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| Posté le 22-04-2004 à 15:38:28
| Bienvenue à la maison Sortie de la maternité, votre enfant arrive dans ses meubles. Tant sur le plan affectif qu'environnemental, bébé prend de la place. Qu'il investisse une partie de la chambre des parents ou qu'il dispose d'une chambre bien à lui, bébé occupe déjà un territoire bien à lui. Repensez votre logement en fonction du nouvel arrivant pour éviter les incidents et les accidents. L'idéal est de pouvoir disposer d'une chambre pour l'enfant. Dans le cas contraire, vous pouvez lui créer son coin en l'isolant avec un paravent. Les revêtements de sol Les parquets font courir le risque d'échardes et leur entretien n'est pas facile. Vous pouvez néanmoins les faire vitrifier. Le carrelage est souvent d'un contact froid pour l'enfant qui traîne par terre. La moquette est agréable mais est un piège à poussière néfaste en cas d'allergie. L'aspirateur doit être passé tous les jours. Les tapis sont responsables de nombreuses chutes s'ils ne sont pas bien fixés. Les revêtements lavables en plastique (linoléum, etc.) sont une bonne solution mais restent froids. Les murs Les coloris pastel sont plus reposants que des couleurs excitantes telles le rouge et le vert. L'entretien doit être facile (papiers peints lavables ou peinture lavable), car l'enfant plus tard gribouillera dessus. L'aménagement intérieur Les prises de courant modernes ont été conçues de telle sorte que l'enfant ne puisse pas y introduire les doigts. Protégez les prises anciennes par des cache-prises (ou du sparadrap à défaut...). Les meubles doivent être stables et d'un entretien facile ; évitez les nids à poussière (tapis, tentures, bibelots, etc.). Les rideaux, suffisamment opaques, en tissu non inflammable, doivent être solidement accrochés afin qu'ils ne puissent tomber et étouffer les enfants. Les cordons de rideaux sont à l'origine d'accidents : éloignez en le lit. Des barrières de sécurité doivent être placées aux fenêtres, devant les portes et les escaliers. Choisissez les modèles avec porte plutôt que les dispositifs à croisillons, compliqués à utiliser et parfois dangereux pour les petits doigts. Des protecteurs d'angles en plastique souple, adhésifs, peuvent s'adapter aux angles des meubles et atténuer les chocs. Les cale-portes évitent les portes qui claquent.
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| Posté le 22-04-2004 à 15:39:02
| Bébé dans ses meubles Arrivé à la maison, bébé occupe petit à petit son espace. Pour qu'il se sente à l'aise et pour qu'il puisse vous suivre partout, comment choisir sa chaise haute ou son parc ? Quels trotteurs choisir ? A lire avant d'acheter le mobilier du petit dernier. Le transat Le transat (0-6mois) permet à bébé de suivre ses parents dans les différentes pièces de l'appartement. Choisissez un modèle déhoussable et lavable. Un dossier réglable permet de varier les positions en fonction de l'âge de l'enfant. Quand ce dernier est capable de rester assis, le transat ne peut plus être utilisé. Certains modèles ont une balancelle. Une sangle d'entrejambe et une ceinture sont obligatoires pour éviter les chutes. (Normes : Pr NF EN 12790) La chaise haute La chaise haute (7 mois-3 ans) doit être choisie avec soins car les chutes sont très fréquentes. Les modèles en plastique sont plus simples d'entretien que les modèles traditionnels en bois. Achetez un modèle stable et installez-le dans un angle de la pièce. Le dossier doit mesurer au moins 35 cm de haut. Une sangle d'entrejambe est indispensable et certains modèles possèdent un harnais de sécurité. Il existe des modèles à hauteur modulable et à siège inclinable. Ne modifiez pas la position quand bébé est déjà installé. Vérifiez le système de pliage (risque de pincement des doigts) avant l'achat et les systèmes de blocage avant chaque utilisation. (normes FD ENV 1178-1) Le parc (normes Pr NF EN 12227-1) Utile de 5 mois à 2 ans, surtout dans les grandes maisons avec escaliers, il permet de mieux surveiller l'enfant. Les modèles en bois avec barreaux permettent à l'enfant de s'agripper et de se lever. La hauteur des barreaux est d'au moins 60 cm et leur espacement ne doit pas dépasser 6,5 cm. Les modèles à filet, sur roulettes bloquantes, sont surélevés et mieux isolés du sol. Les mailles doivent être serrées pour qu'aucun bouton ne puisse s'y accrocher. Le fond ne doit pas pouvoir être soulevé de l'intérieur. S'il est en mousse, il doit être entièrement protégé afin d'éviter que bébé puisse en inhaler des morceaux. Le trotteur (normes NF S 54-008) Ce petit siège à roulettes (sans frein !) confère aux tout-petits (6-15 mois) une