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Vivre pour la raconter — Gabriel García Márquez
Par Karine Vilder — Femme Plus




Au lieu de s’attaquer à une autre oeuvre de fiction, le père de Cent ans de solitude et de L’amour au temps du choléra a préféré rassembler ses souvenirs pour entamer le récit de sa propre vie.

Tant mieux, parce que c’est l’une des meilleures autobiographies de la dernière décennie: une fois la première page tournée, il n’y a plus moyen de s’arrêter!

Et pour cause. La plume de Gabriel García Márquez fait de si belles envolées dans le passé qu’elle nous transporte allègrement en 1950, année où l’auteur décide d’interrompre ses études de droit.

Il veut devenir écrivain et, d’après lui, seuls les livres peuvent lui apprendre l’ABC du métier. Mais ses parents ne l’entendent pas ainsi et sa mère, Luisa, tentera désespérément de le ramener sur le droit chemin.

Peine perdue. Quelque part, il était écrit que le jeune «Gabo» signerait un jour de magnifiques romans.



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Mort de l'écrivain Paul Guimard



PARIS (AFP), le 02-05-2004
L'écrivain Paul Guimard, auteur notamment du roman "Les choses de la vie", est décédé dimanche matin à l'âge de 83 ans à l'hôpital de Hyères (Var) des suites de problèmes cardiaques, a annoncé à l'AFP son épouse, la romancière Benoîte Groult.

Paul Guimard a, tout au long de sa vie, conjugué deux passions, la mer et l'écriture.

Ce Breton grand et massif, amateur de pipes anglaises et de whisky écossais, né le 3 mars 1921 à Saint-Mars-la-Jaille (Loire-atlantique), a bourlingué sur tous les océans.

L'époux de la romancière féministe Benoîte Groult est d'abord l'auteur de livres à succès dont plusieurs ont été portés à l'écran. On lui doit notamment "Les choses de la vie", adapté au cinéma par Claude Sautet, avec Romy Schneider et Michel Piccoli.

Paul Guimard débute sa vie professionnelle comme journaliste, après des études médiocres au collège Saint-Stanislas de Nantes. Durant la guerre, il est chroniqueur hippique à "L'Echo de la Loire", puis chargé des faits-divers à "L'Ouest-Eclair". Il entre ensuite au journal parlé de la radiodiffusion française où il crée la "Tribune de Paris" dont il dirige les débats pendant quatre ans.

Il écrit une comédie, "Septième ciel", qui sera jouée brièvement en 1945. Mais il faut attendre 1956 pour que débute sa carrière littéraire, avec un premier roman, "Les faux frères". Le succès est immédiat: le livre remporte le grand prix de l'Humour et, un an plus tard, "Rue du Havre" est couronné par le prix Interallié.

En 1960, Paul Guimard écrit avec son ami Antoine Blondin une comédie, "Un garçon d'honneur", créée à Paris. Un an plus tard, il publie "L'ironie du sort" qui, comme "Rue du Havre", illustre "l'immense part du hasard dans le jeu des relations humaines". Le livre sera adapté au cinéma par Edouard Molinaro.

Membre du jury du prix Interallié depuis 1960, Paul Guimard sera également éditeur-conseil à la librairie Hachette et éditorialiste à l'hebdomadaire "L'Express", de 1971 à 1975.

Amateur de pêche et de yachting, Paul Guimard n'abandonne pas la mer pour autant. En 1962, il fait le tour du monde à bord du voilier La Constance et tient en direct son journal de bord pour la radiodiffusion française. C'est "Cap à l'ouest", une émission qu'il poursuivra en dépit d'un grave accident qui le cloue au lit en 1963.

Cette expérience lui inspirera son ouvrage le plus connu, "Les choses de la vie", paru en 1967, prix des libraires l'année suivante. "Malgré mon expérience, il me fallait la transposer. (...) J'ai pensé à l'automobile. L'accident de la route représente aujourd'hui la mort la plus hasardeuse, la plus bête, la plus proche de nous", expliquait-il.

