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| Posté le 09-07-2004 à 11:17:41
| Ouverture du Mondial des cultures de Drummondville Presse Canadienne (PC) L'édition 2004, qui se poursuivra jusqu'au dimanche 18 juillet, est une belle occasion de découvrir la culture de 45 pays par la danse, la musique, les costumes traditionnels et l'artisanat. Il y aura en tout 350 activités en salle et en plein air. Le Choeur de l'Armée rouge, La Compagnie créole et La Bottine souriante participeront notamment à cette édition. L'événement réunira 21 compagnies de danse représentant quatre continents. Le public pourra apprécier entre autres des ensembles de la Colombie, du Costa Rica, d'Espagne, d'Inde, de Nouvelle-Zélande, du Pérou, du Portugal et de Taiwan. Un nouveau site verra le jour, Le Calypso, où les festivaliers pourront se laisser enivrer par des airs latinos: salsa, merengue et bachata. En plus des prestations de danse et des spectacles, les visiteurs pourront aussi assister à des spectacles de pyrotechnie musicale et à un grand défilé international rassemblant les artistes internationaux invités.
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| Posté le 09-07-2004 à 11:19:51
| Coup d'envoi du 37e Festival d'été de Québec Presse Canadienne (PC) Coup d'envoi de la 37e représentation du Festival d'été de Québec avec une série de spectacles pour le moins variés pendant onze jours. Cette nouvelle édition du Festival d'été de Québec va entre autres faire un clin d'oeil à la Superfrancofête qui s'était déroulée il y a 30 ans. Dès jeudi soir, les festivaliers qui se sont procurés leur macaron Hydro-Québec pourront voir sur les plaines d'Abraham le spectacle de Caroline Desbiens qui offrira ses chansons en prélude au spectacle Ferland le choeur à la fête. Ce spectacle hommage à Ferland sera diffusé en direct sur les ondes de TQS. Les détenteurs d'un macaron qui aiment le blues pourront notamment voir et entendre Eric Sardinas et George Thorogood and The Destroyers sur la scène Molson Dry. Par ailleurs, au cours du Festival sur la scène Bell des plaines d'Abraham. on retrouvera cette année les Gregory Charles et le Choeur du Nouveau Monde, Le Choeur de l'Armée Rouge, Bruno Pelletier, Mélanie Renaud, Daniel Lavoie, l'Orchestre symphonique de Québec, Marie-Elaine Thibert, Boom Desjardins, Wilfred Le Bouthillier, Marie-Jo Thério, Luce Dufault, Luck Mervil et Gabrielle Destroismaisons. Ces artistes présenteront leurs spectacles concepts exclusifs dont Québec salue Stéphane Venne, Jours de plaines, Helmut Lotti & Friends, Spécial Belle et Bum Rock, Ferland, le choeur à la fête et Ville Émard Blues Band Nouvelle génération. Notons aussi dans un autre autre registre la visite de l'ex-Fugees et figure emblématique du hip hop et du R&B, Wyclef Jean, et la mégafiesta marquant le retour des Bérurier Noir après 15 ans d'absence. En ce qui a trait aux spectacles en salle, la nouvelle Série d'Octave versera dans le genre classique, la chanson, l'art vocal et la musique instrumentale. La série sera inaugurée à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec par le duo Taima alors que Les Batinses donneront le coup d'envoi à la programmation du Cabaret Desjardins du Festival au Cabaret du Capitole. Les billets pour ces deux séries de spectacles sont disponibles sur le réseau Billetech, exceptions faites des Batinses et des deux soirées relève Rythme FM qui sont à accès macaron.
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| Posté le 09-07-2004 à 11:20:49
| Vic Vogel boucle la boucle Presse Canadienne (PC) Vic Vogel soulignera à sa façon les 25 ans du Festival international de jazz de Montréal avec une prestation fort attendue samedi soir à la Place des Nations dans l'île Sainte-Hélène. Le réputé chef d'orchestre reviendra à l'endroit où en 1980 il avait ouvert le premier Festival international de jazz de Montréal avec le regretté Ray Charles. Trois mille adeptes de jazz s'y trouvaient pour cette grande première. Le célèbre jazzman, âgé de 69 ans, est aussi le seul musicien à avoir participé à chacune des 25 éditions du festival montréalais depuis sa création. Nontons qu'un livre et un film sur l'oeuvre de Vogel est en préparation. Le musicien fera par ailleurs plusieurs autres événements au cours de l'été au Québec. Le grand public pourra apprécier Vogel avant la tournée Until I Met You prévue en saison, entre autres dans le cadre du Festival d'été de Québec le vendredi 16 juillet et le Festival International de Lanaudière le dimanche 25 juillet. Il sera aussi au Festival des Nations de Sherbrooke le samedi 17 juillet et aux Francofolies de Montréal dans le cadre du spectacle Offenbach en fusion, le samedi sept août. Soulignons enfin que l'album Until I Met You, le nouvel opus de Johanne Blouin, Vic Vogel et le Jazz Big Band a obtenu de bonnes critiques.