telle liberté de mouvement qu'il faut faire très attention aux accidents possibles : coins de table à hauteur de tête, escaliers, etc. Restez donc attentive et suivez le à la trace. Personne n'a jamais prouvé que l'utilisation du youpala retardait l'âge de la marche. Néanmoins, cet ustensile doit être utilisé avec tact et mesure (pas plus d'une heure par jour). Les jouets Les jouets et articles de puériculture (sucettes, hochets, anneaux de dentition) fabriqués en plastique souple (PVC) qui occasionnent un risque théorique d'exposition aux phtalates s'ils sont portés à la bouche sont interdits par sécurité en 1999 en attendant un prochain décret. Les articles en caoutchouc et en silicone ne sont pas concernés par cette interdiction. La chambre de ses rêves Température : 18°C avec humidificateur d'air ; Pas d'appareils de chauffage au gaz ; Ne jamais fumer dans la chambre ; Pas d'animal domestique dans la chambre.
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| Posté le 22-04-2004 à 15:39:45
| Dodo, l'enfant dormira bientôt... Avant six mois, l'enfant n'a pas des rythmes de sommeil comparable aux vôtres. Soyez à son écoute et laissez-le dormir. Il est inutile d'essayer de lui apprendre à dormir : il faut lui laisser peu à peu adopter les bons cycles de sommeil. Mais quel type de lit doit-on choisir ? Au préalable, notons qu'il est recommandé de faire dormir votre bébé sur le dos. Dans cette position, les risques d'hyperthermie et d'étouffement sont moins fréquents. Le lit Le couffin ("Moïse" est utile entre 0 et 3 mois (normes NF EN 1466). Il doit avoir une assise rigide, des parois en osier lisse et des poignées solides. Il doit être posé par terre. Evitez les trépieds. La garniture doit être bien attachée aux parois. La profondeur du couffin, sans le matelas, doit être supérieure à 20 cm. La longueur des poignées ne doit pas dépasser 30 cm. Le matelas, ferme, doit correspondre exactement aux dimensions de l'assise. Il est interdit de l'utiliser comme lit-auto. Le petit berceau (90 cm x 40 cm) sert de 0 à 6 mois (normes NF EN 1130-1). L'assise et les parois doivent être rigides. L'espacement des barreaux doit être inférieur à 7 cm. Les roulettes doivent être bloquantes. La profondeur doit être de 20 cm avec matelas. L'espace entre le matelas et les parois ne doit pas dépasser 1 cm. Evitez d'utiliser les berceaux anciens qui ne répondent pas aux normes actuelles de sécurité. Le lit à barreaux (120 ou 140 cm x 60 ou 70 cm) en bois laqué ou en rotin est utilisable de 0 à 3 ans (Normes : NF EN 716-1). Il doit être stable et assurer la sécurité de l'enfant. Choisissez un modèle avec sommier réglable et côtés coulissants. La position haute est réservée aux nouveau-nés et il est possible de réduire l'espace avec des petits boudins en mousse. Attention aux tours de lit mal fixés qui peuvent empêcher bébé de respirer. Retirez les peluches du lit quand bébé dort. Les panneaux doivent mesurer au moins 60 cm de haut. Les montants du lit doivent être levés et bloqués lorsque l'enfant est dans son lit. L'espacement entre les barreaux doit être compris entre 4,5 et 6,5 cm et ceux-ci doivent être verticaux et non pas aller en se rétrécissant vers l'une ou l'autre des extrémités afin que la tête, les bras ou les jambes ne puissent pas être coincés. L'entretien doit être facile. Sur roulettes, le lit peut être facilement déplacé. Il ne doit pas être placé près d'un radiateur car le bébé risque de se brûler les doigts s'il parvient à l'atteindre. Il ne doit pas se trouver non plus à proximité des rideaux. Si vous désirez repeindre les montants du lit, évitez les peintures à base de plomb très toxiques si l'enfant, un peu plus grand, les mord. Le lit pliant sert en voyage entre 0 et 3 ans. Il peut se plier à plat ou en parapluie. Vérifiez sa stabilité et son dispositif de pliage. Préférez les modèles avec côtés en filet (normes Pr XP S 54-081). Le matelas, ferme, en mousse, doit s'adapter parfaitement aux contours du lit afin d'éviter la création d'un interstice dangereux. Il doit être traité pour résister au feu. En cas d'allergie à la poussière, des housses anti-acariens permettent d'entourer le matelas. Pas de sommier dans les lits d'enfants. L'alèse en coton imperméabilisé protège le matelas. Mettez un drap-housse sur le matelas. Evitez couvertures, drap de dessus, édredons, couettes, oreillers. En fonction de la température de la chambre, habillez bébé d'un pyjama recouvrant (Babygros) plus ou moins fin et choisissez une turbulette (gigoteuse) qui remplacera draps et couvertures jusqu'à 2 ans. Ce sac de couchage assure une sécurité optimum au bébé. Choisissez un modèle à fermeture inversée.
