Sujet : Info techno-sciences/Mai! | | Posté le 01-05-2004 à 11:42:07
| Sciences Maïs transgénique: l'UE toujours divisée sur une levée du moratoire (Associated Press) L'Union européenne comprendra bientôt 25 pays membres. © gettyimages Les pays de l'Union européenne restent divisés sur la question des OGM. Pour la deuxième fois cette semaine, la levée du moratoire sur la commercialisation d'une marque de maïs transgénique a été bloquée vendredi à Bruxelles en raison de l'opposition persistante d'une partie d'entre eux. Les experts de huit des 15 pays de l'UE se sont prononcés en faveur d'une autorisation de la commercialisation du maJis de la firme américaine Monsanto, une proportion qui s'est avérée insuffisante en vertu de la pondération du système de vote, a précisé Reijo Kemppinen, porte-parole de la Commission européenne. Lors de ce vote, l'Allemagne et l'Espagne se sont abstenues, tandis que le Danemark, la Grèce, le Luxembourg, l'Autriche et le Portugal ont voté contre la levée du moratoire de fait en vigueur depuis six ans. Le vote négatif du comité d'experts a pour effet de renvoyer la décision au niveau des ministres de l'Agriculture, qui ont trois mois pour se prononcer. Toutefois, il n'est pas certain que ces derniers réussissent mieux que les experts à sortir de l'impasse actuelle. Ainsi, lundi dernier, les 15 ministres de l'Agriculture n'étaient déjà pas parvenus à se mettre d'accord sur une levée ou un maintien du moratoire sur un autre marque de maïs transgénique, celui de la firme suisse Syngenta, préférant renvoyer la décision à la Commission. Ce renvoi pourrait signifier la fin du moratoire d'ici quelques semaines ou mois. En effet, depuis la plainte déposée par les États-Unis devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), la Commission européenne s'est ralliée à une levée du moratoire sur la commercialisation des organismes génétiquement modifiés (OGM). |
| | Posté le 01-05-2004 à 11:42:52
| Espace Retour sur Terre du Soyouz transportant l'équipage de l'ISS Bagila Bukharbayeva (Associated Press) Le module de descente russe Soyouz transportant à son bord trois astronautes de retour de la Station spatiale internationale (ISS) a atterri sans encombre tôt vendredi matin dans les steppes du Kazakhstan. Le Soyouz TMA-3 ramenait sur Terre le Russe Alexandre Kaleri et l'Américain Michael Foale, présents à bord de l'ISS depuis six mois, et le Néerlandais Andre Kuipers, de l'Agence spatiale européenne (ESA), qui y a effectué une mission de neuf jours. Le voyage de retour a duré 3 heures 30 minutes et s'est achevé à 0h11 GMT près de la ville d'Arkalyk, dans le centre-nord du Kazakhstan. Un premier hélicoptère russe s'est rendu sur les lieux de l'atterrissage quelques minutes plus tard. Son équipage a rapporté que la capsule se tenait droite, posée sur sa base. Quelques minutes avant l'atterrissage, le centre de contrôle de la mission avait annoncé avoir établi le contact radio avec l'équipage, dont les trois membres étaient en bonne santé. Les hélicoptères de l'armée russe ont aperçu le module alors qu'il s'approchait du sol, déclenchant les applaudissements dans la salle de contrôle. «Nous nous sommes posés avec une douceur incroyable», a commenté Kaleri, assis dans un siège à l'extérieur de la capsule, quelques minutes seulement après l'atterrissage. Emmitouflés dans des sacs de couchage, lui et ses collègues se sont fait servir un thé chaud pour faire face aux températures hivernales. Rob Navias, porte-parole de la NASA, a estimé que ce retour réussi démontrait «la force du partenariat» spatial entre les Etats-Unis, la Russie et l'Europe. «Les Russes sont passés maîtres en récupération d'équipage avec leurs vaisseaux Soyouz», a-t-il souligné. Si Kuipers a trouvé cette dernière phase «plus violente» qu'il ne pensait, il a cependant exulté «quand le parachute s'est ouvert». Foale a quant à lui exprimé la grande fatigue de l'équipage. «Nous nous sommes levés très tôt, il y a près d'un jour, et nous n'avons eu qu'une petite sieste...» C'est la troisième fois qu'un astronaute américain revient sur Terre à bord d'un vaisseau russe depuis le gel du programme des navettes spatiales, consécutif à l'explosion en vol de Columbia en février 2003. Alexandre Kaleri et Michael Foale ont été relayés à bord de l'ISS par le Russe Guennadi Padalka et l'Américain Michael Fincke, arrivés à bord de la station Alpha le 21 avril pour une mission de 183 jours en orbite autour de la Terre. Agé de 37 ans, Michael Fincke, diplômé de sciences physiques, d'aéronautique et d'astrophysique, effectue sa première mission spatiale. Il occupera les fonctions d'ingénieur de bord. Guennadi Padalka, 45 ans, a lui passé 198 jours dans l'espace en 1998-1999 à bord de la station russe Mir, précipitée volontairement dans l'océan en 2001 et détruite lors de la rentrée dans l'atmosphère. Le Néerlandais Andre Kuipers est rentré vendredi sur Terre au terme d'une courte mission sur l'ISS dans le cadre d'un accord commercial entre l'agence spatiale russe et l'ESA. |
| | Posté le 01-05-2004 à 11:43:31
| Recherche Des chercheurs étudient un nouveau test de dépistage du SRAS (Presse canadienne) © gettyimages Des chercheurs canadiens ont découvert une molécule produite par le système immunitaire qui pourrait être utilisée dans un test de dépistage hâtif du SRAS, le syndrome respiratoire aigu sévère. La molécule, une cytokine appelée IP-10, est présente en grande quantité dans le sang des personnes atteintes de cas sévères de SRAS et pourrait donc servir comme repère de la maladie, affirme David Kelvin, de Toronto. La cytokine est une protéine produite par le système immunitaire lorsqu'il se défend d'une infection. Les travaux de M. Kelvin et de son équipe de chercheurs ont été présentés lors du Congrès mondial sur les vaccins, actuellement en cours à Montréal. Les chercheurs ont étudié quelque 140 échantillons de sang contaminés par le SRAS provenant de patients qui ont souffert de la maladie l'année dernière à Toronto. Tous présentaient des niveaux élevés de la protéine IP-10. Mais le plus important, c'est que dans 30 échantillons de sang prélevés sur des patients au tout début de la maladie, soit 24 à 48 heures après l'infection, les niveaux de cytokine étaient «énormes», a expliqué M. Kelvin, chef de la section des thérapies environnementales au University Health Network. Le scientifique a ajouté que des recherches additionnelles devront être effectuées pour démontrer l'efficacité du test, mais qu'on peut espérer que, dans le cas d'une nouvelle éclosion de SRAS, un simple test sanguin permettra de confirmer la présence du virus. L'absence d'un test de dépistage hâtif a été un obstacle majeur dans la lutte au SRAS l'année dernière, une situation qui a été une source constante de confusion et de peur - et qui a conduit à des décisions risquées inutiles - dans les hôpitaux. Les spécialistes en maladies infectieuses ont qualifié la découverte d'intéressante, mais de préliminaire. «Beaucoup de choses peuvent activer ces cytokines. Il nous faudra donc des études plus poussées pour s'assurer de la spécificité de la réaction au SRAS», a estimé le Dr Frank Plummer, directeur scientifique du Laboratoire national de microbiologie à Winnipeg. Le Dr Mark Loeb, de l'Université McMaster à Hamilton abonde dans le même sens. «Ce qu'il nous faut savoir, c'est à quel point la molécule est capable de faire la différence entre le SRAS et d'autres infections plus communes», a expliqué le Dr Loeb, un spécialiste du SRAS et du Virus du Nil Occidental. M. Kelvin reconnaît que sans être spécifique au SRAS, la protéine IP-10 pouvait à tout le moins exclure certaines maladies du diagnostique, ce qui aurait été déjà fort utile lors de l'épidémie de 2003. |
| | Posté le 01-05-2004 à 11:44:06
| Santé Allergie à la penicilline: récidives moins fréquentes que prévu Joann Loviglio (Associated Press) Vue microscopique de la penicilline. ©gettyimages Contrairement à ce que l'on croyait, on n'est pas allergique à la pénicilline à vie. Une nouvelle étude américaine tend à prouver qu'après une première allergie à cette famille d'antibiotiques, le nombre de récidives serait inférieur à 2%. Toutefois, les chercheurs ont averti que des études complémentaires étaient nécessaires avant que les médecins ne renouvellent leurs prescriptions de pénicilline à des malades étiquetés allergiques. L'étude est publiée dans le dernier numéro du Journal de l'allergie et de la clinique immunologique. Des études antérieures avaient conclu à une proportion de 60% de récidives après un premier épisode allergique à la pénicilline. Mais, selon le vaste travail réalisé par les chercheurs de l'école de médecine de l'Université de Pennsylvanie, le taux de récidive ne serait que de 2%. Leur travail portait sur l'analyse de 3,4 millions de dossiers médicaux appartenants à des sujets britanniques traités par une penicilline entre 1987 et 2001. Au vu des résultats, une partie des patients étiquetés allergiques pourraient reprendre des antibiotiques sans risque en cas d'urgence. Parmi les 6000 patients allergiques, ayant souffert d'éruption cutanée ou d'asthme dès la première prescription, la moitié environ (3014) ont été traités une seconde fois. Parmi ces patients, seuls 57, soit 1,9%, ont été victimes d'une récidive. S'il apparaît qu'un plus grand nombre de personnes peuvent reprendre une pénicilline, une famille d'antibiotiques efficace et relativement bon marché, ce pourrait être bénéfique tant pour la santé publique que pour le portefeuille des allergiques, a déclaré pour sa part le Dr Brian Strom, chercheur à l'Université de Pennsylvanie. «Il est très important de comprendre que l'allergie à la pénicilline n'est qu'anecdotique. Une grande partie de ces allergies était sans doute des faux positifs. Toutefois, comme l'étude ne prend pas en compte les tests récents de dépistage sanguin et cutané de l'allergie, il est impossible de savoir qui était réellement allergique. Quelques-unes des personnes peuvent avoir eu une éruption due à leur maladie elle-même et non pas à l'allergie. De plus, chaque année passée sans prendre de pénicilline diminue la sensibilité de l'allergique, a fait valoir Clifford Bassett, allergologue et porte-parole de l'Académie américaine de l'allergie. |
| | Posté le 01-05-2004 à 13:44:50
| Un mois d'événements astronomiques plus ou moins exceptionnels PARIS (AFP), le 01-05-2004 Passage de comètes, éclipse totale de Lune, passage de Vénus devant le Soleil: les prochaines semaines seront riches en évènements astronomiques, dont certains pourraient être spectaculaires, à moins qu'ils ne soient gâchés par de mauvaises conditions météorologiques. Le premier événement sera l’éclipse totale de Lune, le 4 mai au soir, qui sera visible depuis l’Europe, l’Afrique, l’Asie et l'océan Indien, l’Amérique du sud, l’océan Atlantique. Si le spectacle est relativement fréquent, puisque l'on compte chaque année quatre éclipses au moins, deux de Soleil et deux de Lune, et sept au plus, il n'en est pas moins spectaculaire... si le ciel est dégagé. Il faudra attendre le 28 octobre pour une nouvelle éclipse de Lune, totale également. Une éclipse de Lune a lieu lorsque Soleil, Terre et Lune sont alignés, moment qui correspond à celui de la Pleine Lune. La Lune passe alors dans l'ombre de la Terre et ne reçoit plus les rayons solaires qui lui donnent sa brillance habituelle. Elle ne disparaît pas pour autant, contrairement au Soleil lors des éclipses totales, mais prend une teinte rouge sombre. Le 4 mai, notre satellite naturel, alors à l'horizon sud-ouest en France, prendra cette teinte plus ou moins rouge sombre une heure et quart durant, entre 19h52 et 21h07 GMT. Impossible néanmoins de prévoir sa couleur exacte, qui dépend, entre autres, de la nature de l'atmosphère terrestre et de l'activité solaire. La sortie de la Lune de l'ombre de la Terre à 22h12 GMT devrait permettre au disque lunaire de prendre différentes couleurs : peut-être le jaune, l'orangé, le vert ou le bleu (ces deux dernières couleurs produites par la réfraction des rayons solaires par la couche d'ozone de la stratosphère). Evénement plus rare, le passage, vraisemblablement visible à l'oeil nu, début mai, d'une comète: C/2001 Q4 NEAT. Bien que, chaque année, une douzaine de nouvelles comètes en moyenne soient enregistrées par l'Union Astronomique Internationale (UAI) et qu'une ou deux comètes de longue période soient redécouvertes lors de leur retour dans le voisinage solaire, bien peu peuvent être vues sans instrument. Depuis la spectaculaire Hale-Bopp, qui resplendit, des semaines durant, dans le ciel nocturne, au printemps 1997, aucune comète n’a été visible à l'oeil nu. Découverte le 6 novembre 2002 dans le cadre du programme de surveillance d'astéroïdes NEAT (Near Earth Asteroid Tracking), C2001 Q4 devrait être visible à l'oeil nu depuis les latitudes moyennes de l'hémisphère nord, mais plus aisément plus au sud, ou, à défaut, avec des jumelles, dès le début de la nuit. Au fil des jours, à partir du 7 mai, date de son passage au périhélie, le point de son orbite le plus proche du Soleil, la comète montera au-dessus de l'horizon, en passant de la constellation de la Licorne à celle du Cancer (à la mi-mai). Début mai, elle sera encore trop proche de l'horizon sud-ouest du ciel, trop clair par ailleurs (Pleine Lune le 4), pour être observable sans instrument, et obligatoirement hors des agglomérations. Une semaine plus tard, "on verra, explique Philippe Dupouy, directeur de l'Observatoire de Dax, une tache floue, moins ponctuelle qu'une étoile, et on pourra distinguer la queue de la comète". Le 8 juin, enfin, aura lieu un événement moins spectaculaire mais rarissime et que le XXème siècle n'a pas connu : le passage de la planète Vénus devant le Soleil. Ce jour-là, un gros point noir -le diamètre de Vénus est équivalent au trentième de celui du Soleil- traversera le disque solaire du sud-ouest au nord-est, bien visible à l’oeil nu mais l'oeil protégé. Le spectacle durera six heures environ. Il ne se reproduira, dans les mêmes conditions, qu'en 2125. |
| | Posté le 01-05-2004 à 13:46:58
| Arianespace est sortie du rouge en 2003 PARIS (AFP), le 30-04-2004 Arianespace est sortie du rouge en 2003, en dépit d'un marché difficile, grâce notamment au soutien de l'agence spatiale européenne (ESA) et à un effort de ses fournisseurs. La société européenne de gestion et de commercialisation des lanceurs Ariane a annoncé vendredi avoir enregistré un bénéfice en 2003 (9,2 millions d'euros) après trois années de pertes (105 M EUR en 2002, 193 M EUR en 2001 et 242 M EUR en 2000). Un redressement qui est intervenu "en dépit d'un marché toujours difficile et d'une concurrence extrêmement agressive", a-t-elle souligné. De fait, le chiffre d'affaires d'Arianespace a plongé à 559 M EUR l'an dernier contre 1,459 milliard en 2002. Dans un marché mondial déprimé, elle n'a effectué que quatre lancements de satellites en 2003 contre douze l'année précédente. L'amélioration de ses comptes est due au "soutien réaffirmé des Etats membres de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) au secteur des lanceurs européens, avec la mise en oeuvre du plan de retour en vol d'Ariane 5 ECA et du programme EGAS (European Guaranteed Access to Space)", a-t-elle indiqué. "Le plan EGAS c'est à peu près 960 M EUR sur 5 ans qui sont mis en place par l'agence spatiale européenne pour prendre en charge les frais fixes du programme Ariane comme le font nos compétiteurs russes et américains", a déclaré à l'AFP Jean-Yves Le Gall, directeur général d'Arianespace. En outre, "nous avons obtenu de nos fournisseurs de bien meilleures conditions pour la fabrication des lanceurs", a-t-il indiqué. Parmi les principaux fournisseurs d'Arianespace, figurent ses actionnaires, notamment le groupe européen d'aéronautique et de défense EADS avec environ 20%. Le capital d'Arianespace est dispersé entre les acteurs publics et les sociétés de douze pays européens, dont la France (57,70%) avec notamment le Centre national d'études spatiales (CNES), l'Allemagne (18,43%), l'Italie (7,17%) et la Belgique (4,20%). Pair ailleurs, "nous avons réduit de façon sensible le personnel, le train de vie général de la société et cela fait autant d'économies", a fait valoir M. Le Gall. Les effectifs d'Arianespace ont été réduits à 250 personnes contre 350 il y a un an et demi. Pour 2004, Arianespace prévoit entre 4 à 5 lancements. Elle n'a pour l'instant effectué qu'un seul tir, celui de la sonde européenne Rosetta. Mais le second semestre est chargé avec le lancement d'Anik F2 fin juin/début juillet, suivi du lancement d'Xtar-EUR, puis ensuite IpStar et Helios 2A avant la fin de l'année, a indiqué M. Le Gall, précisant que le lancement du satellite militaire Syracuse interviendrait "plutôt en 2005". Sur le plan commercial, Arianespace qui a déjà signé deux contrats de lancements, table sur un total de 4 à 8 commandes pour 2004 contre 8 en 2003, soit 50% du marche mondial estimé à une quinzaine de satellites par an. Le directeur général d'Arianespace se donne ainsi pour objectifs d'atteindre en 2004 "un résultat toujours à l'équilibre, et un chiffre d'affaires, plus élevé, entre 800 M EUR et 1 md EUR". |
| | Posté le 01-05-2004 à 13:49:52
| Lutte antiterroriste: le MI5 veut impliquer grand public et entreprises LONDRES (AFP), le 30-04-2004 Les services britanniques de sécurité intérieure, le MI5, ont lancé vendredi un nouveau site internet, prodiguant des conseils aux entreprises et demandant à la population de communiquer tout indice sur une menace terroriste au Royaume-Uni où des "cellules d'Al-Qaïda" sont actives. "On sait que des cellules d'Al-Qaïda et des partisans de groupes qui y sont affiliés sont actifs au Royaume-Uni", prévient l'organisme d'espionnage sur ce site au contenu inédit (www.mi5.gov.uk), où il résume la nature du danger terroriste. "La menace en provenance du terrorisme international demeure réelle et sérieuse", poursuit le MI5, en notant que "Oussama ben Laden a, à plusieurs reprises, publiquement désigné la Grande-Bretagne et les intérêts britanniques comme des cibles contre lesquelles sont encouragées des attaques". Pour les services de renseignements britanniques, "depuis le milieu des années 90, la principale menace terroriste contre le Royaume-Uni et les intérêts occidentaux provient d'Al-Qaïda, ou "des groupes qui y sont affiliés comme ceux d'Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d'Asie qui partagent les mêmes vues extrêmes". Le directeur général du MI5, Eliza Manningham-Buller, explique en personne sa démarche dans un message posté sur le site: "les détails de nos opérations doivent pour la plupart rester secrets, mais arrêter des terroristes constitue seulement une partie de nos défenses collectives contre le terrorisme". "Une autre partie de notre travail est d'utiliser nos connaissances sur ces organisations (terroristes) pour procurer des conseils sensés et pratiques sur la meilleure façon de vous protéger contre ces menaces", ajoute-t-elle. "Traditionnellement ces conseils sont confinés essentiellement au gouvernement, mais la menace globale du terrorisme fait qu'il est important d'étendre ces conseils à un nombre plus important de personnes", juge la dirigeante de l'espionnage intérieur britannique. Le site permet au grand public de contacter le MI5 par courrier électronique ou en appelant un numéro de téléphone public. Il vise aussi à aider entreprises et organisations à optimiser leur sécurité. Une liste de dix conseils essentiels leur suggère d'éliminer le mobilier superflu et de couper les buissons trop épais aux abords des bâtiments. Elle recommande aussi d'envisager de trier le courrier dans des bureaux isolés. Le MI5 juge en outre crucial de vérifier avec soin les références de futurs employés. |
| | Posté le 02-05-2004 à 12:07:10
| Montréal Souriez, la caméra vous regarde... Depuis samedi, les caméras de surveillance installées dans le Quartier Latin enregistrent les images de tous les passants qui défilent dans le quadrilatère des rues René-Lévesque, Sanguinet, Sherbrooke et Berri. De petites affiches indiquent la présence des ces caméras qui seront fonctionnelles 24 heures sur 24, sept jours semaines. Les policiers ne visionneront pas toutes les images enregistrées. Celles-ci serviront plutôt de preuve en cas de plainte à la suite d'un incident, tel un acte de vandalisme ou une transaction de drogue. La police espère ainsi réduire la criminalité dans le secteur, mais la population est loin d'être convaincue du bien fondé de ces appareils. |
| | Posté le 02-05-2004 à 12:55:11
| La biochimie au secours du vin SAVIGNY-LES-BEAUNE (Côte-d'Or) (AFP), le 02-05-2004 Une petite entreprise bourguignonne veut révolutionner l'industrie vinicole en faisant disparaître, grâce à la biochimie, mauvais goûts et produits indésirables dans le vin. Vect'oeur, PME de cinq salariés installée à Savigny-lès-Beaune (Côte-d'Or), en plein coeur du célèbre vignoble de la Côte de Beaune, est née d'un constat simple: toute odeur désagréable provient d'une molécule. "Notre travail consiste à identifier cette molécule et à trouver un moyen pour l'éliminer", résume Laurent Vuillaume, oenologue, chimiste et cofondateur de la société créée en février dernier. Vect'oeur, qui a obtenu une aide financière de l'Agence nationale pour la valorisation de la recherche (Anvar) et du conseil régional de Bourgogne, est unique dans son secteur car les scientifiques se contentaient jusqu'ici de repérer les problèmes sans apporter de véritable solution. "Les laboratoires d'analyse créés ces dernières années pour identifier les mauvais goûts n'offrent aucun système d'éradication", explique M. Vuillaume, 42 ans, qui a lui-même travaillé pour plusieurs d'entre eux. Vect'oeur a ainsi mis au point un procédé supprimant tout goût de bouchon en faisant disparaître la molécule - le trichloroanisole - responsable de cette calamité pour les viticulteurs. "Grâce à notre système qui a été testé à très grande échelle et avec succès en Afrique du sud, les vins retrouvent toute leur splendeur", affirme Gérard Michel, 56 ans, biochimiste et l'autre cofondateur de Vect'oeur. "Notre traitement n'est pas chimique et repose sur une absorption physique, par attirance, des molécules indésirables", assure-t-il. La société a déjà déposé deux brevets pour ses découvertes, dont l'un portant sur le goût de bouchon. "Nous en déposerons encore trois autres d'ici la fin de l'année", ajoute M. Michel, en précisant seulement que ces nouveaux brevets concerneront des "molécules à risque alimentaire". Des contrats prévoyant des transferts de technologie devraient être rapidement conclus en Espagne, en Amérique du sud et en Australie, indique-t-il. Créée avec un investissement initial de 500.000 euros, "Vect'oeur peut devenir une véritable start-up si les applications de brevets marchent bien", estime M. Vuillaume. Il y a "un marché énorme" a conquérir et "une manne financière" à engranger, explique-t-il en notant, par exemple, que "5 à 8% des vins présentent un goût de bouchon" pouvant être dû à un défaut de fabrication des bouchons mais aussi à certains produits (fongicides...) utilisés dans le traitement des charpentes ou des tonneaux. "360 millions de dollars passent à l'évier chaque année aux Etats-Unis" à cause de ce phénomène, précise l'oenologue. "Nous n'avons pas besoin de faire de la publicité. Les gens viennent nous chercher car nous leur apportons un outil de travail nouveau et nous sommes connus à travers nos expertises dans le monde", déclare M. Vuillaume qui, comme son associé, travaille dans l'analyse du vin depuis les années 80. Au delà de cette possible réussite financière, "nous voulons d'abord améliorer la qualité du vin parce que le vin est notre passion", souligne Gérard Michel en goûtant, dans son laboratoire, un merlot réputé venu de Roumanie, mais souffrant d'un "défaut" qu'il faudra corriger. |
| | Posté le 03-05-2004 à 12:21:09
| Eclipse de Lune, passage de comètes: un mois d'événements astronomiques PARIS (AFP), le 03-05-2004 Passage de comètes, éclipse totale de Lune, passage de Vénus devant le Soleil: les prochaines semaines seront riches en évènements astronomiques, dont certains pourraient être spectaculaires, à moins qu'ils ne soient gâchés par de mauvaises conditions météorologiques. Le premier événement sera l’éclipse totale de Lune, le 4 mai au soir, qui sera visible depuis l’Europe, l’Afrique, l’Asie et l'océan Indien, l’Amérique du sud, l’océan Atlantique. Si le spectacle est relativement fréquent, puisque l'on compte chaque année quatre éclipses au moins, deux de Soleil et deux de Lune, et sept au plus, il n'en est pas moins spectaculaire... si le ciel est dégagé. Il faudra attendre le 28 octobre pour une nouvelle éclipse de Lune, totale également. Une éclipse de Lune a lieu lorsque Soleil, Terre et Lune sont alignés, moment qui correspond à celui de la Pleine Lune. La Lune passe alors dans l'ombre de la Terre et ne reçoit plus les rayons solaires qui lui donnent sa brillance habituelle. Elle ne disparaît pas pour autant, contrairement au Soleil lors des éclipses totales, mais prend une teinte rouge sombre. Le 4 mai, notre satellite naturel, alors à l'horizon sud-ouest en France, prendra cette teinte plus ou moins rouge sombre une heure et quart durant, entre 19h52 et 21h07 GMT. Impossible néanmoins de prévoir sa couleur exacte, qui dépend, entre autres, de la nature de l'atmosphère terrestre et de l'activité solaire. La sortie de la Lune de l'ombre de la Terre à 22h12 GMT devrait permettre au disque lunaire de prendre différentes couleurs : peut-être le jaune, l'orangé, le vert ou le bleu (ces deux dernières couleurs produites par la réfraction des rayons solaires par la couche d'ozone de la stratosphère). Evénement plus rare, le passage, vraisemblablement visible à l'oeil nu, début mai, d'une comète: C/2001 Q4 NEAT. Bien que, chaque année, une douzaine de nouvelles comètes en moyenne soient enregistrées par l'Union Astronomique Internationale (UAI) et qu'une ou deux comètes de longue période soient redécouvertes lors de leur retour dans le voisinage solaire, bien peu peuvent être vues sans instrument. Depuis la spectaculaire Hale-Bopp, qui resplendit, des semaines durant, dans le ciel nocturne, au printemps 1997, aucune comète n’a été visible à l'oeil nu. Découverte le 6 novembre 2002 dans le cadre du programme de surveillance d'astéroïdes NEAT (Near Earth Asteroid Tracking), C2001 Q4 devrait être visible à l'oeil nu depuis les latitudes moyennes de l'hémisphère nord, mais plus aisément plus au sud, ou, à défaut, avec des jumelles, dès le début de la nuit. Au fil des jours, à partir du 7 mai, date de son passage au périhélie, le point de son orbite le plus proche du Soleil, la comète montera au-dessus de l'horizon, en passant de la constellation de la Licorne à celle du Cancer (à la mi-mai). Début mai, elle sera encore trop proche de l'horizon sud-ouest du ciel, trop clair par ailleurs (Pleine Lune le 4), pour être observable sans instrument, et obligatoirement hors des agglomérations. Une semaine plus tard, "on verra, explique Philippe Dupouy, directeur de l'Observatoire de Dax, une tache floue, moins ponctuelle qu'une étoile, et on pourra distinguer la queue de la comète". Le 8 juin, enfin, aura lieu un événement moins spectaculaire mais rarissime et que le XXème siècle n'a pas connu : le passage de la planète Vénus devant le Soleil. Ce jour-là, un gros point noir -le diamètre de Vénus est équivalent au trentième de celui du Soleil- traversera le disque solaire du sud-ouest au nord-est, bien visible à l’oeil nu mais l'oeil protégé. Le spectacle durera six heures environ. Il ne se reproduira, dans les mêmes conditions, qu'en 2125 |
| | Posté le 03-05-2004 à 12:21:44
| La recherche scientifique américaine perd du terrain WASHINGTON (AFP), le 03-05-2004 Les Etats-Unis ont commencé à perdre leur prédominance mondiale dans certains domaines importants des sciences et des inventions, cédant parfois la première place à des pays tiers, notamment asiatiques, écrit lundi le New York Times. Citant des experts gouvernementaux et privés, le journal indique que les performances étrangères dans la recherche fondamentale égalisent ou surpassent désormais souvent celles des Etats-Unis, peu conscients de ce phénomène et de ses conséquences pour l'emploi, l'industrie, la sécurité nationale ou encore le niveau de la vie intellectuelle et culturelle du pays. "Le reste du monde rattrape le retard", a résumé John Jankowski, éminent analyste de la Fondation nationale de la science. "La supériorité scientifique n'est plus le domaine des seuls Etats-Unis", a estimé cet expert cité par le New York Times. Selon le journal, certains analystes américains préoccupés par cette évolution admettent qu'elle pourrrait revigorer la lutte contre des maladies, le developpement de nouvelles sources d'énergie et la recherche de solution à des problèmes environnementaux. Cependant les Etats-Unis doivent affronter une concurrence dans l'engagement de scientifiques de talent et dans l'accès à des publications pour présenter les fruits de leur recherche, poursuit le journal. Le nombre de brevets d'inventions américaines est toujours très élevé, mais ce pourcentage est en baisse au profit des étrangers, notamment des Asiatiques, devenus plus actifs et qui sont désormais en tête dans certains domaines, ajoute le journal. La part américaine dans les brevets industriels des Etats-Unis, en chute constante, est tombée à 52%, souligne le quotidien. Le déclin américain dans le domaine scientifique est également palpable dans les publications, selon le New York Times. Ainsi la publication spécialisée Physical Review a recensé que les articles de physiciens américains parus dans les revues prestigieuses de science sont tombés à 29% en 2003, contre 61% en 1983, souligne le journal. Le New York Times cite Martin Blume, le redacteur en chef des revues de l'Amercian Physical Society, indiquant que la Chine a ainsi soumis plus de mille articles scientifiques l'année dernière |
| | Posté le 03-05-2004 à 12:22:15
| Un statut de "réfugié de l'environnement" demandé à l'Australie SYDNEY (AFP), le 03-05-2004 Des représentants d'associations écologistes de pays insulaires du Pacifique sud menacés par la montée du niveau de la mer ont demandé lundi à l'Australie de reconnaître un statut de "réfugié de l'environnement" aux victimes du réchauffement du climat. Ces militants, actuellement en visite en Australie, ont souligné que les changements de climat étaient à l'origine de la montée du niveau de l'océan et de l'augmentation de la fréquence de certains phénomènes comme les cyclones, qui rendront un jour inhabitables des îles du Pacifique. Fiu Mataese Elisara-Laulu, originaire de Samoa, a estimé que l'Australie, en tant que plus gros producteur régional de gaz à effet de serre considéré comme responsable du réchauffement du climat de la planète, avait une responsabilité particulière dans les dégâts causés à l'environnement. "Nous pouvons légitimement être considérés comme des réfugiés de l'environnement si l'on ne fait rien contre le phénomène", a-t-il déclaré à la radio ABC. "Mais malheureusement l'Australie semble être un piètre leader dans le Pacifique. De notre point de vue, ils veulent le pouvoir mais ils ne veulent pas en assumer les responsabilités". Le gouvernement conservateur de John Howard a rejoint les Etats-Unis en 2002 en refusant de signer le protocole de Kyoto sur la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre. Des chercheurs du gouvernement australien ont récemment publié un rapport faisant état d'une augmentation alarmante des émissions de gaz à effet de serre depuis 2002, imputable presque entièrement à la consommation de combustibles. |
| | Posté le 04-05-2004 à 13:24:00
| Téléphonie mobile: UFC-Que Choisir réclame des SMS à 3-5 centimes d'euros PARIS (AFP), le 04-05-2004 L'association UFC-Que Choisir a de nouveau demandé aux opérateurs de téléphonie mobile une baisse du prix des SMS, estimant qu'Orange, SFR et Bouygues Telecom "pratiquent toujours des prix exorbitants qui leur permettent d'engranger une marge de 80% sur chaque SMS". L'association de défense des consommateurs souhaite, dans un communiqué diffusé mardi, que le prix d'un SMS soit abaissé "à son niveau normal" soit un coût unitaire entre 3 et 5 centimes d'euro, contre "une moyenne" de 13 centimes actuellement. L'UFC a demandé à plusieurs reprises aux opérateurs français une baisse du prix des SMS. Dans le cadre du renouvellement des licences de téléphonie mobile GSM, en mars dernier, le gouvernement a assorti une baisse du prix de la licence à l'engagement des opérateurs de faire un geste en direction des consommateurs, en baissant le prix des SMS. Orange et SFR avaient alors indiqué qu'ils poursuivraient leur politique de diminution du prix des SMS. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:19:50
| Les enfants obèses davantage agresseurs ou victimes (Presse canadienne) L'obésité ne fait pas que compliquer la vie des jeunes, ou ruiner leur santé une fois adulte. Elle peut aussi les rendre plus susceptibles d'être victimes d'agresseurs ou de devenir eux-mêmes des agresseurs, indique une étude qui vient d'être publiée. Selon le chercheur Ian Janssen, bien que le lien entre obésité et agression ne soit pas surprenant, il s'avère quand même très fort. Par exemple, les filles obèses courent 90 pour cent plus de risque d'être violentées que les filles qui ont un poids normal. «Il suffit à n'importe qui d'aller sur un terrain de jeux et d'observer ce qui se passe pour le constater.» Mais il n'y a pas que les épithètes désobligeantes, ajoute M. Janssen. La violence s'exerce aussi physiquement, dans la forme des relations avec autrui. Les chercheurs entendent surtout par relation les comportements hautains, mensongers et l'invention de rumeurs diffamantes. Selon le chercheur et son équipe de l'Université Queen, à Kingston, en Ontario, les filles obèses sont également plus souvent victimes de ces comportements que les garçons. «C'était très évident et plus encore pour ce qui est de la violence physique. Pour nous, ce fut la plus grande surprise dans notre étude.» Les adultes qui pensent que les garçons obèses sont les seuls à souffrir de ce climat d'agression se trompent, soutient pour sa part une spécialiste qui prodigue des conseils par téléphone à des jeunes en difficulté. «Les filles souffrent tout autant affirme Gayle Browne. C'est pas seulement une affaire de petits gars qui s'estompe quand ils vieillissent.» Par ailleurs, les données révélaient aussi que beaucoup de jeunes de 15-16 ans souffrant d'embonpoint passaient du statut de victimes celui de bourreaux. Sans pouvoir confirmer par les renseignements recueillis, M. Janssen avance comme hypothèse que les jeunes victimes cherchent peut-être ainsi à se défouler sur les autres, à exprimer leur frustration. L'étude de M. Janssen, qui paraît dans l'édition de lundi de la revue Pediatrics, porte sur 5749 enfants âgés de 11 à 16 ans qui fréquentaient 171 écoles dans les 10 provinces canadiennes. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:20:23
| Santé Comment arrêter de fumer sans grossir (Associated Press) © gettyimages Arrêter de fumer est difficile, les fumeurs le savent bien, eux qui sont 75% à le souhaiter sans y parvenir pour autant. Parmi les motifs invoqués, la prise de poids provoquée par l'arrêt du tabac contre laquelle les remèdes existent pourtant. Dans son dernier numéro, la revue NutriNews fait valoir qu'un fumeur sur trois ne grossit pas à l'arrêt de la cigarette, mais que la majorité d'entre eux prend en moyenne 3 à 4 kilos, voire plus si certaines précautions ne sont pas prises. Une prise de poids fréquente et normale, souligne la revue. Voici quelques conseils pour éviter de grossir: relayer les cigarettes par des substituts de la nicotine peut ralentir la prise de poids en évitant les envies de grignotage. Il est également nécessaire de dépenser en moyenne 200 kcal de plus chaque jour, notamment grâce à l'activité physique. Dès l'arrêt du tabac, il faut 'bouger' plus. Par la pratique d'un sport ou, si l'on n'est pas sportif, en montant les escaliers au lieu de prendre l'ascenseur, en faisant de la marche à pied, en jardinant, etc. Il peut aussi être nécessaire à l'ex-fumeur de rééquilibrer son alimentation. La nicotine, en diminuant le goût des aliments, peut modifier les choix alimentaires. Le fumeur consomme généralement plus de plats en sauce, de produits gras et sucrés, de sel, au détriment des légumes, qu'il trouve fades. Dès que l'on prend la décision d'arrêter de fumer, il est recommandé de se faire conseiller par un professionnel -diététicien ou médecin nutritionniste- pour améliorer son alimentation sans tomber dans des régimes draconiens. L'arrêt de la cigarette est déjà générateur de stress, inutile d'en rajouter Pour lutter contre le grignotage, NutriNews recommande de veiller à prendre des repas suffisamment copieux. Cela implique de prendre chaque jour un bon petit déjeuner (boisson, pain beurré, fruit, yaourt), un déjeuner complet (viande peu grasse ou poisson, légumes, fromage, fruit, pain), éventuellement un petit goûter (boisson, fruit) et un dîner (soupe de légumes, salades ou crudités, jambon ou oeuf, laitage, dessert). Si la sensation de faim persiste entre les repas, il est préférable de 'craquer' sur du fromage blanc, une pomme ou des tomates cerises que sur du chocolat ou des biscuits. Pour les boissons, on donnera la préférence à l'eau. Le café a tendance à 'énerver' et les boissons alcoolisées donnent envie de fumer... Rappelons-nous enfin que les risques liés au tabagisme sont sans commune mesure avec la prise de quelques kilos. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:21:01
| Recherche Alzheimer: pas de résultats avant plusieurs années (Associated Press) En termes de lutte contre la maladie d'Alzheimer, seuls les médicaments contre les symptômes existent pour le moment, mais ils ne s'attaquent pas aux causes, qui sont la présence de «plaques amyloïdes» sur les cellules nerveuses. La recherche, notamment dans la voie de l'immunisation, avance mais ne devrait pas aboutir avant plusieurs années. Les médicaments actuels pour lutter contre la maladie d'Alzheimer, décrite pour la première fois en 1901 par un médecin qui lui donna son nom, existent depuis moins de dix ans. Ils s'attaquent avant tout aux symptômes de la maladie, par exemple en augmentant le taux d'acétylcholine, une substance médiatrice entre les neurones, pour renforcer la mémoire. Les recherches actuelles se focalisent sur des méthodes qui visent soit à empêcher le dépôt de «plaques amyloïdes» sur les neurones, ce qui les freine dans leur fonctionnement, soit à favoriser la désagrégation de ces plaques. Des études cliniques sont prévues pour certaines pistes dans ce domaine. La voie explorée qui semble la plus prometteuse est celle de l'immunisation (comme un vaccin), qui pourrait déboucher sur un traitement d'ici quatre à cinq ans. L'injection d'un sérum a vu en effet la multiplication d'anticorps parfois très efficaces mais a engendré des effets secondaires très sévères, comme les méningo-encéphalites pour 6% des patients traités. Des études se sont également dirigées vers la thérapie génique (7 à 10 ans de recherche encore nécessaires), la bithérapie, et l'action freinante de certains anti-inflammatoires, de la vitamine E, ou des oestrogènes. Les facteurs de la maladie, qui touche 17,8% des personnes de plus de 75 ans en France, peuvent être d'origine génétique (lien avec le chromosome 21 notamment) et aussi proches de ceux favorisant les maladies cardio-vasculaires. Il est donc recommandé de prévenir l'hypertension artérielle et le diabète, le poisson ayant aussi des vertus protectrices. |
| | Posté le 05-05-2004 à 11:45:28
| La loi sur l'exportation de médicaments dans les pays pauvres est adoptée Presse Canadienne Dans une rare unanimité, les députés de la Chambre des communes ont adopté mardi un projet de loi qui facilite l'exportation de médicaments brevetés vers les pays les plus pauvres. Les 229 députés présents en Chambre ont tous voté en faveur de la mesure. Le Canada est ainsi l'un des premiers pays à mettre en oeuvre une décision de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) rendue en août dernier. En vertu de la nouvelle loi, Ottawa pourra accorder des licences afin de permettre à des firmes de fabriquer des médicaments brevetés, même si elles ne détiennent pas elles-mêmes le brevet. Des fabricants canadiens de médicaments dits génériques (copies des originaux) pourront ainsi répondre aux besoins des pays en développement qui ne disposent pas d'une capacité suffisante de production pharmaceutique, et ce à très faible coût. La mesure sera particulièrement utile aux pays pauvres qui sont aux prises avec des épidémies de maladies requérant des médicaments coûteux, comme le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose. Une disposition de la loi demande aux compagnies participantes d'utiliser le régime de bonne foi dans le but de régler des problèmes de santé publique, et non pour des motifs commerciaux. Le texte porte le nom officiel de "Loi de l'engagement de Jean Chrétien envers l'Afrique", en raison des efforts consentis par l'ancien premier ministre pour cette cause. Le projet de loi doit encore recevoir l'approbation du Sénat avant d'entrer en vigueur, ce qui devrait être fait avant le déclenchement des élections fédérales, d'ici la fin du mois. |
