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fredchoucas
Mary Higgins Clark



Mary Higgins Clark

romancière américaine d'origine irlandaise

Née le 24 décembre 1927

Lieu : New York

Quand à Mary Higgins Clark a 10 ans, son père meurt d'une attaque, laissant sa famille très démunie, une femme et trois enfants, Mary Higgins Clark trouve du travail afin d'aider sa famille dans une agence d

e publicité pendant trois ans, puis comme hôtesse de l'air à la Pan Am pour un an.

1947 Mary épouse Warren Clark, son voisin, qu'elle connait depuis l'âge de 16 ans.

1956 Extension Magazine publie enfin une de ses premieres nouvelles.

1964 Son mari Warren Clark meurt brusquement la laissant seule avec cinq enfants, Mary retourne au travail et écrit des scripts pour la radio.

Son premier livre publié, une biographie de George Washington,mais c'est un echec comercial

1979 Mary Higgins Clark obtient le Grand prix de la littérature policière avec "La nuit du renard"Albin Michel inaugure avec elle la collection "Spécial Suspense" qui compte aujourd'hui 22 de ses 26 romans.

1980 Mary Higgins Clark récompensée par le Grand Prix de Littérature policière pour La Nuit du renard

Son premier livre publié La Maison du guet" (Where are the children) qui devient immédiatement un best-seller, c'est le premier succès des 21 livres suivants, c'est plus de 50 millions de livres vendus aux usa et plus de 20 millions d'exemplaires vendus en france

1996, elle épouse avec John J. Conheeney

1987 Mary Higgins Clark est présidente du Mystery Writers of America, elle a été un membre actif pendant de nombreuses années.

1988 Mary Higgins Clark préside l'International Crime Congress, à New York.De la meme année Mary est récompensée par le Prix du Festival du film de Deauville

2004 Mary Higgins Clark est présente au au Forum International Cinéma & Littérature Marché International de l'Adaptation Littéraire -du 25 au 28 mars 2004 à Monte-Carlo iCi

fredchoucas
ALAIN-FOURNIER (1886 – 1914)



Toute la vie de ce descendant d’instituteurs et de paysans ramène à ses premières années dans la campagne berrichonne, à une enfance un peu triste, mais visitée par le merveilleux, par des rêves de paradis perdu au secret de la vie intérieure, qu’Alain-Fournier ne vivra plus que pour ressusciter, faisant de tous les petits événements de son existence une suite de signes, une liturgie qui ne pourra trouver son épanouissement que dans la création littéraire.

Alain-Fournier, de son vrai nom Henri-Alban Fournier, écrivain français et auteur d’un unique roman le Grand Meaulnes (récit poétique d’inspiration autobiographique), est né le 03/10/1886 à la Chapelle-d’Anguillon dans le Cher où ses parents sont instituteurs. Son enfance est nourrie des paysages du Berry et de la Sologne car son père est nommé à Epineuil-le-Fleuriel en 1891, et le futur Alain-Fournier sera son élève jusqu’en1898 avant d’entrer comme pensionnaire au lycée à Paris. En 1901 il suit les cours du lycée de Brest pour préparer l’école navale. Mais il y renonce et vient l’année suivante achever son bac au lycée de Bourges.

En 1903, il entend se destiner au professorat et entame des études supérieures au lycée Lakanal à Sceaux. Là, où il fait khâgne, il rencontre Jacques Rivière, son futur beau-frère, qui prépare comme lui le concours d’entrée à l’école normale supérieure. Pendant douze ans, toute la vie d’Alain-Fournier ne sera plus que cette amitié incomparable, qu’on peut suivre dans leur Correspondance, et d’autant plus féconde qu’il existait entre ces deux adolescents de fortes différences de tempérament. Fournier n’a pas le goût des idées, l’intelligence critique, la frénésie livresque de son ami. Il dédaigne l’analyse dont il craint peut-être qu’elle ne vienne troubler les musiques rares et intimes qu’il porte en lui et qu’il commence à entendre. Un jour, un de leurs professeurs leur ayant lu une page d’Henri de Régnier, les deux amis se trouvent acquis au symbolisme. Alain-fournier, resté assez indifférent à Barrès dont s’enthousiasme Rivière, assouvit son goût du mystère chez Jammes, Maeterlinck, et surtout Laforgue, qui influenceront les futurs poèmes réunis dans Miracles et qui apporteront un intéressant témoignage sur la sensibilité littéraire au début du siècle. La révélation de Claudel et Rimbaud, apportera à Alain-Fournier l’enrichissement, surtout émotif, d’un art de la totalité, à la fois parole et pensée, un monde extérieur et intérieur.

