Sujet : Infos A vos souris / Avril ! | | Posté le 02-04-2004 à 15:02:11
| Jugement de la Cour fédérale Télécharger de la musique sur Internet n'est pas illégal! Copier des chansons sur Internet est toujours légal au Canada. Dans un important jugement rendu hier (mercredi), la Cour fédérale a statué que le téléchargement de fichiers musicaux sur des sites d'échange comme Kazaa n'était pas illégal. Cette décision déboute l'industrie canadienne de la musique, qui se préparait à poursuivre toute personne partageant des fichiers musicaux sur Internet. L'Association voulait obliger des fournisseurs d'accès Internet à divulguer l'identité des personnes copiant de la musique. Le juge Konrad von Finckenstein estime que le téléchargement ne constitue pas une violation de la loi canadienne sur le droit d'auteur. Selon lui, le fait de déposer des copies d'une chanson dans un répertoire partagé revient en quelque sorte à mettre un photocopieur à la disposition des lecteurs dans une bibliothèque publique. |
| | Posté le 02-04-2004 à 15:30:16
| Un suicide filmé par une caméra se retrouve sur internet (Associated Press) Les images provenant d'une caméra numérique ont pu être envoyées par courrier électronique, selon la police. Le suicide d'un New-Yorkais dans l'entrée d'un immeuble d'habitation, filmé par une caméra de surveillance en circuit fermé, s'est retrouvé sur un site internet pornographique. Les autorités tentent de déterminer comment cet enregistrement a été transmis sur la Toile, ciblant leur enquête sur les agents qui gèrent les caméras de surveillance du bâtiment. C'est un proche de la victime, Paris Lane, 22 ans, de Manhattan, qui a averti les autorités de la présence de l'enregistrement sur internet, a déclaré mercredi le porte-parole de la police, Paul Browne. Lane était de passage dans ce complexe immobilier du Bronx, en visite chez une amie. Il s'est tiré une balle dans la tête dans l'entrée de l'immeuble, le 16 mars dernier. Les services de police ont déclaré croire que Lane était déprimé à la suite d'une dispute avec sa petite amie. Les images ont été enregistrées par une caméra en circuit fermé, faisant partie d'un projet de surveillance des zones immobilières urbaines de la ville. Les images provenant d'une caméra numérique, elles ont pu être envoyées par courrier électronique, selon la police. Les autorités n'ont pas révélé le nom ou l'adresse du site Internet. |
| | Posté le 02-04-2004 à 15:31:40
| Appel à la grève de sites internet pour contrer un projet de loi Canoë Un groupe a lancé un appel à la grève des sites web pendant la fête de l'internet qui se tient dans certains pays francophones, du 29 mars au 4 avril 2004. Cet appel a été lancé pour faire front commun contre le projet de loi sur l'économie numérique (LEN). La ligue Odebi dénonce certains passages de la LEN; «Les hébergeurs seront responsables des contenus qu'ils hébergent, à la place des véritables auteurs des contenus, et par conséquent seront obligés d'imposer une censure implacable. Cela revient à appliquer une justice privée, totalement contraire aux droits de l'homme, et aux principes les plus élémentaires de la justice.» Le groupe affirme également que la France désire imposer un «filtrage de l'internet français aux frontières, ce qui revient à décider des informations auxquelles les français auront le droit d'accéder, disposition qui n'était jusqu'ici appliquée que par des états totalitaires comme la Chine, l'Iran ou la Birmanie» et dénonce «la fin du caractère privé des emails (atteinte insupportable à la vie privée, comme si nos lettres pouvaient être ouvertes par le facteur pour vérifier qu'il n'y a rien d'illégal dedans)». Le regroupement invite les internautes à manifester leur opposition en boycottant l'industrie du disque, en écrivant à leur sénateur, en expédiant un CD usagé à Jacques Chirac et en affichant les logos Odebi contre la LEN. |
| | Posté le 04-04-2004 à 12:45:40
| L'industrie de l'Internet cherche un éventuel successeur à Google Presse Canadienne Le réseau Internet est une mer de renseignements sans fond qu'il serait impossible de naviguer sans un bon moteur de recherche, ou fureteur. Et à l'heure actuelle, Google est possiblement le navire amiral de ces moteurs de recherche. Mais pour combien de temps encore? Au moins une compagnie croit avoir mis au point un fureteur encore plus performant. Une autre estime avoir une meilleure idée pour définir le cadre de recherche des internautes. Et une autre encore estime pouvoir relier tout ça avec les plus récentes découvertes sur le fonctionnement du cerveau humain. Les propriétaires de Google et les autres sont confrontés avec le même problème: comment peut-on améliorer la recherche, la simplifier, la rendre plus compréhensible pour les utilisateurs? En somme, sous quelle forme se présentera la prochaine révolution dans le domaine? "Les informations augmentent à un rythme exponentiel et il deviendra de plus en plus difficile pour l'Internet d'y voir clair, si nous ne trouvons pas des moyens pour mieux les exploiter", affirme Liesl Capper, directeur d'une firme australienne qui a créé Mooter, un tout nouveau moteur de recherche. Ceux qui pensent que Google ne manque rien en faisant ses recherches se trompent, estiment divers spécialistes de l'Internet. Selon eux, les fureteurs actuels ne trouvent qu'environ 1 pour cent des informations demandées sur le réseau. "C'est vraiment très frustrant, raconte Cynthia Hetherington, une enquêteuse privée de l'Etat du New Jersey. C'est comme si une fois rendu à la bibliothèque, on ne pouvait sortir qu'un seul livre des tablettes." Tous les fureteurs actuels sont incapables de fouiller dans certaines banques de données, soit parce qu'elles sont protégées par des codes de sécurité ou parce qu'il faut payer pour tirer les renseignements qu'elles contiennent. Le problème, c'est qu'aucun d'entre eux n'est capable de vous dire si les renseignements que vous cherchez existent dans ces banques de données. C'est simple, si le moteur de recherche ne peut pas accéder à la banque de données, il ne peut donc savoir ce qu'elle contient. Et même lorsque la banque de données est gratuite, il faut parfois demander un permis pour y accéder, ce qu'aucun fureteur n'est à même de faire. Ou encore, les renseignements sont contenus dans un format incompatible. Dans d'autre cas le fureteur Internet se heurte à des graphiques complexes. Sur certains sites par exemple, les internautes peuvent changer la couleur des véhicules d'un concessionnaire automobile ou modifier d'autres options. Rien pour faciliter le transfert des informations. Parfois, les sites avec vidéo et audio intégrés causent aussi problèmes. Plusieurs compagnies s'affairent actuellement à trouver des solutions technologiques à ces problèmes. StreamSage Inc. utilise par exemple un logiciel capable de retranscrire les messages vocaux. Mais ne comptez pas beaucoup là-dessus si vous n'avez pas une connexion Internet à haute vitesse. Et par ailleurs la recherche d'informations par fureteur demeure passablement fastidieuse la plupart du temps. On doit parcourir des dizaines et des dizaines de sites amenés à l'écran par le fureteur avant d'obtenir enfin l'information qu'on cherche et, parfois, on abandonne tout simplement devant la tâche à accomplir. "Les gens ne veulent pas passer tout leur temps à chercher. Ils veulent aussi trouver l'information", affirme Clare Hart, de Factiva, une banque de données commerciales propriété de Reuters et Dow Jones qui collige des informations provenant du gouvernement et de sources privées. Quoi qu'il en soit, Google n'entend pas céder sa place de Numéro 1 et des centaines d'ingénieurs en Californie, en Inde et bientôt en Suisse s'affairent à améliorer le produit. Nous n'avons pas le choix d'innover, affirme le directeur de la recherche technologique de Google, Craig Silverstein, parce que les fureteurs de l'avenir seront totalement différents de ceux qui existent actuellement. |
| | Posté le 07-04-2004 à 10:48:53
| HAUT DÉBIT Haut-débit : la sulfureuse charte de FT séduit un département sur deux Yannick Arrieux, 01net., le 06/04/2004 à 18h47 En trois mois, cinquante départements ont signé la charte « Départements innovants » de France Télécom. Ce document est mis en cause par les concurrents et interpelle certaines collectivités. Et de cinquante ! En trois mois seulement, plus de la moitié des départements métropolitains ont signé la charte « Départements innovants » de France Télécom, destinée à favoriser le déploiement de l'Internet haut-débit en France. Pour la cinquantième signature, avec le Conseil général de l'Yonne, France Télécom avait convié à Auxerre élus et entrepreneurs icaunais, ainsi qu'Erkki Liikanen, commissaire européen en charge des entreprises et de la société de l'information. Thierry Breton, PDG de l'opérateur historique français, leur a réaffirmé sa volonté « d'accompagner les collectivités dans le déploiement du haut-débit sans demander aucun avantage ni bénéfice particulier » . Et de rappeler « qu'avec 4,1 millions de lignes ADSL à la fin du mois de mars 2004 et 38 % des internautes raccordés à l'Internet haut-débit, la France se place dans le peloton de tête des pays européens ». Le contenu exact de ce document n'est pas connu, France Télécom se refusant à le rendre public pour des raisons concurrentielles. Lors de la présentation de cette charte , en janvier dernier, l'opérateur précisait seulement s'engager, dans chaque département signataire, à accélérer le calendrier initial (gain d'un an environ sur le rythme national), à expérimenter des technologies adaptées aux besoins des collectivités ou encore à apporter son aide pour la veille technologique. En contre-partie, les signataires s'engagent à mener des actions pour développer les usages du haut-débit. « Marché de dupes » Cette signature en grande pompe avec l'Yonne n'a pas suffi à étouffer les polémiques autour de cette charte. Les concurrents de France Télécom, au premier rang desquels Altitude Télécom, n'ont pas hésité à monter au créneau. Jean-Paul Rivière, PDG d'Altitude Télécom, souligne que « retarder la concurrence, ne serait-ce que d'un an, se révèle très rentable » . Serge Schoen, directeur général adjoint du groupe neuf télécom, évoque de son côté un « marché de dupes ». Pour lui, l'initiative n'a d'autre but que de refroidir les collectivités dans leur volonté d'émancipation vis à vis de l'opérateur historique. En fait, c'est la légalité même de la charte qui est en question aujourd'hui, dès lors qu'aucun appel d'offres n'est lancé. C'est ce que pensent Altitude Télécom et certaines collectivités. L'Association des départements de France avait réclamé un avis juridique à l'ART, demande qu'elle a retirée depuis. Mais des départements comme l'Oise et le Tarn, selon Libération , ont décidé de poursuivre la démarche. Le régulateur devrait donc émettre prochainement un avis sur la question. Chez Altitude Télécom, on ne doute pas de l'issue. « Pour nous, c'est un préjudice à court terme, mais ça ne va pas durer car la charte sera déclarée caduque et sera très rapidement condamnée » , considère Jean-Paul Rivière. France Télécom espère rallier tous les départements Devant cette levée de boucliers, Thierry Breton a réfuté, dans l'Yonne, toutes les accusations : « Cessez les procès d'intention ! Les investissements réalisés bénéficieront au contraire à tous les acteurs du secteur. La démarche, partenariale et économique, est totalement ouverte et nous ne demandons aucune clause d'exclusivité ». En témoigne, selon lui, l'appel d'offres qui sera lancé par le Conseil général de l'Yonne pour les 15 % du département non couverts par le haut-débit. France Télécom ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et espère avoir signé avec la totalité des départements en juin prochain. Jean-Paul Rivière tempère cet enthousiasme : « Plus de la moitié de ceux qui ont signé vont quand même lancer des appels d'offres pour de nouvelles infrastructures ». France Télécom prépare le 8 Mbit/s pour 2005 France Télécom a annoncé lors de la signature de la charte avec l'Yonne qu'il couvrira 85 % de la population française en ADSL à l'été 2004. Il expérimentera puis généralisera dans le même temps le haut-débit à 2 Mbit/s. Des services xDSL jusqu'à 4 Mbit/s seront proposés aux entreprises en zones d'activités dès le second semestre 2004, puis des services atteignant 6 et 8 Mbit/s courant 2005. France Télécom investit pas moins de 700 millions d'euros dans ces actions pour la période 2003-2005. |
| | Posté le 07-04-2004 à 11:00:20
| Un groupe de défense de la vie privée porte plainte contre le service Gmail de Google Le moteur de recherche va se diversifier dans le webmail, sur les traces de MSN et Yahoo. Mais certaines clauses de son contrat font bondir l'organisation Privacy International, qui estime que Gmail ne respecte pas les lois européennes sur la vie privée. Comme nous le relations dans notre édition du 1er avril, la nouvelle offre de messagerie électronique gratuite que prépare Google ("Gmail"), aussi alléchante qu'elle paraisse, soulève de nombreuses questions, en particulier sur le respect de la vie privée de ses utilisateurs. Dans une plainte déposée au Royaume-Uni, l'organisation Privacy International dénonce ce qu'elle considère comme une «violation à grande échelle de la législation européenne», selon des déclarations recueillies par l'agence Reuters à Londres. En contrepartie de l'espace disque de 1 Go offert aux internautes, contre seulement 6 Mo et 4 Mo pour les services concurrents de Yahoo et MSN, le célèbre moteur de recherche escompte bien multiplier son chiffre d'affaires publicitaire, en insérant automatiquement des annonces contextuelles dans les messages personnels, au moyen de sa technologie Adsense. Mais le fait qu'un robot publicitaire épluche la correspondance privée des internautes qui utiliseront le service, comme nous l'avons déjà souligné, n'est pas le seul risque que Gmail fait courir au respect de la vie privée. «Des copies résiduelles de vos messages pourront rester stockées sur nos systèmes, même après que vous les aurez effacées de votre boîte aux lettres ou que vous aurez fermé votre compte», indique en effet Google dans les conditions générales d'utilisation. «Ce n'est pas une simple mise en garde», dénonce Simon Davies, le directeur de Privacy International, installée à Londres mais très active également aux États-Unis. «Les consommateurs doivent être avertis qu'il s'agit là d'une violation à grande échelle de la législation européenne». D'après Reuters, Davies dit avoir déposé une plainte contre le service Gmail auprès des autorités britanniques. Dans cette plainte, l'organisation dénonce également le fait que des liens seront établis par Google entre les informations personnelles concernant les utilisateurs de Gmail et leurs cookies, qui trahissent leurs habitudes de navigation. «Cette mise en relation dresse le tableau le plus étendu qui soit de la vie d'une personne», dénonce Simon Davies. Pour l'heure, les autorités britanniques compétentes ne se sont pas prononcées sur l'affaire. En matière de respect de la vie privée, la législation européenne est beaucoup plus contraignante que celle en vigueur aux États-Unis, berceau de Google. Ce qui n'empêche pas son service Gmail de faire également l'objet de violentes critiques de la part d'organisations de défense de la vie privée américaines. |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:22:22