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| Posté le 09-07-2004 à 11:25:54
| L'Off Festival se déclare sastisfait Presse Canadienne (PC) Les organisateurs de l'Off Festival à Montréal se déclarent satisfaits de la 5e édition de l'événement qui se veut une alternative au Festival international de jazz de Montréal. L'équipe de l'Off évalue à 50 pour cent l'augmentation de la fréquentation de ses concerts. L'événement a pris fin au Lion d'Or dimanche dernier en compagnie du Mile-End Jazz Quartet + 1 et d'autres artistes venus participer à un méga jam session. Les organisateurs affirment que l'édition 2004 confirment que le public est friand de rencontres musicales avec les artisans du jazz. Cette année, on avait prévu 32 concerts sur dix jours de programmation. Les bars et autres établissements ont accueilli plus de 150 artistes, d'ici et d'ailleurs. La pianiste Valérie Bouchard et le saxophoniste Philippe Lauzier se sont vus décerner les deux Prix Guilde des musiciens du Québec, un montant de 350$ chacun, attribué à deux musiciens s'étant particulièrement distingués lors de la 5e édition. L'équipe de l'Off décidera dans les mois à venir des dates de retour de l'événement pour la 6e édition.
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| Posté le 09-07-2004 à 11:28:47
| Un Vermeer vendu plus de 39M$ Associated Press (AP) La jeune femme au virginal, seul tableau du maître hollandais Johannes Vermeer appartenant à un collectionneur privé, a été vendu aux enchères à un prix supérieur à 16M£ mercredi soir chez Sotheby's à Londres. Cette petite toile de 25,2 centimètres sur 20, longtemps considérée comme un faux, a été adjugée bien au-delà de son prix de réserve, qui était de 7,3M$. L'oeuvre, qui dépeint une jeune femme jouant du clavecin, la tête tournée vers le spectateur, était le premier Vermeer mis en vente depuis plus de 80 ans. Un porte-parole de Sotheby's a précisé que le tableau avait trouvé preneur pour 39 832 586 $. L'identité de l'acheteur n'a pas été révélée. Cette vente intervient alors que Vermeer fait l'objet d'un véritable engouement, comme l'a prouvé le succès de l'exposition organisée à New York et Londres en 2001 et du film La jeune fille à la perle, avec Colin Firth et Scarlett Johansson.
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| Posté le 09-07-2004 à 11:31:42
| Diane Dufresne expose sur les Champs-Elysées Presse Canadienne (PC) Diane Dufresne exposera une soixantaine de ses tableaux sur les Champs-Élysées à Paris. Il s'agira de la première exposition en solo de la diva québécoise, qui peut ainsi interpréter l'engagement comme une reconnaissance de sa démarche de peinture. Elle sera mise en valeur à la galerie Alexandre Léadouze à compter du 26 octobre, pendant une période de trois semaines. Un grand vernissage aura lieu pour lancer l'événement, en présence de la Délégation du Québec à Paris et de plusieurs amis de la chanteuse, dont probablement Juliette Gréco et Charles Aznavour. Par ailleurs, Diane Dufresne exposera 25 de ses toiles au Québec. Elles seront accessibles du 15 août au 7 septembre prochains à Québec, à la galerie du Théâtre du Petit Champlain.
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| Posté le 25-07-2004 à 12:09:05
| Défilé des jumeaux Montréal voit double! Une autre tradition s'est poursuivie ce samedi à Montréal: le défilé des jumeaux se tenait en après-midi, dans le cadre du Festival Juste pour rire. Plus de 1000 couples de jumeaux, dont plusieurs étaient costumés, se sont rendus à l'angle des rues Clark et Sainte-Catherine, pour participer à la marche. L’événement en était cette année à sa septième édition. L’activité a été créée par Luce et Lucie Rozon, elles-mêmes jumelles.