Le 01/06/1905, jour de l’Ascension, la vie d’Alain-Fournier est tout à coup transformée. Il voit surgir des marches du grand-palais sur le cours la reine la jeune fille de ses rêves. Il la suit, monte dans un bateau-mouche où elle s’embarque et l’accompagne à distance. Le 11 juin jour de la Pentecôte, il revient sous ses fenêtres, la suit de nouveau et se décide à l’aborder. Il a avec celle qui s’appelle Yvonne de Quiévrecourt une longue et mystérieuse conversation. Cette rencontre va dès lors déterminer sa vie entière car il en fera soudain la figure vivante de son rêve.

Son destin sera mû par la souffrance d’avoir perdu la merveilleuse jeune fille. Pendant huit ans il s’efforcera de raconter cette histoire en l’associant à ses plus chers souvenirs d’enfance. Des poèmes et des nouvelles précéderont ou escorteront l’écriture du grand Meaulnes.

En 1907, il échoue à l’école normale tout en apprenant le récent mariage d’Yvonne. En 1908 – 1909, il fait son armée. Entre comme secrétaire de Claude Casimir-Périer. Puis il vit du journalisme en plaçant quelques articles dans les journaux et des contes dans les revues, et a une liaison avec Jeanne B. une modiste. Il se donne tout entier à elle, mais elle ne le comprend pas. Il rompt en 1912. Dans la même année il a une liaison orageuse avec une actrice.

En 1913 une rencontre est ménagée entre Alain et Yvonne, mère de deux enfants. La persistance de son amour convainc Alain de l’impossibilité d’une simple amitié. Il la quitte donc pour retrouver son actrice. Le Grand Meaulnes qui paraît la même année est un récit poétique d’inspiration autobiographique. Il retrace et transfigure l’adolescence de l’auteur lui-même : les paysages poétiques évoqués sont ceux de son enfance, et l’impossible amour d’Augustin Meaulnes pour Yvonne de Galais, qui connaît une fin tragique, transpose l’émerveillement et l’échec de son amour pour Yvonne de Quiévrecourt. En outre, le narrateur, François Seurel, emprunte à Alain-Fournier sa sensibilité et la ferveur de son amitié pour Jacques Rivière. Quant à Frantz, le " bohémien ", il n’est autre que l’incarnation de son désir d’évasion et de sa rêverie romanesque.

Le charme du récit tient au mélange du banal et d’une " dose latente de merveilleux ", à la poésie des lieux, à la confusion des époques, à la sensibilité de l’adolescence et à la quête vaine de l’absolu qui oriente une sorte de parcours initiatique. Par ces traits, le Grand Meaulnes n’est pas sans évoquer Sylvie de Gérard de Nerval.

L’ouvrage qui connut un très grand succès, lequel fut encore renforcé par la mort prématurée et héroïque d’Alain-Fournier, parut, il est vrai, au moment où le genre romanesque était en crise et où s’exprimait, chez les héritiers du symbolisme, la volonté d’un renouveau littéraire. Pour remplacer le naturalisme dans le roman, plusieurs formules avaient déjà été essayées : le roman d’analyse psychologique puis le roman poétique d’inspiration symboliste. Dans le mariage du réalisme et de la féérie s’exprimait le besoin d’idéal, de spirituel des jeunes gens de l’époque, cherchant moins à bâtir une intrigue et des personnages qu’à créer un état d’âme. Georges Rodenbach ou Francis Jammes avaient tenté de répondre au mot d’ordre de Remy de Gourmont lisant Gabriele D’Annunzio : " Tout roman qui n’est pas un poème n’existe pas. " De surcroît, les fondateurs de la Nouvelle Revue Française (1909 pour la revue, 1911 pour la maison d’édition dirigée par Gaston Gallimard) étaient en quête d’un nouveau classicisme. Or l’alliance de la simplicité et de l’onirisme qui caractérisaient le Grand Meaulnes lui permettait précisément de répondre à cette double attente et lui fit trouver sa place à la NRF aux côtés, par exemple, des textes de Charles-Louis Philippe. Il en manque de peu le prix Goncourt. Il commence un nouveau roman, Colombe Blanchet, qui restera inachevé.