| | Posté le 05-05-2004 à 12:41:58
| Incendies: des milliers de Californiens évacués, 6.600 hectares consumés LOS ANGELES (AFP), le 05-05-2004 Plusieurs milliers de personnes ont été évacuées de leur domicile mardi en raison des incendies qui ont déjà ravagé plus de 6.600 hectares dans le sud de la Californie (ouest), ont annoncé les autorités. Des milliers de pompiers combattaient les flammes depuis dimanche dans les comtés de Los Angeles, Riverside (est), San Diego (sud) et Santa Barbara (nord). Après trois départs de feu signalés dimanche, un autre incendie a débuté lundi au sud de Corona, dans le comté de Riverside, et avait parcouru mardi matin plus de 3.600 hectares, attisé par une chaleur atteignant 39 degrés C. Le comté de Riverside était mardi le plus touché par les incendies, avec 5.735 hectares consumés. "La situation là-bas est très difficile avec cette chaleur, et pour le moment l'incendie n'est maîtrisé qu'à 15%", a déclaré Becky Luther, du département des Forêts de Californie (CDF). Quelque 5.000 habitations ont dû être évacuées dans la nuit de lundi à mardi. Dans ce même comté de Riverside, un autre incendie a ravagé plus de 1.600 hectares à Ternecula, mobilisant un millier de pompiers. Plusieurs habitants ont également dû être évacués, notamment un centre d'art de l'Université de Californie, la "Dorland Mountain Colony". Une dizaine de pompiers souffrent de blessures légères ou de problèmes respiratoires. Un des incendies qui s'était déclaré dimanche à Lake Elsinore, également dans le comté de Riverside, était lui maîtrisé après avoir consumé 150 hectares. Plus au sud, dans le comté de San Diego, quelque 250 pompiers tentaient de vaincre un incendie près de la base des Marines de Camp Pendleton, déjà maîtrisé à 85% après avoir ravagé 728 hectares. Les autorités espèrent circonscrire le feu mercredi à 06h00 (13h00 GMT), a déclaré un porte-parole des Marines, le sergent Jim Goodwin. |
| | Posté le 05-05-2004 à 12:42:32
| Les kangourous menacés d'extinction en Australie SYDNEY (AFP), le 05-05-2004 Les kangourous, animaux emblématiques de l'Australie, sont décimés par la chasse et la sécheresse et certaines espèces pourraient disparaître d'ici dix ans, a averti mercredi l'Association de protection de la nature. Elle a indiqué que le kangourou rouge, le plus grand marsupial vivant de la planète, était fortement menacé par les programmes extensifs d'abattage. "Je pense que dans dix ans, nous ne verrons plus de kangourous rouges, à moins que nous arrêtions de les tuer dès maintenant", a déclaré Pat O'Brien, président de l'association. "Nous avons des chiffres qui démontrent qu'ils sont tués à une cadence bien plus élevée que leur capacité de reproduction", a-t-il indiqué. Le ministère australien de l'Environnement a établi des quotas industriels d'abattage, qui se sont élevés l'an dernier à 6,55 millions d'animaux. Le gouvernement estime que, selon des données datant de 1999, la population des trois principales espèces de kangourous se situe aux alentours de 30 millions. En plus des abattages, les kangourous ont souffert de la sécheresse historique qui a frappé le centre et l'est de l'Australie au cours des deux à trois dernières années. Les producteurs de viande de kangourous ont déja fait part de leurs inquiétudes sur la diminution impressionnante des populations dans l'Etat de l'Australie méridionale et celui des Nouvelles-Galles du Sud. |
| | Posté le 05-05-2004 à 12:43:04
| Un "train de l'espace" pour percer les mystères du réchauffement climatique CANNES (AFP), le 05-05-2004 Dans moins d'un an, en avril 2005, ils seront cinq à voler à la queue leu leu à 700 km au-dessus de nos têtes: le programme Aqua-train entrera alors dans sa phase opérationnelle, avec pour objectif principal pour ces cinq satellites de percer un jour les secrets de l'atmosphère et de mieux comprendre les mécanismes du réchauffement climatique. Essentiellement franco-américain, avec une touche de coopération canadienne, le programme Aqua-train, surnommé "The A train" dans un clin d'oeil à Duke Ellington, a démarré en mai 2002 avec le lancement du satellite américain Aqua, dédié à l'étude des échanges eau/atmosphère. Dans un an, ce sont cinq satellites qui voleront en formation: Aura (Nasa), Parasol (Centre national d'études spatiales), Calipso (Cnes/Nasa), Cloudsat (Nasa/Agence spatiale canadienne) et Aqua (Nasa), rejoints plus tard, en 2007, par le satellite Oco (Nasa). "C'est la première fois qu'on utilise un train de satellites de cette ampleur et aussi rapprochés", souligne Didier Tanré (CNRS), en présentant mardi à la presse le satellite Calipso, en cours de montage chez Alcatel Space, à Cannes (Alpes-Maritimes). Placés sur une même orbite, ils se suivent à quelques minutes d'intervalle: 15 minutes entre le premier et le dernier, tandis que plusieurs sont à quinze secondes seulement l'un de l'autre. "Ce concept de vol en formation est unique: un ensemble de six satellites va ainsi observer la même portion de l'atmosphère à quelques minutes d'intervalle", explique Vincent Cassé, responsable de ce secteur au Cnes. L'objectif de ces différentes missions est commun: mieux comprendre le rôle de la couverture nuageuse, qui dépasse 50% en moyenne de la surface de la planète, et des aérosols, ces fines particules qui flottent dans l'atmosphère et peuvent être d'origine naturelle, comme les vents de sable, ou liés à la pollution ou aux feux de brousse et incendies de forêts. Nuages et aérosols représentent actuellement les principales incertitudes sur la prédiction de l'évolution du climat. Les nuages réfléchissent en partie le rayonnement solaire, et contribuent donc à refroidir la Terre (effet parasol). Mais ils piègent aussi le rayonnement émis par le sol en l'absorbant, contribuant au réchauffement climatique (effet de serre). Quant aux aérosols, leur effet direct sur le rayonnement est principalement refroidissant, mais leur effet indirect sur les nuages est encore très mal connu, soulignent les scientifiques du Cnes. Pour cerner les propriétés de rayonnement des nuages et des aérosols, les mesures depuis l'espace sont essentielles. La plupart des instruments embarqués sur les satellites du "train de l'espace" ont déjà été utilisés à bord d'avions. "Mais l'avion ne donne pas la vision globale d'un satellite, qui permet de dégager les grandes relations fondamentales", résume Vincent Cassé. "+A train+ permettra de mieux modéliser ce processus", ajoute le scientifique. Avec des échéances qui ne sont pas pour demain: "cette phase devrait déboucher dans quinze-vingt ans sur une nouvelle génération de satellites qui tirera les conclusions de cette phase expérimentale", selon l'expert français. Pour déboucher vers 2020 sur des satellites susceptibles de faire des observations pérennes, avec un degré de fiabilité équivalent aux satellites météo actuels. |
| | Posté le 05-05-2004 à 12:45:54
| L'AFP et DioraNews s'associent dans la téléphonie mobile PARIS (AFP), le 04-05-2004 L'Agence France-Presse et DioraNews, agence de presse spécialisée dans l'information destinée aux téléphones mobiles, ont signé un accord de partenariat dans le domaine des services d'informations pour les téléphones mobiles, ont-ils annoncé lundi dans un communiqué commun. DioraNews réalise des journaux d'actualité et des alertes sous forme de SMS, MMS, audio et internet mobile à partir des bases de données brutes de l'AFP et commercialise des produits destinés au grand public, ont expliqué les deux agences. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:21:01
| Recherche La créativité chez les gens âgés Lauran Neergaard (Associated Press) C'est une drôle de réunion scientifique où résonnent des airs connus et où s'affichent des tableaux en lieu et place des clichés radiologiques: c'est celle d'artistes et de scientifiques réunis récemment à Washington à l'initiative de l'Institut national américain de la vieillesse et de la Société de promotion des arts dans les soins de santé pour mettre leurs connaissances en commun. Car, contrairement aux idées reçues, la créativité et la vieillesse ont un certain lien, quand on constate qu'il n'est pas rare par exemple que des chanteurs continuent de se produire en public à 70 ans passés. Selon certains scientifiques, la créativité pourrait même jouer un rôle important dans le fait de vieillir en bonne santé, et à l'inverse, la maladie pourrait donner un éclairage nouveau sur la façon qu'a le cerveau de percevoir les arts. «Même si nos cerveaux vieillissent, notre capacité artistique n'est en rien diminuée», estime le Dr Bruce Miller, neurologue spécialiste de comportementaliste à l'université de Californie à San Francisco. Une question se pose toutefois: en stimulant la créativité, les projets artistiques de plus en plus fréquents en maisons de retraite procurent-ils autant de bénéfice physique que de plaisir? Et si c'est le cas, comment? Jusque-là, on croyait que le déclin cérébral lié à l'âge était inéluctable. Aujourd'hui, les scientifiques savent que cette affirmation est fausse, et que le grand âge venant, le cerveau continue à travailler et à s'adapter à son environnement; ils savent aussi que la démence elle-même n'arrive pas à supprimer tous les aspects de la créativité, explique le Pr Miller. En fait, certaines formes de démence dégénérative permettent même à certaines personnes d'exprimer des capacités muettes avant la maladie, fournissant des clés importantes pour localiser les centres de la créativité. Prenons l'exemple de Jack, un homme d'affaires qui dit n'avoir jamais mis les pieds dans un musée. Au moment où se sont déclarées ses difficultés d'élocution, il s'est aussitôt mis à peindre de façon compulsive, notamment des toiles aux couleurs vives. Il a même gagné un prix, alors que le centre du langage dans son cerveau s'atrophiait. A cette époque, il avait fait le portrait d'un perroquet aux couleurs chatoyantes, alors qu'il «ne savait plus ce qu'était un oiseau», se souvient Bruce Miller. Jack souffrait de démence fronto-temporale, maladie souvent confondue avec Alzheimer. Cette affection épargne au départ les lobes pariétaux, une région impliquée dans la vision artistique mais qui détruit des zones cruciales du langage. Dans la maladie d'Alzheimer, en revanche, une détérioration précoce des régions impliquées dans la création artistique laisse les patients dans l'incapacité totale de recopier des figures géométriques les plus simples. Si la maladie peut agir sur la créativité, comment la créativité agit-elle sur les vieillards en bonne santé? Le Dr Gene Cohen, de l'Université George Washington, dirige une chorale de personnes âgées dans laquelle la moyenne d'âge des chanteurs est de 80 ans, le plus jeune étant âgé de 65 ans, et le plus vieux de 96. «Certains, venus chanter alors qu'ils pleuraient la mort de leur conjoint, ont dit qu'ils se sentaient mieux après avoir chanté», souligne-t-il. Les résultats finaux de l'étude qu'il a menée seront connus l'année prochaine mais déjà les résultats préliminaires soulignent que les personnes âgées qui chantent souffrent moins de dépression, vont trois fois moins souvent chez le médecin, prennent moins de médicaments, et augmentent leurs activités. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:21:34
| Technologie Des services de téléphonie IP d'ici la fin de l'année? Karine Fortin (Presse canadienne) Le fournisseur de services de télécommunications Microcell souhaite offrir d'ici la fin de l'année des services de téléphonie par internet - aussi appelée téléphonie IP - dans certaines zones urbaines où son réseau haute vitesse sans fil Inukshuk est disponible. «Pour nous le IP existe aujourd'hui. On est déjà propriétaire de la technologie qui nous permet de le faire. On va étendre nos réseaux à l'ensemble du Canada, marier nos produits et intégrer ces technologies pour qu'elles soient le plus utiles possible au consommateur», a souligné mercredi le pdg André Tremblay. L'entreprise montréalaise croit être en mesure d'offrir ce service à un coût très raisonnable. «C'est là qu'on va se différencier de la concurrence. Dans une maison dotée de notre service Internet haute vitesse, ajouter la téléphonie IP ne coûterait que des pennies», a assuré l'homme d'affaires. La direction de Microcell a refusé de dire quelles villes seraient les premières à bénéficier de ce service que des géants comme Vidéotron, Cogeco et même Bell Canada souhaitent aussi offrir à leur clientèle. La région métropolitaine de Vancouver sera presque certainement du lot. La compagnie connaît en effet un succès fulgurant dans cette ville depuis le lancement de sa «Cité Fido» qui permet aux abonnés de faire un nombre illimité d'appels locaux à partir de leur cellulaire pour 45 $ par mois. Ce concept, qui sera bientôt disponible dans d'autres municipalités, est l'un des piliers de la stratégie de croissance de Microcell pour les prochaines années. «Notre croyance à long terme, c'est que les services de téléphonie locale vont continuer à exister mais que leur valeur pour le client va diminuer sensiblement. La concurrence (...) va faire que dans le temps, il va y avoir de plus en plus de communications sur le sans fil», a expliqué M. Tremblay. Résultats Après un départ fulgurant, à la fin des année 1990, Microcell a dû se placer sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) en 2002. Un an après le «redémarrage» de la société, ses dirigeants sont plus optimistes que jamais en dépit de la perte de 14,3 millions $ ou 4,02 $ par action réalisée au premier trimestre clos le 31 mars dernier. L'an dernier à pareille date, la société montréalaise avait plutôt fait état d'un bénéfice net de 35,9 millions $ ou 0,15 $ par action. Ses produits se chiffraient alors à 133,5 millions $, comparativement à 145,3 millions $ cette année. «Nous sommes en période développement. L'important pour nous c'est de faire un bénéfice d'exploitation et d'avoir assez d'argent dans nos poches pour poursuivre notre expansion», a insisté M. Tremblay. Microcell attribue la diminution de sa rentabilité au premier trimestre à une forte hausse des frais d'acquisition d'abonnés. La société a ouvert au cours du trimestre quelque 40 000 comptes de plus que l'an dernier. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:22:06
| Santé Glaucome: deuxième cause de cécité dans les pays industrialisés Florence Sebaoun (Associated Press) «Le glaucome est une maladie grave qui entraîne une cécité absolue, la perte totale de toute perception lumineuse», a déclaré mercredi à l'Associated Press le professeur Jean-Paul Renard, chef de service adjoint à l'hôpital du Val de Grâce, en France. Pour les gens atteints, «c'est le noir complet, à la différence de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), qui garde un champ visuel périphérique, ce qui permet de se déplacer», a ajouté le secrétaire général de la Société française d'ophtalmologie, lors de la présentation des résultats d'une enquête menée à l'initiative de son association. «Nous n'avions pas eu d'enquête épidémiologique en France depuis plus de 20 ans», s'est-il félicité. Selon les résultats, il existe plusieurs formes de glaucome. La très grande majorité des patients (91 pour cent) est atteinte d'hypertonie oculaire ou de glaucome à angle ouvert. Les autres types de glaucome se rencontrent plus rarement. Si l'hypertonie oculaire et le glaucome à angle ouvert se répartissent de manière égale entre les hommes et les femmes (respectivement 54% et 53%), ainsi que les glaucomes à pression normale et à angle étroit (62% et 65%). La fréquence du glaucome augmente avec l'âge, notamment à partir de 40 ans, mais le diagnostic peut se faire à tout âge. Il existe des formes de glaucome juvénile, plus rares mais plus évolutives, qu'il faut dépister très précocément. Les facteurs de risque retrouvés le plus fréquemment sont les antécédents familiaux dans 25% des cas, la myopie dans 16 pour cent et le diabète dans 12 à 13% des hypertonies oculaires et de glaucome à angle ouvert. Cliniquement, la glaucome «s'attaque d'abord au champ visuel périphérique. La personne ne s'en rend pas compte car elle compense avec l'autre oeil. Une fois que le champ périphérique est détruit, la maladie va toucher la zone centrale du champ visuel et là, c'est le noir absolu», avertit ce spécialiste. L'enquête française Glaucome et hypertonie a été menée le 25 novembre 2003 auprès de 3896 patients âgés de 18 ans et plus, traités et non traités, examinés par 1173 ophtalmologistes répartis sur toute la France. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:22:39
| Recherche Severino Antinori annonce la naissance de bébés clônés (Associated Press) Dr. Antinori a refusé de fournir des détails sur les éventuels bébés clonés, évoquant notamment des raisons légales. Trois bébés humains clonés sont nés, a affirmé mercredi Dr. Severino Antinori, le très controversé spécialiste de la procréation, qui n'a une nouvelle fois pas donné de preuves de ses affirmations. Lors d'une conférence de presse à Rome, Severino Antinori a été interrogé au sujet de ses déclarations précédentes fin 2002 et 2003 lorsqu'il avait assuré connaître trois femmes enceintes de bébés clonés. Interrogé mercredi sur l'état des trois grossesses, il a répondu: «je sais que les trois se sont bien passées». Il a ajouté qu'il avait donné une «contribution culturelle et scientifique» à un groupe de scientifiques impliqués dans les grossesses en question. Dr. Antinori a toutefois refusé de fournir d'autres détails sur les éventuels bébés clonés, le lieu ou encore le jour de leur naissance, évoquant notamment des raisons légales. Le médecin, qui dirige une clinique spécialisée dans la fertilité à Rome, avait fait les gros titres des médias en 1994, en permettant à une femme ménopausée de 63 ans de devenir enceinte. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:23:10
| Recherche Un consortium international déterminera comment les gènes régissent l'organisme humain (Presse canadienne) Des savants canadiens ont rassemblé un consortium international qui cherchera à déterminer comment les gènes régissent les cellules de l'organisme humain. Le groupe a complété, mercredi, sa première rencontre. Ce projet apparaît comme le nouveau défi de la science, après qu'ait pu être établie la carte du génome, soit l'ensemble des gènes. Le professeur Michael Rudnicki, de l'Institut de recherche en santé d'Ottawa (Irso), a ainsi réuni le «consortium international du régulome» qui inclut des spécialistes tels Jack Greenblatt, de l'Université de Toronto, Irwin Davidson, de l'Institut de génétique et biologie moléculaire et cellulaire, du Collège de France, ainsi que d'autres collègues de Singapour, d'Italie, du Royaume-Uni et des États-Unis. Suite à la publication de la carte du génome, en 2003, les savants n'ont encore qu'une idée sommaire de la façon suivant laquelle les gènes assurent la régulation des cellules. «Il y a environ 30 000 gènes dans le corps humain et chacun d'eux est régi par une sorte de variateur de lumière», a indiqué M. Rudnicki en conférence de presse, pour vulgariser un peu le concept. Chaque sorte de cellule a aussi 30 000 voyants sur un tableau, avec des fils derrière; chaque type de cellule a un agencement particulier de luminosité associé à ces voyants. La moitié sont éteints alors que l'autre moitié sont allumés, et encore à différents degrés. «Nous voulons savoir comment les fils sont branchés derrière le tableau pour réguler l'agencement, ce qui définit la cellule et la façon dont elle fonctionne», a indiqué le spécialiste de l'Irso. La contribution canadienne au projet requerrait environ 50 millions $ sur les cinq prochaines années, des sommes qui proviendraient de plusieurs bailleurs de fonds fédéraux et provinciaux. La recherche sera menée surtout avec des souris de laboratoire mais elle utilisera aussi des cellules souches humaines, ce qui est possible grâce à un cadre législatif adopté aux Communes, l'an dernier. |
| | Posté le 06-05-2004 à 11:50:38
| Alliance numériQC présente le Sommet du jeu de Montréal Alliance numériQC, le réseau d’affaires de l’industrie des contenus numériques et du multimédia du Québec, annonce la tenue d’un tout nouveau rendez-vous pour les professionnels de l’industrie du jeu vidéo, le Sommet du jeu de Montréal, qui se tiendra les 3 et 4 novembre prochain. L’événement, qui se déroulera au Centre Mont-Royal, regroupera plus de 400 professionnels de la création, du développement et de la production de jeux vidéo, en provenance principalement du Québec, du Canada et de la côte est américaine. Ce Sommet, conçu pour répondre aux besoins de l’industrie du jeu vidéo qui représente près de 2000 travailleurs au Québec, vise trois objectifs: Accroître la visibilité et la communication dans l’industrie; Améliorer le développement de l’expertise de la main-d’œuvre; Augmenter le rayonnement de l’industrie québécoise à l’étranger. Alliance numériQC privilégie une formule spécialisée, mais de petite échelle, afin de conserver un environnement convivial favorisant l’acquisition de connaissances, les rencontres et les échanges, avec un contenu spécialisé de haut niveau et touchant autant aux aspects de création que de programmation. Un comité aviseur, regroupant des représentants d’entreprises du secteur, a été formé afin de pourvoir au contenu de l’événement. Les entreprises siégant au comité sont: A2M, DC Studio, DTI Software, Digital Fiction, Jamdat Canada, Microïds, Sarbakan et Ubisoft. Au programme, Alliance numériQC proposera une vingtaine de cours, séminaires, conférences et ateliers répartis sur deux jours, et travaille à l’élaboration de nombreuses activités complémentaires telles une soirée V.I.P., un cocktail, des rencontres spécialisées et une mini exposition, le tout propice au réseautage et au partage des connaissances. «Nous sommes très fiers de proposer aux professionnels québécois un événement qui saura répondre à leurs attentes et à leurs besoins. Avec le Sommet, nos créateurs pourront profiter de cette opportunité pour affiner et partager leurs connaissances et expertises, tout en ayant la chance de rencontrer leurs collègues, ainsi que des grands noms de l’industrie» explique Gilles Bertrand, directeur général d’Alliance numériQC. Des partenaires de taille ont aussi confirmé leur appui financier au projet, dont Développement économique Canada, le ministère du Développement économique et régional et de la Recherche, le ministère de la Culture et des Communications du Québec, Téléfilm Canada et la SODEC. D’autres partenaires des secteurs publics et privés confirmeront sous peu leur participation. L’industrie québécoise du jeu vidéo Au Québec, on compte plus de 40 compagnies actives dans le développement, l’édition, les logiciels de production et les services spécialisés, soit une main d’œuvre de près de 2000 emplois directement reliés à cette industrie. Plusieurs chefs de file de l’industrie sont établis à Montréal, soit en développement, tels Ubisoft, Electronic Arts, A2M, Microïds, Jamdat et Sarbakan, et en logiciels de production, tels Discreet, Softimage et Kaydara. À propos d’Alliance numériQC Alliance numériQC, le réseau d’affaires de l’industrie des contenus numériques et du multimédia du Québec, vise à soutenir et à accélérer la croissance et la compétitivité de son industrie dans le respect de tous ses intervenants. Son action est notamment centrée sur les PME avec une programmation concrète axée sur le développement des affaires, le développement des connaissances et des compétences, ainsi que sur la promotion de politiques et mesures de soutien à l'industrie. (Source: Alliance numériQC) |
| | Posté le 06-05-2004 à 12:48:48
| Des sénateurs s'inquiètent de laisser les Etats-Unis sans navette WASHINGTON (AFP), le 06-05-2004 Des sénateurs ont exprimé mercredi leur inquiétude sur l'avenir des vols spatiaux américains, en raison du délai de plusieurs années prévu par l'administration Bush entre le retrait de service prévu de la navette en 2010 et le lancement du futur véhicule d'exploration spatiale. L'administation américaine prévoit que la navette sera retirée du service en 2010, après la fin de la construction de la station spatiale internationale (ISS). Ce retrait devrait dégager des économies permettant de financer son successeur, le "Crew Exploration Vehicule". De ce fait, les Etats-Unis resteront pendant plusieurs années sans véhicule spatial, a souligné le sénateur démocrate Fritz Hollings lors d'une audition de la Commission du Commerce du Sénat. "Je pense peu probable que ce Congrès, pas plus qu'une future législature, puisse soutenir ce plan", a-t-il assuré. Le président George W. Bush avait fixé en janvier l'objectif d'un retour sur la Lune d'ici 2020, et à plus long terme d'une mission habitée sur Mars, proposant de financer ce projet en éliminant progressivement des programmes existant. Pour le démocrate Bill Nelson, "il ne serait pas sage pour les Etats-Unis de dépendre de la Russie pour accéder à l'ISS" si la navette était retirée du service prématurément. Le président de la Commission, le républicain Sam Brownback, jugeant anciennes et coûteuses (4 milliards de dollars par an) les trois navettes restantes de la flotte, a demandé à la Nasa "d'explorer des alternatives, avec notamment la Russie et les Européens ainsi qu'avec le secteur privé" pour acheminer à moindre coût les éléments et modules nécessaires à l'ISS. Après l'explosion de Columbia en février 2003 et la suspension des vols américains, la relève des équipages et le ravitaillement de l'ISS repose entièrement sur la Russie et ses vaisseaux Soyouz. |
| | Posté le 06-05-2004 à 12:51:29
| Orange lance des tests commerciaux UMTS à Lille LILLE (AFP), le 06-05-2004 L'opérateur mobile Orange (France Télécom) a lancé jeudi des tests commerciaux de services de téléphonie mobile de troisième génération (UMTS) à Lille, deuxième ville pilote après Toulouse. Près de 1.400 testeurs ont été recrutés, dont 500 clients pilote entreprise, pour évaluer des services qui seront lancés commercialement au niveau national au second semestre 2004, a indiqué l'opérateur. L'UMTS promet des débits maximum environ 10 fois supérieurs à l'actuel GPRS, des débits notamment utiles pour la consultation de contenus vidéo sur un mobile, ou pour bénéficier d'une connexion haut débit sans fil sur un PC portable. Pour ces tests à Lille, les clients grand public devront payer 15 euros par mois en plus de leur habituel abonnement GSM pour un forfait de trois heures de communication voix et visiophonie et un accès illimité aux services multimédia (SMS, MMS). "Cela ne préfigure en rien les tarifs commerciaux. Il s'agit de faire une offre simple pour que nos testeurs utilisent les services car ce qui nous intéresse, c'est de les interroger après pour connaître les usages qu'ils en auront faits. On est dans une logique de laboratoire", prévient Bruno Dachary, directeur du projet villes pilotes d'Orange. Les équipementiers retenus pour les tests à Lille sont Alcatel, qui fournit la plateforme de services et l'infrastructure radio, et Ericsson, pour la technologie coeur de réseaux. Orange vise une couverture de 90% de la population en haut débit sans fil d'ici 2009, l'UMTS étant une des technologies au service de cet objectif. Le deuxième opérateur mobile français SFR lancera le 12 mai ses premières offres commerciales de téléphonie de 3ème génération pour les entreprises, et prévoit ses premières offres grand public pour juin. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:19:44
| OGM Controverse autour du gazon transgénique aux États-Unis Rukmini Callimachi (Associated Press) C'est un gazon vert brillant, fin comme une feuille de papier, uniforme comme du cellophane et résistant aux herbicides, qualité qui soulève la controverse. Les écologistes craignent en effet que ce tapis vert transgénique pour parcours de golf ne se répande de manière incontrôlée dans la nature. Cette pelouse mutante est cultivée sur un terrain anonyme de Gervais, localité rurale des environs de Salem dans l'Oregon, au nord-ouest des États-Unis. Quelque 160 hectares d'herbe transgénique poussent aussi à titre expérimental, sous les auspices de la firme américaine Scotts, à Madras, à trois heures de route de Gervais. Cette société de biotechnologie a modifié génétiquement l'agrostis, une plante utilisée pour les greens et les fairways des parcours de golf, pour la rendre résistante à un herbicide très courant. La firme refuse de révéler l'emplacement exact du site par crainte d'une intervention des écologistes, qui tentent de faire interdire ce gazon génétiquement modifié. Les défenseurs de l'environnement ne sont pas les seuls à s'inquiéter. Des organismes publiques comme le Bureau de la gestion du territoire (BLM) et le Service des forêts se montrent également méfiantes. «Notre crainte est que si le gazon devait se propager sur des espaces publics, nous ne sachions le contrôler», souligne Gina Ramos, une spécialiste du BLM. En se répandant dans l'environnement, il pourrait donner à des parcs des allures de terrain de golf en étouffant toute biodiversité. Bob Harriman, principal chercheur chez Scotts, rétorque que de nombreuses études menées par son entreprise indiquent que ce risque est peu probable. La version naturelle de l'agrostis constitue la surface idéale pour la pratique du golf. Mais ce tapis vert peut être défiguré par les mauvaises herbes qui croissent verticalement en bouquet comme le ferait un artichaut. Sur un green, ces excroissances agissent comme un ralentisseur, qui dévie la trajectoire de la balle même du golfeur le plus doué. «Tiger Woods a horreur de ça», affirme M. Harriman au sujet de l'as du golf. Le problème est que tenter d'éliminer l'agent perturbateur avec un herbicide comme le Roundup, fabriqué par Monsanto, reviendrait à détruire tout le gazon. Or, le spécimen transgénique testé par Scotts a été conçu pour être résistant au Roundup, et devrait ainsi permettre grâce à l'usage du désherbant d'obtenir un green parfait. Actuellement sur les 15 000 parcours de golf aux États-Unis, seuls les plus huppés peuvent se permettre d'éliminer les mauvaises herbes des greens par fumigation ou manuellement. Le gazon de Scotts, qui a le soutien de l'Association américaine de golf, est dans la phase finale en vue de son agrément par les autorités. Mais le BLM et le Service des forêts ont demandé au ministère de l'Agriculture de mener des recherches complémentaires sur l'impact potentiel du gazon sur l'environnement avant toute homologation. Au BLM, Gina Ramos souligne qu'il faudrait savoir comment on pourrait empêcher ce gazon résistant au Roundup de proliférer de manière anarchique s'il devait s'échapper des parcours de golf. Le département de l'Agriculture de l'Oregon et le département de la pêche et de la chasse de Californie ont également appelé à la prudence. Depuis l'introduction de la première tomate génétiquement modifiée il y a une décennie, les OGM suscitent une vive controverse. Il y a quatre ans, un groupe se faisant appeler l'Association des golfeurs anarchistes a pénétré dans un centre de recherche sur les graines à Portland (Oregon), piétiné des parcelles expérimentales et taggé un slogan sur les murs: «La nature se venge». Des actions des anti-OGM ont visé au total une vingtaine de sites dans la même période. Elles ont rendu les entreprises de biotechnologie nerveuses sans les dissuader d'abandonner leurs expérimentations. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:20:25
| Recherche Un consortium international déterminera comment les gènes régissent l'organisme humain (Presse canadienne) Des savants canadiens ont rassemblé un consortium international qui cherchera à déterminer comment les gènes régissent les cellules de l'organisme humain. Le groupe a complété, mercredi, sa première rencontre. Ce projet apparaît comme le nouveau défi de la science, après qu'ait pu être établie la carte du génome, soit l'ensemble des gènes. Le professeur Michael Rudnicki, de l'Institut de recherche en santé d'Ottawa (Irso), a ainsi réuni le «consortium international du régulome» qui inclut des spécialistes tels Jack Greenblatt, de l'Université de Toronto, Irwin Davidson, de l'Institut de génétique et biologie moléculaire et cellulaire, du Collège de France, ainsi que d'autres collègues de Singapour, d'Italie, du Royaume-Uni et des États-Unis. Suite à la publication de la carte du génome, en 2003, les savants n'ont encore qu'une idée sommaire de la façon suivant laquelle les gènes assurent la régulation des cellules. «Il y a environ 30 000 gènes dans le corps humain et chacun d'eux est régi par une sorte de variateur de lumière», a indiqué M. Rudnicki en conférence de presse, pour vulgariser un peu le concept. Chaque sorte de cellule a aussi 30 000 voyants sur un tableau, avec des fils derrière; chaque type de cellule a un agencement particulier de luminosité associé à ces voyants. La moitié sont éteints alors que l'autre moitié sont allumés, et encore à différents degrés. «Nous voulons savoir comment les fils sont branchés derrière le tableau pour réguler l'agencement, ce qui définit la cellule et la façon dont elle fonctionne», a indiqué le spécialiste de l'Irso. La contribution canadienne au projet requerrait environ 50 millions $ sur les cinq prochaines années, des sommes qui proviendraient de plusieurs bailleurs de fonds fédéraux et provinciaux. La recherche sera menée surtout avec des souris de laboratoire mais elle utilisera aussi des cellules souches humaines, ce qui est possible grâce à un cadre législatif adopté aux Communes, l'an dernier. |
| | Posté le 07-05-2004 à 11:22:54
| Découverte Un ancêtre du colibri découvert en Europe Randolph Schmid (Associated Press) Le fossile d'un volatile ressemblant à un oiseau-mouche (ou colibri), vieux de 30 millions d'années, a été mis au jour en Allemagne. Une découverte qui fait remonter dans le temps l'arbre généalogique de cette espèce, souligne un article publié vendredi dans la revue Science. Le fossile est également le premier d'un oiseau ressemblant à un colibri inconnu en dehors du continent américain, souligne l'auteur de la découverte, Gerald Mayr, qui travaille au Forschungsinstitut Senckenberg, un musée d'histoire naturelle à Francfort. «C'est la première trace précise d'un colibri de type moderne découvert dans le Vieux Monde», souligne-t-il. Auparavant, on estimait que les oiseaux-mouches connus les plus anciens avaient vécu il y a un ou deux millions d'années, d'après des restes retrouvés en Amérique centrale. Le fossile de moins de cinq centimètres de long a été découvert dans un dépôt d'argile dans le Bade-Wurtemberg (sud-ouest). Le Pr Mayr a baptisé la nouvelle espèce Eurotrochilus Inexpectatus, ce qui signifie «version européenne inattendue du Trochilus», qui est le nom d'un genre moderne de colibri. Helen James, une ornithologue du Muséum national d'histoire naturelle du Smithsonian, aux États-Unis, souligne que la nouvelle espèce était déjà en partie connue mais que les chercheurs n'avaient pu jusqu'ici étudier son crâne et son bec. «C'est un beau spécimen. Nous savons maintenant grâce à ce fossile que l'oiseau était semblable au colibri pour la forme de son bec et qu'il diffère certainement du martinet et d'autres membres de cet ordre.» Le Pr Mayr souligne que la découverte est un «exemple frappant de la complexité de l'évolution et de la biogéographie animale», l'habitat des colibris actuels se trouvant uniquement sur le continent américain. «Les espèces qui aujourd'hui sont cantonnées dans une certaine région ont pu vivre dans des zones géographiques différentes ou plus vastes dans le passé.» La découverte du fossile «pourrait ouvrir une nouvelle perspective sur l'évolution de parties de la flore du Vieux Monde», souligne-t-il. Les colibris ont un long bec pour aspirer le nectar des fleurs et des ailes qui lui permettent de se nourrir tout en volant sur place comme un hélicoptère. |
| | Posté le 07-05-2004 à 12:31:24
| Les baleiniers norvégiens ressortent leurs harpons OSLO (AFP), le 07-05-2004 Les baleiniers norvégiens remettront le cap au large la semaine prochaine pour une nouvelle saison de chasse au petit rorqual, alors que les chercheurs s'opposent sur le degré de souffrance infligée à l'animal. Supplice inhumain pour les uns, méthode la plus efficace pour tuer un mammifère de cette taille pour les autres, le harpon est surmonté d'une grenade, censée détonner à l'intérieur de la baleine et lui infliger un traumatisme nerveux fatal. "Etant donné l'environnement constamment changeant dans lequel évoluent les baleines, il est pratiquement impossible de procéder à une chasse propre et rapide", estime la Société mondiale pour la protection des animaux (WSPA) dans un rapport paru en mars. Selon des statistiques officielles, le harpon à grenade utilisé par les professionnels norvégiens tue instantanément 80% des cétacés. Faute de faire mouche au premier coup, les baleiniers achèvent généralement l'animal avec un deuxième harpon ou un fusil de gros calibre. La mise à mort des baleines devrait être comparée à celle des animaux d'élevage, dont l'abattage se veut rapide et indolore. Or, les cétacés mettent en moyenne plus de deux minutes à mourir, voire plus d'une heure lorsque le harpon se détache, pointe la WSPA. Ayant déposé une réserve contre un moratoire international effectif depuis 1986, la Norvège est le seul pays au monde à autoriser la chasse commerciale à la baleine, dont les stocks sont, selon elle, abondants. Le quota pour la saison qui s'ouvre lundi a été fixé à 670 prises. Le comité scientifique de la Commission baleinière internationale évalue à environ 107.000 le nombre de petits rorquals dans les eaux fréquentées par les baleiniers norvégiens. Pour décrire la mort des baleines, un médecin britannique embarqué sur une baleinière évoquait en 1946 "un cheval avec deux ou trois épieux explosifs plantés dans l'estomac, que l'on oblige à traîner le chariot d'un boucher dans les rues de Londres alors que son sang coule à torrents dans le caniveau". "Les harponneurs eux-mêmes admettent que si les baleines pouvaient crier, cette industrie cesserait car personne ne pourrait le supporter", ajoutait-il, cité par la WSPA. Les harponneurs d'aujourd'hui sont toutefois d'un autre avis. "La baleine ne se rend même pas compte de ce qui se passe. Elle ne sait pas qu'on la chasse et lorsqu'elle est harponnée, elle meurt instantanément", explique Rune Froevik, porte-parole du lobby pro-baleinier High North Alliance. Contrairement aux animaux d'élevage sujets au stress avant leur mort, les baleines vivent en liberté, ignorant leur sort jusqu'au moment ultime, fait-il valoir. Celles qui ne meurent pas sur le coup sont très souvent rendues inconscientes par l'explosion de la grenade, selon Siri Knudsen, qui a examiné le cerveau de 66 baleines dans le cadre d'un doctorat. Et sur les centaines de baleines harponnées chaque année en Norvège, elles ne seraient que trois ou quatre à nécessiter un "coup de grâce". "Très rares sont celles qui survivent et restent conscientes après le premier harpon", renchérit Egil Ole Oen, vétérinaire qui a conçu la grenade utilisée par les baleiniers norvégiens. "Le problème de la maladresse humaine se retrouve partout, aussi bien à la chasse que dans les abattoirs", ajoute-t-il. Avec un taux de mort instantanée de 80%, "sa" grenade est quatre fois plus efficace que la balle du chasseur d'élan. Cette efficacité tranche aussi avec les résultats constatés dans les autres pays où la chasse à la baleine est pratiquée. Au Japon, où on les capture officiellement pour des raisons scientifiques, près de 60% des cétacés ne meurent pas immédiatement. Il y a peu, les Russes chassaient encore la baleine à la Kalachnikov tandis que les Inuits du Canada utilisent, eux, des lances explosives dont la conception remonte au XIXe siècle. |
| | Posté le 07-05-2004 à 12:32:25