L'écrivain parlera pour la première fois de la mer en 1976, dans "Le mauvais temps".

L'arrivée de la gauche au pouvoir en 1981 ouvre à ce fidèle de François Mitterrand les portes de l'Elysée. Il est chargé de mission auprès du président de la République jusqu'en août 1982. "Mon seul regret est de n'avoir pas obtenu lors de mon passage à l'Elysée la création d'une académie de la Mer", dira-t-il plus tard, affirmant que cette expérience "n'a été dans (sa) vie qu'un long accident".

Après avoir été membre de la Haute autorité de la communication audiovisuelle de 1982 à 1986, Paul Guimard renoue avec la littérature, après dix ans de silence. Il publie notamment un court essai sur Giraudoux, intitulé "Giraudoux ? Tiens !..." (1988) et des romans tels qu'"Un concours de circonstances" (1990), "L'âge de pierre" (1992), "Les premiers venus" (1997).

En 1993, il avait reçu le prix littéraire 93 de la Fondation Prince pierre de Monaco pour l'ensemble de sa carrière.



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Jacques Anquetil: le "sultan" et ses femmes



PARIS (AFP), le 04-05-2004
Sophie Anquetil, qui eut pour père le champion cycliste français Jacques Anquetil, révèle dans un livre l'existence de ses deux "mères" dont "l'une était la fille de l'autre", soulignant pour couper court à une lecture scabreuse, qu'elle est "fière" de cette histoire "où on ne trouve que de l'amour".

Auteur de "Pour l'amour de Jacques", en librairie mardi en France, Sophie Anquetil, 32 ans, admet cependant que cette histoire est "complexe, pas banale et difficile à expliquer".

Né en 1934 et mort d'un cancer à l'estomac en 1987, Jacques Anquetil, décrit dans le livre comme un "sultan oriental", semble avoir imposé, sans la contrainte, un univers intime où les lois du monde extérieur ne s'appliquaient pas.

"J'ai été une petite fille qui a eu deux mamans. L'une de mes mamans était la fille de l'autre et mes deux mamans étaient en même temps, et pendant presque quinze ans, sous le même toit l'une et l'autre, la femme double de mon bigame de papa. A cela s'ajoutait autre chose, et non des moindres pour une petite fille: mon papa était un demi-dieu pour la France entière", écrit Sophie Anquetil.

Quand Jacques rencontre Jeanine, dite Nanou, celle-ci est mariée à un médecin normand. Le couple a deux enfants, Annie et Alain. Après des accouchements difficiles, Nanou se fait ligaturer les trompes, devenant ainsi stérile. Elle divorce pour épouser l'homme de sa vie, Jacques.

Annie et Alain vivent chez Jacques qui se comporte en père aimant. Au fil des années, alors que les succès sportifs s'enchaînent, il devient obsédé par l'idée d'avoir "un enfant de son sang". "Depuis toute petite, il m'éblouissait (...) Quand Nanou est venue m'expliquer qu'il fallait que je donne un enfant à Jacques... je ne sais pas ce que j'en ai pensé..., j'étais abasourdie", dit Annie, la mère biologique de Sophie Anquetil, citée dans l'ouvrage.

"On était dans une folie douce qui ne rendait fou personne (...). J'aurais dû partir après ta naissance. Mais je l'aimais", ajoute-t-elle dans ce récit où apparaissent des noms qui ont marqué l'époque: Antoine Blondin, Raphaël Geminiani, Raymond Poulidor etc.

Sophie assure que cette histoire n'a pas fait de "dégâts" en elle. Peut-être mais l'épisode qui a suivi a, lui, laissé des traces: "le sultan" a ensuite eu un fils, Christopher (demi-frère de Sophie), avec Dominique, la femme d'Alain, provoquant l'implosion du clan Anquetil. "Je traverse ces tumultes plus ou moins difficilement (...). J'ai beaucoup flotté alors", reconnaît-elle, en évoquant le moment où sa tante est devenue sa belle-mère.

