Sujet :

Michel Sardou

fredchoucas
   Posté le 06-04-2004 à 08:11:57   

Je vais t'aimer

A faire pâlir tous les Marquis de Sade,
A faire rougir les putains de la rade,
A faire crier grâce à tous les échos,
A faire trembler les murs de Jéricho,
Je vais t'aimer.

A faire flamber des enfers dans tes yeux,
A faire jurer tous les tonnerres de Dieu,
A faire dresser tes seins et tous les Saints,
A faire prier et supplier nos mains,
Je vais t'aimer.

Je vais t'aimer
Comme on ne t'a jamais aimée.
Je vais t'aimer
Plus loin que tes rêves ont imaginé.
Je vais t'aimer. Je vais t'aimer.

Je vais t'aimer
Comme personne n'a osé t'aimer.
Je vais t'aimer
Comme j'aurai tellement aimé être aimé.
Je vais t'aimer. Je vais t'aimer.

A faire vieillir, à faire blanchir la nuit,
A faire brûler la lumière jusqu'au jour,
A la passion et jusqu'à la folie,
Je vais t'aimer, je vais t'aimer d'amour.

A faire cerner à faire fermer nos yeux,
A faire souffrir à faire mourir nos corps,
A faire voler nos âmes aux septièmes cieux,
A se croire morts et faire l'amour encore,
Je vais t'aimer.

Je vais t'aimer
Comme on ne t'a jamais aimée.
Je vais t'aimer
Plus loin que tes rêves ont imaginé.
Je vais t'aimer. Je vais t'aimer.

Je vais t'aimer
Comme personne n'a osé t'aimer.
Je vais t'aimer
Comme j'aurai tellement aimé être aimé.
Je vais t'aimer. Je vais t'aimer.

bambi
   Posté le 26-04-2004 à 16:47:12   

Tout s'oublie


Les nuits de Barcelone
Et les violons de l'âme
Le goût du vent d'automne
La première de mes larmes
Tout s'oublie

Des oiseaux bariolés
Dans le ciel de Pologne
Les cahiers d'écoliers
Et l'amour que l'on donne
Tout s'oublie

Les maisons où l'on vit
Les amis de passage
Le chagrin et l'ennui
Les merveilleux nuages
Tout s'oublie

La passion la colère
Les je t'aime les adieux
Les jours d'anniversaire
Le désir dans nos yeux
Tout s'oublie

Le plus mort de mes morts
Est l'enfant que j'étais
Et demain est encore un jour à l'imparfait
Tout s'oublie

Les jours de solitude
Les fous-rires, les angoisses
Ces chemins dans le sud
Où j'ai laissé des traces
Tout s'oublie

Les victoires, les défaites
Les plaisirs et la peur
La chanson du poète
Et les frissons du coeur
Tout s'oublie

Le plus mort de mes morts
Est l'enfant que j'étais
Et demain est encore un jour à l'imparfait
Tout s'oublie.