| Le robot Opportunity au bord d'un cratère au fort potentiel scientifique WASHINGTON (AFP), le 07-05-2004 Le robot américain Opportunity se trouve désormais au bord d'un cratère profond d'au moins 10 mètres, au très fort potentiel scientifique pour établir le passé géologique de la planète Mars, a déclaré jeudi le responsable scientifique de la mission, Steve Squyres. Révélant une photographie panoramique de l'intérieur de ce cratère appelé Endurance, le chercheur a estimé qu'il s'agissait de "la plus spectaculaire image de cette mission, d'un point de vue scientifique". Le cratère comporte des affleurements rocheux "qui vont nous en dire long sur ce qui s'est passé dans le Meridiani Planum", la région de Mars où est posé le robot depuis la fin janvier, a poursuivi le chercheur de Cornell University (New-York) qui dirige les chercheurs au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie), le centre de contrôle de la mission. La profondeur de ce cratère est à la fois "une bonne nouvelle, car elle expose beaucoup de roches et une mauvaise nouvelle, car c'est un endroit dangereux pour le robot qui pourrait basculer dans le vide", a dit M. Squyres. La décision de descendre dans le cratère n'est pas encore prise. Pour l'instant, Opportunity va en faire le tour, parcourant plus de 100 m, pour le photographier sous tous les angles. "Nous allons essayer de trouver un endroit nous permettant d'accéder sans risque" aux roches exposées pour les analyser, a poursuivi M. Squyres, pour qui ce cratère présente "un potentiel scientifique énorme". Les roches exposées pourraient permettre aux chercheurs d'établir l'évolution de cette plaine martienne, dans laquelle ils ont déjà établi la présence passée d'eau salée. Opportunity est l'un des deux robots envoyés sur Mars dans le cadre de la mission Mars Exploration Rover, dotée de 835 millions de dollars. Ces deux robots jumeaux ont achevé leur mission de départ au terme de trois mois d'exploration. Leur bonne santé a conduit la Nasa à décider d'une prolongation de la mission jusqu'en septembre. Le robot Spirit, posé dans le cratère Gusev aux antipodes de son jumeau, évolue en direction de collines appelées Columbia Hills, située à une distance de près de deux kilomètres. Les chercheurs espèrent y trouver des roches plus anciennes que celles, volcaniques, que le robot a pour l'instant examinées. Sauf accident, il devrait arriver à destination vers la mi-juin. |
| | Posté le 07-05-2004 à 12:33:27
| La pollution de l'air fait plusieurs milliers de morts par an en France PARIS (AFP), le 06-05-2004 La pollution de l'air dans les agglomérations, et plus particulièrement les particules fines émises par les automobiles, est directement responsable de la mort de plusieurs milliers de personnes chaque année en France, selon deux rapports publiés jeudi. Les experts de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE) donnent une estimation du nombre de décès attribuables, en 2002, à l'exposition aux particules fines au cours des années passées. Dans la fourchette haute de cette estimation, 5% des décès chez les plus de 30 ans seraient attribuables à cette pollution, soit 9.513 morts, et 3% dans la fourchette basse, soit 6.453 décès. Pour les victimes de la pollution atmosphérique, les maladies cardiopulmonaires viennent en tête avec 4.876 décès, devant les cancers du poumon (1.117). Les deux rapports publiés par l'AFSSE, créée en 2001, sont disponibles sur le site de l'agence (www.afsse.fr). Ce travail "situe les enjeux en termes de santé publique, en proposant une estimation, à travers la littérature disponible, de l’impact sur la santé d’une exposition chronique aux particules fines présentes dans l’air dans 76 agglomérations urbaines françaises", indiquent les auteurs du rapport. Les particules fines font partie des éléments polluants de l’atmosphère en ville, au même titre que le dioxyde d’azote (NO2), et ont comme principales sources d’émission les activités industrielles, le trafic automobile et le chauffage. Le rapport estime à 900.000 euros "le coût de chaque décès lié à la pollution atmosphérique", et souligne que "les conséquences néfastes engendrées par le trafic automobile sont supérieures aux montants payés via les péages et la fiscalité sur les carburants". Un rapport complémentaire confié à l'Agence étudie les mesures susceptibles de réduire les émissions des polluants et les expositions de la population en milieu urbain. Il analyse des expériences conduites et les propositions formulées dans différentes enceintes sur le plan national (le Programme national de réduction des émissions atmosphériques et le "Plan air" du gouvernement) et international. Ce deuxième rapport met à la disposition des acteurs concernés, en premier lieu des pouvoirs publics, une "boîte à outils" dans laquelle puiser des idées pour poursuivre, prolonger et, si nécessaire, renforcer les efforts déjà entrepris. De son côté, le ministre de l'Ecologie Serge Lepeltier a reconnu jeudi que la lutte contre la pollution de l'air n'avait "pas suffisamment pris en compte" le rejet des particules fines dues aux véhicules. Le ministre a confirmé que le document était un "rapport préliminaire" datant de février dernier, mis sur internet après que Le Point en ait eu connaissance. Il a démenti une information de l'édition de jeudi de l'hebdomadaire selon laquelle il se serait opposé à sa publication, tout comme le cabinet du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. "On n'a pas voulu cacher les choses", a-t-il affirmé, précisant que le document n'avait pas été initialement publié dans l'attente de "chiffres complémentaires", demandés par ses services. Le gouvernement étudie actuellement, dans le cadre d'un Plan santé-environnement qui pourrait sortir fin juin, "plusieurs mesures" pour limiter les émissions de particules fines des moteurs. Il discute notamment d'une généralisation des filtres à particules, qui équipent actuellement les véhicules diesel haut de gamme, ou d'une "prime à la casse" des voitures les plus anciennes. |
| | Posté le 07-05-2004 à 12:35:19
| Vivendi Universal affirme sa volonté de garder le contrôle de SFR PARIS (AFP), le 07-05-2004 Le PDG de Vivendi Universal, Jean-René Fourtou, a affirmé jeudi devant les actionnaires la volonté de son groupe de garder le contrôle de sa très profitable activité de téléphonie mobile SFR, convoitée par le britannique Vodafone. M. Fourtou a aussi redit son souhait de marier l'activité de téléphonie fixe Cegetel avec l'opérateur Neuf Telecom et démenti tout désaccord avec le Maroc sur la montée au capital de VU dans Maroc Telecom. "Je n'ai absolument pas l'intention de céder la majorité dans SFR/Cegetel", a dit le PDG. "Vodafone peut lancer une OPA sur la totalité de Vivendi, ce qui le conduirait à courir pas mal de risques et de difficultés. C'est la raison pour laquelle je ne crois pas aujourd'hui à une telle éventualité", a-t-il ajouté. Le PDG de Vivendi a justifié la structure du groupe autour de deux activités. "Les activités de télécommunications aident à consolider les activités médias, qui sont toutes en restructuration à l'exception de Vivendi Universal Entertainment", a-t-il ajouté, soulignant les "synergies financières" existant entre ces deux pôles. La stratégie de Vivendi Universal, centrée sur les médias et la téléphonie est remise en cause par des analystes financiers qui doutent des atouts de la détention de ces deux catégories d'activités au sein d'un même groupe. Arrivé en pleine tourmente à l'été 2002 pour succéder à Jean-Marie Messier, M. Fourtou s'est employé à démontrer, devant des actionnaires relativement peu remontés par rapport aux années précédentes, les progrès réalisés par le groupe, soulignant que "la crise est derrière nous". "Il faut se souvenir qu'au 30 juin 2002, les dettes s'élevaient à 35 milliards d'euros (11,6 mds EUR fin 2003, ndlr) et que nos pertes cumulées ont atteint 38 milliards d'euros (entre 2001 et 2003), record national et peut-être international", a-t-il dit. Le PDG de VU a défendu le principe des stock-options, contestées par nombre de petits actionnaires alors que le groupe a enregistré une nouvelle perte nette en 2003. "Ce serait une régression de les supprimer", a-t-il dit, jugeant qu'elles permettent "d'associer l'interêt des dirigeants et des actionnaires". M. Fourtou a reçu au titre de l'exercice 2003 1,5 million d'options de souscription d'actions et 1 million pour 2002. Il a perçu une rémunération brute de 2,256 millions d'euros en 2003. M. Fourtou a placé en tête des priorités la finalisation de la fusion de ses activités américaines regroupées dans Vivendi Universal Entertainment (VUE) avec le réseau de télévision américain NBC (groupe General Electric). "La finalisation de la fusion NBC/VUE est une priorité et nécessite des négociations supplémentaires et son acceptation par Washington. Elle pourrait se faire dans les jours qui viennent, en tout cas en mai", a dit M. Fourtou. "En 2003 la nouvelle société NBC-VUE aurait dégagé un résultat d'exploitation pro forma de 3,2 milliards de dollars", a-t-il ajouté. |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:43:33
| Espace Exploration du cratère Endurance sur Mars (Associated Press) Le cratère aurait été jadis un océan salé. ©AP/NASA Les scientifiques de l'agence spatiale américaine NASA ont déclaré jeudi qu'ils envisageaient d'envoyer le robot Opportunity dans les profondeurs du cratère Endurance sur la planète Mars. Ce voyage permettrait au robot de terminer sa mission sur la planète rouge en étudiant les strates de roches du fond du cratère qui pourrait avoir été il y a longtemps un océan salé extra-terrestre. Les multiples couches de sous-bassement qui forment la pente intérieure du cratère Endurance cratère sont par endroits d'une hauteur de 4,8 mètres à 9,9 mètres. «C'est le paysage le plus spectaculaire que nous avons vu de la surface martienne, pour sa valeur scientifique, mais aussi pour sa beauté à l'état pur», a déclaré Steve Squyres, le scientifique responsable de la mission. |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:44:05
| Recherche Des chercheurs identifient le siège de la mémoire à long terme (Presse canadienne) Des chercheurs croient avoir découvert l'endroit du cerveau où s'impriment les souvenirs lointains - comme le premier jour d'école où les Noël d'antan. Des scientifiques de l'Hôpital pour enfants malades de Toronto et de l'Université de la Californie à Los Angeles (UCLA) affirment que le cortex falciforme antérieur - une portion du cortex cérébral - pourrait être l'endroit où sont rassemblés les vieux souvenirs, ont indiqué des chercheurs dans la revue Science. Leur travail permet pour la première fois d'identifier une région du cerveau dont la fonction serait de recueillir et de faire surgir les souvenirs lointains. «La plupart des gens définissent la mémoire comme la somme des expériences de leur vie, a dit le docteur Alcino Silva, principal investigateur de l'étude et chercheur à UCLA. Ces souvenirs colorent qui nous sommes et, jusqu'ici, nous étions restés perplexes par la façon dont le cerveau les rassemble et les utilise.» L'étude permettra d'éclairer la mécanique de ces deux opérations en contribuant à la cartographie du cerveau ainsi que dans la compréhension du fonctionnement de la mémoire, ce qui pourrait, en bout de ligne, fournir des explications scientifiques aux troubles de la mémoires, a dit le co-auteur de l'étude, Paul Frankland, de l'Hôpital des enfants malades de Toronto. «De toute évidence, plusieurs troubles héréditaires de la mémoire qui sont associés à la perte de mémoire, a dit M. Frankland. Si nous comprenons comment le système fonctionne, nous pourrions éventuellement développer une thérapie dirigée vers ces zones particulières.» |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:44:54
| Découverte Les cellules productrices d'insuline pourraient se régénérer, selon une étude Andrew Bridges (Associated Press) Contrairement aux idées habituellement admises, les cellules productrices d'insuline situées dans le pancréas peuvent se régénérer, une découverte qui ouvre la voie à la mise au point de nouveaux traitements du diabète sans injection d'insuline. Ces travaux sont publiés jeudi dans la revue scientifique Nature. Le diabète est caractérisé par un taux de sucre dans le sang trop élevé. Dans le diabète de type 1 ou diabète juvénile, le système immunitaire attaque et détruit certains cellules spécialisées, qui fabriquent de l'insuline, l'hormone de régulation du sucre sanguin. Régénérer ces cellules et les maintenir dans le pancréas pourrait aider les personnes atteintes de diabète de type 1 à fabriquer leur propre insuline. Cette recherche, effectuée sur des souris de laboratoire, ne concerne pas le diabète de type 2, le diabète le plus fréquent, qui est lié au surpoids. Les scientifiques cherchent depuis longtemps le moyen de produire une plus grande quantité de ces cellules spécialisées, productrices d'insuline, baptisées cellules bêta. Mais cette nouvelle expérience suggère qu'il n'est pas indispensable de chercher au-delà des cellules elles-mêmes. Des études antérieures avaient évoqué la possibilité, pour les cellules souches embryonnaires ou les cellules souches adultes de produire des cellules pancréatiques béat. La nouvelle étude n'établit aucune preuve que les cellules souches adulte, que certains espéraient utiliser comme alternative aux embryons humains, soient impliquées dans la régénération des cellules productrices d'insuline. «J'ai renoncé à y croire, et nous nous concentrons maintenant sur deux types de cellules», a déclaré le coauteur de l'étude Douglas Melton, chercheur de l'Institut médical Howard Hughes, de l'Université de Harvard Pour d'autres, au vu de certaines expériences, les cellules souches embryonnaires pourraient jouer un rôle important. «Nous devons retenir toutes les hypothèses, sans exception», a déclaré Vijay Ramiya, chercheur sur les cellules pancréatiques bêta à l'Université de Floride. Le mécanisme de réplication des cellules bêta en nombre suffisant pour être efficaces demeure par ailleurs mystérieux. On compte environ 171 millions de diabétiques dans le monde dont 10% seulement souffrent de diabète de type 1. |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:45:30
| Santé Les dangers de la pollution chimique (Associated Press) De nombreux scientifiques de renom réunis à l'occasion d'un colloque international à l'Unesco ont lancé vendredi leur «Appel de Paris», qui vise à faire prendre conscience à l'opinion des dangers de la pollution chimique. Avertissant d'emblée que «l'espèce humaine est aujourd'hui en danger», le texte souligne que «la situation sanitaire se dégrade partout dans le monde». Il relève à ce sujet que «l'incidence globale des cancers augmente partout dans le monde». Autre constat alarmant: en Europe, «15% des couples sont stériles et un enfant sur sept est asthmatique, très probablement en raison de la pollution de villes et des habitations». Les signataires de cet appel, parmi lesquels les Prs Jean Bernard, Jean Dausset, Lucien Israël, François Jacob et Luc Montagnier, observent que «l'homme est exposé aujourd'hui à une pollution chimique diffuse occasionnée par de multiples substances ou produits chimiques». Ils s'inquiètent notamment que «certaines de ces substances ou produits s'accumulent dans les organismes vivants, y compris dans le corps humain», avec les risques de cancer, de mutation génomique ou de dégradation de la fonction reproductive que cela implique. Les scientifiques réclament par conséquent l'application du principe de précaution, avec en particulier l'interdiction des produits chimiques qui représentent un danger pour la «survie de l'homme» en polluant l'air, l'eau ou l'alimentation. Cet appel vise également à appuyer le programme européen REACH (acronyme anglais de registration, evaluation, autorisation of chemicals), qui a pour fonction de réguler la mise sur le marché des produits chimiques. Or cette réglementation est critiquée par l'industrie chimique européenne, qui craint un accroissement de ses coûts et une baisse de sa compétitivité. Soutenu par un grand nombre de personnalités engagées dans la protection de l'environnement, comme Yann Arthus-Bertrand, Nicolas Hulot et Jean-Marie Pelt, l'Appel de Paris intervient alors que les documents officiels s'accumulent pour confirmer les risques sanitaires de la pollution. Le dernier en date est un rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE), rendu public jeudi, qui souligne que la pollution atmosphérique urbaine, essentiellement due aux fines particules émises par les automobiles, a vraisemblablement tué 9 513 personnes en 2002. |
| | Posté le 08-05-2004 à 11:46:09
| Espace Des robots envoyés au secours du télescope Hubble (Associated Press) Depuis son lancement en 1990, et après la correction de sa myopie originale, le télescope spatial Hubble a fait faire des progrès de géant en astronomie. Mais le télescope se fait vieux et la NASA décidait récemment de l'abandonner au profit de projets considérés plus excitants encore. Mais la communauté astronomique ne veut pas se départir d'un instrument aussi performant et utile. Le problème, c'est que ça coûte cher d'envoyer une navette spatiale avec un équipage d'astronautes pour le réparer. Et comme on l'a vu avec l'explosion de la navette Columbia, c'est toujours une opération dangereuse. En outre, la NASA n'a encore aucun véhicule de remplacement pour les navettes, pas même sur les tables à dessins, et celles-ci sont essentielles à la poursuite du programme de Station spatiale internationale (ISS). Certains scientifiques et ingénieurs ont donc proposé d'envoyer un engin robot pour faire l'entretien de Hubble. La NASA est intéressée, mais la question maintenant est de savoir si une telle chose est possible. Le robot Ranger de l'Université du Maryland pourrait-il installer des batteries neuves pour alimenter Hubble ou d'autres pièces essentiels au bon fonctionnement du télescope? On pense aussi à Robonaut, le robot humanoJide de la NASA, ou à Dextre, le robot à deux bras de l'Agence spatiale canadienne dont l'installation est prévue sur l'ISS. Ou d'autres encore en développement qui pourraient être lancés dans l'espace par des fusées conventionnelles au cours des quatre prochaines années. La technologie est à point et on peut le faire, affirme David Akin, directeur du Laboratoire des équipements spatiaux à l'Université du Maryland et chef de l'équipe qui a construit le robot Ranger. Selon lui, les robots sont déjà en mesure d'effectuer 90 à 95 pour cent de toutes les missions spatiales que peut envisager la NASA, que ce soit pour réparer Hubble, pour opérer la station spatiale ou même pour créer une base lunaire. L'administrateur associé de la NASA, Ed Weiler, semble déjà presque convaincu de la possibilité d'utiliser des robots pour prolonger la vie de Hubble. Il envisage même de construire le successeur de Hubble, le télescope spatial James Webb, de façon à le rendre modulaire, pour qu'il soit plus facile à réparer par des robots. Le télescope, qui doit être lancé en 2011, sera situé à 1,6 millions de kilomètres de la Terre, donc totalement hors de portée des humains. «J'ai maintenant un grand respect pour les robots, surtout après avoir vu ce que deux robots sont arrivés à faire sur Mars, même qu'on a pu en réparer un à une distance de 100 millions de milles. Alors j'imagine que les robots peuvent jouer un rôle, tout comme les humains», affirme M. Weiler. M. Akin, lui est davantage en faveur d'un partenariat entre humains et robots. Ranger a été conçu en fait pour travailler avec un humain. Mais si Hubble est maintenant hors de portée des humains, Ranger devra arriver à faire seul le travail, dit-il. Le défi est de taille cependant pour un robot. Hubble n'a jamais été conçu pour être réparé par un robot et ses instruments sont difficiles à changer, même par un astronaute bien entraîné. A la NASA, on estime que Hubble peut encore poursuivre son exploration du cosmos jusqu'en 2007 ou 2008 au plus tard, sans intervention humaine ou robotique. Quoiqu'il en soit, prise de court par le tollé de protestations qu'a provoqué sa décision d'abandonner Hubble, la NASA a créé un comité pour se pencher sur l'avenir du télescope. L'agence se donne jusqu'en novembre pour émettre ses recommandations. |
| | Posté le 08-05-2004 à 13:13:56
| Le DVD jetable à la conquête des spectateurs isolés BORDEAUX (AFP), le 08-05-2004 Attention, vous avez huit heures pour regarder ce film avant qu'il ne s'autodétruise: le premier DVD jetable a été lancé cette semaine sur le marché français par Cdiscount, une jeune société bordelaise spécialisée dans la vente sur internet. L'idée est de livrer à domicile, pour un prix inférieur ou égal à celui d'une location, un film en DVD que l'on regarde quand on veut mais qui ne peut être lu que pendant huit heures après l'ouverture de l'emballage. Ce nouveau produit qui se commande sur le site Internet de cette société spécialiste de la vente discount cible une clientèle éloignée des centres urbains et des points de location vidéo. "Les gens achètent un ticket pour aller au cinéma, là c'est le ticket pour le home cinéma. Les gens pourront regarder le film une fois mais cela ne les empêche pas de l'acheter après, s'il leur a plu", souligne Antoine Lamarche, responsable communication-marketing de Cdiscount. Dans les spacieux et spartiates bureaux de Cdiscount, ce quadragénaire qui travaille sur le projet depuis plusieurs mois, se montre intarissable. Selon lui, "le DVD à la séance" peut permettre à certains longs-métrages, qui n'ont pas connu un grand succès à leur sortie ou n'ont pas été diffusés de façon optimale, de "connaître une deuxième vie". Le principe du DVD-D - D pour "disposable" (jetable en anglais) - est simple. Il se compose de deux parties collées l'une sur l'autre entre lesquelles se trouve une substance qui dégrade la surface métallique du disque. Ce n'est que lorsque le DVD est libéré de son emballage que le liquide se libère et met huit heures, au minimum, pour agir. Rien ne se passe avant. Cette substance, à base de jus d'agrumes, est naturelle et ne présente aucun risque de toxicité pour l'homme et l'environnement, selon le site de vente discount. Le produit et le processus sont sous brevet américain, acheté par une entreprise de droit suisse et dont la représentation est assurée par Thomson. Cdiscount a acquis la licence d'exploitation pour la France, la Belgique et les Pays-Bas. "Pour nous, ce DVD est un gros pari!", reconnaît M. Lamarche, qui se montre très optimiste sur l'avenir de ce produit. Aux Etats-Unis, le DVD jetable, appelé "EZ-D" et doté d'une durée de vie de 48 heures, a été lancé l'an dernier mais semble avoir rencontré un écho limité. A Bordeaux, Cdiscount se félicite déjà du "succès" du lancement annoncé de longue date sur le site. Quelque 20.000 personnes se sont connectées pour se renseigner sur le produit, qui coûte de 2,49 à 3,59 euros. Actuellement 25 titres de DVD-D sont disponibles, dont une dizaine de films classés X. La société bordelaise se donne l'objectif "ambitieux" de proposer 700 titres à Noël, une des difficultés étant de négocier les droits des oeuvres pour les graver. Créé en 1998 par trois frères passionnés d'Internet, le site Cdiscount, qui reçoit la visite d'environ 2 millions de clients par an, se revendique comme le premier distributeur français sur internet de produits de loisirs et d'équipements à prix discount. Devenu une filiale du groupe Casino en février 2000, il compte aujourd'hui environ 350 salariés. |
| | Posté le 08-05-2004 à 13:24:03
| Toute la variété des paysages lunaires dans le "Grand Atlas de la Lune" PARIS (AFP), le 08-05-2004 En complément du Grand atlas des Etoiles, Larousse livre aujourd'hui "Le Grand Atlas de la Lune", qui dévoile pour la première fois toute la variété des paysages lunaires et la subtilité des éclairages que notre satellite donne à voir, jour après jour. La Lune a ceci de paradoxal qu'on peut la cacher avec le doigt d'une main, mais que, à travers un télescope, elle s'impose comme un véritable univers, "un univers fabuleux dont on ne se dépêtre jamais", comme le dit Serge Brunier, co-auteur de l'ouvrage avec le photographe Thierry Legault, considéré comme l'un des meilleurs photographes du ciel. Car ce monde en apparence invariable, figé dans le vide spatial, et à la "désolation magnifique" selon les mots de l'astronaute Buzz Aldrin lorsqu'avec Neil Amstrong, il découvrit les rives de la mer de Tranquillité, change en réalité perpétuellement. Lorsqu'on observe la Lune, on ne voit jamais la même chose à chaque fois, et selon le preneur d'images, qui a passé des nuits entières à guetter la Lune de longues années durant, "une vie ne suffirait pas à la capturer avec tous ses éclairages". En première partie de l'ouvrage, 26 séquences guidées d'observation de la lune au jour le jour, durant toute une lunaison, de la nouvelle Lune au Dernier quartier. Une observation qui se fait à l'oeil nu, aux jumelles et au téléscope. Des films transparents, appliqués sur les photographies pleine page permettent de repérer facilement et de nommer les reliefs lunaires. En seconde partie, on zoome sur les principaux sites regroupés en régions: les cratères (Copernic, Ptomélée, Platon) les montagnes (Alpes, Caucase) avec des gros plans impressionnants. De page en page, c'est un voyage très poétique de la "Mer des humeurs" à la "Mer des crises" en passant par le "Lac des Songes" ou le "Golfe de la rosée". Une fiche d'identité donne toutes les caractéristiques géographiques des sites. En complément, une section plus "pratique" donne les clés pour comprendre l'histoire, le fonctionnement de notre satellite, avec un chapitre sur les éclipes de lune ou de soleil, des conseils pour photographier la lune et traiter les images, un glossaire et un calendrier des lunaisons pour les dix prochaines années. (Le Grand Atlas de la Lune,Thierry Legault et Serge Brunier - Larousse - 39,80 euros, 124 pages). |
| | Posté le 08-05-2004 à 13:24:53
| Le débroussaillement, "geste vital obligatoire" contre le feu LAMANON (AFP), le 08-05-2004 Après un été 2003 marqué par une surface record de forêts brûlées dans le sud de la France, maires, pompiers et services de l'Etat sont confrontés aux difficultés d'appliquer la loi sur le débroussaillement, qui est pourtant, selon eux, un "geste vital obligatoire" contre le feu. "Si l'obligation de débroussailler n'est pas respectée, cela doit être sanctionné", a averti sans détours, cette semaine à Lamanon, le préfet des Bouches-du-Rhône, Christian Frémont, lors d'une table ronde avec les principaux intervenants du département en matière de lutte contre les incendies de forêts. "Nous sommes sortis meurtris de cette année 2003, une année terrible, avec huit morts et des blessés. Nous devons nous préparer au pire", a ajouté le préfet. Dans la droite ligne du Conseil des ministres du 28 avril annonçant le renforcement du contrôle du débroussaillement avant l'été avec le concours de l'Office national des forêts (ONF), le préfet prévoit plusieurs actions de sensibilisation. "Information, responsabilisation et sanctions malheureusement indispensables", sont ses maîtres-mots. Selon la loi d'orientation sur la forêt du 9 juillet 2001, il revient aux maires de faire respecter l'obligation de débroussaillement, voire de sanctionner. "Ce n'est pas facile", objecte Roland Darrouzès, maire PS de Lamanon et président de l'Union des maires des Bouches-du-Rhône. "Pas facile de dire aux gens, on peut faire faire les travaux d'office et ça va vous coûter tant ou on va faire contrôler par l'ONF et on peut imposer des amendes. C'est anti-électoral". "Mais si nous sommes accompagnés par l'Etat, ce sera plus facile", convient-il. "Je suis contre le fait de dire: +les maires se débrouillent+", le rassure le préfet Frémont. Le débroussaillement se révèle parfois une entreprise complexe, y compris pour le propriétaire de bonne volonté: il s'agit non seulement de détruire la végétation au ras du sol, d'élaguer les arbres sur une hauteur minimale de 2 m, d'éliminer ensuite les broussailles et de maintenir l'état de débroussaillement, mais il faut aussi dans certains cas aller débroussailler chez son voisin. En zone naturelle, la loi impose de dégager un pourtour de 50 m autour des constructions et de 10 m de part et d'autre des voies d'accès, y compris si ces parcelles appartiennent au voisin. "Et si les voisins sont des ennemis féroces?", interroge Régis Gatti, maire d'Aureille. Pas question d'aller débroussailler de force, répond Francis Suzini, responsable à la Direction de l'agriculture et de la forêt. En vertu des textes réglementaires, il faut demander l'autorisation au voisin concerné par lettre recommandée, dit-il. En cas de non réponse ou de refus, il faut s'adresser au maire qui peut mettre en demeure le récalcitrant, faire constater les faits par un huissier, engager un référé. Une procédure longue qui implique que le propriétaire engage son action longtemps à l'avance. Ne pas débroussailler est passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 750 euros. Après une mise en demeure, le refus de s'exécuter peut coûter jusqu'à 30 euros par m2. Les communes peuvent aussi être sanctionnées pour avoir manqué à leurs obligations de débroussaillement, comme Eze (Alpes-Maritimes) condamnée à payer 4,5 millions de F (près de 700.000 EUR) en 1996 à une compagnie d'assurances. |
| | Posté le 08-05-2004 à 13:25:32
| Appel international contre les dangers de la pollution chimique PARIS (AFP), le 07-05-2004 76 personnalités françaises et étrangères ont appelé vendredi à Paris les pouvoirs publics nationaux, européens et l'ONU à combattre la pollution chimique et les maladies liées à l'environnement. Dans une "Déclaration internationale sur les dangers sanitaires de la pollution chimique", les signataires estiment que "le développement de nombreuses maladies actuelles est consécutif à la dégradation de l'environnement" et que "la pollution chimique constitue une menace grave pour l'enfant et la survie de l'Homme". L'"Appel de Paris", lancé par le professeur de cancérologie Dominique Belpomme (Université Paris-V), demande d'"interdire l'utilisation des produits dont le caractère cancérogène, mutagène ou reprotoxique (toxique pour la reproduction, ndlr) est certain ou probable chez l'Homme" ou, si c'est impossible, de contingenter ces produits. Il prône l'adoption de "plans à échéance programmée et (d') objectifs de résultats chiffrés afin d'obtenir la suppression ou la réduction strictement réglementée de l'émission de substances polluantes toxiques et de l'utilisation de produits chimiques mis sur le marché", citant notamment les pesticides. Il réclame des normes toxicologiques et des valeurs seuils internationales "basées sur une évaluation des risques encourus par les individus les plus vulnérables, c'est-à-dire les enfants, voire l'embryon". Il invite l'Union européenne à "renforcer" le projet de directive Reach (loi de l'UE) sur l'homologation des produits chimiques, et la communauté internationale à adopter une réglementation internationale "sur le modèle" de cette version renforcée. Parmi les signataires figurent de grands noms de la médecine (Luc Montagnier, Samuel Epstein, Lucien Israël, François Jacob, Richard Clapp), des sciences (Jean-François Narbonne, Hubert Reeves, Yves Coppens), de l'environnement (Nicolas Hulot, Corinne Lepage), l'ancien secrétaire général de l'ONU Boutros Boutros-Ghali, et deux députés Verts européens, Paul Lannoye (Belgique) et Claude Turmes (Luxembourg). Le texte exige aussi des Etats "de mettre en oeuvre des mesures fortes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, sans attendre la mise en application effective du protocole de Kyoto". "La survie de l'espèce humaine est menacée", a expliqué à la presse le Pr Belpomme, relevant la "hausse considérable" de cancers sans lien avec le tabagisme dans les 20 dernières années, notamment en France. "Il faut déclencher un Plan Marshall de l'environnement au niveau européen", a-t-il jugé. "L'incidence globable des cancers augmente partout dans le monde", note l'Appel de Paris. Les produits chimiques qui polluent l'air, l'eau et l'alimentation "pourraient y contribuer pour une part importante", souligne le document. |
| | Posté le 08-05-2004 à 13:26:42
| Délesté de ses pertes étrangères, DoCoMo réalise un bénéfice net record TOKYO (AFP), le 07-05-2004 NTT DoCoMo a réalisé sur l'exercice achevé fin mars un bénéfice net plus de trois fois supérieur à celui de l'année comptable précédente, qui avait été marquée par de massives pertes sur acquisitions à l'étranger, selon les chiffres publiés vendredi par le groupe. Le premier opérateur japonais de téléphonie cellulaire a réalisé un bénéfice net record de 650 milliards de yens (4,9 milliards d'euros), en hausse de 205,9%, a-t-il annoncé vendredi. Sur l'exercice 2002/2003, il avait réalisé un bénéfice net de 212,5 milliards de yens. Il sortait alors du rouge après un exercice assombri par une très lourde dépréciation de ses acquisitions étrangères. Le géant japonais des télécommunications cellulaires, dont le nombre d'abonnés était fin mars de plus de 45,9 millions, n'a plus dû cette année inscrire de pertes sur investissements dans des sociétés, a indiqué un porte-parole. L'opérateur nippon a été aussi porté sur l'exercice achevé fin mars par le développement de ses services de transmission de données sans fil, notamment par une accélération des ventes de son service FOMA de troisième génération qui avait auparavant peiné à réaliser ses objectifs. Au dernier jour de l'exercice, le 31 mars, le nombre d'abonnés de ce service était de 3,05 millions, dépassant largement son objectif de 2,4 millions. NTT DoCoMo, qui avait lancé la 3G en première mondiale en octobre 2001, a étendu la couverture géographique de ce service à environ 99% de la population de l'archipel et en a amélioré le fonctionnement à l'intérieur des bâtiments et a lancé de nouveaux terminaux, a-t-il indiqué. "En conséquence, le nombre d'abonnés est passé à un million fin septembre 2003, puis ce chiffre a atteint deux millions en moins de quatre mois", précise le groupe. NTT DoCoMo a ainsi réalisé un bénéfice d'exploitation record de 1.102,9 milliards de yens (8,3 mds EUR au cours actuel), en hausse de 4,4% par rapport à l'exercice 2002/2003 sur un chiffre d'affaires de 5.048,1 milliards de yens (près de 38 milliards d'euros au cours actuel), a précisé NTT DoCoMo dans un communiqué. Ces deux chiffres devraient diminuer sur le prochain exercice, l'opérateur ayant "décidé d'appliquer des réductions de tarifs" "afin de renforcer sa compétitivité et de stimuler la croissance à venir", a indiqué DoCoMo. NTT DoCoMo a investi massivement dans des opérateurs étrangers depuis 1999, déboursant 1.900 milliards de yens (14,3 milliards d'euros au cours actuel), notamment dans les opérateurs américain ATT Wireless, néerlandais KPN Mobile et britannique Hutchison 3G UK. Il avait encore inscrit une perte exceptionnelle de 324,2 milliards de yens en 2002/2003, pour dépréciation sur investissements, essentiellement à l'étranger. Sur cette somme 167 milliards de yens étaient imputables à l'opérateur américain ATT Wireless. L'année précédente, la dépréciation de ses participations dans d'autres sociétés avait pesé la somme massive de 644 milliards de yens. |
| | Posté le 09-05-2004 à 11:07:05
| Téléphonie mobile: l'UFC-Que Choisir appelle à bouder les SMS dimanche PARIS (AFP), le 09-05-2004 L'association UFC-Que Choisir a L'UFC appelle les usagers de téléphonie mobile au boycott des SMS dimanche et demande aux opérateurs une baisse du prix de ces messages, estimant qu'Orange, SFR et Bouygues Telecom "pratiquent toujours des prix exorbitants qui leur permettent d'engranger une marge de 80% sur chaque SMS". L'association de défense des consommateurs souhaite, dans un communiqué diffusé mardi, que le prix d'un SMS soit abaissé "à son niveau normal", soit un coût unitaire entre 3 et 5 centimes d'euro, contre "une moyenne" de 13 centimes actuellement chez les opérateurs. A l'heure actuelle, il existe des forfaits SMS chez les trois opérateurs. Hors forfait, le prix d'un SMS revient à 15 centimes d'euro chez les trois concurrents. Dans le cadre de forfaits SMS, il peut descendre jusqu'à 7 centimes chez Orange, SFR et Bouygues Telecom. La répartition effective entre les SMS envoyés dans le cadre d'un forfait ou hors forfait est difficile à évaluer, ces données étant tenues confidentielles par les opérateurs mobiles. Selon l'association, les opérateurs prélèvent des marges de l'ordre de 80% sur les SMS. "Donner un pourcentage d'une telle proportion, c'est oublier que l'opérateur doit prélever, avant ses marges, des frais techniques et commerciaux", indique-t-on chez un opérateur. L'UFC a déjà demandé à plusieurs reprises aux opérateurs français une baisse du prix des SMS. Dans le cadre du renouvellement des licences de téléphonie mobile GSM, en mars dernier, le gouvernement a assorti une baisse du prix de la licence à l'engagement des opérateurs de faire un geste en direction des consommateurs, en baissant le prix des SMS. Orange et SFR avaient alors indiqué qu'ils poursuivraient leur politique de diminution du prix des SMS. Bouygues Telecom a pour sa part fait de nouvelles offres tarifaires début avril, allant dans le sens d'une baisse du prix des SMS dans le cadre de forfaits spécifiques. |
| | Posté le 09-05-2004 à 11:15:58
| L'industrie du caoutchouc sous la menace d'un champignon tueur d'hévéas SALVADOR DE BAHIA (AFP), le 09-05-2004 Un champignon minuscule, microcyclus ulei, menace à tout instant de décimer les plantations mondiales d'hévéas, ont mis en garde des chercheurs lors d'un séminaire organisé dans l'Etat brésilien de Bahia par l'institut français Cirad et le numéro un mondial du pneumatique Michelin. Dans cette région humide, les dégâts du champignon sautent aux yeux: arbres rachitiques, feuilles rongées et racornies, et baisse de moitié de la production du latex, la précieuse substance blanche qui s'écoule de l'écorce incisée. "Non seulement le champignon empêche tout développement de l'hévéaculture en Amérique latine, mais les conséquences d'un transfert en Asie seraient incalculables", estime Jérôme Sainte-Beuve, chef du programme hévéa au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique). Trente millions d'individus dans le monde vivent de la culture de l'hévéa. Les plantations asiatiques, qui produisent 92% du caoutchouc naturel mondial, sont pour l'instant indemnes du microcyclus qui ravage l'Amérique du Sud et centrale. Mais l'Asie n'est pas à l'abri: son climat y est tout aussi humide qu'à Bahia, et le microcyclus peut s'y répandre à la faveur des voyages. Une contamination en Thaïlande, Indonésie ou Vietnam menacerait de rupture d'approvisionnement les fabricants de pneus (qui achètent 70% du caoutchouc naturel), de gants chirurgicaux ou de préservatifs. Le caoutchouc naturel reste incontournable, avec des propriétés (résistance notamment) que les élastomères fabriqués à partir du pétrole ne parviennent pas à égaler. Le caoutchouc naturel représente 40% de la consommation mondiale. Au point que les Nations Unies ont classé le microcyclus parmi les six champignons susceptibles d'être utilisés en bioterrorisme, rappelle Marc Seguin, chercheur au Cirad à Montpellier (France). Michelin s'est lancé dans la coopération avec le Cirad après le rachat en 1984 de la plantation de Bahia, très atteinte par le champignon ravageur. Le fabricant français devait alors impérativement produire localement une partie du caoutchouc utilisé par son usine de pneus au Brésil, en vertu de la réglementation de l'époque. 12 ans après le début des recherches, quatre clones partiellement résistants sont prêts à être testés à grande échelle sur la plantation Michelin de Bahia. La route reste longue pour obtenir par croisements successifs des plants à la fois résistants et susceptibles de rivaliser avec les standards asiatiques. "Il faut compter une vingtaine d'années pour créer une nouvelle variété d'hévéa présentant les critères de résistance et de productivité escomptés", souligne Carlos Mattos, responsable du pôle recherche de la plantation de Bahia. La génétique pourrait accélérer le mouvement. En Guyane, le Cirad a déjà identifié un caractère de résistance. "Avec des moyens suffisants, la plupart des gènes de résistance pourraient être identifiés d'ici cinq ou six", espère Lionel Barré, directeur de la plantation de Bahia. L'analyse génétique permettra de s'assurer à coup sûr de la présence des gènes de résistance lors de la sélection des plants, au lieu de procéder par tâtonnement. Après 12 ans d'efforts solitaires, Michelin espère rallier à la lutte contre le champignon le secteur du caoutchouc. "Nous allons envoyer les clones résistants en Asie et en Afrique, afin de prévenir une éventuelle attaque du champignon", explique Bertrand Vignes, directeur de la division caoutchouc naturel chez Michelin. Non sans avoir soumis les plants à une quarantaine, tout comme les scientifiques présents au séminaire, afin d'éviter qu'ils n'emportent sous leurs semelles le champignon ravageur en Asie. |
| | Posté le 10-05-2004 à 12:27:46
| Adidas lance une chaussure de sport à microprocesseur intégré FRANCFORT (Allemagne) (AFP), le 10-05-2004 Le groupe allemand Adidas-Salomon va commercialiser en décembre une chaussure de sport à microprocesseur intégré qui s'adapte automatiquement aux changements de terrain lors d'un footing, au prix de 250 euros la paire, a annoncé le groupe lundi. La "chaussure intelligente adidas 1" est équipée d'un ordinateur miniaturisé relié à des capteurs, qui détermine en cours de course si la foulée du sportif est trop ou insuffisamment amortie. En fonction des calculs du microprocesseur, le coussin situé sous le talon de la chaussure se gonfle ou se dégonfle lorsque le pied se trouve en l'air, par l'intermédiaire d'un système de câbles alimenté par une petite batterie. Adidas-Salomon assure que tout cet appareillage ne pèse pas plus de 40 grammes, soit 10% du poids final de la chaussure. Les "chaussures intelligentes" seront commercialisées à partir de décembre dans des magasins spécialisés, précise encore le groupe. |
