| Hier, Aujourd'hui, Peut-être Demain Sans bouger, mes pensées de moi Telles des pétales de roses Se détachent, et s’envolent vers toi Poussées par une brise de proses Les ressens-tu se faufiler dans ton cœur Exhaler peut être un moment de bonheur Te détacher de ton univers de chaque jour Par une pensée de folie, d’amour fou Mais est-ce l’amour ou ce désir D’un visage, d’un regard, d’un corps Cette euphorie de découvrir avec envie Ces rêveries secrètes, interdites encore Sur la musique que j’écoute tu me séduis De tes paroles que j’imagine, j’en ai envie Ecoute avec moi, ces sensations divines qu’avec toi j’aimerais partager à l’infini Cette nuit on s’est rencontré, on s’est parlé On s’est dit des mots intimes, secrets Puis on s’est séparé, juste pour une nuit La tristesse de te quitter m’a saisie Envie de crier : ne me laisse pas, reste avec moi Dis moi encore ces paroles que j’aime de toi Envie de crier : ne me laisse pas, mon cœur bat pour toi Dis-moi encore ces paroles qui me font fondre d’émoi Puis, mélancoliquement, je me suis endormie Puis, un sourire, est apparu sur mes lèvres Puis, de toi, j’ai eu envie de rêver Puis, de toi, je crois que j’ai envie de t’aimer Jour radieux que le matin qui vient de se lever Jour fou pour moi, j’ai entendu de nouveau ta voix Celle qui m’a bercée tu t’en souviens, hier Troubles, sensations délicieuses, c’est toi |
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| A Chaque Jour Prends le temps de penser, c'est la source du pouvoir. Prends le temps de te distraire, c'est le secret d'une perpétuelle jeunesse. Prends le temps de lire, c'est la fontaine de la sagesse. Prends le temps d'aimer et d'être aimé, c'est un privilège divin. Prends le temps d'être aimable, c'est le chemin du bonheur. Prends le temps de rire, c'est la musique de l'âme. Prends le temps de te reposer sans quoi tu ne pourras jouir d'aucun autre privilège. Texte tiré d'un ancien poème irlandais. |
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| TRÈS LOIN Très loin quelque chose danse Un regard nu, une fleur... Ouvre le rideau et vois venir Ce qui parle dans la nuit Et me brûle J'entends des râles S'échapper d'ouvertures minuscules sur l'invisible Ouvre le rideau du corps! Et vois le long trajet du plaisir Le puits de neige dans la soie de l'amour La frayeur du corps à chaque seconde excitable La clé des désirs Ouvre le rideau des voyages irrésistibles! Où ma main frileuse d'apesanteur Dans un silence très ancien parsème ses traces chaudes Sonde dans les profondeurs le regard bouleversant du noir Immobile derrière le rideau fermé Je regarde la vraie beauté, l'humaine Sous le maquillage d'hommes et de femmes Ouvre le rideau pour laisser entrer le temps! Sans tricher avec le réel Dans ce monde où il me faut dormir aux choses Ces repères d'invisible Veux-tu ouvrir le rideau pour que je vois le sommeil Où la minuscule musique des rêves Pendouille aux arbustes du cerveau Je me hisse à la hauteur du temps Un vrombissement dans mes oreilles dégonfle la nuit. L'énigme de l'univers demeure stable Ouvre le rideau froissé du temps! Où sifflent des odeurs de bêtes assoiffées Des déserts de vent Mon ombre moutonne sur le monde Roule un peu en dehors du corps Mais je reste assise, impuissante et lisse Je traverse la nuit d'un langage empourpré de néant L'obscurité y a des trous de lumière Et des dimensions rarement mesurées Tout se transforme Dans mes oreilles, des fenêtres, des escaliers Très loin L'essentiel transparaît. Incapable de bouger je sens des pas scintiller de partout ...aboyer entre la mort et moi Et je ferme le rideau. Paule Doyon |
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| Le temps du temps J’ai cru Avoir eu le temps D’aimer Mais, j’ai mangé tout cru Le temps passé, J’ai tout perdu, Tant j’étais pressé De vivre et d’aimer. J’ai cru, m’être lié A l’amour Pour toujours, Hélas ! J’ai chaviré Dans le temps des regrets Du passé, Des rêves secrets, Le temps du temps Du bonheur. Ici, pour un petit moment Ai fait pleurer mon cœur. Le temps écoulé, Les ans ont passé, Je suis resté Au temps des souvenirs, Du temps Ou mes désirs étaient Vivants. Bientôt le temps Du départ, J’irais prendre ma part De silence Du temps des temps Eternels, Sans présence D’amour, Seul, pour toujours. J’aurais tout le temps De méditer Les erreurs, Du temps, ou j’aimais La vie et ses envies. Je n’ai pas eu Assez de temps A mon grand regret, De dire Sur le temps, du temps De la vie Tout ce qu’il y avait à dire. G.S Dit de Beaufort |
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