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| Posté le 22-04-2004 à 15:40:24
| Habiller bébé Très influencé par la mode, l'habillement a pour but essentiel d'éviter le refroidissement. Il doit être pratique, correspondre aux conditions climatiques et respecter le libre mouvement des articulations. Les vêtements pour bébés doivent être faciles à enfiler ; de larges encolures et d'amples emmanchures vous éviteront bien des tracas. Quelques précautions Certaines règles de sécurité doivent être respectées... Rejetez d'emblée les brassières dont le col est orné de rubans ou de liens qui peuvent étrangler l'enfant ; Préférez les fermetures en Velcro aux brides et aux épingles à nourrice même dites de sécurité ; Evitez les laines à poil long tel l'angora car l'enfant peut en inhaler les poils ; Les vêtements en pure laine sont souvent irritants pour la peau des bébés ; Vérifiez que les vêtements ne sont pas inflammables ; Retirez les fils qui dépassent des ourlets et qui risquent de se tortiller autour des doigts et des orteils. Les textiles synthétiques sont pratiques : ils se lavent sans bouillir et ne se repassent pas. Malheureusement, ils sont souvent mal tolérés par les peaux fragiles des nouveau-nés. Les chemises de fil ou de coton (batiste, percale fine), les brassières et les grenouillères en coton sont les éléments de base du trousseau-layette. Les chemises fines achetées dans le commerce sont en général bien étudiées. Si vous désirez les confectionner vous-même, suivez les patrons publiés dans les revues spécialisées qui montrent comment effectuer des coutures plates, sans bourrelets et jamais situées sous les bras. Les brassières enveloppantes sont souvent tricotées par les grand-mères ou les amies avec du fil layette classique. La grenouillère en tissu-éponge extensible a l'avantage de laisser libres les quatre membres et de recouvrir les pieds. Trois systèmes de fermeture se partagent le marché : La fermeture à pont par 3 boutons à la taille dans le dos qui est la plus pratique car elle permet de changer l'enfant sans avoir à découvrir le haut du corps ; La fermeture à boutons-pressions sur le devant descendant sur toute la face intérieure des jambes et à l'entrejambe ; La fermeture à glissière ventrale se prolongeant en arrière jusqu'au milieu du dos. Ces vêtements en coton sont lavés au savon de Marseille ou en machine et rincés. Evitez les produits additifs (assouplissants, eau de Javel, etc.) souvent allergisants. Les lainages nécessitent des soins particuliers pour éviter le feutrage et le rétrécissement. Lavez à la main dans de l'eau tiède avec du savon en paillettes sans tordre, ni frotter ni brosser. Rincez plusieurs fois dans une eau à même température que l'eau de lavage. Séchez à plat dans une serviette. Consultez les étiquettes qui indiquent les conditions d'entretien...! Evitez les vêtements qui s'enfilent par la tête qui sont peu pratiques. Enfilez les brassières les unes dans les autres, puis placez trois doigts dans la manche droite et saisir avec eux la main droite du bébé. Procédez de la même façon avec la main gauche. Cette manière évite de tordre les doigts du nourrisson. Trousseau pour nouveau-né 6 brassières en toile fine ou en coton interlock croisées dans le dos ; 4 brassières de laine ; 6 culottes de laine ou de coton ; 4 grenouillères ; 4 paires de chaussons ou chaussettes ; 2 bonnets de laine ou chapeaux de coton ; 4 pyjamas en babygros ; 6 serviettes ou bavoirs ; 2 vestes de laine ; 1 nid d'ange ; Un paquet de couches-culottes nouveau-né. Il est évident que le climat et la température vont influer sur le mode d'habillement de l'enfant. Par temps chaud bébé sera habillé d'une chemise de coton et d'une culotte courte en coton éponge ; Par temps froid , le nourrisson portera : une chemise de coton fin croisée derrière ; une brassière en finette ; une brassière de laine ; une couche culotte ; une culotte longue à pied en laine. Par temps intermédiaire supprimez la brassière intermédiaire en finette. La brassière culotte longue en laine peut être remplacée par un vêtement identique en fil d'Ecosse ou en fil mélangé laine et coton.