("Pour l'amour de Jacques", édition Grasset, 198 pages, 15,50 euros)



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Parution d'un livre sans verbe
Associated Press (AP)


Georges Perec avait écrit son roman La Disparition sans jamais utiliser la lettre E. Michel Thaler a, lui, décidé de se passer de verbe pour Le Train de nulle part, publié aux éditions Adcan.
Présenté en quatrième de couverture comme un docteur en littérature, l'auteur a dédié ses quelque 230 pages «à tous les partisans de la décolonisation de l'écrit et de la mise à mort (...) du verbe». Il a banni infinitifs et verbes conjugués, épargnant cependant les participes passés.

Pas d'intrigue non plus dans cet ouvrage. Le narrateur s'installe successivement dans plusieurs wagons du «train de nulle part» et peint des portraits cruels des autres passagers: «la grognasse ruisselante de vulgarité et son baudet du même acabit, la génitrice au moutard eczémateux, le gros plein de soupe violacé, le contrefait exemplaire, le demi-chauve austère comme un hanneton végétarien, le bellâtre verbeux et la sorcière allumée».

L'auteur aime les mots mais pas les personnages, encore moins lorsqu'ils sont de sexe féminin. Ainsi lorsqu'il s'interroge sur une vieille fille: une religieuse? «Ou encore une grande égarée, comme beaucoup de femelles, bien souvent, sevrées en coups de reins! Or, celles-là, parfois mères porteuses d'idées trop volumineuses pour des cerveaux de bien plus modeste capacité!»

Son agressivité est ponctuée de maintes exclamations — jusqu'à 17 par pages — pour contourner la difficulté qu'il s'est lui-même imposée. Un style haché rend l'ouvrage encore plus désagréable à la lecture.

Cet ouvrage d'une rare misogynie est publié par l'éditeur qui a fait paraître deux ouvrages de la star du X Clara Morgane ou encore le bêtisier de la télé-réalité.



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   Posté le 05-05-2004 à 12:39:50   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Edition: une cinquantaine de nouveautés sur le Débarquement



PARIS (AFP), le 05-05-2004
Albums commémoratifs, essais, mémoires, ouvrages pour la jeunesse etc: au moins une cinquantaine de nouveautés sont parues à l'occasion du 60e anniversaire du Débarquement, selon la revue professionnelle Livres-Hebdo.

Parmi cette production aussi variée qu'abondante, "Paroles du Jour J" sort du lot, par l'émotion qu'il suscite. C'est un document brut, au ton neutre, composé d'une centaine de témoignages inédits d'alliés, d'Allemands et de Français de Normandie, le plus souvent très jeunes.

Les auteurs ont sélectionné des lettres, des déclarations d'amour, des dernières volontés, des notes jetées à la hâte, des journaux intimes, des photos prises sur le vif ou des dessins d'enfants.

Co-édité par Radio France, Les Arènes et le Mémorial pour la paix de Caen, cet ouvrage est disponible en trois versions différentes: beau-livre, poche et CD Audio. Ces témoignages sont exposés au Mémorial de Caen.

Jean-Pierre Guéno, directeur des éditions de Radio France, note, en préface, que "la guerre n'est pas une histoire d'hommes" mais "d'adolescents". "Ce sont toujours les moins de vingt ans qui paient le plus lourd tribut dans les guerres", dit-il. La couverture représente un Canadien de 17 ans, Robert Boulanger, au regard plein de détermination, qui s'engagea contre la volonté de ses parents et ne devait jamais rentrer chez lui.

D'autre part, l'éditeur Perrin et le Mémorial co-éditent "6 juin 44", un album signé par trois grands spécialistes de la Seconde guerre mondiale: Jean-Pierre Azéma, Robert O. Paxton et Philippe Burrin, avec 400 documents souvent inédits.