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| Posté le 26-07-2004 à 17:40:11
| Opéra: une mise en scène contestée de "Parsifal" ouvre le festival de Bayreuth BAYREUTH (AFP), le 26-07-2004 Le 93e Festival de Bayreuth s'est ouvert dimanche soir avec une nouvelle production du "Parsifal" de Wagner dont le metteur en scène, l'Allemand Christoph Schlingensief, a été hué par une majorité du public, mais sans que cet accueil prenne les dimensions d'un scandale, comme l'avait laissé entendre la presse germanique. La production de cet enfant terrible du théâtre germanique qui compte de chaleureux partisans, a de quoi surprendre les wagnériens purs et durs dont il bouscule les certitudes au sujet de ce "festival scénique sacré". Les principaux protagonistes sont là, mais dans un environnement inhabituel aux allures de bric à brac. Les chevaliers du Graal conviés à retrouver forces spirituelles et physiques à la vue de sa lumière, sont devenus les servants des cultes de toutes les religions du monde qui défilent en portant dans une cage de verre, un lapin vivant, réputé comme procréateur... Leur domaine ressemble davantage à un camp de réfugiés installés, sous des tentes, derrière des barbelés qu'à un château médiéval. Le vieux chevalier Gurnemanz qui garde toujours l'espoir d'un retour à une situation normale, a l'allure des hommes des temps anciens avec barbe rousse et peau de bête. Ses écuyers sont des négrillons. Parsifal, le "chaste fol" qui fait irruption dans ce triste univers, a cependant l'allure du Christ. Amfortas, le roi-moine qui ne se remet pas d'avoir succombé aux charmes de Kundry, lui, est vêtu comme un judoka. Quant à Kundry, elle est d'abord en lutin et finit en négresse lavant les pieds de Parsifal, vainqueur de Klingsor ce qui lui permet de redonner sens à la célébration du Graal. Klingsor qui est un noir, s'élève vaincu curieusement dans les cieux en montant dans une fusée... Il n'est pas sûr que cette vision convainc davantage la partie du public ouverte aux interprétations nouvelles. Sans parler des nouveaux venus à cette oeuvre qui risquent d'être perdus. Une surabondance d'images de films projetées sur les éléments du décor disposés sur un plateau circulaire tournant, à la longue obscurçit le propos du metteur en scène. Ce dernier n'a pas craint, par volonté de syncrétisme, d'aller les emprunter à des peuples extra-européens, au culte vaudou par exemple. Pour le metteur en scène, c'est au Népal ou en Namibie que l'on trouve encore d'authentiques pratiques religieuses et des relations avec la mort qui ont un sens. En tout état de cause et malgré les prédictions de la presse germanique, la première de ce "Parsifal" n'a pas eu la dimension de scandale qu'avait eu, par exemple en 1976 la Tétralogie du centenaire des Pierre Boulez et Patrice Chéreau, accueillie par des crécelles, des huées et des sifflets. Cette Tétralogie devait être ensuite applaudie pendant une heure en 1980 avant de quitter définitivement l'affiche. Pierre Boulez, ovationné par tout le public, est justement de retour dans la fosse cachée de Bayreuth, après 24 ans d'absence, pour ce "Parsifal" dont, à 79 ans, il maîtrise chaque note et arrive à sauver la tension d'un drame qui se perd sur le plateau dans trop de directions. C'est avec "Parsifal" en 1966 qu'il avait fait ses débuts à Bayreuth où sa lecture d'analyste éclairait d'un jour nouveau l'architecture de la partition. La distribution réunie est d'une belle homogénéité dans les voix graves (Gurnemanz, Amfortas, Klingsor). En revanche, l'interprète du rôle-titre le ténor Endrik Wottrich manque malheureusement d'aigu et de lyrisme face à une Kundry plus sauvage que sensuelle (Michelle de Young).
