorsqu'on génère des retombées économiques en polluant, on sait que ça ne fera qu'un temps et que ce sera nos enfants qui vont finir par payer la note», argue l'avocat. Par ailleurs, M. Kennedy a aussi dénoncé les pratiques utilisées par les mégaporcheries, pratiques qui ravagent des régions entières, spécifie-t-il. Parce qu'en plus de polluer les cours d'eau, les usines de porcs font baisser la valeur des propriétés des régions où elles se trouvent et entraînent des maladies chez les humains. «Les gens qui gèrent ces fermes sont conscients qu'ils contaminent la région. Je suis en accord avec la philosophie capitaliste et le libre-marché. Mais on ne peut pas rendre quelques personnes riches et appauvrir la qualité de vie de la majorité de la population», soutient-il. «Si vous examinez la question de près, vous allez vous rendre compte que la mégaporcherie impose beaucoup plus de coûts que de bénéfices dans la communauté», croit M. Kennedy. Selon lui, il n'est pas étonnant que le Canada commence à être aux prises avec de sérieux problèmes de pollution à la suite de l'arrivée massive de mégaporcheries. «Nous sommes en train de faire fermer cette industrie aux États-Unis à cause de la pollution. Maintenant, ils essaient de déménager au Canada. Je suis allé plusieurs fois au Québec et dans l'Ouest pour dire aux gens ce que cette industrie peut faire à une communauté», allègue-t-il. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:11:55
| Déraillement de train près de Lévis, pas de déversement Presse Canadienne Un train de 68 wagons transportant des produits pétroliers a déraillé vers 11 h 35, vendredi matin, à Beaumont, près de Lévis. Quatre ou cinq wagons ont quitté la voie et se sont renversés. Aucune fuite n'a été détectée. La circulation ferroviaire n'est pas vraiment perturbée puisque le déraillement s'est produit sur une voie secondaire. Le train avait quitté la raffinerie Ultramar de Lévis en direction de Montréal |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:12:28
| Cinq blessés dans un accident sur le boulevard charest à Québec AgenceNews Cinq personnes ont été blessées dans une collision impliquant trois voitures à Québec ce vendredi après-midi. L'accident a eu lieu sur l'autoroute Charest à proximité de la sortie Legendre. Un des conducteurs impliqué dans la collision aurait réduit la vitesse de son véhicule pour regarder un incendie aux abords de l'autoroute. Les autres automobilistes ont été incapables de freiner à temps. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:13:36
| Jean Charest veut cesser l'envoi de chèques aux Mohawks visés par des mandats Presse Canadienne Le premier ministre du Québec Jean Charest a affirmé vendredi que l'émission de chèques d'aide sociale à des Mohawks de Kanesatake qui font l'objet de mandats d'arrestation doit cesser. Interrogé à ce sujet à Montréal, le premier ministre a déclaré que les lois du Québec doivent être respectées. En temps normal, le gouvernement cesse d'émettre des chèques aux bénéficiaires lorsque ceux-ci sont visés par un mandat d'arrestation. M. Charest a précisé que le personnel du ministère s'occupait de la question, tout en affirmant que le gouvernement suivait de près la situation à Kanesatake, rappelant que les problèmes vont bien au-delà d'une simple question de chèques d'aide sociale. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:14:17
| Un couple poursuit l'Hôtel-Dieu de Québec pour 200 000 $ Presse Canadienne Un couple de Sillery, à Québec, poursuit l'Hôtel-Dieu de Québec, le Dr Claude Delage et Marie-Josée Morency, une secrétaire de l'établissement, pour une somme de 200 000 $ parce que l'homme s'est fait enlever sa prostate faussement diagnostiquée cancéreuse. Le 12 avril 2001, le Dr Delage détecte la présence d'une biopsie de la prostate sur le plaignant. En mai 2001, ce dernier se la faisait enlever. Toutefois, une faute de secrétariat aurait été commise par Marie-Josée Morency au moment d'écrire le rapport. La chirurgie n'aurait donc pas été nécessaire. A la suite de celle-ci, le plaignant aurait perdu toute ses capacités érectiles, ce qui aurait atteint sa masculinité et son image de lui-même. Aussi, il souffrirait depuis d'une incontinence urinaire. Il vivrait avec la peur constante de devoir porter des couches. De plus, le plaignant aurait enduré une hernie des suites de la chirurgie. Sa femme, de son côté, devrait maintenant composer avec une nouvelle réalité matrimoniale, étant privée d'une vie sexuelle active. Son mari «ne serait plus le même», ce qui la rendrait victime au quotidien des erreurs des défendeurs. L'homme réclame donc à l'Hôtel-Dieu, au Dr Delage et à Mme Morency la somme de 150 000 $. De son côté, sa conjointe exige 50 000 $ pour corriger cette erreur. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:15:29
| Records de chaleur au Québec ce vendredi Presse Canadienne Plusieurs records de chaleur ont été battus vendredi dans le sud-ouest et le centre du Québec. Le mercure a atteint 26,7 degrés à Montréal. La marque à battre était de 25,6 enregistrée en 1970. À Québec, il a fait 25,8 degrés alors que l'ancienne marque était de 23,7 degrés, en 1990. Le temps chaud touche les régions au sud du Saint-Laurent jusqu'au Bas-Saint-Laurent ainsi qu'une partie du Nouveau-Brunswick. Cependant, un front froid touche le nord du Québec. Il pleuvait à Saguenay en après-midi avec un mercure qui touchait à peine neuf degrés |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:16:34
| Grève dans des usines d'Agropur:Les producteurs doivent jeter du lait Presse Canadienne Les producteurs de lait disent devoir se résigner, ce matin, à jeter du lait dans les égoûts puisqu'ils s'estiment incapables de faire traiter l'ensemble de la production dans les usines de transformation d'à travers la province. Cette situation survient à cause d'une grève déclenchée dans deux usines d'Agropur à Notre-Dame-du-Bon-Conseil et Plessisville, dans le Centre-du-Québec, le 7 avril dernier. Ces deux usines traitent, à elles seules, 15 pour cent du lait produit au Québec. Depuis 23 jours, avec la collaboration d'autres usines et des provinces voisines, la Fédération des producteurs de lait a pu confier 20 millions de litres de lait à être traité, mais étant contrainte à du transport sur de très longues distances. Le lait qui doit être jeté aujourd'hui représente environ 340 000 litres, soit de 4 à 5 pour cent de la production quotidienne de lait au Québec. Le président de la Fédération des producteurs de lait du Québec, Jean Grégoire, ne peut préciser la valeur des pertes subies jusqu'à maintenant par les producteurs, mais il parle de millions de dollars. Il espère que le conflit va se régler le plus rapidement possible dans ces deux usines |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:17:48
| Prostitution juvénile:Yvan Cloutier témoigne et nie presque tout AgenceNews Comme plusieurs l'avaient prédit, Yvan Cloutier,l'ancien dirigeant du Carnaval de Québec accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec trois filles mineures contre rétribution, a témoigné vendredi matin à son procès au palais de justice de Montréal. Cloutier a admis connaître les jeunes femmes concernées dans l'affaire, mais a affirmé ne jamais avoir obtenu de services sexuels de leur part. La longue histopire de M. Cloutier a débuté après que le principal intéressé ait invité la première plaignante chez lui après une visite du bar de danseuses le Lady Mary Ann, en mars 2002. Yvan Cloutier a affirmé que la jeune femme soutenait avoir 19 ans au moment de sa rencontre. De plus, celle-ci aurait été droguée, saoûle et en plus de manquer de classe. Suite à ces constats, Cloutier explique qu'il a renoncé à avoir des rapports sexuels avec elle malgré le fait qu'il a tout de même déboursé 30$ ou 40$ pour payer le déplacement de la jeune femme. Yvan Cloutier a aussi invoqué que la peur de contracter une maladie transmissible sexuellement l'a empêché, d'avoir recours aux services de prostituées. La Couronne a commencé son contre-interrogatoire et le poursuit vendredi après-midi. On se rappellera que deux des plaignantes dans la poursuite ont témoigné. La première avait admis avoir offert des services sexuels rétribués à M. Cloutier alors qu'elle avait 17 ans. La deuxième plaignante a aussi affirmé avoir dit à Cloutier qu'elle était alors âgée de 17 ans tandis que la troisième victime, âgée alors de 16 ans, a corroboré les dires des deux autres plaignantes. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:18:39
| Prise d'otage dans une bijouterie de Montréal: Le voleur se rend à la police AgenceNews Une importante opération policière vient tout juste de se terminer dans le nord de Montréal après une tentative de vol dans une bijouterie sur la rue Lajeunesse, près de la rue Émile-Journault à Montréal. Les cinq employés de l'établissement ont été retenus en otage après qu'un individu armé soit entré à l'intérieur du commerce vers 15:15. Le propriétaire de la bijouterie a toutefois réussi à sortir de son commerce avant que les voleurs ne prennent possession des lieux. Celui-ci aura réussi à contacter lesd forces policières qui n'on pas tardé à se présenter sur les lieux du drame. Il aura fallu attendre 16:45 pour que l'individu surveillé par les policiers se rende sans résistance aux forces de l'ordre. Pas de blessés ni de morts. Aucune information n'est disponible quant à l'identité de l'homme arrêté. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:19:59
| 11 ans de prison pour un agresseur atteint du VIH Presse Canadienne Un homme porteur du VIH a été comdamné à une peine totale de 11 ans de prison à Montréal pour des agressions sexuelles commises à l'endroit de trois jeunes femmes en 2002. L'agresseur, Navrumbwa Djamali avait été arrêté en novembre 2002 après avoir forcé deux jeunes filles mineures ainsi qu'une majeure à avoir des relations sexuelles non protégées avec lui, sachant qu'il était séropositif. Plus de peur que de mal alors qu'aucune des trois victimes n'a contracté le virus. Fait surprenant, la troisième victime conjointe de l'accusé à l'époque, ignorait l'état de santé de Navrumbwa Djamali. Le tribunal avait reconnu mercredi dernier l'accusé coupable de trois chefs d'accusations : agression sexuelle grave, voies de fait graves et séquestation |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:21:04
| Un séisme fait trembler les immeubles à Taiwan Presse Canadienne | Le 1 mai 2004 - 05:58 Un séisme de magnitude 5,8 a frappé samedi l'île de Taiwan, faisant trembler les immeubles dans la capitale, selon le Bureau météorologique central. On ne faisait pas état dans un premier temps de victimes ou de dégâts. L'épicentre du séisme, ressenti sur la quasi-totalité de l'île, était situé sur la côte est, à sept kilomètres à l'ouest de la ville de Hsincheng, dans une zone montagneuse à une centaine de km au sud-est de Taipei. Taiwan est fréquemment frappée par des séismes. En septembre 1999, un tremblement de terre de magnitude 7,6 avait fait plus de 2.300 morts. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:21:46
| Deux terroristes présumés tués en Arabie saoudite Presse Canadienne | Le 1 mai 2004 - 05:59 Deux terroristes présumés, dont un kamikaze, sont morts ce samedi au cours d'une opération policière dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, a-t-on appris de sources diplomatiques. Selon ces sources, qui s'exprimaient sous le couvert de l'anonymat, l'un des terroristes présumés s'est fait sauter et l'autre a été tué par la police. On n'avait pas d'autres précisions dans l'immédiat. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:22:21
| La Macédoine reconnaît le meurtre maquillé en opération anti-terroriste de sept immigrants pakistanais Presse Canadienne | Le 1 mai 2004 - 06:15 Les autorités macédoniennes ont reconnu vendredi avoir tué sept immigrants pakistanais innocents, qu'elles ont ensuite accusés d'être des terroristes, dans le cadre d'une opération destinée à prouver que le pays participe à la lutte contre le terrorisme international. Six personnes, dont trois anciens commandants de police, deux agents de la police spéciale et un homme d'affaires ont été inculpés de meurtre au terme d'une enquête de deux ans, selon la porte-parole de la police Mirjana Konteska. Elles risquent de dix années de prison à la réclusion à perpétuité. L'opération "Rastanski Lozja", du nom de la localité où les sept Pakistanais ont été tués, avait été menée en mars 2002 par une unité d'élite de la police macédonienne qui avait affirmé avoir éliminé un groupe terroriste qui prévoyait des attentats contre les ambassades internationales et les représentants de pays étrangers en Macédoine. Elle faisait partie d'un projet visant à promouvoir la Macédoine comme un acteur à part entière de la lutte contre le terrorisme international. Selon le plan établi, les sept hommes, qui étaient en fait des immigrants clandestins, ont été enlevés en Bulgarie, amenés en Macédoine et froidement abattus à Rastanski Lozja à cinq kilomètres au nord-est de la capitale Skopje. Depuis son indépendance de la Yougoslavie en 1991, la Macédoine a cherché à obtenir le soutien économique et politique des Etats-Unis dans ses tentatives d'intégrer le camp des nations occidentales. Allié de Washington dans les Balkans, Skopje soutient la lutte américaine contre le terrorisme et a envoyé des soldats en Irak. |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:22:56
| L'armée britannique annonce l'ouverture d'une enquête pour des mauvais traitements sur un prisonnier irakien Presse Canadienne | Le 1 mai 2004 - 06:16 Alors que des photos montrant des humiliations infligées à des prisonniers irakiens par des soldats américains suscitent une forte indignation dans le monde arabe, l'armée britannique a confirmé vendredi qu'elle enquêtait sur des suspicions de mauvais traitements infligés par plusieurs de ses soldats à un prisonnier irakien. Le général Michael Jackson, chef d'état-major de l'armée britannique, a confirmé la nouvelle alors que le quotidien "Daily Mirror" a obtenu une photographie d'un soldat apparemment en train d'uriner sur un prisonnier assis sur le sol. "Toutes les allégations sont en cours d'enquête", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse vendredi soir. Le "Daily Mirror" affirme avoir obtenu les clichés par le biais de soldats du "Queen's Lancashire Regiment", inquiets que des "mauvais éléments" puissent mettre à mal les efforts de l'armée britannique pour se faire accepter de la population. PLUS DE DÉTAILS DANS NOTRE SECTION MONDE |
| | Posté le 01-05-2004 à 12:23:35
| Le siège américain a transformé Falloujah en ville fantôme Presse Canadienne | Le 1 mai 2004 - 06:21 La rue Al-Sina'a, avenue principale de Falloujah, est habituellement noire de monde, entre embouteillage de voitures et foules de chalands se pressant dans les commerces. Après près d'un mois de siège, on n'y croise plus que quelques policiers et quelques insurgés. Dans cette ville du "triangle sunnite" assiégée par les forces américaines depuis le 5 avril, les dégâts laissés par les combats sont partout visibles. Des carcasses de voitures incendiées et des détritus jonchent les rues bordées d'immeubles détruits ou noircis. Les habitants restent chez eux et évitent soigneusement les secteurs proches des lignes de front, craignant les tireurs isolés américains. Près d'un tiers des 200.000 habitants de Falloujah ont fui, mais certains ont commencé à rentrer depuis que les Américains disent avoir passé un accord pour mettre fin au siège sanglant et confier la sécurité de la ville à une force de protection irakienne. Vendredi, il était donc possible d'entrer dans Falloujah. Les dégâts sont considérables dans la rue du Vieux Marché, non loin du pont sur l'Euphrate où les cadavres calcinés de deux civils avaient été pendus, déclenchant la riposte américaine. Alors que la voiture transportant des journalistes s'approchait de la ligne de front, deux insurgés, surgissant du bord de la route, leur ont conseillé de ne pas aller plus loin. "Les tireurs américains sont actifs dans le secteur", lance l'un d'eux. Ces combattants, la plupart le visage occulté sous des keffiehs rouge et blanc, continuent de circuler en ville, bien que les habitants disent qu'ils sont désormais bien moins nombreux que les jours précédents. Sur les murs, les graffiti expriment leur soutien: "Falloujah est un volcan explosant au visage des Américains". Ou encore, "Tout Falloujah est avec vous, moudjahidine". Dans l'une des cinq cliniques de la ville, Abdelkader Fayadh, qui a perdu ses deux jambes dans une attaque au mortier le 15 avril. Agé de 61 ans, il avait mis sa famille en sécurité à Bagdad avant de revenir, il y a trois semaines. "Bush est le plus grand criminel de l'histoire. Il dit vouloir combattre le terrorisme, alors il devrait se combattre lui-même, parce qu'il est le chef des terroristes de la planète". Le commandant de la force irakienne désormais chargée de la sécurité de la ville, le général Jassim Mohammed Saleh, originaire de Falloujah où il est très respecté, a assisté vendredi à la prière dans la mosquée Al-Hadra al-Muhammadiya. Un peu plus tôt, il avait été accueilli par des vivats à son arrivée à un barrage à l'entrée de la ville. "Nous avons un grand respect pour lui", déclare un policier refusant de donner son nom. "C'était un véritable officier, c'est un bon musulman. Il n'a fait de mal à personne". En début d'après-midi, la plupart des centaines de personnes attendant aux portes de Falloujah pour entrer en ville avaient pu le faire. Depuis la trêve un peu plus tôt dans le mois, les forces américaines n'avaient laissé les gens entrer qu'au compte-gouttes. Ali Khalifa, un policier, accompagné de sa famille, aura attendu plus de six heures avant d'entrer en ville. "Nous étions à Bagdad depuis deux semaines, mais nous rentrons car il y a l'espoir que la situation s'améliore", dit-il. |
| | Posté le 01-05-2004 à 13:27:05
| Défilés parisiens du 1er mai en ordre dispersé dans un contexte social chargé PARIS (AFP), le 01-05-2004 Les inquiétudes concernant l'emploi, sur fond d'élargissement européen, et la réforme de l'assurance maladie dominent samedi un 1er mai syndical, marqué par une mobilisation dispersée des confédérations, qui semble en retrait sur celle des années précédentes. La quasi-totalité des 250 manifestations prévues dans l'hexagone - selon un décompte de la CGT - ont débuté entre 09h00 et 12h00. Les défilés sont unitaires (CGT-CFDT-FO-FSU-UNSA-Groupe des 10, parfois CGC et CFTC) notamment à Strasbourg (avec la présence du syndicat allemand DGB), Toulouse, Ajaccio, Grenoble et Rennes, mais pas à Bordeaux, Montpellier, Lille, Marseille ou encore Lyon, où FO et la CFDT feront cavalier seul. A Paris, en attendant la grande manifestation CGT-UNSA-FSU-G10 prévue à 15h00, FO et la CFTC ont commencé à défiler dès 11h00. Les manifestants de la CFTC, au nombre de 3.500 selon le syndicat, sont partis de Montparnasse, rassemblés derrière une banderole clamant "Placer l'homme au coeur de l'Europe". "L'Europe sociale doit s'organiser, car aujourd'hui on ne voit pas beaucoup l'Europe des peuples", a souligné le président de la CFTC Jacques Voisin, qui a par ailleurs demandé que la réforme de l'assurance maladie "soit équilibrée et ne se fasse pas entièrement sur le dos de l'assuré". Peu après 11h00, à l'appel de Force ouvrière, quelques centaines de personnes étaient déjà rassemblées, portant pour la plupart des badges indiquant "FO défend la sécurité sociale", et alors que le cortège ne doit quitter la place de la Bastille que vers 12h00. En province, à Marseille, on dénombrait 4.000 à 5.000 manifestants, entre 4.000 et 8.000 à Toulouse, 2 à 3.000 à Montpellier et 5.000 à La Réunion, selon des chiffres de la police et des organisations syndicales. A Lille, entre 850 personnes selon la police, et 1.200 selon les syndicats défilaient. On recensait de 1.200 à 1.500 manifestants à Pau, un millier à Bordeaux, plus de 1.500 à Rennes et entre 450 et 1.000 à Angoulême. 500 personnes ont également manifesté à Amiens (Somme), et plus de 300 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). A Paris, la CFDT a convié ses militants à un déjeuner-débat en compagnie d'une centaine de syndicalistes issus de pays fraîchement entrés dans l'Union européenne, en présence de son secrétaire général François Chérèque. C'est également à la pause déjeuner que la CNT (anarcho-syndicaliste) battra le pavé. Le cortège le plus important quittera la place de la République à 15h00 pour rejoindre Nation, avec à sa tête Bernard Thibault (CGT), Alain Olive (Unsa), Gérard Aschiéri (FSU) et Annick Coupé (Groupe des Dix), pour réclamer "plus de justice, de progrès social et de démocratie, dans un monde plus solidaire et pacifique". Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, défilera pour sa part à Nantes. Si la réforme des retraites avait le 1er mai 2003 cristallisé les revendications, après une édition 2002 particulière anti-FN, ce 1er mai 2004 apparaît dominé par la réforme de l'assurance maladie, dont le cadre général doit être dévoilé en début de semaine par le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy. Les associations de chômeurs seront également en pointe dans les cortèges, après la décision du tribunal de Marseille condamnant à l'Unedic à maintenir le paiement des indemnisations de 35 chômeurs radiés, et qui a plongé le régime d'assurance chômage dans une crise profonde. Le chômage qui frôle les 10% en France reste enfin une dominante des préoccupations syndicales, alors que l'arrivée vendredi à minuit de dix nouveaux pays dans l'Union européenne est perçue à cet égard comme une menace aggravée pour l'emploi par 63% des Français, à en croire un sondage Louis-Harris pour Libération. |
| | Posté le 01-05-2004 à 13:27:50
| Profanation de 127 tombes juives en Alsace, vague d'indignation HERRLISHEIM (AFP), le 01-05-2004 Des inscriptions pro-nazies et antisémites ont été découvertes vendredi matin sur 127 tombes du cimetière israélite de Herrlisheim, près de Colmar (Haut-Rhin), suscitant une vague d'indignation et une réaction immédiate du gouvernement qui a dépêché sur place le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin. "Aujourd'hui, je veux que chacun dans notre pays se sente concerné par de tels actes, que chacun à son échelon de responsabilité, ait le souci du respect, de la tolérance, de la lutte contre toute forme de racisme et de xénophobie", a-t-il déclaré dans l'enceinte du cimetière. Le ministre s'est exprimé aux côtés du président du Consistoire israélite du Haut-Rhin Pierre Dreyfus, qui s'était lui-même déclaré "horrifié" un peu plus tôt. Tourné vers les inscriptions Adolf et Hitler peintes en rouge sur les piliers du portail d'entrée, M. Villepin a également indiqué avoir "demandé que l'enquête soit diligentée dans les meilleurs délais". Des croix gammées et celtiques ont été tracées sur les pierres tombales, selon la gendarmerie. Sur une stèle installée à l'entrée du cimetière et sur laquelle est inscrite une prière en hébreu, a été tracée l'inscription "Juden raus" (Les Juifs dehors). La stèle était également recouverte d'un drapeau allemand portant l'inscription "Ein Reich, Elsass, Sieg für den Führer" (un empire, l'Alsace, victoire au Führer). Un autre drapeau allemand placé entre deux tombes portait le slogan nazi "ein Volk, ein Reich, ein Führer" (un peuple, un empire, un Führer). Par ailleurs, les dates des "30 avril 1945", considérée comme celle du suicide d'Adolf Hitler, et "30 avril 2004" ont été taguées dans le cimetière, selon les gendarmes. De part et d'autre du portail de la nécropole ont été tracés le prénom Adolf et le nom Hitler. Ces actes, unanimement dénoncés par la classe politique et les responsables de la communauté juive, ont été fermement condamnés par le président Jacques Chirac et le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. "J'apprends avec horreur les actes très graves de profanation commis ce matin (vendredi) au cimetière juif d'Herrlisheim, dans le Haut-Rhin", a déclaré M. Chirac dans un communiqué dénonçant des "actes abominables et intolérables" qu'il a "solennellement" condamnés. "Le caractère odieux de ces actes doit susciter une réaction d'indignation collective", a souligné M. Raffarin. Le cimetière commun aux deux villages de Herrlisheim et Hattstatt, datant du 18e siècle, est isolé et situé en plein vignoble. Les faits ont vraisemblablement été commis dans la nuit de jeudi à vendredi, selon la gendarmerie, et ont été découverts par un employé municipal. Ils interviennent 48 heures après une vive polémique qui a opposé mercredi à l'Assemblée nationale Nicolas Sarkozy aux députés socialistes quand le ministre des Finances avait accusé le gouvernement de Lionel Jospin d'avoir "fait croire aux Etats-Unis que la France était un pays antisémite". Soixante-sept actes antisémites ont été commis et 160 menaces du même ordre ont été proférées en France, au cours du premier trimestre 2004, contre respectivement 42 et 191 au trimestre précédent, selon les données recueillies samedi auprès du ministère de l'Intérieur. Ce bilan marque une hausse de 59,52% du nombre des actes de violences contre les biens et les personnes et une baisse de 16,23% des menaces entre le 1er trimestre de 2004 et le dernier de 2003. L'augmentation du nombre d'actes de violences antisémites s'explique, au moins en partie, selon le ministère de l'Intérieur, par "une plus grande vigilance des services et par la campagne importante lancée par la communauté juive pour inciter les victimes à déposer plainte". On rappelle à cet égard, place Beauvau, la "table ronde" qui s'y était tenue le 18 décembre dernier entre le ministère de l'Intérieur, celui de l'Education nationale et le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIJF), qui visait à "améliorer la collecte des faits et mieux faire remonter l'information". Selon les faits recensés par les services de police et de gendarmerie, 125 actes de violences antisémites ont été commis et 463 menaces du même ordre proférées pour l'ensemble de l'année 2003. En 2002, on avait enregistré 195 actes et 737 menaces antisémites. L'évolution de la situation internationale, en particulier au Moyen-Orient, "influe énormément" sur celle des manifestations de l'antisémitisme en France, selon les spécialistes du recueil de ces données. Ils remarquent l'apparition d'une "crête" des chiffres après chaque aggravation de la tension dans cette région du monde. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:38:42
| Pour le choix de son successeur, Warren Buffett cite Wal Mart en exemple Presse Canadienne | Le 1 mai 2004 - 18:01 Devant une foule record de 19 500 personnes réunies à l'occasion de l'assemblée annuelle de la société qu'il dirige, le gourou de la finance Warren Buffett a précisé son point de vue concernant son éventuel successeur à la tête du conglomérat Berkshire Hathaway en citant Wal-Mart en exemple. M. Buffett, qui aura 74 ans au mois d'août, a affirmé que la famille Walton avait accompli un travail de gestion exceptionnel pour trouver un successeur au fondateur Sam Walton après le décès de ce dernier. Celui que l'on surnomme l'Oracle d'Omaha a même souligné que la famille Walton avait réussi à renforcer la culture d'entreprise de Wal-Mart depuis le départ de Sam Walton. "Ma femme Susan et mon fils Howard sont les gardiens de la culture d'entreprise de Berkshire et c'est pourquoi ils seront impliqués dans le processus de sélection pour identifier mon successeur", a dit Buffett qui a répété de nouveau qu'il entendait demeurer en poste jusqu'à sa mort. Il répondait ainsi à un actionnaire qui questionnait les choix de sa femme et de son fils pour siéger au conseil d'administration de Berkshire Hathaway alors que plusieurs hauts dirigeants des filiales du conglomérat possèdent davantage d'expérience dans le milieu des affaires. La question du successeur de Warren Buffett a alimenté une partie des discussions pendant l'assemblée annuelle. Un actionnaire a même demandé à M. Buffett si la candidature de Bill Gates, un ami personnel de M. Buffett, pourrait être retenue étant donné toute l'admiration que M. Buffett a pour le fondateur de Microsoft. M. Buffett avait déjà dit qu'il ne pourrait jamais faire le travail de Gates, mais que ce dernier pourrait facilement accomplir le sien et qu'il était un leader hors pair. "Ce n'est pas une mauvaise suggestion", a répondu M. Buffett avant d'ajouter du même souffle qu'il avait par contre déjà identifié quatre personnes, tous des pdg de filiales de Berkshire, pour lui succéder. Le choix final n'est pas encore fait et les noms des quatre candidats sont gardés confidentiels. Toutefois, les noms de Tony Nicely, pdg de l'assureur auto GEICO, Joe Brandon, pdg du réassureur General RE, David Sokol, pdg de MidAmerican Energy ainsi que celui de Rich Santulli, pdg du fournisseur d'avions privés NetJets, sont ceux qui circulent le plus en coulisses. Certains actionnaires ont par ailleurs demandé à M. Buffet et à son bras droit, Charlie Munger, pourquoi ils n'étaient pas chaud à l'idée de fractionner les actions de Berkshire, qui valent près de 93 000 $ US l'unité, afin d'en réduire le prix en Bourse et ainsi augmenter la liquidité du titre. Les deux financiers, qui sont reconnus pour leur franc parlé, ont indiqué que les "actionnaires qui achètent des titres à 9 $" ne les intéressaient pas et que la liquidité d'un titre n'était pas nécessairement un atout. "La liquidité d'un titre est ce qui finit par provoquer des bulles boursières", a lancé Charlie Munger, vice-président de Berkshire. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:39:23
| Incidents à Berlin en marge des manifestations du 1er Mai Presse Canadienne | Le 1 mai 2004 - 19:34 Des affrontements ont opposé samedi les forces de l'ordre allemandes à des militants d'extrême-gauche en marge des manifestations du 1er Mai à Berlin. Quelque 170 personnes ont été interpellées, selon la police. Les échauffourées ont éclaté à la tombée de la nuit dans le quartier de Kreuzberg, dans l'ouest de la capitale allemande, après le défilé du 1er Mai, qui s'était, lui, déroulé dans le calme. Des individus cagoulés ont jeté des pavés et des bouteilles. La police a riposté en faisant usage de gaz lacrymogènes. Les affrontements se sont poursuivis dans les rues où les cafés et magasins avaient baissé leurs rideaux de fer. Quelque 8.000 agents de police avaient été mobilisés dans la capitale allemande pour tenter de contenir les violences, devenues coutumières lors le 1er Mai. Plus tôt samedi, quelque 2.300 partisans du Parti national démocratique (extrême-droite) avaient organisé leur manifestation annuelle dans l'est de Berlin. Des incidents les ont opposé à quelque 300 personnes venues leur bloquer le passage, avant que la police ne dégage le passage, procédant à une soixantaine d'interpellations. La police a annoncé avoir arrêté 111 personnes supplémentaires dans la nuit lors d'incidents dans un parc près de l'ancien tracé du mur de Berlin. Traditionnellement, les manifestations du 1er Mai rassemblent chaque année près d'un demi-million de personnes à Berlin. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:40:02
| Entre 20.000 et 25.000 opposants aux mariages homosexuelles se rassemblent à Seattle Presse Canadienne | Le 1 mai 2004 - 20:02 Entre 20.000 et 25.000 opposants aux mariages homosexuels se sont rassemblés samedi dans un stade de base-ball de Seattle (Washington), selon les autorités. Quelque 1.500 défenseurs des droits pour les homosexuels se sont placés à l'entrée du stade pour empêcher la manifestation. Le "1er Mai pour le mariage" a été organisé par des églises chrétiennes conservatrices militant pour les mariages traditionnels. Les organisateurs ont déboursé 120.000 dollars (100.000 dollars) pour la location du stade, selon le révérend Joseph Fuiten, pasteur à Bothell, dans l'Etat de Washington. "Nous pensons que le mariage a été créé pour un homme et une femme", déclarait Bill Hanford, 46 ans. "Nous pensons que la conception biblique du mariage est importante et que les gens devraient se prononcer en faveur de cet argument (...)", précisait-il. Quelque 1.500 défenseurs des droits des homosexuels ont tenté d'empêcher le rassemblement. Postés à l'entrée du stade, ils chantaient et agitaient des pancartes proclamant "Les bigots à la maison!". "Malheureusement, la religion a souvent été un outil de haine", expliquait Jeffrey Steinberg, 52 ans. Le débat sur les mariages homosexuels s'est intensifié aux Etats-Unis depuis que la mairie de San Francisco a décidé en février dernier d'autoriser ce genre d'unions. D'autres villes sont suivi, conduisant les pro et anti devant les tribunaux et déclenchant les appels à un amendement de la constitution américaine. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:40:38
| Les Etats-Unis ont échoué en Irak, selon Bashar el-Assad Presse Canadienne | Le 1 mai 2004 - 20:56 "Il ne fait aucun doute" que les Etats-Unis "ont échoué" et n'ont atteint aucun de leurs objectifs en Irak, a déclaré samedi le président syrien Bashar el-Assad. "Il ne fait aucun qu'ils ont échoué... c'est évident", a déclaré le chef d'Etat syrien lors d'un entretien accordé à la chaîne du Qatar Al-Jazira diffusé samedi. "Il n'y a pas besoin de discuter et d'analyser ce fait", a-t-il précisé. La date d'enregistrement de l'interview n'a pas été précisée, mais il semble qu'elle ait été réalisée avant le 27 avril, puisqu'il n'est pas fait mention de l'attaque terroriste commise à Damas à cette date. Bashar el-Assad a estimé que l'intervention américaine n'avait rempli aucun de ses objectifs affichés, parvenant à "tout sauf la libération de l'Irak, tout sauf la démocratie, tout sauf l'amélioration des vies là-bas". "La réaction de la population (irakienne) donne une légitimité à la résistance", a encore affirmé le président syrien, qui a ajouté que l'opposition irakienne provenait du meurtre de civils irakiens par des soldats américains. Ces déclarations pourraient détériorer un peu plus les relations déjà tendues entre Damas et Washington. Le régime de Bashar el-Assad n'a en effet de cesse de critiquer l'intervention américaine en Irak, alors que les Etats-Unis l'accuse d'héberger des terroristes. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:41:16
| Démission dimanche du Premier ministre polonais Leszel Miller Presse Canadienne | Le 1 mai 2004 - 21:38 Après avoir aidé à l'entrée de son pays dans l'Union européenne à 25, le Premier ministre polonais Leszek Miller doit présenter sa démission dimanche. Il quitte un gouvernement affaibli par la persistance des difficultés économiques, des accusations de corruption et une rupture au sein de la coalition au pouvoir. Leszek Miller avait annoncé sa décision le 26 mars, après qu'un groupe de parlementaires de son Alliance démocratique de gauche (ex-communistes) eut fait scission pour former un parti social-démocrate rival. Après avoir accepté sa démission, le président polonais Aleksander Kwasniewski devrait nommer l'ancien ministre des Finances Marek Belka, 51 ans, comme nouveau Premier ministre. Le chef de l'Etat polonais a souhaité que le départ de M. Miller aide à stabiliser la Pologne, mais il n'est pas certain que le nouveau chef du gouvernement obtienne le soutien du parlement pour réduire les déficits abyssaux du pays et s'attaquer au chômage qui touche plus de 20% de la population active. Les députés doivent procéder à un vote confiance au cours des deux prochaines semaines. Un désaveu de Marek Belka pourrait conduire à la tenue d'élections anticipées au cours de l'été, un an avant la date prévue. L'impopularité du gouvernement de Leszek Miller -le huitième depuis la chute du communisme dans le pays, il y a 15 ans- a atteint un niveau record alors qu'il multipliait les réductions de dépenses sociales pour préparer l'entrée de l'Europe dans l'Union européenne. Des accusations de corruption à l'encontre de responsables du gouvernement et une réforme bâclée du système de santé l'ont également affaibli. A l'arrivée de Leszek Miller au pouvoir à l'automne 2001, les Polonais espéraient qu'il pourrait améliorer la situation économique, mais ses mesures n'ont pas convaincu et plusieurs membres de son cabinet ont démissionné ou ont été forcés au départ. Par deux fois des ministres délégués ont ainsi du démissionner pour avoir enfreint la législation sur la corruption du pays. Les derniers sondages donnait 4% d'opinions favorables à la coalition au pouvoir et 7% à Leszek Miller lui-même, un record pour un dirigeant post-communiste. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:41:52
| Le New Yorker publie un rapport de l'armée américaine faisant état d'actes sadiques à la prison d'Abou Ghraib Presse Canadienne | Le 1 mai 2004 - 22:45 Un membre du Conseil intérimaire de gouvernement irakien (CIG) a demandé que les autorités irakiennes enquêtent sur des accusations de sévices sur des détenus de la prison d'Abou Ghraib, près de Bagdad, alors que le magazine américain "New Yorker" a annoncé samedi avoir obtenu un rapport de l'armée US faisant état de traitements "sadiques" envers ces prisonniers. Le rapport interne rédigé par le général dénonce des "abus criminels sadiques, flagrants et gratuits" subis par des détenus d'Abou Ghraib. Selon le document, les prisonniers ont été menacés de viol, battus à l'aide d'un manche à balai et l'un d'entre eux a été sodomisé par "une lampe électrique et peut-être un manche à balai". Le "New Yorker" cite des extraits de ce rapport dans son édition du 10 mai. Le colonel Jill Morgenthaler, porte-parole du commandement américain à Bagdad, a confirmé l'existence d'un rapport mais a affirmé ne pas être autorisé à commenter son contenu, classé secret défense. Ces nouvelles accusations font suite à la diffusion dans les media américains et britanniques de photographies montrant des soldats de la coalition infligeant des sévices à des prisonniers irakiens. Sondul Chapouk, membre du CIG, a exigé samedi l'ouverture d'une enquête sur ses mauvais traitements et humiliations. "Le Conseil de gouvernement doit enquêter parce qu'il est l'autorité légitime responsable de la protection des Irakiens", a-t-il déclaré à l'Associated Press. Un autre membre du CIG, Ghazi Mashal Ajil al-Yawer, a déclaré que les coupables devaient être punis "comme des criminels de guerre" parce que "la dignité d'un citoyen américain est égale à celle d'un Américain". |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:43:26
| Scrutin important pour Ariel Sharon dimanche Presse Canadienne | Le 1 mai 2004 - 23:04 En effet, le Premier ministre israélien soumettra aux 193 000 membres de son parti du Likoud son plan de "désengagement" de la Bande de Gaza et d'une partie de la Cisjordanie. Jeudi, Ariel Sharon a déclaré que ce référendum équivalait à un vote de confiance, mais il a évité de dire qu'il démissionnerait s'il était désavoué. Le ministre de la Défense Shaul Mofaz a exhorté aujourd'hui les membres du Likoud à approuver le plan Sharon. Toutefois, les derniers sondages indiquent que le référendum devrait se solder par une défaite pour le Premier ministre israélien. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:44:16
| Le chef des réservistes américains condamne les sévices infligés à des prisonniers irakiens Presse Canadienne | Le 1 mai 2004 - 23:24 Le chef de la réserve de l'armée américaine a condamné samedi les sévices infligés aux prisonniers de guerre irakiens récemment dévoilés et a annoncé qu'il avait ordonné la réalisation d'une étude afin de savoir si les réservistes étaient suffisamment entraînés dans les domaines de l'éthique et du traitement des prisonniers. A l'issue d'une réunion avec les familles des membres de l'unité de réserve au coeur de l'enquête ouverte après la diffusion de photographies montrant des prisonniers irakiens dans des positions humiliantes, le général James Helmly a déclaré que ces clichés "vont à l'encontre de tout ce que l'armée américaine défend". Le général Helmly, qui commande quelque 1,1 million de réservistes, a affirmé que, si elles s'avéraient véridiques, les accusations pesant contre les six réservistes s'opposaient "à nos valeurs de respect, de dignité et d'honneur, des valeurs auxquelles nous tenons profondément". Ces réservistes, membres de la 372e Compagnie de police militaire de Cresaptown, ont été inculpés de manquement à leurs devoirs, cruauté, agression, actes indécents. Leur chef, la général Janis Karpinski, commandant de la 800e Brigade de police militaire, et au moins sept autres réservistes ont été suspendus de leurs fonctions à la prison d'Abou Ghraib, près de Bagdad, où se sont déroulés ces mauvais traitements. Le magazine américain "New Yorker" a obtenu un rapport de l'armée US faisant état d'"abus criminels sadiques, flagrants et gratuits" subis par des détenus de cette prison. A l'issue de leur rencontre avec le général Helmly, certaines familles des réservistes ont fait part de leurs craintes quant à la sécurité de leurs proches, car les images de sévices relayées par les télévisions du monde entier ont provoqué la colère du monde arabe. Pendant ce temps, un membre du Conseil intérimaire de gouvernement irakien a demandé que les autorités irakiennes enquêtent sur des accusations de sévices sur des détenus de la prison d'Abou Ghraib, près de Bagdad. Cette demande survient alors que le magazine américain "New Yorker" annonçait aujourd'hui avoir obtenu un rapport de l'armée américaine faisant état de traitements sadiques envers ces prisonniers. Le rapport interne dénonce des "abus criminels sadiques, flagrants et gratuits" subis par des détenus d'Abou Ghraib. Ces nouvelles accusations font suite à la diffusion dans les media américains et britanniques de photos montrant des soldats de la coalition infligeant des sévices à des prisonniers irakiens. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:44:53
| Les Etats-Unis traversent une période de test et de sacrifice, selon George W. Bush Presse Canadienne | Le 1 mai 2004 - 23:50 Evoquant les difficultés liées à la guerre en Irak, le président américain George W. Bush a déclaré samedi que les Etats-Unis traversaient actuellement une "période de test et de sacrifice" menée par une "nouvelle génération d'Américains aussi brave et décente que toutes les précédentes". "Au moment où je parle, des hommes et des femmes en uniforme prennent d'énormes risques, tout comme de nombreux journalistes fidèles à leur propre sens du devoir", a affirmé le président américain lors du 90e dîner annuel de l'Association des correspondants de presse à la Maison Blanche. Evoquant les festivités devant honorer prochainement la génération de la deuxième Guerre mondiale, George W. Bush a déclaré que ces combattants pouvaient être sûrs "que lorsqu'ils seront partis, il y aura toujours des gens comme eux pour porter l'uniforme des Etats-Unis d'Amérique". Le chef de la Maison Blanche a également salué les familles de soldats tués en Irak ou en attente de rentrer chez eux. "Ce soir, nous pensons aux familles dans le deuil et aux familles qui attendent le retour sain et sauf d'être aimé", a-t-il assuré. Comme l'année dernière, le président américain a rendu hommage aux journalistes tués sur le terrain. Il a notamment évoqué le sort du journaliste de "Time" Michael Weisskopf, qui a perdu une main en tentant d'éloigner une grenade lancée dans le véhicule Humwee qu'il partageait avec un photographe du magazine et deux soldats américains en Irak. Selon George W. Bush, Michael Weisskopf a fait preuve d'une "présence d'esprit et d'un courage incroyables qui ont gagné notre admiration". Il a ajouté que "cette génération de journalistes en tant de guerre a fait du bon travail et même plus que ça, et on se souviendra d'elle une fois l'ébauche de l'histoire complétée". L'Association des correspondants de presse à la Maison Blanche a été créée en 1914 pour faire le lien entre la presse et le président. Depuis Calvin Coolidge, tous les présidents assistent au dîner annuel. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:47:19
| Vache folle : Martin se montre optimiste Presse Canadienne Le premier ministre Paul Martin croit que les exportations de boeuf canadien vers les États-Unis pourraient reprendre bientôt. Au sortir de sa rencontre avec le président américain George W. Bush à la Maison-Blanche, M. Martin s'est montré optimiste quant aux chances de voir le boeuf vivant en provenance du Canada réadmis sur le marché américain. Selon M. Martin, le président a déclaré que la réouverture de la frontière au boeuf canadien était dans l'intérêt des États-Unis, qu'il espérait que cela se fasse le plus vite possible, mais que cette décision devait être fondée sur des considérations scientifiques, ce qui correspond tout à fait à la position canadienne sur le sujet. M. Martin s'est dit encouragé également par la teneur de ses discussions sur la question du bois d'oeuvre. Lors du point de presse au Jardin rose de la Maison-Blanche, le président Bush a déclaré que le Canada était un pays indépendant et devait se sentir à l'aise d'adopter les positions qu'il souhaite sur les questions internationales. Il a souligné le travail des Canadiens en faveur de la paix en Afghanistan et en Haïti et les efforts d'Ottawa dans la reconstruction de l'Irak. La rencontre de travail entre MM. Bush et Martin a duré environ une heure, au cours de laquelle ils ont aussi parlé de questions de sécurité. Il s'agissait de la deuxième rencontre officielle entre le président américain et le premier ministre Martin, après celle de Monterrey, au Mexique, le 13 janvier. Après son déjeuner de travail avec le président, le premier ministre a rencontré la presse à l'Ambassade du Canada. M. Martin indiqué qu'il avait discuté avec M. Bush de questions d'énergie et de pollution transfrontalière. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:47:52
| Le contrôleur recommande l'approbation des démarches d'Air Canada Presse Canadienne Le contrôleur supervisant la restructuration d'Air Canada a recommandé au tribunal d'approuver l'entente modifiée avec la Deutsche Bank et les démarches entreprises par la ligne aérienne afin de trouver un nouvel investisseur, à la suite de l'expiration, vendredi, de l'entente passée avec Trinity Time Investments, de l'homme d'affaires de Hong Kong Victor Li. Le nouveau plan "fournira aux parties prenantes l'assurance immédiate qu'Air Canada disposera du financement en capitaux exigé par le plan d'affaires pour se libérer de la protection de la LACC (Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies) selon un échéancier accéléré", estime la firme Ernst and Young Inc. dans son 25e rapport. "Par ailleurs, l'accord procure une stabilité immédiate à Air Canada et une assurance pour le public voyageur en prévision de la haute saison estivale", ajoute-t-elle. Air Canada est à la recherche d'un investisseur en mesure de lui avancer 250 millions $ en échange d'une part de 12 pour cent dans l'entreprise, au lieu des 650 millions $ que devait lui verser le milliardaire de Hong Kong. La Deutsche Bank s'est engagée à accroître sa participation par l'entremise d'une émission de droits sur le capital qui seraient offerts aux créanciers de la ligne aérienne. Le banque allemande garantira un investissement de 850 millions $ _ une hausse par rapport aux 450 millions $ proposés en octobre dernier, juste avant que le transporteur eut conclu une entente parallèle avec Victor Li, qui aurait obtenu 31 pour cent de la société aérienne en restructuration en retour d'un investissement de 650 millions $. Jeudi, Air Canada s'est entendue avec General Electric Capital Corporation/GE Capital Services d'Aviation (GECAS) au sujet de la prolongation jusqu'au 30 septembre de l'accord de restructuration globale qui venait à échéance le lendemain. Cet accord porte sur les contrats de location et autres obligations touchant une centaine d'appareils, précise les modalités d'un financement de sortie de la LACC de 585 millions $, accordé par GE, et prévoit le financement, également par GE, de biréacteurs régionaux jusqu'à hauteur de 950 millions $ US. Air Canada se trouve sous la protection de la LACC depuis le 1er avril 2003. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:48:31
| Les néo démocrates sont enthousiastes et prêts à faire campagne Presse Canadienne Alors que de nombreux observateurs s'attendent au déclenchement d'élections fédérales la fin de semaine prochaine, les néo-démocrates sont enthousiastes et prêts à faire campagne, a affirmé samedi leur chef, Jack Layton. M. Layton a prononcé un vibrant discours de motivation en présence des candidats ontariens du Nouveau Parti démocratique (NPD), à l'occasion d'une séance de formation de ces derniers. "C'est (...) probablement la meilleure équipe de candidats que nous ayons eue en Ontario, certainement depuis l'époque d'Ed Broadbent, depuis 1988", a déclaré le leader du NPD. Les néo-démocrates croient en leurs chances parce que les électeurs surveillent de près leur parti à l'approche du scrutin, a-t-il ajouté. Cet intérêt renouvelé s'explique en partie par le scandale des commandites, a avancé M. Layton, selon lequel la population est dégoûtée par les libéraux au pouvoir. "Regardons les choses en face, ils ont réellement perdu confiance", a affirmé le dirigeant. Les électeurs font grand cas de l'intégrité des néo-démocrates, a-t-il ajouté. Les candidats du NPD ont paru optimistes quant aux probabilités d'attirer des électeurs ayant voté pour le Parti libéral du Canada (PLC) lors des trois précédentes élections, qui ont vu les libéraux former autant de gouvernements majoritaires. Plusieurs électeurs qui votaient pour les néo-démocrates pendant les années 70 et 80 ont été séduits par des promesses libérales, a indiqué Irene Mathyssen, ancienne membre de la législature ontarienne qui fera campagne dans la circonscription fédérale de London-Fanshawe. Cependant, ils sont devenus désenchantés parce que les libéraux n'ont pas tenu plusieurs de leurs promesses, a-t-elle ajouté. "Les gens en ont assez d'attendre que cette vieille équipe fatiguée réalise finalement que les Canadiens méritent mieux", a déclaré Mme Mathyssen. Le NPD ne compte que 14 sièges à la Chambre des communes, et il éprouve des difficultés depuis 1993, alors qu'il a été réduit à l'état de parti croupion. Le premier ministre fédéral Paul Martin annoncera sous peu la tenue d'élections le 14 juin, croient plusieurs observateurs. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:49:19
| D'autres patients pourraient avoir été exposés à la maladie de Creutzfeldt Jacob Presse Canadienne D'autres personnes hospitalisées en Nouvelle-Ecosse pourraient avoir été exposées à la maladie de Creutzfeldt-Jacob, au contact d'instruments médicaux contaminés, ont fait savoir samedi des responsables de la santé de la province. Pour la deuxième fois en moins d'une semaine, les autorités contactent des patients après que des instruments médicaux eurent été utilisés afin de soigner un patient qu'on soupçonne maintenant d'avoir la maladie de Creutzfeldt-Jacob, variante humaine de l'ESB, l'encéphalopathie spongiforme bovine. Cette nouvelle affaire n'est aucunement liée à la mise en garde similaire lancée il y a quelques jours à Halifax, ont indiqué les responsables. Les cas les plus récents impliquent 33 patients ayant été traités depuis un mois à l'établissement hospitalier régional de Yarmouth, dans la partie sud-ouest de la province. "Le degré de risque est peu élevé, a affirmé le Dr Jeff Scott, médecin hygiéniste en chef de la Nouvelle-Ecosse. Mais le public est préoccupé, et nous penchons toujours vers le côté de la sécurité." L'intervention pratiquée sur le patient aujourd'hui soupçonné d'avoir la maladie de Creutzfeldt-Jacob était une gastroscopie. Elle a eu lieu à l'hôpital de Yarmouth, à la fin du mois de mars, a indiqué M. Scott. Cependant, l'instrument qui pourrait avoir été contaminé pendant l'intervention _ un tube flexible connu sous le nom de gastroscope _ n'a pas été isolé avant vendredi soir. Il arrive parfois, quoique rarement, que la maladie de Creutzfeldt-Jacob soit transmise par le biais d'instruments médicaux réutilisés, même après qu'ils ont été stérilisés. Mercredi, les responsables de la santé avaient annoncé avoir prévenu à Halifax 26 patients susceptibles d'avoir été exposés à la maladie à la suite d'une neurochirurgie. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:51:08
| Le salaire minimum augmente ce samedi AgenceNews En cette Journée internationale des travailleurs, le taux du salaire minimum a été augmenté de 0,15$ l'heure, passant de 7,30$ à 7,45$. Annoncée peu après Noël par le ministre du Travail, Michel Després, cette augmentation, qui touche plus de 170 000 travailleurs au Québec, dont les deux tiers sont des femmes, est la première de deux hausses qui porteront le salaire minimum à 7,60$ l'heure en mai 2005. À cette date, le Québec se trouvera au quatrième rang au Canada, derrière le Nunavut, les Territoires du Nord-Ouest et la Colombie-Britannique, qui a établi son salaire minimum à 8$ en 2001. Pour les salariés qui travaillent 40 heures semaine, ce nouveau taux équivaut à une augmentation de 6$ par semaine. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:51:53
| Collision mortelle à Saint-Gédéon de Beauce AgenceNews Une collision a fait un mort ce samedi matin sur la route 204, à Saint Gédéon de Beauce. La victime a périt brûlé dans sa voiture, qui a pris feu peu de temps après l’impact. Le conducteur de l’autre véhicule n’aurait pas été blessé. Les circonstances de l’accident sont toujours inconnues. La route 204 est fermée à la circulation. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:52:37
| Québec plus actif dans la francophonie canadienne Presse Canadienne Le gouvernement Charest souhaite que le Québec joue un rôle plus actif au sein de la francophonie canadienne. Québec tient un vaste forum sur la francophonie ce week-end, à Québec, afin de jeter les bases d'une nouvelle relation entre la province et les communautés francophones du Canada. Selon le ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, Benoit Pelletier, la présence du gouvernement libéral à Québec amène un changement de philosophie quant à la francophonie. Il soutient que le Québec fait maintenant partie intégrante d'une francophonie canadienne unie. M. Pelletier explique que sous le gouvernement péquiste, Québec n'acceptait pas de s'associer directement à la fancophonie canadienne. Le forum représente le point culminant d'une consultation menée par le gouvernement sur la Politique du Québec à l'égard des communautés francophones du reste du pays. Benoit Pelletier affirme que le gouvernement, s'il veut redéfinir ses liens avec les autres communautés, doit les consulter, pour obtenir leur point de vue, et assurer une plus grande convergence. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:53:42
| Un Québécois perd la vie lors d'un incendie dans un hôtel de Rome Presse Canadienne Deux Canadiens, parmi lesquels un Québécois, et un Américain ont perdu la vie lors d'un incendie ayant éclaté dans un hôtel de luxe de Rome, ont fait savoir les responsables des services de lutte contre les incendies de la capitale italienne. La police a interrogé deux Américaines parce que les flammes s'étaient déclarées dans leur chambre, mais elle a précisé qu'elles étaient considérées comme des témoins, et non pas des suspectes. Les pompiers ont trouvé le couple de ressortissants canadiens, Bernice Mary Joan Busque, de Connors, au Nouveau-Brunswick, et Paul-Emile Busque, de Lac-Frontière, dans la région de la Chaudière-Appalaches, dans la salle de bain de leur chambre. Il semble qu'ils soient morts asphyxiés. Un homme originaire de Géorgie, aux Etats-Unis, est décédé après qu'il eut glissé en tentant d'échapper aux flammes en descendant d'un balcon à l'aide d'un drap, a indiqué le chef de police Giuseppe Andruzzi. La femme de l'homme a survécu au sinistre, a fait savoir un porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis. Les flammes se sont déclarées vers 5h15 dans une chambre du troisième étage de l'hôtel Parco dei Principi, un établissement coté cinq étoiles situé près des jardins de la villa Borghèse, à Rome, ont affirmé les responsables de la police et des services de lutte contre les incendies. Le feu et la fumée se sont rapidement répandus à l'étage et dans d'autres parties de l'hôtel, obligeant les autorités à ordonner l'évacuation des 350 clients, incluant de nombreux joueurs de tennis sur place à l'occasion du tournoi sur terre battue de Rome, devant débuter lundi. Parmi les personnes ayant été évacuées figuraient l'Américain Andy Roddick, occupant le deuxième rang du classement mondial, le Russe Marat Safine, l'Argentin Mariano Zabaleta et le Biélorusse Max Mirnyi. Le sinistre s'est déclaré dans la chambre de deux femmes de nationalité américaine, âgées de 24 et 25 ans. Elles ont été interrogées, a indiqué M. Andruzzi, précisant qu'elles étaient autorisées à quitter l'Italie. Un chasseur de l'établissement, Antonello D'Arielli, a affirmé aux journalistes rassemblés à l'extérieur du poste de police qu'il s'était rendu à la chambre des deux Américaines après le déclenchement de l'alarme, et qu'il avait aperçu de la fumée provenant de l'endroit où se trouvait habituellement une poubelle, sous un bureau. Les femmes, qui s'étaient précédemment rendues dans une boîte de nuit, semblaient légèrement ivres, a-t-il ajouté. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:54:27
| Des casquettes pour les défusions! AgenceNews Selon Radio Canada, les défusionnistes de Québec misent sur la vente de casquettes arborant le slogan La Maudite Banlieue pour financer leur campagne. Et les casquettes se vendent comme des petits pains chauds. En moins de deux heures, samedi, une centaine d'entre elles ont trouvé preneur. 1000 casquettes supplémentaires sont en préparation. L'argent récolté sera redistribué entre les comités pour la défusion des anciennes municipalités de la nouvelle Ville de Québec. De leur côté, les militants en faveur du maintien de la nouvelle Ville recevront la visite du maire de Toronto lundi. David Miller viendra discuter des succès de la fusion dans la Ville Reine. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:55:23
| Un incendie décime une famille de Ville La Salle AgenceNews Un incendie a décimé une famille de l’arrondissement Ville La Salle, ce vendredi soir. Trois enfants y ont perdus la vie, alors que leurs parents âgés dans la trentaine ont survécu mais la mère repose dans un état critique, victime de sévères brûlures et blessures. Le père a été gravement brûlé aux bras. Les circonstances de l’incendie, qui a pris naissance dans l’entrée du cottage en rangée, sont encore inconnues, de même que si il y avait des détecteurs de fumée à l’intérieur. Le décès du plus âgé de 11 ans à été constaté sur place, tandis que celui des deux fillettes de 2 et 7 ans fut constaté à l’hôpital. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:56:05
| Les travailleurs descendent dans la rue pour protester contre le gouvernement Presse Canadienne Des milliers de travailleurs provenant de toutes les régions du Québec ont profité du traditionnel défilé du 1er mai, samedi, pour manifester leur mécontentement contre les politiques imposées par le gouvernement provincial en décembre dernier. Les principales centrales syndicales avaient convié leurs membres à prendre part à la marche de la Fête internationale des travailleurs, qui se tient chaque année à Montréal. Les syndiqués de tout le Québec ont répondu massivement à l'appel. Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont retrouvées dans les rues de Montréal et, selon l'estimation de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), la manifestation a rassemblé 100 000 personnes. Vendredi, quatre des principaux chefs syndicaux ont rencontré le premier ministre Jean Charest, essentiellement pour renouer avec le dialogue, rompu après les récentes modifications décidées par le gouvernement, au sujet des lois du travail. "Un changement de style s'impose (au gouvernement), mais au-delà d'un changement de style, il faut un changement sur les orientations et l'avenir de la société, a expliqué, samedi, Claudette Charbonneau, la présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN). On ne peut pas laisser quelqu'un gouverner pour une minorité sans défendre le bien commun et l'immense majorité de la population." Au cours de la rencontre de vendredi, M. Charest a indiqué qu'un changement de ton s'imposait dans les discussions entre le gouvernement et les centrales syndicales. Samedi, les chefs syndicaux ont insisté sur la responsabilité du premier ministre quant à la teneur de leurs déclarations. "C'est le gouvernement qui, avant les fêtes, a passé un projet de loi pour démantibuler le Code du travail, pour modifier les syndicats dans le secteur de la santé, et qui a pris une série de décisions pour appauvrir la population, a affirmé Henri Massé, président la FTQ. Si quelqu'un doit tendre la main (vers l'autre), c'est le gouvernement." Vers 12h00, plusieurs autobus se sont mis à déverser des flots de manifestants au coin des rues Villeray et Christophe-Colomb, dans le nord de Montréal. L'ambiance était à la fête à l'occasion d'une des plus belles journées du printemps. Les syndiqués étaient accueillis au son d'une discothèque mobile qui diffusait des chants militants. Un kiosque avait été aménagé par l'Alliance des professeurs de Montréal et en échange d'un don, les manifestants avaient la possibilité de lancer des tartes de crème fouettée sur des photos du premier ministre, du ministre de la Santé, Philippe Couillard, et de la présidente du Conseil du trésor, Monique Jérôme-Forget. Le cortège s'est mis en branle vers 13h20. Derrière les chefs syndicaux qui ouvraient la marche, se trouvaient les travailleurs de Radio-Nord, en grève depuis 18 mois. "Nous avons gagné le privilège d'être les premiers dans le cortège car notre conflit est le plus vieux de la province", a dit Gilles Hamel, un syndiqué de Radio-Nord. Suivaient, quelques mètres derrière, les employés des salons funéraires Urgel Bourgie, en grève depuis le 9 décembre. Parmi les points en litige, a dit l'un d'eux, les syndiqués doivent négocier une clause concernant la sous-traitance, parce que le gouvernement a décidé d'abolir, en décembre dernier, l'article 45 du Code du travail qui traitait de cet aspect. "Les gens sont mécontents", a affirmé Claude Goulet, horticulteur de l'entreprise funéraire. Des chauffeurs de la Société de transport de Montréal (STM) étaient là eux aussi pour dénoncer le recours à la sous-traitance, notamment dans le transport adapté. "On confie de plus en plus de contrats à des taxis privés", a constaté Jean-Pierre Juteau, un des chauffeurs présents. Les manifestants ont marché sur la rue Villeray vers l'ouest, terminant leur parcours au Parc Jarry, où une scène avait été dressée. Vers 15h, alors que tous les manifestants de la FTQ étaient dans le parc, ceux de la CSN commençaient tout juste à arriver, alors que les syndiqués de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) venaient à peine de quitter le point de départ, à quelques rues de là. Les chefs syndicaux se sont ensuite adressés à la foule. Le président de la FTQ, a qualifié le taux de participation d'"historique", n'hésitant pas à affirmer que 100 000 personnes étaient réunies. "Et ce ne sont pas que des syndiqués du secteur public", a-t-il tenu à souligner. Selon lui, la manifestation de la Fête internationale des travailleurs réunit habituellement environ 2000 ou 3000 personnes. Chose certaine, plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont retrouvées au Parc Jarry. Vers 16h00, après les derniers discours, les manifestants ont commencé à quitter les lieux. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:57:03
| Les chefs d'Etat et de gouvernement de la nouvelle Europe élargie se sont retrouvés à Dublin Presse Canadienne | Le 2 mai 2004 - 05:52 L'Europe des 25 est née. Les chefs d'Etat et de gouvernement de la nouvelle Europe élargie se sont retrouvés aujourd'hui à Dublin pour un premier sommet. Cette "journée de bienvenue" historique et symbolique visait à célébrer l'arrivée de Chypre, de Malte et de huit anciennes républiques communistes, mettant ainsi un terme définitif à la Guerre froide. Les dirigeants de la Roumanie et de la Bulgarie, prochains pays à frapper à la porte de l'Europe, étaient également présents à Dublin. En marge du sommet, des manifestants ont affronté des policiers anti-émeute. Selon la police, 25 personnes ont été arrêtées, essentiellement pour des troubles à l'ordre public. |
| | Posté le 02-05-2004 à 11:57:36
| La milice d'Al-Sadr attaque un convoi américain dans le sud de l'Irak Presse Canadienne | Le 2 mai 2004 - 05:54 La milice du dirigeant chiite Moqtada al-Sadr a attaqué ce dimanche matin un convoi militaire américain dans le sud de l'Irak, entre Bassorah et Amarah, ont rapporté des témoins. On n'avait pas de précisions dans l'immédiat sur d'éventuelles victimes, alors que plusieurs véhicules Humvee et camions étaient en flammes. L'armée américaine a fait ensuite savoir que quatre de ses hommes avaient été tués, deux dans cette attaque près d'Amarah, et deux autres dans le nord-ouest de Bagdad, avant l'aube. Deux policiers irakiens et un soldat américains ont par ailleurs été blessés dans cette deuxième attaque. La nuit précédente, des combats avaient opposé pendant plusieurs heures les miliciens du jeune imam extrémiste aux forces britanniques à Amarah. Ils ont tout d'abord attaqué une patrouille, puis tiré des grenades sur la base britannique. Les affrontements ont fait aux moins cinq morts dans les rangs irakiens, et six soldats britanniques ont été blessés. Dans la matinée, l'Armée du Mahdi a par ailleurs ouvert le feu au mortier sur la base des Américains à Nadjaf, sans faire de dégâts ni de victimes. Et ce malgré la trêve de trois jours qui y a été conclue. Ces affrontements interviennent alors qu'Al-Sadr, toujours retranché dans la ville sainte de Nadjaf, semble vouloir trouver une issue et éviter d'être arrêté. Selon des médiateurs, le chef de la police de la ville souhaiterait rencontrer dimanche les responsables américains, porteur d'une proposition en cinq points concoctée par des chefs tribaux, qui disent agir avec la bénédiction du chef spirituel de la communauté chiite, l'ayatollah Ali al-Husseini al-Sistani. Selon un des négociateurs représentant les tribus de la province, Hakim al-Shibli, ce plan prévoit que l'Armée du Mahdi quitte Nadjaf et s'abstienne d'attaquer les soldats de la coalitions, en échange de quoi Al-Sadr ne serait pas arrêté tant qu'un nouveau gouvernement irakien ne sera pas formé. Les forces de la coalition quant à elles quitteraient le centre de Nadjaf ainsi que la ville voisine de Koufa, et aucune patrouille américaine n'y aurait plus lieu. Mais le principal responsable de la coalition pour Nadjaf, Phil Kosnett, a précisé qu'il n'était pas question d'une quelconque rencontre dimanche, ni de négociations sur un quelconque plan en cinq points. L'imam doit "être traduit en justice", a-t-il insisté. |
| | Posté le 02-05-2004 à 12:40:32
| La torture de prisonniers en Irak n'est pas exceptionnelle, selon Amnesty International Presse Canadienne | Le 2 mai 2004 - 06:16 L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International dit avoir découvert des "habitudes de tortures" de prisonniers irakiens par les forces de la coalition, et appelle à une enquête indépendante sur ces allégations de mauvais traitements. Amnesty dit avoir reçu des "quantités" d'informations faisant état de mauvais traitements de détenus par des soldats de la coalition, américains et britanniques. Porte-parole d'Amnesty pour le Proche-Orient, Nicole Choueiry a dit ne pas être surprise par les photos publiées dans la presse britannique et aux Etats-Unis, montrant des prisonniers, maltraités et contraints à prendre dans des postures humiliantes: "nous nous renseignons sur ces affirmations depuis un an. Nous avons dit qu'il y avait une tendance à la torture", a-t-elle dit. Dans un communiqué, Amnesty précisait vendredi que "nos recherches approfondies en Irak laissent penser que ceci (les faits à la prison d'Abou Ghraib, NDLR) n'est pas un incident isolé. Ce n'est pas suffisant de la part des Etats-Unis de ne réagir qu'une fois que des images sont arrivées sur les écrans de télévision". Selon les témoignages de détenus recueillis par Amnesty, ces tortures et mauvais traitements, "fréquents", incluent la privation de sommeil, les coups, le maintien de longues heures dans des positions douloureuses, parfois l'exposition à de la musique ou de la lumière forte. Amnesty réclame donc l'ouverture d'une enquête par un organe "compétent, impartial et indépendant", et que ses résultats soient rendus publics. |
| | Posté le 02-05-2004 à 12:40:53
| 1er mai: les syndicats ont moitié moins mobilisé qu'en 2003 PARIS (AFP), le 01-05-2004 Les syndicats, le plus souvent divisés, ont moitié moins mobilisé qu'en 2003, hormis à Paris, à l'occasion d'un 1er mai dominé par les inquiétudes concernant la sécurité sociale pour laquelle la CGT a proposé une action nationale en juin. Selon une estimation définitive de la CGT, 200.000 personnes ont manifesté samedi dans toute la France alors qu'elles étaient 426.000 il y a un an, au moment de la réforme des retraites. A Paris, la mobilisation à l'appel de la CGT, de l'Unsa, de la FSU et du Groupe des 10 a réuni, toujours selon la CGT, 50.000 participants contre 40.000 l'an dernier. La police a dénombré 14.000 personnes contre 25.000 en 2003. La CFTC a défilé seule, rassemblant 4.500 militants, 1.500 manifestants selon la police, de même que FO qui a fait état de 4.000 manifestants, la préfecture n'en comptabilisant que 700. En province, la manifestation la plus importante s'est tenue à Marseille, où la police a compté 4.000 participants, et les syndicats 20.000. Les défilés ont réuni entre 4.000 personnes (police) et 8.000 (organisateurs) à Toulouse, de 3 à 4.000 à Bordeaux ou encore de 3 à 4.500 à Lyon. Les syndicats ont également recensé 5.000 personnes à Saint-Pierre à la Réunion, 2.000 à Rennes, 1.800 à Strasbourg, la police dénombrant 3.000 manifestants à Nantes et 2.300 à Grenoble. Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a profité de cette journée pour proposer aux autres syndicats une mobilisation début juin sur la réforme de l'assurance maladie, exigeant du gouvernement "des négociations en bonne et due forme". Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy doit dévoiler la semaine prochaine le cadre de la réforme de l'assurance maladie. "Pour l'instant nous ne savons absolument pas quels sont les tenants et les aboutissants du raisonnement du gouvernement: c'est pourquoi nous demandons l'ouverture d'une négociation en bonne et due forme et transparente" sur l'assurance maladie, a déclaré le leader de la CGT. "Le mot d'ordre aujourd'hui, c'est la défense du service public et de l'emploi. Les autres préoccupations touchent à la protection sociale: le gouvernement est très prudent dans son discours mais il ne négocie pas, préférant affoler les Français avec l'argument du déficit" de la Sécu, a commenté Gérard Aschiéri (FSU). Pour Alain Olive (Unsa), "le gouvernement a assez tergiversé sur l'assurance maladie, il doit faire connaître sa réforme dans sa globalité", tandis qu'Annick Coupé (G10) a fait part de sa crainte "d'une sécu à plusieurs vitesses". A Nantes, Jean-Claude Mailly (FO) a affirmé que "la contre-réforme", après les retraites, ne devait "pas se produire pour l'assurance maladie". L'emploi était également fortement présent dans les esprits, les syndicats avaient laissé les premiers rangs des manifestations aux associations de chômeurs, après la première victoire des "recalculés" devant le tribunal de Marseille. Le jour où l'Europe s'élargissait à 25 membres et alors que le chômage frôle les 10% en France, les syndicalistes ont également fait part de leurs craintes d'un effet de dumping social et d'une amplification des délocalisations au détriment de l'emploi. "Si on veut que les pays européens aient les mêmes droits demain, si on veut combattre les délocalisations, il faut les aider pour qu'ils aient un niveau de vie égal à celui des Français, comme on l'a fait avec l'Espagne et le Portugal", a résumé François Chérèque (CFDT), au cours d'un déjeuner-débat avec des responsables syndicaux des nouveaux membres de l'Union européenne. |
| | Posté le 02-05-2004 à 12:41:07
| Les producteurs du bois accusent Jean Charest de les abandonner Presse Canadienne | Le 2 mai 2004 - 06:25 Les producteurs de bois de l'Estrie accusent Jean Charest d'abandonner la forêt privée. Ils estiment à 50 millions de dollars les pertes économiques reliées aux coupures dans les programmes de mise en valeur de la forêt. On craint des conséquences telles que des difficultés d'approvisionnement pour les industries et de nombreuses pertes d'emploi. |
| | Posté le 02-05-2004 à 12:42:29
| Attaque à l’arme blanche en pleine rue AgenceNews | Le 2 mai 2004 - 06:15 Un homme dans la vingtaine a été attaqué au couteau, ce samedi soir, à l’angle des rues Sherbrooke et Atwater. Ce dernier aurait subi des blessures à la tête, et sa vie ne serait pas en danger. Des témoins auraient vu deux individus quitté la scène. Le vol serait le mobile du crime. |
| | Posté le 02-05-2004 à 12:43:03
| Une Israélienne et ses trois enfants tués dans une fusillade à Gaza Presse Canadienne | Le 2 mai 2004 - 06:41 Deux Palestiniens ont ouvert le feu sur un véhicule près de l'entrée du bloc d'implantations juives de Goush Katif, dans la Bande de Gaza, tuant quatre Israéliens, une mère et ses trois enfants, rapporte dimanche l'armée israélienne. Les deux assaillants ont également été tués. Cette fusillade, la plus meurtrière visant des colons juifs à Gaza depuis des mois, intervient au jour où le Likoud, le parti d'Ariel Sharon, se prononce par référendum sur le plan de retrait de la Bande de Gaza du Premier ministre. |
| | Posté le 02-05-2004 à 12:48:58
| Le responsable d'une mosquée à Paris placé en rétention administrative PARIS (AFP), le 01-05-2004 Le responsable turc d'une mosquée parisienne a été placé sous le coup d'un arrêté d'expulsion samedi et se trouvait dans la soirée en rétention administrative, quelques heures à peine après les propos du ministre de l'Intérieur devant les responsables du culte musulman en France sur la poursuite des expulsions d'imams intégristes. L'homme interpellé, Mihdat Guler, 45 ans, de nationalité turque, est président de "l'association islamique en France", qui gère la mosquée située 33 cité industrielle dans le XIe arrondissement de Paris, a indiqué à l'AFP son fils Abdurraham Guler. Selon lui, son père, qui vit en France "depuis 28 ans", "n'est pas imam" et "ne fait pas de prêche" dans la mosquée. Au ministère de l'Intérieur, on a confirmé que l'homme était "en attente d'exécution d'un arrêté d'expulsion" sans plus de précision. Cette interpellation intervient alors que le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin a déclaré samedi dans la journée devant les présidents des conseils régionaux du culte musulman en France, réunis à huis-clos à Paris, qu'il entendait "poursuivre" les expulsions d'imams extrémistes. Le 21 avril, le gouvernement avait procédé à l'expulsion pour "atteinte à l'ordre public" de l'imam algérien de Vénissieux, Abdelkader Bouziane, qui avait défendu le châtiment corporel des femmes dans une interview à un magazine lyonnais. Celui-ci, après avoir obtenu de la justice l'autorisation de revenir, a déposé une demande de visa de retour. "La fermeté contre ceux qui prônent la violence est la meilleure garantie d'une pratique sereine du culte musulman", a déclaré samedi M. de Villepin. "Dans le cas des étrangers, cela peut aller jusqu'à l'expulsion des individus dont nous sommes convaincus qu'ils entretiennent des liens avec la mouvance terroriste", a ajouté le ministre. "La menace est trop grave pour que nous acceptions, vous comme moi, le moindre accommodement avec ces individus", a-t-il ajouté. Selon le fils de M. Guler, son père, qui exerce la profession de commerçant sur les marchés, a été interpellé à Courtry (Seine-et-Marne), où il réside, vers 15H00, puis transféré au centre de rétention administrative situé près de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. La mosquée parisienne, située 33 Cité industrielle, est "dirigée par la mouvance Kaplanci, ultra-fondamentaliste", qui "réclame un état islamique en Turquie" a déclaré samedi à l'AFP Haydar Demiryuek, président du comité de coordination des musulmans turcs de France et secrétaire général du conseil français du culte musulman (CFCM). Ce mouvement "très dur" est "interdit" en Allemagne, a déclaré la même source. Selon lui, il ne draine pas plus de 500 personnes dans toute la France "sur 400.000 turcs" présents dans le pays. Selon la même source, deux autres responsables du même mouvement ont été expulsés de Mulhouse en début d'année. "Je n'étais pas au courant de cette interpellation. Mais je ne suis pas choqué de ne pas avoir été mis au courant. C'est à l'Etat de connaître les personnes qui peuvent porter atteinte aux valeurs de la République", a-t-il dit. |
| | Posté le 02-05-2004 à 12:49:44
| 1er mai: les syndicats ont moitié moins mobilisé qu'en 2003 PARIS (AFP), le 01-05-2004 Les syndicats, le plus souvent divisés, ont moitié moins mobilisé qu'en 2003, hormis à Paris, à l'occasion d'un 1er mai dominé par les inquiétudes concernant la sécurité sociale pour laquelle la CGT a proposé une action nationale en juin. Selon une estimation définitive de la CGT, 200.000 personnes ont manifesté samedi dans toute la France alors qu'elles étaient 426.000 il y a un an, au moment de la réforme des retraites. A Paris, la mobilisation à l'appel de la CGT, de l'Unsa, de la FSU et du Groupe des 10 a réuni, toujours selon la CGT, 50.000 participants contre 40.000 l'an dernier. La police a dénombré 14.000 personnes contre 25.000 en 2003. La CFTC a défilé seule, rassemblant 4.500 militants, 1.500 manifestants selon la police, de même que FO qui a fait état de 4.000 manifestants, la préfecture n'en comptabilisant que 700. En province, la manifestation la plus importante s'est tenue à Marseille, où la police a compté 4.000 participants, et les syndicats 20.000. Les défilés ont réuni entre 4.000 personnes (police) et 8.000 (organisateurs) à Toulouse, de 3 à 4.000 à Bordeaux ou encore de 3 à 4.500 à Lyon. Les syndicats ont également recensé 5.000 personnes à Saint-Pierre à la Réunion, 2.000 à Rennes, 1.800 à Strasbourg, la police dénombrant 3.000 manifestants à Nantes et 2.300 à Grenoble. Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a profité de cette journée pour proposer aux autres syndicats une mobilisation début juin sur la réforme de l'assurance maladie, exigeant du gouvernement "des négociations en bonne et due forme". Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy doit dévoiler la semaine prochaine le cadre de la réforme de l'assurance maladie. "Pour l'instant nous ne savons absolument pas quels sont les tenants et les aboutissants du raisonnement du gouvernement: c'est pourquoi nous demandons l'ouverture d'une négociation en bonne et due forme et transparente" sur l'assurance maladie, a déclaré le leader de la CGT. "Le mot d'ordre aujourd'hui, c'est la défense du service public et de l'emploi. Les autres préoccupations touchent à la protection sociale: le gouvernement est très prudent dans son discours mais il ne négocie pas, préférant affoler les Français avec l'argument du déficit" de la Sécu, a commenté Gérard Aschiéri (FSU). Pour Alain Olive (Unsa), "le gouvernement a assez tergiversé sur l'assurance maladie, il doit faire connaître sa réforme dans sa globalité", tandis qu'Annick Coupé (G10) a fait part de sa crainte "d'une sécu à plusieurs vitesses". A Nantes, Jean-Claude Mailly (FO) a affirmé que "la contre-réforme", après les retraites, ne devait "pas se produire pour l'assurance maladie". L'emploi était également fortement présent dans les esprits, les syndicats avaient laissé les premiers rangs des manifestations aux associations de chômeurs, après la première victoire des "recalculés" devant le tribunal de Marseille. Le jour où l'Europe s'élargissait à 25 membres et alors que le chômage frôle les 10% en France, les syndicalistes ont également fait part de leurs craintes d'un effet de dumping social et d'une amplification des délocalisations au détriment de l'emploi. "Si on veut que les pays européens aient les mêmes droits demain, si on veut combattre les délocalisations, il faut les aider pour qu'ils aient un niveau de vie égal à celui des Français, comme on l'a fait avec l'Espagne et le Portugal", a résumé François Chérèque (CFDT), au cours d'un déjeuner-débat avec des responsables syndicaux des nouveaux membres de l'Union européenne. |
| | Posté le 02-05-2004 à 12:50:54
| Alstom, EDF et France Télécom au menu de la visite de Sarkozy à Bruxelles PARIS (AFP), le 02-05-2004 Le dossier d'Alstom, mais aussi ceux d'EDF et France Télécom seront au menu de la première rencontre lundi à Bruxelles du ministre des Finances Nicolas Sarkozy avec le Commissaire européen chargé de la Concurrence Mario Monti. "Il s'agit d'une première prise de contact sur des sujets bi-latéraux - comme Alstom, EDF et France Télécom - mais aussi d'un échange sur la politique en matière de concurrence et de concentration en Europe", a-t-on expliqué vendredi dans l'entourage du ministre. M. Sarkozy s'est déjà rendu à La Rochelle sur le site du groupe Alstom, en difficulté, pour lui apporter son soutien, puis à la centrale nucléaire de Chinon pour expliquer la réforme du statut d'EDF. A Bruxelles, il devrait principalement évoquer le dossier Alstom, dont le plan de sauvetage, concocté par l'Etat et les banques créancières, prévoit une recapitalisation de 3,2 milliards d'euros et nécessite l'accord de la Commission. En cas de feu vert, attendu d'ici fin juin, l'Etat pourra convertir en actions les obligations incluses dans le montage financier, ce qui lui donnerait environ 18% du capital du groupe. Sur ce sujet comme sur les autres, "M. Sarkozy ne vient pas demander mais exposer", a-t-on affirmé dans son entourage. "Il veut travailler en toute transparence avec M. Monti, dont il veut comprendre la vision". Le ministre devrait expliquer pourquoi Paris a clairement affirmé ne pas vouloir qu'Alstom tombe dans l'escarcelle de son concurrent allemand Siemens, privilégiant des "partenariats" avec des entreprises françaises, au rang desquelles figure le groupe nucléaire public Areva. Le président de la Commission européenne Romano Prodi a déclaré qu'il "n'aurait rien contre" un rapprochement avec Siemens. Mais la perspective d'un adossement d'Alstom à Areva aurait l'avantage de ne pas créer de nouveaux problèmes de concentration découlant de la cession de l'un ou l'autre des deux grands métiers d'Alstom à un concurrent. Autre démarche que M. Sarkozy devrait tenter d'expliquer à M. Monti: celle qui l'a conduit à intervenir dans une affaire privée. Il a personnellement fait pression la semaine dernière auprès des présidents des deux groupes pharmaceutiques français Sanofi-Synthelabo et franco-allemand Aventis pour qu'ils se mettent d'accord sur un mariage amical. Cette attitude a été vivement critiquée par le ministre allemand de l'Economie Wolfgang Clement qui a dénoncé une "rechute dans des politiques étatistes et interventionnistes". A l'issue de ce premier entretien d'une heure, M. Sarkozy devrait faire "quelques déclarations". D'autres rencontres avec M. Monti suivront sûrement, peut-être dès la semaine suivante, à l'occasion des réunions de l'Eurogroupe (ministres des Finances de la zone euro) et de l'Ecofin (ministres des Finances européens) les 10 et 11 mai à Bruxelles, a-t-on précisé dans son entourage. |
| | Posté le 02-05-2004 à 14:29:49
| Romano Prodi met en garde contre un "non" britannique à la Constitution de l'Europe Presse Canadienne | Le 2 mai 2004 - 07:14 La Grande-Bretagne devra faire face à de "graves" conséquences politiques si ses électeurs rejettent par référendum la future constitution de l'Union européenne, a estimé dimanche le président de la Commission européenne Romano Prodi. Le Premier ministre britannique Tony Blair a annoncé le mois dernier que les Britanniques seraient appelés à se prononcer par référendum sur ce texte, qui devrait être finalisé et adopté par les 25 lors de leur prochain sommet, à la mi-jui. Tony Blair n'a fixé aucune date pour ce scrutin, alors que selon les sondages, le "non" recueillerait la majorité si le vote avait lieu aujourd'hui. "Si vous dites non à cela, politiquement, ce n'est pas la même chose que de dire non à un traité écrit en une nuit", a lancé Romano Prodi lors d'une émission de la BBC, rappelant que la Constitution est le résultat d'années de travail. "Je pense que les conséquences politiques en seraient lourdes. Je ne sais pas ce que 'lourdes' signifiera en termes juridiques", a-t-il ajouté. Il a suggéré que l'Europe puisse se développer à plusieurs vitesses en fonction des progrès en matière de ratification par les 25 États-membres. |
| | Posté le 02-05-2004 à 14:30:31
| Quatre soldats américains tués en Irak Presse Canadienne | Le 2 mai 2004 - 07:26 Les miliciens du dirigeant chiite Moqtada al-Sadr ont attaqué ce samedi soir un convoi militaire américain près d'Amarah dans le sud de l'Irak, tuant deux soldats américains et détruisant plusieurs véhicules militaires. Dans une autre attaque survenue avant l'aube dimanche dans le nord-ouest de Bagdad, deux autres soldats américains ont été tués, tandis que deux policiers irakiens et un soldat américain ont été blessés. Lors des violences à Amarah (300km au sud de Bagdad), des combats ont également opposé toute la nuit les miliciens du jeune imam extrémiste aux forces britanniques. Ils ont tout d'abord attaqué une patrouille, puis tiré des grenades sur la base britannique. Les affrontements ont fait aux moins cinq morts dans les rangs irakiens et huit soldats britanniques ont été blessés. Ces violences avaient éclaté lorsque les miliciens ont attaqués une patrouille britannique, blessant un soldat, selon l'armée britannique. Cinq autres soldats ont été blessés alors qu'on venait au secours du premier blessé, a précisé le commandant Jonathan Arnold. Dans la soirée, les miliciens ont tiré des obus de mortier et des grenades RPG sur la base britannique dans la ville, blessant deux autres soldats. Des témoins ont vu des camions militaires en flammes, alors qu'un employé civil irakien de la base a été blessé par un éclat d'obus. Les violences à Bagdad et Amarah portent à 144 le nombre des soldats américains tués depuis le début des nouvelles violences le 1er avril et celui des Irakiens à près de 1.200. Au moins 746 soldats américains sont morts en Irak depuis l'intervention en mars 2003. Dans la matinée de dimanche, l'Armée du Mahdi a par ailleurs ouvert le feu au mortier sur la base des Américains à Nadjaf, sans faire de dégâts ni de victimes. Et ce malgré la trêve de trois jours qui y a été conclue. Ces violences interviennent alors qu'Al-Sadr, toujours retranché dans la ville sainte de Nadjaf, semble vouloir trouver une issue et éviter d'être arrêté. Selon des médiateurs, le chef de la police de la ville, Ali al-Yasser, souhaiterait rencontrer ce dimanche les responsables américains, porteur d'une proposition en cinq points concoctée par des chefs tribaux, qui disent agir avec la bénédiction du chef spirituel de la communauté chiite, l'ayatollah Ali al-Husseini al-Sistani. Selon un des négociateurs représentant les tribus de la province, Hakim al-Chibli, ce plan prévoit que l'Armée du Mahdi quitte Nadjaf et s'abstienne d'attaquer les soldats de la coalitions, en échange de quoi Al-Sadr ne serait pas arrêté tant qu'un nouveau gouvernement irakien ne sera pas formé. Les forces de la coalition quant à elles quitteraient le centre de Nadjaf ainsi que la ville voisine de Koufa, et aucune patrouille américaine n'y aurait plus lieu. Mais le principal responsable de la coalition pour Nadjaf, Phil Kosnett, a précisé qu'il n'était pas question d'une quelconque rencontre dimanche, ni de négociations sur un quelconque plan en cinq points. L'imam doit "être traduit en justice", a-t-il insisté. |
| | Posté le 02-05-2004 à 14:31:17
| Sortie de route mortelle pour un cycliste AgenceNews | Le 2 mai 2004 - 07:25 Un cycliste de 48 ans a perdu la vie ce samedi soir, à Notre-dame de la Merci. Il semblerait que l’homme ait perdu la maîtrise de son vélo, dans une courbe au bas d’une pente. C’est un passant qui a fait la découverte, du corps inanimé, dans un fossé, en contrebas de la route. L’homme a été transporté à l’hôpital, ou l’on a constaté son décès. L’hypothèse du délit de fuite a été écartée par les policiers. |
| | Posté le 03-05-2004 à 11:56:33
| Ariel Sharon subit un cuisant revers sur Gaza JERUSALEM (AFP), le 03-05-2004 Le Premier ministre israélien Ariel Sharon a subi dimanche un cinglant revers de la part de son propre parti, le Likoud, dont 59,5% des membres ont rejeté son plan pour un retrait de la bande de Gaza, selon les résultats officiels annoncés lundi par la radio publique. Le plan de séparation unilatérale d'avec les Palestiniens prévoyait le maintien sous contrôle israélien des grands blocs de colonie de Cisjordanie derrière la barrière de séparation controversée qu'Israël construit dans ce territoire. Ce plan avait reçu le mois dernier le soutien sans réserve du président américain George W. Bush. Après sa défaite, M. Sharon s'est contenté de publier un communiqué assurant qu'il se plierait aux résultats. "Je regrette les résultats du vote, mais je les respecterai", a affirmé M. Sharon, en indiquant qu'il allait "procéder à des consultations dans les prochains jours avec les ministres, le Likoud et les partis de la coalition". A Washington, la Maison Blanche a indiqué que le gouvernement américain comptait s'entretenir avec Ariel Sharon après le rejet par son parti de son plan. "Nous allons nous entretenir avec le Premier ministre et le gouvernement d'Israël sur les moyens d'aller de l'avant", a indiqué la présidence américaine dans un court communiqué de deux phrases. "Notre avis n'a pas changé: le président a salué le plan du Premier ministre Sharon d'évacuer des colonies de Gaza et d'une partie de la Cisjordanie comme un pas important et courageux vers la paix", a-t-elle ajouté. La grande inconnue porte maintenant sur le sort du plan de M. Sharon. Le numéro deux du gouvernement, Ehud Olmert, principal allié du Premier ministre, a affirmé que ce plan demeurait "la seule solution". "On ne peut pas arrêter cette initiative, mais nous devons trouver un moyen de continuer dans cette voie tout en préservant l'unité du Likoud", a ajouté M. Olmert, ministre du Commerce et de l'Industrie. Paradoxe de ce référendum, les sondages montrent que l'opinion publique israélienne approuve dans son ensemble l'idée d'un retrait de la bande de Gaza, où vivent près de 8.000 colons et quelque 1,5 million de Palestiniens. Les colons de la bande de Gaza ont accueilli les résultats avec satisfaction, mais dans une atmosphère endeuillée après un attentat palestinien qui a coûté la vie dans l'après-midi à une mère de famille de 34 ans, enceinte de huit mois, et à ses quatre fillettes âgées de 11 à deux ans. Cet attentat, dont les deux auteurs ont été tués, a été revendiqué par le Jihad islamique et les Comités de la résistance populaire. L'Autorité palestinienne a appelé Sharon à appliquer la Feuille de route, le dernier plan de paix international resté lettre morte. "Après cet échec, le gouvernement israélien doit immédiatement reprendre les négociations avec les représentants du peuple palestinien en vue d'appliquer sérieusement la Feuille de route", a déclaré Nabil Abou Roudeina, principal conseiller du président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat. Lancée en juin 2003, la Feuille de route prévoit la création d'un Etat palestinien indépendant en Cisjordanie et dans la bande de Gaza d'ici à 2005. |
| | Posté le 03-05-2004 à 11:57:21
| Un comité interministériel de lutte contre le racisme réuni à Matignon PARIS (AFP), le 03-05-2004 Prévu de longue date, un comité interministériel de lutte contre le racisme et l'antisémitisme se tiendra lundi à Matignon, trois jours après la profanation vendredi de 127 tombes du cimetière juif d'Herrlisheim. Jean-Pierre Raffarin a auparavant renouvelé lundi "sa ferme condamnation de toute agression raciste ou antisémite" et refusé "tout amalgame" entre les expulsions d'imams et la communauté musulmane, lors d'un entretien avec le président du Conseil français du culte musulman Dalil Boubakeur. Les ministres auront à leur disposition les dernières statistiques de l'Intérieur: au premier trimestre 2004, 67 actes antisémites et 160 menaces ont été recensés. Au dernier trimestre 2003, les chiffres étaient de 42 actes et 191 menaces. Le ministère de l'Intérieur attribue en partie ces chiffres à une vigilance accrue de ses services et de la communauté juive, mais ils n'en sont pas moins inquiétants, après une année 2003 un peu meilleure que 2002 (125 actes de violences antisémites et 463 menaces contre 195 actes et 737 menaces). Malgré la forte mobilisation gouvernementale depuis trois ans (comité interministériel, concertation avec les organisations juives, vigilance dans les établissements scolaires), "l'exemple français", fréquemment vanté à l'étranger par le président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), semble marquer ses limites. Le CRIF s'est d'ailleurs gardé d'emboîter le pas à la polémique lancée mercredi par le ministre de l'Economie Nicolas Sarkozy à l'Assemblée nationale : L'ancien ministre de l'Intérieur, qui avait succédé au socialiste Daniel Vaillant place Beauvau au printemps 2002, a laissé entendre qu'il avait réussi à combattre l'antisémitisme là où son prédécesseur avait échoué. Les organisations juives et antiracistes, dans leur immense majorité, ont refusé d'alimenter cette polémique, en soulignant que le sujet était trop grave pour être utilisé à des fins partisanes. Elles ont aussi relevé que les actions d'éducation dans les établissements scolaires ne pourront avoir d'effets que sur le long terme. Selon le ministère de l'Intérieur, l'évolution de la situation internationale, en particulier au Moyen-Orient, "influe énormément" sur la courbe des incidents antisémites. La conférence internationale de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), qui vient de s'achever à Berlin, a fait la même analyse. La déclaration finale relève que "l'antisémitisme, après ses conséquences les plus dévastatrices pendant l'Holocauste, a pris de nouvelles formes et expressions qui, avec d'autres formes d'intolérance, présentent une menace pour la démocratie" et pour la sécurité du monde. La profanation du cimetière alsacien, avec l'inscription de croix gammées et de croix celtiques, semble à première vue relever du vieil antisémitisme d'extrême droite, dans une région qui vote massivement pour le Front National, où des mosquées et des tombes musulmanes ont aussi été récemment saccagées. Mais "il y a une compétition morbide entre l'antisémitisme traditionnel d'extrême droite et le nouvel antisémitisme populaire des +antifeujs+", estime le président de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) Yonathan Arfi. Beaucoup soulignent aussi la montée concomitante d'attaques contre des lieux symboliques des religions juive et musulmane. "Les tabous ont sauté, aujourd'hui on n'a plus honte d'être raciste ou antisémite", s'inquiète pour sa part l'historienne Esther Benbassa, qui demande que l'action des pouvoirs publics s'attaque à ces deux problèmes. Plusieurs centaines de personnes, 300 selon les gendarmes, au moins 600 selon les organisateurs du rassemblement, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), se sont retrouvées dimanche en fin d'après-midi devant le cimetière juif profané de Herrlisheim (Haut-Rhin). 127 bougies ont été allumées en hommage aux 127 tombes profanées par des inscriptions pro-nazies et antisémites découvertes vendredi. Des inscriptions pro-nazies ont par ailleurs été découvertes dimanche en Alsace sur 22 tombes d'un cimetière catholique et protestant de la petite commune de Niederhaslach (est), près de Molsheim. Des croix gammées à l'envers ont été tracées à l'aide d'une bombe à encre rouge sur les pierres tombales dont l'une d'entre elles était taguée du prénom Adolf, selon le substitut du procureur de la République de Saverne, Patrick Morisot. |
| | Posté le 03-05-2004 à 12:12:45
| La polémique sur les sévices infligés à des Irakiens rebondit BAGDAD (AFP), le 03-05-2004 La polémique suscitée par la diffusion de photos de sévices infligés à des prisonniers dans des geôles de la coalition en Irak fait de nouveau la une de la presse britannique après la mort de onze soldats américains dans le pays pendant le week-end. "Nous avons dit la vérité", clament lundi deux soldats britanniques à la une du Daily Mirror, auquel ils avaient fourni des photos, publiées samedi, d'un prisonnier irakien torturé par un militaire britannique, alors que l'authenticité de ces documents est mise en doute par des experts. "Nous maintenons chaque mot de notre histoire", affirment les deux soldats au quotidien, toujours sous couvert d'anonymat, "les photos sont vraies". Le tabloïde londonien a publié samedi plusieurs photos montrant un prisonnier irakien cagoulé et un soldat britannique le menaçant de son fusil d'assaut et lui urinant sur le corps. Selon des sources militaires proches du Queen's Lancashire Regiment, mis en cause par ces photos, plusieurs indices permettent de douter de l'authenticité de celles-ci. Selon ces sources citées par la BBC, ces photos pourraient même ne pas avoir été prises en Irak. S'appuyant également sur l'avis d'experts militaires, la presse britannique de lundi, s'employait à décrypter les photos et semblait prudemment douter que ces clichés puissent être authentiques. Se défendant d'avoir publié des photos "truquées", le rédacteur en chef du Daily Mirror, Piers Morgan, s'est déclaré dimanche "absolument persuadé de leur authenticité". Dans son édition de lundi, le quotidien Times, évoque le cas de dix autres civils irakiens, "dont sept sont morts" à la suite de mauvais traitements que leur auraient infligés "des militaires britanniques". Le ministère de la Défense britannique a confirmé que "dix incidents de ce type" avaient été rapportés au cours de l'année dernière et avaient donné lieu à l'ouverture d'enquêtes. Aux Etats-Unis, d'où était parti le scandale à la suite de la diffusion, le 28 avril, de photos de détenus maltraités et humiliés par des membres d'une unité de police militaire américaine dans le pénitencier d'Abou Gharib, le général Richard Myers, chef d'état-major interarmées, a fait la tournée des chaînes de télévision pour défendre la réputation de l'armée. "Je suis révolté par les actions de ces cas isolés", a-t-il dit, "ceux qui ont perpétré ces actes auront à affronter la justice de notre système". Sur le théâtre des opérations, les troupes américaines ont encore perdu onze soldats lors du week-end. Six d'entre eux ont été tués dimanche dans la province sunnite d'Al-Anbar. Cinq autres GI's ont été tués samedi soir et dimanche. Les Etats-Unis se sont néanmoins réjouis dimanche d'avoir retrouvé un civil, Thomas Hamill, 43 ans, qui avait été enlevé le 9 avril à l'ouest de Bagdad. Ce conducteur de camion "a été récupéré par des troupes américaines au sud de Tikrit", après avoir échappé à ses ravisseurs, a annoncé le général Kimmitt. De son côté, la Grande-Bretagne devrait envoyer dans les semaines à venir jusqu'à 4.000 soldats supplémentaires pour pallier le départ des quelque 1.500 hommes du contingent espagnol autour de Najaf (160 km au sud de Bagdad), selon le journal britannique Sunday Telegraph, connu pour ses liens avec la hiérarchie militaire. Le chef radical chiite Moqtada Sadr, violemment opposé à la coalition, est retranché à Najaf, avec plusieurs milliers d'hommes de sa milice qui ont menacé les forces américaines d'un bain de sang si elles rentraient dans la ville sainte chiite. Un nouvel échange de tirs a opposé dimanche soir des miliciens à des soldats américains, selon le bureau de Sadr. A Falloujah, l'autre principal point chaud du pays, la situation semblait revenir à la normale avec le retour de centaines de civils après un accord entre la coalition et les autorités locales. Enfin, le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a annoncé dimanche qu'une force multinationale autorisée par l'Onu participerait au maintien de la sécurité en Irak après le transfert de la souveraineté aux autorités locales le 30 juin. "Je pense que cela fera partie de la nouvelle résolution que le Conseil va discuter et approuver et qui couvrira la période après le 30 juin", a souligné M. Annan sur la chaîne américaine NBC. |
| | Posté le 03-05-2004 à 12:13:19
| Première session élargie du Parlement européen de Strasbourg STRASBOURG (AFP), le 03-05-2004 Cent soixante-deux nouveaux députés, venus des dix nouveaux membres de l'Union européenne, doivent prendre part lundi à Strasbourg à la première session plénière du Parlement de l'Union européenne élargie, dans un bâtiment ayant subi pour l'occasion de coûteux aménagements. La première session plénière du Parlement "élargi" commencera par une cérémonie solennelle de levée des couleurs sur le parvis du bâtiment, en présence notamment de l'ancien président polonais Lech Walesa, qui fut le fer de lance de la contestation anticommuniste dès le début des années 1980. Les dix nouveaux mâts porte-drapeaux ont été fabriqués à Gdansk, berceau du syndicat Solidarité qui porta les premiers coups de boutoir contre le Rideau de fer, et offerts par la Pologne. Les députés des nouveaux pays membres, déjà invités depuis un an à prendre part aux débats en tant qu'"observateurs" sans droit de vote, deviendront des députés à part entière à compter de lundi, premier jour d'une session inhabituelle puisqu'elle réunira le nombre record de 788 députés. Mais ils auront peu l'occasion de faire valoir leurs nouvelles prérogatives, l'ordre du jour de cette ultime session de la législature étant surtout consacré à des questions symboliques et des débats solennels. Le véritable Parlement européen élargi ne verra en fait le jour qu'à l'issue des élections européennes de juin: il comptera alors 732 députés, soit 66 de moins que dans cette éphémère "chambre de mai", les anciens pays membres ayant accepté de revoir à la baisse le nombre de leurs élus, afin d'éviter l'élection d'un Parlement hypertrophié. L'Union européenne s'est élargie lors du week-end, mais les lampions de la fête à peine éteints, les 25 pays sont désormais au pied du mur pour faire la preuve de leur capacité à oeuvrer efficacement en commun. "Nous appartenons à la génération européenne la plus bénie", a déclaré la présidente irlandaise Mary McAleese, en présence des chefs d'Etat ou de gouvernement de l'UE qui ont célébré samedi à Dublin l'entrée des 10 nouveaux membres de l'Union. Les 25 drapeaux des Etats membres et celui de l'Europe se sont élevés samedi dans le ciel de Dublin au son de "L'Hymne à la Joie" de Beethoven, hymne officiel de l'UE. Les manifestants qui avaient menacé de mettre la ville en état de siège n'ont pas réussi à perturber la fête. "Le rêve de ma vie est accompli", a déclaré Lech Walesa, l'ancien président polonais et un des artisans de l'écroulement du communisme en Europe de l'Est. Avec l'entrée des 10 nouveaux membres, l'UE gagne 75 millions d'habitants pour atteindre plus de 450 millions de citoyens. Elle devient potentiellement le bloc économique le plus puissant de la planète, un géant multinational novateur observé avec intérêt dans le monde entier. Au-delà du lyrisme et de l'émotion, les dirigeants européens ont clairement montré leur conscience des défis qui les attendent pour que l'Union soit autre chose qu'un joli symbole. Le Premier ministre irlandais Bertie Ahern a averti samedi des "énormes difficultés" qui l'attendent si elle ne parvient pas à se doter au plus vite de la Constitution sur laquelle les Vingt-Cinq ont peiné jusqu'ici à s'entendre. Ce nouveau traité fondamental doit permettre à l'UE de prendre des décisions et fonctionner efficacement à 25 Etats membres et plus. Après un échec calamiteux en décembre dernier, les dirigeants de l'Union se sont fixé une nouvelle date butoir pour trouver un accord: leur sommet des 17 et 18 juin à Bruxelles. D'autres rendez-vous cruciaux vont également tester dans les mois à venir la cohésion de l'UE élargie. L'un des plus délicats s'annonce pour l'automne. La Commission européenne en octobre, puis les chefs d'Etat et de gouvernement en décembre devront dire si oui ou non la Turquie, officiellement candidate à l'UE depuis 1999, peut entamer ses négociations d'adhésion. Après des années passées à temporiser, les Vingt-Cinq sont au pied du mur pour trancher la question de la vocation européenne de la Turquie, sur fond d'hostilité assez large des opinions publiques européennes. Auparavant, les dirigeants de l'UE élargie devront aussi se mettre d'accord sur la composition de la future Commission, qui prendra ses fonctions pour cinq ans le 1er novembre. Son futur président doit être choisi au sommet de juin, juste après les élections pour le renouvellement du Parlement européen, qui fourniront un aperçu de l'état des forces politiques dans l'Union. Quelles que soient les ambitions assignées à l'UE, six de ses Etats les plus riches (Allemagne, France, Royaume-Uni, Pays-Bas, Suède, Autriche) ont déjà affiché leur volonté de ne pas desserrer les cordons de la bourse et de geler le futur budget à 1% du produit intérieur brut (PIB) communautaire. |
| | Posté le 03-05-2004 à 12:14:05
| Le meurtrier présumé du petit Larbi devant les assises de la Gironde BORDEAUX (AFP), le 03-05-2004 Alain Diaz, un pédophile récidiviste de 41 ans, va comparaître lundi pour quatre jours devant la cour d'assises de la Gironde pour le meurtre de Larbi Fanousse, un écolier de dix ans retrouvé mort sur un terrain vague de Bordeaux. L'enfant avait disparu dans l'après-midi du 4 décembre 2001 après avoir séché l'école pour vendre des billets de tombola en sillonnant la cité des Aubiers, à Bordeaux, où vivait sa famille d'origine marocaine. Tout d'abord persuadés qu'il s'agissait d'une fugue, les enquêteurs avaient fini, après plusieurs jours de recherches, par se ranger à l'avis des Fanousse qui redoutaient le pire. Quinze jours plus tard, le corps de l'enfant était découvert par hasard derrière une benne à ordures, caché par des planches. Dans les détritus, une ordonnance et une facture conduiront les enquêteurs jusqu'à Alain Diaz, un habitant de la cité qui avait jusque-là échappé à tout contrôle car il s'était fait hospitaliser le 6 décembre pour une fracture de la cheville. Au fil de ses dépositions, cet homme déjà condamné pour des actes pédophiles sur deux petits garçons de 6 et 9 ans, a multiplié les versions sur la visite de Larbi. Pris au piège de ses contradictions et des preuves accumulées lors des perquisitions chez lui, il avait fini par avouer avoir invité l'enfant sous prétexte de jouer sur sa console vidéo et l'avoir étouffé quelques heures plus tard avec un oreiller. Il a toujours nié toute violence sexuelle mais reconnaît s'être masturbé sur son corps inerte. En novembre 2002, il revient sur ses aveux et se dit depuis victime d'un complot. En l'absence de tout autre témoignage, l'enquête n'a pas permis de reconstituer le martyre subi par Larbi, à deux blocs de l'appartement de ses parents. Seules certitudes: l'enfant a subi des violences physiques mais sans avoir été violé. Il était nu quand son corps a été découvert, du sperme a été retrouvé sur le vêtement qui lui servait de linceul. Dans le doute, le parquet de Bordeaux a décidé qu'Alain Diaz serait jugé pour "homicide volontaire et agression sexuelle", en estimant que "l'enlèvement et la séquestration n'étaient pas établis dans la mesure où l'enfant s'est présenté librement au domicile de son meurtrier et où rien ne permet de démontrer qu'il a été séquestré de son vivant". Des questions subsistent aussi sur le suivi médical de ce père déchu de ses droits de garde à la naissance de sa petite fille. Moins de deux semaines avant la mort de Larbi, sa compagne et sa curatrice, toutes deux inquiètes de son comportement violent, avaient alerté le médecin psychiatre qui le suivait depuis des années. Ce dernier a attendu la découverte du corps de Larbi pour adresser un signalement à la justice. Alain Diaz, qui a été suivi par des psychiatres depuis son plus jeune âge et plusieurs fois hospitalisé en milieu spécialisé, a été déclaré responsable de ses actes. |
| | Posté le 03-05-2004 à 12:14:42
| Près du tiers de la population mondiale privé de liberté de presse PARIS (AFP), le 03-05-2004 Près du tiers de la population mondiale est privé de liberté de presse, constate l'organisation Reporters sans frontières (RSF) dans son rapport annuel 2003 publié à l'occasion de la 14e Journée internationale de la liberté de la presse lundi. "Plus de 130 journalistes sont actuellement emprisonnés pour avoir voulu nous informer" et "jamais le nombre de journalistes tués n'avait été aussi élevé depuis 1995", indique RSF. En 2003, 42 journalistes ont été tués, dans l'exercice de leur profession ou pour leurs opinions principalement en Asie et au Moyen-Orient (guerre d'Irak) contre 25 en 2002. 766 journalistes ont été interpellés, plus de 1.460 agressés ou menacés et 501 médias censurés, rappelle RSF, qui avait déjà dressé son bilan annuel en janvier. Depuis le 1er janvier 2004, 11 journalistes ont été tués, 101 interpellés, 250 menacés, et 142 médias ont été censurés. Brossant un tableau continent par continent, RSF indique que l'année 2003 n'a "pas été particulièrement bénéfique à la liberté de la presse en Afrique". Deux journalistes ont été tués en Côte d'Ivoire, dont Jean Hélène de Radio France Internationale. Les journalistes ont par ailleurs, "fait les frais de la répression systématique de régimes vieillissants". La presse indépendante se raréfie sur le continent africain. Le continent américain "reste une terre de contraste pour la liberté de la presse". Globalement respectée dans la majorité des Etats, cette liberté est quotidiennement persécutée à Cuba, en Haïti ou en Colombie, qui reste le pays le plus meurtrier du continent. Avec 200 journalistes détenus en 2003, poursuit RSF, "l'Asie a été de loin, la plus grande prison du monde pour les professionnels de l'information". Les régimes communistes mais également la dictature militaire birmane sanctionnent ainsi les journalistes qui réclament la liberté d'expression ou dénoncent la tyrannie. RSF relève la "pratique courante de la torture" au Pakistan, en Birmanie ou au Népal. La répression s'exerce parallèlement à un essor des médias: l'Inde connaît une croissance record du nombre de télévisions et de radios privées. Fait nouveau, en Chine, les agressions de journalistes se sont multipliées. Au total, 16 journalistes sont morts en Asie en 2003 dans l'exercice de leur fonction, au moins 600 ont été agressés ou menacés et plus de 190 médias ont été censurés. Le Moyen-Orient est la "lanterne rouge" de la liberté de la presse en 2003. "Outre l'absence de médias indépendants et une très forte autocensure des professionnels de l'information dans plusieurs pays, la guerre en Irak et la poursuite du conflit israélo-palestinien ont mis la liberté et la sécurité des journalistes à très rude épreuve". Quinze journalistes et 2 collaborateurs des médias ont été tués dans la région en 2003. En Irak, des groupes armés ou terroristes et des mouvements politiques font également peser de "lourdes menaces". L'Iran "reste la plus grande prison du Moyen-Orient". Dans le Maghreb, en Tunisie, malgré le "vent de liberté" apporté par la fin du monopole d'Etat des ondes hertziennes, "la presse, publique et privée, reste totalement sous le contrôle de l'Etat". La liberté de la presse a fortement régressé en Algérie et au Maroc. En Europe, la situation est "restée satisfaisante": les cas de violations du principe de protection des sources et d'agressions de journalistes ont été moins nombreux. Mais les conditions de travail dans les pays de l'ancien bloc soviétique sont de "plus en plus mauvaises": agressions, emprisonnements, censure... |
| | Posté le 03-05-2004 à 12:15:16
| Alstom, EDF et France Télécom au menu de la visite de Sarkozy à Bruxelles PARIS (AFP), le 02-05-2004 Le dossier d'Alstom, mais aussi ceux d'EDF et France Télécom seront au menu de la première rencontre lundi à Bruxelles du ministre des Finances Nicolas Sarkozy avec le Commissaire européen chargé de la Concurrence Mario Monti. "Il s'agit d'une première prise de contact sur des sujets bi-latéraux - comme Alstom, EDF et France Télécom - mais aussi d'un échange sur la politique en matière de concurrence et de concentration en Europe", a-t-on expliqué vendredi dans l'entourage du ministre. M. Sarkozy s'est déjà rendu à La Rochelle sur le site du groupe Alstom, en difficulté, pour lui apporter son soutien, puis à la centrale nucléaire de Chinon pour expliquer la réforme du statut d'EDF. A Bruxelles, il devrait principalement évoquer le dossier Alstom, dont le plan de sauvetage, concocté par l'Etat et les banques créancières, prévoit une recapitalisation de 3,2 milliards d'euros et nécessite l'accord de la Commission. En cas de feu vert, attendu d'ici fin juin, l'Etat pourra convertir en actions les obligations incluses dans le montage financier, ce qui lui donnerait environ 18% du capital du groupe. Sur ce sujet comme sur les autres, "M. Sarkozy ne vient pas demander mais exposer", a-t-on affirmé dans son entourage. "Il veut travailler en toute transparence avec M. Monti, dont il veut comprendre la vision". Le ministre devrait expliquer pourquoi Paris a clairement affirmé ne pas vouloir qu'Alstom tombe dans l'escarcelle de son concurrent allemand Siemens, privilégiant des "partenariats" avec des entreprises françaises, au rang desquelles figure le groupe nucléaire public Areva. Le président de la Commission européenne Romano Prodi a déclaré qu'il "n'aurait rien contre" un rapprochement avec Siemens. Mais la perspective d'un adossement d'Alstom à Areva aurait l'avantage de ne pas créer de nouveaux problèmes de concentration découlant de la cession de l'un ou l'autre des deux grands métiers d'Alstom à un concurrent. Autre démarche que M. Sarkozy devrait tenter d'expliquer à M. Monti: celle qui l'a conduit à intervenir dans une affaire privée. Il a personnellement fait pression la semaine dernière auprès des présidents des deux groupes pharmaceutiques français Sanofi-Synthelabo et franco-allemand Aventis pour qu'ils se mettent d'accord sur un mariage amical. Cette attitude a été vivement critiquée par le ministre allemand de l'Economie Wolfgang Clement qui a dénoncé une "rechute dans des politiques étatistes et interventionnistes". A l'issue de ce premier entretien d'une heure, M. Sarkozy devrait faire "quelques déclarations". D'autres rencontres avec M. Monti suivront sûrement, peut-être dès la semaine suivante, à l'occasion des réunions de l'Eurogroupe (ministres des Finances de la zone euro) et de l'Ecofin (ministres des Finances européens) les 10 et 11 mai à Bruxelles, a-t-on précisé dans son entourage. |
| | Posté le 04-05-2004 à 13:04:42
| Douste-Blazy annonce des négociations vendredi sur l'assurance maladie PARIS (AFP), le 04-05-2004 Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy a annoncé mardi comme grands axes de sa réforme de l'assurance maladie l'ouverture de négociations vendredi, la réforme de la carte vitale pour chasser les abus et du dossier médical des patients. Devant la mission de l'Assemblée nationale, M. Douste-Blazy a révélé que le déficit de l'assurance-maladie devrait atteindre 12,9 milliards d'euros en 2004, celui du régime général 14 mds. Le ministre de la Santé a annoncé l'ouverture de négociations dès vendredi sur l'assurance maladie, donnant ainsi satisfaction à la CGT mais aussi à la Mutualité française, la CFDT, l'Unsa et la CFTC. Il a précisé que son directeur de cabinet et celui de Xavier Bertrand, secrétaire d'Etat à l'assurance maladie, recevraient "les partenaires sociaux en multilatérales vendredi pour entamer une négociation". Devant la mission parlementaire, comme la veille sur TF1, le ministre a esquissé quelques pistes de la réforme. Il a ainsi annoncé la mise en place "d'un dossier médical partagé dans des délais assez brefs", qui permettra aux médecins de suivre les patients (avec la connaissance de ses antécédents et des actes médicaux reçus). La veille sur TF1, le ministre a préconisé qu'"une photo" d'identité apparaisse "sur la carte Vitale", précisant qu'on changerait "de carte Vitale dans un an, un an et demi", pour lutter contre les abus et les fraudes. "Il faut faire en sorte que le titulaire soit le porteur de la carte", c'est la raison pour laquelle il faut une photo", a-t-il affirmé. "Il y a 48 millions de Français de plus de 16 ans, chacun a droit a une carte Vitale et c'est très bien, mais il y a 58 millions, en tout, de cartes Vitale, parce que le système n'est pas géré", a-t-il déclaré, citant un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales. Pour marquer les esprits, M. Douste-Blazy a pris l'exemple d'un malade du cancer de 55 ans, couvert à 100%, et dont la carte vitale avait aussi servi au reste de sa famille. Le ministre de la Santé a toutefois précisé qu'il ne voulait "pas faire croire que ce sont les fraudes et les dérives qui sont responsables du trou de la sécurité sociale". Il n'a pas chiffré les éventuelles mesures d'économie que la Sécu pourrait dégager en contrôlant mieux la carte vitale. Son intervention sur TF1 a provoqué des réactions mitigées. Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a jugé qu'une photo sur la carte Vitale était une "solution gadget" qui n'est "pas à la hauteur des besoins et des solutions qu'on attend" sur la réforme de l'assurance maladie. Il a fait valoir que "la Caisse nationale d'assurance maladie avait déjà proposé de mettre cette photo", et que "le ministère de la Santé l'a refusé parce que ça coûte plus cher que les économies qui vont venir". Le président de la Confédération des syndicats médicaux français, Michel Chassang, s'est réjoui quant à lui de l'annonce d'un "dossier médical partagé" pour le patient, jugeant néanmoins "un peu secondaire" la proposition de photo sur la carte Vitale. M. Douste-Blazy, selon lequel le gouvernement se fixe comme "mission de redresser les comptes de l'assurance maladie", a indiqué que cette tâche "nécessiterait peut-être comme par le passé des mesures financières". "Nous sommes trop respectueux du dialogue social pour vous présenter des mesures définitives", a toutefois déclaré le ministre devant la mission de l'Assemblée nationale, prenant soin d'ajouter: "Ne nous trompons pas: augmenter les prélèvements n'est pas en soit la seule réponse au déficit de l'assurance maladie". |
| | Posté le 04-05-2004 à 13:05:37
| Le gouvernement français annonce la réintégration des chômeurs "recalculés" PARIS (AFP), le 03-05-2004 Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Emploi et de la Cohésion sociale, a annoncé lundi sur France 2 le rétablissement des droits des "recalculés", moyennant un aménagement de la créance de 1,2 milliard d'euros de l'Etat sur l'Unedic mais sans hausse de cotisation, refusée par le Medef. Le Medef et la CGT chômeurs, qui a parlé d'"énorme victoire" se sont félicité de la sortie de la crise. Les syndicats ont toutefois estimé que l'avenir de l'Unedic n'était pas réglé. "Les partenaires sociaux peuvent à nouveau travailler dans un paritarisme j'espère apaisé", a déclaré le ministre. M. Borloo a par ailleurs annoncé la tenue, "dans quelque temps", d'une "grande réunion de tous les partenaires sociaux", signataires ou non la convention s'assurance-chômage, afin de "regarder la réalité de l'indemnisation en France", un système qui, a reconnu son ministère dans un communiqué, a "montré certaines limites". Devant le "risque d'annulation de l'ensemble des conventions devant le Conseil d'Etat dans quelques jours, une situation qui aurait été dramatique pour tout le monde, les cotisants, les chômeurs, il fallait que l'Etat prenne ses responsabilités, c'est fait à partir d'aujourd'hui", a annoncé M. Borloo. Il a indiqué que le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, l'avait "autorisé à prendre les mesures d'agrément ou de décret pour financer normalement le paiement des cotisations chômage pour tous les chômeurs". En premier lieu, "les demandeurs d'emploi en cours d'indemnisation au 1er janvier 2003 et qui ont perdu du fait de la conversion des droits leurs allocations depuis le 1er janvier 2004 sont rétablis dans leurs droits". Levier financier du dispositif, "le gouvernement aménagera sa créance sur l'Unedic de 1,2 milliard d'euros afin de faire face au coût supplémentaire entraîné par la réintégration. Cette créance ne sera remboursable que par les excédents à venir de l'Unedic". Selon M. Borloo, "il fallait une mesure de justice sociale et en même temps que le paritarisme reprenne ses droits". Le secrétaire national de la CGT-chômeurs, François Desanti, a qualifié d'"énorme victoire" le rétablissement des recalculés dans leurs droits, exigeant "attendre, plus que jamais, un véritable Grenelle de l'assurance-chômage". Le vice-président CFDT de l'Unedic, Michel Jalmain, a parlé d'une "nouvelle positive pour les demandeurs d'emploi" mais regretté que le gouvernement "refuse d'augmenter les cotisations patronales pour 2004". Jean-Claude Quentin (FO) a exprimé sa "satisfaction" mais a affirmé qu'il restait "inquiet" quant à "l'équilibre financier de l'assurance-chômage". Jacques Voisin (CFTC) a estimé: "le report de dette qui va financer l'emprunt de l'Unedic, cela renvoie à plus tard l'équilibre des comptes". il a cependant affirmé: "les demandeurs d'emploi s'y retrouvent, c'est ce qui compte." Le président du Medef, Ernest-Antoine Seillière, s'est félicité lundi des mesures "intelligentes" annoncées par M. Borloo, rappelant qu'une hausse de cotisation eût été "impensable" pour son organisation et estimant que le "champ de la réforme" se rouvrait pour envisager l'indemnisation des chômeurs sous un angle "individualisé". L'Unedic était plongée dans une crise profonde depuis la décision du tribunal de grande instance de Marseille, le 15 avril, de rétablir dans leurs droits 35 chômeurs exclus de l'indemnisation à la suite de l'entrée en vigueur de la nouvelle convention d'assurance chômage le 1er janvier 2004. Au total la réintégration annoncée concerne quelque 600.000 personnes (2 milliards d'euros de coût supplémentaire) d'ici fin 2005. |
| | Posté le 04-05-2004 à 13:07:08
| L'affaire des sévices sur des prisonniers irakiens s'amplifie BAGDAD (AFP), le 04-05-2004 Le scandale des sévices infligés par des soldats américains à des prisonniers irakiens ne cesse de s'amplifier, un rapport de l'armée soulignant l'aspect systématique du phénomène, alors que le président George W. Bush a demandé à ce que les militaires impliqués soient punis. "Notre armée ne tolère pas les sévices contre des prisonniers" et M. Bush a téléphoné au secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld parce qu'il "veut être certain que des mesures adéquates sont prises à l'encontre des responsables de ces actes épouvantables et honteux", a précisé la Maison Blanche. Un rapport de l'armée américaine sur les exactions dénonce leur aspect "systématique", selon des extraits publiés lundi dans la presse américaine. Le document relève une série de sévices entre octobre et décembre 2003 à la prison d'Abou Gharib dans la banlieue de Bagdad: des soldats américains ont "frappé" et "sauté sur les pieds nus" des prisonniers, "utilisé des chiens sans muselière pour faire peur aux détenus", "sodomisé un détenu", "menacé les détenus masculins de viol". La CIA a décidé de participer à une enquête du département de la Défense, portant en particulier sur la mort d'un prisonnier à Abou Gharib. Le Los Angeles Times a publié lundi des extraits d'un rapport de 53 pages écrit par le général Antonio Taguba et étiqueté "Secret/pas de diffusion à des étrangers" qui affirme que "plusieurs soldats ont commis des actes indignes et de graves violations de la loi internationale à Abou Gharib et au camp Bucca". "Entre octobre et décembre 2003, à la prison d'Abou Gharib, de nombreux sévices sadiques, flagrants et gratuits ont été infligés à plusieurs détenus (...)", écrit le général Taguba. Le général Taguba suggère que les sévices ont été commis sur les conseils des services de renseignement militaires. La générale de réserve Janis Karpinski, chargée de la gestion du système pénitentiaire militaire américain en Irak et qui a été suspendue de ses fonctions, a également accusé le renseignement militaire. Le scandale des sévices infligés aux prisonniers irakiens a été révélé le 28 avril par la diffusion de photos par la chaîne de télévision américaine CBS montrant des détenus nus entassés devant des soldats américains hilares. Le ministère de la Défense britannique a confirmé que "dix incidents" avaient été rapportés au cours de l'année dernière et provoqué des enquêtes. Six officiers américains ont reçu un blâme écrit, ouvrant la voie à leur radiation de l'armée. Un septième officier a reçu une réprimande écrite de moindre degré et tous ont décidé de faire appel. Ces sévices sont des "actes méprisables", a jugé le secrétaire d'Etat Colin Powell, tandis que son homologue espagnol Miguel Angel Moratinos exprimait "sa plus grande horreur et sa frustration". Le ministre iranien des Affaires étrangères Kamal Kharazi a accusé les Etats-Unis d'attiser la "haine" dans le monde musulman, alors que l'Arabie saoudite dénonçait "le traitement dégradant et inhumain" réservé par des soldats américains à des prisonniers irakiens. De son côté, l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a adressé lundi une lettre ouverte à la conseillère présidentielle à la sécurité nationale américaine Condoleezza Rice pour demander que soient édictées de nouvelles règles sur le traitement des prisonniers. "L'effronterie démontrée par les soldats américains impliqués montrent qu'ils n'avaient rien à cacher à leurs supérieurs", souligne encore la lettre de HRW, signée du directeur exécutif de l'organisation Kenneth Roth. Entre-temps, les forces américaines en Irak, confrontées à une recrudescence des attaques, resteront à leur niveau actuel (135.000 soldats) pour une durée indéterminée. Selon des responsables du Pentagone , des troupes fraîches remplaceront à terme les 20.000 militaires prolongés en Irak, et donc le niveau global des forces américaines restera similaire à l'actuel. Mardi, un porte-parole militaire américain a annoncé que l'armée a tiré à l'artillerie tard lundi, tuant quatre rebelles au nord-ouest de Bagdad. L'utilisation de l'artillerie a été décidée après des tirs de rebelles en direction d'un avion qui assurait une couverture aérienne pour une patrouille. L'armée a annoncé la mort lundi de quatre soldats américains dans un accident de la route alors qu'ils effectuaient une patrouille à quelque 60 km au nord de Bagdad. Leur mort porte à 757 le nombre de militaires américains tués en Irak depuis l'invasion de ce pays en mars 2003. 550 d'entre eux sont morts au combat. |
| | Posté le 04-05-2004 à 13:08:41
| Sharon tente de trouver un plan de rechange sur les colonies JERUSALEM (AFP), le 04-05-2004 Le Premier ministre israélien Ariel Sharon tentait mardi de mettre au point une nouvelle version de son plan de séparation d'avec les Palestiniens prévoyant l'évacuation d'un nombre plus limité de colonies, après sa cuisante défaite dimanche au sein de son parti, le Likoud. Selon le quotidien Haaretz, M. Sharon envisagerait de n'évacuer que cinq colonies, trois dans la bande de Gaza et deux en Cisjordanie, afin d'obtenir l'appui d'une majorité au sein du gouvernement et du parlement. Dans sa version initiale, le plan prévoyait un retrait de toute la bande de Gaza et l'évacuation des 21 colonies israéliennes installées dans cette région, ainsi que de quatre petites implantations isolées dans le nord de la Cisjordanie. Cette proposition a été rejetée dimanche lors d'un référendum par les membres du Likoud par une majorité de 59,5%. A la suite de cet échec, le Premier ministre a affirmé lundi qu'il avait l'intention de présenter un plan "incluant quelques changements". "Je vais essayer de trouver une formule établissant un consensus aussi large que possible", a-t-il dit, sans toutefois donner de précisions sur ses intentions avant d'entamer des consultations. M. Sharon a ainsi rencontré mardi le ministre de la Justice et chef du parti centriste Shinouï (deuxième composante de la coalition gouvernementale), Yossef Lapid, qui a soutenu ce plan et menacé de quitter le gouvernement si le Premier ministre renonçait à "promouvoir un processus politique en cédant à ceux qui refusent de donner la moindre chance à la paix". A l'issue de la rencontre, M. Lapid a annoncé que le plan séparation de M. Sharon serait "discuté pour la première fois dimanche lors du prochain conseil des ministre". Il a toutefois indiqué à la radio militaire que M. Sharon ne présenterait pas dimanche la nouvelle version de son plan. "J'ai retiré de ma conversation l'impression que le Premier ministre n'avait pas l'intention de baisser les bras, ce qui devrait permettre le maintien du Shinouï au gouvernement", s'est félicité M. Lapid. Le Premier ministre devait s'entretenir dans la journée avec son chef de la diplomatie, Sylvan Shalom, qui a soutenu le plan du bout des lèvres. Dans la soirée, il devait rencontrer le chef de l'opposition travailliste, Shimon Peres, qui a appelé à des élections anticipées en expliquant que M. Sharon n'avait pas les moyens d'imposer un plan quelconque avec sa majorité actuelle "en dépit de la volonté du peuple". Un sondage publié mardi a effectivement confirmé que M. Sharon était en phase avec le "pays réel". Selon ce sondage, publié par le quotidien Yédiot Aharonot, une forte majorité d"Israéliens (62%) appuient le plan de M. Sharon, qui dispose également du soutien de 55% de l'ensemble des électeurs du Likoud. Mais le Premier ministre, sorti très affaibli du référendum, risque d'éprouver de sérieuses difficultés à faire passer un plan même affadi. Un ministre "important" cité par la radio militaire aurait ainsi prévenu que toute tentative d'imposer une nouvelle mouture du plan risquait de "provoquer une Intifada au sein du Likoud". Selon la radio, qui citait des proches du Premier ministre, M. Sharon pourrait se résigner à des élections anticipées s'il s'apercevait qu'il n'est pas en mesure de prendre la moindre initiative. Mais dans ce cas non plus, sa tâche ne s'annonce pas aisée. Le Premier ministre ne peut dissoudre le parlement sans l'aval du président. En cas de démission, le chef de l'Etat dispose alors de 21 jours pour trouver un député soutenu par au moins 61 parlementaires (la Knesset compte 120 députés) pour former un nouveau gouvernement. Ce n'est qu'en cas d'échec qu'il doit convoquer des élections anticipées. |