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| Posté le 22-04-2004 à 15:41:14
| Bébé : donnez lui le droit de pleurer L’expression des tout petits passe par les cris et les pleurs. Pour savoir comment y répondre, une seule solution : les écouter. Il y a peu, la "tendance" était à laisser pleurer les bébés. Aujourd’hui, elle s’est inversée au point que nombre de parents se précipitent au moindre cri de leur tout-petit. L’important est de savoir que les pleurs sont un moyen, pour le bébé, d’exprimer ses tracas. Il est donc aussi absurde de les étouffer qu’il serait aberrant de laisser pleurer un enfant sans réagir. Il y a mille et une raisons pour lesquelles un petit peut pleurer. La faim, bien sûr, la fatigue, la douleur mais aussi la frustration, la peur, etc. Propose-t-on à manger à quelqu’un qui nous dit qu’il est exténué ? C’est ce que nous faisons parfois quand nous proposons le sein ou un biberon à un enfant qui hurle de fatigue. Ecouter les pleurs Avant de répondre à une interrogation, le bon sens nous impose d’écouter la question. Il en va exactement de même avec les pleurs de nos enfants : la première chose à faire est de les écouter. N’ayez crainte, les cris de faim sont rapidement identifiables : l’enfant hurle alors comme si une horde de loups se déchainaient dans son ventre… C’est en prenant la liberté d’écouter les divers cris et pleurs qu’on en décèle bientôt les différentes tonalités, musiques, rythmes, etc. qui nous traduisent les propos de l’enfant. Pleure-t-il de douleur ? Peut-être qu’elle est en colère ? Il est triste ? Est-ce qu’elle a peur ? Demande-t-il qu’on s’occupe de lui ?... Ces questions, et toutes celles qui nous viennent à l’esprit lorsque nous écoutons l’enfant, nous devons nous les poser. Nous pouvons même les lui poser : "tu as froid ? viens te réchauffer" peut-on dire au nouveau-né qu’on prend dans nos bras. Ecouter l’écho des pleurs chez nous-même Et puis, écouter les pleurs de son enfant c’est aussi écouter leur écho en nous : Jeanne ne supportait pas les pleurs de Nino, son fils. Ils ravivaient la blessure d’avoir, petite, pleuré sans consolation. En bondissant au moindre pleur de Nino, elle tentait en quelque sorte "réparer" sa propre souffrance passée... Tesa, elle, donnait le sein en réponse à tous les cris de sa fille Claire, tant elle craignait d’être une "mauvaise mère"... Distinguer ce qui vient de notre propre histoire de ce qui vient de l’enfant permet d’entendre, réellement, ce qu’il demande, raconte, appelle, interroge, affirme... Bienvenue parmi les humains Et puis, parfois, on ne comprend pas. C'est normal. C'est même bon signe ; preuve qu'on est humain et non tout puissant ou omniscient. Alors, nous pouvons reconnaître devant notre enfant que nous ne comprenons pas et qu'il a sûrement une très bonne raison de pleurer. Parce que, le petit enfant - et a fortiori le nouveau-né - fait corps avec les évènements qu'il vit. On l'aidera beaucoup en lui nommant ce qui lui arrive, en témoignant de notre sympathie, en reconnaissant qu'il traverse une épreuve, etc. Nommer humanise l'expérience, lui donne un sens et aide à mobiliser en soi les ressources nécessaires à la surmonter. Et, surmonter une épreuve c'est grandir... et c'est très gratifiant.