| | Posté le 10-05-2004 à 12:29:15
| Nikon sort du rouge grâce à une cession d'actifs immobilisés TOKYO (AFP), le 10-05-2004 Le fabricant japonais d'optique et d'équipements liés à la fabrication de semi-conducteurs, Nikon Corp. est sorti du rouge en 2003/2004, grâce à un produit exceptionnel tiré de la vente d'actifs et prévoit une forte hausse de son bénéfice net sur l'exercice en cours. Nikon a enregistré sur l'année achevée fin mars 2004 un bénéfice net de 2,4 milliards de yens (17,9 millions d'euros) contre une perte de 8,1 milliards. Le chiffre d'affaires a augmenté de 8% à 506,4 milliards de yens, porté par les appareils photographiques numériques et les équipements destinés à la fabrication d'écrans à cristaux liquides. Nikon a subi une perte courante (avant impôts et éléments exceptionnels) de 4,3 milliards de yens inférieure à celle de l'année précédente (6,7 milliards de yens) La société a néanmoins pu dégager un bénéfice net en vendant des actifs immobilisés, a indiqué Nikon dans un communiqué. Sur l'année achevée fin mars 2005, Nikon prévoit un bénéfice net de 19 milliards de yens, un bénéfice courant de 19 milliards de yens également, sur un chiffre d'affaires de 700 milliards de yens. Les résultats annoncés lundi peu après la fermeture de la Bourse de Tokyo sont conformes à la dernière révision des prévisions de Nikon, publiée vendredi. L'action Nikon a reculé de 69 yens ou 5,50% à 1.186 yens tandis que l'indice Nikkei-225 plongeait de 4,84% sous le poids de la crainte d'un relèvement des taux d'intérêt américains et des effets de la hausse des cours du pétrole |
| | Posté le 11-05-2004 à 13:17:40
| Monsanto reporte le lancement d'une variété de blé de transgénique WINNIPEG (AFP), le 10-05-2004 Le géant agrochimique américain Monsanto a annoncé lundi dans un communiqué qu'il reportait le lancement de la toute première variété de blé génétiquement modifié au monde, le Roundup Ready, un projet qui suscitait une vive controverse, notamment au Canada. Monsanto a cependant indiqué que cette décision s'inscrit dans le cadre d'une révision de ses priorités en matière de recherche et développement et qu'elle fait suite à des consultations exhaustives menées auprès des céréaliers, selon un communiqué diffusé par la filiale canadienne du groupe. "Nous allons continuer de surveiller l'industrie du blé pour connaître ses souhaits concernant les améliorations à apporter aux semences, soit par hybridation ou biotechnologie, de façon à établir si et quand il pourrait être pratique de lancer un produit du blé génétiquement modifié", a déclaré le vice-président de Monsanto, Carl Casale. Ce projet de blé de printemps avait été lancé en 1997. Des essais expérimentaux menés dans des champs aux Etats-Unis et au Canada ont montré, selon Monsanto, que cette variété résistait aux conditions les plus difficiles et offrait la possibilité d'accroître les rendements de 5 à 15%. Au Canada, Monsanto avait présenté en décembre 2002 une demande d'homologation dans l'espoir de commercialiser d'ici peu le blé Roundup dans les vastes prairies de l'Ouest canadien, mais la décision de l'agence gouvernementale chargée du dossier se faisait attendre. Redoutant un "désastre terrible", la Commission canadienne du blé -agence nationale d'exportation-, de même que des écologistes et des producteurs avaient formé une vaste coalition pour bloquer le projet de Monsanto. |
| | Posté le 11-05-2004 à 13:18:18
| Les Norvégiens repartent à l'assaut des baleines OSLO (AFP), le 10-05-2004 Les baleiniers norvégiens ont mis le cap sur la mer de Barents lundi pour une nouvelle saison de chasse au petit rorqual en dépit d'un moratoire international censé protéger les baleines et des récriminations d'organisations de défense de l'environnement. Seul pays au monde à autoriser la chasse commerciale à la baleine, un animal qui figure sur la liste des espèces protégées, la Norvège a fixé cette année à 670 le quota de prises autorisées. Jugeant que ses prélèvements ne menacent pas la survie des petits rorquals, dont la population excède 100.000 spécimens dans l'Atlantique nord, le royaume scandinave a repris cette pratique en 1993, sept ans après l'entrée en vigueur d'un moratoire contre lequel Oslo avait déposé des réserves. L'ouverture de la saison est à chaque fois accueillie par un concert de protestations. "Nous sommes opposés à toute forme de chasse commerciale", déclare à l'AFP Frode Pleym, responsable de la branche norvégienne de Greenpeace. L'organisation écologiste redoute que la pratique norvégienne n'ait un effet de contagion et que la chasse, combinée à la pollution et aux changements climatiques, ne mette en péril les populations de baleines. L'an dernier, l'Islande a elle aussi de nouveau autorisé la chasse à la baleine mais à l'instar du Japon, Reykjavik invoque officiellement des raisons scientifiques. Selon M. Pleym, qui affirme que la viande de baleine peine à être écoulée du fait de sa désaffection croissante auprès des consommateurs norvégiens, la Norvège ne campe sur ses positions que pour des raisons d'"orgueil national". La Campagne mondiale contre la chasse à la baleine, qui chapeaute quelque 140 associations internationales, dénonce pour sa part la méthode de chasse retenue qui consiste à utiliser un harpon surmonté d'une grenade censée détonner dans le corps de l'animal, lui infligeant "un véritable supplice" selon les activistes. "Ce ne sont que des foutaises. Il a été prouvé qu'il n'existe aucune forme de chasse plus efficace que la nôtre au monde", rétorque Bjoern Hugo Bendiksen, un baleinier norvégien. Selon les statistiques officielles, la mort instantanée de plus de 80% des baleines harponnées par les Norvégiens est scientifiquement avérée, soit un taux quatre fois plus élevé que, par exemple, la balle d'un chasseur d'élans. Pour les défenseurs des baleines, la chasse de ce cétacé n'est pas non plus rentable. Seuls une trentaine de bateaux sont impliqués chaque année et la valeur marchande totale des prises n'excède guère 90 millions de couronnes norvégiennes (11 millions d'euros). "Le secteur n'emploie que quelques centaines de personnes pour quelques mois par an seulement. Nous tentons de persuader les nations baleinières que le gain économique est moindre par rapport à la dégradation de leur image à l'étranger et au manque à gagner touristique qui s'ensuit", observe M. Pleym. Là aussi, les intéressés désapprouvent: la chasse à la baleine a rapporté environ 70.000 couronnes à M. Bendiksen l'an dernier, soit 25% de ses revenus annuels, le reste provenant de la pêche à la morue. "Pour la riche économie norvégienne, la chasse à la baleine, ce n'est rien", admet Rune Froevik, porte-parole du lobby pro-baleinier High North Alliance. "Mais c'est une question de principe. Quand il y a une ressource abondante, on doit pouvoir l'exploiter. Et, du point de vue scientifique, les baleines sont tout en haut de la pyramide alimentaire, consommant davantage en ressources marines que l'ensemble de la pêche norvégienne", ajoute-t-il. La saison norvégienne se terminera le 31 août. En pratique, la chasse a déjà commencé la semaine dernière en mer du Nord, une zone toutefois mineure puisque seule la capture de quelques dizaines de cétacés y est permise. |
| | Posté le 11-05-2004 à 13:18:56
| Appel de personnalités pour une Charte de l'environnement "ambitieuse" PARIS (AFP), le 10-05-2004 Dix personnalités, dont l'animateur de télévision Nicolas Hulot et l'astrophysicien Hubert Reeves, lancent un appel "aux parlementaires de France" pour qu'ils adoptent une Charte de l'environnement "ambitieuse", selon un communiqué diffusé lundi par UFC-Que Choisir et France nature environnement. "Nous demandons instamment que la Charte soit adoptée dans son esprit actuel, que les éventuels amendements ne réduisent pas son efficacité environnementale", précise la lettre ouverte aux parlementaires. Les signataires estiment notamment que "le principe de précaution doit être absolument inscrit en clair et en totalité dans ce texte constitutionnel". Le groupe UMP de l'Assemblée était divisé sur l'introduction du principe de précaution dans un texte de valeur constitutionnelle, nombre de ses membres estimant qu'il allait freiner l'innovation et le développement économique. Il s'est mis d'accord mercredi dernier sur le maintien de l'article 5 de la Charte, qui définit ce principe. Mais il a prévu d'ajouter un alinéa à l'article 34 de la Constitution, indiquant que l'environnement ferait désormais partie du domaine législatif et ne serait plus de la compétence exclusive du gouvernement. L'appel a recueilli les signatures de chercheurs et scientifiques, comme le président du Muséum d'histoire naturelle Bernard Chevassus-au-Louis et le cancérologue Dominique Belpomme, mais aussi celle du président des Jeunes dirigeants d'entreprises Sylvain Breuzard. La Charte de l'environnement doit être examinée mercredi par la Commission des Lois, avant son passage imminent en première lecture. |
| | Posté le 11-05-2004 à 13:19:30
| L'appel au boycott des SMS sans effet selon les opérateurs, l'UFC conteste PARIS (AFP), le 10-05-2004 L'appel au boycott des messages courts (SMS) lancé par UFC-Que Choisir pour protester contre leur prix jugé exorbitant n'a pas été suivi dimanche, selon les opérateurs de téléphone mobile, ce que conteste l'association de consommateurs. Plus de 10 millions de SMS ont été émis depuis le réseau d'Orange, soit 5% de plus que le dimanche précédent tandis que SFR enregistrait un trafic "légèrement supérieur" à celui des trois dimanches précédents, avec près de 10 millions de messages envoyés. Chez Bouygues Telecom, l'appel au boycott "n'a pas eu d'incidence significative" et "la tendance normale à la progression du trafic de SMS s'est poursuivie", a indiqué une porte-parole. A l'UFC-Que Choisir, en revanche, on met en doute l'évaluation des opérateurs. "Selon des indications informelles, l'impact a été de -25% chez l'un des opérateurs (dont UFC Que Choisir n'a pas voulu donner le nom, ndlr) mais il s'agit d'une méthode qui n'est pas assez fiable pour évaluer l'effet de l'opération", a dit Alain Bazot, président de l'association, à l'AFP. L'association attend le résultat de sondages auprès de consommateurs qui devraient être connus en fin de semaine pour tirer un bilan plus complet, précise t-il. "Nous avions aussi comme objectif que le public, en particulier les jeunes, prenne conscience du prix des SMS, et de ce point de vue c'est une réussite. Il s'agissait de notre premier appel au boycott depuis 20 ans avec comme difficulté supplémentaire qu'il s'agit d'une action qui n'est pas dans la culture française", selon M. Bazot. UFC-Que Choisir réclame des opérateurs qu'ils abaissent le prix unitaire du SMS à un niveau "normal", soit entre 3 et 5 centimes d'euros, jugeant que le coût de revient d'un SMS est en moyenne de 2,21 centimes d'euros. Répondant à cette critique, Orange a révélé que chaque SMS lui avait coûté, en moyenne en 2003, 7,5 à 8 centimes d'euros hors taxes (coût de transmission et marketing surtout), chiffre dévoilé pour répliquer à l'évaluation jugée "farfelue" de l'association. "Le coût de ce SMS recouvre les coûts de réseau, de marketing et vente, du service clients, de facturation et des coûts de structure", a dit le porte-parole d'Orange. Pour le président de l'UFC, "l'évaluation d'Orange est surréaliste et aucun analyste n'accorderait de crédit à ce chiffre. L'opérateur affirme mais ne démontre rien". "Dans notre évaluation de 2,21 centimes d'euros, nous intégrons l'ensemble des coûts, que ce soit le réseau ou la facturation", dit M. Bazot qui n'exclut pas de lancer une nouvelle action pour dénoncer les prix des SMS. |
| | Posté le 12-05-2004 à 11:12:43
| Espace Essai réussi pour un prototype de navette spatiale européenne (Associated Press) Prototype de navette européenne lors de son essai du 8 mai 2004. © Peter Degerfeldt Un prototype de la future navette spatiale européenne a effectué samedi un essai réussi dans le ciel du nord de la Suède, où il a volé à une altitude de 2400 mètres avant de planer jusqu'à son atterrissage. L'EADS Phoenix, prototype non habité de conception allemande, est un modèle à échelle réduite de l'engin européen qui pourrait transporter des hommes dans l'espace et les ramener sur Terre d'ici une vingtaine d'années. «Tout le monde ici est enthousiaste», a confié Johanna Bergstrom-Roos, du Centre d'essais aérospatial d'Europe du Nord à Kiruna, à 1230 km au nord de Stockholm. «Cela nous met du vent dans les voiles!» La navette Phoenix, qui porte les espoirs de l'Agence spatiale européenne (ESA), devrait devenir réalité entre 2015 et 2020. Elle devrait alors remplacer le lanceur européen Ariane 5 pour envoyer des équipages dans l'espace. Le prototype testé samedi a pour caractéristiques une longueur de six mètres, une envergure de 3,9 mètres et un poids de 1,2 tonne. Sa taille est six fois plus petite que celle de la navette envisagée. Guidé par des satellites GPS, la navette prototype a atterri «parfaitement» sur la piste du centre d'essais après un vol de 90 minutes, a précisé Mme Bergstrom-Roos, ajoutant que la prochaine phase consistera à lâcher l'engin depuis une altitude plus élevée. Ce projet de navette est financé par EADS, premier groupe aérospatial européen et deuxième mondial. |
| | Posté le 12-05-2004 à 11:13:16
| Santé L'obésité s'étend dans le monde Emma Ross, Joseph Verrengia (Associated Press) C'est une vérité plutôt dure à avaler: environ un humain sur quatre est trop gros. Les pays en développement sont eux aussi touchés par le fléau de l'obésité, qui est en train de devenir l'une des principales causes de mortalité sur la planète. Dans le monde, environ 1,7 milliard de personnes ont une surcharge pondérale, et sur ce nombre, 312 millions sont obèses, selon le groupe de travail international sur l'obésité (IOTF). Un tiers de tous les décès sur la planète sont provoqués par des maladies liées au poids, au manque d'exercice et au tabagisme. Et le plus inquiétant est peut-être la propagation de l'obésité au-delà des pays occidentaux. «Les pays en développement vont supporter l'essentiel du problème», souligne Neville Rigby, un responsable de l'IOTF. «Nous voyons même des cas d'obésité chez des adolescents en Inde. C'est devenu une épidémie mondiale, une pandémie.» Les États-Unis, patrie du hamburger et des repas très caloriques où deux personnes sur trois affichent un excédent pondéral, en restent le symbole. Mais la situation est encore pire dans d'autres pays: Les îles du Pacifique-sud comme les Tonga, Kosrae ou Nauru, la Grèce, le Koweït et d'autres Etats du Golfe. Bientôt la Chine sera le pays comptant le plus grand nombre de gros, prédisent les experts. Une situation qu'on aurait eu du mal à imaginer à l'époque du Grand Bond en Avant, lorsque la famine fit jusqu'à 40 millions de morts entre 1958 et 61. Le diabète de type 2 est la maladie la plus directement liée à l'obésité. Elle provoque souvent des affections cardiaques et rénales et ferait plus de trois millions de morts par an. Elle touche 154 millions de personnes, soit près de quatre fois le nombre de ceux qui vivent avec le VIH ou le sida. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) prédit un doublement du nombre de diabétiques dans les 25 prochaines années. L'obésité peut aussi tripler le risque de maladie cardiaque, cause majeure de mortalité dans le monde. Et elle joue un rôle important, bien qu'encore mal compris, dans de nombreux cancers. Plusieurs facteurs expliquent que l'obésité soit devenu un tel problème mondial. D'abord une abondance de produits alimentaires bon marché, car même dans les pays pauvres, le coût relatif de l'alimentation décroît. En outre, les produits à haute teneur en graisses et en féculents sont souvent moins chers et sont ainsi davantage consommés par les pauvres. Au Mexique, 40% de la population vit dans la pauvreté, mais deux tiers des hommes et des femmes ont une surcharge pondérale. Autre constat, la consommation des huiles et des graisses dans les aliments traités a doublé au cours des 30 dernières années. L'apport en sucre a également augmenté, notamment avec la consommation de boissons gazeuses. Il y a également la manière dont la nourriture est commercialisée. Les produits conditionnés qui peuvent être conservés pendant des mois ont largement remplacé les aliments frais achetés sur les marchés. En 1990, pas plus de 15% des produits alimentaires en Amérique latine venaient des supermarchés. Aujourd'hui, ce chiffre atteint 60%. Il y a également des changements de mode de vie. Dans de nombreux pays, les femmes occupant un emploi ont créé une demande pour les plats préparés. Le facteur technologique: les gens ont tendance à passer plus de temps dans la voiture, devant l'ordinateur et la télévision: 1.669 heures par an en moyenne aux États-Unis. Avec une vie aussi sédentaire, seulement 100 calories supplémentaires par jour peuvent se traduire par un gain de 4,5 kilos sur un an. La technologie réduit le niveau d'activité physique même dans les nations les plus pauvres. Mais certains pays prennent toutefois des mesures: les écoles de Singapour ont ajouté des activités physiques et remplacé les boissons sucrées par de l'eau minérale. De son côté, le Brésil veille à ce que les fruits et les légumes soient au menu des cantines scolaires. |
| | Posté le 12-05-2004 à 11:13:48
| Espace Une expédition dans le désert aiderait l'exploration martienne Mike Corder (Associated Press) Ce n'est pas l'environnement hostile de Mars, mais cela y ressemble beaucoup. Un aventurier va traverser à pied le désert de Simpson, dans le centre de l'Australie, et les chercheurs qui travaillent sur la future conquête de la planète rouge vont étudier de près ses réactions, notamment face au stress de la solitude dans un environnement extrême. Rob Porcaro, responsable en marketing de 44 ans, commencera son odyssée en solo à la fin du mois et devrait mettre environ 16 jours pour parcourir les 520 kilomètres au programme. Il prévoit de marcher 10 heures par jour et de transporter ses provisions sur un traîneau. Une équipe de soutien laissera également du ravitaillement sur le parcours. «Beaucoup de gens voient des similitudes dans l'apparence de Mars et du désert de Simpson, et c'est cet environnement extrême que Rob va affronter durant son expédition», souligne Steve Dawson, un chercheur en psychologie auprès de la Mars Society Australia (MSA), un organisme privé qui finance et promeut des recherches pour l'exploration de la planète rouge. M. Dawson estime que l'expédition de Porcaro dans l'Outback australien offrira aux chercheurs une rare occasion de collecter des données utiles qui pourraient aider à la préparation de futures missions vers Mars ou la Lune. «C'est une simulation idéale des pressions que pourraient subir les habitants d'une base sur le sol lunaire», souligne-t-il. «C'est une occasion particulièrement unique de simuler la situation où un explorateur sur la Lune ou sur Mars serait séparé de ses coéquipiers et aurait à marcher sur une longue distance pour trouver de l'aide», précise M. Dawson. «Une situation qui pourrait bien se produire lors de futures missions interplanétaires.» Durant sa progression en solitaire à travers les vastes étendues de sable et de broussailles, Porcaro prendra le temps chaque soir de se soumettre à des tests psychologiques et de les transmettre par téléphone satellitaire aux chercheurs de la MSA et de l'univesité nationale australienne. Il portera également un moniteur cardiaque. «J'imagine les ampoules aux pieds et les muscles douloureux mais je ne sais pas quelle endurance mentale cela nécessitera», dit-il. Les résultats des recherches menées durant l'expédition «nous aideront à mettre au point un entraînement plus efficace pour aider les futurs explorateurs à faire face à l'isolement et contribueront à affiner les critères de recrutement des premières personnes qui pourraient être choisies pour embarquer dans une mission martienne», souligne M. Dawson. Porcaro ne compte pas s'arrêter là. «Mon but ultime est de devenir le premier aventurier australien à aller à pied et en solo de l'île Berkner, sur la côte de l'Antarctique, au pôle sud géographique, situé à 1300 kilomètres de distance», souligne-t-il sur son site internet. Dans cette optique, le désert de Simpson ne constitue qu'un «entraînement», précise-t-il. |
| | Posté le 12-05-2004 à 12:20:34
| Les cigales sortent de terre par milliards aux Etats-Unis WASHINGTON (AFP), le 12-05-2004 Des milliards de larves de cigales ont commencé à sortir de terre dans la moitié est des Etats-Unis pour se reproduire à la surface, après 17 ans d'attente, suscitant l'inquiétude des habitants. L'insecte aux ailes translucides (cicada), de la taille d'une crevette, sort de terre seulement pour se reproduire dans un tourbillon frénétique et un bourdonnement assourdissant. Une fois les oeufs fécondés, ils sont déposés dans la végétation par les femelles, débutant un nouveau cycle de 17 ans pour ces espèces américaines. "La nuit dernière à Bloomington (Indiana, nord), des cigales ont commencé à sortir du sol par milliards", a déclaré mardi, photos à l'appui, Keith Clay, professeur de biologie à l'Indiana University à Bloomington, lors d'une conférence de presse à Washington. "Il y a sans aucun doute une forte inquiétude chez certaines personnes avec l'apparition de ces cigales", a ajouté ce spécialiste de ces insectes, en faisant référence en plaisantant au film "Les Oiseaux" d'Alfred Hitchcock. "Les cicadas ne piquent pas, elles n'attaquent pas les gens", avait déclaré le professeur Clay il y a un mois pour rassurer la population. Ces cigales devraient toutefois rendre la vie en plein air désagréable pendant deux à trois semaines avant de disparaître, jusqu'en 2021. Le nombre d'insectes pourrait se chiffrer en centaines de milliards pour le seul Etat de l'Indiana. Plusieurs dizaines de milliers de cigales peuvent parfois quitter le sol au pied d'un seul arbre. "Elles sont très synchronisées pour sortir ensemble" de terre, a précisé M. Clay. La densité des insectes devrait être la plus forte dans l'Indiana, le Kentucky et l'Ohio, mais les insectes seront aussi présents dans l'Illinois, le Michigan, le Tennessee, le New Jersey, le Missouri, la Géorgie, New York, la Pennsylvanie et la région comprise entre Washington et Baltimore. A l'exception d'un ou deux endroits au Canada, on trouve ce type de cigales "seulement aux Etats-Unis, nulle part ailleurs dans le monde", a précisé le professeur de biologie. Les scientifiques s'intéressent à l'impact de ces cigales sur les forêts. "C'est une occasion rare d'étudier les conséquences écologiques" d'un tel phénomène, a-t-il estimé. Leur présence, qui contribue à l'aération des sols, est un signe de bonne santé de l'environnement selon les spécialistes qui ne savent pas encore comment ces insectes comptent les années. La végétation devrait sortir largement indemne du passage de cette nuée, une grande partie des insectes ne se nourrissant pas durant leur séjour à la surface mais consacrant tout leur temps à la reproduction. Quelques dégâts aux récoltes, particulièrement dans les vergers, sont attendus mais pas de désastre. Il est conseillé toutefois aux gens de recouvrir leurs plantes d'un filet pendant la sortie des cigales. Les dégâts à la végétation sont causés par un appendice coupant comme un rasoir, l'aviposeur, situé à l'extrémité de l'abdomen de la cigale, qui permet aux femelles de fendre les branches et brindilles pour y insérer les oeufs fécondés. La ponte débutera en juin, peu de temps avant la mort des cigales arrivées au terme de leur vie. Les oeufs, de la taille de grains de riz, éclosent après environ quatre semaines. La larve se laisse alors tomber sur le sol et creuse la terre à l'aide de ses pattes avant, pour s'y enfoncer, à la recherche de racines. |
| | Posté le 12-05-2004 à 12:21:19
| Météo-France va étudier la météo urbaine, cette inconnue TOULOUSE (AFP), le 12-05-2004 Avec des températures pouvant dépasser parfois de 10° celles de la campagne, le climat urbain présente des spécificités mal connues des météorologues. En lançant à Toulouse la campagne Capitoul, Météo-France se donne un an pour mieux comprendre l'influence des villes sur le climat. "Le phénomène est connu depuis la fin du 19e siècle. Il y a déjà eu des campagnes de mesure, mais elles ont toujours été ponctuelles", raconte le chef du projet Capitoul, Valéry Masson. Cette fois, la campagne, débutée en mars, durera un an. Une trentaine de chercheurs et de techniciens y participent. "Notre objectif est d'expliquer quels peuvent être les mouvements des masses d'air sur une zone de 20 km de rayon sur 1 km de haut et comment la ville agit sur l'atmosphère", explique M. Masson. Siège de Météo-France, Toulouse a été en outre retenue pour ses caractéristiques géographiques: située à distance de la mer et de la montagne, elle n'en subit pas les effets. Outre une collecte permanente de données, grâce notamment à un réseau de 21 stations terrestes et à des radars vent, trois périodes d'observation intensive (mars, juin-juillet et novembre-février) permettront d'affiner le dispositif à l'aide de mesures aériennes. Une telle étude devrait permettre d'observer plus précisément le phénomène d'"îlot de chaleur urbain": la nuit, la température en ville est plus élevée que dans les zones rurales avoisinantes. L'écart observé, renforcé en situation anticyclonique, peut ainsi atteindre à Toulouse 8 à 10°. Dans la journée, l'énergie fournie par le soleil est utilisée par les plantes, alors qu'en ville, les matériaux urbains (routes, béton, tuiles...) stockent la chaleur, avant de la restituer progressivement la nuit. Les études menées jusqu'ici sur l'îlot de chaleur urbain ont souvent été réalisées en été. En étalant la campagne sur un an, Météo-France pourra également juger de l'influence sur le climat hivernal du chauffage des bâtiments, qui contribue au réchauffement de l'atmosphère urbaine. Autre question posée par Capitoul: "Est-ce que la +brise urbaine+ existe? On y croit tous, mais on ne l'a jamais vu", s'amuse M. Masson. Lors de conditions anticycloniques, la différence de température ville-campagne semble en effet provoquer une brise très légère, de l'ordre de 5 km/h. Capitoul devrait également permettre d'étudier le comportement des aérosols, ces microparticules émises dans l'atmosphère par les pollutions urbaines, et d'observer leur impact sur l'ensoleillement et l'effet de serre. A terme, "cette campagne devrait nous permettre d'inclure la ville dans nos prévisions", selon le météorologue. Il sera alors possible de valider des modèles météo d'une résolution de 2 km contre 10 aujourd'hui. "Dans le futur, ponctue M. Masson, on aimerait faire une campagne sur Paris", mais l'expérience reste difficile en raison de l'interdiction de survoler la capitale. |
| | Posté le 12-05-2004 à 12:22:37
| Un copieur de DVD pour censurer automatiquement sexe et violence LOS ANGELES (AFP), le 12-05-2004 "Le Gladiateur" sans hémoglobine, "Quand Harry rencontre Sally" asexué, "Matrix" lavé de ses gros mots: ce sont les miracles du "ClearPlay", un nouveau copieur de DVD qui supprime les scènes violentes, érotiques et les expressions vulgaires selon le bon vouloir des consommateurs. Peu après "l'affaire du sein dénudé de Janet Jackson", qui a scandalisé l'Amérique, le géant du commerce de détail Wal-Mart a lancé "ClearPlay". Pour 79 dollars, il propose des filtres éliminant les scènes critiques dans plus d'une centaine de films, tels que "Terminator 3" ou "Pirates des Caraïbes". Pour le grand bonheur des "moralistes" et au grand dam des cinéastes, la société offre, pour un abonnement mensuel de près de cinq dollars, des filtres supplémentaires pour près de 500 films. Matt Jarman et son frère Lee ont créé ClearPlay à Salt Lake City (Utah), la "cité des mormons", et emploient 11 personnes. Se défendant d'avoir été animé par un motif religieux, Matt Jarman explique qu'il voulait "avec sa femme et ses trois filles pouvoir regarder les films ensemble". Le produit est sorti opportunément en plein milieu du "nipplegate" (le scandale du téton) de la popstar Janet Jackson, soeur de Michael Jackson. Le 1er février, la chanteuse avait montré son sein à 100 millions de téléspectateurs, lors d'un duo avec Justin Timberlake à la mi-temps de la finale du championnat de football américain. Pour Dave Arland, de la société Thomson qui commercialise le copieur sous la marque RCA, "c'est un bon outil pour permettre aux parents de contrôler ce que regardent leurs enfants sans passer à côté d'un bon film". Un point de vue que ne partage pas le Syndicat des réalisateurs américains, tel que Steven Spielberg, soutenu par les studios Disney, MGM, Warner Bros., Sony, DreamWorks, Universal, Fox et Paramount. "Les logiciels de ClearPlay éditent des films pour les conformer à la vision de ClearPlay d'un film, plutôt que de laisser le public regarder et juger par lui-même ce que les scénaristes ont écrit, ce que les acteurs ont dit et ce que les réalisateurs ont filmé", selon le syndicat. "C'est une violation de la loi et il est incorrect de faire de l'argent en vendant des logiciels qui transforment l'objectif des films que vous n'avez pas créés et qui ne vous appartiennent pas", ajoute-t-il. Ce n'est pas ClearPlay qui "modifie" les films, réfute la société. "Ce sont les parents qui décident, nous leur donnons les options", fait-elle valoir. Les options sont multiples et variées: trois grandes catégories (violence, nudité, langage) se subdivisent en 14 sous-catégories que les parents peuvent activer individuellement ou toutes ensembles. Ils peuvent ainsi effacer "un contenu sensuel, la nudité, des poses sexuelles explicites, un langage et un humour crus, des jurons, des blasphèmes et des insultes raciales ou sociales". "Trop souvent, les coupures font un bruit sourd, supprimant des bouts de phrases" laissant la place à "un espace vide" ou à des bips, critique le quotidien populaire USA Today. Les coupures sont "tellement évidentes qu'elles peuvent piquer la curiosité des jeunes esprits. Parfois une imagination fertile peut être pire que la réalité", conclut- il |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:05:13
| Santé Découverte d'une nouvelle souche du virus de la grippe aviaire (Associated Press) Les autorités sanitaires canadiennes ont annoncé mardi avoir détecté une nouvelle souche du virus de la grippe aviaire dans la vallée du Fraser, en Colombie-Britannique. Le nouveau virus a été découvert sur des oies et des canards dans une ferme d'Abbotsford et les autorités ont décidé, par précaution, de fermer une école située tout près de la ferme. Pour le moment, les experts ne rejettent pas la possibilité qu'il puisse s'agir de la souche H5 du virus, celle-là même qui a été responsable de la mort de nombreuses personnes et de millions d'oiseaux en Asie. Les scientifiques ajoutent cependant qu'il n'y a pas encore de raison de s'inquiéter. «Nous ne savons pas ce que c'est», a expliqué Sally Greenwood, porte-parole du Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique. «Ce n'est pas le virus H7 qu'on a déjà vu ici. Il est possible que l'on soit en présence de la version antérieure du virus, la souche H5», a-t-elle précisé. Les résultats des analyses pratiquées devraient être connus au cours des prochains jours. Entre-temps, les autorités continuent de procéder à l'élimination de 19 millions de poulets et dindes pour tenter d'enrayer l'épidémie dans les poulaillers de la province. Mais contrairement au virus H7 qui affecte ces volailles, les oies et les canards ne semblent pas être affectés par le nouveau virus. Selon Mme Greenwood, le virus mystérieux a été découvert lors de tests sanguins sur des oies et canards. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:06:04
| Les téléphones photo font-ils de la photo? André Boily - collaborateur spécial - Journal de Montréal Des images, oui, de la photo, franchement non. La confusion des genres commence à s’installer entre les appareils. Et à tout prendre, rien ne vaut des appareils qui font exactement ce qu’ils sont censés faire. Jusqu’à aujourd’hui, les téléphones pourvus d’une micro-lentille et d’un capteur photosensible sont loin d’offrir la qualité d’image des appareils photo. Tout au plus, ils servent à enregistrer des images de faible définition pour servir d’aide-mémoire visuel, par exemple. Je dis « aujourd’hui » car demain, dans quelques années, la technologie aura progressé à pas de géant. Déjà, la visiophonie ou vidéoconférence par portables interposés existe. Les Asiatiques qui se promènent portable à la main utilisent une génération de cellulaires bien en avant de ce que nous avons. En détail, les téléphones « photo » ne font que des images de résolution et qualité très basses et fortement compressées, sans commune mesure avec les vrais appareils photo numériques de 2, 3, 4, 5, 6 et 8 mégapixels qui, eux, possèdent de véritables capacités photo et de définition permettant l’impression sur papier couché. Les appareils photo numériques ont aussi l’avantage d’une optique poussée, alors que les téléphones avec capteur n’ont qu’un mini-objectif qui laisse passer très peu de lumière. Dans ce cas, l’image est à coup sûr floue ou ratée. En d’autres mots, et si on veut être sévère, le capteur d’images d’un téléphone n’est qu’un artifice, certes amusant, mais qui ne sert qu’à mieux mousser les ventes et les prix, tant à l’achat qu’à l’utilisation (si on abuse du transfert de données avec son portable cellulaire). Deux appareils au lieu d’un seul L’idéal, pour ceux qui veulent les deux fonctions, c’est d’avoir un téléphone de bonne qualité, sans artifice, et un appareil photo compact, avec flash et zoom optique, qu’on glisse dans sa poche de chemise. Solide Dans les photoscopes compacts, le Sony DSC-T1 est à peine plus gros qu’un jeu de cartes, ce qui ne l’empêche pas d’offrir une résolution de cinq mégapixels, un écran très large pour un compact et une lentille de qualité. Le tout est solide, boîtier métal si je me souviens bien. Il y a aussi les X20 de Minolta (2 mégapixels) pour 250 $ ou le Xt (3,2 mp) à 340 $. Comme pour le DSC-T1, ils sont très minces, plus minces que les compacts réguliers. Quant aux cellulaires, si on tient absolument à avoir le gadget photo, celui qui m’a le plus étonné a été le Siemens S55 avec son capteur amovible et… son flash. Il fait de bonnes images en 640 x 480 pixels potables sur un écran d’ordinateur. Par la faute de la compression, les couleurs sont très adoucies. Autres possibilités, les SonyEricsson ou Motorola récents. Sinon, ma préférence irait à un mobile de type flip en GSM tri- ou quadribande. La semaine prochaine, je vous reviens avec un reportage chez Samsung en Corée du Sud. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:06:48
| Technologie Le Nouveau Brunswick utiliserait le scrutin électronique (Presse canadienne) Le gouvernement du Nouveau-Brunswick indique qu'il pourrait avoir recours au mode de scrutin électronique en prévision de la prochain élection provinciale. La ville de Saint-Jean a fait l'essai de ce système hier lors des élections municipales. La ministre de la Formation et du Développement de l'emploi, Margaret-Ann Blaney, a indiqué que dans le passé, Saint-Jean était l'une des dernières villes à faire connaître ses résultats alors qu'hier, elle a été l'une des premières. La chef du NPD et députée de Saint-John Harbour, Elizabeth Weir, a déclaré que le système avait fonctionné parfaitement et ajouté qu'elle aimerait qu'il soit utilisé lors de l'élection provinciale. La ministre Blaney a mentionné que la Directrice générale des élections, Annise Hollies, fera une analyse du système et émettra des recommandations au gouvernement. La ville de Saint-Jean a eu recours à un système semblable à celui déjà utilisé à Toronto. |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:07:32
| Découverte Une mutation génétique réduit les risques de maladies cardio-vasculaires Lindsey Tanner (Associated Press) Ce gène muté est plus fréquent chez les personnes n'ayant jamais fait d'infarctus ou d'accident vasculaire cérébral. Des chercheurs italiens viennent de localiser une mutation génétique qui semble réduire les risques d'infarctus ou d'accident vasculaire cérébral, même chez les personnes souffrant d'hypertension artérielle, de cholestérol ou d'autres facteurs de risque cardio-vasculaire. L'étude réalisée chez des patients en Italie est publiée mercredi dans le Journal de l'association médicale américaine (JAMA). La fréquence de cette mutation n'est pas connue à l'heure actuelle, certains experts estimant qu'il est trop tôt pour se prononcer sur l'utilité d'un dépistage de masse par un test génétique. D'autres mutations génétiques ont déjà été corrélées à un risque accru d'attaques cardiaques et à des maladies cardiaques prématurées. Ce gène muté réduit l'activité d'un autre gène impliqué dans la production d'une enzyme, la cox-2, qui déclenche l'inflammation. Les médecins pensent que l'inflammation dans le sang contribue à la rupture de plaques de graisses au niveau de la paroi artérielle, entraînant la formation de caillots qui provoquent ensuite infarctus et accidents vasculaires cérébraux. Ce gène muté est plus fréquent chez les personnes n'ayant jamais fait d'infarctus ou d'accident vasculaire cérébral, explique l'auteur principal de l'étude, le Dr Francesco Cippolone de l'Université G. d'Annunzio, de Chieti en Italie. L'étude compare 864 patients ayant déjà souffert d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral à 864 personnes indemnes de ces pathologies. Dans chaque groupe, un nombre équivalent de personnes présentait des facteurs de risque cardio-vasculaire (hypertension artérielle, taux élevé de cholestérol, diabète, obésité, tabagisme...) Les tests sanguins montrent que ce gène variant est plus de deux fois plus fréquent dans le groupe indemne de pathologies (groupe témoin) que dans celui des personnes ayant souffert de pathologies cardio-vasculaires. Au total, presque la moitié des sujets du groupe témoin possédaient la mutation, comparés à moins de 20% du groupe malade. Elle était particulièrement fréquente chez les personnes de plus de 70 ans, suggérant qu'elle permettait aux gens de vivre plus longtemps en bonne santé, selon les chercheurs. Chez les personnes présentant des facteurs de risque cardiaque, notamment une hypertension artérielle, un taux trop élevé de cholestérol, le risque de faire un infarctus ou un accident vasculaire cérébral est réduit de 67% chez les personnes possédant la nouvelle mutation. Cette mutation qui pourrait être plus fréquente dans les régions méditerranéennes, que dans le Nord de l'Europe, pourrait expliquer les différences régionales d'incidence des accidents cardiaques, soulignent les auteurs. Des études précédentes avaient souligné que cette mutation était relativement peu fréquente en Grande-Bretagne. Des médecins qui ne sont pas impliqués dans cette recherche, ont estimé prématuré de dispenser les gens porteurs de cette mutation des règles hygiéno-diététiques de base (alimentation équilibrée, exercice et abstinence tabagique). |
| | Posté le 13-05-2004 à 11:22:48
| Des appareils radioactifs volés sont retrouvés en Saskatchewan Presse Canadienne Deux coffres dérobés en juin 1999 et contenant des appareils radioactifs ont été retrouvés dans un champ par un fermier en Saskatchewan, en fin de semaine. Les deux coffres de couleur orange contenaient des sondes hautement radioactives utilisées pour mesurer l'humidité. Le camion transportant les deux coffres avait été volé à l'Université de la Saskatchewan et certains craignaient que les matériaux radioactifs des instruments puissent servir à la fabrication d'une bombe "sale". "Nous sommes tout simplement ravis de la nouvelle, a déclaré mercredi Debbie Frattinger, responsable de la sécurité en matière de radiations à l'université. Pour nous, cette disparition a toujours été un sujet d'inquiétude pour la santé publique et l'environnement. On pourra maintenant s'en débarrasser de façon appropriée." Depuis les attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, les autorités politiques et policières s'inquiètent des risques d'un attentat à la pollution radioactive par des terroristes. Plutôt que de construire un véritable engin nucléaire, des terroristes pourraient se contenter de faire exploser une quantité de matériaux hautement radioactifs, comme du plutonium ou du strontium, des isotopes extrêmement nocifs pour la santé. Une telle bombe ne ferait pas que tuer des humains, le secteur de l'explosion pourrait être mis en quarantaine pour très longtemps, ce qui aurait certainement un impact très négatif pour l'économie d'une ville ou d'un pays. Un homme appartenant au réseau de voleurs qui a dérobé le camion et son contenu a été reconnu coupable dans cette affaire il y a quatre ans, mais on n'avait jamais pu jusqu'à maintenant découvrir ce qu'il était advenu des deux coffres contenant les matériaux radioactifs. Les coffres étant clairement identifiés sur leur face comme dangereux et radioactifs, le fermier a signalé sa découverte à la Gendarmerie royale dimanche, qui a à son tour alerté les responsables de l'Université de la Saskatchewan. L'université a d'autre part fait l'objet de critiques récemment pour un autre incident impliquant un appareil radioactif. Dans ce cas, l'appareil avait été vendu par erreur avec d'autres objets à un récupérateur de métaux, en 2002. Quand ce dernier a vu qu'il n'était pas métallique, il l'a tout simplement jeté aux ordures. |