| | Posté le 04-05-2004 à 13:09:30
| Première conférence de presse à Bercy du ministre français des Finances PARIS (AFP), le 04-05-2004 Un mois après son arrivée à Bercy, le ministre français des Finances Nicolas Sarkozy tient ce mardi à 12H30 sa première conférence de presse: il dévoilera sa politique fiscale, budgétaire et industrielle, mais pourrait aussi aborder d'autres sujets comme l'ouverture accrue des magasins le dimanche. Il fera une "déclaration liminaire d'environ une demi-heure suivie d'une demi-heure à trois quarts d'heure de questions-réponses avec les journalistes", a-t-on précisé dan son entourage. Auparavant, M. Sarkozy sera auditionné à huis-clos par la Commission des Finances de l'Assemblée nationale à 11 heures. Lundi, le ministre a rencontré à Bruxelles le commissaire européen à la Concurrence Mario Monti. Ils ont examiné pour la première fois ensemble l'avenir d'Alstom, manifestant leur volonté de trouver rapidement une solution pour sauver le groupe industriel. Une foison d'autres thèmes purement économiques attendent aussi le ministre lors de cette première conférence de presse, et M. Sarkozy pourrait par ailleurs se voir poser quelques questions sur ses perspectives politiques. Le ministre des Finances a jusqu'ici entretenu un certain flou sur ses intentions en matière d'impôts, alors que le président de la République, Jacques Chirac, a suggéré à deux reprises une inflexion de politique. M. Sarkozy pourrait évoquer des mesures pratiques en matière de collecte fiscale: selon Le Parisien paru lundi, Bercy souhaite adosser la redevance audiovisuelle à la taxe d'habitation. Il devrait aussi évoquer les privatisations, qu'il veut accélérer pour alléger la dette publique. En outre, le ministre devrait évoquer le dossier EDF, ou les cas d'entreprises comme Alstom, ou Aventis, pour lesquelles le gouvernement français s'implique d'une manière qui paraît souvent à Bruxelles trop franco-française. M. Sarkozy pourrait aussi préciser par quels moyens il va tenter de soutenir une conjoncture encore fragile, par exemple en encourageant les Français à dépenser davantage une épargne parmi les plus élevées du monde. Il pourrait notamment annoncer des mesures destinées à améliorer les prix dans la grande distribution, et, selon le Journal du Dimanche, un doublement du nombre de dimanches où les magasins sont autorisés à ouvrir. Dans le cadre européen, M. Sarkozy sera sans doute également amené à préciser ce qu'il entend quand il demande "une lecture enfin pragmatique du Pacte de stabilité". |
| | Posté le 04-05-2004 à 13:11:42
| 17 adultes jugés pour viols sur mineurs dans le Pas-de-Calais SAINT-OMER (Pas-de-Calais) (AFP), le 04-05-2004 Le procès de 17 adultes, dont six femmes, accusés de viols en réunion sur 18 enfants, commis de 1995 à 2000 à Outreau, près de Boulogne-sur-Mer, s'est ouvert mardi matin devant la cour d'assises du Pas-de-Calais à Saint-Omer. Plusieurs accusés sont aussi jugés pour viols avec tortures et actes de barbarie. La matinée de mardi devait être consacrée à l'appel des quelque 130 témoins, à la désignation des jurés, et l'après-midi à la lecture de l'arrêt de renvoi. A son arrivée au palais de justice, Me Thierry Normand, l'avocat de neuf des 18 enfants, a rappelé mardi matin que les victimes qu'il défend souhaitent témoigner publiquement devant la cour. Avant l'ouverture du procès, le président de la cour d'assises, Jean-Claude Monnier, s'est entretenu pendant environ une heure avec les avocats sur l'organisation des débats. Plusieurs des 18 enfants, âgés de 3 à 12 ans au moment des faits, pourraient notamment être entendus lors de la troisième semaine du procès, qui devrait s'achever le 11 juin. Les accusés risquent de 20 ans de réclusion à la réclusion criminelle à perpétuité. L'affaire a débuté en décembre 2000, quand les services sociaux ont signalé au procureur de Boulogne-sur-Mer des suspicions d'abus sexuels par Thierry D. et sa femme Myriam sur leurs enfants dans une HLM de la tour du Renard, quartier populaire d'Outreau dans la banlieue de Boulogne-sur-Mer. Caresses "partout", viols, fellations, zoophilie, obligation de regarder des films X... : les quatre enfants ont révélé les sévices endurés et cité les noms d'autres adultes. Les parents sont mis en examen pour viols avec les circonstances aggravantes de tortures pour le père, violent et porté sur l'alcool. Des godemichés et 163 cassettes pornographiques sont saisis dans leur appartement, là où les séances pédophiles se seraient déroulées. D'autres mises en examen interviendront au printemps 2001 et l'affaire deviendra publique en novembre avec l'interpellation notamment d'un huissier de justice et de sa femme, d'un chauffeur de taxi et d'un prêtre-ouvrier. Dix-huit adultes seront finalement mis en cause. L'un d'eux se suicidera en prison. Cités par les 18 victimes identifiées, les accusés ont aussi été dénoncés par Myriam D. et un couple abuseur. Eux-seuls ont fait des aveux, tous les autres mis en examen ont en revanche nié les faits. Le spectre de "l'affaire Dutroux" est apparu quand l'un des accusés a dit avoir été témoin du meurtre d'une fillette. Un tractopelle a creusé en vain un jardin d'Outreau, à la recherche d'un corps. Le dénonciateur a affirmé plus tard avoir inventé cette histoire. |
| | Posté le 04-05-2004 à 13:12:32
| Air France met la main sur KLM et donne naissance à un géant mondial PARIS (AFP), le 04-05-2004 Air France a réussi son offre de rachat de la compagnie aérienne néerlandaise KLM, donnant naissance au premier groupe de transport aérien européen en terme de trafic et au numéro un mondial en terme de chiffre d'affaires, dans lequel la part de l'Etat français est minoritaire. Les deux compagnies européennes ont annoncé mardi le succès de l'opération amicale annoncée le 30 septembre, 89,22% des actionnaires de KLM ayant apporté leurs titres à l'Offre publique d'échange (OPE). "Air France déclare l'offre faite aux actionnaires de KLM inconditionnelle", ont indiqué les deux sociétés dans un communiqué commun, qui ne fournit aucun calcul du montant de la transaction, estimée autour de 800 millions d'euros. La valeur de l'acquisition ne pourra être déterminée que mercredi, lorsque les Bons d'acquisition et/ou de souscription d'actions (BASA) qui composent une partie de l'offre d'Air France seront cotés. Selon les termes de l'OPE, ouverte du 5 avril au 3 mai, Air France devait rassembler plus de 70% des titres détenus par les actionnaires de KLM. L'issue de la transaction était toutefois prévisible, un faisceau d'indications favorables s'étant constitué depuis l'annonce d'un accord entre les deux entreprises. La bourse de Paris a immédiatement salué le succès de l'opération, Air France montant de 2,59% à 15,03 €, à 09H41 locales (07H41 GMT), dans un marché stable. Le résultat "réduit les incertitudes sur cette opération et donne naissance à un nouveau numéro un mondial", a commenté un courtier. "Il avait pu y avoir quelques commentaires négatifs ici ou là qui laissaient craindre des problèmes mais on se rend compte que les résultats sont en fait une très bonne nouvelle", a-t-il ajouté. L'opération, qui donne naissance au premier transporteur aérien européen en terme de trafic et au troisième mondial derrière American Airlines et Delta, aboutit mécaniquement à la privatisation d'Air France, la part de l'Etat étant ramenée à 44,7%, par dilution, ont précisé les deux sociétés. En outre, le gouvernement français procèdera "dans le courant de l'année" à l'abaissement de sa participation dans Air France, par le biais d'une mise sur le marché, a estimé mardi le président de la compagnie aérienne française Jean-Cyril Spinetta, dans un entretien au Financial Times. L'Etat a affirmé à plusieurs reprises, mais sans donner de calendrier, son intention de ramener sa participation dans la compagnie aérienne française en dessous de 20%, par l'intermédiaire d'une mise sur le marché. Air France a par ailleurs décidé d'ouvrir une période complémentaire à son offre, qui commence ce jour et clôturera le vendredi 21 mai à 15 heures (heure d'Amsterdam) et 9 heures (heure de New-York), selon le communiqué. "Pendant cette période, l'offre d'échange se fera dans les mêmes conditions que pendant la période initiale", ont précisé les deux sociétés. La compagnie française propose 11 actions Air France et 10 Bons d'acquisition et/ou de souscription d'actions (BASA) contre 10 actions ordinaires KLM, soit une prime d'environ 40% par rapport à la valeur du titre KLM à la veille de l'annonce de l'opération. Au terme de la première période de l'offre, la part des salariés représente 10,5% du capital du nouvel ensemble, et le flottant 44,8% des titres, dont 17,3% pour les anciens actionnaires de KLM, ont-elles précisé. |
| | Posté le 04-05-2004 à 13:13:20
| Rolls-Royce, un mythe toujours vivant, un siècle après LONDRES (AFP), le 04-05-2004 En se serrant la main, le 4 mai 1904, à Manchester, Charles Rolls l'aristocrate et Henry Royce l'ingénieur de génie ont donné naissance à un mythe toujours vivant un siècle plus tard, Rolls-Royce restant la référence en terme d'automobiles, malgré son passage sous la bannière BMW. Quelques mois à peine après cette rencontre, dans un hôtel de Manchester (nord-ouest de l'Angleterre), les premières Rolls-Royce faisaient leur apparition publique, en décembre 1904, au salon de l'automobile de Paris. La légende était en marche. Rachetée par le constructeur allemand BMW, en juillet 1998, la division automobile de Rolls-Royce n'est certes plus anglaise. Mais Rolls-Royce le motoriste, fournisseur de Boeing ou Airbus, est lui resté britannique. Et quelque 60% de ses 35.000 salariés sont toujours en Grande-Bretagne. L'ambition de Henry Royce était simple: "construire la meilleure voiture du monde, quel que soit son coût, et la vendre aux gens qui pourraient apprécier un produit de qualité, tout en ayant les moyens et le désir d'en payer le prix". En un siècle, les quelque 90.000 bijoux de mécanique sortis des usines Rolls-Royce n'ont jamais eu de mal à trouver acquéreur. Y compris les modèles les moins "anglais" comme les Silver Seraph produites de 1998 à 2001, seul modèle de la gamme à ne pas être propulsé par un moteur maison mais par un V12 BMW. Ou encore le coupé deux portes Camargue, dessiné en Italie par Pininfarina. Stars du sport ou du show-business, comme Mohammed Ali, John Lennon, Paul McCartney ou encore Frank Sinatra ; écrivains comme Ernest Hemingway ou Rudyard Kipling ; acteurs, comme Richard Burton, Cary Grant ou Brigitte Bardot ; les candidats au luxe Rolls-Royce n'ont jamais manqué, certains modèles ayant même séduit au sein de l'ex-URSS, avec des clients du nom de Leonid Brejnev ou Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lenine. Mais les clients privilégiés par Rolls-Royce ont toujours été les rois, empereurs et autres têtes couronnées, de la famille royale d'Angleterre à la princesse Grace de Monaco en passant par le Chah d'Iran ou le Sultan de Brunei. La Phantom IV, produite à seulement 18 exemplaires, de 1950 à 1956, était ainsi exclusivement réservée à cette clientèle triée sur le volet. Touche-à-tout, Henry Royce ne s'est pas limité aux automobiles, conquérant avec succès le marché des moteurs d'avion après s'être lancé sur ce créneau lors de la Première guerre mondiale puis avoir conçu le moteur qui allait propulser les Spitfire, Hurricane, Lancaster et autres Mustang lors de la Seconde guerre mondiale. Après sa fusion avec Bristol Siddeley, en 1966, la marque anglaise allait littéralement prendre son envol et s'imposer définitivement dans l'aviation, créant d'abord l'Olympus, pour le Concorde, puis le Pegasus, pour les Harrier, ces avions de chasse de la RAF à décollement vertical. Acteur incontournable du secteur aérien, Rolls-Royce équipe désormais une large partie de la gamme Airbus et Boeing et ses moteurs Trent ont été récemment choisis pour motoriser le super jumbo Airbus A380 et le futur avion super-économique Boeing-7E7 Dreamliner. Si l'orgueil britannique a quelque peu souffert devant le partage de la division automobile de Rolls-Royce entre BMW et Volkswagen, le second constructeur allemand ayant définitivement hérité de la marque Bentley en 2003, la division moteurs de l'entreprise porte encore haut le flambeau allumé par Charles Rolls et Henry Royce. Ainsi, ce sont des moteurs dotés du fameux sigle RR qui propulsent le Queen Mary 2, le paquebot le plus coûteux du monde (800 millions de dollars) mais aussi le plus long, le plus haut et le plus lourd. Un paquebot construit dans des chantiers français, à Saint-Nazaire. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:34:35
| Deux bases aériennes allemandes en état d'alerte pour des risques d'attentats Presse Canadienne Deux bases aériennes allemandes ont été placées en état d'alerte renforcée mardi après que la police fédérale eut reçu des informations selon lesquelles elles pourraient être la cible d'attaques terroristes, a annoncé le ministère allemand de la Défense. Ces deux bases, une base de chasseurs-bombardiers en Rhénanie-Palatinat et un centre d'entraînement de pilotes en Rhénanie-du-Nord-Westphalie ont été placés au deuxième plus fort niveau d'alerte pour cette semaine et la semaine du 24 mai, selon un porte-parole du ministère Martin Klein. Il n'a pas donné d'autres précisions |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:36:16
| 60 anciens diplomates américains dénoncent le soutien sans bornes à Israel Presse Canadienne Soixante anciens diplomates américains ont signé une lettre à George W. Bush pour dénoncer le "soutien sans bornes" du président américain au premier ministre israélien Ariel Sharon qui coûte aux Etats-Unis "leur crédibilité, leur prestige et leurs amis". Les signataires se disent très préoccupés par le soutien accordé le 14 avril par George W. Bush au plan unilatéral d'Ariel Sharon qui "bafoue les droits de trois millions de Palestiniens, nie le droit des réfugiés à rentrer sur leur terre et conserve cinq importants blocs d'implantations en Cisjordanie". La lettre souligne que le plan d'Ariel Sharon va à l'encontre des résolutions des Nations unies appelant au retrait des territoires occupés par IsraJel et ignore le droit international sur l'illégalité des implantations juives. Les anciens diplomates estiment en outre que les efforts diplomatiques américains des derniers mois se sont concentrés uniquement sur les Israéliens, ignorant les Palestiniens, malgré les dénégations de l'administration Bush qui assure avoir maintenu des consultations avec les Palestiniens. La lettre a été préparée par Andrew I. Killgore, ambassadeur américain au Qatar, de 1977 à 80, et Richard H. Curtiss, ancien chef des inspecteurs de l'Agence d'information américaine. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:37:01
| Canal Plus diffuse des images d'un hélicoptère américain tuant trois personnes en Irak Presse Canadienne La chaîne française Canal+ va diffuser mardi soir des images tournées en décembre par l'armée américaine en Irak et sur lesquelles ont voit un hélicoptère américain tuant trois personnes dont une, blessée, est sciemment achevée. Jean-Pierre Montanay, rédacteur en chef de l'émission "Merci pour l'Info", a expliqué sur France-Info avoir obtenu ces images, qu'il juge authentiques, de "quelqu'un qui travaillait au service direct de l'armée américaine" en Irak. Il a ajouté que ces mêmes documents avaient été diffusés "dans l'indifférence générale" par la chaîne américaine ABC en janvier. Selon lui, les images, diffusées vers 19h30, montrent comment trois personnes transportant une arme dans une housse sont tour à tour abattues par les militaires d'un hélicoptère américain. La troisième personne, visiblement blessée, est sciemment achevée par les militaires, a-t-il ajouté. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:37:54
| Trente-cinq affaires de mauvais traitements dans les prisons américaines en Afghanistan et en Irak Presse Canadienne L'armée américaine a affirmé mardi que 35 enquêtes avaient été ouvertes suite à des accusations de sévices et de décès de prisonniers en Irak et en Afghanistan depuis décembre 2002. Vingt de ces enquêtes sont encore en cours, dont dix pour des décès et dix pour des violences, a précisé le général Donald Ryder, le prévôt de l'armée américaine de terre, qui a inspecté plusieurs prisons irakiennes l'automne dernier. Une affaire d'homicide a été élucidée, a ajouté le général Ryder. Un autre responsable a indiqué que le soldat américain reconnu coupable de cet homicide avait été rendu à la vie civile. Le prisonnier a été tué avec une pierre. On ignore si ce meurtre a été commis en Irak ou en Afghanistan. Une personne travaillant indirectement pour la CIA est impliquée dans une autre affaire d'homicide, pas encore réglée. D'après le général Ryder, 12 autres décès dans des prisons américaines en Irak ou en Afghanistan ont été attribués à des causes naturelles ou non déterminées. Une autre mort a été justifiée par de la légitime défense. Le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld a condamné mardi ces exactions. "Quiconque a commis de tels actes a déçu ses camarades qui servent avec honneur chaque jour et il a déçu son pays", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au Pentagone. De tels actes sont "totalement inacceptables et anti-américains". Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell s'est déclaré "profondément inquiet de l'image horrible que cela renvoie au monde". "Mais en même temps, je tiens à rappeler à la communauté internationale que ce n'est qu'un petit nombre de soldats qui ont agi de manière illégale et indécente", a-t-il ajouté. "Les photos que nous avons tous vues la semaine dernière et en ce début de semaine ont stupéfié tous les Américains. C'était choquant. Cela montrait des actes qui sont ignobles (...) Ce qu'ils ont fait était illégal, contraire à tous les règlements, contraire à toutes les normes. C'était immoral". D'après Colin Powell, les sévices infligés à des détenus de la prison Abou GhraJib, à Bagdad, sont "complètement en dehors de ce que nous attendons de nos hommes et de nos femmes en uniforme". Le général Geoffrey Miller, qui dirige les prisons administrées par les Etats-Unis en Irak, a annoncé mardi que le nombre de détenus à Abou GhraJib allait être diminué de moitié, pour passer des 3.800 prisonniers actuels à moins de 2.000. En outre, l'armée américaine a donné l'ordre à ses soldats de ne plus cagouler les prisonniers pendant les interrogatoires -les yeux des détenus devant être désormais masqués par un ruban ou des lunettes scotchées au visage. Et les personnes menant les interrogatoires devront maintenant obtenir la permission pour empêcher un détenu de dormir. La privation de sommeil est l'une des techniques d'interrogatoire les plus fréquentes, d'après les témoignages des prisonniers libérés. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:38:25
| Gaza : incursion israélienne dans le camp de Khan Younis Presse Canadienne Pour la seconde fois consécutive, les bulldozers israéliens ont pénétré ce mardi soir à l'intérieur du camp de réfugiés de Khan Younis, dans la bande de Gaza, démolissant des maisons palestiniennes proches d'une colonie juive, selon les témoins. L'armée n'a pas commenté cet incident dans l'immédiat. Il n'y a pas eu de heurts entre les forces israéliennes et les Palestiniens, selon les témoins. Les opérations israéliennes à Khan Younis ont suivi l'attaque perpétrée dimanche par des hommes armés palestiniens contre un véhicule israélien sur une route proche du camp, tuant une mère israélienne enceinte et ses quatre fillettes |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:39:18
| Résistance Irakienne : Powell se dit «surpris» Presse Canadienne Le secrétaire d'État américain Colin Powell s'est déclaré «surpris» ce mardi par l'intensité de la résistance irakienne à l'occupation américaine. «Je ne pense pas qu'aucun d'entre nous s'attendait à la sorte de résistance que nous voyons actuellement», a déclaré le chef de la diplomatie américaine sur le chaîne CNN. «Je suis surpris(.) Il y a plus de résistance que nous ne nous y attendions», a-t-il ajouté au cours de l'émission-phare de la chaîne d'information en continu, «Larry King Live». M. Powell a toutefois mis cette situation sur le compte d'une minorité d'Irakiens. «Je pense que si nous n'avions pas ce problème de sécurité, si nous n'avions pas ces terroristes et ces voyous du précédent régime pour nous défier, les gens nous lanceraient des roses pour tout ce que nous faisons pour aider et reconstruire le pays», a-t-il dit. Interrogé sur les raisons ayant conduit à ce conflit, M. Powell a affirmé que la guerre avait été déclaré «par choix et par nécessité». Il a ajouté: «Nous aurions pu choisir de ne pas partir en guerre. Mais le président a bien réfléchi à la situation» avant de décider de lancer le conflit. Le président George W. Bush, à qui la même questions sur une guerre par choix ou par nécessité avait été posée en février dernier, avait répondu que «c'est une guerre par nécessité». |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:40:11
| Le CICR demande des enquêtes "très sérieuses" sur les allégations de sévices subis par les prisonniers en Irak Presse Canadienne Le Comité international de la Croix Rouge a déclaré mardi que les États-Unis ont l'obligation légale d'enquêter et de traduire en justice quiconque coupable d'avoir commis des violences ou des sévices sur des prisonniers en Irak. "Voir les photographies que nous avons vu est extrêmement choquant", a déclaré Antonella Notari, porte-parole du CICR, qui au cours de l'année passée a rendu visite à des milliers de prisonniers détenus par forces américaines en Irak. Les informations évoquant des sévices et des maltraitances "doivent faire l'objet d'enquêtes très sérieuses et, si elles sont confirmées, ils doivent être traduits en justice selon les lois et les procédures en vigueur", a-t-elle déclaré lors d'un entretien téléphonique avec l'Associated Press. "Non seulement, il est important de tenir les gens responsables devant la loi lorsqu'ils sont chargés de prisonniers, mais cela envoie également un message très clair disant qu'un tel comportement est absolument intolérable", a-t-elle ajouté. Antonella Notari a toutefois refusé de préciser si le CICR basé à Genève, en Suisse, avait découvert lors de ses visites des cas de sévices ou de tortures subis par des prisonniers en Irak. Elle a souligné que le CICR ne rendra pas publiques les informations dont elle dispose à la suite de ces visites rendues à près de 11.000 prisonniers détenus en Irak au cours de l'an passé. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:40:42
| Explosion d'une voiture piégée en Colombie : 1 mort, 17 blessés Presse Canadienne Un enfant de huit ans a été tué et 17 personnes blessées dans l'explosion mardi d'une voiture piégée à Tame, dans le département de Arauca, frontalier du Venezuela, a annoncé le maire de la ville Alfredo Guzman. Les autorités colombiennes ont attribué l'attentat à la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). «Nous avons 17 blessés et un mort, un enfant de huit ans. Parmi les blessés, quatre sont grièvement atteints», a déclaré M. Guzman. La voiture, qui contenait 80 kg d'explosif, a explosé à 18H00 locales (23H00 GMT) à quelques mètres du parc central de Tame et en face de plusieurs magasins qui ont été sérieusement endommagés, a précisé la police. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:41:30
| George W. Bush accorde deux entretiens aux chaînes arabes Presse Canadienne Le président américain George W. Bush accordera mercredi deux interviews à deux chaînes de télévision arabes pour déclarer au monde arabe que les abus commis contre des prisonniers en Irak sont "honteux et inacceptable", a déclaré maris soir le porte-parole de la Maison Blanche, Scott McClellan. M. McClellan a précisé que M. Bush accordera deux entretiens de dix minutes chacun à la chaîne Al-Hurra sponsorisée par les États-Unis et à la chaîne Al-Arabiya. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:42:18
| Des milliers de Californiens évacués Presse Canadienne Plusieurs milliers de personnes ont été évacuées de leur domicile ce mardi en raison des incendies qui ont déjà ravagé plus de 6 600 hectares dans le sud de la Californie, ont annoncé les autorités. Des milliers de pompiers combattaient les flammes depuis dimanche dans les comtés de Los Angeles, Riverside, San Diego et Santa Barbara. Après trois départs de feu signalés dimanche dernier, un autre incendie a débuté ce lundi au sud de Corona, dans le comté de Riverside, et avait parcouru mardi matin plus de 3 600 hectares, attisé par une chaleur atteignant 39 degrés C. Le comté de Riverside était mardi le plus touché par les incendies, avec 5 735 hectares consumés. Quelque 5 000 habitations ont dû être évacuées dans la nuit de lundi à mardi. Dans ce même comté de Riverside, un autre incendie a ravagé plus de 1.600 hectares à Ternecula, mobilisant un millier de pompiers. Plusieurs habitants ont également dû être évacués, notamment un centre d'art de l'Université de Californie, la «Dorland Mountain Colony». Une dizaine de pompiers souffrent de blessures légères ou de problèmes respiratoires. Un des incendies qui s'était déclaré dimanche à Lake Elsinore, également dans le comté de Riverside, était lui maîtrisé après avoir consumé 150 hectares. Plus au sud, dans le comté de San Diego, quelque 250 pompiers tentaient de vaincre un incendie près de la base des Marines de Camp Pendleton, déjà maîtrisé à 85% après avoir ravagé 728 hectares. Les autorités espèrent circonscrire le feu ce mercredi, a déclaré un porte-parole des Marines, le sergent Jim Goodwin. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:42:55
| Colin Powell se sent mal à l'aise face à l'idéologie de l'administration Bush, selon un de ses proches Presse Canadienne Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell se sent mal à l'aise face à l'idéologie de l'administration Bush où il fait figue de pragmatique dans une équipe dominée par les idéologues, confie un des proches de M. Powell, Harlan Ullman. Dans un entretien accordé au magazine américain "Gentleman's Quarterly magazine" (GQ), M. Ullman déclare: "c'est en bien des façons l'administration la plus idéologique avec laquelle Powell n'ait jamais travaillé". "Non seulement c'est très idéologique, mais ils ont une vision. Et je pense que Powell est par nature mal à l'aise avec les grandes visions comme cela. (...) Il y a un noyau idéologique dans Bush, et je pense qu'il est difficile pour Powell de percer cela", ajoute-il. Interrogé mardi soir sur CNN sur ses difficultés éventuelles dans le cadre de son travail, M. Powell a refusé de confirmer ces assertions. "Je ne me sens pas comme une victime", a-t-il assuré, faisant référence au titre de l'article de GQ, "victime de guerre". "Je pense que je travaille dur, servant la nation, le président. Nous avons beaucoup de bonnes choses à travers le monde que les gens ne remarquent pas parfois à cause des problèmes en Irak aussi bien qu'ailleurs", a déclaré le secrétaire d'Etat américain, interrogé par le journaliste Larry King. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:43:30
| Ottawa permettra une pêche à la morue limitée dans le Golfe St-Laurent Presse Canadienne Le gouvernement du Canada permettra une pêche à la morue limitée dans deux zones du Golfe Saint-Laurent pour la saison 2004-2005. Le ministre responsable de Pêche et Océans, Geoff Regan, explique avoir accueilli une suggestion en ce sens du Conseil de la conservation des ressources halieutiques. Le quota imposé à la section septentrionale du golfe sera limité à 3500 tonnes, tandis que plus au sud, la limite sera de 3000 tonnes. De plus, le ministère des Pêches annonce que dorénavant, il partagera la responsabilité et la prise de décisions dans la détermination des stocks de poissons. Rappelons que ces zones ont été interdites à toute pêche à la morue en avril 2003. Pêche et Océans Canada promet qu'il imposera une surveillance étroite des prises à venir afin qu'elles ne dépassent pas les quotas. Entre-temps, la faiblesse de la ressource maintient le moratoire de la pêche à la morue à l'Est du territoire insulaire de Terre-Neuve et sur la côte sud du Labrador. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:44:00
| Le Canada dépense moins dans la santé mais réussit mieux que les Etats Unis Presse Canadienne Malgré le fait que le Canada dépense moins que les Etats-Unis dans les soins médicaux, les résultats quant à la santé publique sont comparables, sinon meilleurs ici, indique une étude internationale. L'étude comparant les résultats de cinq pays en matière de santé, menée par le Fonds du Commonwealth, contredit les critiques affirmant que le système d'assurance-maladie canadien a de graves problèmes. Même si les dépenses (par personne) du Canada dans la santé ne représentent que 57 pour cent de celles des Etats-Unis, les taux de survie étaient meilleurs pour les cas de cancer colorectal, de leucémie infantile, de transplantation de rein et de foie, et d'hépatite B. Les résultats étaient meilleurs du côté américain dans les cas de cancer du sein, de cancer du col de l'utérus, de coqueluche et de rougeole, mais les différences n'étaient pas très importantes. L'étude, publiée mardi dans la revue américaine Health Affairs, démontre que le Canada a le pire taux de survie dans les cas de crise cardiaque, mais le meilleur taux de survie pour les cas de leucémie infantile. Le document démontre que le Canada est sous la moyenne en ce qui a trait aux soins des personnes âgées, et quant à la vaccination contre la polio. Les données, obtenues sur plusieurs années et provenant de diverses sources, illustrent que les patients ayant bénéficié d'une transplantation de rein ou de foie ont eu le meilleur taux de survie sur cinq ans, tous pays confondus. Les taux de survie dans les cas de cancer étaient dans la moyenne ou sous la moyenne. "Certains actes médicaux réussissent mieux ici qu'aux Etats-Unis, a dit John Millar, de l'autorité de santé publique de la Colombie-Britannique, aussi co-auteur de l'étude. Nos résultats sont meilleurs dans les secteurs de haute technologie, comme en ce qui concerne la survie après une transplantation. Ces résultats sont encourageants et indiquent que notre système de soins de santé est comparable et dans certains cas meilleur que celui d'autres pays. L'étude, qui a aussi porté sur l'Angleterre, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, démontre que tous les systèmes de soins de santé éprouvent des difficultés, n'identifiant aucun pays qui se distingue nettement des autres. Vingt-et-un indicateurs ont été examinés pour évaluer les résultats des différents pays, dont les taux de survie dans les cas de cancers types et de transplantations, entre autres aspects . |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:44:38
| Goodale a confiance dans la nouvelle Commission internationale pour l'Afrique Presse Canadienne Le ministre canadien des Finances, Ralph Goodale, a concédé mardi que l'Occident obtiendrait un bulletin "moyen" s'il était jugé sur ses tentatives d'éliminer la pauvreté en Afrique. Il a cependant dit croire que la nouvelle Commission internationale pour l'Afrique, présidée par la Grande-Bretagne, pourrait faire une différence. Alors que la plupart des indicatifs économiques font état d'un continent africain en dérive, depuis quelques années, la commission, créée dans le but de trouver de nouveaux débouchés pour l'économie et le développement de l'Afrique au 21e siècle, est accueillie avec un certain scepticisme par les organismes d'aide actifs dans la région. M. Goodale a indiqué que de nombreux commissaires avaient fait état de ces appréhensions lors de leur première rencontre, à Londres, en présence du premier ministre britannique Tony Blair, au 10 Downing Street. "Je comprends la colère et le scepticisme, a affirmé le ministre canadien. Certaines de ces statistiques au sujet de l'Afrique peuvent être non seulement déprimantes, mais également alarmantes. Mais d'un autre côté, il y a eu certains signes d'amélioration au cours des quatre ou cinq dernières années." M. Blair souhaite placer l'Afrique au premier plan tandis que la Grande-Bretagne assumera la présidence de l'Union européenne et celle du Groupe des huit (G-8) nations les plus industrialisées, l'année prochaine, un peu comme l'avait fait le premier ministre Jean Chrétien, en 2002, lors du sommet des dirigeants du G-8 à Kananaskis, en Alberta. La commission doit se pencher sur six problèmes clés auxquels fait face l'Afrique, parmi lesquels l'économie, l'édification de la paix, la dette et la santé, en particulier l'épidémie de sida qui y fait rage. Les membres africains de la commission espèrent également que puisse être trouvée une façon d'encourager les pays occidentaux à mettre en place des règles commerciales justes qui leur permettraient d'être concurrentiels à l'échelle internationale. Le ministre Goodale siégera au groupe de travail de la commission portant sur l'économie africaine, en compagnie se son homologue britannique, Gordon Brown, et du ministre des Finances de l'Afrique du Sud, Trevor Manuel. Les membres de la commission doivent se rencontrer à nouveau en septembre ou octobre, cette fois en Afrique. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:46:14
| Le Canada est élu à la Commission des droits de l'homme des Nations unies Presse Canadienne Le Canada a été élu à la Commission des droits de l'homme des Nations unies pour une période de deux ans, à compter de 2005, a fait savoir mardi le ministre fédéral des Affaires étrangères, Bill Graham. Le pays était l'un des quatre candidats aux trois sièges réservés au groupe des Etats d'Europe occidentale et autres Etats. La France et la Finlande ont également été retenus, aux dépens de l'Espagne, au terme d'un scrutin auquel avaient le droit de participer 54 pays membres du Conseil économique et social (ECOSOC) de l'ONU. "La promotion et la protection des droits de la personne constituent une partie intégrante et fondamentale de la politique étrangère et de la politique intérieure du Canada", a déclaré M. Graham, mardi, à la suite de l'élection, qui s'est déroulée à l'ECOSOC. La Commission des droits de l'homme demeure la grande instance intergouvernementale chargée de promouvoir le respect de ces droits, et nous savons que son efficacité doit être améliorée de façon à ce qu'elle puisse exercer la fonction qui lui incombe. Notre élection nous permettra de continuer à jouer un rôle de premier plan dans l'avancement des questions relatives aux droits de la personne à l'échelle internationale." Le Canada a été membre de cette commission pendant 24 des 28 dernières années. Bien qu'il n'en ait pas été membre au cours de la dernière période (2003-2005), il a participé aux négociations sur toutes les questions de fond et a coparrainé plus de 30 résolutions, a affirmé M. Graham. Le Canada a également proposé plusieurs résolutions, dont des textes sur la liberté d'expression, les questions autochtones, la violence à l'égard des femmes et l'impunité. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:47:06
| 71 millions de dollars aux producteurs de tabac Presse Canadienne Les producteurs de tabac du Québec et de l'Ontario vont recevoir une aide de 71 millions $ du fédéral, a annoncé ce mardi le ministre de l'Agriculture, Bob Speller, en visite dans le principal centre de production de tabac en Ontario. Les producteurs trouvent les temps difficiles depuis que l'usage du tabac est en déclin constant dans la population. «C'est ce qu'on attendait depuis longtemps, a déclaré Fred Neukamm, de l'Office des producteurs de tabac jaune de l'Ontario. Le programme prévoit une aide pour les agriculteurs qui voudront quitter la culture du tabac ou qui voudront rendre leur exploitation plus rentable, ainsi qu'un système de surveillance des importations pour identifier les nouvelles tendances sur le marché international du tabac. Selon M. Neukamm, la mise en place du programme est essentielle au maintien des cultures. Plusieurs producteurs vont se retrouver dans l'impossibilité de continuer en raison de pressions financières et il faut quelque chose pour leur venir en aide rapidement, dit-il. «Plusieurs producteurs de tabac sont venus me voir pour me parler de leurs problèmes, a déclaré le ministre Speller. La campagne pour convaincre les gens à cesser de fumer a assurément eu un impact négatif sur l'industrie du tabac.» Pour sa part, la Société canadienne du cancer, tout en étant d'accord avec l'aide gouvernementale, a estimé qu'il ne fallait pas pour autant abandonner les efforts pour convaincre les gens de cesser de fumer. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:47:36
| Commandites : Jean Chrétien témoignera si nécessaire Presse Canadienne L'ancien premier ministre Jean Chrétien ne sera pas appelé à témoigner au sujet du scandale des commandites sauf si un témoin l'implique, a déclaré le président du comité des comptes publics, John Williams. «Je ne vois pas pourquoi M. Chrétien serait appelé à moins que quelqu'un ne l'implique», a-t-il dit. M. Williams a noté que des dossiers déposés devant le comité démontrent que M. Chrétien a signé personnellement les documents du cabinet autorisant la création du programme des commandites. Plusieurs témoins sont venus expliquer que l'ancien ministre des Travaux publics, Alfonso Gagliano ainsi que Jean Pelletier, alors qu'il était le directeur de cabinet de M. Chrétien, ont joué un rôle dans l'attribution des fonds liés au programme. Il n'existe cependant aucune preuve que M. Chrétien a directement été impliqué dans la gestion quotidienne des commandites, destinées à augmenter la présence fédérale au Québec et à combattre le séparatisme. «Nous savons que ce dossier était une priorité pour M. Chrétien, a dit M. Williams. Mais personne n'a admis qu'il était directement impliqué. Il a été protégé (...) Il y a une dichotomie qui reste à expliquer, mais je pense qu'il est préférable que ce soit quelqu'un d'autre que M. Chrétien qui le fasse.» |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:48:33
| Le ministère des Transports met 5,4 millions $ pour la Route verte québécoise Presse Canadienne Le ministère québécois des Transports injectera 2,5 millions $ en 2004 et 2,9 millions $ en 2005 pour le développement du réseau cyclotouristique de la Route verte. "Avec 2,5 millions pour cette année, on se rapproche de ce qui était prévu initialement", a indiqué la ministre déléguée aux Transports, Julie Boulet, mardi en conférence de presse. Depuis le lancement des travaux de réalisation de la Route verte, il y a 10 ans, les montants annuels se situaient plutôt autour de 3 millions $ à 3,5 millions $. L'année dernière, peu après l'arrivée des libéraux au pouvoir, on avait annoncé un gel des subventions. Devant le tollé, le gouvernement accordait tardivement, en septembre, 1,4 million $, ce qui a permis la réalisation de 15 projets sur les 42 soumis par les municipalités. Il faut savoir que l'aide gouvernementale est là pour couvrir 25 pour cent des coûts des projets pilotés par les municipalités. Pour Jean-François Pronovost, directeur général de Vélo Québec, organisme qui coordonne le développement de la Route verte, l'aide gouvernementale arrive dans "le dernier droit avant le parachèvement" de la Route verte. "L'année 2004 sera une année où la route verte verdira encore un peu plus", a-t-il lancé. Les investissements qui seront faits au cours des deux prochaines années seront cependant insuffisants pour permettre de compléter le réseau de la Route verte. "On va voir où on va être capables de se rendre avec ces sommes. On pense qu'une troisième année de programme sera nécessaire", a admis la ministre déléguée. Les municipalités qui abritent déjà une piste cyclable faisant partie de la Route verte pourront cette année encore obtenir une aide financière pour son entretien. Une somme annuelle d'un million de dollars vise à couvrir 50 pour cent des coûts assumés par les municipalités. Celles qui en profitent doivent obligatoirement rendre accessible gratuitement la section de la Route verte se trouvant sur leur territoire. A l'heure actuelle, les cyclistes ont accès gratuitement à la Route verte sur les trois quarts du parcours. "Le monde idéal serait que cette route soit accessible gratuitement partout au Québec", a commenté Mme Boulet. Par ailleurs, le ministère des Transports a déjà annoncé que 5 millions $ seront consacrés cette année à l'élargissement de routes et à l'asphaltage de l'accotement de façon à améliorer la sécurité des cyclistes. Le meilleur exemple de ce type de réalisation est observable entre Trois-Rivières et Québec, sur la route 138, ou encore sur plusieurs sections de la vieille route des bleuets, au Saguenay-Lac-Saint-Jean. En bout de piste, la Route verte sera composée de 30 pour cent de pistes complètement séparées du réseau routier et de 70 pour cent de segments routiers, dont une grande partie seront sur les routes du ministère des Transports. Même si le réseau reste à être complété, les adeptes du vélo peuvent planifier leurs vacances en consultant le site web de la Route verte où ils trouveront diverses cartes leur permettant de voir quelles sont les régions les mieux desservies, les attractions de chaque village ou ville sur le parcours et les gîtes où dormir. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:49:08
| Hydro confirme que le Suroît lui permettrait de hausser ses exportations Presse Canadienne Hydro-Québec se défend bien de vouloir vendre à l'étranger toute l'électricité que produirait sa centrale thermique du Suroît mais reconnaît que ce projet controversé lui accorderait la possibilité d'augmenter ses exportations à partir de 2008. Si elle est construite, cette centrale de 800 mégawatts située près de Beauharnois "va permettre à Hydro d'avoir une plus grande marge de manoeuvre, de répondre de manière plus confortable aux besoins du Québec et s'il en reste, d'exporter", a confirmé mardi la porte-parole Marie Archambault, en marge de l'audience spéciale de la Régie de l'énergie. Hydro refuse toutefois de préciser de quelle usine ou même de quelle filière de production (hydroélectrique, thermique, éolienne) proviendraient les électrons vendus aux Etats-Unis. "Le producteur n'est pas obligé de le dire. C'est son parc, il utilise ce qu'il veut pour répondre aux appels d'offres. C'est son choix", a insisté Mme Archambault. Quoi qu'il en soit, et contrairement à ce qu'a longtemps soutenu la direction d'Hydro, le projet du Suroît ne servira pas à combler l'écart entre l'offre et la demande d'électricité à court terme, à "assurer le pont énergétique" avant la mise en service des centrales hydroélectriques en construction. Selon les derniers calculs d'Hydro-Québec Distribution, il manquera dès cette année entre 2 et 6 TWh d'électricité pour répondre à la demande. L'écart oscillera entre 4,3 et 10,6 TWh l'an prochain et pourrait grimper jusqu'à 17,1 TWh en 2006. La division responsable de l'approvisionnement de la clientèle a laissé savoir lundi qu'elle prévoyait avoir recours à des importations pour répondre aux besoins des trois prochaines années. Un premier appel d'offres à très court terme a d'ailleurs été lancé la semaine dernière. Grâce à la mise en service des centrales hydroélectriques d'Eastmain et de Péribonka-4, Hydro-Québec Production pourrait ensuite prendre graduellement le relais à partir de 2007. Prévu pour l'année suivante, le Suroît lui permettrait de réduire la cadence de production dans ses centrales de la Baie-James et de la Côte-Nord afin de remplir ses réservoirs. "La priorité actuelle d'Hydro-Québec Production (HQP) est de reconstituer ses stocks énergétiques dans ses réservoirs à la suite d'une période de faible hydraulicité. La centrale du Suroît permettra à HQP de retrouver une marge de manoeuvre essentielle à la sécurité énergétique du Québec", a expliqué l'entreprise dans un communiqué. Le président de la division, Thierry Vandal, doit témoigner devant la Régie de l'énergie jeudi matin. Il répondra ensuite aux questions de groupes de pressions dont l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), l'Action démocratique et l'Union des consommateurs. La Régie doit rendre son avis sur le Suroît au gouvernement du Québec au plus tard le 30 juin prochain. Le ministre des Ressources naturelles Sam Hamad a déjà annoncé qu'il y aurait une commission parlementaire sur le projet au cours de l'été |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:49:56
| France et Québec intensifient les échanges en matière de financement culturel Presse Canadienne Le Québec et la France ont convenu ce mardi d'intensifier leurs échanges en matière de financement de la culture. Cet engagement figure dans le "relevé de décisions" signé à l'Hôtel Matignon par les premiers ministres Jean Charest et Jean-Pierre Raffarin. Le texte évoque clairement l'importance de "renforcer la contribution du secteur privé" dans le domaine culturel. La ministre de la Culture, Line Beauchamp, qui a accompagné à Paris le chef du gouvernement québécois, a aussi consacré une bonne partie de son temps à ce dossier. Mardi matin, elle en a discuté avec son nouvel homologue français, Renaud Donnedieu de Vabres, qu'elle voyait pour la première fois. Leur rencontre, qui a aussi porté sur la diversité culturelle, l'avenir des coproductions franco-québécoises et la situation de la langue française dans les entreprises, a duré environ une heure, a-t-on indiqué. Mardi, Mme Beauchamp a également abordé la question avec Jacques Rigaud, le patron de l'Admical, une association chargée de promouvoir en France le mécénat d'entreprise. La ministre, qui souhaite "transformer" l'économie de la culture, a trouvé à Paris "matière à réflexion". La politique que s'est donné la France l'année dernière pour favoriser le mécénat (notamment à travers des déductions d'impôt de 60 pour cent) lui apparaît comme une "source d'inspiration". "Le Québec a le plus bas taux de mécénat du Canada", a-t-elle rappelé. Mais la générosité des entreprises ne saurait être qu'une piste aux yeux de la ministre, naturellement attirée par des "mesures plus larges". Un partenariat accru entre l'Etat et le secteur privé en est une, fondamentale. Dans cet esprit, Mme Beauchamp visitera d'ailleurs mercredi le chantier de la rénovation du Grand palais, largement financée par des fonds privés. La ministre parle aussi d'innover et explore la possibilité "d'introduire la notion de capital" dans les organismes sans but lucratif, de manière à ce que des entreprises privées puissent investir sur plusieurs années dans des troupes de théâtre ou des orchestres, en espérant gagner de l'argent dans l'opération. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:50:31
| Procès de Jocelyn Lussier : La défense contredit la Couronne Presse Canadienne En cette quatrième journée du procès du pédiatre Jocelyn Lussier, la preuve de la défense s'est poursuivie en tentant de détruire la preuve de la Couronne par le dépôt d'extraits d'ouvrages médicaux qui appuient les contestées méthodes adoptées par le Dr Lussier. Celui-ci fait face à des accusations d'agressions sexuelles sur de jeunes patients et d'avoir administré des sédatifs. A la barre des témoins pour une seconde journée, le Dr Lussier a complété son exposé sur la disposition des lieux dans le département de pédiatrie, dans la clinique externe et dans la centrale de rendez-vous, amorcé la veille devant le juge Conrad Chapdelaine. A l'aide d'une cinquantaine de photographies et une bande vidéo, il a illustré comment étaient aménagés les lieux physiques et les salles d'examen où il rencontrait ses patients à l'Hôpital Sainte-Croix de Drummondville, avant son arrestation en décembre 2002. Dans ce même vidéo, Jocelyne Lussier montre les endroits, accessibles à tous, où est disposé le fameux sédatif Versed, qui aurait été administré à certains de ses patients. Un second extrait vidéo simulait un examen de routine entre le Dr Lussier et un patient. De cet extrait, l'avocat de la défense menant l'interrogatoire, Me Pierre Poupart, a amené son client à préciser les étapes d'un tel examen. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:51:13
| Les Wolf Pack seront jugés à Québec Presse Canadienne Les onze membres du Wolf Pack, arrêtés dans le cadre du démantèlement du réseau de prostitution juvénile, seront jugés à Québec et non à Montréal, a décidé ce mardi le juge Jean-Claude Beaulieu, de la Cour supérieure. Même si l'affaire de la prostitution juvénile à Québec a souvent fait la manchette dans les médias, le magistrat a souligné que les accusés n'ont pas été la cible de la vindicte populaire comme cela a été le cas pour certains présumés clients du réseau, également accusés dans cette affaire. Les avocats représentant les 11 membres du Wolf Pack prétendaient qu'il était impossible de tenir un procès juste et équitable à Québec pour leurs clients. Le juge Beaulieu estime que, contrairement au dérapage médiatique qui a entouré entre autres l'arrestation de l'ex-animateur de radio Robert Gillet dans ce dossier, les membres du Wolf Pack ont eu droit à une enquête préliminaire respectant les règles de l'art. Cette enquête n'a conduit à aucune manifestation publique ou débordements médiatiques, a-t-il souligné. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:51:44
| Les avocats de Darryl Gray veulent l'abandon des accusations Presse Canadienne Les avocats du révérend Darryl Gray, un militant pour les droits civiques aussi président intérimaire d'Alliance Québec, rencontreront les procureurs de la Couronne au cours du mois pour déterminer si les accusations de violence conjugales déposées contre leur client peuvent être abandonnées. La cause impliquant M. Gray, qui a été accusé d'avoir agressé son épouse, a été suspendue, mardi, jusqu'au 11 juin, pour permettre aux avocats de mener des discussions. "La cause est suspendue pour un mois et j'espère qu'elle n'ira pas plus loin parce qu'il n'existe aucune preuve qu'un crime a été commis", a dit Daniel Lighter, l'avocat de M. Gray. Selon la procureure Gaétane Martel, le fait que M. Gray soit un personnage public ne signifie pas que son cas est traité différemment. "C'est la même procédure dans toutes les causes de violence conjugale", a-t-elle dit aux journalistes. Mardi, une centaine de sympathisants portant un ruban gris ont attendu pendant trois heures avant que la cause ne soit entendue. "Plusieurs personnes dans la communauté noire croient qu'il est puni pour avoir protesté contre différentes injustices", a dit Peter Flegel, un ami de la famille qui est aussi porte-parole d'une association oeuvrant auprès des jeunes Noirs. M. Gray est ministre du culte à l'église montréalaise Union United Church, qui a accueilli des familles d'Algérie, du Zimbabwe et de l'Ethiopie parce qu'elles étaient confrontées à l'expulsion. Il a critiqué le travail de la police à la suite du décès d'un homme de race noire qu'ils détenaient. M. Gray est aussi engagé dans la course pour la présidence du groupe de défense des droits des anglophones Alliance Québec, dont il est actuellement président intérimaire. M. Gray n'était pas présent au tribunal mardi. Le mois dernier, sa femme Olive Simmonds et lui ont tenu une conférence de presse pour affirmer, en larmes, que l'agression présumée "n'avait jamais eu lieu". A cette occasion, Mme Simmonds avait expliqué que le 2 janvier, elle avait appelé le 9-1-1 après une dispute survenue entre elle et M. Gray, qui avait alors quitté la maison avec la voiture qu'elle avait louée. "J'ai dit clairement aux policiers que je refusais de signer la déposition qu'ils avaient prise, avait-elle dit. J'avais seulement besoin d'un peu d'aide et je ne voulais pas que cela nous hante par la suite." Mardi, au palais de justice, Mme Simmonds et son avocat ont eu une rencontre d'environ 30 minutes avec des travailleurs sociaux pour s'assurer que le calme était revenu à la maison et qu'elle ne subissait pas de pressions pour modifier sa déclaration. "Pour une raison qui m'échappe, le service de police refuse sa version des faits", a dit M. Lighter. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:52:32
| Un réseau international de blanchiment d'argent démantelé Presse Canadienne La Gendarmerie royale du Canada a porté un dur coup à une organisation criminelle internationale impliquée à Montréal dans le blanchiment de narcodollars. Cinq Montréalais ont été arrêtés, puis inculpés. Au total, 34 personnes ont été arrêtées dans différents pays, dans la cadre d'une vaste opération policière internationale appelée White Dollar. Baptisé projet Capello, le volet canadien de l'opération a ciblé en particulier quatre transactions directes, totalisant quelques millions de dollars. Mais, ces quatre transactions ont permis aux policiers de remonter la filière vers des comptes bancaires étrangers garnis de dizaines de millions de dollars. Les cinq Montréalais ont été arrêtés en vertu de mandats d'arrestation américains. Ils sont accusés de complot de blanchiment d'argent. Des accusations de complot pour trafic de drogue pèsent par ailleurs contre l'un d'entre eux. La justice américaine pourrait demander leur extradition. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:53:06
| La SQ et la GRC sont prêtes à intervenir pour ramener l'ordre à Kanesatake Presse Canadienne Le gouvernement du Québec juge que la situation est devenue incontrôlable à Kanesatake et croit l'heure venue d'y dépêcher la Sûreté du Québec (SQ) ainsi que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour ramener l'ordre. Le ministre de la Sécurité publique, Jacques Chagnon, devait rencontrer le grand chef du conseil de bande, James Gabriel, mardi en soirée, à son bureau, en vue de lui présenter son plan d'intervention policière. Si M. Gabriel et les Peacekeepers de Kanesatake demandent l'aide de Québec, comme le souhaite le ministre, le plan d'intervention policière sera aussitôt mis en application. "La situation qui prévaut à Kanesatake est une situation non seulement déplorable, c'est une situation qui est pour nous tout à fait inacceptable", a tranché le ministre Chagnon, mardi, en Chambre, alors qu'il faisait face à un barrage de questions de l'opposition. Le plan d'intervention a été concocté conjointement par les Peacekeepers, la SQ et la GRC. Une patrouille conjointe assurée par ces différents corps policiers devrait permettre, selon le ministre, "d'avoir une plus grande sécurité sur l'ensemble du territoire". M. Chagnon a avoué avoir été troublé par les images vues la veille à la télévision, alors que des opposants masqués chassaient les Peacekeepers du territoire, en leur lançant des projectiles. Trois policiers mohawks ont été blessés. Selon le Grand chef du conseil de bande, James Gabriel, ces actes de violence et d'intimidation ont été commis par des chefs dissidents, qui contestent son autorité et tentent d'éviter de faire face à la justice. Dans un communiqué, il a qualifié ces gestes d'"effroyables et dégoûtants". "Cette petite minorité est déterminée à empêcher qui que ce soit d'appliquer tout type de loi et d'ordre", conclut M. Gabriel. Pourtant, le service autonome de police mohawk possède normalement toutes les ressources nécessaires pour assurer la sécurité du territoire, a fait valoir le ministre Chagnon, en rappelant qu'il était passé récemment de 13 à 38 membres pour une population qui ne compte que 1331 personnes. Mais aux yeux de l'opposition officielle, ce qu'il faut retenir, c'est que le gouvernement n'a rien fait jusqu'à maintenant pour apaiser les tensions qui perdurent depuis quelques mois entre différents groupes mohawks à Kanesatake. Le chef de l'opposition, Bernard Landry, a proposé mardi la nomination d'un médiateur pour dénouer la crise, une option que n'a d'ailleurs pas écarté le ministre responsable des questions autochtones, Benoit Pelletier. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:53:39
| Bond spectaculaire du prix de l’essence Presse Canadienne Le prix du litre d’essence vient de faire un bond spectaculaire. À Montréal, en l’espace de quelques heures, le prix du litre a connu une augmentation de 0,10 ¢. Le prix de l'essence ordinaire varie présentement entre 94,9 à près de 98 cents. L'essence super peut se détailler jusqu'à 1,05 $ le litre dans certaines stations-service. Chez les détaillants qui affichaient toujours un prix autour de 84,9 ¢, de longues files d’attentes se sont spontanément créées à l’annonce de cette augmentation. À Québec, le prix du litre à la pompe se transige actuellement autour de 93,9 ¢ le litre. Les observateurs de l’industrie avaient déjà évoqué une possible augmentation à 1 $ le litre dans un avenir rapproché. Plusieurs facteurs expliquent cette hausse dont les récentes attaques en Arabie Saoudite, la situation en Irak et l'instabilité dans les pays arabes combinées à une demande anticipée accrue. Aujourd'hui, le brut a grimpé à 38,98 $US le baril. Il s'agit du prix le plus élevé depuis le 12 octobre 1990 soit deux mois après que l'Irak ait envahi le Koweit. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:54:18
| Kanesatake : Rencontre entre Jacques Chagnon et James Gabriel AgenceNews | Le 5 mai 2004 - 00:08 Situation à Kanesatake: le ministre de la Sécurité publique, Jacques Chagnon, a rencontré mardi soir le Grand chef James Gabriel, à Québec. Les discussions ont duré près de trois heures, mais une entente n’a pas encore été conclue. Les deux parties se rencontreront à nouveau ce mercredi matin, pour poursuivre les négociations. |
| | Posté le 05-05-2004 à 12:31:10
| Le gouvernement français dévoile son "plan canicule" PARIS (AFP), le 05-05-2004 Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Philippe Douste-Blazy, dévoile mercredi matin le dispositif gouvernemental destiné à répondre à une éventuelle canicule et éviter la catastrophe qui avait coûté la vie à 15.000 personnes en août 2003. M. Douste-Blazy, qui sera accompagné du ministre délégué aux Personnes âgées, Hubert Falco, doit présenter à la presse tout l'éventail du dispositif, concernant notamment l'organisation des services hospitaliers, en présence de "l'ensemble des acteurs concernés". Le président Jacques Chirac avait appelé, la semaine dernière, les préfets à une "extrême vigilance" pour mobiliser les systèmes d'alerte, de veille et de soins "afin que plus jamais ne se reproduise un drame" comme celui de l'an dernier. Une commission d'enquête de l'Assemblée nationale avait relevé "une gestion déficiente" de la crise de l'été dernier, avec notamment un manque de coordination interministérielle, ainsi que des problèmes structurels, portant en particulier sur les fermetures de lits des hôpitaux en été. La Direction générale de la Santé (DGS), la Direction de l'hospitalisation et des soins (Dhos) et la Direction des Affaires sanitaires et sociales (Ddass) ont déjà élaboré une esquisse de plan, destiné à anticiper "les conséquences sanitaires d'une vague de chaleur" et établi des "recommandations faites de messages sanitaires simples et opérationnels". Jeudi, l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) dévoilera à son tour son dispositif d'"organisation pour l'été" destiné à gérer "les urgences quotidiennes et les risques exceptionnels", avec des mesures destinées à coordonner les services d'urgences des hôpitaux de la région parisienne et assurer le fonctionnement d'une cellule de veille. Météo France n'est pas en reste puisque ses services vont publier, dès le 1er juin, des alertes de grande chaleur pour prévenir les populations des risques de canicule. Ce dispositif météo-sanitaire devrait fonctionner en liaison avec l'Institut de veille sanitaire (InVS). |
| | Posté le 05-05-2004 à 12:31:49
| Trois bombes explosent à Athènes à 100 jours des JO ATHENES (AFP), le 05-05-2004 Trois bombes de "moyenne puissance" ont explosé mercredi matin, à 100 jours exactement de l'ouverture des jeux Olympiques d'Athènes, à Kallithea, près du centre de la capitale, sans causer de dégâts matériels significatifs ni faire de blessés. "Il n'y a absolument aucun lien entre cette affaire et les jeux Olympiques. Il s'agit d'une affaire locale", a affirmé un haut responsable policier qui a requis l'anonymat. La police privilégiait la piste du terrorisme grec d'extrême gauche, pourtant fortement mis à mal par le récent démantèlement de groupes comme le 17-Novembre ou l'organisation Lutte révolutionnaire populaire (ELA). Malgré les dénégations du haut responsable, la date symbolique des 100 jours avant les JO semble avoir été choisie afin de donner à cette action une résonance internationale, alors que la sécurité est la principale préoccupation des organisateurs et des athlètes. Le Comité olympique australien a immédiatement réagi en se disant "préoccupé" par cet attentat, mais a assuré qu'il n'était pas question d'envisager un retrait de son équipe pour les Jeux. "Toute bombe qui explose à Athènes est inquiétante", a estimé son secrétaire général Bob Elphinston. La semaine dernière, l'ancienne gloire de natation américaine Mark Spitz avait pour sa part évoqué la possibilité d'un retrait américain pour des raisons de sécurité. "Nous savons qu'il y a de fortes chances que quelque chose puisse survenir à Athènes", avait-il affirmé. Les trois explosions se sont produites séparément en l'espace de 45 minutes dans une zone inhabitée et non surveillée. Elles étaient de "moyenne puissance", a précisé la police. Selon la télévision Net, au moins l'un des bombes était composée de pains de dynamite, d'une minuterie et d'un détonateur. Un journal athénien avait été prévenu des explosions par un appel téléphonique anonyme, peu avant qu'elles se produisent, un élément qui tendrait à confirmer également la piste locale. Selon la police, les policiers venus sur les lieux après l'explosion du premier engin devaient être blessés par l'explosion des deuxième et troisième engins, mais ce scénario a échoué. La Grèce a placé la sécurité comme priorité majeure des jeux Olympiques qui doivent se dérouler à Athènes du 13 au 29 août. Elle a notamment prévu à cet effet un budget considérable de plus de 650 millions d'euros, soit trois fois plus qu'aux Jeux de Sydney, en 2000, et le déploiement de quelque 50.000 hommes. Le gouvernement grec avait réussi ces dernières années à arrêter les principaux membres des groupes terroristes d'extrême gauche du 17-Novembre et de l'ELA qui ont été traduits ou sont en cours de procès devant la justice. L'attentat de mercredi rappelle en tout cas deux attaques récentes où des engins similaires -dynamite, minuteur et détonateur- avaient été utilisés. En septembre dernier, un policier avait été blessé lors d'un attentat similaire contre un bâtiment des tribunaux d'Athènes. Il avait été revendiqué par un groupe grec jusqu'alors inconnu, "Lutte révolutionnaire". La police grecque avait également désamorcé en novembre dernier un engin explosif composé de trois bâtons de dynamite et d'un mécanisme de mise à feu, placé devant une succursale athénienne de la banque américaine Citibank. La tentative d'attentat avait été revendiquée par un inconnu se réclamant du groupe "Christos Kassimis", appellation utilisée dans les années 80 par un commando de l'ELA. |
| | Posté le 05-05-2004 à 12:33:42
| France: Sarkozy veut faire "vite" pour relancer la croissance PARIS (AFP), le 04-05-2004 Le ministre français de l'Economie Nicolas Sarkozy a dressé mardi le panorama de ses projets pour réduire le déficit, encourager la consommation et soutenir la politique industrielle, affirmant sa volonté "d'agir vite" et de se battre "sur tous les fronts en même temps". Pour cette première conférence de presse au titre de ce ministère, M. Sarkozy avait fait le plein: plus de 350 journalistes assistaient à ce qui a ressemblé, dans le ton et la manière, à une déclaration de politique générale de Premier ministre. Mais M. Sarkozy a pris soin, dans son discours liminaire de quarante minutes, de se cantonner à ses sujets économiques. Il a annoncé la mise en oeuvre d'un panier de mesures, certaines déjà à l'étude, dont la somme devrait, selon lui, relancer l'économie. Même si rien n'est "inéluctable" dans le déclin de l'économie française, M. Sarkozy a souligné "qu'il faut agir, et agir vite", et a assuré qu'il "se battrait sur tous les fronts en même temps", car "il ne peut se permettre d'en négliger aucun". Premier chantier, "redresser les finances publiques". M. Sarkozy a maintenu l'objectif d'un déficit public inférieur à 3% du Produit intérieur brut en 2005, mais sous condition d'une réforme "rapide" de l'assurance-maladie. Quant aux futures baisses de l'impôt sur le revenu, elles dépendront de ce qu'on aura pu économiser sur les "niches fiscales" (avantages fiscaux catégoriels) indues. Le nombre de fonctionnaires va diminuer et des cessions d'actifs (bureaux de l'Etat, or de la Banque de France, ouverture de 35% du capital de la Snecma le 30 juin, et de deux sociétés autoroutières avant la fin 2004) ont par ailleurs été confirmées. Autre volet de la politique de M. Sarkozy, la relance de la consommation: encouragement fiscal à des donations entre générations et à la souscription de crédits à la consommation, actions visant à améliorer les prix dans la grande distribution et ouverture élargie des magasins le dimanche. Le ministre a enfin consacré une large partie de son discours à la politique industrielle. Revenant sur les dossiers Alstom ou Electricité de France (EDF), il a estimé que "ce n'est pas un droit pour l'Etat d'aider ces industriels, c'est un devoir", malgré les critiques de Bruxelles sur ce qui est ressenti comme du protectionnisme de la part de Paris. M. Sarkozy a également annoncé différentes mesures contre les délocalisations, souhaitant réserver les aides d'Etat aux entreprises qui ne délocalisent pas. Puis le ministre de l'Economie s'est fait plus politique lors de la séance des questions-réponses. Il a ainsi justifié ses propos controversés de la semaine dernière sur l'antisémitisme accusant le précédent gouvernement socialiste de n'avoir pas suffisemment lutté contre. Surtout, il s'est montré à plusieurs reprises ironique envers le président de la République, rétorquant ainsi à une journaliste qui comparait son dynamisme à celui de Jacques Chirac en début de carrière que "cette comparaison prestigieuse" allait "illuminer sa journée". Si le parti du président l'Union pour un mouvement populaire (UMP) a salué le "volontarisme" du ministre, son discours "de nature à redonner confiance à tous les Français", la gauche s'est montrée très sceptique. "Au-delà de la mise en scène, il y a peu de contenu et beaucoup de poudre aux yeux", selon le député socialiste Didier Migaud. Le Parti communiste français a dénoncé "une alliance d’ultra-libéralisme et de démagogie". |
| | Posté le 05-05-2004 à 12:34:14
| Record de longévité en Italie pour le gouvernement de Berlusconi ROME (AFP), le 05-05-2004 Le gouvernement dirigé par Silvio Berlusconi détient depuis mercredi le record de longévité de l'histoire de la République italienne, mais sa coalition de droite est minée par les dissensions et se présente en ordre dispersé aux élections européennes. Le scrutin de juin sera couplé à des élections locales pour 36,44 millions d'électeurs --soit 80% du corps électoral-- considérées comme un test à mi-mandat pour le chef du gouvernement et ses alliés. Silvio Berlusconi, 67 ans, a prêté serment le 11 juin 2001 et dirige l'Italie avec la même équipe depuis 1.060 jours, soit un jour de plus que son mentor en politique, le socialiste Bettino Craxi (4 août 1983-27 juin 1986). Il vante cette stabilité "exceptionnelle" pour l'Italie. Son gouvernement est le 59ème depuis 1945. Peu ont vécu plus d'un an. Lui-même a tenu 226 jours lors de sa première expérience de président du Conseil en 1994, et a été renversé par la rupture avec la Ligue du Nord. La longévité est déjà devenue un argument électoral. Mais la réalité est plus sombre. La "Maison des Libertés", sa coalition, a implosé. Silvio Berlusconi est parvenu à juguler plusieurs crises, mais les revers subis par ses alliés lors des élections provinciales et municipales en 2003 ont attisé les rancoeurs. L'Alliance nationale du vice-président du Conseil Gianfranco Fini, les populistes de la Ligue du Nord et les centristes démocrates chrétiens de l'UDC ont refusé de faire liste commune pour les scrutins de juin. Silvio Berlusconi fait donc campagne seul. Il est tête de liste de son parti Forza Italia et se dit convaincu d'obtenir au moins 25% des suffrages. Mais les dernières enquêtes d'opinion lui accordent entre 19 et 20% des intentions de votes. Ses alliés vont se combattre et se cannibaliser pour conquérir les suffrages des indécis, estime le politologue Renato Mannheimer. Des règlements de compte sont annoncés. "Après le 13 juin, il faudra faire un bilan", a averti Carlo Giovanardi, ministre centriste chargé des Relations avec le Parlement. Silvio Berlusconi a jusqu'à présent évité le remaniement ministériel réclamé par ses partenaires. Les résultats des prochaines élections pourraient modifier la donne. La campagne s'annonce très dure au sein de la majorité, car la Ligue du Nord cherche à se démarquer du centre-droit, mais également avec l'opposition, qui a retrouvé un semblant d'unité. Elle se déroule avec, en toile de fond, les conflits sociaux d'Alitalia et Fiat et l'inquiétude des familles des otages capturés en Irak, où la présence de 3.000 militaires est critiquée par une majorité d'Italiens. Silvio Berlusconi met en avant son action pour la sécurité, la hausse des retraites, la réduction de la pression fiscale, la baisse du chômage, le programme de grands travaux d'infrastructures et ses excellentes relations avec les présidents américain Georges W. Bush et russe Vladimir Poutine. L'opposition conteste ce bilan et accuse la droite d'avoir voté en priorité des lois servant les intérêts du chef du gouvernement, toujours propriétaire d'un empire de communications et accusé de corruption de magistrats. "Ce gouvernement va entrer dans l'histoire comme celui qui a causé le plus de désastres, impliquant l'Italie dans la guerre, aggravant les conditions de vie des travailleurs, des retraités, des familles", affirme le dirigeant communiste Gianfranco Pagliarulo. "Je ne vois pas ce qu'il y a fêter, car aucune des promesses électorales n'a été remplie", dénonce Piero Fassino, le secrétaire général des Démocrates de gauche (DS), le principal parti de l'opposition. "Je pense qu'une majorité d'Italiens s'en sont rendus compte et que cela se ressentira lors des élections des 12 et 13 juin", assure-t-il. |
| | Posté le 05-05-2004 à 12:34:49
| L'Espagnol Rodrigo Rato nouveau directeur du FMI WASHINGTON (AFP), le 05-05-2004 Les administrateurs du Fonds monétaire international (FMI) ont désigné mardi l'Espagnol Rodrigo Rato au poste de directeur général du Fonds, perpétuant une tradition de plus en plus critiquée de réserver ce poste à un Européen. "Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a élu aujourd'hui Rodrigo Rato pour le poste de directeur général et président du conseil d'administration pour un mandat de 5 ans", a annoncé le service de presse du Fonds. M. Rato, 55 ans, prend la succession à ces postes de l'Allemand Horst Koehler qui avait démissionné à la surprise générale le 4 mars dernier pour présenter sa candidature à la présidence de l'Allemagne. Ancien ministre espagnol de l'Economie, Rodrigo Rato était le candidat de l'Union européenne et avait reçu le soutien des Etats-Unis, le principal actionnaire du Fonds, ce qui en faisait le grand favori dans la course à la succession de M. Koehler. Dans un effort de transparence, le communiqué du Fonds précise que l'élection de M. Rato, face à un candidat égyptien, s'est faite en deux phases par les 24 membres du conseil d'administration représentant les 184 Etats membres. "Dans une première phase, une consultation informelle confidentielle a donné une majorité en faveur de la nomination de M. Rato. Ensuite les administrateurs ont procédé à sa nomination formelle par consensus", précise le communiqué. Cependant cela ne suffira pas à faire calmer les critiques sur l'opacité des décisions au sein de l'exécutif de l'institution. Ainsi le Collectif "50 Years is Enough" (50 ans c'est assez) qui regroupe plus de 200 organisations américaines réclamant depuis 10 ans des réformes fondamentales du mode de fonctionnement du FMI et de sa jumelle la Banque mondiale, a rappelé qu'une nouvelle fois le Fonds a "raté" l'occasion "de montrer qu'il envisageait sérieusement de devenir transparent, d'être prêt à rendre des comptes et de faire preuve d'ouverture". Le poste, occupé depuis le départ de M. Koehler par la numéro deux du Fonds, l'Américaine Anne Krueger, revient par tradition à un Européen alors que la présidence de la Banque mondiale est réservée à un Américain. Cette règle non écrite mais appliquée depuis la création des deux institutions il y a 60 ans n'a pas seulement soulevé les critiques des ONG. Plusieurs pays émergents et en développement avaient également protesté ces dernières semaines contre cette répartition, l'opacité des discussions pour le choix du nouveau dirigeant et d'une manière plus générale contre le système de représentation des pays membres au sein du conseil d'administration basé sur les quotes-parts financières. Premier contributeur, les Etats-Unis disposent de 17,14% des voix au conseil d'administration, suivis des principaux autres contributeurs comme le Japon (6,15% des voix), l'Allemagne (6,01%), la France et le Royaume-Uni (4,96% chacun). Les 24 pays africains membres du Fonds sont représentés par l'administrateur de Guinée équatoriale et n'ont droit qu'à 1,42% des voix, alors que les pays de l'Union européenne y sont représentés par neuf administrateurs sur un total de 24. Tout en apportant leur soutien à M. Rato les pays africains avaient profité de l'occasion pour réclamer un poste de directeur général adjoint chargé uniquement de leur continent. M. Rato, en visite éclair il y a deux semaines à Washington pour y rencontrer les ministres africains des finances présents aux assemblées de printemps du FMI, a promis de "s'engager auprès de l'Afrique pour son développement et la réduction de la pauvreté". Après une succession de technocrates, l'arrivée de M. Rato, qui passe pour être un politique, devrait faire souffler un vent nouveau dont espèrent profiter les actuels premiers bénéficiaires des crédits du FMI, les pays d'Amérique latine. |
| | Posté le 05-05-2004 à 14:35:02
| SRAS : le premier patient chinois quitte l'hôpital, guéri Presse Canadienne | Le 5 mai 2004 - 06:23 Le premier patient atteint du syndrome respiratoire aigu sévère à la suite de la récente épidémie en Chine, est désormais guérie et a quitté l'hôpital, a annoncé ce mercredi l'agence de presse officielle Chine Nouvelle. L'infirmière libérée mardi dernier avait été infectée par le virus après avoir traité un chercheur de l'Institut de virologie de Pékin, un laboratoire qui semble être à l'origine de cette résurgence de la maladie. L'infirmière qui était hospitalisée depuis le 7 avril a pu quitter l'hôpital tard mardi. Le laborantin qui l'avait infectée va également recevoir bientôt la permission de quitter l'hôpital. La Chine a confirmé ce mardi trois nouveaux cas de SRAS, ce qui porte à neuf le nombre de personnes infectées par la pneumonie atypique. Toutes semblent liées à l'Institut de virologie de Pékin. |
| | Posté le 05-05-2004 à 14:35:50
| Quatre jeunes intrépides contournent la surveillance à la frontière canado-américaine Colette Cyr [AgenceNews] | Le 5 mai 2004 - 07:18 Quatre jeunes gens de la Mauricie ont démontré que la frontière canado-américaine n’est pas si hermétique que l’on pourrait le croire. En effet vendredi dernier, quatre amis de Trois-Rivières ont décidé d’aller faire un voyage éclair à New York. Au moment de traverser au poste frontalier de Lacolle, ils se sont rendus compte qu’une des leurs n’avait pas ses pièces d’identité. Plutôt que de rebrousser chemin, ils ont caché cette dernière dans le coffre arrière de la voiture. Ils ont même pris le temps de filmer leur périple audacieux. Questionnés par le douanier, ils ont affirmé qu’ils voyageaient à trois. La jeune femme s’est extirpée de sa cachette, une fois rendue en sol américain. Les joyeux lurons ont poursuivi leur escapade vers New York. Leur retour au Canada s’est déroulé sans heurt même si la jeune fille n’avait toujours pas ses pièces d’identité. On ne les a pas questionnés à leur retour au Canada. L’intrépidité du quatuor aurait pu avoir des conséquences fâcheuses telles : la saisie du véhicule, un casier judiciaire, l’entrée aux États-Unis interdite ou au pire un séjour en prison. |
| | Posté le 05-05-2004 à 14:36:25
| Accident spectaculaire sur l’autoroute de la Capitale à Québec Colette Cyr [AgenceNews] | Le 5 mai 2004 - 07:28 Peu avant 6 heures ce mardi matin, un camion remorque qui transportait du bois s’est complètement renversé sur l’autoroute Félix Leclerc (de La Capitale), paralysant la circulation dans les deux sens. Le chauffeur a perdu le contrôle de son fardier, mais par bonheur n’a subi que des blessures mineures. Le poids-lourd a même percuté le muret de béton, ce qui explique cette paralysie totale de la circulation. Les policiers sont rapidement intervenus en détournant la circulation dans les deux directions ce qui a permis d’éviter une trop importante congestion. Par ailleurs, la portion de l’autoroute visée demeurera fermée pendant plusieurs heures, le temps de dégager le camion de sa fâcheuse position et de ramasser tout le chargement de bois répandu sur les deux voies. |
| | Posté le 05-05-2004 à 14:37:02
| Jean-Pierre Ferland a maintenant une variété de rosier à son nom et sa vente servira à aider les femmes en difficulté Presse Canadienne | Le 5 mai 2004 - 06:31 On a lancé cette nouvelle espèce hybride hier, au Manoir Rouville-Campbell, d'Yvon Deschamps et Judi Richards. Les spécialistes ont pris trois ans pour développer une rose représentant le mieux possible le poète et chanteur. Ils ont porté leur choix sur une couleur jaune, du nom d'un des albums les plus connus de l'artiste, et on s'est assuré qu'elle dégage un parfum agréable. Lors de la mise en terre officielle du rosier hier, on a révélé que ce sont les marchands "Passion jardins" qui en assureront la vente et ses profits seront remis au Chaînon, un organisme venant en aide aux femmes en difficulté, parrainé par Judi Richards. Cette année, 4000 rosiers seront mis en vente alors qu'on prévoit doubler cette production l'an prochain. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:33:39
| Le Pakistan dit avoir découvert un complot pour détourner un avion à destination des Emirats Presse Canadienne Le Premier ministre pakistanais Zafarullah Khan Jamali a annoncé mercredi que les autorités pakistanaises avaient découvert un complot pour détourner un avion, vraisemblablement à destination des Emirats arabes unis, et probablement le faire exploser. "Il y a probablement un groupe de quatre ou six personnes qui pourraient tenter de détourner un avion, et en particulier à destination des Emirats arabes unis", a déclaré le chef du gouvernement dans un entretien à l'Associated Press. Il a ajouté que les informations des services de renseignement laissent penser que les auteurs du complot veulent "faire exploser l'avion ou autre chose". |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:34:25
| Sévices en Irak : les excuses américaines Presse Canadienne George W. Bush a promis mercredi sur des chaînes de télévision arabes que les coupables des sévices contre des prisonniers irakiens seraient traduits en justice tandis que le responsables des centres de détention en Irak présentait ses excuses pour les actes "illégaux" commis par un "petit nombre" de soldats américains. Sur le terrain, la confrontation se poursuit avec la milice chiite de Moqtada al-Sadr à Kerbala et à Diwaniyah dans le sud du pays. Quinze Irakiens et un soldat américain sont morts mercredi. Après le scandale soulevé par les mauvais traitements subis par des détenus irakiens dans des prisons américaines, le général Geoffrey Miller, tout nouveau commandant des prisons en Irak, anciennement chef de Guantanamo, s'est excusé au nom des Etats-Unis et du peuple américain. "J'aimerais présenter des excuses au nom de notre pays et de notre armée pour le petit nombre de soldats qui ont commis des actes illégaux ou non autorisés à Abou GhraJib", a-t-il déclaré devant un groupe de journalistes arabes et occidentaux à l'occasion d'une visite organisée pour la presse au centre de détention d'Abou Ghraib, à Bagdad. Il a réaffirmé que les techniques d'interrogatoire avaient été modifiées, les cagoules bannies, les privations de sommeil soumises à autorisation préalable. "La démocratie, ça ne veut pas dire tuer des innocents", scandaient des manifestants à l'extérieur de la prison, pendant la visite. Le bilan des mauvais traitements s'est alourdi après l'annonce d'une enquête de l'inspecteur général de la CIA sur deux morts impliquant des enquêteurs de l'agence fédérale. En tout, 14 décès de prisonniers en Irak ou en Afghanistan font actuellement l'objet d'une enquête ou ont déjà été reconnus comme des homicides par les Américains. "Les gens seront traduits en justice", a promis mercredi le président américain George W. Bush sur la chaîne arabophone Al-Hurra, financée par Washington. "Nous ne tolérons pas ce genre de sévices", a-t-il ajouté sur Al-Arabiya, la chaîne populaire basée à Dubai. Sur le terrain, les plus gros affrontements dans le Sud se sont déroulés à Kerbala. Les forces de la coalition ont fait irruption dans un hôtel, dans l'ancien siège du parti Baas et dans le bureau du gouverneur régional où des miliciens d'Al-Sadr avaient entreposé des armes, selon le général Mark Kimmitt, porte-parole de la coalition. Durant cette opération nocturne, elles ont essuyé des tirs et ont répliqué, tuant dix insurgés. A Diwaniyah, elles ont occupé le bureau d'Al-Sadr afin de "réduire l'influence de la milice dans la ville". Elles ont été la cible de coups de feu qui provenaient d'un véhicule, qui a été détruit. Près de Koufa, des troupes américaines ont attaqué une camionnette d'où des Irakiens déchargeaient des armes. Cinq Irakiens sont morts, selon le général Kimmitt. Un soldat américain a été tué à Kerbala lorsqu'un camion a tenté de forcer le barrage routier où il était posté, selon l'armée. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:34:56
| Un activiste du Hamas tué en Cisjordanie Presse Canadienne Des soldats israéliens ont abattu mercredi à Talouza (Cisjordanie) un activiste du Hamas qui était recherché, a annoncé l'armée. D'après des habitants du village, Einad Janajra est mort dans une fusillade avec les militaires. D'après Tsahal, l'homme était armé d'une kalachnikov mais on ignore a ouvert le feu sur les soldats avant qu'ils ne tirent sur lui. Dans un communiqué de l'armée, Einad Janajra est décrit comme un "agent important du Hamas". Cependant, des Palestiniens affirment qu'il était simplement un activiste local. Selon des habitants de Talouza, il avait déjà été la cible d'une opération israélienne le mois dernier mais il avait réussi à s'échapper, tandis qu'un passant innocent avait été abattu. L'armée avait ensuite présenté ses excuses pour la mort de cet homme, qui enseignait à l'université. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:35:41
| Georgie : L'Adjarie célèbre le départ d'Aslan Abachidzé Presse Canadienne Des manifestants en liesse ont exprimé leur joie tôt ce jeudi dans les rues de Batoumi, capitale de la province d'Adjarie en Géorgie, après l'annonce du départ du dirigeant Aslan Abachidzé de la province géorgienne, en compagnie d'un haut responsable russe. Il n'y a pas eu d'annonce officielle sur le départ du chef séparatiste adjar Aslan Abachidzé, mais ses discussions avec le secrétaire du Conseil de sécurité présidentiel russe Igor Ivanov ont pris fin après minuit. M. Ivanov était arrivé quelques heures plus tôt dans la capitale adjare pour évoquer la montée des tensions dans la région. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:36:22
| Milosvic avait l'intention de mener un géocide, selon les procureurs Presse Canadienne L'ancien président yougoslave Slobodan Milosevic a clairement signalé sa volonté de commettre un génocide, en approuvant les atrocités généralisées contre les musulmans en Bosnie. C'est ce qu'ont déclaré les procureurs de l'ONU. Dans un rapport de 200 pages soumis au tribunal en mars et rendu public aujourd'hui, les procureurs ont répondu à une motion déposée par les trois avocats indépendants qui demandent une ordonnance de non-lieu quant aux accusations de génocide portées à l'endroit de M. Milosevic, soulignant l'absence de preuves. Dans ce document, les procureurs reconnaissent qu'ils disposent de peu de preuves directes. Mais l'intention de M. Milosevic de perpétrer un génocide était évident d'après "un schéma de conduite" des forces serbes qui incluait le meurtre, les déportations de masse, et la destruction de la propriété religieuse et culturelle, pour éliminer les musulmans de la zone. Par ailleurs, le tribunal a repoussé de deux semaines la date du début de la défense de M. Milosevic, en partie à cause du mauvais état de santé de l'ancien président yougoslave. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:37:18
| Le Conseil de sécurité de l'ONU commence des discussions informelles en vue d'une nouvelle résolution sur l'Irak Presse Canadienne Le Conseil de sécurité de l'ONU commencera ce jeudi des discussions informelles en vue d'élaborer une nouvelle résolution sur l'Irak afin de gérer les rapports complexes entre la communauté internationale et le futur gouvernement intérimaire irakien à qui le pouvoir sera transféré le 30 juin. Une proposition de résolution ne doit pas être attendu avant le retour de l'Irak de l'émissaire spécial de l'ONU, Lakhdar Brahimi. Ce dernier devrait revenir de cette visite avec des recommandations sur un gouvernement intérimaire, ont déclaré mercredi les diplomates du Conseil de sécurité. "Ce que nous voulons c'est d'écouter les délégations et de voir sur quoi nous sommes tous d'accord, et nous saurons ainsi où commencer", a déclaré Richard Grenell, porte-parole de l'ambassadeur américain à l'ONU, John Negroponte. Lors de consultations à huis-clos le 16 avril, les diplomates onusiens ont déclaré que l'ambassadeur britannique à l'ONU, Emyr Jones Parry, avait dressé cinq grandes questions qui selon Londres et Washington devraient être abordées dans la nouvelle résolution. Ces grandes questions sont tour à tour la fin de l'occupation, les arrangements politiques futurs, le rôle accru de l'ONU en Irak, la continuité de la présence militaire, et les questions légales soulevées par le transfert du pouvoir. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:38:03
| Guyane : découverte du cadavre d'un religieux iranien Presse Canadienne Le cadavre partiellement décomposé d'un religieux iranien porté disparu, Mohammad Hassan Abrahemi, a été découvert dans une tombe peu profonde près d'une autoroute en Guyane, ont déclaré ce mercredi les responsables guyanais. Le cadavre portait deux impacts de balles à la tête. Abrahemi, 35 ans, avait été porté disparu depuis le 2 avril après que des hommes armés l'eurent enlevé devant le collège international islamique des études avancées dont il était le directeur. Aucune demande de rançon n'avait été formulée pour Abrahemi, un religieux chiite, de nationalité iranienne. Le cadavre a été trouvé mardi après-midi par un habitant à Dora, à environ 65km au sud de Georgetown, a précise le porte-parole de la police John Sauers, ajoutant que l'érosion a probablement provoqué un déplacement de la terre découvrant une partie du corps enterré à l'origine. Les mains et les pieds d'Abrahemi étaient liés avec du ruban adhésif. Le corps a été identifié mercredi par des membres de l'Organisation centrale islamique de Guyane, selon la police. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:38:41
| Les Palestiniens appellent au vote d'une résolution de l'ONU affirmant leur souveraineté sur la Bande de Gaza et la Cisjordanie Presse Canadienne Les palestiniens appellent au vote ce jeudi d'une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU, affirmant leur droit à la souveraineté sur la Cisjordanie, la Bande de Gaza et Jérusalem-Est. Ils souhaitent que ce texte déclare qu'IsraJel "n'a aucune souveraineté sur aucune partie de ce territoire". Des diplomates arabes ont déclaré mercredi que cette résolution était cruciale pour les Palestiniens, notamment à cause du soutien apporté par le président américain George W. Bush au plan du Premier ministre israélien Ariel Sharon de garder certaines zones de la Cisjordanie dans le cadre du processus de paix au Proche-Orient. Ces diplomates arabes, ayant requis l'anonymat, ont déclaré que les Palestiniens souhaitent qu'une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU réaffirme les principes posés par d'anciennes résolutions du Conseil de sécurité, notamment leur droit sur les territoires occupés. La proposition de résolution palestinienne souligne qu'un accord de paix négocié doit être conclu entre "deux Etats viables, souverains et indépendants, IsraJel et la Palestine, basé sur la ligne d'armistice de 1949 et la vie côte-à-côte dans la paix et la sécurité". Ce texte précise également que "le statut du territoire palestinien occupé depuis 1967, comprenant Jérusalem-Est, est celui d'une occupation militaire", et affirme qu'en accord avec la loi internationale, "le peuple palestinien a droit à l'auto-détermination et à la souveraineté sur ce territoire et qu'IsraJel, le pouvoir d'occupation, n'a aucune souveraineté sur aucune partir de ce territoire". Selon les diplomates arabes, cette résolution devrait être approuvée par l'Assemblée de 191 membres, même si elle n'aura pas de force juridique obligatoire. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:39:20
| Les États-Unis, freinent la reprise progressive des importations de boeuf canadien Presse Canadienne Le département américain de l'Agriculture (USDA) s'est entendu avec un groupe de producteurs bovins qui l'avait poursuivi pour faire arrêter la reprise progressive des importations de produits du boeuf canadien aux États-Unis. L'accord, traduit dans une ordonnance signée jeudi par le juge Richard Cebull, signifie que le USDA ne permettra pas les importations autres que celles qui ont été annoncées en août dernier, jusqu'à ce qu'il ait complété son examen du dossier, ont expliqué des responsables. Bill Bullard, le président de R-CALF United Stockgrowers of America, le groupe qui avait déposé la poursuite contre le ministère, a affirmé que l'entente est une "immense victoire" pour les consommateurs américains et l'industrie bovine. Dans sa plainte contre le USDA, R-CALF USA avait fait valoir qu'une décision du ministère datant du mois dernier qui permettait l'importation de "produits de viande bovine comestibles" incluant les côtelettes et le boeuf haché "faisait augmenter les risques pour la santé humaine et avait un effet indésirable sur l'industrie bovine". Les deux cas de maladie de la vache folle recensés l'an dernier un animal de l'Alberta et un autre de l'État de Washington (né au Canada) ont été cités par les plaignants. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:40:17
| Un comité parlementaire se penche sur les dépenses de Ralph Klein Presse Canadienne Le premier ministre de l'Alberta, Ralph Klein, a renversé les rôles lors de son témoignage devant un comité parlementaire mandaté afin de faire la lumière sur ses dépenses, mercredi, alors qu'il a sermonné l'opposition et a à maintes reprises demandé si on le traitait de menteur. Lorsqu'il n'était pas en train de s'en prendre aux libéraux, le premier ministre conservateur donnait des réponses préparées à l'avance aux questions également présentées à l'avance que lui posaient des députés de son propre parti. D'une durée de 90 minutes, l'apparition de M. Klein devant le comité _ sa première en neuf ans _ a pris fin tandis qu'il accusait les libéraux de mener une campagne de diffamation à ses dépens, les libéraux lui reprochant quant à eux de jouer au dur. En présence d'une meute de journalistes, le premier ministre a donné le coup d'envoi à la séance en présentant son gouvernement comme l'un des plus ouverts et transparents au pays. Il a ensuite promis de faire état, sur les sites Internet de ministères albertains, des dépenses effectuées par son gouvernement lors de déplacements à l'étranger. Il a haussé le ton dès la première question, alors que le leader libéral Kevin Taft lui a rappelé qu'il avait utilisé un avion gouvernemental pour se rendre à un club de golf en Nouvelle-Ecosse. M. Klein est devenu encore plus agressif lorsque la libérale Laurie Blakeman lui a demandé un reçu prouvant que le Parti conservateur avait défrayé une partie des frais alors encourus. "Est-ce que vous insinuez que je mens?", a-t-il demandé. Le premier ministre avait précédemment fait savoir que l'appareil pris pour se rendre au club de golf se rendait non loin de là, à Halifax, à l'occasion d'une conférence des premiers ministres. La semaine dernière, M. Klein avait affirmé à l'Assemblée législative que la facture de 2500 $ encourue au centre de villégiature Fox Harb'r avait été payée par un collaborateur au moyen d'une carte de crédit du gouvernement, mais que son parti avait ensuite remboursé l'Etat. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:41:10
| Les Hollandais soulignent le rôle joué par les Canadiens en 1945 Presse Canadienne Le "O Canada" a été entendu à Amsterdam, ce mercredi, alors que les Hollandais ont à nouveau souligné le rôle joué par les Canadiens lorsque leur pays a été libéré de l'Allemagne nazie, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Des milliers de Néerlandais de tous les âges et de partout au pays se sont rassemblés à Wageningen, petite municipalité située quelque 80 kilomètres au sud-ouest d'Amsterdam et lieu de la reddition des Allemands, afin d'agiter des fleurs rouges et blanches ainsi que des drapeaux canadiens, et de saluer un cortège d'anciens combattants à la tête duquel défilaient des Canadiens. Le 5 mai 1945, le général canadien Charles Foulkes accepta la reddition des troupes allemandes en Hollande, après cinq années d'occupation nazie. Le Canada a perdu plus de 20 000 soldats aux Pays-Bas avant que le pays n'ait finalement été libéré. "Ce que les Canadiens ont fait pour nous est magnifique, a déclaré Annemiek Jansen, qui s'était rendue au défilé en compagnie de ses deux jeunes filles. J'en ai aujourd'hui des frissons _ c'est très émouvant, même s'il s'agit d'un jour heureux. "Ces anciens combattants sont vraiment fantastiques, et je veux que mes filles connaissent cette histoire, ce qui explique pourquoi je les amène ici chaque année", a ajouté Mme Jansen. Maria van Laar, propriétaire d'une boutique de fleurs le long du trajet emprunté par le cortège, a passé la journée à remettre des oeillets blanc aux anciens combattants alliés. A chaque fleur était attaché un petit mot: "Merci d'avoir rétabli la démocratie aux Pays-Bas". "Ces hommes sont fantastiques, et ils ont fait tellement pour nous", a-t-elle dit, ajoutant que "nous souhaitons qu'ils sachent que nous sommes reconnaissants". Des célébrations avaient aussi été organisées à la grandeur du pays, mardi, la plus importante d'entre elles ayant eu lieu à Amsterdam, où la reine Béatrice a assisté à un service religieux en soirée, avant de prendre part à une cérémonie au monument de la Seconde Guerre mondiale. L'ambassadeur canadien Serge April a pris part aux festivités de Wageningen, mercredi, après avoir passé la journée de mardi dans le nord du pays, suivant le parcours emprunté par les Canadiens lorsqu'ils ont libéré la ville de Groningue. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:42:05
| Un Canadien pris en otage en Irak, il y a une semaine, a été libéré et est sur le point de rentrer au pays. Presse Canadienne Naji al Kuwaiti, qui est de la région de Toronto, a été relâché mardi par ses ravisseurs, a fait savoir le ministère canadien des Affaires étrangères, mercredi, précisant qu'il avait déjà quitté l'Irak et préparait son retour au Canada. Dan McTeague, secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères, Bill Graham, a indiqué que les négociateurs du ministère avaient joué un rôle dans la remise en liberté de l'homme. Plus tôt cette semaine, certaines informations laissaient entendre que les ravisseurs menaçaient d'éliminer leur otage à moins de recevoir une rançon de 50 000 $. On ignorait encore, mercredi, si une telle somme avait due être versée. M. McTeague a par ailleurs affirmé que M. al Kuwaiti n'avait pas été victime de mauvais traitements pendant sa détention, bien que son état de santé demeurait inconnu. Les proches de M. al Kuwaiti ont demandé à ce que certaines informations soient préservées. Naji al Kuwaiti, qui est né en Irak, se trouvait à Bagdad dans le but d'y établir une entreprise d'import-export. Un autre Canadien, Rifat Mohammed Rifat, qui travaillait dans une prison à l'extérieur de la capitale irakienne, est toujours porté disparu. Il a été aperçu pour la dernière fois le 8 avril. Fadi Fadel, un travailleur humanitaire de Montréal, avait été enlevé plus tôt au cours de l'année. Il est toutefois rentré au Québec, fin avril. M. Fadel avait été enlevé par un groupe qui l'accusait d'être un espion à la solde d'Israel. Toutes les parties concernées ont réfuté cette allégation. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:42:38
| Le dalaï lama fait ses adieux à des milliers de disciples à Toronto Presse Canadienne Le dalaï-lama a fait ses adieux à des milliers de disciples ce mercredi, alors qu'il complétait à Toronto un séjour de plus de deux semaines au Canada lors duquel il a multiplié les apparitions publiques. Quelque 7000 personnes, parmi lesquelles des douzaines de moines ayant revêtu la tunique, ont assisté à une cérémonie au cours de laquelle des centaines d'adeptes ont été initiés aux pratiques de la religion bouddhiste. Vêtu de ses traditionnelles tuniques rouge, jaune et orange, portant une visière orange, le 14e dalaï-lama s'est installé sur un trône doré, dans la position du lotus, avant de transmettre ses pensées au sujet du bouddhisme. Il a encouragé les adeptes à continuer d'apprendre les enseignements de Bouddha, affirmant qu'un tel accomplissement ferait de sa visite de plus d'une semaine à Toronto un succès. Âgé de 68 ans, le dalaï-lama a également exhorté les disciples à continuer de mettre en pratique et répandre les notions de paix et compassion, message qui a d'ailleurs marqué l'ensemble de son séjour canadien. Le dalaï-lama doit accorder un entretien privé au premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty, et au lieutenant-gouverneur de la province, James Bartleman, ce jeudi, avant de prendre un avion en direction de Paris. Il avait entrepris à Vancouver, le 17 avril, son premier voyage au Canada depuis 1993. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:43:20
| Picasso et la céramique s'ouvre à Québec Presse Canadienne Les amateurs d'art pourront visiter l'exposition "Picasso et la céramique" à compter de ce jeudi au Musée national des beaux-arts du Québec. Jusqu'au 29 août, cette exposition permettra au public de situer les différents épisodes du parcours de Picasso céramiste. Le visiteur découvrira également à quel point Picasso maîtrisait et dépassait les techniques de la céramique, et comment il empruntait à l'histoire des décors et des formes céramiques. Près d'une centaine de céramiques originales seront exposées. Elle proviennent de nombreuses collections publiques et privées de France, d'Espagne, de Suisse, d'Allemagne et du Canada. On pourra aussi admirer plusieurs pièces historiques, des affiches originales de Picasso produites pour les exposition de céramique auxquelles il participait et des documents photographiques montrant Picasso à l'oeuvre ou au milieu de ses céramiques. Après Québec, l'exposition sera présentée au Centre d'art de l'Université de Toronto, de septembre 2004 à janvier 2005, et au Musée Picasso d'Antibes, en France, de février à mai 2005. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:44:01
| Il y aura 16 000 postes de moins dans la fonction publique d'ici 10 ans Presse Canadienne La fonction publique québécoise comptera 16 000 personnes de moins d'ici 2013, en vertu de la modernisation de l'Etat annoncée mercredi par la présidente du Conseil du trésor, la ministre Monique Jérôme-Forget. Au cours des 10 prochaines années, on prévoit en effet que 32 000 des 74 000 fonctionnaires prendront leur retraite mais seulement la moitié d'entre eux, soit 16 000, seront remplacés. La manoeuvre permettra des économies de 700 millions $ sur dix ans, indique le document rendu public par la ministre Jérôme-Forget. Le gouvernement dit aussi vouloir faire de la place aux jeunes. "Le gouvernement se donne un grand objectif, celui du 'un sur deux'. Lentement et sûrement, en respectant les conventions collectives, par attrition, nous allons réduire la taille de l'Etat", a dit la ministre Jérôme-Forget. Dans les réseaux de la santé et de l'éducation, les employés qui partiront à la retraite ne seront pas tous remplacés, mais Québec ne fixe aucune cible de compression dans ces secteurs. Par ailleurs, le gouvernement entend réexaminer d'ici la fin de son mandat la pertinence de 188 organismes gouvernementaux qu'il a ciblés. Il examinera une soixantaine d'organismes par année, en scrutant le mandat de chacun et l'évolution des besoins pour lesquels ils ont été créés. L'Etat québécois compte 275 organismes de toute nature. L'Etat favorisera la contribution du secteur privé par le biais de "partenariats public-privé" (PPP). Une politique sera mise en place à cet égard. Parmi les dossiers à l'étude pour une collaboration avec le secteur privé, il y a le parachèvement des autoroutes 25 à Laval et 30 en Montérégie et des aires de services le long des autoroutes. La ministre Jérôme-Forget a insisté sur le fait que les PPP ne constituent pas une forme de privatisation, puisque l'Etat conserve alors la maîtrise d'oeuvre de l'opération concernée. Divers organismes mineurs disparaîtront. Le groupe comprend la Commission municipale, dont les services seront offerts par le Tribunal administratif. D'autres seront fusionnés, comme la Bibliothèque nationale et les Archives nationales. Enfin, de nouveaux organismes seront créés, notamment un Directeur des poursuites civiles pour remplacer le Procureur général, un organisme appelé Services Québec pour servir de guichet unique au citoyen désirant communiquer avec l'Etat, une Agence du revenu pour collecter l'impôt et un Centre de contrôle environnemental. Plus de 160 initiatives d'aide aux entreprises seront regroupées dans 10 grandes mesures d'aide en matière de développement économique, régional et de recherche. Quarante programmes du ministère de la Culture et des Communications seront fusionnés dans quatre programmes plus larges. Le gouvernement veut améliorer ses contacts avec les citoyens par les nouvelles technologies de l'information. Dès juin 2004, un Service de changement d'adresse en ligne permettra aux citoyens de ne s'adresser qu'à un seul endroit pour signaler une nouvelle adresse à tous les organismes du gouvernement. Un million de citoyens déménagent annuellement au Québec. Télé-Québec, la télévision éducative du Québec, devra aussi développer ses liens avec le secteur privé, notamment pour ses activités de production. En matière de santé, la présidente du Conseil du trésor veut mettre en place une politique du médicament afin de déterminer le prix des médicaments "à un niveau abordable". Selon la ministre Jérôme-Forget, "une ligne directrice m'a guidée dans la démarche: c'est d'offrir de meilleurs services aux citoyens". "Ce n'est pas une opération comptable, mais une option d'architecture. On rénove la maison pièce par pièce", a soutenu la ministre. Mme Jérôme-Forget invite aussi les citoyens à ne pas avoir une réaction disproportionnée face à cette modernisation. "Notre approche a été réaliste et humaine", a-t-elle fait valoir. Cette modernisation constituait un des engagements majeurs du gouvernement libéral lors de la dernière campagne électorale, mais curieusement, l'annonce en a été faite alors que le chef du gouvernement Jean Charest était en tournée à l'étranger, en Europe. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:45:10
| Le prix élevé de l'essence n'est pas causé par les taxes, selon Québec Presse Canadienne Les taxes sur l'essence ne sont pour rien dans le coût élevé de ce produit, plaide le ministre des Ressources naturelles, Pierre Corbeil. Interrogé mercredi à l'Assemblée nationale par la députée péquiste de Rosemont, Rita Dionne-Marsolais, le ministre Corbeil, qui est aussi ministre de l'Energie par intérim pendant la maladie de son collègue Sam Hamad, a dit compatir avec les automobilistes qui doivent, depuis quelques jours, payer au moins 0,10 $ de plus pour chaque litre d'essence, surtout dans la région de Montréal. "Par contre, on doit reconnaître que la fluctuation récente des prix à la pompe est le résultat de phénomènes externes sur lesquels le Québec n'a que très peu de contrôle", a dit M. Corbeil. Cette hausse serait due notamment, selon lui, à une demande accrue de l'essence, à des spéculations boursières sur le prix du brut, à des tensions en Irak, à des inventaires qui sont très bas et enfin, à des actes terroristes en Arabie Saoudite. "Le facteur des taxes ne contribue pas vraiment à cette hausse des coûts de l'essence", a soutenu le ministre Corbeil. Il a néanmoins invité les détaillants québécois d'essence à ne pas adopter des comportements qui rendraient la situation des automobilistes encore plus difficile. "On va exercer un suivi serré de la situation, en collaboration avec la Régie de l'énergie", a-t-il ajouté. M. Corbeil a rejeté une proposition de réduire les taxes sur l'essence, même si cette proposition avait déjà été formulée par les libéraux, quand ce parti formait l'opposition à l'Assemblée nationale en 2002. Cette année-là, le député libéral de Kamouraska-Témiscouata, Claude Béchard, avait alors noté qu'une diminution des taxes sur l'essence "s'inscrit dans l'objectif du Parti libéral pour diminuer le fardeau fiscal des Québécois". Le ministre Corbeil a plutôt repris l'opinion selon laquelle, si on baissait les prix de l'essence, cela augmenterait les profits des multinationales de l'essence par le jeu de la fiscalité. Le Bloc blâme Paul Martin A Ottawa, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a reproché au gouvernement libéral de Paul Martin de ne rien faire pour mettre au pas les compagnies pétrolières qui engrangent des profits excessifs. Selon M. Duceppe, la hausse des prix est due en grande partie aux marges bénéficiaires démesurées des pétrolières à l'étape du raffinage. Il a rappelé que le raffinage est de responsabilité fédérale, bien que le gouvernement refuse d'intervenir. "Quand le premier ministre va-t-il cesser de penser `profits' comme un actionnaire et enfin discipliner les pétrolières en créan un Office de surveillance des produits pétroliers", a martelé le chef du Bloc. La ministre de l'Industrie, Lucienne Robillard, a contredit les arguments du Bloc. Elle a répliqué que la flambée des prix est plutôt due à une baisse de l'inventaire conjuguée à une hausse rapide du pétrole brut. Elle a cependant souligné que les augmentations ne font le bonheur de personne. "Je pense que personne au Canada n'apprécie à l'heure actuelle la hausse vertigineuse du prix de l'essence, pas plus les consommateurs que les gens d'entreprises", a déclaré Mme Robillard. Pour sa part, le premier ministre Paul Martin a assuré que le gouvernement était préoccupé par la question, mais il n'a annoncé aucune mesure particulière. M. Martin affirme que le Bureau fédéral de la concurrence analysera la situation comme d'habitude et agira s'il y a lieu. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:45:55
| Marc Bellemare : Sa fille a été victime d'un accident Presse Canadienne La fille de l'ex-ministre de la Justice Marc Bellemare, Lysanne, fait de nouveau parler d'elle. Après avoir mis son père dans l'embarras pour avoir dansé dans des clubs fréquentés par les motards, les policiers la soupçonneraient cette fois, selon le réseau TVA, d'avoir conduit sa voiture avec les facultés affaiblies par la drogue. TVA a rapporté ce mercredi que la police a ouvert une enquête sur un accident dont Lysanne Bellemare a été victime le 8 avril dernier. Les enquêteurs ont obtenu un mandat de perquisition afin de mettre la main sur le rapport médical à l'hôpital où on l'avait transportée. L'accident est survenu le 8 avril dernier, vers 22h30, sur l'autoroute Laurentienne, dans la région de Québec. La voiture avait heurté le terre-plein. Quelqu'un a appelé le 911 pour signaler qu'une femme en état d'ébriété au volant d'une voiture venait d'avoir un accident. Dans le mandat de perquisition, obtenu par TVA, on peut lire que «la conductrice est en convulsion, elle ne parle pas, elle ne répond à aucune question, elle réagit seulement aux stimulus douloureux effectués par les ambulanciers». Le rapport stipule également que «la conductrice ne dégage aucune odeur d'alcool, mais elle a de la poudre blanche autour des narines». |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:46:31
| Kanesatake a demandé officiellement l'aide de Québec pour résoudre la crise Presse Canadienne | Le 6 mai 2004 - 00:01 Le grand chef du conseil de bande de Kanesatake, James Gabriel, a confirmé qu'une patrouille conjointe oeuvrera sur le territoire autochtone, mais a précisé que, contrairement à ce qu'a annoncé le ministre de la Sécurité publique, Jacques Chagnon, elle ne sera pas en action dès mercredi après-midi. M. Gabriel a admis que le chef du corps de police autochtone, Ed Thompson, a demandé l'aide formelle de la Sûreté du Québec et de la Gendarmerie royale du Canada, mercredi matin, afin d'assurer la sécurité du territoire autochtone. Le grand chef Gabriel a déclaré être dégoûté par les gestes posés au cours des derniers jours par des dissidents vis-à-vis les policiers autochtones. Il estime ne pas avoir eu le choix de demander l'aide de Québec. Il indique que ce n'était pas sa première option _ il aurait préféré régler le dossier entre Mohawks. Un plan de patrouilles policières conjointes, impliquant la SQ, la GRC et la police mohawk, devait donc être appliqué sous peu sur le territoire de Kanesatake, mais on ignore à quel moment. La logistique nécessaire à l'établissement des patrouilles conjointes n'est pas encore prête et doit être finalisée entre les policiers. Le poste de commandement sera situé au poste de police de la SQ à Oka. M. Gabriel ne peut dire à ce moment-ci qui prendra la tête du commandement. Un peu plus tôt en après-midi, le ministre de la Sécurité publique, Jacques Chagnon, avait confirmé avoir reçu une demande d'assistance du chef de police de Kanesatake, Ed Thompson, et avait lancé un appel au calme et à la collaboration. Il a demandé à tous les chefs et tous les citoyens du territoire, peu importe leur affiliation politique, de laisser tomber leurs velléités pour assurer un retour à la paix et la stabilité. Le ministre estime que l'application de ce plan est la meilleure solution dans les circonstances, bien qu'il reconnaisse que certaines personnes risquent de s'y opposer. M. Chagnon affirme qu'on ne peut tolérer que des manifestants empêchent les policiers d'appliquer la loi. Pendant ce temps, à Kanesatake, la situation semblait relativement calme en fin d'après-midi, mercredi. Seul un petit groupe d'individus vêtus d'habits de camouflage était réuni sur un terrain à l'extrémité ouest du territoire mohawk, sous une bannière des Warriors. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:47:02
| Les forces policières québécoises et canadiennes se disent prêtes à intervenir dès que requises à Kanesatake Colette Cyr [AgenceNews] Hier, la crise de Kanesatake a atteint de nouveaux sommets au moment où une force policière mixte s'apprêtait à intervenir à la suite des incidents violents de lundi sur le territoire mohawk. En effet, le ministre de la Sécurité publique monsieur Jacques Chagnon a affirmé qu'un plan de patrouille commune, SQ/GRC et les peacekeepers, était à l’étude.Certaines rumeurs prétendaient même qu’une intervention nocturne était envisagée à Kanesatake. Par ailleurs au sortir de plus de trois heures de discussions à Québec, le grand chef James Gabriel n'a pas voulu taire cette rumeur et a affirmé que le sérieux de la situation requérait des interventions policières. «On va laisser le travail se faire entre les corps de police. Notre part est faite.» Quant au ministre Jacques Chagnon, il a tout simplement précisé que les discussions se déroulaient «dans le bon sens». |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:47:35
| Le CHUM inaugure un premier centre de la main au Québec Presse Canadienne Le Centre hospitalier de l'université de Montréal a inauguré mercredi le premier Centre de la main au Québec. Le Centre, regroupant des spécialistes de plusieurs disciplines, est consacré exclusivement au traitement des pathologies de la main. Les patients pourront ainsi obtenir le diagnostic en une étape, évitant ainsi la prise de deux à six rendez-vous qui seraient normalement requis, avec tous les délais que cela implique. Les cas de pathologies les plus répandus sont, dans l'ordre, de nature traumatique, lors d'un accident par exemple, arthritique, dégénérative, neurologique et tumorale |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:48:12
| Les vols d'essence se multiplient Presse Canadienne La hausse spectaculaire des prix de l'essence met tellement les automobilistes en rogne que le nombre de vols de carburant est lui aussi en forte augmentation. Seulement sur le territoire de la ville de Laval, mardi, au moins huit vols d'essence ont été signalés après que les automobilistes eurent terminé de faire le plein. Les stations-service situées près d'une autoroute seraient particulièrement vulnérables. Par ailleurs, les commis doivent aussi redoubler de prudence devant les remarques des automobilistes en colère lorsqu'ils acquittent la facture. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:48:56
| Concert bénéfice des Petits Chanteurs du Mont-Royal dimanche Presse Canadienne La Maîtrise des Petits Chanteurs du Mont-Royal présente son concert bénéfice annuel dimanche, 15 h, à l'église Très-Saint-Nom-de-Jésus, à Montréal. Sous la direction de Gilbert Patenaude, les Petits Chanteurs du Mont-Royal offriront des oeuvres de Clément Janequin, maître de la polyphonie de la Renaissance, et de Marc-Antoine Charpentier, reconnu comme l'un des plus grands compositeurs baroques. Ce concert constitue la plus importante source de financement de la tournée qu'effectueront les Petits Chanteurs du Mont-Royal en juillet prochain en Californie |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:49:30
| Une rétrospective Jean Cocteau s'ouvre ce jeudi à Montréal Presse Canadienne Le Musée des beaux-arts de Montréal présente à compter de ce jeudi une rétrospective consacrée à Jean Cocteau. Jusqu'au 29 août, le visiteur sera invité à plonger dans le monde et l'époque de cet artiste français polyvalent décédé le 11 octobre 1963. L'exposition "Jean Cocteau - L'enfant terrible" permettra de découvrir près de 700 oeuvres, souvent inédites (dessins, publications originales, photographies, peintures, sculptures, costumes), ainsi que des installations audiovisuelles. Des documentaires sur Cocteau et son temps ainsi que des oeuvres d'artistes qui l'ont célébré seront également présentés, de même qu'un festival de films. |
| | Posté le 06-05-2004 à 12:16:46
| France: Raffarin conclut une semaine de forte communication gouvernementale PARIS (AFP), le 06-05-2004 Jean-Pierre Raffarin conclut jeudi soir sur France 2 une semaine de forte communication gouvernementale, qui a pris des airs de course aux médias entre les nouveaux "poids lourds" de son équipe et l'omniprésent Nicolas Sarkozy. Pour sa première intervention télévisée depuis la déroute des régionales, le chef du gouvernement entend reprendre la main après avoir laissé, quatre semaines durant, ses ministres occuper le devant de la scène. Pourquoi jeudi, soit deux ans jour pour jour après son arrivée à Matignon ? "Autant choisir une date symbolique", se contente-t-on de répondre dans son entourage. Après Philippe Douste-Blazy (Santé) lundi soir sur TF1, Jean-Louis Borloo (Cohésion sociale) au même moment sur France 2, Dominique de Villepin (Intérieur) mardi matin sur RTL et avant M. Raffarin, la prestation fort attendue de Nicolas Sarkozy est apparue du coup très encadrée. Cette apparente stratégie de "contre-feux" est démentie côté gouvernemental. M. Raffarin "avait souhaité qu'après un mois d'action de ce nouveau gouvernement, les principaux ministres présentent les premières orientations de leur action", a affirmé mercredi le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé. Dans l'entourage du chef du gouvernement, on souligne que tout a été "cadré à Matignon". "Les ministres font leur propre plan de com, nous on est là pour mettre de la cohérence", dit-on. Une fonction dévolue au directeur de cabinet de M. Raffarin, Michel Boyon. "Jeudi soir, le Premier ministre va tracer le fil rouge du gouvernement, remettre en perspective" les annonces des différents ministres, en "chef d'orchestre". "Il va donner du sens à l'action entière du gouvernement pour les mois à venir", assure encore son entourage. Selon Le Parisien, le ministre de la Santé a bien tenté de contrer l'impact de la conférence de presse du ministre de l'Economie en proposant mardi soir au quotidien "l'exclusivité du plan canicule", présenté officiellement mercredi, "à une condition : avoir la une... à la place de Sarkozy". "Les autres ministres, c'est vrai que j'ai eu beaucoup de leurs nouvelles par la télévision ces temps-ci", a ironisé mardi Nicolas Sarkozy. Ce à quoi Jean-Louis Borloo répliquait par avance, la veille, en lançant dans sa direction : "je souhaite que les Français sachent qu'il y a des ministres qui travaillent sans parler". Pour Thierry de Saussez, conseil en communication, proche du pouvoir, "il y a une volonté de monter au créneau, c'est clair, pour éviter que M. Sarkozy soit seul à établir cette relation privilégiée avec les Français, qui fait envie". "Toutes ces interventions, ici ou là, ce n'est pas un hasard. Le motif est trouble mais l'attitude est claire", affirme aussi un proche du ministre de l'Economie, avant de lâcher, moqueur: "imiter souvent, égaler jamais". Cette "guéguerre médiatique" semble esquisser la rivalité annoncée entre les stars du gouvernement, soucieuses de tirer chacun leur épingle du jeu face à un Premier ministre affaibli. A Matignon cependant, on refuse de s'inquiéter de cette montée en puissance des différents ministres, susceptibles de succéder un jour à M. Raffarin. "Le gouvernement apparaît ainsi plus équilibré", relève-t-on. Un avis partagé par M. de Saussez : "le Premier ministre peut ainsi se repositionner, avec un pack de plusieurs ministres solides sur lesquels il peut s'appuyer. Ca lui permet de reprendre son souffle après la crise et de moins se porter en première ligne, comme il l'a fait à tort dans le passé". |
| | Posté le 06-05-2004 à 12:22:13
| 50ème anniversaire de la bataille de Dien Bien Phu, le 7 mai 1954 HANOI (AFP), le 06-05-2004 Le Vietnam célèbre cette semaine le cinquantenaire de la bataille de Dien Bien Phu, victoire historique des forces vietnamiennes sur l'armée coloniale française et tournant de l'indépendance du pays, en faisant l'apologie du sacrifice collectif et de la mobilisation des masses. Les combats, entamés le 13 mars 1954 et opposant au total près de 15.000 militaires Français à 50.000 résistants vietminh dirigés par le général Vo Nguyen Giap, s'étaient achevés le 7 mai par la reddition du Colonel Christian de la Croix de Castries, chef de la garnison française de Dien Bien Phu. La bataille avait fait 3.000 morts ou disparus côté français, entre 8.000 et 10.000 côté vietnamien. Deux mois plus tard, le 21 juillet 1954, les accords de Genève scellaient la défaite française et la partition du pays, prélude à l'engagement américain dans la guerre du Vietnam. Le régime vietnamien a scindé l'anniversaire en deux, notamment faute de pouvoir accueillir à Dien Bien Phu, une ville de 70.000 habitants encore très isolée, l'ensemble du corps diplomatique et du pouvoir vietnamien. Une cérémonie a donc eu lieu mercredi à Hanoï en présence des délégations étrangères avant que Dien Bien Phu ne célèbre à son tour l'anniversaire vendredi, cette fois sans représentation diplomatique. Le Vietnam a remercié mercredi ses alliés communistes pour leur aide vers l'accession à son indépendance. "La résistance du peuple vietnamien a reçu le soutien appuyé des mouvements internationaux, en particulier de l'Union soviétique, de la Chine et d'autres pays alors socialistes ainsi que d'amis à travers le monde entier", a déclaré le président vietnamien Tran Duc Luong lors d'une cérémonie à Hanoï. "Leur interprétation de la victoire de Dien Bien Phu leur permet de faire appel au nationalisme comme un des fondements de la légitimité du régime", estime Carl Thayer, spécialiste du Vietnam à l'Australian Defense Force Academy. "Ils pensent que la jeunesse d'aujourd'hui doit se souvenir du noble sacrifice de ses grands-parents". L'anniversaire a par ailleurs probablement constitué la dernière apparition publique du général Giap, 92 ans, véritable icône bien que depuis longtemps exclu des affaires politiques. Pendant trois mois, Hanoï aura toutefois tenu à éviter tout dérapage verbal pour ne pas vexer la France, avec laquelle les relations sont concentrées sur le développement économique et la coopération. Vendredi, l'attaché de défense français à Hanoï, le lieutenant-colonel Yves Santier, déposera une gerbe devant les monuments français et vietnamien à Dien Bien Phu en prenant soin de ne pas interférer dans les cérémonies vietnamiennes. La France rêvait sans doute d'aller un peu plus loin. En mars 2003, le secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, Hamlaoui Mekachera, était venu proposer une démarche de "mémoire partagée" et évoquer la possibilité de "construire un hommage ensemble, qui serait un témoin à transmettre aux nouvelles générations". Deux colloques ont été organisés à Paris et Hanoï. Et le mémorial dédié aux soldats français morts à Dien Bien Phu -une initiative privée d'un légionnaire aujourd'hui décédé- a été officialisé. Mais les autorités vietnamiennes n'auront pas été au-delà, rejetant notamment l'édification d'une stèle sur la RC-4, où les combats avaient causé de lourdes pertes côté français. "Dien Bien Phu, avec la chute de Saïgon en 1975, constitue l'une des grandes sources de légitimité du Parti communiste vietnamien. Le Vietnam avait besoin de commémorer la bataille en famille, sans la France", note un observateur. Si Hanoï profite de l'anniversaire pour rappeler sa légitimité militaire. Paris veut tourner la page au plus vite. "Assumer son passé, c'est s'assumer soi-même. Personne ne peut dire que la bataille de Dien Bien Phu est une victoire française", relève un diplomate français. "Tout le monde est d'accord pour reconnaître que c'est l'avenir qui est le plus important". |
| | Posté le 06-05-2004 à 12:24:18
| Statu quo monétaire attendu de la BCE, la Banque d'Angleterre devrait relever ses taux HELSINKI (AFP), le 06-05-2004 La Banque centrale européenne devrait maintenir ses taux d'intérêt inchangés jeudi lors de sa réunion mensuelle de politique monétaire, alors que la Banque d'Angleterre devrait relever ses taux pour la troisième fois en sept mois. Le conseil des gouverneurs de la BCE se déplace pour l'occasion à Helsinki, dans le cadre des deux réunions qu'il tient chaque année hors de Francfort dans un des pays de la zone euro. Sa décision sera annoncée à 11H45 GMT avant une conférence de presse de son président Jean-Claude Trichet vers 12H30 GMT. Le taux directeur de la BCE, fixé à 2%, n'a plus été modifié depuis maintenant onze mois. Il se situe à un niveau historiquement faible pour l'Europe mais reste malgré tout deux fois plus élevé que celui en vigueur aux Etats-Unis (1%), au plus bas depuis 1958, ce qui suscite l'irritation de certains gouvernements. A en croire la presse britannique, les ministres français et allemand des Finances, Nicolas Sarkozy et Hans Eichel, ont profité de la récente réunion des pays du G7 aux Etats-Unis pour réclamer, en vain, à M. Trichet un assouplissement monétaire afin de redonner du tonus à l'activité économique. L'amélioration récente des indicateurs économiques en zone euro a fait reculer la probabilité de voir la BCE à nouveau baisser ses taux: l'indice des directeurs d'achat dans les services de la zone euro (PMI) a encore légèrement progressé en avril, selon des données publiées mercredi. Dans le même temps, si aux Etats-Unis la banque centrale a préparé le terrain mardi au premier relèvement de ses taux depuis quatre ans, en zone euro la perspective d'un durcissement monétaire reste encore très éloignée. La croissance ne devrait y tourner qu'autour de 1,5% cette année selon la BCE, après un maigre 0,4% l'an dernier, alors que les Etats-Unis tournent actuellement à un rythme de croissance annuelle de plus de 4%. A cela s'ajoute pour la BCE le casse-tête constitué par l'envolée des prix de l'or noir, au plus haut depuis 1990, qui fait ressurgir le spectre d'un nouveau choc pétrolier. Une situation qui risque de faire repartir l'inflation, bête noire des gardiens de l'euro, tout en pesant sur l'activité économique. Les commentaires de M. Trichet à ce sujet jeudi seront très suivis. |
| | Posté le 06-05-2004 à 12:25:09
| Le pétrole continue à flamber et prend en ligne de mire les 40 dollars NEW YORK (AFP), le 06-05-2004 Le pétrole a continué sa flambée mercredi sur les marchés mondiaux, prenant en ligne de mire les 40 dollars par baril, toujours attisée par la peur d'attentats contre des installations pétrolières. L'approche de la période de vacances estivales aux Etats-Unis --synonyme de consommation accrue d'essence-- alors que les stocks sont bas, donne également des sueurs froides au marché et fait grimper un peu plus les prix. A New York, comme à Londres, le baril de brut a terminé la séance de mercredi à son plus haut niveau depuis octobre 1990. A New York, le baril de brut de référence (le light sweet crude) a fini en hausse de 59 cents à 39,57 dollars. Les cours ont même brièvement dépassé les 39,70 dollars durant une séance très nerveuse. Même scénario à Londres où le baril de brut de référence --le Brent-- a fini en hausse de 79 cents à 36,72 dollars. Pour Marshall Steeves, de la maison de courtage Refco, la barre des 40 dollars sera atteinte dès jeudi à cause notamment des achats de nombreux fonds d'investissement qui spéculent sur une poursuite de la hausse. "Je crois qu'ils visent les 40 dollars (...) et nous en étions à deux doigts cet après-midi", a déclaré M. Steeves. Le marché new-yorkais avait clôturé pour la dernière fois au dessus des 40 dollars le 11 octobre 1990, à 40,42 dollars. Il s'agissait alors d'un record historique. "Les tensions terroristes qui restent omniprésentes ont soutenu cette tendance à la hausse", analyse M. Steeves. L'attaque samedi d'une usine pétrochimique saoudienne à Yanbu, qui a coûté la vie à cinq Occidentaux, aux quatres attaquants et à un garde saoudien, ont fini de convaincre les marchés du danger. "Bien qu'aucune installation pétrolière n'a pour l'instant été attaquée, cela fait partie des craintes. Cette possibilité que des terroristes attaquent des installations pétrolières saoudiennes" fait monter les prix, souligne le courtier de Refco. John Kilduff, de la maison de courtage Fimat, souligne un autre danger pour la production pétrolière du royaume: le départ en masse d'Américains. Cela rendrait "vulnérable" la production pétrolière d'Arabie Saoudite, de très loin le premier exportateur mondial d'or noir. Le fait que l'annonce d'une hausse des stocks aux Etas-Unis n'ait eu aucun effet apaisant sur les prix montre également que le principal souci est d'ordre géopolitique. De toute façon, "les stocks sont très très bas et les gens vont s'inquiéter", note Bruce Evers, analyste d'Investec Securities à Londres. La fin mai, qui marque le coup d'envoi de la saison des vacances estivales aux Etats-Unis pendant laquelle les Américains ont encore plus recours à leurs voitures que d'habitude, approche rapidement. Les inventaires commerciaux restent particulièrement faibles pour les types d'essence plus propre dont l'usage est obligatoire dans certains Etats comme New York ou le Connecticut, a souligné M. Steeves. Les raffineries américaines n'arrivent pas tout simplement pas à répondre à la demande ce qui explique que les prix moyens à la pompe battent jour après jour un nouveau record. Mercredi le prix de l'essence ordinaire était en moyenne de 1,844 dollar par gallon, soit environ 49 cents par litre, contre 1,514 dollar il y a un an, selon l'AAA, l'association des automobilistes américains. Au Canada, où le prix de l'essence atteint également des niveaux records, des automobilistes ont trouvé la parade à la hausse des prix. "Au voleur!", titrait en "une" le Journal de Montréal mercredi, alors que la police signalait une multiplication des délits de fuite d'automobilistes qui venaient de faire le plein. |
| | Posté le 06-05-2004 à 14:42:03
| Jacques Chirac et Tony Blair rencontrent 400 jeunes Français et Britanniques à l'occasion de la Journée de l'Europe Presse Canadienne | Le 6 mai 2004 - 06:59 Dans le cadre du centenaire de l'Entente cordiale et à l'occasion de la Journée de l'Europe, le président de la République Jacques Chirac et le Premier ministre britannique Tony Blair rencontreront dimanche à 11 heures quelque 400 jeunes Français et Britannique au palais de l'Élysée pour un "dialogue sur l'Europe". L'Élysée a précisé jeudi que les deux hommes auront ensuite un déjeuner de travail auquel participera le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. |
| | Posté le 06-05-2004 à 14:42:56
