| La prise en charge. La prise en charge de maux de dos chronique ne peut pas se résumer, dans la majorité des cas, à un simple traitement médicamenteux renouvelable. Il faut tenir compte de l'accident initial s'il y a eu, des conditions de vie et de leurs effets sur le dos. Il n'est pas rare que des personnes voient leurs maux de dos disparaître après une rupture conjugale ou un changement de profession, ce n'est pas pour autant la faute au matelas ou au siège de travail. Dans ces cas, la grande difficulté est d'aborder le problème favorisant les contractures . Souvent le symptôme focalise l'attention du patient plus que la problématique familiale ou professionnelle qui "lui pèse" et dont elle en a "plein le dos". Les formules populaires sont rarement innocentes. La prise en charge va consister à évaluer toutes les causes favorisantes. Les bilans sanguins et radiologiques vont permettre d'éliminer quelques maladies rares (spondylarthrites ankylosantes, brucelloses, mal de pott, dystrophie de croissance...) La plupart des malformation mineures sont indolores, ainsi un léger déséquilibre du bassin, une jambe plus courte que l'autre (1 ou 2 cm), une scoliose modérée, un spondylolisthésis, n'engendrent pas de douleurs. Le bilan radiologique simple va permettre d'évaluer la raideur vertébrale et l'arthrose éventuellement associée. En l'absence de radiculalgie, le scanner ou l'IRM n'a pas d'intérêt. Ils peuvent même poser le problème de la découverte d'une hernie discale sans rapport avec les douleurs : il est alors difficile d'expliquer au patient qui souffre que l'opération ne changera rien sinon une aggravation possible des douleurs. (La découverte d'une hernie asymptomatique est banale, la non-intervention est sans conséquence). |
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| Les facteurs favorisants. Le déséquilibre musculaire engendré par des activités physiques dissymétriques est source de contractures (sport, position de travail). La fatigue musculaire et les excès et malposition sont aussi responsables de douleurs. L'insuffisance de musculation est un grand facteur d'instabilité vertébrale. Le manque de tonus musculaire est aussi un grand facteur d 'instabilité. Ce manque de tonus se retrouve chez les personnes fatiguées, dépressives ou neurasthéniques. L'excès de tonus engendre les mêmes troubles. On voit cela dans la spasmophilie mais aussi chez les gens nerveux, hyperactifs, toujours sur le qui-vive. Bien sûr, tous les accidents et traumatismes sont susceptibles de blesser un muscle ou d'engendrer un déplacement vertébral mineur |
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