| Une visite sur le campus de Microsoft Nelson Dumais - Journal de Montréal, collaboration spéciale Si vous avez un ordinateur, il est fort probable qu’un technicien, un beau-frère, un collègue, voire un chroniqueur informatique, vous ait expliqué, un jour, que la source de tous vos problèmes se nommait Microsoft. Qu’il s’agissait de l’Empire de tous les maux, que Bill Gates et sa clique de psychopathes milliardaires partageaient le dessein satanique de devenir maîtres du monde et que les zombies qu’on y fouettait fabriquaient des produits instables, peu sécuritaires et enduits de bogues. Heureusement, ce babil pour salons branchés est très loin de la réalité, même si l’entreprise mérite en partie les reproches qu’on lui adresse. C’est du moins ce qui saute aux yeux quand on visite le campus Microsoft à Redmond (banlieue de Seattle) où s’affairent 35 000 employés, la plupart dans la jeune trentaine. Plusieurs Québécois y travaillent La semaine dernière, j’ai effectivement pu me promener dans l’antre du dragon et jaser avec des membres du personnel de Tonton Bill, lesquels, croyez-moi, n’avaient surtout pas l’air battus. J’ai pu parler, entre autres, avec des chercheurs aux yeux flyés et avec des compatriotes pas du tout nostalgiques. Je vous avoue cependant avoir été, en tout temps, dans le champ de vision des relationnistes qui, cette fois, semblaient avoir laissé leur artillerie lourde à la maison. J’ai ainsi appris qu’une quarantaine de Québécois faisaient carrière à Redmond, dont plusieurs diplômés de McGill. Mais, m’a-t-on soutenu, la plupart des Kanuks (comme on appelle les Canadiens à Seattle) provenaient de la région de Waterloo en raison de la spécificité universitaire locale. Ces gens ont des visas, des « cartes vertes » ou la double citoyenneté. Certains ont des enfants made in USA, des conjoints parfois américains et des parents très fiers qui viennent les visiter. Les uns fréquentent l’Alliance française de Seattle, les autres captent Radio-Canada Vancouver. Nombreux sont ceux qui se font venir en douce de la sauce brune pour frites, des boîtes de Smarties et autres canadianismes gastronomiques introuvables aux États-Unis. Si tous ne jouent pas au hockey (Microsoft compte pourtant de nombreuses équipes, dont la plus connue est de calibre presque professionnel), tous téléphonent à leur mère le jour où ils reçoivent leur premier courriel de la haute direction, dont parfois de… Bill Gates. |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:36:56
| Le vitrail assisté par ordinateur… Pierre Boisvert - Journal de Montréal Qui ne s’est pas émerveillé devant la beauté lumineuse des vitraux qui ornent les fenêtres des grandes cathédrales de notre monde ? La création de ces objets d’art, autrefois réalisés par des artistes et artisans ayant une maîtrise parfaite de leurs instruments, est devenue au fil des ans un hobby accessible à presque tout le monde. Cette accessibilité est due à l’évolution des techniques de création, des outils de coupe, de polissage et de soudure qui permettent de créer ces objets de lumière beaucoup plus facilement. Naturellement, l’informatique a trouvé le moyen de venir en aide à ceux pour qui le vitrail est devenu un passe-temps, tout comme à ceux qui en ont fait une profession. C’est ce que fait le logiciel Glass Eye 2000, de la compagnie Dragonfly Software. Glass Eye 2000 aide l’artiste verrier de bien des façons. D’abord, il permet à celui-ci de réaliser le dessin du vitrail et de le voir, dans toute sa splendeur, avant de commencer la réalisation de ce dernier. Afin de permettre à l’utilisateur de visualiser son vitrail, Glass Eye 2000 dispose d’une impressionnante bibliothèque de textures correspondant aux verres disponibles sur le marché. On peut ainsi assigner à chaque morceau du dessin le verre voulu. Cela donne un réalisme impressionnant au dessin sur l’écran de l’ordinateur. Une fois le dessin terminé et les verres choisis, il n’y a qu’à imprimer ce dernier, afin de s’en servir comme gabarit pour chacune des pièces qui composeront l’œuvre. Glass Eye 2000 ressemble aux logiciels de dessins vectoriels ou de 3D qu’on trouve sur le marché (AutoCad, Illustrator, Corel Draw, etc.). Heureusement, il est beaucoup, beaucoup plus simple d’utilisation. Un des modules de Glass Eye 2000 offre même la possibilité de concevoir des lampes et de les visualiser en 3D. Comme pour les autres vitraux, il permet de générer un gabarit précis. C’est presque de la magie. Le logiciel contient d’autres modules intéressants. L’un d’eux, par exemple, permet de connaître le coût de revient du vitrail terminé. Pour cela, il n’y a qu’à assigner un coût à chacun des verres sélectionnés. Le logiciel calcule en même temps la quantité de verre nécessaire tout en tenant compte des pertes. - Glass Eye 2000 de Dragonfly Software - Nécessite : Windows 95 ou plus récent. - Coût : ± 100 $ US pour la version standard. Des versions professionnelles sont également disponibles. On trouve sur le site de Dragonfly Software une version d’évaluation bonne pour 30 jours (www.dfly.com/.). |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:38:21
| Des kits pour choisir le sexe de son enfant sur internet Lindsey Tanner (Associated Press) Des milliers de kits ont été vendus dans le monde depuis que le site internet a été ouvert il y a trois ans. Un garçon ou une fille ? Les Américains peuvent désormais se procurer sur internet des kits censés leur permettre de choisir le sexe de leur enfant tranquillement chez eux. Sceptiques, les médecins mettent en doute l'efficacité de ces méthodes. Les techniques à utiliser chez soi «promettent des choses qu'elles ne peuvent offrir», dénonce Arthur Caplan, spécialiste de bioéthique à l'université de Pennsylvanie. Le système GenSelect propose des kits garçon et fille sur internet au prix de 199 dollars l'unité, frais d'envoi non compris. Le fabricant affirme qu'il est efficace à 96% lorsqu'il est utilisé correctement. Les kits incluent un thermomètre pour aider à prédire l'ovulation et des pilules à base de minéraux et de plantes. Selon le Dr Scott Sweazy, un des créateurs du GenSelect, des milliers de kits ont été vendus dans le monde depuis que le site internet a été ouvert il y a trois ans, et le chiffre d'affaires de l'entreprise a triplé depuis un an. Le Dr Sweazy déclare ne pas avoir d'information sur le nombre de bébés du sexe désiré nés grâce au GenSelect. «Il y a des gens qui n'ont pas eu le sexe qu'ils avaient choisi», reconnaît toutefois cet urologue de Caroline du Sud. «Mais presque tous avaient mal utilisé la méthode», affirme-t-il. Veronica Moister, une habitante de Floride de 32 ans mère d'un fils, attribue à GenSelect le fait d'être enceinte d'une fille, comme elle le voulait. Mais de nombreux médecins sont sceptiques. Le spécialiste de la fécondité Norbert Gleicher qualifie de tels produits de «remèdes de charlatan». Le Dr Gleicher s'est fait connaître il y a trois ans lorsque ses cliniques à Chicago et New York sont devenues les premières aux États-Unis à proposer de sélectionner le sexe du bébé sans raison médicale à l'aide du diagnostic préimplantatoire (DPI), une méthode qui analyse les embryons obtenus en laboratoire par fertilisation in vitro. Cette méthode d'analyse des embryons a été conçue pour aider les couples présentant des antécédents à éviter d'avoir un enfant atteint d'une maladie génétique. Le DPI peut détecter des embryons sains et leur sexe avec une fiabilité presque totale. Mais une fois l'embryon désiré choisi, la grossesse par implantation de l'embryon dans l'utérus de la mère reste aléatoire et plusieurs tentatives sont souvent nécessaires, ce qui rend la méthode coûteuse. Le Dr Panayiotis Zavos, un médecin qui a défrayé la chronique avec des expériences controversées de clonage humain, propose également de choisir le sexe de son enfant par DPI dans sa clinique de Lexington (Kentucky). Mais il a récemment innové en proposant un kit de prélèvement de sperme et d'insémination artificielle à utiliser chez soi, vendu 975 dollars sur internet. Les clients envoient un échantillon de sperme dans un colis spécial au laboratoire du Dr Zavos. Après avoir subi un traitement de deux heures et demie, l'échantillon est renvoyé aux expéditeurs, qui sont informés de la marche à suivre pour réaliser l'insémination artificielle. Le Dr Zavos déclare utiliser une «méthode de sédimentation» pour séparer les spermatozoïdes «mâles» et «femelles», mais il refuse d'en dire plus. Il avance un taux de succès de 80% pour les garçons et de 78% pour les filles. Le Dr Marian Damewood, présidente de la Société américaine de médecine reproductive, s'interroge sur les risques pour la viabilité du sperme liés à son transport entre le domicile du client et le laboratoire et affirme «ne pas accorder beaucoup de foi» à de tels produits. Richard Rawlins, professeur de recherche en obstétrique et gynécologie à l'université Rush à Chicago, est également sceptique et souligne que la réputation du Dr Zavos «est égale à zéro dans le milieu des techniciens de la reproduction assistée». |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:41:42
| Le CRTC veut réglementer la téléphonie via internet (Presse canadienne) Les services utilisant le protocole internet ont des caractéristiques fonctionnelles identiques à celles des autres compagnies de téléphone. Les services de communication vocale sur protocole internet devraient être soumis aux mêmes exigences réglementaires que les compagnies de téléphone traditionnelles. Dans un avis préliminaire, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes fait valoir que les services utilisant le protocole internet ont des caractéristiques fonctionnelles identiques à celles des autres compagnies de téléphone. Cette position préliminaire du CRTC, qui pourrait être modifiée à l'issue d'une consultation publique sur cette question qui aura lieu en mai, présentera un nouveau défi technologique pour les entreprises, telles les câblodistributeurs, qui souhaitent concurrencer les grandes compagnies de téléphone. Le CRTC reconnaît d'ailleurs que certains fournisseurs de services utilisant le protocole internet pourraient ne pas être en mesure, dans un premier temps, d'offrir des services tels que le 911 ou des garanties relatives à la protection de la vie privée. Dans un tel cas, le CRTC estime qu'il est d'une importance capitale que les abonnés actuels et potentiels soient informés des limites technologiques de ces services. |
| | Posté le 12-04-2004 à 07:18:03
| France: le Sénat adopte le projet de loi sur l'économie numérique PARIS (AFP), le 09-04-2004 Le Sénat a adopté en deuxième lecture dans la nuit de jeudi à vendredi le projet de loi sur l'économie numérique, après avoir annulé une disposition introduite par les députés, qui obligeait les hébergeurs à surveiller le contenu des sites qu'ils abritent. Les sénateurs ont en revanche voté dans les mêmes termes que l'Assemblée nationale un article permettant aux collectivités locales de jouer le rôle d'opérateur télécoms, afin de leur permettre de contribuer à réduire la fracture numérique. La possibilité pour les collectivités de fournir directement aux consommateurs un service de télécommunications, en cas de carence des opérateurs privés, avait été introduite en deuxième lecture dans le projet de loi par les députés. Plusieurs orateurs ont fait valoir que modifier, ne serait-ce qu'à la marge, cet article nouveau, notoirement combattu par France Télécom, faisait courir un risque qu'il ne soit remis en question en commission mixte paritaire (CMP). A une écrasante majorité, les sénateurs ont rejeté un amendement communiste préconisant la suppression de cet article et trois amendements rédactionnels de la commission des Affaires économiques. S'agissant de la surveillance des sites illicites, l'Assemblée nationale avait adopté un amendement qui, pour lutter contre les contenus pédophiles, négationnistes et racistes, faisait peser cette responsabilité sur les hébergeurs. La commission des affaires économiques du Sénat a jugé que cette disposition était contraire à la directive européenne sur le commerce électronique et imposait une charge disproportionnée aux intermédiaires. Avec l'approbation du gouvernement, les sénateurs sont revenus sur cette formulation en adoptant un amendement limitant le criblage des sites par leurs hébergeurs aux seuls cas où ils sont saisis d'une telle requête par les autorités judiciaires. Cet amendement a été adopté à l'unanimité, le ministre délégué à l'Industrie Patrick Devedjian, qui a défendu le projet de loi devant le Sénat, s'engageant pour sa part à élaborer avec les professionnels une "charte de bonne conduite". Intitulé "confiance dans l'économie numérique", le projet de loi, qualifié par le rapporteur Bruno Sido (UMP, Haute-Marne) de "fondateur du droit de l'internet", revient à créer un droit spécifique de la "communication au public par voie électronique", distinct de celui qui s'applique à l'audio-visuel. Les débats se sont déroulés dans une atmosphère consensuelle, la gauche ralliant à plusieurs reprises la majorité, celle-ci pour sa part faisant droit à deux amendements socialistes. Les communistes ont toutefois voté contre le texte et les socialistes se sont abstenus. Une cinquantaine d'amendements et de sous amendements, sur les 105 initialement déposés, ayant été adoptés, il appartiendra à la commission mixte paritaire (CMP), composée de 14 députés et sénateurs, d'harmoniser les textes votés par l'Assemblée nationale et par le Sénat. |
| | Posté le 12-04-2004 à 07:18:48
| Un procès opposant Apple aux Beatles devrait se tenir en GB LONDRES (AFP), le 08-04-2004 La justice britannique a décidé qu'un procès intenté par la maison de disques des Beatles, Apple Corps, contre le fabricant d'ordinateurs Apple, se déroulera en Grande-Bretagne, et non en Californie comme le souhaitait la firme américaine, a-t-on appris jeudi. Apple Corps, détenue par Paul McCartney, Ringo Starr et les veuves de John Lennon et George Harrison, reproche à la firme Apple d'avoir violé un accord passé en 1991 entre les deux parties. Cet accord disait que Apple Computer pouvait utiliser le logo et le nom Apple dans le domaine des ordinateurs, du traitement des données et des télécommunications, tandis que Apple Corps se réservait l'utilisation du nom pour la musique. Mais le lancement en 2003 par Apple du service de vente de musique en ligne iTunes a mis le feu au poudre, la maison de disque estimant que Apple marchait sur ses platebandes. iTunes est un site internet qui permet de télécharger, dans la légalité, des morceaux moyennant paiement. Ses services ne sont pour le moment disponibles qu'aux utilisateurs de Apple aux Etats-Unis, mais son introduction en Europe ne devrait pas tarder. Le juge britannique s'est prononcé en faveur de la tenue du procès en Grande-Bretagne car un procès en Californie coûterait probablement plus cher et durerait plus longtemps. Il a cependant accordé à la firme Apple le droit de faire appel. |
| | Posté le 12-04-2004 à 07:19:23