Les lecteurs intéressés par ce qui fut un des grands événements de l'Histoire peuvent utilement se plonger dans de nombreux autres livres aux angles variés: les premières heures de l'assaut, les souvenirs des vétérans, l'apport de la résistance française, les armes utilisées (par les alliés et les Allemands), la description des tenues des militaires, les blindés britanniques, l'approvisionnement en carburant des armées alliées, le mur de l'Atlantique etc.

En marge du 6 juin 44, beaucoup d'ouvrages traitent plus largement de la guerre et notamment de la libération de la France, Larousse publiant même une chronologie en 40 dates-clés des événements du conflit.

Albin Michel publie "Le jour le plus fou" d'Elizabeth Coquart et Philippe Huet, sur la vie des civils de la région à cette époque, qualifiés de "milliers de paumés du petit matin" et sur "Les rescapés du Jour J" (mêmes auteurs). La maison édite aussi "Six armées en Normandie" de l'historien britannique John Keegan et "Normandie 44", avec des contributions d'historiens présentées par François Bédarida.

Jacques Baumel a écrit "La liberté guidait nos pas" (éd Plon) et a dirigé un beau-livre "La libération de la France" (éd l'Archipel) tandis qu'Antony Beevor et Artemis Cooper, fille du célèbre ambassadeur de Grande-Bretagne en France, Duff Cooper, en poste à Paris après 1945, ont signé "Paris libéré, Paris retrouvé" (éd Perrin).

Raymond Ruffin signe "La résistance dans l'opération Overlord" (éd France-Empire), le fameux commandant Philippe Kieffer est l'auteur des "bérets verts français du 6 juin" (même éditeur) et Gwenn-Aël Bolloré a écrit "J'ai débarqué le 6 juin/Commando de la France libre" (éd Le cherche-Midi).

Sarah Farmer et Serge Tisseron publient "Parlez-moi d'Oradour" (avec des photos de Willy Ronis, Jean Dieuzaide etc, éd Perrin). L'écrivain Franz-Olivier Giesbert signe chez Gallimard un roman "L'Américain" sur son père et chez Michel Lafon (avec son frère Jean-Christophe) un album sur cet homme qui fut un héros du Débarquement.

Il est enfin à signaler que les éditeurs bretons et normands ont fait un effort particulier pour commémorer l'événement.



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   Posté le 06-05-2004 à 11:26:51   Voir le profil de bambi (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à bambi   

Les photos du Jour J de Robert Capa réunies dans un livre
Associated Press (AP)


Une plage de Normandie le 11 juillet 1944, cinq jours après le débarquement, alors que les renforts continuent d'arriver.
Une maison d'édition rouennaise publie ce mercredi un livre qui ressort, 60 ans plus tard, les photos prises le 6 juin 1944 sur la plage d'Omaha par Robert Capa, alors envoyé spécial du magazine Life.
En juin 1944, à l'aube du débarquement sur les plages normandes, John Morris, directeur photo de Life, envoie une équipe de six photographes dans la plus gigantesque armada de l'histoire. Parmi eux, Robert Capa, qui choisit d'embarquer sur le Samuel Chase transportant les troupes américaines.

Dans la barge qui mène les troupes vers la plage, il emporte avec lui trois appareils, débarque avec les soldats et immortalise les corps flottants, les obus qui tombent sur les troupes, la peur, l'horreur, la plage d'Omaha qui sera baptisée plus tard «Omaha la sanglante».

Les mains mouillées et tremblantes, il décide alors pour se sécher de retourner en arrière, de remonter sur la barge qui vient d'être touchée par un obus. Mais elle parvient tout de même à rejoindre le Samuel Chase, transformé en navire hôpital.

Capa remonte à bord, six heures après avoir débarqué, et le navire fait route vers l'Angleterre. Les pellicules tant attendues du Jour J arrivent finalement le 7 juin dans la soirée et là, c'est la catastrophe. Sur 106 photos prises, seules 11 sont exploitables. Elles sont immédiatement envoyés à New York et paraissent comme prévu le 19 juin dans Life.