| Six Bulgares condamnés à mort en Libye Presse Canadienne | Le 6 mai 2004 - 07:57 Un tribunal libyen a condamné jeudi six médecins et personnels médicaux bulgares à la peine de mort par peloton après les avoir reconnus coupables d'avoir volontairement infecté plus de 400 enfants avec le virus du SIDA. "La cour condamne les accusés No1 à 6 à la peine de mort par peloton", a simplement déclaré Fadallah el-Sherif, le président du panel de cinq juges qui a jugé cette affaire. Aussitôt après l'énoncé du verdict, cinq membres des familles des enfants infectés ont hurlé "Allah Akbar", "Dieu est grand" en arabe. Selon la loi libyenne, tout prévenu condamné à la peine capitale a le droit de faire appel. Le ministère public avait requis la peine de mort, accusant les médecins bulgares d'avoir délibérément infecté plus de 400 enfants avec du sang contaminé par le VIH dans le cadre d'une expérience destinée à trouver un médicament pour le SIDA. Depuis, 23 de ces enfants sont morts de la maladie. Les organisations de défense des droits de l'homme accusent la Libye d'avoir fabriqué cette histoire pour masquer les insuffisances et les carences en matière de sécurité médicale de ses hôpitaux. Selon le Pr Luc Montagnier, le co-découvreur français du virus du SIDA, c'est l'hygiène précaire de l'hôpital de Benghazi qui a probablement conduit à la contamination et celle-ci, selon le Pr Montagnier, se serait produite en 1997, soit plus d'un an avant que l'équipe médicale bulgare ne soit engagée pour travailler dans cet hôpital. Dans un premier temps, Tripoli avait accusé la CIA et les renseignements israéliens mais avait ensuite fait marché arrière. La police libyenne avait arrêté les six ressortissants bulgares en février 1999. Emprisonnés jusqu'en septembre 2002, ils ont été acquittés par une haute cour de Tripoli du chef d'accusation de complot et confiés à un tribunal ordinaire. Ils vivaient en résidence surveillée à Tripoli jusqu'à la reprise de leur procès en septembre à Benghazi dans l'est du pays. |
| | Posté le 06-05-2004 à 14:43:38
| D'autres photos scandaleuses de prisonniers irakiens sont publiées aux USA Presse Canadienne | Le 6 mai 2004 - 07:59 Les autorités politiques et militaires américaines ne semblent pas en avoir fini avec le scandale des photographies dégradantes de prisonniers irakiens. Ce matin, le "Washington Post" en publie d'autres, inédites, affirmant aussi en avoir consulté environ un millier, dont certaines sont décrites dans un article. Celle sur laquelle le journal insiste davantage montre un soldat américain tenant en laisse un prisonnier nu, qui gît au sol, grimaçant. D'autres photos affichent des «empilades» provoquées de prisonniers, nus eux aussi, entourés de soldats américains qui rigolent. Un autre prisonnier, menotté à un lit, semble particulièrement souffrir de l'écartèlement auquel il est soumis. Ces clichés s'ajoutent à plusieurs autres qui ont mis l'administration Bush dans l'embarras depuis plusieurs jours. Hier, George W. Bush s'est adressé au monde arabe par le biais de chaînes télévisées pour condamner les sévices infligés par des soldats américains sur des prisonniers irakiens. Il a parlé d'actes odieux qui ne correspondent pas à l'Amérique qu'il connaît. Le président américain n'a cependant pas été jusqu'à présenter des excuses, soutenant qu'il s'agissait d'actes isolés dont les auteurs seront punis. |
| | Posté le 06-05-2004 à 14:44:27
| L'UE exhorte Israël et les Palestiniens à tirer profit du soutien réaffirmé par le Quartette à la "feuille de route" Presse Canadienne | Le 6 mai 2004 - 08:31 Les chefs de la diplomatie européenne ont exhorté jeudi Israël et les Palestiniens à profiter du regain de soutien international à la "feuille de route" pour la paix pour tenter de faire la paix. De son côté, avant la rencontre dans le cadre du sommet Euro-Méditerranée, le ministre palestinien des affaires étrangères, Nabil Chaath, parlant à la presse, à appelé Israël à s'engager à un cessez-le-feu "réciproque et simultané", en prélude à une reprise des pourparlers de paix. Il a précisé que les Palestiniens veulent reprendre les négociations sur la base des principes de la "feuille de route", dont la primauté a été réaffirmée cette semaine par le Quartette, États-Unis, ONU, Russie, Union européenne, lors d'une rencontre à New York. "Nous sommes prêts à reprendre les négociations (...) dès que la feuille de route sera mise en oeuvre, c'est-à-dire dès que les Israéliens s'engageront à un cessez-le-feu réciproque et simultané qui mettra fin à toute la violence", a-t-il déclaré. Les chefs de la diplomatie des 25 ont discuté du Proche-Orient dans le cadre d'une rencontre du partenariat euro-méditerranéen, avec la Ligue arabe, Israël, l'Autorité palestinienne, l'Algérie, l'Égypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, la Syrie, la Tunisie, la Turquie, la Libye ayant statut d'observateur. Le but de ce partenariat est, à terme, la création d'une zone de libre-échange en 2010. Dans le même temps, en parallèle, le ministre irlandais des Affaires étrangères Brian Cowen, dont le pays assure actuellement la présidence de l'UE, rencontrait en bilatéral Nabil Chaath et son homologue israélien Silvan Shalom. A la presse, il a ensuite déclaré: "nous avons besoin de lancer un cessez-le-feu au Proche-Orient et de donner l'occasion aux deux parties de travailler ensemble". Les responsables de l'UE se sont dits ravis de la rencontre du Quartette qui a relancé les objectifs de la "feuille de route": deux États côte à côte comme solution au conflit israélo-palestinien. Une réaffirmation qui a réconcilié les membres du Quartette, divisés après le plan Sharon sur le retrait israélien de Gaza, salué par Washington mais reçu avec scepticisme par l'UE. Mardi, le Quartette avait considéré qu'un retrait de Gaza serait une occasion pour la relance du processus de paix. |
| | Posté le 06-05-2004 à 14:45:06
| Élections fédérales : La date du 28 juin se précise... Presse Canadienne | Le 6 mai 2004 - 05:50 Selon des sources au sein du Parti libéral, le Canada sera en campagne dans deux semaines, quand le premier ministre Paul Martin annoncera la tenue d'élections pour le lundi 28 juin. «C'est un départ», affirme l'une de ces personnes. «C'est palpable, on y est et on peut le sentir.» Les grands partis se sont déjà entendus quant à un débat des chefs, à la télévision, avec quatre sujets principaux choisis par un consortium de diffuseurs, lors de discussions préparatoires tenues à l'hôtel Château Laurier, d'Ottawa, a appris la Presse Canadienne. M. Martin déposerait les brefs d'élection avant le dimanche 23 mai (la limite pour un scrutin le 28 juin) pour que sa campagne ne s'amorce pas durant le long congé de la fête des Patriotes (fête de la Reine), quand de nombreux quotidiens ne sont pas publiés. Des conseillers de Paul Martin se sont réunis mercredi, à la veille d'une rencontre où doit être peaufiné le programme électoral du PLC, lequel devrait être lancé après la première semaine de campagne. Les libéraux envisageaient aussi d'installer leur bureau de campagne dans l'immeuble logeant déjà le quartier général du parti, une tour à bureaux dominant la colline parlementaire |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:18:16
| Seize pays éligibles pour un programme d'aide humanitaire américain Seize pays, dont huit nations africaines, ont été désignées comme les premiers bénéficiaires d'un nouveau programme financé par les Etats-Unis qui leur fournira un milliard de dollars d'aide humanitaire, a déclaré ce jeudi le département d'Etat américain. Sous ce programme, appelé "Millennium Challenge Account", les fonds seront alloués à des pays qui sont dotés de gouvernements efficaces, de programmes attractifs pour les investisseurs étrangers et de projets visant à répondre aux besoins de leur population en terme de santé et d'éducation. Ces seize pays sont l'Arménie, le Bénin, la Bolivie, le Cap Vert, le Géorgie, le Ghana, le Honduras, Lesotho, le Madagascar, le Mali, la Mongolie, le Mozambique, le Nicaragua, le Sénégal, le Sri Lanka et Vanuatu, a annoncé jeudi le département d'Etat américain. Ces pays ont été choisis parmi une liste de 63 nations publiée en février par Washington. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:24:15
| Les Américains découvrent qu'on leur a menti à propos de l'Irak Un jeune soldat américain qui a suscité l'attention de l'opinion publique internationale en refusant de se battre en Irak a déclaré ce jeudi, qu'après avoir été traité de traître certains commencent à comprendre son message pacifiste. Les lourdes pertes américaines en Irak ont fait taire les critiques, a indiqué Stephen Funk, 21 ans, qui a purgé une peine de cinq mois dans une prison militaire après être devenu le premier soldat américain à refuser de se présenter pour partir en Irak. "Les gens sortent du brouillard patriotique, de ce mauvais sort qu'on leur a jeté, a dit M. Funk lors d'une entrevue. Je ne me fais plus assaillir de critiques car beaucoup de gens découvrent qu'on leur a menti, que la guerre était une erreur et ne valait pas la peine d'être déclenchée." Le militaire est devenu un héros pour plusieurs personnes aux Etats-Unis et dans le monde après qu'il eut publiquement annoncé, l'année dernière, sa décision d'être un objecteur de conscience. M. Funk a été accusé de désertion. Il a été dépeint par les procureurs militaires comme un lâche qui a tenté d'éviter une mission dangereuse. En septembre, un tribunal militaire l'a reconnu coupable de l'accusation réduite de s'être absenté sans autorisation (AWOL). Il a été condamné à une peine de six mois de prison _ la sentence la plus sévère _ et il a été démis pour mauvaise conduite. Il a été libéré en février, sa bonne conduite lui ayant épargné un dernier mois de prison. Aux États-Unis, les sympathisants ont organisé des campagnes de financement pour l'aider à défrayer les coûts de sa défense. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:25:08
| Fin des négociations entre Séoul et Pyongyang La Corée du Nord a mis fin ce vendredi aux discussions diplomatiques et économiques destinées à réduire les tensions avec la Corée du Sud, après que Séoul eut rejeté une demande de Pyongyang exigeant l'arrêt des exercices militaires sud-coréens avec les Etats-Unis. La rencontre de trois jours, organisée à Pyongyang, en Corée du Nord, a donc pris fin vendredi, selon un communiqué des deux parties nord et sud-coréennes. Les prochaines rencontres auront lieu à Séoul, du 3 au 6 août. Lors des discussions dans la nuit de jeudi à vendredi, la Corée du Sud a rejeté la demande nord-coréenne, estimant que cette question n'avaient pas lieu d'être dans le cadre des négociations entre les deux Corées. Or Pyongyang a déclaré qu'il n'accepterait d'entamer la discussion avec Séoul sur le plan militaire, seulement si les autorités sud-coréennes arrêtent les exercices de routine de leur armée en collaboration avec les forces américaines, qui selon Pyongyang, sont une préparation à l'invasion de la Corée du Nord. Si les efforts diplomatiques entre les deux Corées ont échoué vendredi, il n'en était pas de même sur le plan humanitaire. Un convoi de vingt de camions sud-coréens a traversé vendredi la frontière la mieux gardée du monde. Ce convoi humanitaire a pour but de livrer du matériel scolaire aux victimes de l'explosion d'un train survenue le 22 avril en Corée du Nord. L'arrivée de ces camions dans l'un des pays les plus isolés de la planète, représente une véritable concession consentie par les autorités nord-coréennes. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:25:40
| Attentats de Madrid : arrestation d'un Américain Un citoyen américain habitant dans l'État d'Oregon dans le nord-ouest des États-Unis a été arrêté jeudi par des agents du FBI dans le cadre des investigations menées sur les attentats meurtriers de Madrid, ont déclaré les responsables fédéraux. Il s'agit de la première arrestation effectuée aux États-Unis liée aux attentats perpétrés le 11 mars dernier en Espagne. L'homme dont l'identité n'a pas été dévoilée habitait dans la ville de Portland. Il a été arrêté et mis en détention sur un mandat de témoin matériel, a déclaré un haut responsable, ayant requis l'anonymat. Le FBI a perquisitionné le domicile du suspect où il résidait avec son épouse. Aucun détail n'a été fourni sur les liens entre ce citoyen américain et les attentats qui ont fait 191 morts et 2.000 blessés. Dix-huit personnes ont été inculpées à ce jour, dont 14 Marocains, dans l'enquête sur les attentats du 11 mars. Six sont poursuivis pour assassinats multiples et les autres pour collaboration ou appartenance à une organisation terroriste. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:26:58
| Stephen Harper ne croit pas que Brian Mulroney fera la campagne conservatrice Stephen Harper est conseillé par Brian Mulroney, l'ancien premier ministre qu'il a contribué à déloger en effritant la coalition sur laquelle il s'appuyait pour gouverner. Le nouveau chef du Parti conservateur a tenté d'éviter la question d'une possible participation active de M. Mulroney dans la prochaine campagne électorale de la nouvelle droite unifiée _ par la fusion de l'Alliance canadienne et du Parti progressiste-conservateur. Mais M. Harper a cependant indiqué que l'appui de l'ancien premier ministre conservateur était bienvenu, particulièrement au Québec. "Ce serait un appui de taille dans cette province, a-t-il dit. Je suis certain que M. Mulroney serait efficace en campagne électorale. Je suis convaincu qu'il s'offrirait mais je doute fort qu'il soit intéressé à participer à la campagne sur une base quotidienne." Selon le chef conservateur, M. Mulroney est "retraité et il n'en est plus à faire campagne tous les jours de la semaine". M. Harper a tenu ces propos apparemment sans ironie. M. Mulroney est huit mois plus jeune que le premier ministre Paul Martin. Stephen Harper a toutefois indiqué qu'il était conseillé par M. Mulroney, sur des questions "que seul le premier ministre d'un gouvernement majoritaire est en mesure" de connaître. "Très peu de gens sont dans cette position", a-t-il affirmé. Il y a deux semaines, Brian Mulroney a publiquement appuyé Stephen Harper lors d'une soirée partisane. Vers la fin des années 1980, M. Harper a été un des principaux conseillers du Parti réformiste, la formation politique qui, dans l'Ouest, a contribué à faire éclater la coalition du Parti progressiste-conservateur de M. Mulroney. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:27:51
| Cinq navires étrangers ont été arraisonnés par la Garde côtière canadienne Cinq navires étrangers soupçonnés de pêcher des espèces protégées ont été arraisonnés par la Garde côtière canadienne, au large de la côte est, tout juste après la limite des 200 milles, a indiqué, jeudi, le ministre fédéral des Pêches, Geoff Regan. Un bateau, qui serait probablement originaire du Portugal, a reçu deux contraventions: la première pour ne pas avoir respecté le délai de 30 minutes pour récupérer ses engins de pêche une fois l'avertissement des inspecteurs reçu; la seconde pour avoir pêché des espèces protégées par une interdiction internationale. Trois navires de la Garde côtière et une frégate de la marine ont participé à l'opération qui s'est déroulée en haute mer, a dit M. Regan. "Nous espérons qu'en harcelant ces pirates des mers version moderne et internationale (...) nous pourrons les empêcher de pêcher ces espèces", a-t-il dit. Une nouvelle réglementation autorise le Canada à arraisonner et saisir des navires en-dehors de la zone économique si des activités illégales sont soupçonnées. Selon des sources au ministère des Pêches, alors que les navires des autorités canadiennes s'apprêtaient à aborder un des bateaux étrangers, l'équipage a noté qu'un filet avait été perdu. La marine a indiqué qu'un navire de la Garde côtière tentait de le retrouver pour l'utiliser comme preuve. "Nous avons affirmé à l'Union européenne et au gouvernement portugais que ces navires devraient être inspectés au port le plus près, qui sont des ports canadiens", a dit le ministre Regan. Au cours des dernières 24 heures, des bateaux de pêches ont été aperçus naviguant vers le large et quittant les zones d'eaux peu profondes où les cinq navires ont été arraisonnés, a indiqué M. Regan. "La surpêche étrangère par des navires hors la loi et par leurs propriétaires est inacceptable, a déclaré, jeudi, le premier ministre Paul Martin. Il faut y mettre fin. Nous allons y mettre fin." L'arraisonnement de (...) navires par des agents des pêches canadiennes au large de Terre-Neuve démontre que le récent renforcement des mesures est efficace, a dit le premier ministre, ajoutant que les patrouilles seront plus nombreuses en mer. Jeudi, le gouvernement du Canada a annoncé que 15 millions $ supplémentaires seront alloués cette année pour améliorer son programme de surveillance et d'application de la loi dans la zone de réglementation de l'Organisation des pêches de l'Atlantique Nord-Ouest (OPANO) pour mettre fin à la surpêche illégale et financer son programme stratégique de changements concernant la gouvernance internationale des pêches. Selon l'analyse de Pêches et Océans Canada, en 2003, les flottilles de pêche étrangères ont pêché illégalement environ 15 000 tonnes d'espèces de poisson protégées par un moratoire, dont la morue et la plie canadienne. Les bateaux étrangers ont aussi pêché l'an dernier plus de 7 000 tonnes de flétan noir et de limande à queue jaune de plus que leur quota. "Nous sommes consternés par ce manque flagrant d'égard aux règles et aux obligations internationales, a affirmé le ministre Regan. La pêche de cette quantité de poissons est répréhensible, et selon les avis scientifiques préliminaires, des prises à ce niveau pourraient virtuellement détruire les stocks visés par ce moratoire d'ici trois ou cinq ans |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:28:44
| La Cour suprême maintient le débat sur la couleur de la margarine La Cour suprême du Canada a décidé jeudi de maintenir en vie le débat sur la couleur de la margarine, qui dure depuis une quinzaine d'années déjà. Le plus haut tribunal du pays a accepté d'entendre l'appel formulé par la multinationale Unilever, qui conteste un règlement québécois interdisant que la margarine prenne la couleur du beurre, soit le jaune. Unilever, qui fabrique les produits de marque Becel et Fleischmann's, soutient qu'en vertu d'accords internationaux et interprovinciaux sur le commerce, le Québec n'a pas la compétence pour adopter des règlements visant à protéger l'industrie laitière. La firme anglo-néerlandaise avance en outre que le fameux règlement contrevient à l'Accord de libre-échange nord-américain, aux règles de l'Organisation mondiale du commerce et aux accords sur le commerce intérieur. Unilever va même jusqu'à affirmer que le règlement constitue une entrave à la liberté d'expression en ce qui a trait à la conception industrielle et commerciale des produits. Mais deux tribunaux, la Cour supérieure (1999) et la Cour d'appel du Québec (2003) ont déjà débouté le fabricant. Les deux fois, les magistrats ont conclu que le règlement en cause, adopté en 1987 par le gouvernement libéral de Robert Bourassa, était valide. A l'époque, Québec avait expliqué que le règlement visait à éviter la confusion chez les consommateurs. Mais en fait, l'objectif est surtout de protéger l'industrie laitière. Selon les producteurs de lait, 600 fermes seraient touchées et 3000 emplois menacés si la margarine pouvait devenir jaune. Le Québec est la seule province qui interdit la coloration de la margarine. Unilever prétend que le règlement fait baisser ses ventes de margarine au Québec et qu'en plus, il lui occasionne des coûts additionnels en raison des deux cycles de production qu'il lui impose. Un vice-président de la multinationale avait déjà chiffré ce montant à plus de 100 000 $ par mois. La Cour suprême entendra l'affaire au cours des prochains mois. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:29:16
| Ottawa permettra à davantage d'anciens combattants d'aller en Normandie Presse Canadienne Victime de pressions afin qu'il permette à davantage d'anciens combattants d'assister aux cérémonies du 60e anniversaire du débarquement de Normandie, le mois prochain, le gouvernement fédéral a fait savoir qu'il annoncerait de nouveaux arrangements ces prochains jours. Le ministre des Anciens combattants, John McCallum, s'est engagé en ce sens, jeudi, après que le gouvernement eut été la cible d'attaques à la Chambre des communes parce qu'il avait prévu de payer les dépenses de seulement 60 des anciens combattants souhaitant être des cérémonies. Le ministère a procédé de la même façon que lors des années précédentes en ce qui concerne la sélection des anciens combattants devant accompagner la délégation officielle du Canada lors des cérémonies, a expliqué M. McCallum. Il a été demandé aux associations représentant les 60 régiments et unités ayant pris part à la campagne normande de désigner une personne. Le dirigeant du Parti conservateur, Stephen Harper, a affirmé que les coûts du plus récent voyage du premier ministre Paul Martin auraient permis à 60 autres anciens combattants de se rendre en Normandie. "Ce n'est donc pas une question d'argent, c'est une question de priorités", a-t-il affirmé. "Ceci n'est pas supposé être une opération de relations publiques pour les politiciens, a-t-il ajouté. C'est supposé être une occasion de rendre hommage aux anciens combattants pour ce qu'ils ont accompli." Entre 80 000 et 90 000 Canadiens ont pris part à la bataille de Normandie, dans le nord-est de la France, entre juin et août 1944. Le tiers d'entre eux sont encore en vie. Quelque 15 000 soldats canadiens ont débarqué sur les plages normandes, le 6 juin 1944. Environ 1200 ont été tués ou blessés. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:29:56
| Les amendes augmentent pour les navires qui polluent l'océan Le ministre de l'Environnement, David Anderson, a déposé ce jeudi, un projet de loi qui permettra d'augmenter de façon drastique les amendes pour les propriétaires de navires qui seront pris en train de polluer les eaux canadiennes. Les amendements proposés à la Loi de 1994 sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs et la Loi canadienne sur la protection de l'environnement permettront de quadrupler le montant des amendes jusqu'à un maximum de 1 million $. Le législateur pourra également porter des accusations non seulement contre les propriétaires, mais aussi contre les employés de la compagnie qui exploite le navire pris en délit. En outre, un navire pourra être inspecté et fouillé par les autorités et dirigé vers un port canadien si l'infraction se produit dans la zone de 200 milles marins au large des côtes. La législation actuelle ne permet de le faire que dans une zone de 12 milles au large des côtes. Les environnementalistes espèrent que de telles mesures permettront de réduire la vidange de pétrole ou d'eau usée en eau canadienne. Evidemment, l'avenir de la législation déposée jeudi pourrait être compromis si le premier ministre Paul Martin déclenche comme prévu une élection générale au printemps. Selon des environnementalistes, jusqu'à 300 000 oiseaux de mer meurent chaque année de la pollution causé par les navires qui vidangent illégalement du pétrole lourd en mer. La législation proposée serait semblable à celle en vigueur aux Etats-Unis, où les pollueurs doivent faire face à des amendes énormes, la saisie de leur navire et la prison. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:30:39
| Les CLSC et CHSLD voient quatre cas problèmes dans les regroupements Presse Canadienne L'Association des CLSC et CHSLD met en garde le ministre de la Santé Philippe Couillard concernant les regroupements d'établissements proposés dans quatre zones au Québec: Montréal, Laval, Longueuil et Chicoutimi. L'association dévoilait, jeudi en conférence de presse, son analyse des regroupements d'établissements de santé proposés par les agences de développement. Ces agences ont formulé leurs recommandations de regroupements au ministre de la Santé et des Services sociaux, qui doit maintenant trancher. Or, parmi les 95 regroupements d'établissements proposés au Québec, selon l'Association des CLSC et CHSLD, des problèmes se posent à Montréal, Laval, Longueuil et Chicoutimi, et ce pour des raisons différentes. Entre autres, l'association dénonce le principe de fusionner des centres hospitaliers à vocation régionale, comme le Centre hospitalier de Chicoutimi, avec des établissements locaux de première ligne, de crainte que ces centres à vocation régionale ne deviennent des hôpitaux locaux. Ces hôpitaux régionaux risqueraient alors de perdre des médecins spécialistes, a expliqué la directrice générale de l'Association des CLSC et CHSLD, Marie-Claude Martel. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:31:25
| Le gouvernement québécois ne pose aucun geste face au prix de l'essence Québec ne bouge toujours pas face à la flambée des prix de l'essence. "Pour le moment, il n'est pas question de retenir quelque scénario que ce soit", a dit jeudi à l'Assemblée nationale le ministre par intérim de l'Energie, M. Pierre Corbeil. M. Corbeil était interrogé par le chef de l'Action démocratique, Mario Dumont, qui accusait le gouvernement de se "laver les mains" face à ce problème. Selon M. Corbeil, réduire la taxe gouvernementale sur l'essence n'aurait pas d'effet positif pour les consommateurs. Une réduction de la taxe de 0,05 $ du litre avait été mise en place il y a quelques années et cette réduction avait coûté 100 millions $ à l'Etat en pertes de revenus. Ce ne sont pas les contribuables qui ont profité de la mesure, a affirmé le ministre Corbeil. Mais le député Dumont et sa collègue péquiste Rita Dionne-Marsolais, députée de Rosemont, se sont moqués du gouvernement libéral en rappelant les propos tenus par les députés libéraux du temps où ils siégeaient dans l'opposition, avant l'élection de 2003. M. Charest, alors chef de l'opposition libérale, avait soutenu que "les consommateurs du Québec méritent un peu de justice" face au prix élevé de l'essence. Une autre libérale, Nathalie Normandeau, députée de Bonaventure et aujourd'hui ministre dans le gouvernement Charest, avait recueilli en juin 2000 une pétition de 14 000 noms plaidant en faveur d'une baisse des taxes sur l'essence. "Le gouvernement se moque de la population" affirmait la députée libérale, en déplorant que le gouvernement péquiste du temps ne faisait rien pour contrer la hausse du prix de l'essence. Mme Normandeau concluait en invitant le gouvernement "à faire preuve de bonne foi" et à bouger face au prix du carburant. Jeudi, le ministre Corbeil s'est contenté d'inviter les détaillants d'essence et les compagnies pétrolières "à ne pas amplifier une situation mondiale déjà complexe". Pour M. Corbeil, les spécialistes ont démontré que la hausse du prix de l'essence n'est pas attribuable au gouvernement, mais à des facteurs extérieurs sur lesquels il n'y a aucune prise. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:31:58
| L'usine de textile CookshireTex, en Estrie, fermera ses portes en juillet L'usine de textile CookshireTex, située dans la petite municipalité de Cookshire en Estrie, fermera ses portes le 4 juillet prochain, mettant ainsi au chômage 83 employés syndiqués. Dans un communiqué rendu public jeudi, la FTQ blâme le gouvernement fédéral et sa décision d'éliminer les quotas et tarifs douaniers sur les exportations en provenance du Bangladesh, du Cambodge et prochainement de la Chine. "Le gouvernement libéral fédéral a choisi de se débarrasser de l'industrie du textile au Canada au profit de pays qui paient des salaires de famine à leurs travailleurs", a déclaré Gaétan Desnoyers, représentant en Estrie du Syndicat du vêtement, du textile et autres industries (SVTI), affilié à la FTQ. La grande majorité des salariés ont plusieurs dizaines d'années d'ancienneté. La filature, qui fabrique des tissus de lainage, est en activité à Cookshire depuis 61 ans. Le syndicat dit avoir proposé l'aide du Fonds de solidarité de la FTQ, "mais dans le contexte actuel l'employeur a choisi de fermer ses portes faute de clientèle potentielle". |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:32:38
| Loto-Québec prévoit un aménagement plus socialement acceptable du jeu Dans son plan de développement 2004-2007, Loto-Québec a proposé jeudi un réaménagement plus socialement acceptable du jeu au Québec, en éloignant certains appareils de loterie vidéo des quartiers moins favorisés. Le plan présenté lors d'une conférence de presse prévoit notamment une réduction du nombre de sites qui offrent des appareils de loterie vidéo, essentiellement dans les petits établissements n'ayant qu'un à quatre appareils et étant situés dans les municipalités de Montréal, Québec, Longueuil, Laval, dans des secteurs où le revenu moyen des ménages est inférieur à 50 000 $. Pour le président-directeur général de Loto-Québec Alain Cousineau, ce ne sont pas tant le nombre d'appareils qui pose problème que le nombre de sites, si l'on veut réduire l'accessibilité au jeu. Plus précisément, 1142 sites de jeu seraient ainsi fermés sur une période de trois ans, représentant 2500 appareils. Toutefois, le nouveau plan de Loto-Québec prévoit l'implantation de cinq salons de jeux, sous sa responsabilité, dans lesquels seraient relocalisés la plupart des appareils retirés des bars. Ces salons seraient implantés dans des zones périphériques - afin de réduire l'accessibilité - comme la couronne nord de Montréal, Québec, Trois-Rivières, Sherbrooke et Mont-Tremblant. Au total donc, le nombre d'appareils de loterie vidéo au Québec passerait de 14 300 à 13 570, soit une baisse de 730. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:33:32
| Procès du Dr.Jocelyn Lussier : Quatrième jour de témoignage Le matin du 2 décembre 2002, le Dr. Jocelyn Lussier présentait des symptômes d'allergie. C'est ce qui pourrait expliquer que des traces de salive correspondant à l'ADN du pédiatre de l'hôpital Sainte-Croix de Drummondville aient été retrouvés sur le pénis et les sous-vêtements de l'une des 14 présumées victimes. Au quatrième jour de son témoignage qui se tenait jeudi au palais de justice de Drummondville, le Dr. Lussier a élaboré sur les détails de la consultation de ce plaignant de 16 ans. C'est à la suite des événements qui se seraient déroulés lors de cette rencontre avec le pédiatre que l'adolescent a porté plainte à la Sûreté du Québec. Dans son témoignage lors de l'enquête préliminaire, ce plaignant a affirmé que le Dr. Jocelyn Lussier l'avait masturbé et lui avait fait une fellation lors de son examen médical qui s'est tenu le 2 décembre. L'accusé a expliqué lors de son témoignage devant le juge Conrad Chapdeleine de la Cour du Québec que les acariens, l'herbe à poux, certains détergents, parfums et les moisissures peuvent causer à tout moment de l'année les symptômes allergiques auxquels il peut faire face. Allergies que le pédiatre a développées lors de sa résidence en médecine et qui causent chez lui des conjonctivites, du larmoiement, des éternuements, un nez bloqué et des écoulements nasaux. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:34:25
| Deux mort dans une embardée en Montérégie Deux personnes ont perdu la vie lors d'une embardée survenue ce jeudi soir, à Saint-Michel-de-Napierville, en Montérégie. L'embardée, qui n'a impliqué qu'un seul véhicule, s'est produite sur la route 221. Pour une raison encore inconnue, le conducteur a perdu la maîtrise de la voiture, qui a fait une embardée avant de terminer sa course contre un poteau. Les deux occupants de la voiture sont décédés. La Sûreté du Québec a ouvert une enquête pour tenter de déterminer les circonstances de l’accident mortel. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:35:02
| Les réservations de congrès à Montréal prennent du retard, selon Les Affaires Une crise est appréhendée dans l'industrie des congrès à Montréal. Selon le journal Les Affaires, les réservations de congrès dans la ville en 2007 et 2008 ont pris un retard de 30 pour cent. Malgré la fin des travaux d'agrandissement de son Palais des congrès, Montréal a de la difficulté à trouver preneur. Tourisme Montréal vient d'augmenter du tiers l'enveloppe de démarchage destinée à son équipe de vendeurs cet été. Montréal accueille entre 300 et 400 congrès par année. L'an dernier, on a attiré 302 996 congressistes, ce qui représente des retombées économiques évaluées à 305 millions $. Mais au rythme où vont les choses, ce niveau ne pourra se répéter, affirme William Brown, vice-président de l'Association des hôtels du grand Montréal. La multiplication des centres des congrès rend la concurrence de plus en plus féroce et les organisateurs de congrès en profitent pour demander des rabais. Et comme Montréal a été moins touchée que Toronto par la crise du SRAS, les hôteliers ont moins ressenti le besoin de réduire leurs tarifs. Depuis 1998, le prix moyen d'une chambre à Montréal a ainsi augmenté de 25 pour cent. Tourisme Montréal pense pourvoir renverser la vapeur. Entre-temps, les hôteliers se concentrent sur les réunions de moindre envergure organisées par les entreprises, plutôt que celles d'associations. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:35:46
| Plus de 12 000 jeunes sont attendus vendredi à Montréal à la Marche 2/3 Plus de 12 000 jeunes de toutes les régions du Québec sont attendus vendredi matin à Montréal dans le cadre de la 34e édition de la Marche 2/3 qui s'étendra sur six kilomètres. L'organisme d'éducation et de coopération internationale a lancé un appel aux jeunes afin qu'ils s'engagent en faveur de la mondialisation de la solidarité. Pour Jean-Pierre Denis, qui a été le premier organisateur de la marche 2/3 à Montréal, outre les manifestations, les jeunes sont invités à poser de petits gestes dans le quotidien. Par exemple, soutenir financièrement des projets de coopération dans les pays en voie de développement, consommer de façon responsable notamment avec des produits équitables, réduire la consommation, recycler, etc. Malgré l'état de la planète, M. Denis se montre encouragé par le fait qu'il y a un bassin de jeunes très sensibles selon lui à ces actions de solidarité pour apporter des changements. Le slogan de la Marche 2/3 cette année est d'ailleurs " J'agis, donc nous sommes " qui est un appel à la mobilisation de tous les jeunes. Selon Jean-Pierre Denis, les jeunes marchent parce qu'ils croient que la solution passe par la solidarité internationale, le dialogue interculturel et le développement durable. Les marcheurs sont invités à apporter des outils d'animation fabriqués à partir de matériaux récupérés : instruments de musique, costumes, affiches, banderoles, pantins et même des mini-chars allégoriques. Le rassemblement aura lieu au Parc Laurier à partir de 9h. L'arrivée de la marche est prévue pour 12h au Complexe Desjardins. Il y aura alors des prestations des groupes Loco Locass et Zuruba, avec plus de 40 joueurs de djembés (percussions afro-brésiliennes). |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:36:19
| Tentative d'enlèvement à Montréal : un suspect arrêté Le SPVM a appréhendé un homme soupçonné relativement à une tentative d'enlèvement survenue l'automne dernier dans l'est de la ville. Claude Larouche, 42 ans, aurait essayé de kidnapper une fillette de 9 ans, en octobre dernier. La jeune fille avait réussi à lui échapper. Même si plusieurs incidents du genre avaient été signalés durant cette période, les policiers ont conclu, après enquête, qu'il n'y avait eu qu'une seule véritable tentative d'enlèvement près des écoles de Montréal. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:36:52
| L'Assemblée générale de l'ONU affirme le droit des palestiniens à la souveraineté sur ses territoires Presse Canadienne | Le 7 mai 2004 - 00:05 Malgré des objections d'Israel et des États-Unis, l'Assemblée générale de l'ONU a approuvé ce jeudi une résolution affirmant le droit des Palestiniens à la souveraineté sur la Cisjordanie, la Bande de Gaza et Jérusalem-Est. Le texte de la résolution a été modifié durant d'intenses négociations qui ont permis à la délégation palestinienne d'obtenir le soutien des pays de l'Union européenne. La résolution a été finalement votée à 140 voix contre 6n avec 11 abstentions. Les responsables palestiniens ont poussé au vote de cette résolution, notamment à cause du soutien apporté par le président américain George W. Bush au plan du Premier ministre israélien Ariel Sharon de garder certaines zones de la Cisjordanie dans le cadre du processus de paix au Proche-Orient. Qualifiant la résolution d'"inappropriée et malvenue", le vice-ambassadeur américain à l'ONU, James Cunningham, a estimé qu'elle "nuira et n'améliorera pas les efforts de paix". Mais selon Nasser Al-Kidwa, l'observateur palestinien à l'ONU, les échanges récents entre MM. Sharon et Bush sur le statut des terres de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie violent la loi internationale et représentent "une tentative de conférer une légitimité à certaines des colonies illégales d'IsraJel" et de nier les droits des réfugiés palestiniens. "La question est la terre et l'occupation militaire de cette terre depuis près de 37 ans", a-t-il souligné. "Il s'agit du refus d'Israel de mettre fin à cette occupation et de son refus d'adhérer au droit international". La résolution qui n'a pas de force légale affirme en accord avec les résolutions de l'ONU et les principes du droit international que "le peuple palestinien a le droit à l'auto-détermination et à la souveraineté sur son territoire". Ce texte précise également que "le statut du territoire palestinien occupé depuis 1967, comprenant Jérusalem-Est, est celui d'une occupation militaire". |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:37:30
| Kanesatake : Les mères de clan veulent une solution pacifique AgenceNews | Le 7 mai 2004 - 00:04 Au lendemain de la demande d'assistance faite au gouvernement du Québec par le grand chef James Gabriel pour rétablir l'ordre à Kanesatake, la situation demeure tendue sur le territoire mohawk, au nord-ouest de Montréal. La patrouille mixte constituée d'agents autochtones, de membres de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et de la Sûreté du Québec (SQ) n'est toujours pas sur place, mais certains opposants attendent son arrivée de pied ferme dans la pinède d'Oka. La SQ et la GRC continuent tout de même à patrouiller le tronçon de la route provinciale 344 situé à l'intérieur du territoire. Par ailleurs, une quarantaine de femmes, qui s'opposent au plan soutenu par Ottawa et Québec, ont manifesté afin de résoudre la crise. Ces dernières, se sont rassemblées sur la route 344, le temps d'un point de presse. Elles veulent une autre médiation avant l'intervention des patrouilles conjointes. Les mères de clan ont aussi invité le Grand chef James Gabriel à mettre de l'eau dans son vin pour trouver une alternative. Quant aux opposants à James Gabriel, ils l'accusent de s'opposer à la médiation offerte par l'Assemblée des Premières Nations pour dénouer la crise sur le territoire. Dans un communiqué, les opposants affirment que tout règlement doit passer par la discussion, et non par l'envoi de forces policières. Ils accusent les gouvernements fédéral et québécois de se laisser dicter leurs politiques par M. Gabriel. |
| | Posté le 07-05-2004 à 12:13:54
| Les Américains attaquent Najaf, Bush s'excuse sur les sévices NAJAF (AFP), le 07-05-2004 L'armée américaine est passée à l'action jeudi contre les miliciens du chef chiite radical Moqtada Sadr, en tuant 43 et sécurisant le siège du gouverneur de Najaf, alors que l'ampleur du scandale des sévices commis contre des prisonniers irakiens conduisait le président Bush à présenter, pour la première fois, des excuses publiques. Quant au secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, il se rend au Congrès vendredi pour répondre aux questions des parlementaires américains sur les sévices infligés à ces prisonniers par des militaires américains. Plusieurs parlementaires démocrates ont d'ores et déjà réclamé sa démission. Lors d'une conférence de presse avec le roi de Jordanie Abdallah II à la Maison Blanche, le président Bush a déclaré: "Je lui ai dit que j'étais désolé des humiliations subies par les prisonniers irakiens et leurs familles. Je lui ai dit que j'étais aussi désolé que les gens qui ont vu ces images ne comprennent pas la véritable nature du coeur des Américains". Six civils ont été tués dans plusieurs affrontements armés entre la coalition et l'Armée du Mehdi, la milice de Moqtada Sadr. Au moins 41 de ses partisans ont été tués à l'entrée de Koufa, à une dizaine de kilomètres de Najaf (centre) dans des affrontements avec les troupes américainesn. Quant au bilan de l'attentat suicide commis à Bagdad il s'est alourdi à sept morts et 25 blessés. Ces affrontements ont éclaté peu après que l'administrateur américain civil en Irak Paul Bremer eut annoncé la nomination d'un gouverneur à Najaf et exigé de nouveau un désarmement de l'Armée du Mehdi. Six civils ont été tués dans plusieurs affrontements armés entre la coalition et l'Armée du Mehdi, la milice de Moqtada Sadr. Au moins 41 de ses partisans ont été tués à l'entrée de Koufa, à une dizaine de kilomètres de Najaf (centre) dans des affrontements avec les troupes américainesn. Quant au bilan de l'attentat suicide commis à Bagdad il s'est alourdi à sept morts et 25 blessés. Ces affrontements ont éclaté peu après que l'administrateur américain civil en Irak Paul Bremer eut annoncé la nomination d'un gouverneur à Najaf et exigé de nouveau un désarmement de l'Armée du Mehdi. L'armée américaine, arrivant de l'est, du côté de Koufa, et du nord, a sécurisé le périmètre du siège du gouverneur de Najaf entre les deux villes. Par haut-parleurs, les militaires américains ont demandé aux habitants du secteur de rentrer chez eux et de ne pas sortir. Ils ont perquisitionné des maisons et des tireurs d'élite se sont postés sur les toits. Adnane al-Zirfi, un chiite originaire de Koufa qui a été un opposant à Saddam Hussein, est "l'homme de la situation", a déclaré M. Bremer. La coalition accuse Moqtada Sadr d'avoir incité aux violences qui ont fait des dizaines de tués début avril dans le sud chiite et à Bagdad. A Kerbala, autre ville sainte chiite, des affrontements ont opposé miliciens et forces de la coalition. Un milicien y a été tué et neuf personnes ont été blessées, en majorité des civils. Des affrontements similaires ont opposé miliciens chiites et soldats italiens près de Nassiriyah (375 km au sud de Bagdad), faisant trois morts irakiens, deux civils et un milicien, a annoncé la police locale. Les accrochages ont eu lieu à Zouk al-Chouyoukh, à 30 km au sud-est de Nassiriyah, un carabinier italien a été tué. A Bagdad, le bilan de l'attentat suicide commis tôt dans la matinée s'est alourdi. Sept personnes, six Irakiens et un soldat américain, outre le kamikaze, ont été tuées. Vingt-trois Irakiens et deux soldats américains ont été blessés. L'attentat s'est produit peu avant O3H30 GMT à l'entrée du pont du 14 juillet, près de la "zone verte", un périmètre sécurisé qui abrite le siège de la coalition dirigée par les Etats-Unis. Selon un policier, le conducteur de la voiture piégée aurait déclenché l'explosion près de l'entrée de la zone. |
| | Posté le 07-05-2004 à 12:14:53
| Ben Laden appelle au jihad contre le futur gouvernement d'Irak DUBAI (AFP), le 07-05-2004 Un site islamiste sur l'internet a publié un message attribué à Oussama ben Laden dans lequel le chef d'Al-Qaïda appelle au jihad, la guerre sainte, contre le gouvernement intérimaire qui devrait être formé en Irak d'ici au 30 juin, date du transfert du pouvoir aux Irakiens, et offre de l'or pour le meurtre de Paul Bremer, Kofi Annan ou Lakhdar Brahimi. "Il incombe aux Irakiens de lancer le jihad, non seulement contre les Croisés, mais aussi contre le gouvernement des renégats et ceux qui l'aident", souligne le message publié vendredi sur le site (http://www.alsaha.fares.net) mais dont l'authenticité n'a pu être vérifiée. Dans ce message attribué à Oussama ben Laden le chef d'Al-Qaïda offre 10 kg d'or pour le meurtre de l'administrateur américain en Irak Paul Bremer, du secrétaire général de l'Onu Kofi Annan ou de son émissaire en Irak, Lakhdar Brahimi. "Nous nous engageons, à Al-Qaïda, à offrir une récompense de 10.000 grammes d'or à celui qui tuera l'occupant Bremer ou son adjoint, le commandant des forces américaines ou son adjoint en Irak", lit-on vendredi dans le message publié sur le site (http://www.alsaha.fares.net). "Celui qui tuera Kofi Annan, le chef de sa mission en Irak (...) Lakhdar Brahimi, aura la même récompense de 10.000 grammes d'or", d'une valeur de 103.000 euros, ajoute le texte attribué à Ben Laden mais dont l'authenticité n'a pu être vérifiée. M. Brahimi est arrivé jeudi à Bagdad pour aider à la formation d'un gouvernement intérimaire d'ici au 30 juin. La tête de Ben Laden est mise à prix par les Etats-Unis pour 25 millions de dollars pour les différents attentats revendiqués par Al-Qaïda depuis ceux du 11 septembre 2001. L'assassinat en Irak de ressortissants des pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie et Chine), qui disposent d'un droit de veto, sera également récompensé, selon le site. "Un kilogramme d'or sera offert à celui qui tue un militaire ou un civil des maîtres du veto, comme les Américains ou les Britanniques", indique le message. Le texte met aussi à prix la tête des ressortissants des autres pays qui stationnent des troupes en Irak, notamment le Japon et l'Italie, qu'il qualifie d'"esclaves". "500 grammes d'or seront offerts à celui qui tue un militaire ou un civil parmi les esclaves de l'Assemblée générale (de l'Onu) en Irak, comme les Japonais et les Italiens", selon le document. "Pour des raisons de sécurité, les récompenses seront remises à la première occasion possible", ajoute le message, rappelant que "l'Amérique a annoncé d'importantes récompenses pour tuer les moujahidine", les combattants de l'islam. Le document est intitulé: "Message adressé à la nation en général et à nos frères musulmans d'Irak en particulier". |
| | Posté le 07-05-2004 à 12:15:37
| Le Premier ministre français s'affirme comme le "patron" PARIS (AFP), le 07-05-2004 Jean-Pierre Raffarin s'est attaché jeudi soir à affirmer son autorité de "patron" face à son numéro deux Nicolas Sarkozy et à donner une coloration sociale à son action en balayant les spéculations sur son sursis à Matignon jusqu'aux européennes. Se définissant comme "le patron d'une équipe", M. Raffarin a martelé sur France 2: "Je suis le pilote de l'Airbus gouvernemental. Alors bien sûr je prends des coups (...) mais je fais face avec détermination". Deux ans, jour pour jour après son arrivée à Matignon et au surlendemain d'une conférence de presse très médiatisée de son ministre de l'Economie, M. Raffarin a insisté sur son rôle prééminent de chef d'orchestre des "talents" ministériels. "Il n'y a pas la politique de Nicolas Sarkozy et celle de Jean-Pierre Raffarin. C'est la même !", ou encore "Ce n'est pas Nicolas Sarkozy qui fait la régulation budgétaire, c'est le gouvernement qui la fait", a-t-il fait valoir. Après la déroute des régionales, il a promis "plus d'écoute" mais aussi "des réformes moins brutales"". Affichant également sa détermination à mener à bien les réformes, il a consacré une bonne partie de ses 35 minutes à esquisser quelques contours de la réforme de l'assurance-maladie. Comme sur les retraites, il a promis que les efforts demandés aux Français seraient compensés par une meilleure prise en charge de certaines prestations comme les lunettes pour enfant. Il a toutefois pris soin de souligner qu'une hausse de la CSG n'était pas "un préalable" et s'est opposé à une "TVA sociale". Après une semaine d'intense communication gouvernementale, marquée par des annonces en rafale de tous les poids-lourds du gouvernement, il a aussi avancé quelques mesures, y compris sur le terrain de M. Sarkozy, dont la création d'un "fonds de cohésion sociale" financé par une taxe sur les capitaux. Alors que les ambitions personnelles, doublées d'une course aux médias, s'exacerbent entre ministres, M. Raffarin s'est contenté de noter que les "talents" devaient s'exprimer, en se portant garant des arbitrages à rendre. Renouant avec les accents de fermeté qu'il avait déjà eus à plusieurs reprises sur des dossiers chauds, comme les chercheurs, le Premier ministre a mis en garde contre les menaces planant sur les festivals en prévenant que la réforme du régime des intermittents ne serait pas remise en cause. Comme il l'avait fait avant les régionales, le chef du gouvernement a souligné que les européennes du 13 juin ne constituaient pas pour lui un couperet. "Je n'en fais pas pour moi l'échéance de mon action", a-t-il affirmé. "L'action du gouvernement, elle a un horizon qui est plus long. Je suis à la tête d'une majorité élue pour cinq ans", a insisté M. Raffarin tout en prenant soin de réaffirmer que la durée de son bail à Matignon "dépend du chef de l'Etat". Si le PS a remporté la quasi totalité des régions le 28 mars, il ne constitue pas à ses yeux une alternative politique crédible. "Plus qu'un parti de gouvernement, c'est une sorte de coordination des ambitieux et des mécontents", a-t-il lancé. Annick Lepetit (PS) a ironisé sur un Premier ministre "davantage dans le rôle de la voiture-balai que dans celui d'un pilote d'Airbus". Sans surprise, l'UMP s'est félicitée de l'intervention du Premier ministre. De façon très inhabituelle, quatre ministres ont eux aussi réagi pour saluer sa prestation. Dans une allusion à peine voilée à son ministre de tutelle Nicolas Sarkozy, qu'il avait déjà critiqué sur l'ouverture des magasins le dimanche, le très chiraquien Christian Jacob a affirmé qu'"après la démonstration de ce soir, Jean-Pierre Raffarin n'a pas à souffrir de la comparaison avec qui que ce soit". |
| | Posté le 07-05-2004 à 12:18:13
| Inauguration à Toulouse de la chaîne d'assemblage de l'Airbus A380 PARIS (AFP), le 07-05-2004 Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin inaugure vendredi à Blagnac, près de Toulouse, la chaîne d'assemblage du futur avion géant A380 d'Airbus, dont le premier vol est prévu au premier trimestre 2005 et l'entrée en service en 2006. M. Raffarin sera accompagné du ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy, du ministre des Transports Gilles de Robien, de la ministre déléguée aux Affaires européennes Claudie Haigneré et du secrétaire d'Etat aux Transports François Goulard. Le Premier ministre sera accueilli à son arrivée par le président d'Airbus Noël Forgeard et prononcera une allocution. Le président de la République Jacques Chirac avait posé, le 16 juillet 2002, la première pierre du gigantesque hall situé à proximité du siège d'Airbus et consacré à la construction du futur appareil dont la capacité variera entre 550 et 840 passagers. Ce bâtiment de 490 mètres de long sur 250 de large, pour une hauteur de 46 mètres, porte le nom de Jean-Luc Lagardère, en mémoire de l'un des pères de l'A380, lancé en 2000, ancien co-président d'EADS, maison mère d'Airbus. Le futur quadri-moteurs d'Airbus, dont le rayon d'action s'élève à 15.000 km (8.000 milles nautiques), représente un investissement évalué à 10,7 milliards de dollars, financés par les actionnaires du constructeur, le groupe européen EADS (80% d'Airbus) et le britannique BAE Systems (20%), les équipementiers et par des prêts des Etats partenaires de l'avionneur. Il a fait l'objet de 129 commandes fermes émanant de 11 transporteurs aériens et a pour objectif de rompre le monopole détenu depuis 30 ans par l'américain Boeing sur le marché des gros porteurs avec la gamme des 747. Airbus a pour la première fois de son histoire devancé en 2003 son rival américain sur le terrain commercial en livrant 305 appareils civils, contre 281 pour Boeing. |
| | Posté le 07-05-2004 à 12:20:05
| Cinquante ans après, le Vietnam commémore la victoire de Dien Bien Phu DIEN BIEN PHU (AFP), le 07-05-2004 Quelques milliers de figurants ont ressuscité vendredi dans le stade de Dien Bien Phu les grandes scènes de la bataille qui porte son nom et qui s'est achevée il y a cinquante ans jour pour jour, ouvrant la voie à l'indépendance du pays. Déployés dès cinq heures du matin malgré une pluie persistante, les danseurs, soldats et figurants représentant toutes les composantes de la nation vietnamienne en guerre, ont offert au pays une cérémonie dédiée au sacrifice des masses et à l'unité nationale. Plus de 20.000 personnes, selon les estimations officielles, étaient rassemblées dans le stade de Dien Bien Phu, soit près d'un tiers de la population habituelle de la ville, vers laquelle ont convergé ces derniers jours touristes, vétérans et officiels de tout le pays. Les combats, entamés le 13 mars 1954, s'étaient achevés le 7 mai de la même année par la défaite du corps expéditionnaire français après 56 jours de combats et près de 13.000 morts ou disparus dans les deux camps. Mercredi, le régime de Hanoï avait invité les diplomates étrangers à une première cérémonie à Hanoï. Cette fois, seuls les "frères" communistes du Laos et de la Chine étaient invités à la fête, à laquelle participaient notamment le Secrétaire général du Parti communiste vietnamien (PCV) et numéro un du régime, Nong Duc Manh, le ministre de la défense Pham Van Tra et le vice-Premier ministre Pham Gia Khiem. L'anniversaire a permis depuis trois mois aux autorités de rappeler l'importance du sacrifice, de la mobilisation des masses et de l'unité du Parti. Sans oublier les combats présents et à venir. "Aujourd'hui, nous sommes déterminés à mettre en échec les manoeuvres des forces hostiles", a déclaré Trinh Long Bien, secrétaire du parti de Dien Bien, évoquant les partisans d'une ouverture politique progressive du pays. "Le peuple et les autorités sont déterminés à réaliser avec succès la cause de la Doi Moi", a-t-il ajouté en référence à la transition vers l'économie de marché initiée en 1986. Unités d'élite, policiers, militaires et miliciens se sont ensuite succédés sur la piste. Les ethnies minoritaires, que le régime tente par tous les moyens d'intégrer dans la nation, ont défilé en tenues traditionnelles, armes à l'épaule, symbole de leur participation à la victoire du communisme. Puis est venue l'heure de revivre toute l'histoire du pays depuis un demi-siècle, l'appel à la résistance de Ho Chi Minh, le fondateur du Vietnam moderne, en 1946, et la bataille de Dien Bien Phu elle-même. Volontaires du peuple, vélos chargés du ravitaillement des soldats Vietminh, officiers français impuissants: les grands symbôles de la victoire étaient en action. Les canons de DCA en cartons, déplacés par de jeunes Vietminhs en tenue de camouflage, tiraient sur l'hypothétique aviation française tandis que retentissait une musique hollywoodienne. Les danses exaltaient les liens entre le front et l'arrière, jusqu'à ce que des soldats brandissent le drapeau rouge frappé de l'étoile or, sur le toit reconstitué du QG du Colonel Christian de la Croix de Castries, chef défait de la garnison française de Dien Bien Phu. La fête devait se poursuivre toute la journée avant un feu d'artifice très attendu. Plus discrètement, vers 15h00 heure locale, alors que la cérémonie française débutera à Paris, le chargé d'affaires et l'attaché de défense français à Hanoï déposeront une gerbe devant le monument aux morts français. |
| | Posté le 07-05-2004 à 12:20:59
| France: ouverture d'une négociation sur la réforme de l'assurance maladie PARIS (AFP), le 07-05-2004 Syndicats de salariés, Mutualité française, patronat et syndicats de médecins ont rendez-vous vendredi au ministère de la Santé pour une négociation sur la réforme de l'assurance maladie, mais certains acteurs doutent que cette rencontre débouche sur des orientations concrètes. S'exprimant à la veille de l'ouverture des négociations, Jean-Pierre Raffarin a souhaité que l'on considère "la santé non pas comme un dossier technique mais comme un élément de notre pacte social". Interrogé sur les mesures de financement envisagées, le Premier ministre a souhaité "responsabiliser le patient", en laissant à sa charge une part symbolique des dépenses de santé. Qualifiée mardi par le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy de "multilatérales", la négociation ne réunira pas tous les acteurs en même temps. La rencontre s'effectuera en trois temps: la CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC, ainsi que l'Unsa et la Mutualité française seront reçues le matin, tandis que le patronat (Medef, CGPME et l'UPA) le sera dans l'après-midi. Les syndicats de médecins seront, eux, reçus de 18 à 20 heures, a précisé le ministère, qui avait initialement prévu de les recevoir lundi. Selon un document de la Commission des comptes de la sécu que l'AFP s'est procuré vendredi, le déficit de la branche maladie du régime général (salariés) de la Sécurité sociale devrait atteindre à elle seule 11,1 milliards d'euros en 2003, déficit qualifié d'"historique". Quant au déficit du régime général (toutes branches confondues), il devrait atteindre 10,2 milliards d'euros en 2003, soit un triplement du déficit enregistré en 2002, qui était de 3,46 mds EUR, selon ce document. La rencontre de vendredi répond aux voeux de plusieurs syndicats. En effet, le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault avait demandé, le 1er mai, une "négociation en bonne et due forme". De même, la Mutualité française, la CFDT, la CFTC et l'Unsa ont appelé conjointement lundi à des négociations. Les questions de la "gouvernance", autrement dit le pilotage de l'assurance maladie, de l'organisation de l'offre de soins, et aussi le volet financier seront abordés sur la base de fiches présentées par le ministère. Mais certains syndicats prêtent l'intention aux représentants ministériels de ne vouloir débattre réellement que des deux premiers sujets avec la crainte que cette rencontre ne donne lieu qu'à un "énième tour de piste" sans qu'on puisse parler d'une véritable négociation. C'est le cas de la CFTC, qui a confié "s'interroger sur la nouveauté de la réunion". Le gouvernement entend présenter la réforme au Conseil d'Etat vers le 20 mai, avant une communication mi-juin au Conseil des ministres. "Vendredi, nous donnerons un calendrier précis", avait assuré jeudi M. Douste-Blazy. Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a prévenu qu'il faudrait "démontrer dans les faits qu'il s'agira d'une véritable négociation". "Si l'exercice consiste seulement à une séance photo, on ne se laissera pas piéger, alors qu'on peut se demander s'il ne s'agit pas d'une simple opération de communication", a-t-il déclaré à l'AFP, faisant valoir qu'"on ne pourra pas discuter si on ne parle pas +gros sous+". "Ce sera un échange de vues", a déclaré de son côté le Medef, attendant que le gouvernement "précise ses orientations". "Il faut entrer dans le vif du sujet", a souligné l'Unsa. "J'attends des pouvoirs publics des propositions précises et audacieuses pour sortir notre système de santé de la crise", a pour sa part confié Jean-Pierre Davant, le président de la Mutualité française. |
| | Posté le 07-05-2004 à 12:22:02
| BCE: les chances d'une baisse de taux s'évaporent avec la flambée du pétrole HELSINKI (AFP), le 06-05-2004 La BCE s'est inquiétée jeudi de l'impact inflationniste de la flambée des prix du pétrole, ce qui réduit quasiment à néant les chances d'une baisse de ses taux d'intérêt alors que la tendance au durcissement monétaire gagne du terrain partout dans le monde. Sans surprise, l'institut d'émission a maintenu inchangé son taux directeur à 2% lors de sa réunion mensuelle de politique monétaire organisée exceptionnellement à Helsinki. Il n'a plus été modifié depuis maintenant onze mois. Mais ce sont surtout les commentaires de la Banque centrale européenne sur la spectaculaire progression des prix de l'or noir, à des niveaux records depuis 14 ans, qui ont retenu l'attention. "A l'heure actuelle, la hausse des prix des matières premières en général, et des prix du pétrole en particulier, pourrait poser un risque concernant la stabilité des prix en zone euro", autrement dit faire remonter l'inflation, a déclaré son président Jean-Claude Trichet devant la presse. "Il va en conséquence être important de continuer à surveiller de près les anticipations d'inflation", a-t-il averti en invitant une nouvelle fois l'OPEP à faire preuve de "responsabilité" en la matière. Le taux d'inflation en zone euro a grimpé à 2% en avril, seuil maximum toléré par la BCE, après 1,7% en mars, et la banque n'exclut plus désormais qu'il repasse au-dessus de cette limite à court terme. Pour l'heure, les gardiens de l'euro continuent de penser que "l'inflation reste sous contrôle". Il n'en reste pas moins que la position générale de l'institut d'émission a changé depuis deux ou trois mois, d'autant qu'il juge dorénavant que la situation économique de la zone euro est "plus encourageante". "Il y a encore deux mois, la BCE penchait plutôt en faveur d'une baisse. Il est très clair que la situation est désormais inversée. Elle est un peu plus optimiste sur le front de la croissance et un peu plus inquiète concernant l'inflation", fait valoir Julian Callow, économiste de Barclays Capital. "Si la hausse du pétrole a un impact inflationniste dans le reste de l'économie, cela pourrait être dangereux et conduire la BCE à relever ses taux à moyen terme", analyse également Michael Schubert, de la Commerzbank. Pour l'heure un durcissement monétaire ne paraît pas à l'ordre du jour, eu égard à la faiblesse de la reprise économique en zone euro, où la croissance devrait tourner seulement autour de 1,5% cette année, après un maigre 0,4% en 2003, et alors que les Etats-Unis tournent actuellement à un rythme annuel de plus de 4%. "Nous gardons toutes les options ouvertes" et il n'y a "absolument aucun biais" dans la politique monétaire de la BCE, a affirmé M. Trichet pour signifier que la banque était en position d'attente. Il n'empêche que la fin du cycle de baisse des taux semble aussi lentement se dessiner en zone euro, dans le sillage du reste des grandes économies mondiales. "Je peux m'imaginer que les taux soient plus élevés en fin d'année", estimait ainsi cette semaine le président de l'institut de conjoncture allemand Ifo, Hans-Werner Sinn. La Banque d'Angleterre est dans ce domaine en pointe: elle a relevé jeudi son taux directeur pour la troisième fois en l'espace de six mois, de 25 points de base à 4,25%. Le mouvement a aussi été enclenché en Nouvelle-Zélande. Aux Etats-Unis, la Réserve fédérale a prévenu cette semaine que les taux pourraient prochainement commencer à lentement remonter, pour la première depuis quatre ans. Enfin au Japon, où les taux directeurs au jour le jour sont quasiment à zéro, la perspective d'un relèvement s'accroît également à mesure que la conjoncture s'améliore et que les risques de déflation refluent. |
| | Posté le 07-05-2004 à 12:22:46
| Le cimetière du Père-Lachaise à Paris a 200 ans PARIS (AFP), le 07-05-2004 Le Père-Lachaise, dont on célèbre les 200 ans le 21 mai, s'est imposé au fil du temps comme la plus belle des nécropoles parisiennes, la plus "people" aussi, dépositaire d'immenses chagrins et d'espoirs insensés. Poètes, compositeurs, maréchaux d'Empire, scientifiques, célébrités du "show-biz" et anonymes y reposent, sur 44 hectares, dans des débauches de sculptures ou sous de sobres dalles, objets d'un simple recueillement ou d'un culte débridé. Depuis avril toutefois, la tombe du mythique fondateur des "Doors", Jim Morrison, mort à 27 ans, et ses abords, débarrassés au nettoyeur à haute pression des tags laissés par des "délinquants funéraires", sont protégés par des barrières métalliques. Philippe, amoureux de cette colline arborée de l'Est de Paris, s'y rend "pour la beauté du site autant que pour l'aspect historique", se demandant à chaque visite, "pourquoi Thiers, qui était si petit, a un mausolée si grand"? Tous les dimanches, Bertrand Beyern, 40 ans, "nécrosophe" auto-proclamé et auteur d'ouvrages consacrés aux cimetières, y entraîne des curieux dans des "safaris nécropolitains", parcours dont il ne se lasse pas depuis l'enfance. L'amour, l'insolite, le destin brisé, l'Histoire, aucun thème n'échappe à la curiosité de cet ancien étudiant en sciences humaines, pour qui "rien n'est plus vivant qu'un cimetière, plus parlant qu'un tombeau". "Dimanche dernier, raconte-t-il, c'est +le crime+ qui était à l'honneur. Tombes de meurtriers, tombes d'assassinés, documents et signes de pistes à l'appui : nous avons passé quatre heures à arpenter les sentiers". A commencer par la tombe de Victor Noir (1848-1870), jeune journaliste "révolvérisé" par un cousin de Napoléon III, pour lui avoir demandé de se rétracter au sujet d'un article provocant contre les républicains corses. En le représentant gisant dans un costume de bronze, assez moulant pour souligner une virilité fauchée à son zénith, le sculpteur Dalou imaginait-il les frottements fétichistes qui en ont accéléré la patine à un endroit précis? Récemment, une paire de chaussons de bébé est apparue dans le chapeau à ses côtés. C'est qu'on prête à Victor Noir -selon une photographie de l'époque le montrant nettement moins sexy vivant que gisant-, un pouvoir d'apporter la fertilité, en ranimant les virilités défaillantes. "En mai, annonce Bertrand Beyern qui, au tarif de 9 € la visite, admet n'avoir jamais eu besoin d'un bulletin de salaire, le thème sera à l'humour noir. Pourtant, on ne rigole pas : c'est une façon d'exorciser ses angoisses". "Le Père-Lachaise est pour les vivants, non pas un point d'arrivée, mais un point de départ. Chacun investit la statue de ce qu'il espère y trouver". Exemple poignant: la fréquentation incessante du mausolée-dolmen d'Allan Kardec (spirite promettant la réincarnation, 1804-1869), censé conférer force magnétique à tous les désespérés qui touchent l'épaule gauche de son buste. Plus inattendu : le sac de pommes de terre qui vient d'être répandu sur la tombe d'Antoine Augustin Parmentier, qui lança la célèbre tubercule en France en 1773. Hommage d'un fétichiste de la frite, du hachis, de la purée? Ou cette déclaration d'amour -multiples baisers au rouge à lèvres et petits poèmes- laissée sur le socle du monument à la mémoire d'Oscar Wilde. Sans parler de ce petit mot glissé à Alfred de Musset en remerciement pour un voeu exaucé : "Alfred, je te serai éternellement reconnaissante pour mon 14 au bac de Français. Merci, t'es un vrai pote". |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:46:52
| Attentat à Karachi: au moins 14 morts et plus de 200 blessés Un attentat à la bombe perpétré vendredi contre une mosquée chiite de Karachi, l'immense ville portuaire du sud du Pakistan, capitale du Sindh, a fait au moins 14 morts et plus de 200 blessés, selon les autorités pakistanaises. L'attaque s'est produite peu après 13h00 locales, à l'heure de la prière, a dit Tariq Jamil, un haut responsable de la police. Il n'a donné aucune autre précision. L'attentat a frappé une mosquée située à l'intérieur d'une école religieuse, la Madrassa tul Islam, qui héberge des élèves âgés de quatre à 18 ans, et compte deux mosquées, une chiite et une sunnite. Mais la plupart des victimes sont des adultes venus prier, selon les témoins, les cours se terminant tôt le vendredi matin. Selon Tariq Jamin, inspecteur général adjoint de la police de Karachi, a déclaré que 14 personnes avaient trouvé la mort dans l'explosion. Selon les responsables hospitaliers, la plupart des 215 blessés ont été transportés à l'hôpital civil de la ville. Après l'attentat, des centaines de jeunes chiites ont commencé à incendier des voitures, des pompes à essence et un bureau du gouvernement. La police pakistanaise a appelé les chefs chiites à réprimer la révolte naissante dans la ville. Le président Pervez Musharraf a condamné cet "attentat terroriste haineux", alors que Mirza Yousuf Hussein, dirigeant chiite local, a affirmé que des terroristes basés dans les zones tribales frontalières avec l'Afghanistan étaient responsables de l'attaque. Sadir Durrani, expert en explosifs de la police, a dit n'avoir trouvé trace de détonateur ou retardateur, ce qui pourrait indiquer qu'il s'agissait d'un attentat-suicide. Karachi, la plus grande ville du Pakistan et sa capitale économique, est fréquemment la cible du terrorisme ou de la violence intercommunautaire. La police y est en alerte maximale depuis avril et la découverte d'une cache d'armes et d'explosifs lors d'une perquisition. |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:47:36
| Sévices sur les prisonniers irakiens: une soldate inculpée aux Etats-Unis Une soldate américaine, Lynndie England, vue sur des photos en train de sourire et de montrer du doigt des prisonniers nus irakiens, a été inculpée vendredi par l'armée américaine d'agression sur des détenus et conspiration en vue de les maltraiter, selon un communiqué du XVIIIe Corps de l'armée de l'air de Fort Bragg. La soldate England a été accusée d'avoir "agressé des détenus irakiens à maintes occasions", d'avoir conspiré avec un autre soldat, Charles Graner, en vue de maltraiter des prisonniers, et d'avoir commis un acte indécent. Elle est également accusé d'avoir commis des actes "qui ont nui à l'ordre et à la discipline, et ont été de nature à jeter le discrédit sur les forces armées à cause de son mauvais traitement des détenus irakiens". England et Garner étaient tous deux membres de la 372e compagnie de police militaire, basée à Cumberland, dans le Maryland. Une enquête sera menée avant que cette inculpation soit formellement déposée devant une cour martiale. Aucun avocat n'a encore été nommé pour représenter la soldate, selon le colonel Billy Buckner, porte-parole de la division, qui a précisé que Lynndie England pouvait également engager un avocat civil. A son retour d'Irak, la soldate avait été réaffectée à une unité de police militaire à Fort Bragg et elle continuera à y servir pour le moment, selon le communiqué. La jeune femme est enceinte de quatre mois et porte l'enfant du soldat Garner, selon sa famille. Pour l'heure, six soldats ont été inculpés d'avoir commis des sévices contre des prisonniers irakiens et sept autres ont été réprimandés. Outre les cas connus de sévices infligés aux détenus et le décès d'au moins 25 prisonniers, l'armée enquête également sur 42 cas possibles de mauvais traitements de civils irakiens qui auraient eu lieu en dehors des prisons, en Irak, en Afghanistan et dans les pays voisins. |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:48:18
| Irak: Lakhdar Brahimi souhaite que le gouvernement intérimaire irakien ait des pouvoirs limités L'émissaire spécial de l'ONU en Irak, Lakhdar Brahimi, a déclaré vendredi qu'il souhaitait que le gouvernement intérimaire irakien, chargé de gérer le pays à partir du 30 juin, ait des pouvoirs limités, un souhait partagé par de nombreux Irakiens, selon lui. Arrivé jeudi en Irak, Lakhdar Brahimi a estimé que le prochain gouvernement irakien devrait être choisi avant le 1er juin pour qu'il puisse prendre part aux consultations sur une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU visant à définir le rôle des Nations unies en Irak et le statut légal des troupes étrangères dans le pays après le transfert de souveraineté prévu au 30 juin. En avril, M. Brahimi a proposé une dissolution du Conseil irakien de gouvernement (CIG) et la nomination d'un gouvernement intérimaire d'"hommes et de femmes connus pour leur honnêteté, intégrité et compétence" pour servir à partir du 30 juin, jusqu'aux élections générales prévues au janvier prochain. L'émissaire onusien a également suggéré la nomination d'un Premier ministre, d'un président et de deux vice-présidents. Vendredi, il a défendu ses propositions, issues de discussions avec "des centaines de frères et soeurs en Irak", et insisté sur le fait que "l'ONU ne sert pas les intérêts d'une nation particulière". "En Irak, nous avons une priorité, et c'est les meilleurs intérêts du peuple irakien. Nous sommes venus servir les intérêts du peuple irakien", a déclaré M. Brahimi, dans un entretien accordé à la chaîne Al-Iraqiya. Mais à New York, Entifadh Qanbar, un porte-parole du Congrès national irakien d'Ahmed Chalabi, a déclaré que ce parti sunnite s'opposait aux propositions de Lakhdar Brahimi. Il a en outre estimé que l'ONU ne devrait pas mener la transition politique en Irak. "Le conseil et l'aide sont les bienvenus de la part des Nations unies mais il est inacceptable que (l'ONU) mène le processus politique", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse, avant d'ajouter: "les Irakiens n'ont pas la meilleure impression de l'ONU." |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:49:10
| L'ONU prend au sérieux les menaces d'Oussama ben Laden Presse Canadienne | Le 8 mai 2004 - 00:05 Le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan a déclaré vendredi que les Nations unies prennent au sérieux les menaces de mort formulées la veille contre lui-même et d'autres responsables des Nations unies, dans un enregistrement attribué à Oussama ben Laden et diffusé sur deux sites Internet islamistes. Ce message audio propose des récompenses en or en échange de l'assassinat de hauts responsables des Etats-Unis et des Nations unies en Irak. Sont ainsi visés Kofi Annan, son émissaire spécial en Irak, Lakhdar Brahimi, ainsi que les membres du Conseil de sécurité. "Les Nations unies ne sont qu'un instrument des Sionistes, même si elles travaillent sous le couvert de fournir de l'aide humanitaire", affirme ce message qui, selon la CIA, provient bien du chef d'Al-Qaida. La voix ajoute: "quiconque tue Kofi Annan ou le chef de sa commission en Irak ou un représentant comme Lakhdar Brahimi, sera récompensé avec le même prix de 10.000 grammes d'or." Le siège de l'ONU à New York a annoncé vendredi que des mesures étaient prises pour "renforcer la sécurité du secrétaire général". "Nous le (ndlr: la menace) prenons sérieusement et nous allons devoir prendre des précautions et puis je vais poursuivre ma vie et mon travail", a déclaré M. Annan à la presse. Avant la diffusion de cet enregistrement jeudi, le porte-parole de Kofi Annan, Fred Eckhard, avait déjà annoncé que l'ONU prévoyait d'investir 21 millions de dollars pour renforcer la sécurité au siège de New York, à la suite des attaques perpétrées l'an dernier contre des installations onusiennes, dont un attentat à Bagdad qui a fait 22 morts en août. Par ailleurs M. Annan s'est dit soulagé vendredi après que le président américain George W. Bush eut présenté des excuses pour les sévices subis par les prisonniers irakiens. "J'espère que les gens dans la région seront attentifs à cette réaction", a-t-il confié. |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:50:11
| Le dernier Canadien à avoir combattu lors de la guerre de 1914 18 meurt Le dernier survivant des Canadiens à avoir pris part aux combats lors de la Première Guerre mondiale est décédé, a fait savoir le ministère canadien des Anciens combattants. Clifford Holliday, un citoyen américain qui était né à Plumas, au Manitoba, s'est éteint à son domicile, dans le sud de la Californie, à l'âge de 105 ans. "Nous avons perdu un trésor national, en fait un trésor binational, a affirmé Janice Summerby, porte-parole du ministère des Anciens combattants. Notre histoire vivante disparaît." Seulement huit des 650 000 Canadiens ayant servi pendant le premier conflit mondial demeurent en vie, et M. Holliday était le dernier à avoir pris part aux combats, a indiqué Shane Diaczug, directeur des communications au ministère. |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:50:56
| Le gouvernement canadien offre son soutien militaire et financier à Haiti Le Canada offre son soutien militaire et financier à Haiti, mais il a prévenu le gouvernement intérimaire de ce pays qu'il ne tolérerait pas que ses contributions souffrent de la corruption. Le ministre canadien des Affaires étrangères, Bill Graham, a mené une délégation de trois ministres fédéraux dans la capitale haJitienne, vendredi, à l'occasion d'une rencontre avec le premier ministre par intérim, Gérard Latortue, et des membres de son gouvernement. Les Canadiens ont promis de poursuivre leurs efforts en matière d'aide humanitaire et militaire, mais cet engagement s'accompagnait d'un avertissement. "Nous souhaitons que nos homologues locaux comprennent bien que nous avons besoin de conditions politiques propices sur cette île pour que cette (...) aide porte les fruits nécessaires", a déclaré M. Graham lors d'une conférence téléphonique. "Personne _ les Américains, les Français, nous-mêmes ou qui que ce soit d'autre _ n'a l'intention de répéter ce que nous avons fait durant les années 90 avec les mêmes résultats", a-t-il ajouté. Le nouveau gouvernement haitien accuse son prédécesseur d'avoir détourné pas moins d'un milliard $ US des caisses de l'Etat, depuis les années 90. M. Graham s'est dit choqué de constater la pauvreté extrême sévissant en Haiti _ même s'il avait auparavant lu à ce sujet. Il a ajouté que le fait de voir de ses propres yeux le chaos régnant sur place avait constitué pour lui la plus grande surprise. M. Graham était accompagné par Denis Coderre, ministre responsable de la francophonie, et par Aileen Carroll, ministre de la Coopération internationale |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:51:35
| Les poulaillers du Fraser pourraient ne retrouver leur capacité qu'en mars L'industrie de la volaille de la vallée du Fraser en Colombie-Britannique, affectée par une flambée de grippe aviaire, ne pourrait recouvrer sa pleine capacité de production qu'en mars prochain ou même plus tard, a affirmé vendredi un agent du ministère de l'Agriculture. Selon Rick Van Kleeck, un ingénieur en gestion des déchets, le processus de retour à la pleine capacité variera selon qu'il s'agit de producteurs de poulets à griller, de pondeuses ou de poulets d'élevage. "Pour les poulets à griller, le retour à la normale est assez rapide, mais il est plus long pour les poulets d'élevage. Les trois quarts de la population de volailles de la vallée du Fraser ont été éliminés de façon à stopper la contamination qui a commencé en février. La date butoir pour l'abattage sélectif des 19 millions de volailles (commerciales) de la région a été fixée au 21 mai. Les oiseaux des volées infectées sont abattus et sont incinérés ou enterrés dans des sites d'enfouissement. Ceux des volées non infectées sont traités et sont vendus sur le marché. Il n'y a pas eu de nouvelle contamination depuis quelques semaines dans la vallée, ce qui a permis aux agents de respirer un peu, a affirmé M. Van Kleeck. S'il n'y a pas d'autres nouveaux cas et si les fermiers peuvent nettoyer adéquatement leurs installations, le renflouage des fermes pourrait commencer à la fin juin. Il y a environ 700 poulaillers dans la vallée du Fraser. De ce nombre, 40 ont été contaminés par le virus de la grippe aviaire, de même que 10 volées de particuliers. Deux personnes ont contracté des conjonctivites en manipulant des poulets, mais la souche du virus présent dans la vallée du Fraser n'est pas considérée dangereuse pour les humains. |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:52:08
| L'ancien premier ministre Devine se présentera à titre d'indépendant L'ancien premier ministre de la Saskatchewan Grant Devine a annoncé vendredi qu'il a l'intention de se porter candidat à titre d'indépendant à l'occasion des prochaines élections fédérales. M. Devine voulait se présenter pour les conservateurs mais la direction du parti a bloqué sa candidature. L'ancien premier ministre a affirmé avoir pris cette décision après que des partisans lui eurent dit qu'il devait se tenir debout pour la démocratie. "Nous avons la chance de montrer à tous les partis politiques et au pays que nous ne prenons pas la démocratie pour acquises", a-t-il lancé aux 75 partisans réunis pour l'écouter. Les conservateurs de Grant Devine ont été au pouvoir de 1982 à 1991 en Saskatchewan. |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:52:51
| Québec et Ottawa reconfirment l'élargissement de la route 175 d'ici 2009 En 2009, les automobilistes et camionneurs pourront effectuer le trajet qui sépare Québec et Saguenay en empruntant une route à quatre voies. C'est du moins l'engagement réitéré vendredi par les premiers ministres Paul Martin et Jean Charest. L'élargissement de la route 175, dans la réserve faunique des Laurentides, avait déjà été annoncé en grandes pompes en août 2002 par les premiers ministres d'alors, Jean Chrétien et Bernard Landry. Comme c'était le cas en 2002, le coût de construction de l'autoroute, qui s'étendra sur 174 kilomètres, est fixé à 525 millions $, mais pourrait bien grimper à au moins 700 millions $, a convenu M. Charest. La facture sera partagée à parts égales entre Ottawa et Québec. Le premier ministre Charest a précisé que la contribution québécoise proviendrait d'argent public, et ne ferait donc pas partie des projets de partenariats public-privé chers à son gouvernement. Au cours des prochaines années, la route qui relie Québec et Saguenay deviendra "un des plus importants chantiers de construction au Québec", en générant quelque 1100 emplois par année, a calculé le premier ministre Charest, en s'engageant à respecter l'échéance de 2009. "Les régions modernes ont des infrastructures modernes", a-t-il résumé, pour justifier l'investissement. Un des principaux avantages de ce lien autoroutier sera de retenir chez eux les jeunes de la région, selon les deux premiers ministres. L'autoroute devrait aussi faciliter le développement économique du Saguenay-Lac-Saint-Jean, attirer des investisseurs, et réduire le nombre d'accidents. Attendu et promis depuis des décennies, l'élargissement de la route 175 est une des priorités des leaders économiques de la région, qui étaient présents en grand nombre, et tout sourire, pour accueillir la nouvelle. "C'est une entente historique", a dit le premier ministre Martin, d'entrée de jeu, en faisant valoir que l'annonce faisait "la démonstration que les deux gouvernements sont capables de travailler ensemble". Alors qu'il s'apprête, selon toute vraisemblance à déclencher des élections générales, M. Martin a profité de son passage dans la région pour rencontrer une quarantaine de maires et s'entretenir avec les leaders économiques. En conférence de presse, le premier ministre Charest a nié avoir renoncé à son objectif de neutralité en se présentant sur la même tribune que M. Martin, à l'aube d'une campagne électorale. Il a dit que les deux formations politiques étaient différentes, mais qu'il ne s'attendait pas à ce que ses députés votent pour le Bloc québécois. Les deux premiers ministres ont été accueillis à l'Hôtel de ville de Saguenay par quelques dizaines de manifestants affichant les couleurs du Syndicat canadien de la fonction publique et de la FTQ, et revendiquant des modifications au programme d'assurance-emploi pour les travailleurs saisonniers. |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:53:32
| Radio Canada annonce de gros changements pour ses deux réseaux radiophoniques Radio-Canada a annoncé vendredi la réorganisation de sa Chaîne culturelle radio, qui deviendra en septembre une chaîne entièrement musicale, alors que la Première chaîne sera plus culturelle. Environ 90 pour cent de la programmation de la Chaîne culturelle sera modifié d'ici le début septembre, alors que 12 heures de programmation culturelle seront ajoutées par semaine sur les ondes de la Première chaîne à compter de la mi-août, a précisé Sylvain Lafrance, vice-président de la radio française de Radio-Canada. Radio-Canada changera entre autres le nom de la Chaîne culturelle, qui diffusera désormais de la musique classique, du jazz et les musiques du monde de 6h à minuit. Il y aura davantage de contenu canadien et les talents locaux seront mis en valeur. Radio-Canada compte faire jouer les musiciens et musiques qui n'ont pas leur place ailleurs. Durant la nuit, la société d'Etat visera les 16-34 ans avec des émissions sur les nouvelles tendances musicales. Le techno, le hip hop et le rock alternatif seront entre autres au rendez-vous. Le format musical nocturne s'inspirera de l'émission Bandeapart.fm, déjà diffusé à Radio-Canada. "Il était temps que le service public s'attaque à la diversité musicale", a dit M. Lafrance, qui a affirmé constater une homogénéisation du contenu musical sur les ondes des stations FM au pays. "On doit réussir avec notre chaîne musicale ce qu'on a réussi avec la Première chaîne", a-t-il ajouté lors d'un dîner de presse à Montréal. Pour la Première chaîne, M. Lafrance entend conserver les acquis de la chaîne généraliste d'information tout en ajoutant 12 heures de programmation culturelle par semaine. Les domaines visés sont ceux du théâtre, du cinéma, de la danse, de la littérature et des arts visuels. "Nous sommes très contents de la Première chaîne. Nous ne voulons pas la bouleverser", a-t-il dit. M. Lafrance n'a pas donné de détails de la nouvelle grille-horaire, mais a parlé d'une émission hebdomadaire de style café littéraire et d'un programme de type plateau culturel, le dimanche après-midi. Radio-Canada compte aussi diffuser davantage de "grandes séries" d'affaires publiques. Pour l'actuelle Chaîne culturelle, qui diffusera d'un océan à l'autre à partir de cet été grâce à l'ajout d'émetteurs à Victoria et Edmonton, il s'agit donc d'un repositionnement complet de sa programmation étant donné les faibles cotes d'écoute. Le public visé se situe entre 35 et 54 ans. "Sur Montréal, ça ne va pas bien. La durée d'écoute est faible", a affirmé M. Lafrance, qui compte bien changer cette donne. Il espère que la nouvelle chaîne musicale atteindra son rythme de croisière d'ici deux à trois ans. Christine Leblanc assurera la direction de la nouvelle chaîne, en remplacement d'Andrée Girard. L'ensemble de l'opération se fera à l'intérieur du budget actuel de la radio de Radio-Canada, et la société d'Etat entend maintenir les emplois actuels. Les discussions avec les producteurs d'émissions se feront au cours des prochaines semaines afin de déterminer la grille-horaire. M. Lafrance a expliqué qu'il s'attendait aussi à un transfert de certaines émissions de l'actuelle Chaîne culturelle à la Première chaîne, et vice-versa. La nouvelle chaîne musicale aura également des bulletins de nouvelles spécifiques, sauf pour le Radiojournal de 8h00, midi et 17h. |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:54:17
| Saisie majeure de cannabis dans Lanaudière: Le principal suspect comparaît Les policiers de la Gendarmerie royale du Canada ont réalisé jeudi une des plus importantes saisies de cannabis des dernières années au Québec, à Ste-Emilie-de-l'Énergie, dans Lanaudière. Les policiers ont découvert dans un entrepôt de cette petite municipalité 7325 jeunes plants de cannabis destinés à la culture extérieure et deux tonnes et demie de fertilisant. De l'équipement servant à la culture du cannabis a également été saisi lors de la perquisition. Claude Leduc, âgé de 44 ans, a été arrêté et a comparu vendredi matin au palais de justice de Joliette. Il doit répondre à des accusations de production de cannabis et de possession de cannabis dans le but d'en faire le trafic |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:54:59
| Télé Québec devra augmenter ses revenus autonomes Télé-Québec, qui accapare 57 millions $ ou 10 pour cent du budget du ministère de la Culture, devra faire des efforts pour attirer des commanditaires et des publicitaires, recourir à l'impartition et supprimer certains privilèges d'employés, a indiqué vendredi la ministre de la Culture et des Communications, Line Beauchamp. Tout cela servira à obtenir davantage de revenus autonomes et utiliser au maximum ceux qui proviennent des contribuables, selon Mme Beauchamp. Québec entend résister aux cris d'indignation entendus au cours des dernières semaines _ au sujet des compressions de 5 millions$ à Télé-Québec _ et revoir les façons de faire de la télé publique québécoise pour que l'argent public investi aille bien à sa mission première: l'éducation et la culture. A ceux qui soutiennent que le gouvernement québécois cherche à affamer Télé-Québec, Mme Beauchamp a répliqué que le budget actuel de 57 millions $ représente en fait 2 millions $ de plus que la moyenne des budgets des 10 dernières années. Au cours des prochains jours, un comité sera mandaté pour mener une réflexion, examiner les pratiques d'affaires des gestionnaires, identifier des pistes d'autofinancement et tracer le plan d'une vaste consultation publique que pilotera Mme Beauchamp en septembre. "Il faut voir à ce que chaque dollar public consacré à la culture et l'éducation ait le maximum d'impact sur le terrain pour la création", a-t-elle fait valoir. L'examen portera sur les partenariats à développer avec le privé pour la gestion des antennes et des studios. On regardera en outre s'il n'y a pas moyen d'augmenter les ventes publicitaires qui, reconnaît la ministre, ont augmenté au cours de la dernière année à un niveau record. Pour la ministre, il ne saurait en être autrement. "Les citoyens du Québec s'attendent à ce que Télé-Québec, dans la marge de manoeuvre octroyé par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), aille chercher des commandites et de la publicité de façon à avoir des revenus autonomes." La ministre a rappelé que Télé-Québec était autorisé à vendre huit minutes de publicité à l'heure. "Ces créneaux ne sont pas remplis", a-t-elle signalé. Mme Beauchamp a déjà identifié un secteur où Télé-Québec pourrait réaliser des économies, le stationnement, qui lui coûte annuellement 176 000 $. Dans ce stationnement géré par la Société immobilière du Québec (SIQ), 76 employés de Télé-Québec s'y garent gratuitement, gracieuseté de Télé-Québec. "Est-il de bon aloi que Télé-Québec paie un stationnement pour ses employés? Je pense à tous les autres fonctionnaires de l'Etat québécois. Je ne suis pas sûre qu'ils ont un stationnement payé par l'employeur", a commenté la ministre. |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:55:43
| Le Casino de Montréal et l’Hippodrome déménagés? Loto-Québec jongle avec l’idée d’agrandir le Casino de Montréal ou encore de le déménager près du Vieux-Port. Dans son état actuel, le Casino ne répond plus aux besoins. On propose notamment de construire un stationnement de 2000 places, une salle de spectacles de 1200 places et un petit hôtel de 100 places. Si on opte pour le déménagement, on propose un complexe comprenant un hôtel de 200 à 300 chambres, une salle de spectacles de 1250 places, 4000 espaces de stationnement, un spa, des boutiques et un centre de foires. Le casino serait situé au bassin Peel, près de l’intersection des rues Bridge et Wellington, et le projet s’insérerait dans le projet de revitalisation du Havre. Par ailleurs, Loto-Québec recommande également au gouvernement de déplacer l'Hippodrome de Montréal en périphérie de la ville, dans la couronne nord, et d'y implanter un centre de jeu. |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:56:32
| Yvan Cloutier coupable Le verdict vient tout juste de tomber au procès d'Yvan Cloutier, ancien président du Carnaval de Québec. Cloutier était lui aussi accusé dans le dossier de la prostitution juvénile. Plus en détails, l'ancien président du Carnaval était accusé d'avoir payé pour obtenir les services sexuels de trois prostituées mineures (deux de 17 ans et une de 16 ans). M. Cloutier a été reconnu coupable sur les trois chefs d'accusation pesant contre lui. Pendant le procès, les trois jeunes filles témoignant à la barre ont dit avoir eu des relations sexuelles à plusieurs reprises au domicile de M. Cloutier. Celui-ci avait contredit ces derniers témoignages incriminants. Selon la Presse Canadienne, ce verdict est tombé après trois jours de délibérations. Le jury n'a donc pas retenu le témoignage d'Yvan Cloutier, qui niait toute relation sexuelle avec les plaignantes. L'accusé a été arrêté le 17 décembre 2002, lors de la première vague d'arrestations dans le cadre du démantèlement du réseau de prostitution juvénile de Québec. Il est le deuxième des 17 présumés clients du réseau, après Robert Gillet, à être jugé. |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:57:02
| Robert Gillet devra encore attendre pour connaître sa sentence Au grand dam de l'ex-animateur de radio de Québec,le juge Frazer Martin a décidé de reporter la décision qu'il devait rendre ce vendredi quant aux accusations concernant Robert Gillet. Selon la SRC, la défense a présenté deux témoins vendredi après-midi, : une amie de Robert Gillet et un prêtre du quartier Saint-Roch, à Québec. Elle a également déposé une transcription de diverses entrevues données par la victime aux médias. Robert Gillet a été reconnu coupable d'avoir payé une mineure pour obtenir ses faveurs sexuelles. Gillet est passible d'une peine maximale de cinq ans d'emprisonnement. Toutefois, il pourrait écoper d'une amende ou d'une absolution conditionnelle. |
| | Posté le 08-05-2004 à 13:11:36
| La vague de profanations antisémites atteint le mémorial juif de Verdun VERDUN (AFP), le 07-05-2004 Le mémorial dédié aux combattants israélites tués pendant la bataille de Verdun a été profané par des slogans néonazis, après une série de dégradations commises depuis une semaine dans un cimetière juif en Alsace, et sur une synagogue de Valenciennes (Nord). Les graffitis néonazis ont été découverts vendredi sur le mémorial à Fleury-devant-Douaumont (Meuse). Le ministre délégué aux Anciens Combattants Hamlaoui Mekachera a aussitôt condamné ces "dégradations inqualifiables". Les inscriptions, "Heil Hitler", "88" (définition numérique de Heil Hitler dans l'alphabet), ainsi que des croix gammées, ont été taguées à la bombe aérosol de peinture noire sur l'immense stèle de 25 mètres de long et de 15 mètres de haut, représentant les Tables de la Loi hébraïque, où sont inscrits les dix commandements. Ces actes antisémites surviennent au lendemain de la cérémonie interreligieuse organisée à Herrlisheim (Haut-Rhin) après la profanation du cimetière israélite de la commune, et à laquelle participaient les plus hautes autorités religieuses et le ministre de l'Education nationale François Fillon. "Ce n'est pas un hasard, les auteurs de ces dégradations ont voulu nous adresser un message, nous dire que toutes les cérémonies du monde ne les empêcheront pas d'agir", s'est indigné le grand rabbin de Nancy Daniel Dahan. "Après la profanation de Herrlisheim, je considère qu'il y a là une escalade, puisque l'on s'attaque non seulement à la mémoire de juifs, mais de juifs qui ont versé leur sang pour la France, c'est une double profanation", a-t-il ajouté. Construit en 1938 pour rendre hommage aux combattants juifs morts pendant la Grande Guerre de 1914-1918, le mémorial est "un symbole fort d'intégration des juifs dans la communauté nationale", a expliqué pour sa part le grand rabbin de Moselle, Bruno Fiszon. Dans un communiqué diffusé vendredi, le ministre délégué aux Anciens Combattants Hamlaoui Mekachera a aussitôt condamné ces "dégradations inqualifiables" et "profanations odieuses". Il a "immédiatement fait porter plainte pour que les coupables soient rapidement retrouvés et punis avec la sévérité qui s'impose. Toutes les dispositions sont également prises pour effacer, dans les meilleurs délais, toutes traces des dégradations", précise le comminiqué. "Des inscriptions comme le +88+ témoignent du fait que leurs auteurs ne sont ni idiots, ni ignorants de ce qu'ils font" a encore souligné le rabbin Daniel Dahan. "En s'attaquant à un mémorial situé sur le site historique de la bataille de Verdun, ils savent qu'ils brisent symboliquement l'union sacrée de la Première guerre mondiale" a-t-il insisté. Ce monument avait du reste déjà été la cible d'actions similaires, la dernière en date remontant à novembre 2001. L'accès au site a été fermé vendredi par les forces de l'ordre, alors que des gendarmes scientifiques effectuaient des prélèvements. Le procureur de la République de Verdun s'est rendu sur les lieux. Le mémorial est situé face à la nécropole nationale de Douaumont, dédiée aux soldats morts durant la Première guerre mondiale et où de nombreux visiteurs sont attendus pour le week-end du 8 mai. |
| | Posté le 08-05-2004 à 13:14:42
| La vague de profanations antisémites atteint le mémorial juif de Verdun VERDUN (AFP), le 07-05-2004 Le mémorial dédié aux combattants israélites tués pendant la bataille de Verdun a été profané par des slogans néonazis, après une série de dégradations commises depuis une semaine dans un cimetière juif en Alsace, et sur une synagogue de Valenciennes (Nord). Les graffitis néonazis ont été découverts vendredi sur le mémorial à Fleury-devant-Douaumont (Meuse). Le ministre délégué aux Anciens Combattants Hamlaoui Mekachera a aussitôt condamné ces "dégradations inqualifiables". Les inscriptions, "Heil Hitler", "88" (définition numérique de Heil Hitler dans l'alphabet), ainsi que des croix gammées, ont été taguées à la bombe aérosol de peinture noire sur l'immense stèle de 25 mètres de long et de 15 mètres de haut, représentant les Tables de la Loi hébraïque, où sont inscrits les dix commandements. Ces actes antisémites surviennent au lendemain de la cérémonie interreligieuse organisée à Herrlisheim (Haut-Rhin) après la profanation du cimetière israélite de la commune, et à laquelle participaient les plus hautes autorités religieuses et le ministre de l'Education nationale François Fillon. "Ce n'est pas un hasard, les auteurs de ces dégradations ont voulu nous adresser un message, nous dire que toutes les cérémonies du monde ne les empêcheront pas d'agir", s'est indigné le grand rabbin de Nancy Daniel Dahan. "Après la profanation de Herrlisheim, je considère qu'il y a là une escalade, puisque l'on s'attaque non seulement à la mémoire de juifs, mais de juifs qui ont versé leur sang pour la France, c'est une double profanation", a-t-il ajouté. Construit en 1938 pour rendre hommage aux combattants juifs morts pendant la Grande Guerre de 1914-1918, le mémorial est "un symbole fort d'intégration des juifs dans la communauté nationale", a expliqué pour sa part le grand rabbin de Moselle, Bruno Fiszon. Dans un communiqué diffusé vendredi, le ministre délégué aux Anciens Combattants Hamlaoui Mekachera a aussitôt condamné ces "dégradations inqualifiables" et "profanations odieuses". Il a "immédiatement fait porter plainte pour que les coupables soient rapidement retrouvés et punis avec la sévérité qui s'impose. Toutes les dispositions sont également prises pour effacer, dans les meilleurs délais, toutes traces des dégradations", précise le comminiqué. "Des inscriptions comme le +88+ témoignent du fait que leurs auteurs ne sont ni idiots, ni ignorants de ce qu'ils font" a encore souligné le rabbin Daniel Dahan. "En s'attaquant à un mémorial situé sur le site historique de la bataille de Verdun, ils savent qu'ils brisent symboliquement l'union sacrée de la Première guerre mondiale" a-t-il insisté. Ce monument avait du reste déjà été la cible d'actions similaires, la dernière en date remontant à novembre 2001. L'accès au site a été fermé vendredi par les forces de l'ordre, alors que des gendarmes scientifiques effectuaient des prélèvements. Le procureur de la République de Verdun s'est rendu sur les lieux. Le mémorial est situé face à la nécropole nationale de Douaumont, dédiée aux soldats morts durant la Première guerre mondiale et où de nombreux visiteurs sont attendus pour le week-end du 8 mai. |
| | Posté le 08-05-2004 à 13:16:36
| France: les prix à la pompe en phase ascensionnelle PARIS (AFP), le 08-05-2004 La surchauffe des cours du pétrole, au plus haut depuis près de 14 ans, commence à se faire sentir sur les prix à la pompe en France, d'autant que l'effet amortisseur de l'euro se réduit sous l'effet du repli de la devise européenne face au dollar. Les cours du pétrole, repartis à l'attaque de nouveaux sommets depuis près de 14 ans, ont passé vendredi le seuil des 40 dollars le baril à New York, sur fond de troubles en Irak, de risques d'attentats au Proche Orient, première région productrice au monde, et de la pénurie d'essence aux Etats-Unis. Une flambée sur le marché du brut de plus en plus perceptible à la pompe. Restés relativement stables en 2002 et 2003 avec des tarifs avoisinant un euro par litre pour l'essence et 0,80 centime pour le gazole, les prix à la pompe grimpent depuis le début de l'année. L'essence a ainsi progressé de 6 centimes et le gazole de plus de 8 centimes depuis janvier. Et, depuis environ un mois, si le gazole n'a progressé que d'un centime, le prix de l'essence a augmenté de 2,5 centimes. Au 30 avril, le litre de super sans plomb 98 valait 1,095 euro, contre 1,081 une semaine plus tôt, le sans plomb 95 1,073 contre 1,059 et le gazole 0,863 contre 0,859, selon la direction des ressources énergétiques et minérales (Direm). "Comme il y a un délai entre l'évolution des cours du baril et des prix à la pompe d'environ trois semaines, les gens commencent à constater maintenant les répercussions de la hausse enregistrée depuis début mars", a expliqué Jean-Louis Shilanski, directeur général de l'Union française des industries pétrolières (UFIP). De fait, la hausse régulière du brut depuis le début de l'année n'est plus atténuée par un euro fort par rapport au dollar, comme cela avait été le cas en 2002 et 2003. Le dollar étant la monnaie de référence pour les transactions sur les hydrocarbures, ses fluctuations jouent sur la facture pétrolière. Sa baisse allège l'addition, tandis qu'une baisse de l'euro gonfle les prix. "Depuis mars, le brut continuant de monter et l'euro se stabilisant, nous avons pris de plein fouet l'augmentation en dollars du prix du baril", a commenté M. Shilanski. Résultat, dans les stations-services, comme le résume le porte-parole de BP France Philippe Lambert: "Le coût des matières premières ayant augmenté, la tendance générale est de répercuter cette hausse sur les prix, mais toujours avec un retard parce qu'il n'est pas facile de faire passer ces augmentations auprès des consommateurs". Le poids des taxes, qui représentent quelque 75% du prix du carburant, amoindrit cependant l'ampleur de la flambée du brut sur les automobilistes français. "En pourcentage, alors que le brut a augmenté de près de 20% depuis le début de l'année, le consommateur n'a été confronté qu'à 6 ou 7% d'augmentation sur la même période", selon le directeur général de l'UFIP. Si tout le monde est soumis au même prix du brut, la répercussion sur les automobilistes dépend aussi du jeu de la concurrence sur un marché français très disputé, entre grande distribution et compagnies pétrolières. Quoi qu'il en soit, "si les tensions sur le marché pétrolier persistent et si l'euro reste stable, voire un peu affaibli par rapport au dollar, une détente des prix est peu probable", a estimé M. Shilanski. "Mais nous sommes encore en deçà des sommets atteints à l'automne 2000, où le sans plomb 95 se payait 1,15 euro le litre et le gazole 0,95". |
| | Posté le 08-05-2004 à 13:27:43
| JO-2004: Les stars du sport et du cinéma veulent toutes porter la flamme ATHENES (AFP), le 08-05-2004 De Carl Lewis à Pelé, Eddy Merckx ou Magic Johnson, d'Angelina Jolie à Jennifer Anniston, les stars du sport et du cinéma veulent toutes figurer parmi les 11.000 relayeurs qui porteront la flamme des jeux Olympiques d'Athènes lors de sa tournée internationale sur les cinq continents à partir du 4 juin prochain. Pour la première étape de ce relais mondial à Sydney, lieu des JO de 2000, le gratin du sport australien s'est mobilisé avec la triple championne olympique du 100 m libre de natation (1956, 1960, 1964), Dawn Fraser, l'ancienne championne olympique du 400 m (2000), Cathy Freeman, ou le légendaire joueur de cricket Steve Waugh. Le premier relais sera ainsi assuré, sur les marches de l'Opéra de Sydney, par Cathy Freeman qui fut la première aborigène à remporter une médaille individuelle dans une épreuve olympique. Le 6 juin à Tokyo, la méga-vedette locale de la chanson, Yukio Hashi, qui figurera parmi les porteurs. A Rio de Janeiro (Brésil), où le relais de la flamme arrivera pour la première fois de son histoire sur le continent sud-américain, le 13 juin, c'est le sport-roi du pays qui tiendra le haut du pavé avec Pelé, Ronaldo ou Zico, trois des mythes vivants du football. Mais c'est sans doute pendant son séjour aux Etats-Unis, où la flamme passera successivement du 16 au 18 juin à Los Angeles, Saint-Louis, Atlanta, trois villes ayant organisé des Jeux dans le passé, puis le 19 à New York, que la concentration de vedettes sera la plus importante. Pour le cinéma, Jennifer Anniston, l'une des stars de la série télévisée "Friends", dont les six héros viennent de se séparer après dix ans de succès d'audience planétaire, se devait en raison de ses racines familiales grecques de figurer parmi les relayeurs des Jeux d'Athènes. Côté sport, au pays de la NBA, le basket-ball sera dignement représenté par l'ex-joueur des L.A. Lakers, Earvin "Magic" Johnson, membre de la "Dream Team" américaine aux Jeux de 1992. Pour l'athlétisme, le sport olympique par excellence, Carl Lewis, l'un des quatre seuls athlètes à avoir gagné neuf médailles d'or aux Jeux, mais d'autres figures majeures comme Michael Johnson, Jackie Joyner-Kersee, Gail Devers, ou Edwin Moses, sont déjà inscrits. Le 21 juin à Anvers (Belgique), le plus grand cycliste de l'histoire, le Belge Eddy Merckx, sera l'un des porteurs de la flamme lors de son retour en Europe en provenance de Montréal sur le chemin devant la mener à Athènes. A Londres, le 26 juin Steven Redgrave, quintuple champion olympique d'aviron, et Frank Bruno, ancien champion du monde de boxe des lourds WBC, seront les célébrités les plus marquantes. Enfin, l'actrice américaine Angelina Jolie, vedette du film "Lara Croft: Tomb Raider", est annoncée pour l'un des derniers relais de la flamme, le 12 août, à la veille de l'ouverture des jeux Olympiques d'Athènes. Mais le nombre de vedettes pourrait encore s'allonger, beaucoup de villes où la flamme doit passer n'ayant pas encore révélé la liste de leurs relayeurs. "Nous sommes enchantés que tant de personnes qui incarnent les idéaux que célèbrent les jeux Olympiques, aient été choisies pour participer au relais de la Flamme", assurait récemment Mme Gianna Angelopoulos-Daskalaki, la présidente du comité d’organisation ATHOC. Quant aux stars qui porteront la flamme pour les derniers relais sur le stade olympique d'Athènes le jour de l'ouverture des Jeux, leur nom, tradition oblige, devrait être gardé secret jusqu'à la dernière minute. |
| | Posté le 08-05-2004 à 13:28:34
| L'alpiniste Jean-Christophe Lafaille à l'assaut du Makalu (8.463 mètres) LYON (AFP), le 08-05-2004 L'alpiniste français Jean-Christophe Lafaille a installé un camp à 7.400 mètres dans un versant vierge du Makalu (8.463 mètres) au Népal qu'il compte gravir en solitaire et sans oxygène dans les prochains jours, a-t-on appris samedi auprès de son entourage. Jean-Christophe Lafaille, âgé de 38 ans, qui se trouve depuis plusieurs semaines sur les pentes du Makalu, dans l'Himalaya, a presque terminé son acclimatation et va retourner au camp de base (vers 5.000 mètres d'altitude), pour se reposer avant l'assaut final, selon la même source. Dans cette voie entièrement nouvelle, il a franchi vers 7.000 mètres un ressaut mixte, neige et rochers, extrêmement difficile, très technique d'une soixantaine de mètres, le passage le plus délicat qu'il ait jamais escaladé à une telle altitude, selon son entourage. Il a équipé le passage pour pouvoir le franchir plus vite lors de l'assaut final. L'alpiniste a déjà gravi onze sommets de plus de 8.000 mètres dans l'Himalaya, souvent en solitaire par des voies nouvelles et toujours sans oxygène. Il est absolument seul dans cette tentative, n'ayant pas de sherpa d'altitude avec lui. |
| | Posté le 09-05-2004 à 11:03:54
| Le président tchétchène pro-russe tué dans un attentat à Grozny GROZNY (AFP), le 09-05-2004 Au moins huit personnes ont été tuées, dont le président tchétchène pro-russe et le chef des forces russes en Tchétchénie dans un attentat à la bombe dimanche dans un stade bondé de Grozny, la capitale de la Tchétchénie, qui a fait également plusieurs dizaines de blessés, selon des sources militaires et ministérielles citées par Interfax. L'explosion au stade Dynamo a eu lieu à 10H35 (06H35 GMT) au cours d'une cérémonie de la victoire de 1945, organisée traditionnellement le 9 mai en Russie pour marquer la défaite du nazisme. Le président tchétchène pro-russe Akhmad Kadyrov a été tué, selon une source au ministère de l'Intérieur tchétchène citée par Interfax. Le chef des forces russes en Tchétchénie, le général Valéry Baranov, a également trouvé la mort dans l'explosion, a fait savoir le quartier général de l'armée russe dans la république caucasienne. L'information sur le décès de M. Kadyrov n'est pas confirmée par les autres agences russes, Itar-Tass et Ria-Novosti, qui citent des sources d'après lesquelles M. Kadyrov serait grièvement blessé. "L'engin explosif était placé au centre de la principale tribune du stade", a indiqué un policier, "très vraisemblablement, l'attentat visait les dirigeants politiques de la république, dont l'élimination du président tchétchène Kadirov". Il y avait une force présence policière au moment de l'explosion, selon l'agence Ria Novosti, qui n'évalue pas le volume de la foule rassemblée dans le stade. Les rebelles tchétchènes ont fréquemment frappé les forces russes à l'occasion de célébrations, depuis le début du deuxième conflit russo-tchétchène en octobre 1999. L'explosion de dimanche pourrait ternir les célébrations de la 59e fête de la victoire sur le nazisme, la plus importante en Russie. Le président Vladimir Poutine avait engagé les troupes en Tchétchénie, alors qu'il était encore Premier ministre, dans ce qu'il a toujours qualifié d'"opération antiterroriste". Depuis, les autorités russes ont affirmé à plusieurs reprises que le conflit était en voie de normalisation, mais les attaques de rebelles indépendantistes contre les forces russes, notamment à l'aide de mines télécommandées, se poursuivent sans relâche. |
| | Posté le 09-05-2004 à 11:04:28
| Chirac, Blair et Raffarin face aux jeunes pour la Journée de l'Europe PARIS (AFP), le 09-05-2004 Jacques Chirac, Tony Blair et Jean-Pierre Raffarin célèbreront dimanche la Journée de l'Europe en rencontrant des jeunes, Français et Britanniques, avec la volonté de montrer que l'Entente cordiale entre Paris et Londres est toujours d'actualité, malgré la crise irakienne. Attendu en fin de matinée à l'Elysée, le Premier ministre britannique participera avec le président français à un dialogue sur l'Europe avec quelques 400 jeunes, réunis dans la salle des Fêtes du palais présidentiel. Le Premier ministre rejoindra Jacques Chirac et Tony Blair pour un déjeuner de travail. Dans l'après-midi, les deux chefs du gouvernement se rendront à Matignon où ils retrouveront les 400 jeunes venus de l'Elysée, ainsi que 200 autres jeunes qui ont participé aux célébrations de l'élargissement de l'Union européenne. Les valeurs fondant l'Union européenne, l'élargissement à l'Est, la Constitution européenne, l'économie européenne à l'heure de la mondialisation et des délocalisations, l'Europe sociale, la défense européenne et ses liens avec l'Otan, la Turquie: les sujets abondent pour ce dialogue animé par le journaliste britannique Alex Taylor et retransmis en direct par la chaîne de télévision Public Sénat. L'annonce-surprise par Tony Blair de son intention de consulter par référendum les Britanniques sur la future Constitution a placé le président français en porte-à-faux. Dans une conférence de presse, le 29 avril, Jacques Chirac s'est donné du temps, en estimant qu'il était "prématuré de trancher" entre "référendum et procédure parlementaire" pour la ratification en France. Alors qu'un référendum serait hautement risqué dans un contexte politique déprimé pour la majorité, Jacques Chirac pourrait privilégier un accord avec l'Allemagne afin que la ratification intervienne le même jour et selon la même procédure parlementaire dans les deux pays. Le président s'est aussi prononcé pour "un moyen de pression amicale" sur les pays qui pourraient refuser la Constitution, afin de ne pas "bloquer tous les autres". L'idée allemande de demander, au bout d'un certain temps, à ces pays de choisir entre "ratifier ou sortir" de l'UE est "un couperet un peu rude", mais "peut être une solution positive", a-t-il dit, assurant ne pas imaginer "que l'Angleterre puisse se trouver dans la situation d'avoir à sortir de l'Europe". La rencontre franco-britannique de dimanche intervient dans le cadre des célébrations du centenaire de l'Entente cordiale, conclue par la France et le Royaume-Uni le 8 avril 1904. Elle intervient aussi après les tensions entre les deux pays, nées de la crise irakienne. Alors que la situation continue à se dégrader en Irak, Jacques Chirac devrait réaffirmer que le transfert de souveraineté au nouveau gouvernement prévu le 30 juin doit "marquer une vraie rupture", ce dont Paris semble de plus en plus douter. |
| | Posté le 09-05-2004 à 11:05:09
| Irak: affrontements à Bassorah, révélations sur les sévices faits aux détenus BASSORAH (AFP), le 09-05-2004 Les affrontements meurtriers entre la coalition et la milice du chef chiite radical Moqtada Sadr ont gagné samedi le sud de l'Irak, alors que la polémique sur les sévices infligés à des détenus irakiens était alimentée par de nouveaux éléments. A Bagdad, la tension était vive dimanche dans le quartier de Sadr City au lendemain de l'arrestation d'un lieutenant du chef radical chiite Moqtada Sadr. Des chars américains étaient postés à l'entrée de l'immense quartier chiite déshérité et des partisans de Moqtada Sadr ont placé des pneus dans l'une des artères principales et y ont mis le feu. A Mossoul, dans le nord de l'Irak, un soldat américain a été tué et un autre blessé samedi dans une attaque au mortier contre une base de la coalition, a annoncé dimanche l'armée américaine. A Bassorah, le bilan de la confrontation entre insurgés irakiens et forces britanniques était samedi en fin d'après-midi de cinq morts parmi les miliciens de l'Armée du Mehdi et neuf soldats britanniques blessés, dans les villes de Bassorah et d'Amara, selon un porte-parole militaire britannique. Les affrontements ont éclaté samedi matin à Bassorah (550 km au sud de Bagdad) après deux attaques des miliciens du chef chiite radical Moqtada Sadr contre des patrouilles britanniques. Ensuite, les troupes britanniques ont mené un raid contre le bureau de Moqtada Sadr au milieu d'un important déploiement de forces alors que des centaines de miliciens mêlés à des manifestants ont tiré sur les troupes britanniques et la police irakienne, selon un porte-parole militaire. Ces affrontements meurtriers ont lieu alors que le scandale des sévices infligés aux prisonniers irakiens par des soldats américains était alimenté par de nouvelles révélations. Un rapport secret dont l'AFP a obtenu une copie révèle que les renseignements militaires américains ont demandé à la police militaire qu'elle modifie les "procédures" de façon à rendre les détenus de la prison d'Abou Ghraib plus coopératifs pendant les interrogatoires. Ce document de l'armée américaine fait clairement apparaître que les membres de la police militaire chargés du fonctionnement de la prison n'ont probablement jamais pris connaissance des Conventions de Genève sur le traitement des prisonniers de guerre. Le scandale des sévices infligés par des soldats américains à des détenus à la prison d'Abou Ghraib a suscité des condamnations internationales. Le président George W. Bush et son secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld ont présenté leurs excuses et se sont engagés à punir les responsables. Mais George W. Bush a affirmé que seul un petit nombre de soldats américains engagés en Irak s'étaient rendus coupables de sévices sur des prisonniers irakiens. Selon le quotidien britannique The Guardian, les brutalités contre les prisonniers irakiens font partie d'un système sophistiqué, destiné à briser leur "résistance aux interrogatoires" (R2I), comportant notamment des humiliations à caractère sexuel. Elles sont enseignées, a précisé le Guardian, à des "spécialistes britanniques et américains du renseignement" dans un centre conjoint installé à Ashford, dans le sud-est de l'Angleterre. Une des sept militaires américains inculpés a déclaré avoir agi sous les ordres directs des renseignements militaires qui voulaient que les prisonniers soient déstabilisés avant interrogatoire, selon le quotidien Washington Poste. Par ailleurs, une conférence rassemblant 500 religieux et hommes politiques, non représentés au sein de l'exécutif irakien mis en place par les Américains, a proclamé samedi son soutien à la "résistance", y voyant un "moyen légitime pour mettre fin à l'occupation". L'envoyé spécial de l'Onu en Irak Lakhdar Brahimi a assuré samedi qu'il allait travailler avec le Conseil de gouvernement transitoire mis en place par les Américains à la formation du cabinet intérimaire auquel sera transféré le pouvoir le 30 juin, selon la coalition. |
| | Posté le 09-05-2004 à 11:05:48
| Des techniques de stress des détenus acceptées par Washington à Guantanamo WASHINGTON (AFP), le 09-05-2004 Le gouvernement américain a donné son accord en avril 2003 pour des techniques d'interrogatoire à Guantanamo permettant d'inverser les rythmes de sommeil des détenus et de les exposer à la chaleur, au froid, à une musique violente et à des lumières aveuglantes, rapporte dimanche le quotidien Washington Post sur son site internet. Citant des responsables anonyme de la défense, le journal indique qu'une liste secrète comportant 20 techniques d'interrogatoires avait été autorisée aux plus hauts niveaux du Pentagone et du Département de la Justice dans la prison de la base américaine à Cuba où sont détenus 600 étrangers originaires d'une quarantaine de pays, pour la plupart, capturés durant la guerre en Afghanistan à l'automne 2001. Cette liste constitue les premières instructions officielles qui autorisent les enquêteurs à utiliser des méthodes destinées à stresser physiquement et psychologiquement les détenus qu'ils vont interroger. L'utilisation de chacune de ces techniques exige l'autorisation des hauts responsables du Pentagone et même, en certains cas, du ministère de la Défense, souligne le journal. Les enquêteurs doivent justifier que les traitements les plus durs sont "militairement nécessaires", écrit le Washington Post en citant un responsable. Le traitement spécial, dûment autorisé, devait être accompagné "d'une surveillance médicale appropriée", ajoute le journal. "Nous voulions trouver une manière légale d'échapper un peu aux pressions", écrit le quotidien en citant un avocat impliqué dans la rédaction des lignes directrices de ces méthodes. "Nous voulions un peu plus de liberté que dans une prison américaine, mais pas la torture", a-t-il dit. La liste officielle des techniques autorisées dans la prison américaine de Guantanamo, dans l'île de Cuba, prévoit que des prisonniers puissent être obligés de rester debout jusqu'à quatre heures d'affilée, selon le rapport. L'interrogatoire d'un prisonnier sans ses vêtements est autorisé s'il est seul dans une cellule, mais tout contact physique est prohibé. Selon des responsables de la Défense et du renseignement, des instructions similaires ont été approuvées pour être utilisées sur des "détenus de haute valeur" en Irak, des personnes soupçonnées de terrorisme ou ayant connaissance d'opérations d'insurrection, selon le journal. L'agence centrale du renseignement américain, la CIA, a ses propres lignes directrices pour les interrogatoires dans les centres de détention. Le journal n'a pu savoir si ces instructions étaient mises en oeuvre dans la prison d'Abou Ghraib, près de Bagdad. Mais les parlementaires du Congrès ont exigé qu'on leur dise si les dérives des soldats américains rapportées dans la presse étaient une aberration ou si elles reflétaient une politique agressive menant à des extrémités inhumaines. Des photos prises à Abou Ghraib montrent des détenus irakiens obligés de prendre des poses sexuelles et humiliantes par le personnel de la prison. On les voit la tête couverte de sous-vêtements féminins, ou tenus en laisse par une soldate américaine. Les instructions du Pentagone pour Guantanamo avaient pour but de donner aux enquêteurs l'autorité de forcer des détenus peu coopératifs à donner des informations, bien que des experts en interrogatoires estiment que les informations ainsi obtenues sont souvent peu fiables, selon le Washington Post. |
| | Posté le 09-05-2004 à 11:07:53
| France: des cérémonies du 8 mai marquées par l'émotion après les profanations PARIS (AFP), le 09-05-2004 Jacques Chirac a présidé samedi les cérémonies de la victoire sur l'Allemagne nazie du 8 mai 1945, marquées par l'émotion des anciens combattants après la profanation du mémorial juif de Verdun. Selon un rituel immuable, le président a pris place debout à bord d'un command-car militaire au côté du chef d'état-major des armées, le général Henri Bentégeat, après avoir remonté en voiture l'avenue des Champs Elysées vers 11H30. Il a ensuite passé en revue les troupes le long de la place de l'Etoile, avant de déposer une gerbe sous l'arc de Triomphe, sur la tombe du soldat inconnu. Sous une pluie cinglante, le président était accompagné du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, de la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie et du ministre délégué aux Anciens Combattants Hamlaoui Mekachera, le gouvernement au grand complet assistant à la cérémonie depuis une tribune. Après la découverte vendredi à Douaumont de slogans néonazis et croix gammées sur le monument à la mémoire des combattants israélites tués pendant la bataille de Verdun durant la Première guerre mondiale, l'émotion était vive dans les rangs des porte-drapeaux, représentants d'associations d'anciens combattants et résistants qui attendaient samedi matin le président sous l'arc de Triomphe et préparaient la cérémonie sous le grand pavoi, l'immense drapeau tricolore tendu pour l'occasion. "C'est absolument extrêmement regrettable de voir ces profanations qui sont soit le fait d'excités soit le fait de gens qui cherchent la provocation", a commenté Dominique Cristiani, résistant durant la deuxième guerre mondiale et aujourd'hui commissaire à la Flamme, c'est-à-dire chargé de raviver la flamme du tombeau du soldat inconnu. "Notre but au départ dans la résistance était de combattre le nazisme sous toutes ses formes et avec le recul, on a parfois des doutes sur l'efficacité de notre combat", a-t-il ajouté. Pour Charles De Boossert, un ancien de la 2ème DB, engagé à 16 ans, "l'heure est à la réconciliation et pas à la profanation de monuments". Il se souvient que "durant le débarquement, nous avions dans nos unités des pieds-noirs, des juifs, des arabes, des noirs". Ces profanations sont "inadmissibles". "Ca devrait être puni très sévèrement, on ne touche pas aux morts", a-t-il martelé. Non loin de là, Naphtali Scrobek explique, depuis son banc des représentants d'associations d'anciens combattants, que son père est mort en déportation et que lui-même s'est engagé "dans les MOI" (le mouvement ouvrier immigré) et qu'il a combattu à Paris contre les nazis. "Ce n'est pas étonnant", juge-t-il en commentant les profanations. "Malheureusement, des siècles d'antisémitisme ne s'effacent pas comme çà d'un coup d'éponge", estime-t-il en ajoutant qu'"il faut absolument découvrir les coupables et absolument les mettre hors d'état de nuire". Comme à l'accoutumée dans ce genre de cérémonie officielle, le président de la République ne s'est pas exprimé. Il avait "condamné avec indignation" vendredi la profanation du mémorial juif de Verdun, affirmant que "ces actes scandaleux et irresponsables (...) offensent la Nation tout entière à travers le souvenir de ses fils de confession juive morts pour la France". M. Mekachera avait pour sa part "immédiatement fait porter plainte pour que les coupables soient rapidement retrouvés et punis avec la sévérité qui s'impose". "Toutes les dispositions sont également prises pour effacer, dans les meilleurs délais, toutes traces des dégradations", avait ajouté le ministre délégué. |
| | Posté le 09-05-2004 à 11:08:33
| Les Français plutôt réticents à l'ouverture des commerces le dimanche PARIS (AFP), le 09-05-2004 Une courte majorité de Français se déclarent opposés à l'assouplissement de la législation réglementant l'ouverture des commerces le dimanche, selon deux sondages publiés dimanche, alors que le projet de Nicolas Sarkozy a fait naître cette semaine un front de résistance regroupant syndicats, petits commerçants et associations de consommateurs. Le ministre de l'Economie a déclaré mardi que les règles de l'ouverture dominicale des commerces seraient "assouplies", en "redessinant les zones touristiques" (où les magasins peuvent ouvrir par dérogation tous les dimanches) et, dans le reste de la France, en permettant aux maires d'autoriser dix dimanches ouverts dans l'année contre cinq actuellement. Dans une rare unité, les cinq grands syndicats (FO, CFDT, CGT, CGC, CFTC) et douze des principales fédérations du commerce de détail (vêtement, chaussure, maroquinerie, jouet, droguerie, bijoux, etc.) ont tenu vendredi une conférence de presse commune contre ce projet. Ils ont décidé de saisir le ministère du Travail, selon eux premier concerné, et n'excluent pas des actions "plus musclées". Tous avertissent que cette mesure ne profiterait qu'aux grandes surfaces de périphérie, au détriment du commerce de centre ville. "Dans les zones touristiques, un système inventé par (l'ancien Premier ministre Edouard) Balladur, on peut déjà ouvrir tous les dimanches. Et ce système est dévoyé: il existe déjà deux centres commerciaux de périphérie classés zones touristiques alors qu'ils n'ont rien à voir avec le tourisme", a souligné Karl Ghazi, responsable de CGT-Commerce. L'association de consommateurs UFC-Que Choisir s'est aussi déclarée hostile à ce projet, au nom de son "attachement à la pluralité des types de commerces". Commerçants et syndicats se sentaient confortés par les propos du ministre délégué au Commerce Christian Jacob, qui s'est dit "à titre personnel, très réservé" sur l'ouverture dominicale. Nicolas Sarkozy a tenté jeudi, en vain, de calmer les critiques en assurant que les ouvertures supplémentaires seraient limitées à certains secteurs, comme le bricolage, ou pour certaines zones touristiques. Les grandes surfaces alimentaires ont fait savoir qu'elles n'étaient pas particulièrement demandeuses de cette mesure. Selon des sources professionnelles, la demande provient d'enseignes spécialisées parisiennes. Selon l'enquête d'Ifop pour Dimanche Ouest France, 53% des français sont opposés à l'assouplissement des règles régissant l'ouverture des commerces le dimanche, contre 46% qui y sont favorables, alors que la répartition est de respectivement 54% et 44% selon l'étude de BVA. 53% des personnes interrogées déclarent qu'elles ne changeraient pas leurs habitudes et ne feraient pas de courses le dimanche, contre 35% qui pensent qu'elles feraient davantage d'achats. Parmi les types de commerces que les Français souhaiteraient trouver ouverts un dimanche, ils placent en tête les super et hypermarchés (36%), suivis des magasins de bricolages (31%) et de jardinage (29%), selon ce même sondage. Dans le sondage BVA pour la Dépêche du Midi, 68% affirment qu'ils n'iraient que rarement ou jamais faire d'achats le dimanche, 27% répondent souvent, et 5% très souvent. L'étude d'Ifop pointe par ailleurs des clivages dans les avis des personnes interrogées, selon l'âge, le sexe, les opinions politiques et la région de domiciliation. Ainsi, les hommes et les jeunes sont les plus favorables à l'ouverture des commerces le dimanche, puisque 52% des hommes sont pour, alors que seulement 40% des femmes le souhaitent. 64% des 15-24 ans se prononcent en faveur de l'ouverture dominicale, alors que les 50-64 ans sont les plus réticents avec 37% d'opinions positives. Le sondage Ifop a été réalisé par téléphone sur un échantillon de 1.011 personnes âgées de 15 ans et plus, choisies par la méthode des quotas, "après stratification par région et catégorie d'agglomération", selon l'institut. L'enquête de BVA a été réalisée dans les même conditions, mais sur un échantillon de 956 personnes. |
| | Posté le 09-05-2004 à 11:49:48
| Le CIG souhaite rester en place après le 30 juin Le Conseil intérimaire de gouvernement irakien (CIG) a estimé samedi qu'il devrait rester en place après le 30 juin et même être élargi pour nommer et surveiller l'action du gouvernement transitoire devant prendre le relais de l'administration américaine à partir de cette date. Ce point de vue, exprimé dans un communiqué diffusé samedi, illustre à nouveau les différences d'opinions entre le CIG et Lakhdar Brahimi, l'émissaire des Nations unies, au sujet de la nomination du gouvernement transitoire devant mener l'Irak jusqu'aux élections générales prévues en janvier 2005. Lakhdar Brahimi, arrivé jeudi en Irak, propose la création d'une administration au pouvoirs limités composée d'Irakiens sans liens aux parties en place dans le pays, ce qui éliminerait de facto les principaux membres du CIG. Plusieurs membres du CIG reconnaissent en privé que le conseil est divisé sur la marche à suivre, insistant sur le fait que ceux souhaitant que le CIG reste en place après le 30 juin ne représentent qu'un courant parmi d'autres. Le mois dernier, Lakhdar Brahimi a proposé la dissolution du conseil et la nomination d'un gouvernement transitoire composé «d'hommes et de femmes connus pour leur honnêteté, leur intégrité et leur compétence» et muni d'un mandat temporaire pour mener l'Irak jusqu'aux élections de janvier prochain. Il a également suggéré la désignation d'un Premier ministre, d'un président et de deux vice-présidents. |
| | Posté le 09-05-2004 à 11:50:21
| La juge en chef s'oppose au changement du processus de sélection Presse Canadienne | Le 9 mai 2004 - 00:04 La plus importante juge du Canada est peu convaincue que le gouvernement fédéral doit changer son processus de sélection des juges à la Cour suprême. La juge en chef Berverley McLachlin a déclaré au Edmonton Journal qu'elle espère que la proposition du gouvernement d'élargir le processus de sélection ne signifie pas un alignement sur celui des Etats-Unis. Au sud de la frontière, "le processus de nomination des juges est devenu une nouvelle sphère où les politiciens peuvent exprimer leur point de vue, se faire du capital politique et marquer des points contre leurs adversaires", a dit Mme McLachlin. "Il reste à espérer qu'un accroissement de la transparence du processus de sélection ne servira pas, en fin de compte, de terrain de jeu politique." Plus tôt cette année, le premier ministre Paul Martin a promis que le Parlement jouerait un rôle dans la sélection des juges à la Cour suprême afin de démocratiser davantage le processus. Certaines suggestions ont fait valoir que le public devrait être appelé à se prononcer, mais le plan proposé privilégie un comité consultatif, qui choisirait et interviewerait les candidats du plus haut tribunal du pays. Une liste serait ensuite transmise au ministre de la Justice. Le premier ministre conserverait le pouvoir de prendre la décision finale. Le ministre de la Justice consulte actuellement les représentants du secteur judiciaire pour ensuite faire des recommandations au premier ministre. Dans le passé, l'élection des juges a déjà été réclamée, notamment par l'ancien Parti réformiste. Mme McLachlin, de passage à Edmonton à l'occasion des journées annuelles de réflexion de la Cour suprême, a dit qu'elle ignorait s'il est possible d'améliorer le processus actuel. Elle a indiqué qu'une seule personne devrait avoir la responsabilité de la sélection des juges à la Cour suprême. "Plus on répartit la décision, plus on répartit le pouvoir et la responsabilité, plus on augmente les risques de se retrouver avec des candidats compromis", a-t-elle dit. Selon le juge à la Cour suprême John Major, la question des nominations préoccupe davantage les politiciens que le public en général. Il ne s'oppose toutefois pas à des réformes qui pourraient améliorer le processus de sélection. "Toute la question est de savoir comment, a-t-il dit au Edmonton Journal. Jusqu'ici, aucune des propositions que j'ai vue ne me permet de penser que le processus serait meilleur." Il y aura bientôt deux postes à combler à la Cour suprême et Mme McLachlin aimerait que ce soit chose faite avant la fin du mois de juillet. |