| Yahoo!: le marché salue des bénéfices "phénoménaux" NEW YORK (AFP), le 08-04-2004 La Bourse américaine saluait jeudi en matinée les résultats "phénoménaux" annoncés la veille par le portail internet Yahoo!, qui a enregistré une hausse de 117% de son bénéfice net pour le premier trimestre 2004 à 101 millions de dollars. A 14H45 GMT à la Bourse américaine, le titre Yahoo! continuait de s'envoler, et affichait une progression de 14,08% à 55,16 dollars, après avoir grimpé en début de session jusqu'à 55,98 dollars. "Les bénéfices de Yahoo! au premier trimestre de 2004 sont phénoménaux", estime Jordan Rohan, analyste du secteur pour Schwab Soundview Capital Markets qui insiste: "Yahoo! a annoncé un trimestre extraordinaire, avec une vigueur particulière de la recherche et de la publicité". Pour l'analyste, qui la veille avait dégradé les perspectives qu'il attribuait à Yahoo!, l'heure est à l'auto-critique. "Nous savions que le trimestre allait être solide pour Yahoo! mais nous avons complètement sous-estimé l'ampleur de la hausse pour ce trimestre. Si nous ne sommes certainement pas les seuls à avoir sous-estimé ce bond, le fait d'avoir dégradé (les notes de Yahoo!) fait mal", a-t-il déclaré. "Yahoo! a affiché de résultats exceptionnellement forts et annoncé des perspectives pour l'année 2004 très optimistes", a de son côté relevé Andrew Slabin, analyste de Merrill Lynch, qui a relevé ses estimations concernant le groupe, "en conformité avec les perspectives améliorées". Le chiffre d'affaires du groupe au premier trimestre 2004 est passé à 758 M USD (ou 550 M USD hors acquisitions) contre 283 M USD au premier trimestre de 2003, soit une hausse de 168% sur un an, signe d'un bond de l'activité du groupe. Encore une fois, comme lors du trimestre précédent, c'est le chiffre d'affaires du marketing (annonces publicitaires en ligne) qui explique une bonne partie de la performance de Yahoo! au premier trimestre de 2004: il s'est élevé à 635 M USD, soit une progression de 235% par rapport aux 190 M USD au même trimestre un an plus tôt, en grande partie grâce à une abondance de nouveaux clients. Le chiffre d'affaires des services payants (SBC Yahoo! Dial, Personals, services de rencontres...) a augmenté de 39% à 88 M USD, contre 64 M USD un an plus tôt, grâce à la croissance du nombre de clients payants à 5,8 millions au 31 mars cette année contre 2,9 millions au 31 mars 2003 ou encore 4,9 millions à la fin de 2003. "La performance de Yahoo! dépasse même nos attentes les plus élevées, en offrant le trimestre le plus réussi de l'histoire du groupe", s'est félicité mercredi le pdg du portail internet, Terry Semel. |
| | Posté le 13-04-2004 à 16:40:43
| Yahoo! promet une offensive en Chine PEKIN (AFP), le 13-04-2004 Le portail internet américain Yahoo! va se montrer plus offensif dans les mois à venir sur le marché chinois, où il a pour l'instant rencontré un succès limité face à la concurrence des acteurs locaux, a déclaré mardi à Pékin son PDG, Terry Semel. Dans l'immédiat, le portail va essentiellement porter son effort sur les services de recherche payants et les enchères en ligne. "La Chine est tout en haut de la liste des pays dans lesquels Yahoo! pourrait et devrait être plus agressif, mieux travailler et fournir de meilleurs services", a déclaré M. Semel à la presse. La population d'internautes en Chine est estimé à 70 millions de personnes, ce qui en fait le deuxième marché au monde derrière les Etats-Unis. "Au cours des derniers mois, vous avez pu voir Yahoo! prendre des initiatives en Chine qui allaient au-delà de ce que nous faisions auparavant", a déclaré M. Semel, qui a promis d'"autres choses" à l'avenir. Jusqu'à l'année dernière, Yahoo! n'était présent en Chine qu'à travers son portail yahoo.com.cn, avec des services de courrier électronique gratuit, d'informations, de "chats", de rencontres et de téléchargement de sonneries. Ce portail est nettement moins visité que ses concurrents locaux, comme Sina.com, Sohu.com et Netease.com. Les nouveaux efforts de l'américain ont commencé à la fin 2003, avec le rachat pour 120 millions de dollars de la société 3721 Network Software Co, connue pour son moteur de recherche 3721.com, qui permet d'utiliser des caractères chinois. Yahoo! compte utiliser cette technologie pour développer un service de recherches payantes destinées aux petites et moyennes entreprises et implanter sa propre technologie de recherche. Yahoo! veut également se faire une place sur le marché des enchères en ligne après la création d'une société commune avec Sina.com, annoncée en janvier. "Nous lancerons ce service au cours des prochains mois", a déclaré à Pékin Jerry Yang, co-fondateur de Yahoo! Le marché chinois des enchères en ligne est en plein développement. Certains experts prévoit que le volume de transactions fera un bond de 75% cette année pour atteindre 3,4 milliards de yuans (410 millions de dollars). Le marché est actuellement dominé par eBay, avec une part de marché estimée à 80%, à travers la société Eachnet, de Shanghai, qu'il a rachetée l'année dernière. Pour l'avenir, Yahoo! s'intéresse également aux jeux en ligne en Chine, marché pour lequel la société d'étude IDC prévoit une progression de 34% à 262 millions de dollars cette année. |
| | Posté le 14-04-2004 à 19:51:42
| ACCÈS INTERNET Le très haut-débit au quotidien s'installe à Pau Grâce à la fibre optique, des milliers d'habitants de la Communauté d'agglomération Pau Pyrénées vont pouvoir bénéficier d'une connexion Internet illimitée dix à vingt fois plus rapide que l'ADSL. Pour seulement 30 euros par mois. Longtemps portée à bout de bras par le gourou es-nouvelles technologies, Jean Michel Billaut, l'idée d'une Silicon Valley à la française est peut-être en train de devenir réalité. Inauguré ce mardi 13 avril, le réseau très haut-débit Pau Broadband Country devrait contribuer à remodeler fortement le tissu économique de l'agglomération paloise. Dès ce mois d'avril, la Société paloise pour le très haut-débit (THD), une filiale de la Sagem chargée de l'exploitation du réseau, raccordera près de 37 000 prises de fibre optique, au rythme d'un millier par mois. Cette solution technique permet de disposer de débits très importants : 10 Mbits/s symétriques (en émission et en réception) et garantis, soit dix à vingt fois mieux que l'ADSL ! Le débit peut même monter jusqu'à 100 Mbit/s. |
| | Posté le 14-04-2004 à 19:52:48
| Intel tente de caser un PC dans les mobiles Les téléphones portables vont bénéficier de technologies comme MMX et SpeedStep, développées pour les micro-ordinateurs. La société vient de les ajouter à ses nouvelles puces mobiles. Gestion améliorée de l'énergie. Sécurité renforcée. Instructions multimédias. En présentant aujourd'hui son PXA 270, Intel tente d'ppliquer au monde des processeurs pour téléphone portable les recettes qui lui ont permis de mettre la main sur le marché des puces pour PC. Le fondeur a ainsi intégré dans le PXA 270 une électronique spécifiquement consacrée à la sécurité. Chiffrer ses communications et accepter les systèmes de gestion des droits numériques antipiratage n'a rien de nouveau, mais la compagnie promet une amélioration notable de la vitesse de traitement de ces opérations. « Il sera par exemple possible de mettre en place un réseau privé virtuel dont la charge sera supportée par le processeur, explique Kris Rodolf, responsable marketing EMEA des portables chez Intel. Toutes ces fonctions de sécurité restent optionnelles, c'est à l'utilisateur de décider s'il veut les utiliser. » La gestion de l'énergie a également été travaillée. En adaptant aux téléphones portables la technologie SpeedStep , appliquée depuis l'an 2000 aux PC portables, Intel permet au processeur de changer de fréquence et de tension en fonction des sollicitations de l'appareil, les poussant au maximum pour décoder une image MPeg4 et les abaissant à leur minimum au repos. Un compagnon pour le graphisme Le PXA 270 se met même au MMX. Ces trois lettres désignent les instructions multimédias devenues indissociables des processeurs Pentium d'Intel. « Pour la première fois, nous allons proposer le MMX sans fil. Ces instructions sont très proches de celles utilisées pour les PC. La fonction de décodage MP3 est par exemple la même que celle utilisée avec les micro-ordinateurs. » Ainsi bâti, le dernier-né du fondeur s'attaque exclusivement aux téléphones haut de gamme, à base de Windows ou de Symbian et dotés de toutes les fonctions d'un assistant personnel. En plus du PXA 270, Intel propose le 2700G, un accélérateur multimédia qui se veut l'équivalent pour les téléphones des puces 3D proposées comme additif aux PC. Ici, la cible se limite aux joueurs, le fondeur citant la N-Gage de Nokia comme l'exemple typique de console mobile pouvant accueillir ce processeur. Pour se faire une place sur le marché de la téléphonie mobile, Intel tente donc d'y plaquer une vision directement issue de l'industrie du PC. Une tactique qui devra faire ses preuves. Alors qu'Intel ne présente jamais un processeur pour micro ou serveur sans dévoiler de machines l'intégrant, la société doit cette fois se contenter d'expliquer que les premier téléphones dotés de PXA 270 ne seront dévoilés que dans quelques semaines. |
| | Posté le 14-04-2004 à 19:54:01
| Google vend les marques sans restriction Aux Etats-Unis et au Canada, le moteur de recherche compte ne plus limiter ses ventes de liens sponsorisés et proposera les marques comme n'importe quel mot-clef. Au risque de froisser les propriétaires des marques déposées. En France, en octobre 2003, Google était condamné pour contrefaçon de marque pour avoir vendu comme lien sponsorisé le mot-clef « Bourse des vols » , terme déposé à l'Inpi par le voyagiste du même nom. Il est également poursuivi en justice par Louis Vuitton pour la même raison. Mais aux Etats-Unis et au Canada, le moteur de recherche compte persister de manière encore plus agressive dans cette voie de l'exploitation des marques. Google a en effet annoncé par mail aux clients de son service de publicité par mots-clés Adwords, qu'il va lever toutes les limites qu'il s'imposait jusque-là. Dans deux semaines, n'importe quel mot ou expression pourra être acheté. Une stratégie commerciale agressive que Google justifie par la promesse faite à l'internaute de fournir un service efficace et des réponses les plus complètes possibles à ses requêtes. La prudence reste de mise en France Evidemment, la société s'expose à une rafale de poursuites judiciaires. Mais la source de revenus représentée par ce service est telle, que Google semble prêt à prendre le risque. En France, on est beaucoup plus prudent. Non seulement seuls les clients nord-américains de Google sont concernés par ce virage, mais il n'est pas prévu d'aller au-delà. Question de législation et de marché. Après sa condamnation face à Bourse des vols, Google avait annoncé aller en appel. Face à Louis Vuitton, l'affaire suit encore son cours. Et le moteur de recherche a décidé de ne pas communiquer sur ces deux cas |
| | Posté le 14-04-2004 à 19:55:50
| Microsoft publie quatre bulletins de sécurité Toutes les versions de Windows sont touchées par des failles de sécurité permettant de prendre le contrôle d'un ordinateur à distance. Microsoft vient de publier son bulletin mensuel de sécurité pour le mois d'avril 2004. Pas moins de quatre rustines sont proposées visant à corriger une vingtaine de failles sur les systèmes Windows NT (versions Workstation et Server), 2000, XP (y compris la version 64 bits), Server 2003 ainsi que 98, 98 SE et Me. Sur les quatre bulletins proposés, trois (MS04-011 à 013) sont classés au niveau "Critique" tandis que le bulletin MS04-014 est jugé "Important". Globalement, les failles relevées permettent d'exécuter à distance un code malicieux sur la machine affectée. Une nouvelle brèche dans Outlook Si l'ensemble des mises à jour est recommandé, les utilisateurs grand public devront particulièrement se concentrer sur le bulletin MS04-013. La faille qu'il décrit affecte en effet l'application de courrier Outlook Express en versions 5.5 et 6. Jugée "critique", elle permet à un intrus – humain ou logiciel – d'exécuter le code de son choix sur l'ordinateur victime via une page HTML ou un courriel au format HTML. Outlook (à partir de la version 98) est également concerné. Le nouveau correctif comble les failles précédentes et remplace le bulletin MS03-014. Par ailleurs, Microsoft en a profité pour mettre à jour de précédents correctifs, dont l'un date d'octobre 2000, à savoir ceux décrits dans les bulletins MS00-082, MS01-041, MS02-011 et MS03-046. Ces mises à jour de sécurité concernent essentiellement l'application Exchange Server 5.0. |
| | Posté le 14-04-2004 à 19:57:41
| Longhorn: le prochain Windows sortira en version allégée en 2006 Microsoft est pressé. S'il veut que son nouveau système d'exploitation soit prêt à la mi-2006, il doit ôter certaines fonctions qui sont intégrées à la prochaine mouture. La décision de la Comission européenne pourrait l’aider à trancher. Afin de terminer dans les temps la prochaine version de son système d'exploitation (OS), connue sous le nom de code de Longhorn, Microsoft, va sacrifier certaines fonctions initialement prévues. «Nous étudions actuellement quelles sont les fonctions spécifiques qui devront être fournies», a précisé à notre rédaction américaine, vendredi 9 avril, Greg Sullivan, responsable en chef du développement de Windows. Longhorn doit être lancé avant la fin de la première moitié de 2006, a assuré le responsable de Microsoft. Mais l'éditeur accuse des retards sur son calendrier initial. Il a notamment préféré concentrer ses développeurs sur la deuxième mise à jour de Windows XP. Le Service Pack 2 constituant, comme le confiait récemment Steve Ballmer, P-DG de Microsoft, une priorité (lire en anglais notre entretien paru le 7 avril). WinFS, Avalon et Indigo toujours au programme Trois innovations majeures demeurent au programme, a indiqué Sullivan. Il s'agit tout d'abord de WinFS, nouveau système de fichiers, censé permettre d'organiser ses données selon un maximum de paramètres, comme leur auteur ou leur contenu. Également préservée: l'interface graphique, baptisée Avalon, qui rappelle celle de Mac OS X d’Apple. Les fenêtres sont ainsi dotées d'effets de transparence et d’animation et s'ouvrent comme des "pop-up". Enfin, la nouvelle architecture de communication pour les services web, Indigo, devrait aussi être conservée. Pour le reste, «il y a de nombreux scénarios possibles», a déclaré Sullivan, se refusant à citer les fonctions qui allaient être retirées. Ces dernières ne seront pas abandonnées, mais intégrées dans une autre version de Windows, appelée Blackcomb, a-t-il ajouté. La décision de Bruxelles jouera-t-elle dans la balance ? Initialement, Steve Ballmer avait présenté Longhorn comme la version de Windows possédant le plus large niveau d'intégration. Bien entendu, cette vision est à considérer sous un nouvel angle, depuis l'acte d'accusation de la Commission européenne du 24 mars dernier. À cause (ou grâce) à Bruxelles, Microsoft devrait donc enlever les applications audio et vidéo, qu'il pensait pouvoir intégrer à son OS. Mais il pourrait étendre ce travail de "nettoyage" à l'ensemble des fonctions pouvant poser problème sur un front concurrentiel. Parmi celles-ci figurent notamment la recherche sur le web, basée sur la technologie MSN Search, la sécurité, avec le projet de renforcement du pare-feu de XP et des fonctions d'antivirus, et la messagerie instantanée avec Windows Messenger. Autant de programmes, qui, intégrés dans Windows, réduisent la place pour la concurrence. Reste que dans la maison Microsoft, on maintient que toutes ces décisions se prendront en considérant «l'innovation pour l'utilisateur», et non sous la pression juridique. «Il n'y a pas que des fonctions comme Media Player ou Messenger qui sont en jeu», indique un haut cadre de Microsoft France. «Il y a par exemple la reconnaissance vocale, qui est une fonction qui sera assurémment intégrée dans l'OS d'ici à une dizaine d'années. C'est pourquoi, il nous est difficile de dire aujourd'hui, si un élément sera demain intégré ou non dans notre système d'exploitation». |