Ce sont donc ces photos d'anthologie que les créateurs de la maison d'édition Point de vues, installée près de Rouen, ont réunis dans ce livre de 64 pages édité en français et en anglais.

«Nous nous devions de faire quelque chose d'original pour le 60e anniversaire», expliquent Benoît Eliot et Stéphane Rioland. «Alors il y a plusieurs mois, nous avons pris contact avec l'agence Magnum, puis avec John Morris, à qui nous lui avons montré un exemplaire de Life du 19 juin 1944. Il ne l'avait pas revu depuis 60 ans.»

Ce dernier leur donnera son accord et voilà comment est né ce document exceptionnel préfacé et accompagné de textes de John Morris, qui raconte pour la première fois l'histoire de ces images uniques.

En 1947, Robert Capa, qui fondera l'agence Magnum, engagera John Morris comme rédacteur en chef. Quelques années plus tard, ce dernier deviendra directeur de la photo du New York Times avant de venir à Paris, où il vit toujours, pour être le correspondant européen de National Geographic. Robert Capa trouvera la mort en Indochine en 1954, en marchant sur une mine.



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   Posté le 06-05-2004 à 11:31:24   Voir le profil de bambi (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à bambi   

Serge Denis, François Paré et Angèle Bassolé-Ouédraogo ont le Trillium
Presse Canadienne (PC)


Les prix Trillium de littérature ont été décernés mercredi par le gouvernement ontarien.
Chez les francophones, Serge Denis et François Paré en sont les co-lauréats.

M. Denis est récompensé pour Social-démocratie et mouvements ouvriers, une réflexion sur l'échec de la démocratie sociale.

François Paré est honoré pour La distance habitée, un traitement critique de l'écriture au sein d'une culture minoritaire, au Canada et à l'étranger.

Le Prix de poésie Trillium en langue française est allé à Angèle Bassolé-Ouédraogo pour Avec tes mots, un hommage à François Ouédraogo, brossant un portrait des souffrances d'un peuple et de la liberté d'expression vitale.

Chez les anglophones, le Trillium Book Award est allé à Thomas King pour The Truth About Stories, un ensemble de nouvelles examinant la nature complexe et diverse des peuples autochtones et leurs rapports avec la société nord-américaine.

En poésie, on a récompensé Adam Sol pour Crowd of Sounds.

Les lauréats du prix Trillium dans les catégories de langue française et anglaise reçoivent 20 000$. Leurs éditeurs touchent 2500$ pour couvrir les frais publicitaires.

Le lauréat ou la lauréate du Prix de poésie Trillium reçoit 10 000$ et son éditeur 2000$.



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Le prix Nobel de littérature Wole Soyinka arrêté lors d'une manifestation



LAGOS (Nigeria) (AFP), le 15-05-2004
La police nigériane a interpellé puis relâché samedi le prix Nobel 1986 de Littérature, Wole Soyinka, après avoir dispersé une manifestation anti-gouvernementale à Lagos, a appris l'AFP de sources concordantes.

L'écrivain militant nigérian, âgé de 69 ans, et Femi Aborisade, secrétaire général du Parti de la conscience nationale (NCP), ont été arrêtés vers 13H30 (12H30 GMT) à l'issue d'une manifestation pro-démocratie dans le centre de la capitale économique nigériane, a déclaré à l'AFP l'avocat défenseur des Droits de l'Homme, Femi Falana.

"Un groupe d'officiers est venu s'excuser pour ce qui s'est passé: les gaz lacrymogènes, et la violence de la police", a déclaré à l'AFP par téléphone M. Soyinka qui a précisé "c'est justement contre ce genre de choses que nous voulions protester".