Le 1er août 1914, quelques jours avant sa mobilisation, il écrit à sa sœur : " je pars content ". Il est porté " disparu à l’ennemi " le 22/09/1914 sur le front, aux Eparges, car son corps ne sera jamais retrouvé. Romancier de l’attente, de l’amour impossible, de l’association entre réel et poésie, Alain-Fournier a passé sa brève existence à se chercher lui-même dans une quête à laquelle, sans doute, nul ne pouvait l’aider à trouver de réponse.

fredchoucas
Joseph KESSEL (1898-1979)



Élu en 1962 au fauteuil 27

Grand officier de la Légion d'honneur
Médaille militaire
Croix de guerre 1914-1918
Commandeur des Arts et des Lettres
Croix de guerre 1939-1945

Prédécesseur : Auguste-Armand de LA FORCE
Successeur : Michel DROIT


Œuvres
Discours et travaux académiques

Romancier, journaliste, scénariste
Biographie

Né à Clara (Argentine), le 10 février 1898.
Fils de Samuel Kessel, médecin juif d’origine lithuanienne qui vint passer son doctorat à Montpellier, puis partit exercer en Amérique du Sud, Joseph Kessel vécut en Argentine ses toutes premières années, pour être emmené ensuite de l’autre côté de la planète, à Orenbourg, sur l’Oural, où ses parents résidèrent de 1905 à 1908, avant de revenir s’installer en France.
Il fit ses études secondaires au lycée Masséna, à Nice, puis au lycée Louis-le-Grand, à Paris.
Infirmier brancardier durant quelques mois en 1914, il obtint en 1915 sa licence de lettres et se trouva engagé, à dix-sept ans, au Journal des Débats, dans le service de politique étrangère.
Tenté un temps par le théâtre, reçu en 1916 avec son jeune frère au Conservatoire, il fit quelques apparitions comme acteur sur la scène de l’Odéon. Mais à la fin de cette même année, Joseph Kessel choisissait de prendre part aux combats, et s’enrôlait comme engagé volontaire, d’abord dans l’artillerie, puis dans l’aviation, où il allait servir au sein de l’escadrilles S.39. De cet épisode, il tirerait plus tard le sujet de son premier grand succès, L’Équipage. Il termina la guerre par une mission en Sibérie.
Ainsi, quand le conflit s’acheva et que Kessel, dès qu’il eut atteint sa majorité, demanda la nationalité française, il portait la croix de guerre, la médaille militaire, et il avait déjà fait deux fois le tour du monde.
Il reprit alors sa collaboration au Journal des Débats, écrivant également à La Liberté, au Figaro, au Mercure, etc. Mais, poussé par son besoin d’aventures et sa recherche des individus hors du commun, où qu’ils soient et quels qu’ils soient, il allait entamer une double carrière de grand reporter et de romancier. Il suivit le drame de la révolution irlandaise et d’Israël au début de son indépendance ; il explora les bas-fonds de Berlin ; au Sahara, il vola sur les premières lignes de l’Aéropostale, et navigua avec les négriers de la mer Rouge.
Son premier ouvrage, La Steppe rouge était un recueil de nouvelles sur la révolution bolchevique. Après L’Équipage (1923), qui faisait entrer l’aviation dans la littérature, il publia Mary de Cork, Les Captifs (grand prix du roman de l’Académie française en 1926), Nuits de princes, Les Cœurs purs, Belle de jour, Le Coup de grâce, Fortune carrée (qui était la version romanesque de son reportage Marché d’esclaves), Les Enfants de la chance, La passante du Sans-Souci, ainsi qu’une très belle biographie de Mermoz, l’aviateur héroïque qui avait été son ami. Tous ces titres connurent, en leur temps, la célébrité.
Kessel appartenait à la grande équipe qu’avait réunie Pierre Lazareff à Paris-Soir, et qui fit l’âge d’or des grands reporters. Correspondant de guerre en 1939-40, il rejoignit après la défaite la Résistance (réseau Carte), avec son neveu Maurice Druon. C’est également avec celui-ci qu’il franchit clandestinement les Pyrénées pour gagner Londres et s’engager dans les Forces Françaises Libres du général de Gaulle.