| | Posté le 13-05-2004 à 12:57:22
| Rejets d'hydrocarbures en Méditerranée: un équipage de Corsica Ferries entendu NICE (AFP), le 13-05-2004 Cinq membres de l'équipage du navire rapide à passagers de la Corsica Ferries immobilisé mercredi à Nice après une suspicion de dégazage au large du Cap Corse ont été auditionnés par la gendarmerie maritime, a-t-on appris jeudi de source proche de l'enquête. Le commandant du "Méga Express", dans le sillage duquel des traces d'hydrocarbures ont été relevées alors qu'il assurait la liaison Bastia-Nice, doit être cité à comparaître pour "pollution volontaire" devant le tribunal de grande instance de Marseille, selon la même source. Les gendarmes maritimes agissaient dans le cadre d'une enquête en flagrance après la prise de 28 clichés, mercredi matin, par un avion de surveillance de la marine nationale. La compagnie battant pavillon italien s'est acquittée d'une caution de 500.000 euros pour reprendre la mer mais était toujours dans l'attente, jeudi matin, d'une main levée du parquet de Marseille. Dans un communiqué transmis à l'AFP, la direction de Corsica Ferries a invoqué un rejet "de nature absolument involontaire" qui trouverait son origine "dans la combinaison d'une défaillance d'une soupape commandée à distance et de la fermeture légèrement insuffisante d'une vanne manuelle". Par ailleurs, un pétrolier battant également pavillon italien suspecté de rejets illicites a été dérouté mercredi vers Fos-sur-mer (Bouches-du-Rhône) après avoir été repéré par les douanes de Marseille. Le "Nondo" faisait route vers Valence (Espagne) lorsqu'il a été surpris en "flagrant délit de rejet illicite d'hydrocarbures" au large du Cap-Ferrat (Alpes-maritimes), selon la préfecture maritime basée à Toulon. Son déroutement sous escorte vers le port de Fos-sur-mer a alors été ordonné dans l'attente du paiement d'une caution. Le parquet de Marseille, juridiquement compétent pour ce type d'infraction, a été saisi de l'affaire et la gendarmerie maritime de Toulon chargée de l'enquête. |
| | Posté le 13-05-2004 à 12:57:58
| Dans le sud marocain, des flamants roses aux confins du Sahara KHENIFISS (AFP), le 12-05-2004 Ignorés des grands circuits touristiques du sud marocain, des centaines de flamants roses et quelque 178 autres espèces d'oiseaux marins ont trouvé refuge dans la lagune de Knenifiss, une étonnante réserve écologique au bord de l'Atlantique, cernée par le désert pré-saharien. La lagune, quelque 6.500 hectares où affleure, à marée basse, une grande diversité d'algues et de plantes vasculaires, abrite également une large variété d'invertébrés marins et terrestres, mollusques, crustacés et 27 espèces de petits mammifères. Mais le site, situé à 900 km au sud-ouest de Rabat, se signale surtout par la présence de grandes colonies d'oiseaux migrateurs dont la population totale dépasse les 20.000 individus en période d'hivernage, explique à l'AFP Essaid Makkak, directeur régional des Eaux et Forêts du sud marocain. Véritables "stars" des lieux, les magnifiques flamants roses, présents toute l'année sur la lagune, sont plus d'un millier en hivernage, lorsque les résidents permanents sont rejoints par les migrateurs, venus notamment du Sénégal profiter de l'un des très rares écosystèmes humides présents aux abords du désert. Le site est également fréquenté, toute l'année, par de nombreuses colonies d'autres oiseaux de mer et échassiers - goélands, bécasses, bécassines et chevaliers -, peu effarouchés pas les visiteurs, encore très rares, qui peuvent découvrir la lagune à bord de barques de pêcheurs. Sa remarquable diversité biologique a valu à Khenifiss d'être classée "réserve permanente" au plan national, protégée à ce titre, et d'être reconnue comme "Zone d'importance mondiale" par l'organisation Birdlife International. Ancienne embouchure de rivière, utilisée comme port par les Portugais au XVIème siècle avant son irrémédiable ensablement, la lagune dispose de nombreux atouts que les autorités espèrent mettre à profit pour développer l'écotourisme dans cette région déshéritée. Un projet de création de Parc national de Khenifiss, arrêté en mars 2004, doit être lancé dans le courant de l'année, ont expliqué à l'AFP les responsables du site. Ce plan d'aménagement et de gestion mise sur un "développement durable" de la région, fondé sur l'écotourisme. Le parc national englobera, outre la lagune proprement dite, une large zone côtière environnante comprenant notamment d'imposantes dunes de sable marin et un vaste "lac salé", bordé de falaises de grès, qui prolonge la lagune vers les terres sahariennes. Les autorités locales soulignent encore la présence de plusieurs sites archéologiques, dont des sites préhistoriques où ont été découverts de nombreux silex gravés et des fragments d'oeufs d'autruche gravés. Le projet apporte une contribution aux ambitions touristiques affichées par le royaume à l'horizon 2010. Une bonne marge de développement semble possible, si l'on en croit un document officiel de mars 2004 selon lequel l'activité touristique sur le site "est en phase de démarrage, par une information de bouche à oreille", qui vaut déjà à Khenifiss la visite "d'une moyenne de 17 personnes par jour". |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:17:42
| Découverte Un astéroïde aurait contribué à la plus grande extinction d'espèces Lauran Neergaard (Associated Press) Des chercheurs pensent avoir découvert les traces d'un cratère creusé par un astéroïde au large de l'Australie, qui pourrait avoir un lien avec la plus grande extinction d'espèces qu'ait connue la terre, il y a 250 millions d'années, selon une étude publiée jeudi dans la revue Science. Bien avant la disparition des dinosaures il y a 65 millions d'années, l'extinction dite du Permien-Triassique a vu s'éteindre 90% des espèces sur terre. Selon la théorie la plus largement admise, le phénomène se serait déroulé sur plusieurs milliers d'années et aurait été provoqué par des éruptions volcaniques: des tonnes de gaz toxiques auraient été rejetées dans l'atmosphère, changeant progressivement le climat de la planète. La nouvelle découverte vient soutenir une autre hypothèse, selon laquelle la chute d'un gros astéroïde aurait également joué un rôle dans l'extinction du Permien-Triassique. La nouvelle étude cite des indices de l'existence d'un cratère de 193 kilomètres de diamètre, qui aurait été creusé par un impact d'astéroïde à cette époque au large du nord-ouest de l'Australie. Les chercheurs l'ont baptisé Bedout. «Nous pensons qu'une extinction massive peut être expliquée par des catastrophes comme la chute d'un astéroïde et une activité volcanique se produisant de manière synchronisée», souligne dans un communiqué Luann Becker, de l'université de Californie, qui a dirigé les recherches. Mais d'autres scientifiques se montrent très sceptiques. «On n'a même pas encore la certitude qu'il s'agit bien d'un cratère», souligne Peter Ward, professeur en géologie à l'université de Washington. Une étude approfondie est nécessaire pour confirmer la nature du site de Bedout, qui est mal préservé et enterré profondément. L'équipe de Luann Becker, financée par la NASA et la Fondation nationale pour la science, recherchait un cratère dans l'hémisphère sud après avoir trouvé ce qui semblait être les débris d'un impact d'astéroïde dans l'Antarctique. Le Pr. Becker a appris que des compagnies pétrolières avaient réalisé des carottages sur le site de Bedout il y a plusieurs décennies. Dans ces échantillons, elle a découvert les indices d'un impact d'astéroïde, que des sédiments d'un puits d'exploration pétrolière ont permis de dater. |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:18:16
| Technologie Nouvel outil en ligne disponible pour les usagers de bibliothèques (Presse canadienne) Un nouvel outil est maintenant disponible pour les amateurs de lecture qui s'alimentent auprès du Réseau Biblio du Québec, soit leur bibliothèque municipale. Un portail internet donne accès à plus de 2 millions de livres via l'adresse www.reseaubiblioduquebec.qc.ca . Ainsi, sauf à Montréal et à Laval, le lecteur pourra consulter l'inventaire disponible à travers quelque 800 bibliothèques de partout au Québec. Le portail offrira des choix multiples et interactifs, de la recherche simultanée dans 11 catalogues, des palmarès de titres populaires, en passant par la consultation de son dossier d'abonné et la réservation à distance. Chaque année, les bibliothèques du Réseau Biblio prêtent 4,7 millions de documents. |
| | Posté le 14-05-2004 à 11:18:55
| Santé Le Sida est la pire catastrophe médicale à frapper l'humanité (Presse canadienne) Le Sida est la pire catastrophe à avoir frappé l'humanité en matière de santé publique. Tel est le constat fait par le docteur Mark Wainberg, du centre Sida de l'Université McGill et qui préside cette fin de semaine à Montréal, la 13e Conférence annuelle canadienne sur la recherche contre le VIH et le Sida. A ce jour à l'échelle de la planète, 20 millions de personnes sont mortes du Sida et 45 millions de personnes sont infectées du VIH. Il estime que la maladie aura fait plus de ravage que la variole et la peste. Loin d'être optimiste, le docteur Wainberg indique même que la maladie est en croissance, particulièrement en Afrique. Il admet que les découvertes en laboratoire ont permis de produire d'excellents médicaments, sauf que le spécialiste rappelle qu'ils deviennent inefficaces à très long terme. Le souhait du spécialiste est d'être en mesure d'assurer la survie d'une personne atteinte du VIH au-delà des 80 ans. Le médecin affirme que la seule protection vraiment efficace contre la maladie réside dans la prévention. Le Québec compte actuellement de 10 à 15 000 personnes infectées par le VIH. Il espère réduire le nombre de nouveaux cas au cours des prochaines années, avec la collaboration des autorités de santé publique du Québec. |
| | Posté le 14-05-2004 à 12:13:24
| Réchauffement climatique: "Le Jour d'Après", improbable mais efficace LOS ANGELES (AFP), le 14-05-2004 Avec New York congelé ou Los Angeles sous les eaux, "Le Jour d'Après" (sortie le 28 mai) prend des libertés avec la science et fascine sur le thème du réchauffement de la planète, sans froisser des experts ravis de voir le climat remplacer les dinosaures et météorites. A l'instar de "Jurassic Park" pour l'archéologie et d'"Armageddon" pour l'astronomie, ce nouveau film catastrophe, "par le seul fait qu'il traite du changement climatique, va susciter des débats aux Etats-Unis et au-delà des frontières", prédit Getchen Cook-Anderson, porte-parole de la Nasa. Produit par la 20th Century Fox pour 125 millions de dollars et réalisé par Roland Emmerich ("Independence Day"), "Le Jour d'Après" repose sur l'hypothèse d'une série d'événements provoqués par le réchauffement climatique, qui plongent la Terre dans une nouvelle période glaciaire. Le réchauffement provoque la fonte de la calotte glaciaire. L'eau douce des pôles, plus légère que l'eau salée, forme un couvercle à la surface des océans, qui empêche la circulation dite "thermo-halite", résultant de la différence de températures et de salinité. Le phénomène, décrit en détail dans le film, s'est produit sur Terre il y a environ 12.000 ans, alors que la planète sortait de la période glaciaire, explique à l'AFP l'océanographe de la Nasa David Adamec, consulté par les scénaristes du film avant le début du tournage. "Nous avons des preuves que ce scénario exact s'est produit, re-plongeant la Terre dans une mini-période glaciaire connue sous le nom de période Younger Dryas", précise-t-il. Mais dans le film, le phénomène se déroule sur quelques jours alors que dans la réalité, le processus a pris environ un siècle, relève le professeur Adamec, du centre spatial Goddard dans le Maryland (est). Il décrit une autre aberration du scénario, dans lequel une tempête fait descendre brutalement de l'air glacé des couches supérieures de l'atmosphère jusqu'au sol, gelant les gens sur pieds... "Quand l'air descend, une compression se produit et il réchauffe, comme dans une pompe à vélo, quand on compresse de l'air, on sent la chaleur", explique M. Adamec en riant. Cet expert, tout comme les organisations écologistes et les partisans d'une action renforcée contre les gaz à effet de serre accueillent néanmoins le film avec enthousiasme. "L'intérêt du public va être piqué au vif, et si cela est durable, c'est fantastique. Si cela incite les gens à s'intéresser au problème de plus près, pour se faire une opinion sur leur gouvernement et sur la politique à mener, c'est aussi très bien", résume l'océanographe qui avoue son impatience de voir le film aux effets spéciaux spectaculaires. Sa sortie mondiale devrait s'accompagner à New York d'une manifestation pour la protection de l'environnement à laquelle prendra part l'ancien vice-président démocrate Al Gore. Le film "nous donne une belle occasion de parler du changement climatique et de répondre aux questions que les spectateurs ne manqueront pas de se poser", a-t-il dit. Le réalisateur estime sur le site internet dédié au film que "la menace que fait peser le changement climatique mondial est le seul problème assez important pour forcer les pays à cesser de se battre pour travailler ensemble". Sans prétendre à l'exactitude scientifique, le film assène au spectateur une série de faits allant de la disparition prévue de centaine de milliers d'espèces animales provoquée par le réchauffement d'ici à 2050 aux 20.000 décès lié à la canicule européenne de 2003, mêlant habilement réalités quotidiennes et scènes de fin du monde. |
| | Posté le 14-05-2004 à 12:14:24
| Bruxelles lèvera le moratoire européen sur les nouveaux OGM le 19 mai BRUXELLES (AFP), le 13-05-2004 La Commission européenne décidera le 19 mai de lever le moratoire observé depuis 1999 sur les nouveaux OGM, en autorisant la commercialisation du maïs transgénique BT-11 de la firme suisse Syngenta. "C'est à l'ordre du jour de la réunion du collège (des commissaires) le 19 mai", a indiqué Beate Gminder, porte-parole du commissaire à l'Alimentation David Byrne. La décision de la Commission ne fait aucun doute depuis plusieurs mois dans la mesure où Bruxelles considère avoir respecté la demande des gouvernements et du Parlement européen en faisant adopter une nouvelle législation sur l'étiquetage et la réglementation des OGM, entrée en vigueur le 18 avril. La réunion mercredi des membres des cabinets des commissaires a permis de vérifier que cette décision faisait l'objet d'un large consensus au sein de l'exécutif européen, selon des sources communautaires. Seuls quatre commissaires sur trente ont fait connaître leurs réserves. "L'idée générale était qu'on a passé quatre ans à renforcer le système législatif et qu'il faut maintenant prendre ses responsabilités", a-t-on souligné. La Commission a écarté l'idée de prendre cette décision après les élections européennes, estimant que cela "ne serait pas honnête". Les ministres de l'Agriculture européens avaient renvoyé à la Commission la responsabilité d'assumer une levée du moratoire, en ne parvenant pas le 26 avril à dégager une majorité qualifiée pour ou contre la mise sur le marché du BT-11, un maïs doux en boîte destiné à la consommation humaine. Six pays (Irlande, Royaume-Uni, Pays-Bas, Suède, Finlande et Italie) s'étaient prononcés en faveur du BT-11. Trois autres (Allemagne, Belgique et Espagne) s'étaient abstenus. Les six derniers (France, Autriche, Luxembourg, Danemark, Portugal et Grèce) avaient voté contre. La fin du moratoire est un sujet sensible pour l'Union européenne, confrontée aux pressions contraires des Etats-Unis et d'autres membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui la réclament à cor et à cris, et d'opinions publiques qui rejettent au contraire massivement les OGM. Le maïs BT-11, résistant à un insecte (pyrale) et tolérant à un herbicide (glufosinate ammonium), devra être étiqueté transgénique sur les boîtes, au-delà du seuil de 0,9%. Ce maïs était déjà autorisé à l'importation dans l'UE, mais sous forme d'huile et de produits dérivés. |
| | Posté le 14-05-2004 à 12:17:32
| Télécommunications: NTT réalise des bénéfices records grâce à DoCoMo TOKYO (AFP), le 14-05-2004 Le géant japonais des télécommunications Nippon Telegraph and Telephone Corp. (NTT) a presque triplé son bénéfice net en 2003-2004 grâce à ses services à large bande et de téléphonie cellulaire ainsi qu'à la poursuite de ses restructurations. Le résultat net de NTT a progressé de 175,9% sur un an à un record de 643,9 milliards de yens (4,8 milliards d'euros) sur l'exercice achevé fin mars, a indiqué le groupe dans un communiqué. NTT a amélioré son exploitation de 14,4% en glissement annuel pour atteindre un bénéfice également record de 1.560,3 milliards de yens en 2003-2004, a-t-il précisé. Ces records "sont dus en grande partie aux performances de DoCoMo, en particulier du service de téléphonie mobile de troisième génération i-mode", a déclaré au cours d'une conférence de presse le directeur général de NTT, Norio Wada. DoCoMo, premier opérateur japonais de téléphonie mobile, est une filiale du groupe NTT. En 2003-2004, le chiffre d'affaires s'est élevé à 11.100 milliards de yens, en hausse de 1,6% par rapport au précédent exercice. "Les trois filiales du groupe dans le secteur difficile des lignes fixes ont accusé une baisse de chiffre d'affaires", a précisé M. Wada. "Parmi ces sociétés, NTT East and NTT West ont augmenté leur bénéfice net grâce à des réductions de coûts", a-t-il ajouté. Pour l'exercice actuel clos en mars 2005, NTT prévoit une légère hausse de 0,9% de son bénéfice net à 650 milliards de yens (4,8 milliards d'euros au cours actuel). En revanche, le groupe table sur un recul de 24,4% de son bénéfice d'exploitation annuel en raison d'une âpre concurrence tarifaire sur le marché de la téléphonie mobile au Japon. L'exploitation devrait dégager un bénéfice de 1.180 milliards de yens pour un chiffre d'affaires estimé en repli à 10.900 milliards de yens en 2004. Les réductions de coûts devraient se poursuivre dans le secteur des lignes fixes, selon NTT. |
| | Posté le 15-05-2004 à 11:48:11
| Sciences Les troubles du sommeil coûtent une fortune au système de santé Sébastien Ménard - Journal de Montréal Les problèmes de sommeil coûtent une petite fortune à l’État québécois: au moins 617 M$ par année, uniquement en frais médicaux. C’est ce que révèle une étude préliminaire dévoilée hier par Meagan E. Daley, étudiante au doctorat à l’Université Laval. Selon la chercheuse, deux Québécois sur cinq ont d’importants problèmes de sommeil la nuit et le tiers d’entre eux n’arrivent tout simplement pas à fermer l’œil. 14 % prennent de l’alcool avant le coucher Ces insomniaques consultent davantage les professionnels de la santé et sont plus souvent hospitalisés que les 21 % de «bons dormeurs» du Québec. Chaque année, leur suivi médical coûte quelque 463 M$. Pour traiter leur insomnie, mais également l’anxiété et la dépression dont ils souffrent davantage que la population régulière, les malades du sommeil dépensent annuellement 154 M$ pour des médicaments. Plus d’un insomniaque sur sept consommerait également de l’alcool avant de se coucher, en espérant que cela lui aide à trouver le sommeil. Baisse de productivité La recherche de Mme Daley ne chiffre pas encore les coûts indirects reliés à l’insomnie au Québec. Mais elle indique que 40 % des insomniaques sondés rapportent une baisse de leur productivité au travail depuis qu’ils ont du mal à dormir. Aux États-Unis, de précédentes études avaient déjà estimé les coûts indirects des troubles du sommeil à 107 milliards de dollars par année. |
| | Posté le 15-05-2004 à 11:53:22
| Technologie Les DVD autodestructibles sur le marché français (Presse canadienne) «Les Invasions barbares», premier film gravé sur DVD autodestructible en France. ©Miramax Le DVD autodestructible arrive sur le marché en France et c'est le film québécois «Les Invasions barbares» qui est le tout premier titre à y être gravé. Les promoteurs indiquent que le disque a une durée de vie de huit heures à partir du moment où on brise l'écrou de sûreté qui le protège. Une substance naturelle dont la composition demeure secrète s'active alors et rend le DVD inutilisable après une période donnée. Son avantage réside dans le fait qu'on peut le livrer à domicile et qu'on n'a pas besoin de le retourner au commerce du voisinage dans des délais prescrits. Sa qualité sonore et visuelle doit être exactement la même que celle d'un disque traditionnel. Il ne faut toutefois pas s'attendre à ce que cette technologie soit disponible au Québec bientôt. |
| | Posté le 15-05-2004 à 13:44:39
| Nortel cité à comparaître en justice aux Etats-Unis TORONTO (AFP), le 14-05-2004 L'équipementier canadien en télécommunications Nortel Networks a annoncé vendredi qu'il avait reçu une citation à comparaître dans le cadre d'une enquête criminelle menée par le bureau du procureur fédéral américain de Dallas, au Texas. Cette citation, émise par un grand jury fédéral, appelle Nortel à "fournir certains documents, y compris ses états financiers et administratifs, des rapports personnels et comptables, du 1er janvier 2000 à aujourd'hui", a indiqué le canadien dans un communiqué avant l'ouverture des marchés boursiers nord-américains. "La société va coopérer pleinement avec les autorités dans cette affaire", a promis Nortel qui n'a donné aucun autre détail. Nortel fait déjà l'objet d'une enquête sur ses comptes de la part des autorités boursières canadiennes et américaines. Fin avril, Nortel a congédié ses trois plus hauts dirigeants en avertissant qu'une nouvelle révision en cours de ses comptes montrait que ses résultats publiés depuis le 1er janvier 2001 n'étaient pas "fiables". En outre, le bénéfice net pour 2003, qui avait atteint 732 millions de dollars US, devra être amputé au moins de moitié, avait-il indiqué. A la bourse de Toronto, Nortel cédait vendredi en ouverture 6,40% à 4,97 dollars canadiens (3,57 US). |
| | Posté le 16-05-2004 à 12:06:55
| Etats-Unis: la qualité de l'eau menacée par des installations vieillissantes WASHINGTON (AFP), le 16-05-2004 La qualité de l'eau courante aux Etats-Unis est menacée par le vieillissement des infrastructures dans nombre d'agglomérations, ce qui pose des risques potentiels sérieux pour la santé publique, selon des experts privés et du gouvernement. Des niveaux élevés de plomb, un poison dangereux surtout pour le développement mental des enfants, découverts récemment dans l'eau du robinet à Washington, a relancé le débat sur le problème. Selon l'Agence fédérale de protection de l'environnement (EPA), environ 20% des cas d'intoxication au plomb aux Etats-Unis proviennent de la consommation d'eau. La dernière alerte à Washington a conduit des sénateurs à soumettre, début mai, un projet de loi visant à durcir les normes fédérales de qualité de l'eau pour éliminer le plomb, souvent présent à des niveaux excédant les limites autorisées dans plusieurs grandes agglomérations. "La crise de Washington est un reflet de la situation dans l'ensemble du pays", indique Erik Olson, directeur des programmes sur l'eau potable du Natural Resources Defense Council/NRDC, groupe de défense de l'environnement. "Nous avons des problèmes dans d'autres grandes métropoles, pas seulement avec le plomb, mais aussi en raison de conduites en fer anciennes dans lesquelles se développent des bactéries", ajoute-t-il. Selon des estimations officieuses du Centre fédéral de contrôle des maladies infectieuses d'Atlanta, l'eau consommée serait responsable d'au moins 900.000 cas d'intoxication d'origine bactérienne aux Etats-Unis, le plus souvent sans gravité, mais parfois grave voire fatal. Le pire cas en 30 ans d'intoxication collective par l'eau s'était produit en 1993 à Milwaukee (Wisconsin, nord) où 400.000 personnes sont tombées malades dont une centaine sont décédées. L'expert met en cause les systèmes anciens de filtrage avec du sable ne permettant pas d'éliminer les pesticides et autres polluants industriels de notre époque. "Des technologies de traitement des eaux datant de la Première Guerre mondiale sont encore utilisées dans neuf grandes villes américaines sur dix", précise Erick Olson. Mais face à ce problème, "nous ne prenons pas les mesures qui s'imposent et aggravons la situation en recourant à des expédients", déplore-t-il, soulignant que les Européens disposent de systèmes de purification modernes avec des rayons ultraviolets et des membranes capables de retenir les bactéries. Pour moderniser les infrastructures et assurer la qualité de l'eau tout en faisant face au boom démographique - la population américaine devrait passer de 290 millions à 325 millions en 2020 -, d'importants investissements sont nécessaires, explique Benjamin Grumbles, responsable de la division eau potable de l'EPA. Selon lui, "le problème est énorme". "Sans une hausse rapide des investissements, il y aura un trou d'au moins 222 milliards de dollars au cours des vingt prochaines années pour faire face au remplacement des infrastructures existantes". Il serait pourtant simple de financer ces besoins en augmentant le prix de l'eau qui reste très faible aux Etats-Unis comparativement à l'Europe, explique Jim Elder, un ancien responsable de l'EPA. Mais les Américains sont très résistants traditionnellement à payer davantage pour leur eau dont il font une consommation abondante, environ deux fois plus que dans les autres pays industrialisés. "Les maires des municipalités craignent d'être sanctionnés aux élections s'ils augmentaient trop la facture pour purifier l'eau de leur ville", relève Jim Elder. |
| | Posté le 16-05-2004 à 12:07:54
| Réchauffement climatique: "Le Jour d'Après", improbable mais efficace LOS ANGELES (AFP), le 14-05-2004 Avec New York congelé ou Los Angeles sous les eaux, "Le Jour d'Après" (sortie le 28 mai) prend des libertés avec la science et fascine sur le thème du réchauffement de la planète, sans froisser des experts ravis de voir le climat remplacer les dinosaures et météorites. A l'instar de "Jurassic Park" pour l'archéologie et d'"Armageddon" pour l'astronomie, ce nouveau film catastrophe, "par le seul fait qu'il traite du changement climatique, va susciter des débats aux Etats-Unis et au-delà des frontières", prédit Getchen Cook-Anderson, porte-parole de la Nasa. Produit par la 20th Century Fox pour 125 millions de dollars et réalisé par Roland Emmerich ("Independence Day"), "Le Jour d'Après" repose sur l'hypothèse d'une série d'événements provoqués par le réchauffement climatique, qui plongent la Terre dans une nouvelle période glaciaire. Le réchauffement provoque la fonte de la calotte glaciaire. L'eau douce des pôles, plus légère que l'eau salée, forme un couvercle à la surface des océans, qui empêche la circulation dite "thermo-halite", résultant de la différence de températures et de salinité. Le phénomène, décrit en détail dans le film, s'est produit sur Terre il y a environ 12.000 ans, alors que la planète sortait de la période glaciaire, explique à l'AFP l'océanographe de la Nasa David Adamec, consulté par les scénaristes du film avant le début du tournage. "Nous avons des preuves que ce scénario exact s'est produit, re-plongeant la Terre dans une mini-période glaciaire connue sous le nom de période Younger Dryas", précise-t-il. Mais dans le film, le phénomène se déroule sur quelques jours alors que dans la réalité, le processus a pris environ un siècle, relève le professeur Adamec, du centre spatial Goddard dans le Maryland (est). Il décrit une autre aberration du scénario, dans lequel une tempête fait descendre brutalement de l'air glacé des couches supérieures de l'atmosphère jusqu'au sol, gelant les gens sur pieds... "Quand l'air descend, une compression se produit et il réchauffe, comme dans une pompe à vélo, quand on compresse de l'air, on sent la chaleur", explique M. Adamec en riant. Cet expert, tout comme les organisations écologistes et les partisans d'une action renforcée contre les gaz à effet de serre accueillent néanmoins le film avec enthousiasme. "L'intérêt du public va être piqué au vif, et si cela est durable, c'est fantastique. Si cela incite les gens à s'intéresser au problème de plus près, pour se faire une opinion sur leur gouvernement et sur la politique à mener, c'est aussi très bien", résume l'océanographe qui avoue son impatience de voir le film aux effets spéciaux spectaculaires. Sa sortie mondiale devrait s'accompagner à New York d'une manifestation pour la protection de l'environnement à laquelle prendra part l'ancien vice-président démocrate Al Gore. Le film "nous donne une belle occasion de parler du changement climatique et de répondre aux questions que les spectateurs ne manqueront pas de se poser", a-t-il dit. Le réalisateur estime sur le site internet dédié au film que "la menace que fait peser le changement climatique mondial est le seul problème assez important pour forcer les pays à cesser de se battre pour travailler ensemble". Sans prétendre à l'exactitude scientifique, le film assène au spectateur une série de faits allant de la disparition prévue de centaine de milliers d'espèces animales provoquée par le réchauffement d'ici à 2050 aux 20.000 décès lié à la canicule européenne de 2003, mêlant habilement réalités quotidiennes et scènes de fin du monde. |
| | Posté le 16-05-2004 à 12:08:35
| Climat et économies d'énergie: une campagne française pour mobiliser l'opinion PARIS (AFP), le 15-05-2004 Le gouvernement a lancé vendredi une "campagne de mobilisation nationale" de trois ans pour sensibiliser les Français aux gestes de la vie courante qui économisent l'énergie et contribuent ainsi à combattre le changement climatique. "Nos comportements quotidiens sont responsables de la moitié des rejets de gaz à effet de serre" qui modifient l'atmosphère et le climat, a insisté l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) en présentant l'opération à la presse. De "bons gestes", qui "ne coûtent rien" et même ménagent le porte-monnaie, permettent d'"agir dès maintenant" pour combattre les dérèglements climatiques "que nous subissons dès aujourd'hui". Il y fort à faire, révèle une enquête 2003 de l'établissement public, restée jusqu'à maintenant dans ses tiroirs. Car la "chasse au gaspi" et autres campagnes d'opinion de 1974, 1978, 199O et 2001, n'y ont rien fait, les Français restent fermés aux économies d'énergie et ignorent toujours tout du changement climatique. "Les Français ont été sensibles aux historiettes sur l'effet de serre de Fabrice Lucchini en 2001 mais ils n'ont pas fait le lien avec leur mode de vie", confirme la présidente de l'Ademe, Michèle Pappalardo, dans un entretien avec l'AFP. Ils ignorent que les voitures, l'électricité et le chauffage au fioul ou au gaz émettent du CO2, principal gaz à effet de serre, et qu'en utilisant moins leur voiture, en renonçant à la "clim" et en ne laissant pas leur "télé" en veille, ils contribuent à prévenir canicules, tempêtes et autres désastres. Cette année, c'est "Paroles, Paroles" de Dalida qui succèdent aux contes de Fabrice Lucchini dans les spots que vont diffuser TF1, les chaînes de France Télévisions et cinq radios (France Inter, France Info, Europe 1, RMC Info et Nostalgie). Le célèbre refrain ponctuera des clips de 30 secondes, diffusés à compter du 23 mai sur le petit écran et du 14 juin sur les ondes. Des Français de toutes les couches sociales expliqueront les gestes économes en énergie, à la télévision sous forme de micro-trottoir diffusé juste avant le 20h. Le logo de la campagne, une planète bleue barrée de trois lignes rouges, "Economies d'énergie - faisons vite - ça chauffe", et le téléphone de l'Ademe, "prix d'un appel local", concluront le message. Une campagne sur les sites internet les plus populaires débutera aussi le 14 juin (www.meteo.fr, www.lastminute.com, www.lachainemeteo.com notamment). Les spots seront diffusés durant trois semaines, puis de nouveau à la rentrée. Après bilan, l'opération reprendra en 2005 et 2006. Elle coûtera 10 millions d'euros au total à l'Ademe, dont 3 millions en 2004. La campagne sera relayée toute l'année par des partenaires publics et privés volontaires qui financeront manifestations et opérations de communication. Exemples des semaines à venir, la SNCF distribuera dans ses TGV un dépliant spécial de l'Ademe sur le changement climatique. Et les cinémas Pathé et Gaumont distribueront, lors de la sortie le 26 mai du film "Le jour d'après", une pochette avec une petite règle en carton. La réglette permettra aux spectateurs de calculer l'impact de leurs gestes quotidiens sur les émissions de gaz à effet de serre. Le film, "Le jour d'après", superproduction américaine montre les Etats-Unis et l'Europe transformées en étendues gelées après un arrêt du Gulf Stream, le courant qui réchauffe le nord de l'Atlantique. |
| | Posté le 17-05-2004 à 14:56:46
| La révolution génétique, grand potentiel pour les pays pauvres ROME (AFP), le 17-05-2004 Les biotechnologies offrent un grand potentiel pour l'agriculture des pays en développement même s'il ne s'agit pas d'une panacée, a affirmé lundi l'Organisation pour l'Agriculture et l'Alimentation (FAO), en déplorant que peu d'agriculteurs de ces pays en aient profité jusqu'ici. Dans son rapport annuel sur la sécurité alimentaire 2003-2004, la FAO affirme que "les cultures vivrières de base des laissés pour compte (manioc, pomme de terre, riz et blé) reçoivent peu d'attention de la part des scientifiques". "Ni le secteur privé, ni le secteur public n'ont investi des sommes importantes dans les nouvelles technologies génétiques en faveur des +cultures orphelines+ comme la dolique, le millet, le sorgho et le teff", souligne Jacques Diouf, Directeur général de la FAO. "Les scientifiques conviennent généralement que les cultures transgéniques produites actuellement et les aliments qui en sont dérivés peuvent être consommés", a déclaré M. Diouf, en ajoutant toutefois qu'ils "connaissent mal leurs effets à long terme". "Les doutes légitimes concernant la sécurité sanitaire de chaque produit transgénique doivent être levés avant leur dissémination", a mis en garde M. Diouf, soulignant qu'une surveillance permanente s'impose. La FAO fait dans le même temps valoir dans son rapport que "les biotechnologies sont un des outils de la révolution génétique". "La controverse sur les cultures transgéniques ne devrait pas détourner l'attention du potentiel offert par d'autres applications des biotechnologies, notamment la génomique, la sélection assistée par des marqueurs et les vaccins vétérinaires", poursuit-elle. La FAO souligne en effet que dans les 30 années à venir, l'agriculture devra nourrir 2 milliards de personnes de plus. En outre, plus de 70% des pauvres du monde vivent en milieu rural. Les nouvelles technologies permettent notamment d'accroître les rendements et d'améliorer la qualité nutritionnelle des aliments. Ces biotechnologies peuvent en outre fournir aux agriculteurs du matériel végétal exempt de maladies, permettre d'élaborer des variétés résistantes aux ravageurs et aux maladies. Les études montrent que beaucoup de cultures intéressantes pour les agriculteurs des pays pauvres sont négligées par la recherche, note l'organisation. La FAO souligne l'absence de programmes publics ou privés ciblant les variétés végétales ou animales dont ces agriculteurs tirent leur subsistance. Le rapport note ainsi que le gros des investissements du secteur privé concerne seulement quatre cultures : coton, maïs, colza et soja. Six pays (Argentine, Brésil, Canada, Chine, Afrique du Sud et Etats-Unis), quatre cultures (maïs, soja, colza "canola" et coton) ainsi que deux caractéristiques (résistance aux insectes et tolérance aux herbicides) représentaient 99% de la superficie mondiale des cultures transgéniques en 2003. Mais beaucoup de pays en développement ont peu de chance de tirer profit de la révolution génétique en raison de la faiblesse de leurs capacités nationales de recherche agricole. Dans le contexte de la mondialisation, la recherche biotechnologique est maintenant dominée par le secteur privé. Les dix premières compagnies transnationales spécialisées dans le domaine dépensent près de 3 milliards de dollars par an sur la recherche-développement, relève le rapport. Par comparaison, le Brésil, la Chine et l'Inde, qui sont les pays en développement ayant les meilleurs programmes de recherche agricole publics, dépensent chacun moins d'un demi milliard de dollars par an. Dans les rares pays en développement où des cultures transgéniques ont été introduites, les petits paysans en ont largement profité. En Chine, plus de 4 millions de petits paysans font pousser du coton résistant aux insectes sur environ 30% de la superficie nationale plantée de coton. Les rendements de cette variété ont été 20 fois plus élevés et le coût des pesticides inférieur d'environ 70%. |
| | Posté le 17-05-2004 à 14:58:41
| France et USA unis dans la lutte contre le piratage d'oeuvres culturelles CANNES (Alpes-Maritimes) (AFP), le 17-05-2004 Les Etats-Unis ont demandé dimanche à la France, dans le cadre du Festival de Cannes, d'être le fer de lance de la lutte contre le piratage des oeuvres culturelles, à l'issue d'une table ronde qui réunissait pour la première fois tous les secteurs concernés. "C'est sans hésitation que je demande au ministre français de la Culture (et de la Communication, Renaud Donnedieu de Vabres) de prendre la tête (de la lutte), et nous serons avec lui", a déclaré Jack Valenti, président de l'Association du cinéma américain (MPAA), à l'issue d'une réunion à huis clos de professionnels. La MPAA estime que le piratage représente un manque à gagner de 3,5 milliards de dollars (3 mds EUR) pour l'industrie du cinéma américain. M. Donnedieu de Vabres, sur la même longueur d'onde, a déclaré à l'AFP que "les Américains et les Français présents (à la réunion) étaient à l'unisson. C'est un point très positif". Pour le ministre, la lutte contre la piraterie "n'est pas seulement un enjeu économique, même si les conséquences sur le chômage sont énormes. C'est un enjeu noble, car il vise à défendre la diversité et le pluralisme. Et ces valeurs sont partagées par de plus en plus de partenaires". Durant la réunion, M. Donnedieu de Vabres a lu un message du président Jacques Chirac, affirmant que "le vol des films, le vol des musiques, n'est pas tolérable". "La piraterie des oeuvres culturelles est un fléau qu'il faut combattre avec fermeté et détermination, qu'il s'agisse du trafic des cassettes vidéo, de la copie sauvage de disques ou de l'échange de fichiers protégés sur Internet", a ajouté M. Chirac. C'est la première fois que tous les acteurs concernés par la piraterie étaient réunis, avec parmi eux des pays "producteurs" de copies illégales, tels que l'Inde, la Russie et la Chine. Etaient également présents les représentants des grands studios d'Hollywood, des réalisateurs, des opérateurs de télécommunications et des producteurs. "Le problème du piratage touche tous les pays et toutes les cultures. Personne ne peut lutter seul", a souligné M. Valenti. Il a assuré que l'industrie américaine du cinéma "soutiendrait, coopérerait et participerait énergiquement" aux efforts faits pour s'attaquer au sujet. Les participants étaient tous d'accord pour réclamer des mesures urgentes, notamment un renforcement des lois sur la propriété intellectuelle, des campagnes de sensibilisation anti-piraterie, destinées en priorité aux jeunes, et une plus grande coopération internationale. "Il faut mener une opération de sensibilisation sans complexes", a déclaré à l'AFP M. Donnedieu de Vabres. "Il ne faut surtout pas apparaître comme castrateurs de liberté mais au contraire montrer que nous voulons nous battre pour le respect des créateurs et de la diversité culturelle". "Mais nous devons aussi avoir des relais avec les artistes du cinéma et de la musique", a-t-il ajouté. "Il faut une prise de conscience politique des artistes". Un avis partagé par Jack Valenti, qui a lancé : "Il nous faut des réalisateurs à bord" pour faire circuler le message. Ce ne sera pas une mince affaire. Mardi, le président du jury du festival, Quentin Tarantino, déclarait avoir déjà piraté des films et "être content que ses films soient piratés en Chine". "La piraterie ce n'est pas à 100% noir et blanc pour moi", avait-il affirmé. |
| | Posté le 17-05-2004 à 14:59:21