"Nous devons avoir des garanties concernant la liberté de regroupement et d'association sous ce soi-disant gouvernement démocratiquement élu. Je ne peux pas marcher dans la rue sans être molesté, c'est très révélateur. Je suis très content que cela ait eu lieu, je n'ai pas de regret", a-t-il affirmé.

"C'est pour les mêmes raisons que nous avons combattu sous (les régimes militaires des généraux) Abacha, Babandiga et Buhari. Le Nigeria devient une dictature à parti unique qui se prétend une démocratie", a-t-il poursuivi.

Un porte-parole de la police de Lagos, Emmanuel Ighodalo, a confirmé l'interpellation du prix Nobel, disant qu'il "n'a pas été arrêté, je pense qu'il ne s'agissait que d'une session de dialogue à laquelle ils ont été conviés. Nous ne leur avions pas donné d'autorisation pour cette manifestation. Je pense qu'ils les ont laissé partir avec un avertissement pour qu'ils ne refassent plus ce genre de choses", a-t-il ajouté.

Cette manifestation était organisée dans le cadre des activités des partis d'opposition et de militants des droits de l'Homme qui contestent les résultats des élections générales d'avril 2003.

Des manifestants ont été frappés et d'autres piétinés, a indiqué le militant des droits de l'Homme, Beko Ransome-Kuti, qui estimait à deux mille le nombre de manifestants.

"Nous avons été attaqués brutalement avec des grenades lacrymogènes, la force utilisée était sans précédent", a déclaré Femi Falana, qui a participé à la manifestation près du marché de Sand Grouse à Lagos Island, dans le centre de la ville.

Des témoins de l'arrestation interrogés par l'AFP, ont indiqué que la police anti-émeute était arrivée à bord de trois véhicules et avait dispersé les manifestants.

"La manifestation a commencé après 12h00 (11h00 GMT), la police est venue arrêter Soyinka et ses hommes, j'ai vu la police l'arrêter", a affirmé Samuel Adekunle, un pompiste du quartier de Sand Grouse.

Selon lui, les manifestants étaient plus d'une cinquantaine. Un autre témoin, Latif Raman qui tient une cabine téléphonique s'est déclaré surpris par cette arrestation et a précisé que la manifestation avait commencé avec des étudiants à Campos Square, une place située non loin du marché de Sand Grouse.

Là, M. Soyinka s'était adressé aux manifestants avant de diriger la marche vers Sand Grouse où les participants avaient laissé leurs véhicules. C'est à ce moment que la police est intervenue.

En début d'après midi, les activités commerciales avaient repris sous une pluie battante, a constaté un journaliste de l'AFP.

L'écrivain Wole Soyinka, lauréat du Nobel de littérature en 1986 et opposant au régime du président Obasanjo, est mondialement célèbre pour ses pièces de théâtre et ses romans sur la vie quotidienne au Nigeria.

M. Obasanjo a été élu président en 1999, mettant fin à des années de régime militaire, puis réélu l'an passé.



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   Posté le 19-05-2004 à 11:42:54   Voir le profil de bambi (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à bambi   

Littérature québécoise

L'écrivain Robert Lalonde ou la passion de l'inconfort

(PC) - C'était en juin 1959. Une première cigarette Sweet Caporal fumée avec cousins et amis dans la pinède d'Oka.
Quarante et un ans plus tard, les volutes de cette première touche reviennent en mémoire à l'auteur-comédien Robert Lalonde dans Iotékha, sorte de carnets d'un délinquant heureux.

Mis à part les fameuses heures de tombée ou le choix parfois cornélien qu'il faut faire entre deux bons sujets, le métier de journaliste a tout de même ce petit côté fondamentalement merveilleux: la rencontre avec les divers visages de la création.

Et quand celle-ci s'articule chez le même homme autour de l'écriture, du théâtre, de l'enseignement et de la sensibilité face à la nature et au monde qui l'entourent, la rencontre a de fortes chances d'être passionnante. Ce fut le cas avec Robert Lalonde.