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| Posté le 22-04-2004 à 15:41:49
| Faites-vous confiance ! En aviez-vous rêvé de votre bébé ! Pas de doute : votre enfant est le plus beau du monde. Mais vous doutez d'être la meilleure maman possible. Et si vous vous laissiez porter par votre instinct ? Vous étiez tellement impatiente de le tenir dans les bras ! Seulement, maintenant qu'il est là, vous êtes désemparée : car ce n'est ni une peluche, ni une poupée, ni un petit chat. Non ! C'est un nourrisson avec ses exigences et sa fragilité. Du rêve à la réalité Heureusement que l'on vous aide et vous conseille ! Sage-femme, médecin, puéricultrice, infirmière : à la maternité vous ne comptez plus celles ou ceux qui vous indiquent les gestes qui conviennent ; mais les questions demeurent, et la première de toutes : allaitement au sein ou biberon ? A vous de décider. Etre maman, c'est aussi prendre la responsabilité de ses choix ! Quand les grands-mères s'en mêlent !… Votre mère et votre belle-mère sont fières de ce bébé comme si c'était le leur ! De là à vous dicter la conduite à tenir, il n'y a qu'un pas… qu'elles franchissent allègrement ! Mais qui mieux que vous peut comprendre ce qu'il veut ? Leur expérience ne remplace pas votre intuition. Ne vous laissez pas distraire de ce que vous sentez : vous verrez, après quelques jours d'adaptation, vous en saurez presque autant qu'elles ! Nourriture et sommeil Il dort depuis des heures. N'est-ce pas trop ? Ne devrait-on pas le réveiller ? Ou bien il dort très peu ; est-ce normal ? A-t-il eu assez à boire ? Au fait, avez-vous assez de lait ? Ou bien : il s'endort avant d'avoir terminé le biberon, mais se réveille dès que vous le couchez dans son berceau ! Il crie dans le bain … Que faire ? Toutes ces questions que vous vous posez, avec angoisse, les premiers jours, apprenez à y répondre par vous-même : la réponse toute faite de vos proches ne correspond pas forcément à ce qu'attend votre enfant. Progressivement, vous découvrirez comment le satisfaire, comment le tenir sous le ventre, quand il digère mal, à quel moment le laver … Et, bien sûr, pour tout cela, votre enfant vous aidera : inutile de gaver un enfant qui n'a plus soif, de réveiller un bébé qui a sommeil, ou de s'obstiner à faire dormir un nourrisson curieux du monde ! Un bébé qui vous parle Le langage du bébé est encore limité, mais pour vous, qui passez votre temps avec lui, il est riche de toutes sortes d'expressions : du soupir de satisfaction après une tétée aux cris de colère quand il a faim ou qu'il est fatigué, son "vocabulaire" vous sera bientôt familier. Mais pour cela, soyez attentive : laisser pleurer un enfant, sous prétexte que cela lui fait les poumons n'est pas le meilleur moyen de le rassurer ! Car l'enfant qui vient au monde, sans cesse confronté à des expériences nouvelles, a besoin que vous l'aidiez à les affronter : parlez-lui avec votre langage d'adulte. Il ne comprendra pas mot à mot chacune de vos paroles, mais il reconnaîtra votre voix, et percevra le sens du message grâce à l'intonation et la répétition. Le plaisir de se faire confiance Ce que d'autres vous conseillent n'est pas forcément à rejeter, mais c'est à vous qu'il revient de comprendre votre enfant. C'est aussi votre rôle de ne pas vous laisser mener par le bout du nez par lui : très vite, les bébés remarquent à quel point leur maman a peur de mal faire, et ils en profitent ! A vous de poser les limites : par exemple, au lieu de vous stresser parce qu'il crie, apprenez-lui à patienter avant un biberon ou une tétée ; expliquez-lui pourquoi il doit attendre quelques instants ! Plus vous aurez confiance dans votre savoir-faire, mieux il s'en portera. Son calme et son bien-être en seront renforcés.