| | Posté le 09-05-2004 à 11:50:57
| Arrêté pour la 11e fois pour ivresse au volant Presse Canadienne Un chauffard de 51 ans, appréhendé dans la nuit de samedi lors d'une opération de la Sûreté du Québec, en était à sa 11e arrestation pour conduite avec les facultés affaiblies. L'homme de Charlevoix affichait même un taux d'alcool trois fois supérieur à la limite permise. Selon la porte-parole de la SQ, l'agent Ann Mathieu, l'individu a passé la nuit en prison. Il devait comparaître par vidéo-conférence au palais de justice de Québec. Au deux barrages érigés dans la région de Québec, plus de 600 véhicules ont été contrôlés entre 23 h 45 et 2 h 45 dans la nuit de vendredi à samedi, a précisé l'agent Mathieu. Cinq automobilistes ont été pris en défaut avec un taux d'alcool qui dépassait la limite permise par la loi. Plusieurs autres corps policiers tiendront des barrages routiers importants tout au long du mois de mai. |
| | Posté le 09-05-2004 à 11:51:33
| Suicide - Québec doit en faire plus Presse Canadienne Le gouvernement devrait faire plus pour prévenir le suicide au Québec. C'est ce qui ressort du congrès international Pratiques novatrices pour la prévention du suicide qui s'est tenu à Montréal. Le directeur du Centre de recherches et d'intervention sur le suicide et l'euthanasie de l'Université du Québec à Montréal, Brian Mishara estime que le gouvernement québécois est un important exportateur de programmes pour prévenir le suicide mais déplore que ceux-ci ne soient pas tous implantés ici. M. Mishara, qui était président du comité scientifique à ce congrès, croit que le Québec doit investir d'avantage afin de mettre de l'avant des actions concrètes pour prévenir le suicide qui, selon une étude, augmente de façon alarmante d'année en année. |
| | Posté le 09-05-2004 à 11:52:30
| Kanesatake : Retour interdit pour trois Mohawks Presse Canadienne Trois des 14 Mohawks accusés d'avoir participé à une émeute devant le poste de police de Kanesatake en janvier dernier ne pourront retourner sur le territoire pendant les procédures judiciaires. Ainsi en a décidé un juge au Palais de justice de Saint-Jérôme. Les autres accusés pourront regagner Kanesatake, mais sous certaines conditions, dont celle de respecter la paix. Parmi ceux sur qui l'interdiction demeure, on note Robert Gabriel, cousin du Grand chef James Gabriel. La Couronne avait affirmé que le retour des Mohawks sur le territoire pourrait contribuer à déstabiliser la sécurité publique. Entre-temps, les patrouilles conjointes à Kanesatake n'ont toujours pas débuté. Elles ont été reportées à une date indéterminée. |
| | Posté le 09-05-2004 à 11:53:16
| La vitesse fait deux morts à Montréal Un accident a coûté la vie à deux jeunes, la nuit dernière, à Montréal. Le drame s'est produit vers 2h30 dans le secteur de Senneville, dans le nord-ouest de l'île. Le conducteur a omis de s'arrêter à l'angle du chemin de l'Anse-à-l'Orme et du boulevard Gouin. La voiture a percuté un arbre avant de faire quelques tonneaux et de se retrouver dans un boisé. |
| | Posté le 10-05-2004 à 12:15:29
| Irak: heurts meurtiers, Londres éclaboussé par le scandale des sévices BAGDAD (AFP), le 10-05-2004 Seize personnes, vraisemblablement des miliciens chhites, et deux civils étrangers ont été tués lundi en Irakk, alors que le scandale sur les sévices infligés aux détenus dans les prisons irakiennes éclabousse la Grande-Bretagne après avoir secoué les Etats-Unis. Le Premier ministre Tony Blair a exprimé des excuses dimanche pour les sévices infligés aux prisonniers en Irak par des soldats britanniques, alors que le ministre de la Défense Geoff Hoon doit faire une "déclaration" lundi devant les députés. "Nous présentons nos excuses à tous ceux qui ont été maltraités par nos soldats. C'est absolument inacceptable", a déclaré le Premier ministre britannique à Paris où il célébrait la Journée de l'Europe avec le président français Jacques Chirac. Ces excuses interviennent alors que les députés britanniques réclament au gouvernement travailliste la publication d'un rapport confidentiel de la Croix-Rouge (CICR) sur le traitement des détenus irakiens reçu par Londres dès le mois de février. Amnesty International a affirmé que Londres avait été alerté sur des "dérapages" graves dans les prisons en Irak depuis un an. Le ministère britannique de la Défense a admis dimanche soir avoir eu connaissance "depuis plusieurs mois" d'allégations de sévices infligés par des soldats britanniques à des prisonniers irakiens et que des enquêtes étaient en cours "depuis l'année dernière". L'ancien représentant britannique en Irak, Jeremy Greenstock, a affirmé que les responsables britanniques en Irak ne savaient rien des sévices infligés aux détenus irakiens, dans un entretien publié lundi dans le Daily Telegraph (droite). "Nous n'étions pas impliqués et nous ne savions rien des méthodes d'interrogatoire employées ou de la façon dont les gens étaient traités", a-t-il affirmé. Il a ajouté que les responsables britanniques avaient fait part de leurs inquiétudes sur la lenteur du processus concernant la détention de prisonniers. M. Greenstock a indiqué que les Américains représentaient "95% de ce que fait la coalition: en ressources, en hommes, en dynamique". "Nous représentions 5%. Nous représentions un tout petit partenaire dans la pratique". Aux Etats-Unis, le magazine New Yorker a publié dimanche une nouvelle photo des sévices infligés à des détenus irakiens, montrant un homme nu terrorisé par deux chiens tenus en laisse par des soldats américains. Le New York Times, de son côté, a publié en Une six photos de prisonniers brutalisés. Une des photos montre un prisonnier apparemment mort, le visage tuméfié, le corps enveloppé d'un film plastique. Sur le terrain, seize personnes qui pourraient être des miliciens fidèles au chef chiite radical Moqtada Sadr ont été tuées lundi avant l'aube dans des combats avec les forces de la coalition à Sadr City, quartier chiite de Bagdad, a indiqué un porte-parole militaire américain. A Kirbouk, dans le nord du pays, des étrangers ont de nouveau été la cible d'attaque en Irak. Un Néo-zélandais et un Sud-africain ainsi qu'un Irakien, travaillant pour une entreprise chargée de projets de reconstruction, ont été abattus lundi matin par des hommes armés. Selon l'officier de police, Hazem Mohammed Amine, "plus de cinq hommes armés ont tendu une embuscade aux employés de la Compagnie irakienne de construction, et les ont abattus alors qu'ils venaient juste de monter dans leur voiture", a-t-il ajouté. Il s'agit de la première attaque visant des étrangers à Kirkouk (255 km au nord de Bagdad), ville pétrolière, théâtre de tensions entre Arabes et Kurdes. Tôt lundi, une dizaine de fortes explosions ont secoué la ville sunnite rebelle de Falloujah (50 km à l'ouest de Bagdad), suivies du survol d'hélicoptères et d'avions AC-130. Les explosions, dont l'origine n'était pas déterminée, ont été entendues dans la zone sud-ouest de la ville, selon des officiers américains. Cette zone est passée sous le contrôle de la Brigade de Falloujah, une force paramilitaire composée d'anciens membres de l'armée de Saddam Hussein, mise en place par les Américains pour rétablir la sécurité dans la ville. Falloujah a été le théâtre en avril de très violents combats entre les marines et la rébellion irakienne, qui ont fait au moins 280 morts côté irakien et des dizaines dans les rangs américains. Dimanche, les violences ont particulièrement touché Bagdad où 35 Irakiens au total ont été tués, dont 28 au cours d'accrochages entre miliciens chiites avec les forces de la coalition, et sept dans un attentat sur un marché. |
| | Posté le 10-05-2004 à 12:16:33
| Obsèques du président tchétchène pro-russe tué dans un attentat TSENTOROI (AFP), le 10-05-2004 Les obsèques du président pro-russe de la Tchétchénie Akhmad Kadyrov, tué dimanche à Grozny, se sont déroulés lundi matin à Tsentoroï, le village-forteresse de son clan, dans le sud-est de la république, en présence de quelque trois mille personnes. Conformément à la tradition locale, seuls les hommes, des tout jeunes adolescents aux vieillards à la barbe blanche, récitant des prières musulmanes suivaient le corps de l'ancien mufti, porté vers le cimetière par ses deux fils, Ramzan et Zelimkhan, sur une civière recouverte d'une "bourka" blanche, longue cape de feutre tchétchène. Le président par intérim tchétchène Sergueï Abramov, et le ministre tchétchène de l'Intérieur, blessé dans l'attentat de Grozny, Alou Alkhanov, étaient notamment présents. "C'est un deuil non seulement pour notre village, mais pour le pays tout entier", a dit Alvi, habitant de Tsentoroï âgé d'une trentaine d'années. "Hier, quand nous avons appris la nouvelle, tous les magasins ont fermé et les rues se sont vidées", a-t-il ajouté. La cérémonie était entourée d'un important dispositif de sécurité, avec la présence de troupes fédérales, arrivées à bord de blindés. Kadyrov a été tué alors qu'il assistait à une cérémonie commémorative de la victoire sur le nazisme dans un stade de Grozny, la capitale de la petite république caucasienne. L' explosion a eu lieu à 10H35 heure locale (06H35 GMT) au centre-même de la tribune du stade Dynamo, où M. Kadyrov avait pris place avec à ses côtés le général russe Valéri Baranov, commandant en chef des forces russes pour la Tchétchénie. Le général Baranov, très grièvement blessé, a repris connaissance, mais se trouve toujours en réanimation, a indiqué lundi à Grozny un haut responsable russe. L'attentat a coïncidé avec la fin de la parade militaire pour le 59e anniversaire de la victoire contre l'Allemagne nazie, sur la place Rouge à Moscou, à laquelle assistait le président Vladimir Poutine qui vient d'entamer son deuxième mandat. Une incertitude s'est installée dimanche soir sur le nombre de morts dans l'attentat. Un porte-parole du ministère tchétchène de l'Intérieur, Rouslan Atsaev, avait donné dans l'après-midi devant les journalistes un bilan de 32 tués et 46 blessés. Mais un haut fonctionnaire russe, Vladimir Iakovlev, représentant du président Vladimir Poutine pour le district fédéral du sud, dont fait partie la Tchétchénie, l'a limité à six personnes tuées. L'engin explosif utilisé dans l'attentat, un obus d'artillerie de 152 mm, n'a pas été détecté car il avait été incorporé à la structure-même de la tribune du stade, a indiqué le Parquet tchétchène cité par l'agence Ria-Novosti. Les travaux de réfection de la tribune, effectués par une entreprise locale, avaient été achevés samedi. "Il ne fait aucun doute que le châtiment sera inévitable pour ceux contre lesquels nous nous battons aujourd'hui", a réagi le président russe Vladimir Poutine, en qualifiant ensuite M. Kadyrov de "véritable héros", qui "est parti invaincu". L'attentat a terni le début du deuxième mandat de M. Poutine, entamé officiellement vendredi dernier. Vladimir Poutine a engagé les troupes en Tchétchénie en octobre 1999, alors qu'il était encore Premier ministre, dans ce qu'il a toujours qualifié d'"opération antiterroriste" contre les indépendantistes tchétchènes. Malgré les déclarations officielles sur une normalisation de la situation, les attaques contre les forces russes, notamment à l'aide de mines télécommandées, se sont poursuivies sans relâche. M. Kadyrov, 52 ans, ancien administrateur de la Tchétchénie, qui avait été la cible de des rebelles, avait été élu à la tête de la république en octobre dernier, à l'issue d'un scrutin controversé. Le président, qui avait combattu aux côtés des indépendantistes lors de la première guerre russo-tchétchène (1994-1996) avant de changer de camp lors de la deuxième, n'avait pas caché son objectif : pour lui, la paix en Tchétchénie passait par une lutte acharnée contre les séparatistes. |
| | Posté le 10-05-2004 à 12:17:54
| Procès de l'automobiliste poursuivi pour la mort des cinq pompiers de Loriol LYON (AFP), le 10-05-2004 Le procès de Fernand Blanc, un automobiliste de 82 ans poursuivi pour la mort de cinq pompiers de Loriol (Drôme) fauchés sur l'autoroute A7, le 29 novembre 2002, s'est ouvert lundi matin devant le tribunal correctionnel de Valence. Arrivé par une porte de côté pour échapper aux nombreux journalistes, M. Blanc, le visage grave, a commencé à témoigner à la barre du tribunal. "Je mesure le drame qu'ils vivent (...) je souffre énormément et je partage leur douleur", a-t-il déclaré en préambule s'adressant aux membres des familles des victimes. Cet ancien conseiller municipal lyonnais est mis en examen pour "homicides involontaires et blessures involontaires". Il encourt une peine de cinq ans d'emprisonnement, l'excès de vitesse constituant une circonstance aggravante. Les familles des victimes, très dignes dans leur douleur, ont pris place sur les bancs de la petite salle du tribunal, aux premiers rangs desquels se trouve l'Etat-major du SDIS de la Drôme. Une centaine d'autres proches des familles des victimes et autant de sapeurs-pompiers assistent aux débats dans deux autres salles équipées de retransmission vidéo. Les pompiers volontaires, en intervention sur l'autoroute pour un accident matériel, ont été fauchés par un véhicule à l'arrêt, percuté à très vive allure par la puissante cylindrée de M. Blanc. Ce dernier, qui revenait du sud de la France, avait alors reconnu qu'il roulait à plus de 150 km/heure sur cette portion d'autoroute en travaux où la vitesse était limitée à 90 km/heure. Son taux d'alcoolémie était nul au moment de l'accident. Trois pompiers ont été tués sur le coup et deux autres après avoir été projetés dans la Drôme. Le corps de l'un d'eux, un jeune homme de 26 ans, n'a jamais été retrouvé en dépit d'importantes recherches. Un sixième pompier a été grièvement blessé. Deux autres pompiers ont réchappé du drame, mais l'un d'eux, âgé de 19 ans, a vu son père périr sous ses yeux et tous garderont des "séquelles psychogiques", selon leur défenseur. Le jugement devrait être mis en délibéré. |
| | Posté le 10-05-2004 à 12:18:42
| Escroquerie à la DCN: 72 prévenus dont des haut-gradés jugés à Marseille MARSEILLE (AFP), le 10-05-2004 Soixante-douze personnes, dont une quarantaine de militaires, certains de haut rang, soupçonnées d'escroquerie en bande organisée portant sur plus d'un millier d'emplois illégaux au sein de la Direction des constructions navales(DCN) de Toulon, sont jugées à partir de lundi à Marseille. Jean-Yves Helmer, qui occupait les fonctions de délégué général de l'armement (DGA), comparaît pour complicité de prêt de main d'oeuvre et complicité d'escroquerie en bande organisée. La justice reproche à l'ex-numéro 3 du ministère de la Défense de ne pas s'être opposé aux délits commis par ses subordonnés. Selon l'accusation, l'escroquerie en bande organisée, objet d'une information judiciaire ouverte le 2 juillet 1999, s'articule autour d'un prêt de main d'oeuvre, du faux intérim pratiqué à grande échelle par tous les services de la DCN avec la complicité de dix-neuf entreprises varoises, dont certains dirigeants étaient des anciens de la DCN. Les gendarmes ont établi que la DCN et la DGA réglaient entre 24 et 33 euros l'heure de travail d'une secrétaire, normalement facturée 13 euros par une société d'intérim. Quelque 1.200 "secrétaires-ramettes", leur surnom puisque le règlement de leurs prestations était dissimulé dans de faux marchés de fournitures de bureau, ont été ainsi employées par l'arsenal entre 1993 et 1999. Depuis le scandale de Toulon, un contrôle général sur la gestion des arsenaux a été déclenché. Au total, douze procédures concernant la DCN ont été engagées, dont une vise désormais les établissements de Brest et Lorient. Les personnes jugées par le tribunal correctionnel de Marseille, pour une durée de sept semaines, encourent sept ans de prison et 750.000 euros d'amende. |
| | Posté le 10-05-2004 à 12:19:21
| France: le débat sur un référendum sur la Constitution européenne relancé PARIS (AFP), le 10-05-2004 La Journée de l'Europe a été, dimanche, l'occasion pour l'UMP et le PS de se mettre en ordre de bataille pour les élections européennes du 13 juin, tandis que le débat sur l'opportunité d'un référendum sur la future Constitution européenne a été spectaculairement relancé. Présidée par Alain Juppé, l'UMP, qui réunissait son Conseil national, le "parlement" du parti majoritaire, s'est prononcée, sous l'influence de Nicolas Sarkozy, en faveur d'un référendum. Affichant de manière éclatante son indépendance, le ministre de l'Economie a demandé l'organisation d'un référendum alors que le président Jacques Chirac répète qu'il est "prématuré de trancher" entre procédure référendaire et voie parlementaire. L'Elysée a très vite réagi aux propos de Nicolas Sarkozy, en rappelant que "le président de la République prendra sa décision le moment venu" et que "ce moment n'est pas encore venu". Soucieux de ne pas se laisser distancer par Nicolas Sarkozy sur le sujet européen, Alain Juppé a fait voter une motion exprimant le souhait d'un référendum, mais "dans le respect des prérogatives constitutionnelles du président de la République". A gauche, le PS a lancé à la Mutualité à Paris sa campagne pour les européennes, lors d'une convention nationale qui a ratifié à une écrasante majorité le programme et les listes du parti. Le premier secrétaire François Hollande a dressé un réquisitoire contre le président de la République, le gouvernement et la majorité, appelant les Français à réitérer aux européennes la lourde sanction prononcée lors des régionales et cantonales en mars. Le député-maire de Tulle a accusé Jacques Chirac de "craindre le peuple" en se refusant à annoncer si un référendum aura lieu. Pour sa part, le président de l'UDF François Bayrou a réuni une dizaine de représentants de partis pro-européens venus de différents pays de l'Union à 25 afin de donner symboliquement le coup d'envoi d'un nouveau parti "démocrate et européen". "Il manque un grand courant politique qui ne soit ni conservateur ni socialiste et qui porte l'idéal européen", a déclaré François Bayrou. Pour célébrer cette Journée de l'Europe, Jacques Chirac, le Premier ministre britannique Tony Blair et Jean-Pierre Raffarin avaient choisi de rencontrer des jeunes des deux pays. Une manière d'afficher la bonne entente entre Paris et Londres, malgré les divergences liées à la crise irakienne. Tony Blair a défendu sa proposition d'un référendum en Grande-Bretagne sur la Constitution européenne par la nécessité d'un débat sur la construction européenne dans son pays. |
| | Posté le 10-05-2004 à 12:20:08
| Les Bourses européennes chutent après la dégringolade de Tokyo PARIS (AFP), le 10-05-2004 Les Bourses européennes affichaient de fortes pertes à l'ouverture lundi matin, alors que les investisseurs redoutaient une hausse plus rapide que prévu des taux d'intérêts aux Etats-Unis et les effet sur la croissance de la flambée des prix du pétrole. A 09H29 (07H29 GMT), Paris abandonnait 1,56%, Francfort 2,02%, Londres 1,23% et le DJ Euro Stoxx 50 1,66%. Parmi les autres, places boursières, Amsterdam chutait de 1,84%, Madrid de 2,20%, Milan de 1,24% et Zurich de 1,37%. Les bourses européennes suivaient le même chemin que l'indice Nikkei de Tokyo, qui a dégringolé de 4,84% lundi, sous le poids de la crainte d'un relèvement des taux d'intérêt américains et des effets de la hausse des cours du pétrole, selon des courtiers. Le maintien du prix du pétrole à un niveau élevé, puisqu'il a atteint vendredi les 40 dollars pour un baril pour la première fois depuis 14 ans, avant de se replier, représente une menace sur la croissance économique mondiale et sur les bourses mondiales, note les bureau d'étude Valquant dans sa note hebdomadaire. "C'est probablement sur ce sujet que le marché, ainsi que les banques centrales, sont le plus inquiets", ajoute-t-il, précisant qu'un"choc pétrolier" est d'abord récessif- "il retire de la croissance tout de suite", puis inflationniste. De plus, l'explosion des créations d'emplois aux Etats-Unis en avril, constatée dans les chiffres publiés vendredi fait craindre que le relèvement des taux par la Fed ne se fasse pas à un rythme aussi "mesuré" que la Fed ne le laissait entendre dans son communiqué de mardi dernier. "Les investisseurs avaient joué la surprise positive. Ils n'ont pas été déçus. Non seulement les statistiques passées ont été revues en hausse (de 46.000 créations d'emploi à 83.000 en février, de 308.000 à 337.000 en mars), mais les créations d'emploi ont dépassé en avril la prévision moyenne du consensus de 118.000, et la plus optimiste de 38.000", souligne Vincent Lahuec, économiste du Crédit Agricole. |
| | Posté le 10-05-2004 à 12:20:51
| EADS remporte un contrat de 3 milliards d'euros avec Arianespace PARIS (AFP), le 10-05-2004 Le groupe d'aéronautique et de défense EADS a remporté un contrat de 3 milliards d'euros avec Arianespace pour 30 lanceurs Ariane-5, selon un porte-parole du groupe. La signature du contrat doit intervenir ce lundi après-midi en présence du chancelier allemand Gerhard Schroeder et du ministre français délégué à la Recherche François d'Aubert à l'occasion du salon de l'aéronautique ILA qui s'ouvre près de Berlin, a-t-il précisé, confirmant ainsi des informations parues plus tôt dans la presse allemande. Les négociations portant sur cette commande avaient été entamées lors du Salon du Bourget en juin 2003, a indiqué le porte-parole d'EADS. La division Espace d'EADS a creusé sa perte à 400 millions d'euros en 2003 contre 268 millions d'euros en 2002, après une charge de restructuration de 288 millions d'euros. Le géant européen de l'aéronautique a indiqué jeudi prévoir le retour à l'équilibre en 2004 de sa branche espace qui devrait dégager des bénéfices les années suivantes. |
| | Posté le 11-05-2004 à 13:03:46
| Irak: les forces britanniques mises en cause, un Russe tué et deux enlevés BAGDAD (AFP), le 11-05-2004 Un technicien russe a été tué et deux autres ont été pris en otages au sud de Bagdad, alors qu'à Londres un rapport d'Amnesty International accuse les militaires britanniques en Irak d'usage immodéré de la force. Les forces de la coalition ont par ailleurs annoncé avoir tué 13 personnes soupçonnées d'être des miliciens chiites dans la nuit de lundi à mardi près de Koufa, dans le centre de l'Irak. D'autre part, quatre personnes ont été tuées et 25 autres blessées dans une explosion mardi matin dans un quartier kurde de Kirkouk (nord), a annoncé la police irakienne. Dans le sud du pays, un soldat néerlandais est mort dans la nuit de lundi à mardi après avoir été blessé lors d'une attaque à la grenade à Samawa, a annoncé le ministère de la Défense néerlandais dans un communiqué. Il s'agit du premier soldat néerlandais tué en Irak dans une attaque. Quant au scandale des agissements des soldats de la coalition, il a connu mardi un nouveau développement avec la publication d'un rapport de l'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty international qui relève que les soldats britanniques "ont ouvert le feu et tué des civils dans le sud de l'Irak dans des circonstances où apparemment ceux-ci ne constituaient aucune menace imminente". "Un travailleur (russe) a été tué et deux (ont été) pris en otage" sur la route entre Moussaïab (40 km au sud de Bagdad) et Bagdad, a déclaré à l'AFP l'attaché de presse de l'ambassade de Russie à Bagdad, Stanislav Tioutine. Les trois hommes travaillaient pour société énergétique russe Interenergoservis, a-t-il dit. "Nous n'avons pas d'informations exactes" sur ce qui s'est passé, a-t-il ajouté, précisant qu'aucune revendication n'était parvenue à l'ambassade russe. Huit employés d'Interenergoservis, deuxième plus gros employeur russe en Irak, qui s'occupe de la réparation et de la gestion de plusieurs centrales électriques, avaient été brièvement pris en otages à Bagdad à la mi-avril. Ils avaient été relâchés peu après. Près de Koufa, 13 personnes soupçonnées d'être des miliciens du chef radical chiite Moqtada Sadr ont été tués dans la nuit de lundi à mardi par des tirs américains au cours d'affrontements, a indiqué mardi un officier de la coalition. "Les troupes américaines ont affronté des forces anti-coalition, tuant 13 (combattants) et en blessant 14", a déclaré ce responsable militaire sous couvert de l'anonymat. Les combats se sont déroulés autour de bâtiments utilisés par l'Armée du Mehdi, la milice de Moqtada Sadr. Ce dernier, recherché "mort ou vif" par la coalition, est retranché dans la ville sainte de Najaf, à 160 km au sud de Bagdad. Pour tenter de rétablir l'ordre à Najaf, son nouveau gouverneur a annoncé mardi que les forces du Corps de défense civile irakiennes (ICDC) allaient recruter 4.000 nouveaux agents. Ce gouverneur a précisé que les poursuites judiciaires contre Moqtada Sadr dans une affaire de meurtre seront suspendues jusqu'au transfert de pouvoir si ce dernier accepte de désarmer sa milice. A Kirkouk, quatre personnes ont été tuées et 25 autres blessées dans une explosion dans un quartier kurde de cette ville pétrolière du nord de l'Irak, selon la police. "L'explosion a eu lieu dans un quartier kurde densément peuplé à 09h50 (05h50 GMT), faisant quatre tués et 25 blessés", a déclaré à l'AFP un officier de police, Chirkou Chaker Hakim, sans qu'il soit possible de déterminer les causes de cette explosion dans l'immédiat. Un convoi de 21 véhicules civils non escorté par des militaires a par ailleurs été attaqué mardi sur la route entre Amman et Bagdad, a annoncé un haut responsable militaire de la coalition, sans faire état de victime dans l'immédiat. D'après Amnesty International, dont le siège se trouve à Londres, "dans nombre de ces cas (où l'armée a ouvert le feu et tué des civils), l'armée britannique n'a même pas ouvert une enquête". "Et dans les cas où des enquêtes ont été ouvertes, la police militaire britannique a agi dans le plus grand des secrets, ne fournissant que très peu d'informations, sinon aucune information, aux familles des victimes sur la progression ou la conclusion de ces investigations", souligne le rapport. Selon Amnesty, les forces britanniques seraient impliquées dans la mort de 37 civils en Irak depuis le 1er mai 2003, date officielle de la fin de la guerre, dont celle d'une fillette de huit ans. Amnesty dénonce également "les dizaines, voire centaines de civils exécutés pour des raisons politiques par des groupes armés dans le sud de l'Irak depuis le début de l'occupation, et cela souvent au grand jour, en pleine journée". Ces nouvelles accusations envers les troupes de la coalition interviennent alors que le scandale des sévices envers des prisonniers irakiens a pris en deux semaines une ampleur considérable. Lundi, le Sénat américain a adopté une résolution condamnant fermement les sévices infligés par des militaires américains et présenté des excuses aux victimes. Ce texte réclame également que justice soit faite pour les coupables. Le Congrès américain tiendra de nouvelles auditions cette semaine qui pourraient affaiblir encore davantage le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, à qui le président américain George W. Bush a encore témoigné son soutien lundi. Le président de la commission des Forces armées du Sénat, le républicain John Warner, a annoncé que celle-ci entendrait mardi plusieurs responsables des services du renseignement militaire. Un rapport sur les sévices du général Antonio Taguba, qui sera également entendu par la commission, met en cause le renseignement militaire. Des officiers auraient fait pression sur les gardes militaires de la prison pour qu'ils affaiblissent physiquement et psychologiquement les détenus afin de faciliter les interrogatoires. Enfin, les soldats du contingent hondurien déployé en Irak, fort de 369 hommes, ont entamé leur retrait et ses premiers membres sont sont arrivés au Koweït, a annoncé le président hondurien Ricardo Maduro. Le Honduras et la République dominicaine ont décidé le mois dernier de retirer leurs contingents militaires présents en Irak à la suite de la décision prise par l'Espagne de retirer d'Irak ses 1.432 soldats. |
| | Posté le 11-05-2004 à 13:05:19
| Six soldats et cinq Palestiniens tués lors d'une incursion à Gaza GAZA (AFP), le 11-05-2004 Six soldats israéliens et cinq Palestiniens ont été tués mardi lors d'une incursion de l'armée israélienne dans la bande de Gaza, au moment où un débat agite Israël sur le plan du Premier ministre Ariel Sharon de se retirer de ce territoire. Il s'agit de l'un des bilans les plus lourds pour l'armée israélienne lors d'une incursion censée durer quelques heures au plus sans viser à une occupation prolongée du terrain. Les six soldats d'une unité du génie ont été tués dans une attaque à l'explosif qui a complètement détruit le transport de troupes blindé dans lesquels ils se trouvaient lors de l'incursion menée dans le quartier de Zeitoun dans le sud-est de la ville de Gaza, selon un porte-parole militaire. Une charge a explosé au passage du véhicule blindé qui transportait des explosifs destinés à dynamiter des ateliers palestiniens servant à fabriquer des roquettes de type Qassam, selon l'armée. La déflagration de ces explosifs a pulvérisé le véhicule. Les militaires israéliens ont isolé le secteur alors que des échanges de tirs se poursuivaient. Des activistes palestiniens masqués ont paradé par la suite dans les rues de Gaza en exhibant ce qu'ils affirmaient être des "restes" de soldats israéliens tués dans l'attaque. Les activistes, qui tiraient en l'air en signe de joie, montraient une partie d'un cuir chevelu et les restes d'une jambe, selon ces témoins. Cinq Palestiniens, dont deux combattants du Hamas, ont été tués et 70 autres ont été blessés lors de l'opération qui a commencé durant la nuit et se poursuivait mardi en fin de matinée. Auparavant, un soldat avait été légèrement blessé durant la nuit lors de l'incursion par l'explosion d'un engin au passage d'un bulldozer blindé, selon une source militaire. Cette source a précisé que les militaires ont tiré sur un groupe de Palestiniens armés, "blessant ou tuant trois d'entre eux, puis un hélicoptère a tiré une roquette sur un second groupe" de combattants. A la suite des combats à Zeitoun, l'armée a de nouveau divisé la bande de Gaza en trois zones, selon des sources sécuritaires palestiniennes. "L'opération vise notamment des ateliers de fabrication de roquettes de type Qassam et 32 machines-outils ont été détruites" a affirmé un porte-parole militaire. Mardi matin, deux de ces roquettes de fabrication artisanale se sont abattues en territoire israélien, près de la bande de Gaza, sans exploser, selon cette source. Le ministre palestinien chargé des négociations, Saëb Erakat, a dénoncé l'incursion israélienne. "Il s'agit d'une nouvelle escalade de la violence israélienne visant à tuer et détruire encore plus de maisons", a-t-il déclaré. Ces affrontements interviennent alors que le débat fait rage en Israël sur la poursuite de l'occupation et de la colonisation israélienne dans la bande de Gaza. Le 2 mai, le parti Likoud du premier ministre Ariel Sharon avait repoussé massivement, lors d'un référendum interne, le plan proposé par M. Sharon pour un retrait unilatéral de la bande de Gaza et l'évacuation de ses 21 colonies. Depuis lors, M. Sharon a annoncé son intention de mettre son projet en oeuvre malgré tout, quitte à l'amender. Par ailleurs, une petite unité israélienne composée d'une dizaine de jeeps a pénétré mardi matin dans le village de Yabad, près de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, selon des habitants. Les soldats ont été accueillis à coups de pierres par des jeunes et ont investi la localité. Un Palestinien âgé de 21 ans a été blessé par des tirs de soldats. Les décès portent à 3.988 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada, fin septembre 2000, dont 3.007 Palestiniens et 911 Israéliens. |
| | Posté le 11-05-2004 à 13:05:59
| France: le Conseil d'Etat annule l'agrément de la convention chômage PARIS (AFP), le 11-05-2004 Le Conseil d'Etat, saisi par les associations de chômeurs, a annulé mardi l'agrément de la convention Unedic à compter de juillet prochain. Cette décision permet au gouvernement de prendre rapidement un nouvel arrêté d'agrément en excluant l'article 10 sur les "recalculés". Le Conseil d'Etat a suivi l'avis du commissaire du gouvernement, qui avait proposé d'annuler l'agrément de la convention, mais seulement à partir de juillet prochain, afin de rétablir les droits des "recalculés" tout en évitant la paralysie du système d'assurance chômage. Le Conseil d'Etat a également "suivi l'argumentation des associations quant à l'existence d'un vice de forme entachant d'illégalité" les arrêtés d'agrément. Cette instance avait été saisie en avril 2003 par les associations de chômeurs (AC!, MNCP, Apeis), qui contestaient la réduction des droits des chômeurs par l'effet de la convention, avant même que n'apparaisse le problème des recalculés. La convention avait réduit la durée d'indemnisation des chômeurs de 30 à 23 mois. En janvier 2004, 265.000 chômeurs avaient été exclus du système en application de cette mesure. Un premier coup avait été porté le 15 avril à la convention par le tribunal de grande instance de Marseille qui avait donné raison à 35 chômeurs "recalculés" contre les Assedic, précipitant le régime d'assurance-chômage dans une crise sans précédent. C'est au tour du TGI de Paris de se prononcer mardi en délibéré. Le jugement, qui concernera les plaintes de 22 chômeurs parisiens, ne cristallise pas autant d'enjeux que celui du TGI de Marseille, puisque le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo a promis entre temps que les quelque 600.000 chômeurs exclus de l'indemnisation par la nouvelle convention Unedic seraient réintégrés dans leurs droits. |
| | Posté le 11-05-2004 à 13:06:33
| Corse: la cour d'assises du Rhône disjoint le cas de Christophe Pieri LYON (AFP), le 11-05-2004 La cour d'assises du Rhône a décidé mardi de disjoindre le cas de Christophe Pieri - fils du dirigeant nationaliste corse Charles Pieri - de celui de Stéphane Sbraggia, dans leur procès en appel pour le meurtre d'un militant d'une organisation rivale. Pieri ne s'est pas présenté mardi matin devant la cour à Lyon et seul Stéphane Sbraggia est présent sur le banc des accusés. Le président Michel Sornay a estimé que la non-présence de Christophe Pieri n'était "pas de nature à influencer de manière déterminante" l'examen de l'affaire. L'avocat général avait auparavant demandé la disjonction et les parties civiles un report du procès. Le fils du dirigeant nationaliste corse Charles Pieri ne s'était pas présenté à un interrogatoire préalable en avril. Considéré comme étant en fuite, il est depuis l'objet une ordonnance de prise de corps, l'équivalent d'un mandat d'arrêt. Christophe Pieri et Stéphane Sbraggia sont accusés du meurtre d'un militant d'une organisation rivale Christophe Garelli, 27 ans, tué de 11 balles dans le dos dans la nuit du 20 au 21 août 1998, au cours d'une fête de village à Lucciana (Haute-Corse). Ils avaient été acquittés en première instance en 2002. Le parquet avait interjeté appel demandant le dépaysement du procès hors de Corse. Le procès prévu pour durer jusqu'au 21 mai pourrait se terminer le 18, selon le greffe. |
| | Posté le 11-05-2004 à 13:07:15
| Escroquerie DCN: l'ancien ministre de la Défense Alain Richard sera entendu MARSEILLE (AFP), le 11-05-2004 Le président du tribunal correctionnel de Marseille a annoncé mardi que l'ancien ministre de la Défense, Alain Richard (PS), sera entendu au procès des escroqueries à la Direction des constructions navales (DCN) de Toulon. Le magistrat a également demandé la comparution de François Roussely, actuel PDG d'EDF et ancien secrétaire général pour l'administration au ministère de la Défense de 1991 à 1997, expliquant que l'audition des deux hommes était "utile à la manifestation de la vérité". La date de comparution des deux témoins n'a pas été précisée. La convocation de MM. Richard et Roussely avait été demandée par une partie des avocats de la défense. Soixante-douze personnes, dont une quarantaine de militaires, certains de haut rang, comparaissent depuis lundi et pour sept semaines devant le tribunal correctionnel de Marseille. Elles sont soupçonnées notamment d'une escroquerie en bande organisée portant sur plus d'un millier d'emplois illégaux au sein de la DCN. Le président Vincent Turbeaux a également annoncé mardi en début d'audience que l'ensemble des incidents soulevés lundi par la défense seraient joints au fond. Lundi, les avocats des prévenus ont vivement critiqué l'instruction menée à Marseille par la juge Françoise Issenjou, parlant de "dossier bâclé" et estimant que la 6ème chambre correctionnelle, spécialisée dans les délits économiques et financiers, n'était pas compétente pour juger les affaires militaires. |
| | Posté le 11-05-2004 à 13:08:05
| L'OCDE optimiste dans ses prévisions de croissance pour 2004 et 2005 PARIS (AFP), le 11-05-2004 Les 30 pays développés de la zone OCDE devraient renouer avec une vigoureuse croissance cette année, dont pourrait même bénéficier l'Europe continentale malgré son retard évident en termes de consommation et de confiance, estime l'OCDE mardi. "Après une longue période de faiblesse, l’investissement des entreprises est désormais reparti à la hausse et l’économie mondiale a clairement renoué avec une croissance soutenue", souligne-t-elle dans ses Perspectives économiques de printemps publiées mardi à Paris. Ces pays devraient en moyenne enregistrer une croissance de leur Produit intérieur brut (PIB) de 3,4% cette année et de 3,3% en 2005, estime l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Lors de la publication de ses dernières prévisions, en novembre, elle ne tablait encore que sur respectivement 3% et 3,1%. Pour l'heure, la zone euro devrait encore demeurer à la traîne, avec une croissance de 1,6% cette année, là où l'OCDE attend 4,7% pour les Etats-Unis, la locomotive mondiale, ou 3,1% pour le Royaume Uni. Mais cet écart devrait s'atténuer l'année prochaine, avec un taux prévu de 2,4% pour la zone euro, de 3,7% pour les Etats-Unis et de 2,7% pour le Royaume-Uni. Il existe selon l'OCDE "de bonnes raisons d’anticiper une reprise mieux partagée". "En effet, la capacité d’entraînement de la reprise mondiale paraît désormais suffisante pour tirer les économies européennes de leur atonie récente dès lors qu’un minimum de stabilité des changes est préservé au cours des prochains mois", estime-t-elle, en allusion à la forte baisse du dollar au début de l'année, qui avait fait craindre pour la santé des exportations européennes. Le dollar s'est depuis repris face à l'euro. De plus, les pays industrialisés bénéficient d'une certaine stabilité des prix en dépit de la récente augmentation des prix du pétrole, souligne le rapport. Ce relatif optimisme n'empêche pas l'OCDE de recommander une baisse de taux à la Banque centrale européenne (BCE). "La reprise se révélant plus fragile qu'initialement prévu et l'inflation se positionnant résolument à moins de 2% pendant la période sous revue, on suppose que le taux de refinancement sera à nouveau réduit de 50 points de base ce printemps, et qu'il sera maintenu à 1,5% jusqu'à ce que la reprise soit solidement installée", dit l'OCDE. Pour les Etats-Unis, l'organisation redoute au contraire que la hausse des taux n'intervienne à la fois trop tard et trop brusquement, ce qui pourrait provoquer une surchauffe et aurait en outre des répercussions négatives sur l'investissement dans le monde entier. Elle met aussi en garde comme à son habitude contre la dégradation des finances publiques dans nombre de pays de l'OCDE. Un assainissement est "impératif", selon elle. En ce qui concerne le reste de la zone, l'OCDE se félicite des performances du Royaume Uni et du Japon. L'archipel devrait enregistrer une croissance de 3% cette année et de 2,8% l'an prochain, bénéficiant en particulier du dynamisme de la Chine voisine. Le Portugal devrait être lanterne rouge, avec seulement 0,8% de croissance prévue cette année. Quant au chômage, après avoir culminé l'an dernier à plus de 37 millions de personnes (environ 7% de la population active), il devrait reculer de 2,25 millions en 2004 et 2005 pour revenir à un taux de 6,5% de la population active, mais cette contraction devrait va bénéficier essentiellement aux États-Unis et au Japon, alors qu’on n’attend qu’une amélioration limitée en Europe. |
| | Posté le 11-05-2004 à 13:09:16
| Déficits dans l'UE: fin de procédure contre le Portugal, délai pour l'Italie BRUXELLES (AFP), le 11-05-2004 Les ministres des Finances de l'UE ont décidé mardi d'abroger la procédure en déficit excessif lancée il y a deux ans contre le Portugal et ont décidé de reporter au 5 juillet leur décision sur l'opportunité de lancer une procédure contre l'Italie. Cette deuxième décision a été adoptée par un "large consensus" entre les ministres. Toutefois trois pays ont "émis des réserves" sur le cas italien: il s'agit de l'Autriche, de l'Espagne et de la Suède, a annoncé une source européenne. Lors de leur réunion informelle lundi soir, les ministres de la zone euro étaient convenus de reporter la décision au 5 juillet en échange de promesses de Rome de prendre des mesures pour respecter le pacte de stabilité. Le 28 avril, la Commission avait lancé une procédure d'"avertissement précoce" contre l'Italie en raison de ses déficits qui, à défaut de mesures supplémentaires, atteindraient 3,2% du PIB cette année selon elle. Bruxelles réclame des économies de près de 7 milliards d'euros en 2004 pour que le déficit soit sous la barre des 3%. De son côté, le gouvernement italien prévoit un déficit à 2,9% du PIB cette année. "Nous répétons notre engagement de respecter le pacte de stabilité", a assuré à ses collègues le ministre des Finances Giulio Tremonti. Le ministre avait promis la veille de "prendre des mesures rapides et efficaces" pour y parvenir sans préciser lesquelles. "Ce n'est pas le rôle de la Commission d'imposer un avertissement précoce mais de l'éviter si les Etats membres coopèrent. Ce doit être une mesure ultime", a-t-il ajouté. La décision concernant le Portugal a été prise par consensus des 25 ministres des Finances de l'UE élargie. Lisbonne a réussi à ramener ses déficits publics dans les limites du pacte en 2002 et 2003 après les avoir dépassées en 2001. Mais le pays se trouve toujours dans une situation budgétaire difficile puisque, selon les prévisions de la Commission, son déficit risque, à défaut de mesures correctives, de dépasser à nouveau les limites de 3% du PIB fixé par le pacte de stabilité, à 3,3% en 2004 et 3,8% en 2005. La ministre des Finances portugaise, Maunela Ferreira Leite, a assuré mardi ses collègues de la volonté de son pays de prendre des mesures additionnelles, en "particulier pour réduire les dépenses publiques", en vue d'éviter un nouveau dérapage des déficits, précise-t-on de source européenne. Le "gel des salaires des fonctionnaires", "la fin des taux d'intérêt bonifiés", et la demande faite aux administrations locales "de ne pas s'endetter" font partie des mesures avancées par la ministre. Il s'agit du maximum d'efforts que Lisbonne peut consentir dans une situation de conjoncture dégradée, a ajouté la ministre. La réunion des ministres des Finances était la première à laquelle les nouveaux Etats membres participent avec le droit de vote. |
| | Posté le 12-05-2004 à 11:17:01
| Kofi Annan s'inquiète des "violences alarmantes" à Gaza Presse Canadienne Le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a fait part ce mardi de sa profonde inquiétude vis-à-vis des "violences alarmantes" à Gaza et a exhorté Israéliens et Palestiniens à mettre un terme aux affrontements et reprendre les négociations de paix. "Le secrétaire général est particulièrement préoccupé par les combats intenses dans des quartiers à fortes densités de populations, qui exposent toujours plus de civils palestiniens à la mort et aux blessures", a déclaré le porte-parole de l'ONU Fred Eckhard. "Le secrétaire général est profondément perturbé par les violences alarmantes à Gaza aujourd'hui", a précisé le porte-parole. Une violente bataille s'est déroulée mardi dans le secteur de Zeitoun, après l'explosion d'un blindé israélien qui a coûté la vie à six soldats. Huit Palestiniens ont été tués et 123 autres blessés. |
| | Posté le 12-05-2004 à 11:17:45
| Un Américain décapité par des terroristes Presse Canadienne Un document vidéo sur un site Internet islamique semble montrer un groupe affilié à al-Qaida décapitant un Américain en représailles aux sévices commis sur des prisonniers irakiens dans la prison d'Abou Ghraib située à l'ouest de Bagdad. Le document montre cinq hommes la tête couverte par un foulard et le visage caché par des masques de ski, debout devant un homme attaché vêtu d'un survêtement orange, qui s'identifie comme étant Nick Berg, originaire de Philadelphie. Après avoir lu une déclaration, on voit les hommes renverser leur victime et le décapiter avec un grand couteau en criant "Allah akbar" ("Dieu est grand"). Ils présentent ensuite la tête à la caméra. Le corps de Nick Berg, 26 ans, a été retrouvé samedi dernier à Bagdad. La famille a dit en avoir été informée lundi par le ministère des Affaires étrangères. "Mon nom est Nick Berg, le nom de mon père est Michael, le nom de ma mère est Suzanne. J'ai un frère et une soeur, David et Sarah. Je vis à (...) Philadelphie", déclare l'homme sur l'enregistrement. Washington poursuivra les coupables Le gouvernement américain a déclaré mardi que les auteurs de la décapitation de l'Américain Nick Berg en Irak étaient des «ennemis de la liberté» et qu'ils seraient traduits en justice. «Nos pensées et nos prières vont à sa famille», a dit le porte-parole de la Maison Blanche Scott McClellan. Cet assassinat «montre la vraie nature des ennemis de la liberté. Ils n'ont aucun égard pour la vie d'hommes, de femmes et d'enfants innocents. Nous poursuivrons ceux qui sont responsables et les traduirons en justice». Plus de détails dans la section « Dans le monde ». |
| | Posté le 12-05-2004 à 11:18:27
| Attentat aux Philippines : un mort et onze blessés Presse Canadienne Une bombe puissante a explosé ce mercredi sur l'île de Jolo, dans le sud des Philippines, tuant au moins une personne et en blessant onze autres près d'un bâtiment où sont comptés les bulletins de vote de l'élection présidentielle, selon la police. L'attentat n'a pas été revendiqué et les autorités cherchaient à établir s'il était lié au scrutin présidentiel de lundi ou s'il était l'oeuvre d'Abou Sayyaf, un mouvement extrémiste musulman lié à Al Qaida. Selon des témoins, des hommes ont lancé la bombe sur un trottoir à quelques maisons d'un bâtiment où sont décomptés les bulletins de vote. |
| | Posté le 12-05-2004 à 11:19:07
| Un autre charnier découvert en Bosnie AgenceNews Un nouveau charnier qui pourrait contenir les restes de 62 victimes a été découvert en Bosnie. Les experts du département médico-légal de la région ont indiqué que les corps d'au moins 15 enfants se trouvent dans la fosse. On croit que la plupart des victimes sont des Musulmans qui ont été tués au début de la guerre, en mai 92. Ce charnier, dont la taille est comparable à un terrain de tennis, est situé près de la frontière serbe, au nord-est de Sarajevo. Environ 250 000 personnes sont mortes au cours de la guerre en Bosnie. Plus de 16 000 corps, trouvés dans 300 charniers, ont été exhumés depuis la fin du conflit; 20 000 personnes n'ont toujours pas été retrouvées |
| | Posté le 12-05-2004 à 11:19:40
| Le ministre Goodale discutera de fusion avec les pdg des grandes banques Presse Canadienne Le ministre des Finances Ralph Goodale entend rencontrer les pdg des grandes banques, vraisemblablement pour les aviser que les prochaines élections fédérales retarderont le dépôt de la politique du gouvernement sur les fusions dans l'industrie des services financiers. Le ministre Goodale a dit mardi qu'il s'entretiendra individuellement avec les chefs de la direction des grandes banques canadiennes dans le cadre de rencontres informelles. Même s'il a dit vouloir respecter l'engagement du gouvernement de faire connaître d'ici la fin du mois de juin sa position sur les fusions impliquant les banques et les compagnies d'assurance, il a implicitement laissé entendre que l'échéancier pourrait être bouleversé par des élections. La rumeur veut que ces élections aient lieu le 28 juin. "Si pour une quelconque raison je ne suis pas disponible en juin, cela pourrait changer l'échéancier, mais je n'ai toujours pas pris de décision à cet égard", a dit M. Goodale à sa sortie des Communes. "J'essaierai d'être le plus clair possible aussi rapidement que possible", a-t-il ajouté. C'est le message que livrera M. Goodale aux chefs de la direction des grandes banques. "Je vais prochainement rencontrer en privé certains pdg des banques", a dit le ministre. Même si la question des fusions n'est pas officiellement à l'ordre du jour, M. Goodale a dit s'attendre à ce qu'il en soit largement question. "S'il y a d'autres sujets dont ils veulent parler, je serai heureux de le faire, mais compte tenu de leur intérêt pour les fusions, ils voudront probablement en discuter", a dit le ministre. Le premier ministre Paul Martin s'était opposé en 1998, alors qu'il était ministre des Finances, à deux projets de fusion entre les banques Royale et de Montréal d'une part, et les banques CIBC et TD d'autre part. Son successeur comme ministre des Finances, John Manley, avait ensuite promis d'établir une politique claire sur la question. Pour sa part, M. Goodale avait dit jusqu'ici vouloir respecter l'engagement de M. Manley en présentant cette politique avant la fin du mois de juin. Depuis les regroupements avortés de 1998, l'idée de fusionner des banques et des compagnies d'assurance a fait son chemin et pourrait paraître plus alléchante qu'une consolidation au sein de la seule industrie bancaire. |
| | Posté le 12-05-2004 à 11:20:24
| Le cadavre d'une Canadienne est trouvé dans des ordures à New York Presse Canadienne Le cadavre d'une Canadienne a été retrouvé pratiquement nu, criblé de balles dans un bac à ordures du quartier Queens, à New York. La victime, Stacy-Ann Sappleton, âgée de 26 ans, de Tecumseh, près de Windsor, en Ontario, se serait rendue à New York pour visiter ses futurs beaux-parents qui habitent Queens. Elle devait se marier en septembre. C'est un éboueur qui a découvert, lundi, en vidant le contenu de son camion, le corps correspondant à la description de Stacy-Ann Sappleton, dont la disparition avait été signalée par ses futurs beaux-parents ce samedi. La jeune femme ne portait que des sous-vêtements lorsqu'elle a été découverte et semblait être morte depuis moins de 24 heures, a affirmé l'inspectrice Kathleen Kearns du Bureau d'enquête de Queens Sud. Rien ne laisse croire qu'elle aurait été agressée sexuellement. La jeune femme avait reçu plusieurs projectiles d'arme à feu. Son fiancé, Damian Blair, un résidant de Detroit, et ses parents ont dit à la police que la jeune femme avait pris l'avion à Detroit vendredi pour se rendre à New York. À l'aéroport LaGuardia où elle est arrivée, elle aurait pris un taxi et parlé à son ami de coeur sur un cellulaire pour savoir comment se rendre chez ses parents. Selon M. Blair, depuis ce coup de fil, plus personne n'a eu de nouvelles de Stacy-Ann. La police a localisé et interrogé le chauffeur de taxi, mais ne le considère pas comme un suspect. Les enquêteurs croient que la jeune femme s'est rendue au moins jusque devant la maison de ses futurs beaux-parents. La police a aussi confirmé que Damian Blair était à Windsor au moment de la disparition. L'affaire demeure un mystère alors que la police recherche encore un suspect. "C'est trop difficile pour en parler", a dit la mère de la victime, Marcia Thomas, au cours d'une brève entrevue téléphonique. Mme Thomas, une résidante de Toronto, s'est rendue à New York dimanche après avoir été informée de la disparition de sa fille. Elle a identifié le corps mardi. Mme Thomas a dit que sa fille n'avait jamais mentionné qu'elle se rendrait à New York. Stacy-Ann Sappleton travaillait pour la compagnie d'assurance Great-West Life à Windsor, a rapporté le New York Times. Une autopsie devait être pratiquée mardi sur son corps. |
| | Posté le 12-05-2004 à 11:21:10
| Le NPD hausserait à 25 pour cent la part d'Ottawa dans les dépenses de santé Presse Canadienne Le leader du Nouveau Parti démocratique fédéral, Jack Layton, s'est engagé ce mardi à mettre en oeuvre des recommandations-clés du rapport Romanow sur l'avenir du système de santé, si les Canadiens le choisissent pour premier ministre lors des prochaines élections. Il a promis de porter la part fédérale des dépenses en santé à 25 pour cent des services assurés d'ici deux ans, et d'implanter des programmes nationaux de soins à domicile et d'assurance-médicaments _ toutes des recommandations de la commission royale sur la santé que dirigeait l'ex-premier ministre de Saskatchewan Roy Romanow. M. Layton est cependant resté vague sur la façon dont un gouvernement néo-démocrate financerait tous ces changements, promettant de dévoiler "tous ces chiffres pendant la campagne". De passage à Halifax, il a accusé les libéraux de laisser prospérer les soins de santé privés à la fois par négligence et de manière délibérée. Au contraire, sous un gouvernement néo-démocrate, le rôle du secteur public dans la livraison de soins de santé sera élargi, parce que cela coûtera moins cher, que ce sera plus efficace et plus transparent, a-t-il dit. "Oui, la santé a besoin de nouveaux investissements, mais elle a aussi besoin de nouvelles idées pour élargir et protéger le régime public de soins", a soutenu M. Layton devant un auditoire partisan au bureau de campagne de l'ex-leader, Alexa McDonough. Les néo-démocrates entendent aussi mettre l'accent sur la prévention, notamment en restaurant le financement du défunt programme de mise en forme Participaction, et en interdisant l'utilisation d'acides gras trans dans la nourriture. Les promesses de M. Layton répondent aux demandes des premiers ministres des provinces, qui soutiennent qu'Ottawa ne paye actuellement que 16 pour cent de la facture des soins de santé. Le rapport Romanow, rendu public en 2002, recommandait au gouvernement fédéral, à l'époque, de consacrer une somme additionnelle de 6,5 milliards $ par an au système de santé. Le leader néo-démocrate veut aussi mettre fin à l'implication du secteur privé en santé. Un gouvernement du NPD réviserait certains articles de la Loi canadienne sur la santé afin de pénaliser les provinces qui financeraient des cliniques privées à l'aide de fonds publics, a-t-il indiqué. Lundi, le leader conservateur Stephen Harper avait dévoilé la stratégie de son propre parti en matière de santé. Il propose lui aussi un programme pancanadien d'assurance-médicaments. Il s'est refusé à évaluer le coût d'un tel programme et a esquivé les questions quand on lui a demandé s'il appuierait un système d'hôpitaux à but lucratif à l'américaine. Le premier ministre Paul Martin a affirmé que la santé sera un enjeu crucial de la prochaine campagne électorale . |
| | Posté le 12-05-2004 à 11:21:51
| Agents chimiques : Un premier chèque est remis à un ex-militaire Presse Canadienne La première indemnité fédérale à être accordée à un ancien militaire en reconnaissance de sa participation à des essais d'agents de guerre chimique a été remise lors d'une cérémonie, mardi. Un chèque de 24 000 $ a ainsi été remis au caporal à la retraite Roy Wheeler. «Sa demande est la première approuvée dans le cadre d'un nouveau programme du gouvernement», précise un communiqué de la Défense nationale. Le programme de reconnaissance de 50 millions $ destiné aux anciens combattants canadiens ayant participé à des expériences de guerre chimique entre 1940 et la fin des années 1970 à Suffield en Alberta et au Laboratoire de guerre chimique à Ottawa avait été annoncé le 19 février dernier par le gouvernement fédéral. La somme forfaitaire de 24 000 $ s'ajoute aux prestations de retraite auxquelles ces anciens combattants peuvent avoir droit, précise le communiqué. «Des anciens combattants comme M. Wheeler ont fait preuve d'un dévouement sans borne et se sont sacrifiés pour épargner à leurs compagnons d'armes les horreurs de la guerre chimique», a déclaré David Pratt, ministre de la Défense nationale. |
| | Posté le 12-05-2004 à 11:22:54
| Les trois ordres professionnels de comptables songent à se regrouper Presse Canadienne Les trois ordres professionnels de comptables du Québec ont entamé des discussions pour fusionner leurs activités afin de mieux protéger le public et d'accroître la qualité des services offerts à leurs membres. En vertu du scénario à l'étude, l'Ordre des comptables agréés (CA) qui est à la fois la plus ancienne et la plus importante des trois associations absorberait l'Ordre des comptables généraux licenciés (CGA) ainsi que l'Ordre des comptables en management accrédités (CMA). Le nouvel organisme compterait environ 31 000 membres, dont 75% oeuvrant dans des entreprises et 25% en cabinet. Les responsables du projet de fusion prévoient présenter leurs conclusions aux bureaux des trois ordres d'ici le début de l'été. S'ils donnent leur aval, un scrutin sera organisé l'automne prochain, a expliqué la directrice du développement stratégique et de la recherche de l'Ordre des CA, Christine Montama. Le nouvel ordre des CA pourrait ensuite demander au gouvernement du Québec de modifier le Code des professions pour tenir compte des changements ratifiés par ses membres. Ce n'est pas la première fois que les ordres de comptables de la province tentent d'unir leurs forces. La dernière tentative de rapprochement, à la fin des années 1980, c'est soldée par un échec. Mais comme le souligne Mme Montama, le contexte a bien évolué depuis ce temps. «Il y a une très très grosse tendance à la normalisation. Les organismes comptables ont de plus en plus besoin de se regrouper pour assurer une présence plus active et plus continue sur la scène nationale et internationale», a-t-elle souligné. À son avis, la fusion permettrait notamment d'offrir une meilleure formation aux professionnels, de mieux les encadrer et de rehausser la crédibilité des comptables, grandement malmenée par les scandales financiers des dernières années. Le public, qui n'aurait affaire qu'à un seul organisme responsable de la déontologie et des plaintes y trouverait son compte, selon la direction des CA, des CMA et des CGA. Des pourparlers entre les ordres de comptables sont aussi en cours dans le reste du Canada. Pour le moment, seuls les CA et les CMA songent à se regrouper dans les autres provinces. Le nouvel organisme compterait quelque 100 000 membres ce qui en ferait l'un des ordres les plus importants du monde. |
| | Posté le 12-05-2004 à 11:23:35
| Un homme de Roberval décède de la bactérie mangeuse de chair AgenceNews Un homme de 65 ans est mort ce mardi matin, à l'Hôtel-Dieu de Roberval, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, après avoir contracté le streptocoque béta-hémolytique du groupe A, communément appelé bactérie mangeuse de chair. L'homme s'est éteint à peine 48 heures après son admission à l'hôpital, dimanche, alors qu'il souffrait de troubles respiratoires aigus et d'une sévère toux. Selon la Direction régionale de la santé publique, ce cas demeure un incident isolé et la population ne devrait pas s'inquiéter |
| | Posté le 12-05-2004 à 11:24:22
| Kanesatake : Jacques Chagnon, estime que la situation est maîtrisée Presse Canadienne Le ministre de la Sécurité publique, Jacques Chagnon, estime que la situation est maîtrisée à Kanesatake, même si les patrouilles policières conjointes ne se sont toujours pas pointées sur le territoire. M. Chagnon reconnaît que le modèle d'organisation policière qu'il avait annoncé la semaine dernière a dû être modifié. Toutefois, il indique que la Sûreté du Québec effectue des patrouilles régulières sur la route 344 et que la GRC demeure postée à Oka. Quant à l'absence des policiers mohawks à Kanesatake, M. Chagnon soutient que c'est à la police de gérer ses effectifs et son travail en fonction de sa compréhension de la situation actuelle. Questionné à ce sujet, mardi, à l'Assemblée nationale, le ministre a précisé qu'il laissait le soin aux policiers de prendre des décisions quant à leurs interventions. Selon lui, la situation est calme, présentement, à Kanesatake, bien qu'il reconnaisse qu'elle demeure fragile. Le critique péquiste, Stéphane Bédard, soutient pour sa part que l'entente tripartite de police à Kanesatake devrait être non-négociable. Il ne comprend pas pourquoi les policiers mohawks ne sont pas entrés sur le territoire depuis qu'ils en ont été chassés il y a plus d'une semaine, alors que des manifestants leur lançaient des pierres. |
| | Posté le 12-05-2004 à 11:25:01
| Un train déraille à Valleyfield Presse Canadienne Un train de marchandises transportant des fertilisants en provenance des États-Unis a déraillé, ce mardi en fin d'après-midi, près de Valleyfield, en Montérégie. Trois de ses 118 wagons ont quitté leur trajectoire. Personne n'a été blessé. Le déraillement est survenu alors que le train circulait à basse vitesse. La cause de l'accident n'est pas connue. |
| | Posté le 12-05-2004 à 12:07:55
| Grève des cheminots français à partir de mercredi soir PARIS (AFP), le 12-05-2004 Les cheminots sont appelés à la grève dès mercredi soir par quatre syndicats (CGT, CFDT, FO et Sud) pour dénoncer le plan de redressement du fret de la direction et le "repli" de cette activité, défendre le service public, les salaires, et réaffirmer leur opposition au service minimum. Le trafic sera perturbé, entre mercredi 20H00 et vendredi 08H00, avec en moyenne 70% des TGV en circulation, 60% des trains Corail, et 40 à 50% des trains de banlieue de la région parisienne, selon les prévisions de la direction. Le plan de redressement du fret pour 2004/2006, lancé en novembre 2003, prévoit 2.500 suppressions de postes pour l'année 2004, sans licenciement, via de nombreux transferts. Le patron du fret, Marc Véron, a estimé que chaque journée de grève coûte 7 millions d'euros au fret. Toutes les fédérations de cheminots ont été reçues mardi au ministère des Transports sur le dossier. A l'issue de cette rencontre, les syndicats CGT, CFDT, FO et Sud Rail, ont réitéré leur appel à la grève. "Les représentants de Gilles de Robien n'ont apporté aucune réponse aux demandes des organisations syndicales à savoir: l'ouverture de négociations pour un autre plan fret à la SNCF qui garantisse son développement", ont-ils dénoncé dans un communiqué commun. Le secrétaire général de la CGT-Cheminots Didier Le Reste, a parlé de rencontre "placée sous le sceau de la provocation", s'étonnant de la présence du directeur des ressources humaines de la SNCF. Les quatre syndicats ne demandent pas le "retrait pur et simple" du plan, mais souhaitent ne pas être "cantonnés simplement à traiter socialement la casse", a expliqué M. Le Reste, lors d'une conférence de presse. "Nous voulons discuter du fond du plan fret", a renchéri Pascal Tabanou, de FO-Cheminots. "On cherche à nous imposer un plan sans nous laisser la possibilité de négocier", a regretté Alain Cambi de Sud-Rail, tandis que Patrick Gandrieau a déploré une volonté de la direction de "contourner les syndicats". Selon les syndicats, le plan de redressement a pour "unique objectif l'équilibre financier", et ne favorise que "les plus gros chargeurs". "Avec l'écrémage des trafics et la fermeture de 16 gares principales, 100 gares secondaires et 4 grands triages, la SNCF fait le choix délibéré de contribuer à mettre encore plus de camions sur les routes", ont-ils estimé. Le niveau du trafic fret en 2004 est inférieur de 3,75% à celui du 1er trimestre 2003 et la commande de 400 locomotives fret par la SNCF ne "doit pas tromper" puisque "davantage de locomotives seront retirées de la circulation" et mises à la casse, affirment-ils. Jeudi, les cheminots en grève réaffirmeront aussi leur opposition au budget 2004, qui prévoit 3.500 suppressions d'emplois (sans licenciements), et demanderont une revalorisation des salaires. Des bilatérales entre syndicats et direction sont prévues sur la question la semaine prochaine, mais selon la CGT, la CFDT, FO et Sud Rail, "il n'y a aucune illusion à se faire" sur les "grains à moudre" que pourrait proposer la direction. Les grévistes auront enfin "à coeur de réaffirmer leur opposition à toute remise en cause du droit de grève", alors que le comité d'experts mis en place par le gouvernement doit rendre ses conclusions fin juin sur le service minimum. "La balle est dans le camp de la direction. Si on n'est toujours pas entendus, il y aura d'autres conflits", a averti M. Le Reste. |
| | Posté le 12-05-2004 à 12:08:36
| France: l'ex-terroriste Battisti fixé sur son extradition mercredi PARIS (AFP), le 12-05-2004 La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris examine mercredi la demande d'extradition de l'Italie visant Cesare Battisti, 49 ans, ancien terroriste de l'extrême gauche italienne réfugié à Paris, condamné à la perpétuité dans son pays pour quatre meurtres. Le 7 avril dernier, l'examen de cette demande avait été reporté après l'envoi par la justice italienne de plusieurs centaines de pages concernant les faits pour lesquels Battisti a été condamné. Les avocats de Battisti ont d'ailleurs annoncé lundi avoir porté plainte à Paris contre X et contre l'ambassade d'Italie pour "injure, dénonciation calomnieuse, recel, violation de la correspondance et diffamation", mettant en cause certains documents transmis par l'Italie. Ancien dirigeant du "mouvement des prolétaires armés pour le communisme" (PAC), M. Battisti qui a refait sa vie en France depuis le début des années 90 refuse d'aller purger deux peines de réclusion criminelle à perpétuité prononcées par contumace par la cour d'assises de Milan le 31 mars 1993. La justice italienne l'a condamné pour le meurtre d'un gardien de prison en juin 1978 à Udine (nord-est), d'un agent de police en avril 1979 à Milan, d'un militant néo-fasciste le 16 février 1979 à Mestre (nord-est) et pour complicité de l'assassinat, le même jour, à Milan, d'un bijoutier tué par balles alors qu'il se promenait avec ses fils dont l'un est resté paraplégique. Devenu concierge à Paris et auteur de polars chez Gallimard, Battisti revendique le droit d'oublier ses activités pendant "les années de plomb". "Comment puis-je contrer la rumeur qui m'accable : +criminel odieux+, +assassin+, +tueur+. (...) Cet homme, je ne le reconnais pas", a-t-il écrit fin mars dans une "Lettre ouverte aux Italiens et aux Français". L'ancien militant a reçu l'appui de nombreuses personnalités politiques ou littéraires françaises. Dernier soutien en date: la romancière Fred Vargas, qui dans "Le Journal du Dimanche" expliquait vouloir "sauver la peau d'un type qu'(elle) croit innocent à 99%", en publiant un recueil de textes baptisé "La vérité sur Cesare Battisti". Pour estimer que l'extradition serait "illégale", sa défense soutient que la justice française a déjà rejeté la demande d'extradition présentée pour les mêmes faits en 1991. Ce n'est pas l'avis du parquet général de Paris. En 1991, la demande italienne se fondait sur un mandat d'arrêt alors qu'aujourd'hui, elle se fonde sur une condamnation. Juridiquement, ce n'est donc pas la même demande. En Italie, la question de l'extradition n'est pas discutée. Les autorités et la justice italiennes estiment que sa condamnation "repose sur des preuves solides et irréfutables". "Battisti a participé matériellement à trois de ces homicides, deux fois il a tiré lui-même, et dans le quatrième cas, il a tout planifié et organisé", a récemment souligné le procureur-adjoint du tribunal de Milan Armando Spattaro. |
| | Posté le 12-05-2004 à 12:09:33
| La croissance française plutôt vers 2% que vers 1,7% en 2004 PARIS (AFP), le 12-05-2004 La croissance française en 2004 devrait être plus proche de 2% que de 1,7%, la prévision officielle du gouvernement, a estimé mercredi Michel Devilliers, le responsable du département de la conjoncture à l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) avait pour sa part prévu mardi une croissance de 2% pour la France en 2004 (avant 2,6% en 2005), après 1,1% en 2002 et 0,5% en 2003. "On est sur une croissance plutôt plus proche de 2% que de 1,7%" a estimé M. Devilliers, alors que l'Insee a publié mercredi une estimation précoce de la croissance du premier trimestre à 0,8%, soit supérieure aux prévisions de l'Institut, qui, après avoir espéré +0,7% dans ses prévisions de décembre dernier, les avait revues à la baisse à +0,5% en mars. M. Devilliers impute ce bon chiffre à deux éléments, d'abord une consommation "très forte" des ménages en début d'année, qu'il s'agisse des achats de produits manufacturés ou des services, ensuite à la production énergétique de mars, mois où il a fait plutôt froid. Bien que le 0,8% annoncé mercredi par l'Insee dans son "estimation précoce" soit un arrondi d'une progression du PIB qui, selon ces calculs, frôle en réalité les 0,85%, M. Devilliers n'a cependant pas exclu mercredi une légère révision à la baisse de ce résultat lors de la publication des "premiers résultats" de la croissance du premier trimestre, mercredi prochain. Ce serait sans incidence notable néanmoins sur le fait que la croissance cette année a des chances d'être supérieure aux prévisions gouvernementales, ce qui est une bonne nouvelle : les recettes étant calculées sur la base d'une croissance de 1,7%, un surplus de croissance amène normalement un surplus de recettes. M. Devilliers a par ailleurs remarqué que les enquêtes européennes de conjoncture publiées lundi et mardi donnaient "des signes" d'une telle hausse du PIB. Interrogé sur la décevante production industrielle de mars, publiée mardi, M. Devilliers l'a imputée à "un climat géopolitique difficile en début d'année", ainsi qu'à la baisse du dollar en décembre et janvier. Il a qualifié aussi "d'un peu ennuyeuse" pour la consommation des ménages la récente hausse du pétrole, qui pourrait "grignoter un ou deux dixièmes" de leur pouvoir d'achat. Il s'est moins inquiété de la hausse d'autres matières premières, remarquant que la France compte notamment des producteurs d'acier et d'aluminium : "Les producteurs de biens intermédiaires ont beaucoup souffert ces dernières années, une telle hausse n'est pas forcément une mauvaise nouvelle pour eux", a-t-il considéré. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:12:51
| Ecoeurement après la décapitation d'un Américain Presse Canadienne Aux sévices contre des prisonniers irakiens est venu s'ajouter mercredi l'assassinat d'un ressortissant américain, décapité sous l'oeil d'une caméra, atrocité qui a soulevé l'horreur et la réprobation aux Etats-Unis et un peu partout dans le monde. Les parents de la victime, Nick Berg, ont mis en cause l'armée américaine qui, disent-ils, a détenu leur fils pendant près de deux semaines avant de le relâcher dans la nature au lieu de lui permettre de rentrer aux Etats-Unis comme c'était apparemment son intention. Les autorités militaires ont partiellement démenti ces affirmations, indiquant que Nick Berg avait été appréhendé par la police irakienne à Mossoul (nord) et qu'il lui avait été conseillé de quitter l'Irak. Le FBI l'aurait rencontré à trois reprises pour déterminer ce qu'il faisait là. Cet Américain de 26 ans, qui serait venu avec l'intention de faire du négoce, a semble-t-il été enlevé et assassiné peu après avoir été relâché. Son père est particulièrement amer: "Je pense que beaucoup de personnes en ont assez du manque de droit civiques que cette chose (la guerre) a causé. Je ne pense pas que ce gouvernement respecte la démocratie". Sur le plan de la morale et du droit, les élus du Congrès s'efforcent toujours de faire la lumière sur ce qui a conduit certains à s'en affranchir en maltraitant et en humiliant des prisonniers irakiens, desservant ainsi le combat pour la démocratie et la liberté que les Américains affirment mener. "Je reconnais que les événements des derniers jours ont provoqué des dégâts immenses", a déclaré devant les Communes le premier ministre britannique Tony Blair, lui aussi sur la sellette. Il a cependant estimé que les photographies publiées par le quotidien londonien Daily Mirror, montrant des militaires britanniques urinant sur un prisonnier irakien, étaient "presque certainement fausses". Alors que deux nouveaux militaires américains soupçonnés de sévices contre des prisonniers à la prison d'Abou Ghraib près de Bagdad vont être traduits en cour martiale, à Washington les sénateurs se sont fait communiquer de nouveaux clichés des sévices. Ceux-ci ne devaient pas être communiqués aux médias car le ministère de la défense a averti que leur publication ne manquerait pas d'aggraver le scandale. Le ministre Donald Rumsfeld avait prévenu lors de sa déposition la semaine dernière que les photos les pires n'avaient pas encore été publiées. Avant de défendre, mercredi, certaines méthodes d'interrogatoire telles que la privation de sommeil ou des "modifications du régime alimentaire". Ces nouveaux clichés n'ont été confiés que pendant trois petites heures aux sénateurs réunis à huis clos. Ils devaient ensuite être rendus au Pentagone et c'est la Maison Blanche qui décidera en dernier ressort d'autoriser ou non leur publication. Plusieurs sénateurs ont du mal à croire que de simples soldats aient choisi d'eux-mêmes d'infliger des sévices sexuels: "Cela implique une trop bonne connaissance de ce qui est particulièrement humiliant pour des prisonniers musulmans", explique la sénatrice Susan Collins, qui soupçonne une implication des services de renseignement ou "de gens plus hauts placés dans la chaîne de commandement". Certains des militaires mis en cause n'ont d'ailleurs pas l'intention de jouer le rôle de bouc émissaire. Ainsi, la soldate Lynndie England, que l'on a vu poser tout sourire, la cigarette aux lèvres, aux côtés de prisonniers irakiens nus et humiliés, affirme avoir agi sur ordre et contre sa volonté. Selon elle ces séances de photographies étaient destinées à faire pression psychologiquement sur les détenus. Et l'Afghanistan, où les Etats-Unis sont présents depuis 2001, pourrait être aussi concerné. Leur ambassade à Kaboul a annoncé l'ouverture d'une enquête concernant des sévices similaires envers un policier afghan dans une base militaire américaine. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:13:29
| Tsahal perd 12 soldats en deux jours Presse Canadienne La spirale sanglante attaque-représailles plus que jamais d'actualité au Proche-Orient. Dans un scénario identique à celui de la veille, une bombe a explosé mercredi au passage d'un véhicule blindé israélien dans la bande de Gaza, tuant six soldats de Tsahal, selon des chaînes de télévision arabes. L'armée israélienne a confirmé l'attaque, mais ignorait encore le bilan. Cette fois, l'explosion s'est produite sur une route contrôlée par Tsahal dans le sud du territoire, à la frontière avec l'Egypte. La bombe a explosé alors que le véhicule blindé de transport de troupes patrouillait sur cette route qui longe le camp de réfugiés palestiniens de Rafah, théâtre d'affrontements quasi-quotidiens. Israel vise régulièrement ce camp pour tenter d'y détruire les tunnels par lesquels transitent des armes entre l'Egypte et la bande de Gaza. Plusieurs chaînes de télévision arabes émettant du Liban ont fait état d'un bilan de six Israéliens tués dans cette explosion. Un bilan identique à celui de la veille. Mardi, un autre véhicule blindé de transport de troupes avait en effet été détruit par l'explosion d'une bombe dissimulée sur une route, dans la ville de Gaza, tuant également six soldats de Tsahal. Les corps avaient été déchiquetés, et des militants palestiniens avaient exhibé des morceaux de cadavres devant les caméras de télévision. L'attaque de mercredi apparaît comme un défi lancé par les mouvements radicaux palestiniens à l'Etat hébreu alors même que ce dernier avait promis des représailles sévères à la suite de l'attentat de mardi, revendiqué par le Hamas. Menace mise à exécution dès mercredi matin avec une offensive des troupes israéliennes sur la ville de Gaza, l'une des plus importantes depuis des années. Missiles tirés, bâtiments démolis, fouilles de maisons dans le quartier très peuplé de Zeitoun, dans l'espoir de récupérer les restes des six soldats tués la veille. Cinq Palestiniens ont été tués et 43 autres blessés -pour la plupart des civils- mercredi dans ces combats. Des témoins palestiniens affirment même qu'un bâtiment de la Marine israélienne a tiré un obus sur un autre quartier de la ville. Il pourrait s'agir d'un obus perdu puisque Tsahal a confirmé que ses navires avaient tiré sur un objet suspect en mer. Lors de l'incursion israélienne, les corps des soldats n'ont pas été retrouvés, mais le Djihad islamique affirme être parvenu à un accord avec IsraJel à ce sujet. L'Etat hébreu retirerait ses troupes de la ville de Gaza et remettrait des corps de militants palestiniens en sa possession en échange de la restitution des restes des soldats israéliens. Les autorités israéliennes n'ont pas commenté cette information. Le Comité international de la Croix-Rouge a confirmé jouer un rôle d'intermédiaire dans cette affaire, mais a refusé de dire si un accord avait été trouvé. Apparemment, un désaccord persisterait sur la restitution d'une tête de soldat exhibée la veille, restitution réclamée par les Israéliens mais refusée par les militants palestiniens, selon ces derniers. Plusieurs heures après le début de son offensive sur la ville de Gaza, l'armée israélienne contrôlait un secteur de cinq kilomètres carrés et n'était plus qu'à 400 mètres du centre-ville, selon des sources palestiniennes. Des dizaines de véhicules blindés patrouillaient dans des rues désertes, des soldats étaient postés sur les toits et des hélicoptères Apache survolaient la ville, en effectuant des tirs sporadiques. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:14:32
| Bush: aucune justification à la décapitation de Nick Berg Presse Canadienne Le président George W. Bush a déclaré mercredi qu'il n'y avait "aucune justification" à l'exécution de Nicholas Berg, un otage américain décapité par ses ravisseurs en Irak lors d'une scène filmée et diffusée sur Internet. "Il n'y a aucune justification à l'exécution brutale de Nicholas Berg, pas la moindre justification", a déclaré aux journalistes George W. Bush sur la Pelouse Sud de la Maison Blanche. "Les actions des terroristes qui ont exécuté cette homme nous rappellent la nature de quelques personnes qui veulent arrêter l'avancée de la démocratie", a ajouté le président américain. "Leur intention est d'ébranler notre volonté", a dit M. Bush. "Leur intention est d'ébranler notre confiance. (...) Pourtant, par leurs actions, ils nous rappellent à quel point certaines parties du monde ont besoin de sociétés libres. (...) Nous achèverons notre mission." Le chef de la Maison Blanche a adressé ses condoléances à la famille de Nick Berg, le qualifiant de "civil innocent (venu) en Irak pour bâtir un Irak libre |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:15:23
| Tirs d'obus près de l'ambassade d'Italie à Bagdad Presse Canadienne Des obus ont explosé mercredi près de l'ambassade d'Italie à Bagdad, mais l'édifice n'a pas été touché et personne n'a été blessé, a annoncé le ministère italien des Affaires étrangères à Rome. "On ne sait pas clairement quelles pouvaient être la ou les cibles", a déclaré un porte-parole du ministère. "De toute façon, il n'y a ni victimes ni dégâts." L'Italie a soutenu la guerre menée par les Etats-Unis en Irak. Elle n'a pas envoyé de troupes de combat dans ce pays, mais a déployé quelque 3.000 soldats pour participer à la reconstruction. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:15:55
| Fortes explosions dans le centre de Nadjaf Presse Canadienne De fortes explosions ont retenti mercredi soir dans le centre de Nadjaf, dans le centre-sud de l'Irak, où est retranché l'imam radical Moqtada al-Sadr. Selon des habitants, les forces américaines semblaient effectuer une incursion armée dans ce secteur de la ville sainte chiite. Un civil irakien a été tué et un autre blessé dans ces explosions, selon les autorités irakiennes. Les accrochages se poursuivaient dans la nuit, selon des témoins, et il n'était pas possible dans l'immédiat de connaître le nombre exact des victimes. Moqtada al-Sadr est retranché dans ce bastion chiite depuis début avril, date à laquelle il est entré en résistance armée contre les forces d'occupation américaines. Depuis cette date, les forces américaines tentent de faire pression sur l'imam radical mais ont évité de lancer un assaut de grande ampleur sur la ville par crainte d'endommager la mosquée de l'imam Ali, l'un des plus hauts lieux saints de l'islam chiite, une action aux conséquences incalculables au sein de la communauté chiite, majoritaire dans le pays. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:16:46
| Abus «généralisés» contre les prisonniers afghans Presse Canadienne Les mauvais traitements infligés aux prisonniers afghans par des militaires et membres des services de renseignement américains sont «généralisés», a dénoncé jeudi l'organisation de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch (HRW), basée à Londres. L'armée américaine a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête sur des accusations de mauvais traitements lancées par un Afghan, détenu en août 2003 dans des prisons militaires américaines en Afghanistan, et qui affirme avoir subi «les même tortures» que certains prisonniers irakiens. HRW a réclamé jeudi la publication immédiate des résultats d'enquêtes passées menées par les autorités américaines sur des allégations de sévices infligés à des prisonniers afghans par des soldats américains. «Cela fait plus d'un an que nous recueillons des témoignages d'Afghans disant avoir été maltraités dans des prisons sous contrôle américain», a déclaré le représentant de HWR pour l'Afghanistan, John Sifton, soulignant que son organisation a déjà à plusieurs reprises attiré l'attention de responsables américains sur la question. «Il est temps maintenant que les États-Unis publient les résultats de leurs enquêtes sur ces abus, poursuivent sans restriction leurs auteurs en justice et garantissent l'accès d'observateurs indépendants» aux prisons, a ajouté M. Sifton. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:17:30
| Deux bonbonnes de gaz explosent en banlieue d'Athènes: pas de victimes Presse Canadienne Une agence bancaire a été endommagée tôt ce jeudi matin par l'explosion de deux bonbonnes de gaz dans la banlieue d'Athènes, selon les autorités grecques. L'attentat, qui n'a pas été revendiqué, n'a pas fait de victime. Ces explosions se sont produites devant une succursale de la banque Alpha à Voula, selon les autorités. Les autorités soupçonnent les mouvements anarchistes d'extrême-gauche qui s'en prennent souvent à des banques dans leurs attaques. C'est la deuxième fois en quelques jours que des bombes explosent en banlieue de la capitale grecque, malgré le renforcement de la sécurité en vue des Jeux Olympiques d'Athènes, qui se dérouleront du 13 au 29 août. Le 5 mai au matin, trois déflagrations avaient fait d'importants dégâts mais pas de victimes devant un commissariat de banlieue. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:18:06
| Cuba: la fermeture des magasins acceptant les dollars n'est que temporaire, affirme La Havane Presse Canadienne Les magasins cubains vendant des biens uniquement en dollars sont fermés temporairement pour évaluer l'impact des "mesure brutales" annoncées la semaine dernière par le président américain George W. Bush et rouvriront leurs portes, peut-être avec des prix plus élevés, a annoncé mercredi l'émissaire de La Havane aux Nations unies. Orlando Requijo n'a fourni aucune précision sur la date à laquelle les commerces rouvriraient. "Ne vous inquiétez pas car nous allons normaliser la situation dès que possible", a-t-il néanmoins assuré. Le gouvernement cubain a annoncé lundi le gel de la plupart de ces ventes de produits en dollars, dont dépend en majeure partie la population. Il a également averti de la possibilité d'une augmentation du prix de la nourriture et du carburant. La Havane affirme que ces décisions ont été prises en réponse aux mesures économiques annoncées par George W. Bush visant à réduire la circulation de devises fortes sur l'île dans le but d'affaiblir le régime de Fidel Castro. Selon Orlando Requijo, la fermeture des magasins acceptant les dollars est une "mesure provisoire adoptée afin de faire une évaluation correcte de la situation". Si elle était confirmée, la fermeture de ces commerces pourrait avoir des conséquences dramatiques sur la vie à Cuba, où une grande part de la population dépend des magasins acceptant les dollars pour compléter les rares biens disponibles dans les commerces ne prenant que les pesos. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:18:43
| La Corée du Nord propose des pourparlers militaires de haut niveau au Sud Presse Canadienne La Corée du Nord a proposé ce vendredi la tenue de pourparlers militaires de haut niveau avec son voisin du Sud le 26 mai dans le but d'apaiser les tensions le long de la frontière entre les deux pays, annonce Séoul, au moment où se déroulent à Pékin des discussion à six pays sur le programme nucléaire du régime communiste. Dans un message téléphonique, Pyongyang a suggéré que des responsables des deux nations se retrouvent à la frontière vendredi pour régler les détails, a annoncé le ministère sud-coréen de la Défense. La Corée du Nord a proposé que ces pourparlers soient organisées dans sa station de la Montagne de Diamant, sur sa côte est, selon le ministère. Séoul n'a pas donné de réponse pour le moment, mais a plusieurs fois demandé que de telles rencontres aient lieu. Pyongyang fait cette offre alors que se déroulent jusqu'à vendredi des discussions à six pays (les deux Corée, les Etats-Unis, la Russie, le Japon et la Chine) sur le programme d'armement nucléaire du régime communiste. La Corée du Nord aurait à nouveau demandé une aide humanitaire en échange du gel de son programme. Washington exige que Pyongyang démantèle d'abord totalement son programme avant de lui fournir une quelconque assistance. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:19:16
| Bono arrive à Ottawa comme un cadeau du ciel pour Paul Martin Presse Canadienne La visite de la vedette rock Bono dans la capitale fédérale, mercredi, n'aurait pas pu mieux tomber pour le premier ministre Paul Martin. D'autant plus que le célèbre chanteur du groupe pop U2 est carrément venu "remercier" le chef libéral pour ses récents engagements en matière d'aide internationale. A quelques jours du déclenchement probable de la campagne électorale, il s'agit d'un cadeau inestimable pour M. Martin, qui pourrait perdre son gouvernement majoritaire à l'issue du scrutin, attendu le 28 juin. "Je m'appelle Bono et je suis une `rock star'", a lancé l'artiste irlandais devant un une centaine de personnes réunies à l'hôtel Lord Elgin, près du Parlement. "Je ne suis pas ici pour faire élire Paul Martin ou le Parti libéral", a-t-il toutefois précisé lors d'un point de presse au bureau du premier ministre, en s'amusant à reculer son fauteuil, comme pour prendre ses distances du chef d'Etat. "Je suis ici pour faire avancer notre cause, celle de l'urgence de faire face à la crise du sida et aux conséquences qu'elle a à l'égard de millions de vies." Lundi, le gouvernement a annoncé qu'il verserait 100 millions $ à l'Organisation mondiale de la santé afin de faire soigner trois millions de sidéens dans les pays en développement d'ici la fin de 2005. Mercredi, Ottawa s'est engagé à doubler sa contribution annuelle au Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, ce qui représentera un débours additionnel de 70 millions $ en 2005. En fin d'après-midi, les libéraux ont fait une dernière annonce, à savoir qu'ils doubleront, en cinq ans, le budget de la Stratégie canadienne sur le VIH/sida, qui devrait atteindre près de 85 millions $ en 2009-2010. Les louanges de Bono étaient si flatteuses à l'endroit de Paul Martin qu'on aurait pu croire qu'elles avaient été écrites par des stratèges du Parti libéral. "Ce n'est pas seulement de l'argent facile avant une élection, a-t-il assuré. (...) C'est vraiment un investissement intelligent." La vedette s'est aussi réjouie du fait que le Canada sera le premier pays, vendredi, à adopter une loi qui permettra l'exportation de médicaments antisida à prix abordables dans les pays pauvres. Bono et Paul Martin se sont rencontrés la première fois à la fin des années 1990 afin de discuter de l'importance d'alléger la dette des pays les plus défavorisés. Bono a aussi prononcé un discours lors du congrès libéral au cours duquel M. Martin a été élu chef, en novembre dernier. Mercredi, Bono a fait preuve de diplomatie lorsqu'on lui a demandé ce qu'il pensait du non-respect par le Canada de son engagement à consacrer 0,7 pour cent de son produit intérieur brut (PIB) à l'aide internationale. "Je pense que c'est là que nous devrons en arriver (...), mais nous sommes sur la bonne voie", a-t-il simplement affirmé. Quand on lui a renvoyé la balle, Paul Martin s'est fait évasif. "Il y a pas de doute que nous allons hausser notre aide à l'étranger", s'est-il contenté de dire, sans préciser d'échéancier. C'est pourtant sous son règne comme ministre des Finances que le budget canadien d'aide internationale est passé de 0,44 à 0,25 pour cent du PIB. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:19:59
| Ottawa n'a pas l'intention de réduire les taxes sur l'essence Presse Canadienne Le ministre des Finances, Ralph Goodale, n'a pas l'intention de réduire les taxes fédérales sur l'essence, même si les prix à la pompe atteignent des sommets. M. Goodale a affirmé aux Communes que les taxes sur l'essence serviront à aider les municipalités canadiennes, financièrement. Ottawa a récemment promis d'accorder aux municipalités un rabais sur la TPS qu'elles payent; M. Goodale a dit qu'elles recevront également une partie de la taxe d'accise sur l'essence. L'argent servira à l'amélioration des infrastructures, comme la construction de routes. Le ministre a ainsi répondu au chef conservateur, Stephen Harper, qui demandait à quel moment le gouvernement fédéral allait cesser "de taxer la taxe". M. Harper a fait remarquer qu'Ottawa applique la TPS sur la taxe d'accise et sur les taxes provinciales déjà incluses dans le prix de l'essence. Un autre député conservateur a affirmé pour sa part que le gouvernement visait le prix de 1,40 $ pour le litre d'essence. Cela constituerait une mesure exceptionnelle, selon lui, qui empêcherait les pauvres de conduire et aiderait le Canada à respecter ses engagements en vertu du Protocole de Kyoto sur les gaz à effet de serre. Pas vraiment, a rétorqué le ministre de l'Environnement, David Anderson, en précisant que les prix de l'essence sont influencés par les cours mondiaux du pétrole et les bénéfices des compagnies pétrolières. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:20:35
| Air Canada : Les clients devraient être protégés Presse Canadienne Alors qu'Air Canada est menacé de faillite, la commissaire aux plaintes relatives au transport aérien recommande d'accroître la protection pour les consommateurs qui paient à l'avance leurs billets d'avion. Dans son rapport annuel rendu public mercredi, Liette Lacroix Kenniff affirme que «le risque associé à la faillite d'un transporteur aérien ne devrait pas reposer uniquement sur les épaules des consommateurs». À son avis, il est dans l'intérêt de toute l'industrie du transport aérien de trouver un moyen de protéger les paiements anticipés des clients. «Si l'industrie aérienne ne veut pas perdre la confiance des consommateurs, il est essentiel que les divers intervenants (...) se mettent à la tâche pour tenter de trouver une solution opportune à ce problème», a dit Mme Lacroix Kenniff. Or, la journée même où ce rapport était rendu public à Ottawa, le gouvernement du Québec présentait son projet d'amendement au Règlement sur les agents de voyage, dont la principale mesure est la création d'un seul et unique fonds d'indemnisation des clients dont la pérennité sera assurée grâce à des paramètres clairement définis. Les agences de voyage participaient déjà à des caisses pour dédommager les clients, celles-ci étant administrées par l'Office de la protection du consommateur. Ce nouveau fonds unique d'indemnisation sera financé grâce à une contribution de 3,50 $ par tranche de 1000 $ de services touristiques vendus par l'intermédiaire d'un agent de voyage. Dans le cas où un client ne pourrait recevoir les services pour lesquels il a payé, l'indemnisation ne pourra dépasser 3000 $ par personne. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:21:16
| Gangs de rue : 65 arrestations à Toronto Presse Canadienne Une vaste opération policière menée contre les gangs de rue avant l'aube mercredi en Ontario s'est soldée par l'arrestation de 65 individus contre lesquels plus de 500 accusations ont été portées, la saisie de 28 armes et la découverte de grandes quantités de drogues. Cinquante-neuf entreprises, entrepôts, résidences et établissements de détention ont été visités par des centaines de policiers à Toronto et dans les villes voisines de Barrie et de Durham, de même que dans les régions de Peel et York. Soixante-et-onze mandats de perquisition avaient été émis, a précisé le chef de la police de Toronto, Julian Fantino, au cours d'une conférence de presse. Tous les individus arrêtés sont dans la vingtaine. Les accusations portées contre eux vont de la participation à une organisation criminelle au complot pour trafic de cocaïne. L'opération, nommée Projet Impact, est le résultat d'une enquête de 14 mois effectuée par la police municipale et régionale de Toronto, conjointement avec la Police provinciale de l'Ontario, la GRC et l'Agence du revenu du Canada. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:21:52
| Nav Canada majore ses tarifs de 7,9 pour cent à compter du mois d'août Presse Canadienne L'organisme responsable de la gestion du trafic aérien au pays, Nav Canada, doit majorer de 7,9 pour cent les redevances que doivent payer les transporteurs, afin de pouvoir atteindre l'équilibre budgétaire. Dans un communiqué transmis mercredi, Nav Canada précise que cette augmentation des tarifs entrera en vigueur le 1er août prochain, au terme d'une période de consultation obligatoire qui prendra fin le 12 juillet. Selon l'organisme, cette augmentation représente 78 cents de plus pour un billet aller seulement de Toronto à Montréal et 1,69 $ entre Montréal et Vancouver. Nav Canada avait fait savoir le mois dernier qu'une nouvelle hausse des tarifs serait nécessaire, sans préciser à ce moment l'ampleur de cette augmentation. "Nous avons fait tout ce que nous avons pu pour générer des revenus de sources non aéronautiques et pour contrôler les coûts tout en respectant nos obligations en matière de sécurité et de service", a déclaré dans un communiqué le président et chef de la direction, John Crichton. Il a précisé que cette majoration des redevances "est un dernier recours en vue de continuer à assurer un système de navigation aérienne sécuritaire et fiable". Lors du dernier exercice, la direction de Nav Canada n'a pu boucler son budget que parce qu'elle a pigé largement dans un compte de stabilisation, dont le déficit atteignait 116 millions $ à la fin du mois d'août 2003. Ce fonds, qui doit servir à combler la différence entre les prévisions de revenus de Nav Canada et les recettes véritables, affichait un surplus de 70 millions $ avant le fort ralentissement du trafic aérien causé par les attentats de septembre 2001. A la fin du deuxième trimestre de l'exercice en cours, soit le 29 février dernier, le déficit du compte de stabilisation s'établissait à 40 millions $. L'objectif de Nav Canada est d'afficher un excédent de 50 millions $ d'ici cinq ans. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:23:29
| Québec s'engage à ne pas reculer dans le dossier des congés parentaux Presse Canadienne Le gouvernement Charest s'engage à ne pas reculer d'un pouce dans le dossier des congés parentaux, qu'il espère faire débloquer le plus tôt possible, mais pas nécessairement avant le déclenchement des élections fédérales. "Les discussions actuellement en cours avec le gouvernement fédéral portent sur la loi 140, qui a été adoptée à l'unanimité, ici à l'Assemblée nationale, et il n'y a pas de modifications à cette loi-là qui seront acceptées", a affirmé le ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Claude Béchard, mercredi, en réponse à une question du chef de l'opposition officielle. "On ne reculera pas dans ce dossier-là, c'est hors de question", a-t-il ajouté en Chambre, en s'engageant à ne pas toucher à une virgule de la loi 140 sur les congés parentaux, adoptée en 2001. Le chef de l'opposition, Bernard Landry, s'impatiente de voir les négociations aboutir entre Ottawa et Québec et a dit craindre que le gouvernement Charest finisse par accepter un accord à rabais. Il redoute par ailleurs qu'une "entente de principe" ne soit révisée à la baisse après les élections. En point de presse, par la suite, M. Landry a fait valoir que la campagne électorale fédérale, qui doit être déclenchée incessamment, était l'occasion rêvée fournie au gouvernement du Québec pour obtenir gain de cause dans ce dossier qui traîne depuis des années. Pourtant, le gouvernement Charest ne se fixe aucune échéance dans ce dossier. "Nous voulons une entente le plus tôt possible. Je ne sais pas quand, cependant. Je ne peux même pas dire que ce sera avant le déclenchement d'une élection générale", a déclaré pour sa part le ministre des Affaires intergouvernementales, Benoît Pelletier, lors d'un entretien téléphonique. "Rien n'achoppe", a-t-il ajouté, pour indiquer que les pourparlers progressaient normalement et que rien n'était négocié "à rabais". Le ministre Béchard disait il y a un mois qu'un accord de principe devait être signée "d'ici quelques semaines". Mercredi, au cabinet du ministre Béchard, on indiquait que les négociations allaient bon train, mais qu'il était trop tôt pour fixer une date de signature. Québec entend créer son propre programme de congés parentaux, qui sera différent et plus généreux que celui offert par Ottawa. Le gouvernement du Québec négocie actuellement la contribution du gouvernement fédéral au programme et les modalités de transfert. On s'attend à ce qu'Ottawa accepte de verser quelque 630 millions $ par année dans ce programme, somme à laquelle Québec ajouterait 120 millions $. Le congé parental québécois doit offrir, tant aux salariés qu'aux travailleurs autonomes, un répit de 40 semaines à 75 pour cent du salaire, soit d'un congé de 50 semaines avec 70 pour cent du salaire pour les 25 premières semaines et 55 pour cent pour les 25 suivantes. Le congé fédéral offre un an à 55 pour cent du salaire. Selon l'option choisie, les pères auraient aussi un congé de paternité non transférable de trois ou cinq semaines. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:24:04
| Une vaste opération policière a frappé les Hells Angels de Trois-Rivières Presse Canadienne Une vaste opération policière lancée contre les Hells Angels du chapitre de Trois-Rivières et leurs proches a mené à l'arrestation de 28 personnes aujourd'hui. L'enquête, débutée il y a 20 mois, visait un total de 35 personnes pour qui un mandat d'arrestation avait été émis. Vingt-et-une perquisitions ont été faites en Mauricie, dont une au repaire des Hells Angels de Trois-Rivières. François Heinz, un membre en règle du groupe de motards a été arrêté, alors que son frère, Marc-André, est toujours au large. L'opération policière visait surtout à stopper les activités de trafic de drogue de Hells Angels dans la région. Le bilan complet de l'opération sera fait demain. En tout, 267 policiers de la Sûreté du Québec, de la Gendarmerie royale du Canada et de la Sûreté municipale de Trois-Rivières assistaient leurs confrères de l'Escouade régionale mixte pour mener cette opération à terme. Des accusations de complot, de trafic de drogue et de gangstérisme pourraient être portées. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:24:45
| Les coupes budgétaires font craindre le pire pour Télé-Québec Presse Canadienne Plusieurs émissions produites par Télé-Québec risquent de disparaître à la suite d'une compression de 5 millions $ dans le budget de cette station de télévision éducative. "Ce n'est pas en fragilisant Télé-Québec qu'on va réussir à faire quelque chose", a déclaré mercredi Johanne Isabelle, porte-parole des employés de Télé-Québec, à la suite de l'étude annuelle des crédits du ministère de la Culture en commission parlementaire. Le budget de Télé-Québec proposé par la ministre de la Culture Line Beauchamp sera cette année de 57,6 millions $, soit 4,9 millions $ de moins que l'an dernier, où il atteignait 62,5 millions $. Les employés de la télévision d'Etat exigent de participer au comité de travail mis sur pied par la ministre Beauchamp pour analyser l'avenir de Télé-Québec. "On est prêt à travailler avec elle mais il ne faut pas fragiliser Télé-Québec entretemps", a dit Mme Isabelle. Elle a noté que la direction de Télé-Québec a effectué des coupures de personnel après avoir appris la diminution du budget de l'entreprise. Une quarantaine employés se voient menacés de perdre leur emploi parce que leur contrat ne serait pas renouvelé en fin de juin. D'autres compressions seraient envisagées plus tard. Seulement deux émissions produites par l'entreprise seraient maintenues, soit "Belle et Bum" et "Point Chaud". L'émission politique intitulée "1045 des Parlementaires", dont le titre est l'adresse civile de l'Assemblée nationale, serait abandonnée. Cette dernière émission, produite à Québec, a pourtant remporté plusieurs prix et mises en nomination pour la qualité de son contenu. La ministre Beauchamp voudrait que Télé-Québec vende plus de publicité pour augmenter son financement. Par ailleurs, la présidente du Conseil du trésor, la ministre Monique Jérôme-Forget, compte utiliser la télévision d'Etat pour aider à l'instauration d'un gouvernement en ligne. Télé-Québec, une télévision éducative propriété du gouvernement du Québec, a été fondée en 1968 et s'appelait alors Radio-Québec. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:25:38
| Logement : La discrimination dénoncée Presse Canadienne | Le 12 mai 2004 - 19:23 Des membres des comités logements et associations de locataires ont manifesté à plusieurs endroits ce mercredi pour dénoncer, d'une part, les mauvais propriétaires et, d'autre part, pour rappeler au gouvernement Charest ses promesses électorales. À Gatineau, Québec et Montréal, les locataires ont visité des propriétaires qui exigent des renseignements abusifs pour refuser de louer aux familles avec enfants, aux assistés sociaux ou aux minorités ethniques, qui réclament de l'argent à la signature du bail, ou dont les logements sont insalubres. Ils sont aussi allés protester devant les bureaux de la ministre des Relations avec les citoyens, Michelle Courchesnes, à Montréal, et du ministre du Travail, Michel Després, à Québec. Les comités logements et associations de locataires demandent à Québec d'inclure le droit au logement dans la Charte des droits, comme les libéraux avaient promis de le faire. Il demandent également au gouvernement de légiférer pour mettre fin à la discrimination et à la collecte abusive de renseignements personnels et pour interdire toute forme de dépôt d'argent avant la signature d'un bail, entre autres. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:26:09
| Coûts des défusions : des erreurs dans neuf municipalités AgenceNews Selon le Réseau de l'information (RDI), dans le cadre des études portant sur les coûts des défusions, des erreurs se sont glissées dans 9 des 42 municipalités québécoises, où des référendums pourraient se tenir le 20 juin prochain. Des corrections ont donc dû être apportées. Bien que pour la majorité des villes, les modifications soient mineures, elles sont cependant beaucoup plus importantes pour d'autres, comme Mont-Tremblant et Shawinigan. Par exemple, dans cette dernière ville, le secteur de Saint-Jean-des-Piles, qui devait connaître une diminution de taxes de 5,5 %, se retrouve finalement avec une augmentation de 16 % des taxes. Le ministre des Affaires municipales, Jean-Marc Fournier, a assuré mercredi que tout allait être mis en oeuvre pour que le processus de correction soit le plus transparent possible. Il a rappelé qu'en vertu de la loi, les études devaient être rendues publiques 30 jours avant la tenue des référendums, et il a assuré que ce délai serait respecté. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:26:52
| L’alcool fait un mort à St Timothée AgenceNews | Le 13 mai 2004 - 00:01 L’alcool a fait un mort ce mercredi soir à St Timothée en Montérégie. La victime est un garçon de 11 ans, qui circulait à bicyclette sur la rue hébert, dans la petite municipalité voisine de Beauharnois. C’est un homme de 57 ans, originaire de Valleyfield, qui a fauché le garçon avec sa camionnette dans une courbe. Ce dernier aurait échoué à un test d'alcoolémie. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:28:23
| L'Hippodrome de Montréal pourrait déménager sur le terrain de l’usine GM de Boisbriand Colette Cyr [AgenceNews] Ce mercredi matin la quotidien «La Presse» nous apprend que la direction de Loto-Québec verrait d'un bon oeil le déménagement de l'Hippodrome de Montréal sur les terrains de l'ancienne usine GM de Boisbriand. Il ne s’agit surtout pas là d’une annonce officielle. On sait par ailleurs que Loto-Québec privilégie des emplacements à l’écart des centres urbains. Le terrain de l’usine GM de Boisbriand répondrait aux critères de Loto-Québec soient l’espace disponible, la situation avantageuse dans l’axe touristique Laurentides/Mont-Tremblant et l’écart des centres urbains. Une firme privée est chargée de trouver un nouvel emplacement en banlieue nord de la métropole. Le terrain de GM est l'un des endroits que Loto-Québec pourrait choisir éventuellement. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:29:08
| On consacrerait quelque 25 millions de dollars pour concentrer les opérations cardiaques à l'Hôtel-Dieu Colette Cyr [AgenceNews] Alors que l’on prévoit la fermeture de l’établissement en 2010, le Centre hospitalier de l'Université de Montréal demande quelque 25 millions de dollars au gouvernement pour effectuer certains travaux de rénovation à l'Hôtel-Dieu. Le CHUM souhaiterait y concentrer les opérations cardiaques à compter de 2006. Les toubibs qui y pratiquent sont bien sûr outrés par une telle hypothèse. Ils arguent l’absurdité d’une telle mesure et le gaspillage d’argent. C’est sous le couvert de l'anonymat qu’ils se sont exprimés. Il semblerait que ces travaux de rénovation s'inscrivent dans le plan de transition adopté à la dernière réunion du conseil d'administration du 20 avril dernier. On se rappellera que quatre jours plus tôt, les anciens premiers ministres Brian Mulroney et Daniel Johnson avaient plutôt recommandé la transformation de l'Hôtel-Dieu en édifices à bureaux dès 2010. Ils privilégiaient, par ailleurs, l'agrandissement de l’Hôpital Saint-Luc et l'ajout de lits à l’Hôpital Notre-Dame. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:29:54
| Le doyen de la faculté de médecine de McGill croit que le Shriners va rester Presse Canadienne Le doyen de la faculté de médecine de l'université McGill, Abraham Fuks, a bon espoir de voir l'hôpital des Shriners demeurer dans la métropole, maintenant que Québec a clairement donné son appui à son transfert sur les mêmes terrains que le futur super-hôpital de McGill. Le docteur Fuks fait valoir que le Shriners, même s'il ne fait pas partie du réseau universitaire sur papier, en est une composante dans les faits. L'hôpital offre en effet des services hautement spécialisés, notamment en chirurgie orthopédique, qui sont complémentaires à ceux de l'hôpital de Montréal pour enfants et de ceux de Ste-Justine. De plus, il accueille des chirurgiens et étudiants de McGill et de l'Université de Montréal et une dizaine d'équipes de recherche universitaires. Le doyen fait valoir que ces spécialistes ne suivront sans doute pas l'institution si elle est déménagée à London, en Ontario. De plus, les Shriners du Québec, des Maritimes, du Nord-Est des Etats-Unis, notamment du Vermont, et même ceux des Prairies seraient en faveur du maintien de l'institution à Montréal, selon le docteur Fuks. Quant aux parents, ils seraient opposés à un déménagement surtout en raison du fait qu'un transport de l'extérieur par avion exigerait une escale avec transfert à Toronto, alors que Montréal est accessible en un seul vol. |
| | Posté le 13-05-2004 à 12:46:44
| France: grève à la SNCF contre le plan fret, trafic perturbé PARIS (AFP), le 13-05-2004 La grève nationale des cheminots à l'appel de quatre syndicats contre le plan de redressement du fret perturbait jeudi matin le trafic SNCF, avec en moyenne 70% des TGV qui circulent, 60% des trains Corail, plus de 50% des trains de banlieue parisienne, et environ 50% des TER, selon la direction. La grève était suivie jeudi à la mi-journée par 20,5% des cheminots, a affirmé la direction dans un communiqué. Peu auparavant, la CGT-Cheminots, majoritaire, avait fait état de 30,60% de grévistes, selon ses propres calculs. Concernant le trafic, la direction avait indiqué vers 9H30, être "conforme" à ses prévisions et faire même "mieux que prévu": en moyenne 70% des TGV, 60% des trains Corail, et "plus de 50% des trains de la banlieue parisienne". Selon la direction, "a priori, ce ne sera pas un +jeudi noir+" pour les usagers. Sur certaines liaisons comme Paris-Lyon, le trafic pourrait être "quasi-normal" dans l'après-midi. Dans les Bouches du Rhône, 3 TGV sur 4 fonctionnent. En Midi-Pyrénées, la direction régionale prévoit 3 TGV sur 5 pour la ligne Toulouse-Montparnasse, 1 sur 2 pour Tarbes Montparnasse, 1 seul dans chaque sens sur la ligne Toulouse-Dijon. Le service des trains Corail est normal dans cette région, sauf sur les axes Bordeaux-Toulouse-Marseille (3 trains sur 5) et Toulouse-Limoges-Paris (1 sur 2). Le trafic était à peu près "homogène" en banlieue parisienne, avec un train sur deux sur l'ensemble du réseau. Le RER D est assurée à 50%. Certains réseaux fonctionnent mieux qu'annoncé, comme le réseau de Paris-Saint-Lazare où "une dizaine de trains" ont pu être rajoutés. Le réseau Paris-Est et le RER E fonctionnaient à 60%. En province, la circulation des trains express régionaux (TER) est assurée, en moyenne, entre 50 et 55%, avec néanmoins des disparités régionales. Le trafic est ainsi très perturbé dans la région de Marseille, où un TER sur 5 circule, tandis que la liaison Marseille-Aix-en-Provence-Briançon est assurée par autocars. Sur l'aire niçoise, un TER sur 4 circule. Dans la région Midi-Pyrénées, pour le TER, 1 aller-retour par train au minimum est prévu dans la journée entre Toulouse et Tarbes, Montauban et Foix. Les autres axes devraient être assurés par car, avec au minimum un aller-retour le matin et le soir. Les liaisons internationales sont en revanche assurées normalement pour Eurostar, Thalys, Lyria (France/Suisse) et Elipsos (France/Espagne). La relation de nuit entre la France et l'Italie par Artesia ne sera cependant assurée que partiellement. Aucun train de nuit national ne circule jusqu'à vendredi. Les voyageurs peuvent se renseigner soit en téléphonant au 36 35, soit sur internet (sncf.com, rubrique trafic) ou, pour l'Ile-de-France, en appelant le 0 805 700 805. Quatre syndicats de cheminots ont appelé à cette grève de 24 heures qui se terminera vendredi à 08h00: la CGT, majoritaire, Sud-Rail, la CFDT et FO. La CFTC a également déposé des préavis dans quelques régions. Les syndicats protestent contre le plan de redressement du fret, mis en oeuvre depuis novembre 2003 pour résorber les lourdes pertes du transport de marchandises. Ce plan prévoit la suppression de 2.500 postes, sans licenciement, en 2004. Les syndicats dénoncent un "plan de repli" qui abandonne selon eux la politique de volume, au profit des seuls trafics les plus rentables, et qui va contribuer à "mettre plus de camions sur les route". Mardi, le ministre des Transports, Gilles de Robien, a qualifié le plan fret de "plan de la dernière chance" et estimé que les grévistes avaient "tort" de s'y opposer. Le patron du fret de la SNCF, Marc Véron, a confirmé jeudi, dans un entretien à La Tribune, la fermeture d'une centaine de gares de fret à très faible trafic le 15 juin. |
| | Posté le 13-05-2004 à 12:47:15
| Inde: le Parti du Congrès de Sonia Gandhi remporte les élections NEW DELHI (AFP), le 13-05-2004 Contre toute attente, l'opposition en Inde regroupée derrière le Parti du Congrès de Mme Sonia Gandhi a remporté les élections législatives et a annoncé son intention de former la prochaine coalition gouvernementale, selon des résultats annoncés jeudi. Moins de six heures après le début du dépouillement d'un scrutin marathon qui s'est déroulé du 20 avril au 10 mai à travers l'Inde, le ministre de la Défense George Fernandes a fait savoir que le Premier ministre Atal Behari Vajpayee allait démissionner et que l'Alliance démocratique nationale (NDA), dirigée par la droite nationaliste hindoue, serait dans l'opposition. "Nous acceptons le verdict du peuple", a, pour sa part, déclaré Venkaiah Naidu, président du Bharatiya Janata Party (BJP) de M. Vajpayee, au pouvoir depuis cinq ans. A 14H30 locales (09H00 GMT), le Congrès et ses alliés étaient donnés gagnants dans 219 circonscriptions, tandis que le BJP et ses partenaires menaient dans 184 autres, ont indiqué des responsables de la Commission électorale. Les autres formations, notamment régionales, étaient en tête dans 132 circonscriptions, ce qui obligera le Congrès à rechercher de nouveaux alliés, la majorité absolue au parlement étant de 272 sièges. "Dès que les formalités seront remplies, nous demanderons à former un gouvernement dirigé par le Congrès", a déclaré à la presse Ahmed Patel, secrétaire politique de Mme Gandhi. Sonia Gandhi, 57 ans, est la veuve de l'ancien Premier ministre Rajiv Gandhi assassiné en 1991. Pendant la campagne électorale, le BJP n'a cessé de dénoncer ses origines italiennes, affirmant que cette situation l'empêchait de devenir Premier ministre de l'Inde. Au moins 55% des 671 millions d'inscrits ont participé au processus électoral dans la plus grande démocratie du monde, selon des estimations de la Commission électorale. Avant l'ouverture du scrutin, le BJP et ses alliés étaient donnés très largement gagnants. M. Vajpayee avait convoqué les élections cinq mois avant la date prévue pour profiter d'une croissance économique de 8% et d'un climat de détente exceptionnel avec le Pakistan. Encouragés par une victoire inattendue à des élections régionales en décembre dernier, les nationalistes hindous avaient lancé, avant même que le parlement ne soit dissous en février, une vaste campagne de communication sur le thème de "l'Inde qui brille". Cette campagne, qui visait à souligner les bons résultats économiques du gouvernement Vajpayee dont ont surtout bénéficié les classes moyennes des grandes villes, semble avoir fait long feu dans les campagnes où vivent plus de 60% du milliard d'Indiens. "La politique économique du BJP, qui a abouti à l'accomplissement de nombreuses choses promises, a cependant aliéné un vaste segment de l'électorat, bien trop pauvre et marginalisé pour en profiter", a estimé l'analyste politique Pran Chopra. Plus de 250 millions d'Indiens vivent sous le seuil de pauvreté. De nombreuses zones rurales restent encore privées d'électricité et d'eau potable. La popularité de M. Vajpayee (79 ans), artisan du processus de dialogue engagé en janvier avec le Pakistan, n'a pas suffi aux nationalistes qui avaient également cherché à gommer une image parfois extrémiste liée à l'hindouisme militant. Des violences antimusulmanes en 2002 au Gujarat (ouest de l'Inde) ont entaché le mandat de M. Vajpayee. La Bourse de Bombay, qui avait chuté de 4% à l'ouverture des transactions, était en hausse de 0,5% une heure avant la clôture. Le Pakistan, voisin et rival de l'Inde, a très vite réagi à l'annonce des résultats. "Nous espérons qu'un quelconque changement de gouvernement en Inde n'affectera pas le processus de paix", a déclaré le ministre pakistanais de l'Information, Sheikh Rashid. |
| | Posté le 13-05-2004 à 12:48:03
| France: les locataires HLM de "bonne foi" ne pourront plus être expulsés PARIS (AFP), le 13-05-2004 Le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo a annoncé jeudi que les locataires HLM de "bonne foi", en proie à des difficultés financières, ne pourront désormais être expulsés. Dans une interview au Parisien-Ajourd'hui, M. Borloo déclare qu'un "moratoire des expulsions va être généralisé à partir d'aujourd'hui dans le logement social, c'est-à-dire dans les logements HLM, pour les locataires de bonne foi ayant eu des difficultés à payer leur loyer". Le ministre de la Cohésion sociale ajoute qu'"en contrepartie d'un engagement signé du locataire à reprendre le paiement de son loyer, l'aide personnalisée au logement sera à nouveau versée et l'expulsion sera suspendue". Selon M. Borloo, qui devait présenter dans la matinée ce nouveau dispositif de prévention des expulsions lors d'une conférence de presse, il a "urgence" car, selon lui, quelque 35.000 familles sont en procès avec leur organisme HLM. Cette mesure ne concerne pas, selon le ministre de la Cohésion sociale, "les indélicats et perturbateurs qui créent des nuisances en tout genre au premier rang desquelles le non-paiement du loyer". |
| | Posté le 13-05-2004 à 12:49:43
| Chirac et Schroeder président jeudi le Conseil des ministres franco-allemand PARIS (AFP), le 13-05-2004 Jacques Chirac et Gerhard Schroeder se retrouvent jeudi à Paris pour le troisième Conseil des ministres franco-allemand qui sera une nouvelle occasion pour les deux pays de manifester leur étroite coopération sur les questions européennes et l'Irak. Accompagnés de leurs principaux ministres, le président français et le chancelier allemand devraient se concerter en vue des négociations sur la Constitution européenne ou sur le futur budget européen, ainsi que sur l'Irak avant le transfert de souveraineté prévu le 30 juin. Rare bémol dans ce couple, les interventions de Paris en faveur de ses champions industriels nationaux ont été très critiquées à Berlin. Après les pressions pour le mariage Sanofi-Aventis, le gouvernement français négocie avec Bruxelles le redressement du groupe industriel français Alstom en difficulté, alors que l'Allemand Siemens a des visées sur certaines activités du groupe. Des sources gouvernementales allemandes ont toutefois assuré mercredi que la France et l'Allemagne "coopérent bien et étroitement" en matière de fusion industrielle. Le Conseil devrait ainsi parler de politiques industrielles communes dans le domaine maritime. Il s'agit du 3ème Conseil des ministres franco-allemand qui remplace les traditionnels sommets bilatéraux. Le premier, le 22 janvier 2003 à Paris, avait marqué le 40ème anniversaire du Traité de l'Elysée, fondateur de l'amitié entre les deux pays. Le deuxième s'est tenu à Berlin le 18 septembre 2003. Une vingtaine de ministres de part et d'autre sont attendus à ce Conseil qui se tiendra en fin de matinée au palais de l'Elysée sous la présidence de MM. Chirac et Schroeder, en présence du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Auparavant, aura lieu un entretien bilatéral au sommet suivi par un Conseil de défense puis une conférence de presse avant un déjeuner de travail. Ce Conseil "permettra de confirmer le bon fonctionnement du couple franco-allemand" dans les questions européennes et internationales, a dit la porte-parole de l'Elysée Catherine Colonna. Dans les négociations sur la Constitution de l'UE élargie à 25, où le système de prise de décisions reste le principal écueil, la France et l'Allemagne semblent prêtes à des concessions en acceptant de remonter le seuil qu'elles défendaient jusqu'ici (50% des Etats représentant 60% de la population). Mme Colonna a souligné la "coopération très étroite entre Français et Allemands sur l'Irak, les Balkans, l'Afghanistan, la lutte contre le terrorisme et, en ce moment même aux Nations Unies, à propos de l'Irak". Paris et Berlin, qui furent les plus hostiles à la guerre, demandent un transfert réel de souveraineté aux Irakiens le 30 juin. Les deux capitales travaillent à des propositions communes à l'ONU alors que les Etats-Unis souhaitent que le Conseil de sécurité appuie, par une résolution, le transfert du pouvoir à un gouvernement irakien intérimaire et la création d'une force multinationale. Ces Conseils des ministres conjoints visent à permettre l'engagement dans la durée de projets concrets de coopération bilatérale, comme l'apprentissage des langues, la coopération universitaire, la culture, la santé ou les échanges de fonctionnaires. Un livre d'histoire franco-allemand, projet de haute valeur symbolique, pourrait ainsi être introduit dans la scolarité à partir de 2006. L'état d'avancement de la quarantaine de projets peut être consulté sur le site: www.france.allemagne.fr. |
| | Posté le 13-05-2004 à 12:50:19
| Les ministres de l'OCDE réunis à Paris PARIS (AFP), le 13-05-2004 Réunis jeudi et vendredi à Paris, les ministres de l'OCDE, le club des 30 pays les plus riches, s'intéresseront aux problèmes de santé et au commerce mondial, en tentant notamment de ranimer les négociations actuellement en panne à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC). La réunion ministérielle annuelle de l'OCDE, qui débutera jeudi midi avec l'ambition de débattre du "bien être des nations", sera en effet suivie, vendredi après-midi, d'une réunion informelle ("mini-ministérielle" ) réunissant les ministres et représentant de 28 pays impliqués dans les négociations commerciales de l'OMC. Pour présenter les thèmes qui seront développés lors de cette réunion (conjoncture, santé et commerce), l'OCDE a organisé, mercredi et jeudi, un forum rassemblant plusieurs ministres et représentants des milieux d'affaires. Parallèlement à ces réunions, plusieurs rencontres bilatérales sont par ailleurs prévues cette fin de semaine, qui devraient être dominées par les questions commerciales. Le ministre russe du développement économique, Guerman Gref, devait ainsi rencontrer successivement le représentant au Commerce, Robert Zoellick, mercredi après-midi, puis le Commissaire européen au Commerce, Pascal Lamy, jeudi matin. Ces rencontres pourraient être fructueuses, a indiqué mardi M. Gref, qui espère à cette occasion fixer les délais pour l'entrée de la Russie dans l'OMC. Jeudi, l'OCDE se penchera sur le financement des systèmes des santé et l'impact économique du vieillissement et de la hausse des dépenses dans les pays développés, en donnant la parole à plusieurs ministres de la Santé. Dans un rapport présenté lundi, l'OCDE a avancé quelques timides propositions pour rendre les "systèmes de santé plus performants", tout en prévenant qu'il n'y avait "pas de système idéal", et donc pas de solution miracle. Mercredi, le chef économiste de l'OCDE, le Français Jean-Philippe Cotis, a estimé que les pays de l'OCDE devaient se saisir du problème en prenant des mesures pour garder les travailleurs âgés de 55 à 65 ans et les femmes sur le marché du travail. "Sans réforme sérieuse, nous devrons finir par augmenter les impôts, et cela pèsera sur l'emploi et la croissance", a estimé M. Cotis. Les ministres et représentants commenteront également jeudi les dernières perspectives économiques de l'OCDE, publiées mardi, et qui prévoient en 2004 une vigoureuse croissance pour les 30 pays de la zone, 3,4% en 2004, dont pourrait même bénéficier l'Europe continentale, pour l'instant à la traîne de la reprise. Le dernier thème abordé, le commerce international, devrait également être le plus important et dominer la journée de vendredi, où MM. Lamy et Zoellick expliqueront leurs propositions pour relancer le cycle de négociation entamé en novembre 2001 à Doha et en sommeil depuis le retentissant échec de Cancun. Vendredi après-midi, les participants à la "mini-ministérielle" tenteront de trouver un début de compromis, en particulier sur l'épineux dossier des subventions agricoles des pays du Nord, dénoncées par les pays en développement. Lundi, l'UE a fait un pas en avant en proposant la suppression des subventions aux exportations agricoles. En réaction, Washington s'est dit prêt à engager la discussion sur ces sujets et pourrait accepter de négocier une réduction de la durée de ses crédits à l'exportation. Mercredi matin, le ministre mexicain des Affaires étrangères, Luis Ernesto Derbez, qui doit présider la réunion ministérielle de jeudi et vendredi, a estimé que ces dernières propositions pouvaient permettre de jeter "les bases d'un nouveau départ" pour les négociations du cycle de Doha. |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:19:43
| Nicolas Berg : Son père accuse Bush Presse Canadienne «Nicholas Berg est mort pour les péchés de George Bush et Donald Rumsfeld», a accusé vendredi son père Michael Berg, interrogé par la chaîne de télévision ABC. Informations complémentaires La dépouille de Nicholas Berg arrivée aux États-Unis «Les gens d'Al-Qaeda sont probablement aussi mauvais qu'eux», a ajouté le père du jeune homme décapité par un homme masqué, qui affirmait sur une bande vidéo diffusée mardi, agir pour venger les sévices subis par des prisonniers irakiens. Le bourreau serait selon la CIA Abou Moussab al-Zarqaoui, un Jordanien lié au réseau d'Oussama ben Laden. «C'est cette administration (du président Bush) qui a fait cela», a ajouté Michael Berg, visiblement bouleversé. La presse locale a mis en avant que M. Berg ne partageait pas les opinions de son fils, qui avait soutenu la guerre en Irak et la gestion, par le président George W. Bush, de la situation. Mercredi soir, Michael Berg a planté la pancarte «La guerre n'est pas la solution» sur la pelouse devant sa maison. Jeudi matin, il avait estimé sur CNN que les membres d'«Al-Qaeda qui ont tué mon fils ne savaient pas ce qu'ils faisaient». «Ils ont tué leur meilleur ami. Nick était là-bas pour construire l'Irak, pas pour le détruire. Il y était pour aider la population, pas pour affronter qui que ce soit», avait-il ajouté, tout en continuant de mettre en cause l'armée américaine pour la disparition de son fils, qui a été détenu par la police irakienne dans la ville de Mossoul (nord de l'Irak) pendant environ deux semaines, avant d'être enlevé courant avril par des inconnus. Une cérémonie d'obsèques privée est prévue vendredi après-midi pour la famille et les amis de Nicholas Berg dans une synagogue près de West Chester, en Pennsylvanie (est), où vit la famille Berg. |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:20:18
| Des médecins espagnols étaient basés dans un camp américain où des prisonniers ont été maltraités Presse Canadienne Des médecins militaires espagnols étaient chargés des soins dans un camp de prisonniers américain où ont eu lieux les premiers sévices de prisonniers irakiens par les forces américaines, a rapporté jeudi le quotidien espagnol "El Mundo". Les médecins, basés au Camp Bucca dans le sud de l'Irak au printemps 2003, ont déclaré avoir vu des prisonniers avec des contusions, des fractures et des blessures par balles d'origine inconnue, mais ils ont précisé qu'ils n'avaient pas assisté à de mauvais traitements, selon "El Mundo". "Ils nous ont dit que les prisonniers irakiens se battaient entre eux. Nous avons soigné les prisonniers du mieux qu'on a pu. Nous n'avons pas fourni d'aide psychologique, alors nous ne savons pas s'il y a eu des sévices ou des humiliations subis par les détenus", a déclaré un médecin ayant requis l'anonymat. Selon les médecins espagnols cités par le quotidien, les responsables du camp étaient des réservistes qui ne savaient rien de la Convention de Genève ou des règles sur le traitement des prisonniers. Interrogé par "El Mundo", le ministre espagnol de la Défense, José Bono, a déclaré jeudi qu'il n'était pas au courant de mauvais traitements dans le camp Bucca, mais qu'il avait ordonné l'ouverture d'une enquête. Le quotidien cite un rapport du général américain Antonio Taguba, chargé de la première enquête de l'armée américaine sur les sévices des prisonniers irakiens, où le militaire déclare que les mauvais traitements ont débuté en mai 2003 à Camp Bucca. |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:20:54
| Une cour d'appel chilienne examine une nouvelle requête demandant la levée de l'immunité d'Augusto Pinochet Presse Canadienne Une cour d'appel chilienne a entamé ce jeudi les auditions à la suite du dépôt d'une nouvelle requête demandant la levée de l'immunité du général Augusto Pinochet afin de permettre son procès pour violation des droits de l'Homme commis sous son régime entre 1973 et 1990. Les avocats des associations de défense des droits de l'Homme ont appelé la cour à juger l'ancien dictateur âgé de 88 ans pour le meurtre de plusieurs Chiliens dans la cadre de l'"Opération Condor", un plan de répression mis en place par les dictatures militaires qui régnaient en Amérique du Sud dans les années 1970 et 1980. Il est toutefois peu probable qu'Augusto Pinochet soit jugé, la Cour suprême du Chili, plus haute juridiction du pays, ayant à plusieurs reprises déclaré son état physique et mental incompatible avec un procès. La cour doit décider de la levée de l'immunité dont bénéficie Augusto Pinochet, et déterminer grâce à de nouveaux tests médicaux si son état de santé lui permet de comparaître devant la justice. "Il n'est pas si malade", a déclaré jeudi le procureur Eduardo Contreras devant la cour. "Il peut parfaitement passer son temps à écouter Lili Marleen et toutes ces marches nazies qu'il affectionne ou à donner des interviews à une télévision de Miami." Augusto Pinochet a provoqué un tollé l'an dernier en accordant une interview à une télévision en langue espagnole de Miami, où il déclarait qu'il se voyait comme "un bon ange". "Nous avons donné aux juges une copie de cette interview, et j'espère qu'ils l'ont regardée", a déclaré Me Contreras. Selon un rapport du gouvernement chilien, 3.197 personnes ont été tuées pour des raisons politiques sous le régime de Pinochet, dont 1.197 personnes portées disparues et considérées comme mortes. |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:21:28