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| Posté le 27-07-2004 à 15:54:43
| Festival d'Avignon: Alain Léonard quitte la direction du Off AVIGNON (AFP), le 27-07-2004 Alain Léonard va quitter la direction de l'association Avignon public Off, qu'il avait créée il y a 23 ans pour l'information et la fidélisation des spectateurs du Off et la promotion des compagnies. "Mon successeur sera choisi dans les mois à venir par le conseil d'administration", a précisé M. Léonard dans un communiqué. "Il est bien évident qu'il ne devra pas nourrir l'ambition personnelle d'être le directeur artistique du Off", a-t-il ajouté. Alors que le festival officiel a délivré cette année 98.000 billets, on compte en moyenne 500.000 à 600.000 entrées annuelles dans le festival Off, selon les estimations de l'association. Plus de 550 compagnies auront participé au Off en 2004, dans 115 lieux d'Avignon (théâtres, chapiteaux, cours et rues, bars et cafés, appartements et même une péniche), selon le bilan de l'association. Le rôle d'Avignon public Off est de "créer un lien entre les compagnies et de servir de passerelle entre ces compagnies et le public", explique M. Léonard. Trois personnes y travaillent durant l'hiver, et trente-cinq l'été pour accueillir les compagnies et les spectateurs. Jusqu'au 31 juillet, 678 spectacles ont été programmés, pour plus de 14.000 représentations. Au total, 2.172 artistes sont impliqués, soit en moyenne trois par spectacle. Alain Léonard envisage à présent, selon ses propres termes, de "retourner à son ancien métier de comédien et d'écrire des pièces de théâtre, si l'inspiration lui en vient".
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| Posté le 29-07-2004 à 14:27:43
| Exposition de la plus vieille carte céleste au monde en Allemagne HALLE (AFP), le 28-07-2004 La plus ancienne carte céleste au monde va être présentée pour la première fois au public dans un musée de Halle (Allemagne), cinq ans après sa découverte sur le site d'un observatoire astronomique datant de 3.600 ans à Nebra en Allemagne de l'est. La carte, tracée sur un support de bronze de 32 centimètres de diamètre, comporte des reliefs en or représentant le soleil, la lune, des étoiles, dont la constellation de la Pléiade, ainsi qu'un bateau. Ce trésor sera au coeur d'une exposition intitulée "Le ciel forgé - le monde lointain au coeur de l'Europe d'il y a 3.600 ans", qui se tiendra au Musée régional de Halle du 15 octobre 2004 au 24 avril 2005. "La carte céleste est une découverte-clé non seulement pour l'archéologie, mais aussi pour l'astronomie et l'histoire des religions", a déclaré l'archéologue Harald Meller, membre de l'équipe qui a restauré l'objet. Le site de l'observatoire, dissimulé sous une colline haute de 252 mètres près de Nebra, avait été découvert en juillet 1999 par deux pilleurs allemands, dont on avait retrouvé la trace en février 2002 à Bâle (Suisse), alors qu'ils tentaient d'écouler leur butin, parmi lequel figuraient des morceaux de la carte.
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| Posté le 29-07-2004 à 14:34:44
| Mode d'emploi pour coller à l'étiquette du Festival de Bayreuth BAYREUTH (AFP), le 29-07-2004 Le prestigieux Festival annuel de musique wagnérienne de Bayreuth, qui s'est ouvert dimanche dernier, est imprégné de rituels ancestraux dont la connaissance et le respect sont indispensables aux dizaines de milliers de visiteurs soucieux de coller à l'étiquette. Voici quelques règles immuables pour éviter les regards noirs des habitués et de sombrer dans l'embarras: Ne jamais demander au voisin le résumé de l'histoire, sous peine d'être exclu d'emblée de la caste des Bayreuthiens purs et durs qui connaissent le répertoire wagnérien comme leur poche. D'ailleurs, pour éviter de heurter l'orgueil des connaisseurs, les 240 pages du programme du festival ne comportent pas une ligne permettant d'éclairer le débutant sur les drames qui se jouent sur scène. Solution d'urgence pour ce dernier: feuilleter discrètement les livres de la librairie "spécial Wagner" située près du Festspielhaus et en retenir le maximum pour ne pas passer à côté de l'âme wagnérienne. Le Festspielhaus, où sont présentés les opéras, ne sonne jamais la fin d'un entracte. Quinze minutes avant la reprise, des trompettes jouent une fanfare comprenant une phrase musicale clé du prochain acte qu'elles répètent deux fois avant la levée de rideau, tel un avertissement. Aussi, à moins de suivre la foule, l'entracte à Bayreuth n'est-il pas forcément symbole de détente, une minute d'inattention pouvant coûter l'embarras de regagner son siège à tâtons, ou pire, d'être contraint par d'inflexibles gardiens d'attendre le prochain acte pour entrer. Ce qui peut faire grincer des dents, quand on a attendu dix ans pour décrocher un billet. A l'intérieur de l'enceinte sacrée, le manque de confort