| | Posté le 14-04-2004 à 19:59:01
| Informatique et libertés: la réforme de la loi de 1978 repasse à Le projet de loi sur la protection des données personnelles sera discuté, en seconde lecture à l'Assemblée, le 14 avril. Il vise à «réconcilier les entreprises avec la Cnil», dotée de pouvoirs renforcés et libéralise la création de fichiers administratifs. Initialement prévue pour la mi-mai, la seconde lecture du projet de loi "informatique et libertés" par l'Assemblée nationale, a été avancée au mercredi 14 avril. Ce changement de calendrier est à porter au crédit du tout nouveau président de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil), le sénateur Alex Türk, qui espère ainsi voir la loi définitivement adoptée, avant que ne s'achève la session parlementaire à la fin du mois de juin. Cette «refonte importante» de la loi de 1978 vise, entre autres, à transposer la directive européenne sur la protection des données personnelles. Le texte, qui date de 1995, aurait dû entrer en droit français en octobre 1998. La France est le dernier pays de l'Union à ne pas l'avoir encore transposée. Elle a d'ailleurs plusieurs fois fait l'objet de procédures d'infraction à ce sujet. Le projet de loi, déposé par le gouvernement Jospin, est déjà passé à l'Assemblée en janvier 2002 et au Sénat le 1er avril 2003. Il propose de simplifier les formalités préalables et de dispenser de nombreux traitements de toute démarche. Ainsi, les entités publiques et privées ayant désigné un «correspondant à la protection des données» pourront être éxonérées des procédures de déclaration préalable. Cette mesure s'appliquera également aux journalistes, jusque-là exonérés de toute obligation en la matière, mais qui devront désormais déclarer leurs fichiers. Les fichiers créés par les pouvoirs publics qui, jusqu'alors, devaient nécessairement obtenir un avis favorable de la Cnil, relèveront désormais du même régime que les fichiers privés. Les traitements portant sur des données «sensibles» (génétiques, biométriques, médicales, politiques, religieuses, etc., ainsi que les "listes noires" et autres fichiers de personnes en difficulté sociale) seront quant à eux soumis autorisation de la Cnil, qui prévoit six ou sept types de déclarations différentes. La Cnil a adressé 45 avertissements sur 36.200 plaintes Les fichiers policiers n'auront plus besoin d'obtenir l'aval de la Commission pour être activés, comme la loi de 1978 le prévoyait jusqu'alors. La Cnil pourra certes toujours donner son avis, mais le gouvernement n'aura plus à en tenir compte. Interrogé à ce sujet, Christophe Pallez, secrétaire général chargé des affaires juridiques à la Cnil, rappelle que le texte de 1978 a été modifié par la loi sur la Sécurité intérieure de mars 2003, de sorte que le droit d'accès puisse être exercé en matière de fichiers dits "de souveraineté". Cette question avait en effet constitué le principal obstacle à la légalisation tardive du fichier central des "infractions conctatées" (Stic) de la police judiciaire. Le projet de loi vise également à renforcer les pouvoirs de contrôle et de sanction, notamment pécuniaire, de la Cnil. L'autorité n'a cela dit, jusque-là, que très peu fait usage des maigres pouvoirs dont elle disposait. Alex Türk reconnaissait lui-même, devant ses collègues sénateurs, que «la Cnil ne contrôle pas le quart ou le tiers des fichiers existants», que des millions de fichiers lui échappaient et que sur les 36.200 plaintes reçues, la Cnil n'avait délivré, depuis 1978, que 45 avertissements, et transmis au parquet qu'une petite vingtaine de dossiers (lire à ce titre les débats du Sénat sur ce texte de loi). Autre point délicat: un amendement, adopté au Sénat l'an dernier à la demande d'Alex Türk, autorise les personnes morales à créer des fichiers d'auteurs présumés d'infraction. Il expliquait alors qu'il s'agissait de légaliser les "listes noires" constituées notamment par les sociétés de perception de droit d'auteurs, mais aussi les banques, assureurs, etc., comme la directive européenne le permet. Ce qui contribua notamment à valoir à celui qui n'était pas encore président de la Cnil, une nomination aux Big Brother Awards. |
| | Posté le 14-04-2004 à 19:59:59
| LCEN 2.2: les principaux points critiques relatifs à la liberté de communication Par Estelle Dumout Le vote du Sénat sur la loi "économie numérique" laisse encore perplexe de nombreuses associations sur la responsabilité des hébergeurs et le filtrage. En matière de prescription, le droit commun s'en trouve aussi bouleversé. Malgré les modifications apportées par les sénateurs, le projet de loi pour la confiance dans l’économie numérique ne fait toujours pas l’unanimité. Cette "version 2.2" – adoptée le 8 avril en deuxième lecture par le Sénat – soulève encore de nombreuses protestations eu égard à la liberté de communication. Au centre des débats, comme à l’accoutumée, les mesures sur la responsabilité des prestataires techniques. Mais d’autres griefs sont apparus, au gré des amendements ajoutés par les parlementaires. Abandon de l'obligation de surveillance a priori des contenus La mesure avait été introduite par les députés en janvier. Devant le tollé qu’elle avait suscitée, Nicole Fontaine, alors ministre déléguée à l’Industrie, s’était engagée à la retirer. Son successeur, Patrick Devedjian, a suivi la même ligne. «Pour autant, cette évolution positive n’est nullement le fruit d’un dialogue constructif avec le gouvernement», déplore la ligue Odebi, qui regroupe des associations françaises d'utilisateurs de services internet à haut débit. «Celui-ci s’est simplement rendu compte que cette mesure était interdite par la directive européenne [de 2000]. Il ne pouvait donc que réagir autrement qu’en l’écartant de son projet de loi». Un juge pourra toutefois imposer une telle surveillance à un prestataire, de façon ciblée et temporaire. L’organisation dénonce en revanche le maintien du principe de base, selon lequel hébergeurs ou fournisseurs d’accès (FAI) devront supprimer tout contenu «illicite», dès qu’ils en auront été informés par un tiers, et non plus uniquement sur requête d’un juge. «Des dispositions scandaleuses, que les acteurs du net français rejettent unanimement», affirme Odebi, qui s'est joint à Reporters sans frontières, ce week-end, pour appeler Nicolas Sarkozy à «intervenir» sur la LCEN. Odebi signe également un communiqué commun avec le FAI associatif Globenet et la Fédération informatique et libertés (FIL) pour dénoncer les autres travers sémantiques du projet. «Il est inacceptable et dangereux que des prestataires, dont la mission est technique, puissent à la place du juge décider de ce qui est "illégal". À plus forte raison juger de l'"illicite", sans que celui-ci soit défini (Art. 2 bis- I- 2 et -3)», dénoncent. «Les jurisprudences passées l'ont assez démontré. Dès qu'il s'agit d'atteinte à la morale, d'atteinte à l'image d'une personne ou à celle d'une entreprise, ou de droits de propriété, les juges eux-mêmes se contredisent.» Le spectre d'un "filtrage national" s’éloigne-t-il pour les FAI? Les dispositions introduites en janvier par les députés, selon lesquelles un juge peut obliger, sur requête d’un ayant droit, un FAI à filtrer l’accès à un contenu illicite, ont été modifiées. Les sénateurs ont choisi de faire dans la nuance, en modifiant l’article 2 bis du texte: «L’autorité judiciaire peut prescrire en référé ou sur requête (…), toutes mesures propres à prévenir un dommage ou à faire cesser un dommage occasionné par le contenu d’un service de communication au public en ligne». «Dans le cas du fournisseur d'accès, qu'il s'agisse d'une prescription en référé ou sur requête, la mesure revient à un filtrage aux frontières», tranchait l'association Iris dans une longue analyse détaillée publiée avant le vote. «Le filtrage s'applique à celui qui accède au contenu, et non à celui qui le met à disposition publique à l'étranger, éventuellement en toute légalité. [C']est donc affaire de démocratie, non de morale ou de technique.» Pour Lionel Thoumyre, juriste au sein du Forum des droits sur l’internet (FDI), certains acteurs seront déçus, car ils auraient voulu voir l’obligation de filtrage inscrite dans la loi. Mais la France serait allée au-delà de la directive européenne sur le commerce électronique. Dans la rédaction actuelle du texte, le juge, une fois saisi, pourra décider lui-même des mesures appropriées, et pourra éventuellement aller jusqu’au filtrage «si celui-ci est techniquement possible», note le juriste du FDI. «L'avantage d'une telle formule, c'est que cela ne fait pas de surenchère sur un filtrage dont on ne connaît pas aujourd’hui les effets collatéraux». Cette modification satisfait l’association des fournisseurs d’accès (AFA). «Le Sénat a fait le choix de s’en remettre aux pouvoirs que le juge tire du droit commun (…), le filtrage n’aurait résolu en rien les difficultés que rencontrent les industries culturelles», souligne-t-elle dans un communiqué. La liberté d’expression restreinte par des impératifs économiques? La ligue Odebi a également relevé une surprenante définition, dans le chapitre IV de l’article 1er. «La communication au public par voie électronique est libre», peut-on lire. «L’exercice de cette liberté ne peut être limité que dans la mesure requise, d’une part, par le respect de la dignité de la personne humaine (…), ainsi que par la nécessité, pour les services audiovisuels, de développer la production audiovisuelle.» De quoi révolter l’association. «Par ce texte, le législateur écrit clairement que le développement économique du lobby audiovisuel prime sur la liberté d’expression». Elle demande à la commission mixte paritaire qui doit encore se réunir pour examiner le texte de supprimer cette référence dans la loi. Diffamation: le retour à une infraction continue Un amendement, introduit par le sénateur UMP René Trégouët, va certainement faire couler beaucoup d’encre. Car, celui-ci va à l’encontre de la jurisprudence rendue, par trois fois, par la Cour de cassation en matière de prescription des délits de presse. Selon la loi de 1881, les délits tels que la diffamation par voie de presse sont prescrits trois mois après le jour de leur publication. Jusqu’à présent, c’était également ce principe qui s’appliquait pour les publications en ligne. L’amendement du sénateur Tregouët «introduit un régime dérogatoire particulier pour ces dernières», précise Lionel Thoumyre, du FDI. Désormais, la prescription pour les contenus en ligne commence trois mois après le retrait de l’article ou du message incriminé. L’objectif du sénateur était d’éviter un des effets pervers de l’internet, qui permet de laisser un contenu publié "caché" pendant trois mois, puis de le faire ressurgir une fois le délai de prescription écoulé. «Je crains que le remède ne soit pire que le mal. Cela obligera toutes les personnes éditant exclusivement sur l'internet de redoubler d'attention ou de supprimer tout contenu ayant passé l'âge de trois mois, pour éviter des procès portant sur d'anciens contenus», poursuit le juriste. Selon lui, le problème de la résurgence de certains contenus aurait tout aussi bien pu être réglé par la jurisprudence. Fin de l'ambigüité sur le caractère privé de l'e-mail Les députés avaient soulevé une bronca en introduisant une définition du courrier électronique sans préciser que cela relevait de la correspondance privée. Il s’agissait alors de répondre aux exigences de l’industrie du disque. Les sénateurs n'ont rien changé malgré les tentatives du groupe communiste pour faire figurer, en toutes lettres, la mention de la correspondance privée. «À notre sens, il est évident que la protection de la vie privée s'applique à toute correspondance, y compris électronique», s’est justifié Pierre Hérisson, le rapporteur du texte. «Le respect de la correspondance est affirmé à l'article XI de la Déclaration des droits de l'homme, à l'article 8 de la convention européenne des droits de l'homme; il est assuré par notre Code pénal.» Selon Lionel Thoumyre, cette option est a priori la bonne. C’est la jurisprudence qui permettra de décider ce qui est public ou privé, explique-t-il. Reste encore une étape avant la promulgation de ce texte: le passage par une commission mixte composé de sénateurs et de députés (se reporter au dossier spécial consacré à la LCEN, sur le site du Sénat). |
| | Posté le 15-04-2004 à 13:40:52
| Hausse de 34% du bénéfice net de Logitech ROMANEL-SUR-MORGES (AFP), le 15-04-2004 Le fabricant suisse de claviers et souris d'ordinateurs Logitech a annoncé jeudi de nouveaux résultats record pour son exercice 2003/2004 (clos fin mars) avec un bénéfice net de 132 millions USD. Le chiffre d'affaires est en hausse de 15% à 1,268 milliard USD. Il s'agit du sixième exercice consécutif record pour Logitech, un des leaders mondiaux dans son secteur d'activités. En outre, le groupe a précisé jeudi que le trimestre janvier-mars 2004 a été le meilleur de son histoire. Le bénéfice net de ce trimestre a bondi de 44% pour s'établir à 38,5 millions USD, et le chiffre d'affaires de 15% à 347 millions USD. Pour l'exercice 2004/05, Logitech s'attend à une hausse de 10% de ses ventes et de 15% de son résultat d'exploitation. Logitech a aussi annoncé jeudi qu'il allait procéder à un nouveau programme de rachat d'actions, pouvant aller jusqu'à 250 millions FS (161 millions EUR). |
| | Posté le 15-04-2004 à 13:41:29