| La Cour suprême sud-coréenne rétablit le président Roh dans ses fonctions Presse Canadienne Le Tribunal constitutionnelle de la Corée du Sud a rétabli vendredi dans ses fonctions le président Roh Moo-hyun, après que le Parlement sud-coréen eut approuvé sa destitution pour incompétence, campagne électorale illégale et mauvaise gestion économique. C'était la première fois qu'une telle procédure était lancée en Corée du Sud. Les pouvoirs présidentiels de M. Roh avaient été suspendus en attendant la décision du Tribunal constitutionnel de Corée du Sud. Vendredi, le président du Tribunal constitutionnel, Yun Young-chul, a disculpé le président Roh de l'accusation d'incompétence pour avoir échoué à brider la corruption de ses anciens adjoints. Le tribunal a estimé que M. Roh avait violé les lois électorales mais a décidé que cette infraction n'était pas suffisante pour le destituer. La lecture de la décision du tribunal a duré 30 minutes et a été retransmise en direct à la télévision nationale. Le 12 mars dernier, le parlement sud-coréen avait approuvé à 193 voix contre deux la destitution de Roh Moo-hyun pour incompétence, campagne électorale illégale, et mauvaise gestion économique. La procédure avait été déclenchée après que la commission électorale nationale eut conclu début mars que le chef de l'Etat avait enfreint la législation en faisant campagne pour le parti Uri, dont il n'est pas membre mais qu'il souhaite rejoindre. M. Roh avait également été accusé d'incompétence par l'opposition alors que la Corée du Sud tente d'apaiser les tensions avec son frère ennemi du Nord sur fonds de reprise économique fragile. Au lendemain de cette annonce, plusieurs dizaines de milliers de personnes avaient manifesté à Séoul, tandis que les partisans du président réagissaient vivement à cette procédure de destitution que certains qualifiaient de "coup d'Etat sans armes". |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:22:01
| Accord entre Bogota et les paramilitaires colombiens Presse Canadienne Les paramilitaires d'extrême-droite colombiens ont accepté ce jeudi de s'installer dans une zone spéciale alors qu'ils négocient une éventuelle démobilisation, ont déclaré les responsables du gouvernement colombien. Le commissionnaire à la paix, Luis Carlos Restrepo, a signé l'accord jeudi avec les commandants des AUC (Forces d'autodéfense unies de Colombie), dans un bastion paramilitaire dans le nord-ouest de la Colombie, a déclaré le vice-président Francisco Santos. Les paramilitaires ont accepté de s'installer près de Santa Fe de Ralito, à 450km au nord-ouest de Bogota. Cette avancée dans les négociations de paix avec les groupes paramilitaires intervient alors que l'armée et la police colombiennes ont capturé 43 rebelles présumés des FARC, munis d'armes et d'explosifs et préparant, selon les autorités, des attaques terroristes dans la capitale colombienne. Ces membres présumés des Forces armées révolutionnaires de la Colombie (FARC) ont été capturés lors de diverses opérations près de Sumapaz, à 35km au sud-est de Bogota, a déclaré le général Hernando Alonso Ortiz de la 5e division de l'armée colombienne. Les milices parallèles colombiennes ont émergé dans les années 1980 pour lutter contre la guérilla de gauche. Liées à l'armée régulière, elles ont fini par mener leur propre "guerre sale", se livrant au trafic de drogue et aux enlèvements pour se financer, et commettant certaines des pires atrocités du conflit. En vertu de l'accord signé en juillet avec le gouvernement d'Alvaro Uribe, les AUC ont accepté de démobiliser la totalité de leurs 13.000 hommes d'ici la fin 2005. |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:22:48
| La N. E. et le N. B. demandent aux pétrolières d'annoncer une hausse d'avance Presse Canadienne Le gouvernement conservateur de la Nouvelle-Ecosse a déposé un projet de loi qui obligera les sociétés pétrolières à avertir les consommateurs deux jours à l'avance lorsque les prix de l'essence augmenteront, et le Nouveau-Brunswick songe à une mesure similaire. Le ministre des Services de la N.-E., Barry Barnett, a affirmé qu'un comité législatif enquêtera également sur les raisons des prix élevés de l'essence. En donnant un avertissement à l'avance, le ministre indique que les sociétés pétrolières devront expliquer pourquoi la hausse annoncée est nécessaire. Le projet de loi donne aussi à la province l'autorité de créer un système de réglementation complet, si nécessaire. Mais M. Barnett a admis que cette action ne se traduira pas par une réduction des prix à la pompe. Le ministre, qui souhaite l'entrée en vigueur de la loi le 1er juin, a précisé que les sociétés prises en défaut risqueront une amende maximum de 500 000 $. La réaction à cette annonce a été immédiate chez les détaillants d'essence de la province, qui l'ont dénoncée avec vigueur. "Nous allons être la risée de tout le pays", a déclaré Dave Collins, président de Wilson Fuels, une pétrolière indépendante des provinces maritimes, en ajoutant que la Loi fédérale sur la concurrence interdisait d'annoncer les changements de prix à l'avance. "La loi provinciale passerait en premier. Ca démontre un sérieux manque de communications entre les bureaucrates, d'ajouter M. Wilson. C'est vraiment bizarre. Ils ne savent pas quoi faire, alors ils ont lancé quelque chose sur le tapis sans réfléchir." Terre-Neuve et l'Ile-du-Prince-Edouard ont choisi de réglementer le prix de l'essence, mais là aussi il est élevé. A Charlottetown, le litre d'essence ordinaire se vendait 83,6 cents jeudi alors qu'il était à 92,8 à Saint-Jean de Terre-Neuve. A travers le pays, les prix de l'essence tournent autour de 1 $ le litre. Quant à l'idée de réduire les taxes sur l'essence, cela ne donnerait pas grand chose a estimé le ministre Barnet. Selon lui, des études ont démontré que dans cette éventualité, les sociétés pétrolières ne font qu'augmenter leur marge de profit et les prix ne changent pas. Au Nouveau-Brunswick, le ministre de l'Energie Bruce Fitch a indiqué que son gouvernement envisageait d'imiter la Nouvelle-Ecosse au sujet des prix de l'essence. "Nous cherchons aussi à mitiger le problème", a-t-il dit, en ajoutant que l'augmentation des prix touchait tout le monde, des flottes d'autobus scolaires à l'industrie du camionnage, et même les bûcherons avec leur tronçonneuse. |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:23:26
| Le NPD a remporté l'élection complémentaire en Ontario Presse Canadienne Le NPD a recouvré le statut officiel de parti en Ontario ce jeudi, alors que les électeurs de Hamilton Est ont élu la candidate du parti, Andrea Horwath, dans le cadre d'une élection complémentaire visant à remplacer le libéral Dominic Agostino décédé du cancer du foie en mars dernier. Le choix des électeurs envoie par ailleurs le message qu'ils sont déçus du gouvernement libéral actuellement au pouvoir à Queen's Park. Mme Horwath, une conseillère municipale de Hamilton depuis 1997, âgée de 41 ans, a défait le candidat libéral Ralph Agostino, un agent d'immeuble et commissaire scolaire de 42 ans. Ralph Agostino est le frère cadet de (feu) Dominic Agostino qui détenait le comté depuis 1995. La victoire de jeudi donne aux néo-démocrates huit sièges à la Législature ontarienne — le nombre requis pour obtenir le statut officiel de parti. Cela fera passer le budget de recherche du NPD ontarien de 775 000 $ à environ 2 millions $. Le parti pourra aussi poser davantage de questions durant la période de questions à l'assemblée. Actuellement, les libéraux ont pour leur part 71 sièges à Queen's Park et les conservateurs, 24. |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:24:21
| L'impact du SRAS a été plus fort sur les services non essentiels Presse Canadienne La crise du SRAS survenue l'année dernière à Toronto et en Ontario a été ressentie davantage dans les services non-essentiels que dans les services d'urgences, conclut une nouvelle étude. Les citoyens ont compris dans l'ensemble le message à l'effet qu'ils pouvaient aller dans les urgences d'hôpitaux si nécessaires, mais qu'ils faisaient mieux de rester à la maison, dans le cas contraire, résume l'un des comités mis sur pied pour étudier l'impact de la crise. "En somme, les gens ont réagi de façon intelligente, signale le Dr Michael Schull, l'un des auteurs du rapport du comité. Ils savaient bien qu'en allant à l'urgence pendant la crise du SRAS, ils risquaient d'attraper la maladie, alors ils étaient plus en sécurité à la maison. En outre, les services hospitaliers vivaient une pression énorme et ça leur donnait la chance de mettre toutes les ressources possibles dans la lutte contre le SRAS." Le Dr Schull et ses collègues du Institute for Clinical Evaluative Sciences de Toronto ont également découvert que le public et les professionnels ont pu fonctionner sur une base informelle pour effectuer le triage des patients, ce qui a permis de maintenir un service de qualité pour les patients qui en avaient besoin et de réduire drastiquement ces services dans les cas non-urgents. Par exemple, le nombre de vasectomies a chuté de 93 pour cent en avril la période la plus sombre de la crise du SRAS à Toronto, et de 55 pour cent ailleurs dans la province. Dans le même temps, les visites pour des infections aux oreilles ont chuté de 63 pour cent, mais les patients en trouble respiratoire ont continué à recevoir les soins d'urgence normalement. Malgré ces conclusions encourageantes, Le Dr Schull et son équipe soutiennent que leur rapport ne fait pas le portrait global de la crise dans les hôpitaux. "On ne peut mesurer quelque chose comme l'anxiété ressentie par les patients, leur solitude parce que les visites de parents étaient interdites. Ca n'inclut pas non plus les souffrances à la suite d'interventions chirurgicales retardées. Ces choses là échappent aux bilans", d'expliquer le médecin. L'équipe du Dr Schull entend quand même voir si la crise a affecté la santé générale des Ontariens et fera connaître ses conclusions là-dessus avant la fin de l'année. |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:24:58
| Train haute vitesse entre Montréal - New York : Le gouverneur de New York et Jean Charest en rêvent Presse Canadienne Le gouverneur de l'État de New York, George E. Pataki et le premier ministre Jean Charest trouvent l'idée d'établir un train haute vitesse entre Montréal et New York un projet emballant mais lointain. Au deuxième sommet économique Québec-New York, jeudi, les résultats d'une étude de préfaisabilité rendus publics estiment à 4 milliards $ US les investissements requis et des travaux de construction d'une durée de 10 ans. Lors d'une conférence de presse, M. Charest a jugé les coûts «assez élevés» et a trouvé que la proposition d'apporter des améliorations immédiates à la voie ferrée existante serait une avenue plus prometteuse à court et moyen terme. Le train à haute vitesse voyage jusqu'à 240 kilomètres/heure, la limite pour ne pas avoir à électrifier les voies. Le TGV, ou train grande vitesse, file pour sa part à 300 kilomètres/heure. «Pour nos pays respectifs, ce serait un projet intéressant à plusieurs égards», a commenté le premier ministre. «Au plan environnemental, parce qu'il permettrait de diminuer le trafic routier, parce que les coûts d'énergie justifient qu'on puisse avoir des modes de transport alternatifs et que cela nous permettrait de développer davantage le tourisme», a-t-il dit. |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:26:00
| Deux enfants traités comme des animaux pendant deux ans Presse Canadienne C'est une véritable histoire d'horreur qui s'est terminée ce jeudi, au palais de justice de Trois-Rivières, alors qu'un homme de 54 ans de Sainte-Marie-de-Blandford a été reconnu coupable d'avoir maltraité les deux enfants de sa conjointe, entre 1989 et 1991. Selon les faits énumérés par le juge Pierre L. Rousseau, l'accusé s'est livré à des sévices sur les jeunes victimes, une fille et un garçon qui avaient entre 8 et 11 ans au moment des faits. À l'époque, l'accusé et la mère des enfants passaient leurs nuits à consommer de la cocaïne au son des chansons d'Elvis Presley. La violence était constante, toujours pour des motifs futiles. Les deux victimes ont eu droit presque quotidiennement à des coups de poing au visage ainsi qu'à des coups de pieds. La fillette s'est aussi fait plonger un bras dans l'eau bouillante. Il n'était pas rare que l'accusé pointe un fusil sur la petite la nuit et qu'il la force à le regarder se «shooter» de la cocaïne. Le garçon, lui, était souvent confiné à la grange de la fermette. L'accusé ne lui pardonnait rien. Ainsi, alors qu'il n'effectuait pas le travail demandé au goût de l'accusé, l'enfant recevait des coups de marteau sur chacun les auriculaires. Lorsque les enfants ont fini par être envoyés en famille d'accueil, ils étaient totalement hystériques. Ils étaient sales et répugnants et leur maigreur sautait aux yeux. Il a fallu des années avant que les enfants réapprennent à vivre normalement. Le garçon, devenu adulte, a décidé de poursuivre la direction de la protection de la jeunesse pour ne pas avoir pris au sérieux les signalements que lui et sa soeur faisaient. Le juge Rousseau a retenu les témoignages des victimes (aujourd'hui adultes) même s'il y avait quelques imprécisions et contradictions. La mère a aussi dit confirmé la plupart des sévices mentionnés par les enfants. Elle est aussi accusée et sa cause sera entendue dans quelques semaines. Quant à l'accusé, le juge Rousseau a dit qu'il n'avait aucune crédibilité, aucun remords. Le juge a fixé les plaidoiries sur sentence au 18 juin. |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:27:31
| Décès de deux québécois à Rome : deux Américaines sont interrogées Presse Canadienne Le police italienne a interrogé deux femmes du Massachusetts après qu'il eut été déterminé que l'incendie ayant fait trois morts dans un hôtel de Rome, début mai, avait éclaté dans leur chambre, selon des informations publiées par un journal. Un couple originaire du Québec figure parmi les victimes. Rachel Castricone, 24 ans, de Boxford, et Tracey Bouldoukian, 25 ans, de Weymouth, n'ont été accusées d'aucun crime à la suite de la tragédie survenue le 1er mai à l'hôtel Parco dei Principi, a rapporté le quotidien Eagle Tribune. L'incendie a coûté la vie à un couple de Newington, au New Hampshire. La fumée a eu raison de Paul-Emile Busque, 64 ans, et Bernice Marie Busque, 61 ans, tous deux originaires du Québec, qui s'étaient réfugiés dans la salle de bain de leur chambre. L'autre victime est James Lowry, 58 ans, de l'Etat américain de la Géorgie, décédé alors qu'il tentait d'échapper aux flammes en se laissant glisser le long d'un drap, depuis le balcon de sa chambre. Sa femme était auparavant parvenue à fuir de cette façon. Les enquêteurs soupçonnent que l'incendie a été déclenché par un mégot jeté dans une poubelle avec une bouteille d'alcool vide, a confié au Eagle Tribune l'inspecteur en chef Luigi Rossi, de la police italienne, lors d'un entretien téléphonique ayant eu lieu en présence d'un interprète. Des témoins ont affirmé à la police avoir vu les deux femmes rentrer à l'hôtel, tôt le matin, après avoir été dans une boîte de nuit. La loi italienne n'autorise pas la détention sans que des accusations aient été portées, a affirmé M. Rossi. Les autorités romaines détermineront si des accusations sont justifiées une fois l'enquête terminée, ce qui, selon le policier, devrait être chose faite d'ici à deux semaines. |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:28:02
| Dernier quart de travail pour près de 600 employés de Whirlpool à Montmagny Presse Canadienne Près de 600 travailleurs de l'usine Whirlpool de Montmagny, près de Québec, ont effectué un dernier quart de travail, jeudi, deux ans après l'annonce de la fermeture des installations par les dirigeants. Les activités de l'usine qui se spécialisait dans la fabrication d'appareils électroménagers sont transférées aux Etats-Unis et au Mexique. L'usine de Montmagny, qui avait été ouverte en 1867, était le plus important employeur de la ville depuis plus de 100 ans. Les gestionnaires de Whirlpool, dont le siège social est au Michigan, ont expliqué que l'usine de Montmagny n'était plus suffisamment rentable pour justifier à leurs yeux le maintien des activités. Plus tôt cette semaine, Whirlpool a par ailleurs annoncé qu'elle injecterait 1 million $ dans un fonds d'investissement afin d'encourager la création d'emplois dans la région. A l'origine, l'usine de Montmagny avait été mise sur pied par Amable Bélanger pour fabriquer des charrues et des marmites. Après avoir diversifiée les activités dans la fabrication d'appareils électriques en 1954, l'usine a été achetée dans les années 60 par la compagnie Admiral, qui a ajouté la production de réfrigérateurs et de congélateurs. Le géant Inglis a par la suite acquis l'usine avant de la céder à Whirlpool. |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:28:37
| Quelque 113 postes à temps plein sont supprimés à la CSDM Colette Cyr [AgenceNews] La Commission scolaire de Montréal a décidé d’abolir plus d'une centaine de postes à temps plein. C’est que la CSDM appréhende un déficit de quelque 27 millions de dollars. Pour ce faire, dès le 1er juillet prochain, les postes suivants seront abolis : 51 postes de professionnels (bibliothécaire, psychologue, conseiller pédagogique, orienteur); 51 postes de personnel de soutien administratif (secrétaire, surveillant d'élèves, technicien en informatique); 11 postes de personnel de soutien manuel (concierge, aide-concierge, ouvrier, aide de cuisine). Selon Jean Falardeau, président du Syndicat des professionnels du milieu de l'Éducation de Montréal, cette suppression de 10% des effectifs privera les élèves de services dont ils ont grand besoin. Alors que le budget Séguin vient d'investir 10 millions de dollars pour l'embauche de professionnels supplémentaires dans les écoles, comment peut-on justifier une telle décision? Le conseil des commissaires doit adopter le plan d'effectifs après le 26 mai, date à laquelle cesseront les suppressions potentielles de postes. Madame Camille Gagnon, du service des communications de la CSDM affirme qu’on analyse toujours les impacts de ces compressions, dont on ne communiquera l’analyse qu’en juin. |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:29:08
| Les bacs de recyclage remplacé par des sacs de papier? Presse Canadienne Les bacs de recyclage utilisés par les citoyens pourraient être, un jour, remplacés par des sacs de papier si les résultats d'un projet-pilote mené en ce sens, à Montréal, s'avéraient positifs. Quelques milliers de résidants du quartier Plateau-Mont-Royal participent présentement au projet, qui sera échelonné sur trois mois. Ils ont reçu un questionnaire sur lequel ils pourront inscrire leurs commentaires, qui seront évalués par la Ville de Montréal avant de décider de l'avenir de cette nouvelle mesure. À première vue, les sacs de papier semblent permettre une collecte beaucoup plus rapide par les préposés aux camions de recyclage. De plus, puisque les sacs peuvent être refermés, les risques que leur contenu soit soufflé par de forts vents diminuent. Par contre, on ignore encore comment ces sacs résisteront aux fortes pluies et quelles seront les modalités de leur distribution. |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:29:53
| Montréal nie avoir détourné des fonds dédiés à la lutte anti-terroriste Presse Canadienne À Montréal, l'administration Tremblay nie les allégations du ministre Jacques Chagon voulant qu'elle ait détourné des sommes devant servir à la lutte au terrorisme. Par la voix de son directeur du Service des finances, Robert Lamontagne, Montréal soutient n'avoir reçu qu'une compensation de Québec pour des fonds déjà investis par la ville dans la lutte anti-terroriste. Selon la version du ministre de la Sécurité publique, en 2003, le gouvernement québécois avait versé 15 millions $ à la ville. Mais selon lui, l'argent n'aurait pas été transféré par la ville à son service de police. M. Chagnon dit s'en être inquiété après avoir reçu une demande du Service de police de la Ville de Montréal pour obtenir 9,7 millions $ en trois ans pour lutter contre le terrorisme. |
| | Posté le 14-05-2004 à 12:00:32
| Irak: nouveaux affrontements à Najaf, libération de 315 détenus d'Abou Ghraib NAJAF (Irak) (AFP), le 14-05-2004 Les heurts entre troupes de la coalition et miliciens ont repris vendredi à Najaf, alors que la libération de 315 détenus de la prison d'Abou Ghraib, à l'ouest de Bagdad, était en cours au lendemain d'une visite du secrétaire d'Etat à la Défense américain Donald Rumsfeld. Dans la ville sainte chiite de Najaf (centre), des échanges de tirs entre miliciens radicaux et soldats de la coalition ont éclaté quelques heures avant la grande prière hebdomadaire, selon un correspondant de l'AFP. Les tirs provenaient apparemment des entrées sud et ouest de cette ville située à 160 km au sud de Bagdad, où s'est retranché le chef chiite radical Moqtada Sadr avec des centaines de ses miliciens. Deux personnes ont été blessées dans ces tirs, selon un premier bilan donné par l'hôpital Hakim de la ville. Une série de fortes explosions ont été entendues dans la ville, provenant du sud de la cité, vers 11H00 locales (07H00 GMT). Par ailleurs, la libération d'un groupe de 315 détenus irakiens de la prison d'Abou Ghraib, était en cours vendredi, a constaté une journaliste de l'AFP. Ces libérations avaient été annoncées le 12 mai par une responsable de la coalition en Irak dirigée par les Etats-Unis. Elle intervient au lendemain de la visite à Abou Ghraib de M. Rumsfeld, en plein scandale des photos des sévices infligés par des soldats américains sur des prisonniers irakiens. Un premier bus, avec à bord des dizaines de détenus faisant des signes de joie, est sorti à 09H20 (05H20 GMT) du périmètre de la prison. Le véhicule, escorté par des jeeps américaines, est arrivé une demi-heure plus tard dans une base du Corps de la défense civile irakienne (ICDC - auxiliaires de l'armée) à Al-Amiriya à l'entrée ouest de Bagdad, d'où ils doivent finalement être libérés. Jeudi, M. Rumsfeld a affirmé durant sa visite de la prison vouloir "écouter les responsables chargés au quotidien des opérations concernant les prisonniers". Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a estimé jeudi que les sévices contre les prisonniers irakiens avaient pour origine "une faille dans le commandement" militaire américain. "Il y a eu une faille dans le commandement, quelque chose qui n'aurait jamais dû arriver", a-t-il déclaré dans une interview accordée à la chaîne de télévision britannique BBC. Les soldats américains qui ont infligé ces sévices seront poursuivis et punis dans une "totale transparence", a assuré pour sa part le secrétaire d'Etat américain adjoint chargé du Proche-Orient, William Burns. Un régiment britannique également au centre des accusations de sévices sur les détenus pourrait être dissous pour l'indiscipline de ses soldats, a rapporté le quotidien londonien The Daily Telegraph daté de vendredi, citant des sources militaires. Les allégations d'abus commis contre des prisonniers irakiens par des soldats du Queen's Lancashire Regiment ont porté le "coup de grâce" à ce régiment, croit savoir ce journal conservateur. Le secrétaire d'Etat britannique aux forces armées Adam Ingram a cependant récusé les clichés publiés par le tabloïd Daily Mirror, montrant des soldats britanniques brutalisant un détenu irakien. Il les a qualifiés de faux, citant une enquête en cours de la police militaire. Par ailleurs, un responsable de la CIA a indiqué jeudi qu'il y avait "une grande probabilité" qu', un Jordanien lié au réseau Al-Qaïda, ait lui-même décapité Nicholas Berg, le jeune civil américain, dont l'exécution avait été filmée et diffusée sur un site internet. La dépouille mortelle du jeune homme est arrivée jeudi aux Etats-Unis, a annoncé le Département d'Etat, à la veille des obsèques privées que préparait sa famille dans une synagogue près de West Chester, en Pennsylvanie (est). Le père de Nicholas Berg a déclaré jeudi à la chaîne de télévision satellitaire américaine CNN que son fils pourrait avoir croisé la route du Français Zacarias Moussaoui, seul inculpé aux Etats-Unis en relation avec les attentats du 11 septembre 2001. Après la mort d'un Marine jeudi dans des "opérations de sécurité et de stabilisation" dans la province d'Al-Anbar (ouest), le bilan côté américain s'élevait à 778 militaires tués en Irak depuis le début de la guerre en mars 2003, selon un communiqué de la coalition publié vendredi. |
| | Posté le 14-05-2004 à 12:01:17
| La famille Gandhi revient au pouvoir en Inde NEW DELHI (AFP), le 14-05-2004 Contre toute attente, l'opposition en regroupée derrière le Parti du Congrès de Mme Sonia Gandhi a remporté les élections législatives et a annoncé jeudi son intention de former la prochaine coalition gouvernementale. La droite nationaliste hindoue, dirigée par le Premier ministre Atal Behari Vajpayee, a subi une défaite qu'aucun institut de sondage n'avait prédit avant l'ouverture du scrutin marathon qui s'est déroulé du 20 avril au 10 mai. L'Inde, qui compte plus d'un milliard d'habitants, est la plus grande démocratie du monde. Sa croissance économique tourne actuellement autour de 8%. M. Vajpayee (79 ans), au pouvoir depuis cinq ans à la tête d'une coalition, a présenté sa démission au président Abdul Kalam qui lui a demandé de rester à son poste "jusqu'à ce qu'une alternative soit trouvée". Mme Gandhi (57 ans), veuve de l'ancien Premier ministre Rajiv Gandhi assassiné en 1991, a "remercié les électeurs" et a promis qu'un gouvernement "fort, stable et laïque" serait formé "au plus tôt". Elle s'est cependant gardée d'indiquer immédiatement si elle briguerait elle-même le poste de Premier ministre. Pendant la campagne électorale, les nationalistes du Bharatiya Janata Party (BJP) n'ont eu de cesse de dénoncer ses origines italiennes, affirmant que cette situation l'empêchait de devenir chef du gouvernement de l'Inde. "Le leader du Parti du Congrès sera élu" par les nouveaux élus de cette formation au parlement lors d'une réunion prévue samedi, a déclaré jeudi soir Sonia Gandhi. Selon des résultats définitifs annoncés par la Commission électorale, le Congrès et ses alliés de gauche ont remporté 214 sièges sur les 539 déclarés en fin de journée, tandis que le BJP et ses partenaires totalisaient 187 députés. Les autres formations, notamment régionales, et les candidats indépendants ont décroché 138 sièges, ce qui obligera le Congrès à tenter d'élargir au maximum son assise parlementaire. La chambre basse du parlement de New Delhi compte 545 députés. Aux élections législatives de 1999, le BJP et ses alliés avaient conquis 302 sièges, le Congrès et ses alliés 129. M. Vajpayee avait convoqué ces nouvelles élections cinq mois avant la date prévue pour profiter d'une conjoncture économique favorable et d'un climat de détente exceptionnel avec le Pakistan. Encouragés par une victoire inattendue à des élections régionales en décembre dernier, les nationalistes hindous avaient lancé, avant même que le parlement ne soit dissous en février, une vaste campagne de communication sur le thème de "l'Inde qui brille". Cette campagne, qui visait à souligner les bons résultats du gouvernement Vajpayee dont ont surtout bénéficié les classes moyennes des grandes villes, semble avoir fait long feu dans les campagnes où vivent plus de 60% du milliard d'Indiens. "La politique économique du BJP, qui a abouti à l'accomplissement de nombreuses choses promises, a cependant aliéné un vaste segment de l'électorat, bien trop pauvre et marginalisé pour en profiter", a estimé l'analyste politique Pran Chopra. Plus de 250 millions d'Indiens vivent sous le seuil de pauvreté. De nombreuses zones rurales restent encore privées d'électricité et d'eau potable. La popularité de M. Vajpayee, artisan du processus de dialogue engagé en janvier avec le Pakistan, n'a pas suffi aux nationalistes qui avaient également cherché à gommer une image parfois extrémiste liée à l'hindouisme militant. Des violences antimusulmanes en 2002 au Gujarat (ouest de l'Inde) ont entaché le mandat des nationalistes. La Bourse de Bombay, qui avait chuté de plus de 4% à l'ouverture des transactions, était en hausse de 0,77% jeudi en fin de journée. Le Pakistan, voisin et rival de l'Inde, a très vite réagi à l'annonce des résultats. "Nous espérons que le changement de gouvernement en Inde n'affectera pas le processus de paix", a déclaré à l'AFP le ministre pakistanais de l'Information, Sheikh Rashid. De son côté, Mme Gandhi a rappelé que "depuis le début, nous avons soutenu l'initiative du Premier ministre Vajpayee à l'égard du Pakistan". Elle a ajouté que le nouveau gouvernement indien poursuivrait le dialogue avec Islamabad. |
| | Posté le 14-05-2004 à 12:02:57
| L'armée israélienne va détruire des centaines de maisons à Rafah JERUSALEM (AFP), le 14-05-2004 L'armée israélienne a reçu le feu vert pour détruire des centaines de maisons à Rafah dans le sud de la bande de Gaza près de la frontière égyptienne à la suite de la mort mercredi de cinq soldats dans ce secteur, a annoncé la radio publique israélienne. L'Autorité palestinienne a qualifié de "catastrophe majeure" ce projet et appelé la communauté internationale à intervenir pour empêcher sa mise en oeuvre. "Détruire ces maisons sera une catastrophe majeure pour notre peuple. C'est extrêmement grave", a déclaré à l'AFP le ministre palestinien chargé des négociations Saëb Erakat. "Cela montre qu'Israël a l'intention de rester dans la bande de Gaza et non pas de s'en retirer. Ils veulent y semer la destruction comme ils l'ont fait dans le quartier de Zeitoun (à Gaza) où l'armée israélienne a tout détruit", a-t-il ajouté. Sur le terrain, un activiste palestinien a été tué dans la nuit de jeudi à vendredi dans la bande de Gaza en tentant de commettre un attentat contre une colonie juive, a-t-on appris de sources médicale palestinienne et militaire israélienne. Mahmoud Joumaa, 22 ans, des Comités de la résistance populaire, a été tué en tentant, avec un autre activiste, de poser une charge explosive près de la colonie de Rafah Yam, dans le sud de la bande de Gaza, selon le groupe armé et des sources militaire israéliennes. Ce nouveau décès porte à 4.016 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada fin septembre 2000, dont 3.030 Palestiniens et 916 Israéliens. L'armée israélienne a reçu l'autorisation du Premier ministre Ariel Sharon "d'élargir" le corridor surnommé "Philadelphie" qui s'étend le long de la frontière avec l'Egypte et de détruire à l'avenir des "centaines de maisons" situées le long de ce corridor, a ajouté la radio publique. "Dans un premier temps des bâtiments abandonnés seront détruits. Puis d'autres maisons habitées seront détruites. Israël se chargera de trouver des logements pour les Palestiniens qui seront évacués", a poursuivi la radio sans donner d'autres détails. Un responsable à la présidence du conseil a confirmé à l'AFP que l'armée allait "élargir" le secteur contrôlé le long de la frontière égyptienne et que des "maisons de Palestiniens vont être détruites" lorsque les opérations de recherches des restes des soldats tués prés de Rafah, qui ont repris vendredi, seront achevées. "C'est une mesure de légitime défense, il s'agit de mieux assurer la protection nos soldats qui ne doivent pas se faire tirer comme des lapins et d'empêcher également la contrebande d'armes, de mortiers, de roquettes par des tunnels entre l'Egypte et la bande de Gaza", a ajouté ce responsable, qui a requis l'anonymat. Il n'a pas précisé combien de maisons allaient être détruites, se bornant à assurer qu'Israël trouverait des "solutions alternatives" pour les Palestiniens qui se retrouveront sans abri. Selon les responsables israéliens, les maisons situées près du corridor "Philadelphie" sont utilisées par des tireurs palestiniens embusqués ou pour des attaques à la roquette contre des soldats israéliens. Mercredi après-midi, à Rafah, à l'extrémité sud de la bande de Gaza, un autre transport de troupes blindé a été touché par une roquette antichar qui a déclenché une énorme explosion, tuant un officier et quatre soldats. Le véhicule transportait des explosifs. Le député d'opposition de gauche, Yossi Sarid, a dénoncé le projet de "détruire la moitié de Rafah". "C'est un crime de guerre, et le soutien américain pour ce genre d'opération ne nous aidera pas vis-à-vis de la communauté internationale", a ajouté M. Sarid à la radio militaire. Le chef de l'opposition travailliste Shimon Peres a appelé vendredi à la radio à un retrait de toute la bande de Gaza, y compris du corridor Philadelphie, "comme le prévoyait le plan initial du Premier ministre". M. Peres faisait allusion à la première version du plan de retrait de la bande de Gaza d'Ariel Sharon qui a été rejeté par les membres du Likoud, son parti au début du mois lors d'un vote. En octobre 2003, l'armée israélienne avait détruit ou rendu inhabitables 114 maisons, laissant 1.240 personnes sans abris dans le camp de réfugiés de Rafah, selon l'Agence de l'Onu pour les réfugiés de Palestine (Unrwa). Cette opération avait été lancée en vue de détruire des tunnels de contrebande. |
| | Posté le 14-05-2004 à 12:04:14
| France: Sirven libéré, le trio de l'affaire Elf est dehors PARIS (AFP), le 14-05-2004 La cour d'appel de Paris a remis en liberté jeudi l'ex-directeur des affaires générales d'Elf Alfred Sirven, après avoir déjà relâché ses deux anciens comparses à la tête du groupe pétrolier, l'ex-PDG Loïk Le Floch-Prigent et l'ancien "M. Afrique" André Tarallo, tous deux malades. M. Sirven, 77 ans, a quitté la prison de la Santé à Paris peu avant 22H00 entouré de ses trois avocats à bord d'une voiture qui s'est difficilement frayé un chemin à travers la foule des journalistes. La cour, qui a conditionné sa libération au paiement d'une caution de 150.000 euros - 110.000 euros jeudi, le reste sur quatre mois - a notamment considéré qu'Alfred Sirven offrait "toutes les garanties de représentation" avant la tenue du procès en appel de l'affaire Elf, en octobre. "C'est une énorme émotion et c'est aussi le résultat d'un combat que nous avons mené sans jamais renoncer. Nous avions même fini par penser que certains avaient peur de voir remis en liberté Alfred Sirven", a réagi Me Pierre Haïk. Pour soutenir cette cinquième demande de libération, ses avocats n'ont cette fois pas invoqué ses problèmes médicaux - la cour avait à plusieurs reprises considéré que son état était compatible avec la détention - mais le fait qu'il offrait désormais toutes les garanties de ne plus échapper à la justice. Selon eux, Alfred Sirven, condamné en novembre 2003 à 5 ans de prison et 1 million d'euros d'amende dans l'affaire Elf, détenu depuis trois ans et trois mois, habitera désormais chez sa fille, médecin en région parisienne, ainsi que dans sa résidence secondaire à Deauville (Calvados). Avant que la cour ne rende sa décision, le représentant du parquet général Marc Guirimand s'est opposé à cette remise liberté, arguant notamment que le montant de la caution était "insuffisant" et "loin de correspondre au montant des détournements reprochés à l'intéressé". Acteur central du système de caisses noires mis en place par le groupe, en fuite de 1997 à 2001 aux Philippines, Alfred Sirven a été reconnu coupable de recels d'abus de biens sociaux à hauteur de 168 millions d'euros. Dans le volet Dumas de l'affaire, il avait été condamné à 3 ans ferme. Longtemps considéré comme une menace pour ceux qui l'avaient connu du temps de sa splendeur, Alfred Sirven, auquel la presse avait un temps prêté le pouvoir de "faire sauter 20 fois la République" a plutôt fait profil bas lors du procès Elf, sauf contre certains de ses co-prévenus, dont son ancien patron, qu'il a accablé à plusieurs reprises. Le 8 avril, la cour avait remis en liberté pour raison de santé Loïk Le Floch-Prigent, 60 ans, condamné à la même peine que Sirven. L'ex-PDG d'Elf, atteint d'un psoriasis qui lui touche plus de 80% du corps, souffre aussi d'un cancer diagnostiqué tardivement, qui nécessite des hospitalisations régulières. Quelques mois plus tôt, le 7 janvier, c'est André Tarallo, 76 ans, que la cour d'appel avait libéré pour raisons de santé, deux mois après son incarcération. Condamné à quatre ans de prison dans l'affaire Elf, l'ex-directeur des hydrocarbures devait subir une intervention chirurgicale urgente liée à d'importants problèmes cardiaques. L'ancien trio qui dirigeait le groupe Elf désormais en liberté, le seul prévenu parmi les 37 qui avaient comparu entre mars et juillet 2003 à être encore sous les verrous est Alain Guillon, ex-directeur du raffinage du groupe, qui avait été condamné à 3 ans de prison. |
| | Posté le 14-05-2004 à 12:06:49
| Flambée sans fin de l'or noir NEW YORK (AFP), le 14-05-2004 Les prix du pétrole ont atteint un nouveau record historique jeudi à New York et les opérateurs ne voient pas ce qui pourrait éteindre cette flambée dans un contexte d'extrêmes tensions au Moyen Orient et de faibles stocks d'essence aux Etats-Unis. Le baril de brut a encore pris 31 cents jeudi à l'issue de sa 4ème séance de hausse consécutive, pour finir à 41,08 dollars: un nouveau record historique qui pulvérise celui établi la veille à 40,77 dollars. Le pétrole est même monté jusqu'à 41,10 USD jeudi peu avant la clôture, flirtant avec son record de toujours en séance, à savoir les 41,15 dollars atteints le 10 octobre 1990, peu avant la guerre du Golfe. En trois semaines, la hausse des cours du brut s'est accélérée: ils ont encore pris 5,35 dollars. Le marché est extrêmement nerveux en raison des craintes de nouveaux attentats contre des installations pétrolières au Moyen-Orient, à l'instar de ceux qui ont eu lieu ces dernières semaines en Irak et en Arabie saoudite. En outre, les prix de l'essence volent de record en record en raison d'une demande inhabituellement élevée et de stocks très serrés à l'orée de l'été, saison haute de la consommation aux Etats-Unis. Abasourdis par la spectaculaire envolée de l'or noir, les investisseurs s'attendent à ce que l'escalade des prix continue. "Le marché ne répond plus seulement à l'offre et à la demande (...). Il fait l'objet d'une frénésie qui s'autoalimente", constate Fadel Gheit, analyste de Oppenheimer Fund, ajoutant que les achats spéculatifs massifs attisent les échanges. D'après les fondamentaux, précise-t-il, "les prix devraient se situer autour de 25 dollars, mais je n'ai aucun espoir qu'ils retombent à ce niveau dans un avenir proche". Preuve d'une grande nervosité, les propos de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui a clairement fait savoir jeudi qu'elle allait augmenter sa production, n'ont pas réussi à calmer les cours. Le président de l'Opep, Purnomo Yusgiantoro, a indiqué que les membres du cartel, "inquiets" de la flambée des prix, "devraient s'accorder" sur une hausse de la production lors d'une rencontre informelle le 21 mai à Amsterdam. Sceptiques, les investisseurs doutent de la capacité de l'Opep à apporter un véritable répit au marché pétrolier. Selon l'Agence internationale de l'Energie (AIE), le cartel ne peut que fournir 2,5 millions de barils par jour de plus qu'actuellement, et seuls l'Arabie Saoudite, le Koweït et les Emirats arabes unis peuvent produire davantage. Toutefois, Bill O'Grady estime que si "l'Opep et l'Arabie saoudite se mettaient à produire à leur pleine capacité", ou si la croissance économique ralentissait en Chine, cela pourrait inverser la tendance du marché. Si "le gouvernement américain décidait d'essayer de mettre sur le marché un partie des réserves stratégiques, cela enlèverait un peu de pression au marché de l'essence", poursuit-il. Face à une flambée pétrolière risquant de lester l'économie mondiale, le gouvernement américain s'est voulu rassurant. Le président du Conseil économique de la Maison Blanche, Gregory Mankiw, a ainsi déclaré jeudi à Paris que les cours élevés de l'or noir sont un frein à la reprise économique américaine, mais qu'ils ne sauraient la faire "dérailler". Dans la même veine, l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) a jugé que les cours actuels restent supportables pour l'économie mondiale. Elle s'est toutefois inquiétée d'une plus ample envolée. |
| | Posté le 14-05-2004 à 12:07:35
| OMC: 28 ministres vont tenter à Paris de débloquer les négociations PARIS (AFP), le 14-05-2004 Les ministres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ont affiché jeudi l'espoir de débloquer le cycle de négociations de Doha vendredi à Paris, mais des doutes subsistent de toutes parts sur la volonté de chacun de faire les compromis nécessaires, notamment dans l'agriculture. "J'ai l'impression dans mes discussions avec les autres ministres qu'il y a beaucoup d'optimisme et qu'on va accomplir quelque chose. Il y a assurément de la volonté politique", a déclaré jeudi à l'AFP le ministre canadien du Commerce international, Jim Peterson, alors qu'une trentaine de ministres doivent tenter de relancer vendredi le cycle de négociations en cours à l'OMC, à l'arrêt depuis l'échec de la conférence de Cancun (Mexique) en septembre dernier. Lundi, au nom de l'Union européenne, la Commission de Bruxelles avait fait un geste pour tenter de relancer le processus en offrant de mettre sur la table la suppression des subventions aux exportations agricoles, répondant ainsi à une demande pressante des pays en développement. Mais elle exige des concessions réciproques des autres grands acteurs de la négociation que sont les Etats-Unis et les grands pays émergents du G20. "L'UE accepte finalement de négocier", s'est réjoui le négociateur américain au Commerce, Robert Zoellick. "C'est un grand premier pas pour le cycle" de négociations, a-t-il dit. Néanmoins la France, première puissance agricole de l'UE, et première bénéficiaire des aides de l'Europe en la matière, a réitéré jeudi ses réserves et maintient ses distances avec les propositions des commissaires européens Pascal Lamy et Franz Fischler. "Je ne vois pas où il est écrit qu'il faut conclure avant l'été", a lancé Hervé Gaymard, le ministre de l'Agriculture. Le président français Jacques Chirac a fait savoir de son côté qu'il était "réservé", et des agriculteurs doivent manifester vendredi à Paris. Du côté du G20, qui regroupe notamment l'Inde, le Brésil et la Chine, le ministre brésilien des Affaires étrangères, Celso Amorim, a relevé "quelques signes positifs" dans les dernières déclarations européennes. Mais le ministre argentin du Commerce international, Rafael Bielsa, a souligné que "le problème est toujours dans le domaine agricole, où nous attendons que l'Union européenne et les Etats-Unis fassent un geste", notamment en réduisant leurs subventions agricoles. "Ce sont eux les protectionnistes", a ajouté M. Bielsa, qui s'exprimait jeudi soir à la sortie d'une rencontre des pays du G20. "Demain, nous pourrons peut-être avoir une idée plus claire des propositions américaines et européennes, et voir s'il est possible d'avoir un cadre général de négociations d'ici à juillet prochain, notamment sur l'agriculture, car si nous ne bougeons pas sur ce dossier, tout sera bloqué", a-t-il ajouté. De son côté, l'Américain Robert Zoellick a estimé au contraire jeudi que son pays avait fait les propositions nécessaires pour relancer les négociations, et que c'étaient aux pays émergents les plus développés, et donc au G20, de faire un pas avant, notamment en baissant leurs droits de douane industriels. La réunion "mini-ministérielle" de l'OMC, qui se déroule en marge d'une réunion ministérielle de l'OCDE, ainsi que les nombreuses rencontres bilatérales qui l'entourent, visent à faire redémarrer d'ici juillet le cycle de négociation dit "du développement" lancé en novembre 2001 à Doha (Qatar). L'objectif est de trouver avant fin juillet les grandes lignes d'un compromis, afin de parvenir avant la fin 2004 à un accord précis et chiffré sur ce nouveau cycle de libéralisation du commerce mondial. |
| | Posté le 14-05-2004 à 12:09:04
| Le Danemark s'apprête à célébrer avec éclat le mariage du prince héritier COPENHAGUE (AFP), le 13-05-2004 Le Danemark s'apprête à célébrer avec éclat, vendredi, le mariage à Copenhague du prince héritier , fils aîné de la reine Margrethe II, avec une bourgeoise australienne, Mary Donaldson, en présence de représentants des cours royales du monde entier. La liste des invités, qui comprend également des chefs d'Etat et de gouvernement étrangers, est gardée secrète jusqu'au jour des noces pour des raisons de sécurité. La police a déployé un important dispositif pour prévenir d'éventuels attentats. Cependant, le couple a échappé de justesse mercredi soir à un accident de voiture, alors qu'il se rendait à une soirée privée dans un club de Copenhague lorsqu'une BMW est arrivée en trombe à un croisement, quelques secondes avant le passage de la voiture princière. Les policiers nombreux sur les lieux ont réussi à intercepter le chauffard, un jeune homme en état d'ivresse, évitant ainsi un grave accident. La cérémonie religieuse sera célébrée en la cathédrale évangélique luthérienne de Copenhague, vendredi à partir de 16H00 locales (14H00 GMT). L'événement est historique pour les Danois, puisqu'il s'agit du premier mariage d'un héritier du trône depuis le 10 juin 1967, lorsque la princesse Margrethe --la souveraine actuelle-- avait épousé un diplomate français, le comte Henri de Laborde de Monpezat, devenu le prince consort Henrik. Historique aussi pour le Vieux continent, car c'est la première fois qu'une Australienne fait son entrée dans une cour royale européenne avec le titre de princesse, qui plus est appelée à devenir un jour reine d'un royaume millénaire, le plus ancien d'Europe. Frederik, 35 ans, et Mary Donaldson, 32 ans, se sont rencontrés à Sydney en septembre 2000 en marge des Jeux Olympiques. "Ce n'était pas le coup de foudre (...) mais l'amour s'est développé peu à peu", a reconnu Mary, juriste née sur l'île australienne de Tasmanie. Comme son frère cadet le prince Joachim --qui a épousé en novembre 1995 Alexandra Manley, une roturière de Hong Kong--, Frederik a donc choisi de partager sa vie avec une étrangère, originaire d'un pays lointain. Le couple princier a déjà reçu les honneurs du peuple et des corps constitués ces derniers jours à l'occasion d'une série de manifestations officielles suivies par des dizaines de milliers de personnes dans les rues de Copenhague et par des millions de téléspectateurs rivés à leur petit écran. Parade militaire des trois corps d'armes, concert "Rock'n Royal" au stade Parken de la capitale danoise, régate princière au port, dîner offert par la reine aux représentants de l'Etat, réception à la mairie ..., la capitale danoise vit au rythme des réjouissances organisées pour le couple le plus populaire de l'heure. A cette occasion, Copenhague a revêtu sa tenue d'apparat: rues et places décorées de drapeaux rouge et blanc, décorations florales géantes en forme de coeur et de couronnes, portraits des futurs époux dans les vitrines accompagnés de ces mots qui reviennent en leitmotiv sur toutes les lèvres "Tillykke Frederik og Mary" (Félicitations Frederik et Mary). Le maire de la capitale Jens Kramer Mikkelsen a même appelé la population à empoigner le balai pour rendre la cité plus propre. Ainsi écoliers, clubs sportifs, scouts et retraités se sont-ils portés volontaires pour l'opération "Au nom de l'amour, nous nettoyons Copenhague". La plupart des 5,4 millions de Danois comptent suivre de très près ce jour de fête, notamment les femmes, soit dans les rues pour acclamer les mariés dans leur carrosse, ou devant la télévision, les deux chaînes nationales émettant en direct pendant toute la journée de vendredi. Les Danois sont déjà conquis par Mary Donaldson. 83,5% des personnes interrogées, selon un sondage publié le 9 mai, pensent qu'elle fera une très bonne princesse héritière. Et la monarchie est plus populaire que jamais dans ce pays avec 81,6% d'opinion favorable tandis que les tenants de la république constituent 10,8% des sondés. Signe de l'attachement des sujets à la famille royale, les Danois, de tous âges, ainsi que les communes, les régions, les entreprises et le gouvernement, ont apporté ces derniers jours des cadeaux de noce en tous genres au Palais royal: des dessins ou sculptures d'enfants aux broderies et tapis persans, jusqu'à... une voiture décapotable. |
| | Posté le 15-05-2004 à 11:54:40
| Washington ne cherche pas à imposer des réformes aux pays arabes, selon William Burns Presse Canadienne Le sous-secrétaire d'Etat américain pour les affaires du Proche-Orient, William Burns, a assuré vendredi que les Etats-Unis ne cherchent pas imposer de réformes aux pays arabes, à l'issue d'une entrevue avec le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali. En revanche, selon M. Burns, Washington "soutient vivement toutes les initiatives émanant de la région pour la réalisation des réformes se rapportant aussi bien au développement économique qu'à l'élargissement de la participation politique et au renforcement des chances d'accès à l'enseignement". "La réussite de telles réformes exige qu'elles émanent de l'intérieur de la région et qu'elles soient en accord avec les intérêts de ses Etats et de ses peuples", a-t-il dit dans une déclaration rapportée par l'agence tunisienne TAP. Lors d'une conférence de presse, M. Burns a, par ailleurs, déclaré n'avoir pas soulevé avec les responsables tunisiens l'éventualité de l'envoi de forces de maintien de l'ordre en Irak. Le général John Abizaid, chef du commandement central américain au Golfe, avait fait état récemment d'une demande américaine dans ce sens faite à plusieurs pays citant le Maroc, la Tunisie et le Pakistan. Le responsable américain a, par ailleurs, qualifié de "solide" le partenariat entre les Etats-Unis et la Tunisie. "Les avancées réalisées par la Tunisie dans les domaines économique et social servira de plate-forme pour accomplir plus de progrès" dans ceux de "la démocratie et de la liberté de la presse", a déclaré M. Burns. L'adjoint de Colin Powell effectue une tournée dans la région qui l'a déjà conduit au Maroc et en Algérie. Après Tunis, il doit se rendre en Jordanie. |
| | Posté le 15-05-2004 à 11:55:56
| Deux disc jockeys sont congédiés pour avoir diffusé un enregistrement de Berg Presse Canadienne Deux disc-jockeys ont été congédiés après qu'ils eurent diffusé un enregistrement de Nick Berg, le ressortissant américain récemment décapité en Irak, et fait des blagues au sujet du sort ayant été réservé à ce dernier. Des auditeurs ont téléphoné à la station de radio KNRK-FM, à Portland, en Oregon, afin de se plaindre, après avoir entendu sur les ondes les cris de M. Berg, puis les rires des deux animateurs, sur fond musical. Les disc-jockeys, connus sous les noms de Marconi et Tiny, ont été congédiés jeudi par la direction de KNRK-FM, station appartenant à la société Entercom Communications, dont le siège est situé en Pennsylvanie. Les employés de la station n'ont pas voulu rendre publique la vraie identité des deux hommes. Le responsable de la station a présenté des excuses en ondes. L'un des disc-jockeys s'est également excusé sur son site Web, y affichant un communiqué dans lequel il a expliqué être "devenu tellement insensible face aux choses horribles qui se passent dans ce monde qu'il m'arrive parfois d'oublier qu'il a encore des gens qui ressentent quelque chose. Je n'ai d'aucune façon voulu être insensible envers quiconque. Mes commentaires à ce sujet étaient inappropriés". Le corps décapité de Nick Berg a été retrouvé à Bagdad, samedi dernier. Trois jours plus tard, une vidéo tournée lors de son exécution par des hommes armés, la tête cachée sous une cagoule, a été diffusée sur un site Web associé à l'organisation terroriste al-Qaida. |
| | Posté le 15-05-2004 à 11:56:32
| Les pays engagés en Irak demeurent déterminés à travailler ensemble Presse Canadienne Le scandale entourant le sort réservé à certains prisonniers irakiens par les troupes d'occupation américaines complique les efforts de reconstruction de l'Irak, mais il n'affecte pas la volonté de travailler ensemble des pays impliqués dans celle-ci, a affirmé vendredi le ministre canadien des Affaires étrangères, Bill Graham, à Washington. Après avoir rencontré ses homologues du Groupe des huit pays les plus industrialisés du monde (G-8) et entendu une intervention de 20 minutes du président américain George Bush en faveur de la coopération, M. Graham a affirmé que cette affaire n'avait en rien diminué la détermination des différents pays engagés en Irak. "Mais tout le monde dans la pièce a reconnu que cela compliquait les choses", a indiqué le ministre, qui a qualifié d'"horrifiants" et "répugnants" les mauvais traitements dont furent victimes des prisonniers. Le scandale "exerce un impact sérieux sur la crédibilité des forces de la coalition", a affirmé M. Graham. "Mais les Américains reconnaissent cela totalement, accordons-leur cela, et ils font le nécessaire pour rétablir leur crédibilité", a-t-il ajouté. La rencontre a pour l'essentiel été consacrée au projet de mise en place d'un gouvernement irakien provisoire, le 30 juin. Certains se demandent toutefois si les Irakiens seront réellement souverains alors que les Etats-Unis comptent maintenir en place une importante présence militaire. "Les Etats-Unis sont impatients d'accorder à ce gouvernement autant de pouvoir et d'autorité qu'il pourra assumer", a déclaré en conférence de presse le secrétaire d'Etat américain Colin Powell. Les termes du rôle militaire qui sera exercé par les Américains seront précisés dans des lettres d'entente signées avec le gouvernement provisoire, a indiqué M. Powell, ajoutant que les responsables avaient discuté de l'éventualité d'une résolution des Nations unies afin de conférer davantage de légitimité au processus. M. Powell et des responsables des partenaires des Etats-Unis comptant des troupes en Irak ont par ailleurs assuré que la coalition quitterait l'Irak si on le lui demandait, ajoutant toutefois ne pas s'attendre à une telle requête. |
| | Posté le 15-05-2004 à 11:58:01
| Tsahal vise le Djihad islamique à Gaza: deux blessés Presse Canadienne Les hélicoptères israéliens ont lancé tôt samedi deux attaques aériennes contre deux cibles du groupe militant palestinien, le Djihad islamique, dans la ville de Gaza, blessant au moins deux personnes, selon les témoins. Un hélicoptère Apache a tiré cinq missiles sur un immeuble de trois étages situé dans le camp de réfugiés palestiniens, Beach Camp (ndlr: camp de la plage). L'appareil du Tsahal visait le premier étage de ce bâtiment qui abritait autrefois les bureaux de Mohammed al-Hindi, porte-parole du Djihad islamique. Selon des responsables hospitaliers, deux personnes ont été légèrement blessées par cette attaque israélienne. Selon les témoins, le cinquième missile a été tiré alors qu'une foule se rassemblait à l'extérieur de l'immeuble. Environ une demi-heure plus tard, un hélicoptère a tiré trois autres missiles sur un immeuble du nord de la ville de Gaza, servant de centre de communications au Djihad islamique. Cette attaque n'a fait aucun blessé. L'armée israélienne n'a pas commenté ces nouvelles attaques sur Gaza. Cette semaine, 13 soldats israéliens et 29 Palestiniens ont été tués lors d'intenses combats dans la Bande de Gaza. Pendant ce temps, une forte explosion d'origine indéterminée a retenti vendredi soir dans le centre de Bagdad, vers 23h40 heure locale. On ignore pour le moment s'il y a des victimes et des dégâts. Ailleurs en Irak, la journée de vendredi a été marquée par une percée des chars américains dans le centre de Nadjaf, l'une des villes saintes du pays. |
| | Posté le 15-05-2004 à 12:02:03
| La Pologne est prête à quitter l'Irak si le nouveau gouvernement irakien le demande Le président polonais Aleksander Kwasniewski a déclaré vendredi que les soldats polonais quitteraient l'Irak si le nouveau gouvernement irakien le demandait. Le chef d'Etat polonais a ainsi repris les récentes déclarations de l'administrateur civil en Irak, Paul Bremer, et du secrétaire d'Etat américain, Colin Powell. Tout comme les responsables américains, il a toutefois souligné qu'un retrait des troupes étragères d'Irak était peu probable. "Si le gouvernement provisoire irakien demande le retrait des troupes de la coalition et décide qu'il dispose de forces suffisantes pour assurer la sécurité (...) nous comprendrons et suivrons naturellement cette requête", a-t-il déclaré à la presse. "C'est une solution très théorique et je ne pense pas que le gouvernement irakien pourrait faire une telle demande aux Américains, aux Britanniques ou à nous", a-t-il ajouté. La Pologne est à la tête d'une force multinationale dans le centre-sud de l'Irak, avec notamment 2.400 soldats polonais. |
| | Posté le 15-05-2004 à 12:03:16
| Déflagration près du QG de la coalition à Bagdad Presse Canadienne | Le 15 mai 2004 - 05:47 Une explosion a retenti ce samedi près du quartier général de la coalition à Bagdad: les sirènes ont retenti brièvement et de la fumée s'élevait du secteur, a-t-on constaté sur place. On ne signalait pas de victimes dans l'immédiat et on ignorait si l'explosion avait eu lieu dans le périmètre réservé aux chefs de la coalition, un secteur dit "zone verte". Des tirs de mortier ou de roquettes ont lieu régulièrement contre le QG de la coalition dans la capitale irakienne. |
| | Posté le 15-05-2004 à 12:04:16
| Un centre de recrutement pris pour cible à Mossoul: 4 morts Presse Canadienne | Le 15 mai 2004 - 06:03 Un centre de recrutement de l'armée irakienne a été la cible d'un tir de mortier, samedi à Mossoul dans le nord du pays, tir qui a fait quatre morts et 18 blessés, a-t-on appris de source hospitalière. L'attaque a eu lieu dans le quartier populeux de Karama. Le bilan des victimes a été donné par le commandant de police Falah Youssouf, responsable de la sécurité à l'hôpital al-Joumhouri. |
| | Posté le 15-05-2004 à 12:06:03
| Ottawa accorde 20 millions $ pour aider les athlètes de haut niveau Presse Canadienne Les athlètes olympiques canadiens reçoivent de l'aide du gouvernement fédéral. Le ministre d'Etat au Sport, Stan Keyes, a annoncé aujourd'hui un appui financier de 20 millions $ au système sportif canadien pour aider les athlètes de haut niveau, pour l'année en cours. Ce financement s'ajoute au montant de 30 millions $ annoncé récemment dans le budget fédéral. L'investissement total du gouvernement du Canada dans le système sportif canadien s'élève donc à 120 millions $ pour l'année 2004-2005. Le financement sera accordé en priorité aux disciplines sportives dans lesquelles les athlètes ont de bonnes chances de monter sur le podium. |
| | Posté le 15-05-2004 à 12:06:47
| Un Canadien blessé lors d'un attentat en Arabie Saoudite meurt à Houston Presse Canadienne Un Canadien blessé lors d'un attentat terroriste en Arabie Saoudite au début du mois, est mort dans un hôpital de Houston, vendredi. Thomas Washburn, âgé de 40 ans, était entouré des siens lors qu'on lui a retiré le respirateur artificiel. Né à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, M. Washburn, un travailleur pétrolier, avait été sérieusement blessé au cou lors qu'un groupe d'hommes armés avait attaqué les bureaux de la société ABB Lummus Global à Yanbu, tuant six personnes, le 1er mai. M. Washburn semblait être bien portant pour revenir à Houston, là où il a habité pendant plusieurs années. Il semblait se rétablir graduellement avant de tomber dans le coma, quelques heures après son arrivée, dimanche. Un service commémoratif se déroulera à Houston, mercredi, et un autre à Fredericton, plus tard ce mois-ci. |
| | Posté le 15-05-2004 à 12:07:50
| Accident mortel dans les Laurentides AgenceNews Un automobiliste est décédé, la nuit dernière, après que sa camionnette soir entrée en collision avec un poids lourd. L’accident s’est produit sur la route 158 à Sainte-Sophie, dans les Laurentides. Les secouristes ont mis plus d’une heure à dégager le corps de la victime. La collision a provoqué une fuite importante de carburant de la semi-remorque. La vitesse serait en cause dans cet accident tragique. |
| | Posté le 15-05-2004 à 12:08:41
| Le mari de Micheline Charest pourrait poursuivre la clinique de chirurgie esthétique AgenceNews Ronald Weinberg, le mari de Micheline Charest et cofondateur de Cinar, envisage la possibilité de poursuivre la clinique de chirurgie esthétique qu’il tient responsable du décès de sa femme. Le journal La Presse affirme que M. Weinberg croit que des fautes professionnelles ont été commises par le personnel médical. Il va même jusqu’à évoquer la négligence criminelle. Hier, le quotidien montréalais révélait que l'ancienne dirigeante de Cinar était morte par suffocation après une intervention qui aura duré sept heures. La décision de Ronald Weinberg se fera au terme de l'enquête de la coroner Lyne Duchesne. |
| | Posté le 15-05-2004 à 12:09:29
| Le ministre de la Santé tient à rassurer la Protection de la jeunesse Presse Canadienne "Il y a un programme pour la jeunesse en difficulté doté d'un budget spécifique et important", a déclaré le ministre en marge d'une allocution prononcée au congrès de l'Association des hôpitaux du Québec. "L'an dernier, on a mis la majorité des ressources dans les centres jeunesse. Cette année, on fait un gros effort dans les CLSC pour avoir des équipes de soutien des familles en crise dans la communauté", a précisé le ministre. "On pense aussi que l'essentiel de l'action doit être en amont des problèmes et non pas à partir du moment où le signalement est fait", a-t-il dit. Les directeurs se plaignaient jeudi du nombre trop important de dossiers d'enfants confiés à chaque professionnel, de 20 à 25 au Québec comparativement à 16 à 18 ailleurs. Ils disaient craindre de voir la situation ne se détériore en raison des chambardements imminents dans le secteur de la santé et des services sociaux. |
| | Posté le 15-05-2004 à 12:10:20
| Les circonstances du drame d'Eastmain sont floues Presse Canadienne Manifestation raciste ou incident isolé, la question demeure ouverte en ce qui a trait aux circonstances entourant le décès d'un travailleur de Saguenay battu à mort par un jeune autochtone à la sortie d'un bar sur le chantier d'Hydro-Québec Eastmain 1, à l'est de la Baie James, la semaine dernière. Le 6 mai vers 23 h, Mario Fortin, opérateur de machinerie lourde âgé de 48 ans, a été battu à mort à la sortie d'un bar du chantier. L'enquête menée par la Sûreté du Québec a permis d'arrêter un jeune autochtone de Mistissini. Emmanuel Blacksmith, âgé 20 ans, a été accusé de meurtre au second degré au palais de justice d'Amos, lundi. Contacté vendredi par Le Journal de Québec, le frère de la victime, Rémi Fortin, a dit avoir encore beaucoup de difficulté à se renseigner sur les circonstances dans lesquelles son frère est décédé. «J'ai vu le visage de mon frère à son arrivée à la morgue et je peux vous dire que le gars qui lui a fait ça s'est acharné pas à peu près», a ajouté Rémi Fortin. Y a-t-il des témoins de l'altercation qui a coûté la vie à Mario Fortin? Combien de temps est-il demeuré au sol avant qu'on le découvre? Autant de questions auxquelles Rémi Fortin tente d'obtenir des réponses. «Tant que je ne saurai ce qui s'est vraiment passé, je ne pourrai pas faire mon deuil», laisse entendre M. Fortin. Des informations contradictoires circulent quant aux nombres d'assaillants, mais la Sûreté du Québec maintient qu'un seule personne, selon la preuve recueillie, a assailli l'opérateur qui travaillait sur le chantier d'Eastmain depuis deux ans. À Hydro-Québec, le responsable du chantier, Denis Groleau, est formel: la coexistence entre blancs et autochtones a toujours été pacifique sur le chantier. «C'est comme un grand village ici, a affirmé M. Groleau dans un entretien téléphonique, et il n'y a jamais eu d'incidents notables entre blancs et Cris. Je n'ai jamais eu connaissance de tensions entre les deux communautés. Les gens se côtoient à la cafétéria, jouent dans les mêmes ligues de hockey et de baseball.» Du même souffle, M. Groleau assure qu'aucun incident de nature raciale n'est survenu depuis le drame. Mais pour rassurer les gens, quatre agents de sécurité supplémentaires sont venus se joindre à l'équipe de 18 agents déjà en place. Au moment du crime, la population sur le chantier était de 1300 travailleurs, dont environ 150 Cris. |
| | Posté le 15-05-2004 à 12:10:59
| Montréal : le coût des défusions révisé à la baisse Presse Canadienne | Le 15 mai 2004 - 05:50 Le gouvernement Charest a révisé à la baisse le coût estimé des défusions municipales dans l'île de Montréal. Il y a un mois, une étude réalisée par la firme Secor évaluait ce coût à 97 millions de dollars. Or, il serait plutôt de 59 millions, incluant les référendums. Cet écart de 38 millions s'explique par le fait que Québec n'avait pas tenu compte des économies réalisées par l'abolition de 27 conseils d'arrondissement. Le ministre des Affaires municipales, Jean-Marc Fournier, se défend bien d'avoir gonflé les coûts des défusions, et maintient que leur impact sur le compte de taxes des contribuables sera exactement le même. Par ailleurs, à 48 heures de l'ouverture des registres, les comités pour les défusions municipales de l'ensemble du Québec sont à pied d'oeuvre. Aucun effort n'a été négligé pour atteindre les 10 % d'appuis conditionnels à la tenue d'un référendum. |
| | Posté le 15-05-2004 à 12:12:07
| Arrestation de 5 suspects dans le dossier de l'incendie d'une école juive à Montréal Presse Canadienne Cinq personnes ont été arrêtées ce matin en rapport avec l'incendie perpétré à l'école primaire juive Talmud Torah de Montréal. Ces personnes, quatre homme de 18 à 20 ans et une femme de 32 ans, ont été appréhendées par les policiers de la division du crime organisé de la police de Montréal. Le lieu des arrestations n'a pas été révélé, mais les policiers ont dit qu'elles avaient eu lieu sur l'île de Montréal. Les inculpés devraient comparaître demain matin pour répondre à des accusations d'incendie criminel, de complot et de méfait public. |
| | Posté le 15-05-2004 à 12:12:58
| L'éolien pourrait créer des milliers d'emplois, d'après un expert Presse Canadienne Le développement à grande échelle du potentiel éolien du Québec créerait des dizaines de milliers d'emplois directs et indirects, est venu dire vendredi un expert de la Coalition des citoyens vers Kyoto à l'audience spéciale de la Régie de l'énergie sur le projet de centrale du Suroît. Citant des données compilées en Europe, le consultant Jean-Michel Parrouffe a soutenu que la fabrication, l'assemblage, l'exploitation et l'entretien d'un parc éolien de 14 900 mégawatts pourrait fournir du travail à quelque 42 000 personnes. En s'engageant clairement envers cette filière énergétique, le Québec se doterait d'une industrie prometteuse dont les retombées pour l'économie et l'emploi seraient comparable à celles du secteur aéronautique, a-t-il ajouté en substance. A son avis, il faudrait une dizaine d'années _ soit jusqu'en 2015_ pour en arriver là. Une Société de l'énergie éolienne s'inspirant de la Société d'énergie de la Baie-James (SEBJ) pourrait être mise sur pied pour coordonner les projets et fournir à Hydro-Québec des centrales clefs en main. "En faisant dès le départ des appels d'offre de grande envergure, on bénéficierait d'un plus grand pouvoir de négociation et donc de moindre coûts", a expliqué M. Parrouffe. Hydro-Québec se défend bien de vouloir nuire au développement du potentiel éolien du Québec. L'optimisme de M. Parrouffe a toutefois semblé "très exagéré" aux responsables de la société d'Etat. "Même avec la meilleure volonté du monde, on ne pense pas qu'il soit possible d'installer 15 000 mégawatts d'éolien aussi rapidement", a confié la porte-parole d'Hydro, Marie Archambault. |
| | Posté le 15-05-2004 à 12:15:09
| Carambolage monstre sur la 40: Une fillette tuée Presse Canadienne Une fillette est morte et trois membres de sa famille ont été blessés dans un carambolage sur l'autoroute métropolitaine, vendredi après-midi, à Montréal. Selon Radio-Canada, un semi-remorque aurait freiné et quatre autres camions qui le suivaient se seraient alors tamponnés. Entre deux des camions se trouvaient la voiture des victimes, qui a été écrasée. Assis à l'arrière, la fillette a été tuée et le jeune garçon a subi de graves blessures. Une femme assise à l'avant a subi des traumatismes sérieux, tandis que le conducteur s'en est tiré avaec des blessures légères. L'accident a provoqué un embouteillage monstre à l'heure de pointe. |
| | Posté le 15-05-2004 à 13:18:15
| L'enquête française sur les frégates de Taïwan s'accélère PARIS (AFP), le 14-05-2004 L'enquête sur la vente de six frégates françaises à Taïwan en 1991, bloquée depuis plusieurs années par le secret défense, pourrait rebondir avec la transmission par la Suisse des comptes bancaires du principal intermédiaire de ce dossier, le Taïwanais Andrew Wang. Conclu en août 1991, ce contrat porte sur la vente de six frégates de la classe La Fayette pour un montant d'environ 2,8 milliards de dollars. Les juges d'intruction français, Dominique de Talancé et Renaud van Ruymbeke, enquêtent sur l'existence d'éventuelles rétro-commissions versées en France en marge du contrat. Vendredi, la plus haute instance judiciaire suisse, le Tribunal fédéral, a ordonné la transmission aux juges du détail des comptes suisses d'Andrew Wang, un personnage longtemps incontournable pour les importations taïwanaises de produits européens ou américains. Dans son arrêt, le Tribunal fédéral a estimé que les transactions effectuées sur les comptes de M. Wang en Suisse "constituent des indices suffisants de l'accusation selon laquelle il aurait joué un rôle de récipiendaire, de gestionnaire et de redistributeur des pots-de-vin versés par Thomson". "Cela justifie de transmettre la documentation", poursuit le tribunal, pour qui "les comptes en question ont servi à des transactions que l'on peut objectivement tenir pour suspectes". Le Tribunal a par ailleurs rejeté l'argument de M. Wang selon lequel le secret-défense français lui interdirait l'accès aux pièces transmises. Outre les comptes de M. Wang bientôt à leur disposition, les juges doivent aussi vérifier les allégations contenues dans un courrier anonyme qui leur a été adressé mi-avril. L'auteur de ce courrier parvenu aux juges affirme qu'un ancien dirigeant de Thomson et plusieurs hauts fonctionnaires français en activité ont bénéficié de rétro-commissions en marge du contrat sur les frégates. Selon l'auteur anonyme, qui cite des numéros de comptes bancaires, les fonds ont transité sur des comptes ouverts chez Clearstream, société financière luxembourgeoise et ces comptes suspects ont été alimentés entre 1999 et 2003 par l'intermédiaire Andrew Wang, rapporte le quotidien Le Monde daté de samedi. Enfin, la Commission consultative du secret de la Défense nationale a émis jeudi un avis favorable pour la levée partielle de documents rédigés par l'officier de la DGSE, Thierry Imbot. Ces 46 documents sont classés "confidentiel défense" (le plus bas niveau de la classification) et ont été rédigés par M. Imbot lorsqu'il était en poste à Taïwan. Cet avis de la commission est consultatif mais le porte-parole du ministère de la Défense, Jean-François Bureau, a rappelé vendredi à l'AFP que, jusqu'à présent, tous les avis de cette commission indépendante ont été suivis par le ministre. Selon Le Monde, ces documents déclassifiés "n'auraient aucun lien avec les détournements de fonds". Thierry Imbot est décédé à son retour en France, le 10 octobre 2000, lors d'une chute depuis le 4e étage de son immeuble. L'enquête sur sa mort avait été classée sans suite par le parquet, la brigade criminelle ayant conclu à une mort accidentelle. Son père, le général René Imbot, ancien directeur de la DGSE, affirme, dans une interview au journal Le Monde, avoir vu l'emplacement du corps de son fils. "Quand on tombe d'une fenêtre, on tombe à la verticale. Le corps de mon fils était bien plus loin". |
| | Posté le 15-05-2004 à 13:22:06
| Sonia Gandhi franchit une étape clef vers le poste de Premier ministre de l'Inde NEW DELHI (AFP), le 15-05-2004 , Indienne de 57 ans née en Italie, a franchi une étape cruciale vers sa nomination au poste de Premier ministre de l'Inde, après son élection samedi à la tête du groupe parlementaire de sa formation, le Parti du Congrès. Mme Gandhi, qui devrait diriger un gouvernement de coalition appuyé par les communistes, a aussitôt demandé aux députés de sa formation de "ne jamais oublier" qu'ils ont été élus par "la volonté du peuple" et qu'ils sont là pour le servir. "Nous devons agir dans son intérêt" et "reconnaître que son mandat nous confère une immense responsabilité", a-t-elle dit. "C'est véritablement un moment historique", a déclaré Manmohan Singh, 71 ans, un des ténors du Congrès, pressenti pour le poste de ministre des Finances, en annonçant que Sonia Gandhi avait été élue "à l'unanimité" chef du groupe parlementaire du parti arrivé en tête aux élections législatives indiennes. "Il n'y a eu aucune autre proposition" de candidature, a-t-il précisé. L'élection de Mme Gandhi, veuve de l'ancien Premier ministre Rajiv Gandhi assassiné en 1991 et héritière de la plus célèbre dynastie politique de l'Inde, fait suite à la victoire surprise du Congrès et de la gauche au scrutin législatif national qui s'est déroulé du 20 avril au 10 mai. Le parti du Congrès de Mme Gandhi dit être en mesure, avec ses alliés, de regrouper plus des 272 sièges requis pour détenir la majorité absolue dans la nouvelle législature de la plus grande démocratie du monde. Le consensus autour du nom de Sonia Gandhi pour le poste de chef du gouvernement fédéral s'est renforcé samedi après l'annonce par les deux partis communistes de l'Inde qu'ils appuyaient sa candidature. Ce serait la première fois qu'une personne d'origine étrangère deviendrait Premier ministre de l'Inde. Née en Italie du Nord, Mme Gandhi est citoyenne indienne depuis 1984. Elle est la belle-fille de feu Indira Gandhi, qui a gouverné l'Inde pendant 15 ans avant d'être elle aussi assassinée en 1984. Sonia Gandhi a souligné samedi "l'énorme tâche" qui attend le prochain gouvernement, promettant "une accélération des créations d'emplois, de la croissance et des investissements", alors que la Bourse de Bombay avait chuté de plus de 6% la veille par crainte que la participation des communistes ne ralentisse les réformes, notamment les privatisations. Mme Gandhi a cependant promis d'oeuvrer "en faveur des paysans, des jeunes, des femmes et des plus faibles" dans un pays qui compte plus d'un milliard d'habitants, dont plus de 250 millions de déshérités qui n'ont pas encore bénéficié d'une croissance économique de 8% cette année. Rappelant le caractère "laïque" de la nation indienne, elle a noté que les électeurs avaient "rejeté de manière décisive" l'idéologie des extrémistes hindous et l'approche "destructrice" des précédents gouvernants de la droite nationaliste, accusés d'avoir utilisé la religion à des fins politiques contre les minorités. De multiples réunions entre le Congrès et ses partenaires étaient encore prévues dans la journée, ainsi que dimanche, pour parvenir à un accord sur un "programme minimum commun". Les communistes doivent également décider s'ils participent au gouvernement de coalition ou le soutiennent de l'extérieur. |
| | Posté le 15-05-2004 à 13:23:44
| Le Daily Mirror s'excuse pour ses photos montées de prisonniers irakiens LONDRES (AFP), le 15-05-2004 Le quotidien londonien The Daily Mirror présente samedi ses plus humbles excuses à ses lecteurs pour avoir publié des photos montrant des soldats britanniques brutalisant des prisonniers irakiens qui étaient des montages. "Pardon... Nous avons été piégés," titre en énormes caractères le journal britannique sur toute sa première page, adressant également en une un éditorial de contrition à ses 1,9 millions de lecteurs. Piers Morgan, le rédacteur en chef du Daily Mirror, a démissionné vendredi avec effet immédiat. Le ministre britannique de la Défense avait annoncé jeudi qu'une enquête avait démontré que ces images n'avaient pas pu être prises en Irak. Le Daily Mirror a créé un choc national en Grande-Bretagne en publiant le 1er mai des photos montrant des soldats britanniques se livrant à des sévices sur des prisonniers en Irak. L'une d'elles représentait un soldat britannique urinant sur un prétendu prisonnier irakien au visage cagoulé. Le groupe de presse Trinity Mirror a également présenté vendredi ses excuses au Queen's Lancashire Regiment, mis en cause par ces photos. "Il est clair aujourd'hui que les photographies de militaires britanniques brutalisant des prisonniers en Irak étaient fausses", reconnaît le journal populaire daté de samedi. "Quand nous nous trompons, nous décevons ceux qui comptent le plus à nos yeux, nos lecteurs. Nous vous présentons donc nos excuses pour avoir publié ces photos dont nous pensons aujourd'hui qu'elles n'étaient pas authentiques", conclut-il. La presse londonienne de samedi trouve dans l'ensemble justifiée la démission du rédacteur en chef du Mirror, Piers Morgan. Mais elle évite d'accabler ce bouillant journaliste qui avait introduit un reporter déguisé en domestique à Buckingham Palace. Le Times lui accorde le bénéfice de la bonne foi. "Hélas, écrit le très sérieux journal londonien, les bonnes intentions ne produisent pas toujours du bon journalisme". Pour le Guardian, un journal de gauche opposé à la guerre en Irak, l'affaire des photos du Mirror a au moins eu le mérite de dévoiler l'existence réelle de sévices infligés par des soldats britanniques à des prisonniers en Irak. "En publiant ces photos, Morgan a réussi à faire soudainement reconnaître aux autorités qu'elles avaient eu vent de cas de brutalités commises en Irak par l'armée qu'elles n'avaient jamais révélé auparavant", écrit l'éditorialiste du Guardian. Le Daily Telegraph, un journal conservateur très proche de l'armée britannique, se montre le plus cinglant: "au mieux, Morgan a laissé son goût du scoop obscurcir son jugement; au pire, il s'est rendu coupable d'un pari totalement irresponsable", écrit-il. |
| | Posté le 15-05-2004 à 13:27:04
| Pas d'apaisement en vue pour le prix du pétrole, qui bat tous les records NEW YORK (AFP), le 14-05-2004 Les analystes semblent incapables de prédire où va s'arrêter la flambée des cours du pétrole, qui vole de record en record à New York depuis plusieurs séances, sur un marché soucieux face aux tensions extrêmes au Moyen-Orient et à des stocks d'essence très serrés. Le baril de brut a clôturé en hausse de 30 cents à 41,38 dollars vendredi sur le New York Mercantile Exchange, un nouveau record historique, pulvérisant ainsi les records de clôture atteint jeudi (41,08 USD) et mercredi (40,77 USD). Au cours de la séance, le prix du pétrole est monté jusqu'à 41,56 dollars, son record absolu. Le précédent record en séance, 41,15 dollars, avait été atteint le 10 octobre 1990, peu avant le début de la guerre du Golfe. "Une combinaison de facteurs a mené à cette flambée sans précédent: nous avons une forte demande soutenue par une forte croissance économique en Chine et aux Etats-Unis ainsi qu'un fort risque géopolitique au Nigeria et au Venezuela, où nous pourrions voir des perturbations de la production cette été", explique Jim Burkhard, analyste du Cambridge Energy Institute. Mais "le principal changement depuis quelques semaines", explique-t-il, "c'est l'instabilité en Irak et en Arabie saoudite", suite à deux attentats contre des installations pétrolières ces trois dernières semaines dans ces pays. "Cela a affolé le marché, qui était déjà inquiet depuis quelque temps de la situation en Irak", a-t-il poursuivi. En trois semaine, la hausse du brut s'est accélérée: il a pris près de 6 dollars. Outre les tensions géopolitiques, le marché s'inquiète également de l'approvisionnement en essence, dont les prix volent aussi de record en record, alors que les stocks sont très faibles par rapport à leurs normales saisonnières et que la demande est anormalement forte aux Etats-Unis. "Les fondamentaux de l'offre et de la demande justifient des prix autour de 35 dollars (le baril de brut). La prime de risque géopolitique représente la différence", juge M. Burkhard. Pour lui comme pour Yasser Elguindi, analyste de Meddley Global Advisors, le marché a raison de s'inquiéter. "Les prix reflètent la réalité", estime ce dernier. Les experts s'attendent même à ce que les prix de l'or noir continuent leur escalade. Steve Bellino, analyste de la maison de courtage Fimat, pense tout à fait envisageable que le pétrole monte jusqu'à 43 dollars. Pour Yasser Elguindi, le pétrole devrait prendre encore un dollar en séance mais, en cas de nouvel "événement majeur, il pourrait bondir beaucoup plus haut". "Les cours peuvent très certainement monter jusqu'à 45 dollars le baril avant de se stabiliser, voire 50 dollars en cas d'attaque sérieuse" contre des installations pétrolières, renchérit Jim Burkhard. M. Elguindi s'attend à "de vigoureuses interventions verbales de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole" (Opep) dans les prochaines semaines dans l'espoir de calmer le marché. Toutefois, le cartel pétrolier a échoué à faire retomber les cours jeudi malgré des déclarations indiquant clairement qu'il allait augmenter sa production. Les autorités multiplient de leur côté les signes d'inquiétude. Le porte-parole du FMI Thomas Dawson a ainsi affirmé jeudi qu'une "hausse de 5 dollars sur un an risque de retirer environ trois dixièmes de point à la croissance de l'économie mondiale". |
| | Posté le 15-05-2004 à 13:28:41
| OMC: Doha semble redémarrer, les grands pays émergents sommés de bouger PARIS (AFP), le 14-05-2004 La négociation commerciale sur le cycle de Doha a donné des signes de redémarrage, vendredi à Paris, grâce à une dynamique euro-américaine sur l'agriculture, et la pression apparaît désormais sur les grands pays émergents, sommés d'ouvrir davantage leurs marchés. "Je crois que tout le monde autour de la table est engagé à travailler dur et à bouger, et à faire les compromis dont nous avons besoin pour, d'ici juillet, compléter 50% de l'agenda de Doha", a déclaré le chef négociateur européen Pascal Lamy, à l'issue d'une réunion ministérielle de l'OCDE, en grande partie consacrée au dossiers commerciaux. Cette réunion ministérielle de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) précédait une réunion "mini-ministérielle" de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) également à Paris vendredi. Les bases d'un accord sur l'agriculture sont quasiment réunies, a affirmé une source européenne, notant que la proposition de l'UE, avancée lundi, de mettre sur la table l'élimination de ses subventions aux exportations agricoles, avait fait souffler une "brise d'espoir". Désormais, les Américains, les Européens, et les grandes puissances agricoles comme l'Australie et le Canada, semblent déterminés à supprimer, dans un calendrier et des modalités qui restent à déterminer, leurs soutiens aux exportations agricoles. Ces aides sont accusées de fausser le commerce mondial et d'empêcher ainsi le développement agricole dans les pays du Sud. Le représentant américain au commerce Robert Zoellick a affirmé que les Etats-Unis étaient prêts à "discipliner" leurs aides sous la forme de crédits à l'exportation, et à cesser d'utiliser l'aide alimentaire à des fins commerciales. "Nous n'avons pas de temps à perdre", a lancé le directeur général de l'OMC, Supachai Panitchpakdi, rappelant qu'il fallait trouver un accord cadre avant juillet sur les modalités de la négociation, pour espérer parvenir à un accord précis et chiffré avant la fin de l'année. Rendant compte des travaux de la réunion de l'OCDE, le ministre mexicain des Affaires étrangères Luis Ernesto Derbez a lui aussi noté des progrès, en particulier sur l'agriculture et sur les sujets dit "de Singapour". "Il y a eu des signes encourageants (sur l'agriculture), mais beaucoup de travail doit encore être fait avant juillet, a dit le ministre mexicain. "Sur les sujets de Singapour", la présidence a senti émerger un accord parmi les membres de l'OMC", a dit M. Derbez, qui ne devraient plus négocier que sur la facilitation des échanges. Ces questions suscitent une grande méfiance parmi les pays en développement. Les plus grands d'entre eux, Chine, Brésil et Inde, réunis au sein du G20, sont mis sous pression par le mouvement euro-américain sur l'agriculture. La suppression des soutiens à l'exportation des produits agricoles est en effet leur principale revendication dans cette négociation. Mais les Européens et les Américains ont signifié qu'ils attendaient des gestes concrets de leur part en matière d'ouverture des marchés, c'est à dire de diminution des droits de douane, y compris dans le domaine agricole. "Je suis confiant dans le fait qu'ils vont prendre toute leur part dans la négociation agricole", a dit Robert Zoellick, en estimant ainsi que le G20 devait faire ses propositions pour favoriser l'accès aux marchés agricoles. "Nous allons faire une proposition là-dessus, début juin", a assuré le ministre brésilien des Affaires étrangères Celso Amorim, en rappelant son désaccord avec le système de diminution des droits de douanes proposés par les Européens et les Américains. Celso Amorim a estimé qu'il y avait "8 chances sur 10 d'arriver" vendredi à Paris, à l'issue des réunions prévues, à un déblocage des discussions de Doha, paralysées depuis le fiasco de la conférence de Cancun en septembre 2003. |
| | Posté le 15-05-2004 à 13:46:04
| Le prince Frederik de Danemark épouse Mary Donaldson, roturière australienne COPENHAGUE (AFP), le 15-05-2004 Le prince héritier de Danemark a épousé une roturière australienne, Mary Donaldson, lors d'une cérémonie religieuse vendredi après-midi en la cathédrale Vor Frue Kirke à Copenhague en présence de représentants de cours royales et de gouvernements d'Europe et du Japon. Au cours d'une cérémonie religieuse émouvante, vendredi après-midi en la cathédrale Vor Frue Kirke Copenhague, Mary et Frederik se sont juré fidélité devant une assistance qui comprenait la plupart des têtes couronnées d'Europe. L'héritier de la couronne danoise, fils aîné de la reine Margrethe II, a paru ému aux larmes au début de la cérémonie, en voyant entrer dans l'église Mary en robe blanche de facture à la fois simple et raffinée, au bras de son père, John Donaldson, portant le costume traditionnel et le kilt d'Ecosse, son pays d'origine. "A partir d'ajourd'hui, vous voilà une authentique princesse qui a été donné non seulement le prince, mais tout le royaume", a dit à la mariée l'évêque de Copenhague Erik Norman Svendsen. S'adressant au couple princier, l'évêque a déclaré: "Vous n'êtes pas seulement les mariés du jour, vous êtes les mariés de l'année au Danemark. Vous symbolisez la vie, le bonheur, la jeunesse et l'amour". Mary Donaldson est devenue à l'issue de cette cérémonie sobre et intense, princesse héritière, appelée un jour à détenir le titre de reine du Danemark en compagnie de son époux, le futur roi Frederik X. Des dizaines de milliers de personnes, agitant des drapeaux danois et australiens, avaient attendu impatiemment ce moment historique. Elles avaient envahi les rues pavoisées de la capitale pour tenter de voir de près le couple princier et ses prestigieux invités. Le prince Frederik a trouvé à près de 36 ans, "le grand amour", s'enthousiasme Bente Joergensen, les yeux embués de larmes, comme beaucoup de spectateurs agglutinés devant un écran géant placé au centre-ville. Toutes les têtes couronnées d'Europe, à l'exception de la reine Elizabeth d'Angleterre, représentée par son fils cadet Edward, et le roi Juan Carlos d'Espagne représenté par la reine Sofia, étaient présentes à ce mariage princier. Parmi eux figuraient le prince héritier Naruhito du Japon, sans son épouse souffrante, la reine Beatrix des Pays-Bas, le roi Carl XVI Gustaf de Suède et la reine Silvia, le roi Harald de Norvège et la reine Sonja, le roi des Belges Albert et la reine Paola ainsi que le prince Albert et la princesse Caroline de Monaco, l'ex-impératrice d'Iran Farah Pahlavi et l'épouse du président français Bernadette Chirac. Après la cérémonie, les jeunes mariés ont quitté la cathédrale sous les "hourras" de dizaines de milliers d'admirateurs pour prendre place dans un carrosse ouvert du début des années 1900, escorté de la garde des hussards en tenue de gala, et au son d'un orchestre militaire, pour un bain de foule jusqu'au palais royal d'Amalienborg. La parade du couple princier a été suivie par une foule en liesse qui s'était amassée le long du parcours, applaudissant frénétiquement au passage des jeunes mariés, tout sourire, montrant l'attachement de la population à la famille royale. Sur la place royale d'Amalienborg, quelque dix mille admirateurs, et parmi eux d'innombrables enfants, ont attendu fébrilement l'apparition du couple au balcon de l'un des quatre palais rococo, accueilli par un tonnerre d'applaudissements. "Kys, Kys" ("un baiser, un baiser"), scandait la foule. Frederik et Mary se sont enfin embrassés, déclenchant des hourras répétés. "C'est un moment de bonheur que je n'oublierai jamais", dira Birthe, la soixantaine, une royaliste "acharnée", qui a "attendu cet instant depuis le mariage de l'actuelle souveraine, il y a près de 40 ans. Le couple a rejoint ensuite le château de Fredensborg, la résidence d'été de la reine Margrethe, à 40 km au nord de Copenhague, pour le dîner de mariage offert à quelque 400 invités. Mais popularité oblige, le couple s'est prêté à une nouvelle parade en carosse acclamée par des milliers d'habitants de Fredensborg et des environs qui voulaient lui rendre hommage. Le dîner a commencé à 22H00 (20H00 GMT) après une longue attente, compromettant ainsi la valse des mariés qui a lieu traditionnellement juste avant minuit, ce qui constituerait un fait unique dans les annales royales. |
| | Posté le 16-05-2004 à 11:42:24
| Quelque 150.000 manifestants dans les rues de Tel Aviv pour réclamer le retrait de Gaza Presse Canadienne Quelque 150 000 Israéliens sont descendus ce soir dans les rues de Tel Aviv pour réclamer le retrait de la bande de Gaza, en proie depuis une semaine à de violents affrontements. Cette manifestation à l'appel du Parti travailliste est l'une des plus importantes du "camp de la paix" en Israel ces dernières années. Elle était prévue depuis de nombreuses semaines mais la situation actuelle a contribué à lui donner du poids. En effet, depuis mardi, 13 soldats israéliens et 32 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza, tandis que plus de 300 Palestiniens ont été blessés. |
| | Posté le 16-05-2004 à 11:43:08
| Irak: la cote de popularité de George W. Bush chute Presse Canadienne La cote de popularité du président américain George W. Bush est à 42%, son plus bas niveau depuis son élection en 2000, alors que l'opinion publique focalise de plus en plus sur les problèmes irakiens, selon un sondage du Magazine "Newsweek". La cote de popularité de George W. Bush sur sa gestion de l'Irak a chuté à 35%, selon le sondage "Newsweek", un chiffre en baisse de 9 points par rapport à avril, le mois le plus meurtrier en Irak pour l'armée américaine. Les Américains se disent à 57% insatisfaits de la gestion de la guerre en Irak par l'administration Bush. Malgré l'insatisfaction de l'opinion publique sur l'Irak, George W. Bush et son rival démocrate, John Kerry, sont au coude-à-coude dans les sondages: John Kerry recueille 46% des intentions de vote, tandis que George W. Bush est crédité de 45% des intentions de vote. Selon le politologue Douglas Strand de l'université Berkeley en Californie, "chez les électeurs, l'Irak est en train de prendre le dessus sur les autres questions dans la campagne". Ce sondage a été réalisé les 13 et 14 mai auprès de 1.010 personnes, dont 832 électeurs inscrits sur les listes, avec une marge d'erreur de 3 points. |
| | Posté le 16-05-2004 à 11:43:46
| Un V.U.S. est coupé en deux par une poutre d'acier tombée sur une autoroute Presse Canadienne Une énorme poutre d'acier est tombée d'un viaduc en construction durant l'heure de pointe du matin, démolissant un véhicule et tuant trois personnes, samedi sur une autoroute près de Denver. L'énorme poutre est tombée sur trois voies de l'autoroute, tranchant le toit d'un VUS à bord duquel se trouvaient un homme, une femme et une jeune fille, a indiqué un officier du corps policier de l'Etat du Colorado, Ron Watkins. Tous les trois ont été tués mais aucun autre véhicule n'a été impliqué dans l'accident, qui s'est produit peu après 10h00, a dit M. Watkins. Le lieu de l'accident se trouve à 16 km du centre de Denver. Selon un témoin qui s'exprimait sur les ondes d'une radio locale, le VUS a littéralement été coupé en deux par la poutre d'acier. "L'avant du véhicule est à environ 60 m de la partie du VUS qui est restée sous la poutre", a-t-il dit. Selon une porte-parole du département des Transports, la poutre a été installée mardi. Elle est demeurée fixée à ses deux extrémités, mais elle s'est effondrée au milieu sur les trois voies de l'autoroute. Les débris du VUS sont restés sous la poutre. |
| | Posté le 16-05-2004 à 11:44:41
| Un ex-détenu de Guantanamo déclare avoir été battu Presse Canadienne Un ressortissant britannique, libéré de la prison de Guantanamo, déclare au quotidien "The Observer", que les gardiens américains de la base ont filmé les prisonniers en train d'être attaqués et battus. Dans un entretien publié dans le journal britannique, Terek Dergoul, 26 ans, déclare avoir été physiquement abusé durant les interrogatoires à la base américaine de Cuba. L'ex-détenu a été libéré en mars avec quatre autres Britanniques, après deux ans de détention. Selon Terek Dergoul cité par "The Observer", les prisonniers étaient attaqués en cas d'infractions mineures par des unités connues sous le nom de Force de réaction extrême, et les attaques étaient filmées. "Il y avait toujours un gars derrière l'escouade en train de filmer tout ce qui se passait", déclare-t-il. Le porte-parole de Guantanamo, le colonel Leon Sumpter a confirmé au quotidien que les actions de cette unité étaient enregistrés pour pouvoir être visionnés par l'hiérarchie. Terek Dergoul a également déclaré qu'il avait reçu des coups de poing et des coups de pied, et que sa barbe, ses cheveux et ses sourcils avaient été rasés. Durant les interrogatoires, il était enchaîné et laissé dans une chambre froide jusqu'à huit heures. La description de Dergoul est similaire à celle de deux autres ex-détenus britanniques, Shafiq Rasul et Asif Iqbal, qui racontent dans une lettre aux autorités américaines les sévices subis pendant leurs deux années de détention à Guantanamo. Ces deux anciens détenus ont déclaré que les prisonniers y étaient forcés à se dévêtir et étaient enchaînés au sol durant des heures, tandis que les geôliers utilisaient des chiens ou de la musique assourdissante pour leur extorquer des aveux. Ces accusations surviennent alors que l'armée américaine tente de désamorcer le scandale des tortures infligées à des prisonniers irakiens à la prison d'Abou Ghraib, à l'ouest de Bagdad. |
| | Posté le 16-05-2004 à 11:45:17
| Stephen Harper a l'intention de modifier la Constitution canadienne Presse Canadienne Le chef conservateur Stephen Harper est prêt à aborder des questions que tous les politiciens se sont efforcés d'éviter depuis plus de dix ans. Et cela n'a rien à voir avec les soins de santé, l'avortement, l'immigration, le bilinguisme ou tout autre sujet politiquement suicidaire. Non, Stephen Harper a tout simplement le projet de réformer la Constitution canadienne. Le chef du nouveau Parti conservateur du Canada, une fois premier ministre, entreprendrait un remaniement constitutionnel pour modifier le Sénat. Il pourrait aussi éliminer le droit de vote des prisonniers. Les revendications du Québec et des autochtones ne seraient pas abordées. "Je n'ai pas l'intention de me lancer dans une refonte en profondeur de la Constitution", a déclaré Stephen Harper, en entrevue à la Presse Canadienne. En tête des priorités de M. Harper se trouve un projet de Sénat élu, indépendant et régionalement représentatif. La nomination de sénateurs élus pourrait s'effectuer sans même changer la Constitution, a fait remarquer M. Harper. Les réformes constitutionnelles sont considérées comme une pente savonneuse par plusieurs politiciens, surtout depuis les deux échecs du dernier gouvernement conservateur, au début des années 1990. Les accords du lac Meech (1990) et de Charlottetown (1992) ont débuté par des réformes particulières qui ont mené à des changements en profondeur, notamment concernant les droits des autochtones et la place du Québec dans le Canada. "Toute discussion sur le sénat mènera invariablement à un élargissement vers d'autres questions constitutionnelles", a dit Patrick Monahan, professeur de droit à l'Ecole Osgoode Hall. |
| | Posté le 16-05-2004 à 11:45:57
| Air Canada et ses syndicats discuteront jusqu'à la dernière minute Presse Canadienne Des discussions de dernière minute se sont poursuivies, samedi, alors qu'Air Canada tentait d'en arriver à une entente avec ses employés, quelques heures avant l'échéance d'un plan de sauvetage financier proposé par la Deutsche Bank. Le transporteur aérien avait jusqu'à minuit pour atteindre son objectif de réduire ses coûts de main d'oeuvre de 200 millions $ et Air Canada discutait toujours, samedi, avec trois de ses syndicats pour y parvenir. "Nous sommes tous polis les uns envers les autres, mais je ne vois pas d'entente à l'horizon, a déclaré Gary Fane, porte-parole des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA). Ce sera long et ardu." M. Fane a répété l'engagement de son syndicat à refuser toute réduction salariale qui serait réclamée aux 6900 employés du service à la clientèle qu'il représente. Selon lui, d'autres alternatives s'offrent au transporteur aérien. "La productivité peut être augmentée et il y a plusieurs autres choses qui peuvent être faites", a-t-il dit. M. Fane a refusé de donner plus de détails sur les pourparlers, se bornant à les qualifier de "très lents", après deux samedis consacrés aux discussions. Le site Internet des TCA affirme qu'Air Canada réclame des économies de 50 millions $ par année à ses employés du service à la clientèle. Les autres représentants syndicaux se sont montrés aussi avares de commentaires, mais le porte-parole du Syndicat canadien de la fonction publique a aussi prédit que les pourparlers dureraient jusqu'à la dernière minute. "Le SCFP discute activement avec la compagnie et cela devrait se poursuivre ainsi jusqu'à la fin du délai", a indiqué Alejandro Bravo, dont le syndicat représente 6500 agents de bord d'Air Canada. Bill Trbovich, porte-parole de l'Association internationale des machinistes et travailleurs de l'aérospatiale (AIMTA), a affirmé qu'il y avait eu au moins une rencontre entre les délégués syndicaux et la partie patronale, samedi, et qu'une autre rencontre était prévue plus tard. Il est lui aussi demeuré réservé quant aux questions à l'ordre du jour. "Je ne peux rien dire pour le moment", a-t-il déclaré. L'AIMTA représente les 11550 employés au sol d'Air Canada, qui constituent le plus important contingent de syndiqués. Le porte-parole d'Air Canada, John Reber, a seulement accepté de confirmer que des négociations étaient en cours. Vendredi, M. Fane a réclamé l'implication du gouvernement, sans quoi "il y aura une crise". En avril, la Deutsche Bank a accepté de garantir une offre de titres de 850 millions $, affirmant que cette proposition serait possible si le transporteur aérien réussit à conclure des ententes pour réduire ses coûts d'opération avant minuit, samedi. |
| | Posté le 16-05-2004 à 11:46:38
| La hausse du prix du carburant pourrait enflammer la campagne électorale Presse Canadienne La colère des consommateurs couve à la suite de l'augmentation des prix du carburant et cette question pourrait se retrouver au centre de la prochaine campagne électorale. A travers le pays, cette colère se manifeste de diverses façons. A Hamilton, la semaine dernière, un retraité a quitté une station service après avoir laissé 20 $ plutôt que 25 $ pour le plein qu'il venait d'effectuer, jugeant qu'il s'agissait d'une somme suffisante. Au Québec, l'Association canadienne des automobilistes a reçu 33 000 signatures pour une pétition lancée sur Internet afin de protester contre la hausse des prix de l'essence. La Nouvelle-Ecosse a déposé un projet de loi pour obliger les pétrolières à prévenir les consommateurs deux jours avant toute hausse des prix du carburant. A la Chambre des Communes, la question est sortie de nulle part durant la fin de la dernière semaine de travaux et les conservateurs ont assailli les libéraux au sujet de la taxe sur les carburants. Les conservateurs réclament qu'Ottawa élimine la TPS, qui s'ajoute à la taxe d'accise fédérale sur l'essence. Ils soutiennent que chaque hausse de 0,01 $ du prix de l'essence se traduit par une augmentation des recettes fédérales de 32 millions $ annuellement. "Le moins qu'ils peuvent faire, c'est de laisser cet argent aux Canadiens, plus particulièrement à l'approche des vacances estivales", a déclaré vendredi le député conservateur Rahim Jaffer, aux Communes. Le ministre des Finances Ralph Goodale s'est levé pour la énième fois en Chambre afin de réfuter ces accusations. "Effectuer la modification simpliste proposée par le député ne ferait économiser qu'un cent du litre, ce qui est peu profitable pour les consommateurs, a dit M. Goodale. La recherche d'une solution doit être un peu plus élaborée." Selon la Fédération canadienne des contribuables, 0,42 $ du prix d'un litre d'essence est constitué de taxes, ce qui rapporte 5 milliards $ par an au gouvernement fédéral. Les libéraux soutiennent que ces revenus servent à défrayer les coûts de plusieurs services essentiels. Selon des écologistes et des analystes des politiques publiques, la réduction artificielle des prix du carburant encouragerait les automobilistes à ne pas limiter leurs déplacements. Un politologue de l'Université du Nouveau-Brunswick, Don Desserud, estime que la question des prix de l'essence pourrait être déterminante au cours de la prochaine campagne électorale. En 1980, le gouvernement minoritaire de Joe Clark avait été défait après avoir adopté une très impopulaire taxe de 0,18 $ sur le gallon d'essence. En 1984, les libéraux avaient ensuite été battus après avoir remplacé cette taxe par une succession d'autres taxes. "De telles questions peuvent parfois prendre le dessus. Les politiciens font campagne en professant leurs habituelles banalités, mais il arrive que la population en décide autrement en disant: `Non, voici plutôt le sujet qui nous préoccuppe'", a dit M. Desserud. |
| | Posté le 16-05-2004 à 11:47:12
| Grande battue à Coaticook pour retrouver le corps d'une jeune fille disparue depuis trois ans AgenceNews Une grande battue a été organisée ce samedi après-midi dans la région de Coaticook pour tenter encore une fois de retrouver le corps de Julie Bureau, disparue depuis septembre 2001. Alors âgée de 14 ans, la jeune victime fut vue pour la dernière fois à la sortie d'un restaurant Mcdonalds. Cette grande battue fut organisée après qu'un voyant, un radiethiste, ait affirmé que le corps de l'enfant disparu se trouvait au fond de la rivière Coaticook. Plusieurs plongeurs bénévoles ont ratissé le fond de la rivière sur une grande distance sans faire la découverte du corps de la jeune fille. Près de 50 km de distance des berges de la rivière ont aussi été parcourus par des bénévoles. Encore une fois, pas de découverte. Les plongeurs et marcheurs étaient à la recherche d'ossements ou de vêtements. Les recherches intensives reprendront la fin de semaine prochaine. |
| | Posté le 16-05-2004 à 11:48:08
| Des véhicules de luxe vandalisés dans Westmount AgenceNews Un groupe d'anarchistes aura causé quelque troubles en début de soirée samedi dans l'arrondissement de Westmount à Montréal. Le groupe d'une centaine de personnes, arborant toutes un drapeau noir, à été la cause de méfaits sur plusieurs véhicules luxueux. De la centaine présente, c'est une quarantaine de personnes mal intentionnées qui se sont adonnées à des actes de vandalisme divers. Les policiers du SPVM ont procédé à une quinzaine d'arrestations pour motif d'attroupement illégal. |
| | Posté le 16-05-2004 à 11:48:42
| Comparution des cinq personnes arrêtées en rapport avec l'incendie à l'école juive Talmud Torah AgenceNews Comparution ce samedi matin des cinq personnes arrêtées hier vendredi en rapport avec l'incendie perpétré à l'école primaire juive Talmud Torah de Montréal. Ces personnes, quatre homme de 18 à 20 ans et une femme de 32 ans, ont été appréhendées par les policiers de la division du crime organisé de la police de Montréal. Le lieu des arrestations n'a pas été révélé, mais les policiers ont dit qu'elles avaient eu lieu sur l'île de Montréal. Les inculpés devraient répondre à des accusations d'incendie criminel, de complot et de méfait public. |
| | Posté le 16-05-2004 à 11:49:21
| La Ronde inaugure sa 38e saison Presse Canadienne La Ronde inaugure ce samedi sa 38e saison à titre de plus grand parc d'attractions au Québec. À l'occasion de cette première journée d'activités de l'année, les visiteurs seront invités à faire l'essai du tout nouveau simulateur 3D mettant en vedette le célèbre Bob L'éponge. La Ronde proposera également une nouvelle attraction aquatique, Le Splash. Les plus aventureux plongeront du haut d'une chute d'eau de 15 mètres de haut. Mais Le Splash sera officiellement lancé le 27 mai, lorsque débuteront les activités quotidiennes de la Ronde. Dès l'ouverture officielle, les billets d'entrée et les passeports-saison seront disponibles aux entrées du parc. Une foule d'activités sont par ailleurs prévues tout au long de la saison estivale. |
| | Posté le 16-05-2004 à 11:59:12
| Le scandale des sévices aux détenus irakiens poursuit Donald Rumsfeld WASHINGTON (AFP), le 16-05-2004 Le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld est de plus en plus pointé du doigt dans le scandale des sévices infligés à des détenus en Irak, où les régions chiites restent en ébullition. L'hebdomadaire américain New Yorker affirme, dans un article à paraître lundi, que les sévices infligés par des militaires américains à des détenus irakiens dans la prison d'Abou Ghraib, près de Bagdad, ont été la résultante d'une décision approuvée secrètement en 2003 par M. Rumsfeld. L'auteur de cet article, Seymour Hersh qui, avec la chaîne CBS, avait révélé le scandale d'Abou Ghraib, écrit que les "racines" de cette affaire "ne reposent pas sur les penchants criminels de quelques réservistes, mais sur une décision approuvée l'an dernier" par M. Rumsfeld. "Attrapez ceux qu'il faut et faites ce que vous voulez", constituait l'ordre de mission des militaires chargés des interrogatoires, selon des officiers du renseignement actifs ou à la retraite, cités par l'hebdomadaire. Une porte-parole du Pentagone, Laurence Di Rita, a qualifié l'article de "saugrenu, avec un air de conspiration et rempli d'erreurs". La cote de popularité du président George W. Bush continue quant à elle de baisser, tandis que le soutien de l'opinion américaine à la guerre en Irak faiblit, selon un sondage de l'hebdomadaire Newsweek à paraître lundi et rendu public samedi. M. Bush est crédité d'une cote de 42%, contre 49% dans un précédent sondage Newsweek publié début avril. Selon le magazine, pour la première fois depuis qu'il est entré en fonctions en janvier 2001, une majorité d'Américains (52%) désapprouve le président Bush. Le scandale éclabousse également le Premier ministre britannique Tony Blair, dont la survie politique semble menacée. Selon certains députés travaillistes, dont les propos ont été largement relayés par la presse, Tony Blair est devenu un "handicap" pour le Labour, à l'approche des élections européennes et locales de juin, et surtout dans la perspective des législatives qui pourraient avoir lieu au printemps 2005. Le vice-Premier ministre John Prescott en personne a alimenté la rumeur d'un possible départ anticipé de M. Blair, discuté au sein même de son équipe gouvernementale. "La course pour s'emparer de la couronne de Blair est lancée, dit Prescott", titrait samedi le Times. C'est la première fois qu'un membre aussi éminent du gouvernement évoque un départ possible du Premier ministre au plus bas dans les sondages. Pourtant le journal Daily Mirror, qui avait créé une onde de choc dans le pays en publiant le 1er mai des photographies mettant en scène des soldats britanniques maltraitant des hommes la tête couverte d'un sac présentés comme des prisonniers en Irak, a reconnu que les clichés étaient truqués. Mais, ni le gouvernement de Tony Blair, ni le Queen's Lancashire Regiment accusé des actes de torture par le journal, n'ont nié que des mauvais traitements aient pu être infligés à des prisonniers irakiens. Le ministère de la Défense a annoncé samedi que quatre soldats avaient été arrêtés dans le cadre des enquêtes en cours sur ces allégations de sévices et avaient été relâchés depuis sans autre poursuite. Dimanche, le quotidien The Independent est revenu à la charge en affirmant que six soldats britanniques seraient poursuivis en justice "dans les prochains jours" pour s'être livrés à des actes de torture et avoir entraîné la mort d'un prisonnier irakien. En Irak, les villes saintes chiites de Kerbala et Najaf, où est retranché le chef radical Moqtada Sadr, ainsi que la ville de Nassiriyah ont été ce weekend le théâtre d'accrochages meurtriers entre miliciens chiites radicaux et forces de la coalition. Plus au sud, 20 miliciens ont été tués vendredi à la suite d'une embuscade visant les troupes britanniques patrouillant entre Amara et Bassorah. |
| | Posté le 16-05-2004 à 12:00:38
| Plus de 5 millions de Dominicains élisent leur président SAINT DOMINGUE (AFP), le 16-05-2004 Plus de cinq millions d'électeurs sont appelés à voter dimanche pour désigner le prochain président de la République dominicaine entre 11 candidats, dont les deux favoris sont l'ancien président libéral Leonel Fernandez et le sortant social-démocrate Hipolito Mejia. Dans ce pays de 8,5 millions d'habitants voisin de Haïti, dont la dette extérieure s'élève à plus de 7 milliards de dollars (quelque 6 mds d'euros), la sévère crise économique et sociale a dominé la campagne. Les principaux candidats pour le mandat de quatre ans (2004-2008) se sont engagés à poursuivre les réformes exigées par le Fonds monétaire international (FMI) tout en s'attaquant au chômage et à la pauvreté, qui affecte entre 16 et 20% de la population, selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Les derniers sondages ont donné un net avantage à M. Fernandez, qui a dirigé le pays entre 1996 et 2000, avec 54 à 60% des intentions de vote, contre 30% à M. Mejia. Si aucun des deux candidats n'obtient 50% des voix, un second tour sera organisé le 30 juin. Le troisième candidat en lice, Eduardo Estrella, du Parti Réformiste Social Chrétien (PRSC, droite) ne dépasse pas les 10%, selon le dernier sondage Gallup, mais ses partisans pourraient arbitrer un éventuel second tour. Les opérations de vote se déroulent de 06H00 locales (10H00 GMT) à 18H00 (22H00 GMT) sous haute surveillance, en raison d'une tradition de fraude électorale qui a du mal à disparaître. Quelque 3.000 observateurs d'organisations civiles et 300 étrangers de l'Organisation des Etats américains (OEA) et du Centre Carter seront déployés dans les bureaux de vote. M. Fernandez a dénoncé ces derniers jours l'exclusion par le pouvoir de 420.000 citoyens du registre électoral, mais, samedi, la commission centrale électorale a affirmé n'avoir relevé aucune anomalie. Vendredi, le président sortant Hipolito Mejia s'est engagé pour sa part à respecter le verdict des urnes. Pour la première fois, les Dominicains de l'étranger, notamment ceux de l'importante communauté de New York (Etats-Unis), auront le droit de voter. |
| | Posté le 16-05-2004 à 13:46:04
| Le gouvernement Charest est rappeler à l'ordre par son propre parti Des membres du Parti libéral du Québec ont accusé le gouvernement Charest de ne pas avoir respecté certains engagements électoraux, dont la réduction annuelle d'un milliard de dollars du fardeau fiscal des Québécois. Ce coup de semonce adressé au premier ministre Jean Charest et à son ministre des Finances, Yves Séguin, a été donné samedi par le comité du suivi des engagements électoraux du PLQ, à l'occasion du conseil général du parti qui se tient toute la fin de semaine à Trois-Rivières. « Cet engagement, il est important pour les militants, il est important pour la population. C'est là-dessus qu'on s'est fait élire, alors il faut le respecter, et clairement il n'a pas été respecté », a déclaré Robert Dubé, président du comité de suivi. Ces militants libéraux joignent ainsi leur voix à celles de divers groupes sociaux qui accusent le gouvernement Charest d'avoir trahi son programme électoral. Lors de la campagne électorale de 2003, la réduction du fardeau fiscal des Québécois était l'un des principaux engagements du PLQ. Les contribuables devaient profiter de baisses d'impôts d'un milliard de dollars par année, pendant cinq ans. Le ministre Séguin estimait que les diverses mesures prises dans son budget du 30 mars équivalaient à une réduction du fardeau fiscal des Québécois d'un milliard de dollars. Or, les baisses d'impôts à proprement parler n'atteignent que 220 millions de dollars. Presse Canadienne Le 16 mai 2004 - 07:42 |
| | Posté le 17-05-2004 à 14:45:44
| Le chef de l'exécutif irakien tué dans un attentat suicide à Bagdad BAGDAD (AFP), le 17-05-2004 Le président en exercice du Conseil de gouvernement provisoire irakien, Abdel Zahra Osmane Mohammad, dit Ezzedine Salim, a été tué lundi matin dans un attentat suicide à la voiture piégée à Bagdad, à 43 jours seulement du transfert prévu du pouvoir aux Irakiens. Cet attentat, dans lequel au moins 7 autres personnes ont trouvé la mort, survient dans un contexte politique et sécuritaire particulièrement délicat, alors que sont engagées des négociations pour aboutir à la formation d'un nouvel exécutif provisoire irakien, censé gérer le pays à partir du 30 juin. Le général américain Mark Kimmitt, chef des opérations militaires en Irak a indiqué sur CNN qu'il s'agissait probablement d'un attentat suicide. Le kamikaze a activé, selon lui, des obus placés dans le coffre de sa voiture. "Nous continuerons à travailler au côté du Conseil de gouvernement pour mener ce pays à la démocratie et à la souveraineté", a-t-il assuré. Après l'attentat, l'administrateur civil américain Paul Bremer a déclaré, lui, que "les terroristes (seraient) vaincus". L'attentat s'est produit vers 09h30 (05h30 GMT) à l'une des entrées de la Zone verte, le périmètre de sécurité abritant le quartier général américain et le Conseil de gouvernement irakien. "Il y avait un convoi qui s'apprêtait à entrer dans la Zone verte quand l'explosion s'est produite. Ezzedine Salim a été tué dans l'explosion", a indiqué Hamid al-Bayati, porte-parole du Conseil suprême de la révolution islamique en Irak (CSRII), membre de l'exécutif. "Le convoi était composé de 4 voitures: deux ont été directement atteintes, dont celle où se trouvait Ezzedine Salim", a précisé Imad Chebib, vice-président de l'Entente nationale, également membre du Conseil de gouvernement provisoire mis en place par les Américains. "Des gardes sont morts avec lui", a ajouté M. Chebib, qui se trouvait au siège de l'Entente nationale, à 500 mètres de l'endroit où s'est produit l'attentat. A l'hôpital Yarmouk de Bagdad, le chef du service de chirurgie, le professeur Khaled Salah a indiqué que le chef de l'exécutif était décédé en arrivant dans son établissement. "Il était blessé à la tête, à la poitrine et aux jambes", a-t-il précisé, ajoutant que trois de ses assistants étaient également décédés à leur arrivée dans l'établissement. "Quatre corps totalement brûlés et difficiles à identifier ont été également transportés ici", a ajouté le professeur Salah, indiquant par ailleurs que six blessés avaient été admis et que trois d'entre eux étaient en salle d'opération. La coalition n'avait pas confirmé à la mi-journée la mort de M. Salim, mais a annoncé un bilan de 10 morts. "Il y a dix Irakiens tués, six blessés dont deux grièvement", a déclaré le capitaine Lennol Absher, précisant que deux soldats américains avaient également été blessés dans l'attentat. La mort du responsable irakien survient à 43 jours du transfert de pouvoirs prévu le 30 juin à un gouvernement intérimaire irakien. Premier responsable irakien à réagir, le ministre des Affaires étrangères, Hoshyar Zebari, a déclaré que la mort de M. Salim "renforcerait la détermination" du Conseil à recouvrer la souveraineté. "Je suis très attristé, mais cela va renforcer notre détermination. L'attentat ne fera pas dérailler le processus. La date du 30 juin tient toujours", a-t-il indiqué en marge des travaux du Forum économique mondial en Jordanie. Chef de la branche dissidente d'Al-Dawa al-Islamiya, Osmane Mohammad assurait la présidence tournante de l'exécutif pour mai. Il est le deuxième membre du conseil de gouvernement irakien à être assassiné depuis la mise en place de cette instance, en juillet 2003, trois mois après la chute du régime de Saddam Hussein. Akila Hachemi, membre de l'exécutif irakien, avait été tuée en septembre 2003, touchée par balles lors d'une attaque alors qu'elle sortait de chez elle à Bagdad. |
| | Posté le 17-05-2004 à 14:46:21
| Incursion israélienne d'envergure à Rafah RAFAH (AFP), le 17-05-2004 L'armée israélienne, qui a reçu dimanche le feu vert de la justice pour poursuivre la démolition de maisons à Rafah, effectuait lundi une nouvelle opération dans cette ville du sud de la bande de Gaza, où elle envisagerait de construire un canal le long de la frontière avec l'Egypte. L'armée a déployé plusieurs dizaines de chars et de bulldozers et des hélicoptères ont ouvert le feu, a constaté un photographe de l'AFP en précisant que les forces israéliennes avaient pénétré sur plus de 400 mètres de profondeur. Des habitants ont commencé à récupérer des habits, des lits et des meubles depuis le début de la matinée, tandis que la population faisait des stocks de nourriture. Oum Ashraf, une Palestinienne de 34 ans, dont la maison a été détruite dans le camp de réfugiés de Rafah il y a quelques jours raconte qu'elle est "plus effrayée que jamais, car les choses paraissent plus sérieuses cette fois-ci". "En attendant, nous avons trouvé refuge dans les mosquées et les écoles pour passer la nuit", ajoute-t-elle. Un porte-parole de l'armée a précisé que des renforts avaient été déployés entre Rafah et Khan Younès, une localité voisine afin d'empêcher que des armes et des Palestiniens recherchés parviennent à Rafah. "Nos forces veulent également détruire les tunnels par lesquels passent les armes en contrebande en provenance d'Egypte", a-t-il ajouté. La radio publique israélienne a pour sa part indiqué que l'armée avait préparé un projet de creusement de canal le long de l'axe dit de "Philadelphie", qui s'étend le long de la frontière égyptienne en vue d'empêcher la contrebande d'armes. Parmi les autres projets envisagés figure le creusement d'une énorme tranchée, a rapporté dimanche la deuxième chaîne (privée) de télévision israélienne en précisant que cet ouvrage pourrait avoir 20 mètres de profondeur et de 60 à 80 mètres de large. Entre cette "tranchée de sécurité" et les maisons palestiniennes les plus proches, en face de la frontière, un espace de 150 mètres de large devra être dégagé grâce à la destruction de maisons. Dimanche, l'armée israélienne a obtenu le feu vert de la Cour suprême pour continuer à détruire des maisons de Palestiniens à Rafah. Plus de 1.000 Palestiniens se sont déjà retrouvés à la rue dans ce secteur après la démolition de 88 habitations ces derniers jours, selon l'Agence des Nations unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa). Le chef d'état-major le général Moshé Yaalon, cité par la radio publique, a indiqué lors du conseil des ministre dimanche que "plusieurs centaines de maisons" destinées à être démolies ont d'ores et déjà été sélectionnées. La destruction de maisons palestiniennes constitue "une cruelle agression contre notre peuple", a affirmé le dirigeant palestinien Yasser Arafat, tandis que le bureau de son Premier ministre Ahmad Qoreï a assimilé les démolitions à un "nettoyage ethnique". Par ailleurs, quatre Palestiniens ont été tués par les soldats israéliens et les corps de trois d'entre eux qui ont trouvé la mort dans la nuit de dimanche à lundi près de Karni, un point de passage entre la bande de Gaza et Israël, ont été remis à des responsables palestiniens. Le quatrième Palestinien a été tué lors d'une incursion israélienne dans le village de Silwad près de Ramallah (Cisjordanie), ont indiqué des responsables palestiniens. Ces décès ont porté à 4.025 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada fin septembre 2000, dont 3.037 Palestiniens et 918 Israéliens. Sur le front diplomatique, M. Qoreï et la conseillère du président américain pour la sécurité nationale Condoleezza Rice ont entamé lundi matin une rencontre à Berlin, selon l'ambassade des Etats-Unis dans la capitale allemande. |
| | Posté le 17-05-2004 à 14:47:09
| Krack boursier en Inde, pas de communistes au gouvernement NEW DELHI (AFP), le 17-05-2004 , présidente du parti du Congrès vainqueur des élections législatives en Inde, s'apprêtait lundi à former un gouvernement de coalition auquel ne participeront pas les communistes, une perspective qui n'a pas rassuré la bourse de Bombay, en chute libre. Après trois jours de discussions, les deux partis communistes indiens ont annoncé qu'ils n'entreraient pas au gouvernement Gandhi, tout en l'assurant de leur soutien au parlement. Le Parti Communiste d'Inde-Marxiste (CPI-M) "ne se joindra pas au gouvernement", a déclaré à la presse un de ses hauts responsables, Somnath Chatterjee. Le CPI-M dispose de 43 députés dans la législature issue des élections législatives qui se sont achevées la semaine dernière. Peu auparavant, le Parti Communiste d'Inde (CPI), la plus petite des deux formations communistes du pays, avait également annoncé son refus de participer avec des ministres au gouvernement. "Nous ne nous joignons pas au gouvernement. Nous lui offrons notre soutien extérieur", a déclaré Atul Kumar Anjaan, secrétaire national du CPI (10 députés). Le soutien des deux formations assure à la coalition d'une vingtaine de partis réunis autour du Congrès plus de 300 sièges dans la 14e Lok Sabha, la chambre basse du parlement composée de 545 députés. Une éventuelle participation des PC indiens au gouvernement de centre-gauche avait suscité l'ire de certains militants communistes qui redoutaient d'y "perdre leur âme" ainsi qu'une partie de leur électorat le plus contestataire. Cette perspective a également provoqué un krach à la bourse de Bombay, où les cotations ont été suspendues à deux reprises après un plongeon de plus de 15%. La bourse a repris ses opérations en début d'après-midi après avoir quelque peu réduit ses pertes. Deux heures avant la clôture, l'indice Sensex des 30 principales valeurs boursières perdait encore 479,68 points, soit 9,46%, à 4.590,19 points, largement sous le seuil psychologique des 5.000 points. Cette chute prolonge la baisse, de plus de 6%, qu'avait déjà subie vendredi la bourse, la plus forte en quatre ans. Les investisseurs craignent notamment que les partis communistes indiens ne monnayent leur soutien au gouvernement Gandhi en exigeant l'abandon des privatisations lancées par l'ancien Premier ministre nationaliste Atal Behari Vajapayee. "Le marché est paralysé par la peur et rien ne peut être fait pour l'instant. Nous n'avons pas vu ça depuis longtemps", a déclaré Anish Marfatia, responsable au sein de la firme Asit C Mehta Investments. Des analystes ont cependant souligné que la réaction du marché avait été excessive, les réformes économiques engagées par le gouvernement sortant ayant un caractère "irréversible". Des experts ont également rappelé que c'est un gouvernement du parti du Congrès qui, en 1991, avait lancé les réformes, sous l'impulsion du ministre des Finances d'alors, Manmohan Singh, pressenti pour reprendre le même poste dans le nouveau gouvernement. M. Singh a d'ailleurs tenté de rassurer les marchés en assurant que "la stabilité fera partie de notre politique". Sonia Gandhi, veuve de l'ancien Premier ministre Rajiv Gandhi, née en Italie il y a 57 ans et devenue Indienne en 1984, devrait être officiellement appelée par le président Abdul Kalam à former le gouvernement. Les députés de l'opposition nationaliste et leurs alliés ont annoncé lundi qu'ils boycotteraient la cérémonie au cours de laquelle Mme Gandhi prêtera serment, vraisemblablement mercredi. |
| | Posté le 17-05-2004 à 14:47:45
| la circulaire sur le voile devant le Conseil supérieur de l'éducation PARIS (AFP), le 17-05-2004 La circulaire d'application de la loi interdisant à partir de la rentrée scolaire le port de signes religieux ostensibles, voile islamique, kippa ou grande croix, dans tous les établissements scolaires français, sera examinée lundi par le Conseil supérieur de l'éducation (CSE). Cet organisme, composé de 97 membres, est chargé de conseiller le ministre. Son avis est obligatoire avant toute publication au bulletin officiel de l'Education nationale, mais le ministre peut ne pas tenir compte de son vote. Le texte ultra-sensible du projet de circulaire, dont la première mouture rédigée par le cabinet de Luc Ferry, avait déclenché une bronca politico-syndicale, a été remanié profondément et à plusieurs reprises ces dernières semaines sous l'arbitrage de l'Elysée. Objectif des corrections successives: rendre la loi du 15 mars applicable, en laissant un peu d'initiative aux chefs d'établissement, et limiter les possibilités de recours judiciaires des familles ou des communautés religieuses contre la loi, tout en prenant en compte certaines de leurs demandes. La principale fédération enseignante, FSU, a été l'une des plus virulentes pour dénoncer la première version de la circulaire, qui permettait à la fois d'interdire des tenues religieuses et d'autoriser des tenues pouvant être considérées comme culturelles ou traditionnelles. "Concrètement, cela voulait dire que chaque proviseur ou surveillant devait chaque matin interroger chaque élève pour lui demander les raisons de ses choix vestimentaires", ironise le proviseur d'un lycée parisien. Vendredi, le ministre François Fillon est allé défendre la dernière mouture de la circulaire devant les lycéens du Conseil national de la vie lycéenne. "Sa logique est de permettre à l'élève de comprendre la neutralité de l'enseignement et que le principe de laïcité n'est en rien la négation d'une religion, mais bien au contraire la garantie de son libre exercice", a-t-il déclaré. Le 15 janvier, le CSE avait approuvé le projet de loi laïcité, avant son adoption le 15 mars. Mais, avec 16 voix pour, 9 voix contre, 16 abstentions et 29 refus de vote, l'analyse du scrutin avait surtout mis en lumière la profonde division de la communauté éducative sur la loi. Dans le camp des "pour", on trouve les laïcs purs et durs qui placent la "neutralité" de l'école publique au dessus de tout, au nom de la lutte contre les communautarismes. On devrait y retrouver logiquement lundi le syndicat des proviseurs de lycées et principaux de collèges, SNPDEN, héritier de la vieille FEN laïque, devenue l'UNSA Education. Sans la pression permanente des chefs d'établissements, la loi n'aurait sans doute jamais vu le jour. En face, un groupe qui place la "tolérance" au dessus des autres valeurs de l'école, où l'on trouve notamment la FSU, le Sgen-CFDT ou le syndicat étudiant Unef. Pour eux, la défense de la laïcité est d'abord une question sociale. La floraison des voiles islamiques est la conséquence de la ghettoïsation de certains quartiers. Ils font valoir que l'exclusion des filles voilées ne fera que les renvoyer à leur ghetto, au lieu de les aider à s'émanciper. La fracture est perceptible au sein des deux grandes fédérations de parents d'élèves de l'enseignement public: la FCPE (gauche), contre la loi, devrait voter contre la circulaire, tandis que la PEEP, qui ne veut pas être classée politiquement, avait voté pour la loi. |
| | Posté le 17-05-2004 à 14:48:26
| Sarkozy à Bruxelles pour défendre de nouveau l'avenir d'Alstom PARIS (AFP), le 17-05-2004 L'avenir du groupe français Alstom, dont le plan de sauvetage attend le feu vert de la Commission européenne, sera de nouveau défendu lundi à Bruxelles par le ministre des Finances Nicolas Sarkozy, déterminé à trouver un accord avec le commissaire à la concurrence Mario Monti. Cette réunion de travail, la troisième en quinze jours, se déroulera lundi matin. Elle ne sera probablement pas la dernière bien que le dossier soit entré en "phase terminale", a indiqué une source proche du dossier. M. Sarkozy a multiplié ces derniers jours les rencontres et les contacts téléphoniques avec M. Monti et le patron d'Alstom Patrick Kron mais la question des cessions d'actifs du groupe reste un point d'achoppement entre les parties et devrait donc être de nouveau au coeur de la rencontre lundi. Dans l'immédiat, Bruxelles ne planche plus sur le volet partenariats avec le français Areva ou l'allemand Siemens, l'objectif étant de préserver l'intégrité du groupe et ses deux métiers de base l'énergie et le transport, a indiqué la même source. La discussion portera sur le montant d'un certain nombre de cessions en chiffre d'affaires et non pas en valeurs. La Commission et Bercy devront également s'accorder sur les délais raisonnables de ces cessions. Mercredi, le commissaire européen avait estimé que les trois milliards de cessions d'actifs, prévus par le plan de sauvetage de septembre, étaient insuffisants. Après avoir demandé un effort de 5 milliards, M. Monti a accepté d'assouplir ses exigences dans des proportions qui n'ont pas été précisées. De son côté, M. Sarkozy avait présenté un projet de cessions supplémentaires correspondant à 1,6 milliard d'euros en chiffre d'affaires, selon le quotidien Les Echos de vendredi. Bercy proposait 500 millions d'euros dans les chantiers navals, 500 millions dans certains types de chaudières, 100 millions dans les locomotives de fret et 500 millions d'actifs divers, détaille le journal. Le PDG d'Alstom Patrick Kron a jusqu'alors insisté sur le fait que céder un secteur comme le pôle énergie Power ou l'activité Transport n'était pas à l'ordre du jour. Le groupe, qui a déjà cédé 2,5 milliards d'actifs, semble toutefois prêt à amincir sa voilure en faisant des concessions sur de petites "unités" ou de la "menue monnaie", a souligné une autre source proche du dossier. "Alstom fait des efforts pour trouver des petits bouts d'unités à céder. Il est prêt à céder sous forme de joint-ventures mais il ne vendra pas des secteurs entiers qui mettraient en cause la viabilité de l'entreprise", a-t-elle expliqué. "Il y a la volonté de parvenir à un accord. Alstom fait ce qu'il peut pour trouver de la menue monnaie et il est prêt à aller au-delà des trois milliards initialement prévus", a-t-elle ajouté. Le groupe pourrait céder divers actifs immobiliers ou des participations dans de grands programmes dans le domaine de l'énergie, notamment en Asie, comme le prévoyait le plan initial. |