des sièges tranche avec le prestige qui entoure le Festival: des rangées de bois dur attendent le spectateur, pour lequel un coussinet apporté par ses soins ne sera pas un luxe. Et cela d'autant plus que les opéras de Wagner se distinguent par une durée excédant parfois les six heures. Pendant la représentation, l'attitude à observer est la même que lors de n'importe quel autre opéra, sauf pour "Parsifal". Une tradition introduite par la veuve de Richard Wagner, Cosima, interdit les applaudissements entre les actes de ce qu'elle considérait comme "l'oeuvre sacrée" de son époux. Claquez des mains une seule fois et vous hériterez d'une avalanche de regards outrés. Le code vestimentaire s'est considérablement relâché à l'entrée du Festphielhaus, mais un effort d'élégance épargnera au novice un certain malaise parmi un public comptant parmi la crème de la société allemande. Ne pas prendre de photos, sous peine d'être immédiatement identifié comme novice ou catalogué comme touriste. Si le spectateur passe outre, il ne doit surtout pas photographier l'auditorium ou les chanteurs lors de leur salut final: c'est strictement interdit. Enfin, il est impératif de laisser son téléphone portable au vestiaire. Le laisser sonner en pleine représentation serait un sacrilège. Et le sort du spectateur incertain.
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| Posté le 30-07-2004 à 15:20:20
| "Les Portes de la Chine", ou la naissance des échanges sino-occidentaux LORIENT (Morbihan) (AFP), le 30-07-2004 Bateaux aux voiles en éventail glissant paisiblement le long des montagnes, ateliers bordés de nénuphars: l'exposition "Les Portes de la Chine" à Lorient montre comment artistes et commerçants diffusèrent aux XVIIIe et XIXe en Occident une image édulcorée du pays. Le musée de la Compagnie des Indes de Lorient, berceau et capitale pendant un siècle et demi du commerce entre la France et la Chine, présente jusqu'au 12 septembre quelque 60 toiles des musées d'art et d'histoire de Hong Kong jamais montrées en public en Occident, selon la conservatrice, Isabelle Nicolas. Il s'agit d'un des trois projets d'exposition à avoir reçu le soutien du gouvernement de Hong Kong dans le cadre de la célébration de l'année de la Chine en France. S'ajoutent à ces toiles 20 tableaux habituellement exposés à Lorient ou Nantes. L'ensemble reconstitue une atmosphère qui séduit depuis les récits de voyage de Marco Polo en Chine au XIIIe siècle, et que les premières expéditions commerciales au XVIIIe siècle depuis la France ont diffusée plus largement. La maquette d'un voilier à 60 canons de l'époque donne une idée de l'ampleur des moyens que commerçants et artistes étaient prêts à investir pour approcher l'Empire du milieu, mais aussi des risques. Les motivations de ce voyage de 7.000 kilomètres sont rassemblées dans une vitrine. De précieuses marchandises qui font rêver les Occidentaux et espérer des rendements: de la soie, du thé et des porcelaines, orientales pour un oeil occidental, mais peintes de motifs adaptés au goût des Européens. D'aquarelles en gravures, sampans (une seule voile), bricks (deux voiles carrées) et pavillons occidentaux voguent en nombre le long des entrepôts étrangers de Canton sans que la scène, dominée par un ciel imperturbablement pur, ne perde cette sérénité qui émane de la plupart des tableaux. Promené de Macao à Canton, en passant par la Rivière des Perles, puis Shanghai, le visiteur se laisse d'autant plus facilement prendre au jeu que la mer encercle une partie de la citadelle (début XVIIe) de Port-Louis où se trouve le musée. Des voiliers miniatures dessinés dans leurs moindres détails devant des reliefs côtiers majestueux, ou la place d'un village où la vie comme le commerce semblent s'écouler sans remous, semblent témoigner de la fascination de ces peintres anglais, français ou chinois pour le pays. Mais cette production artistique "reflète" aussi "la vision édulcorée" de l'Empire du milieu "portée pendant deux siècles en Occident", selon les organisateurs de l'exposition. "La plupart des voyageurs ne voient presque rien de la Chine", ils n'y sont pas autorisés par l'empereur, seules une ou deux personnes, les plus élevées dans la hiérarchie du bateau, en descendent, raconte Isabelle Nicolas. "Et puis, commerçants et peintres ont intérêt pour vendre à ramener des images positives de la Chine", ajoute la conservatrice. De la même façon "qu'aujourd'hui, les fabricants de chaussures n'ont pas intérêt à montrer comment leurs produits sont fabriqués en Asie", poursuit Mme Nicolas. L'empereur lui aussi travaille son image. Des tableaux de peintres chinois montrent des ouvriers chargés de l'incubation des vers à soie dans des ateliers bordés de bassins à nénuphars. "Ce n'est pas la réalité des ateliers d'alors, précise Mme Nicolas. A l'époque, on pratiquait l'esclavage".