| Le vote électronique gagne du terrain mais reste controversé aux Etats-Unis WASHINGTON (AFP), le 17-05-2004 Les machines à voter électroniques, que certains considèrent comme l'outil idéal pour éviter une répétition du fiasco électoral survenu en Floride lors du scrutin présidentiel de l'an 2000, gagnent du terrain aux Etats-Unis, en dépit d'une vive controverse sur leur fiabilité. Environ 20% des électeurs américains ont déjà voté sur un écran tactile ou en utilisant d'autres types d'urnes électroniques, selon l'association des technologies de l'information. Lors des prochaines élections de novembre (présidentielle et législatives) ils pourraient être 50 millions à voter avec des machines électroniques, selon certaines estimations. L'imbroglio électoral survenu en Floride le 7 novembre 2000, provoqué notamment par des bulletins de vote mal poinçonnés, avait fait régner le suspense pendant plus d'un mois sur le résultat de l'élection présidentielle et nécessité jusqu'à l'intervention de la Cour suprême. Il a contribué à écarter de plus en plus les vieilles machines à cartes perforées au profit de systèmes électroniques. Mais en Californie, les autorités ont décidé le mois dernier d'interdire les urnes à écran tactile, à moins qu'elles ne soient équipées de dispositifs de sécurité, y compris d'une "trace papier", et elles ont disqualifié les écrans à voter d'une société en l'accusant d'en avoir caché certains vices techniques. Selon certains experts en sécurité informatique, ces technologies pourraient entraîner de nouveaux problèmes, tels le piratage de données ou des pépins logiciels, pour lesquels les bureaux électoraux et les autorités seraient mal équipés. "Etant spécialiste de sécurité informatique, j'ai des raisons d'être inquiet", déclare Bruce Schneier de la société Counterpane. "Je pourrais citer des dizaines d'exemples de problèmes pouvant survenir avec les machines à voter (...) le potentiel de fraude est énorme", ajoute ce spécialiste en notant que sans trace papier, les erreurs de vote ne pourraient être détectées à moins d'être importantes. L'un des problèmes soulevés par les adversaires des urnes électroniques porte sur les recomptes de voix. Un parlementaire de Floride, Robert Wexler, a engagé des poursuites judiciaires pour obliger les autorités de 15 comtés de cet Etat utilisant des écrans tactiles de vote à pouvoir procéder à des recomptes manuels. Pour ce parlementaire, au vu du fiasco électoral lors du dernier scrutin présidentiel, il est "très hasardeux d'utiliser dans 15 comtés de Floride des machines ne comportant aucune trace papier et ne permettant pas d'effectuer des recomptes manuels". M. Wexler n'a par contre aucune objection à des urnes électroniques imprimant des bulletins de vote pouvant être recomptés. Pour le président de l'Association des technologies de l'information, Harris Miller, les machines à voter électroniques sont pourtant beaucoup plus sûres que les machines traditionnelles mécaniques. "Il y a beaucoup de mythes" dans toutes ces critiques, dit-il en notant que la fiabilité des urnes électroniques peut être vérifiée et qu'exiger des traces papier constituerait un retour en arrière technologique et nécessitant des ressources supplémentaires. "Chaque fois que l'on développe de nouvelles technologies, il y a toujours des gens qui regrettent le changement", commente-t-il. |
| | Posté le 18-05-2004 à 12:11:05
| OGM: les consommateurs, réticents, dénoncent la levée imminente du moratoire PARIS (AFP), le 17-05-2004 Les associations françaises de consommateurs dénoncent la décision de la Commission européenne de lever le moratoire sur les OGM (organismes génétiquement modifiés), estimant que la réglementation actuelle est incomplète et n'offre pas de véritable protection. La Commission européenne doit décider le 19 mai de lever le moratoire observé depuis 1999 sur les nouveaux OGM, en autorisant la commercialisation du maïs transgénique BT-11 de la firme suisse Syngenta. Bruxelles considère avoir respecté la demande des gouvernements et du Parlement européen en faisant adopter une nouvelle législation imposant l'étiquetage spécifique de tout aliment contenant plus de 0,9% d'OGM. "Nous estimons que la levée de ce moratoire est plus que prématurée. Certes, nous avons obtenu cet étiquetage censé nous rassurer, mais qui ne nous rassure qu'à moitié", a indiqué lundi à l'AFP Daniel Tournez, vice-président de Consofrance, chargé des affaires européennes. "Petit à petit, ces OGM seront tellement implantés qu'on ne pourra plus faire marche arrière. Les 0,9%, c'est un début mais après, quid en terme d'évolution ?" s'interroge-t-il. "Compte tenu des nouveaux éléments d'appréciation qui sont apparus depuis 1999, nous demandons que la réglementation soit complétée de manière à pouvoir offir une véritable protection pour le consommateur", a indiqué Olivier Andrault, directeur scientifique à la CLCV (Confédération consommation, logement, cadre de vie). Selon M. Andrault, il ressort de ces nouveaux éléments que les OGM n'offrent pas les bénéfices escomptés: pour les rendements, "les augmentations ne sont au mieux que de 10% et dans des zones géographiques bien précises". Quant au bénéfice pour le consommateur, "il n'y en a pas". En revanche, la culture d'OGM peut avoir une incidence sur l'environnement, précise-t-il, se référant à une étude réalisée en Angleterre qui fait apparaître notamment "des résistances au Glyfosate (herbicide), ce qui pose un problème". De son côté, l'UFC-Que Choisir demande des garanties avant la levée du moratoire, et redoute que les consommateurs ne puissent plus acheter les produits sans OGM "sans surcoût". L'UFC réclame aussi la création d'un régime de responsabilité "spécifique en matière de pollution génétique" qui devra "gérer les risques environnementaux sanitaires ou économiques, qu'ils soient avérés ou hypothétiques". Ce que préconise également la CLCV. Aujourd'hui, le fermier qui cultive des OGM n'est pas couvert par les assurances s'il pollue le champ du voisin, les compagnies refusant de couvrir ce risque. "La filière sans OGM doit être préservée par une réglementation", fait valoir M. Andrault. La CLCV prône aussi la création d'une commission chargée d'examiner les "problèmes scientifiques, mais aussi les problèmes plus généralement sociétaux". Constituée de scientifiques et de représentants des consommateurs, elle étudierait la validation des nouveaux OGM sur des paramètres nouveaux : bénéfices pour le consommateur, risques environnementaux, vérification de l'utilité des OGM alléguée... La levée du moratoire doit être conditionnée, avec une "véritable évaluation des risques qui ne se limite pas aux problèmes de toxicité à très court terme", a aussi estimé M. Andrault. La Commission européenne a mis en place des lignes directrices, "mais ce ne sont que des conseils. Pour le moment, on est resté à mi-chemin. Il faut une obligation réglementaire", a-t-il insisté. |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:20:07
| Ottawa annonce qu'il autorisera la vente libre de la pilule du lendemain Presse Canadienne Le ministère fédéral de la Santé donnera bientôt le feu vert à la vente libre de la «pilule du lendemain». Ainsi, toutes les femmes du pays pourront dorénavant se procurer le produit en pharmacie, sans devoir présenter une ordonnance du médecin, a fait savoir Ottawa, mardi. Cette annonce survient quelques jours à peine avant le déclenchement d'élections fédérales, ce qui a fait dire au critique conservateur en matière de santé, Rob Merrifield, que les libéraux font de la politique avec la santé des femmes. On croit généralement que le premier ministre Paul Martin appellera les électeurs aux urnes le 28 juin, et le dossier de la santé devrait dominer la campagne. Des adversaires de l'avortement, dont la Coalition nationale pour la vie, ont aussi dénoncé la décision de rendre le médicament disponible sur demande en pharmacie. Le ministre de la Santé, Pierre Pettigrew, a expliqué qu'un accès plus facile à la pilule du lendemain permettra aux Canadiennes d'éviter des grossesses non désirées. Il s'agit d'une décision gouvernementale, plutôt que d'une politique du Parti libéral, a-t-il tenu à préciser. «Il n'est pas question de rouvrir un débat ici» au sujet de l'avortement, a dit le ministre Pettigrew à Genève, où il assiste à une réunion de l'Organisation mondiale de la santé. «Nous le faisons pour aider les femmes, souvent de jeunes femmes, qui se retrouvent parfois dans des circonstances difficiles à un moment où elles s'efforcent de se bâtir un avenir.» |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:25:28
| Recherche Une étude lie diabète et maladie d'Alzheimer Lindsey Tanner (Associated Press) Le diabète entraînerait un risque accru de 65% d'être frappé par la maladie d'Alzheimer, selon une étude américaine réalisée auprès de 824 religieuses, prêtres et moines catholiques qui renforce la thèse sur un lien entre les deux pathologies. Dirigée par les Dr Zoe Arvanitakis et David Bennett du Centre médical universitaire Rush à Chicago, cette recherche est publiée dans l'édition du mois de mai des Archives de Neurologie. Les 824 sujets, âgés de 55 ans et plus au début de l'étude, ont été suivis pendant six ans en moyenne. La maladie d'Alzheimer a touché 151 d'entre eux, dont 31 souffraient de diabète, une carence ou un défaut d'utilisation de l'insuline provoquant un excès de sucre dans le sang. Les chercheurs ont estimé que le risque d'être atteint par Alzheimer, une maladie dégénérative du cerveau, était à 65% plus important pour les diabétiques. Le lien reste fort même lorsque les chercheurs font entrer en ligne de compte la prévalence des attaques cérébrales, une complication courante du diabète, qui sont considérées comme un facteur de risque pour la maladie d'Alzheimer. De précédentes recherches avaient déjà établi un lien entre le diabète et les problèmes de mémoire, alors que la maladie est connue pour endommager les vaisseaux irriguant le cerveau. Mais jusqu'à présent les études s'attachant spécifiquement aux relations entre le diabète et la maladie d'Alzheimer avaient donné des résultats contradictoires. «C'est l'une des premières études à long terme qui suive des sujets ne présentant pas de symptômes d'Alzheimer et qui recherche de quelle manière le diabète affecte leur risque de développer cette maladie», estime William Thies, vice-président chargé des affaires médicales et scientifique de l'Association Alzheimer. «C'est un argument puissant pour faire tout ce que l'on pouvait pour contrôler son taux de sucre dans le sang», la glycémie. Le diabète de type 2, forme la plus courante chez les plus de 40 ans, peut souvent être contrôlé ou même guéri par une alimentation saine et de l'exercice. Le Dr George King du Centre du diabète Joslin à Boston, considère la nouvelle étude comme «très importante à la lumière de l'explosion du diabète» aux États-Unis, qui touche quelque 18 millions d'Américains. Ce chiffre devrait doubler avant 2050. Si le lien est confirmé, dit-il, il entraînerait une augmentation proportionnelle des cas de la maladie d'Alzheimer. La prochaine étape pour les chercheurs consistera à identifier de quelle façon le diabète pourrait favoriser la maladie d'Alzheimer. Certains chercheurs pensent que le diabète pourrait causer une surabondance de glucose dans le cerveau, ce qui endommagerait les neurones. |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:26:03
| Santé Accélération de la procédure d'homologation des thérapies contre le sida Les États-Unis ont annoncé une procédure d'homologation rapide des thérapies combinées contre le VIH/sida qui leur permettra de fournir des médicaments à prix réduit à des millions de personnes dans les pays pauvres les plus touchés par la pandémie. Ce plan ouvre également la porte à la concurrence des industries pharmaceutiques étrangères, y compris celle des fabricants de génériques, pour la distribution des thérapies combinées utilisées dans le cadre des programmes d'aide du gouvernement des États-Unis. Dans le cadre de ce programme - qui entre en vigueur le 17 mai - la FDA a établi une procédure rapide d'examen des «produits combinés» qui rassemblent diverses molécules contre le VIH/sida dans un seul médicament, ou qui fournissent une combinaison de plusieurs médicaments dans un seul sachet, facilitant pour le patient la prise et le respect de traitements souvent compliqués. Le commissaire par intérim de la FDA, M. Lester Crawford, croit que cette procédure accélérée permettra à la FDA d'homologuer les nouveaux produits dans des délais de quatre à huit semaines. Il a précisé que ses services étaient en outre prêts à accepter les produits de pays étrangers. «Grâce au ministre Thompson, nous avons le personnel et les fonds adéquats afin de mettre ce programme en oeuvre dans les heures qui viennent.» M. Randall Tobias, le coordonnateur américain de la lutte mondiale contre le sida, a affirmé que son bureau avait toujours été résolu à utiliser les médicaments les meilleurs et les moins chers possible, mais que jusqu'à présent, le problème était que plusieurs spécialités issues de la recherche des pays en développement n'avaient jamais été examinées par une instance régulatrice rigoureuse. «Grâce à la nouvelle procédure de la FDA, tous les fabricants pourront soumettre, relativement facilement et rapidement, leur produit au même examen minutieux. Si ces produits répondent aux normes appropriées, et nous espérons que ce sera le cas, ils pourront bénéficier d'un financement dans le cadre du plan d'urgence de lutte contre le sida.» «A l'instar des malades aux Etats-Unis et ailleurs dans les pays industriels, les malades africains ont le droit d'attendre de leurs médicaments qu'ils soient efficaces et inoffensifs», a-t-il dit. M. Tobias s'est souvenu que de nombreux spécialistes faisaient valoir par le passé qu'il serait impossible de généraliser l'accès aux thérapies antirétrovirales en Afrique car les problèmes qu'une telle stratégie rencontrerait seraient trop compliqués. «Ils avaient tort et cela se produit dans la réalité aujourd'hui. Grâce à la générosité du peuple américain ainsi qu'à celle de nombreux pays donateurs, de donateurs au Fonds mondial, de la Banque mondiale, de sociétés du secteur privé, de fondations privées, entre autres, (...) des millions de malades supplémentaires s'ajouteront à ceux qui bénéficient déjà de traitements qui prolongent leur vie. Il faudra alors fortement accroître la quantité de médicaments disponibles afin de répondre aux besoins.» Les besoins, en matière de médicaments antirétroviraux, pourraient bien être supérieurs à la capacité des laboratoires pharmaceutiques à les produire. «C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles l'annonce faite aujourd'hui est si révolutionnaire. En appuyant l'utilisation, par les populations des pays pauvres, de médicaments produits dans ces pays, j'espère que l'Afrique comprend que ce que les États-Unis souhaitent dire c'est qu'il s'agit là d'un besoin en matière de développement et d'une occasion au plan commercial qui devraient être sérieusement considérés.» |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:26:44
| Découverte Hémochromatose: localisation des gènes impliqués Associated Press (AP) Une équipe de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale d'Inserm (France) affirme avoir localisé chez la souris plusieurs gènes impliqués dans la sévérité de l'hémochromatose, une maladie génétique caractérisée par une absorption excessive de fer au niveau de l'intestin. L'étude menée par l'équipe coordonnée par Marie-Paule Roth est publiée dans la revue scientifique Gastroenterology. Une découverte importante car les régions chromosomiques homologues chez l'homme pourraient être impliquées dans la variabilité de l'hémochromatose. Dans un communiqué, les chercheurs soulignent que l'hémochromatose est une maladie génétique caractérisée par une absorption excessive de fer au niveau duodénal. Le fer s'accumule principalement dans le foie et peut conduire à l'apparition de complications sévères, parfois fatales: cirrhose, cancer hépatocellulaire... Le seul traitement existant consiste à diminuer les stocks de fer de l'organisme par «saignées». Ce traitement est efficace s'il est débuté avant l'apparition des complications, ce qui souvent n'est pas le cas, le diagnostic précoce étant difficile à établir. Chez l'homme, la mutation responsable de l'hémochromatose a été identifiée en 1996 dans le gène HFE. Elle est extrêmement fréquente dans les populations originaires du Nord de l'Europe. Suivant les pays, entre 3 et 10% des individus possèdent deux exemplaires du gène HFE muté. Paradoxalement, seule une partie de ces individus va développer une hémochromatose. En effet le gène HFE n'est pas suffisant à lui seul pour provoquer une surcharge en fer sévère. D'autres gènes, dits gènes modificateurs, encore non identifiés, sont également impliqués dans cette maladie. Leur identification est essentielle car elle permettra de limiter le suivi médical et la mise en place du traitement aux seuls individus qui risquent de développer des complications. Pour localiser ces gènes modificateurs, les chercheurs de l'Inserm ont utilisé un modèle d'hémochromatose, constitué par des souris chez lesquelles le gène HFE a été rendu non fonctionnel. En fonction de leur fond génétique, ces souris développent une surcharge en fer d'intensité variable. L'étude a permis de localiser quatre régions sur les chromosomes 7, 8, 11 et 12, contribuant de façon très significative à la modulation de la surcharge en fer de l'organisme. Les gènes modificateurs responsables de la sévérité de l'hémochromatose sont vraisemblablement situés dans des régions homologues chez l'homme. Leur localisation conduira à une meilleure compréhension des mécanismes contrôlant l'homéostasie du fer et au développement de nouvelles voies thérapeutiques moins contraignantes pour les patients. |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:27:19
| Santé Réussite scolaire: l'importance de bien se nourrir (Associated Press) Bientôt les examens scolaires et l'incontournable trac qui les accompagne. Pour mettre toutes les chances de réussite de son côté, le travail est essentiel, mais une bonne hygiène de vie aussi, notamment l'exercice, un bon sommeil pour récupérer et une alimentation convenable. Voici quelques conseils la revue Nutrinews avant les examens: Le cerveau, qui ne se repose jamais, a besoin d'être nourri en permanence. Au repos, il consomme déjà 20% de l'énergie apportée par les aliments. En période d'examens, le travail cérébral devient plus intensif. Bien manger la veille de l'épreuve n'est pas suffisant. Une bonne hygiène alimentaire est conseillée tout au long des révisions. Le seul carburant énergétique utilisé par le cerveau est le sucre (glucose). Pour alimenter le cerveau tout au long de la journée, l'alimentation doit notamment apporter des glucides complexes contenus dans les féculents (pain, pâtes, riz, pommes de terre, légumes secs). Progressivement transformés en glucose et mis en réserve, ces glucides vont régulièrement libérer de l'énergie pour approvisionner le cerveau. Les lipides (graisses) sont également nécessaires, car ils entrent dans la constitution des membranes du cerveau. Les acides aminés, les minéraux et les vitamines interviennent également dans le fonctionnement cérébral. Autrement dit, une alimentation équilibrée. Ne pas bâcler les repas ou se contenter de grignoter tout en révisant. Il faut profiter du temps du repas pour en faire un moment de pause et de détente, en mangeant dans le calme, à heures régulières. Commencer par un bon petit déjeuner complet permet de recharger les 'batteries' qui se sont vidées pendant la nuit. On sait que sauter ce premier repas entraîne un défaut d'attention et de mémorisation dans la matinée. Certains adolescents sautent le déjeuner ou le réduisent à un simple grignotage, alors qu'il doit fournir 30 à 40% de l'énergie quotidienne. Sans être trop copieux ou trop gras (frites, mayonnaise), pour éviter la somnolence postprandiale, il sera composé d'un plat à base de viande ou de poisson ou d'oeuf et de légumes, de laitages, de fruits et de pain. Le goûter est l'occasion de faire la pause relaxante de l'après-midi pendant les révisions. Eviter trop de sucreries et privilégier pain et fromage ou yaourt et fruit. Sans oublier une boisson: lait, fruit pressé, thé léger, eau... Eviter les excès de café ou de thé, certes stimulants, mais qui peuvent perturber le sommeil. Ils sont bien moins efficaces que les apports réguliers de glucose. Il en est de même pour les boissons au cola, les pilules «miracle» contenant de la vitamine C ou de la caféine (ou les deux). Quant aux alcools, ils sont à proscrire. La veille au soir Il est recommandé d'éviter tout ce qui peut perturber le sommeil: dîner trop copieux, excitants... Et de rechercher ce qui peut détendre. Le jour J, comme chaque matin, la journée commencera par un petit déjeuner complet. Il est recommandé d'emporter quelques fruits secs et une petite bouteille d'eau pour faire face à un «coup de pompe» éventuel en cours de journée. |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:28:10
| L’Institut québécois de la biodiversité voit le jour Patrice Cinq-Mars - Canoë Un organisme à but non lucratif visant à développer les connaissances sur les écosystèmes québécois vient de voir le jour. L’Institut québécois de la biodiversité (IQBIO) entend mener sa mission à bien en répertoriant et en documentant les différentes collections scientifiques existant au Québec. Au fil des ans, de précieuses collections animalières ou végétales ont été constituées par des scientifiques. C’est le cas, par exemple, de l’Herbier Marie-Victorin conservé à l’Université de Montréal. Le Québec compte quelque 200 de ces collections inestimables pour la recherche scientifique et pour la connaissance de nos écosystèmes. Elles sont réparties sur tout le territoire et préservées dans des conditions très variables. Plusieurs d’entre elles sont menacées de disparaître, faute de personnel spécialisé et d’espaces dédiés à leur conservation. L’enrichissement des connaissances sur nos écosystèmes passe donc notamment par la préservation de ces collections, qui constituent ni plus ni moins, que notre patrimoine scientifique. L’IQBIO se propose d’évaluer leur pertinence et leur état de conservation. Il coordonnera les efforts de conservation, d’accessibilité et de mise en valeur de ces collections. Il veillera enfin à assurer la relève professionnelle dans le domaine de la taxinomie (le classement des formes vivantes). «La biodiversité, c’est bien plus que les espèces en péril», souligne Pierre Brunel, le président du nouvel organisme. Ce professeur retraité du département de sciences biologiques de l’Université de Montréal poursuit: «Privés de connaissances sur les millions de petits organismes vivants qui peuplent la nature et qui forment la vaste majorité des espèces, nous pouvons difficilement comprendre les changements que subissent nos écosystèmes. La collecte, l’identification et la conservation des espèces sont des tâches laborieuses mais essentielles à la connaissance de la biodiversité actuelle et passée. Grâce aux collections, il est possible d’interroger le passé écologique et le comparer au présent. Bref, voir venir pour mieux prévenir.» L’IQBIO compte déjà une quarantaine de membres provenant des milieux scientifiques et écologistes du Québec. Parmi eux, soulignons la présence de messieurs Hubert Reeves, Pierre Dansereau et Frédéric Back. |
| | Posté le 19-05-2004 à 11:31:06
| Technologie Mise à l'essai d'un réseau sans fil à large bande (Presse canadienne) Sprint Canada et Microcell, qui offre les services de téléphonie cellulaire Fido, ont annoncé qu'elles élargissaient leur partenariat, en mettant à l'essai un nouveau réseau sans fil à large bande qui permettra la transmission d'informations numériques et vocales. Sprint Canada, qui offre déjà les services de téléphonie cellulaire de Fido avec ses propres forfaits, a indiqué mardi qu'un projet visant à expérimenter une nouvelle technologie sans fil vient d'être lancé en collaboration avec Microcell Télécommunications. L'accord avec Sprint Canada, une filiale en propriété exclusive de Call-Net Enterprises, est la plus récente entente de partenariat conclue par Microcell avec d'autres fournisseurs qui proposent des service de téléphonie filaire sans toutefois disposer de réseau cellulaire. Microcell, de Montréal, est aussi associé dans une filiale commune à Allstream, de Toronto, et à l'entreprise américaine NR Communications. AOL Canada, un fournisseur d'accès Internet, a indiqué en mars qu'elle mettrait à l'essai son réseau sans fil à haute vitesse dans certains secteurs de Toronto. Mardi, Sprint Canada a affirmé qu'elle mettrait à l'essai, dans le nord de Toronto, son service sans fil à large bande pour déterminer s'il est possible d'offrir à la fois des services de transmission vocale et des services Internet. Le réseau d'accès sans fil à large bande utilise une plate-forme sans fil IP, articulée sur la technologie d'accès sans visibilité directe. L'équipement installé chez le client n'exige aucune antenne extérieure et ne nécessite pas la visite d'un technicien du fournisseur d'accès. L'équipement peut être déplacé aussi facilement qu'un ordinateur portable et peut être utilisé presque partout dans la zone de desserte du réseau. La technologie sous-jacente permettra également d'intégrer des services de téléphonie IP et de réseautage local au milieu de 2004. |
| | Posté le 19-05-2004 à 13:36:29
| La Commission européenne a levé le moratoire sur les nouveaux OGM BRUXELLES (AFP), le 19-05-2004 La Commission européenne a autorisé mercredi, pour la première fois depuis 1999, l'importation dans l'Union d'un aliment génétiquement modifié, le maïs "BT-11". Le collège des commissaires a décidé lors de sa réunion hebdomadaire d'autoriser l'importation du maïs "doux" BT-11 de la firme suisse Syngenta, un maïs destiné à la consommation humaine qui en sera pas cultivé mais vendu en boîte ou sous forme de pop-corn. Faute d'accord entre les Etats membres, c'est la Commission qui a assumé la responsabilité politique de lever le moratoire observé depuis juin 1999. Ce dernier avait été demandé par cinq pays qui exigeaient avant toute nouvelle autorisation la mise en place d'une nouvelle législation stricte sur l'étiquetage et la traçabilité des OGM, qui est entrée en vigueur le 18 avril. Cette décision, fortement symbolique, aura dans l'immédiat une portée limitée en raison de l'absence de marché pour les aliments transgéniques en Europe du fait de leur rejet par les consommateurs. Les ministres de l'Agriculture européens avaient renvoyé "la patate chaude" à Bruxelles en ne parvenant pas le 26 avril à dégager une majorité qualifiée pour ou contre la mise sur le marché du BT-11, un maïs doux de la firme suisse Syngenta destiné à la consommation humaine. Six pays (Irlande, Royaume-Uni, Pays-Bas, Suède, Finlande et Italie) s'étaient prononcés en faveur du BT-11. Trois autres (Allemagne, Belgique et Espagne) s'étaient abstenus et les six derniers (France, Autriche, Luxembourg, Danemark, Portugal et Grèce) avaient voté contre. La fin du moratoire était un sujet sensible pour l'Union européenne, confrontée aux pressions contraires des Etats-Unis et d'autres membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui la réclament à cor et à cris, et d'opinions publiques qui rejettent au contraire massivement les OGM. Un panel d'arbitrage à l'OMC, mis en place pour examiner une plainte, déposée par les Etats-Unis, le Canada et l'Argentine contre le moratoire, doit se réunir début juin pour auditionner les parties avant de rendre une décision dans quelques mois. Des produits alimentaires issus de 16 OGM avaient déjà été autorisés avant 1999, y compris le maïs BT-11, mais sous forme d'huile et non de maïs en boîte, d'où la nécessité de cette nouvelle autorisation. Le maïs doux BT-11 est rendu tolérant à un herbicide, le glufosinate, et résistant aux insectes par introduction du gène Btk. Autorisé pour dix ans, il devra porter l'étiquette "ce produit contient des OGM". D'après les nouvelles règles, toutes les denrées alimentaires doivent être étiquetées au-delà du seuil de 0,9% d'OGM, y compris l'huile de soja produite à partir de soja GM ou le biscuit contenant de l'huile de maïs produite à partir de maïs GM. Les écologistes estimaient que le dossier BT-11 présentait des lacunes scientifiques et s'appuyaient sur un avis de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) qui a jugé les essais sur les animaux insuffisants. Mais le Comité scientifique européen avait jugé que le maïs doux était "aussi sûr" pour l'alimentation humaine que ses équivalents conventionnels, sans exiger d'étude complémentaire sur animaux. Selon Bruxelles, 33 procédures d'autorisation d'OGM, pour des mises en culture ou des produits alimentaires, sont en cours. |
| | Posté le 19-05-2004 à 13:37:37
| L'Univers en expansion toujours plus rapide WASHINGTON (AFP), le 19-05-2004 L'Univers est en expansion à un rythme toujours plus rapide, ont annoncé mardi des chercheurs britanniques, confirmant ainsi par observation directe à l'aide d'un télescope de la Nasa des théories aux implications fondamentales pour l'avenir du cosmos. Ces conclusions se fondent sur l'observation de "l'énergie sombre" (dark energy) à l'aide du télescope spatial à rayons-X Chandra, ont expliqué les auteurs des travaux réunis à Washington pour une conférence de presse au siège de la Nasa. "L'Univers accélère vraiment, c'est une confirmation directe qui a d'importantes implications pour l'avenir de notre Univers", a estimé Steve Allen, astrophysicien de l'Institut d'astronomie de Cambrigde (Grande-Bretagne) qui a dirigé les travaux. "L'énergie sombre pousse (l'Univers) vers l'extérieur et accélère son expansion", a-t-il ajouté. Les chercheurs ignorent la composition cette énergie. Mais ils estiment que sa densité détermine le rythme de l'expansion de l'Univers. "L'expansion de l'Univers s'accélère et la question est maintenant de comprendre pourquoi", a commenté Paul Hertz, chercheur de la Nasa. "Jusqu'à ce que nous ayons compris ce qui compose l'énergie sombre, toutes les options sont possibles" pour l'avenir de l'Univers, a-t-il dit. Trois scénarios existent en fonction de la densité de l'énergie sombre. Si sa densité demeure constante, l'accélération de l'expansion va se poursuivre et "dans seulement 100 milliards d'années, le ciel au lieu d'être peuplé de milliards de galaxies observables au télescope n'en comportera plus que quelques centaines, ce sera un endroit bien solitaire", a estimé M. Hertz. En revanche, si la densité se réduit, "l'expansion va ralentir jusqu'à un point où l'Univers va s'écrouler de nouveau avant un effondrement" général et à une disparition de l'Univers, avant peut-être un nouveau Big Bang. La troisième option serait une augmentation de la densité de l'énergie sombre, dont l'effet ultime serait "une destruction des atomes composant toute la matière", a-t-il poursuivi. "L'énergie sombre domine l'Univers et pourrait le dominer encore plus" à l'avenir", a encore noté le professeur Allen pour qui la théorie formulée par (Albert) "Einstein d'une densité constante de l'énergie sombre paraît être un bon modèle" de travail pour les chercheurs. Mais "tant que nous n'aurons pas une meilleure compréhension de l'accélération cosmique et de la nature de l'énergie sombre, nous ne pourrons pas comprendre le destin de l'Univers", a résumé Michel Turner, chercheur indépendant de l'Université de Chicago et de la Fondation nationale des sciences américaine. Les chercheurs ayant mené l'étude estiment que l'univers est composé à 75% d'énergie sombre, à 21% de matière sombre (dark matter) et de 4% seulement de matière normale telle que celle composant la Terre. Pour leurs travaux, les scientifiques ont étudié 26 amas de galaxies à des distances situées de un à huit milliards d'années lumière, une échelle de temps comprenant l'époque où l'expansion de l'Univers a connu un ralentissement après le Big Bang, avant d'accélérer sous l'effet de répulsion exercé par l'énergie sombre. |
| | Posté le 19-05-2004 à 13:38:23
| Un Japonais, invité mystère d'un prochain vol vers la Station spatiale WASHINGTON (AFP), le 19-05-2004 Un Japonais connu du grand public, mais dont le nom est encore tenu secret, devrait prendre place sur un vol à destination de la Station spatiale internationale (ISS), a annoncé mardi la société américaine Space Adventures. Space Adventures a conclu un accord avec la première agence publicitaire japonaise Dentsu pour l'achat d'une place à bord d'un vaisseau russe Soyouz en partance pour l'ISS, a précisé la société privée américaine. Le but est d'"envoyer une personnalité japonaise de renommée sur (l'ISS) au cours des prochaines années", a précisé Space Adventures dans un communiqué sans révéler le nom du candidat au voyage spatial. Space Adventures, basé à Arlington (Virginie) près de Washington, dispose d'un accord exclusif avec l'agence spatiale russe pour la commercialisation des quatre prochaines places réservées à des touristes à bord de Soyouz se rendant sur le laboratoire orbital. La première place est déjà attribuée à l'homme d'affaires américain Gregory Olsen, actuellement en entraînement à la Cité des étoiles en Russie, pour un vol prévu en avril 2005. Le prix de la place est de 20 millions de dollars. Space Adventures avait déjà organisé les voyages des premiers touristes de l'espace, l'Américain Dennis Tito en 2001 et le Sud-africain Mark Shuttleworth en 2002, sur des vols opérés par l'agence spatiale russe Rosaviakosmos. |
| | Posté le 19-05-2004 à 13:39:45
| Telefonica Moviles achète Telefonica Movil Chili pour 1 md USD MADRID (AFP), le 19-05-2004 Le groupe espagnol de téléphonie mobile Telefonica Moviles a annoncé mercredi aux autorités boursières madrilènes l'acquisition de 100% du capital de Telefonica Movil Chili (Telefonica CTC) pour un montant de 1,007 milliard de dollars. Telefonica Moviles assumera également la dette de Telefonica Movil Chili qui s'élevait au 31 mars 2004 à 243 millions de dollars, a précisé Telefonica Moviles dans un communiqué remis aux autorités boursières. Cette opération, approuvée par le directoire de Telefonica CTC Chili, dont Telefonica Movil Chili est une filiale, reste soumise à l'approbation de l'assemblée des actionnaires de CTC. Le groupe Telefonica est actionnaire à 43,6% de CTC et la gestion de Telefonica Movil Chili était déjà assurée par Telefonica Moviles depuis l'exercice 2000, a-t-on précisé de même source. Un porte-parole de Telefonica Moviles a indiqué que la compagnie envisage de fusionner cette filiale chilienne avec les actifs locaux de Bellsouth Corporation, afin de créer le plus important opérateur de téléphonie mobile au Chili, avec 3,6 millions de clients et 48% de part de marché. Cette opération au Chili représente "la plus forte pénétration" de Telefonica Moviles en Amérique Latine, selon la même source. Le groupe Telefonica a conclu en mars un accord avec Bellsouth pour racheter les actifs de téléphonie mobile en Amérique latine de l'opérateur américain, lors d'une opération estimée par Telefonica à un montant de 5,85 milliards de dollars |
| | Posté le 20-05-2004 à 11:26:41
| Technologie Obésité : gadget pour ne plus mettre les bouchées doubles Associated Press (AP) Nouveau remède contre l'obésité: un gadget buccal contraignant son porteur à avaler de petites bouchées devrait être commercialisé prochainement aux États-Unis. L'appareil, amovible, placé dans la bouche par un dentiste, pourrait aider à perdre du poids en ralentissant l'absorption de la nourriture. S'il est utilisé sans tricher... «Beaucoup de gens mangent tellement vite aujourd'hui que l'information (d'être rassasié) n'a pas le temps de monter au cerveau», affirme William Longley, le PDG de la compagnie Scientific Intake d'Atlanta. «Ralentir le rythme fait en sorte que vous vous sentez repu avec moins de nourriture», soutient-il. Il affirme avoir perdu 6,3 kilos en utilisant son appareil de manière irrégulière pendant cinq mois. Cet appareil, baptisé «DDS System» devrait ainsi être mis en vente prochainement, au coût de 400 dollars pièce. Il exige une visite chez le dentiste afin de confectionner un moule de la dentition pour ensuite fabriquer l'objet sur mesure. Près de 30% de la population adulte américaine étant considérée comme obèse, plusieurs chercheurs comme William Longley travaillent à imaginer des solutions à ce qui est en train de devenir le problème numéro un de santé public. Pour Madelyn Fernstrom, directrice du centre de gestion pondérale de la faculté de médecine de l'Université de Pittsburgh, il n'est pas nécessaire de payer si cher pour perdre du poids. «Ce n'est pas un système, ce n'est qu'une barrière physique au fait de manger», souligne-t-elle, en estimant que l'utilisation d'une petite cuillère de bébé aurait le même effet. «Il s'agit d'une tentative significative d'aider les gens à changer leurs comportements alimentaires mais nous avons besoin de plus de connaissances à long terme», affirme pour sa part Judith Stern, professeur de nutrition et de médecine interne à l'Université de Californie à Davis. «Parce que perdre du poids, c'est relativement facile. Mais ne pas regrossir est beaucoup plus ardu.» |
| | Posté le 20-05-2004 à 11:27:28
| Recherche Ouverture de la première banque de cellules souches Associated Press (AP) C'est une première dans le domaine de la recherche sur les cellules souches: la Grande-Bretagne a ouvert mercredi la première banque nationale pour les collecter, dans l'espoir d'ouvrir ainsi la voie à une recherche prometteuse bien que controversée à partir de cellules provenant d'embryons humains. «La recherche sur les cellules souches offre de réelles promesses de traitement de maladies courantes mais incurables. La banque garantit aux chercheurs la possibilité d'explorer ce potentiel énorme au bénéfice de l'homme», a déclaré le Professeur Colin Blakemore, chef exécutif du Conseil médical de recherche. Installée dans les locaux de l'Institut national des standards et du contrôle biologiques de Potters Bar, près de Londres, la banque a pour mission de stocker, de caractériser, de cultiver les cellules souches et de les distribuer aux chercheurs du monde entier. La Grande-Bretagne a été le premier pays à autoriser le clonage d'embryons humains pour la recherche. L'an dernier, dans une résolution non contraignante, le Parlement européen s'est prononcé contre la création d'embryons pour la recherche et en faveur de la limitation de l'utilisation des cellules souches. Aux États-Unis, le président George W. Bush s'efforce de limiter ce genre d'expériences. Présent à l'inauguration de mercredi, le ministre britannique de la santé, Lord Norman Warner, a rappelé que le gouvernement britannique était «engagé en faveur de la recherche sur les cellules souches car nous croyons qu'elles ont un potentiel énorme. Nous nous attendons à ce qu'elles permettent des percées dans la compréhension et le traitement des maladies». Remplacer des cellules âgées ou abîmées par des cellules jeunes, c'est l'espoir que pourrait offrir aux chercheurs l'utilisation des cellules souches embryonnaires, des cellules indifférenciées qui ont le pouvoir de se transformer en différents types de tissus. Présentes au premier stade du développement embryonnaire (les embryons surnuméraires issus de l'aide à la procréation représentent un réservoir important), ces cellules dites «totipotentes» sont à l'origine des quelque 260 lignées cellulaires de l'organisme. Au cours du développement, elles se transforment en cellules cardiaques, musculaires, cutanées, cérébrales, etc. Les chercheurs espèrent parvenir à orienter leur transformation en laboratoire pour traiter des maladies telles que le diabète, la maladie de Parkinson ou les affections cardio-vasculaires. |
| | Posté le 20-05-2004 à 11:28:17