| | Posté le 17-05-2004 à 14:49:22
| Le Massachusetts, premier Etat américain à légaliser le mariage gay CAMBRIDGE (AFP), le 17-05-2004 Le Massachusetts est devenu lundi à 00h01 locales le premier Etat américain à légaliser le mariage des homosexuels. Les premières autorisations de mariage devaient être délivrées par la mairie de Cambridge, qui a ouvert ses portes spécialement à minuit, et ce pour une bonne partie de la nuit, afin de permettre aux couples de bénéficier de ce droit au plus tôt. Auparavant, la municipalité de cette ville toute proche de Boston, avait organisé une cérémonie, dimanche soir, avec musique et gâteau, et plus d'une centaine de couples, pour célébrer l'événement. Cette première historique a été permise par le jugement, le 18 novembre dernier, de la Cour suprême de l'Etat, qui avait donné raison à sept couples gays et lesbiens ayant porté plainte pour discrimination. La plus haute instance judiciaire de l'Etat avait estimé que "priver un individu des protections, bénéfices et obligations du mariage civil simplement parce que cette personne se marierait avec une personne du même sexe, viole la Constitution" de l'Etat. Elle avait donné six mois aux autorités du Massachusetts pour se préparer, adapter leur organisation et leurs textes. |
| | Posté le 17-05-2004 à 14:51:07
| Sel, sucre et graisses au menu de l'assemblée annuelle de l'OMS GENEVE (AFP), le 17-05-2004 Aliments gras, boissons sucrées et potages trop salés seront la semaine prochaine au menu de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui va demander à ses 192 membres et aux industriels de promouvoir l'exercice physique et des régimes alimentaires plus sains. L'assemblée annuelle de l'OMS, réunie à partir de lundi pour six jours, doit se prononcer sur une résolution qui appelle à des efforts concertés pour améliorer l'alimentation et inciter les gens à faire 30 minutes d'exercice par jour. "Ce n'est pas rien, il pourrait s'agir d'un des bouleversements les plus importants en matière de politique alimentaire", observe Derek Yach, le principal expert de l'OMS pour la stratégie mondiale de l'alimentation, l'exercice physique et la santé. Mais l'ambition de lutter contre les maladies cardio-vasculaires, le diabète et les différents types de cancer se heurte aux intérêts des producteurs de deux grandes matières premières: le sucre et le sel. Chaque année, 60% des décès par maladie recensés sont dus à des maladies non transmissibles, contre 40% pour les maladies infectieuses. Cette proportion devrait atteindre 73% en 2020, selon l'OMS. Pour M. Yach, les principaux responsables sont les régimes alimentaires déséquilibrés: les gens mangent trop, mais pas assez de fruits et légumes ni de vitamines. Leur alimentation est en outre trop riche en sel -- qui peut contribuer aux maladies cardio-vasculaires -- et en sucre, à l'origine du diabète. Au cours des 20 dernières années, les taux d'obésité ont triplé aux Etats-Unis comme en Grande-Bretagne. Certains pays en développement sont confrontés à leur tour, avec l'enrichissement de leurs populations, à une montée des maladies chroniques dues à une mauvaise alimentation. Mais l'OMS a provoqué un tollé en soulevant le problème lors de sa précédente assemblée annuelle. "Un certain nombre de gouvernements ont fait preuve de beaucoup d'anxiété, en remettant en question les données scientifiques. Tous les groupes de producteurs ont assuré que leur produit n'était pas à l'origine de problèmes pour la santé", a rappelé M. Yach. Le secrétaire américain à la Santé Tommy Thompson a ainsi insisté pour que le travail de l'OMS soit fondé sur des données scientifiques prouvées et a mis l'accent sur la liberté de choix du consommateur. Dans une annexe, le projet de résolution souligne la responsabilité des industriels de réduire "la part des graisses, du sucre et du sel dans les aliments préparés" et les appelle à offrir "des choix nutritifs sains et innovants". Le lobby du sel a rejeté le lien établi entre la pression artérielle et les maladies chroniques. "Ayez des données exactes avant toute mesure précipitée. Pour l'instant, elle sont fausses", ont lancé ses représentants à l'OMS. Celui du sucre a accusé l'OMS de n'avoir pas assez réfléchi aux conséquences économiques de ses recommandations et a souligné que le sucre "rend les régimes sains plus agréables au goût". Le directeur général de l'OMS, Lee Jong-wook, s'attend cependant à ce que la résolution soit adoptée sans problème, car elle fait l'objet "d'un large consensus de toutes les parties". "Je ne pense pas que cette stratégie aura beaucoup d'impact sur la consommation et le commerce du sucre", du fait de la hausse de la consommation alimentaire mondiale, a-t-il déclaré vendredi devant la presse. M. Yach redoute toutefois "le risque que certains pays en développement parlent au nom d'intérêts sucriers bien ancrés, ce qui laisse planer un peu d'incertitude". L'assemblée de l'OMS doit aussi évoquer la sécurité routière, les mesures à prendre contre le sida ou le SRAS, et prendre acte des progrès réalisés dans l'éradication de la polio ou de la rougeole. |
| | Posté le 18-05-2004 à 12:00:43
| L'armée israélienne poursuivra son opération d'envergure à Rafah: déjà 12 morts JERUSALEM (AFP), le 18-05-2004 Une opération d'envergure de l'armée israélienne à Rafah au sud de la bande de Gaza a fait au moins 12 morts palestiniens mardi, un responsable affirmant qu'elle se poursuivrait jusqu'à la destruction des tunnels utilisés pour la contrebande d'armes en provenance d'Egypte. "Cette opération qui vise à mettre une fois pour toute fin à la contrebande d'armes qui passent par les tunnels aboutissant à Rafah, se poursuivra jusqu'à ce que notre mission soit accomplie", a affirmé à l'AFP cette responsable militaire, qui a requis l'anonymat. "Nous ne nous sommes pas fixés de limite de temps, car il s'agit d'empêcher que les terroristes parviennent à faire passer des armes, notamment des roquettes à longue portée susceptibles d'atteindre tout le territoire israélien", a ajouté responsable. Selon la radio militaire, l'opération surnommée "arc-en-ciel et nuage" devrait durer "plusieurs jours". D'autre part, un Palestinien armé a été tué mardi matin lors d'affrontements avec des soldats israéliens dans la vieille ville de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie, selon des responsables des services de sécurité palestiniens. La responsable n'a pas été en mesure de préciser combien de Palestiniens avaient été tués à Rafah. "Il y a eu une attaque d'hélicoptère contre un groupe de terroristes armés près d'une mosquée", s'est-elle bornée à indiquer. Selon des sources médicales palestiniennes, au moins douze Palestiniens ont été tués et plus de 30 autres blessés tôt mardi matin lors de l'opération d'envergure menée par des hélicoptères israéliens, qui ont tiré des missiles dans le camp de réfugiés de Rafah. Cette responsable a également précisé qu'avant l'opération en cours, neuf tunnels avaient été découverts par l'armée depuis le mois d'avril et plus de 90 depuis le début de l'Intifada en septembre 2000. Interrogée sur les destructions de maisons palestiniennes à Rafah, cette responsable a indiqué que "plusieurs dizaines de bâtiments abandonnés ont été détruits depuis la fin de la semaine dernière". "Nous ne détruisons que les maisons où se trouvent des entrées de tunnels ou à partir desquelles des terroristes tirent sur nos soldats", a-t-elle assuré. L'Agence des Nations unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) avait indiqué dimanche que plus de 1.000 Palestiniens se sont déjà retrouvés à la rue à Rafah après la démolition de 88 habitations ces derniers jours. A propos des informations sur un projet de canal ou de fossé que l'armée israélienne envisagerait de creuser le long de la ligne dite de "Philadelphie" contrôlée par l'armée israélienne et qui s'étend au sud de Rafah le long de la frontière avec l'Egypte, cette responsable a affirmé que "plusieurs solutions sont envisagées mais aucune décision n'a été prise". Selon les médias israéliens, l'armée a préparé un projet de creusement d'un canal de 20 mètres de profondeur et de 60 à 80 mètres de largeur, le long du couloir dit de "Philadelphie". Pour élargir cet axe et permettre d'y creuser ce canal appelé à être rempli d'eau de mer, l'armée devrait procéder à la démolition de centaines de maisons palestiniennes à Rafah qui sont "abandonnées", ont affirmé les médias israéliens en citant le chef d'état-major, le général Moshe Yaalon. Parmi les morts palestiniens, quatre d'entre eux ont trouvé la mort quand six missiles israéliens tirés par un hélicoptère ont touché la mosquée Bilal, a précisé le Dr Ali Musa, directeur de l'hôpital de Rafah. Trois autres Palestiniens sont morts abattus par des tirs israéliens près du du quartier de Tel al-Sultan. Plusieurs bulldozers militaires ont pénétré dans ce quartier et commencé à raser les immeubles, mais personne n'était en mesure de dire combien d'immeubles avaient été détruits. Trois autres personnes avaient été tuées peu avant lors d'un premier raid aérien sur la ville, tandis qu'une quatrième personne est morte en tentant de placer une bombe, qui a apparemment mal fonctionné. Ces derniers décès ont porté à 4.038 le bilan des morts depuis le début de l'intifada en septembre 2000, dont 3.049 Palestiniens et 918 Israéliens. |
| | Posté le 18-05-2004 à 12:01:17
| Irak: le transfert du pouvoir maintenu après l'assassinat du chef de l'exécutif BAGDAD (AFP), le 18-05-2004 Au lendemain de l'assassinat à Bagdad du président en exercice de l'exécutif irakien, des responsables américains de premier plan ont prévenu que le transfert de souveraineté aux Irakiens, maintenu au 30 juin, ne signifierait pas la fin des violences. "Les prochaines semaines en Irak risquent d'être vraiment dures", a estimé Condoleezza Rice, conseillère du président George W. Bush pour la sécurité nationale. "Au fur et à mesure que nous nous rapprochons de la date du transfert de pouvoirs, il y aura des tentatives de plus en plus fortes d'empêcher ce processus car une situation d'occupation constitue une cible plus facile qu'un processus politique naissant", a-t-elle déclaré dans une interview au quotidien français le Figaro de mardi. "Les Américains continuent à croire que l'Irak se choisira une voie démocratique, se dotera d'une structure gouvernementale de nature à préserver les droits démocratiques. Et si l'Irak y arrive, peut-être que le Moyen-Orient dans son ensemble pourra également y arriver", a ajouté Mme Rice. Pour le secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, la date du transfert de souveraineté aux Irakiens, ne constitue "pas une date magique" pour le retrait des forces américaines d'Irak. "Ce n'est pas une date magique. Nos forces ne rentreront pas soudain à la maison le 30 juin. Et un Etat (irakien) solide ne surgira certainement pas à compter de cette date sous les yeux émerveillés du monde", a-t-il dit au cours d'une intervention devant un club conservateur de Washington, la Heritage Foundation. "Les hommes et les femmes qui auront la tâche de conduire le nouvel Irak devront faire face à une route en épingle à cheveux et avec de sacrées bosses", a-t-il ajouté. "Est-il possible (qu'après le 30 juin) l'Irak retourne au chaos? Peut-être", a-t-il estimé, ajoutant que les "intimidations" de nostalgiques de l'ancien régime pourraient peser sur le nouveau gouvernement en Irak après le 30 juin. Abdel Zahra Osmane Mohammad, dit , qui assurait la présidence tournante du pour le mois de mai, a été tué lundi matin dans un à l'entrée de la Zone verte à Bagdad, qui abrite le quartier général de la coalition d'occupation dirigée par les Etats-Unis. Ses funérailles ont commencé mardi matin dans la capitale irakienne en présence des membres de l'exécutif irakien, des autorités de la coalition, conduites par l'administrateur américain Paul Bremer, et de l'émissaire de l'Onu Lakhdar Brahimi. Son assassinat a été vivement condamné par les Etats-Unis qui se sont affirmés plus déterminés que jamais à établir un régime démocratique en Irak. "Au nom du peuple américain, je condamne l'attentat terroriste brutal commis contre le président du conseil du gouvernement irakien, Ezzedine Salim, et plusieurs citoyens irakiens. M. Salim était un homme courageux qui a risqué sa vie pour un Irak libre, démocratique et prospère", a indiqué le président George W. Bush dans un communiqué diffusé en marge d'une visite à Topeka (Kansas, centre). Le "30 juin, le drapeau de l'Irak libre sera hissé et le nouveau gouvernement intérimaire irakien assurera la souveraineté", a ajouté M. Bush. Le porte-parole de la Maison Blanche Scott McClellan a affirmé peu avant que l'administration américaine avait toujours l'intention de transférer comme prévu le pouvoir aux Irakiens le 30 juin. "Ce que les ennemis de la liberté veulent, c'est faire dérailler la transition vers la souveraineté d'un Irak libre et démocratique. Mais ils ne prévaudront pas", a-t-il dit. A Ankara, le Premier ministre britannique Tony Blair, principal allié des Américains en Irak a affirmé que les troupes britanniques ne quitteraient pas l'Irak avant que le "travail soit fait" et assuré que son pays maintiendrait son engagement en Irak jusqu'à ce que le pays devienne stable et démocratique. Dans son édition de mardi, le quotidien Times de Londres a affirmé que la Grande-Bretagne annoncerait la semaine prochaine l'envoi d'un renfort de 3.000 hommes en Irak pour tenter de rétablir l'ordre avant la remise du pouvoir au gouvernement irakien intérimaire. La violence sur sur le terrain ne connaît pas de répit et deux soldats américains ont été tués lundi au combat dans la province occidentale irakienne d'Al-Anbar, portant à 785 le nombre de soldats américains tués en Irak depuis le début de la guerre en mars 2003, dont 573 lors d'opérations de combat. A Kerbala, à 110 kilomètres au sud de Bagdad, un Irakien a été tué et cinq autres ont été blessés dans la soirée de lundi dans des affrontements entre l'Armée du Mehdi du chef chiite radical Moqtada Sadr et les troupes de la coalition. |
| | Posté le 18-05-2004 à 12:01:48
| Sécu: deux journées de négociations avec les leaders syndicaux PARIS (AFP), le 18-05-2004 Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy entame mardi deux journées de négociations avec les leaders syndicaux sur la réforme de la Sécurité sociale dont il a annoncé les grands axes lundi soir. Le ministre de la Santé et son secrétaire d'Etat, Xavier Bertrand, rencontrent les chefs de file syndicaux mardi pour parler d'un texte qui sera soumis au Conseil d'Etat dans les prochains jours, alors que la CGT, la FSU et l'Unsa ont appelé lundi à une journée de manifestations le 5 juin. Mardi, les ministres reçoivent en bilatérales les numéros un de FO, de la CFE-CGC, la CGT, la CFDT, ainsi que la Mutualité française. Mercredi, sont reçus le leader de la CFTC, de l'Unsa, et les représentants patronaux (Medef, UPA, CGPME) et en fin de semaine, les syndicats de médecins. Le ministre de la Santé a dévoilé sur France 2 les grandes lignes d'une réforme de l'assurance maladie visant "entre 15 et 16 milliards d'euros" d'économies par an, afin de prévenir le risque d'"une médecine à deux vitesses". Invité de l'émission "100 minutes pour convaincre", Philippe Douste-Blazy a manifesté son intention de jouer à la fois sur les dépenses et les recettes en mettant en oeuvre "une philosophie de l'équité et de la responsabilité", écartant le soupçon de vouloir "faire des économies sur le dos de la santé des Français". "Si le système n'est pas sauvé, il y aura une médecine à deux vitesses. Les plus modestes seront les plus mal soignés", a-t-il fait valoir, rappelant que l'assurance maladie perdait "23.000 euros par minute", pour un déficit prévisionnel de 12,9 milliards d'euros en 2004. Le plan, selon M. Douste-Blazy vise "entre 15 et 16 milliards d'euros" d'économies, "par an", a précisé le ministère, interrogé par l'AFP. Il a confirmé la création d'une Haute autorité de santé publique indépendante, précisant que ses 12 membres seront désignés par le chef de l'Etat, les présidents du Sénat, de l'Assemblée nationale et du Conseil économique et social. "Ce seront des scientifiques et des économistes qui évalueront chaque fois l'efficacité des médicaments, mais aussi l'efficacité des actes médicaux", a-t-il expliqué. M. Douste-Blazy a prôné la responsabilisation des patients, se prononçant pour qu'"un euro" par consultation soit mis à la charge du patient. Il a aussi envisagé un relèvement de 0,4% du taux de la CSG "des retraités imposables", actuellement à 6,2 %. Les actifs aujourd'hui assujettis à un taux de 7,5% ne seront pas touchés. Le ministre a encore envisagé un renforcement de la lutte contre les abus en matière d'arrêts maladie, évoquant des mesures qui "pourraient aller jusqu'au remboursement des indemnités journalières" par les entreprises, sur intervention d'une commission ad hoc. Concernant l'organisation des soins, il s'est prononcé en faveur du "médecin traitant": "Si on voir un spécialiste il faut passer par ce médecin traitant, parce que là on pourra bénéficier de tout le système conventionnel de remboursement des spécialistes - 23 ou 25 EUR". Il s'est par ailleurs déclaré favorable à ce que la carte Vitale devienne une "carte d'identité de santé" lors de son renouvellement en 2006, avec photo, de sorte "que l'on soit sûr que le porteur de la carte Vitale en soit le bénéficiaire". M. Douste-Blazy a estimé que le dossier médical informatisé, qui permettra de connaître les antécédents d'un patient, devait être mis en place "dans deux ans", avec dans les trois mois la "mise en commun" par les médecins de "tout ce qu'ils ont sur chaque malade". Concernant les médicaments, il a annoncé, à la faveur d'un décret le 18 mai, qu'il allait faire passer de 15 à 10 ans le délai avant lequel un médicament peut-être "généricable", afin d'augmenter le nombre de médicaments génériques sur le marché. Enfin, M. Douste-Blazy a souhaité "que l'Etat donne un milliard d'euros" pour compenser les exonérations consenties aux entreprises. |
| | Posté le 18-05-2004 à 12:02:22
| France: consommation d'énergie et énergies renouvelables au programme des députés PARIS (AFP), le 18-05-2004 Maîtrise de la consommation d'énergie, promotion des énergies renouvelables et lancement du réacteur nucléaire EPR sont au programme des députés à partir de mardi avec le texte d'orientation sur l'énergie, dont le PS critique le "manque de hiérarchisation". Outre ses 13 articles, le projet de loi comprend une annexe aussi longue que le projet lui-même, qui fixe quatre objectifs: "garantir la sécurité de l'approvisionnement" de la France, "mieux préserver l'environnement", "garantir un prix compétitif de l'énergie" et "garantir l'accès de tous à l'énergie". Pour les atteindre, le projet propose notamment de "maîtriser la demande d'énergie" et de "diversifier le panier énergétique" en développant les énergies renouvelables. L'annexe confirme également le lancement du réacteur nucléaire de 3e génération EPR. Principale nouveauté: la création de certifications d'économie d'énergie. Les fournisseurs d'électricité, de gaz et de fioul domestique, à commencer par EDF et GDF, devront ainsi réaliser des économies d'énergie pour obtenir un certificat. En cas d'échec, ils devront acquitter "une pénalité libératoire par kilowattheure" ou acheter un certificat. En commission, les députés ont décidé de réintégrer l'annexe dans le corps du texte. Ils ont également voté l'obligation d'indiquer la consommation énergétique d'un bien immobilier lors de sa vente ou de sa location, et celle pour "les fournisseurs d'énergie" de "promouvoir l'utilisation rationnelle de l'énergie dans leur communication commerciale ou institutionnelle". Une série de mesures en faveur des énergies renouvelables a aussi été adoptée, comme une augmentation de 15 à 50% du crédit d'impôt pour ceux qui se dotent d'équipements utilisant les énergies renouvelables et la possibilité pour les collectivités locales "de délimiter des zones où l'utilisation d'énergies renouvelables sera obligatoire". Pour le socialiste François Dosé, "on n'engage pas une ou deux décennies" sur "à peine une semaine de travail: c'est du travail bâclé". Il a également déploré que les "chantiers ne soient pas hiérarchisés". Selon lui, "les intentions sont intéressantes", mais un problème de "moyens" se pose puisque les budgets sont en baisse. Il s'est également demandé si ce "fourre-tout" n'était pas seulement "un gage d'apaisement à quelques semaines du débat sur EDF: je te donne un peu de nucléaire et tu me laisses changer le statut d'EDF". "Impréparé et irresponsable", a estimé de son côté l'ancien ministre de l'Environnement, Yves Cochet (Verts), en regrettant que la France "s'adapte à la stratégie des grands opérateurs". "Les priorités pour moi sont assez claires", a jugé pour sa part le rapporteur, Serge Poignant (UMP), puisqu'on "affirme l'option nucléaire" ou encore la nécessité de "développer le panier énergétique". Il a reconnu "qu'on ne pouvait pas dire qu'on va développer tel aspect si derrière il n'y a pas les milliards d'euros" nécessaires. Mais, selon lui, les certificats d'énergie vont "permettre de réaffecter de l'argent". C'est, juge-t-il, "autant du côté des opérateurs que du côté de l'Etat" que les efforts doivent porter. Considérant le "débat bienvenu", l'UDF Jean Dionis du Séjour l'a cependant jugé un peu "timide" sur des sujets comme les biocarburants. Il a aussi regretté l'absence de "dossiers tabous" comme la voiture en ville. Le vote est prévu le 25 mai. |
| | Posté le 18-05-2004 à 12:03:02
| Paris et Bruxelles jettent les bases d'un accord pour sauver Alstom BRUXELLES (AFP), le 17-05-2004 Le commissaire européen à la Concurrence Mario Monti et le ministre français des Finances Nicolas Sarkozy ont jeté lundi à Bruxelles les bases d'un accord sur l'avenir d'Alstom, qui éviterait, selon des sources proches du dossier, le démantèlement du groupe. "Nous sommes très proches d'un accord portant sur les engagements des autorités françaises à propos du groupe Alstom, qui devrait être finalisé avant la fin de cette semaine", a affirmé M. Monti à l'issue d'un entretien marathon avec M. Sarkozy. Le commissaire et le ministre, venus s'adresser à la presse dans une démarche inhabituelle dans la cour de la direction générale de la Concurrence, ont refusé de rentrer dans les détails de l'accord, qui devrait être présenté le 26 mai à Paris, jour de la publication des résultats annuels d'Alstom. Les deux hommes, qui se sont entretenu pendant près de 3H30, n'ont notamment pas dévoilé l'ampleur des cessions exigées du groupe français par la Commission européenne pour compenser l'aide que l'Etat lui apporte. Mais selon des sources proches de la négociation, le scénario retenu ne prévoit que des "cessions ciblées", sans imposer à Alstom de se défaire de ses deux principaux métiers que constituent le transport, à travers notamment le TGV, et l'énergie (les turbines). "L'essentiel est sauvé par un patchwork de mesures diverses qui seront douloureuses pour Alstom, mais cela lui permet de survivre; il n'y a pas de cession de pans entiers de l'entreprise", a affirmé l'un des ces sources. "Il y a dans cet accord des éléments financiers de nature à rassurer" la Commission européenne, a de son côté indiqué une source proche du dossier. Le soutien public à Alstom présenté à l'automne dernier repose sur deux milliards d'euros d'aides à court, moyen et long terme ainsi que sur 2,275 milliards de contre-garantie fournie par l'Etat couvrant 65% de garanties bancaires d'un montant de 3,5 milliards. Le plan de restructuration élaboré pour garantir la viabilité du groupe sur le long terme reposait à l'origine quant à lui sur la cession de quelque 3 milliards d'euros d'actifs. Un montant que la Commission jugeait nettement insuffisant. La semaine dernière, lors d'une précédente réunion avec M. Monti, M. Sarkozy avait revu à la hausse les concessions françaises sans toutefois contenter l'exécutif européen. "A partir du moment où le commissaire dit qu'il y a les bases d'un accord, cela veut dire qu'il y aurait, au conditionnel, satisfaction des deux côtés: la Commission qui a fait son travail dans le respect de ses principes, et la France qui a pris des engagements pour assurer la pérennité de ce grand groupe industriel qu'est Alstom", a simplement affirmé lundi M. Sarkozy. Afin de trouver un terrain d'entente, MM. Monti et Sarkozy, qui s'étaient déjà rencontrés deux fois au cours des deux dernières semaines, se sont tour à tour entretenus en comité restreint et en tête à tête lundi matin. Le patron d'Alstom, Patrick Kron, et son directeur financier, Philippe Jaffré, avaient eux aussi fait le déplacement à Bruxelles et ont été consultés par le ministre des Finances au cours de la matinée, selon des sources concordantes. M. Monti, qui doit participer à un colloque à New York mardi, n'a pas prévu de revoir M. Sarkozy cette semaine. Les négociations devraient être finalisées par écrit dans les prochains jours, le temps notamment d'informer les banques du groupe. Si les deux parties bouclent effectivement le dossier cette semaine, la Commission européenne devrait comme prévu pouvoir donner avant l'été son feu vert au soutien de l'Etat français à Alstom et au plan de restructuration élaboré pour assurer la viabilité du groupe sur le long terme. |
| | Posté le 18-05-2004 à 12:03:38
| Japon: la reprise est restée solide au 1er trimestre, mais vulnérable TOKYO (AFP), le 18-05-2004 La reprise économique au Japon est restée vigoureuse au premier trimestre, marqué par un taux de croissance de 5,6% en rythme annuel, mais elle est encore vulnérable aux fluctuations de l'économie mondiale, ont estimé mardi les économistes à Tokyo. Le produit intérieur brut (PIB) en volume a progressé de 1,4% au premier trimestre 2004 par rapport aux trois mois précédents, dépassant largement les prévisions des économistes, selon les statistiques officielles publiées mardi. Les économistes de 13 centres de recherche avaient prévu en moyenne une croissance de 0,9%, soit 3,5% en rythme annuel pour ce huitième trimestre consécutif de croissance. "Ceci confirme que l'économie dans son ensemble n'a pas vraiment perdu d'élan depuis les très bons chiffres de la fin de l'année dernière", a commenté Ryo Hino, économiste chez JP Morgan à Tokyo. La croissance du PIB avait été au quatrième trimestre de 1,7% par rapport au trimestre précédent et de 6,9% en rythme annuel, selon les chiffres révisés publiés mardi. Le Japon avait alors connu la plus vigoureuse expansion de son activité économique depuis plus de 13 ans, la plus forte des pays du G7. Ce troisième redressement cyclique depuis l'éclatement de la bulle spéculative au début des années 1990 s'est engagé dans les premiers mois de 2002 et entre donc dans sa troisième année, note Richard Jerram, économiste en chef d'ING Financial Markets. Sur l'année budgétaire achevée fin mars, l'économie a crû de 3,2%, taux le plus élevé depuis sept ans. La reprise, tirée au départ par des exportations vigoureuses des grands groupes, s'étend progressivement à l'économie purement intérieure et aux petites et moyennes entreprises comme en témoignent une confiance des entrepreneurs au plus haut depuis des années, des faillites en recul et une consommation en hausse. Ainsi, la demande interne a compté pour 1,1 point de pourcentage et les exportations pour le 0,3 point restant dans le taux de 1,4% enregistré au premier trimestre, selon le gouvernement. Mais "l'on confond souvent une reprise tirée par la demande interne avec une reprise devenue autonome", a souligné M. Hino. La question est de savoir "si la demande privée interne peut continuer de tenir bon face aux éventuelles fluctuations futures de la demande externe", une allusion à tout ce qui pourrait ralentir la croissance des grands partenaires commerciaux du Japon, tels que les Etats-Unis et la Chine, a-t-il dit. "Pour le moment, nous pensons que non", a-t-il ajouté, précisant que l'évolution des salaires et de l'emploi sont les indicateurs à suivre pour en juger. Kiichi Murashima de Nikko Citigroup Securities renchérit: "Je doute que ces bons chiffres se maintiennent étant données les inquiétudes nées depuis avril de l'éventualité d'une hausse des taux d'intérêt américains et du resserrement du crédit en Chine". Pour lui, "la consommation des ménages pourrait elle aussi ralentir car la situation des revenus ne s'est pas beaucoup améliorée". Il prévoit un ralentissement de la reprise après juillet-septembre. Les dépenses de consommation comptent pour 60% de l'activité économique du Japon. De nombreuses grandes sociétés manufacturières ont enregistré des bénéfices records, mais souvent en grande partie sous l'effet de vastes restructurations au prix de réductions d'effectifs et de primes. "La demande interne est encore fragile", a conclu un analyste du Japan Research Institute, Hidehiko Fujii. Le taux de chômage a néanmoins reculé à 4,7% en mars, à son plus bas niveau depuis trois ans, après 5% en février. Le PIB est la somme des biens et services produits à l'intérieur des frontières d'un pays sur une période donnée. Le PIB en volume est corrigé de la déflation ou de l'inflation. |
| | Posté le 18-05-2004 à 12:07:15
| Jean Paul II fête ses 84 ans et reprend son bâton de pèlerin CITE DU VATICAN (AFP), le 18-05-2004 Le pape Jean Paul II fête mardi son 84ème anniversaire, prêt à reprendre son bâton de pèlerin pour des déplacements à l'étranger, même limités, alors que sa santé avait fait craindre qu'il ne puisse plus jamais voyager. Jean Paul II soufflera symboliquement mardi les bougies du gâteau préparé par soeur Germana, sa cuisinière, et un livre de souvenirs de sa plume sera officiellement lancé le même jour, tiré à des millions d'exemplaires en plusieurs langues. Mais le plus beau cadeau pour le vieux pape, rendu impotent par la maladie de Parkinson, sera son voyage à Berne les 5 et 6 juin, et sa rencontre avec des milliers de jeunes, assure-t-on dans son entourage. Ce sera son premier voyage hors d'Italie depuis celui effectué en septembre en Slovaquie, qui avait suscité les plus grandes inquiétudes sur la santé du successeur de saint Pierre. Le pape avait alors paru extrêmement fatigué, voire totalement absent et n'avait pu lire en entier un seul de ses brefs discours. Son entourage s'était alors interrogé à voix haute sur sa capacité à entreprendre d'autres déplacements, bien que lui-même se soit toujours montré déterminé à poursuivre ses visites pastorales. Et, en octobre, lors des cérémonies du 25ème anniversaire de son pontificat, qui l'avaient encore fatigué, des prélats avaient évoqué publiquement la perspective de son décès. Mais, au cours des derniers mois, Jean Paul II a paru en meilleure forme. Cette amélioration est due, selon des sources médicales, à du repos, un régime plus équilibré, des séances d'orthophonie, de physiothérapie pour son arthrose et une thérapie mieux adaptée pour la maladie de Parkinson ainsi que des corticoïdes. Jean Paul II a retrouvé un peu de souffle, son élocution est redevenue plus audible et ses gestes moins mécaniques. Il envisage sérieusement de se rendre à la mi-août à Lourdes en France à l'occasion du 150ème anniversaire de la promulgation du dogme de l'Immaculée Conception. L'organisateur de ses voyages, Mgr Renato Boccardo, s'est déjà rendu sur place pour préparer ce pèlerinage. Le pape a reçu d'autres invitations, notamment en France, à Strasbourg, en Autriche ou au Mexique, mais le Vatican n'a pas encore indiqué si Jean Paul II avait l'intention de les honorer. Le fait qu'il soit désormais constamment assis sur un fauteuil roulant rend ses déplacements plus faciles, alors que lors de sa visite en Slovaquie il avait dû être littéralement transporté d'un fauteuil à sa voiture et hissé sur des élévateurs pour monter à bord de l'avion. Malgré sa maladie et un allègement de son programme, le pape continue à avoir un riche agenda, avec des apparitions publiques régulières et des audiences, toutefois plus courtes, accordées à des personnalités. Jean Paul II, qui s'était fermement opposé à la guerre en Irak l'an dernier, recevra ainsi le 4 juin le président américain George W. Bush. Il lui répétera qu'il juge sa politique erronée dans la région, a indiqué un proche collaborateur du pape, qui ne se lasse pas de plaider pour la paix. Elu en octobre 1978, il est devenu le numéro trois sur la liste des souverains pontifes ayant régné le plus longtemps. Il n'est plus précédé que par saint Pierre, dont le pontificat a duré entre 34 et 37 ans, selon les historiens, et par Pie IX, qui a régné plus de 30 ans (juin 1846 à février 1878). En revanche, il n'a aucun rival pour les voyages apostoliques: il a sillonné le monde entier, visitant plus de 600 villes dans 130 pays et prononçant plus de 2.40O discours au cours de ses 102 voyages hors d'Italie. "Ne te fatigue pas Lolek (le petit nom de Karol Wojtyla jeune enfant). Mais ne t'arrête pas!", lui a souhaité pour son anniversaire l'hebdomadaire catholique italien Famiglia Cristiana au nom de ses 3,5 millions de lecteurs. |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:15:28
| Le puissant typhon Nida fait au moins 13 morts aux Philippines Presse Canadienne Un puissant typhon a balayé les Philippines, faisant au moins 13 morts et laissant plusieurs centaines de personnes sans abri, ont annoncé les autorités, alors que la tempête se dirige vers le Japon. Nida, dont les vents atteignaient 185 km/h en rafales a renversé les arbres, détruit des habitations et provoqué des glissements de terrain dans plusieurs provinces de l'est des Philippines, avant de prendre la direction du Japon, selon les autorités. La présidente Gloria Macapagal Arroyo a déclaré l'Etat de catastrophe naturelle dans huit provinces de l'est. Nida est le quatrième typhon à toucher les Philippines cette année. Une vingtaine de tempêtes de ce genre frappent l'archipel chaque année |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:16:09
| Fausse alerte à la bombe à Athènes Presse Canadienne La police a bouclé dans la nuit de mardi à mercredi la circulation, pendant une heure, sur une partie d'une grande avenue menant à Athènes en raison d'une fausse alerte à la bombe devant un concessionnaire d'automobiles britanniques, a-t-on appris de source policière. Dans un appel téléphonique, un inconnu avait indiqué à la rédaction d'un journal grec qu'une bombe avait été posée devant un concessionnaire de voitures Land Rover placé sur l'avenue Vouliagmenis, au sud-est de la capitale, en précisant que «ce n'est pas une farce», a ajouté la même source. Les policiers ont bouclé peu après 1h locales (18h à Montréal) le quartier et commencé des recherches avec des chiens spécialisés qui se sont révélées infructueuses. La circulation a été rétablie peu avant 2h30 locales (19H30 mardi à Montréal) Il s'agit de la cinquième fausse alerte à la bombe depuis un mois. Dans trois cas, elles ont concerné des ferries grecs, et la quatrième, une annexe du ministère de l'Economie en plein centre d'Athènes. |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:16:51
| Un Marine tué dans l'ouest irakien Presse Canadienne Un Marine a été tué au combat dans l'ouest de l'Irak, a annoncé ce mercredi l'armée américaine. Le soldat était assigné à la 1ere Force expéditionnaire des Marines dans la province d'Anbar, où se situent les villes de Falloujah, Ramadi et QaJim, des villes-bastion de la résistance irakienne. Aucun autre détail n'a été fourni. Selon le département de la Défense, 787 soldats américains sont morts en Irak depuis le début de la guerre en mars 2003, dont 574 au combat. On ne savait pas ce mercredi si la dernière victime figurait dans ce bilan |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:17:27
| Incursion israélienne à Djénine : un mort Presse Canadienne Des soldats et des chars israéliens sont entrés tôt mercredi matin dans le camp de réfugiés de Djénine en Cisjordanie faisant un mort, a annoncé l'armée. Un autre Palestinien a été tué à Naplouse. Des soldats ont abattu un palestinien armé lors d'échanges de tirs, selon Tsahal. La victime est un chef local des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa, liées au Fatah du président palestinien Yasser Arafat, selon la radio israélienne. Par ailleurs, un autre militant des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa a été tué mercredi matin à Naplouse dans des échanges de tirs avec l'armée israélienne, selon des témoins. Les troupes de Tsahal ont encerclé trois immeubles d'appartements, ordonnant à 200 personnes de quitter les lieux, avant de fouiller les bâtiments à la recherche d'activistes, selon ces témoins. Une opération israélienne menée depuis lundi dans le camp de réfugiés de Rafah a déjà fait une vingtaine de morts côté palestinien. |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:18:01
| Les inspecteurs canadiens n'ont pas pu monter à bord du bateau portugais Presse Canadienne Les agents du gouvernement fédéral, qui attendaient dans un port portugais, espéraient pouvoir inspecter la cale du Brites, mardi, à la recherche de signes de captures illégales de morue, de sébaste ou de plie canadienne. Ottawa avait demandé au gouvernement portugais l'autorisation de prendre part à l'inspection, après que les autorités canadiennes eurent examiné le bateau au large des côtes terre-neuviennes, juste à l'extérieur des eaux canadiennes, au début du mois. Les inspecteurs n'avaient pu identifier clairement les espèces capturées, mais ils ont par la suite récupéré les filets que l'équipage du bateau avait coupés, lesquels contenaient des espèces protégées. Le Canada avait avisé l'Union européenne et le Portugal qu'il souhaitait réinspecter le bateau pour y chercher des traces d'espèces protégées. Geoff Regan, le ministre fédéral des Pêches, a confirmé que les inspecteurs canadiens ne seront pas autorisés à examiner l'intérieur du bateau. Selon des responsables du ministère des Pêches à Ottawa, le Portugal a décidé de ne pas autoriser les inspecteurs canadiens à monter à bord, mais laissera des inspecteurs de l'Union européenne procéder à un examen du bateau. Le Brites est l'un des sept bateaux inspectés début mai juste à l'extérieur de la limite économique de 200 milles marins des eaux canadiennes. On n'a trouvé aucune preuve de pêche illégale sur cinq des bateaux. Un autre bateau portugais, l'Averiense, a été cité pour avoir enfreint les règles internationales. Il devrait être de retour sous peu au Portugal. Un porte-parole du ministre Regan a indiqué que le Canada continuera de demander le droit de monter à bord de ce bateau. |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:18:53
| Une coalition préconise le boycott des compagnies forestières non durables Presse Canadienne Une vaste coalition comprenant Greenpeace et plusieurs autres groupes environnementaux lance une campagne de boycott des produits forestiers provenant de la forêt boréale, affirmant que les pratiques "controversées et destructrices" des compagnies forestières sont en voie de faire disparaître la plus grande forêt ancienne encore existante en Amérique du Nord. Le groupe a fait savoir mardi qu'il a envoyé une lettre à 500 grandes sociétés nord-américaines pour leur demander de revoir leur utilisation de toute une série de produits fabriqués à partir d'arbres de la forêt boréale, allant du papier journal au papier de toilette en passant par les couches jetables. Il recommande notamment que ces grandes entreprises cessent d'utiliser tout produit provenant de forêts menacées et boycottent les compagnies qui n'ont pas encore adopté des méthodes d'exploitation durables de la forêt boréale, ou qui n'ont pas consulté les autochtones locaux sur la coupe de bois pratiquée sur leurs territoires traditionnels. La forêt boréale nord-américaine s'étend sur 560 millions d'hectares, de l'Alaska à l'océan Atlantique. La coupe à blanc demeure toujours la principale méthode d'abattage de l'industrie forestière au Canada, déplore la coalition, qui demande aux 500 sociétés _ dont IBM, Kodak, la chaîne Hilton _ de se doter de politiques d'approvisionnement qui leur permettent de s'assurer que leurs fournisseurs en produits forestiers respectent l'environnement. Outre Greenpeace Canada, la coalition inclut trois organisations américaines: ForestEthics, Rainforest Action Network et Natural Resources Defence Council. Si les compagnies américaines prédominent dans les récipiendaires des lettres de la coalition, c'est que 80 pour cent des exportations canadiennes de produits forestiers, allant du papier au bois d'oeuvre, sont destinées au marché américain, a expliqué la coalition. L'industrie forestière a réagi avec circonspection à l'annonce de la coalition. "Nous sommes certainement en faveur d'une gestion durable de la forêt boréale, pas seulement au Canada mais dans le monde", a commenté Wayne Roznowsky, porte-parole de Weyerhaeuser Canada, l'une des sociétés visées par la coalition. Il a refusé de se prononcer sur l'impact que pourrait avoir un boycott de la compagnie. L'Association canadienne des produits forestiers a indiqué que l'industrie a fait des progrès significatifs dans le développement de pratiques forestières durables. Le président de l'Association, Avrim Lazar, a assuré dans un communiqué de presse que son organisme accueillait les points de vue et la participation active de toutes les parties intéressées. La campagne de sensibilisation à la protection de la forêt boréale, qui existe aussi en Russie et en Scandinavie, a démarré l'an dernier. Des groupes environnementaux s'étaient joints à des autochtones et à certaines compagnies forestières comme Domtar et Tembec, au Québec, pour lancer un cadre de conservation de la forêt boréale visant à en protéger la moitié. A l'heure actuelle, seulement 8 pour cent de la forêt boréale au Canada est protégée, et à peine une fraction de celle-ci est exploitée selon des méthodes durables, affirme la coalition, selon laquelle, chaque année, environ 650 000 hectares sont déboisés. |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:19:24
| Un juge ontarien a décidé que Karlheinz Schreiber sera extradé Presse Canadienne La Cour supérieure de l'Ontario a décidé ce mardi que le millionnaire germano-canadien Karlheinz Schreiber, dont le nom avait été mentionné dans l'affaire Airbus, sera extradé en Allemagne où il est accusé d'évasion fiscale, de corruption et de fraude. En résumant succinctement sa décision, le juge David Watt a affirmé qu'il avait été démontré que Karlheinz Schreiber pouvait être extradé. "De mon point de vue, la preuve admissible existe (...) qui justifierait l'implication de la personne citée à procès en vertu des offenses indiquées", a dit le juge Watt à la cour. M. Schreiber, qui est âgé de 70 ans, est en liberté sous caution; 1,2 million $ ont dû être versés pour sa libération. Il sera incarcéré le 28 mai lorsque le juge Watt signera l'ordonnance d'extradition. L'avocat Edward Greenspan a dit que Karlheinz Schreiber en appellera de la décision aussitôt que l'ordonnance aura été signée, la semaine prochaine, et qu'il demandera d'être libéré sous caution. M. Schreiber a été arrêté en août 1999 et conteste depuis le processus d'extradition dont il fait l'objet. Les autorités allemandes l'accusent d'avoir omis de verser 23 millions $ en impôts sur des commissions obtenues entre 1988 et 1993. Me Greenspan a affirmé qu'il lui était difficile de commenter davantage compte tenu de la brièveté des explications du juge. Ce dernier a dit qu'il fournirait la semaine prochaine, par écrit, les raisons qui ont justifié sa décision. En plus de vouloir porter sa cause devant la Cour d'appel de l'Ontario, Karlheinz Schreiber a l'intention de faire appel au ministre de la Justice, qui bénéficie de pouvoirs discrétionnaires en matière d'extradition. "Il est prêt à aller jusqu'en Cour suprême du Canada", a ajouté Me Greenspan. Les paiements auraient été versés à des compagnies contrôlées par M. Schreiber pour des ventes d'appareils Airbus au Canada et en ThaJilande. L'homme d'affaires est aussi accusé d'avoir versé des pots-de-vin à des représentants gouvernementaux allemands pour faciliter la vente, pour 325 millions $, de tanks Thyssen à l'Arabie saoudite en 1991. Le juge Watt n'a pas tenu compte de cette dernière affaire dans sa décision. Les avocats de M. Schreiber ont déjà dit que les commissions reçues par leur client n'étaient pas imposables en Allemagne avant que la loi ne soit modifiée en 1999. Il a aussi été dit par un avocat de M. Schreiber que des responsables canadiens figuraient parmi les "étrangers d'influence" qui ont reçu des paiements. M. Schreiber, qui vit à Toronto avec son épouse, a fait parler de lui amplement au moment du scandale Airbus, auquel l'ex-premier ministre Brian Mulroney avait été associé par le ministère fédéral de la Justice. M. Mulroney a par la suite poursuivi avec succès le gouvernement fédéral pour blanchir sa réputation après que la GRC eut allégué sans preuve en 1995 qu'il avait bénéficié de pots-de-vin relativement à l'achat d'appareils Airbus par Air Canada en 1988. Dans une autre affaire, M. Schreiber tente d'éviter de témoigner dans un procès impliquant la firme Messerschmidt-Bolkow-Blohm. La GRC accuse Eurocopter Canada _ une filiale d'Eurocopter SA issue de la fusion de la division `hélicoptères' de Messerschmidt-Bolkow-Blohm et d'Aérospatiale-Matra _ d'avoir versé des commissions illégales à une compagnie contrôlée par M. Schreiber dans l'espoir de réaliser une importante vente d'hélicoptères à la Garde côtière canadienne. |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:20:38
| Personnes âgées : Plus de fonds sont nécessaires Presse Canadienne Un rapport du gouvernement fédéral préconise des mesures visant à améliorer le niveau de vie des personnes âgées, notamment en injectant 100 millions $ par an dans des programmes communautaires, rapportait mardi l'agence CanWest News. Rédigé par le libéral Tony Ianno, le rapport prône aussi une hausse du supplément de revenu garanti à l'intention des personnes âgées les plus démunies, des suppléments pour le logement et un meilleur accès aux hypothèques inversées. Si la mesure était adoptée, le supplément de revenu garanti augmenterait notamment de 36 $ par mois pour un célibataire, et de 58 $ par mois pour un couple. Le rapport mentionne aussi que les personnes âgées à faibles revenus devraient pouvoir gagner jusqu'à 4000 $ de plus en revenus de salaire, par an, sans pénalité. Le premier ministre Paul Martin a créé le groupe de travail sur le vieillissement en décembre, et selon l'agence qui a obtenu le rapport, ses 17 recommandations pourraient bien se retrouver partie intégrante du programme électoral du Parti libéral |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:21:19
| Jean Charest n'émet aucune critique à l'endroit de Paul Martin Presse Canadienne Même si le premier ministre fédéral a rejeté jusqu'ici toutes les demandes du Québec, Jean Charest n'émet aucune critique à l'endroit de Paul Martin. Dans le cadre d'un discours important, hier, M. Martin, qui a tendu la main au Québec, a refusé du même coup de faire toute concession. Le premier ministre fédéral a déjà écarté la possibilité de transférer au Québec des points d'impôt ou encore les revenus de la TPS. Pourtant, Jean Charest refuse de critiquer son homologue fédéral et dit ne pas être déçu du discours prononcé par M. Martin. Il soutient que la campagne électorale sera bientôt lancée officiellement et que tous les chefs de partis fédéraux auront l'occasion de répondre aux questions qu'il a formulées. M. Charest demande aux chefs quand ils comptent assumer leur responsabilité dans le financement des soins de santé et comment ils régleront le déséquilibre fiscal avec les provinces. Selon le premier ministre, le jugement reviendra aux citoyens du Québec. Il affirme que, quant à lui, il a posé les bonnes questions au bon moment. Rappelons que Jean Charest n'a pas l'intention d'appuyer un parti au cours de la campagne électorale fédérale. |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:22:00
| Congés parentaux : Ottawa et Québec évaluent un accord Presse Canadienne Après quelques mois de pourparlers, Québec et Ottawa auraient entre les mains un premier accord de principe sur le programme québécois de congés parentaux qui pourrait permettre de débloquer le litige, a appris la Presse Canadienne. Cet accord, survenu entre les fonctionnaires fédéraux et québécois responsables de la négociation, constitue une première. Il serait tombé au cours de la fin de semaine dernière et, si Québec l'entérine, une annonce officielle pourrait survenir au courant des prochains jours, assure-t-on à Ottawa. «Les négociateurs des deux parties sont parvenus à un accord de principe qui est présentement sous étude», a indiqué une source gouvernementale bien au fait du dossier. L'accord porterait sur les principes du programme, sur une formule de financement et sur les échéanciers à respecter. Selon des sources, le ministre québécois de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Claude Béchard, doit maintenant présenter le dossier au conseil des ministres qui devra décider si l'entente est satisfaisante aux yeux de Québec. À Ottawa, on considère que cette étape n'est pas infranchissable puisque les négociateurs auraient respecté les cadres qu'on leur avait imposés. Du côté d'Ottawa, le ministre des Ressources humaines, Joe Volpe, aurait déjà obtenu toutes les approbations nécessaires du cabinet. Interrogé sur l'évolution des pourparlers, mardi, le ministre de la Santé et des Affaires intergouvernementales, Pierre Pettigrew, a laissé entendre que les négociations arrivaient près du but. |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:22:38
| Québec ne profite pas de l'importante hausse du prix de l'essence Presse Canadienne Le gouvernement Charest, qui n'a pas de plan pour contrer la hausse du prix de l'essence, soutient qu'il est loin de profiter des prix élevés à la pompe. Selon les estimations du ministère des Finances, le phénomène mondial fait plutôt perdre à l'Etat 10 millions $ mensuellement. Le calcul est basé sur une différence de prix de 20 cents par rapport au prix moyen du litre d'essence en 2003, de 76 cents. Sur une période d'un an, Québec recevrait des revenus supplémentaires de taxe de 40 millions $, mais ferait face à des dépenses de 160 millions $. Le premier ministre, Jean Charest, écarte la possibilité d'utiliser pour l'achat d'équipements médicaux les recettes supplémentaires de taxes perçues par son gouvernement. Le chef libéral ajoute que le ministre fédéral des Finances, Ralph Goodale, prouve l'existence du déséquilibre fiscal en annonçant cette mesure. Selon M. Charest, cela prouve qu'Ottawa dispose d'une importante marge de manoeuvre. Le premier ministre affirme que son gouvernement suit la situation du prix de l'essence de très près. Il soutient que personne n'avait prévu cette hausse spectaculaire et que personne ne peut en prédire la durée. Le prix du litre d'essence à la pompe atteint 99,9 cents, à Montréal et Québec. |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:23:10
| Yvon Arsenault renonce à sa remise en liberté AgenceNews Le chauffard qui serait à l'origine du décès du jeune Benoît Dupras a renoncé mardi à sa remise en liberté au palais de justice de Valleyfield. Yvon Arsenault est accusé de conduite en état d'ébriété ayant causé la mort. La défense n'a pas fourni les motifs de cette décision peu fréquente dans ce genre d'affaires |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:23:46
| Kanesatake : la police en exil coûte cher AgenceNews Selon des documents obtenus par Radio-Canada, il en a coûté, du 1er avril au 18 mai, plus de 1,5 million de dollars en frais d'hôtel, de transport, de repas, de salaire et autres frais pour entretenir au Hilton de Laval les 58 policiers exilés de Kanesatake, en attendant que la crise soit réglée. Le montant ne comprend toutefois pas les frais d'hébergement au Hilton pour le grand chef du Conseil de bande de Kanesatake, James Gabriel, l'embauche d'une compagnie de relations publiques depuis le 12 janvier et la location des salles où le gouvernement en exil de Kanesatake se réunit depuis cette date. Ces frais sont assumés à peu près moitié-moitié par les gouvernements fédéral et provincial. Pour James Gabriel, les frais sont justifiés. Il rappelle les propos du premier ministre Jean Charest, qui déclarait récemment: « En 1990, ça avait coûté 2 millions par jour, pendant 78 jours. Donc, comparé à ce que ça coûtait en 1990, ça coûte pas aussi cher. » Depuis le 1er avril, les forces policières de Kanesatake qui ne peuvent entrer sur le territoire mohawk ont demandé des budgets supplémentaires afin de pouvoir augmenter leur force de frappe. Il y a deux semaines, ils obtenaient l'aide de la Sûreté du Québec et de la GRC. Mais, les voitures de police mohawk sont toujours incapables d'y pénétrer. |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:24:21
| La police de Montréal prend au sérieux une menace d'attentat dans le métro Presse Canadienne La police de Montréal prend au sérieux une menace d'attentat dans le métro. Les autorités policières ont fait savoir que les effectifs seront augmentés en conséquence, sans cependant en préciser le nombre. Une lettre déposée dans un poste de police du nord de la métropole, dont le contenu n'a pas été dévoilé, est à l'origine de ces mesures. On fait savoir également qu'il ne s'agit pas d'un état d'alerte mais bien d'une surveillance accrue. |
| | Posté le 19-05-2004 à 13:13:16
| Procès d'Outreau: les charges volent en éclats pour 13 des 17 accusés SAINT-OMER (Pas-de-Calais) (AFP), le 19-05-2004 Les charges retenues contre 13 des 17 accusés dans le procès pour pédophilie d'Outreau ont volé en éclats mardi soir, leurs deux accusatrices avouant devant la cour d'assises du Pas-de-Calais qu'elles avaient menti. Vers 19h00, Myriam Delay, qui accusait tout le monde, a fini par craquer. La journée d'audience s'achevait tranquillement par l'audition d'une assistante sociale quand l'avocate de Mme Delay lui a demandé comment cette dernière pouvait accuser nommément des personnes dont elle ignorait l'identité avant d'être entendue par le juge. Le micro a été transmis à Myriam Delay, en larmes. "Monsieur le président, je ne sais pas comment vont le prendre Messieurs et Mesdames les jurés. Ce n'est pas évident de dire que les enfants sont des menteurs. J'ai suivi", a-t-elle avoué. "Roselyne, tu n'as rien fait!", a-t-elle commencé à l'adresse de la boulangère, avant d'interpeller plusieurs accusés de la même façon pour les disculper. "Je suis une malade, une menteuse, j'ai menti sur tout! Pourquoi? Parce que j'ai suivi les enfants. Je ne voulais pas qu'on me traite de menteuse, déjà petite", a-t-elle poursuivi. La voix étouffée par les larmes, elle s'est effondrée sur son pupitre. Aurélie Grenon, qui accusait tout le monde aussi, a alors été appelée à la barre. "Ben en fait... quand j'ai accusé ces personnes c'est parce que j'ai entendu Myriam les citer et je sais que c'est pas bien. C'était sur sa demande", a-t-elle seulement dit. Alors que les avocats, dans la confusion, demandaient de poursuivre les débats, le président de la cour d'assises Jean-Luc Monnier décidait de suspendre la séance jusqu'à mercredi matin. "Ca nous laisse la journée de demain pour vider cet abcès, si l'on peut dire", a-t-il justifié. Après ce coup de théâtre, la cour du palais de justice a résonné des larmes des accusés mis hors de cause. "Il va falloir que je reconstruise tout ce que j'ai perdu (...) Les mois de prison, la vie gâchée, ça je pourrai jamais l'effacer", a déclaré à la presse Odile Marécaux. Son mari Alain, l'huissier de justice, soulignait : "ce qui m'est arrivé à moi peut vous arriver à vous tous demain. On peut venir vous chercher parce que des personnes ont déclaré des choses et vous foutre en taule, vous foutre au trou". Le procès qui doit se poursuivre jusqu'à la mi-juin va désormais devoir éclairer dans quelles conditions les enfants ont mis en cause tant de personnes, que les adultes innocentent à présent. D'où viennent ces listes de noms de pédophiles supposés, établies au fil de l'instruction par les fils Delay, noms repris par leur mère, puis confirmés par la voisine Aurélie Grenon? Dimitri Delay, 12 ans, entendu plusieurs heures mardi, avait donné l'impression dans l'après-midi d'avoir perdu tout discernement quand on lui demandait si tel ou tel accusé, ou n'importe quelle autre personne, avait participé aux séances pédophiles. "Oui", répétait-il. "La justice a été abusée, menée en bateau par une manipulatrice qui est diabolique", a affirmé l'avocat des enfants, Me Thierry Normand, à la sortie du palais de justice. "J'ai 33 ans de barreau, je n'ai jamais vécu un moment de telle tension pour tout le monde", a-t-il ajouté. Dix-sept adultes comparaissent depuis le 4 mai devant la cour d'assises, notamment pour viols en réunion de mineurs de moins de 15 ans. Certains, que plus personne n'accuse sauf les enfants, sont toujours emprisonnés. Thierry et Myriam Delay ont reconnu avoir commis les viols de 1995 à 2000, et Aurélie Grenon et son ancien compagnon David Delplanque les avoir commis de septembre à décembre 1998. |
| | Posté le 19-05-2004 à 13:15:29
| La Commission européenne a levé le moratoire sur les nouveaux OGM BRUXELLES (AFP), le 19-05-2004 La Commission européenne a autorisé mercredi, pour la première fois depuis 1999, l'importation dans l'Union d'un aliment génétiquement modifié, le maïs "BT-11". Le collège des commissaires a décidé lors de sa réunion hebdomadaire d'autoriser l'importation du maïs "doux" BT-11 de la firme suisse Syngenta, un maïs destiné à la consommation humaine qui en sera pas cultivé mais vendu en boîte ou sous forme de pop-corn. Faute d'accord entre les Etats membres, c'est la Commission qui a assumé la responsabilité politique de lever le moratoire observé depuis juin 1999. Ce dernier avait été demandé par cinq pays qui exigeaient avant toute nouvelle autorisation la mise en place d'une nouvelle législation stricte sur l'étiquetage et la traçabilité des OGM, qui est entrée en vigueur le 18 avril. Cette décision, fortement symbolique, aura dans l'immédiat une portée limitée en raison de l'absence de marché pour les aliments transgéniques en Europe du fait de leur rejet par les consommateurs. Les ministres de l'Agriculture européens avaient renvoyé "la patate chaude" à Bruxelles en ne parvenant pas le 26 avril à dégager une majorité qualifiée pour ou contre la mise sur le marché du BT-11, un maïs doux de la firme suisse Syngenta destiné à la consommation humaine. Six pays (Irlande, Royaume-Uni, Pays-Bas, Suède, Finlande et Italie) s'étaient prononcés en faveur du BT-11. Trois autres (Allemagne, Belgique et Espagne) s'étaient abstenus et les six derniers (France, Autriche, Luxembourg, Danemark, Portugal et Grèce) avaient voté contre. La fin du moratoire était un sujet sensible pour l'Union européenne, confrontée aux pressions contraires des Etats-Unis et d'autres membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui la réclament à cor et à cris, et d'opinions publiques qui rejettent au contraire massivement les OGM. Un panel d'arbitrage à l'OMC, mis en place pour examiner une plainte, déposée par les Etats-Unis, le Canada et l'Argentine contre le moratoire, doit se réunir début juin pour auditionner les parties avant de rendre une décision dans quelques mois. Des produits alimentaires issus de 16 OGM avaient déjà été autorisés avant 1999, y compris le maïs BT-11, mais sous forme d'huile et non de maïs en boîte, d'où la nécessité de cette nouvelle autorisation. Le maïs doux BT-11 est rendu tolérant à un herbicide, le glufosinate, et résistant aux insectes par introduction du gène Btk. Autorisé pour dix ans, il devra porter l'étiquette "ce produit contient des OGM". D'après les nouvelles règles, toutes les denrées alimentaires doivent être étiquetées au-delà du seuil de 0,9% d'OGM, y compris l'huile de soja produite à partir de soja GM ou le biscuit contenant de l'huile de maïs produite à partir de maïs GM. Les écologistes estimaient que le dossier BT-11 présentait des lacunes scientifiques et s'appuyaient sur un avis de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) qui a jugé les essais sur les animaux insuffisants. Mais le Comité scientifique européen avait jugé que le maïs doux était "aussi sûr" pour l'alimentation humaine que ses équivalents conventionnels, sans exiger d'étude complémentaire sur animaux. Selon Bruxelles, 33 procédures d'autorisation d'OGM, pour des mises en culture ou des produits alimentaires, sont en cours. |
| | Posté le 19-05-2004 à 13:16:31
| Sécu: le forfait hospitalier va augmenter d'un euro, selon Douste-Blazy PARIS (AFP), le 19-05-2004 Le ministre de la Santé et de la Protection sociale Philippe Douste-Blazy a annoncé mercredi sur France Inter que le forfait hospitalier, qui s'élève à 13 euros, allait augmenter d'un euro, "probablement cette année". "Nous augmenterons le forfait hospitalier, probablement cette année, c'est ce que je propose aux partenaires sociaux", a déclaré M. Douste-Blazy. "L'hôpital public, comme l'hôpital privé, ça coûte cher, il n'est pas anormal qu'au fur et à mesure que le coût de la journée d'hospitalisation augmente, on augmente le montant du forfait hospitalier", a précisé le ministre. Son prédécesseur, Jean-François Mattei, avait déjà augmenté le forfait hospitalier en septembre 2003, le relevant de 10,67 euros à 13 euros. Le forfait hospitalier est une participation financière journalière laissée à la charge du patient au titre des frais d'hébergement et d'entretien liés à l'hospitalisation lorsqu'elle dure plus d'une journée. Il n'est pas remboursé par la Sécurité sociale, mais peut être pris en charge par l'assurance complémentaire, selon le contrat. Des exonérations sont prévues, notamment pour les accouchements, les accidents du travail, les maladies professionnelles, les handicapés de moins de 20 ans et pour les personnes bénéficiant de l'aide médicale d'Etat (AME). Concernant la "franchise d'un euro" par acte médical qu'il avait annoncée lundi sur France 2 en présentant les axes détaillés de son projet de réforme de l'assurance maladie, M. Douste-Blazy a assuré que "ce ne sera pas plus". Le ministre a par ailleurs déclaré qu'il n'y aurait pas d'augmentation du taux (7,5%) de la CSG des actifs. Mais il a admis qu'était à l'ordre du jour un élargissement de l'assiette de la CSG, qui pourrait être prélevée sur 97% du montant du salaire, et non plus 95%: "c'est une décision que nous avons à prendre, c'est une discussion que nous avons avec les partenaires sociaux", a dit M. Douste-Blazy. Interrogé sur un éventuel retour du Medef dans les organes de gestion de la Sécu, M. Douste-Blazy a invoqué "l'intérêt général qui prime lorsque nous avons des déficits depuis des années et des années". "Nous allons mettre un petit peu à contribution tout le monde, il n'y a pas de raison que les entreprises ne soient pas contributrices", a poursuivi M. Douste-Blazy. Il a fait valoir que son plan de réforme de l'assurance maladie était "très équilibré, équitable et responsabilisant", marquant sa différence avec "la CGT (qui) voulait de son côté que l'essentiel de ce plan soit supporté par les entreprises", selon M. Douste-Blazy. Le ministre de la Santé et le secrétaire d'Etat à l'Assurance maladie Xavier Bertrand doivent poursuivre mercredi les rencontres bilatérales, entamées la veille, en recevant la CFTC, l'Unsa et l'ensemble du patronat (Medef, CGPME, UPA). Mardi, Philippe Douste-Blazy a exprimé la volonté de trouver des "améliorations" à son projet de réforme de l'assurance maladie, au travers du dialogue, même si nombre de syndicats ont réagi négativement à l'énoncé de ses propositions. Les centrales syndicales, comme les partis de gauche, ont multiplié les critiques à l'égard d'un projet dont ils jugent l'ambition insuffisante, et qui selon eux fait la part trop belle aux entreprises, alors que patients et salariés endossent l'essentiel de l'effort. |
| | Posté le 19-05-2004 à 13:17:15
| France: séminaire gouvernemental sur le budget 2005 PARIS (AFP), le 19-05-2004 Le premier séminaire du gouvernement Raffarin III, consacré à la préparation du budget 2005, a débuté mercredi peu après 11H30 à Matignon sous la présidence de Jean-Pierre Raffarin. Les 17 ministres de plein exercice, le ministre délégué aux Relations avec le Parlement Henri Cuq ainsi que les secrétaires d'Etat Dominique Bussereau (Budget), Xavier Bertrand (Assurance-maladie), Eric Woerth (Réforme de l'Etat), Marc-Philippe Daubresse (Logement) ont rejoint Matignon à l'issue du Conseil des ministres qui se tenait à l'Elysée. "La préparation du budget 2005 va être entamée" à l'occasion de ce séminaire gouvernemental, a relevé M. Raffarin mardi à l'isssue d'un dîner avec Romano Prodi. Dans un entretien au Figaro paru mercredi, M. Bussereau précise toutefois que "ce n'est pas au cours de cette réunion que se feront les arbitrages" budgétaires. A Matignon, on souligne par ailleurs que le séminaire porte aussi sur la réforme de l'assurance-maladie et celle de l'Etat, et qu'une telle réunion n'a rien d'exceptionnel. Elle intervient toutefois alors que certaines tensions sont apparues entre Bercy et plusieurs ministères réticents à voir leurs crédits amputés, notamment celui de la Défense. Selon Les Echos et Le Figaro parus mercredi, Jean-Pierre Raffarin a l'intention toutefois de préserver la loi de programmation militaire, contrairement aux intentions de Bercy qui comptait l'étaler sur une année supplémentaire. Les autres lois de programmation pluriannuelles - justice et police - devraient également être épargnées, l'entourage du Premier ministre estimant que l'impact financier d'un étalement est trop faible par rapport au débat politique qu'il engendrerait, selon les deux quotidiens. |
| | Posté le 19-05-2004 à 13:17:51
| Projet de statut EDF-GDF adopté en Conseil des ministres, journée d'action syndicale PARIS (AFP), le 19-05-2004 Le projet de loi sur le changement de statut d'EDF et de Gaz de France a été approuvé mercredi en Conseil des ministres, a indiqué le ministre de l'Economie Nicolas Sarkozy à l'issue du Conseil. Ce projet transforme EDF et Gaz de France d'établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) en société anonyme (SA). Le projet de loi devrait être transmis à l'Assemblée nationale le 15 juin, selon le calendrier fixé par le ministre des Finances et de l'Economie. Il porte à la fois sur la suppression du principe de spécialité, ce qui permettra à EDF de produire du gaz et à Gaz de France de produire de l'électricité, sur la définition des missions du service public et sur le régime spécifique de retraites des Industries électriques et gazières (IEG). Les syndicats, qui voient dans le changement de statut une étape décisive vers la privatisation d'EDF et de GDF, ont prévu une grève nationale le 27 mai "avec baisses de production et manifestation à Paris", et une journée d'action nationale le 15 juin. Le président Jacques Chirac a par ailleurs affirmé au cours du Conseil qu'EDF et GDF "ne seraient pas privatisés" et que "le statut des agents, leur régime social et notamment le financement des retraites seraient garantis", a indiqué le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé. Quelques dizaines de salariés des services centraux d'EDF, réunis à l'appel de la CGT, de la CFDT, de FO, de la CFTC et de Sud, ont bloqué mercredi matin l'accès au siège de l'entreprise, à Paris (8e), pour manifester leur opposition au projet de loi. Les manifestants ont rejoint ensuite la manifestation régionale des électriciens et gaziers, prévue place de la Madeleine. En Gironde, des salariés d'EDF ont coupé les éclairages publics pendant trois heures dans la nuit de mardi à mercredi pour protester contre la réforme du statut, a-t-on appris auprès de l'intersyndicale FO-CGT-CFDT. La rocade de Bordeaux, le Pont d'Aquitaine et plusieurs routes ont été plongés dans le noir pendant cette opération qui a touché 80% des éclairages publics du département, selon Jean-Pierre Mespoulede, secrétaire CGT-Energie-33. Selon la direction d'EDF, les coupures ont touché 75% des éclairages publics, essentiellement dans l'agglomération bordelaise. Les quatre fédérations CGT, CFDT, CFTC et FO avaient appelé à une journée nationale "entreprises mortes" avec deux heures de grève et des coupures de courant, entre 10H00 et 12H00. |
| | Posté le 20-05-2004 à 11:21:27
| Irak : Les troupes américaines retirées d'ici 4 ans Presse Canadienne | Le 20 mai 2004 - 00:03 Le démocrate John Kerry a promis qu'il retirerait toutes les troupes américaines d'Irak, la «zone de la mort», d'ici la fin de son mandat s'il était élu président des États-Unis en novembre prochain. Lors d'un entretien accordé à des journalistes de l'Associated Press, il a critiqué le président George W. Bush pour avoir détérioré les relations avec les pays traditionnellement alliés des États-Unis. Selon lui, la situation est telle que seul un nouvel homme à la Maison Blanche pourrait réparer les dégâts. «Tous les présidents du siècle dernier, qu'ils soient républicains ou démocrates, ont travaillé d'une autre manière que cette administration, se sont ouverts à d'autres pays et ont travaillé dans le respect des structures internationales», a expliqué John Kerry. Le mandat de George W. Bush «a été une terrible période de perte d'influence américaine, de respect et de prestige, et cela nous a coûté partout dans le monde», a-t-il précisé. C'est en Irak que le problème est le plus évident, a estimé le sénateur du Massachusetts tout en promettant d'éviter un bourbier du type Vietnam. «Faire ce qui est nécessaire ne prendra pas longtemps», a-t-il assuré. Ce ne sera pas comme au Vietnam», a affirmé John Kerry. «Je ramènerai nos soldats en Irak à la maison avec honneur et tout en protégeant les intérêts de notre pays», a-t-il ajouté, précisant qu'il parviendrait à cet objectif au cours de son premier mandat. «Il est possible d'avoir des déploiements d'hommes sur le long terme au Proche-Orient, selon l'approche globale que l'on a du Proche-Orient», a expliqué le candidat démocrate. «Je ne vais pas vous dire que nous n'allons pas déplacer les contingents d'un endroit à un autre, mais nous n'allons pas nous engager dans une sorte de zone de la mort active de la manière dont nous le sommes aujourd'hui», a-t-il précisé. |
| | Posté le 20-05-2004 à 11:22:56
| Cinq Palestiniens tués à Rafah Presse Canadienne Un hélicoptère israélien a tiré un missile sur le camp de réfugiés de Rafah vers 0h00 jeudi, tuant trois Palestiniens, selon des médecins. Par ailleurs, peu avant l'aube, deux activistes ont été tués par un obus de char près de la frontière égyptienne, selon les médecins. L'armée israélienne a affirmé que l'hélicoptère avait ouvert le feu sur un groupe d'hommes armés qui s'approchaient de soldats. Toujours à Rafah, les forces israéliennes ont détruit tôt jeudi matin un bâtiment de quatre étages appartenant au chef local du Djihad islamique, Nafez Azzam, ainsi qu'un petit club de sports islamique, selon des résidents. L'armée israélienne mène depuis mardi l'opération "Arc en Ciel" dans le camp de réfugiés de Rafah pour, affirme-t-elle, détruire des tunnels de contrebande d'armes avec l'Egypte. L'opération a déjà fait plus d'une trentaine de morts côté palestinien. |
| | Posté le 20-05-2004 à 11:23:33
| Armes à feu : Ottawa présentera une réforme Presse Canadienne | Le 20 mai 2004 - 00:06 À quelques jours du déclenchement d'élections générales au pays, le gouvernement fédéral annoncera ce jeudi une réforme du programme d'enregistrement des armes à feu, a rapporté mercredi soir la télévision anglaise de la Société Radio-Canada. Cette réforme sera présentée jeudi et comporterait notamment l'abolition des frais d'enregistrement et de transfert des armes à feu. L'élimination de ces frais ne serait pas rétroactive cependant. Les forces de l'ordre disposeraient également de mesures visant à augmenter la sécurité du public, a précisé la CBC. La réforme proposerait aussi un amendement au Code criminel donnant une définition légale de la violence conjugale. Le programme d'enregistrement des armes à feu devait à l'origine ne coûter que 2 millions $, mais l'État n'ayant pu en maîtriser la mise en oeuvre, le bureau du Vérificateur général a estimé que le coût total de son implantation aura atteint 1 milliard $ en 2005. |
| | Posté le 20-05-2004 à 11:24:15
| Alcoa : Québec fait une nouvelle proposition Presse Canadienne Le gouvernement du Québec a déposé, ce mercredi, une nouvelle proposition à Alcoa pour assurer l'agrandissement de l'usine de Baie-Comeau. Le premier ministre Jean Charest en a fait l'annonce à Québec en fin d'après-midi, auprès d'une délégation partie de Baie-Comeau pour déposer une pétition de 20 000 noms. M. Charest a fait savoir qu'il avait parlé au pdg d'Alcoa, Alain Belda, et qu'il lui avait fait une nouvelle offre, qui prévoit notamment le maintien d'un minimum d'emplois. Il a d'ailleurs laissé entendre qu'il y avait une ouverture sur la question d'une relative stabilité du tarif d'électricité grande puissance. Jusqu'à présent, Québec avait toujours refusé de plier sur ce point, qui demeure au coeur des négociations. La direction d'Alcoa menace en effet de ne pas donner suite à ses projets d'investissement si on ne lui garantit pas que les tarifs d'électricité augmenteront de manière contrôlée et limitée. La fermeture des vieilles salles de cuves d'Alcoa à Baie-Comeau entraînerait la perte de 2700 emplois directs et indirects. |
| | Posté le 20-05-2004 à 11:24:59
| Deux enfants sont intoxiqués à Québec AgenceNews Un garçon et une fillette de 2 et 5 ans ont été intoxiqués par une substance encore inconnue, ce mardi en fin d’après-midi à Québec. Peu après leur retour de la garderie, les deux enfants sont tombés dans un état d'inconscience pendant plus de trois heures. Ils ont rapidement été conduits à l'hôpital. Les symptômes des enfants et des produits retrouvés sur place laissent croire qu'il pourrait s'agir effectivement de GHB. Des prises de sang, effectuées sur les jeunes en diront davantage aux policiers, qui ont ouvert une enquête |
| | Posté le 20-05-2004 à 11:25:35
| Incendie d'une école juive: la femme est libérée sous caution Presse Canadienne Rouba Elmerhebi, accusée de complicité après le fait relativement à l'incendie d'une école juive à Montréal, a été libérée mercredi moyennant un cautionnement de 10 000 $. Quant au sort de son fils, Sleiman Elmerhebi, 18 ans, accusé d'incendie criminel et de complot, le tribunal ne prendra pas de décision avant mardi prochain. Le juge a également ordonné à la mère, âgée de 36 ans, de ne pas avoir de contact avec son fils. Une interdiction de publication a été imposée concernant le témoignage de deux personnes présentées par la Couronne. Une troisième personne, Simon Zogheib, 18 ans, qui est également accusé d'incendie criminel et de complot, a été libéré sous caution lundi. L'incendie a dévasté la bibliothèque de l'école primaire juive Talmud et Torah Unis, le 5 avril dernier, jour de la Pâque juive. |
| | Posté le 20-05-2004 à 13:16:44
| Procès d'Outreau: sept accusés mis hors de cause restent en prison SAINT-OMER (AFP), le 20-05-2004 Sept accusés mis hors de cause par leurs principales accusatrices dans le procès pour pédophilie d'Outreau ont été maintenus en détention mercredi par la cour d'assises du Pas-de-Calais à Saint-Omer. Lors de l'audience, Aurélie Grenon, qui s'accusait jusque-là du viol de quatre enfants, s'est par ailleurs rétractée et a disculpé son ex-compagnon, David Delplanque. La décision de maintenir en détention sept des treize autres accusés à tort a surpris puis choqué le public. "Scandale!", "justice de riches!", "pourris!", "une honte!", ont hurlé leurs proches dans l'enceinte du palais de justice. Une seule accusée a été libérée, Sandrine Lavier, 27 ans, une habitante du quartier de la Tour du Renard. Entendue lors de la deuxième semaine de procès, elle avait expliqué devant le tribunal que dans sa cellule de Loos-lez-Lille (Nord), ses affaires étaient mises en pièces par ses co-détenues et qu'elle était insultée toute la nuit. Pour les sept autres, son mari Franck Lavier, Daniel Legrand père et fils, Pierre Martel, Thierry Dausque, Dominique Wiel et David Brunet, la libération n'avait jamais paru si proche. Ils avaient été mis hors de cause la veille par Myriam Delay et Aurélie Grenon, les deux seules adultes qui les accusaient encore de viols et d'attouchements. Ni les parties civiles, ni même le parquet ne voyaient d'inconvénient à ces mises en liberté demandées par leurs avocats respectifs, à la lumière des revirements de mardi. Mais la cour, sans motiver sa décision, a laissé en prison des accusés qui depuis le début du procès clament leur innocence. "Comme s'il ne s'était rien passé durant ces journées de procès! (...) Je ne comprends pas que la cour soit plus royaliste que le roi ou plus procureur que le procureur", a commenté l'avocat de la boulangère Roselyne Normand, Me Eric Dupont-Moretti. "Seznec n'a jamais été réhabilité. La justice n'a pas la culture de l'erreur", a-t-il ajouté. Les débats semblaient prendre une direction claire mardi soir, avec quatre accusés qui se reconnaissaient coupables à quatre, et treize accusés qui se réjouissaient de voir leur innocence reconnue par ces quatre-là. Mais l'audience de mercredi a encore révélé une surprise. Aurélie Grenon, qui comparaît libre, s'est rétractée et a disculpé son ex-compagnon David Delplanque. La veille encore, au moment d'exonérer treize accusés, elle reconnaissait toujours les viols. "Je n'ai jamais touché un enfant, j'aurais jamais été capable de le faire. Jamais. Elle le sait très bien", a-t-elle affirmé, parlant de Myriam Delay. Cette dernière s'est emportée, et les deux femmes se sont insultées. Myriam Delay maintient sa version de la veille: ils étaient quatre à violer. David Delplanque et Thierry Delay, interrogés à leur tour, ont la même ligne depuis la deuxième semaine du procès: ils étaient quatre à violer. Beaucoup de questions restaient en suspens mercredi, notamment sur les conditions dans lesquelles tant de noms étaient apparus dans la procédure. Mis en cause de toutes parts, le juge d'instruction Fabrice Burgaud doit être entendu dans les prochaines semaines. Les avocats des enfants soulignaient par ailleurs que sur les 18 enfants victimes, seuls six ont été évoqués depuis le début du procès. Dix-sept adultes comparaissent depuis le 4 mai devant la cour d'assises, notamment pour viols en réunion de mineurs de moins de 15 ans. Le procès doit se poursuivre lundi avec l'audition des époux Delay et de leurs deux fils cadets, Jonathan et Dylan. |
| | Posté le 20-05-2004 à 13:18:23
| Le Palestinien Barghouthi déclaré coupable de meurtres TEL-AVIV (AFP), le 20-05-2004 Le leader palestinien Marwan Barghouthi, chef du Fatah pour la Cisjordanie, a été déclaré coupable jeudi d'une série de meurtres par un tribunal de Tel-Aviv. Arrêté par l'armée israélienne en avril 2002 à Ramallah, M. Barghouthi, 44 ans, était notamment inculpé de 26 meurtres, de "complicité de meurtre, tentatives de meurtre, participation à une organisation terroriste et détention d'armes et d'explosifs". Chaque délit de meurtre entraîne normalement une peine de prison à vie. Les autorités israéliennes considèrent M. Barghouthi comme le leader de l'Intifada, le soulèvement palestinien qui a débuté fin septembre 2000, et le chef des Brigades des Martyrs d'al-Aqsa, nébuleuse de groupes armés issus du Fatah. M. Barghouthi, dont le procès avait débuté le 14 août 2002 devant le tribunal de district de Tel-Aviv, avait refusé de reconnaître la compétence de cette juridiction. Principal mouvement palestinien, le Fatah est dirigé par le président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat. |
| | Posté le 20-05-2004 à 13:18:57
| Assurance-maladie: le retour du Medef embarrasse Douste-Blazy PARIS (AFP), le 20-05-2004 Le retour du Medef dans le pilotage de l'assurance-maladie récompense les efforts de Philippe Douste-Blazy mais le moment choisi pour l'annoncer et les raisons invoquées par l'organisation patronale pourraient paradoxalement desservir le ministre de la Santé. Prenant en main le dossier de la réforme de la Sécurité sociale, le successeur de Jean-François Mattei n'avait pas fait mystère d'oeuvrer comme ce dernier au retour du Medef. Il y allait de la crédibilité d'un paritarisme que le ministre souhaitait rénover sous la forme d'une "gouvernance" associant acteurs sociaux, professions de santé et représentants des patients. Pour justifier son départ des conseils d'administration des caisses, en octobre 2001, le Medef avait dénoncé la mise à contribution de la Sécu dans le financement des 35 heures. Par la suite et de façon constante, son président, Ernest-Antoine Seillière, avait surtout fait valoir que le Medef ne se sentait aucune compétence en matière de gestion de la santé des Français, tâche revenant selon lui à l'Etat. Aujourd'hui l'organisation patronale explique possible son retour du fait d'un ralliement du ministre à sa vision. Elle "prend acte de ce que le gouvernement renonce à la gestion paritaire syndicats-employeurs de l'assurance maladie", rappelant en avoir "dénoncé l'inefficacité au point de la quitter il y a trois ans". Le communiqué lu mercredi par M. Seillière à sa sortie du bureau de M. Douste-Blazy, ajoute que le Medef "approuve" l'instauration "d'un système de gestion qui donne à une direction nommée par l'Etat et inamovible pour cinq ans le pouvoir de décision". "Dans ces conditions", il "accepte" donc "de participer à un conseil d'orientation représentatif de la société civile". Le rôle de ce conseil apparaît potentiellement limité en regard des prérogatives qui échoiront au directeur nommé par l'Etat. Jeudi, sur France 2, Xavier Bertrand, le secrétaire à l'assurance-maladie, a confirmé le rôle pivot de ce dernier, indiquant que "le directeur de la caisse nationale d'assurance-maladie aura vocation à être celui de l'union des caisses", qui sera créée. Par ailleurs, le Medef dénonce toujours "l'augmentation projetée de la contribution spécifique de solidarité des entreprises" (de 0,13 à 0,16%), mais sans en faire une condition sine qua non de son retour. Inspirateur actif de la rénovation de la gouvernance, le président de la Mutualité Française, Jean-Pierre Davant, laisse percer une certaine déception en soulignant "les différences importantes" entre les propositions de son organisation et le projet gouvernemental. La CFTC déplore un schéma où l'exécutif décidera "ce qui est le bon périmètre des soins (qui seront remboursés), alors que celui qui finance c'est l'assuré social". FO s'inquiète d'un poids renforcé "du gouvernement et des complémentaires dont les compagnies d'assurance, ce qui amorcerait la privatisation avec la caution des pouvoirs publics". Les syndicats dénonçaient déjà un dispositif de redressement financier à la charge principale des assurés sociaux. Le sentiment d'un ralliement du gouvernement aux thèses patronales sur la gouvernance est un motif d'irritation supplémentaire. A cet égard, le coup d'éclat du Medef risque de compliquer la concertation conduite par M. Douste-Blazy qui entend boucler son projet de réforme la semaine prochaine. |
| | Posté le 20-05-2004 à 13:19:41
| EDF-GDF: le projet de loi sur la réforme approuvé en conseil des ministres PARIS (AFP), le 19-05-2004 Le projet de loi sur le changement de statut d'EDF et de Gaz de France a franchi une nouvelle étape mercredi avec l'approbation du Conseil des ministres, tandis que les syndicats continuent de se mobiliser contre la réforme. Les syndicats n'ont pas relâché la pression, organisant mercredi rassemblements, coupures de courant et opérations "coup de poing" à Paris et en régions pour s'opposer au projet de loi qui n'est selon eux qu'une première étape vers la privatisation. Le projet de loi, qui transforme les deux entreprises d'établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) en société anonyme (SA), doit maintenant être transmis à l'Assemblée nationale le 15 juin avant d'être déposé au Sénat. Prenant la parole pour la première fois depuis longtemps sur ce sujet, le président Jacques Chirac a affirmé en conseil des ministres qu'EDF et Gaz de France "ne seraient pas privatisés" et que "le statut des agents, leur régime social et notamment le financement des retraites seraient garantis". EDF et Gaz de France "vont maintenant poursuivre leur développement dans le cadre européen. Cette loi va leur en donner les moyens et assurera leur avenir", a déclaré le chef de l'Etat, dont les propos étaient rapportés par le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé. Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a lui aussi relevé que ce changement de statut était une "évolution indispensable pour que ces deux entreprises puissent se développer sans contrainte en Europe et jouer un rôle de leader". Le gouvernement avait indiqué que le changement de statut devait être bouclé avant la fin de l'année mais le ministre de l'Economie Nicolas Sarkozy a précipité le calendrier, indiquant que ce changement de statut serait adopté "avant la fin du mois de juillet afin qu'EDF et Gaz de France ne prennent pas de retard dans ce nouvel environnement ouvert à la concurrence". A partir du 1er juillet 2004, tous les clients professionnels français pourront choisir librement leur fournisseur de gaz et d'électricité. Pour le président d'EDF François Roussely, "c'est le début d'une nouvelle étape de notre histoire, que nous attendions avec impatience. (...) La nostalgie ne doit pas l'emporter, il faut aller de l'avant", a-t-il ajouté. "Nous sommes prêts parce que notre stratégie est établie et reconnue. Notre modèle est robuste, notre situation financière saine: les estimations du premier trimestre montrent une nette croissance, avec un résultat net qui ne devrait pas être inférieur à 1,5 milliard d'euros", a-t-il commenté. Le président d'EDF a cependant tenu à faire une mise une mise au point: "Pour symbolique que soit EDF, je ne voudrais pas que nous concentrions sur sa transformation toutes les angoisses de la société française, qu'elles portent sur la mondialisation, les limites de la libéralisation, le principe de précaution, l'avenir du nucléaire (...) ou la crise de l'emploi", a-t-il dit. Le président de Gaz de France Pierre Gadonneix, a, pour sa part, vu dans le projet de loi un "texte réaliste" et jugé que Nicolas Sarkozy avait apporté "toutes les garanties attendues, en particulier sur le maintien du caractère public de l'entreprise et du statut des salariés, et a fait évoluer le projet de loi en confortant le service public et l'intégration du groupe". |
| | Posté le 20-05-2004 à 13:20:33
| La poussée de fièvre du pétrole va dominer le G7 de New York WASHINGTONi (AFP), le 20-05-2004 A 41 dollars le baril, la fièvre des cours du pétrole et la peur qu'elle ne freine la reprise économique devrait éclipser les autres sujets de préoccupation des argentiers des sept pays les industrialisés (G7) et de la Russie, réunis samedi et dimanche à New York. "J'ai confiance que ce sujet sera certainement dans les esprits et qu'il sera un sujet de discussions", a reconnu mercredi John Snow, le secrétaire américain au Trésor et hôte de la réunion. "Ce devrait être l'un des thèmes importants", a renchéri une source européenne proche du G7. En avril déjà, le G7 Finances avait estimé que la flambée de l'or noir présentait le plus grand risque pour la croissance mondiale, alors que le baril était à 36 dollars. Depuis lors, les choses n'ont fait qu'empirer du point de vue des pays consommateurs et le baril d'or noir a pris quelque cinq dollars sur le marché de New York. Les violences au Proche-Orient, les attentats contre des installations pétrolière en Irak, mais aussi la peur de manquer d'essence alors que les Américains s'apprêtent à prendre la route des vacances, ont fait bondir le brut à des niveaux record. "Le principal souci (du G7) pourrait être une importante perturbation de l'approvisionnement en pétrole brut du Proche-Orient, ce qui pourrait faire un tort considérable à l'économie mondiale", dit John Lonski, économiste de l'agence Moody's. Pour Jay Brison, économiste chez la banque Wachovia, "la principale préoccupation, ce sera probablement le prix du pétrole et l'effet que cela aura sur la reprise mondiale si les prix restent à ce niveau, voire s'ils continuent à grimper". Même les appels à augmenter la production de pays-clés de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), comme l'Arabie Saoudite ou l'Iran, n'ont pour l'heure pas su tempérer les cours et le G7 semble avoir peu de marge de manoeuvre et de moyens de pression. Les pays industrialisés doivent s'interroger sur ce qu'ils peuvent faire pour arriver à faire baisser les prix: politique de la carotte et du bâton à l'encontre des pays de l'Opep pour qu'ils augmentent la production ou des pays comme la Russie et le Mexique, qui ne sont pas membres du cartel, pour qu'ils ouvrent les robinets, selon M. Bryson. Ils peuvent également réfléchir aux moyens de peser sur la demande, mais les Etats-Unis en général ne sont pas favorable à ce type d'approche. Hasard de calendrier, la réunion de New York coïncidera avec une rencontre des ministres de l'Opep à Amsterdam en marge du Forum international de l'énergie. "Les prix élevés du pétrole n'aident pas, ils agissent comme un impôt qui réduit le revenu disponible", a déclaré M. Snow mercredi comme pour encourager une hausse substantielle de la production. L'or noir devrait donc éclipser les autres thèmes de cette réunion du G7 qui a pour but essentiel de défricher les dossiers économiques qui seront abordés par les chefs d'Etats et de gouvernement du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon et Russie) réunis en sommet en juin en Georgie (Etats-Unis). La France, représentée par le ministre de l'Economie et des Finances Nicolas Sarkozy, va demander qu'on mette un accent particulier sur le problèmes des délocalisations d'emplois vers des pays où la main-d'oeuvre est moins chère. Les sujets liés au développement, une priorité française et britannique, seront également débattus, a souligné cette source. L'aide financière au Proche-Orient et à l'Afghanistan sera aussi au menu. |
| | Posté le 21-05-2004 à 11:31:50
| L'armée israélienne se retire en grande partie de Rafah RAFAH (AFP), le 21-05-2004 L'armée israélienne avait retiré vendredi matin la plupart de ses forces de Rafah, laissant derrière elle une zone dévastée. Les routes sont défoncées et des ruines de dizaines de maisons, récemment rasées par des bulldozers, sont visibles. En outre, l'école Taher Hussein dans le camp de réfugiés "Brésil" a été gravement endommagée. Les unités israéliennes se sont complètement retirées du quartier de Tal Al-Sultan où l'armée avait ouvert le feu mercredi sur des centaines de manifestants, tuant dix Palestiniens, dont six âgés de 11 à 18 ans. A l'entrée du quartier, un char et un bulldozer restent cependant postés et bloquent l'accès. Dans le quartier Salam et dans le camp de réfugiés "Brésil", seuls un petit nombre de chars et de blindés sont visibles, mais le couvre feu reste en vigueur, les blindés tirant de façon sporadiques en direction de groupes de jeunes qui lancent des pierres. Selon des sources militaires, les unités d'infanterie qui s'étaient déployées jeudi dans le quartier Salam et le camp "Brésil" se sont retirées. Les militaires ont laissé des tracts derrière eux dans lesquels ils appellent la population à empêcher les "terroristes" d'opérer à partir de leur quartier. Un porte-parole militaire a confirmé que l'armée a "effectué un redéploiement" de ses forces dans le secteur de Rafah, tout en affirmant que l'opération baptisée "Arc en ciel" se poursuivait "conformément aux plans". Il a indiqué que l'armée continuerait de rechercher des tunnels creusés sous la frontière avec l'Egypte et utilisés pour la contrebande d'armes et à faire la chasse aux activistes palestiniens. Ce porte-parole a indiqué que depuis le début de l'opération, mardi à l'aube, "pas un seul tunnel" n'avait été découvert, alors que onze de ces tunnels ont été trouvés et détruits depuis le début de l'année. Plusieurs dizaines de Palestiniens ont été arrêtés pour interrogatoire, l'armée comptant sur ce moyen pour découvrir des emplacements de tunnel. "L'opération n'est pas finie, car elle n'a pas atteint ses objectifs, mais l'armée peut se redéployer, mettant l'accent sur le renseignement pour découvrir les tunnels", a déclaré le ministre Gidéon Ezra. Le ministre de l'Intérieur Avraham Poraz, du parti centriste Shinouï, a estimé à la radio que l'objectif était "d'achever l'opération le plus vite possible". Quarante deux Palestiniens ont été tués à Rafah depuis le début, mardi, de l'opération israélienne. Par ailleurs, l'armée israélienne n'a pas reçu pour l'heure le feu vert de la justice pour détruire un plus grand nombre de maisons dans le cadre d'un plan d'élargissement de la zone tampon, le long de la frontière égyptienne. Le conseiller juridique du gouvernement israélien a en efet demandé à l'armée israélienne d'examiner des "plans alternatifs" afin de réduire les atteintes à la population palestinienne que produirait un élargissement du couloir dit de "Philadelphie", selon des sources judiciaires. Le conseiller juridique, Menahem Mazuz, à la tête du parquet israélien, participait à une première réunion consacrée à cette question jeudi au ministère israélien de la justice. Le "couloir de Philadelphie" est une zone tampon de 12 km de long que contrôle Israël le long de la frontière entre entre l'Egypte et la bande de Gaza. L'armée envisage d'élargir le "couloir de Philadelphie" de 100 à 300 mètres au moins, en procédant à la destruction de centaines de maisons abandonnées par leurs habitants du fait des combats et de tirs israéliens, du côté palestinien de Rafah. |
| | Posté le 21-05-2004 à 11:33:18
| Disparition de Jonathan: le cadavre d'un garçonnet retrouvé en Loire-Atlantique GUERANDE (AFP), le 21-05-2004 Le cadavre d'un garçonnet, présentant de très fortes similitudes avec Jonathan, 11 ans, a été découvert lesté d'un parpaing mercredi soir dans une mare à Guérande (Loire-Atlantique), à une trentaine de km du centre de vacances d'où l'enfant a disparu le 5 avril. L'identité du cadavre n'avait pu être formellement établie jeudi. L'autopsie pratiquée au CHU de Nantes "n'a pas permis de déterminer les causes de la mort mais a exclu la mort par noyade", a annoncé le vice-procureur de Saint-Nazaire Joël Denis dans un communiqué. Selon la même source, la gendarmerie a été "avisée mercredi à 20h45 de la découverte d'un corps émergeant en partie de la surface d'un petit plan d'eau" près d'un manoir à Guérande. La découverte a été signalée par une personne habitant non loin de l'étendue d'eau, une mare située dans le parc d'un manoir et à proximité d'une ferme désaffectée. Cette personne avait constaté depuis plusieurs jours qu'une forme émergeait à la surface, mais avait pensé au début qu'il s'agissait d'un ragondin. Voulant en avoir le coeur net, elle s'est approchée de l'endroit mercredi soir et a constaté qu'il s'agissait d'un corps humain. "Les plongeurs de la gendarmerie qui sont intervenus vers 23h00" ont alors remonté un cadavre "lesté par un parpaing", poursuit le parquet, selon qui il s'agit du "corps d'un garçonnet de moins de 12 ans". "Une expertise génétique est en cours aux fins d'identification formelle", selon la même source. Toutefois, ce corps présente de nombreuses similitudes avec Jonathan, disparu de Saint-Brévins-les-Pins depuis un mois et demi, selon des sources proches de l'enquête. Il portait notamment une boucle d'oreille, comme l'enfant au moment de sa disparition, selon ces sources. Les lieux ont été bouclés par les gendarmes sitôt la découverte effectuée. Des gendarmes ont mené des investigations sur place toute la journée de jeudi, et la zone sera "ratissée mètre par mètre" dans les prochains jours pour découvrir le moindre indice. L'étang - d'une profondeur de trois mètres - où a été repêché le cadavre fait partie de la propriété du manoir de la porte Callon, une bâtisse du XVIIIe siècle ceinte par un haut mur de pierre. Ancienne ferme appartenant à l'évêché, le manoir est loué par son propriétaire à des particuliers. Guérande se trouve en bordure d'une voie express qui passe près de Saint-Brévins-les-pins, où Jonathan avait disparu la nuit du 5 au 6 avril d'un centre de vacances des pupilles de l'enseignement public. Originaire de la région de Bourges (Cher), l'enfant avait disparu pieds nus et sans doute vêtu de son seul pyjama. Au matin du 6 avril, ses camarades avaient retrouvé son lit vide, avec toutes ses affaires présentes dans le dortoir. Aussitôt, la gendarmerie avait déclenché d'importantes recherches, mobilisant plus de 200 hommes, assistés d'équipes cynophiles et d'un hélicoptère. Battues, fouilles de maisons environnantes, survols de la bande côtière, affichage de milliers de portraits, vérification de milliers d'appels, rien n'avait jusqu'à présent permis de retrouver Jonathan. La parquet de Saint-Nazaire avait ouvert une information judiciaire le 13 avril pour "enlèvement et séquestration criminelle". Une cellule de vingt enquêteurs a depuis continué les recherches, sous la direction du lieutenant-colonel Stéphane Ottavi, qui dirige la section de recherches de Rennes. |
| | Posté le 21-05-2004 à 11:36:18
| Procès d'Outreau: sept accusés mis hors de cause restent en prison SAINT-OMER (AFP), le 20-05-2004 Sept accusés mis hors de cause par leurs principales accusatrices dans le procès pour pédophilie d'Outreau ont été maintenus en détention mercredi par la cour d'assises du Pas-de-Calais à Saint-Omer. Lors de l'audience, Aurélie Grenon, qui s'accusait jusque-là du viol de quatre enfants, s'est par ailleurs rétractée et a disculpé son ex-compagnon, David Delplanque. La décision de maintenir en détention sept des treize autres accusés à tort a surpris puis choqué le public. "Scandale!", "justice de riches!", "pourris!", "une honte!", ont hurlé leurs proches dans l'enceinte du palais de justice. Une seule accusée a été libérée, Sandrine Lavier, 27 ans, une habitante du quartier de la Tour du Renard. Entendue lors de la deuxième semaine de procès, elle avait expliqué devant le tribunal que dans sa cellule de Loos-lez-Lille (Nord), ses affaires étaient mises en pièces par ses co-détenues et qu'elle était insultée toute la nuit. Pour les sept autres, son mari Franck Lavier, Daniel Legrand père et fils, Pierre Martel, Thierry Dausque, Dominique Wiel et David Brunet, la libération n'avait jamais paru si proche. Ils avaient été mis hors de cause la veille par Myriam Delay et Aurélie Grenon, les deux seules adultes qui les accusaient encore de viols et d'attouchements. Ni les parties civiles, ni même le parquet ne voyaient d'inconvénient à ces mises en liberté demandées par leurs avocats respectifs, à la lumière des revirements de mardi. Mais la cour, sans motiver sa décision, a laissé en prison des accusés qui depuis le début du procès clament leur innocence. "Comme s'il ne s'était rien passé durant ces journées de procès! (...) Je ne comprends pas que la cour soit plus royaliste que le roi ou plus procureur que le procureur", a commenté l'avocat de la boulangère Roselyne Normand, Me Eric Dupont-Moretti. "Seznec n'a jamais été réhabilité. La justice n'a pas la culture de l'erreur", a-t-il ajouté. Les débats semblaient prendre une direction claire mardi soir, avec quatre accusés qui se reconnaissaient coupables à quatre, et treize accusés qui se réjouissaient de voir leur innocence reconnue par ces quatre-là. Mais l'audience de mercredi a encore révélé une surprise. Aurélie Grenon, qui comparaît libre, s'est rétractée et a disculpé son ex-compagnon David Delplanque. La veille encore, au moment d'exonérer treize accusés, elle reconnaissait toujours les viols. "Je n'ai jamais touché un enfant, j'aurais jamais été capable de le faire. Jamais. Elle le sait très bien", a-t-elle affirmé, parlant de Myriam Delay. Cette dernière s'est emportée, et les deux femmes se sont insultées. Myriam Delay maintient sa version de la veille: ils étaient quatre à violer. David Delplanque et Thierry Delay, interrogés à leur tour, ont la même ligne depuis la deuxième semaine du procès: ils étaient quatre à violer. Beaucoup de questions restaient en suspens mercredi, notamment sur les conditions dans lesquelles tant de noms étaient apparus dans la procédure. Mis en cause de toutes parts, le juge d'instruction Fabrice Burgaud doit être entendu dans les prochaines semaines. Les avocats des enfants soulignaient par ailleurs que sur les 18 enfants victimes, seuls six ont été évoqués depuis le début du procès. Dix-sept adultes comparaissent depuis le 4 mai devant la cour d'assises, notamment pour viols en réunion de mineurs de moins de 15 ans. Le procès doit se poursuivre lundi avec l'audition des époux Delay et de leurs deux fils cadets, Jonathan et Dylan. |
| | Posté le 21-05-2004 à 11:37:36
| Les derniers soldats espagnols quittent l'Irak BAGDAD (AFP), le 21-05-2004 Les derniers militaires espagnols quittaient vendredi l'Irak, où les Etats-Unis s'enlisent avec la recrudescence des violences, la rupture annoncée avec leur ex-allié privilégié Ahmad Chalabi et la diffusion de nouvelles photos macabres sur des sévices infligés à des détenus irakiens. Parallèlement, dans le pays chiite au sud de Bagdad, des combats nocturnes entre des miliciens du chef radical Moqtada Sadr et des soldats de la coalition dirigée par les Etats-Unis ont coûté la vie à dix civils irakiens à Kerbala et Najaf, dont un technicien de la chaîne qatariote Al-Jazira. Les derniers militaires espagnols déployés en Irak ont quitté vendredi leur base de Diwaniyah et atteindront dans les prochaines heures la frontière avec le Koweit, selon la radio nationale espagnole RNE. Aucune confirmation immédiate n'a pu être obtenue auprès du ministère de la Défense. Les militaires avaient transféré dimanche aux troupes américaines les activités opérationnelles à Diwaniyah (sud de Bagdad). Ils avaient terminé d'évacuer leur autre base, celle de Najaf, le 27 avril. Ce retrait avait été décidé par le président socialiste du gouvernement espagnol José-Luis Rodriguez Zapatero, vainqueur des législatives du 14 mars, qui avait annoncé le 18 avril le retrait des 1.430 soldats "dans les plus brefs délais". La Grande-Bretagne, pour sa part, a selon le quotidien londonien Daily Mirror renoncé provisoirement à son projet d'envoyer 3.000 soldats supplémentaires dans le sud de l'Irak par crainte des réactions négatives de l'opposition politique et de l'opinion publique. En outre et dans ce qui constitue un revirement total, Ahmad Chalabi, allié privilégié et protégé des Américains au début de la guerre en Irak en 2003, a annoncé jeudi sa rupture avec la coalition après les perquisitions de sa maison et de ses bureaux par la police irakienne et l'armée américaine qui ont saisi des documents et des ordinateurs. Le Conseil de gouvernement provisoire irakien, dont est membre M. Chalabi, un chiite laïc, devait se réunir à Bagdad après les raids menés contre les bureaux de M. Chalabi, chef du Congrès national irakien. La Maison Blanche, comme le Pentagone, se sont démarqués de leur ex-protégé. Le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a assuré ne pas être au courant des perquisitions, et le porte-parole de la Maison Blanche Scott McClellan a refusé de répondre aux journalistes lui demandant si le président George W. Bush considérait toujours M. Chalabi comme une figure politique crédible en Irak. M. Chalabi a récemment vivement critiqué la politique américaine, surtout après l'assassinat lundi d'Ezzedine Salim, président en exercice du Conseil de gouvernement. Le secrétaire adjoint américain à la Défense Paul Wolfowitz a annoncé mardi que les Etats-Unis cesseraient de financer son parti. Selon le magazine américain Newsweek, les perquisitions font partie d'une enquête menée de longue date "par la cour centrale irakienne criminelle sur des accusations criminelles et de corruption". Les accusations, poursuit Newsweek, sont "liées au CNI et à ses tentatives présumées de profiter illégalement de la reconstruction en Irak". Autre point noir pour les Américains, le scandale des sévices subis par des prisonniers irakiens devient de plus en plus macabre, avec la diffusion de nouvelles photos montrant des militaires américains hilares à côté du corps d'un détenu au visage tuméfié. On y voit le caporal Charles Graner, 35 ans, souriant, les pouces levés en signe de satisfaction, devant le corps sans vie d'un prisonnier étendu sur un sac noir, du type de ceux employés pour transporter les cadavres. Le prisonnier semble fortement contusionné, des bandes de gaze sur ses yeux. Au même moment, selon la télévision américaine NBC, le Département de la Défense enquête sur des informations faisant état de violations caractérisées de la convention de Genève sur les prisonniers de guerre par une force d'élite américaine dans un lieu ultra-secret situé près de l'aéroport de Bagdad. Par ailleurs, treize bus de prisonniers irakiens sont sortis vendredi de la prison d'Abou Ghraib où le scandale des sévices a éclaté, dans la banlieue de Bagdad, dans le cadre de la libération de plus de 450 détenus. Enfin, l'enquête sur les allégations de corruption parmi le personnel de l'Onu, liées au programme de l'Onu "pétrole contre nourriture" pour l'Irak, va durer au moins un an, a indiqué le président de la commission indépendante chargée de faire la lumière sur l'affaire, Paul Volcker. |
| | Posté le 21-05-2004 à 11:38:38
| Premier sommet entre la Russie et l'Europe élargie MOSCOU (AFP), le 21-05-2004 La Russie tient vendredi son premier sommet avec une Union européenne étendue le 1er mai à ses anciens satellites et jusqu'à ses frontières, un élargissement précédé d'un "grand marchandage" avec à la clé le soutien essentiel de Bruxelles dans le processus d'admission de Moscou à l'OMC. Les pourparlers entre la Russie et l'Union européenne pour parvenir à un accord de soutien de la candidature russe à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) par l'UE se sont poursuivies toute la nuit à Moscou et continuaient vendredi matin, à une heure de l'ouverture du sommet UE-Russie. Jeudi soir, le commissaire européen au Commerce Pascal Lamy, qui conduit la délégation européenne, et son homologue russe, le ministre du Commerce Guerman Gref, avaient affirmé leur intention d'aboutir. "Il y a encore trois ou quatre problèmes à examiner sérieusement", a dit M. Gref jeudi soir, refusant d'entrer dans les détails. Selon des sources russes, ces questions concerneraient essentiellement le secteur des services. Moscou qui a besoin des accords de l'UE, des Etats-Unis et de la Chine pour intégrer l'OMC, parachèverait ainsi la conclusion de vastes et intenses négociations ces derniers mois sur les conséquences essentiellement commerciales de l'élargissement de l'UE. Celles-ci, qui achoppaient essentiellement sur l'extension aux nouveaux Etats membres de l'UE des conditions de l'Accord de partenariat et de coopération (APC) signé par Moscou et Bruxelles en 1994, ont été réglées in extremis le 27 avril, à quelques jours de l'élargissement, au prix de concessions mutuelles. Bruxelles estimait que l'extension des règles de l'APC concernant notamment les droits de douane, et les quotas d'importation pour des domaines majeurs des exportations russes, comme l'acier, devait être automatique. Moscou rétorquait que la perte d'accords commerciaux préférentiels avec les anciens pays du bloc socialiste devenus membres de l'UE, allait lui faire perdre quelque 300 millions d'euros par an. La Russie, dont plus de 50% des échanges commerciaux sont effectués avec l'UE élargie, y exporte essentiellement des matières premières --gaz, pétrole, produits sidérurgiques et chimiques. Au terme de l'accord obtenu en avril, Moscou a accepté d'étendre l'APC aux dix nouveaux membres, mais l'UE a fait des concessions en assouplissant les mesures anti-dumping et augmentant les quotas d'importation d'acier notamment, afin de ne pas grever le montant des exportations russes. Un accord qui témoigne, selon les analystes, d'un "grand marchandage" entre Moscou et Bruxelles, incluant la question de l'entrée à l'OMC. |
| | Posté le 21-05-2004 à 11:39:50
| Le G7 Finances va exprimer sa "préoccupation" vis-à-vis de l'OPEP LONDRES (AFP), le 21-05-2004 Les ministres des Finances du G7 vont exprimer leur "préoccupation" vis-à-vis de l'OPEP face à la flambée des prix du pétrole, lors d'une réunion samedi et dimanche à New York, affirment vendredi les ministres britannique, allemand et français dans une tribune publiée dans trois quotidiens. Gordon Brown, Hans Eichel et Nicolas Sarkozy signent un article commun sur les réformes nécessaires à l'économie européenne, publié simultanément dans les journaux britannique Financial Times, allemand Handelsblatt et français Les Echos. "Alors que le groupe des sept pays les plus industrialisés se réunit pour examiner l'économie mondiale et pour exprimer leur préoccupation à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à propos de l'impact de la hausse des prix du pétrole, nous sommes convaincus que les réformes économiques doivent être au centre de l'agenda européen pour la croissance", écrivent les trois ministres. Les ministres des Finances du G7 et de la Russie doivent se retrouver samedi soir à New York pour préparer le sommet du G8 de Sea Island, aux Etats-Unis, du 8 au 10 juin. Hasard du calendrier, les ministres de l'OPEP devraient tenir une réunion samedi à Amsterdam, en marge d'un forum sur l'énergie. Mercredi, John Snow, secrétaire américain au Trésor et hôte de la réunion, avait estimé que le sujet des cours du pétrole "sera certainement dans les esprits et qu'il sera un sujet de discussions". Les cours brut oscillent autour de 41 dollars le baril depuis plusieurs jours, alimentant les inquiétudes sur l'impact de cette flambée sur la reprise économique. Par ailleurs, dans leur tribune, les trois ministres plaident pour une prise en compte de la dette et du cycle économique de chaque pays dans l'adaptation du Pacte de stabilité budgétaire de l'Union européenne. "En évaluant la situation des finances publiques de chaque pays, nous devons aussi prendre en compte les conditions structurelles et du cycle et nous focaliser sur le long terme : niveaux de la dette; financement durable des retraites et des systèmes de santé; amélioration de la qualité des finances publiques", disent les ministres des trois principales puissances économiques de l'Union européenne. "Mais les cadres communs ne sont pas suffisants. Les gouvernements nationaux restent responsables des politiques budgétaires et assument cette responsabilité vis-à-vis de leurs concitoyens", ajoutent-ils. Les trois pays affirment ainsi les bases d'une position commune sur la réforme de la Pacte de stabilité et de croissance qui est actuellement le cadre budgétaire des pays de l'UE, mais qui traverse une grave crise. La France et l'Allemagne, dont les déficits publics dépassent largement la limite de 3% du Produit intérieur brut (PIB) fixée par le Pacte depuis trois ans, ont obtenu qu'il soit mis entre parenthèse, de façon à échapper aux éventuelles procédures de sanction. Plusieurs autres pays, dont l'Italie, les Pays-Bas et la Grèce, ont également été épinglés par la Commission européenne pour le dérapage de leurs finances publiques. Pour les trois ministres, l'Eutope doit s'engager dans un programme de réformes économiques, pour créer des emplois et doper la croissance. Ces réformes sont, entre autres, la libéralisation des marchés de produits et de services, un renforcement de l'effort de recherche, un développement de la formation continue, la réforme et la suppression de la règlementation inutile au sein de l'UE. MM. Brown, Eichel et Sarkozy prônent également un dialogue transatlantique "fructeux" et estiment que l'Europe "peut prendre l'initiative pour donner au cycle de Doha (de l'Organisation mondiale du commerce) une issue qui soit bénéfique pour les pays en développement comme pour les pays développés". |
| | Posté le 21-05-2004 à 11:47:57
| L'héritier du trône d'Espagne Felipe épouse Letizia, une roturière divorcée MADRID (AFP), le 20-05-2004 L'héritier du trône d'Espagne, le prince Felipe de Bourbon, épousera le 22 mai à Madrid l'ancienne journaliste Letizia Ortiz, appelée à devenir la première reine roturière divorcée d'Espagne. Le mariage se déroulera en présence d'une trentaine de chefs d'Etat et d'une quarantaine de maisons royales lors d'une cérémonie à la cathédrale de l'Almudena qui sera suivie dans le monde entier par près d'un milliard de téléspectateurs. La fièvre des préparatifs se fait sentir depuis plusieurs semaines en Espagne. Les services de sécurité ont commencé à déployer un dispositif exceptionnel qui mobilisera près de 15% des forces de l'Etat espagnol. La mairie de Madrid décore rues et façades de milliers de fleurs et rubans roses, blancs, jaunes et argentés. Felipe de Bourbon, 35 ans, et Letizia Ortiz, 31 ans, se sont officiellement fiancés le 6 novembre dernier, cinq jours à peine après que la maison royale eut annoncé leur relation dans un bref communiqué que rien ne laissait prévoir. Le mariage du prince, qualifié de "royal" par médias et autorités étant donné que Felipe est l'héritier de la couronne, se déroulera à 11H00 (09H00 GMT) dans la cathédrale qui jouxte le palais d'Orient, résidence royale située en plein centre de la capitale espagnole et utilisée pour les réceptions officielles. Quelque 1.400 membres de familles royales, de chefs d'Etat et de gouvernement et de personnalités sont annoncés à ce mariage, célébré deux mois et onze jours après les attentats islamistes de Madrid qui ont tué 191 personnes le 11 mars. La liste officielle des invités ne sera pas rendue publique avant les tout derniers jours précédant la cérémonie, pour des raisons de sécurité et de courtoisie protocolaire. Les partis communiste espagnol, et nationalistes basque, catalan, galicien et aragonais, ont déjà décliné l'invitation au mariage que ces formations républicaines considèrent comme "un acte privé". Quelque 4.000 journalistes de 40 pays se sont accrédités à l'une des cérémonies royales les plus médiatisées après celle du prince Charles, héritier du trône du Royaume-Uni et de lady Diana, en 1981. Le dispositif de sécurité prévoit le déploiement de 17.700 policiers et gardes civils, la fermeture pour 48 heures de l'espace aérien au-dessus de Madrid, la suspension des dispositions de libre circulation prévues par le Traité de Schengen et la mobilisation de plusieurs chasseurs de combat F-18 pour patrouiller le ciel de la capitale la veille et le jour du mariage. L'Otan prêtera un de ses avions radars AWACS. La robe de mariée de Letizia est encore un secret mais on sait que Felipe portera un costume militaire de l'Armée de Terre. Le parcours du cortège nuptial dans les rues de Madrid n'a pas encore été arrêté mais il passera devant un "Bois des disparus" composé de cyprès et oliviers en mémoire aux victimes du 11 mars, devant la gare d'Atocha. Les jeunes mariés rouleront à bord d'une Rolls Royce Phantom au blindage renforcé. Selon El Pais, la "Letimobile" a été équipée pour des raisons de sécurité d'une cage de verre à l'arrière, dans la lignée de la "Papamobile". Les futurs époux ont déjà reçu toutes sortes de cadeaux, d'oeuvres d'art à un couple d'ânes offert par une association de défense des animaux. |
| | Posté le 22-05-2004 à 10:36:28
| Nouvel attentat suicide contre les autorités irakiennes BAGDAD (AFP), le 22-05-2004 Un attentat suicide a visé samedi à Bagdad le domicile d'un adjoint du ministre irakien de l'Intérieur, faisant cinq morts, dans la deuxième attaque contre les autorités irakiennes en moins d'une semaine. "Une attaque suicide a visé l'un de mes adjoints devant sa maison à Bagdad", a déclaré le ministre Samir al-Soumaydaï, précisant que son adjoint et les membres de sa famille ont été blessés. Selon son porte-parole, le haut fonctionnaire visé était le général Abdel Jabbar Youssef, conseiller du ministre pour les affaires techniques. "Quatre membres des forces de protection des sites (FPS) ont été tués dans l'explosion, ainsi qu'une femme", a déclaré sur place le capitaine américain Brian O'Malley. Lundi, le président du Conseil de gouvernement transitoire, Ezzedine Salim, avait été tué dans un attentat suicide à l'entrée du quartier général de la coalition dirigée par les Etats-Unis dans la capitale irakienne. Ces attaques interviennent alors que les discussions pour la formation du prochain gouvernement irakien, auquel la coalition doit transférer le pouvoir le 30 juin, s'intensifient à Bagdad. Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a ainsi déclaré vendredi que l'émissaire de l'Onu en Irak Lakhdar Brahimi pourrait faire connaître sa liste de personnalités pour le futur gouvernement intérimaire dans une à deux semaines. "J'epère que dans une à deux semaines, l'ambassadeur Brahimi présentera une liste de personnes" pour ce gouvernement, a-t-il dit à une radio américaine, précisant que la liste sera présentée aux Nations Unies en vue d'un soutien international. Par ailleurs, un soldat américain a été tué et trois autres ont été blessés dans une attaque à la voiture piégée contre leur véhicule près de Mahmoudiyah, à 30 km au sud de Bagdad, a annoncé samedi l'armée américaine, sans préciser la date de l'attaque. Un Marine a trouvé la mort hors combat vendredi près de Falloujah, à l'ouest de Bagdad, a indiqué un communiqué militaire. Ces décès portent à 794 le nombre de soldats américains tués au combat ou accidentellement en Irak depuis le déclenchement de la guerre en mars 2003. Par ailleurs, le scandale sur les sévices infligés à des détenus irakiens s'est également amplifié, après la publication de nouveaux documents par les médias américains. Des photos et témoignages, ainsi que les procès verbaux de 13 détenus ont été diffusés. Certains ont déclaré avoir été l'objet d'attouchements de la part de femmes soldats et forcés à manger des aliments récupérés dans les toilettes. L'un d'eux affirme avoir vu un traducteur de l'armée américaine avoir des relations sexuelles avec un adolescent irakien hurlant de douleur. Le Comité de l'Onu contre la torture a demandé des explications aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne. Le chef d'état-major interarmées américain, le général Richard Myers, a cependant réaffirmé que personne n'avait autorisé officiellement en Irak des méthodes d'interrogatoire inhumaines ou contraires aux conventions de Genève sur le traitements des prisonniers. "A ma connaissance, il n'y a jamais rien eu d'approuvé en Irak qui ne soit pas conforme aux Conventions de Genève", a-t-il déclaré. L'armée américaine a déjà annoncé l'ouverture de plusieurs enquêtes sur cette affaire, qui a suscité l'indigniation mondiale. Vendredi, des responsables du Pentagone ont affirmé que l'armée avait lancé des enquêtes sur la mort de 37 prisonniers détenus par des Américains en Irak et en Afghanistan depuis août 2002. Trente-deux de ces décès se sont produits en Irak et cinq en Afghanistan. Sur neuf cas pour lesquels l'enquête se prolonge, huit ont été classés comme de possibles homicides qui seraient le résultat de violences avant ou pendant des interrogatoires, selon ces sources. Le département de la Justice a en outre annoncé l'ouverture d'une enquête pénale contre un civil américain sous contrat avec les militaires en Irak, dans le cadre du scandale de la prison d'Abou Ghraib. |
| | Posté le 22-05-2004 à 10:37:28
| L'Espagne célèbre le mariage du prince héritier Felipe MADRID (AFP), le 22-05-2004 Madrid célèbre ce samedi dans le faste et sous haute surveillance policière les noces de l'héritier du trône d'Espagne, le prince , et de l'ancienne journaliste Letizia Ortiz, roturière appelée à devenir la première reine divorcée d'Espagne. Les rois d'Espagne Juan Carlos et Sofia avaient donné dès vendredi soir le coup d'envoi des célébrations en recevant pour un dîner de gala au palais du Pardo, près de Madrid, les plus illustres des 1.600 invités au mariage. Les mesures de sécurité dans la capitale ont été à la mesure du déploiement de personnalités --parmi lesquelles une vingtaine de chefs de gouvernement et une trentaine de têtes couronnées-- dans un pays victime depuis 30 ans du terrorisme basque et cible le 11 mars dernier d'attentats islamistes parmi les plus meurtriers ayant jamais touché l'Europe (191 morts). Près de 18.000 policiers et 200 tireurs d'élite surveilleront le cortège nuptial dans les rues de Madrid, dont le ciel sera patrouillé par des chasseurs F-18 appuyés par un avion-radar Awacs chargé de contrôler la zone d'exclusion aérienne pour 48 heures. Le contrôle des identités aux frontières a été rétabli depuis samedi dernier et jusqu'à dimanche minuit. La cérémonie à la cathédrale de l'Almudena commencera à 11H00 (09H00 GMT), après quoi Felipe de Bourbon, 35 ans, et Letizia Ortiz, 31 ans, devenue princesse des Asturies, vont parcourir les rues en Rolls Royce Phantom décapotable et équipée à l'arrière d'une cage de verre blindé. La princesse Letizia, ancienne journaliste de télévision et divorcée d'un premier mariage civil sur lequel l'Eglise catholique ferme les yeux, sacrifiera à la tradition en allant ensuite déposer son bouquet de mariée aux pieds de la vierge d'Atocha, dans la basilique du même nom. Les autorités madrilènes ont largement puisé dans les deniers publics pour de fastueuses décorations sur le parcours, avec débauche de fleurs, bannières, calicots et toiles peintes géantes et comptaient sur la présence d'un public de centaines de milliers de personnes. |
| | Posté le 22-05-2004 à 10:38:05
| Sommet arabe à Tunis sur un ton de modération TUNIS (AFP), le 22-05-2004 Les chefs d'Etats arabes entament samedi un sommet arabe axé sur les réformes dans les pays arabes, où prédomine un ton de modération, avec pour la première fois une condamnation des attentats palestiniens contre des civils israéliens. Les dirigeants entérineront lors de leur sommet qui s'ouvrira à 09H00 GMT au palais des congrès à Tunis, des documents sur les réformes, la question palestinienne, l'Irak et un document saoudien sur la restructuration de la Ligue arabe. Le projet de résolution sur la question palestinienne mentionne une "condamnation des opérations militaires contre les civils palestiniens et les dirigeants palestiniens, ainsi qu'une condamnation des opérations contre les civils sans discrimination". Une telle position collective des dirigeants arabes serait "une première", ces derniers n'ayant jamais inclus dans leurs résolutions une dénonciation des attentats palestiniens contre les civils israéliens. Deux sujets qui sont apparus après la réunion ministérielle du Caire (10 mai), les sanctions américaines contre la Syrie et l'opération israélienne contre les Palestiniens à Rafah, ont fait l'objet d'une réunion des ministres des Affaires étrangères vendredi dans la nuit. Ceux ci ont "adopté une résolution de soutien à la Syrie face aux sanctions américaines contre ce pays", et qui "appelle la communauté internationale à encourager le dialogue (entre la Syrie et les Etats-Unis) car les différends ne se règlent pas par des sanctions", a déclaré un haut responsable arabe. Les ministres ont en outre adopté une résolution sur l'opération israélienne de Rafah "qui est indépendante du communiqué final du sommet", a souligné ce responsable. "Elle exprime le soutien des pays arabes à la résolution du Conseil de sécurité de l'Onu" dénonçant Israël pour la mort de Palestiniens et la démolition d'habitations dans la bande de Gaza et "demande à la communauté internationale d'agir en accord avec cette résolution", a ajouté la source. Les ministres ont par ailleurs décidé de "remettre aux chefs d'Etats la décision de retirer ou non le terme de "réformes" du document sur cette question, comme le demande la Syrie soutenue par le Liban", a ajouté le haut responsable. |
| | Posté le 22-05-2004 à 10:38:42
| Jonathan a été tué avant d'être jeté dans une mare à Guérande SAINT-NAZAIRE (AFP), le 21-05-2004 Jonathan, 11 ans, disparu le 6 avril d'un centre de vacances de Loire-Atlantique a été tué avant d'être jeté, lesté d'un parpaing, dans une mare à Guérande sans qu'il soit possible pour les enquêteurs d'établir vendredi la cause du décès. Lors d'un bref point de presse vendredi, le procureur de Saint-Nazaire Pierre-Marie Block a annoncé officiellement que le petit corps découvert mercredi soir était bien celui de Jonathan, habitant Orval (Cher) et disparu dans la nuit du 6 au 7 avril du centre de vacances des pupilles de l'enseignement public de Saint-Brévin-les-Pins, à une trentaine de kilomètres de Guérande. Après la découverte du corps, le parquet a ajouté à l'information judiciaire initiale d'"enlèvement et séquestration criminelle" le chef de "meurtre sur mineur de 15 ans". Jusqu'à présent, l'autopsie n'a apporté aux enquêteurs et aux magistrats qu'une seule certitude: Jonathan était mort lorsqu'il a été jeté dans la mare du manoir de la porte Callon, une bâtisse du XVIIIe siècle ceinte d'un haut mur. "On ne peut pas déterminer les causes du décès à l'heure actuelle", a indiqué le procureur, ajoutant: "tout ce qu'on peut dire, c'est qu'il n'est pas mort par noyade". Concernant d'éventuels sévices dont aurait été victime l'enfant, l'incertitude est la même. "On ne peut pas établir qu'il y a eu sévices sexuels vu l'état du corps", a commenté le magistrat. "Aucune certitude" non plus sur la durée du séjour dans l'eau du corps. Il a pu rester "plusieurs jours ou plusieurs semaines" dans la mare, selon M. Block. Face à ce manque d'éléments matériels, les enquêteurs affirment n'avoir guère de pistes. Interrogé sur l'existence d'un ou plusieurs suspects, M. Block a simplement répondu: "pas à ma connaissance". Le constat est le même pour le lieutenant-colonel Stéphane Ottavi, qui dirige la section de recherches de la gendarmerie de Rennes, en charge des investigations: "Je ne peux pas vous dire que j'ai une bonne piste aujourd'hui". L'enquête mobilisait vendredi une soixantaine de personnes sur les lieux de la découverte du corps. Des gendarmes ratissaient méthodiquement le site et le plan d'eau a commencé en début de soirée à être vidé. L'opération devait durer environ 8 heures. D'autres enquêteurs ont commencé à auditionner les locataires du manoir, qui compte une douzaine d'appartements, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Selon cette même source, ils devraient également rechercher d'anciens locataires des lieux. La mare n'est pas visible de la route, protégée des regards par des murs, et bon nombre d'habitants de Guérande ignoraient jusque son existence. Guérande se trouve en bordure d'une voie express qui passe près de Saint-Brévin-les-Pins. L'enfant avait disparu pieds nus et sans doute vêtu de son seul pyjama du centre de vacances. Au matin du 7 avril, ses camarades avaient retrouvé son lit vide, avec toutes ses affaires présentes dans le dortoir. Aussitôt, la gendarmerie avait déclenché d'importantes recherches, mobilisant plus de 200 hommes, assistés d'équipes cynophiles et d'un hélicoptère. Vendredi matin, les élèves de l'école d'Orval qui ont fréquenté Jonathan, ainsi que leurs parents, ont reçu un soutien psychologique avant la reprise des cours. Deux psychologues ont notamment pris en charge les enfants qui avaient, avec Jonathan, participé à la classe de mer. Les parents de Jonathan, informés jeudi peu avant minuit par le maire d'Orval et les gendarmes de l'identification du petit garçon, sont arrivés vendredi à Saint-Brévin-les-Pins. Ils ont été reçus par le préfet de Loire Atlantique, Bernard Boucault. |
| | Posté le 22-05-2004 à 10:39:28
| L'armée israélienne redéploie ses forces à Rafah RAFAH (AFP), le 21-05-2004 L'armée israélienne a redéployé vendredi ses forces à Rafah en se retirant de certains quartiers, laissant derrière elle une zone dévastée par des combats sanglants et des destructions. Les routes sont défoncées et des ruines de dizaines de maisons, rasées par des bulldozers, sont visibles. L'école Taha Hussein dans le quartier Brésil du camp de réfugiés de Rafah a été gravement endommagée. L'armée s'est retirée totalement du quartier de Tal Al-Sultan, où les combats les plus violents ont eu lieu depuis mardi et partiellement de ceux de Brésil, Janina et Salem où un petit nombre de chars sont visibles et le couvre-feu reste en vigueur. A l'entrée du quartier Tal Al-Sultan, un char et un bulldozer restent postés et bloquent l'accès. Les militaires ont laissé des tracts derrière eux appelant la population à empêcher les "terroristes" d'opérer à partir de leur quartier. Dix Palestiniens ont été blessés par des tirs israéliens dans le quartier Brésil où des chars ont pénétré sur une profondeur de dizaines de mètres après s'être redéployés. Au moins quarante maisons ont été totalement détruites et des dizaines d'autres partiellement dans les quartiers de Brésil, Janina et Salem, selon un bilan de source sécuritaire palestinienne. L'armée israélienne a fait état de seulement cinq maisons détruites qui servaient à des tireurs embusqués, depuis le début de l'opération. L'organisation israélienne B'Tselem de défense des droits de l'Homme dans les territoires palestiniens avance pour sa part le chiffre de 62 maisons détruites au cours des dernières 48 heures. L'armée israélienne, dans un communiqué, a affirmé qu'elle facilitait l'arrivée de l'assistance humanitaire à Rafah en dépit des "violents combats" et souligné que les Palestiniens avaient décliné son offre d'évacuer leurs blessés vers des hôpitaux israéliens, à l'exception de deux cas. Depuis le lancement mardi avant l'aube de l'opération baptisée "Arc-en-ciel", 42 Palestiniens ont été tués dont dix qui participaient mercredi à une manifestation anti-israélienne. Un porte-parole militaire a confirmé un "redéploiement" des troupes dans le secteur de Rafah. Le chef d'état-major, le général Moshé Yaalon, a déclaré à la télévision publique que l'opération visant à repérer et détruire les tunnels servant à la contrebande d'armes creusés sous la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte "prendrait encore quelques jours". Un tunnel a été découvert jusqu'ici, a-t-il déclaré. Plusieurs dizaines de Palestiniens ont été arrêtés pour interrogatoire. Des heurts ont éclaté entre policiers et un millier d'Israéliens qui réclamaient vendredi l'arrêt immédiat de l'opération de Rafah et le retrait de la bande de Gaza lors d'une manifestation, à l'entrée de ce territoire. Les manifestants dont certains ont été battus et plusieurs interpellés ont été conspués par un groupe de colons juifs. L'armée israélienne n'a pas reçu pour l'heure le feu vert de la justice pour détruire un plus grand nombre de maisons dans le cadre d'un plan d'élargissement de la zone tampon, le long de la frontière égyptienne. Le conseiller juridique du gouvernement Menahem Mazuz a en effet demandé à l'armée d'examiner des "plans alternatifs" afin de réduire les atteintes à la population palestinienne que produirait un élargissement du couloir dit de "Philadelphie", long de 12 km à la frontière, selon des sources judiciaires. Le général Shmouel Zacaï, commandant des forces israéliennes dans la bande de Gaza, a révélé, par ailleurs, lors d'un point de presse, que les tirs qui ont fait dix tués mercredi parmi des manifestants à Rafah, visaient à empêcher qu'une unité israélienne secrètement déployée dans le secteur ne soit coupée de ses arrières. Un Palestinien grièvement blessé par des tirs israéliens le 15 mai à Rafah a succombé, portant à 4.077 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada, dont 3.088 Palestiniens et 918 Israéliens. |