«Ne jugez pas Robert à ses colères trop vives, à sa tendresse trop brusque, à la boucane qu'il fait, à son personnage masqué de tous les jours, pas même à son écriture.»

L'avertissement pourrait ressembler à celui de Santé Canada sur les paquets de cigarettes. Ce qui tombe pile pour un recueil de réflexions qui s'articule, entre autres, autour du souvenir entourant la première touche de cigarette!

Au-delà du souvenir, avec Iotékha, Robert Lalonde «brûle» du désir de nous emmener sur divers chemins de traverses pour nous faire part de ses réflexions sur une image entrevue dans sa jeunesse, une phrase retenue d'un auteur ou sur son travail de comédien.

Au fil des 160 pages, s'instaure donc une conversation intimiste avec le lecteur. N'y cherchez pas une quelconque structure, il n'y en a pas, sinon celle de l'éloge de la déviance.

«À force de ne jamais réfléchir, on a un bonheur stupide», disait Jean Cocteau.

En entrevue, Robert Lalonde raconte comment, dès son jeune âge, le goût de la différence l'habitait. «J'ai commencé à faire de la littérature par délinquance. J'ai compris que l'art pouvait être une façon de mentir pour dire la vérité, comme le disait Cocteau.»

Le professeur de création littéraire à l'Université du Québec à Trois-Rivières et à Rimouski ne manque jamais de dire à ses étudiants d'oser la déviance, de mener au bout leurs idées de création, «d'oeuvrer dans l'inconfort».

Cette façon d'aller au fond de ses idées lui vient sans doute de son père, dont il est amplement question dans Iotékha. «Tu veux aller à l'église? me disait-il. D'accord, mais je te préviens, nous allons discuter du sermon du curé après. Et nous en discutions.»

Pour vaincre sa peur de la forêt au moment de la brunante venue, son père lui disait d'y dormir. «Tu as tout ce qu'il te faut pour y rester toute une nuit.»

Attention, Iotékha n'est pas une autobiographie, car l'auteur lui-même «ne les aime pas». Ce n'est pas non plus un roman philosophique, ni un essai poétique. C'est autre chose. Un livre qui oblige le lecteur à réfléchir sur ses valeurs comme le fait Robert Lalonde.

«D'où me vient cette rage de vivre, rage à vivre ? Rage contre le monde tel qu'il est, tel qu'on le laisse devenir, tel qu'on l'endure. Rage contre la publicité, l'argent, l'indifférence du coeur, la disparition de la compassion?»

Des questions qui confirment qu'assurément l'auteur du Petit aigle à tête blanche n'aime pas l'immobilisme, même «si c'est exigeant. Plus jeune, on me demandait ce que j'allais faire. On me disait de me brancher. J'ai jamais aimé cette question-là».

C'est sans doute ce qui lui permet cette ouverture d'esprit, non seulement au niveau de l'art, mais dans la vie en général, de savoir reconnaître que le cerveau de l'homme ou de la femme de sciences est tout autant en ébullition que celui de l'artiste.

Des projets? Quelques nouvelles en gestation. Robert Lalonde espère pouvoir aussi convaincre dans les mois à venir certains dirigeants de chaînes de télé d'embarquer dans une télésérie à la gloire de Gabrielle Roy. «Encore faut-il que j'explique à certains qui est Gabrielle Roy...»

Alors à quoi juger Robert Lalonde ? «À son côté fourré partout!»



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De passage au Québec

Des autographes de Mary Higgins Clark

De passage au Québec pour le lancement de son 31e livre, La nuit est mon royaume, Mary Higgings Clark s'est prêtée à une séance d'autographes.
La reine du polar est toujours aussi populaire. Ses lecteurs sont chaque fois au rendez-vous partout à travers le monde.

Née à New York, mais d'origine irlandaise, Mary Higgins Clark s'est mise à écrire par nécessité après la mort de son mari, qui l'a laissé seule avec cinq enfants.



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