| Technologie L'agonie des vieux manuscrits de Tombouctou Associated Press (AP) Des experts tentent de sauver de vieux textes islamiques de l'anéantissement dans la région de Tombouctou. Ces manuscrits, qui représentent une page historique de la culture musulmane, sont dans un état de décrépitude avancée mais leurs propriétaires refusent souvent de s'en séparer. Selon les experts, environ un million de textes anciens sont en train de se désagréger lentement dans la fournaise saharienne au Mali, ainsi qu'en Mauritanie. A deux reprises au cours des huit dernières années, des experts cherchant à sauver des manuscrits se sont rendus dans la maison d'Alhousseini Ould Alfadrou, un élève d'une école coranique de 16 ans, pour tenter d'acheter les documents que possède cette famille. Celle-ci vit dans le dénuement, mais a refusé d'abandonner son seul bien de valeur: environ 40 volumes à la reliure et aux pages déchirées. Alfadrou cite le Prophète pour expliquer que les saintes écritures ne peuvent être vendues. «Nous sommes obligés de les garder. C'est écrit dans ces livres: ceux qui les lisent doivent les protéger.» Des textes islamiques irremplaçables sont en train de disparaître lentement dans la région, avertissent les experts. Des dizaines de milliers ont été sauvés et mis à l'abri dans des salles climatisées au Mali et à l'étranger mais beaucoup d'autres restent menacés. Les textes ont été transmis en héritage dans les familles de génération en génération. Ils figurent «probablement parmi les plus importants documents de savoir non utilisés dans le monde», souligne Chris Murphy, de la bibliothèque du Congrès américain, coresponsable d'une exposition de 23 manuscrits l'an dernier à Washington. Loin des fastes de son passé, Tombouctou est aujourd'hui une ville de 30 000 habitants, qui survit grâce à l'aide étrangère, une activité touristique irrégulière et au commerce des briques. Les maisons n'ont ni eau courante ni électricité et il n'y a qu'une seule connexion à Internet dans toute la ville. Mais à la fin du 14e siècle, les routes du sel, des épices et des esclaves ont apporté la richesse et l'islam. Tombouctou s'est transformée en une cité de 100 000 habitants et un centre international du savoir. Les érudits y ont écrit des manuscrits complexes en arabe sur les mathématiques, la poésie, la médecine, le droit, l'astronomie, la zoologie, l'histoire et la pensée islamique. L'héritage peut-être le plus durable de ces textes est ce qu'ils disent sur l'islam en Afrique de l'ouest, qui a subi des influences africaines et est moins austère que l'islam arabe. «Les textes montrent très bien (...) l'aspiration des Africains de l'Ouest à être musulmans et à garder en même temps des choses qui sont importantes à leurs yeux», souligne Chris Murphy. Lorsque le Mali est devenu une colonie française à la fin du 19e siècle, la plus grande partie du commerce, qui se faisait traditionnellement par caravanes, avait déjà migré vers les ports de la région. Pour les familles qui les possèdent, ces textes représentent un dernier lien avec un passé glorieux, même s'il est très peu probable qu'ils puissent avoir plus de 200 ans. «Ces livres viennent de mon grand-père et nous devons les garder. Ils sont notre seul héritage», souligne Fatama Bocar Sambala, 48 ans. Des experts des Etats-Unis, d'Europe et d'Afrique du Sud ont tenté de sauver les textes mais aucun effort coordonné d'envergure n'a été entrepris. Si environ un million de manuscrits subsistent dans la région de Tombouctou, il y en aurait peut-être trois millions en Afrique de l'ouest. Les villes des sables de Mauritanie (Chinguetti, Tichit) recèlent aussi plusieurs bibliothèques. L'Institut Ahmed Baba, un musée de Tombouctou financé par l'Etat, détient 20 000 textes, ce qui n'est «qu'une infime partie de ce qui existe», souligne le directeur de l'établissement, Mohamed Galla Dicko. «Si nous avions les moyens financiers, dit-il, nous pourrions scanner les manuscrits lorsque les familles ne veulent pas les vendre et les mettre sur internet». |
| | Posté le 20-05-2004 à 11:28:51
| Santé La deuxième épidémie de SRAS serait contenue Associated Press (AP) La dernière épidémie de SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) en Chine est aujourd'hui contenue, a annoncé mercredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Plus de trois semaines se sont écoulées depuis que le dernier cas a été isolé en Chine, a expliqué l'OMS sur son site Internet. «La chaîne de transmission d'humain à humain semble être rompue», a précisé l'organisation dans un communiqué. Les neuf cas de la dernière épidémie étaient tous liés à un laboratoire de recherche sur le virus où étaient pratiquées des expériences utilisant des coronavirus actifs et inactifs du SRAS. Deux chercheurs ont développé le virus à la fin-mars et à la mi-avril, selon l'OMS. L'épidémie a été signalée le 22 avril et le laboratoire fermé le lendemain. Mercredi, l'OMS a appelé à la vigilance dans les laboratoires du monde entier où les chercheurs manipulent le virus du SRAS. La première épidémie mondiale de SRAS a tué plus de 774 personnes et ne a infecté plus de 8000 autres entre l'automne 2002 et l'été 2003. |
| | Posté le 20-05-2004 à 11:29:34
| Technologie La Corée du Sud, un pays fou de technologies Samsung, géant industriel et technologique, est en phase de devenir une grande marque mondiale de l’électronique, de l’informatique et des télécommunications. Séoul, Corée du Sud. Il est 23 heures. Après avoir étudié et révisé toute la soirée, les jeunes élèves sortent des écoles de la capitale coréenne pour retourner chez eux. Nullement abattus par la charge de travail, ils semblent même contents et fiers de leur école, qui leur fait miroiter un avenir prometteur. Même à cette heure-là, les rues et les tables des restaurants sont encore bondées. La sécurité ? Pour quoi faire ? J’ai vu un livreur quitter sa moto sans retirer la clé de contact et nous avons pu entrer dans un appartement en l’absence de son locataire. Le pays sait où il s’en va et il a les dents bien affûtées. De longues dents qui se nomment Samsung, LG, Daewoo et Hyundai et qui, en quelques décennies, ont propulsé l’économie de fin de guerre pour en faire l’un des « dragons d’Asie » des plus avancés sur le plan technologique. Ces fameux conglomérats industriels, surnommés « chaebols », font de tout : des voitures, de l’électronique, des réfrigérateurs, des fours micro-ondes, des ordinateurs, des appareils téléphoniques, et la liste pourrait s’éterniser pour le reste de cette page. Reste que ces chaebols, malgré le poids de leurs faramineuses dettes, ont dû transiter d’une économie axée sur la production bon marché vers une économie consacrée au développement et à la recherche. Samsung, dont j’ai accepté l’invitation jusqu’en Corée, a pris le virage du développement technologique pour parvenir au troisième rang mondial de la téléphonie cellulaire, pour ne citer que ce domaine. Non seulement ils produisent de l’équipement de pointe, mais ils conçoivent eux-mêmes une bonne part des machines automatisées qui servent à leur propre production. Un cellulaire toutes les 7 secondes À Gumi, une de leurs installations aussi grandes que nos parcs industriels, les lignes automatisées assemblent les cartes à circuits imprimés (PCB), lesquelles sont ensuite transférées à une lignée de jeunes Coréennes aux mains aussi rapides qu’expertes qui finalisent l’assemblage de téléphones cellulaires GSM. Puis, direction Grande-Bretagne. Ici, la moyenne d’âge est de 20-21 ans. Au dire du directeur de l’usine, la production de la main-d’œuvre est aussi efficace que celle des robots. En entrevue avec les dirigeants de Samsung, le directeur marketing tout fier de son portable nous démontrait les vertus de son appareil. De son mobile Samsung qui intègre un capteur photo et un baladeur au format mp3, il a pu télécharger en quelques secondes deux pièces musicales complètes et les faire jouer dans son automobile en posant celui-ci dans un socle et en appuyant longuement sur un bouton externe pour en démarrer la lecture. Par le socle, la musique est transmise jusqu’aux haut-parleurs. Les Coréens sont fous de leurs cellulaires et il n’est pas rare de voir un homme dans la soixantaine y pianoter un jeu quelconque comme le ferait n’importe quel ado avec sa console Nintendo. Si vous me permettez l’analogie, le cellulaire tient lieu de paquet de cigarettes, dans la main ou dans la poche. Bref, ils sont complètement accros. Un réseau cellulaire entièrement 3G Si le débit de transmission en données du réseau cellulaire 3G atteint entre 100 et 200 kbp, les nouveaux appareils Samsung que j’ai vus feront, eux, du 2,4 Mbp (!), soit un mégabit par seconde de plus que ma ligne d’accès dédiée DSL à Internet. C’est tout dire. 3G, c’est le nec le plus ultra en matière de transmission de données par voie cellulaire. Nous en sommes encore loin et les Européens, eux, en font leurs premières expériences. Des cellulaires vidéo et télé Avec de tels débits, les prochains mobiles Samsung présenteront des vidéos et de la télé en direct. Et c’est sans compter les capteurs d’images qui continueront de gagner en résolution. Vous pourrez regarder votre match préféré ou la prochaine course de formule 1 directement à l’écran de votre portable, ou mieux encore, y brancher votre télé ! Plus encore, c’est tout l’environnement domestique qui sera « branché », du réfrigérateur avec écran à cristaux liquides jusqu’au centre de divertissement numérique audio-vidéo centralisé HomeVita, en passant par la sécurité et la climatisation de votre appartement. (Ce reportage en Corée du Sud a été rendu possible grâce à l’invitation de Samsung.) |
| | Posté le 20-05-2004 à 11:30:12
| OGM L'UE autorise l'importation d'un maïs transgénique Associated Press (AP) L'Union européenne a levé son moratoire sur les OGM en autorisant ce mercredi l'importation du maïs génétiquement modifié Bt11, conçu par la firme suisse Syngenta. Le commissaire européen chargé de la santé et de la protection des consommateurs, David Byrne, a indiqué que la commercialisation de cette plante transgénique avait été approuvée à l'issue de «la plus rigoureuse évaluation» jamais réalisée au monde avant une mise sur le marché. «Il a été scientifiquement établi que ce maïs est aussi sûr que le maïs classique», a souligné M. Byrne. «Il n'est donc pas question de sécurité alimentaire, mais du choix des consommateurs.» La Commission estimait être en droit de donner son approbation au maJis Bt11, qui résiste à un insecte nuisible, après avoir accédé aux demandes des gouvernements et du Parlement européen en faisant adopter une législation sur l'étiquetage et la traçabilité des OGM. La levée du moratoire en vigueur depuis six ans suscite néanmoins l'hostilité de groupes de consommateurs et d'organisations écologistes de plusieurs États-membres, qui dénoncent les lacunes scientifiques du dossier. |
| | Posté le 20-05-2004 à 13:30:44
| Les opérateurs baissent le prix du SMS sous la pression du gouvernement PARIS (AFP), le 19-05-2004 Le gouvernement a publiquement mis en demeure les opérateurs mobiles sur un dossier populaire, le prix jugé trop élevé des SMS, dont des baisses ont déjà été programmées par le trio Orange, SFR et Bouygues Telecom. Dans un entretien au quotidien Le Parisien de mercredi, le ministre délégué à l'Industrie Patrick Devedjian a durci le ton face aux opérateurs, en les sommant de procéder à de nouvelles baisses de tarifs "d'ici la rentrée de septembre", faute de quoi l'Etat prendrait "ses responsabilités". Les prix actuels dans la téléphonie mobile sont "trop élevés", ce qui constitue un frein au développement de la concurrence dans ce secteur, estime le ministre. La menace a rencontré un écho rapide: SFR a annoncé mercredi, comme promis en mars, des baisses de prix des SMS dans certains forfaits. Il s'agit d'offres où le SMS est actuellement facturé 15 et 12 centimes. Il sera abaissé à 10 centimes au 1er juillet ou au 1er septembre, selon le forfait concerné. Les trois opérateurs mobiles ont chacun rappelé mercredi qu'ils avaient déjà procédé, ou avaient en chantier, des baisses de prix des SMS, conformément à ce que le gouvernement leur avait demandé en mars. Le renouvellement des licences de téléphonie mobile a en effet permis au gouvernement d'inscrire la baisse tarifaire des SMS dans les obligations des opérateurs, en contrepartie d'un assouplissement des conditions financières pour les licences. Orange a confirmé mercredi à l'AFP des baisses de prix "d'ici l'été", comme annoncé en mars. Un porte-parole de Bouygues Telecom a renvoyé aux offres forfaitaires lancées en avril, facturant le SMS à 7 centimes. Actuellement, le prix d'un SMS varie de 7 à 15 centimes, chez les trois opérateurs français. Le prix des SMS est un serpent de mer et a connu un regain de polémique début mai: l'UFC Que Choisir avait organisé une journée de boycott des SMS pour réclamer une baisse entre 3 et 5 centimes d'euro pour le client. L'association avançait que les opérateurs engrangeaient une marge de 80% sur chaque SMS et que la France était l'un des pays d'Europe où ils étaient les plus chers. Contactée mercredi, l'UFC, qui se bat depuis des mois sur ce front, a estimé que la déclaration de M. Devedjian "va dans le bon sens" même si c'est "un peu démago". Le Premier ministre avait déjà déclaré en janvier que le prix des SMS était trop élevé, a-t-il été rappelé. "Le gouvernement ramasse la mise de l'action des associations depuis deux ans et demi, et se (forge) une image à bon compte vers les jeunes", selon Jean-Paul Geai, rédacteur en chef du magazine Que Choisir. La semaine dernière, le directeur général de l'opérateur fixe Tele2 Jean-Louis Constanza avait affirmé au Monde qu'un SMS coûtait 1 centime d'euro à un opérateur. Après Orange, qui a rétorqué qu'un SMS lui revenait entre 6 et 8 centimes et fait connaître son intention d'assigner en justice M. Constanza, SFR a indiqué, dans le Monde daté de jeudi, que "le prix de revient total d'un SMS atteint environ 7 centimes. Il inclut des coûts de réseau, d'informatique, de subvention d'un mobile, de recrutement d'un nouveau client". "Il faut rétablir la vérité. Nous ne parlons pas de la même chose. M. Constanza fait référence au coût marginal d'un SMS, sans mentionner les frais annexes", explique le directeur général de SFR Pierre Bardon. |
| | Posté le 22-05-2004 à 10:49:35
| Brevets : le "David" canadien perd son combat contre le "Goliath" Monsanto MONTREAL (AFP), le 21-05-2004 Un petit agriculteur canadien devenu pour les groupes écologistes le David résistant au Goliath Monsanto, a perdu vendredi en Cour suprême son combat contre le géant de l'agrochimie américain, qui l'accusait d'avoir utilisé sans payer des semences de son colza génétiquement modifié. Dans une décision partagée, à cinq juges contre quatre, la plus haute instance judiciaire du pays a maintenu les jugements des tribunaux qui concluaient que le cultivateur, Percy Schmeiser, avait "exploité le gène et la cellule brevetés de Monsanto", sans payer de droits. Le cultivateur de 73 ans s'est toujours défendu d'avoir voulu utiliser les semences de Monsanto, soutenant qu'elles s'étaient retrouvées accidentellement dans son champ, peut-être soufflées par le vent ou tombées d'un camion d'un agriculteur voisin. Estimant que M. Schmeiser n'avait "tiré aucun profit de l'invention", la Cour suprême l'a exempté des quelque 20.000 dollars canadiens (14.400 USD) réclamés par Monsanto, ainsi que les frais de justice engagés par le groupe américain. Ce n'est qu'une petite consolation pour le fermier de Bruno, en Saskatchewan (centre du Canada), dont le combat a suscité la sympathie des opposants aux OGM (organismes génétiquement modifiés) du monde entier. "Ma plus grande victoire a été de me rendre jusqu'en Cour suprême. Pour moi, c'est une vraie victoire personnelle, peut-être pas celle qu'on attendait, mais ma femme et moi avons fait tout ce que nous avons pu", a déclaré M. Schmeiser. "Quand on a résisté en 1998 à Monsanto, on ne pensait pas qu'on irait si loin", a-t-il fait valoir dans une conférence de presse, remerciant tout ceux qui l'avaient aidé moralement et financièrement. Ses ennuis commencent au printemps 1997. M. Schmeiser constate que certains de ses plants poussant en bordure d'un fossé résistent admirablement à un herbicide qu'il a acheté de Monsanto pour contrôler les mauvaises herbes. Lui qui réutilise ses propres graines depuis 50 ans, ensemence comme il le fait d'habitude l'année suivante les 417 hectares de son champ de colza. Sa récolte cette année-là résiste si bien à l'herbicide qu'elle éveille les soupçons de Monsanto. Le groupe décide alors de le poursuivre, en estimant que ces semences lui appartiennent et que M. Schmeiser aurait dû en acquitter les droits d'utilisation. Dans les six années de bataille judiciaire qui s'ensuivent, Monsanto remporte toutes les manches, jusqu'à l'ultime vendredi. "La Cour suprême a établi une norme mondiale dans la protection de la propriété intellectuelle et cette décision maintient le Canada comme pays attractif pour les investissements", s'est félicité Carl Casale, un des vice-présidents de Monsanto dans un communiqué. Selon lui, "la protection des brevets encourage l'innovation qui conduira à une nouvelle génération de produits à valeur ajoutée pour les fermiers canadiens". Pour les groupes écologistes, M. Schmeiser reste le symbole de la résistance à leur bête noire, Monsanto, qu'ils accusent de polluer la planète avec ses OGM. "C'est un jour sombre pour les agriculteurs du monde entier", a estimé Éric Darier, un responsable de Greenpeace. "La Cour a statué qu'il est préférable de donner à Monsanto le privilège d'être un pollueur-payé", a-t-il ajouté. Greenpeace en profite pour exiger que le Premier ministre canadien, Paul Martin, instaure "un régime de responsabilité civile stricte pour protéger l'environnement et les agriculteurs contre les contaminations génétiques causées par les entreprises comme Monsanto". Le Canada est le troisième plus gros producteur d'OGM, loin derrière les Etats-Unis et l'Argentine. |
| | Posté le 22-05-2004 à 10:50:17
| Distincts génétiquement, les chiens de race, meilleurs amis des chercheurs WASHINGTON (AFP), le 21-05-2004 Les races de chiens sont très distinctes génétiquement les unes des autres, ce qui fait du génome canin un outil particulièrement fin pour l'étude des maladies, pour le plus grand bénéfice de l'homme, ont établi des chercheurs dont les travaux sont publiés aux Etats-Unis. "Les chiens d'une race en particulier sont beaucoup plus similaires entre eux que comparés à des chiens d'autres races, les différences sont si nettes que nous avons entré le profil génétique d'un chien dans la banque de données et l'ordinateur a pu identifier à quel race il appartenait", a expliqué Leonid Kruglyak, co-auteur de l'étude. Pour lui, "la différence est bien plus frappante (entre races de chiens) qu'au sein de la population humaine, qui a évolué sur les différents continents". Les chercheurs, dont les travaux portent sur 414 chiens appartenant à 85 races domestiques, ont pu établir des familles en fonction de leur profil génétique, découvrant que les chiens les plus anciens composent une grande quantité de races parmi lesquelles le Pékinois, le Husky ou l'Afghan. En revanche, des races longtemps considérées comme parmi les plus anciennes, comme le chien des Baléares (podenco ibicenco), représenté sur d'anciennes tombes égyptiennes, se sont développées plus tardivement, en même temps que d'autres races européennes. Une autre famille génétique est constituée par les races de Bulldog ou Rottweiler. Une troisième famille comprend les chiens de troupeau et une quatrième les terriers et chiens de chasse. La nouvelle classification génétique publiée dans la revue américaine Science datée du 21 mai pourrait faciliter les recherches sur les maladies humaines, selon les chercheurs. "L'étude nous aide à comprendre les relations génétiques entre les races, une découverte qui va faciliter nos efforts pour cartographier les gènes des maladies et les gènes composant les traits complexes (d'une espèce) résultant de l'intéraction entre des gènes multiples", selon Elaine Ostrander, co-auteur de l'étude menée au Fred Hutchinson Cancer Center de Seattle (Etat de Washington, nord-ouest). Pour les chercheurs, le chien est un rêve de généticien car chaque race représente un groupe d'animaux génétiquement similaires, descendant d'un nombre très limité d'ancêtres. "La plupart des races ont été artificiellement créées par l'homme et même si elles composent une même espèce, cette reproduction sélective a pour résultat des variations étonnantes entre les races en termes de poids, taille, forme de tête, pelage, forme d'oreilles, comportements et maladies", a expliqué l'étudiante Heidi Parker, qui a participé à l'étude. "Il y a plus de 400 races de chien et chacune est isolée de l'autre", a poursuivi Mme Ostrander. "Cela signifie que chaque race de chien est comme une île, une population isolée qui nous permet de simplifier un problème génétique complexe", et de trouver plus facilement les gènes responsables d'une maladie. Ils peuvent ensuite aider à la compréhension des maladies humaines. |
| | Posté le 23-05-2004 à 09:52:04
| Les anti-nucléaire ont bouclé à Rouen leur tour de France contre l'EPR ROUEN (AFP), le 22-05-2004 Les militants du réseau "Sortir du nucléaire" ont bouclé samedi leur tour de France contre le futur réacteur EPR par une manifestation à Rouen qui a réuni 2.000 personnes, selon leur décompte, 500 selon celui de la police. Aux cris de "tous ensemble, tous ensemble contre l'EPR", "inactifs aujourd'hui, radio-actifs demain" ou encore "arrêt, arrêt du nucléaire civil ou militaire", les manifestants ont sillonné les principales rues de la ville. Le défilé très coloré était ouvert par une banderole se prononçant "pour un monde sans nucléaire" et par des militants habillés de combinaisons blanches ou de costumes symbolisant la mort. Au fil du cortège, apparaissaient des banderoles de Greenpeace, des Amis de la Terre, de la Confédération paysanne, des diverses tendances anarchistes, des syndicats Sud, de la LCR et des Verts qui fermaient la marche. Les députés européens Verts Alain Lipietz et Hélène Flautre et le porte-parole de la LCR Olivier Besancenot participaient à la manifestation. Dans la matinée, la caravane de ce tour avait fait halte devant la centrale nucléaire de Penly, au nord de Rouen, où doit être implanté, selon les militants, le premier réacteur EPR. "Nous considérons que Penly est à 99% le site choisi par EDF, et depuis longtemps, pour construire ce réacteur", a affirmé Stéphane Lhomme, porte-parole du réseau. Cette manifestation clôturait le tour de France contre l'EPR (réacteur nucléaire de troisième génération à eau sous pression) et pour la promotion des énergies renouvelables organisé par ce réseau qui rassemble près de 700 associations. Ce tour avait commencé le 24 avril, jour anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, aux abords de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), la plus ancienne de France, par une manifestation qui avait réuni selon le réseau 2.500 personnes. manifestation "européenne" La caravane était composée d'un bus équipé de panneaux solaires et d'un camion contenant le matériel d'une troupe de théâtre chargée d'animer les soirées des 28 étapes. Elle s'est arrêtée devant les principaux sites nucléaires français civils ou militaires comme L'Ile Longue (Finistère) ou La Hague (Manche), les sites "alternatifs" comme le parc éolien d'Avignonet (Haute-Garonne) et les sites "historiques" de la mobilisation anti-nucléaire comme Le Carnet (Loire-Atlantique). Au cours de ce périple qui mobilisé un total de près de 20.000 personnes dans les localités traversées, selon Stéphane Lhomme, les militants ont réussi, selon lui, à nouer "de très bons contacts" avec les salariés du nucléaire. "Nous leur tendons la main en leur disant de se méfier de leurs directions syndicales et de refuser ce marché qui consisterait à échanger la construction de l'EPR contre la casse de leur statut", a-t-il affirmé. Au nom du réseau, Stéphane Lhomme a appelé les militants à "rester mobilisés" pour préparer une manifestation "européenne" lorsque le gouvernement aura annoncé le site retenu pour la construction du premier EPR. EDF doit proposer une localisation avant l'été prochain, après le vote de la loi sur l'énergie en discussion au Parlement. |
| | Posté le 24-05-2004 à 14:22:29
| Le principe de précaution au coeur du débat sur la Charte de l'environnement PARIS (AFP), le 24-05-2004 Le principe de précaution, décrit dans l'article 5 de la Charte de l'environnement, concentre les plus vives critiques, aussi bien chez les parlementaires que dans la société civile. Pour ses défenseurs, ce principe "d'action" doit inciter les pouvoirs publics à prendre des mesures et conduire des recherches en cas d'incertitude scientifique sur les conséquences de risques pour l'environnement. "La science peut faire le meilleur comme le pire. Il faut être vigilant et réfléchir aux implications des recherches", estime l'astrophysicien Hubert Reeves. Le patronat, une partie des scientifiques et les élus craignent une cascade de procès et, in fine, une paralysie de l'innovation et la recherche. "Toutes les technologies modernes comportent un risque, que ce soit l'automobile, l'électricité ou le nucléaire", rappelle le professeur Maurice Tubiana, président de l'Académie de médecine, opposée comme l'Académie des sciences à l'inscription du principe dans la Constitution. L'article 5 "n'a pas pour objet d'interdire aux élus locaux de prendre des initiatives, mais au contraire de les inciter à agir pour prendre les mesures appropriées", précise le juriste Guy Carcassonne. Il cite l'exemple du nucléaire, où la précaution a conduit à prendre en compte dans les normes de sécurité les conséquences d'un possible accident majeur. Les partisans du principe de précaution rappellent qu'il existe dans le droit français depuis 1995 (loi Barnier), sans avoir déclenché à ce jour les effets "apocalyptiques" annoncés. Le principe de précaution apparaît pour la première fois à la fin des années 1960 en Allemagne. Les autorités publiques adoptent le "vorsorgeprinzip", qui les autorise à prendre toutes "mesures nécessaires et raisonnables" pour faire face à des risques éventuels. Dans les années 1980, il figure dans plusieurs textes internationaux. Il est formulé dans la Déclaration de Rio adoptée à l'issue du Sommet de la Terre (1992). Les changements climatiques sont alors visés : l'impact de l'effet de serre, amplifié par les émissions polluantes des activités humaines, ne se fera sentir pleinement qu'à la fin du siècle, mais les risques graves encourus justifient que la communauté internationale prenne au plus vite des mesures. Le principe de précaution figure également dans le droit européen depuis le traité de Maastricht en février 1992. Le principe de précaution est donc déjà inscrit dans la loi française et plusieurs traités internationaux ratifiés par la France. Le supprimer de la Charte de l'environnement constituerait une régression. A l'inverse, son inscription comme "principe" dans la Constitution française le rendra "d'application directe", selon les juristes : un simple citoyen pourra saisir les tribunaux administratifs s'il estime que l'Etat ou les collectivités territoriales n'ont pas pris les mesures nécessaires. Exemple : les organismes génétiquement modifiés ou les pesticides, pour lesquels une large incertitude demeure. Des "garde-fous" sont toutefois prévus dans le texte amendé par les députés en commission : seules les autorités publiques sont responsables (et non les entreprises ou les particuliers) et uniquement dans leurs domaines d'attribution. Ainsi, un maire ne peut être tenu responsable pour des cultures d'OGM sur sa commune, dont l'autorisation relève de l'Etat. Le principe de précaution s'appliquera uniquement à l'environnement, et non à la santé. Enfin, un amendement prévoit que le législateur pourra s'il le juge nécessaire encadrer son application par la loi. |
| | Posté le 24-05-2004 à 14:23:43
| Les centres d'appels, un gisement d'emplois menacé par la délocalisation PARIS (AFP), le 24-05-2004 Les sociétés françaises de centres d'appels veulent prouver que ces nouveaux services téléphoniques, l'un des rares gisements d'emplois actuels, ont leur avenir en France malgré la concurrence émergente des pays francophones à bas salaires, comme le Maghreb ou l'Ile Maurice. Présents au Seca (Salon européen des centres de contacts et de la relation client) qui se tient du mardi 25 au jeudi 27 mai à Paris, les opérateurs français emploient en France 210.000 personnes dans 3.100 centres d'appels, a expliqué Eric Dadian, président de l'AFRC (Association française des centres de relation clientèle). Leurs salariés vendent par téléphone des produits, offrent assistance technique ou service d'annuaire, prennent des commandes, etc. Ce secteur a véritablement décollé vers 1997-1998, dans le sillage de la téléphonie mobile, des fournisseurs d'accès à internet et de la banque à distance. Le service téléphonique a maintenant gagné tous les secteurs et s'étend maintenant aux services administratifs. Pour preuve, la floraison des numéros gratuits ou spéciaux, type 0800, qui restent cependant bien moins nombreux en France que par exemple en Angleterre. Depuis deux ans, la croissance du secteur s'est ralentie, avec 17.000 emplois créés entre mars 2003 et mars 2004 (+8%) mais elle devrait bientôt redémarrer, selon les experts. Le nombre de centres devrait bondir de 50% d'ici 2008 en Europe, Afrique et Proche Orient, selon une récente étude de Datamonitor. Cependant, plusieurs opérateurs dont des grands de la vente par correspondance (La Redoute), de l'accès à internet (Wanadoo) ou de la téléphonie mobile (SFR) ont délocalisé leurs centres d'appels au Maghreb. Ce mouvement, particulièrement fort en 2003, s'explique par une série de facteurs: l'interdiction pour les centres d'appel en France de faire travailler leurs employés le dimanche, mais aussi les 35 heures et le coût de la main-d'oeuvre, cinq fois mois cher au Maghreb, selon M. Dadian. Le coût d'un centre provient en effet à 70% des salaires et seulement à 15% des réseaux, qui passent par internet ou par des liaisons spéciales à bas prix. Les pays francophones à bas coût de main d'oeuvre ont ainsi déjà vu se créer près de 8.000 emplois dans des centres d'appel: 4.400 au Maroc, 1.500 en Tunisie, 500 à 1.000 à l'Ile Maurice et autant au Sénégal, a indiqué M. Dadian. Ces chiffres restent marginaux mais progressent, ce qui inquiète l'AFRC qui milite pour le maintien des emplois en France. Le ministre des Finances Nicolas Sarkozy vient d'ailleurs de dénoncer la délocalisation des centres d'appels, et a suggéré d'obliger les opérateurs à "dire d'où ils appellent". Forte de ce soutien, l'AFRC compte donc bien profiter du Seca pour promouvoir l'implantation des centres en France, qui offrent selon elle un bien meilleur service: la proximité, la connaissance culturelle... L'AFRC veut aussi améliorer l'image du travail, qui évoque encore des salariés précaires, exploités et peu payés. "79% de nos salariés sont des CDI", assure l'association, qui a fait élaborer une norme AFNOR et prépare une convention collective avec par exemple l'obligation de 10 minutes de pause toutes les deux heures. De nombreuses villes françaises qui voient fermer leurs usines ont parié sur les centres d'appels. "Des maires nous appellent tous les jours pour nous demander d'installer des centres chez eux", assure Corinne Zarzavatdjian, patronne du Seca. |
| | Posté le 25-05-2004 à 19:01:27
| Suppression des sacs en plastique: la Corse veut faire école AJACCIO (AFP), le 25-05-2004 En Corse où les supermarchés ont remplacé avec succès 80% des sacs en plastique par des cabas consignés à vie ou des sacs biodégradables, l'association à l'origine de cette opération vient de lancer un appel aux îles du monde entier à s'inspirer de son exemple. "Notre appel va être distribué dans les îles du monde entier, traduit dans des dizaines de langues", a expliqué lundi à Ajaccio Serge Orru, président de l'association de défense de l'environnement Les Amis du Vent, en brandissant les plaquettes explicatives de la campagne intitulée "Halte aux sacs plastique", illustrées par le dessinateur Tignous. En Corse, après un "référendum" en mai 2003 auprès des clients des huit hypermarchés de l'île, la quasi-totalité des enseignes de grande distribution ont remplacé les sacs de caisse jetables par de très solides cabas tissés en plastique polypropylène, payés un euro et échangeables à vie contre un neuf, ou des sacs en Mater-Bi, à base d'amidon de maïs sans OGM, payés huit centimes, biodégradables et, utilisés en compost dans un jardin, transformés rapidement en agent fertilisant naturel. Les Amis du Vent, parrainés par Isabelle Autissier et soutenus par Nicolas Hulot ou le WWF, organisent chaque automne à Calvi (Haute-Corse) le désormais populaire Festival du Vent. Leur campagne a abouti quatre ans après un appel "Halte aux sacs plastique en Corse": l'Assemblée de Corse a voté en mai 2003 une motion préconisant la suppression des sacs non-biodégradables. Depuis, on constate au fil des mois la disparition progressive des innombrables sacs en plastique qui souillaient le maquis et les côtes. Selon les Amis du Vent qui citent de nombreuses études, 17 milliards de sacs plastique sont distribués chaque année dans les supermarchés français, l'incinération d'une tonne de ces sacs produit 650 kg de vapeur d'eau, gaz et fumées, 315 kg de mâchefer et 35 kg de résidus et leur destruction coûte annuellement 100 millions d'euros. Un sac de caisse jetable est fabriqué en une seconde, sert en moyenne 20 minutes et met entre 100 et 400 ans à se dégrader. Et sur les 5 millions de tonnes de déchets rejetés en mer dans le monde, 80% sont des déchets plastiques. Quelque 122 millions de sacs souillent de façon continue le littoral français. "Les îles sont donc des cibles prioritaires", assure Serge Orru. Sur le continent, l'ancienne ministre de l'Environnement Roselyne Bachelot avait lancé en septembre 2003 une campagne pour l'élimination progressive de ces sacs de supermarchés. Mais en novembre, la fédération française des associations de protection de l'environnement, France Nature Environnement (FNE), jugeait "bien timide" la réponse des grandes chaînes de distribution, qui promettaient de réduire de 15 à 25% le nombre de ces sacs sur trois ans. |
| | Posté le 25-05-2004 à 19:02:19
| Vodafone: la hausse des bénéfices 2003/04 laisse le marché froid LONDRES (AFP), le 25-05-2004 Vodafone a dégagé un bénéfice en hausse de 19% sur l'exercice écoulé et va reverser à ses actionnaires 3 milliards de livres, mais ces déclarations ont à peine ému le marché, habitué aux performances du géant mondial de la téléphonie mobile. Le groupe a dégagé un bénéfice avant impôts, amortissement des survaleurs et résultats exceptionnels de 10,035 milliards de livres (15 mds d'euros) sur l'exercice 2003/04, en hausse de 19%. Après amortissement des survaleurs et résultats exceptionnels, le groupe a essuyé une perte de 5,047 milliards L, contre 6,208 mds de pertes lors de l'exercice précédent. Son chiffre d'affaires s'est élevé à 33,559 milliards L, en progression de 10%. L'excédent brut d'exploitation (EBITDA), avant résultats exceptionnels, s'est inscrit à 12,640 mds L sur l'exercice 2003/04, clos le 31 mars, en augmentation de 13%. Ces chiffres sont conformes aux attentes des analystes, qui tablaient sur un chiffre d'affaires de quelque 33,4 milliard L et un EBITDA de 12,7 mds L. Vodafone va par ailleurs racheter pour 3 milliards L de ses propres actions, dans le cadre de son programme de rachat d'actions lancé en novembre 2003 et pour lequel il a déjà dépensé 1,1 md L. Les analystes s'attendaient à ce que Vodafone fasse un geste pour ses actionnaires, après son offre de reprise ratée sur l'américain ATT Wireless, qui lui a été soufflé par Cingular en février. L'opérateur versera également un dividende de 2,0315 pence, en hausse de 20% par rapport à l'exercice passé. "Ces résultats reflètent une performance opérationnelle solide, avec un niveau excellent de génération de trésorerie", s'est félicité Arun Sarin, le directeur général. La trésorerie nette s'élevait à 8,5 milliards L fin mars 2004, soit un montant supérieur de 65% à celui enregistré un an auparavant. Malgré ces annonces, le marché s'est montré très circonspect. Le titre perdait 7,38% à 125,5 pence vers 11H30 GMT, dans une bourse en baisse de 0,56%. "Les résultats correspondaient à nos attentes, mais ils n'étaient pas supérieurs", a noté Mark James, analyste à la banque Nomura. Le dividende lui paraît "bas" et les performances au Japon "ont été, comme prévu, très faibles", a-t-il ajouté. Vodafone Holdings K.K., la filiale japonaise, a plongé dans le rouge, avec une perte nette de 100 milliards de yens (735 millions d'euros au cours actuel), contre un bénéfice de 79,5 milliards de yens, en raison notamment d'une moins-value sur la cession de l'opérateur de lignes fixes Japan Telecom en novembre. Le revenu moyen par abonné a reculé de 7% au Japon, où Vodafone est confronté à la concurrence très vive de NTT DoCoMo (48 millions d'abonnés) et KDDI (presque 17 millions). Vodafone compte 15 millions d'abonnés nippons. Le groupe britannique a annoncé qu'il lançait des offres de rachat pour monter à 100% dans ses deux filiales, Vodafone K.K. et Vodafone Holdings K.K., pour un coût de 2,6 milliards de livres. Il veut ensuite les fusionner. "Etant donné que le marché a été habitué ces derniers temps à voir Vodafone faire mieux que les attentes, ces chiffres ne vont certainement pas soutenir l'action", ont relevé les analystes de Goldman Sachs. D'autant que les prévisions de Vodafone pour l'exercice en cours ne sont pas étincelantes. Le groupe table sur une marge sur l'EBITDA "à peu près stable" (par rapport aux 39% réalisés en 2003/04) et sur une création de trésorerie de 7 milliards L. Le groupe avait indiqué précédemment tabler sur une marge "stable ou légèrement supérieure", ont rappelé les analystes. Concernant la part de 45% dans Verizon Wireless, Arun Sarin a indiqué que sa "stratégie à long terme" était de la conserver. Au 31 mars 2004, Vodafone comptait 133,4 millions de clients dans le monde, soit 13,7 millions de plus qu'un an auparavant. |
| | Posté le 25-05-2004 à 19:03:35
| Mobiles: le consommateur français pas lésé, selon le PDG de Bouygues Telecom PARIS (AFP), le 25-05-2004 Le PDG de Bouygues Telecom, Gilles Pélisson, a estimé que le consommateur français "n'est pas du tout lésé" en matière de tarifs dans la téléphonie mobile. "Contrairement à ce que certains essaient de faire croire, le consommateur français n'est pas du tout lésé, puisque quand on compare avec les autres pays voisins européens, on s'aperçoit que le consommateur français téléphone largement autant que les autres, paye à peu près les mêmes prix, bénéficie d'un certains nombre d'avantages", a résumé Gilles Pélisson, mardi sur Europe 1. Au titre des services dont bénéficient les usagers français, le PDG a souligné que les opérateurs français subventionnaient les portables, parfois à hauteur de 100 euros, "ce qui est interdit dans certains pays". La consultation du répondeur, gratuite en France, ne l'est pas dans tous les pays d'Europe, "or un client consomme en général 30 minutes de répondeur par mois". Faisant écho aux critiques récentes faites par Bercy, les associations de consommateurs et Tele2 France sur le prix des SMS, M. Pélisson a estimé que "la focalisation de l'instant a été sur le prix du SMS", alors qu'"il y a beaucoup d'avantages" pour le client français. Concernant les propos du ministre délégué à l'Industrie Patrick Devedjian, qui a déclaré la semaine dernière que le prix facturé aux clients représente une marge de 100% pour les opérateurs, M. Pélisson a répondu que "ce n'est pas tout à fait vrai: cela fait partie d'une offre globale", où les opérateurs proposent par ailleurs des services subventionnés ou gratuits. Les SMS sont actuellement facturés, selon les forfaits, de 7 à 15 centimes d'euros l'unité par les opérateurs français -soupçonnés de cartel par des associations de consommateurs. SFR a annoncé la semaine dernière une baisse à 10 centimes dans certains forfaits. L'association UFC-Que Choisir milite quant à elle pour un SMS facturé entre 3 et 5 centimes. Bouygues Telecom, qui vient de déposer une plainte devant le Conseil de la concurrence contre Orange et SFR pour abus de position dominante collective, estime que pour favoriser la concurrence en France, "des mesures peuvent être prises par le régulateur", l'Autorité de régulation des télécoms (ART). |
| | Posté le 25-05-2004 à 19:04:30
| Bouygues Telecom: plainte contre Orange et SFR pour abus de position dominante PARIS (AFP), le 25-05-2004 Le troisième opérateur de téléphonie mobile en France, Bouygues Telecom, a déposé une plainte contre les deux autres opérateurs nationaux Orange et SFR pour abus de position dominante collective, annonce son PDG, Gilles Pélisson, dans un entretien au Figaro publié mardi. "Bouygues Telecom a porté plainte il y a dix jours devant le Conseil de la concurrence pour abus de position dominante collective de la part d'Orange et de SFR", déclare M. Pélisson au journal. Le PDG de Bouygues Telecom affirme que Orange et SFR jouissent d'une "écrasante domination (...) qui n'est bridée ni par l'ART (Autorité de régulation des télécommunications), ni par l'Etat". Les trois opérateurs n'ont pas des "forces et armes égales" selon lui. M. Pélisson dénonce notamment le rôle de l'Etat qui, d'après lui, fausse les règles du jeu en avantageant Orange, l'opérateur mobile de France Télécom. "Toutes les décisions sont prises dans l'intérêt d'Orange", estime-t-il. "L'Etat, qui porte la triple casquette de régulateur, législateur et principal actionnaire de France Télécom, est dans une situation délicate: depuis deux ans, il s'est employé à redresser France Télécom (...), tout en le protégeant", ajoute-t-il. Le PDG de Bouygues Telecom dénonce notamment, à titre d'exemple, le droit octroyé à Orange d'utiliser les boutiques de France Télécom, "avantage énorme" selon lui, dont ne bénéficient pas les opérateurs historiques dans d'autres pays. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:53:09