| | Posté le 22-05-2004 à 10:40:14
| La Russie et l'UE trouvent un compromis sur l'OMC et n'enterrent pas Kyoto MOSCOU (AFP), le 21-05-2004 La Russie a obtenu vendredi le soutien de l'Union européenne (UE) à son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), avec un accord mettant fin à six ans de pourparlers laborieux, et s'est engagée parallèlement à accélérer la ratification du protocole de Kyoto. L'accord bilatéral conclu sur l'OMC "est un compromis: chaque partie a fait un pas vers l'autre", a déclaré le président de la Commission européenne Romano Prodi au cours d'une conférence de presse donnée avec le président Vladimir Poutine à l'issue du premier sommet Russie-UE depuis l'élargissement de l'Union. Le protocole a été signé devant les deux dirigeants et le Premier ministre irlandais Bertie Ahern, dont le pays préside l'UE, par le commissaire européen au Commerce Pascal Lamy et le ministre russe du Développement économique Guerman Gref. Dans ce dossier complexe, l'un des principaux problèmes concernait le secteur gazier, notamment l'attachement de Moscou aux très bas prix de son gaz vendu en Russie, considérés par l'UE comme une subvention cachée à l'industrie nationale. "Nous n'avons pas pu obtenir tout ce que nous voulions" dans le domaine de l'énergie, a reconnu Pascal Lamy. La Russie s'est engagée à ce que ses prix du gaz vendu aux utilisateurs industriels couvrent le prix de revient, une marge bénéficiaire et les investissements pour l'exploration de nouveaux gisements, mais elle n'est pas allée très au-delà de ce que prévoyait sa politique intérieure en la matière: les prix passeront de 27-28 dollars les 1.000 m3 actuellement à 37-42 dollars en 2006 et à 49-57 dollars en 2010. Mais les deux parties ont estimé l'ensemble de l'accord "équilibré". L'entrée à l'OMC est pour le président Poutine, depuis son arrivée au Kremlin en 2000, un objectif prioritaire, alors que la Russie est le seul grand pays non membre de l'organisation. Elle implique le consensus de tous les membres de l'OMC et un accord avec Bruxelles était d'autant plus crucial que la Russie réalise quelque 55% de ses échanges avec l'UE élargie. Il a été obtenu à l'arraché: les pourparlers se sont poursuivis toute la nuit et la matinée de vendredi. Le président russe y a ajouté une autre note positive en annonçant que Moscou allait "accélérer le mouvement" en vue de la ratification du protocole de Kyoto. Le sort de cet accord, limitant les émissions de gaz à effet de serre considérées comme responsables du réchauffement climatique mondial, dépend de sa ratification par Moscou. M. Poutine a tenu à souligner que Moscou refusait d'établir un lien direct entre le dossier de Kyoto et la question de l'OMC, tout en estimant que le règlement de celle-ci aurait un impact positif sur celui-là. "Le fait que l'Union européenne avance vers nous dans les discussions sur l'OMC ne peut pas ne pas avoir d'effet positif sur l'attitude de Moscou sur la ratification du protocole de Kyoto", a-t-il souligné. Moscou s'est jusqu'à présent montré très hésitant, alors que certains scientifiques et économistes russes estiment même que le réchauffement est bénéfique pour l'économie du pays et que l'accord risque de freiner la croissance. "Il reste quelques inquiétudes" sur le sujet, a d'ailleurs reconnu M. Poutine, tout en expliquant la lenteur du processus par la nécessité de traiter en même temps trois lourds dossiers, Kyoto, l'OMC et l'élargissement de l'UE. MM. Poutine et Prodi ont ajouté une note personnelle à ce sommet. M. Prodi, en rappelant que c'était son dernier sommet en tant que président de la Commission, a remercié "Vladimir" pour sa coopération "et encore plus pour sa franchise". De son côté, le président russe a rendu hommage à "l'approche positive" de "Romano", en promettant que, quelles que soient ses futures fonctions, les Russes sauraient faire appel à son expérience. |
| | Posté le 22-05-2004 à 10:40:49
| La lettre de cadrage budgétaire pour 2005 sur le bureau des ministres PARIS (AFP), le 21-05-2004 Jean-Pierre Raffarin a adressé vendredi à ses ministres la lettre de cadrage budgétaire pour 2005, qui implique pour beaucoup de se serrer la ceinture, au risque d'exacerber les tensions entre plusieurs d'entre eux et Nicolas Sarkozy. Cette lettre, qui donne traditionnellement le coup d'envoi de la préparation du volet "dépenses" du budget, impose une "croissance zéro" des dépenses en volume et rappelle les engagements européens de la France (ramener les déficits publics sous les 3% du PIB). Très générale, elle ne comprend pas d'orientations ou d'éléments chiffrés, ministère par ministère. "Le Premier ministre demande à Bercy et aux ministres de travailler ensemble pour identifier les économies à faire et les priorités", a-t-on indiqué à Matignon sans plus de précisions. S'ouvre désormais une phase délicate de réflexion sur les économies que les uns et les autres devront réaliser, afin de contenir les dépenses de l'Etat, et qui s'achèvera en juillet avec les ultimes arbitrages du Premier ministre sur les dépenses. Dès la "semaine prochaine", le ministre des Finances Nicolas Sarkozy enverra un courrier plus personnalisé à ses collègues pour établir où se trouvent les "gisements" d'économies. Il leur présentera des objectifs "cible" de dépenses, les propositions des ministres devant lui remonter d'ici la mi-juin afin que le calendrier budgétaire soit respecté, a-t-on indiqué à Bercy. Comme chaque année à pareille époque, les discussions s'annoncent ardues entre Bercy et les ministres, qui rechignent toujours à tirer un trait sur certains crédits. Elles risquent cette fois d'être d'autant plus vives qu'une sourde rivalité oppose le ministre le plus populaire de Jean-Pierre Raffarin, Nicolas Sarkozy, et les autres poids lourds du gouvernement, soucieux de monter en puissance. A deux reprises déjà, la tension a été vive. En avril, la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a vivement protesté contre les gels de crédits demandés par Bercy pour 2004. Plus récemment, une passe d'armes semble avoir opposé le ministre des Finances au ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, lors du séminaire gouvernemental sur le budget mercredi à Matignon. Selon plusieurs quotidiens, Dominique de Villepin a reproché à Nicolas Sarkozy de ne pas lui donner les moyens d'honorer les promesses qu'il avait lui-même faites lorsqu'il était à l'Intérieur. Les inquiétudes porteraient notamment Place Beauvau sur la réforme des corps et carrières des policiers engagée du temps de Nicolas Sarkozy. S'y sont ajoutées dernièrement des rumeurs d'étalement des lois de programmation de l'Intérieur, la Défense et la Justice. Des accusations vivement rejetées à Bercy. "Il n'est pas question qu'on touche à des budgets qu'on a fait voter", s'indigne-t-on dans l'entourage de l'ex-ministre de l'Intérieur en soupçonnant une tentative de "faire passer Sarkozy pour le méchant". Pour l'heure, les priorités pour 2005 restent à définir. Selon Nicolas Sarkozy, "chacun fera un effort". La cohésion sociale et l'emploi, attributions de Jean-Louis Borloo, devraient figurer parmi ces priorités, selon le souhait exprimé par Jacques Chirac après la déroute des régionales. De même les grands chantiers du président, de la lutte contre le cancer à la sécurité routière. La Défense, domaine réservé du président de la République, l'Intérieur et la Justice entendent aussi se prévaloir d'une place particulière, Jacques Chirac ayant placé le rétablissement de "l'autorité républicaine" au coeur de son quinquennat. |
| | Posté le 23-05-2004 à 09:42:38
| Quatre morts dans l'effondrement d'une passerelle à Roissy PARIS (AFP), le 23-05-2004 Quatre personnes ont trouvé la mort et au moins trois autres ont été blessées dimanche matin dans l'effondrement d'une passerelle au terminal 2E de l'aéroport de Roissy, a-t-on appris auprès des pompiers. Les secours ont immédiatement été dépêchés sur place et le Plan rouge a été déclenché. Le déclenchement de ce plan, qui permet la mobilisation d'importants moyens de secours, signifie qu'il y a peut-être "de nombreuses victimes", a-t-on précisé de même source. Une partie métallique d'une passerelle s'est effondrée dimanche vers 07h00 à l'intérieur de ce terminal de construction récente, pour une raison qui n'a pas encore été établie. |
| | Posté le 23-05-2004 à 09:44:32
| Le prince héritier Felipe épouse Letizia Ortiz à Madrid MADRID (AFP), le 22-05-2004 Le prince héritier du trône d'Espagne a épousé samedi l'ancienne journaliste Letizia Ortiz , devenue ainsi princesse des Asturies, à la cathédrale de Madrid au cours d'une cérémonie fastueuse qui a réuni 1.600 invités, dont une trentaine de têtes couronnées. Les rassemblements populaires au passage du cortège royal dans une ville pavoisée à grands frais ont été beaucoup moins nombreux que prévu en raison d'une pluie battante qui a aussi semblé peser sur le sourire habituellement très spontané de Letizia. La pluie l'a notamment contrainte à arriver en Rolls Royce fermée jusqu'à la porte de la cathédrale de l'Almudena, au grand désespoir des milliers de curieux qui avaient bravé les intempéries pendant plusieurs heures pour la voir fouler à pied les 300 mètres de tapis rouge séparant le palais d'Orient de la cathédrale. Felipe de Bourbon et Letizia, émus mais la voix ferme, se sont donnés un consentement mutuel peu avant 10h00 GMT, le premier après avoir recueilli par une inclinaison de tête l'assentiment de son père le roi Juan Carlos I. Letizia était vêtue d'une robe de soie nacrée au col en corolle, décolletée en pointe avec une traîne rebrodée de lys et autres motifs héraldiques sur 4,50 mètres et un bouquet en cascade de lys, fleurs d'orangers, roses et épis de blé, son voile retenu par le diadème de platine et diamants de style Empire qu'avait porté la reine Sofia à son mariage en 1962. L'ancienne journaliste de 31 ans, qui avait notamment présenté le journal télévisé le plus regardé du pays, est désormais "son altesse royale la princesse des Asturies" et à ce titre appelée à devenir un jour la première reine d'Espagne divorcée et la première Espagnole à monter sur le trône depuis Maria de las Mercedes d'Orléans, épouse d'Alphonse XII, en 1878. La dernière apparition publique du couple samedi a été le traditionnel salut au balcon du palais royal, sous un soleil enfin réapparu, en même temps que le sourire de la mariée. Le public qui attendait un baiser s'est contenté d'une esquisse sur la joue entre Felipe, 36 ans, et Letizia, qui ont salué de la main avant d'être rejoints au balcon par le reste de la famille royale, le roi Juan Carlos, la reine Sofia, les infantes Elena et Cristina et leurs époux. Ils se sont ensuite retirés pour rejoindre leurs 1.600 invités au banquet nuptial dans la cour du Palais d'Orient protégée par une marquise de la taille d'un demi-terrain de football. Les princes des Asturies avaient auparavant parcouru dans une Rolls Royce Phantom IV au toit de verre blindé les rues pavoisées de millions de fleurs, de kilomètres de rubans, de calicots, d'oriflammes et autres toiles peintes aux couleurs de Goya et Velazquez, en saluant au passage les quelques milliers d'admirateurs qui bravaient les intempéries en lançant les traditionnels cris de "viva los novios" (vivent les jeunes mariés). La princesse Letizia, divorcée d'un premier mariage civil sur lequel l'Eglise catholique a fermé les yeux, avait ensuite sacrifié à la tradition de dévotion catholique de sa nouvelle famille en allant déposer son bouquet de mariée aux pieds de la vierge d'Atocha, dans la basilique du même nom. Quelque 17.700 policiers, dont 200 tireurs d'élite, avaient pris position dans le centre entièrement interdit à la circulation, tandis que des chasseurs F18 et un avion-radar Awacs prêté par l'Otan contrôlaient la zone d'exclusion aérienne. Ce dispositif de sécurité était à la mesure du déploiement de personnalités --parmi lesquelles une quinzaine de chefs de gouvernement et les représentants d'une trentaine de maisons royales-- dans un pays victime depuis 30 ans du terrorisme basque et cible le 11 mars dernier d'attentats islamistes parmi les plus meurtriers ayant jamais touché l'Europe (191 morts). Quelque 300 manifestants républicains ont protesté samedi dans une ambiance bon enfant contre ce qu'ils considèrent comme un "gaspillage d'argent" public. Selon la presse, le mariage coûtera entre 20 et 25 millions d'euros aux contribuables espagnols. Quelque 4.800 journalistes de 40 pays avaient été accrédités pour ce mariage qui devait être suivi par 1,2 milliard de téléspectateurs de 160 chaînes de télévision dans le monde, en faisant l'un des plus médiatisés depuis les noces du prince Charles, héritier du trône d'Angleterre et de Diana, en 1981. |
| | Posté le 23-05-2004 à 09:45:19
| Irak: le général Sanchez pourrait avoir assisté aux interrogatoires WASHINGTON (AFP), le 23-05-2004 Le plus haut gradé de l'armée américaine en Irak, le général Ricardo Sanchez, pourrait avoir assisté à des interrogatoires à la prison d'Abou Ghraib quand des sévices y ont été pratiqués, rapporte samedi le quotidien The Washington Post sur son site internet. Selon le témoignage de l'avocat militaire d'un soldat accusé d'avoir commis des sévices à Abou Ghraib, un officier affecté à cette prison avait dit que le général Sanchez était présent lors de quelques "interrogatoires et/ou sévices allégués commis sur des prisonniers", rapporte le journal en citant l'enregistrement d'une audition militaire. L'avocat, le capitaine Robert Shuck, a précisé que le même officier lui avait affirmé que le général Sanchez et d'autres officiers supérieurs étaient au courant de ce qui se passait dans le quartier Tier 1A d'Abou Ghraib, selon le quotidien. L'avocat militaire a aussi déclaré qu'un sergent mobilisé dans la prison était prêt à témoigner que les officiers du renseignement militaire lui avaient dit qu'infliger des sévices aux détenus était "bien ce qu'il faut faire", selon le Washington Post. Le capitaine Shuck est le défenseur du sergent Ivan Frederick de la 372e compagnie de police militaire qui encourt la cour martiale pour des accusations de sévices. Pendant une audition du 2 avril qui était ouverte au public, l'avocat militaire a déclaré que le commandant de la compagnie, le capitaine Donald Reese, était prêt à témoigner en échange de son immunité, selon le journal. Selon l'enregistrement cité par le Washington Post, le capitaine Shuck a été interrogé par un procureur militaire à propos de cette déclaration. "Est-ce que vous voulez dire que le capitaine Reese va témoigner que le général Sanchez était là et qu'il a vu ce qui se passait ?" a questionné le procureur, le capitaine John McCabe, dont les propos sont cités par le journal. "C'est ce qu'il m'a dit", a répondu l'avocat militaire. "Je suis un officier de la cour, monsieur, et je ne mentirais pas. J'ai deux enfants à la maison. Je ne vais pas risquer ma carrière". Un porte-parole du Département de la Défense a transmis les questions concernant le général Sanchez aux autorités militaires américaines du Proche-Orient, les avertissant de la nécessité de traiter "avec une attention particulière les déclarations des avocats ou de leurs clients", selon le journal. Selon la même source, le général Mark Kimmitt, porte-parole de l'armée américaine en Irak, a déclaré que le général Sanchez était dans l'impossibilité de commenter ces informations pour le moment, mais qu'il "profiterait avec plaisir de l'occasion" d'y répondre plus tard. Lors de l'audition d'avril qui a eu lieu au camp Victory à Bagdad, le capitaine Shuck a aussi dit que Reese témoignerait que le capitaine Carolyn Wood, qui supervisait les opérations du renseignement militaire à Abou Ghraib, était "impliquée dans des interrogatoires intensifs de détenus, qu'elle justifiait certaines activités et soulignait que les faits incriminés étaient des procédures standard", selon le Washington Post. S'exprimant la semaine dernière devant une commission du Sénat, le général Sanchez avait déclaré qu'il prenait toute la responsabilité de ce qui s'était passé à Abou Ghraib. Mais il avait démenti avoir eu connaissance des sévices auparavant. |
| | Posté le 23-05-2004 à 09:46:01
| Retour en France de l'imam de Vénissieux LYON (AFP), le 23-05-2004 L'imam de Vénissieux (Rhône) Abdelkader Bouziane, expulsé le 21 avril vers l'Algérie est rentré samedi en France où l'attendaient ses seize enfants mais aussi la justice qui lui reproche ses propos à un magazine lyonnais, favorables au châtiment de l'épouse infidèle. Arrivé samedi peu après 13h00 par un vol régulier Alger-Lyon à l'aéroport Saint-Exupéry, une convocation du juge lui a immédiatement été remise avant qu'il ne disparaisse par une porte de service pour rejoindre des proches à Lyon. "Mon client est très heureux de retrouver sa famille et il attendra sereinement la convocation du juge pour venir s'expliquer", a indiqué son avocat Me Mahmoud Hebia. Le parquet de Lyon a en effet ouvert le 28 avril, à la demande du ministre de la Justice Dominique Perben, une information judiciaire pour "apologie de crime et provocation directe, non suivies d'effets, à porter atteinte à l'intégrité d'une personne". Dans un entretien au mensuel Lyon Mag publié en avril l'imam salafiste de 52 ans défendait une inégalité entre homme et femme, la polygamie et aussi le châtiment corporel de l'épouse infidèle ou désobéissante. "M. Bouziane conteste les passages qui ont posé problème ou outragé de manière justifié les femmes de France car il n'a fait que se reporter au Coran en ne cessant de répéter que les Musulmans de France doivent respecter la loi française", a ajouté Me Hebia. L'avocat a ajouté que l'imam était "prêt à faire des excuses" même s'il a été "sidéré qu'on lui prête des appels à la haine". M. Bouziane avait été expulsé le 21 avril pour "atteinte à l'ordre public", en application d'un arrêté du ministère de l'Intérieur qui citait notamment ses liens avec des groupes musulmans radicaux. Né en Algérie en 1952, arrivé en France il y a plus de vingt ans, polygame, il était depuis 2003 l'imam d'une mosquée de Vénissieux où il diffusait une interprétation stricte du Coran, comme il l'avait fait auparavant dans deux autres mosquées du Rhône. Expulsé, M. Bouziane avait ensuite été autorisé à rentrer en France le 26 avril par le tribunal administratif de Lyon, saisi par son avocat. Le ministère de l'Intérieur a formé un recours devant le Conseil d'Etat pour obtenir l'application de son arrêté. Jacques Chirac a envisagé fin avril une modification de la législation concernant les expulsions d'étrangers afin d'éviter de nouvelles déconvenues après celle relative à l'imam de Vénissieux. "Les thèses qui ont été, semble-t-il, développées par cet imam sont inacceptables (...) nous ne pouvons pas accepter qu'elles soient développées dans notre pays", avait-il déclaré à la presse. "S'il faut ensuite modifier notre législation pour ne pas retomber sur des cas de cette nature, qui sont pour nous inacceptables, on modifiera la législation de façon à pouvoir expulser les auteurs de ce type de déclaration", avait-il averti. L'imam sera entendu par le juge, probablement début juin. Philippe Brunet-Lecomte, directeur de la publication ayant reproduit les propos incriminés, est quant à lui convoqué chez le juge lundi. Il pourrait être mis en examen pour "apologie par écrit de crime, en l'espèce de crime d'atteinte volontaire à la vie" et de "provocation directe par écrit non suivi d'effet de commettre l'infraction d'atteinte volontaire à l'intégrité d'une personne". |
| | Posté le 23-05-2004 à 09:46:40
| L'Allemagne élit un nouveau président, Horst Koehler favori BERLIN mai (AFP), le 23-05-2004 L'ancien directeur général du Fonds monétaire international, Horst Koehler, s'apprête à devenir le neuvième président de la République allemande qui sera élu dimanche à Berlin par l'Assemblée fédérale, sur fond de polémique concernant le passé nazi de l'un des grands électeurs. Les Unions chrétiennes (CDU/CSU) et le Parti libéral (FDP) ont fait savoir samedi à l'issue de leurs réunions préparatoires que leur candidat, Horst Koehler (chrétien-démocrate), pouvait s'attendre à un soutien unanime de leurs représentants. Sauf coup de théâtre, l'ancien secrétaire d'Etat aux Finances sous Helmut Kohl (CDU), âgé de 61 ans, devrait donc obtenir la majorité absolue dès le premier tour de scrutin à l'Assemblée fédérale, la CDU/CSU et le FDP ayant 19 voix de plus que la majorité absolue requise. Le cas échéant, il succédera au social-démocrate Johannes Rau, qui avait été élu le 23 mai 1999 pour un mandat de cinq ans (renouvelable une fois) et ne s'est pas représenté. L'Assemblée composée de 1.205 membres -- 602 députés du Bundestag et 603 délégués du monde politique et de la société civile choisis par les parlements régionaux -- élit tous les cinq ans le président de la République fédérale, un poste largement honorifique, le pouvoir exécutif étant exercé par le chancelier. La candidate des sociaux-démocrates (SPD) du chancelier Gerhard Schroeder et des Verts, l'universitaire Gesine Schwan, pourra elle aussi faire le plein de voix, ont indiqué samedi les deux partis de la coalition gouvernementale à l'issue de réunions préparatoires. Cette fervente avocate de la réconciliation franco-allemande, qui a soufflé 61 bougies samedi, devrait obtenir aussi 26 des 31 voix du Parti néo-communiste (PDS), selon un vote-test samedi. La campagne présidentielle a été marquée ces derniers jours par une polémique autour de la participation à ce scrutin d'un ancien chef du gouvernement régional du Bade-Wurtemberg, le chrétien-démocrate Hans Filbinger, 90 ans, en raison de son passé d'ancien juge d'un tribunal militaire sous le IIIe Reich. |
| | Posté le 23-05-2004 à 09:47:16
| La flambée des prix du pétrole au coeur des préoccupations du G7 NEW YORK (AFP), le 23-05-2004 La flambée des prix du pétrole sera au coeur de la réunion des ministres des finances du G7 et de la Russie dimanche à New York qui tenteront de convaincre le reste de l'Opep de suivre l'exemple de l'Arabie saoudite en augmentant substantiellement leur production. Les pays industrialisés, gros consommateurs d'or noir, craignent que les prix records du baril de brut ne donnent un coup de frein à une reprise économique mondiale qui connaît encore des points faibles, comme la zone euro. Le G7 va exprimer sa "préoccupation" vis-à-vis de l'Opep, affirmaient vendredi les ministres des Finances allemand, français et britannique, dans un article commun publié dans des quotidiens européens. Les argentiers, qui ont dîné samedi soir dans la résidence privée du maire de New York, Michael Bloomberg, ont déjà eu l'occasion de se féliciter du geste de l'Arabie saoudite. La bonne nouvelle est venue vendredi d'Amsterdam, lorsque le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaimi, a proposé d'augmenter les plafonds de production de l'Organisation des pays exportateurs d'un peu plus de 2 millions de barils par jour (mbj). Le royaume a promis d'augmenter sa propre production quotidienne de 1,4 mbj à compter de juin. La réaction du marché a été immédiate. Le baril de brut a fini en-dessous des 40 dollars vendredi pour la première fois depuis le 10 mai. L'annonce saoudienne est "une bonne nouvelle", avait estimé vendredi le secrétaire américain au Trésor, John Snow. Les prix de l'essence battent record sur record à la pompe aux Etats-Unis, ce qui est de mauvais aloi en pleine campagne présidentielle. Mais samedi à Amsterdam, le reste de l'Opep n'a pas souhaité prendre de décision avant une réunion officielle le 3 juin à Beyrouth. La réunion de New York, en présence du ministre russe des Finances, Alexeï Koudrine, doit surtout servir à préparer les dossiers qui seront étudiés par les chefs d'Etat et de gouvernement du G8 (G7 plus la Russie) réunis du 8 au 10 juin à Sea Island en Géorgie (sud des Etats-Unis). Il sera notamment question du développement économique des pays pauvres, de l'initiative du grand Moyen-Orient mais aussi de l'avancée des réformes du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. |
| | Posté le 24-05-2004 à 13:55:24
| Quatre morts dans l'effondrement d'une partie de toit à Roissy PARIS (AFP), le 24-05-2004 Le bilan de l'accident de Roissy est de "quatre victimes décédées et de trois blessés légers", a indiqué lundi matin le commandant des opérations de secours devant le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin arrivé sur les lieux du terminal 2E, mis en service il y a moins d'un an. Dimanche, un bilan faisait état de cinq personnes décédées. Le colonel des pompiers Frédéric Monard a expliqué au Premier ministre qu'au départ cinq personnes avaient été localisées. Mais, a-t-il indiqué, "la quatrième et la cinquième était une seule et même personne. Dans l'état actuel des choses, il y a quatre victimes et trois blessés légers", a-t-il dit. Au départ, a expliqué un autre sauveteur, les chiens avaient marqué cinq endroits différents, laissant penser qu'il y avait cinq corps. Mais, le corps de l'une des victimes avait en fait été sectionné. Le Premier ministre, accompagné du préfet de Seine-Saint-Denis Michel Sappin et du secrétaire d'Etat aux Transports François Goulard, a pu constaté les débris à l'intérieur du terminal et s'est vu présenter les schémas de la zone d'effondrement. M. Raffarin, qui a passé une vingtaine de minutes sur place avant de partir pour l'Irlande pour un voyage officiel, a indiqué "être venu s'incliner à la mémoire des victimes de ce terrible accident". "Les pouvoirs publics sont mobilisés. Nous sommes très touchés par la cruauté de cet effondrement. Nous pensons évidemment aux familles des victimes et nous sommes très attentifs à toutes les enquêtes qui permettront de faire la vérité sur cet accident", a-t-il dit. Une information judiciaire pour homicides involontaires et blessures involontaires a été ouverte dès dimanche après-midi, a annoncé le procureur de la République de Seine-Saint-Denis, Jean-Paul Simonnot. Parallèlement, une enquête administrative doit débuter "dès lundi" sur les causes techniques de l'effondrement, a annoncé le président d'Aéroports de Paris (ADP), Pierre Graff. Le drame est survenu dimanche peu avant 07h00 : un pan d'environ 30 mètres sur 20 du toit de ce terminal ultra-moderne de l'aéroport de Roissy, inauguré l'été dernier, s'est écroulé pour une raison encore indéterminée, entraînant dans sa chute une passerelle située en dessous. Cette "jetée d'embarquement" s'est à son tour écrasée sur le tarmac, où étaient garés plusieurs véhicules. Parmi les victimes figurent un homme d'origine asiatique et une femme de nationalité tchèque. Parmi les blessés figurent une Chinoise et une Ivoirienne. Les causes de l'accident, survenu à un moment où l'affluence était limitée, n'étaient pas connues dimanche. En juin 2003, un incident avait retardé la mise en service du terminal, qualifié de "vitrine" et de "salle de prestige" dimanche par le président d'ADP, Pierre Graff, qui envisage "s'il le faut" de raser l'ensemble des structures du terminal 2E. "Si tous les anneaux qui composent ce terminal sont irrécupérables, nous raserons l'ensemble, bien entendu. Nous ne prendrons aucun risque en matière de sécurité", a-t-il dit dans un entretien publié lundi par Le Parisien. ADP est le maître d'ouvrage, a précisé M. Graff, ajoutant "s'il faut indemniser les familles des victimes, nous le ferons". La voûte en béton a été construite par l'entreprise GTM (filiale du groupe Vinci, ndlr) qui a "immédiatement dépêché des spécialistes sur les lieux de la catastrophe", a ajouté M. Graff. Au total, 400 entreprises sont intervenues sur le chantier qui a coûté 750 millions d'euros. Le terminal avait été mis en service avec une semaine de retard sur la date prévue car la commission de sécurité n'avait pas donné son agrément le 17 juin. ADP avait alors expliqué qu'un gros luminaire s'était détaché du plafond et s'était écrasé au sol juste au moment de la visite de cette commission d'ingénieurs, d'architectes et de pompiers. L'architecte Paul Andreu, qui a dessiné le terminal de l'aéroport de Roissy, s'est dit "bouleversé" et ne s'explique pas encore les raisons du drame. "Je suis bouleversé, j'écourte mon séjour ici, je rentre demain (mardi) à Paris", a déclaré lundi l'architecte français actuellement à Pékin pour le chantier du Grand Théâtre National. "Je n'ai pour l'instant aucun élément pour émettre une hypothèse sur la cause de l'accident", a ajouté M. Andreu qui a conçu le terminal ultra-moderne 2E. "Dès mon retour à Paris, je me mettrai à la disposition d'Aéroports de Paris pour qui j'ai dessiné cet ouvrage", a ajouté l'architecte, précisant que si la conception du terminal 2E de Roissy était "audacieuse", les matériaux utilisés n'avaient "rien de révolutionnaires". |
| | Posté le 24-05-2004 à 13:56:13
| Projet de résolution américano-britannique sur l'Irak BAGDAD (AFP), le 24-05-2004 Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne vont présenter lundi devant le Conseil de sécurité de l'Onu un projet de résolution sur l'Irak visant à appuyer la transition politique dans ce pays ravagé par la violence, alors que l'administration américaine est secouée par le scandale des tortures. Au cours des consultations prévues à partir de 14H00 GMT, Washington et Londres souhaitent proposer une résolution appuyant les efforts en vue du transfert de la souveraineté en Irak à un gouvernement intérimaire irakien, prévu le 30 juin. L'émissaire de l'Onu pour l'Irak Lakhdar Brahimi travaille actuellement sur la composition de ce gouvernement. Les deux alliés cherchent également à faire valider le maintien des troupes étrangères en Irak après cette date. Les Etats-Unis cherchent parallèlement à obtenir auprès du Conseil de sécurité une extension de l'exemption de poursuites contre les troupes américaines devant la Cour pénale internationale (CPI). Alors que l'administration américaine est secouée par le scandale des tortures de la prison d'Abou Ghraib, le président George W. Bush doit prononcer en soirée lundi un discours sur l'Irak, présenté comme important. L'administration Bush veut convaincre les Américains et la communauté internationale qu'il a un plan pour transférer avec succès la souveraineté aux Irakiens alors que la situation militaire reste tendue. De telles initiatives diplomatiques sont réclamées par des parlementaires américains qui, à l'instar de l'influent sénateur républicain Richard Lugar, dénoncent une politique "qui s'appuie trop sur des options militaires". Pour M. Lugar, "la guerre contre le terrorisme ne sera pas gagnée à l'usure - particulièrement parce que l'action militaire engendrera de nouveaux terroristes et nourrira davantage de ressentiment contre les Etats-Unis". Outre l'affaire de la prison d'Abou Ghraib, l'administration américaine est engagée dans une vive polémique avec un responsable politique irakien, Ahmad Chalabi, ancien protégé du Pentagone aujourd'hui accusé d'avoir livré des informations secrètes à l'Iran. Ce dernier a vivement démenti dimanche ces accusations. Cette affaire a relancé les interrogations sur la confiance faite par l'administration américaine à certains opposants irakiens aujourd'hui accusés de l'avoir trompée sur les armes de destruction massive (ADM) irakiennes. Ou d'être compromis avec le régime de Téhéran. M. Chalabi avait annoncé jeudi sa rupture avec la coalition, après la perquisition de sa maison et de ses bureaux par la police irakienne et l'armée américaine. Sur le terrain, à Koufa, une ville sainte chiite, des militaires de la 1ère division d'infanterie américaine ont tué "32 assaillants" en "répliquant" après avoir été attaqués par des miliciens à partir de deux bâtiments différents: la faculté technique de Koufa et un bâtiment connu sous le nom de palais de Saddam, a indiqué l'armée américaine dans un communiqué. Non loin de Koufa, dans la ville sainte chiite de Najaf, sept Irakiens ont été blessés dimanche par des obus de mortier qui sont tombés près du principal marché de la ville. En revanche, à Kerbala, l'autre grande ville sainte chiite du pays, théâtre pendant plus d'un mois de combats acharnés, les policiers irakiens sont réapparus après le départ des troupes américaines et des miliciens loyaux à Moqtada Sadr. Un deuxième soldat américain est mort à la suite de l'explosion d'une bombe, qui avait déjà tué dimanche un premier soldat sur une route près de la ville rebelle de Falloujah, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad, a indiqué lundi l'armée américaine. Ce nouveau décès porte à 796 le nombre des soldats américains tués en Irak depuis le début de l'invasion du pays en mars 2003. Ces chiffres comprennent les 580 soldats tués au combat. En Iran, l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran a été dimanche, pour la quatrième fois depuis le 16 mai, la cible de la colère de manifestants iraniens qui ont tenté de forcer les barrages dressés par les forces de l'ordre autour du bâtiment diplomatique. Les manifestants, protestant contre l'occupation de l'Irak et la "profanation" des lieux saints chiites, ont été contenus par les forces anti-émeutes iraniennes. Par ailleurs, un scientifique irakien spécialisé dans le domaine de la chimie et supposé proche de Saddam Hussein est mort lors de sa détention sur une base américaine à Bagdad, a révélé le Guardian dans son édition de lundi. Il est mort d'une "congestion cérébrale", selon le diagnostic officiel des médecins militaires américains qui accompagnaient le cadavre, révélé par le quotidien britannique lundi. Cependant, selon Faik Amin Baker, directeur du service des autopsies de l'hôpital de Bagdad, cité dans les colonnes du Guardian, le scientifique serait décédé "d'un coup soudain à l'arrière du crâne". |
| | Posté le 24-05-2004 à 13:56:58
| France: Douste-Blazy présente le dossier médical partagé PARIS (AFP), le 24-05-2004 Philippe Douste-Blazy présente lundi à Toulouse le "dossier médical partagé", l'instrument grand public d'une "responsabilisation" des patients et des praticiens, dont le ministre de la Santé attend une optimisation des soins en termes de qualité et de coût. M. Douste-Blazy escompte de la mise en place du dossier médical partagé "6,5 à 7 milliards" d'euros d'économies d'ici 2007. Le ministre avait indiqué le 17 mai que ce support devait être installé "dans les deux ans". Faisant valoir que cela fait "dix ans qu'on parle du dossier médical partagé" (DMP), il avait souligné la nécessité d'"immédiatement demander à tous les médecins de mettre en commun tout ce qu'ils ont sur chaque malade, et que ça, c'était possible en trois mois". Le Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie, dans une "note de problématique", évoque les modalités de mise en place et le coût du DMP. Il s'agit d'un "projet souhaité de façon consensuelle par les praticiens, l'assurance maladie obligatoire et complémentaire", mais aussi les patients, qui revendiquent une "responsabilisation dans la prise en charge de leur santé et une relation plus personnalisée avec le médecin", explique le Haut conseil. Sans prétendre à l'exhaustivité, le DMP doit donner une vision globale et complète de l'état de santé du patient, un résumé de son "histoire médicale". Dossier informatisé dont "l'hébergement est prévu sur le site d'un opérateur neutre", il sera ouvert au malade via une "adresse sécurité santé". "L'inviolabilité" constitue la "condition absolue du succès du projet", souligne le Haut conseil. "A court terme", le Haut conseil souhaite qu'il permette d'"éviter les examens redondants ou trop fréquents" et d'obtenir une limitation des "erreurs médicales". "A moyen terme", le dossier médical pourrait entraîner des "gains de productivité grâce à une meilleure organisation du système de soins", poursuit le Haut conseil. Il cite l'exemple du transfert de certaines tâches des médecins aux "infirmières qui trouveront dans le dossier des consignes précises, le diagnostic, les traitements en cours". Le Haut conseil n'en pointe pas moins des "écueils à éviter" pour assurer la réussite et l'efficacité du dispositif. Le DMP, souligne-t-il ainsi, "ne doit pas constituer une charge de travail supplémentaire et compliquée" pour les praticiens, ce qui avait constitué la "principale raison de l'échec du carnet de santé +papier+, qui obligeait le médecin à recopier les prescriptions". "Le manque de temps et les difficultés d'utilisation de l'outil informatique sont les deux obstacles prévisibles majeurs à la participation des médecins", résume le Haut conseil. "Cela fait 15 ans que nous réclamons la mise en place du Dossier", rappelle pour sa part le président de la CSMF (1er syndicat de médecins libéraux) Michel Chassang, déplorant l'absence aujourd'hui d'une "traçabilité du patient" avec une méconnaissance de ses antécédents". "A part ses patients réguliers, le médecin ne connaît pas le patient qu'il a en face de lui", résume M. Chassang, regrettant que "cette méconnaissance engendre des redondances, voire une mauvaise prise en charge". L'enthousiasme de M. Chassang est toutefois tempéré par la crainte que "le dossier soit fait par d'autres que les médecins: si on veut torpiller le Dossier, qui est un outil professionnel pour les praticiens, vous le confiez aux caisses d'assurance maladie !", conclut-il. |
| | Posté le 24-05-2004 à 13:58:04
| Reprise du procès pour pédophilie d'Outreau sur fond de polémique SAINT-OMER (AFP), le 24-05-2004 Le procès pour pédophilie d'Outreau a repris lundi pour sa quatrième semaine devant les assises du Pas-de-Calais à Saint-Omer, avec l'audition de David Brunet, un des 17 accusés qui n'avait pas encore été entendu, sur fond de polémique judiciaire. Le procès, qui est entré dans sa quatrième semaine, a été marqué la semaine dernière par un spectaculaire revirement: 13 des 17 personnes accusées de viols en réunion de 18 enfants au total ont été disculpées par leurs principales accusatrices Myriam Delay et Aurélie Grenon. Initialement, Myriam et Thierry Delay, deux des principaux accusés et parents de quatre des enfants victimes, devaient à nouveau être auditionnés à la reprise du procès. Leurs deux fils cadets, Jonathan et Dylan, devaient être entendus pour la première fois dans l'après-midi. David Brunet, toujours incarcéré, fait partie des 13 accusés disculpés par Myriam Delay. Ce dernier, un gardien d'immeuble âgé de 30 ans, est accusé des viols et d'attouchements sur deux des fils Delay, Dimitri et Jonathan, 11 et 10 ans, ainsi que sur Amanda Lavier, 8 ans, et sur son propre fils, Anthony, âgé de 7 ans. Parmi les 13 personnes disculpées par Mme Delay, cinq sont placées sous contrôle judiciaire, sept autres restent incarcérées. A la surprise générale seule une personne, Sandrine Lavier, 27 ans, s'est vu accorder la remise en liberté par la Cour, ce qui a été vivement dénoncé par les avocats et les familles des autres accusés. Plusieurs de ces avocats ont indiqué à la reprise du procès qu'ils envisageaient de demander la remise en liberté de leurs clients en fin de journée si l'audition des deux enfants Delay apportait de nouveaux éléments. |
| | Posté le 24-05-2004 à 13:58:43
| Coup d'envoi des plaidoiries au procès Dutroux en Belgique ARLON (AFP), le 24-05-2004 Le procès du pédophile Marc Dutroux devant les assises d'Arlon (sud-est) entame lundi deux semaines de plaidoiries, une dernière ligne droite qui intervient à l'issue d'un long défilé de témoins qui n'aura pas apporté les éclaircissements espérés. "Douze semaines de procès, 569 témoignages passés en revue et pas une seule nouvelle certitude", regrettait samedi le journal belge De Standaard. "Tout au bout du défilé, parents et observateurs ont compris que les débats de ce procès n'allaient conclure qu'à un échec", souligne pour sa part le quotidien bruxellois Le Soir. La responsabilité de l'échec annoncé du "procès du siècle" incombe d'abord au "psychopathe" Dutroux, explique le Soir. "Suffisant, arrogant, vindicatif, méprisant jusqu'à en devenir menaçant, Dutroux a donné de lui-même l'image d'un être difforme, malfaisant, taré", affirme le journal. Surtout, l'"homme le plus détesté de Belgique" n'a apporté aucune réponse convaincante aux questions qui hantent depuis près de huit ans les familles des fillettes et adolescentes disparues --Julie, Melissa, An et Eefje-- ainsi que ses deux victimes survivantes, Sabine Dardenne et Laetitia Delhez. Alors que le dernier témoin a été entendu mercredi dernier, nul ne peut en effet encore dire avec certitude, à part sans doute Marc Dutroux, qui a enlevé le 24 juin 1995 les petites Julie Lejeune et Melissa Russo. Dutroux jure qu'il a découvert les deux fillettes en juillet 95 dans son salon, amenées là par l'ancien homme d'affaires Michel Nihoul, que Dutroux accuse d'avoir orchestré un réseau pédophile dont lui-même n'était qu'un rouage, et par son ancien "homme de main" Michel Lelièvre. Nihoul et Lelièvre, assis dans le box des accusés depuis le 1er mars, nient farouchement avoir enlevé Julie et Melissa, dont les corps ont été retrouvés en août 1996 dans une propriété du pédophile à Sars-La-Buissière (sud) après son arrestation. De même, les circonstances de la mort d'An Marchal et d'Eefje Lambrecks, deux adolescentes flamandes enlevées par Dutroux sur la côte belge en août 1995, restent aussi mystérieuses qu'avant l'ouverture du procès. Dès lors, en l'absence de nouvel éclairage, les différentes parties devraient défendre durant les plaidoiries et réquisitions des positions largement débattues dans et en dehors de la salle d'audience depuis des semaines. Lundi, les avocats de Sabine Dardenne --qui n'a vu personne d'autres que Dutroux durant ses 80 jours de séquestration à Marcinelle--, ainsi que ceux de la famille d'Eefje Lambrecks, qui excluent eux aussi l'existence d'un "réseau", devraient ainsi réclamer la condamnation d'un "pervers isolé". En revanche, Me Paul Quirynen, l'avocat de la famille d'An Marchal, lundi, puis Me Georges-Henri Beauthier et Me Jan Fermon, les avocats de Laetitia Delhez, mardi, devraient soutenir la thèse de l'"association de malfaiteurs", en insistant en particulier sur le rôle de complice, voire de commanditaire, qu'ils attribuent à Michel Nihoul. Mercredi, le procureur Michel Bourlet devrait lui aussi mettre Nihoul dans son collimateur. L'ancien homme d'affaires véreux a pourtant été largement épargné par l'instruction du juge Jacques Langlois, qui, il est vrai, partage visiblement peu de points de vues avec M. Bourlet. Les avocats de Marc Dutroux auront quant à eux la parole jeudi 27 mai et mardi 1er juin. Me Xavier Magnée, principal défenseur du pédophile, se fait peu d'illusions sur sa capacité à infléchir le destin de son client, puisqu'il déclarait au début du procès: "Si je plaide mal, il prend la perpétuité. Si je plaide bien, il prend la perpétuité aussi". |
| | Posté le 24-05-2004 à 13:59:26
| L'armée israélienne évacue le quartier le plus sinistré de Rafah RAFAH (AFP), le 24-05-2004 L'armée israélienne s'est retirée dans la nuit de dimanche à lundi du quartier de Tal al-Sultan à Rafah dans le sud de la bande de Gaza où 43 Palestiniens ont été tués et de nombreuses maisons ont été détruites au cours d'une opération déclenchée il y a six jours. Dans le centre de Rafah, des milliers de Palestiniens, dont certains armés, ont manifesté en fin de matinée pour les funérailles de 16 Palestiniens tués à Tal al-Sultan. Les corps ont été transportés par ambulances à la mosquée Al-Awda au centre ville puis amenés aux familles à Tal al-Sultan. Dans un autre quartier de Rafah surnommé Brésil, qui jouxte la frontière avec l'Egypte, l'armée israélienne continuait à détruire des maisons à l'aide de bulldozers protégés par des chars. Des soldats dans un char ont ouvert le feu vers des Palestiniens qui tentaient de s'approcher de ce secteur, selon des témoins. Les habitants de Tal al-Sultan ont pu constater les très importants dégâts provoqués par l'armée au réseau d'adduction d'eau et d'électricité ainsi qu'aux serres. De nombreuses maisons ont été totalement ou partiellement détruites. Un porte-parole militaire a confirmé que l'armée s'était retirée de Tal Al-Sultan tout en poursuivant ses recherches de tunnels servant selon elle à la contrebande d'armes avec l'Egypte dans le quartier "Brésil". "Nous avons levé le siège autour de Tal Al-Sultan qui n'est plus isolé du reste de Rafah, mais la ville elle-même reste coupée du reste de la bande de Gaza", a ajouté ce porte-parole. "L'opération n'est pas achevée. Nous avons seulement procédé à un redéploiement de nos forces", a ajouté le porte-parole. Le ministre israélien de la Défense, Shaoul Mofaz avait affirmé dimanche que l'opération "allait continuer plusieurs jours, mais pas plusieurs semaines". L'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a pour sa part annoncé avoir remis lundi 86 habitations à des réfugiés palestiniens de Rafah et de Khan Younès, dont les maisons ont été détruites par l'armée israélienne. Ces nouvelles habitations vont accueillir 93 familles comptant 475 membres. L'agence onusienne a également précisé que jusqu'au 10 mai 2004, c'est à dire avant le lancement de l'opération à Rafah, 1.309 maisons et habitations où résidaient 18.300 Palestiniens avaient été détruites ou avaient subi des dommages irréparables dans la bande de Gaza depuis le début de l'Intifada. En Cisjordanie, un jeune Palestinien a été tué lundi lors d'affrontements avec des soldats israéliens dans le camp de réfugiés de Balata près de Naplouse, selon de sources médicales palestiniennes. Un autre jeune Palestinien de 14 ans blessé par balle dimanche par des soldats israéliens à Naplouse est décédé lundi, selon des sources hospitalières. Ces décès ont porté à 4.083 le nombre de personnes tuées depuis le début de l'Intifada, fin septembre 2000, dont 3.094 Palestiniens et 918 Israéliens. Sur le front politique, le Premier ministre israélien Ariel Sharon a annoncé qu'il entendait présenter dimanche prochain au gouvernement la version modifiée de son plan de retrait de la bande de Gaza. "Je présenterai dimanche prochain au cabinet les étapes de mon plan de séparation", a-t-il affirmé dimanche. Cette nouvelle mouture prévoit un désengagement militaire ainsi qu'une évacuation par étapes des 21 colonies de la bande de Gaza et de quatre petites implantations juives situées dans le nord de la Cisjordanie. Le Premier ministre a dû modifier son plan initial après que celui-ci eut été rejeté le 2 mai par les membres du Likoud, son parti. Selon les commentateurs, sur les 23 ministres, 11 soutiennent la proposition de M. Sharon, qui est à la recherche d'un 12e ministre pour faire pencher la balance en sa faveur. |
| | Posté le 24-05-2004 à 14:00:13
| Le G7 fait pression sur l'Opep pour augmenter sa production NEW YORK (AFP), le 23-05-2004 Les ministres des Finances du G7 et de la Russie, réunis dimanche à New York, ont accru leur pression sur les pays de l'Opep pour qu'ils augmentent substantiellement leur production de pétrole, afin de faire baisser les prix de l'or noir. "Nous saluons l'annonce par certains producteurs de pétrole d'augmenter leurs objectifs de production et nous appelons à présent l'ensemble des producteurs de pétrole à assurer une offre adéquate pour faire revenir les prix du pétrole à un niveau compatible avec une prospérité et une stabilité économiques mondiales durables, particulièrement pour les pays en développement les plus pauvres", ont déclaré les ministres dans le communiqué final de la réunion. Ce dernier a été qualifié de "message fort" par le Britannique Gordon Brown. "Des prix bas profiteraient à l'ensemble de l'économie mondiale", poursuit le communiqué, le G7 voyant un "risque" pour la croissance dans la flambée du brut, d'autant plus dommageable que "la reprise avance rapidement avec une croissance mondiale de 4-4,25% en 2003-2004". Le prix du pétrole, qui a atteint un sommet lundi 17 mai à 41,85 dollars le baril, était devenu l'enjeu majeur de ce G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon), auquel participait aussi la Russie. Or, samedi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), réunie à Amsterdam, avait repoussé toute décision sur une éventuelle hausse de la production à sa prochaine réunion du 3 juin à Beyrouth. Seule l'Arabie Saoudite avait suggéré vendredi une augmentation globale de 2 millions de dollars par jour (mbj), s'engageant à augmenter sa propre production de 1,4 mbj. Cela avait fait immédiatement descendre le baril sous les 40 dollars vendredi, pour la première fois depuis le 10 mai. Dimanche, l'Opep a semblé entendre les appels. Son président, l'Indonésien Purnomo Yusgiantoro, a évoqué les "capacités de production supplémentaires" de l'Organisation, et assuré que les ministres du Pétrole étaient "profondément préoccupés" de la situation. De son côté, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, a confirmé la position de son pays en faveur "d'un signal positif" aux marchés pour satisfaire les pays consommateurs de pétrole. Opep et consommateurs semblent par ailleurs d'accord sur le prix idéal du baril: pour le secrétaire américain au Trésor, John Snow, l'objectif de l'Opep d'un baril entre 22 et 28 dollars "semble approprié". Cependant, une production accrue rééquilibrerait l'offre par rapport à une demande très forte emmenée par la Chine, mais ne supprimerait ni les spéculations, ni la prime élevée actuellement appliquée au pétrole pour anticiper les risques géopolitiques, notamment en Irak. Le G7 a par ailleurs maintenu dimanche sa position sur les changes, condamnant "une volatilité excessive et des mouvements désordonnés" des devises. Cette formulation adoptée au G7 de février, à Boca Raton (Floride), en pleine chute du dollar, semble avoir contribué depuis à rétablir un meilleur équilibre entre celui-ci et les autres grandes devises. Le ministre italien des Finances Giulio Tremonti a espéré que les "indications" du G7 sur le pétrole auraient le même succès que celles sur les changes. Lors de cette préparation du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G8 (G7 plus la Russie), du 8 au 10 juin à Sea Island en Géorgie (sud des Etats-Unis), le G7 a aussi réaffirmé son "fort engagement" en faveur d'une réduction durable de la dette des pays les plus pauvres, et évoqué les moyens de faire baisser le coût des transferts d'argent des immigrés vers leur pays d'origine. Les ministres veulent aussi soutenir le développement économique du grand Moyen Orient et de l'Afrique du Nord. Ils rencontreront leurs homologues de ces régions à l'automne. |
| | Posté le 24-05-2004 à 14:08:06
| Des voyagistes américains spécialistes du "Jour J" WASHINGTON (AFP), le 24-05-2004 Le 60e anniversaire du débarquement en Normandie est un marché prometteur pour des voyagistes américains spécialisés qui promettent à leurs clients des "histoires vraies qui donnent la chair de poule". Les voyages organisés par les Stephen Ambrose Historical Tours, du nom du plus célèbre historien américain de cette époque, se présentent comme le fin du fin. C'est son fils, Andy, qui s'occupe du marketing pour l'entreprise basée à la Nouvelle-Orléans. "Mon père avait commencé ces voyages pour ses recherches. Il emmenait avec lui d'anciens combattants et d'autres historiens et a progressivement étendu le système comme moyen de financer son travail", explique-t-il. Plus d'un millier de visiteurs seront encadrés en juin par des historiens de cette période, dont plusieurs groupes d'anciens combattants. "On ne se contente pas de visites", à la différence d'autres sociétés, avance Andy Ambrose. "Nous rencontrons des témoins et écoutons leurs histoires vécues. Certaines sont drôles, mais la plupart ne le sont pas. Toutes donnent une boule dans la gorge", dit-t-il. Le parcours du voyagiste comprend des champs ou des fermes isolées, théâtre d'épisodes comme la bataille de Brécourt, derrière Utah Beach. "Les propriétaires ne veulent pas devenir des attractions touristiques, mais parce qu'ils nous connaissent, ils nous ouvrent leurs portes", explique Andy. Bob Reynolds, 83 ans, retraité de la British Airways, organise également des voyages "100% Deuxième Guerre mondiale" depuis une trentaine d'années. Ce Britannique installé à Sausalito, en Californie, doit faire voyager 106 personnes en juin. Parmi eux, quatre anciens combattants du débarquement, "deux d'Omaha, deux d'Utah Beach". Le reste du groupe est composé "de proches, d'amis, et quelques historiens". Le voyage coûte en moyenne 3.000 dollars par personne. Le plus dur, selon lui, c'est de recruter des guides au niveau. "On a affaire à un public très pointu. Un guide fait face ou s'effondre dès la première séance de questions-réponses". Après deux jours dans les ports anglais d'où sont parties les barges du débarquement, ses clients seront logés à bord d'un paquebot, au large de Cherbourg, d'où ils feront des excursions. "J'avais traversé la Manche à l'âge de six ans avec mon père, qui voulait nous montrer où il était stationné pendant la première guerre mondiale, près d'Arras", raconte ce vieux monsieur pour dater sa vocation. Lui-même pilote pendant la Deuxième Guerre mondiale, il avait "ressenti ce besoin étrange de revoir (son) escadron" avant de partager cette expérience avec des camarades. Carlton Joyce, médecin retraité et PDG de Normandy Battlefield Tours, fera quant à lui découvrir les côtes normandes à 80 personnes pour dix jours en juin. Depuis cinq ans, il se partage des groupes avec un ancien colonel de l'armée britannique. "Entre lui et moi, il n'y a pas beaucoup d'impacts de balles que nous ne connaissons pas en Normandie", affirme fièrement ce passionné. "On part de Paris, pour remonter la Seine en bateau", explique-t-il. Petit détour par le jardin de Claude Monet à Giverny, puis cap vers les plages du débarquement. Aucun ancien combattant parmi ses clients. "Pour les vétérans qui ne seraient pas encore revenus en Normandie, c'est la dernière occasion. Ces gars-là ont souvent plus de 80 ans", conclut-il. |
| | Posté le 25-05-2004 à 18:37:05
| Irak: Bush expose sa stratégie, projet de résolution à l'Onu BAGDAD (AFP), le 25-05-2004 Le président américain George W. Bush a exposé sa stratégie pour transférer la souveraineté aux Irakiens après le 30 juin et promis de détruire la prison d'Abou Ghraib, tandis qu'en Irak une voiture piégée a explosé en face de la représentation australienne. De nombreux pays, France et Russie en tête, ont estimé mardi que le projet de résolution américano-britannique présenté la veille aux Nations unies devait être amélioré afin d'assurer un transfert de souveraineté crédible aux Irakiens. Le président américain a averti qu'il y aurait "des jours difficiles" en Irak et souligné que son pays maintiendrait le niveau de ses effectifs militaires en Irak, à leur niveau actuel --quelque 138.000 hommes-- "autant de temps" que nécessaire. Cherchant à reprendre l'initiative sur l'Irak alors qu'il est en baisse dans les sondages, M. Bush a affirmé que la coalition restait "forte". "Elle fait des efforts ciblés et sans relâche, et aucun ennemi n'empêchera l'Irak de faire des progrès", a-t-il dit, en avertissant que "les terroristes vont probablement devenir plus actifs et brutaux". A cinq semaines du transfert du pouvoir aux Irakiens et à un peu plus de cinq mois de la présidentielle américaine de novembre, le président républicain a tenté de rassurer ses concitoyens et la communauté internationale sur sa politique irakienne, mise à mal par le scandale sur les tortures et sévices infligés aux prisonniers irakiens et sur les difficultés militaires. Dans son discours à l'école militaire de l'armée de terre à Carlisle (Pennsylvanie, est), il a annoncé que l'envoyé spécial de l'Onu en Irak Lakhdar Brahimi allait présenter cette semaine la liste des personnalités pressenties pour faire partie du nouveau gouvernement intérimaire irakien qui doit gérer le pays entre le 30 juin et l'organisation d'élections début 2005. Selon lui, le nouveau pouvoir irakien sera composé d'un président, deux vice-présidents et un Premier ministre dirigeant un gouvernement de 26 ministres. Le gouvernement intérimaire doit remplacer l'autorité provisoire de la coalition (CPA) mise en place par les Américains après l'invasion de l'Irak en mars 2003 pour renverser le régime du dictateur Saddam Hussein. "Le 30 juin, l'autorité provisoire de la coalition cessera d'exister et ne sera pas remplacée. L'occupation prendra fin et les Irakiens s'occuperont de leurs propres affaires", a-t-il affirmé. Soucieux de conjurer, au moins symboliquement, le scandale des prisonniers irakiens torturés par des soldats américains, il a annoncé que la tristement célèbre prison d'Abou Ghraib serait détruite après le 30 juin avec l'accord du nouveau pouvoir. "Sous le régime du dictateur (Saddam Hussein), les prisons comme Abou Ghraib étaient des symboles de la mort et de la torture. Cette même prison est devenue un symbole de la conduite infâme de quelques militaires américains qui ont déshonoré notre pays et méprisé nos valeurs", a dit le président, pour qui cette démolition sera "un symbole opportun du nouveau départ de l'Irak". Pour accompagner le transfert de souveraineté, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont présenté lundi au Conseil de sécurité de l'Onu un projet de résolution, prévoyant le maintien d'une force multinationale en Irak sous commandement américain. Cette résolution "avalise la formation d'un gouvernement intérimaire irakien souverain qui prendra ses fonctions d'ici le 30 juin 2004". Elle "souligne clairement qu'une souveraineté totale sera rendue aux Irakiens", a estimé l'ambassadeur britannique à l'Onu, Emyr Jones Parry. Le projet "décide que la force multinationale aura autorité pour prendre toutes mesures nécessaires au maintien de la sécurité et de la stabilité en Irak, y compris pour prévenir le terrorisme". Il lui donne un mandat d'un an, qui sera revu au bout de 12 mois ou à la demande du gouvernement transitoire irakien (issu d'élections fin 2004). Plusieurs Etats membres du Conseil opposés à l'entrée en guerre en Irak avaient, selon des sources diplomatiques, souhaité qu'une limite soit imposée au temps de présence des troupes étrangères sur place. Dans son préambule, la résolution reconnaît à l'Onu "un rôle directeur" dans l'assistance aux Irakiens en vue d'établir un gouvernement représentatif. Le débat doit reprendre mercredi, mais le texte ne devrait pas être soumis au vote avant la remise, fin mai, du rapport de Lakhdar Brahimi, a indiqué de Londres un porte-parole du Premier ministre Tony Blair. A Bagdad, une voiture piégée a explosé mardi matin en face de la représentation diplomatique australienne, dans le quartier de Jadriyah, dans le centre de Bagdad, blessant trois personnes, a affirmé la police. Dans la nuit de lundi à mardi, cinq civils ont été tués et 18 ont été blessés dans la ville sainte chiite de Koufa (centre) lors d'affrontements entre miliciens du chef chiite radical Moqtada Sadr et soldats américains, selon des sources médicales. Par ailleurs, un soldat américain a été tué lundi dans une attaque au lance-roquettes contre une base de la coalition au nord-ouest de Bagdad, portant à 797 le nombre des soldats américains tués en Irak depuis le début de l'invasion du pays en mars 2003. |
| | Posté le 25-05-2004 à 18:39:17
| France: grève nationale dans l'Education peu suivie PARIS (AFP), le 25-05-2004 Les syndicats de l'Education ont pris date mardi pour la rentrée scolaire à l'issue d'une journée de grève nationale peu suivie en affirmant que les "dégâts considérables" causés au système éducatif par la politique suivie depuis deux ans allaient être révélés en septembre. En pleine saison de conseils de classe, bouclages de programmes et révisions intensives, la mobilisation enseignante pour dénoncer la décentralisation et les restrictions budgétaires était faible mardi: moins d'un personnel sur cinq a suivi l'appel à la grève, lancé par les quatre principales fédérations de l'éducation, FSU, Unsa Education, Sgen-CFDT et Ferc-CGT, selon les chiffres du ministère. Le taux de grévistes était compris entre 9,52% dans les lycées professionnels et 18,36% dans les collèges. Il s'élevait à 14,62% dans les écoles, 13,62% dans les lycées généraux et 12,83% chez les personnels non enseignants, selon le ministère. Les chiffres officiels ont néanmoins probablement été minorés par la grève administrative que vient de lancer le Syndicat des chefs d'établissement, SNPDEN, dont les adhérents ne font plus remonter au ministère les statistiques concernant leurs établissements. Côté syndical, le SNES estimait qu'un enseignant sur trois était en grève dans les collèges et lycées, et 50% des personnels qui s'occupent de la "vie scolaire" (conseillers principaux d'éducation, surveillants, assistants d'éducation). Tandis que dans les écoles, le SNUipp faisait état de 20 à 25% de grévistes en moyenne. Dans la Sarthe, bastion électoral du ministre François Fillon, le SNUipp a relevé une pointe de 50% de grévistes, tandis que le rectorat n'en recensait que 13,3%. Le ministre "ne doit pas s'attendre à une rentrée 2004 sereine", a déclaré le SNES dans un communiqué en "appelant les personnels à préparer dès maintenant une rentrée de mobilisation". Le syndicat a récemment lancé un appel à l'opinion publique "Urgence pour l'éducation", sur son site internet, faisant un parallèle avec le conflit des chercheurs. Mardi, plusieurs manifestations ont eu lieu dans les grandes villes. A Paris, entre 3.000 personnes selon la police et 5.000 selon les organisateurs, dont de nombreux collégiens et lycéens, ont protesté contre la "casse du service public", avec les patrons des grandes fédérations. "Restriction, non, non, décentralisation, non, non", ont scandé les manifestants marseillais, 5.000 selon les organisateurs et 2.000 selon la police. A Lyon, où une banderole faisait état d'un "mouvement général des intermittents de l'Education nationale", 500 personnes environ ont défilé. Ailleurs dans les régions, la police a recensé 700 manifestants à Lille, 500 à Clermont-Ferrand et Poitiers, 400 à Strasbourg, 350 à Bordeaux, 300 à Bourg-en-Bresse, 200 à Metz, Bayonne, Avignon, quelque 150 à Angoulême, Nancy et Besançon. Devant les députés, François Fillon a noté que la mobilisation était "modérée" tout en réaffirmant sa volonté d'engager "une réflexion sur un plan pluriannuel d'emplois". Il a aussi affirmé qu'il n'y avait "pas de menace sur l'encadrement des classes" ni "sur la maternelle" à la prochaine rentrée. "Nous préparons aujourd'hui le budget pour 2005 et cherchons dans le cadre de la préparation de ce budget à concilier un équilibre entre notre volonté de poursuivre la modernisation du service public de l'éducation nationale et en même temps la nécessité de réduire les déficits dans notre pays", a-t-il dit. |
| | Posté le 25-05-2004 à 18:40:35
| Douste-Blazy propose un "donnant-donnant" à l'hôpital public PARIS (AFP), le 25-05-2004 Le ministre de la Santé a proposé mardi un "donnant-donnant" aux hôpitaux publics en conditionnant l'effacement de leurs dettes à un "contrat de retour à l'équilibre" négocié établissement par établissement. Philippe Douste-Blazy, qui s'exprimait devant les responsables de la Fédération hospitalière de France (FHF) à l'occasion de l'inauguration du salon "Hôpital Expo", a ainsi exprimé son intention de remettre "les compteurs à zéro". "Je n'irai pas par quatre chemins : je vous propose, tout simplement, d'annuler vos dettes", a-t-il ajouté. "Pour cela, dès cet été, je mobiliserai les moyens qu'il faudra : 300 millions d'euros", a annoncé M. Douste-Blazy en précisant que "ce financement sera accordé aux Agences régionales de l'hospitalisation (ARH) en leur demandant d'étudier au cas par cas la situation de l'établissement". Il a ainsi précisé que les ARH devraient "conditionner cette aide à un contrat de retour à l'équilibre, à l'aune de la tarification à l'activité et de la nouvelle organisation interne de l'hôpital" : un système "donnant, donnant", a fait valoir M. Douste-Blazy. De cette façon, les établissements aborderont "sans passif" la nouvelle méthode de financement des hôpitaux (la tarification à l'activité ou "T2A", qui remplace la dotation globale), prévue dans le plan Hôpital 2007, un plan préparé par le prédécesseur de M. Douste-Blazy, Jean-François Mattei. "Hôpital 2007" contient deux axes particulièrement contestés : la réorganisation interne, ayant trait à "la gouvernance", de l'hôpital en "pôles", entités à dominante gestionnaire, et le passage progressif à la tarification à l'activité ("T2A"), qui conduira à adosser les ressources au volume d'activité. Sans jamais citer explicitement le plan "Hôpital 2007" ni le nom de M. Mattei, M. Douste-Blazy a repris à son compte une des mesures-phares de ce plan en annonçant "un financement exceptionnel chaque année pendant cinq ans, soit 932 opérations et 10 milliards d'investissements supplémentaires". "Hôpital 2007" prévoit en effet d'augmenter les investissements dans l'hôpital public de 1,2 milliard EUR (+32%) en moyenne par an, soit 6 mds d'investissements supplémentaires en cinq ans. Mais en comptant les capacités propres aux établissements, ce sont au total 10,2 mds EUR sur cinq ans qui seront mobilisés dans le cadre de "Hôpital 2007" afin de financer 937 projets à travers la France : construction ou rénovation des bâtiments, achats de scanner, modernisation des blocs opératoires, regroupement de cliniques, informatisation des dossiers, etc. Autre annonce faite par M. Mattei et reprise par M. Douste-Blazy : la création de 8.000 places en hospitalisation à domicile d'ici fin 2005, pour un montant de 66 millions d'euros. M. Mattei avait déjà annoncé, le 11 février à l'Assemblée un "plan ambitieux" pour l'hospitalisation à domicile en vue de "quasiment doubler le nombre de places d'ici fin 2005, de 4.700 à 8.000". Interrogé par l'AFP, le président de la Coordination médicale hospitalière (CMH), François Aubart, a qualifié "d'annonces financières en trompe-l'oeil" les mesures annoncées par le ministre de la Santé. "Le discours du ministre est remarquable par des annonces financières qui sont en fait du recyclage d'enveloppes déjà existantes", a déploré M. Aubart. Au rang des mesures plus grand public, le ministre de la Santé a par ailleurs annoncé un "premier classement des hôpitaux et des cliniques" en 2005, à partir d'une "panoplie d'indicateurs de performance". |
| | Posté le 25-05-2004 à 18:41:45
| Le procès d'Outreau suspendu en raison de l'hospitalisation d'un avocat SAINT-OMER (AFP), le 25-05-2004 Le procès pour pédophilie d'Outreau a été suspendu mardi et pourrait ne pas reprendre dans l'immédiat en raison de l'hospitalisation d'un des avocats de la défense, a annoncé le président de la cour d'assises du Pas-de-Calais, Jean-Claude Monnier. Me Serge Boulanger, avocat de Franck Lavier, l'un des 17 accusés, a été hospitalisé lundi et "n'est pas susceptible avant un temps indéterminé d'assurer la défense" de son client, a expliqué M. Monnier, sans préciser la raison de cette hospitalisation. Une décision sur la poursuite du procès avec éventuellement un nouvel avocat pour remplacer Me Boulanger ou la disjonction du dossier de Franck Lavier du reste du procès devrait intervenir mercredi au plus tôt, a-t-il indiqué. En attendant cette décision, l'audience doit toutefois reprendre mercredi par l'audition de témoins de la défense, non susceptibles de mettre en cause Franck Lavier. L'avocat général, Gérald Lesigne, a proposé que le cas de cet accusé de 26 ans, sans profession, accusé notamment de viols accompagnés de tortures ou actes de barbarie sur mineurs de 15 ans, soit disjoint du procès des autres accusés. Il serait alors jugé ultérieurement, ce qui sous-entend un nouveau procès, estimé "trop lourd" par les avocats des parties civiles, a notamment expliqué Me Thierry Normand, avocat de neuf des enfants victimes. Les avocats de la défense sont également opposés à ce que Franck Lavier soit jugé séparément. Ils souhaitent, à l'instar de Me Eric Dupont-Moretti, avocat de Roselyne Normand, qu'un nouvel avocat soit nommé pour remplacer Me Boulanger, ce qui pourrait prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, en raison de la complexité du dossier. |
| | Posté le 25-05-2004 à 18:43:32
| La Charte de l'environnement examinée par les députés français PARIS (AFP), le 25-05-2004 La Charte de l'environnement est examinée à partir de mardi en première lecture à l'Assemblée nationale, presque un an après son adoption en Conseil des ministres et après des débats houleux au sein de la majorité. Les votes solennels sur la Charte et sur le projet de loi d'orientation sur l'énergie, qui auraient dû avoir lieu ce mardi, ont toutefois été reportés au 1er juin. Ce vote va constituer un test pour le président Jacques Chirac, qui s'est personnellement engagé à maintes reprises en faveur du texte, depuis son annonce initiale le 18 mars 2002 à Avranches. La Charte doit consacrer le droit de chacun à "vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé". Elle fait entrer l'environnement dans la Constitution, à égalité des droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 et des droits économiques et sociaux de 1946. "C'est proprement révolutionnaire, c'est un nouveau droit de l'Homme", estime la députée Nathalie Kosciusko-Morizet, rapporteure du projet de loi. Une fois votée (par 3/5 des suffrages des parlementaires réunis en Congrès, ou par référendum populaire, ce qui est moins probable), elle aura valeur constitutionnelle, c'est-à-dire qu'elle s'appliquera à toutes les lois. Outre le caractère symbolique de la reconnaissance de l'environnement dans la Constitution, la Charte "ouvre de nouvelles possibilités, comme la réparation des dommages écologiques", selon Mme Kosciusko-Morizet. Grâce à l'article 4 (toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu'elle cause à l'environnement), les oiseaux mazoutés pourront donner lieu à indemnisation, et non plus les seules activités économiques touchées par les marées noires. Les écologistes regrettent pour leur part que le principe "pollueur-payeur", déjà inscrit dans la loi française, ait disparu au profit d'une simple "contribution" à la réparation. L'article 5 sur le principe de précaution a suscité des débats acharnés. Déjà lors de la rédaction du texte, la commission Coppens avait présenté deux versions, contraignant le président Jacques Chirac à arbitrer en faveur de l'inscription du principe de précaution. Le débat parlementaire a ensuite été repoussé trois fois, le temps que les députés UMP s'accordent sur un texte de compromis. Ce dernier incite les autorités publiques, "lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement", à mettre en oeuvre "des procédures d'évaluation des risques" et à adopter "des mesures provisoires et proportionnées afin d'éviter la réalisation du dommage." Le patronat craint une avalanche de procédures devant les tribunaux, pouvant conduire selon le président du Medef Ernest-Antoine Seillière à "ne plus lancer d'entreprise d'innovation en France", et à "casser l'effort de recherche". Les académies des Sciences et de Médecine se sont prononcées contre l'inscription du principe de précaution dans la constitution. Mais nombre de scientifiques, dont le président du CNRS Gérard Mégie, soutiennent le texte. Les élus sont réticents à voter un principe de précaution qui peut se retourner contre eux. Le principe est "d'application directe": un simple citoyen peut l'invoquer devant une juridiction, et faire par exemple un procès à l'Etat pour avoir autorisé tel pesticide. Plusieurs amendements ont déjà été adoptés en commission pour encadrer fermement l'application du fameux principe et désarmer l'opposition de l'UMP. Les écologistes, qui jugent déjà la Charte "édulcorée", ont prévenu qu'une Charte sans principe de précaution constituerait une "régression par rapport aux principes généraux qui gouvernent aujourd'hui notre droit". |
| | Posté le 25-05-2004 à 18:44:28
| La France suspend l'autorisation de l'usage du Gaucho pour le maïs PARIS (AFP), le 25-05-2004 Le ministre de l'agriculture Hervé Gaymard a annoncé mardi sa décision de suspendre l'usage de l'insecticide Gaucho pour le traitement des semences de maïs jusqu'à la réévaluation de cette substance par la Commission européenne en 2006. En janvier 2003, M. Gaymard avait déjà prolongé pour 3 ans la supension de l'autorisation du Gaucho, produit par la firme allemande Bayer, pour le traitement des semences de tournesol. La décision du ministre de l'agriculture, prise mardi et annoncée dans un communiqué, fait suite à la saisine de la commision d'études de la toxicité des produits phytosanitaires (Comtox) et à la procédure contradictoire engagée parallèlement par le ministère en mars dernier auprès de Bayer et des utilisateurs du Gaucho afin de recueillir leurs observations. Dans sa réponse adressée au ministre, la Comtox indique "que le risque pour les abeilles, s'il apparaît moins important que dans le cas de l'usage pour l'enrobage des graines de tournesol du fait de la seule exposition au pollen, reste préoccupant". Les scientifiques ont en outre considéré "qu'il n'est pas possible, actuellement, de dégager des conditions acceptables au sens de la directive européennne (de juillet 1991 sur la mise sur le marché des produits pharmaceutiques, ndlr), en ce qui concerne le risque pour les abeilles, pour l'usage des semences de maïs enrobées pour la préparation Gaucho contenant comme matière active l'imidaclopride aux doses homologuées". Le Gaucho, comme un autre insecticide, le Régent TS produit par la firme allemande BASF et dont l'autorisation de commercialisation a été suspendue le 23 février dernier en France, est accusé par de nombreux apiculteurs de causer une surmortalité chez les abeilles. |
| | Posté le 25-05-2004 à 18:47:15
| Les intempéries font plus de 200 morts en Haïti et en République dominicaine PORT-AU-PRINCE (AFP), le 25-05-2004 Les pluies torrentielles qui se sont abattues ces derniers jours sur les Caraïbes ont fait plus de 200 morts en Haïti et en République dominicaine, selon un bilan provisoire, provoquant également des dégâts matériels en Guadeloupe, dans les Antilles françaises. En Haïti, les services de la protection civile font état mardi de 130 morts, dont 58 emportées par eaux en furie dans une même localité, à Fonds Vérette, à deux heures de route au nord-est de la capitale haïtienne. Bâtie sur le lit d'une rivière, cette bourgade et ses environs, qui comptent quelque 45.000 habitants, la plupart agriculteurs, avait déjà enregistré des dizaines de morts lors du passage du cyclone George en 1998 et de la tempête tropicale Gordon en 1994. Les dégâts causés aux cultures vivrières de base (maïs, bananes, millet) qui nourrissent la population locale sont considérables. Un hélicoptère de la force multinationale intérimaire a décollé mardi matin de Port-au-Prince afin d'estimer les dégâts et d'acheminer les premiers secours. La protection civile a également indiqué que le département du sud-est d'Haïti, frontalier avec la République Dominicaine, avait été le plus durement touché par ces pluies. En République dominicaine, qui partage avec Haïti l'île d'Hispaniola, la deuxième des Caraïbes après Cuba, c'est le village frontalier de Jimani (sud-ouest) qui a été le plus touché, victime du débordement du fleuve Soleil, qui prend sa source dans le pays voisin. Les eaux du fleuve, gonflées par sept jours consécutifs de pluie, ont débordé dans la nuit de dimanche à lundi, surprenant les habitants dans leur sommeil et faisant au moins 76 morts (23 femmes, dix hommes et 43 enfants) dans un quartier habité par des Dominicains et des Haïtiens, selon les autorités de cette ville située à 280 km à l'ouest de la capitale. Cependant, le bilan devrait être beaucoup plus élevé car le nombre de disparus est d'une centaine, selon les témoignages d'habitants et de journalistes. Alors que l'état d'alerte maximale a été déclaré dans la zone dévastée et que les secours poursuivaient leurs recherches mardi, les cadavres des victimes ont été empilés dans la morgue locale, pleurées par des proches en état de choc, selon les images des télévisions. "Ceux qui ne sont pas reconnus par leurs proches, nous devrons les enterrer dans des fosses communes pour des raisons de salubrité publique", a déclaré le président de la Commission nationale d'urgence (CNE), Radhamés Lora Salcedo. Dans le reste du pays, les intempéries ont coûté la vie à sept autres personnes et provoqué d'importants dégâts matériels, certaines communes n'ayant plus ni eau ni électricité. Les dégâts devraient être également importants pour l'agriculture. Selon le journal Listin de Saint-Domingue, il pourrait s'agir de la plus grande tragédie due aux intempéries dans l'histoire du pays, avec un bilan supérieur au passage du cyclone George en septembre 1998. Dans le reste des Caraïbes, les pluies ne semblent avoir provoqué que des dégâts matériels. Dans les Antilles françaises, es pluies continues depuis dix jours en Guadeloupe ont provoqué des inondations de maisons et des coupures de routes. La route reliant les deux principales villes insulaires, Pointe-à-Pitre et Basse-Terre, a été coupée pendant plus de quatre heures lundi par une brusque montée des eaux. |
| | Posté le 25-05-2004 à 18:48:23
| Alstom: Bercy accepte un accord privilégiant le partenariat privé PARIS (AFP), le 25-05-2004 Le ministère de l'Economie et des finances a accepté un accord sur le plan de sauvetage d'Alstom privilégiant les partenariats privés, voulus par Bruxelles, après huit jours d'âpres discussions avec le commissaire européen à la Concurrence Mario Monti. La France, qui négocie avec la Commission européenne un feu vert au sauvetage du groupe industriel, s'est engagée à ce que le groupe conclue d'ici à quatre ans "un ou des partenariats industriels" portant sur des "parties significatives" de son activité, a précisé Bruxelles dans un communiqué. En toute logique, le texte devrait concerner l'un ou les deux métiers clés du groupe, à savoir le transport, qui comprend notamment la fabrication du TGV, et l'énergie (turbines, etc). Bercy, qui a affirmé espérer "boucler l'accord dans les heures qui viennent", a reconnu que "clairement, les partenariats privés sont privilégiés" même si Paris veut croire à "l'hypothèse de partenariats publics". "Sauf accord préalable de la Commission, ces partenariats ne concerneront pas les entreprises contrôlées par l'Etat français de jure ou de facto, individuellement ou conjointement", ajoute la déclaration de la commission, excluant implicitement le groupe nucléaire Areva. "Je crois que c'est une bonne nouvelle", a déclaré un porte-parole de Bercy. "La conversation de ce matin entre le ministre des Finances Nicolas Sarkozy et le commissaire Monti a permis de surmonter la dernière difficulté de principe qui faisait obstacle, il y a encore des virgules à voir, mais ce ne sont vraiment que des virgules", a-t-il commenté. "La commission souhaitait qu'Alstom trouve un ou des partenariats industriels dans les années qui viennent, ce à quoi nous étions tout à fait ouverts, comme d'ailleurs Alstom dont cela a été la politique constante", a relevé la même source. "Il y a quatre ans pour arriver à trouver des partenariats, et pour nous ce délai est très important, parce qu'Alstom est un des fleurons de l'industrie française", a-t-il encore souligné. "Il faut des partenariats sans doute, mais il ne faut pas des partenariats qui aboutissent à un démantèlement ou un affaiblissement d'Alstom, d'où l'importance du délai pour qu'Alstom puisse négocier avec des partenaires non pas en situation de faiblesse mais en situation d'entreprise redressée", a-t-il renchéri. "Par ailleurs, Alstom a son mot à dire car le groupe a des idées de développement de ses stratégies, donc rien n'est exclu", a-t-il souligné. Le commissaire Monti et le ministre des Finances Nicolas Sarkozy avaient annoncé il y a huit jours que les bases d'un accord avaient été trouvées pour valider l'intervention de l'Etat français dans le plan de sauvetage du groupe industriel présenté à l'automne 2003. Les deux parties avaient alors exprimé l'espoir de finaliser avant la fin de la semaine dernière cet accord mais la finalisation de l'accord avait achoppé sur la question des partenariats sur fond de menace d'un recours juridique du concurrent allemand Siemens. L'exécutif européen escompte rendre une décision finale "avant sa pause d'été", qui intervient au mois d'août, a indiqué une source communautaire. Mardi, l'action d'Alstom montait en début d'après-midi (+6,90% à 1,24 euro à 13H35 GMT) dans un marché en baisse de 0,63% à 3.606,07 points. |
| | Posté le 25-05-2004 à 18:51:12
| "Immeubles en fête", invitez vos voisins aujourd'hui... PARIS (AFP), le 25-05-2004 Lancé par une association parisienne en 1999, "Immeubles en fête" a grandi jusqu'à prendre une dimension européenne, et la date du 25 mai, où chacun est convié à rencontrer ses voisins autour d'un verre, a été retenue pour lancer l'"année de la fraternité", grande cause nationale 2004. L'initiateur de l'opération "Immeubles en fête", Atanase Périfan, jeune élu parisien (UMP), a vu ses efforts récompensés depuis cinq ans, et trois millions de personnes sont espérés mardi 25 mai au soir, dans les cours ou halls d'immeubles. "Bâtir une ville plus humaine, plus conviviale, lutter contre le syndrome de la porte blindée, contre le repli sur soi", les arguments présentés mardi à la presse par Atanase Périfan ont pris du poids, quelques mois après un été caniculaire où l'indifférence a en partie été responsable de la mort de personnes âgées. Cette année, 210 villes et organismes HLM participent à l'opération, sans compter les initiatives européennes. Le gouvernement soutient l'initiative, les secrétaires d'Etat à l'intégration, Catherine Vautrin, et au logement, Marc-Philippe Daubresse, ont participé mardi à la présentation de la fête. Le principe est simple : des affiches et des invitations seront disponibles dans les mairies des villes participantes et dans tous les magasins Monoprix, ou peuvent être téléchargées sur le site www.immeublesenfete.com. A chacun ensuite de convaincre ses voisins et de faire de ce rendez-vous une occasion de nouer des liens de solidarité et d'entraide. "Mieux connaître l'autre, c'est mieux l'accepter", a affirmé la jeune ministre belge de l'Intégration, Marie Arena, qui a raconté avoir découvert l'existence d'une femme battue dans son immeuble lors de cette fête, l'année dernière. Prendre un verre avec ses voisins, "c'est augmenter le seuil de tolérance", dit-elle, "quand on connaît son voisin, on accepte mieux le bruit de ses enfants". Elle a insisté aussi sur l'intérêt de "se réapproprier l'espace public", car de plus en plus "certains espaces ne sont plus accessibles aux femmes par exemple" ou aux personnes âgées qui n'osent pas sortir à certaines heures. "Nous sommes dans une société à la fois individualiste, exhibitionniste, et ludique", a affirmé Robert Rochefort, sociologue et directeur général du CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie). "Quand, à 100 mètres de chez soi, on fait semblant de ne pas voir son voisin, ce n'est pas de l'indifférence, c'est souvent de la timidité, de la pudeur, il faut casser cela", dit-il, "refuser le communautarisme, par exemple, ce n'est pas laisser chacun face à lui-même". Proposée par plusieurs responsables associatifs qui condamnent une "régression du lien social", l'année de la fraternité, lancée à l'occasion de cette fête des immeubles, a pour but de réveiller l'esprit civique, au moment où les associations peinent à trouver des bénévoles. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:26:01
| Japon : la police enquête sur les contacts d'un Français membre présumé d'Al-Qaida Presse Canadienne La police japonaise a effectué plusieurs raids simultanés contre les domiciles et les entreprises d'individus en contact avec un ressortissant français suspecté d'avoir des liens avec le réseau Al-Qaida. Trois hommes soupçonnés d'avoir violé les lois japonaises sur l'immigration ont été interpellés, selon la police. Les enquêteurs ont perquisitionné trois lieux où se trouvait Lionel Dumont, un ressortissant français soupçonné de liens avec le réseau Al-Qaida, durant son séjour au Japon, a précisé un porte-parole de la police nationale ayant requis l'anonymat. Selon les médias, la police a lancé un raid simultané sur dix lieux différents et dans cinq provinces japonaises. L'agence de presse Kyodo News a rapporté que les cibles de ce raid étaient des musulmans étrangers. Toujours selon l'agence Kyodo, la police a arrêté trois hommes, un ressortissant du Bangladesh âgé de 26 ans, un Malien de 41 ans et un Indien. La semaine dernière, les autorités japonaises ont déclaré avoir lancé une enquête sur Lionel Dumont, qui selon les médias locaux, aurait utilisé un faux passeport pour entrer au Japon en juillet 2002. Français d'origine algérienne, Dumont aurait travaillé comme vendeur de voitures dans la ville de Niigata dans le nord du pays. En dehors de plusieurs voyages en Asie et en Europe, il serait resté au Japon jusqu'en septembre 2003, avant d'aller en Malaisie. Dumont aurait fourni de l'argent et de l'équipement aux radicaux islamistes, dont Al-Qaida, avant d'être interpellé en décembre 2003 en Allemagne et renvoyé en France mardi dernier. Il se trouvait sur la liste des personnes recherchées par Interpol. Les médias japonais ont affirmé en février qu'Al-Qaida avait planifié des attaques en territoire nippon lors de la Coupe du monde de football 2002, à quelques mois de l'arrivée présumée de Dumont au Japon. Tokyo craint davantage les attaques terroristes depuis que des présumés membres d'Al-Qaida ont menacé de s'en prendre aux alliés des États-Unis qui enverraient des troupes en Irak. Le Japon compte environ 1.000 militaires en Irak et dans les pays voisins, dans le cadre d'une mission pacifique de reconstruction. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:26:38
| Les services secrets évoquent la menace d'un attentat contre les États-Unis Presse Canadienne Les responsables américains disposent de nouveaux renseignements indiquant que des terroristes se trouvent aux États-Unis et se préparent à lancer une attaque majeure cet été, selon des informations obtenues par l'Associated Press. Les renseignements fournis ne donnent pas la date, le lieu ou la méthode de l'attaque mais sont parmi les informations les plus inquiétantes reçues par le gouvernement depuis les attentats du 11 septembre, a déclaré un haut responsable du contre-terrorisme fédéral ayant requis l'anonymat. Selon ce responsable, les terroristes pourraient détenir et utiliser une arme chimique, bactériologique et radiologique pouvant provoquer bien plus de dégâts qu'une bombe conventionnelle. «Il y a clairement un flot continu d'information selon lequel ils vont nous attaquer et nous frapper durement», a ajouté ce responsable qui a qualifié la menace de «hautement crédible». |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:27:15
| Colombie : La France prête à accueillir des FARC Presse Canadienne Le président colombien Alvaro Uribe a assuré mardi à Bogota que la France lui avait proposé d'accueillir des rebelles des FARC susceptibles d'être libérés par Bogota contre la libération d'otages dans le cadre d'un «accord d'échange humanitaire». Le président Uribe a annoncé lors d'une conférence de presse qu'il allait rencontrer M. Chirac pour évoquer notamment cette question, en marge du sommet UE-Amérique latine, les 28 et 29 mai à Guadalajara (Mexique). Cette rencontre «va être très constructive. Il (M. Chirac) m'a dit qu'en cas d'échange humanitaire, la France était prête à accueillir les guérilleros. Cela aiderait beaucoup», a déclaré le président colombien. Le président Uribe a souligné que la libération de rebelles devrait «remplir deux conditions: qu'elle ne viole pas la loi et que les rebelles libérés ne reprennent pas leurs activités criminelles». «Une garantie pour que ces deux conditions soient remplies serait qu'ils soient accueillis par un pays tiers, par exemple la France», a-t-il dit. Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) proposent de libérer 20 politiciens, dont l'ex-sénatrice franco-colombienne Ingrid Betancourt, ainsi qu'une quarantaine de policiers et militaires et trois américains, contre la libération de membres de leur mouvement dans un endroit démilitarisé. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:28:08
| Washington confirme la présence de gaz sarin dans une bombe artisanale à Bagdad Presse Canadienne Des tests complets effectués sur une bombe artisanale irakienne confirment la présence de gaz sarin dans les débris de l'engin explosif découvert en mai sur une route de Bagdad, ont déclaré mardi des responsables du gouvernement américain. Cette découverte, réalisée par un laboratoire non identifié aux Etats-Unis, confirme des tests moins précis effectués auparavant: la bombe aurait été fabriquée à partir d'un obus d'artillerie fabriqué afin de disperser cette substance neurotoxique létale sur le champ de bataille, ont assuré deux responsables ayant requis l'anonymat. L'origine de l'obus demeure inconnue et trouver sa provenance demeure une priorité pour l'armée américaine, a précisé un responsable du département de la Défense ayant requis l'anonymat. Certains experts craignent que cet obus d'artillerie, découvert sous forme de bombe le 15 mai dernier, n'appartienne à un stock plus important d'armes chimiques irakiennes à la disposition des insurgés, mais certains responsables militaires estiment qu'il peut aussi bien s'agir d'un obus ancien datant d'avant la guerre du Golfe. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:28:48
| Négociations militaires entres les deux Corées Presse Canadienne La Corée du Nord et la Corée du Sud ont ouvert ce mercredi des négociations militaires de haut niveau visant à réduire la tension le long de la dernière frontière de la guerre froide, sur fond d'impasse internationale sur le programme d'armement nucléaire de Pyongyang. Les généraux des deux armées coréennes se sont rencontrés à Diamond Mountain situé sur la côte Est de la Corée du Nord, juste au nord de la zone démilitarisée lourdement fortifiée qui sépare les deux frères rivaux depuis la guerre de la Corée (1950-1953), selon une porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense. Le ministre sud-coréen de l'Unification, Jeong Se-hyun s'est déclaré optimiste sur les progrès de cette réunion. "Les perspectives des négociations ne sont pas si mal. Des heurts navals accidentels dans la Mer de l'Ouest (la Mer jaune) doivent être empêchés", a-t-il déclaré mardi à la presse. La délégation sud-coréenne est menée par Park Jung-hwa et la délégation nord-coréenne par le général An Ik-san. Chaque délégation comprend cinq hommes. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:29:23
| Les avions de combat américains attaquent un camp dans le sud de l'Afghanistan : 20 morts Presse Canadienne Les avions de combats américains ont aidé les forces afghanes à attaquer mardi des militants talibans réfugiés dans les montagnes du sud de l'Afghanistan, tuant une vingtaine d'insurgés présumés dans un camp, a déclaré un haut commandant afghan. La bataille de trois heures a eu lieu dans le district d'Arghistan dans la province de Kandahar, à environ 200km au sud-ouest de Kaboul, a précisé le commandant militaire de la province, Khan Mohammed. Selon ce responsable, environ 150 soldats afghans ont attaqué un camp dans la zone appelée Ghbragyan mardi après-midi, déclenchant des combats de trois heures durant lesquels trois de ses soldats ont été blessés. "Après cela, les avions américains sont venus et ont commencé à bombarder la zone taliban", a-t-il déclaré. "Les forces américaines nous ont dit qu'ils avaient vu les cadavres d'environ 20 Talibans morts." Il a ajouté qu'il ne savait pas combien de talibans présumés se trouvaient dans ce camp situé dans les montagnes. Les responsables militaires américains à Kaboul n'ont pas commenté dans l'immédiat l'attaque qui semble être parmi les plus meurtrières depuis ce printemps. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:29:55
| Un soldat américain sanctionné pour avoir parlé à la presse Presse Canadienne Un sergent américain appartenant à une unité de renseignements militaires impliquée dans le scandale des sévices de la prison irakienne d'Abou Ghraïb a révélé mardi avoir été sanctionné par sa hiérarchie pour avoir livré à la presse son témoignage. Le sergent Samuel Provance, 30 ans, membre du 302e bataillon de renseignements militaires, a été convoqué vendredi dernier par son commandant qui lui a retiré son autorisation de travailler sur des sites classés «top secret» et lui a infligé un «signalement» administratif. Ce statut, tant qu'il est maintenu, l'empêche de recevoir honneurs et récompenses et de demander une promotion. A Washington, un responsable de l'Armée a confirmé que le sergent Provance n'était plus autorisé à travailler sur des sites classés «top secret» et qu'il encourait d'autres mesures disciplinaires pour avoir parlé aux médias. Dans une nouvelle interview téléphonique à l'Associated Press accordée depuis sa base de Heidelberg, en Allemagne, le sergent Provance a reconnu que ses supérieurs lui avaient notifié son statut officiel de témoin dans l'affaire des sévices et que, le 14 mai, le commandant de sa compagnie lui avait ordonné de ne parler à personne de ce qu'il avait vu à Abou Ghraïb . |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:30:29
| Inondations en Haïti et République dominicaine : au moins 363 morts Presse Canadienne Le bilan des pluies torrentielles qui se sont abattues sur Haïti et la République dominicaine s'élevait à au moins 363 morts ce lundi soir, selon les responsables et les témoins. Du côté dominicain, un journaliste de l'agence Associated Press a dénombré au moins 180 cadavres, un bilan encore provisoire puisque les équipes de secours et les familles continuaient d'extraire des corps des torrents de boue. Selon les responsables, environ 100 autres corps ont été enterrés dans une fosse commune. Côté haïtien, le ministère de l'Intérieur a confirmé la mort de 83 personnes, principalement dans les villes de Fond Verrette et de Jacmel, un bilan susceptible lui aussi de s'alourdir. Le nombre des disparus s'élevait à plus de 250 côté dominicain, tandis qu'en Haiti, les stations Radio Métropole et Radio Vision 2000 faisaient état de 62 disparus, pour la plupart près de la ville de Fond Verrette, voisine de Jimani. En République dominicaine, la plupart des victimes ont péri dans la ville frontalière de Jimani, dans l'ouest du pays, où la rivière Solie est sortie dimanche de son lit et a inondé des quartiers entiers, balayant sur son passage tout un secteur de baraquements misérables construits par des migrants haïtiens. La plupart des habitants du village étaient en effet haïtiens, et parmi eux, nombre de clandestins qui craignaient de venir réclamer les corps de leurs proches. Les précipitations d'une rare intensité qui se sont abattues sur la république dominicaine durant le week-end ont provoqué des inondations dans 450 maisons et des coupures d'électricité et de téléphone dans 14 petites villes. Ces pluies sont les plus meurtrières de l'histoire récente de cette île des Caraibes. En 1994, la tempête tropicale Gordon avait provoqué des glissements de terrain qui avaient emporté au moins 829 personnes en Haiti. Plus récemment, des pluies torrentielles ont causé la mort de 30 personnes en septembre dernier à Saint-Marc, à environ 72km au nord-ouest de Port-au-Prince. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:31:20
| Washington suspend tout nouveau contrat entre l'armée et des interrogateurs civils embauchés dans le privé Presse Canadienne | Le 26 mai 2004 - 00:08 Le Département américain de l'Intérieur empêche l'armée d'engager de nouveaux civils pour les postes d'interrogateurs en Irak, et enquête sur la légalité des contrats précédents, a déclaré ce mardi un porte-parole du département. Au moins un civil chargé d'interroger des détenus et employé par l'armée sur la base d'un contrat, a été accusé d'avoir participé aux sévices infligés aux prisonniers à la prison d'Abou GhraJib, non loin de Bagdad. L'armée américaine a commencé à embaucher des interrogateurs de la société CACI International Inc. à partir du mois d'août dernier par l'intermédiaire d'un "accord d'achat général" contrôlé par le département d'Intérieur. L'accord visait à fournir des services en termes de technologie d'informations, a précisé le porte-parole du département, Frank Quimby. L'inspecteur général du département de l'Intérieur enquête désormais afin de découvrir s'il était approprié d'embaucher des interrogateurs sous un contrat de technologie d'information, a noté M. Quimby. Si toute nouvelle embauche selon ce contrat est gelé, les interrogateurs de la société CACI qui se trouvent actuellement en Irak peuvent poursuivre leur travail au moins jusqu'à la fin de leur contrat en août. L'armée a pour sa part déclaré aux responsables du département de l'Intérieur qu'elle était satisfaite de la performance des employés de CACI. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:32:49
| L'infirmier arrêté pour pornographie est un prédateur d'enfants, dit la police Presse Canadienne Un infirmier qui est sous le coup d'accusations de pornographie juvénile a été décrit mardi par la police comme un prédateur qui travaillait en contact étroit avec des enfants depuis plus d'une décennie. L'homme de 33 ans, arrêté sur le chemin du travail, vendredi dernier, à l'Hôpital pour enfants de Toronto, a déjà été soignant pour une garderie municipale, chef d'une troupe de louveteaux pour les Scouts et a aussi fait du bénévolat auprès des Cadets de l'air. "Il s'attaque visiblement aux enfants, a soutenu un inspecteur en conférence de presse. C'est malheureux, mais la façon dont ces gens fonctionnent, c'est qu'ils s'intéressent aux enfants, alors ils gravitent dans les domaines où ils peuvent être en contact avec eux." Aucune de ces allégations n'est prouvée. Scott Faichnie est notamment accusé de possession de matériel de pornographie juvénile, d'avoir accédé à de la pornographie juvénile et d'avoir rendu du matériel de pornographie juvénile accessible. Lors de sa brève comparution, mardi, à son enquête sur cautionnement, l'homme n'a pas déposé de plaidoyer. Il a été renvoyé en détention jusqu'à jeudi après avoir fait savoir, par l'entremise d'un avocat commis d'office, qu'il souhaitait consulter son propre avocat. Parmi les centaines d'images d'enfants que la police dit avoir saisies chez lui, en plus d'un ordinateur portable et de disquettes informatiques, se trouvaient des clichés d'enfants gravement malades à l'hôpital. Les photos prises dans les services de traitement du cancer montraient généralement les jeunes patients dans leur lit et aucune ne paraissait obscène, mais la police n'a pas écarté d'en trouver à caractère pornographique. L'infirmier était à l'emploi de l'Hôpital pour enfants de Toronto depuis septembre 2002. L'institution a indiqué qu'il a été congédié. L'hôpital a aussi fait savoir qu'une ligne téléphonique spéciale avait été mise sur pied à l'intention de toutes les personnes, dont les familles de jeunes patients, qui souhaiteraient obtenir de plus amples informations. Une réunion privée est prévue pour jeudi avec les familles de petits patients cancéreux. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:33:33
| Le NPD offre des milliards pour la santé et congé d'impôt pour les pauvres Presse Canadienne La promesse électorale comportant le prix le plus élevé est celle qui fera en sorte que les transferts fédéraux aux provinces atteignent 25 pour cent des dépenses en santé à l'échelle du pays. Son coût: 5 milliards $ par année. De plus, un gouvernement néo-démocrate ferait en sorte que les contribuables gagnant moins de 15 000 $ par année ne paient aucun impôt. Les néo-démocrates avaient plus tôt dans la journée proposé de prélever jusqu'à 100 millions $ de la caisse du Régime de pensions du Canada pour prouver qu'un virage vert ne serait pas économiquement douloureux. Cette somme servirait à créer un fonds de capital auprès duquel propriétaires de maisons et d'entreprises pourraient emprunter afin de financer des travaux destinés à améliorer l'efficacité énergétique de leurs bâtiments. Les propriétaires se serviraient des économies réalisées sur leur facture d'énergie pour rembourser leur prêt. Ces prêts porteraient intérêts et le RPC serait pleinement remboursé, a affirmé mardi le leader du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton. "Tout le monde y gagne, a dit M. Layton, de passage à Saskatoon. Les participants voient leur facture d'énergie diminuer sans avoir à dépenser un sou. Les travailleurs obtiennent des emplois bien rémunérés et les communautés utilisent beaucoup moins de combustible, ce qui crée moins de pollution." Un programme national d'amélioration éconergétique rapprocherait le Canada de l'atteinte de ses objectifs en vertu du Procole de Kyoto, a-t-il enchaîné. Cet accord prévoit que le Canada réduise d'ici 2012 ses émissions de gaz à effet de serre de 6 pour cent par rapport aux niveaux de 1990. Sous la direction de Jean Chrétien, les libéraux fédéraux avaient institué un programme de 1 milliard $ destiné à favoriser la mise en oeuvre des dispositions du protocole de Kyoto. Un élément de ce programme, évalué à près de 75 millions $, devait favoriser l'amélioration de l'efficacité énergétique des ménages. Des groupes environnementaux ont fait savoir l'an dernier que la réaction des citoyens a été phénoménale, et qu'environ 120 000 propriétaires de maisons avaient demandé à recevoir la visite des inspecteurs en efficacité énergétique dans la perspective d'apporter des améliorations à leur domicile. M. Layton a souligné les gains potentiels en termes d'emplois d'un programme coordonné d'amélioration énergétique. "Nous avons un haut niveau de chômage dans ce pays, a-t-il dit. Personne n'en parle. Nous mettons l'accent sur les emplois." Au dire des néo-démocrates, leur plan créerait des emplois directs et indirects pendant plusieurs années, pour environ deux millions de personnes. Selon M. Layton, l'idée n'est pas nouvelle, puisque le gouvernement fédéral a lui-même déjà réalisé des économies de 24 millions $ au chapitre des dépenses d'énergie en réaménageant 7000 édifices. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:34:21
| Manifestations devant l'ambassade du Canada au Brésil Presse Canadienne Au Brésil, 400 paysans sans terre campent depuis une semaine devant l'ambassade du Canada à Brasilia. Ils réclament l'expropriation d'une grande propriété rurale située dans le sud-est du pays et qui appartient à Brascan, une entreprise immobilière canadienne. En 2002, l'organisme brésilien chargé de la mise en oeuvre de la réforme agraire a conclu que cette terre était improductive et qu'elle pouvait donc être expropriée. La société Brascan dit en avoir appelé de cette décision et attendre le nouveau jugement. . La réforme agraire lancée l'an dernier par le président Lula da Silva prévoit que 400 000 familles recevront une terre d'ici 2006. Jusqu'à présent, seulement 11 000 familles en ont reçu une. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:35:25
| Le gouvernement Charest ne parvient pas à éliminer l'attente aux urgences Presse Canadienne En campagne électorale, Jean Charest avait fait de l'attente dans les corridors des urgences son ennemi numéro un. Un an plus tard, on constate que l'ennemi, invaincu, semble plus menaçant que jamais. Loin de diminuer, le nombre de civières entassées dans les corridors des salles d'urgences des hôpitaux québécois, faute de lits disponibles, a augmenté de 17 972 durant la première année du gouvernement libéral. De plus, le nombre de personnes ayant séjourné plus de 48 heures à l'urgence est passé de 51 282, l'an dernier, à 55 613, cette année. Il n'en fallait pas plus pour amener les partis d'opposition, mardi, à accuser le gouvernement Charest d'avoir échoué dans son engagement à éliminer l'attente dans les salles d'urgence. Le chef de l'Action démocratique, Mario Dumont, a demandé au ministre de la Santé, Philippe Couillard, s'il pouvait "commencer minimalement à nous dire: est-ce qu'il veut, oui ou non, mettre fin à la médecine de corridor au Québec?" Le ministre a dit que, malgré les statistiques, il fallait voir que les mesures prises par son gouvernement commençaient à donner des fruits. Il a fait valoir que les statistiques des 15 dernières semaines démontraient une réduction de 15 pour cent du nombre de personnes ayant passé plus de 48 heures à l'urgence, par rapport à la même période l'an passé. Il a affirmé une fois de plus que la détérioration de la situation était due à des décisions de l'ex-gouvernement péquiste, qui a permis des départs massifs à la retraite de médecins et d'infirmières. "C'est faux (de dire) que la situation est pire qu'elle ne l'a jamais été. Je répète que, si on regarde les quatre derniers mois où vraiment on a le résultat de nos actions et non pas le reliquat des actions précédentes, on va trouver qu'il y a une importante amélioration dans tous les indices et dans la grande majorité des régions du Québec", a dit le ministre, par la suite, lors d'un point de presse. De son côté, la députée péquiste Louise Harel lui a demandé ce qu'il entendait faire "pour corriger une situation que la population considère comme désastreuse et qui fait que deux Québécois sur trois sont insatisfaits de la performance libérale en matière de santé". M. Couillard a rappelé que pour régler pour de bon les problèmes des urgences il fallait s'attaquer aux problèmes existant en amont: augmenter les soins donnés à domicile, accroître le nombre de places dans les centres d'hébergement de soins de longue durée, compléter le réseau des groupes de médecine familiale, etc. "L'objectif, c'est qu'il n'y ait pas de séjour de plus de 48 heures à l'urgence, et je suis convaincu que les ressources sont présentes dans la communauté pour ça. Il s'agit de mieux organiser nos services autour de l'hôpital, de mieux déployer les services de première ligne, et là, entre autres, l'intégration des services est la clé du succès", a-t-il dit. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:37:26
| Les groupes de pression hésitent à croire les promesses de Paul Martin Presse Canadienne Les milliards promis mardi par Paul Martin au système de santé sont nécessaires mais l'ingérence dans des champs de compétences provinciaux risque de faire plus de tort que de bien, estiment les représentants des professionnels, des malades et des contribuables québécois. Tous saluent l'intention du Parti libéral de réinvestir massivement dans le régime d'assurance-maladie dont les coûts explosent. La priorité donnée aux services diagnostiques, aux soins à domicile et à l'accès aux médicaments fait aussi l'unanimité. "C'est la principale revendication des provinces. Si cela arrivait ça serait non seulement la réalisation d'une promesse électorale, mais un rééquilibrage de la fiscalité à travers le Canada", a souligné le directeur général du Conseil de la protection des malades, Paul Brunet. Les sommes promises correspondent presque à ce qu'avait suggéré l'ancien premier ministre de la Saskatchewan, Roy Romanow, dans un rapport exhaustif rendu public à la fin de 2002. "Toutes les provinces en seraient sûrement satisfaites et le réseau québécois de la santé y trouverait un niveau de ressources qui lui fait défaut cruellement présentement", a-t-il souligné. Le militant craint toutefois qu'on fasse miroiter des améliorations aux Canadiens uniquement pour gagner leurs faveurs pour le scrutin du 28 juin prochain. "Qu'est-ce qui a changé depuis dimanche matin pour que Paul Martin finisse pas reconnaître les difficultés financières des provinces, notamment sur le plan de la santé? Un opportunisme électoral dont on est tous bien écoeurés?" L'Association des CLSC et CHSLD du Québec figure aussi parmi les sceptiques. "On aurait aimé voir ces sommes-là dans le dernier budget. Cela aurait donné plus de crédibilité aux Libéraux", a déclaré la directrice générale Marie-Claude Martel. Le regroupement d'établissements juge mal avisée la volonté du Parti Libéral d'imposer des conditions et des normes qui restreindraient la liberté d'agir des gouvernements provinciaux. "Il faut faire attention pour que ces sommes-là arrivent au gouvernement qui gère le réseau pour que le ministre Couillard puisse mettre en application sa réforme qui est très courageuse", a insisté Mme Martel. La CSN, qui représente la majorité des employés syndiqués du secteur de la Santé, a aussi vigoureusement dénoncé "la stratégie centralisatrice" de Paul Martin et ses incursions dans les champs de compétence des provinces. "Nous n'accepterons pas un système où le Québec est à la remorque des normes fédérales. Le Parti libéral devrait miser sur la recherche de solutions structurantes, c'est-à-dire un financement prévisible, stable et à long terme de façon à ce que nous ne soyons plus obligés de quêter notre propre argent", a déclaré dans un communiqué la présidente Claudette Carbonneau. Même si elle trouve la façon de faire des libéraux "plutôt malhabile", la Coalition Solidarité Santé croit que Québec n'aura pas le choix de mettre de l'eau dans son vin. "Ils ne suffira pas d'invoquer l'empiètement dans les champs de compétence provinciaux. Il y a un besoin à combler et le gouvernement devra faire un pas de plus", a martelé la porte-parole Marie Pelchat. Elle craint néanmoins que l'attitude d'Ottawa déclenche des querelles de clocher, au détriment des services à la population. "Ce que ça augure, ce n'est pas nécessairement une amélioration de la situation mais une bonne grosse chicane fédéral-provincial, dans le cas où les libéraux se retrouveraient au pouvoir et mettraient ça en place." |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:41:21
| Incivilité à Kanesatake: le ministre Jacques Chagnon en rajoute Presse Canadienne Appelé à s'excuser pour avoir dit que la communauté de Kanesatake était plus violente que le reste de la société, le ministre de la Sécurité publique, Jacques Chagnon, en a plutôt rajouté, associant l'ensemble des territoires amérindiens à cette tendance. Le député péquiste de Chicoutimi, Stéphane Bédard, a demandé au ministre de s'excuser auprès de la population de Kanesatake, pour les propos qu'il a tenus dans une entrevue. M. Chagnon a affirmé qu'il règnait une incivilité dans la communauté de Kanesatake. Le ministre a indiqué ce matin qu'il y avait dans les société amérindiennes un niveau de violence et de criminalité supérieur au reste du Québec. Il explique cette tendance par le fait que plus de 55 pour cent de la population amérindienne a moins de 25 ans. Le ministre affirme que cette population était plus portée à avoir des attitudes moins civiles. Il ajoute qu'il est plus facile de gérer un centre d'accueil pour personnes âgées qu'une polyvalente. Stéphane Bédard s'est dit surpris des propos du ministre. Selon lui, M. Chagnon avait déjà commis une erreur grossière en associant des groupes criminels à l'ensemble de la population de Kanesatake. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:42:16
| Sept ans de prison pour un ingénieur d'Hydro-Québec Presse Canadienne Une sentence de sept ans de prison a été imposée mardi à l'ingénieur d'Hydro-Québec Fernand Imbeault. Le Montréalais de 66 ans avait été reconnu coupable d'avoir comploté avec un avocat pour importer de grandes quantités de cocaïne vers la métropole. L'avocat de la Couronne, Me Alexandre Dalmau, avait réclamé une peine de 12 à 15 ans de prison. Il a affirmé qu'il était trop tôt pour déterminer si la cause sera portée en appel. Le juge Jean-Guy Boilard avait qualifié de rocambolesque la thèse présentée au tribunal par Imbeault, qui se défendait seul. Le jury a conclu qu'il était coupable d'avoir comploté, au printemps 2002, notamment avec l'avocat Jose Guede, un criminaliste de Montréal, pour importer depuis le Mexique 200 kg de coke tous les dix jours. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:43:09
| Le motard criminel Benoît Guimond devra rester 15 ans derrière les barreaux AgenceNews Reconnu coupable, le 29 avril dernier, du meurtre au deuxième degré du jeune Marc-Alexandre Chartrand et de tentative de meurtre, le motard criminel Benoît Guimond devra purger 15 ans de prison avant d'être admissible à une libération conditionnelle. Le juge Jean-Guy Boilard a rendu cette décision suite aux recommandations de la Couronne. Le juge a notamment souligné la gratuité du geste qui avait coûté la vie au jeune Chartrand. En octobre, le motard avait fait feu en direction de la foule qui attendait à l’extérieur d’un bar de la rue Saint-Denis atteignant mortellement Marc-Alexandre Chartrand. L’avocat de Guimond, Me Jacques Larochelle, avait demandé que son client devienne admissible à une libération conditionnelle après 13 ans de prison. Guimond est incarcéré depuis deux ans et demi |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:43:51
| Sleiman Elmerhebi devra rester incarcéré AgenceNews Sleiman Elmerhebi, un jeune Montréalais soupçonné d'être l'artisan principal de l'incendie qui a ravagé la bibliothèque de l'école juive Talmud et Torah Unis en avril dernier, à Montréal, devra rester incarcéré jusqu’à la tenue de son procès. La Couronne s’est opposée à sa remise en liberté craignant qu'il ne quitte le Canada pour éviter un procès. Trois personnes ont été inculpées à propos de cet incendie qui a été allumé durant la nuit du 5 avril, dans l'arrondissement Saint-Laurent. Sleiman Elmerhebi et son complice, Simon Zogheib, sont accusés d'incendie criminel et de complot. La mère d'un des accusés, Rouba Elmerhebi Fahd, âgée de 36 ans, fait face à une seule accusation, de complicité par assistance. Elle a été libérée contre une caution de 10 000 dollars. Les trois suspects reviendront en cour le 10 juin prochain |
| | Posté le 26-05-2004 à 13:01:37
| Alstom détaille le plan de sauvetage négocié par Paris et Bruxelles PARIS (AFP), le 26-05-2004 Alstom a livré mercredi des détails de son plan de sauvetage négocié par Paris et Bruxelles, qui prévoit une entrée de l'Etat dans son capital et des cessions d'actifs, tout en excluant la possibilité d'un rapprochement avec son concurrent allemand Siemens. Le groupe français d'infrastructures de transports et d'énergie a, parallèlement, annoncé une perte nette de 1,836 milliard d'euros sur son exercice 2003-2004, plus importante que ce que prévoyaient les analystes, ainsi qu'un recul de 22% de son chiffre d'affaires et de 14% de ses commandes. Enfin, le plan social qui accompagnera les restructurations concernera 8.500 emplois dans le monde, contre 7.000 prévus initialement, a annoncé le président du groupe, Patrick Kron, lors d'une conférence de presse. Un accord définitif entre Paris et la Commission européenne sur le plan de sauvetage était attendu mercredi dans la journée, a fait savoir le PDG. Un accord de principe avait déjà été annoncé mardi soir par la Commission. Le plan prévoit le renforcement des fonds propres d'Alstom pour un montant allant de 1,8 à 2,5 milliards d'euros. Il passera par une augmentation de capital de 1,5 à 2,2 milliards d'euros et une conversion en capital de 300 millions d'euros de titres subordonnés souscrits par l'Etat. Cette conversion par l'Etat français peut aller jusqu'à 500 millions d'euros sous réserve que sa participation au capital ne dépasse pas 31,5%. La participation de l'Etat, qui restera actionnaire "à moyen terme" pour accompagner le redressement du groupe oscillera donc entre 18,5% et 31,5%. Concernant les partenariats industriels qu'Alstom devra nouer dans le cadre de son redessement, M. Kron a tourné le dos d'emblée à Siemens, qui espérait récupérer d'importants actifs de son concurrent français et menace d'attaquer en justice l'accord conclu entre Bruxelles et Paris. "Il y a quelque temps, j'avais dit que nous n'avions pas de discussions avec Siemens car nous considérions qu'un tel rapprochement n'était pas dans l'intérêt de nos clients, qui s'approvisionnent sur un secteur déjà très concentré. Ce n'est pas non plus dans l'intérêt des salariés ni des actionnaires. Je n'ai pas de raison de changer d'avis aujourd'hui", a-t-il affirmé. Patrick Kron a raconté que, lors d'une récente rencontre avec le patron de Siemens Heinrich von Pierer, il avait plaisanté avec lui sur l'hypothèse d'un rapprochement entre leurs deux groupes en lui disant que "dans nos métiers, on peut avoir des enfants sans être mariés". Le plan de sauvetage prévoit, par ailleurs, de proposer aux créanciers de convertir en capital un montant maximum de 700 millions d'euros de dettes. Afin de répondre aux demandes de la Commission, le groupe s'est en outre engagé à céder des actifs représentant 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires. Ces cessions concerneront à 50% les activités de locomotives fret à Valence (Espagne), les activités de transport en Australie et en Nouvelle-Zélande ainsi que l'activité de chaudières industrielles faisant partie du secteur Power Environnement, a précisé Alstom dans un communiqué. Les actifs à céder représentent environ 10% du périmètre actuel du groupe. "A l'exception de Marine et des activités que nous nous sommes engagés à céder, nous n'envisageons pas de nous retirer de quelque business que ce soit. Il est clair que les annonces de tels partenariats ne constituent ni une perspective de démantèlement ni un mariage forcé", a déclaré M. Kron. "Nous avons refusé le démantèlement quand nous étions faibles. Je ne vois pas pourquoi nous l'accepterions quand nous nous renforçons", a-t-il ajouté. Les futurs partenariats d'Alstom "n'ont pas vocation à être minoritaires", car le groupe "n'est pas une holding financière", a insisté M. Kron. |
| | Posté le 26-05-2004 à 13:02:28
| Raffarin: "La croissance est là, la reprise est là, l'emploi repart" PARIS (AFP), le 26-05-2004 Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a estimé mercredi sur France Inter que "la croissance est là, la reprise est là, l'emploi repart", en relevant que la croissance suivait actuellement un rythme de "plus de 2%". Il a par ailleurs annoncé que "300.000 enfants supplémentaires et leurs familles allaient pouvoir bénéficier d'un accès gratuit aux soins", dans le cadre de la réforme de l'assurance maladie. Le Premier ministre est revenu sur la chute de la croissance depuis 2000 : "Nous avons rarement connu une rupture de croissance aussi importante, depuis 60 ans", a-t-il indiqué, rappelant que la croissance avait été divisée par deux chaque année entre 2000 et 2003. "Quand la croissance s'effondre de quatre points, c'est 600.000 emplois qui sont détruits", a-t-il affirmé. "Heureusement, nous avons tout fait pour le retour de la croissance et aujourd'hui elle est de retour", s'est-il félicité, estimant qu'au cours du second semestre 2003, "nous avons gagné un rythme de croissance qui nous met à plus de 2% en perspective 2004, c'est-à-dire que nous recommençons à créer des emplois". "Nous avons des indicateurs positifs qui nous donnent le moral", a affirmé M. Raffarin, citant "un rythme de création d'entreprises record", la mise en chantier de logements, la consommation des ménages en produits manufacturés qui a augmenté de plus de 3,5% depuis le premier janvier, la hausse des projets d'investissements des entreprises, voire la propagation en France de l'utilisation d'internet et du haut débit. "Les Français sentent la croissance à peu près six mois après que nous la voyons dans les chiffres, c'est pour le second semestre 2004 que les Français verront ces résultats, mais la croissance est là, la reprise est là, l'emploi repart", s'est-il félicité. Evoquant la réforme de l'assurance-maladie, Jean-Pierre Raffarin a accusé les socialistes de "manque de sincérité" lorsqu'ils parlent de "régression sociale". Rappelant qu'un récent rapport de Jacques Delors faisait état d'un million d'enfants pauvres en 2001, le Premier ministre a jugé cette situation "insupportable". "Je peux vous le dire aujourd'hui, je l'ai décidé. Nous allons permettre à 300.000 enfants supplémentaires et à leurs familles de pouvoir bénéficier d'un accès gratuit aux soins parce que la réforme de l'assurance maladie, c'est aussi plus de justice", a-t-il dit. Le Premier ministre s'est défendu de mener une "politique de rigueur", affirmant avoir "une politique de bonne gestion rigoureuse". "L'idée de rigueur voudrait dire qu'on ferait porter ces efforts sur les Français, je veux que ces efforts portent sur l'appareil d'Etat parce que la croissance, elle n'a pas été partagée avec les Français quand nous l'avions en l'an 2000", a précisé M. Raffarin. "Maîtrisons les dépenses. Pour cela, il faut faire des économies (...) dans l'appareil d'Etat", a-t-il précisé. "Ces économies, il faut qu'elles puissent servir à la qualité du service public et aujourd'hui c'est vrai que je vois beaucoup de dépenses qui nécessiteraient une sorte de chasse au gaspillage moderne, comme on disait autrefois, +la chasse au gaspi+", a-t-il relevé. Il a cité comme exemples "de faire en sorte que les communications inter-administrations passent par internet" et "l'utilisation des logiciels libres", jugeant qu'il y a "plus de 100 millions d'euros à économiser". Interrogé par ailleurs sur les tensions entre plusieurs ministres et le ministre des Finances Nicolas Sarkozy sur la préparation du budget 2005, M. Raffarin a concédé que "les ministres dépensiers cherchent à avoir plus, donc de temps en temps, il se frictionnent un peu mais c'est naturel et c'est le Premier ministre qui arbitre les désaccords". "L'argent n'appartient pas aux ministres, n'appartient pas aux administrations, il appartient aux Français. Il faut dépenser mieux pour dépenser moins. C'est ça notre logique, c'est là le sens des arbitrages que je ferai sans concessions", a-t-il souligné. "Comme les autres années, jusque vers la période fin juin, les ministères discutent entre eux quand ils peuvent tomber d'accord, ce que je souhaite le plus souvent possible", a-t-il ajouté. "Il y a accord sur 70% des cas à peu près. Ne remonte (donc) au Premier ministre qu'un petit tiers des dossiers qui est arbitré. C'est ce que je ferai avec fermeté de manière à ce que soit décidé le bon usage de l'argent des Français", a-t-il martelé. Sur la délicate question de la succession d'Alain Juppé à la tête de l'UMP, Jean-Pierre Raffarin a affirmé qu'il n'accepterait "pas que le gouvernement se déchire", ajoutant que si lui-même devait briguer la présidence du mouvement, ce serait "pour préserver l'union de la majorité". "Je ne suis pas à la recherche d'une ambition personnelle. Mais je n'accepterai pas que plusieurs ministres se présentent à la tête du parti majoritaire les uns contre les autres. Le gouvernement, c'est une ligne politique et une seule". "Si devais être candidat, je le serais pour préserver l'union de la majorité", a fait valoir M. Raffarin. "Il y a une vision institutionnelle, où le Premier ministre est le chef de la majorité. Cette question est posée. Ce n'est pas le jour de la résoudre. Nous en débattrons de manière ouverte", selon lui. Mais il n'acceptera "pas qu'à cette occasion, le gouvernement se déchire". |
| | Posté le 26-05-2004 à 13:04:00
| Outreau: reprise du procès, l'avocat hospitalisé remplacé au pied levé SAINT-OMER (AFP), le 26-05-2004 Le procès pour pédophilie d'Outreau a repris mercredi devant les assises du Pas-de-Calais à Saint-Omer où un avocat a accepté de remplacer le défenseur d'un des 17 accusés, dont l'hospitalisation faisait craindre un report du procès. A l'ouverture de l'audience, le président a annoncé que Me Antoine Deguines, bâtonnier de Boulogne-sur-Mer, avait proposé de défendre Franck Lavier, dont l'avocat, Me Serge Boulanger, a été hospitalisé lundi et ne peut plus assurer la défense pour "un temps indéterminé". Interrogé sur cette proposition, l'accusé - qui comparaît pour des viols sur cinq enfants, dont deux des siens - l'a acceptée et le procès a repris par l'audition de plusieurs témoins cités par la défense, dont plus d'une dizaine devaient être entendus au cours de la journée. Le président de la cour d'assises, Jean-Claude Monnier n'a toutefois pas précisé si le procès allait continuer comme prévu ou s'il serait éventuellement interrompu temporairement dans le cas où le nouvel avocat demanderait un délai pour mieux prendre connaissance du dossier. Le procès avait été suspendu mardi après-midi suite à l'annonce de l'hospitalisation de Me Boulanger. L'avocat général Gérald Lesigne avait préconisé la disjonction du cas de l'accusé du reste de l'affaire et son maintien en détention. De nombreux avocats de la défense et des parties civiles y étaient toutefois opposés, estimant que ce serait plonger en plein "imbroglio juridique" et que cela obligerait les enfants à revenir témoigner, devant la cour, des sévices qu'ils ont subis. Dix-sept adultes, accusés notamment de viols en réunion sur 18 enfants au total, comparaissent depuis le 4 mai. |
| | Posté le 26-05-2004 à 13:05:04
| Un jeune de 19 ans tué à proximité d'un collège en banlieue parisienne SAINT-DENIS (AFP), le 26-05-2004 Un jeune homme de 19 ans a été tué mercredi à 07h45 de deux coups de couteau à 300 mètres d'un collège à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris de source policière. Le jeune homme aurait été poignardé par vengeance à la suite d'un vol de scooter, selon la préfecture, qui a précisé qu'il ne s'agissait en aucun cas de violence scolaire. Le ministre de l'Education nationale François Fillon a déclaré à la sortie du Conseil des ministres qu'il allait "peut-être se rendre sur place" dans la journée. "Je vais appeler dans quelques minutes le proviseur de l'établissement et peut-être me rendre sur place", a dit M. Fillon, ajoutant que cette agression était "le signe de cette violence qui caractérise de plus en plus certains de nos quartiers". Selon un enquêteur, la victime était connue de la justice pour des vols avec violence. L'agresseur, dissimulé sous une capuche, a pris la fuite, selon la police. Les faits se sont produits peu avant le début des cours, à 300 mètres du collège Fabien de Saint-Denis, où deux frères de la victime sont scolarisés, précise la mairie. Le jeune homme était scolarisé dans un établissement parisien, selon la préfecture. L'inspection académique, qui avait dans un premier temps indiqué que l'adolescent était scolarisé dans un lycée professionnel de la Courneuve, a précisé qu'il avait en fait quitté l'établissement. Un cordon de sécurité a été mis en place mercredi matin alors que le corps était enlevé par les services funéraires de la ville de Paris. Le procureur s'est rendu sur les lieux. Le service départemental de police judiciaire (SDPJ) 93 est chargé de l'enquête. |
| | Posté le 27-05-2004 à 11:27:02
| Terry Nichols risque la peine de mort Presse Canadienne Plus de neuf ans après l'attentat d'Oklahoma City, Terry Nichols, complice du principal accusé Timothy McVeigh, a été reconnu coupable de meurtres par un tribunal de McAlester, dans l'État d'Oklahoma, où il risque la peine de mort. Nichols, 49 ans, purge déjà une peine de prison à vie pour les meurtres non prémédités de huit agents fédéraux dans cet attentat. Cette fois, il était jugé pour la mort des 160 autres victimes de l'attentat et pour celle du foetus que portait l'une des femmes décédées. Les 12 jurés qui l'ont reconnu coupable devront déterminer ultérieurement si Nichols doit être condamné à mort ou encore une fois à la prison à vie. L'attentat d'Oklahoma City, commis le 19 avril 1995, avait tué 168 personnes. |
| | Posté le 27-05-2004 à 11:27:55
| Trois explosions à Samawah dans le sud de l'Irak Presse Canadienne Trois explosions ont été entendues tôt ce jeudi dans la ville de Samawah, dans le sud de l'Irak, où sont basées des troupes néerlandaises et japonaises, a rapporté jeudi l'agence de presse japonaise, Kyodo News. Dans une dépêche en provenance de Samawah, l'agence Kyodo ne donne aucun autre détail sur les explosions entendues jeudi, mais qu'il y a récemment eu des attaques au mortier visant des soldats néerlandais et japonais dans la ville. |
| | Posté le 27-05-2004 à 11:28:31
| Les opposants à la levée de l'embargo sur le boeuf se regroupent Presse Canadienne Un groupe d'éleveurs américains et trois organismes de défense des consommateurs ont joint leurs voix pour demander la tenue d'audiences publiques sur la maladie de la vache folle avant que le gouvernement ne décrète la levée totale de l'embargo sur le boeuf canadien. Les groupes exigent également que des experts soient consultés pour établir les risques de nouveaux cas d'infection à l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). L'organisation d'éleveurs R-CALF USA basée au Montana a déjà intenté une poursuite contre le département américain de l'Agriculture pour mettre fin à l'importation en douce de milliers de kilos de produits de boeuf canadien qui sont encore officiellement interdits. Toutes ces initiatives ont pour but de retarder la décision de lever l'embargo, qui pourrait être rendue dans les prochaines semaines. L'embargo sur le boeuf canadien a été décrété le 20 mai 2003 après la découverte d'une vache atteinte d'ESB sur une ferme de l'Alberta. Malgré des recherches en profondeur et une enquête surveillée par des scientifiques américains, l'origine de la maladie n'a jamais été retracée et aucun autre cas de la maladie n'a été découvert au Canada. En décembre dernier, cependant, une autre vache atteinte d'ESB, achetée au Canada, était signalée dans l'Etat de Washington. L'embargo a été levé à la fin de l'année dernière sur de nombreux produits de boeufs canadiens, mais il demeure entier sur l'importation d'animaux vivants et sur les coupes de boeuf provenant d'animaux âgés de plus de 30 mois. Plusieurs scientifiques croient que la maladie de la vache folle peut favoriser l'apparition de la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez les humains qui consomment de la viande infectée. |