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| Posté le 30-07-2004 à 15:21:19
| Opéra: le contestable "Enlèvement au sérail" d'Herheim revient à Salzbourg SALZBOURG (AFP), le 30-07-2004 Le Festival de Salzbourg dont la nouvelle production de "L'enlèvement au sérail" de Mozart en 2003 avait reçu un accueil plutôt frais du public et de la critique, persiste et signe en la reprenant cette année, avec quelques retouches, pour cinq représentations jusqu'au 2 août dans la petite salle du palais du festival. Le metteur en scène germano-norvégien Stefan Herheim, 34 ans et son décorateur et costumier Gottfried Pilz ont surtout éliminé les surcharges. La confiance renouvelée faite à cette équipe par le directeur du festival, le compositeur allemand Peter Ruzicka, n'a pas cependant suffi à persuader massivement le public du bien fondé de sa démarche et les représentations de cet ouvrage de Mozart n'affichent pas complet. "Je suis convaincu que cet +Enlèvement+ est à la base correct et qu'il y a dedans plein d'idées intelligentes", déclarait quant à lui Peter Ruzicka, peu avant l'ouverture du festival samedi dernier. La "turquerie" de Mozart continue pourtant à rester un pretexte pour Stefan Herheim à une démonstration. Le metteur en scène veut certes bousculer les habitudes : plus d'enlèvement ni d'évasion manquée du sérail de deux couples d'amoureux, les dialogues parlés sont complètement réinventés et quelque peu fumeux. Malheureusement, il n'apporte pas un éclairage nouveau et explicite à l'oeuvre. La direction musicale de la Britannique Julia Jones qui remplace son compatriote Ivor Bolton à la tête de l'Orchestre du Mozarteum de Salzbourg, ne donne pas dans la subtilité et n'arrange pas les choses. Quand à la distribution vocale, elle est inégale et il lui manque surtout un vrai ténor pour Belmonte en la personne de l'Allemand Christoph Strehl. Depuis 1922, "L'enlèvement au sérail" est régulièrement monté à Salzbourg où les mises en scène de l'Italien Giorgio Strehler de 1965 à 1975 et du Palestinien François Abou Salem en 1997 et 1998 ont marqué les mémoires. Le premier grâce à des ombres chinoises conférait à l'ouvrage une poésie et une subtilité théâtrale dignes de Goldoni. Le second avait transposé l'intrigue dans un Proche-Orient actuel en guerre : Mozart était devenu un contemporain et le comique y trouvait aussi son compte. Avec Stefan Herheim, au demeurant metteur en scène habile qui sait faire jouer ses chanteurs et utiliser projections et lumières, on ne sait plus très bien où l'on est. Ou bien dans un pensionnat de jeunes filles en folie et en robe de mariées, investi par des jeunes gens en habits et hauts de forme ? Mais pourquoi pas dans un jeu télévisé genre "Star academy" ou autre émission avec multiples accessoires, four, machine à laver, planche et fer à repasser, boite à outils etc...? Le méchant et sadique gardien du sérail se présente d'abord en curé, apparaît ensuite en Monsieur Loyal lubrique, se déshabille pour se retrouver torse nu en culotte tyrolienne... Le metteur en scène a une débordante imagination pour tenter d'expliquer ce que signifient d'engagement un grand amour et le mariage, mais au final il laisse davantage l'impression d'utiliser Mozart que de le servir.