En mai 1943, les deux hommes composaient les paroles du « Chant des Partisans », voué à devenir le chant de ralliement de la Résistance, et Kessel publiait, en hommage à ses combattants, L’Armée des Ombres. Il finirait la guerre, capitaine d’aviation, dans une escadrille qui, la nuit, survolait la France pour maintenir les liaisons avec la Résistance et lui donner des consignes.
À la Libération, il reprit son activité de grand reporter, voyagea en Palestine, en Afrique, en Birmanie, en Afghanistan. C’est ce dernier pays qui lui inspirerait son chef-d’œuvre romanesque, Les Cavaliers (1967).
Entre-temps, il avait publié un long roman en trois volumes, Le Tour du malheur, ainsi que Les Amants du Tage, La Vallée des Rubis, Le Lion, Tous n’étaient pas des anges, et il ferait revivre, sous le titre Témoin parmi les hommes, les heures marquantes de son existence de journaliste.
Consécration ultime pour ce fils d’émigrés juifs, l’Académie française lui ouvrit ses portes. Joseph Kessel y fut élu le 22 novembre 1962, au fauteuil du duc de la Force, par 14 voix contre 10 à Marcel Brion, au premier tour de scrutin.
« Pour remplacer le compagnon dont le nom magnifique a résonné glorieusement pendant un millénaire dans les annales de la France, déclara-t-il dans son discours, dont les ancêtres grands soldats, grands seigneurs, grands dignitaires, amis des princes et des rois, ont fait partie de son histoire d’une manière éclatante, pour le remplacer, qui avez-vous désigné ? Un Russe de naissance, et juif de surcroît. Un juif d’Europe orientale... vous avez marqué, par le contraste singulier de cette succession, que les origines d’un être humain n’ont rien à faire avec le jugement que l’on doit porter sur lui. De la sorte, messieurs, vous avez donné un nouvel et puissant appui à la foi obstinée et si belle de tous ceux qui, partout, tiennent leurs regards fixés sur les lumières de la France. »
Citons encore ce bel hommage rendu à Joseph Kessel par François Mauriac, dans son Bloc-notes : « Il est de ces êtres à qui tout excès aura été permis, et d’abord dans la témérité du soldat et du résistant, et qui aura gagné l’univers sans avoir perdu son âme. »
Mort le 23 juillet 1979.

fredchoucas
MANUEL VAZQUEZ MONTALBAN

Ecrivain catalan
Né à Barcelone en 1939
Décédé à Bangkok le 18 octobre 2003

Essayiste, poète et romancier, le catalan Manuel Vazquez Montalban a écrit sur les thèmes les plus divers avec une vision toujours critique de la réalité et un grand sens de l'humour. C'est en prison, sous Franco, qu'il commence à écrire. Les aventures de Pepe Carvalho, "privé mélancolique et nihiliste actif", sont la partie la plus visible du travail de cet écrivain prolifique, auteur d'une quarantaine d'ouvrages. Ses vingt romans, traduits en 24 langues, vont faire de Montalban l'écrivain espagnol le plus lu chez lui et à l'étranger. Pepe Carvalho naît en 1972 avec 'J'ai tué Kennedy' mais c'est 'Marquises, si vos rivages...' qui le consacre en 1979 auprès du public et de la critique. Le prix Planeta (équivalent espagnol du Goncourt) et le Grand prix de la littérature policière en France seront les premiers d'une longue série de récompenses. Son roman 'Galíndez' lui a valu le Premio Nacional de Narrativa 1991 et le Prix Europa 1992. Il a reçu pour 'L'étrangleur' le Premio Nacional de la Crítica, et en 1995 le Premio Nacional de las Letras pour l'ensemble de son oeuvre.

 
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