Sujet :

Les anges, les rêves !

bambi
   Posté le 28-03-2004 à 15:33:18   

Le récital des anges


Plein de spleen nostalgique et de rêves étranges,
Un soir, je m'en allai chez la Sainte adorée
Où se donnait, dans la salle de l'empyrée,
Pour la fête du ciel, le récital des anges.

Et nul ne s'opposant à cette libre entrée,
Je vins, le corps vêtu d'une tunique à franges,
Le soir où je m'en fus chez la Sainte adorée,
Plein de spleen nostalgique et de rêves étranges.

Des dames défilaient sous des clartés oranges ;
Les célestes laquais portaient haute livrée ;
Et ma demande étant par Cécile agréée,
J'écoutai le concert qu'aux divines phalanges

Elle donnait, là-haut, dans des rythmes étranges...

Emile Nelligan (1879-1941)

bambi
   Posté le 28-03-2004 à 15:33:49   

Je te souhaite des rêves à n'en plus finir

et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns.

Je te souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer

et d'oublier ce qu'il faut oublier.

Je te souhaite des passions.

Je te souhaite des silences.

Je te souhaite des chants d'oiseaux au réveil

et des rires d'enfants.

Je te souhaite de résister à l'enlisement, à l'indifférence,

aux vertus négatives de note époque.

Je te souhaite surtout d'être toi.

"Une île qu'il nous reste à bâtir

Mais qui donc pourrait retenir

Les rêves que l'on porte à deux.

Une île

Voici qu'une île est en partance

Et qui sommeillait en nos yeux

Depuis les portes de l'enfance

Viens

Viens mon amour

Car c'est là-bas que tout recommence

Je crois à la dernière chance

Et tu es celle (celui) que je veux

Voici venu le temps de vivre

Voici venu le temps d'aimer

Une île "

Brel

Bettyy
   Posté le 04-04-2004 à 04:05:40   



Extrait de GASPARD DE LA NUIT / Aloysius Bertrand

Les deux anges

- " Planons, lui disais-je, sur les bois que parfument
les roses ; jouons-nous dans la lumière et l'azur des
cieux, oiseaux de l'air, et accompagnons le printemps
voyageur. "

La mort me la ravit échevelée et livrée au sommeil d'un
évanouissement, tandis que, retombé dans la vie, je
tendais en vain les bras à l'ange qui s'envolait.

Oh ! si la mort eût tinté sur notre couche les noces du
cercueil, cette sueur des anges m'eût fait monter aux
cieux avec elle, ou je l'eusse entraînée avec moi aux
enfers !

Délirantes joies du départ pour l'ineffable bonheur de
deux âmes qui, heureuses et s'oubliant par-tout où elles
ne sont plus ensemble, ne songent plus au retour.

Mystérieux voyage de deux anges qu'on eût vus, au point
du jour, traverser les espaces et recevoir sur leurs
blanches ailes la fraîche rosée du matin !

Et dans le vallon, triste de notre absence, notre couche
fût demeurée vide au mois des fleurs, nid abandonné sous
le feuillage.
bambi
   Posté le 04-04-2004 à 17:30:47   

Je t'ai rencontré
toi, mon ange
..
.
Depuis que je te connais
J'ai rencontré un ange,
tu es descendu du ciel,
je t'ai tenu dans mes bras
.
Depuis cet ange, se trouve
tout à côté de moi.
De sa chaleur, il réchauffe mon coeur,
de ses ailes, il me protège.
.
Tu es cet ange que j'ai rencontré
Je t'aime de tout mon coeur,
Maintenant c'est pour une vie entière
que nous sommes réunis.

Roxane
   Posté le 10-05-2004 à 13:11:47   

Anges pour un ange


Cette nuit j'ai rêvé
Être allée dans un ciel étoilé
Pour y rencontrer
Trois anges de toute beauté

Le premier, l'ange de la beauté
Te fait découvrir ce qui est caché
Dans des endroits inusités.
La véritable beauté!

Le second, ange de bonté
Garde ton coeur dans la pureté
L'innocence du nouveau-né
Et garde l'enfant émerveillé

Le troisième mais non le dernier
Te console des malheurs de l'humanité
Tes larmes seront essuyées
Ton courage sera renforcé


Toutes trois, elles puisent pour toi
Des trésors dignent d'un roi
Au fond de la mer de ton existence
Des dons, des talents de grande importance

fredchoucas
   Posté le 10-05-2004 à 17:11:51   

La jeune fille et l'ange de la poésie
(extrait)

- L'ange reste près d'elle ; il sourit à ses pleurs,
Et resserre les noeuds de ses chaînes de fleurs ;
Arrachant une plume à son aile azurée,
Il la met dans la main qui s'était retirée.
En vain, elle résiste, il triomphe... il sourit...
Laissant couler ses pleurs, la jeune femme écrit.