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| Posté le 30-07-2004 à 15:21:51
| Le courrier des musiques du monde PARIS (AFP), le 30-07-2004 Manu Dibango en ouverture des Nuits atypiques de Langon. Manu Dibango, associé au pianiste congolais Ray Lema, donne le 30 juillet le coup d'envoi de la 13e édition des Nuits atypiques de Langon (Gironde), qui se tiendra jusqu'au 1er août. L'Occidentale de fanfare, les Gitans Dhoad du Rajasthan et le groupe malgache N'Java complètent cette première soirée. Ce rendez-vous prisé des amateurs de musiques du monde affiche cette année également Omara Portuondo, la diva du Buena Vista Social Club, Pankissi (Tchétchénie), Saaba (Burkina Faso, tous le 31), Emir Kusturica, le No Smoking Orchestra, Pascual Gallo § Flamenco Gitano, Abdullah Chhadeh (Syrie, tous le 1er août), Mahala Raï Banda (Roumanie, 31 juillet et 1er août). - Mondiofolk, 7e (Montguyon). La localité de Montguyon (Charente-Maritime, 1.500 habitants) propose les 30, 31 juillet et 1er août la 7e édition de "Mondiofolk", qui réunira des musiciens d'une quinzaine de pays. S'y produiront des danseurs, chanteurs et musiciens venus notamment de Chine (la troupe d'art folklorique de la province d'Anhui), de la République démocratique du Congo (la troupe Walo W'afeka) et du Daghestan (le groupe Lezginka)... - Fiest'A Sète, 8e (Sète). Axé sur la valorisation des cultures de la Méditerranée et plus largement celles du sud, le festival Fiest'A Sète, dont la 8e édition se tient jusqu'au 9 août à Sète (Hérault), a invité pour son ouverture Stanley Beckford, le vétéran du "mento", l'ancêtre du reggae. Quelques autres vétérans sont programmés cette année, dont la Cubaine Omara Portuondo, une pensionnaire du Buena Vista Social Club (7 août), et le Bembeya Jazz, un des plus célèbres orchestres d'Afrique de l'ouest (9). Une autre formation africaine de renom est annoncée : Africando, qui propose un alliage de rythmes africains et cubains (9). Plusieurs artistes féminines seront de la partie : la Malienne Rokia Traoré et Nino Galissa (Guinée-Bissau), toutes deux le 6, ainsi que l'Anglo-indienne Susheela Raman (8 août). Sergent Garcia (4 août), le Cubain Beny (7), Musafir, un groupe de nomades du Rajasthan (8), le groupe espagnol Amparanoïa et l'Italien Roy Paci § Aretuska (5 août) complètent la programmation.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 31-07-2004 à 18:19:09
| Exposition: "La Vache qui rit" a 80 ans LA ROCHE-SUR-YON (AFP), le 31-07-2004 Elle a 80 ans, les oreilles décollées, un grosse tête rouge, mais rigole toujours. "La vache qui rit", fait l'objet d'une exposition au musée de la Roche-sur-Yon (Vendée), ville de naissance de son créateur Benjamin Rabier. L'exposition retrace l'historique et l'évolution graphique de la vache certainement la plus célèbre de l'hexagone, en une cinquantaine d'objets, affiches originales, étiquettes, spots publicitaires des années 50 à nos jours, et même une chanson, explique Christelle Rochette, conservatrice du musée de la Roche-sur-Yon. Benjamin Rabier (1864-1939), dessinateur connu pour ses illustrations des "Fables de la Fontaine", du "Roman de Renart" ou pour le canard Gédéon, avait dessiné une première vache riante sur les bâches des camions de ravitaillement en viande fraîche sur le front pendant la première guerre mondiale. L'animal était alors surnommé "wachkyrie", allusion ironique aux Walkyries allemandes. Lorsque Léon Bel, fromager de Lons-le-Saunier (Jura), crée son fameux fromage fondu en 1921, il récupère l'idée de cette vache hilare pour illustrer les boîtes de son fromage. Précurseur en matière de message publicitaire, il fait le choix d'une image drôle, qui surprend face aux étiquettes passe-partout de l'époque. Il "dessine de mémoire" le modèle qu'il avait vu dans les tranchées, mais le trait est un peu maladroit et le dessin simpliste. Très rapidement il décide de faire appel à des professionnels pour moderniser son logo. Très logiquement, il "demande à Benjamin Rabier de redessiner sa vache", mais son dessin est jugé trop avant-gardiste, et Bel hésite pendant un an avant de lancer l'étiquette, en 1923. "La +vache qui rit+ est alors en