| | Posté le 27-05-2004 à 11:29:08
| Inondations en Haïti et en République dominicaine : environ 900 morts Presse Canadienne Le bilan des inondations qui ont frappé Haïti et la République dominicaine s'est de nouveau alourdi mercredi avec la découverte de 300 nouveaux corps dans une ville du sud du Haïti. Au total, les intempéries ont fait environ 900 morts et des centaines de disparus. Les responsables de santé haïtiens ont découvert 300 cadavres dans la ville de Mopou dans le sud du pays, a déclaré Margarette Martin, la représentante du gouvernement pour la région du sud-est. |
| | Posté le 27-05-2004 à 11:29:48
| Soudan : l'ONU tire la sonnette d'alarme sur la crise humanitaire au Darfour Presse Canadienne Les travailleurs humanitaires font la course contre la montre pour garder en vie des centaines de milliers de personnes dans la région de Darfour dans l'ouest du Soudan, qui risquent de périr dans la plus grande crise humanitaire de "notre époque", a déclaré mercredi un responsable de l'ONU. "C'est la plus dramatique course contre la montre que nous ayons à l'heure actuelle dans le monde", a déclaré le sous-secrétaire général aux Affaires humanitaires, Jan Egeland. "Si nous perdons, des centaines de milliers de femmes et d'enfants pour la plupart vont périr." Le nombre de personnes nécessitant d'urgence de la nourriture et une aide médicale est passé de 1,2 million à près de 2 millions, a précisé Jan Egeland. Il a également souligné que l'arrivée de la saison des pluies, dans deux ou trois semaines, rendra encore plus difficile l'acheminement de l'aide humanitaire par camions. Le gouvernement et les rebelles soudanais ont signé mercredi soir au Kenya trois protocoles d'accord qui ouvrent la voie à la conclusion d'un accord de paix définitif et à la fin d'une guerre civile de 21 ans dans le sud du pays. Toutefois, malgré la signature de ces accords, la fin effective des combats sur le terrain pourrait prendre encore prendre des mois. Mercredi, Jan Egeland a reproché au gouvernement soudanais de retenir les visas et les permis de travail des travailleurs humanitaires, aggravant ainsi la crise humanitaire au Darfour. "Si le gouvernement continue à insister sur ces obstacles, nous ne gagnerons pas contre la montre et beaucoup de gens mourront", a-t-il répété à l'issue d'une réunion avec le Conseil de sécurité de l'ONU. Il a en outre mis en garde sur le manque de moyens financiers de l'ONU pour stopper le désastre. "Nous avons 50 millions de dollars (...). Nous avons besoin de quatre à cinq fois plus pour pouvoir nous occuper des deux millions de victimes, a-t-il noté. Il a précisé qu'il appelait à la tenue d'une réunion des pays donataires le 3 juin prochain à Genève, en collaboration avec les États-Unis et l'Union européenne. |
| | Posté le 27-05-2004 à 11:30:29
| Le programme du NPD coûterait 61 milliards Presse Canadienne Jack Layton en compagnie de sa conjointe Olivia Chaw, elle-même candidate néo-démocrate dans la région de Toronto Le Nouveau Parti démocratique (NPD) a dévoilé son programme électoral. Les mesures défendues par les néo-démocrates coûteront 61 milliards de dollars sur cinq ans. « Nous sommes à l'écoute des Canadiens et nous savons qu'ils veulent et demandent des budgets équilibrés. Si l'argent n'est pas disponible, nous reporterons certaines propositions pour s'assurer que le budget demeure équilibré », a déclaré mercredi le chef du NPD, Jack Layton, à Toronto. Ainsi, M. Layton a proposé des transferts fédéraux pour la santé atteignant 25 % des dépenses nationales, ce qui représente 29 milliards de dollars sur cinq ans. Un gouvernement néo-démocrate réinvestirait dans les programme sociaux, les villes, le logement, la santé et l'environnement, plutôt que de rembourser la dette. |
| | Posté le 27-05-2004 à 11:31:11
| Les débats des chefs de parti auront lieu les 14 et 15 juin Presse Canadienne Les chefs des partis représentés à la Chambre des Communes participeront à des débats télévisés à Ottawa. Le débat français aura lieu le lundi 14 juin à 20 h et le débat anglais, le mardi 15 juin à 20 h également. Une entente en ce sens a été conclue avec le consortium des diffuseurs réunissant les réseaux français et anglais de Radio-Canada, CTV, Global et TVA. Chaque débat aura une durée de deux heures. Ils mettront donc en présence les chefs Paul Martin, Stephen Harper, Gilles Duceppe et Jack Layton. La formule précise des débats ainsi que le nom des animateurs et journalistes seront déterminés à la suite du tirage au sort déterminant l'ordre des interventions, le lundi 7 juin prochain. |
| | Posté le 27-05-2004 à 11:32:08
| Deux Canadiens sont au nombre des sept terroristes recherchés aux E. U. Presse Canadienne Deux citoyens canadiens sont au nombre des sept terroristes qui pourraient comploter en vue de commettre un attentat cette année, affirment des dirigeants américains. Ceux-ci ont fait savoir mercredi que des indices troublants laissent croire qu'al-Qaida a l'intention de "frapper fort aux Etats-Unis". L'Attorney général américain John Aschcroft a identifié six hommes et une Américaine qui présenteraient un réel danger pour l'Amérique, une évaluation qui se fonde sur "des renseignements crédibles de sources multiples". De plus, al-Qaida a elle-même publiquement fait savoir qu'elle est presque prête à attaquer les Etats-Unis. Ces avertissements vont vraisemblablement remettre à l'avant-plan l'un des points forts du président George W. Bush _ après des semaines houleuses marquées par le scandale des sévices dans les prisons irakiennes et la chute du niveau d'approbation de la présidence dans la population. M. Bush demeure bien perçu des Américains pour ses efforts dans la lutte contre le terrorisme, et était peut-être à son meilleur après les attentats du 11 septembre 2001. M. Ashcroft a nommé plusieurs cibles jugées "particulièrement attrayantes" pour des terroristes, dont le Sommet du G8, qui aura lieu le mois prochain à Savannah, en Georgie, et les congrès des Partis démocrate et républicain cet été à Boston et New York en prévision des élections du 2 novembre. Mais ses fonctionnaires ne sont pas au courant des détails d'un tel plan, a-t-il ajouté. Les deux Canadiens figuraient sur la liste de surveillance du FBI depuis un certain temps, mais le directeur du FBI, Robert Mueller, a affirmé pour la première fois, mercredi, qu'un des deux hommes aurait discuté d'un projet de détourner un avion au Canada pour ensuite le lancer contre un édifice américain. En septembre dernier, les autorités américaines ont diffusé une mise en garde à l'égard du détournement potentiel d'avions au Canada et au Mexique, sans fournir d'autres précisions. M. Mueller a nommé Amer El-Maati, âgé de 31 ans. Né au Koweit, il est citoyen canadien. L'autre homme, Aberraouf Jdey, âgé de 38 ans, est né en Tunisie et est un ancien Montréalais devenu citoyen canadien en 1995. Il est apparu présenté comme un "martyr" dans une vidéo saisie en Afghanistan au domicile du chef militaire du dirigeant terroriste Oussama ben Laden. Invité à dire si un complot terroriste était en préparation au Canada, M. Ashcroft a affirmé qu'il n'y avait aucune information précise sur l'origine d'un plan terroriste spécifique. Pour sa part, la vice-première ministre, Anne McLellan, a déclaré à Edmonton qu'elle s'était entretenue avec M. Ashcroft des dangers potentiels. Il n'y a aucune indication que le Canada soit sous le coup d'une menace précise, immimente, et aucune indication, non plus, que ces deux individus se trouvent au Canada, a-t-elle dit. Elle a aussi affirmé qu'il n'y avait aucune raison de croire à l'existence d'une cellule terroriste canadienne. Ahmed Ressam a été arrêté à la frontière américaine en 1999 après avoir tenté d'entrer aux Etats-Unis avec une voiture bourrée d'explosifs, dans le cadre d'un complot pour commettre un attentat contre l'aéroport de Los Angeles. Des précautions spéciales sont actuellement prises dans les villes américaines où d'importants rassemblements doivent avoir lieu, a indiqué M. Mueller, mais les autorités n'ont pas relevé le niveau d'alerte utilisé pour donner la mesure du risque d'attentat terroriste. |
| | Posté le 27-05-2004 à 11:33:00
| L'Assemblée des Premières nations exige la tête de Jacques Chagnon Presse Canadienne L'Assemblée des Premières nations du Québec et du Labrador a exigé mercredi la démission du ministre de la Sécurité publique, Jacques Chagnon, et réclamé du même coup l'intervention du premier ministre Jean Charest pour calmer le jeu à Kanesatake. Mais pour l'heure, rien n'indique que M. Chagnon ait l'intention de céder sa place d'autant plus que M. Charest lui a publiquement réitéré sa confiance. Quoi qu'il en soit, lors d'un point de presse à Québec, le chef régional de l'Assemblée, Ghislain Picard, a qualifié "d'inacceptables, inappropriés et injustifiés", les récents propos du ministre de la Sécurité publique à l'effet que les sociétés amérindiennes tendent à être plus violentes que "la normale". "Le geste le plus honorable que le ministre puisse faire, c'est de se retirer du dossier", a dit M. Picard, qui ne s'est pas laissé attendrir par les excuses présentées mardi soir par Jacques Chagnon. "Les excuses, nous sommes capables de les accepter. Mais trouver l'assurance que ce sont des choses qui ne se répèteront pas dans l'avenir, ça c'est autre chose", a-t-il continué, illustrant ainsi la rupture du lien de confiance entre les premières nations et le titulaire du ministère de la Sécurité publique. En plus de nourrir les préjugés à l'endroit des autochtones, les propos de M. Chagnon vont assurément compliquer encore davantage les relations déjà fort tendues entre le gouvernement et les communautés amérindiennes, a déploré M. Picard. "Quand on dit qu'à chaque fois qu'on n'aime pas le chant d'une corneille, on la tire avec un .12, je trouve que c'est aller loin. C'est sûr que ça va vexer et frustrer la communauté autochtone d'entendre de tels commentaires", a-t-il ajouté. Mais un changement de ministre ne suffira pas, a mentionné M. Picard, qui presse le premier ministre Jean Charest à faire le bilan des relations de son gouvernement avec les peuples aborigènes depuis l'élection de 2003. Plus encore, le chef du gouvernement doit aussi intervenir personnellement pour apaiser les tensions à Kanesatake, croit M. Picard. "Ultimement, c'est le premier ministre qui est responsable. Je pense qu'il devrait s'impliquer, s'intéresser davantage à la situation." Cependant, pour le moment du moins, le ministre de la Sécurité publique conserve toute la confiance de Jean Charest, qui s'est dit, mercredi, totalement satisfait des excuses présentées la veille. "L'affaire est close", a dit M. Charest lors de la période de questions à l'Assemblée nationale. "Le ministre a eu l'occasion de dire qu'il aurait souhaité peut-être s'exprimer différemment. Il m'est arrivé sur 20 ans de dire des choses que j'aurais voulu dire différemment (...) Quand ça arrive, on corrige le tir", a tranché le premier ministre. Quant au ministre Chagnon, il a réitéré être "profondément désolé" d'avoir blessé ou vexé certaines personnes par ses propos. "D'autant plus que dans les communautés autochtones, j'ai quelques amis", a-t-il dit. Cela étant, a-t-il poursuivi, le gouvernement fait face à Kanesatake, "à un problème réel, un problème extrêmement important, un problème de division à l'intérieur de la société, et je pense que tout le monde en convient", a conclu M. Chagnon. |
| | Posté le 27-05-2004 à 11:33:46
| Un candidat bloquiste évoque un recours à l'armée à Kanesatake Presse Canadienne Le candidat bloquiste autochtone Bernard Cleary évoque une intervention de l'armée canadienne afin de dénouer la crise de Kanesatake. M. Cleary estime que le gouvernement Charest a montré son incapacité à contrôler la situation tendue dans cette communauté mohawk. Le candidat de la circonscription de Louis-St-Laurent, dans la région de Québec, soutient que bien des citoyens de Kanesatake vivent dans la peur. Selon lui, si les services policiers ne peuvent enrayer la présence de certains éléments du crime organisé sur ce territoire, Ottawa devrait envisager une intervention de l'armée. M. Cleary croit que si la situation est si grave, le gouvernement fédéral a la responsabilité d'intervenir. Le chef régional de l'Assemblée des premières nations, Ghislain Picard rejette cette hypothèse. M. Picard soutient qu'une intervention de l'armée contribuerait à envenimer les relations entre le gouvernement et la nation autochtone. Il déplore, toutefois, que le gouvernement fédéral se soit montré très discret dans le dossier jusqu'ici. M. Cleary a tenu ses propos à la suite d'une rencontre de presse des candidats bloquistes de la région de la Capitale nationale, ce matin, à Québec. |
| | Posté le 27-05-2004 à 11:34:43
| Dix personnes arrêtées après une opération antidrogue Presse Canadienne À Montréal, dix personnes ont été arrêtées mercredi dans le cadre d'une opération antidrogue. Les policiers ont saisi 300 plants de marijuana ainsi que 5,5 kilos de drogue prête à la vente, le tout d'une valeur d'environ 330 000$. Les agents ont aussi mis la main sur 15 000$ d'équipements. Les 10 personnes, cinq hommes et cinq femmes dans la trentaine, comparaîtront jeudi, au Palais de justice de Montréal. Elles devraient être accusées de culture et de possession de stupéfiants dans le but d'en faire le trafic. La police, qui a procédé à la saisie dans un local du plateau Mont-Royal, ne peut dire à ce moment-ci de l'enquête si les individus ont des liens avec le milieu criminel. |
| | Posté le 27-05-2004 à 13:07:19
| Des dizaines de milliers de salariés d'EDF-GDF manifestent à Paris PARIS (AFP), le 27-05-2004 La manifestation nationale des électriciens et gaziers contre le changement de statut d'EDF-GDF réunit jeudi à Paris des dizaines de milliers de personnes, selon les syndicats, alors que des coupures de courant étaient observées en région parisienne et dans le Midi. La manifestation a quitté la place de la Bastille à 11H00 en direction des Invalides. Dans la matinée, les syndicats avaient estimé de 40 à 50.000 le nombre des électriciens et gaziers en grève rassemblés sur la place. En tête du cortège formé à l'appel de six organisations syndicales, figuraient les secrétaires généraux des grandes confédérations, François Chérèque (CFDT), Bernard Thibault (CGT), et Jean-Claude Mailly (FO), tenant une grande banderole avec cette inscription: "électriciens, gaziers, usagers, élus, ensemble pour le retrait du projet de loi". Le cortège réunissait également des personnels de la SNCF, de la Snecma et d'Aéroports de Paris, ces deux dernières devant connaître prochainement une ouverture du capital. Selon les premières estimations des directions d'EDF et GDF, la grève était suivie par 45% du personnel d'EDF et 45% du personnel de Gaz de France, estimation établie sur l'effectif total et non sur l'effectif prévu au travail. Une baisse de production de 10.OO0 mégawatts a été enregistrée dans la nuit ainsi que des coupures de courant dans la matinée à La Défense et, affectant l'éclairage public, en Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA), selon des sources concordantes. Les syndicats ont obtenu de nombreuses concessions du gouvernement, notamment sur leur statut, le maintien des valeurs du service public et l'assurance "qu'EDF-GDF ne seraient jamais des entreprises comme les autres", ainsi que le martèle une campagne dans les médias. Cette dernière affirmation se heurte toutefois à l'incrédulité des syndicats, qui jugent, contrairement aux déclarations de Nicolas Sarkozy sur le fait que l'Etat conservera un minimum de 51% du capital et vraisemblablement jusqu'à plus de 60%, que le changement de statut n'est qu'un prélude à la privatisation, comme cela a été le cas à France Télécom et Air France. "Les citoyens ne partagent pas l'approche idéologique sur ce changement de statut du gouvernement qui n'a pas entendu le message des agents", a déclaré Bernard Thibault. Jean-Claude Mailly a souligné que "les soi-disant garanties" avancées par le gouvernement n'étaient "pas de vraies garanties" et que le changement de statut rendrait "possible" une privatisation. Le secrétaire général de la fédération de l'Energie CGT, Frédéric Imbrecht a fait valoir sur la foi d'une note interne de la direction que d'ores et déjà était envisagée, après le changement de statut, une hausse des tarifs en trois ans pour les industriels, alors que le marché pour l'industrie (70% du marché total) sera totalement ouvert à la concurrence au 1er juillet. Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral CGT, a quoi qu'il en soit estimé qu'il "n'y aura rien de définitif avant la discussion et le vote au Parlement" et qu'au-delà, la CGT aura "les moyens de contester cette décision ultérieurement". Adopté le 19 mai en conseil des ministres, le projet gouvernemental viendra en discussion à l'Assemblée nationale le 15 juin, journée où la CGT annonce une nouvelle mobilisation à l'échelle des départements. Selon un sondage CSA-L'Humanité, 53% des Français considèrent avec sympathie la manifestation de jeudi, 21% se disant opposés ou hostiles. |
| | Posté le 27-05-2004 à 13:08:50
| La justice s'oppose au mariage d'homosexuels à Bègles BORDEAUX (AFP), le 26-05-2004 Au lendemain de la publication des bans du mariage de Bertrand et Stéphane, le procureur de la République de Bordeaux a signifié mardi son opposition à cette union et a "fait interdiction" au maire (Verts) de la ville, Noël Mamère, de la célébrer "en (sa) qualité d'officier d'état civil". Dans un fax adressé mardi à la mairie de Bègles, le procureur de la République, Bertrand de Loze, indique qu'il a "pris l'initiative de former opposition à la célébration du mariage entre MM. Bertrand Charpentier et Stéphane Chapin, tous deux de sexe masculin, prévu en mairie de Bègles le 5 juin 2004". "En votre qualité d'officier d'état civil", poursuit le fax, "il vous est donc fait interdiction de célébrer le mariage annoncé ainsi qu'il est prévu à l'article 68 du code civil et, en cas de contestation, seul le tribunal de grande instance a qualité pour statuer sur une demande en main levée, selon l'article 177 du code civil". "Il importe qu'en tant que personne dépositaire de l'autorité publique, vous vous absteniez de toutes initiatives destinées à faire échec à l'exécution de la loi", conclut le procureur de la République. De source judiciaire, on indiquait que les deux homosexuels ont dix jours pour formuler une main levée, le tribunal devant alors se prononcer en urgence. Selon cette même source, si le maire de Bègles décidait malgré tout de célébrer l'union, le mariage ferait alors l'objet, par le procureur de la République, d'une demande d'annulation devant le tribunal de grande instance de Bordeaux. La publication des bans du premier mariage homosexuel en France a donc lancé comme prévu une bataille juridique entre le maire de Bègles, qui juge cette union parfaitement "légale", et la Chancellerie, qui en conteste la légalité. Rapidement après l'annonce par M. Mamère de son intention de marier deux personnes de même sexe, le ministre de la Justice, Dominique Perben, condamnant "une provocation médiatique" de la part de l'élu bèglais, avait souligné que "la loi proscrit les mariages homosexuels". "Aujourd'hui, la loi proscrit les mariages homosexuels puisque le code civil français, d'une manière très claire, fait obligation aux maires qui marient de vérifier qu'il s'agit bien d'un mari et d'une femme", avait-il dit. "Tout officier d'état-civil qui (...) procéderait à un mariage homosexuel commettrait une faute, une irrégularité. Ce mariage serait nul de droit", avait-il précisé. Toujours est-il qu'au-delà des aspects juridiques, l'initiative de M. Mamère a lancé un débat de société, alimenté par les prises de position de nombreuses personnalités politiques. Le président de la République Jacques Chirac et le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin ont-ils opposé une fin de non-recevoir aux partisans du mariage homosexuel mais ils ont proposé d'améliorer le pacte civil de solidarité (Pacs). Noël Mamère a annoncé le 11 mai que son groupe parlementaire déposerait rapidement une proposition de loi autorisant le mariage homosexuel. Le PS a aussi décidé "d'élaborer une proposition de loi sur le mariage homosexuel". Le président de la conférence des évêques de France, Mgr Jean-Pierre Ricard, a exprimé son "désaccord", un mariage homosexuel ne pouvant pas être placé, selon lui, "au même plan que l'union d'un homme et d'une femme". L'ancien premier ministre socialiste Lionel Jospin a également fait part de son opposition. |
| | Posté le 27-05-2004 à 13:13:50
| L'imam extrémiste Abou Hamza arrêté à Londres LONDRES (AFP), le 27-05-2004 L'imam extrémiste Abou Hamza al-Masri, en procédure d'appel contre la décision du gouvernement de le déchoir de sa nationalité britannique, a été arrêté jeudi à Londres dans le cadre d'une demande d'extradition des Etats-Unis, a annoncé la police. Abou Hamza "a été arrêté à son domicile vers 3H00 du matin (2H00 GMT)" dans le cadre d'une demande d'extradition des Etats-Unis, a affirmé un porte-parole de la police. "Il a été arrêté par l'Unité d'extradition et d'assistance internationale de la police dans le cadre d'un mandat d'arrêt" lancé par les Etats-Unis, a-t-il précisé. Détenu dans un poste de police à Londres, l'imam devait comparaître dans le cours de la journée devant un tribunal londonien où il devrait être inculpé, a ajouté ce porte-parole, refusant toutefois de préciser quelles charges pesaient sur lui. Le ministre de l'Intérieur David Blunkett avait envoyé le 5 avril 2003 une lettre à l'imam lui retirant sa citoyenneté acquise par un mariage en 1981 avec une Britannique dont il s'est séparé par la suite. Ses avocats avaient fait appel quelques jours plus tard. Avant cette arrestation, Londres entendait priver de la nationalité britannique Abou Hamza, 44 ans, né à Alexandrie (Egypte) d'un père officier de l'armée égyptienne, afin de pouvoir l'expulser. La justice britannique a décidé le 26 avril de reporter au 10 janvier 2005 l'examen de l'appel de l'imam radical contre la procédure du gouvernement. Abou Hamza "a encouragé et soutenu la participation à des combats à l'étranger et à des actes terroristes au nom du jihad", avait plaidé devant une commission spéciale d'appel Ian Burnett, qui représentait M. Blunkett. L'imam a "apporté un soutien et des conseils à des groupes terroristes dont le GIA (groupe islamique armé/algérien), l'IAA (yéménite), une organisation égyptienne appelée EIJ (Egyptian Islami Jihad)", un groupe du Cachemire et "bien sûr" Al-Qaïda, a affirmé M. Burnett. Le lendemain de cette audition, Tony Blair avait annoncé une révision complète du système d'immigration britannique, victime "d'abus réels et non imaginaires", comme ces "imams radicaux qui viennent en Angleterre prêcher la haine religieuse ou ces gens qui sont ici pour apporter leur soutien au terrorisme". Abou Hamza, qui a perdu ses deux mains et un oeil dans une explosion en Afghanistan où il combattait l'occupation soviétique, a été démis de ses fonctions le 4 février 2003 à la mosquée de Finsbury Park (nord de Londres) pour ses "déclarations déplacées". La mosquée a ensuite été fermée. Depuis, l'imam radical poursuivait ses prêches enflammés dans la rue tous les vendredis devant quelques dizaines de fidèles, relativement mesuré en anglais mais appelant au "jihad" en arabe. |
| | Posté le 28-05-2004 à 13:16:39
| Une roquette vise le logement d'un gendarme en Corse CAURO (AFP), le 28-05-2004 Une roquette habituellement destinée à percer des blindages ou des parois a atteint, dans la nuit de jeudi à vendredi, le logement de la famille d'un gendarme dans les locaux de la brigade de Cauro, un village de Corse-du-Sud, sans faire de blessés. Le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin s'est dit vendredi déterminé à retrouver les auteurs de l'attentat, indiquant que le plan Epervier avait été déclenché à cette fin. Dominique de Villepin "condamne avec la plus grande indignation cet acte qui aurait pu avoir des conséquences humaines irréparables", indique un communiqué du ministère de l'Intérieur. "Il adresse toute sa sympathie à la famille ainsi touchée et aux gendarmes de la brigade, comme aux militaires de la gendarmerie de Corse". La roquette, tirée depuis la route qui passe devant la gendarmerie de ce petit village à une vingtaine de kilomètres au sud d'Ajaccio, est venue se ficher dans le mur de l'appartement avant que la charge n'explose et le transperce, jusque dans la cuisine, où les tuyaux de gaz et d'eau ont été arrachés, témoignait un militaire. Les éclats de la roquette, perceptibles depuis la route, ont percé également les volets et la première couche du double vitrage de la chambre où dormaient les deux fils du gendarme et son épouse, âgés de 11 mois et 3 ans. "Une roquette a été tirée de la route sur la façade de la gendarmerie de Cauro, elle a transpercé le mur d'un logement occupé par un gendarme, son épouse et leurs deux enfants", a confirmé le préfet de police de Corse, Philippe de Lagune, qui s'est rendu immédiatement sur les lieux pour "soutenir les militaires et leurs familles". L'attentat a été perpétré vers 2h00 du matin. La queue de la roquette dépassait du mur, criblé d'impacts d'éclats. L'engin, "à charge creuse" selon le préfet de police et des gendarmes, est normalement destiné à percer des parois metalliques. Une fois la cible atteinte, une charge explose et fait office de massue pour enfoncer la paroi. Si des personnes s'étaient trouvées plus près, elles auraient été blessées ou pire, estime M. de Lagune. "Les familles sont choquées mais ont fait preuve de courage", a ajouté le préfet de police. La brigade de Cauro abrite sept gendarmes et leurs familles. Le préfet de Corse Pierre-René Lemas et le général Roland Gilles, qui dirige la légion de gendarmerie de la Corse, étaient attendus sur place à 07h00. Par le passé, des immeubles de l'Etat en Corse - sous-préfectures, gendarmeries, caserne de CRS -, ont été la cible de tirs de roquettes qui n'étaient pas pourvues de charges explosives, ou celles-ci n'étaient pas amorcées. Certains avaient été revendiqués par des mouvements indépendantistes clandestins corses. Le principal, le FLNC-Union des Combattants (FLNC-UC) a décrété une trêve des ses "actions militaires" le 14 novembre 2003. Le second, le FLNC dit "du 22 octobre" ne l'a pas suivi dans ce sens. Dans la nuit de mardi à mercredi, l centre des impôts de Corte, en Haute-Corse, a été endommagé par un attentat à l'explosif, a-t-on appris auprès des gendarmes. Quelques vitres des bâtiments alentours ont été brisées et un hôtel situé à proximité des lieux de l'attentat, a été évacué par précaution. |
| | Posté le 28-05-2004 à 13:17:54
| Le groupe Fiat de nouveau en deuil avec la disparition d'Umberto Agnelli MILAN (AFP), le 28-05-2004 Le groupe Fiat est de nouveau en deuil avec la disparition vendredi de son président, Umberto Agnelli, décédé d'un cancer, moins d'un an et demi après la mort de son frère aîné Giovanni. Umberto Agnelli, qui aurait eu 70 ans en novembre prochain, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi, dans sa maison des environs de Turin (nord), entouré de sa femme Allegra, et de ses enfants Andrea et Anna. Il n'était pas apparu en public depuis le 26 avril dernier. Ce jour-là, il avait assisté à une cérémonie de l'université de Turin, qui avait remis un diplôme de Doctor Honoris Causa à sa femme, et il était apparu affaibli. Pour la première fois, le 11 mai dernier, il n'avait pas pu participer à l'assemblée générale des actionnaires du groupe automobile et industriel à Turin. Il s'était adressé à l'assemblée par vidéo conférence et avait été très applaudi. Un porte-parole de Fiat avait alors indiqué qu'il était souffrant, sans préciser toutefois la cause de la maladie. Umberto Agnelli avait succédé à la tête du clan familial à son frère, Giovanni (Gianni) Agnelli, surnommé "l'Avvocato", emporté par un cancer de la prostate en janvier 2003. Il avait pris la présidence de Fiat en novembre de la même année, en remplacement de M. Paolo Fresco, qui avait dirigé le groupe depuis 1998. Jusque-là, Umberto Agnelli était resté dans l'ombre de ce frère aîné charismatique, de 13 ans plus âgé, considéré comme l'un des plus grands patrons italiens ayant modernisé l'Italie de l'après-guerre, en portant l'automobile dans toutes les familles. Alors que "Gianni" régnait sans partage sur Fiat, dont il a été président jusqu'en 1996 puis président d'honneur, Umberto gérait plus discrètement les deux holdings familiales IFI et IFIL. La "sobriété et la discrétion" avaient toujours caractérisé celui qu'on appelait le "Dottore" Agnelli. Umberto Agnelli avait pris la présidence de Fiat à un moment où le groupe était en pleine crise financière et industrielle et il avait marqué la volonté de la famille de s'engager à redresser le groupe. Il avait alors mis en place avec son équipe un plan de redressement qui a commencé à porter ses fruits. Ainsi le groupe turinois avait annoncé lors de l'assemblée générale des actionnaires du 11 mai avoir fortement réduit ses pertes au premier trimestre 2004, avec un résultat net à - 194 millions d'euros contre - 681 millions d'euros un an avant. "Umberto Agnelli a su faire des choix importants dans un moment difficile pour l'entreprise", a affirmé le maire de Turin, Sergio Chiamarino, dans un premier hommage. Le sénateur à vie, Giulio Andreotti, a affirmé pour sa part que lorsque Umberto Agnelli avait exercé les fonctions de sénateur, il avait également été exemplaire. La famille Agnelli était en effet très impliqué dans la politique italienne, Giovanni Agnelli ayant été sénateur à vie. Après l'annonce du décès d'Umberto Agnelli, l'action du groupe automobile et industriel Fiat a ouvert sur une nette hausse, progressant de 2,86% à 5,83 euros à la bourse de Milan. La famille a annoncé qu'une chapelle ardente sera dressée samedi de 7H00 à 15H00 GMT au centre historique de Fiat, via Marocchetti, à Turin. Les obsèques seront célébrées de manière strictement privée, à partir de 16H00 GMT samedi, selon la RAI, et Umberto Agnelli reposera dans le caveau familial à Villar Perosa, près de Turin. La Stampa, journal du groupe Fiat, a sorti une édition spéciale consacrée à la mort d'Umberto Agnelli. |
| | Posté le 28-05-2004 à 13:18:37
| Le procès d'Outreau reprend sans Myriam Delay, qui refuse de comparaître SAINT-OMER (AFP), le 28-05-2004 Le procès pour pédophilie d'Outreau a repris vendredi devant les assises du Pas-de-Calais à Saint-Omer en l'absence de Myriam Delay, accusée et accusatrice, qui a refusé de quitter sa cellule au lendemain de la remise en liberté sous contrôle judiciaire de sept accusés au procès. A la reprise de l'audience, le président de la cour Jean-Claude Monnier a annoncé cette absence et lu un "mot" de Myriam Delay dans lequel elle explique qu'elle refuse de comparaître car elle en a "assez d'être ridiculisée. Je ne sais pas où j'en suis, j'espère en parler avec mon avocate", affirme-t-elle. Le président a indiqué qu'il avait délivré à l'accusée une sommation. Si elle persistait dans son refus, il pourrait alors la contraindre à venir en ayant recours à la force. "Quand elle parle, on lui dit de se taire, quand elle parle à un témoin, on dit qu'elle le subordonne. Quoi qu'elle fasse, on dit que c'est mal", a commenté son avocate, Me Pascale Pouille-Deldicque, en ajoutant: "là, au moins, elle ne gêne plus personne". Donnant raison à sa cliente, Me Pouille-Deldicque s'est déclarée "désabusée" par la manière dont se déroule le procès, en estimant qu'on "ne laisse pas l'occasion (à Myriam Delay, Badaoui de son nom de jeune fille) de justifier ses incohérences". Myriam Delay a successivement incriminé l'ensemble des 17 adultes accusés dont elle-même, jugés pour viols de 18 enfants au total, puis seulement quatre, puis à nouveau 16. L'audience a repris avec l'audition de plusieurs témoins cités par la défense, en présence de tous les autres 16 accusés, dont sept ont été remis jeudi soir en liberté sous contrôle judiciaire. Ces sept personnes ont exprimé leur "soulagement" et leur "confiance" retrouvée à leur arrivée au palais de justice. "Il n'y a pas de mots assez forts pour exprimer ce qu'on éprouve. j'apprécie le moment présent de liberté avec ma famille", a déclaré Pierre Martel, le chauffeur de taxi, très ému et disant avoir "une femme exceptionnelle". Il a passé plus de deux ans en prison comme la majorité des six autres accusés libérés jeudi. Franck Lavier, arrivé au bras de sa mère, a déclaré avoir "de la souffrance et de la haine" qu'il ne sait pas "contre qui jeter". Après l'audience, "je ne serai (désormais) plus seul entre quatre murs, ce sera plus facile pour moi à vivre", a-t-il ajouté. Le prêtre-ouvrier Dominique Wiel s'est déclaré "très confiant" après avoir passé sa "première nuit en liberté", espérant "qu'il y en aura d'autres". Daniel Legrand fils s'est déclaré lui aussi "soulagé". "Ce n'est pas fini. Je garde la tête sur les épaules", a-t-il dit, paraissant très déterminé et répétant être "totalement innocent". |
| | Posté le 28-05-2004 à 13:19:13
| EDF-GDF: "Il n'y aura pas de privatisation", martèle Sarkozy PARIS (AFP), le 28-05-2004 Le ministre de l'Economie et des finances, Nicolas Sarkozy, a assuré jeudi, à l'issue d'une journée de forte mobilisation des électriciens-gaziers, que l'Etat "ne descendra pas en-dessous de 70% du capital d'EDF". "Il n'y aura pas de privatisation parce qu'EDF c'est le nucléaire, parce que ce sont des investissements de long terme, parce que c'est l'indépendance énergétique de la France", a martelé le ministre. "Par la loi, je vais donner la garantie que l'Etat ne descendra pas en dessous de 70% du capital (d'EDF, ndlr.). Cela veut dire très exactement qu'il n'y aura pas de minorité de blocage donc il n'y aura pas de privatisation", a-t-il insisté. Lors de sa visite à Chinon (Indre-et-Loire) le 29 avril dernier, M. Sarkozy avait assuré dans une lettre aux syndicats de la centrale nucléaire que la participation de l'Etat dans EDF serait "sensiblement" plus élevée que les "plus de 50%" prévus dans le projet initial. Le ministre avait alors laissé entendre qu'il ne serait pas contre une participation de l'Etat de 66%. Par ailleurs, le ministre a indiqué que le gouvernement puisera 500 millions d'euros dans le produit des privatisations pour financer le projet industriel de EDF. "Le gouvernement va faire quelque chose qu'aucun gouvernement n'a fait depuis 20 ans, nous allons prendre une partie du produit des privatisations, 500 millions d'euros, pour les donner à EDF qui va financer son projet industriel", a déclaré le ministre sur France 2. "C'est bien la démonstration qu'en la matière ce que nous voulons c'est la réussite de cette grande entreprise", a ajouté Nicolas Sarkozy. "On va donner les moyens à EDF et à Gaz de France de gagner des parts de marché en Europe", a-t-il ajouté, affirmant que le "changement est nécessaire". Une "marée bleue" d'électriciens-gaziers a envahi Paris jeudi pour s'opposer au changement de statut d'EDF et GDF. Dans la journée, de la place de la Bastille aux Invalides, les agents d'EDF-GDF, ont manifesté au nombre de 40.000 selon la police, 80.000 selon la CGT qui formait le gros des troupes dans une capitale en proie à des embouteillages monstres. Commencée à 11HOO, la manifestation s'est terminée peu après 18H00. Tee shirt bleu roi, les électriciens arboraient par milliers un badge proclamant: "Sauvons la sécu" ou une main noire sur fond jaune frappée de l'inscription: "tous ensemble en grève jusqu'au retrait du projet de loi, stop privatisation". "La santé, l'énergie, c'est la même logique: celle du profit" ou "pas d'hésitation, EDF, GDF appartiennent à la Nation", ont scandé les manifestants. Des agents en grève que n'ont pas convaincus au fil des semaines les "garanties" sur le maintien de leur statut et l'affirmation qu'EDF et GDF "ne seront pas privatisées", martelées ces dernières semaines par le ministre des Finances Nicolas Sarkozy et le Premier ministre. Dans le cortège parisien, les premiers responsables confédéraux défilaient en tête: Bernard Thibault (CGT), Jean-Claude Mailly (FO) et François Chérèque (CFDT) pour la première fois au coude à coude depuis plus d'un an et tenant une banderole où l'on pouvait lire: "électriciens, gaziers, usagers, élus, ensemble pour le retrait du projet de loi". "Les citoyens ne partagent pas l'approche idéologique sur ce changement de statut du gouvernement qui n'a pas entendu le message des agents", a déclaré M. Thibault alors que M. Mailly soutenait que "les soi-disant garanties" avancées par le gouvernement n'étaient "pas de vraies garanties". Les syndicats ont recensé 75% de grévistes, les directions faisant elles, état de 40,4% de grévistes, comptabilisés sur les effectifs totaux et non sur les effectifs prévus au travail. Adopté le 19 mai en conseil des ministres, le projet de loi de changement de statut du gouvernement viendra en discussion à l'Assemblée nationale le 15 juin, date à laquelle les syndicats appellent à une nouvelle grève nationale de 24 heures. |
| | Posté le 28-05-2004 à 13:19:58
| Inondations: l'Onu redoute au moins 1.500 morts et disparus à Haïti GENEVE (AFP), le 28-05-2004 Les Nations Unies redoutent un bilan d'au moins 1.500 morts et disparus dans les inondations des derniers jours dans la seule partie haïtienne de l'île d'Hispaniola, a annoncé vendredi un porte-parole. Les intempéries qui se sont abattues sur l'île dimanche ont probablement fait environ 1.500 morts et disparus en Haïti, selon la sécurité civile haïtienne, "mais c'est un bilan qui risque d'augmenter", a déclaré lors d'un point de presse Elisabeth Byrs, porte-parole du bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (OCHA). Les inondations catastrophiques ont fait 1.000 disparus dans la seule ville de Mapou, dans le sud-est d'Haïti, a ajouté Mme Byrs. "Etant donné que ce sont des inondations, il n'y a aucun moyen de retrouver des survivants". Le précédent bilan communiqué sur place jeudi faisait état de 918 morts pour les deux parties de l'île (339 morts en République dominicaine, presque tous à Jimani (sud-ouest), et 579 en Haïti). Mme Byrs a souligné que les sauveteurs ont du mal à accéder aux régions les plus touchées par les inondations, qui ont coupé les routes. "Souvent les hélicoptères ne peuvent même pas se poser, on ne peut même pas arriver à pied dans certains villages parce que la boue est tellement haute", a-t-elle expliqué. Le plus urgent est pour les sauveteurs de ramasser et d'enterrer les cadavres afin d'empêcher les épidémies. "Il y a actuellement trois mètres d'eau en moyenne dans les villages les plus touchés. Les corps sont décomposés, les familles ne peuvent même pas les reconnaître", a souligné la porte-parole. En République dominicaine, les autorités pulvérisent par avion des produits désinfectants sur les zones sinistrées pour lutter contre le risque d'épidémie, a-t-elle précisé. Les secours tentent d'acheminer de l'eau, des tentes et des vivres aux victimes mais les Nations Unies ont besoin de fonds pour financer cet effort, a souligné Mme Byrs. Début mars, l'Onu a demandé 35 millions de dollars à la communauté internationale pour la crise humanitaire en Haïti après le changement de régime à Port-au-Prince. Mais les Nations Unies n'ont reçu qu'un quart des fonds demandés. "Nous appelons les donateurs à contribuer d'urgence", a lancé Mme Byrs, précisant que l'Onu avait reçu 100.000 euros de l'Irlande et autant du Japon. L'Unicef a lancé de son côté un appel de 506.000 dollars pour porter secours aux victimes, notamment pour l'achat de récipients d'eau potable. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a lancé pour sa part un appel de 592.000 euros. |
| | Posté le 28-05-2004 à 13:20:40
| Le calme revient à Najaf, deux journalistes attaqués en Irak BAGDAD (AFP), le 28-05-2004 Un journaliste japonais aurait été tué jeudi soir dans une attaque visant sa voiture près de Bagdad, alors que le calme est revenu à Najaf (centre) après une trêve conclue entre les forces américaines et la milice du chef radical chiite Moqtada Sadr. Un porte-parole du gouvernement japonais a affirmé que deux journalistes indépendants, qui circulaient en voiture, avaient été attaqués jeudi soir près de Bagdad. Selon la chaîne de télévision publique japonaise NHK et l'agence Jiji Press, l'un des deux Japonais a été tué et l'autre blessé. Les deux Japonais sont Shinsuke Hashida, un journaliste indépendant de 61 ans, correspondant de guerre expérimenté basé à Bangkok, et son neveu Kotaro Ogawa, 33 ans, originaire de Tottori. "Ils ont été attaqués alors qu'ils se dirigeaient vers le nord en provenance de Samawa", ville du sud-est de l'Irak où est basé le contingent nippon, a déclaré le porte-parole du gouvernement Hiroyuki Hosoda. En novembre 2003, deux diplomates japonais avaient été tués en Irak alors qu'ils se rendaient à une conférence sur la reconstruction du pays à Tikrit. Quelque 550 soldats japonais sont déployés depuis quelques mois à Samawa, pour une mission consacrée à des opérations humanitaires et de reconstruction. La coalition conduite par les Etats-Unis a annoncé la suspension de ses opérations offensives à Najaf et précisé que des forces de sécurité irakiennes prendraient la responsabilité de la sécurité dans cette ville sainte chiite. "Jusqu'à (ce que les forces irakiennes soient opérationnelles) les forces de la coalition suspendront leurs opérations offensives mais continueront à assurer la sécurité en patrouillant" à Najaf, a déclaré le porte-parole de la coalition Dan Senor, tout en se déclarant "prudemment optimiste" sur la trêve. "Il n'y a plus d'accrochages à Najaf, et depuis 02h00 (mercredi 22h00 GMT) ses habitants dorment calmement", a annoncé le conseiller pour la sécurité nationale irakienne, Mouaffak al-Roubaï. Il a ajouté que la coalition avait "promis de respecter l'accord" de trêve qu'il a négocié avec M. Sadr. Dans une lettre adressée à M. Roubaï, Moqtada Sadr indique que la trêve vise à "mettre fin à la situation tragique dans la ville sainte" grâce à un plan en quatre points prévoyant "la remise des édifices publics aux institutions gouvernementales", "le retrait de tous les combattants de l'Armée du Mehdi (sa milice) non originaires de la région de Najaf" et la "suspension de toute poursuite" à l'encontre de ses miliciens. Selon M. Roubaï, la lettre prévoit aussi "le retrait des forces d'occupation américaines vers leurs bases, à l'exception de petites unités chargées de la protection de leur QG et du siège du gouvernorat". M. Sadr souhaite aussi mener des discussions avec toutes les composantes chiites "sur l'avenir" de sa milice, et qu'aucune action ne soit entreprise d'ici là contre sa personne. La coalition va retirer ses forces hors des villes de Najaf et Koufa et celles-ci resteront dans leurs bases, dans le bâtiment du gouverneur et au siège de la coalition, a confirmé un responsable de la coalition. Les forces irakiennes reviendront dans ces deux villes. Il a cependant affirmé que la coalition continuait de réclamer l'arrestation de M. Sadr et le démantèlement de sa milice. Mais, a-t-il dit, responsables et dignitaires chiites vont entamer des négociations avec M. Sadr pour résoudre les problèmes. "Il est nécessaire qu'il soit présenté à la justice". Accusé de complicité dans le meurtre d'un rival politique en avril 2003, Moqtada Sadr s'est retranché à Najaf début avril. Ses miliciens ont essuyé de lourdes pertes depuis le début des combats. Par ailleurs, un membre du Conseil de gouvernement transitoire irakien, Mme Salama al-Khafaji, a échappé à un attentat au sud de Bagdad, mais son fils a été tué, selon une télévision arabe. Mme Khafaji avait remplacé au Conseil de gouvernement Akila al-Hachémi, une autre chiite assassinée en septembre 2003 à Bagdad. La Corée du sud enverra une mission militaire dans le nord de l'Irak dimanche pour finaliser les plans de déploiement du contingent sud-coréen dans la région, a annoncé vendredi le ministère de la Défense. Le gouvernement sud-coréen a choisi de déployer les 3.600 hommes qu'il a accepté d'envoyer en Irak à Erbil, dans la région kurde autonome du nord de l'Irak, où ils se consacreront à l'aide et à des travaux de reconstruction. |
| | Posté le 28-05-2004 à 13:21:28
| Sommet des dirigeants européens et latino-américains au Mexique GUADALAJARA (AFP), le 28-05-2004 Les leaders de l'Union européenne, d'Amérique latine et des Caraïbes se rassemblent vendredi à Guadalajara (Mexique) pour un sommet axé sur le commerce bilatéral, mais aussi sur le multilatéralisme et la lutte contre les inégalités. Il s'agit de la troisième édition de ce type de rencontres initiées en 1999, mais de la première entre les 33 pays d'Amérique latine et une Europe désormais élargie à 25, deux régions représentant ensemble plus d'un milliard d'habitants. En dépit de l'absence remarquée du président cubain Fidel Castro et des Premiers ministres britannique Tony Blair et italien Silvio Berlusconi, le sommet sera l'occasion pour le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero de faire ses premiers pas sur la scène internationale. A Guadalajara, la deuxième ville mexicaine connue pour ses mariachis (chanteurs traditionnels) et la tequila, il verra notamment le président Jacques Chirac, le chancelier allemand Gerhard Schroeder ainsi que le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. Les trois principaux thèmes du sommet sont le libre échange, la défense d'un monde multipolaire avec les Nations unies à son centre, sachant que UE, Amérique latine et Caraïbes représentent ensemble un tiers des sièges de l'Onu, et enfin la cohésion sociale. Jugeant que le sommet manque de contenu concret, Vénézuéliens et Cubains sont arrivés à Guadalajara en critiquant la volonté de l'Union européenne de nouer des alliances commerciales avec le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay), l'Amérique centrale et la Communauté andine des nations (CAN, Colombie, Equateur, Bolivie, Venezuela, Pérou). La délégation cubaine a affirmé que l'Europe ne cherche qu'à exploiter ce qui peut l'être en Amérique latine. L'Europe a répliqué en critiquant la situation des droits de l'Homme à Cuba. La guerre en Irak aura sa place dans les débats, la Déclaration de Guadalajara adoptée vendredi par les leaders devant condamner les tortures de prisonniers en Irak, même si les Etats-Unis ne seront pas formellement mentionnés. "Ceux qui doivent être condamnés sont les auteurs qui ont un nom et un prénom, pas un peuple, pas un pays", a indiqué M. Zapatero jeudi, après avoir rencontré M. Fox à Mexico. Sur le plan commercial, l'Union européenne et le Mercosur ont affiché jeudi lors d'une réunion ministérielle leur détermination à conclure d'ici octobre un accord de libre-échange. |
| | Posté le 28-05-2004 à 13:22:19
| France: le chômage en hausse de 0,3% en avril PARIS (AFP), le 28-05-2004 Le chômage a enregistré une nouvelle progression de 0,3% en avril, totalisant 2.430.700 personnes, soit 8.200 chômeurs supplémentaires, selon les données publiées vendredi par le ministère de l'Emploi. Le taux de chômage au sens du bureau international du travail (BIT), calculé différemment, est resté stable, à 9,8%, a précisé la direction des statistiques du ministère. Sur un an, le nombre de chômeurs de catégorie 1 (immédiatement disponibles à la recherche d'un emploi à durée indéterminée et à temps plein), qui sert de baromètre officiel, a augmenté de 2,4%. Le nombre de chômeurs de catégorie 1+6 (prenant en compte les demandeurs d'emploi ayant exercé une activité occasionnelle ou réduite de plus de 78 heures dans le mois) a quant à lui progressé de 0,4% sur le mois et de 3,2% sur un an. En avril, le chômage des hommes augmente de 0,5% (+1,7% sur un an), tandis que celui des femmes progresse de 0,1% (+3,1% sur un an). Le chômage des jeunes augmente fortement (+0,5% sur un mois, +5,3% sur un an), tandis que celui des plus de 50 ans recule de 0,3% sur le mois et de 1,6% par rapport à avril 2003. Le chômage de longue durée (demandeurs d'emploi inscrits depuis au moins un an à l'ANPE) augmente de 0,7% par rapport au mois de mars (+1,7% sur un an), tandis que le chômage de très longue durée (chômeurs inscrits depuis trois ans ou plus) progresse de 0,5% sur un mois, mais recule de 3,5% par rapport à avril 2003. |
| | Posté le 29-05-2004 à 11:53:05
| Une hôtesse de l'air accusée de fausse alerte à la bombe dans un avion d'American Airlines Presse Canadienne | Le 29 mai 2004 - 00:04 Une hôtesse de l'air d'un vol d'American Airlines qui avait déclaré aux autorités avoir trouvé à bord une note sur la présence d'une bombe dans la soute, a été accusée vendredi d'avoir elle-même écrit ce message qui a forcé l'avion à se poser d'urgence la veille. Gay Wilson, 37 ans, d'Arlington (Texas) a été accusée d'interférence illégale avec une compagnie aérienne, une inculpation fédérale qui peut lui valoir une condamnation allant jusqu'au 20 ans de prison, a déclaré Doug Riggin, agent du FBI. L'avion de l'American Airlines, en provenance de Dallas et à destination de Boston, a été dérouté jeudi sur Nashville (Tennessee) après que l'hôtesse eut déclaré avoir trouvé dans les toilettes de l'appareil une note évoquant une bombe à bord. Après enquête, il s'est avéré qu'elle avait elle-même écrit la note. Les motifs de l'hôtesse n'ont pas été dévoilés. Mme Wilson a été arrêtée à Dallas et devait être entendue mardi par un tribunal. |
| | Posté le 29-05-2004 à 11:55:50
| John Kerry jure de retirer rapidement les troupes américaines d'Irak Presse Canadienne Le candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine John Kerry a juré vendredi de renouer les relations avec les alliés pour s'assurer que la présence d'une force internationale en Irak accélérera le retrait des troupes américaines. Lors d'un passage dans l'Etat de Wisconsin et d'une interview accordée à l'Associated Press, Kerry a déclaré que s'il était élu président, "nous n'hésiterions pas à bouger rapidement pour internationaliser cela (la situation en Irak) de façon à mettre fin aux opérations de combats et à commencer à retirer nos troupes rapidement", a déclaré John Kerry dans un entretien. Interrogée sur la présence éventuelle de soldats en Irak d'ici quatre ans, John Kerry a déclaré qu'il espérait que le combat serait fini, avant d'ajouter: "il peut y avoir une présence d'une force internationale". "Je pense que les Etats-Unis ont besoin de mettre fin au sentiment d'occupation américaine et je le ferai", a-t-il conclu. |
| | Posté le 29-05-2004 à 11:57:17
| Tokyo enquête sur deux journalistes disparus en Irak Presse Canadienne Les responsables japonais tentaient de confirmer vendredi si deux cadavres carbonisés ramenés dans un hôpital irakien sont bien ceux des deux journalistes indépendants japonais attaqués tard jeudi par des hommes armés près de Bagdad. Il semble que les deux hommes, Shinsuke Hashida, 61 ans et son neveu Kotaro Ogawa, 33 ans, ont été pris au piège dans leur voiture en flammes et n'ont pas pu en sortir avant l'explosion du véhicule. Les deux journalistes qui voyageaient en compagnie d'un conducteur et d'un interprète, se rendaient de Bagdad à la ville de Samawah dans le sud du pays. Leur voiture a essuyé des tirs d'hommes armés non identifiées alors qu'ils étaient près de Mahmoudiyah, à 30km au sud de Bagdad. Le conducteur et l'interprète ont été blessés mais ont survécu à l'attaque, selon le ministère japonais des Affaires étrangères. Deux corps carbonisés, rendus méconnaissables, ont été amenés plus tard dans un hôpital de Mahmoudiyah. Les employés ont déclaré aux responsables de l'ambassade japonaise que les morts étaient japonais, a ajouté le ministère. Le Premier ministre Junichiro Koizumi a déclaré que les cadavres n'ont toujours pas été positivement identifiés comme étant ceux des journalistes disparus, mais il a reconnu que la perspective était sinistre. "C'est malheureux", a-t-il déclaré à la presse. "Nous avons prévenu les gens de rester en dehors de l'Irak |
| | Posté le 29-05-2004 à 11:58:18
| Prise d'otages après l'attaque des bureaux d'une compagnie pétrolière en Arabie saoudite Presse Canadienne | Le 29 mai 2004 - 05:56 Des hommes armés ont ouvert le feu contre les bureaux d'une compagnie pétrolière à Khobar, à 400km au nord-est de Riyad, tuant au moins cinq personnes, avant de retenir des otages. Trois étrangers auraient été abattus. Selon des témoins, quatre hommes vêtus d'habits militaires ont attaqués deux bureaux de la compagnie, mais un diplomate occidental a parlé de l'attaque de trois complexes. Il a précisé que deux gardes avaient été tués, tandis que les témoins parlaient de trois autres morts. Les hommes armés se sont réfugiés dans un complexe après un échange de tirs avec des forces de sécurité, ont rapporté les témoins. L'un d'entre eux, citant un policier, a précisé que les attaquants retenaient des otages. Les nationalités des ressortissants étrangers n'étaient pas connues dans l'immédiat. Des responsables britanniques étaient en route pour Khobar, certaines rumeurs ayant fait état du décès d'un citoyen britannique, selon le Foreign Office. Une dizaine d'ambulances étaient aperçues à proximité du complexe résidentiel Oases appartenant à un homme d'affaires saoudien. Plusieurs centaines de policiers ont entouré le complexe, qui était survolé par des hélicoptères. |
| | Posté le 29-05-2004 à 11:59:08
| Deux explosions entendues dans le centre de Bagdad Presse Canadienne | Le 29 mai 2004 - 05:57 Deux explosions ont été entendues samedi à proximité du quartier général de la coalition dans le centre de Bagdad, ont rapporté des témoins. La première explosion s'est produite près d'une des principales entrées de la Zone verte, où est basée la coalition. En début de semaine, quatre ressortissants étrangers avaient été tués dans un attentat ayant frappé leur voiture dans le même secteur. L'autre déflagration a été entendue sur le toit d'une banque, située à proximité d'un ancien bâtiment du ministère de l'Information |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:00:27
| Le Pakistan réussit un test nucléaire Presse Canadienne | Le 29 mai 2004 - 05:58 Le Pakistan a réussi ce samedi un test de missile nucléaire de moyenne portée, ont annoncé des responsables pakistanais de la Défense sous couvert d'anonymat. La nouvelle version du missile Ghauri V, dont la portée est de 1500km, a été testée dans une région gardée secrète du pays. L'arme a atteint son objectif, couvrant une distance de 900km. De même source, on précisait que les voisins du Pakistan avaient été informés de ces essais, avant leur mise en oeuvre. Ce test est destiné à renforcer les capacités de défense pakistanaise. |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:01:57
| Attentat contre un train dans le sud de la Russie: six blessés Presse Canadienne | Le 29 mai 2004 - 06:00 Un train transportant des passagers a été la cible d'un attentat samedi matin dans le sud de la Russie, près de la frontière tchétchène, ont annoncé les autorités russes. Six personnes ont été blessées dans cette attaque. Le train se dirigeait vers Vladikavkaz, la capitale de l'Ossétie du Nord, lorsque l'engin a explosé près du village de Elkhotovo, à 7h27 (3h27 GMT), a précisé un porte-parole de la police régionale, Alan DoJiev. Selon lui, l'explosion s'est produite entre la troisième et la quatrième voiture. La force de la déflagration a entraîné le déraillement de sept wagons. L'agence de presse russe Itar-Tass a précisé que le train comportait 18 voitures. Au ministère de l'Intérieur, on précisait que six personnes ont été blessées. SergeJi Kozhemyaka, du ministère des Situations d'urgence, a toutefois affirmé que les blessures étaient légères. Les passagers touchés seraient selon lui tombés de leur couchette au moment du choc. Alan DoJiev a souligné que le train roulait lentement au moment de l'explosion, ce qui avait sans doute limité son impact. On ne savait pas dans l'immédiat si l'engin explosif avait été placé dans le train ou sur les rails. |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:02:54
| Attentats de Madrid: mandat d'arrêt international contre un suspect algérien Presse Canadienne | Le 29 mai 2004 - 06:02 Un juge espagnol a lancé vendredi un mandat d'arrêt international contre un suspect algérien dont les empreintes digitales, retrouvées sur des preuves liées aux attentats du 11 mars à Madrid, avaient été prises par le FBI pour celles d'un avocat américain. Le juge espagnol, Juan del Olmo, de la Cour nationale a lancé un mandat contre Daoud Ouhnane, qui a vécu en toute légalité en Espagne avant les attentats qui ont tué 191 personnes et blessé plus de 2.000 autres en mars dernier. Selon le magistrat, les empreintes d'Ouhnane ont été trouvées sur un sac plastique contenant des détonateurs du type utilisé dans les attentats. Le sac se trouvait dans une camionnette volée trouvée près d'une gare de banlieue d'où étaient partis trois des quatre trains attaqués. Brandon Mayfield, un avocat américain converti à l'islam avait été arrêté le 6 mai dans la banlieue de Portland (Oregon) dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Madrid. Il avait été détenu comme témoin matériel après que les empreintes sur le sac lui eurent été attribuées par erreur par le FBI. Jeudi dernier, la police espagnole a dévoilé enfin les résultats de ses propres tests sur les empreintes, ce qui a conduit à la libération de Brandon Mayfields. |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:03:47
| Paul Martin présente son plan de financement pour les villes Presse Canadienne | Le 29 mai 2004 - 00:00 S'il a des difficultés à remonter la pente dans l'estime des électeurs, Paul Martin aura réussi à inscrire quelques points, vendredi, auprès des élus municipaux en présentant son plan de financement pour les villes. Le plan présenté devant les délégués de la Fédération canadienne des municipalités réunis à Edmonton en assemblée générale, propose de transférer une part accrue des revenus de la taxe sur l'essence pour atteindre une somme de près de 2 milliards de dollars par année d'ici cinq ans. S'ils sont réélus, les libéraux promettent de plus de verser jusqu'a 1,5 milliard de dollars en cinq ans pour combler les lacunes en logement social et logement abordable. "Nos villes perdront de leur efficacité et de leur vitalité si on laisse leurs infrastructures se désintégrer. Or, cela aurait de très sérieuses répercussions sur l'économie de notre pays", a déclaré M. Martin dans son discours. Le hic, toutefois, c'est qu'avant que les municipalités ne voient la couleur de cet argent, le fédéral devra négocier avec les provinces. Et là, les choses se complique, les provinces étant réticentes à laisser Ottawa s'ingérer dans une responsabilité provinciale. Faisant fi de cet obstacle, M. Martin a affirmé qu'il avait l'intention de négocier avec les provinces dès cette année pour arriver à une entente. |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:05:14
| L'écart fiscal entre l'Ontario et le Québec incite des Ontariens à déménager Presse Canadienne L'adoption du budget ontarien, avec ses hausses importantes d'impôt, jumelée au prix exorbitant des maisons à Ottawa, incite de plus en plus d'Ontariens à s'installer au Québec. Après plusieurs années de baisses d'impôt sous les conservateurs, l'écart fiscal entre l'Ontario et le Québec s'est soudainement rétréci, la semaine dernière, avec une nouvelle "contribution santé", qui ajoutera de 300 à 900 $ aux impôts des Ontariens. Même qu'un couple avec un enfant et disposant d'un revenu familial annuel de 60 000 $ paiera maintenant 779 $ de plus par année en impôt s'il vit en Ontario plutôt qu'au Québec. "La contribution santé sert à mettre plus d'argent dans les poches du gouvernement ontarien, dit Bruno Charron, comptable et directeur en fiscalité au cabinet Marcil Lavallée d'Ottawa. C'est une taxe déguisée qui passe peut-être mieux parce qu'elle n'est pas directement ajoutée à l'impôt sur le revenu." M.Charron ne croit pas que cette nouvelle taxe à elle seule soit suffisante pour provoquer un mouvement marqué des citoyens d'Ottawa vers Gatineau. Le fisc québécois, rappelle-t-il, demeure le plus gourmand en Amérique du Nord. Même son de cloche de Gilles Fleury, comptable chez Deloitte. "Par contre, si d'autres facteurs sont pris en considération, cette nouvelle contribution santé pourrait faire pencher la balance pour un déménagement au Québec." Ces autres facteurs pour encourager le déménagement en Outaouais sont justement là, en commençant par le coût du logement. "C'est ça qui frappe le plus les gens en ce moment", dit Bruno Charron. A la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), on a clairement constaté qu'avec l'écart considérable dans le prix des maisons, l'Outaouais attire à nouveau les Ontariens, non pas par milliers, mais par centaines. De 1996 à 2000, le solde migratoire Gatineau-Ottawa était négatif: plus de gens de l'Outaouais quittaient pour s'installer en Ontario. Par exemple, en 1999-2000, 803 résidants de Gatineau ont traversé la rivière vers Ottawa. Mais en 2001-2002, la tendance s'est soudainement inversée, avec 520 Ontariens qui ont déménagé en Outaouais. Pas surprenant lorsqu'on considère que le prix moyen d'une maison neuve unifamiliale est de 310 600 $ à Ottawa, 133 000 $ de plus qu'à Gatineau. Honorine Youmbissi, analyste pour le marché de l'Outaouais à la SCHL, affirme que le prix de la maison est un facteur important dans la migration des Ontariens vers l'Outaouais, mais ce n'est pas le seul. La culture, surtout pour les francophones, est aussi un élément important, en plus des garderies abordables. Par exemple, un couple, dont les deux enfants sont dans une garderie à 7 $, déboursera 70 $ par semaine, ou 280 $ par mois. En Ontario, avec une garderie à 35 $ par jour, cette même famille devra payer 350 $ par semaine, ou 1400 $ par mois. Le cabinet Marcil Lavallée reçoit plusieurs demandes de Québécois curieux de voir l'écart fiscal entre les deux provinces, surtout au printemps, au moment de signer un chèque additionnel à Revenu Québec. "Il faut regarder le cas par cas, dit Bruno Charron. Ce n'est pas juste l'impôt sur le revenu. Les gens sont curieux de le savoir, mais ne sont pas prêts à déménager." Parmi les gagnants de l'Ontario, on retrouve les célibataires bien payés et les familles dont le revenu familial atteint 100 000 $, qui paient moins d'impôt sur le revenu. Mais ajoutez deux enfants en garderie à cette famille, et une maison beaucoup plus cher, et l'avantage de l'Ontario peut vite disparaître. Au Québec, les familles dont le revenu est moindre sont gagnantes. L'autre facteur favorable au Québec: les études universitaires, qui coûtent en moyenne 1800 $ annuellement, contre 4900 $ en Ontario. |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:07:04
| La Législature albertaine a dû être fermée en raison de 28 colis suspects Presse Canadienne La Législature de l'Alberta a dû être fermée vendredi après que 28 colis suspects contenant de la poudre blanche eurent été expédiés à différents bureaux dans l'édifice, a indiqué la police. Des colis semblables ont aussi été envoyés au bureau de comté de la vice-première ministre fédérale Anne McLellan, de même qu'à l'édifice Brownlee, qui abrite le bureau du Procureur de la Couronne en chef de la province. Ces deux derniers colis n'ont toutefois rien révélé d'anormal; aucune substance dangereuse n'y a été trouvée, a indiqué une porte-parole de la police, Annette Bidniak. La Législature devait rester fermée jusqu'à ce que la substance soit entièrement testée par une équipe d'experts, un processus qui pourrait prendre jusqu'à 18 heures selon Mme Bidniak. Cinquante personnes, dont celles qui ont ouvert les paquets suspects, devaient rester dans leurs bureaux jusqu'à ce que les tests aient été complétés. Une seule personne aurait expédié tous les colis, a indiqué Mme Bidniak. "Nous pensons qu'il s'agit d'une personne qui a des problèmes de longue date avec le système judiciaire", a précisé Mme Bidniak, ajoutant que personne n'a encore été arrêté. Selon elle, le suspect serait un homme d'Edmonton qui a déjà écrit des lettres au ministère de la Justice par le passé. |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:08:22
| Les employés de Parmalat Lactancia à Victoriaville sont en grève AgenceNews 318 travailleurs de l'usine Parmalat Lactancia sont actuellementen arrêt de travail. L'arrête de travail a été causé par une requête de l'employeur qui demandé à des employés qui effectuaient des moyens de pression d'y mettre fin ou de sortir de l'usine. Les employés visés sont donc sortis suivis de tous leurs collègues. Ces travailleurs sont sans contrat de travail depuis octobre dernier exigent des congés de maladie et une close empêchant la sous-traitance. Les négociations sont actuellement au point mort à l'usine qui fabrique entres autres le fromage Ficello. |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:09:30
| Immigration: Le PQ accuse le gouvernement de faire preuve de discrimination Presse Canadienne Avec son projet de loi 53, qui révise les critères de sélection des immigrants, le gouvernement Charest ouvre toute grande la porte à la discrimination, selon l'opposition péquiste. Ce projet de loi vise notamment à permettre au gouvernement "d'assurer la diversité du patrimoine socioculturel du Québec", en choisissant les ressortissants étrangers par "bassin géographique". Ce faisant, aux yeux du leader parlementaire de l'opposition, le député André Boisclair, le gouvernement flirte avec l'arbitraire et s'expose à éliminer sans raison valable les candidatures provenant de ressortissants appartenant à tel groupe religieux ou ethnique. "Il lui reviendra de déterminer quel est le bon pourcentage de ressortissants asiatiques? Quel est le bon pourcentage d'origine maghrébine? Combien de pourcentage dans la société québécoise il faut de gens de l'Europe de l'Est? Ceci est inacceptable", a dit lors d'un point de presse, vendredi, l'ex-ministre de l'Immigration dans le gouvernement précédent. "Jamais je n'accepterai de m'associer à une politique d'immigration qui utilise ce critère flou, subjectif, de sauvegarde de la diversité du patrimoine socioculturel. Cela ouvre la porte grand à la discriminatIon et aux pires préjugés", selon lui. De plus, ce projet de loi octroierait des pouvoirs discrétionnaires démesurés à la ministre de l'Immigration, Michèle Courchesne. Il fait valoir que les critères de sélection des immigrants doivent demeurer des "critères objectifs, mesurables", comme l'âge, la formation, l'éducation, la connaissance du Québec et de la langue française. Le député dit craindre un "glissement" vers une sélection basée plutôt sur "la provenance des gens, la couleur de la peau et peut-être même les convictions religieuses". De surcroît, M. Boisclair estime que le projet de loi vient en contradiction des politiques défendues dans le passé par le gouvernement du Québec, toutes familles politiques confondues. Il en appelle donc aux députés libéraux issus des communautés culturelles et les invite à joindre les rangs des détracteurs de cette initiative. Le projet de loi 53 stipule qu'un "bassin géographique" peut comprendre "un pays, un groupe de pays ayant des caractéristiques linguistiques, culturelles ou économiques communes, un continent ou une partie de continent". |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:11:22
| Paul Fontaine refait surface Presse Canadienne Après une cavale de plus de six ans, le motard des Hells, Paul Fontaine, 36 ans, que plusieurs donnaient pour mort depuis plusieurs années, semblait sur le bord des larmes, vendredi, au moment où on l'accusait de trois meurtres, de complots pour meurtres, de gangstérisme et de trafic de stupéfiants. Le costaud, considéré comme un homme de confiance de Maurice Boucher, a été arrêté jeudi en début de soirée à Québec, à la sortie d'un restaurant. Il vivait à Vanier depuis de deux à trois ans, a rapporté une de ses voisines. Paul Fontaine, surnommé «Fonfon», devra revenir en cour le 4 juin afin de voir comment s'organisera la suite des choses. On sait déjà que pour les accusations portées dans la foulée de l'opération policière Printemps 2001, il n'aura pas droit à une enquête préliminaire. Il sera cité directement à procès. Cela vaut pour les accusations de meurtres sur Pierre Beauchamps (20 décembre 1996 à Montréal) et Marc Belhumeur (24 janvier 1997 à Montréal), pour les complots pour meurtres, le gangstérisme et le trafic de stupéfiants. Pour le meurtre de Pierre Rondeau, l'agent de détention atteint mortellement alors qu'il conduisait un fourgon cellulaire à proximité de la prison de Rivière-des-Prairies, le 8 septembre 1997, il faudra attendre de voir ce que décidera le procureur de la Couronne au dossier, Jean-Pierre Saint-Jean. Fontaine se cachait depuis décembre 1997, soit depuis qu'il était devenu clair que Stéphane Gagné, avec qui il aurait tué l'agent Rondeau, s'était mis à table et avait avoué le meurtre de Rondeau qu'il disait avoir commis avec Fontaine. Plusieurs croyaient que Fontaine avait été exécuté, comme l'avait été André Tousignant, l'autre homme de main de Maurice Boucher. Le délateur Stéphane Gagné avait reconnu avoir commis, avec Tousignant, le meurtre de la gardienne de prison Diane Lavigne, en juin 1997. Tousignant avait été retrouvé une balle dans la tête en février 1998, à Bromont, le corps calciné. Les choses en étaient là jusqu'à ce qu'un témoin délateur au procès de Maurice Boucher vienne dire, en avril 2002, qu'il avait passé une semaine avec Fontaine, en décembre 1999, dans un chalet de Stoneham, tout près des pistes de ski, ainsi qu'avec la femme de Fontaine et ses enfants qu'il avait accompagné en taxi, de Montréal. Serge Boutin, un Rocker, se disait l'associé de Fontaine dans le trafic des stupéfiants. Il avait présenté Fontaine comme «son patron» et quelqu'un «de plus influent» que lui. À l'issue de ce procès, «Mom» Boucher, chef des Nomads, a été condamné à la prison à vie pour avoir commandé les meurtres de Pierre Rondeau et Diane Lavigne. Fontaine est bien connu des forces de l'ordre. En 1997, accusé de tapage dans un endroit public, il s'en était tiré avec l'obligation de donner 100 $ à l'hôpital Sainte-Justine. L'incident s'était produit en mai, au Palais de justice de Montréal, alors que Fontaine assistait à l'enquête préliminaire de 11 membres des Rock Machine, la bande ennemie, accusés d'avoir comploté pour assassiner Maurice Boucher. Le 1er juillet 1997, Tousignant et Fontaine avaient été promus au sein de l'organisation des Hells en passant de «hang around» Nomads à «Prospects» Nomads. L'événement avait été soulignée au local des Hells de Trois-Rivières. L'année précédente, en 1996, il avait été intercepté à deux reprises, en possession d'une arme. Une fois les accusations tombées, avant de reprendre le chemin des cellules, Paul Fontaine n'a eu que quelques secondes pour esquisser un sourire à trois personnes dans l'assistance, une adulte et deux adolescents, qui avaient pris soin de mettre des verres fumées pour entrer et sortir. |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:12:55
| Le Montréalais Naji Antoine Abi Khalil de retour devant le tribunal Presse Canadienne Le Montréalais Naji Antoine Abi Khalil comparaît devant une cour de district à New York, aujourd'hui, dans l'espoir d'obtenir une libération sous caution. Le Canadien d'origine libanaise est accusé de soutien matériel à l'organisation terroriste le Hezbollah, ce qui pourrait lui valoir une peine de 15 ans de prison et une amende de 250 000 $. M. Khalil a été piégé, la semaine dernière, par un agent double du FBI qui s'est fait passer pour un membre de l'organisation antisioniste. Dans une entrevue publiée dans «Le Devoir», son avocat, Anthony Karkar, affirme qu'il est inconcevable que son client soit membre du Hezbollah puisqu'il est chrétien. Adi Khalil, qui est propriétaire d'une compagnie d'import-export basée à Montréal, était surveillé depuis quelques années déjà par le FBI dans le cadre d'une autre enquête sur le blanchiment d'argent. Il devra d'ailleurs faire face à la justice de l'Arkansas concernant une telle affaire dans laquelle il aurait quatre complices, dont un autre Montréalais. M.Khalil avait défrayé la manchette, il y a 12 ans, lorsque sa femme avait donné naissance à des quintuplés, les premiers au Québec. Plusieurs organisations québécoises avaient alors amassé de l'argent et des vivres pour soutenir la jeune famille qui n'avait pas beaucoup d'argent à l'époque. Le gouvernement du Québec, pour sa part, avait émis trois chèques totalisant 42 500 $. Aujourd'hui, les Khalil possèdent une maison cossue dans l'ouest de Montréal, mais ils semblent préférer passer la plupart de leur temps au Liban, d'après des voisins. |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:49:20
| Chili: la Cour d'appel lève l'immunité de Pinochet pour l'Opération Condor SANTIAGO (AFP), le 28-05-2004 La Cour d'appel de Santiago a levé vendredi l'immunité de l'ex-dictateur Augusto Pinochet pour ses responsabilités dans l'Opération Condor, un plan des dictatures sud-américaines des années 1970 pour tuer leurs opposants, ce qui pourrait conduire à un procès si la Cour suprême confirme l'arrêt. La décision a été approuvée par 14 voix pour et neuf contre lors d'une réunion de la Cour d'appel au complet, a annoncé le président de la juridiction, Juan Gonzalez. La levée de l'immunité devra être confirmée par la Cour suprême, la plus haute juridiction du pays, car les avocats du général Pinochet ont décidé d'interjeter appel. "Evidemment que nous allons faire appel", a déclaré l'un d'eux, Me Ambrosio Rodriguez, ajoutant: "Nous voulons que ce soit la Cour suprême qui rétablisse la primauté du droit". L'ancien dictateur a fait l'objet de plus de 300 plaintes pour enlèvement, torture, disparition et exécution d'opposants politiques après avoir dirigé l'un des régimes militaires les plus répressifs d'Amérique latine. Même s'il a renoncé à sa fonction de sénateur à vie en juillet 2002, M. Pinochet, 88 ans, est protégé par une immunité spéciale que lui a octroyée le parlement pour avoir été président du Chili depuis le coup d'Etat de 1973 jusqu'en 1990. Le président chilien Ricardo Lagos a estimé que l'arrêt de la Cour d'appel était un signe de la vitalité des institutions démocratiques. "C'est une décision que le pouvoir judiciaire a prise de manière autonome et la seule chose que je puisse dire est que cela montre un Etat de droit normal, qui fonctionne comme il faut et où nous sommes tous égaux devant les tribunaux de justice", a déclaré le président à Guadalajara (Mexique), où se déroule le sommet Union européenne-Amérique latine. Pour sa part, le chef de l'armée, le général Juan Emilio Cheyre, a regretté que le Chili n'arrive pas à se "libérer du passé". La décision de la Cour d'appel a été accueillie par des cris de joie et les applaudissements des familles de disparus durant la dictature militaire (1973-1990), qui se trouvaient aux abords du bâtiment de la cour. "Nous avons reçu une très bonne nouvelle, nous sommes heureux", a déclaré Lorena Pizarro, présidente du Collectif des familles des détenus disparus. "C'est un miracle", a affirmé l'avocat des parties civiles, Juan Subercaseaux, reconnaissant que la décision était inespérée après le rejet de deux autres demandes de levée de l'immunité au cours des derniers mois. Les fois précédentes, la Cour d'appel avait estimé que la chose était jugée, car en juillet 2002 la Cour suprême avait affirmé que M. Pinochet, souffrant de "démence légère", ne pouvait être poursuivi dans le dossier "Caravane de la mort", celui d'un commando militaire qui avait tué 75 opposants politiques à travers le pays en octobre 1973, instruit par le juge Juan Guzman Tapia. Ce dernier avait inculpé le général et l'avait placé en résidence surveillée entre février et mars 2001. Selon Me Subercaseaux, cette fois-ci les éléments du dossier "étaient très forts", ce qui a dû motiver la décision des juges de la Cour d'appel. Pour sa nouvelle demande de levée de l'immunité concernant le dossier de l'Opération Condor, le juge Guzman a affirmé qu'il y avait suffisamment de preuves attestant de la bonne santé mentale du général, notamment une interview accordée l'année dernière à une télévision de Miami (Etats-Unis) pour le 30ème anniversaire du coup d'Etat du 11 septembre. L'ancien dictateur était apparu lucide, même s'il avait des difficultés d'élocution, affirmant qu'il n'avait pas "à demander pardon". L'Opération Condor a été organisée par les services secrets des dictatures latino-américaines dans les années 1970 (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Paraguay et Uruguay) pour éliminer physiquement les opposants de gauche. Elle fait également l'objet d'enquêtes judiciaires en Espagne, avec le juge Baltasar Garzon, et en Argentine, avec le magistrat Rodolfo Canicoba. Au Chili, l'enquête portant sur la disparition de plus d'une centaine de Chiliens qui avaient été arrêtés dans les pays voisins à partir de 1973, a débuté en 1998. |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:50:01
| France: 168 listes ont été déposées pour les élections européennes PARIS (AFP), le 29-05-2004 De l'esperanto aux "automobilistes vache à lait", de "la France d'en bas" aux partis parlementaires classiques : à la clôture vendredi des candidatures, 41 partis avaient déposé 168 listes, soit une moyenne de 21 listes par circonscription. Ces listes émanent des partis généralistes habituels mais aussi de mouvements plus ciblés, comme la défense des automobilistes, les Palestiniens, la promotion d'une langue commune pour l'Europe, la baisse des impôts, la cause basque ou encore la chasse. Selon la loi électorale du 11 avril 2003, la France est découpée en huit circonscriptions qui enverront 78 députés au Parlement européen (contre 87 en 1999): Ile-de-France (14 sièges), Sud-Est (13), Nord-Ouest (12), Ouest, Sud-Ouest et Est (10), Massif-Central-Centre (6) et Outre-mer (3). Pour la première fois aux européennes, la parité est obligatoire dans la composition des listes. Mais les femmes ne constituent encore qu'un petit tiers des chefs de file (52 sur 168). Un seul membre du gouvernement, la secrétaire d'Etat au développement durable, Tokia Saïfi, et une poignée de ténors se sont lancés dans la bataille notamment : Charles Pasqua (RPF, 77 ans), Jean-Marie Le Pen (FN, 75 ans), Michel Rocard (PS, 73 ans), Arlette Laguiller (LO, 64 ans) et Philippe de Villiers (MPF, 55 ans). En lice aussi quelques anciennes ministres telles Roselyne Bachelot (UMP, Ouest), Margie Sudre (UMP, Outremer) et Corinne Lepage (Cap 21, Ile-de-France), ou encore l'acteur Bernard Menez, chef de file de "France d'en bas" en Ile-de-France, l'ancien président de Radio France Jean-Marie Cavada tête de file UDF dans le Sud-Ouest et le rameur solitaire Jo Le Guen, chef de file PRG dans l'Ouest. Un Finlandais, l'ex-champion du monde de rallye automobile Ari Vatanen, figure en seconde position sur la liste UMP du Sud-Est. Hormis le Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement, toutes les forces politiques sont présentes: UMP, UDF, RPF, MPF, FN, MNR, PS, PCF, PRG, Verts, LO-LCR et PT. Les seuls à s'être alliés pour la circonstance sont les formations d'extrême gauche d'Olivier Besancenot et Arlette Laguiller. Le MRC avait songé un moment à faire cause commune avec le PCF mais n'a pu parvenir à un accord. Alliés en 1999, le RPF et le MPF cheminent séparément, au risque de perdre la quasi-totalité de leurs 13 élus. L'importance du nombre de listes -- de 15 en Outre mer à 28 en Ile-de-France - va entraîner nécessairement un éparpillement des voix, plus sensible à droite. En effet, dans la région parisienne, pas moins de 7 listes de droite et 3 d'extrême droite se présentent, face à quatre de gauche, deux d'extrême gauche et douze émanant de mouvements plus catégoriels, dont "Nouvelle solidarité", de Jacques Cheminade, candidat à la présidentielle en 1995. En raison de cette offre électorale très vaste, et du petit nombre de sièges à pourvoir dans chaque circonscription, l'accès aux sièges va être plus difficile qu'en 1999. Par exemple, dans le Massif Central/Centre pour obtenir un des six sièges de députés attribués à cette circonscription, il faut plus de 14%; dans une circonscription comme l'Ile-de-France où 14 sièges sont à pourvoir, 7% suffisent. En 1999, tous les partis qui avaient dépassé le seuil requis pour être admis à la répartition des sièges (5% des suffrages exprimés) ont envoyé des députés à Strasbourg, comme la liste Le Pen (5,69%, 5 élus) ou la liste LO-LCR (5,18%, 5 élus). |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:50:55
| le Viaduc de Millau, le pont le plus haut du monde, est terminé MILLAU (AFP), le 29-05-2004 Le viaduc de Millau a franchi vendredi une étape décisive avec la jonction des deux parties de l'ouvrage à 270 m au-dessus du Tarn, exploit technique aussitôt salué par une visite du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin sur le site du pont le plus haut du monde. Peu après 14H00, deux équipes d'ouvriers du groupe Eiffage, constructeur de ce viaduc de 2.460 m de long, ont pu se serrer la main et boire le champagne alors que les deux parties du tablier progressant lentement sur des vérins, étaient encore distantes de 15 cm. "Aujourd'hui c'est un moment historique où le viaduc prend consistance parce qu'il a sa continuité", a lancé le Premier ministre arrivé sur le pont à 17H00, un casque de chantier sur la tête. "C'est une fierté pour la France, pour les entreprises, c'est très important parce que nous sommes capables en France de réaliser de grands projets", a-t-il ajouté. M. Raffarin a particulièrement insisté sur la sécurité, rendant hommage à "cette très belle réalisation qui est un bon équilibre entre un travail technique et un souci de sécurité". Arrivé près du pont en voiture, le Premier ministre, accompagné du ministre des Transports Gilles de Robien et du député-maire de Millau Jacques Godfrain, avait d'abord rejoint le tablier par une petite échelle, avant de parcourir 1.700 m du tronçon sud en voiture, jusqu'au point de jonction. Accueilli par le directeur général d'Eiffage pour le viaduc de Millau, Marc Legrand, le Premier ministre a symboliquement franchi à pied le vide de quelques centimètres qui sépare encore pour une dizaine de jours les tabliers nord et sud du viaduc. Après une demi-heure sur le chantier, M. Raffarin devait encore effectuer un tour en hélicoptère au-dessus du site avant de quitter Millau. Avec cette visite impromptue, dès la jonction, M. Raffarin a pris de court les velléités de manifestations de la Confédération Paysanne et d'associations comme Attac qui tablaient sur une visite de l'hôte de Matignon samedi et avaient prévu de se rassembler alors sous le viaduc "pour protester contre la politique libérale de Raffarin". Sur le chantier, les prochains jours vont permettre de mener à bien le "clavage" de l'ouvrage, c'est à dire l'assemblage des deux parties à l'aide de pièces métalliques et de soudures. Dans le même temps va commencer le travail de relèvement des sept pylones qui doivent surmonter les sept piles du viaduc. Acheminés à l'horizontale jusqu'à leur emplacement définitif, ces pylônes de 71 m (plus un chapeau de 19 m) vont maintenant être hissés tels des obélisques et soudés, avant de voir leur maintien assuré avec 24 haubans par pylône. Le viaduc de Millau, qui assurera la continuité de l'A75 (Clermont-Ferrand/Béziers) entre le Causse rouge et le Larzac, aura alors son allure définitive avec son point culminant figé dans les airs à 343 m, soit 23 m de plus que la tour Eiffel. L'installation des équipements de sécurité et le revêtement de la chaussée occuperont l'automne jusqu'à la mise en service prévue le 17 décembre. La glissière de sécurité sera notamment placée à hauteur des yeux des automobilistes. Pour leur éviter le vertige... |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:51:29
| Les banques acceptent de soutenir le plan de sauvetage d'Alstom PARIS (AFP), le 29-05-2004 Les principales banques du groupe industriel Alstom doivent officiellement donner samedi leur accord au plan de sauvetage du groupe, tant pour le volet de l'augmentation de capital que pour l'octroi de cautions. Les banques ont accepté de garantir à hauteur de 1 milliard d'euros l'augmentation de capital, a annoncé Bercy vendredi soir. Elle ont accepté également la ligne de cautions bancaires de 8 mds EUR, selon cette source. Un porte-parole d'Alstom a précisé qu'à présent, le groupe attendait la signature officielle de cet accord par les banques, prévue samedi. Les grandes banques françaises créancières (dites G3), BNP Paribas, Calyon (Crédit Agricole-Crédit Lyonnais) et Société Générale, qui avaient suivi dès le début les discussions sur le plan de sauvetage entre Paris et Bruxelles, étaient d'accord à l'origine, mais au sein du cercle suivant des banques françaises (dit G7), composé du G3 plus Natexis (Banque Populaire), CDC Ixis, CIC (Crédit Mutuel) et HSBC-CCF, le CIC avait refusé jusqu'alors de souscrire aux cautions. "Or, si l'une des banques françaises restait à l'écart, il semblait difficile de rallier les autres banques créancières étrangères au montage, avait alors fait valoir une source bancaire. Le plan de sauvetage d'Alstom prévoit notamment une recapitalisation du groupe entre 1,5 et 2,2 mds d'euros ainsi que des cessions d'actifs supplémentaires. L'Etat, qui transformera une partie des dettes en capital, sera actionnaire de la société à hauteur de 18,5%. Le directeur général de BNP Paribas, Baudouin Prot, a déclaré vendredi que sa banque "prendra sa part" au plan de sauvetage car "cela paraît tout à fait raisonnable". "Alstom a démontré depuis quelques mois, sous l'impulsion de son PDG Patrick Kron, sa capacité à prendre des commandes tant dans les transports que dans l'énergie", a fait valoir M. Prot lors d'une assemblée générale d'actionnaires de BNP Paribas, soulignant que le groupe était "une entreprise exceptionnelle par son importance d'emplois" et son activité. Le ministre des Finances Nicolas Sarkozy, est revenu vendredi sur deux sites d'Alstom, à Aytré en Charente-Maritime, et à Belfort, afin d'y évoquer les négociations menées à Bruxelles ces dernières semaines pour obtenir que l'Etat puisse aider l'entreprise sans qu'elle soit démantelée. Le ministre, qui était accompagné par le PDG d'Alstom, Patrick Kron, était venu le 16 avril à l'usine d'Aytré, dans la périphérie de La Rochelle et il avait promis de revenir "dans les deux mois". Il était allé à Belfort le 10 mars, en tant que ministre de l'Intérieur, pendant la campagne des régionales. M. Sarkozy souhaitait présenter aux salariés la teneur de l'accord, qui attend encore le feu vert définitif du collège des commissaires européens d'ici l'été. |
| | Posté le 30-05-2004 à 12:47:19
| Après le 30 juin, le nouveau gouvernement irakien demandera lui-même l'aide internationale, affirme Colin Powell Presse Canadienne Le secrétaire d'Etat Colin Powell a annoncé samedi qu'à partir du 30 juin, date du transfert du pouvoir en Irak, toute demande d'aide internationale émanerait du nouveau gouvernement intérimaire, et non plus des Etats-Unis. Dans un entretien diffusé sur une chaîne de télévision indienne, le chef de la diplomatie américaine a répété que l'occupation américaine prendrait fin le 30 juin. Interrogé sur une éventuelle demande d'aide adressée à l'Inde après le 30 juin, Colin Powell a répondu: "Ce qui est intéressant, c'est que je ne serai plus en mesure de répondre à cette question, parce que, s'il y a demande formelle, elle ne viendra pas des Etats-Unis. Elle viendra du nouveau gouvernement irakien souverain". "Nous aurons des entretiens avec le nouveau gouvernement pour voir ce dont il a besoin en matière d'aide supplémentaire", a ajouté le secrétaire d'Etat. "Et je suis sûr que ce nouveau gouvernement sera en contact avec des pays du monde entier qui pourraient leur fournir cette aide", a-t-il précisé. |
| | Posté le 30-05-2004 à 12:48:11
| Explosion dans un bus à Katmandou: au moins 21 blessés Presse Canadienne Une explosion dans un bus a fait au moins 21 blessés dimanche dans la capitale népalaise Katmandou, selon des témoins et la police. L'attentat a été imputé aux rebelles maoJistes. Les blessés, dont trois se trouvaient dans un état critique, ont été conduits à l'hôpital Bir. L'explosion intervient deux jours après une grève des transports menée à l'appel des rebelles, qui combattent depuis 1996 pour instaurer un Etat communiste au Népal. l'insurrection a déjà fait plus de 9.000 morts. Les affrontements entre les rebelles et les forces gouvernementales se sont intensifiés depuis le mois d'août 2003 et le retrait des insurgés d'un cessez-le-feu long de sept mois. |
| | Posté le 30-05-2004 à 12:49:34
| Le procureur qui avait refusé d'étouffer l'enquête du Watergate meurt Presse Canadienne | Le 30 mai 2004 - 06:04 Archibald Cox, le procureur spécial congédié par l'ancien président américain Richard Nixon pour avoir refusé d'étouffer le scandale du Watergate, est décédé à sa résidence du Maine. Il avait 92 ans. Le magistrat avait été chargé de mener une enquête détaillée sur l'effraction au siège du Parti démocrate dans l'immeuble du Watergate, à Washington, en 1972. Devant son insistance à vouloir obtenir l'enregistrement des conversations présidentielles de la Maison Blanche, Richard Nixon avait ordonné son renvoi en octobre 1973. Le ministre de la Justice de l'époque et son adjoint avaient refusé de démettre Archibald Cox de ses fonctions, préférant démissionner. C'est un substitut qui avait finalement congédié le procureur. Par la suite, les enquêteurs avaient découvert que 18 minutes de conversation cruciales pour l'enquête du Watergate avaient été effacées des enregistrements |
| | Posté le 30-05-2004 à 12:50:57
| Au moins 10 morts et une cinquantaine d'otages dans l'attaque de Khobar, en Arabie saoudite Presse Canadienne | Le 30 mai 2004 - 06:06 Les forces de sécurité saoudiennes semblaient donner l'assaut dimanche matin contre les islamistes présumés qui maintenaient une cinquantaine de personnes en otages dans une résidence où logent des étrangers, à Khobar. Plus tôt, les terroristes avaient ouvert le feu dans un complexe abritant les bureaux d'une compagnie pétrolière tuant au moins 10 personnes. Peu après le lever du soleil, trois hélicoptères des forces de sécurité sont arrivés sur les lieux et ont déposé des troupes d'élite sur le toit du bâtiment. Le quotidien Al-Riyadh rapporte que 16 personnes ont été tuées par les terroristes. D'après les responsables de la sécurité saoudiens, le nombre d'otages était compris entre 45 et 60. Ils sont pour la plupart occidentaux. Un communiqué signé de "Al-Qaida sur la péninsule arabique" et diffusé par plusieurs sites Internet islamistes a revendiqué l'attaque. |
| | Posté le 30-05-2004 à 12:51:45
| L'assassin de Yitzhak Rabin ne pourra pas se marier en prison Presse Canadienne | Le 30 mai 2004 - 06:07 Le tribunal de Tel Aviv a rejeté ce anche la demande de l'assassin de Yitzhak Rabin, qui souhaitait pouvoir se marier en prison, a annoncé son avocat, Shmuel Casper, sur la radio israélienne. Yigal Amir, un juif ultranationaliste condamné à la prison à perpétuité le 4 novembre 1995 sans possibilité de libération conditionnelle, avait demandé l'autorisation d'épouser Larisa Trimbobler. Cette femme divorcée, mère de quatre enfants, lui rend visite en prison toutes les deux semaines depuis plusieurs années. Le tribunal a donné raison aux autorités pénitentiaires, qui avaient déjà rejeté cet accord en soulignant que le mariage et les visites conjugales étaient des privilèges, et non des droits fondamentaux. Son avocat a expliqué ne pas être surpris par cette décision. Il a accusé la cour de complicité avec le Shin Bet, la sécurité intérieure, et promis de faire appel de cette décision. "Nous pensions que le droit au mariage était un droit naturel et fondamental". Yigal Amir avait expliqué avoir assassiné Yitzhak Rabin pour l'empêcher de conclure un accord "terre contre paix" avec les Palestiniens. Il avait tiré trois fois dans le dos du Premier ministre à l'issue d'un rassemblement pacifique à Tel Aviv le 4 novembre 1995. Il est détenu en quartier d'isolement et chacun de ses mouvements est observé par des caméras de surveillance. Amir étant toujours considéré comme une menace pour la sécurité, le tribunal a également statué qu'il était impossible d'éteindre les caméras de surveillance, même pour une très courte période, lors des visites de sa compagne. |
| | Posté le 30-05-2004 à 12:52:47
| Affrontements entre soldats américains et chiites à Nadjaf Presse Canadienne | Le 30 mai 2004 - 06:08 Des échanges de tirs ont éclaté ce dimanche dans la ville sainte chiite de Nadjaf entre des soldats américains et des miliciens chiites, menaçant davantage encore la trêve conclue jeudi entre les deux parties. Ces échanges de tirs surviennent au lendemain de nouveaux incidents à Koufa, cité-jumelle de Nadjaf. Ces affrontements ont fait trois blessés côté irakien. Dimanche, on ne savait pas dans l'immédiat si les affrontements avaient causé des victimes. Le gouverneur de la ville, Adnan al-Zouroufi, a accusé la veille le dirigeant chiite radical Moqtada al-Sadr de ne pas respecter l'accord de cessez-le-feu. |
| | Posté le 30-05-2004 à 12:53:39
| Ariel Sharon annonce le report du vote sur son plan de retrait de Gaza Presse Canadienne | Le 30 mai 2004 - 06:08 Le premier ministre israélien Ariel Sharon a reporté d'une semaine le vote prévu sur son plan de désengagement unilatéral de la Bande de Gaza, faute d'un soutien suffisant. Le cabinet israélien devait débattre aujourd'hui du projet, qui a été rejeté par le Likoud le 2 mai par référendum. Mais le premier ministre Sharon n'avait pas réussi à convaincre une majorité des 23 membres de son gouvernement avant la rencontre, ce qui l'a contraint à reporter le vote. |
| | Posté le 30-05-2004 à 12:54:58
| Vote de grève à la SRC Presse Canadienne Les membres du Syndicat des communications de Radio-Canada ont voté en faveur de la grève à 56 pour cent. Les négociations sont dans une impasse. Le syndicat aimerait recourir à l'arbitrage, ce à quoi s'objecterait la partie patronale. Le syndicat regroupe 1700 employés de la société Radio-Canada au Québec et à Moncton Les syndiqués ne veulent pas faire la grève et paralyser la couverture de la campagne électorale. |
| | Posté le 30-05-2004 à 12:55:59
| L'auteur Victor Lévy Beaulieu vient donner son appui à Gilles Duceppe Presse Canadienne Même s'il est indépendantiste depuis 1960, l'auteur Victor-Lévy Beaulieu est peut-être devenu samedi le meilleur symbole de la remontée soudaine des intentions de vote pour le Bloc québécois. "J'étais en train de pelleter du fumier dans ma grange quand on m'a dit que (le chef bloquiste) Gilles Duceppe était à Trois Pistoles, a déclaré le coloré personnage aux journalistes. Alors j'ai dit: `On va aller faire un petit tour'." Inspiré par son activité du jour, le patriarche du petit écran s'est rapidement mis en mode politique. "Cette année, je trouve qu'on est concernés plus (que lors des précédentes élections fédérales), a-t-il expliqué. Il ne faut pas oublier qu'en plus d'être pris avec nos amis fumistes _ ou fumiers _ à Ottawa, à Québec ce n'est pas bien, bien mieux avec (le premier ministre) Jean Charest et sa gang. Franchement, ça fait plutôt pic pic." Ce sont les nombreux scandales fédéraux des dernières années qui ont rallumé la flamme bloquiste de M. Beaulieu, à l'instar de plusieurs de ses concitoyens. "Oui, cette année, c'est plus importer de voter Bloc québécois que les autres fois", a-t-il dit, en faisant référence aux scandales des commandites, de l'Auberge Grand-Mère et de l'exemption d'impôts dont bénéficie l'entreprise familiale du premier ministre Paul Martin, la Canada Steamship Lines. "On voit bien que c'était une machination politique faite par (l'ex-premier ministre) Jean Chrétien, ses ministres et ses députés. Il y a bien du monde qui trempait là-dedans. (...) Martin est mêlé à ça, veut, veut pas. Qu'il fasse semblant de nous dire (qu'il ne savait pas), puis en plus que ce soit pour nous attirer, nous Québécois, dans le piège fédéraliste..." Victor-Lévy Beaulieu va jusqu'à avancer que voter contre les libéraux, c'est sauver la face. "On serait les pires des citoyens _ même canadiens _ si cette année on élisait une équipe pareille. Je trouverais franchement que ça serait montrer qu'on n'a aucune dignité, aucune fierté et aucun sens moral." L'écrivain ne voit aucun problème à voter pour un parti qui ne prendra jamais le pouvoir. "Nous, au Québec, par rapport à Ottawa, on se situe souvent dans l'impossibilité d'être vraiment au pouvoir, sinon avec des fumistes, pour pas dire des fumiers, alors j'aime mieux voter pour un parti qui sera clairement dans l'opposition. Ainsi, on n'a pas de cadeau à faire à personne." Il a d'ailleurs peu d'estime pour les ministres fédéraux québécois. "Stéphane Dion (ancien ministre des Affaires intergouvernementales), entre toé puis moé puis la boîte à bois, il aurait été aussi bien de rester à l'université", a-t-il lancé, avant de s'en prendre au lieutenant québécois de Paul Martin, Jean Lapierre, qu'il traite de "vire-capot", de "monsieur Canada" et d'opportuniste. Duceppe premier ministre? Victor-Lévy Beaulieu s'est tellement entiché du Bloc québécois qu'il est prêt à voir son chef diriger le Parti québécois (PQ), qui pourrait bientôt vivre une course au leadership. "Pourquoi pas? Ca bouclerait la boucle, puis peut-être qu'on aurait un bon chef qui serait peut-être un peu moins ambivalent, un peu moins paradoxal et un peu moins équivoque que ceux qui sont là actuellement", a-t-il estimé. En fait, selon VLB, le Bloc a davantage fait pour faire avancer la cause souverainiste que le PQ, ces dernières années. "Alors que c'est le PQ qui aurait dû faire la promotion de l'indépendance, il a fallu que ce soit un parti qui a pris place sur le plan fédéral qui le fasse", a-t-il laissé entendre. "Moi, j'ai une élection le 28 juin, et c'est rien que ça qui m'occupe", a rétorqué le principal intéressé, Gilles Duceppe, en point de presse à Matane, samedi après-midi. |
| | Posté le 30-05-2004 à 12:57:23
| Darryl Gray surmonte la controverse et devient chef d'Alliance Québec Presse Canadienne Darryl Gray est le nouveau président du groupe anglophone Alliance Québec après avoir été élu par une majorité écrasante malgré une controverse qui a perduré pendant plusieurs semaines. Un rapport de police qui a abouti entre les mains des journalistes récemment laissait entendre que M. Gray aurait frappé sa femme au visage. Le mois dernier, Darryl Gray et sa femme Olive Simmonds ont expliqué, au cours d'une conférence de presse plutôt émotive, que les allégations étaient fausses et qu'un tel geste de violence n'avait jamais eu lieu. Président par intérim du groupe d'intérêts, Darryl Gray a obtenu 98 votes contre 7 seulement pour son rival William Spears, un ex-conseiller municipal. "Je suis très heureux, mais aussi très fatigué, a commenté Darryl Gray après sa victoire. Avec ce qui s'est passé dans les dernières semaines, je me demandais jusqu'à quel point cela pourrait avoir une influence sur les intentions de vote." "J'étais toujours confiant de l'emporter, mais je n'aurais jamais pensé obtenir autant d'appuis." Darryl Gray affirme maintenant que ses priorités seront d'obtenir une rencontre avec le premier ministre Jean Charest et de régler le différend qui subsiste le ministère du Patrimoine canadien à propos du financement accordé à Alliance Québec. Darryl Gray entend par ailleurs répliquer aux allégations qui ont été portées à son endroit. "Quelqu'un devra répondre à cette atteinte directe à mes droits constitutionnels, dit-il. J'ai consulté un avocat et nous évaluons présentement différentes possibilités." |
| | Posté le 30-05-2004 à 12:58:27
| Embardée mortelle à Québec AgenceNews Un homme de 30 ans est mort dans un accident de la route à Québec, la nuit dernière. Le conducteur a perdu la maîtrise de son véhicule avant de percuter un muret de béton. La victime est demeurée incarcérée à l'intérieur de la voiture. L'accident s'est produit sur le rang du Petit Capsa, dans l'arrondissement de Saint-Augustin. Les causes de l’accident ne sont pas encore déterminées |
| | Posté le 30-05-2004 à 12:59:52
| Deux résidences en construction sont la proie des flammes à Pierrefonds AgenceNews | Le 30 mai 2004 - 06:55 Deux résidences en construction ont été détruites par les flammes hier soir samedi à Pierrefonds. Il n’y avait pas encore d’électricité à l’intérieur des deux maisons. C’est la deuxième fois en autant de semaine que des maisons en construction sont la cible,que ce que la police croit un pyromane. Personne n’a été blessé. |
| | Posté le 30-05-2004 à 13:01:34
| Une fête tourne au drame sur le plateau AgenceNews | Le 30 mai 2004 - 07:00 Une fête a tournée au drame dans la soirée de ce samedi sur le plateau Mont Royal. Des personnes étaient alors entassées sur un balcon d’un troisième étage, lorsque celui-ci a cédé pour tomber sur celui du palier plus bas. Quatre personnes sont été blessées légèrement dans l’incident . Il n’y avait heureusement personne sur celui du deuxième. |
| | Posté le 30-05-2004 à 17:09:35
| Premier attentat à Monaco: les installations du stade Louis II visées MONACO (AFP), le 30-05-2004 Un attentat, le premier en Principauté, a été perpétré dans la nuit de samedi à dimanche à Monaco contre des installations du stade Louis II, a-t-on appris dimanche auprès des enquêteurs. "C'est la première fois qu'une explosion provoquée par un engin a lieu à Monaco. L'origine criminelle est avérée. On a eu de la chance car aucun dégât corporel n'est à déplorer", a affirmé José Badia, conseiller du gouvernement monégasque pour les travaux publics et les affaires sociales. "On n'écarte aucune piste. La nature de l'engin explosif n'a pas été déterminée. On attend les conclusions de l'enquête", a-t-il dit à la presse, en réponse à une question sur l'hypothèse d'un acte terroriste. M. Badia a ajouté que le gouvernement monégasque n'avait reçu "aucune menace". Des hommes de la police scientifique de Marseille participent à l'enquête. La charge explosive qui a été évaluée "entre ou ou deux kilos" par Jean-François Issautier, directeur de la sécurité publique de la Principauté, a été placée entre une bouche d'aération et une jardinière de fleurs à l'intérieur d'un couloir qui mène à l'entrée du bloc H du stade Louis II. "C'est la colonne de ventilation qui a permis au souffle de provoquer des dégâts à l'intérieur du bâtiment", a précisé José Badia. La déflagration, qui a eu lieu vers 02h00, a entraîné l'effondrement du plafond du bureau situé au rez-de-chaussée, endommagé les escaliers, la cage d'ascenseur et soufflé les vitres sur les quatre étages de l'édifice qui ne pourra pas accueillir le public avant une semaine. Outre les services administratifs de l'AS Monaco, l'immeuble abrite des bureaux de l'administration de la Principauté ainsi que ceux de "quatre à cinq sociétés privées", a indiqué M. Badia. L'explosion a également soufflé les vitres d'un immeuble situé en face du stade, dans lequel se trouvent des bureaux et des ateliers de sociétés privées. La dernière ronde du personnel de sécurité du stade avait eu lieu à minuit. La suivante était prévue à 06h00, a précisé M. Badia. L'immeuble visé est doté d'un système de vidéo-surveillance mais "même avec la vidéo, il existe des zones d'ombre sur les lieux qui ont pu faciliter la pose de la bombe", a-t-il ajouté. Sur les mobiles de l'attentat, le représentant du gouvernement monégasque a estimé que "les bonheurs et les malheurs de l'équipe de football de l'AS Monaco ont pu quelque peu déranger quelques esprits". Qualifié pour la finale de la Ligue des champions, Monaco l'a perdue mercredi contre le FC Porto (0-3). Selon M. Badia, le ou les auteurs de l'attentat ont pu quitter le territoire monégasque car, a-t-il dit, "devant le stade, on est en Principauté mais si on traverse la rue, on est en France", sur la commune de Cap d'Ail. |
| | Posté le 30-05-2004 à 17:11:27
| France: polémique sur le projet de transfert de vols de Roissy vers Orly ORLY (AFP), le 30-05-2004 Chance pour l'économie locale ou spectre de nouvelles nuisances sonores: le projet d'Aéroports de Paris (ADP) de déplacer des compagnies aériennes vers l'aéroport d'Orly, annoncé une semaine après l'accident de Roissy, divise riverains et élus de la région d'Orly. Le président d'ADP Pierre Graff avait annoncé samedi qu'il comptait faire examiner la possibilité de transférer certains vols de Roissy vers Orly, afin de désengorger le terminal 2E dont une partie du toit s'est effondré le 23 mai, faisant quatre morts et trois blessés. M. Graff s'était immédiatement dit "bien conscient que les riverains vont trouver cela inacceptable". En effet, rares sont ceux qui, tel Jacques Martin, maire de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) et président du groupe UMP au conseil général, voient dans ce projet une opportunité. "Le retour de certaines compagnies à Orly est une chance pour le développement du sud parisien, qui a perdu 6.000 emplois depuis 1998", a souligné l'élu, joint dimanche par l'AFP. "Les entreprises du marché d'intérêt national (MIN) de Rungis et les centres de recherche du sud-est parisien ont besoin de cette liaison avec les Etats-Unis", a-t-il expliqué. Didier Gonzales, maire UMP de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne), l'une des communes les plus concernées par les nuisances générées par l'aéroport d'Orly, estime au contraire que tout transfert, notamment des vols long-courriers, serait "aberrant". Le maire se dit prêt à "bloquer les pistes, si un transfert est décidé" vers Orly, situé dans une zone très urbanisée de la région parisienne. De son côté, le porte-parole d'un collectif d'associations de riverains de l'aéroport d'Orly a indiqué que les associations pourraient aller jusqu'à attaquer ADP en justice. "Si l'arrêté de 1994 n'est pas respecté, nous pourrions saisir le tribunal administratif", a déclaré Daniel Lacandre, dirigeant du collectif de riverains d'Orly. Un arrêté ministériel du 6 octobre 1994 fixe à 250.000 le nombre de créneaux de vols attribuables chaque année à l'aéroport d'Orly, tout en "considérant qu'il convient, pour protéger les riverains contre les nuisances sonores, de fixer le trafic de l'aéroport d'Orly a environ 200.000 mouvements par an". "Il y a sur Orly 250.000 créneaux autorisés; en 2003, seuls 203.000 ont été utilisés", avait toutefois fait valoir Pierre Graff en envisageant un transfert provisoire de certains vols. "Je me méfie du provisoire. Jusque-là, tout ce qu'Aéroports de Paris a annoncé comme provisoire est devenu définitif, sans concertation", a souligné auprès de l'AFP Nathalie Kosciusko-Morizet, députée UMP de l'Essone et rapporteure à l'Assemblée nationale de la Charte de l'environnement. "ADP a perdu toute crédibilité auprès des riverains", a estimé la députée, opposée à tout transfert. Pour elle, l'accident du terminal 2E de Roissy dimanche dernier, qui a rendu le terminal inutilisable, est "l'occasion d'expérimenter des solutions alternatives pour désengorger le trafic aérien des aéroports parisiens". "L'Etat a rejeté la construction d'un troisième aéroport en évoquant des solutions alternatives comme l'utilisation de l'aéroport de Vatry dans la Marne", a rappelé Mme Kosciusko-Morizet. "La situation d'urgence actuelle est l'occasion de tester ces hypothèses", a-t-elle conclu. Même son de cloche de la part du maire de Villeneuve-le-Roi, qui propose un redéploiement des vols vers les aéroports de province, "comme cela est fait lors de fortes intempéries". |
| | Posté le 30-05-2004 à 17:13:06
| Les banques acceptent de soutenir le plan de sauvetage d'Alstom PARIS (AFP), le 29-05-2004 Les principales banques du groupe industriel Alstom ont signé samedi matin le protocole d'accord de soutien au plan de sauvetage, tant pour le volet de l'augmentation de capital que pour l'octroi de cautions, a indiqué un porte-parole du ministère français des Finances. Bercy avait annoncé vendredi soir que les banques avaient accepté de garantir à hauteur de 1 milliard d'euros l'augmentation de capital. Elle ont accepté également la ligne de cautions bancaires de 8 mds EUR. Les grandes banques françaises créancières (dites G3), BNP Paribas, Calyon (Crédit Agricole-Crédit Lyonnais) et Société Générale, qui avaient suivi dès le début les discussions sur le plan de sauvetage entre Paris et Bruxelles, étaient d'accord à l'origine, mais au sein du cercle suivant des banques françaises (dit G7), composé du G3 plus Natexis (Banque Populaire), CDC Ixis, CIC (Crédit Mutuel) et HSBC-CCF, le CIC avait refusé jusqu'alors de souscrire aux cautions. "Or, si l'une des banques françaises restait à l'écart, il semblait difficile de rallier les autres banques créancières étrangères au montage, avait alors fait valoir une source bancaire. Le plan de sauvetage d'Alstom prévoit notamment une recapitalisation du groupe entre 1,5 et 2,2 mds d'euros ainsi que des cessions d'actifs supplémentaires. L'Etat, qui transformera une partie des dettes en capital, sera actionnaire de la société à hauteur de 18,5%. Le directeur général de BNP Paribas, Baudouin Prot, a déclaré vendredi que sa banque "prendra sa part" au plan de sauvetage car "cela paraît tout à fait raisonnable". "Alstom a démontré depuis quelques mois, sous l'impulsion de son PDG Patrick Kron, sa capacité à prendre des commandes tant dans les transports que dans l'énergie", a fait valoir M. Prot lors d'une assemblée générale d'actionnaires de BNP Paribas, soulignant que le groupe était "une entreprise exceptionnelle par son importance d'emplois" et son activité. Le ministre des Finances Nicolas Sarkozy, est revenu vendredi sur deux sites d'Alstom, à Aytré en Charente-Maritime, et à Belfort, afin d'y évoquer les négociations menées à Bruxelles ces dernières semaines pour obtenir que l'Etat puisse aider l'entreprise sans qu'elle soit démantelée. Le ministre, qui était accompagné par le PDG d'Alstom, Patrick Kron, était venu le 16 avril à l'usine d'Aytré, dans la périphérie de La Rochelle et il avait promis de revenir "dans les deux mois". Il était allé à Belfort le 10 mars, en tant que ministre de l'Intérieur, pendant la campagne des régionales. M. Sarkozy souhaitait présenter aux salariés la teneur de l'accord, qui attend encore le feu vert définitif du collège des commissaires européens d'ici l'été. |
| | Posté le 31-05-2004 à 12:59:20
| La campagne officielle pour les élections européennes s'ouvre en France PARIS (AFP), le 31-05-2004 La campagne officielle pour les élections européennes du 13 juin est officiellement ouverte lundi, la campagne audiovisuelle devant durer dix jours. Les émissions sont programmées en métropole de lundi au 4 juin, puis entre le 7 juin et le 11 juin à minuit, et les partis peuvent tenir des meetings jusqu'au 12 juin à minuit. Sur les 41 partis en lice pour ces premières élections de l'Europe élargie, ceux représentés au Parlement - UMP, UDF, PS, PCF, PRG - disposeront chacun de 24 minutes. Seize autres formations, ayant présenté des listes dans au moins cinq circonscriptions, bénéficieront d'une heure au total, répartie équitablement entre elles. A la clôture des candidatures vendredi, 41 partis avaient déposé 168 listes, soit une moyenne de 21 listes par circonscription. Ces listes émanent des partis généralistes habituels mais aussi de mouvements plus ciblés, comme la défense des automobilistes, les Palestiniens, la promotion d'une langue commune pour l'Europe, la baisse des impôts, la cause basque ou encore la chasse. |
| | Posté le 31-05-2004 à 13:00:07
| La police saoudienne aux trousses des auteurs des attentats de Khobar DAMMAM (AFP), le 31-05-2004 Les forces de l'ordre saoudiennes traquaient lundi trois des quatre auteurs des attaques et de la prise d'otages meurtrières de Khobar (est), alors que la presse exhortait les habitants du royaume à s'unir face au risque de nouveaux attentats, évoqué en Occident. Les trois meurtriers étaient activement recherchés après s'être réfugiés dimanche dans un quartier résidentiel de Dammam (450 km au nord-est de Ryad), où ils ont braqué une voiture, avant de disparaître de nouveau, selon des témoins. La situation était calme lundi en milieu de journée dans cette ville. "Les trois hommes armés, en tenue sportive de couleur noire, ont pris ma voiture sous la menace des armes à Dammam, où ils ont abandonné une camionnette" à bord de laquelle ils se trouvaient, a déclaré le Saoudien Sultan Al-Oteibi. "L'incident est survenu dimanche à 03h00 (00h00 GMT) alors que mon voisin, Nachaat, mécanicien palestinien, était au volant de la voiture", a-t-il ajouté. Si ce récit est exact, les fuyards, qui avaient pris en otages samedi des dizaines de personnes à Khobar, auraient ainsi échappé aux forces de l'ordre bien avant que celles-ci ne prennent d'assaut dimanche vers 05h30 (02h30 GMT) l'immeuble où ils s'étaient retranchés. Dans son communiqué officiel rendu public dimanche soir, le ministère de l'Intérieur saoudien avait indiqué que le chef du commando responsable de la prise d'otages avait été arrêté et que trois assaillants étaient parvenus à s'enfuir alors que toute la zone était bouclée par un important dispositif militaire et policier. Le communiqué du ministère indiquait que les trois hommes avaient filé après l'assaut des forces de l'ordre, en s'abritant derrière des otages avant de braquer une voiture. L'alerte sur la présence des trois hommes dans un quartier de Dammam a été donnée à la police dimanche par le propriétaire de la voiture braquée, a rapporté lundi le quotidien Al-Hayat. Selon des témoins cité par ce journal à capitaux saoudiens édité à Londres, l'arrivée des forces de sécurité dans la ville a été suivie de coups de feu. Un site internet islamiste a rapporté de son côté que les hommes traqués s'étaient barricadés un moment dans un immeuble du centre de Dammam, que les forces de sécurité avaient bouclé. Vingt-deux personnes, dont quatre Occidentaux, ont été tuées et 25 autres ont été blessées pendant le week-end à Khobar dans des attentats et une prise d'otages portant la marque d'Al-Qaïda, auxquels les forces de l'ordre ont mis fin dimanche. En un mois, ce sont 11 Occidentaux qui ont été tués en Arabie. La presse locale, qui reflète généralement l'opinion du pouvoir, a appelé lundi les Saoudiens à coopérer avec les forces de l'ordre contre le terrorisme. Ces attentats ne font "que renforcer la détermination de la nation et de ses responsables à poursuivre les malfaisants", écrit le quotidien Al-Madina. Pour Okaz, un autre quotidien saoudien, des pays, qui s'inquiètent pour la sécurité de leurs ressortissants dans le royaume saoudien, "n'ont pas fait plus que l'Arabie en matière de lutte antiterroriste". Le journal souligne que certains de ces pays, eux-mêmes touchés par le terrorisme, "n'ont pas offert plus (de sécurité) à leurs peuples et à leurs habitants que l'Arabie". Après les attentats d'Al-Khobar, la Grande-Bretagne, la France et l'Australie, ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre en Arabie, alors que les Etats-Unis ont invité leurs quelque 30.000 ressortissants sur place à quitter le pays. |
| | Posté le 31-05-2004 à 13:01:07
| La coalition et les politiques irakiens s'opposent sur le futur président BAGDAD (AFP), le 31-05-2004 A un mois du transfert de pouvoir en Irak, la constitution du nouvel exécutif a pris du retard faute d'un accord entre la coalition et le Conseil du gouvernement sur le nom du futur président, alors que sur le terrain trois nouveaux soldats américains ont été tués dans des attaques. La réunion du Conseil de gouvernement qui devait choisir le futur président irakien a été reportée à mardi à la demande de la coalition, a affirmé lundi l'un de ses membres, Mahmoud Osmane. "La réunion a été reportée à demain (mardi) matin, a-t-il déclaré. "Nous sommes tous venus pour cette réunion, mais les Américains ont voulu la reporter à demain. Il y a quelque chose qui se mijote. Nous souhaitions que tout cela finisse aujourd'hui", a-t-il ajouté. Ce report révèle les tensions qui entourent les ultimes tractations sur la composition du futur gouvernement irakien, chargé d'administrer le pays à partir du 30 juin et jusqu'à la tenue d'élections prévue avant janvier 2005. La coalition et les membres du Conseil de gouvernement transitoire irakien se sont, selon des sources irakiennes, opposées dimanche sur le nom du futur président. L'Onu a semblé absente des négociations, son émissaire Lakhdar Brahimi n'ayant pas participé à la réunion. Deux candidats sunnites sont en lice pour la présidence: le cheikh Ghazi al-Yaouar, actuel président du Conseil de gouvernement, et Adnane Pachachi, également membre de l'exécutif irakien et ancien ministre des Affaires étrangères dans les années 1960. "La coalition fait pression pour que Ghazi al-Yaouar ne soit pas le président alors que nous, les membres du Conseil, voulons que ce soit lui", a déclaré un membre kurde du Conseil de gouvernement, Mahmoud Osmane. "Ils veulent nous imposer quelqu'un. Nous ne l'accepterons pas. Ce n'est pas une façon de rendre la souveraineté", a-t-il ajouté. "Le climat était très tendu", a indiqué un responsable irakien ayant participé aux négociations. "Tous les membres du Conseil de gouvernement, à l'exception de deux, veulent Yaouar. Ils ont même demandé un vote, mais la coalition s'y est opposée", a dit ce responsable sous couvert d'anonymat. Un autre responsable irakien refusant d'être identifié a déclaré que la coalition envisageait de proposer "d'autres candidats, non membres du Conseil de gouvernement", pour sortir de l'impasse. M. Pachachi a affirmé dimanche à la chaîne américaine ABC qu'il ne revenait pas au Conseil de gouvernement de choisir le futur président. "Le choix de la formation du gouvernement intérimaire n'a rien à voir avec le Conseil (...) Ce gouvernement sera formé à l'issue de consultations avec toutes les branches de la société irakienne". Lors d'une conférence de presse dimanche après-midi à Bagdad, la coalition a démenti soutenir tel ou tel candidat. "Nous ne faisons pression sur quiconque pour soutenir un candidat à la présidence contre un autre", a déclaré le porte-parole Dan Senor. "Il y a une organisation qui dirige le processus de nomination, et ce sont les Nations unies", a-t-il déclaré, en ajoutant qu'"à (sa) connaissance", M. Brahimi n'avait "pas finalisé la composition du gouvernement". Vendredi, un ancien baasiste chiite de 58 ans proche des Américains, Iyad Allaoui, avait été choisi pour le poste de Premier ministre par le Conseil de gouvernement, mais cette nomination n'a pas été officiellement confirmée. En revanche, le porte-parole du Conseil de gouvernement a annoncé dimanche soir que les actuels ministres de la Défense et de l'Intérieur conserveraient leur poste dans le gouvernement provisoire. Ces deux ministres, désignés en avril, sont respectivement Ali Allaoui et Samir Soumaydaï. Cette infirmation n'a pu être confirmée dimanche soir auprès de la coalition. Parallèlement, la violence s'est poursuivie en Irak. Deux soldats américains ont été tués dans des attaques séparées au sud de la ville chiite de Koufa (centre de l'Irak), l'un dans une attaque au lance-roquettes contre son char et l'autre dans des tirs à l'arme légère, a annoncé lundi l'armée américaine. L'armée a également indiqué qu'un soldat avait été tué et deux autres blessés dans l'explosion dimanche soir d'une bombe artisanale placée en bord de route au sud de Bagdad. Egalement dimanche, deux personnes ont été tuées et trois blessées dans une attaque dans le nord-ouest de Bagdad. Les victimes, apparemment des Occidentaux, étaient vraisemblablement des agents de sécurité étrangers. Par ailleurs, quatre Britanniques, qui circulaient en voiture au nord-ouest de Bagdad sont sortis indemnes d'une attaque contre leur véhicule dimanche après-midi, mais un Irakien a été tué, semble-t-il par une balle perdue, a annoncé le ministère britannique des Affaires étrangères. Le Foreign Office n'a pas indiqué si les Britanniques attaqués étaient des civils ou des militaires. |
| | Posté le 31-05-2004 à 13:01:49
| Turquie: procès des auteurs présumés des attentats d'Istanbul ISTANBUL (AFP), le 31-05-2004 Le procès de 69 Turcs inculpés dans le cadre des attentats meurtriers de novembre à Istanbul et qui seraient liés au réseau Al-Qaïda s'est ouvert lundi matin, en présence de 12 prévenus, dont ceux accusés de participation directe aux attaques. Les attentats visant deux synagogues du centre-ville, le 15 novembre, puis, cinq jours plus tard, le consulat de Grande-Bretagne et la banque britannique HSBC, avaient fait un total de 63 morts et des centaines de blessés. Quatre kamikazes s'étaient fait sauter au volant de camionnettes piégées. Dès l'ouverture de la séance, les avocats de la défense ont demandé l'ajournement du procès, invoquant la décision du parlement, début mai, d'abolir les Cours de sûreté de l'Etat (DGM), dont une chambre est chargée de juger cette affaire. Pour Osman Karahan qui représente neuf des inculpés, "le tribunal qui pour l'heure est censé instruire ce procès n'existe pas". "Les DGM par le passé étaient déjà contraires aux principes universels du droit, et c'est pour cela qu'elles ont été supprimées, sous la pression de l'Union européenne", a rappelé Me Karahan dans un entretien. Créés dans les années 70 pour juger les affaires de terrorisme ou portant atteinte à la sûreté de l'Etat, ces tribunaux d'exception avaient été supprimés une première fois en 1976, les législateurs estimant qu'ils étaient contraires à la constitution. Ils ont été rétablis en 1983 sous l'instigation des militaires qui avaient renversé le gouvernement en 1980, puis abolis de nouveau le 7 mai par le Parlement, sous la pression de l'Union européenne. La position des juges n'était pas connue à l'ouverture du procès. Sur les 69 inculpés, 50 ont été écroués et 19 laissés en liberté. Douze, dont cinq accusés de participation directe aux attentats et qui risquent la prison à vie, comparaissaient lundi matin. Les autres accusés devaient comparaître par petits groupes tout au long de la semaine. Selon l'accusation, les accusés faisaient partie d'un groupuscule islamiste lié à Al-Qaïda et dont certains membres auraient été entraînés dans des camps en Afghanistan. Jamais la Turquie, pays musulman membre de l'Otan, n'avait connu d'attentats d'une telle ampleur. Selon l'acte d'accusation, les responsables de la cellule Al-Qaïda en Turquie avaient prévu au départ d'attaquer la base aérienne d'Incirlik, dans le sud du pays où, à l'époque, étaient déployés des avions américains et britanniques. Les militants projetaient également d'attaquer un navire de croisière transportant des touristes israéliens à Alanya, sur la côte méditerranéenne, selon l'accusation. L'organisation avait toutefois renoncé à son projet en raison en particulier des importantes mesures de sécurité autour de la base d'Incirlik. Les extrémistes, qui considéraient la Turquie comme une cible justifiée en raison de son appartenance à l'Otan et de sa défense des principes laïcs de gouvernement, avaient obtenu d'un proche d'Oussama ben Laden l'autorisation de mener leurs attaques, selon le procureur. Selon les autorités, l'organisation a été démantelée et mise "hors d'état de nuire" en Turquie. |
| | Posté le 31-05-2004 à 13:02:31
| France: polémique sur le projet de transfert de vols de Roissy vers Orly ORLY (AFP), le 30-05-2004 Chance pour l'économie locale ou spectre de nouvelles nuisances sonores: le projet d'Aéroports de Paris (ADP) de déplacer des compagnies aériennes vers l'aéroport d'Orly, annoncé une semaine après l'accident de Roissy, divise riverains et élus de la région d'Orly. Le président d'ADP Pierre Graff avait annoncé samedi qu'il comptait faire examiner la possibilité de transférer certains vols de Roissy vers Orly, afin de désengorger le terminal 2E dont une partie du toit s'est effondré le 23 mai, faisant quatre morts et trois blessés. M. Graff s'était immédiatement dit "bien conscient que les riverains vont trouver cela inacceptable". En effet, rares sont ceux qui, tel Jacques Martin, maire de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) et président du groupe UMP au conseil général, voient dans ce projet une opportunité. "Le retour de certaines compagnies à Orly est une chance pour le développement du sud parisien, qui a perdu 6.000 emplois depuis 1998", a souligné l'élu, joint dimanche par l'AFP. "Les entreprises du marché d'intérêt national (MIN) de Rungis et les centres de recherche du sud-est parisien ont besoin de cette liaison avec les Etats-Unis", a-t-il expliqué. Didier Gonzales, maire UMP de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne), l'une des communes les plus concernées par les nuisances générées par l'aéroport d'Orly, estime au contraire que tout transfert, notamment des vols long-courriers, serait "aberrant". Le maire se dit prêt à "bloquer les pistes, si un transfert est décidé" vers Orly, situé dans une zone très urbanisée de la région parisienne. De son côté, le porte-parole d'un collectif d'associations de riverains de l'aéroport d'Orly a indiqué que les associations pourraient aller jusqu'à attaquer ADP en justice. "Si l'arrêté de 1994 n'est pas respecté, nous pourrions saisir le tribunal administratif", a déclaré Daniel Lacandre, dirigeant du collectif de riverains d'Orly. Un arrêté ministériel du 6 octobre 1994 fixe à 250.000 le nombre de créneaux de vols attribuables chaque année à l'aéroport d'Orly, tout en "considérant qu'il convient, pour protéger les riverains contre les nuisances sonores, de fixer le trafic de l'aéroport d'Orly a environ 200.000 mouvements par an". "Il y a sur Orly 250.000 créneaux autorisés; en 2003, seuls 203.000 ont été utilisés", avait toutefois fait valoir Pierre Graff en envisageant un transfert provisoire de certains vols. "Je me méfie du provisoire. Jusque-là, tout ce qu'Aéroports de Paris a annoncé comme provisoire est devenu définitif, sans concertation", a souligné auprès de l'AFP Nathalie Kosciusko-Morizet, députée UMP de l'Essone et rapporteure à l'Assemblée nationale de la Charte de l'environnement. "ADP a perdu toute crédibilité auprès des riverains", a estimé la députée, opposée à tout transfert. Pour elle, l'accident du terminal 2E de Roissy dimanche dernier, qui a rendu le terminal inutilisable, est "l'occasion d'expérimenter des solutions alternatives pour désengorger le trafic aérien des aéroports parisiens". "L'Etat a rejeté la construction d'un troisième aéroport en évoquant des solutions alternatives comme l'utilisation de l'aéroport de Vatry dans la Marne", a rappelé Mme Kosciusko-Morizet. "La situation d'urgence actuelle est l'occasion de tester ces hypothèses", a-t-elle conclu. Même son de cloche de la part du maire de Villeneuve-le-Roi, qui propose un redéploiement des vols vers les aéroports de province, "comme cela est fait lors de fortes intempéries". |
| | Posté le 31-05-2004 à 13:03:39
| Le patron de Ferrari à la présidence de Fiat avec le dauphin des Agnelli MILAN (Italie) (AFP), le 30-05-2004 Luca Cordero di Montezemolo, le patron de Ferrari récemment élu patron des patrons italiens, a été nommé dimanche à la présidence du groupe automobile italien Fiat en phase de redressement au lendemain des obsèques d'Umberto Agnelli. John Philip Elkann, 28 ans, dauphin désigné par la famille propriétaire de la première entreprise industrielle italienne, a été nommé à la vice-présidence pour faire ses armes. Il a aussi été nommé à la vice-présidence de la société en commandite Agnelli et C., sociétée coffre-fort des Agnelli contrôlant les participations industrielles et financières de la famille. Le jeune Elkann est le petits-fils du mythique dirigeant de Fiat, Giovanni Agnelli, frère d'Umberto, décédé en janvier 2003 et plus de 50 ans aux commandes du groupe. Malgré son jeune âge, 28 ans, l'héritier était déjà membre du conseil d'administration de Fiat où Andrea Agnelli, le fils d'Umberto, qui a le même âge que lui, a fait son entrée dimanche, selon un communiqué. Tiberto Ruy Brandolini d'Adda a également fait son entrée au conseil d'administration, selon le communiqué qui a rappelé "avec une profonde tristesse, le souvenir des grandes qualités humaines, morales et professionnelles" d'Umberto Agnelli, chef de file de la famille et président de Fiat, mort dans la nuit de jeudi à vendredi. John Philip Elkann représente la cinquième génération de la famille fondatrice de Fiat, entreprise créée en 1899 par le grand-père de l'Avvocato. Il a été formé à son futur rôle de chef d'entreprise par son grand-père qui lui a fait rencontrer de très nombreuses personnalités, dont le pape Jean Paul II, et lui a communiqué sa passion du sport, en particulier du football, avec le club que contrôle la famille, la Juventus de Turin. Fiat vit "une révolution sous le signe de la continuité", a commenté le journal télévisé de la chaîne privée Canale 5. Seul accroc à ce passage de témoin, l'administrateur délégué Giuseppe Morchio, en poste depuis quinze mois avec pour mission de redresser une entreprise en crise, a présenté sa démission peu après. "Avec effet immédiat", a-t-il précisé dans un communiqué dans lequel il dit "son regret de ne plus faire partie du plan de relance du groupe qu'il avait élaboré, auquel il avait toujours cru et qui a porté le groupe hors de la crise et à de premiers résultats encourageants. Le groupe a pris acte et convoqué un nouveau conseil d'administration pour mardi pour "prendre des décisions en conséquence". Fiat venait d'annoncer, après une réunion du conseil d'administration à Turin, la nomination d'un homme du sérail à la présidence, Luca Cordero di Montezemolo, 56 ans, grand ami de la famille Agnelli. Le flamboyant industriel aux allures de dandy mondain a forgé sa renommée a relançant Ferrari, une filiale de Fiat. Il a été élu mercredi à la tête de la confédération patronale du pays, Confindustria par un vote plébiscite et a présenté dans la foulée un programme misant sur le dialogue avec les syndicats et visant à conjurer la logique du déclin, par le relance de l'innovation. Umberto Agnelli, 69 ans, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi des suites d'un cancer, laissant un vide alors que Fiat tente de sortir de l'ornière financière et commerciale en se recentrant sur l'automobile. Les analystes avaient anticipé une solution interne pour son remplacement tandis que les banques créancières, ayant consenti un prêt de 3 milliards d'euros en 2002, ont assuré au cours du week-end leur soutien à Fiat. |
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