| Les ventes d'Apple bondissent grâce à iPod CUPERTINO (AFP), le 15-04-2004 Le fabricant informatique américain Apple a une nouvelle fois surpris Wall Street en annonçant mercredi un bénéfice net trimestriel de 46 millions de dollars et des ventes également meilleures que prévu grâce au succès du baladeur de musique numérique iPod. Le fabricant à la pomme devrait poursuivre sur sa lancée : il table pour le trimestre entamé en avril sur un bénéfice par action de 14 ou 15 cents hors éléments exceptionnels, et sur un chiffre d'affaires de 1,925 milliard de dollars qui représenterait un bond de 25% sur un an. "Nous nous attendons à notre 4e trimestre consécutif de croissance à deux chiffres sur un an, à la fois du chiffre d'affaires et des bénéfices", a indiqué le groupe dans un communiqué. Au 2e trimestre 2003/04 (clos fin mars) Apple a plus que triplé son bénéfice net, qui était de 14 millions de dollars sur la même période il y a un an. Sans une provision de 7 millions USD liée à des frais de restructuration, Apple aurait même dégagé un bénéfice net de 53 millions USD. En excluant cette provision, le bénéfice par action ressort à 14 cents, alors que les analystes tablaient généralement sur un BPA de 10 cents, selon la valeur médiane de leurs prévisions calculée par l'agence spécialisée First Call. Le chiffre d'affaire a progressé de 29% à 1,91 md de dollars contre 1,475 md USD au 2T02/03. Quelque 43% des ventes ont été réalisées à l'international, a précisé le groupe. La marge brute s'est légèrement tassée à 27,8% contre 28,3% sur la même période de l'an passé, a souligné Apple qui se dit à la tête d'une trésorerie de 4,6 mds USD après ce trimestre. Lors des trois mois sous revue, Apple a écoulé 807.000 iPod, tous modèles confondus, soit environ dix fois plus (+900%) que sur la même période de 2003. Le trimestre a notamment été marqué par la sortie à la mi-février aux Etats-Unis d'une version miniature du iPod, le baladeur de musique numérique que la jeune génération s'arrache encore plus depuis la création du jukebox virtuel "iTunes Music Store" fin avril 2003. Côté ordinateurs, le groupe a écoulé 749.000 exemplaires de son Macintosh. "Apple a connu un grand trimestre avec une croissance de 29% de ses ventes et de 200% de son bénéfice par action sur un an", a commenté le PDG Steve Jobs. "Nous enregistrons de la croissance dans la plupart des secteurs et plus particulièrement avec le chiffre record de 807.000 iPods vendus", a-t-il ajouté. Vers 21H30 GMT, l'action Apple atteignait 29,29 dollars sur la plate-forme électronique island.com, soit une envolée de 10% sur sa valeur en clôture de la séance officielle à la Bourse américaine (26,64 USD). |
| | Posté le 15-04-2004 à 15:22:37
| Internet: les hébergeurs de sites libérés de toute obligation de contrôle Odebi.org en appelle aux internautes d'interpeller leur député local. Les sénateurs ont adopté en deuxième lecture dans la nuit de jeudi à vendredi le projet de loi sur l'économie numérique, en supprimant, contre l'avis des députés, l'obligation de contrôle qui avait été imposée aux hébergeurs de sites. Face au vide juridique constaté après l'affaire Yahoo, qui concernait la vente aux enchères d'objets nazis sur Internet, les députés avaient décidé d'obliger les hébergeurs à contrôler les sites qu'ils abritent pour éviter la diffusion de données faisant l'apologie de crimes de guerre, crimes contre l'humanité, incitant à la haine raciale ou à caractère pédophile. La responsabilité des hébergeurs pouvait être engagée s'ils ne cessaient pas de diffuser des informations dont ils connaissaient le caractère illicite. Une disposition jugée liberticide par les professionnels de l'internet que les sénateurs ont jugée contraire à la directive européenne sur le commerce électronique et ont supprimée, avec l'aval du ministre délégué à l'Industrie Patrick Devedjian. Désormais, les hébergeurs ne devront cesser la diffusion de données litigieuses que s'ils sont saisis d'une demande par la justice. Le projet de loi, qui doit encore faire l'objet d'un compromis entre les deux chambres avant son adoption définitive, s'attaque également aux «spams», ces messages publicitaires sauvages qui inondent les boîtes aux lettres électroniques. L'envoi de messages à caractère commercial par mail, fax ou téléphone à des personnes physiques sera interdit sans leur «consentement préalable». Il faudra demander par mail à l'internaute s'il accepte de recevoir ce type de messages. S'il ne répond pas, son silence vaudra refus. Pour résoudre le problème des zones blanches non couvertes par les réseaux de télécommunications, les collectivités locales seront par ailleurs autorisées à se substituer aux opérateurs privés dans les secteurs isolés. Enfin, le texte tente de dynamiser un commerce électronique en pleine expansion en renforçant la sécurité des transactions en ligne. Les sites marchands devront afficher clairement leurs coordonnées et l'acceptation d'une offre commerciale devra être confirmée par un "=«double clic» de souris. La confidentialité des transactions sur internet sera renforcée, grâce à la libéralisation des techniques de cryptage. |
| | Posté le 16-04-2004 à 12:13:14
| IBM: bénéfice net en hausse de 16% au 1er trimestre 2004 ARMONK (AFP), le 16-04-2004 L'américain IBM, numéro un mondial de l'informatique, a annoncé jeudi une hausse de 16% de son bénéfice net au 1er trimestre 2004, à 1,6 milliard de dollars, grâce notamment à une forte hausse de ses ventes de serveurs Linux dans les marchés émergents. Au 1er trimestre 2003, IBM avait dégagé un bénéfice net de 1,38 milliard USD, a-t-il rappelé dans un communiqué. Calculé par action, le bénéfice du 1T04 ressort à 93 cents contre 79 cents il y a un an. Les analystes tablaient précisément sur un BPA de 93 cents, selon la valeur médiane de leurs prévisions calculée par l'agence spécialisée First Call. Le chiffre d'affaires a progressé de près de 11% à 22,25 milliards USD contre 20,06 mds USD au 1er trimestre 2003. A taux de changes constants la progression est ramené à +3%, a précisé IBM. La marge brute est inchangée à 36%. Le groupe a enregistré une progression à deux chiffres de ses ventes dans trois de ses cinq divisions, ainsi que dans "des marchés émergents comme la Chine, l'Europe de l'est, l'Inde et le Brésil", a-t-il souligné. Big Blue a expliqué qu'il profitait de la demande croissante "pour des services intégrés et des infrastructures de haute performance basées sur les normes industrielles ouvertes", comme le logiciel libre Linux. "Les clients se tournent de plus en plus vers IBM" lorsqu'ils veulent travailler de manière flexible en s'adaptant à leur propre clientèle (principe du "on demand"), a ajouté le groupe. IBM a continué de "faire mieux que le reste de l'industrie" dans les services informatiques et a réalisé des "progrés significatifs dans les serveurs de série z (zSeries)", s'est notamment félicité le PDG Samuel Palmisano, cité dans le communiqué. Le groupe a récolté au 1er trimestre des signatures de contrats pour plus de 10 milliards de dollars après un 4e trimestre 2003 déjà "très fort", a-t-il précisé. Dans cette division (Global Services), le c.a a progressé de 9,1% à 11,1 milliards USD. Les progressions à deux chiffres concernent la division matériels (hardware), où les ventes ont gagné 16% à 6,735 mds USD, celle des logiciels (software), où elles ont pris 10,8% à 3,47 mds USD, et enfin la division dite des "investissements d'entreprise" où le c.a a gagné 13,2% à 288 M USD. Dans la division Global Financing, le chiffre d'affaires a baissé de 6% à 662 M USD. Au niveau géographique, le chiffre d'affaires a augmenté de 6% à 9,1 mds USD dans la zone Amériques, mais de respectivement 15% à 7,3 mds USD et 16% à 5,2 mds USD dans les régions Europe-Moyen-Orient-Afrique et Asie-Pacifique. IBM a profité de la faiblesse du dollar pour le calcul de ses ventes dans ces deux dernières zones, particulièrement en Europe où à taux de changes constants le chiffre d'affaires n'aurait progressé que de +1%. Vers 21H20 GMT, l'action IBM s'échangeait à 90,99 USD sur la plate-forme électronique island.com, soit un recul de 3,2% sur sa valeur en clôture de la séance officielle aux Etats-Unis (93,97 USD). |
| | Posté le 16-04-2004 à 12:13:56
| Musique en ligne: hausse de 80% des abonnements de RealNetworks en six mois SEATTLE (AFP), le 16-04-2004 L'éditeur de logiciels américain RealNetworks a annoncé jeudi que ses services de musique en ligne Rhapsody et RadioPass comptaient désormais 450.000 abonnés, soit une augmentation de 80% en l'espace de six mois. Sur janvier-février-mars la firme a enregistré pour le second trimestre consécutif 100.000 nouveaux abonnements, a-t-elle précisé. RealNetworks revendique le rôle de leader des services par abonnement sur le marché de la musique en ligne, là où Apple s'affirme avec le "iTunes Music Store" comme le premier dans le téléchargement après achat de chanson à l'unité. Moyennant 9,95 USD par mois, les Américains peuvent avoir accès sur Rhapsody à un juke-box virtuel de plus de 625.000 titres disponibles à l'écoute en transit (streaming) et à plus de 550.000 chansons qu'ils peuvent acheter 79 cents l'unité en vue de les graver sur CD, selon le communiqué de RealNetworks. Son autre service de musique en ligne, RadioPass, est une station de radio "sans publicités" que l'on peut écouter via l'internet, a ajouté l'éditeur, célèbre pour ses logiciels concurrents du Windows Media de Microsoft (pour lire fichiers audio et vidéo). |
| | Posté le 16-04-2004 à 13:20:26
| Un simple remerciement pour avoir aidé Microsoft Canoë Un adolescent ayant mis à jour une importante faille de sécurité dans le système d'exploitation de Windows, et qui prétend avoir travaillé d'arrache-pied pour la corriger affirme n'avoir reçu aucune compensation pour ses efforts. Âgé de 19 ans, Matt Thompson, venait de sortir de l'université quand il a découvert le problème dans le logiciel de Microsoft. Après avoir avisé le géant américain du problème, il a passé toutes son temps libre à travailler de consort avec Microsoft pour corriger l'erreur. Originaire d'Aberdeen en Écosse, M. Thompson a affirmé qu'il n'a reçu aucun montant de leur part, même «s'ils peuvent se le permettre. Microsoft s'attendait tout simplement à ce que je travaille pour eux pour le plaisir.» «J'ai obtenu une reconnaissance de leur part via un remerciement sur leur site. Je crois que cela tiendra lieu de récompense.» Comme des millions d'autres utilisateurs de PC dans le monde, son ordinateur est équipé du logiciel d'exploitation Windows. C'est en travaillant sur une base de données pour un de ses clients qu'il est tombé sur une défaillance de sécurité qui menace les ordinateurs équipés du logiciel. L'erreur rend les ordinateurs vulnérables aux intrus, qui peuvent s'introduire au moyens de virus expédiés via internet. Il dit «avoir effectué quelques essais. J'ai passé des heures à vérifier le problème.» Mai Luc, porte-parole officiel pour Microsoft, a affirmé que la compagnie «ne gère pas un système de récompenses pécuniaires.» «Nous aimerions toutefois remercier M. Mat Thompson d'Aberdeen IT d'avoir travaillé avec nous afin de nous aider à protéger nos clients.» |
| | Posté le 16-04-2004 à 13:21:55
| Colloque sur le téléchargement pirate des films (Associated Press) Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle Avant les réjouissances du Festival de Cannes, les professionnels du cinéma sont invités à un colloque consacré à lutte contre le téléchargement illégal des films sur internet, ont annoncé les organisateurs. La rencontre, qui se tiendra le 11 mai au Palais des festivals, se penchera sur «l'ensemble des interventions nécessaires» pour lutter contre «le danger que représente la piraterie des films par téléchargement illégal sur internet», explique un communiqué diffusé mercredi. Ce colloque, organisé par le Festival de Cannes, le Centre national de la cinématographie (CNC), le groupe Canal plus et l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle, sera ouvert à tous les professionnels européens, qu'ils soient producteurs, acteurs, distributeurs exploitants, opérateurs de télécom ou fournisseurs d'accès à internet. |
| | Posté le 17-04-2004 à 11:09:04
| Formule d'une bombe sur internet: ouverture d'une information judiciaire ALBI (AFP), le 16-04-2004 Le parquet d'Albi a décidé vendredi d'ouvrir une information judiciaire à l'encontre des auteurs de la diffusion sur internet de la formule d'une bombe, fabriquée par trois adolescents de 16 ans et qui avait explosé jeudi blessant grièvement l'un d'entre eux, a-t-on appris de source judiciaire. L'information judiciaire, a déclaré à l'AFP la procureure de la République d'Albi Anne Brunet-Fuster, va être ouverte sur la base de l'une des dispositions de la loi Perben II, en vigueur depuis un peu plus d'un mois. Cette disposition, l'article 322-6-1 du code pénal, permet de réprimer la diffusion d'informations relatives à la conception d'engins explosifs et une peine aggravée de 3 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende est prévue "lorsqu'il a été utilisé, pour la diffusion des procédés, un réseau de télécommunications à destination d'un public non déterminé". "C'est le cas notamment pour des enfants qui n'ont pas forcément la notion de danger et des conséquences qui peuvent découler de telles fabrications", a expliqué Mme Brunet-Fuster. L'engin qui a blessé les trois adolescents avait explosé jeudi, alors que l'un des jeunes l'avait sorti de son sac pour le montrer à ses deux camarades. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'engin aurait été fabriqué par l'adolescent qui a été le plus gravement touché, atteint aux yeux et dont une main a été en partie arrachée. Le jeune garçon, élève de 1ère dans un lycée albigeois et passionné de physique-chimie, aurait fabriqué la bombe après avoir consulté un site internet sur lequel étaient expliqués les produits à utiliser, sans toutefois que soient précisées les proportions. Un tel mélange, a-t-on précisé de source proche de l'enquête, aboutit à la création d'une espèce de solution solidifiée très instable, pouvant notamment exploser sous l'effet d'un choc thermique ou même d'un simple choc. Vendredi, on a indiqué de source judiciaire que le matériel informatique de la victime avait été saisi et que le site internet avait pu être identifié. |
| | Posté le 17-04-2004 à 12:04:04
| Croissance du commerce électronique (Presse canadienne) Le commerce électronique a crû de 40% en 2003, pour atteindre 19,1 milliards $. La hausse serait imputable à la plus grande utilisation, par le secteur privé, du service internet à haute vitesse. Les deux-tiers des entreprises étaient abonnées à ce service en 2003, comparativement à 58% en 2002. En dépit de cette hausse, les ventes en ligne demeurent toujours faibles. Selon Statistique Canada, elles représentent moins de 1% des recettes totales des entreprises du secteur privé. Quelque 87% des ventes en ligne ont été en majeure partie destinées au marché intérieur. Les ventes à l'exportation ont fléchi d'un demi-milliard $, à 2,4 milliards $. Au total, 7% des entreprises du secteur privé ont vendu des biens ou des services en ligne l'an dernier, comme en 2002. Le secteur privé continue d'occuper la quasi-totalité des ventes, avec 18,6 milliards $. Les ventes en ligne dans le secteur privé ont crû de plus de 50% mais elles demeurent tout de même marginales à 511 millions $. Par ailleurs, le nombre d'entreprises qui effectuent des achats en ligne s'est légèrement accru, passant de 32% en 2002 à 37% l'an dernier. |
| | Posté le 19-04-2004 à 19:01:45