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| Posté le 22-04-2004 à 15:42:27
| La maison de tous les dangers Chutes, brûlures, intoxication, asphyxie… votre maison est un vrai champ de mines pour les enfants. Avec 18 000 morts chaque année, les accidents domestiques tuent plus que la route. Et les enfants sont particulièrement touchés. Quelques précautions simples permettent d’éviter un drame. "Protection rapprochée autour de ce bébé, tout est danger autour de ce bébé" chantait le groupe Les Satellites avec Saï Saï. Le mode de découverte du monde qui entoure l’enfant repose sur l’oralité (il met tout ce qu’il trouve à la bouche) et le toucher. Chaque pièce de la maison recèle des pièges plus ou moins évidents. Visite guidée avec Doctissimo. La cuisine : risques puissance 10 ! Elle se dispute avec la salle de bain la place de pièce la plus dangereuse. Pour votre petit, c’est une vraie caverne d’Ali Baba… qu’il vous faut absolument sécuriser. Tout d’abord la cuisinière. Rien n’est plus tentant que de s’amuser avec ses boutons. Si vous avez le choix, préférez l’électricité, si elle est à gaz testez les boutons. Si vous devez appuyer dessus et les tourner pour laisser s’échapper le gaz, votre babynours aura plus de mal à les manipuler. Attention à la porte du four brûlante, il en existe avec des portes froides, certes un peu plus chères. Lorsque vous faites la cuisine, bébé peut aller dans sa chaise haute pour vous admirer. De cette façon, vous ne risquerez pas de le bousculer par mégarde avec une casserole d’eau chaude. Et surtout, faites attention à ne pas laisser dépasser sa queue du bord de la cuisinière, mais le conseil est aussi valable pour la tasse de café bouillant que vous laissez refroidir et qui intrigue tant votre enfant ou des aliments préparés au micro-onde, froid en surface, brûlant quand on y goûte. Avant de lui donner son biberon, testez-en la température. Adoptez la technique du jet de lait sur le dos de votre main. Chaque année, 1000 enfants sont hospitalisés à cause d’une brûlure. Avis de tempête dans la salle de bain Les risques de brûlures ne sont pas réservés à la cuisine. Une nouvelle réglementation est en préparation pour abaisser le seuil de l’eau chaude sanitaire à 50°C. En attendant lorsque vous faites couler son bain, commencez par tester la température de l’eau avec la main. Une fois dans son bain ne le quittez plus des yeux, même un instant. La sonnerie du téléphone retentit ? Laissez sonner ! Si c’est important, on vous rappellera plus tard ! Rappelez-vous que 10 cm d’eau suffisent pour qu’il se noie. S’il est plus grand, il pourrait être tenté de vous rejoindre et alors de glisser dans la baignoire ou sur le carrelage. Vous avez installé partout dans la maison des cache-prises pour qu’il ne mette pas ses doigts dedans, mais ne négligez pas le sèche-cheveux, le rasoir électrique ou la radio posés à proximité de la baignoire. Les risques d’électrocution sont multipliés en présence de l’eau. De la même façon vous avez pensé à ranger les produits d’entretien (conservés dans leur emballage d’origine) dans un placard fermé à clef ou avec un système de fermeture adapté, mais quid des cosmétiques et produits d’hygiène ? Ils peuvent être très toxiques s’ils sont avalés. N’oubliez jamais de les ranger ou de les mettre en hauteur. Sa chambre : son lieu de vie Même dans sa chambre votre bout’chou n’est pas à l’abri. Les chutes de la table à langer sont plus fréquentes qu’on ne pourrait le penser, parce que vous vous êtes éloignés une demi-seconde pour attraper une couche, parce que vous vous êtes penchés pour prendre son body. Un conseil : garder toujours une main sur son ventre ou prenez-le dans vos bras si vous devez chercher quelque chose. Les risques ne manquent pas : barreaux de son lit suffisamment espacés pour qu’il passe la tête, cordons des rideaux, couvercles des coffres à jouets. Ne laissez jamais votre animal domestique entrer dans sa chambre, ils pourraient prendre le lit de bébé pour sa panière et les risques d’étouffement ne sont pas négligeables. De même, enlever les grosses peluches qui décorent son lit. Si sa chambre est à l’étage, équipez l’escalier d’une barrière de sécurité. A afficher à proximité de votre téléphone Si un accident survenait, ne perdez pas de temps. Ayez toujours les numéros de téléphone des secours à portée de main. Dans la panique, vous pourriez oublier ceux que vous connaissez en temps normal par cœur.