pied, dans un décor champêtre. Un peu plus tard viendra la tête de vache en gros plan", explique Mme Rochette. L'imprimeur Vercasson la teint en rouge et la pare de boucles d'oreilles en forme de boite de fromage qui répète son image à l'infini. C'est le début de la célébrité pour la sympathique vache. La publicité se décline sur tous les supports: boites, affichettes, présentoirs de vente, plaques émaillées sur les façades des bâtiments. Le bovidé enjoué va subir au fil du temps quelques modifications: dans les années 50, ses formes s'arrondissent, pour paraître plus appétissantes, ses cornes s'émoussent, pour plus de douceur. Avec l'arrivée de la photographie qui supplante le dessin dans la publicité, la vache qui rit doit encore évoluer: en 1971, elle apparaît en pied, adoptant des postures qui la rendent plus humaine. D'autres changements arrivent peu à peu: elle ouvre les yeux, qu'elle tenait jusqu'alors fermé par le rire, son cou s'affine, son mufle blanchit. "A 80 ans, non seulement ses traits se sont modifiés, mais elle a finalement rajeuni", souligne Mme Rochette.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 31-07-2004 à 18:22:07
| Opéra: "Cosi fan tutte" de Mozart remonté avec succès à Salzbourg SALZBOURG (AFP), le 31-07-2004 Le Festival de Salzbourg reprend, depuis vendredi soir, dans une nouvelle production, un de ses opéras fétiches, le "Cosi fan tutte" de Mozart auquel, dès 1992, Richard Strauss, un des fondateurs de la manifestation créée en 1920, avait rendu justice en le dirigeant en personne. Ce nouveau "Cosi" qui a remporté à la première un vif succès et sera donné à dix reprises jusqu'au 29 août 2004 dans la grande salle du palais du festival, est placé sous le signe de la jeunesse, encadrée de personnalités et institution détentrices d'une tradition d'interprétation. La jeunesse, c'est d'abord le Suisse Philippe Jordan, 30 ans, qui fait ses débuts à Salzbourg comme chef lyrique, à la tête de la prestigieuse Philharmonie de Vienne qui, dans la fosse de l'Opéra d'Etat de Vienne, n'a jamais cessé de jouer Mozart. Ce jeune maestro se montre attentif à l'accompagnement des voix, peut-être parfois au détriment de la dynamique générale de l'oeuvre, un équilibre qu'il devrait trouver au fil des représentations. La jeunesse, c'est aussi le quatuor de chanteurs qui interprète les quatre protagonistes confrontés à l'épreuve de la fidélité : la soprano géorgienne Tamar Iveri (Fiordiligi), la mezzo lettonne Elina Garanca (Dorabella), le ténor albanais Saimir Pirgu (Ferrando) et le baryton italien Nicola Ulivieri (Guglielmo). Un quatuor dans lequel voix des femmes et voix des hommes sont nettement différenciées, ce qui permet la meilleure caractérisation des personnages. La tradition, c'est sur le plan vocal, le baryton britannique Thomas Allen (Don Alfonso) qui en 2001 a fêté au Covent garden de Londres, 30 ans de carrière et surtout la soprano américaine Helen Donath dont la carrière internationale a été lancée en ... 1967, avec Pamina de "La flûte enchantée" de Mozart. A plus de 60 ans, cette cantatrice interprète la servante Despina avec un abattage scénique et une santé vocale qui lui valent des ovations méritées. Mise en scène, décors et costumes sont signés par un couple d'Allemands; Ursel et Karl-Ernst Herrmann, qui se sont familiarisés, depuis 1982, avec Mozart, à la Monnaie de Bruxelles où ils ont monté "La clémence de Titus", "Don Giovanni", "La finta giardiniera", "L'enlèvement au sérail", "La flute enchantée", certaines de ces productions reprises à Salzbourg. Dans leur "Cosi fan tutte" qu'ils ont étrenné au Festival de Pâques de Salzbourg 2004 (avec une autre distribution, un autre chef et un autre orchestre), on retrouve leur manière subtile, très esthétisante, d'utiliser le cyclorama et les éclairages pour rendre un climat, d'occuper l'espace et de diriger les chanteurs. On pourra seulement leur reprocher dans "Cosi" de suggérer que les deux jeunes dames en cause soupconnent que les hommes leur jouent un tour, sans pouvoir soutenir la démonstation de cette hypothèse, car finalement la musique de Mozart dit le contraire.
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