| La Scandinavie, premier de la classe pour l'utilisation de l'internet LONDRES (AFP), le 19-04-2004 Les pays scandinaves, et notamment le Danemark, se classent en tête des pays industrialisés en 2004 pour le développement de l'internet, selon une étude publiée par l'Economist Intelligence Unit (EIU). La Scandinavie obtient quatre des cinq premières places parmi les 64 pays les plus développés, indique l'EIU, le centre de recherches de l'hebdomadaire The Economist, dans son rapport annuel 2004 sur l'internet. Le Danemark arrive en tête du palmarès, avec 8,28 points sur 10. La Suède est en 3ème position (8,25 points), la Norvège termine 4ème (8,11 points) et la Finlande 5ème (8,08 points). La Grande-Bretagne gagne une place par rapport à 2003 et prend la 2ème place (8,27 points). "La Scandinavie se distingue par l'ampleur avec laquelle internet a remodelé les transactions commerciales, le vif désir de ses citoyens d'intégrer la technologie internet dans leur vie quotidienne, et la forte incitation de ses gouvernements", souligne l'EIU. Les pays scandinaves devancent ainsi des pays comme les Etats-Unis (6e), le Canada (11e) ou l'Australie (12e) qui avaient été parmi les premiers à adopter internet. L'Asie du sud-est se démarque également, note le centre de recherches basé à Londres. Singapour enregistre la plus forte progression en 2004, grimpant de 5 places par rapport à 2003 pour finir 7ème. "Comme ses voisins, Hong kong (9ème) et la Corée du Sud (14ème), Singapour est un leader mondial pour l'internet à haut débit et pour une coopération fructueuse entre le gouvernement et l'industrie", expliquent les experts de l'EIU. Le centre de recherche relève la lenteur de l'adoption de l'internet à haut débit, qui a diminué le score des 25 premiers pays du classement, à l'exception de l'Espagne et d'Israël qui ont excellé par leurs larges investissements dans les nouvelles technologies. L'EIU note également la bonne coordination entre gouvernements et industrie dans l'Union européenne (UE), qui permet à dix de ses membres de se classer parmi les 20 premiers du palmarès. L'Allemagne obtient la 13ème place, l'Autriche la 15ème, suivie par l'Irlande, la Belgique et la France. Grâce aux performances de l'Europe, les pays entrant dans l'UE cette année --Estonie, République tchèque, Hongrie, Slovénie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie, de même que Chypre et Malte qui ne figurent pas dans la classement--, vont enregistrer des progrès rapides en matière d'internet, prédit l'EIU. Pour ce classement, l'EIU a mesuré près d'une centaine de critères, divisés en six catégories: connection et infrastructure technologique (25%), environnement commercial (20%), adoption par entreprises et consommateurs (20%), environnement culturel et social (15%), environnement légal et politique (15%) et services internet (5%). |
| | Posté le 21-04-2004 à 11:44:33
| Ces courriers électroniques qui reviennent hanter les patrons LONDRES (AFP), le 21-04-2004 Plusieurs grands groupes tels que Shell ou Adecco traversent des crises sans précédent à cause de manipulations, voire de mensonges, révélés après coup par la publication de la correspondance électronique confidentielle entre de hauts responsables. Ils sont un moyen rapide, discret et efficace pour communiquer. Mais les courriers électroniques ont un inconvénient majeur: ils peuvent rester dans la mémoire des ordinateurs et serveurs informatiques des entreprises pendant plusieurs années. Les patrons se retrouvent pris à leur propre piège, puisque le contrôle et la conservation de la correspondance électronique des employés est une façon de se prémunir contre l'espionnage industriel. Comme l'a montré l'affaire Shell, l'exhumation de ces e-mails, des mois voire des années après leur envoi, peut même faire tomber des têtes. Le groupe pétrolier anglo-néerlandais est pris dans la tourmente depuis qu'il a avoué, en janvier, avoir surévalué de 20% le montant de ses réserves d'hydrocarbures. Ses trois prinicpaux dirigeants ont démissionné. Lundi, Shell a publié les conclusions de l'enquête interne de son comité d'audit qui ont révélé que les deux grands patrons savaient depuis de longs mois que les réserves étaient évaluées de manière beaucoup trop optimiste. Le cabinet américain d'avocats en charge de l'audit interne a récupéré les messages électroniques envoyés et reçus par le PDG Phil Watts et le responsable de la branche exploration et production Walter van de Vijver, qui ont quitté le groupe début mars. Le 9 novembre 2003, Walter van de Vijver envoie un courrier électronique à Phil Watts: "Je commence à en avoir vraiment assez de mentir sur l'étendue des problèmes de nos réserves qu'il faudrait revoir en baisse à cause d'une politique d'évaluation trop agressive". Dès septembre 2002, la question de la surestimation des réserves était évoquée par M. van de Vijver dans un message adressé au comité de direction de Shell avec pour titre "Strictement confidentiel". Les chefs d'entreprises découvrent avec stupeur que la facilité d'utilisation et la discrétion que leur offre la messagerie électronique ne les mettent pas à l'abri des enquêtes des cabinets d'audit, voire de la justice. Lundi également, le groupe suisse Adecco, leader mondial du travail temporaire, a reporté sine die la publication de ses résultats 2003 en raison d'une enquête interne en cours sur les problèmes comptables de sa filiale américaine. L'enquête se concentre notamment sur l'examen du contenu de courriers électroniques envoyés par les dirigeants de l'entreprise. Une procédure qui prend beaucoup de temps avec l'épluchage des e-mails des deux à trois dernières années. Aux Etats-Unis, au plus fort de la bulle "internet", alors qu'ils recommandaient à leurs clients l'achat de valeurs technologiques, les analystes des grandes banques et sociétés de courtage déconseillaient par e-mail à leurs proches, amis et collègues d'investir dans ces sociétés sans avenir. Ces e-mails ont été déterrés par la justice, obligeant les banques d'investissement à verser 1,4 milliard de dollars d'amende. Deux des analystes les plus connus à l'époque, véritables gourous de la bulle internet, Jack Grubman, de Salomon Smith Barney, et Henry Blodget, de Merrill Lynch, avaient été radiés à vie de la profession de courtage. |
| | Posté le 21-04-2004 à 11:45:09
| Ecrans à plasma: la lutte s'intensifie entre Samsung et Fujitsu TOKYO (AFP), le 21-04-2004 Le Japon a suspendu mercredi les importations des écrans à plasma du groupe sud-coréen Samsung SDI dans le cadre du contentieux opposant la société sud-coréenne au géant nippon des technologies de l'information Fujitsu, ont annoncé séparément des responsables de Samsung et des douanes nippones. "Nous avons accepté une demande de suspension (de la part de Fujitsu) des importations des écrans à plasma en question" dès mercredi, a confirmé à l'AFP un responsable du Bureau des douanes japonaises, Kazuhisa Saito. Si une nouvelle tentative d'importation de ces écrans au Japon devait se produire après mercredi, les douanes japonaises auraient deux mois pour décider d'une interdiction permanente, a précisé le responsable. Le Bureau des douanes a fait savoir qu'il prendrait "en considération" toute décision de justice à venir. "Nous avons appris que la décision sur l'interdiction temporaire de nos produits avait été prise hier (mardi) pour une entrée en vigueur aujourd'hui" (mercredi), a répondu de son côté à l'AFP le porte-parole de Samsung SDI, Park Kyong-Min, à Séoul. Cette mesure fait suite aux poursuites judiciaires engagées début avril par le japonais Fujitsu Ltd. qui accuse Samsung SDI de violation de ses brevets sur les écrans à plasma. Samsung SDI a rejeté les accusations du géant japonais, arguant que les brevets concernés, qui permettent une amélioration de la luminosité et des couleurs plus riches, sont des technologies répandues dans le monde entier et utilisées depuis des décennies par les sociétés américaines. En 1992, Fujitsu a sorti le premier écran à plasma commercial de 21 pouces (53 centimètres) en couleur. Fujitsu Hitachi Plasma Display Ltd., une société commune à 50% de Fujitsu et Hitachi Ltd., a été classé numéro un des écrans à plasma en termes de ventes en 2003 par la société de recherche DisplaySearch. Samsung, classé deuxième, avait gagné du terrain. |
| | Posté le 22-04-2004 à 12:19:34
| Le super ordinateur national face à plusieurs difficultés (Presse canadienne) Le désir croissant du Canada de partager des renseignements avec les Etats-Unis dans le cadre de la lutte menée contre le terrorisme complique la mise sur pied d'un super-ordinateur national. Selon une révision interne du projet dont la Presse Canadienne a obtenu copie, il faudrait que les responsables fédéraux mettent au point une stratégie faisant en sorte que le Réseau canadien d'information pour la sécurité publique puisse communiquer avec les systèmes actuellement en place aux États-Unis et dans d'autres pays. Les événements mondiaux et les nouvelles réalités ont placé au premier plan le partage des renseignements internationaux, est-il écrit dans la rapport de révision de l'important projet de 420 millions $, lancé en 1999. A l'origine destiné à être un système national, le réseau pour la sécurité doit maintenant tenir compte des besoins de la communauté internationale. Une copie du rapport, complété en juin dernier, a été rendue publique par le ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile en vertu de la Loi d'accès à l'information. Des embûches technologiques, un financement insuffisant et des préoccupations relativement à la question du respect de la vie privée figurent parmi les obstacles à la mise sur pied de l'ambitieux «réseau des réseaux» devant établir un lien entre les principales banques de données de la justice, selon le rapport. Le rapport de révision est rendu public quelques semaines à peine après que la vérificatrice générale du Canada, Sheila Fraser, eut constaté que les ministères et organismes fédéraux étaient incapables d'échanger de l'information sur la sécurité et que leurs systèmes n'étaient pas tous aptes à échanger les uns avec les autres. Une première version du réseau pour la sécurité publique doit être utilisée par la Gendarmerie royale du Canada, le Service correctionnel du Canada, la Commission nationale des libérations conditionnelles, le ministère de la Justice ainsi que l'Agence des services frontaliers du Canada. Il sera en principe complété l'année prochaine. Le réseau comportera des casiers judiciaires et des photographies de dactylogrammes, entre autres choses. |
| | Posté le 22-04-2004 à 12:20:10
| L'intolérance augmente sur internet (Associated Press) Des jeux en ligne qui permettent d'abattre des immigrants, des juifs ou des Noirs virtuels ne sont que des exemples concrets des milliers de sites extrémistes qui pullulent sur internet et que dénonce un organisme de défense des droits de la personne. Le Centre Simon Wiesenthal, qui surveille l'évolution des sites haineux sur l'internet depuis neuf ans, a déposé un rapport lundi détaillant le contenu de 200 des 4000 sites qu'il a recensés. L'organisme note une hausse du nombre de sites qui encouragent le recrutement de terroristes, invitant les jeunes à se joindre à la guerre sainte ou à devenir des bombes vivantes pour des attentats suicides. Certains sites nient l'existence de l'Holocauste, font l'éloge d'al-Qaïda ou émettent des théories farfelues sur les attentats terroristes du 11 septembre 2001. «Les gens doivent être tenus au courant de la haine qui nous entoure et des progrès technologiques énormes qui permettent à certains de propager des mensonges», affirme Gifford Miller, un conseiller municipal de New York. |
| | Posté le 22-04-2004 à 12:20:52
| La technologie internet vulnérable aux hackers Ted Bridis (Associated Press) Des chercheurs ont découvert une importante faille dans la technologie fondamentale derrière tout trafic internet; découverte qui a mené à un effort international dans le but d'éviter un dérangement dans la navigation et l'échange de courriels et messageries instantanées. Le gouvernement britannique a annoncé mardi la vulnérabilité du coeur de la technologie internet. Selon des experts, si le problème n'avait pas été relevé, des hackers auraient pu s'immiscer dans les systèmes et perturber les dispositifs de direction du trafic - les rooters - qui coordonnent le flux des données transmises entre ordinateurs. Le Homeland Security Development anglais a émis une alerte web quelques heures plus tard, indiquant qu'une attaque «perturberait un large segment de la communauté en ligne.» Le risque a été imagé de la façon suivante: un internaute courant nu dans la forêt est sauf jusqu'à ce que les tigres soient relâchés, affirme Paul Vixie de Internet Systems Consortium Inc. La faille affectant le Transmission Control Protocol (TCP), a été découverte vers la fin de l'année dernière par un chercheur de Milwaukee. Paul Watson affirme avoir identifié une méthode pour duper les ordinateurs personnels et les rooters en remettant à zéro les machines à distance. Les rooters échangent continuellement des mises à jour importantes concernant les itinéraires les plus efficaces du trafic sur les grands réseaux. Les attaques provoquées contre des rooters les place en mode «attente», et cette situation peut perdurer pendant des heures. Cette annonce publique coïncide avec une présentation qui doit être faite jeudi lors d'une conférence sur la sécurité d'internet qui se tiendra à Vancouver, en Colombie-Britannique. |
| | Posté le 22-04-2004 à 12:21:28
| Les pays nordiques champions du commerce électronique Jonas Freden (Associated Press) Suède, Finlande et Norvège, monopolisent la tête du classement. Le Danemark, où les ordinateurs sont dans presque toutes les maisons, les téléphones portables dans toutes les poches et où les gens considèrent archaïique le fait de se déplace jusqu'à la banque pour s'occuper de ses comptes, est le chef de file mondial de l'utilisation du commerce en ligne. Le Danemark a remplacé la Suède en tête la tête de la liste annuelle des pays où le commerce électronique est le plus répandu, selon un rapport publié cette semaine par le Centre d'information économique, l'organe d'information sur les entreprises du magazine britannique The Economist. À part la Grande-Bretagne, en deuxième position, les plus grands consommateurs sont les pays nordiques: Suède, Finlande Norvège, monopolisent la tête du classement. Les États-Unis sont en sixième place, et le Japon n'est que 25e. Selon les conclusions de l'enquête, les deux plus grandes économies de la planète ne pourront améliorer les performances de leur commerce en ligne que si les gouvernements donnent un coup de main au processus. Ce qui n'est pas le cas sur ces terres acquises à la libre entreprise. «C'est là que l'Europe, et en particulier la Scandinavie, excellent», ajoute The Economist: «des initiatives gouvernementales intelligentes contribuent à l'essor des pays du Nord de l'Europe, de Singapour, de Hong Kong et de la Corée, tandis des marchés avec beaucoup de potentiel pour le commerce électronique mais sans coordination efficace, comme les États-Unis, stagnent». Ce rapport annuel évalue les pays selon près de 100 critères, allant du nombre d'ordinateurs personnels par habitant à l'environnement commercial général. Les pays qui arrivent en bas de la liste des 64 Etats sont le Vietnam, l'Algérie, le Pakistan, le Kazakhstan et l'Azerbaïdjan. Ulf Essler, qui dirige la recherche sur le commerce électronique au département d'Economie de l'Université de Stockholm, soutient que la présence de plusieurs géants des nouvelles technologies dans les pays du Nord, comme Nokia (Finlande) ou Ericsson (Suède), contribue à aider la région. «Elles contribuent à la pénétration de l'internet en utilisant la population scandinave, homogène et bien éduquée, pour tester leurs nouveaux produits avant de les lancer sur le marché international», explique-t-il. «De plus, les ententes économiques et douanières ont favorisé la progression de ces technologies.» A Copenhague, le ministre danois des Sciences, de la Technologie et de l'Innovation, Helge Sander, a estimé qu'il y avait encore place à l'amélioration. Et donc «porter davantage attention aux catégories où on est dans la moyenne», notamment le déficit dans la formation de la population active en matière de technologies de l'information. Les États baltes, Estonie, Lettonie et Lituanie, présents pour la première fois dans l'enquête, se sont classés respectivement au 26e, 34e, et 38e rang. Voici le classement 2004 établi par le rapport (2003 entre parenthèses): 1. Danemark (2) 2. GB (3) 3. Suède (1) 4. Norvège (7) 5. Finlande (6) 6. États-Unis (3) 7. Singapour (12) 8. Pays-Bas (3) 9. Hong Kong (10) 10. Suisse (8) 11. Canada (10) |