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| Posté le 22-04-2004 à 15:43:14
| Pour ou contre faire dormir bébé dans la chambre des parents ? Vous voilà à peine rentrée de la maternité avec ce tout nouveau bébé que d’emblée la question des nuits se pose. Où faire dormir ce nouveau venu, qui a parfois du mal à trouver le sommeil et se réveille plusieurs fois par nuit ? D’un point de vue pratique comme d’un point de vue sécurité, la chambre des parents apparaît comme l’endroit le plus indiqué. Côté pratique et en particulier si la maman allaite, cela ne fait aucun doute : la mère évite ainsi de se lever pour aller chercher le nouveau-né et le mettre au sein. Elle peut tout à fait allaiter allongée, en ayant bébé dans le lit à ses côtés. Par la suite, elle n’a plus qu’à le reposer dans son petit lit installé près d’elle. Prévenir la mort subite Côté sécurité, la présence de l’enfant dans la chambre des parents contribue à réduire les risques de mort subite du nourrisson*. "On a pu mesurer que ses pauses respiratoires sont plus courtes quand le bébé dort dans la chambre des parents, car il reste stimulé en toile de fond par les bruits des adultes à proximité", commente pour sa part la pédiatre Edwige Antier. Toujours selon cette étude, il est par contre fortement déconseillé de dormir avec le bébé sur un canapé et toujours préférable de remettre l’enfant dans son propre lit après l’avoir nourri. Le matelas du lit parental est souvent trop mou pour un bébé, quand à la couette ou les couvertures, elles peuvent être cause d’étouffement. Penser toujours à coucher l’enfant sur le dos, dans une chambre pas trop chauffée et loin de tout tabagisme. "Faire dormir bébé dans la chambre parentale est selon moi tout à fait recommandé pendant les six premiers mois de l’enfant, poursuit Edwige Antier. Nous sommes dans un monde où l’on veut trop vite séparer le nouveau-né de ses parents, par crainte de lui donner de mauvaises habitudes. On veut que l’enfant fasse ses nuits au plus vite. Or, pendant les cent premiers jours de vie, le bébé ne fait pas de distinction entre le jour et la nuit et ses plages de sommeil restent très courtes. Ce n’est que vers six mois qu’apparaissent les plages de sommeil long. Le nourrisson a besoin d’entendre ses parents respirer et bouger près de lui, comme lorsqu’il était dans le ventre maternel. Cela le sécurise". Quand bébé gagne ses murs Marie-Joseph Challamel, responsable de l’Unité de recherche sur le sommeil de l’enfant (INSERM, Hôpital Lyon Sud) partage cet avis, tout en le nuançant : "Il est important qu’un bébé tout petit dorme près de ses parents, en raison des risques de fausses-routes et de régurgitation si fréquents à cet âge. Mais cela n’est pas obligatoire pour autant, souligne-t-elle. Notre culture ne favorise pas toujours cette proximité et si les parents souhaitent instaurer une séparation, leur désir doit être respecté. Par ailleurs, lorsque les enfants s’endorment près des parents ou bien sont endormis par eux, ils risquent de s’habituer à cette présence. Dans les tous premiers mois, cela ne pose pas de problème. Mais dès 5 mois, des conditionnements peuvent apparaître." Passés quatre mois et demi, le bébé pourra donc être installé dans sa propre chambre. Il y apprendra à gérer seul son sommeil, sachant qu’il a désormais toutes les capacités nécessaires pour le faire. Par la suite, si toutefois il appelle en pleine nuit, les parents peuvent aller voir leur bébé, manifester leur présence pour le rassurer, en posant la main sur lui ou en lui parlant doucement. Puis l’inviter à se rendormir tranquillement. Mais il faut éviter de le prendre, de le bercer ou de le nourrir car les mauvaises habitudes se prennent à ce moment-là. Un dernier conseil d’Edwige Antier : ne pas hésiter à installer bébé dans la chambre des aînés, s’il a des frères et sœurs. Loin de se gêner entre eux, la présence des uns et des autres les rassurent mutuellement, ce qui garantit un sommeil de meilleure qualité.
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