| | Posté le 22-04-2004 à 13:53:58
| Chine: les cafés internet placés sous haute surveillance à Shanghai SHANGHAI (AFP), le 22-04-2004 Après avoir installé des caméras vidéo dans les cafés internet de Shanghai (est), la municipalité de la plus grande ville de Chine va demander aux utilisateurs de s'identifier avant de pouvoir surfer sur la toile, a rapporté jeudi le Shanghai Daily. Les internautes chinois devront s'enregistrer avec leur numéro de carte d'identité, alors que les étrangers seront priés d'entrer leur numéro de passeport, précise le journal. La directive prévoyant l'installation de ce logiciel de surveillance vise à dissuader les utilisateurs de surfer sur des sites interdits en Chine et à empêcher l'accès des cafés aux moins de 16 ans, selon le quotidien de langue anglaise. Il permettra également de vérifier à distance si un établissement reste illégalement ouvert la nuit. "Le logiciel, qui coûte 7 millions de yuans (850.000 dollars) à développer, peut aider à superviser plus de 110.000 ordinateurs dans les 1.325 cafés internet que compte la ville et repérer immédiatement des activités illégales", selon Yu Wenchang, le chef du projet cité par le journal. La municipalité a lancé en avril une campagne de contrôles d'une durée de six mois qui a déjà abouti en quelques semaines à la fermeture de 75 établissements. La Chine, qui compte environ 70 millions d'internautes, mène à la fois une politique de développement et de surveillance de l'internet. La toile représente un espace d'expression plus libre que la presse officielle, mais le gouvernement emprisonne régulièrement des auteurs d'articles hostiles au régime, surtout s'ils commencent à créer des réseaux. |
| | Posté le 22-04-2004 à 13:54:30
| Ecrans à Plasma: Samsung contre-attaque en justice face à Fujitsu TOKYO (AFP), le 22-04-2004 Le groupe électronique sud-coréen Samsung a annoncé jeudi avoir engagé des poursuites judiciaires contre Fujitsu pour obtenir l'annulation de la décision prise la veille par les douanes nippones de suspendre les importations dans l'archipel d'écrans à plasma produits par Samsung. Début avril, le géant nippon des technologies de l'information Fujitsu Ltd. avait porté plainte au Japon et aux Etats-Unis, accusant Samsung SDI de violation de ses brevets sur les écrans à plasma. Samsung Japan Corp., filiale du groupe sud-coréen au Japon, a déposé à son tour une plainte auprès du Tribunal de Tokyo dans la journée de jeudi. "Nous pensons que Fujitsu n'est pas en droit de demander aux autorités japonaises de suspendre les importations (au Japon) d'écrans à plasma de Samsung", a précisé un porte-parole de Samsung Japan, Lee Maria. Le gouvernement de Corée du Sud a protesté jeudi devant l'ambassadeur du Japon à Séoul contre la décision des douanes japonaises de bloquer les importations d'écrans à plasma de Samsung SDI dans le cadre du contentieux opposant le groupe sud-coréen à son grand rival japonais Fujitsu. Samsung SDI a rejeté les accusations du géant japonais, arguant que les brevets concernés, qui permettent une amélioration de la luminosité et des couleurs plus riches, sont des technologies répandues dans le monde entier et utilisées depuis des décennies par les sociétés américaines. Si les tribunaux reconnaissent les accusations de Fujitsu, la distribution des produits de Samsung SDI au Japon et aux Etats-Unis sera interrompue, mettant en difficulté le groupe sud-coréen et d'autres fabricants s'approvisionnant en écrans auprès de Samsung. Fujitsu a affirmé avoir cherché à négocier des compensations avec Samsung SDI au sujet de l'utilisation de ce qu'il considère comme des brevets lui appartenant mais le sud-coréen a refusé une entente à l'amiable, selon Fujitsu. Les deux sociétés visent chacune la place de leader mondial du très lucratif marché des écrans à plasma utilisés pour les téléviseurs plats et panneaux d'affichage |
| | Posté le 25-04-2004 à 12:03:29
| Opération d'envergure internationale contre la piraterie informatique Canoë «awr awr awr...» Des policiers des États-Unis et d'une dizaine d'autres pays ont mené mercredi une opération de grande ampleur contre des groupes de piraterie informatique. Ils ont saisi quelques 200 ordinateurs ainsi que du matériel, a indiqué jeudi le Département américain de la Justice. Le ministre John Ashcroft a qualifié cette saisie de la «plus importante et plus significative action policière contre des réseaux de piraterie informatique, jamais effectuée». Des agents du FBI et des autorités policières d'autres pays ont conduit 120 opérations dans 27 États américains et dans 10 pays étrangers, a-t-il dit. Les opérations ont été menées en Belgique, Grande-Bretagne, Danemark, France, Allemagne, Hongrie, Israël, Pays-Bas, Singapour et Suède. Bryan Sierra, porte-parole du Département de la Justice, a souligné que pour le moment aucune arrestation n'avait été effectuée aux États-Unis «mais nous en prévoyons». Le matériel saisi comportait, outre des ordinateurs, des logiciels, des films, des jeux et de la musique piratés. |
| | Posté le 26-04-2004 à 11:21:01
| La mégapanne électrique d'août 2003 démontre les risques du cyberterrorisme La mégapanne électrique de l'été dernier est un exemple inquiétant des effets dévastateurs qu'un attentat terroriste pourrait avoir en ciblant les principaux services publics et réseaux informatiques, prévient un rapport secret du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS). La panne, qui s'est produite en août 2003 et a presque complètement paralysé tout l'est de l'Amérique du Nord, illustre bien comment une défaillance électrique de cette ampleur peut rapidement perturber les communications, les transports, l'approvisionnement en eau et les transactions bancaires, soutient l'analyse préparée par le SCRS. L'incident est un exemple "que la panne d'un des éléments importants des infrastructures peut entraîner la défaillance des autres", causant un résultat semblable à celui d'un cyberattentat qui serait commis par des pirates sur des réseaux informatiques, conclut la rapport de l'agence fédérale de renseignement. Une copie déclassifiée du rapport du SCRS, préparé en septembre dernier, a été obtenue par la Presse Canadienne en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. Plusieurs segments du document ont été considérés trop délicats pour être rendus publics. Le 14 août dernier, par une panne électrique qui s'est produite en Ohio a ensuite entraîné une succession de panne au Canada et dans huit Etats américains, affectant 50 millions de personnes. Plusieurs ont d'abord cru que cette mégapanne était l'oeuvre de cyberterroristes. Aucune preuve n'a cependant permis de confirmer cette thèse. "La plupart des experts en sécurité sont d'avis que les terroristes continueront de s'attaquer à ces cibles physiques plutôt qu'informatiques", note le rapport du SCRS. Même si les auteurs du crime ne disposaient pas des connaissances et des outils nécessaires pour entreprendre un attentat informatique, ils pourraient toutefois prendre d'assaut un édifice ou une autre structure pour déclencher une "cascade de pannes" qui neutraliserait les réseaux électriques et les principales infrastructures, affirme le SCRS. Récemment, plusieurs pays, dont le Canada, se sont inquiétés de la possibilité que des individus, des groupes, ou des Etats s'en prennent aux systèmes informatiques grâce à des opérations de piratage ou en propageant des virus informatiques sur les réseaux. La société dépend de plus en plus des technologies informatiques, "ce qui augmente sa vulnérabilité" face aux cyberterroristes, aux extrémistes et aux agences de renseignement hostiles, a déclaré la porte-parole du SCRS, Nicole Currier. |
| | Posté le 26-04-2004 à 12:09:46
| Google serait sur le point de révéler enfin son projet d'IPO NEW YORK (AFP), le 26-04-2004 La firme américaine Google, qui exploite le moteur de recherches sur internet du même nom, devrait officialiser cette semaine son intention de s'introduire en Bourse, selon des sources proches du dossier citées par le Wall Street Journal. Cette introduction en bourse (IPO), susceptible de valoriser l'entreprise jusqu'à hauteur de 25 milliards de dollars de sources bancaires, est l'un des événements les plus attendus de l'année, symbole du renouveau de l'internet après la crise qui a suivi l'éclatement de la bulle technologique en 2000. Google, extrêmement discret sur son projet alors que Wall Street bruisse de rumeurs depuis six mois, va devoir sortir du bois à la demande des autorités boursières (SEC), selon le quotidien américain. La firme californienne, contrainte de livrer à la SEC davantage d'informations sur son activité, conformément à une règle de transparence imposée aux entreprises non cotées dépassant une certaine taille, pourrait à cette occasion révéler publiquement son projet d'IPO. Selon les analystes, la mise en bourse de Google, créée en 1998, pourrait valoriser la société à 20 milliards de dollars permettant à ses fondateurs, Sergey Brin and Larry Page, de reposer sur une petite fortune. |
| | Posté le 27-04-2004 à 12:22:37
| Piratage numérique: Kazaa victime des changements d'habitudes NEW YORK (AFP), le 27-04-2004 Des millions d'Américains ont abandonné l'échange de musique piratée sur internet, souvent par peur des poursuites judiciaires, et le site gratuit Kazaa est la principale victime des changements d'habitudes, selon une étude commune de Pew et ComScore Media Metrix. Le logiciel Kazaa a été désactivé de l'ordinateur par environ 5 millions d'internautes entre novembre et février, précise l'étude obtenue lundi. Au total, 14% des usagers d'internet aux Etats-Unis ont indiqué avoir arrêté l'activité - déjà au moins une fois pratiquée - du téléchargement de fichiers musicaux. Cela représenterait "plus de 17 millions de personnes", d'après Pew Internet qui a interrogé par téléphone un échantillon de 1.371 adultes en février. Toutefois la désaffection pour les quelques sites sur lesquels l'industrie a concentré son offensive judiciaire, comme Kazaa mais aussi Grokster, ne signifie pas pour autant la fin du piratage numérique. Globalement entre les deux enquêtes de novembre 2003 et février 2004, la population d'adeptes du téléchargement est passée de 18 à 23 millions de personnes, poursuit l'étude en soulignant qu'il s'agit d'estimations. Les enquêtes d'audience montrent que depuis novembre des sites d'échange gratuit moins connus ont été de plus en plus utilisés. L'étude cite iMesh, BitTorrent et eMule. Les migrations s'observent aussi vers les offres légales: un total de plus de 11 millions d'internautes américains ont rendu visite en mars aux six principaux sites de musique payante, indique encore l'étude, qualifiant ce chiffre d'"impressionnant" eu égard à la récente arrivée sur le marché de certains. L'association américaine de l'industrie du disque (RIAA), qui défend les intérêts des majors du disque Universal Music, Sony, Warner, EMI et BMG, a lancé en septembre une offensive judiciaire contre les "pirates" de la musique, jugés responsables de la baisse sensible des ventes de CD sur 2000-2003. Au total quelque 2.000 plaintes contre des particuliers ont été déposées. |
| | Posté le 28-04-2004 à 12:29:54
| Apple fête un an de "iTunes Music Store" SAN FRANCISCO (AFP), le 28-04-2004 Le fabricant d'ordinateurs Apple célèbre mercredi, depuis son fief de Californie (ouest), le premier anniversaire de son juke-box virtuel "iTunes Music Store" qui a amené des millions d'Américains à s'approvisionner légalement en musique sur l'internet. La barre des 50 millions de chansons vendues sur le site a été franchie le 11 mars et le rythme s'élève désormais à 2,5 millions de téléchargements par semaine, selon les derniers chiffres fournis par le groupe. A 99 cents la chanson, iTunes ne révolutionne pas les finances d'Apple. Au chiffre net des ventes, il faut soustraire le coût d'exploitation du site et les droits reversés aux maisons de disques qui ont fourni les quelque 500.000 titres figurant au catalogue. Néanmoins, Steve Jobs, le PDG du groupe à la pomme, peut se vanter d'avoir réussi, grâce au "Music Store" --disponible en deux versions, Mac et Windows--, à faire décoller les ventes de son baladeur numérique iPod, le prolongement idéal pour profiter partout en balade des chansons téléchargées. Au premier trimestre, Apple a vendu 807.000 exemplaires du iPod, dix fois plus que sur la même période de 2003. Le succès est tel que la commercialisation hors des Etats-Unis a été retardée d'avril à juillet. Aucune date précise n'a, en revanche, été donnée pour l'apparition du Store en Europe, promise pour "2004". En Amérique, le tandem iTunes-iPod fonctionne si bien qu'Apple parvient enfin à dépasser "sa part de marché plafond de 5%", ironisait M. Jobs au début de l'année, en référence à la faible proportion du marché des ordinateurs que lui laisse l'écrasante domination des PC équipés par Microsoft. Les seules ventes d'iPod ont compté sur les trois premiers mois de l'année pour 14% d'un chiffre d'affaires frôlant les deux milliards de dollars. La banque d'affaires Merrill Lynch, qui pensait il y a trois mois que les recettes cumulées iTunes-iPod plafonneraient à 9% des ventes annuelles, a relevé depuis de 50% sa prévision de bénéfices. Né le 28 avril 2003, le "iTunes Music Store" a donné le la à au moins une demi-douzaine de concurrents, tous soucieux de profiter aussi du succès qu'il a rapidement affiché, grâce notamment à la possibilité de graver les téléchargement sur autant de CD que souhaité. Outre l'apparition de Musicmatch.com, Rhapsody (groupe RealNetworks), ou fin mars celle d'une offre du géant de la distribution Wal-Mart, le site d'Apple a poussé à la résurrection, sous une forme légale, de Napster, ex-plate-forme gratuite maudite par les éditeurs pour avoir popularisé le piratage en 1999-2000. Si nombre d'autres sites gratuits ont permis à la mode du piratage de fichiers de perdurer, cette pléthore d'offres légales attire aussi de plus en plus, comme l'a montré le week-end dernier une étude commune de Pew et ComScore Media Metrix. En mars, un total de plus de 11 millions d'internautes américains ont rendu visite aux six principaux sites de musique payante, selon cette étude, qui a qualifié le chiffre d'"impressionnant" eu égard à la récente arrivée sur le marché de certains. Parmi les six, "iTunes a atteint les 2,3 millions de visiteurs en mars, soit près d'un million de plus qu'en octobre 2003", a-t-elle ajouté. Face à ses actionnaires, Steve Jobs a également d'autres bons arguments à défendre: depuis le 28 avril 2003, le prix du titre Apple a doublé, à environ 27 dollars. |
| | Posté le 28-04-2004 à 12:39:11
| Fujitsu sort du rouge en 2003-2004 avec un bénéfice net de 49,7 mds yens TOKYO (AFP), le 27-04-2004 Le premier fabricant japonais d'ordinateurs Fujitsu a retrouvé sur l'exercice 2003/2004 le chemin de la rentabilité, enregistrant un bénéfice net de 49,7 mds yens (386 M EUR) sous l'effet notamment de ventes en hausse et d'une baisse générale des coûts, a-t-il annoncé mardi. Le chiffre d'affaires du groupe informatique a progressé de 3,2% sur l'année achevée fin mars, à 4.770 milliards de yens (37 milliards d'euros au cours actuel). "Les ventes en hausse associées à des réductions de coûts à travers toute l'entreprise, une efficacité améliorée et une rentabilité sensiblement meilleure dans les segments des équipements électroniques et des plateformes ont contribué à un bond de 49,7% du bénéfice d'exploitation consolidé par rapport à l'année précédente à 150,3 milliards de yens", a déclaré Fujitsu dans un communiqué. "Fujitsu prévoit que la vigoureuse demande de produit numériques va se maintenir et que la reprise naissante des dépenses des entreprises en technologies de l'information constatée sur la fin de 2003/2004 va progressivement prendre de l'ampleur", a déclaré le groupe dans un communiqué. Le groupe informatique prévoit sur l'exercice en cours un bénéfice net de 70 milliards de yens, en hausse de 40,8% et un bénéfice d'exploitation de 200 milliards de yens, en hausse de 33%. Le chiffre d'affaires devrait progresser de 3,8% à 4.950 milliards de yens, selon le groupe. Le résultat 2003/2004 n'a pas surpris après la révision en hausse de ses prévisions par Fujitsu la semaine dernière. "Je pense que le pire est passé pour Fujitsu", a déclaré Yuichi Ishida, un analyste du secteur électronique chez Mizuho Investors Securities. "Le groupe a annoncé des projets d'expansion de sa production de produits-clé tels que les tranches", a-t-il estimé. "L'essentiel sur cet exercice est la tendance que va adopter l'investissement des entreprises en technologies de l'information", a-t-il ajouté. Fujitsu a enregistré un bénéfice exceptionnel de 146,5 milliards de yens par le biais du retour à l'Etat de fonds de retraite de ses salariés dont il assurait la gestion et a par ailleurs réalisé une plus-value de 13,6 milliards de yens sur des ventes immobilières. Le groupe a utilisé ces entrées massives pour continuer de restructurer ses activités à l'étranger pour 75,7 milliards de yens et a consacré 68,3 milliards de yens à une refonte de son activité de logiciels au cours de l'exercice écoulé. Les ventes ont été bonnes dans les trois secteurs majeurs d'activité de Fujitsu, avec une hausse de 18,7% pour les équipements électroniques à 734,3 milliards de yens, de 3,4% pour les logiciels et les services à 2.090 milliards de yens et un chiffre d'affaires stable pour les plateformes informatiques (1.610 milliards de yens). "Malgré un environnement difficile dans le domaine des technologies de l'information, nous sommes parvenus à atteindre nos ambitieux objectifs de bénéfices et à consolider notre reprise, a déclaré le directeur général de Fujitsu Hiroaki Kurokawa dans un communiqué. |
| | Posté le 30-04-2004 à 11:54:20
| Internet Peines de prison avec sursis pour téléchargement de films sur internet (Associated Press) Le tribunal correctionnel de Vannes (Morbihan) a condamné jeudi à des peines de prison avec sursis et des amendes six prévenus, poursuivis pour avoir échangé entre eux des films téléchargés gratuitement sur internet. Le principal prévenu, un retraité morbihannais, a écopé de trois mois d'emprisonnement avec sursis et devra verser 4 000 euros de dommages et intérêts. «Les parties civiles réclamaient près de 25 000 euros contre lui», a relativisé son défenseur, Maître Georges Bénabès. Selon lui, les autres prévenus ont été condamnés à «des peines similaires» à celle de son client. Des gendarmes de la région parisienne s'étaient auto-saisis en 2001 d'une enquête pour piratage de films sur internet. Leurs recherches les avaient menés jusque dans le Morbihan en 2003. C'est dans ce département que le retraité téléchargeait des films via une liaison à haut débit, avant d'en publier la liste sur un site personnel. Les personnes souhaitant se les procurer payaient une participation pour le disque vierge sur lequel le film était ensuite gravé, ainsi que les frais d'envoi. Les gendarmes qui ont effectué une perquisition au domicile du retraité en novembre dernier ont évalué à 198 le nombre de films qu'il a téléchargés entre 2001 et 2003. «Il les téléchargeait avant tout pour ses petits-enfants», a fait valoir son avocat. Tous les prévenus sont du Morbihan et l'échange de films n'avait pas de caractère international. Plusieurs dizaines à plusieurs centaines de films «pirates» ont été retrouvés chez chacun d'entre eux. Dix-sept firmes et organismes représentant la production et diffusion cinématographique internationale s'étaient constituées parties civiles, témoignant de la détermination de ce secteur d'activité à faire cesser le piratage. Universal, XXth Century Fox, Tristar, Disney, la SACEM, la Fédération nationale des distributeurs de films étaient notamment représentés. Selon Me Bénabès, son client ne devrait pas faire appel du jugement, «car il veut en finir au plus vite avec cette histoire». Ce ne sont «pas des gens qui créent des sites permettant cette pratique qui sont poursuivis, c'est uniquement les utilisateurs et des utilisateurs assez marginaux puisque je n'ai pas l'impression qu'avec nos clients respectifs, on soit tombé sur des personnes qui faisaient cela à grande échelle et malgré tout il n'y a qu'eux qui sont poursuivis», a commenté de son côté Marc Dumont, avocat d'un des prévenus. Un des internautes condamnés s'est dit «atterré», estimant qu'on a voulu «faire un exemple». Selon lui, «on a pris six personnes qui ont été condamnées» alors que «plus de dix millions de Français téléchargent régulièrement sur internet». |
| | Posté le 30-04-2004 à 14:16:13
| Google lève le voile sur une très prometteuse introduction en Bourse NEW YORK (AFP), le 30-04-2004 Google, le plus célèbre moteur de recherches sur l'internet mais aussi l'un des plus secrets, a levé jeudi le voile sur ses finances et annoncé une introduction en Bourse qui pourrait s'avérer la plus importante de l'histoire du "web". Google, qui craint une concurrence féroce de Yahoo! et Microsoft dans le secteur si lucratif de la recherche en ligne, a l'intention de lever en Bourse quelque 2,7 milliards de dollars, a-t-il annoncé dans des documents officiels communiqués à la Commission américaine des opérations de Bourse (SEC). La société, qui entend notamment renforcer sa capacité d'investissement, n'a donné aucune précision sur le futur prix d'émission, ni sur la date du début de la vente au public. Cela devrait prendre plusieurs mois, selon des sources concordantes. Google a confié aux banques d'affaires Morgan Stanley et Credit Suisse First Boston le pilotage de l'introduction en bourse (IPO), mais entend surveiller de près le mode d'attribution des actions, afin d'éviter les dérives de favoritisme observées à la fin des années 90, en plein boom de l'internet. La méthode sera différente: "le prix d'émission et l'allocation de titres seront déterminés en premier lieu par une enchère dirigée par nos souscripteurs en notre nom", a précisé Google dans les documents. L'entreprise a dévoilé son projet attendu impatiemment par Wall Street, en même temps que ses résultats, pour la première fois, conformément à une loi boursière s'imposant à elle en raison de sa nouvelle envergure financière. Fondée en 1998 par deux étudiantsde l'université californienne de Stanford, la société est devenue bénéficiaire trois ans plus tard et son chiffre d'affaires annuel frôle désormais le milliard de dollars (en 2003). La question n'a pas encore été tranchée entre une émission sur le New York Stock Exchange ou sur le marché boursier électronique concurrent du Nasdaq. Google a souligné qu'une part des actions seront émises et vendues par elle et une autre sera vendue par certains actionnaires. L'entreprise s'est financée en partie grâce à des sociétés à capital risque qui ont injecté de l'argent dans son capital et siègent aujourd'hui au tour de table. Le moteur au nom barbare est utilisé chaque jour des dizaines de millions de fois pour lancer une recherche en ligne. Il doit en grande partie sa réussite financière à sa capacité à attirer les annonceurs publicitaires. Le principe de la recherche sponsorisée, sur lequel Yahoo! s'est positionné en rival numéro un, permet de faire payer les annonceurs en fonction de la fréquence qu'ils souhaitent pour voir apparaître leur marque ou lien publicitaire lors d'une recherche par mot-clé. D'après le cabinet d'études eMarketer, les dépenses de ce type aux Etats-Unis ont bondi de 123% à 2 milliards de dollars l'an dernier, et 500 autres millions devraient y être consacrés en 2004 et en 2005. La nécessité de maîtriser la technologie de recherche en ligne la plus pointue s'explique notamment par ces juteuses perspectives et Google craint désormais de voir arriver un nouveau concurrent de taille: le numéro un mondial des logiciels. "Microsoft a annoncé son projet de développer une nouvelle technologie de recherche sur le web qui pourrait faire de la recherche sur internet une application davantage intégrée au système d'exploitation Windows", a indiqué jeudi la direction de Google pour justifier l'IPO. |
| | Posté le 30-04-2004 à 14:28:43
| Google ou l'ascension fulgurante d'une étoile du web NEW YORK (AFP), le 30-04-2004 Le moteur de recherches américain Google, qui a annoncé jeudi son introduction en Bourse, s'est hissé en six ans au panthéon de l'internet et son nom étrange appartient désormais au vocabulaire quotidien de dizaines de millions d'utilisateurs à travers la planète. Lancé en 1998, Google a été créé par deux étudiants en doctorat de l'université californienne de Stanford, Larry Page et Sergey Brin. Aujourd'hui richissimes trentenaires, ils sont à la tête, avec le PDG Eric Schmidt, d'un des dix sites les plus populaires au monde, vers lequel les annonceurs publicitaires se ruent. Le coup de génie de Page et Brin a été de mettre au point une technique de recherche par algorithmes permettant aux profanes de sélectionner en quelques secondes les pages "web" les plus pertinentes sur tous les thèmes imaginables, à une époque où seuls les initiés parvenaient à ne pas se noyer dans l'océan des informations disponibles sur la toile. Aujourd'hui, le site "google.com" revendique plus de 200 millions de recherches quotidiennes, parmi plus de 4 milliards de pages recensées, et une audience désormais encore plus forte à l'étranger qu'aux Etats-Unis. Le moteur est configuré pour permettre des recherches dans 97 langues différentes, afin d'aboutir en un clin d'oeil sur des recettes de cuisines, des biographies, des actualités ou encore les traitements existants pour une maladie rare. Google est si populaire qu'il est entré dans le langage courant sous la forme d'un verbe. On "google" un thème, un restaurant, un film, un fiancé potentiel voire... soi-même, pour tester sa célébrité virtuelle. A titre d'exemple, le panel Nielsen/NetRatings avait recensé pour janvier 2004 quelque 59,3 millions de visites sur google.com, contre 45,8 millions de consultations pour la fonction "recherche" du grand concurrent Yahoo! et 44,6 millions pour celle de msn.com, le portail du groupe Microsoft. Pur moteur de recherches au départ, Google a commencé à tester en avril un service de courriels afin de faire passer davantage de temps sur le site à ses usagers. La société, établie à Mountain View en Californie, et qui emploie près de 2.000 personnes dans une vingtaine de pays, vit de ses recettes publicitaires et de la vente de sa technologie à quantité de petits sites et aux plus grandes multinationales, dont Time Warner pour son portail AOL. Yahoo! l'a défié frontalement en annonçant en février qu'il abandonnait sa technologie pour développer la sienne propre. Microsoft doit également lancer prochainement son propre moteur de recherches. Google doit son nom un peu barbare à une formule mathématique, 1 suivi de 100 zéros (le googol). Un chiffre supérieur à tous les atomes dans l'univers et qui témoigne de l'ambition de cette étoile du web. |
| | Posté le 30-04-2004 à 14:29:40
| France: adoption de la réforme de la loi informatique et liberté PARIS (AFP), le 30-04-2004 Les députés ont adopté jeudi soir en deuxième lecture le texte réformant la loi informatique et liberté de 1978, conformément à une directive européenne de 1995, pour tenir compte de l'explosion des nouvelles technologies comme internet. La législation n'était "plus adaptée", a souligné le ministre de la Justice, Dominique Perben, qui a salué une réforme rendant "plus efficace" la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) dont les pouvoirs "sont augmentés". "La législation nouvelle apportera ainsi les garanties rendues nécessaires par le développement de la société de l'information et de l'internet", a-t-il ajouté. L'UMP a voté pour, PS et PCF contre. L'Assemblée a adopté des amendements du rapporteur Francis Delattre (UMP) renforçant les pouvoirs de sanction de la CNIL. Un amendement prévoit que des "sanctions pécuniaires" puissent être prononcées à l'égard d'"associations" ou "certaines personnes morales" qui ne tirent pas de "profits" du traitement de données. Un autre amendement permet à la CNIL de "rendre publics les avertissements qu'elle prononce". Les députés ont également voté un amendement gouvernemental qui prévoit une dérogation aux contrôles pour les fichiers de la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure) et de la DST (direction de surveillance du territoire, contre-espionnage). Un amendement de M. Delattre permettant à des personnes morales "agissant pour la défense des droits d'auteur" de recourir à des fichiers "susceptibles d'inclure des données pénales" a aussi été adopté. Ce dispositif s'adresse à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) ont précisé MM. Delattre et Perben. Par ailleurs, un amendement du PS Patrick Bloche sur le PACS prévoyant que "la conclusion ou la fin du PACS soient mentionnées en marge de l'état civil", adopté en commission, a été rejeté. Cette disposition votée en première lecture à l'Assemblée, avait été supprimée au Sénat. Critiquant "un texte qui à la finale est loin d'offrir toutes les garanties de protection qu'offrait la loi de 1978", le député PS Christophe Caresche a voté contre. Il a notamment critiqué la dérogation pour la DGSE et la DST et la mesure à destination de la SACEM. Inquiet que "ces évolutions technologiques puissent être de formidables moyens d'asservissement" le PCF Frédéric Dutoit a aussi voté contre. Le texte avait été adopté en première lecture à l'Assemblée sous la précédente majorité, en janvier 2002. Le vote en première lecture au Sénat avait eu lieu le 1er avril 2003. |
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