| Espace Un vaisseau Progress en route pour l'ISS Associated Press (AP) Un vaisseau cargo russe de ravitaillement Progress a décollé mardi du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, à destination de la Station spatiale internationale (ISS) où il doit livrer du carburant, du matériel scientifique, de la nourriture et des vêtements. La fusée Soyouz-U transportant le vaisseau Progress M-49 s'est élancée comme prévu de la base de Baïkonour à 16h34, heure de Moscou, a précisé Vera Medvedkova, porte-parole du contrôle de mission installé près de la capitale russe. Peu après, le vaisseau s'est séparé de sa fusée et s'est placé en orbite. Il doit s'amarrer à l'ISS mercredi à 17h55 heure de Moscou. Progress transporte une cargaison de 2,5 tonnes composée de carburant pour la station, mais aussi de nourriture, d'eau, d'air, de matériel pour des expériences scientifiques, de vêtements pour le cosmonaute russe et l'astronaute américain qui se trouvent à bord de l'ISS, ainsi que du courrier de la part de leurs proches. Le commandant russe Guennadi Padalka et l'ingénieur de vol américain Michael Fincke sont arrivés à bord de la station le 21 avril dernier pour une mission de six mois. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:54:09
| Recherche L'aspirine et le risque du cancer du sein Associated Press (AP) Les auteurs de cette étude reconnaissent que de tels résultats sont enthousiasmants, mais ils tiennent à souligner qu'il faudra pousser plus avant les recherches avant que les médecins puissent recommander aux femmes de prendre de l'aspirine pour écarter le cancer du sein. La consommation d'aspirine peut aussi entraîner des effets secondaires indésirables. C'est dans le Journal de l'Association médicale américaine que paraissent les résultats de l'étude, mercredi. Des travaux antérieurs avaient donné lieu à des conclusions contradictoires sur l'existence, ou non, d'un lien entre l'aspirine et le cancer du sein. L'étude citée plus haut est la première à examiner si ce médicament est susceptible d'influencer la croissance de types spécifiques de tumeurs, selon un spécialiste de Chicago. Les chercheurs ont constaté une réduction du risque de cancer dans le cas des tumeurs dont la croissance est favorisée par les hormones oestrogène et progestérone. Environ 70% des femmes qui développent un cancer du sein souffrent de ce type de cancer. Les femmes ayant participé à l'étude, qui ont pris de l'aspirine au moins quatre fois par semaine, pendant trois mois, avaient presque 30% de moins de risques de déveloper un cancer du sein à composante hormonale que les femmes qui ne prenaient pas d'aspirine. Ce médicament n'avait pas d'effet sur le risque de développer l'autre type de tumeur au sein, sans composante hormonale. Les chercheurs soupçonnent que l'aspirine fonctionne en interférant dans la production d'oestrogènes de l'organisme. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:55:00
| Science capillaire Le cheveu rebelle serait héréditaire Associated Press (AP) Vous avez le cheveu rebelle? Si c'est le cas, la responsabilité en revient à vos parents. Une étude américaine réalisée sur des souris fait en effet apparaître que ce problème est héréditaire. Il serait la conséquence de l'absence du bien nommé gène Frizzled 6 (frisé 6 en français). Les humains «possèdent un gène, le Frizzled 6, qui est identique dans sa structure à celui des souris; on est donc en droit de penser qu'il a aussi le même mode d'action, ce que nous ne savons pas encore», a expliqué Jeremy Nathan, chercheur à l'institut médical Howard Hughes et co-auteur de ces travaux publiés cette semaine dans les annales de l'Académie nationale des sciences. Ne pas avoir le gène ne suffit certes pas à expliquer l'existence d'un cheveu désordonné. Néanmoins, cette anomalie génétique entraîne des différences capillaires, notamment une mèche sur le front ou des tortillons inhabituels. Jeremy Nathans n'aime pas qu'on parle de «vilains cheveux». Pour lui, «nous sommes tous différents et c'est ça qui rend la vie intéressante». Son étude nous apprend que ce gène Frizzled 6 a d'abord été découvert chez la mouche drosophile. Il y intervient dans le contrôle des ailes et dans des poils. Chez la plupart des mouches, les poils sont plantés dans un certain sens, toujours le même. Lorsque le gène Frizzled 6 est manquant, les poils ne savent plus quelle direction prendre, a observé Jeremy Nathans. Des types de cheveux complexes existent dans de nombreuses espèces animales, notamment le cochon de Guinée, les chiens de prairie, les chevaux, les cochons et les chiens, mais aussi chez les humains. Les chercheurs ont donc cherché à savoir si les mêmes gènes étaient impliqués. Ce raisonnement les a conduit à étudier les effets de l'absence de Frizzled 6 chez la souris et à découvrir que ce manque était à l'origine de types de poils inhabituels, bien que les follicules capillaires semblent normaux en vision microscopique. Selon Jeremy Nathans, c'est pendant le développement embryonnaire que se constituent ces poils particuliers. Ce système capillaire décelable à l'oeil nu se double en outre de sous-systèmes, lié par exemple au fait d'être droitier ou gaucher. Cette recherche a été financée par l'Institut médical Howard Hughes. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:55:47
| Recherche La recherche médicale ne s'intéresse pas aux principales maladies mortelles Presse Canadienne (PC) Moins de 10% des dépenses de recherche en santé seraient affectées aux maladies représentant 90% des causes de maladie. La recherche médicale est la pierre angulaire de la lutte contre la maladie et la mort. Pourtant, à la lecture des articles de publications médicales, on constate une disparité déconcertante entre ce que les chercheurs étudient et les principales causes de mort et de maladie dans le monde. Les maladies diarrhéiques, la malaria, la rougeole, la malnutrition - qui affligent ou tuent des millions d'habitants des pays en développement - font rarement l'objet d'essais cliniques aléatoires publiés dans les principaux journaux médicaux. C'est ce qu'a découvert une équipe de chercheurs de Toronto après avoir étudié les numéros de toute une année publiés par six grandes revues médicales. En revanche, les maladies qui affectent aussi les nations développées, comme le VIH/sida, les maladies du coeur et cérébro-vasculaires sont régulièrement étudiées. Il semble que moins de 10% des dépenses de recherche en santé soient affectées aux maladies représentant 90% des causes de maladie et de mort sur le globe. Le rédacteur en chef du Journal de l'Association médicale canadienne, qui publie les résultats de l'étude, mardi, admet que les revues médicales ne reflètent peut-être pas suffisamment les besoins mondiaux en recherche. Mais selon le docteur John Hoey, ce n'est pas parce que les journaux n'en ont cure: c'est qu'ils ne peuvent trouver d'études à publier sur ces sujets. Le Dr Hoey fait remarquer que la recherche en provenance des pays en voie de développement doit souvent être considérablement retravaillée pour lui donner un format publiable. A son avis, les journaux médicaux doivent faire davantage pour favoriser l'éclosion de nouvelles sources de recherche dans les communautés scientifiques des pays en développement, et pour publier les résultats de leurs travaux. La docteure Paula Rochon, la scientifique responsable de l'étude, et son équipe ont comparé les résultats d'essais cliniques aléatoires parus en 1999 dans des publications telles que le British Medical Journal, le Journal of American Medical Association et le Journal de l'Association médicale canadienne, à une liste des 35 principales causes de mortalité et d'invalidité telles que définies par l'Organisation mondiale de la santé. Moins de 43% des 286 essais portaient sur l'un de ces 35 problèmes de santé. En fait, 20% des 35 maladies - dont la rougeole et la malnutrition - n'ont fait l'objet d'aucune étude. Les études cliniques aléatoires sont considérées comme la meilleure preuve scientifique de l'efficacité d'une thérapie. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:57:32
| Santé Incontinence urinaire: peu de femmes se font traiter Associated Press (AP) En France seulement, trois millions de femmes environ sont touchées par l'incontinence urinaire, et une grande partie d'entre elles n'ose pas en parler. Pour lever le tabou, l'Association française d'urologie (AFU) organise jusqu'à vendredi la deuxième semaine nationale de l'incontinence. L'incontinence est une perte involontaire des urines qui n'est pas une pathologie exclusive de la femme âgée: 20 pour cent des femmes concernées ont moins de 30 ans. Alors que de nombreux moyens thérapeutiques existent, seules 25 à 30 pour cent des personnes incontinentes se font traiter aujourd'hui. L'accouchement est la première cause de lésions du petit bassin (périnée), avec ses conséquences, notamment le prolapsus génital (descente de vessie) et l'incontinence urinaire. La ménopause et la prédisposition héréditaire sont aussi des facteurs de risque. Chez les jeunes filles, il existe des différences de qualité du muscle qui sert de hamac à la vessie. En France, les techniques de prévention «post-partum» sont bien développées: la plupart des femmes savent qu'après un accouchement, il est conseillé de faire une rééducation périnéale avant une rééducation abdominale. Chez les personnes âgées, l'incontinence urinaire, source de dépendance, est la première cause de placement en établissement spécialisé. A côté des mesures préventives, un certain nombre de moyens thérapeutiques sont à la disposition des femmes: le TVT (Tension Free Vaginal Tape), qui consiste à remplacer chirurgicalement le muscle qui sert de hamac à la vessie pour la relever; les médicaments et la rééducation kinésithérapique. A l'heure actuelle, la rééducation périnéale est le traitement de première intention de l'incontinence urinaire d'effort. De nombreux «petits moyens» existent pour ménager sa vessie: boire raisonnablement dans la journée (de 1 à 1,5 litre d'eau par jour suffit), ne pas abuser de boissons avant de se coucher (éviter ainsi de se lever la nuit), faire des exercices de contraction du périnée, penser à faire pipi avant de ne plus avoir le choix (rendez-vous important, voyage...). Bien que rare, l'incontinence existe aussi chez les hommes. Chez eux, elle est souvent liée à une hyperactivité de la vessie provoquée par une hypertrophie de la prostate. En vieillissant, la prostate, qui a tendance à grossir, bloque la vessie et gêne l'évacuation de l'urine. C'est le syndrome d'obstruction prostatique qui provoque des envies fréquentes d'uriner, de faibles jets d'urine répétés ou des gouttes retardataires. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:59:10
| Clonage Clonage de deuxième génération réussi Associated Press (AP) Le clone d'un taureau lui-même cloné grandit paisiblement dans une ferme japonaise, preuve vivante que le «clonage en série» n'est pas limité aux seules souris: Kamitakafuku est né en 2000 mais sa naissance n'a été annoncée que dimanche, les chercheurs ayant voulu s'assurer qu'il était en bonne santé. Les animaux clonés ont en effet souvent de graves problèmes de santé, obésité et vieillissement prématuré notamment. Auparavant, seules les souris avaient été clonées à partir d'une première génération de clones. «Nous avons prouvé que le reclonage pouvait être réalisé dans d'autres espèces», a expliqué Xiangzhong Yang, chercheur de l'Université du Connecticut, un des trois auteurs de cette étude publiée sur le site de la revue «i»Nature Biotechnology. Avec ses collègues, le Pr Yang a utilisé 358 ovules avant d'arriver à concevoir un seul taureau. Leurs tentatives de créer une troisième génération de clones ont échoué après des tentatives sur autres 248 ovules. Les précédentes tentatives de clonage en série s'étaient soldées par des échecs jusqu'à présent. Le Pr Yang espère que ses travaux lui permettront de découvrir les gènes responsables de certains échecs. -------------------------------------------------------------------------------- Le clonage consiste à ôter le patrimoine génétique d'un ovule pour le remplacer par celui du spécimen que l'on cherche à reproduire et dupliquer. L'ovule est ensuite stimulé électriquement pour lui «faire croire» qu'il a été fécondé. Si tout va bien - ce qui est rare - la division cellulaire se met alors en branle et l'ovule devient un embryon, copie génétique conforme du donneur. |
| | Posté le 26-05-2004 à 11:59:57
| Recherche La réparation de fibres nerveuses abîmées Associated Press (AP) Chez le rat, l'association de plusieurs médicaments favoriserait la réparation de fibres nerveuses abîmées dans la moelle épinière, selon une étude publiée dans l'édition en ligne du dernier numéro du journal Nature Medecine. Trois médicaments, tous prometteurs pris séparément dans des études préliminaires, ont été associés par une équipe de chercheurs de l'Université de Miami, conduite par Damien Pearse et Mary Bartlette Bunge. Ces scientifiques cherchaient un moyen de réparer les cellules nerveuses endommagées, en leur permettant de surmonter les signaux limitant leur croissance après un traumatisme. Pour cela, ils ont associé des greffes de cellules nerveuses à une molécule «messager» et au rolipram, un médicament. Ce triple traitement a été administré à des animaux ayant une blessure médullaire. La thérapie, selon eux, a permis de protéger les fibres nerveuses de la mort et a favorisé la croissance de nouvelles fibres dans la zone détruite. «Ce travail ouvre la voie à de nouvelles possibilités de traitements des lésions de la moelle épinière humaine», a déclaré Bunge dans un communiqué. Naomi Kleitman, directrice de la recherche sur les lésions de la moelle épinière à l'Institut national des désordres neurologiques et des accidents vasculaires cérébraux (AVC), a déclaré qu'à l'avenir, «un essai clinique pourrait être envisagé» pour des humains ayant subi un traumatisme médullaire. Chaque élément de cette thérapie avait été saluée comme prometteuse, mais aucune n'a permis séparément la croissance de nouvelles cellules nerveuses, a précisé Naomi Kleitman. Le nouveau travail est concluant, a ajouté cette scientifique qui est extérieure à ce travail. Cette triple thérapie comprend l'administration de rolipram, juste après le moment de la blessure, suivie, une semaine plus tard, la transplantation de cellules nerveuses appelées les cellules de Schwann, conjointement à l'administration d'AMP cyclique (adenoside monophosphate). Le rolipram aide à protéger les cellules nerveuses abîmées d'une nouvelle agression. Les cellules de Schwann et l'AMP cyclique permettent une nouvelle croissance. Cette recherche a été financée par la Fondation Christopher Reeve, le Projet de Miami pour le traitement de la paralysie, et le fonds Buoniconti. |
| | Posté le 26-05-2004 à 12:00:39
| Santé La Chine expérimente des vaccins sur des êtres humains Associated Press (AP) Des chercheurs chinois ont commencé à expérimenter un vaccin contre le SRAS sur quatre volontaires dans un hôpital de Pékin. Il s'agirait de la première expérience de ce type sur des cobayes humains. Les volontaires pour ces essais cliniques, tous âgés d'une vingtaine d'années, se sont vus inoculer le vaccin, sous haute sécurité. Un vaccin contre le SRAS a déjà été testé avec succès sur les animaux, mais l'OMS estime qu'un vaccin sûr pour les humains ne pourrait être mis au point avant un ou deux ans. |
| | Posté le 26-05-2004 à 13:21:43
| Le Japon prêt à débourser 100 mds de yens supplémentaires pour Iter TOKYO (AFP), le 26-05-2004 Le Japon est prêt à débourser une enveloppe supplémentaire de 100 mds de yens (740 M EUR) pour la construction du réacteur expérimental de fusion nucléaire Iter à condition d'accueillir le projet international sur son sol, a indiqué mercredi un quotidien japonais. Cette nouvelle proposition vise à débloquer ce dossier, dans l'impasse depuis plusieurs mois, les partenaires ne parvenant pas à se mettre d'accord sur le choix du site entre Rokkasho-mura (nord-est du Japon) et la candidature rivale française de Cadarache. Les ministres du gouvernement concernés, notamment le titulaire des Sciences et de la Technologie, Takeo Kawamura, ainsi que le secrétaire général du gouvernement, Hiroyuki Hosoda, doivent se rencontrer prochainement à la résidence du Premier ministre afin de discuter de cette initiative, a rapporté le quotidien des affaires Nihon Keizai (Nikkei). Le Japon souhaite faire part de sa proposition au cours de la prochaine réunion des partenaires qui doit avoir lieu mi-juin à Vienne, selon le Nikkei. Interrogé, le ministère des Sciences et de la Technologie n'a fait aucun commentaire. L'UE, la Russie, la Chine, les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon participent à l'ambitieux projet de réacteur thermonucléaire expérimental international (Iter) dont l'objectif à terme est de produire sur Terre les mécanismes de la fusion à l'oeuvre dans les étoiles. Toutefois les six partenaires achoppent depuis des mois sur le choix du site: l'UE, Moscou et Pékin soutiennent la candidature de Cadarache (sud-est de la France) tandis que Washington et Séoul lui préfèrent celle de Rokkashomura (nord-est du Japon). Si le Japon est choisi pour abriter le réacteur, il devra payer une facture de plus de 700 mds de yens sur 30 ans, incluant les coûts d'exploitation, a précisé le Nikkei, soulignant qu'il s'agirait d'un des plus chers projets technologiques internationaux jamais menés par l'archipel. Jusqu'à présent les partenaires avaient convenu que le pays-hôte prendrait en charge 48% seulement des coûts de construction, soit 274 mds de yens. Estimé à quelque dix milliards d'euros, le projet Iter devrait entrer dans sa phase opérationnelle en 2014, au bout d'une dizaine d'années, et être exploité pendant 20 ans. |
| | Posté le 27-05-2004 à 11:21:26
| Création d'un nouveau centre pour contrer les maladies cardiovasculaires Presse Canadienne (PC) L'Institut de recherches cliniques de Montréal crée un nouveau centre afin de diminuer les risques de maladies cardiovasculaires, en utilisant une nouvelle approche personnalisée et multidisciplinaire. Le Centre de prévention des maladies cardiovasculaires réunira une équipe interdisciplinaire dont des médecins, psychologues, diététistes et pharmaciens, afin d'éduquer les gens à modifier leurs habitudes de vie au niveau de l'alimentation, de l'exercice physique, du tabagisme, de la gestion du stress et de la prise de médicaments. Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité au pays et 40% des décès chez les femmes y sont attribuables. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, 50% de ces décès pourraient être prévenus. Alors que les personnes qui suivent des traitements réduisent le risque de maladie cardiovasculaire de 40 pour cent, le docteur Pierre Larochelle vise à réduire le risque d'un 20% additionnel avec cette nouvelle approche. Le Centre assurera le suivi médical, sur une période de deux ans, auprès de 300 hommes et femmes de 25 à 70 ans présentant deux facteurs de risque modifiables et n'ayant pas subi d'attaque cardiaque ou cérébrale. Ils seront suivi aux trois mois en rencontrant l'ensemble des intervenants, et participeront à 12 séances de groupes afin de prévenir la maladie. |
| | Posté le 27-05-2004 à 13:29:33
| La Loire fêtée sur toutes les couleurs de l'arc-en-ciel TOURS (AFP), le 27-05-2004 La troisième édition de "Jour de Loire", ensemble d'animations culturelles, sportives et gastronomiques organisées dans le Val de Loire, célèbrera cette année le fleuve royal sur les couleurs de l'arc-en-ciel, du 28 au 31 mai. Créée il y a deux ans par le conseil général d'Indre-et-Loire, rejoint depuis par le Maine-et-Loire et le Loiret, cette manifestation entend honorer le classement par l'UNESCO du Val de Loire au patrimoine mondial, au titre des paysages culturels. En Touraine, la trentaine de villes et villages riverains du fleuve qui participent à cette manifestation se voient attribuer des couleurs autour desquelles sont organisées les manifestations, des concerts et représentations théâtrales, des balades en toue (grande barque utilisée au siècle dernier) et épreuves de canoë, en passant par les expositions, ateliers pour enfants, guinguettes, méchouis et autres pique-niques géants. D'amont en aval, Amboise (Indre-et-Loire) sera dans le rouge de l'arc-en-ciel, tant au niveau des illuminations de la ville et de son château, que pour ses spectacles de musiques et de danses africaines. Dans l'orange on trouvera Nazelles-Négron (Indre-et-Loire) où doit avoir lieu le samedi soir un spectacle pyrotechnique et où un immense "écran de brume" de 40 mètres de large et de 12 mètres de haut sera le support de projections graphiques. Jaune, vert, bleu, violet, couleurs et spectacles se succéderont en suivant la Loire jusqu'à Candes-Saint-Martin (Indre-et-Loire) en passant par Tours, Villandry, Langeais, Chinon et bien d'autres hauts lieux touristiques. La scénographie de "Jour de Loire" a été confiée à Henri Rouvière de l'agence Arscènes de Montpellier, qui a déjà conçu notamment l'exposition "Cité Ciné" à Paris, au Parc de La Villette, ou encore "la Coupe du monde fête la rue" à Saint-Denis, en 1998. "Jour de Loire" se distinguera dans le Loiret par une "caravane" de divers spectacles itinérants pendant trois jours et des sculptures monumentales en bord de Loire à Orléans tandis que l'accent sera mis sur un spectacle aérien en Maine-et-Loire, intitulé "Mobile homme" et proposé par Transe Express, la compagnie des J.O. d'Albertville. |
| | Posté le 27-05-2004 à 13:32:12
| France: l'Aube au centre du dispositif de stockage des déchets nucléaires SOULAINES-DHUYS (AFP), le 27-05-2004 Le département de l'Aube abrite les seuls centres de stockage de déchets radioactifs opérationnels en France et est prêt à faire face à une forte augmentation de la demande liée au démantèlement à venir des anciennes centrales nucléaires. L'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) exploite, à l'est de Troyes, deux immenses sites de stockage où viennent s'accumuler, sur 140 hectares, la totalité des déchets nucléaires français, à l'exception des plus radioactifs. Ces centres, distants d'une dizaine de kilomètres et installés en pleine campagne champenoise, recueillent ainsi 98% des déchets de la production électronucléaire. Dernier né, le site de Morvilliers, encore en travaux d'aménagement, a commencé à recevoir, en octobre 2003, des déchets provenant des installations nucléaires déjà arrêtées et dits "très faiblement radioactifs". Ceux-ci sont entreposés dans d'énormes alvéoles --85 m de long et 25 m de large-- creusées dans une couche d'argile. Une seule est aujourd'hui remplie mais, d'ici 30 ans, avec la "déconstruction" de nombreuses centrales nucléaires, les 65 alvéoles prévues seront pleines, estime l'ANDRA. Tout aussi gigantesque mais encore plus impressionnant en raison de conditions de sécurité draconiennes, le centre de Soulaines, qui abrite des déchets à la radioactivité nettement plus élevée même s'il s'agit de produits dits "faiblement et moyennement radioactifs", est le royaume du béton. Les déchets sont "coulés" dans du béton à l'intérieur de "colis" métalliques qui sont entreposés dans de grands bâtiments en béton, qui sont eux-mêmes complètement remplis de béton avant leur fermeture définitive pour au moins 300 ans, le temps que les déchets retrouvent une radioactivité "naturelle", explique Nicolas Ricquart, directeur des deux centres de l'ANDRA dans l'Aube. "Nous sommes de gros consommateurs de béton avec plus de 6.000 m3 par an", souligne M. Ricquart en précisant qu'une usine produisant du béton a dû s'installer à Soulaines. Soulaines fonctionne depuis 1992 et devrait pouvoir accueillir des déchets pendant encore une soixantaines d'années. Jusqu'à 450 bâtiments en béton --chacun de 25 m de long, 20 m de large et 8 m de haut-- sont prévus sur le site et, pour l'instant, seuls 65 ouvrages sont pleins, affirme Nicolas Ricquart. Ce gigantisme va de pair avec un strict respect de l'environnement, assure l'ANDRA. "Après douze ans d'activités, il n'y a pas de marquage radiologique de l'environnement. Il n'y a pas de différence (autour du site) en matière de radioactivité et de radioéléments" avec la situation prévalant avant la construction du site, explique M. Ricquart. "Depuis 1992, nous n'avons jamais eu de contamination du personnel", ajoute-t-il en précisant que le plan d'urgence interne du site a été déclenché une seule fois pour une banale fuite de gasoil lors d'une livraison. Outre l'absence d'incidents sérieux, l'ANDRA souligne l'intérêt suscité à l'étranger par le procédé de stockage en surface des déchets développé en France, par opposition au stockage en profondeur --notamment dans des mines-- utilisé dans d'autres pays. "Beaucoup de délégations étrangères viennent visiter Soulaines. Notre concept de stockage a fait école et il existe une copie conforme de notre site en Espagne, en Andalousie", souligne M. Ricquart. |
| | Posté le 27-05-2004 à 13:33:23
| Bouygues Telecom se vante d'avoir beaucoup baissé le prix des SMS PARIS (AFP), le 27-05-2004 Bouygues Telecom a "déjà beaucoup baissé le prix des SMS" et propose des offres dégressives qui abaissent le prix du SMS à 0,075 euro pour les plus gros consommateurs de ce service, a annoncé jeudi le patron de l'opérateur mobile Gilles Pélisson. "Nous avons déjà beaucoup baissé le prix des SMS", a déclaré lors d'un point presse le PDG du troisième opérateur mobile français, en écho à une nouvelle injonction, mardi, du ministre délégué à l'Industrie Patrick Devedjian. Ce dernier a indiqué que le gouvernement pourrait être amené à faire appel à des opérateurs virtuels (qui louent le réseau existant d'un opérateur pour commercialiser un service de téléphonie mobile) pour augmenter la concurrence si les opérateurs mobiles français ne baissent pas rapidement le prix des SMS. M. Pélisson a également souligné qu'il existait plusieurs forfaits SMS aux tarifs dégressifs, et que le prix le moins élevé d'un SMS se retrouvait dans les offres ciblées pour les clients gourmands de SMS. "Si vous envoyez 10 SMS par mois, vous êtes un petit consommateur de SMS, et vous le paierez effectivement 15 centimes d'euros l'unité. Si vous envoyez 100, 200 SMS par mois, vous allez assez rapidement vous tourner vers les forfaits les plus gros, qui peuvent aller jusqu'à 480 SMS par mois, et qui abaissent le prix à 75 centimes l'unité". "Pour les personnes pour qui le téléphone représente principalement les communications vocales, le prix d'un SMS est marginal", a-t-il ajouté. |
| | Posté le 28-05-2004 à 13:28:18
| La naissance des étoiles observée par un télescope spatial américain WASHINGTON (AFP), le 28-05-2004 Le nouveau télescope spatial américain Spitzer a pour la première fois permis d'observer le processus de naissance des étoiles, entourées de poussières, gaz et particules d'eau glacée, ont rapporté des chercheurs réunis au siège de la Nasa à Washington. Plus de 300 étoiles nouvellement formées ont pu être observées dans la zone scrutée par le télescope à infrarouge, appelée RCW 49, et située à environ 13.700 années lumière de la Terre, dans la constellation du Centaure. "Des donnés préliminaires suggèrent que les 300 étoiles sont entourées de disques" de poussière, qui accompagnent généralement l'enveloppe dense de gaz présente pendant la formation des étoiles, a expliqué Ed Churchwell, de l'Université du Wisconsin à Madison. Deux étoiles ont été observées en détails et elles comportent chacune un disque, a-t-il précisé. "En regardant ce qui se passe derrière la poussière, (le télescope) Spitzer nous a montré que la formation des étoiles et des planètes est un processus très actif dans notre galaxie", a ajouté M. Churchwell. "Auparavant, les scientifiques ne pouvaient étudier que de petites parties des disques. Spitzer va permettre d'analyser des milliers de disques", a estimé Michael Werner, responsable du télescope Spitzer au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie). Une autre étude menée grâce au télescope Spitzer a permis de repérer des particules de glace au sein de disques entourant cinq étoiles très jeunes au sein de la constellation du Taureau à 420 années lumière de la Terre. Ces matériaux, des particules de poussière glacée recouverte d'eau, de méthanol et de dioxyde de carbone, pourraient permettre d'expliquer l'origine de la formation des comètes, considérées par de nombreux chercheurs comme la source de l'eau et de la vie sur Terre. Le télescope a aussi permis d'observer un groupe de jeunes étoiles, dont l'une (appelée CoKu Tau 4) pourrait avoir dans son orbite la plus jeune planète jamais observée. L'étoile est âgée d'environ un million d'année et la planète pourrait être plus jeune encore. Par comparaison, on estime l'âge de la Terre à environ 4,5 milliards d'années. "Ces premiers résultats montrent comment (le télescope) Spitzer va considérablement augmenter notre compréhension de la formation des étoiles et planètes, ce qui aidera à comprendre nos origines", a résumé M. Werner. Le télescope Spitzer a été lancé le 25 août 2003 par la Nasa, complètant la gamme des télescopes spatiaux américains qui comptait déjà Hubble, l'observatoire à rayons gamma Compton et le télescope à rayons X Chandra. Spitzer est doté d'un miroir de 85 centimètres et de trois instruments à refroidissement cryogénique: une caméra pour l'étude de l'infrarouge proche et moyen, un spectrographe permettant d'analyser l'ensemble des rayonnements infrarouge et un photomètre pour la collecte d'informations sur la gamme d'infrarouges lointains. |
| | Posté le 28-05-2004 à 13:29:47
| Bouygues Telecom lance ses premiers services vidéo sur mobile PARIS (AFP), le 27-05-2004 Bouygues Telecom, qui compte 666.000 clients à son service d'internet et multimédia mobile i-mode, a annoncé jeudi lors d'un point presse le lancement de ses premiers services vidéo sur mobile. Dans un précédent bilan, début mai, le groupe faisait état de 630.000 abonnés à l'i-mode, lancé en novembre 2002. Le PDG du groupe Gilles Pélisson a précisé qu'"un tiers de ces nouveaux clients viennent des opérateurs concurrents" Orange et SFR, qui comptabilisent respectivement environ 3 millions et 2 millions d'utilisateurs de services multimédia. Bouygues Telecom a annoncé ses premiers services vidéos: possibilité de télécharger des séquences de 30 secondes et de filmer des séquences allant jusqu'à 15 secondes. Un nouveau terminal (NEC) est commercialisé, et permet de stocker et d'envoyer ces vidéos vers un PC ou un mobile compatible. Ces services ne sont pas ceux de la visiophonie (communications vidéo avec un mobile) attendus avec la téléphonie de troisième génération (UMTS ou 3G), mais sont relativement légers en volume: une vidéo pèse entre 100 et 150 Kilos octets (ko). Orange, qui va lancer ses services de 3G - dont la visiophonie - au second semestre, avait ouvert le bal de la vidéo mobile en avril, avec également du téléchargement et une caméra intégrée au terminal. SFR a préféré attendre le lancement de ses services de 3G grand public, en juin, pour commercialiser la vidéo. |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:16:02
| Santé Le tabac tue toutes les six secondes Associated Press (AP) Le tabac tue une personne dans le monde toutes les six secondes et demi, a déclaré vendredi le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé, à quelques jours de la journée mondiale sans tabac organisée lundi par l'agence spécialisée des Nations unies. Les décès dus au tabac se produisent «principalement dans les pays en voie de développement, alourdissant de façon importante leur fardeau de maladies et de pauvreté», a expliqué Lee Jong-wook. «Le monde ne peut pas accepter des pertes humaines et économiques si facilement évitables», a-t-il souligné. Le tabac fait 4,9 million de morts par an, un chiffre qui devrait doubler dans les 20 prochaines années. «La consommation de tabac est inversement proportionnelle au niveau socio-économique, elle monte quand les conditions de vie baissent», note le directeur général de l'OMS. Le nombre de fumeurs continue d'augmenter et devrait atteindre 1,7 milliard en 2025, contre 1,3 milliard actuellement. Ce tabagisme, note l'OMS, grève considérablement les économies des pays en voie de développement: pertes humaines, coûts de santé accrus, déficits commerciaux car la plupart des pays sont importateurs de tabac, manque à gagner fiscal en raison de la contrebande. Dans un pays comme l'Egypte, note l'OMS, le coût annuel des maladies liées au tabac est estimé à 447 millions d'euros. |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:17:44
| Santé Le sperme humain serait de moindre qualité Presse Canadienne (PC) On constate un phénomène inquiétant partout dans le monde: un niveau de fertilité qui est à la baisse. Plusieurs études laissent aussi entendre que la qualité du sperme s'est détérioré au cours des 50 dernières années. Alors que s'achève aujourd'hui, à Montréal, le 18e Congrès mondial sur le fertilité et la stérilité, la scientifique danoise Tina Kold Jensen souligne que le nombre de naissances diminue à un rythme alarmant. Même le nombre de grossesses accidentelles chez les adolescentes est à la baisse. Elle fait aussi remarquer que de plus en plus de couples ont recours aux services de cliniques de fertilité. On pourrait croire que les jeunes femmes d'aujourd'hui sont mieux informées que leurs aînées, mais le Dr Jensen estime que l'origine du phénomène pourrait plutôt se situer chez les hommes. Au Danemark, on dénombre maintenant moins de 20 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme chez un homme sur cinq. C'est une concentration inférieure à la limite établie par l'Organisation mondiale de la santé. On parle alors d'oligospermie. La source du problème pourrait être environnementale. Selon une étude réalisée dans cinq pays européens, les hommes nés dans les années 1980 sont ceux qui ont la plus basse concentration de spermatozoïdes. Les Finlandais sont ceux qui ont le sperme le plus sain. Tina Kold Jensen précise que l'hypothèse numéro un veut que l'utilisation plus importante au Danemark qu'en Finlande qu'on fait des pesticides ait un impact sur la fertilité. La nourriture consommée pourrait aussi jouer un rôle. De plus, les hommes dont la mère fumait pendant la grossesse présentent généralement un sperme de moindre qualité. |
| | Posté le 29-05-2004 à 12:18:39
| Santé Grippe aviaire virtuellement éradiquée dans la vallée du Fraser Presse Canadienne (PC) La grippe aviaire a été virtuellement éradiquée dans la vallée du Fraser, au sud de la Colombie-Britannique, ont fait savoir jeudi des responsables des services d'urgence. Plus rien ne peut alimenter le virus, maintenant que les équipes ont mené à terme l'élimination de 1,3 million d'oiseaux dans 42 exploitations commerciales où la présence de l'influenza aviaire avait été détectée. Plus de 15 millions d'autres oiseaux ont été abattus et transformés à des fins de consommation par l'être humain, bien que les résultats d'analyses de dépistage de la maladie se soient révélés négatifs. «Nous avons réévalué la situation, et compte tenu de notre très bon contrôle de la situation, nous suspendons le dépeuplement», a déclaré Cornelius Kiley, vétérinaire en chef en Colombie-Britannique de l'Agence canadienne d'inspection des aliments. «Nous ne baissons cependant pas notre garde. Nous poursuivons notre surveillance à travers toute la vallée et nous demeurons vigilants face à la possibilité que cela se déclare à nouveau», a-t-il ajouté. Dix pour cent des poulets de la vallée ont été épargnés, et ils le demeureront tant qu'il n'y aura aucune preuve d'une nouvelle épidémie, a affirmé M. Kiley. Ces oiseaux appartiennent pour la plupart à des éleveurs de Chilliwack, dans le secteur est de la vallée du Fraser, où la présence de la maladie n'a jamais été détectée. Les oiseaux de la plupart des poulaillers d'arrière-cour de la région ont été éliminés, a par ailleurs indiqué le vétérinaire en chef, qui a dit s'attendre à ce que les enquêteurs en découvrent d'autres en parcourant le secteur. Ces opérations seront également dépeuplées. |
| | Posté le 29-05-2004 à 13:09:03
| Maroc: 16.000 foyers isolés électrifiés à l'énergie solaire SIDI SEBAA (AFP), le 29-05-2004 Un douar parmi tant d'autres, à peine un hameau à 120 km au sud-est de Casablanca: quelques maisons dans la montagne, desservies par une mauvaise route, où on s'éclairait jusqu'en décembre dernier à la bougie. Depuis six mois, des panneaux solaires posés sur les terrasses fournissent assez d'électricité pour alimenter 4 à 8 ampoules et la télévision, qui trône dans la pièce principale. Car si la plupart des foyers ruraux marocains n'ont pas l'eau courante, presque tous ont la télé. Avant, on l'alimentait au groupe électrogène, voire directement sur une batterie de camion, très polluante. Pour l'éclairage, c'était la lampe à pétrole ou la bougie. "Pour moi, le solaire est un progrès", témoigne la toute jeune institutrice de Sidi Sebaa. Wafa Ouardi ne cache pas que la vie au douar, au milieu des chèvres et des poules, "est très difficile". Elle peut désormais corriger les copies le soir, regarder la télévision ou même un film sur son DVD. Le président de la commune est plus réservé: "Ici, les gens se demandent pourquoi ils ne bénéficient pas du réseau, mais seulement du solaire qui permet de faire fonctionner quelques ampoules et la télé, mais pas un frigo", regrette-t-il. "Le photovoltaïque est ressenti clairement comme une énergie du pauvre", constate Henri Boyé, délégué général d'EDF au Maroc. EDF est partenaire avec Total de la société Temasol, qui équipe 16.000 foyers ruraux en panneaux solaires pour le compte de la compagnie d'électricité marocaine. "Le réseau est structurant: il apporte non seulement l'électricité, mais aussi les routes, les commerces, les activités", convient Mohammed Berdai, directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER). "Compte tenu de l'éloignement des habitations, on ne peut pas tirer des fils partout, celà coûterait trop cher. Le choix n'est pas entre le réseau et le solaire, il est entre le solaire et rien", observe Henri Boyé. Au Maroc, la moitié des villageois vivent encore sans électricité. Le taux d'électrification des campagnes a grimpé de 17% en 1994 à plus de 50%, mais le plus dur reste à faire: les habitations isolées. Le programme d'électrification rurale global (PERG) promet l'accès à toute la population rurale en 2007, soit 1,5 millions de foyers. Il fait appel à toutes les technologies: raccordement au réseau, mini-réseaux alimentés par groupes électrogènes ou éolien, photovoltaïque. Lorsque le coût de raccordement dépasse 27.000 dirhams (environ 2.700 euros), le solaire est privilégié. Le Maroc a une solide expérience: pendant dix ans, un programme soutenu par l'Agence française de l'environnement et de la maitrise de l'énergie (ADEME) a expérimenté des panneaux photovoltaïques dans 30 villages ruraux. Il a en quelque sorte "essuyé les plâtres". L'entretien s'est rapidement révélé le maillon faible. "L'originalité de Temasol, c'est que la maintenance est garantie pour dix ans", explique Michel Courillon, chargé de mission de l'ADEME pour l'Afrique. Le service est payant et individuel, ce qui garantit le respect des équipements, mais ne permet pas d'équiper l'école, qui dépend de l'éducation nationale. En 18 mois, Temasol a déjà équipé 6.000 foyers ruraux. La société privée entend faire la preuve que "le solaire est rentable", selon son directeur Stéphane Maureau. Temasol participe aux autres appels d'offres en cours (110.000 foyers au total). L'option "frigo", plus chère, va être proposée en plus du service de base. "3% à peine des foyers réclament un frigo," pointe Stéphane Maureau. A l'inverse, "20% environ ne pourront jamais s'offrir le service, parce qu'ils sont trop pauvres". |
| | Posté le 29-05-2004 à 13:10:28
| Des oursons trouvent refuge dans un "orphelinat" en Croatie centrale KUTEREVO (AFP), le 29-05-2004 Mara-Buna est un ourson femelle de quatre mois qui a perdu sa mère en février. Accueillie dans l'unique orphelinat croate pour ours brun, elle grandit dans un environnement idyllique montagneux de Croatie centrale. "Le bébé ours est arrivé chez nous accompagné de son frère après que des chasseurs eurent tué leur mère", explique Ivan Crnkovic-Pavenka qui dirige l'orphelinat. Petite frimousse espiègle dans un corps recouvert de duvet, l'ourson joue à cache-cache dans l'herbe avec un chien. Subitement, Mara-Buna décide de grimper dans un arbre mais, encore maladroite, elle tombe et se retrouve par terre désorientée. Maria-Buna a été mise en quarantaine dans une grange après la mort de son frère des suites de problèmes intestinaux, raconte Ivan. "Elle était très triste après la mort de son frère et pendant de nombreux jours elle n'a pas cessé de pleurer", dit-il. "Pour la consoler je l'ai laissé jouer avec mon chien et ils sont tous les deux devenus de très bons amis", se félicite le moustachu. D'ici la fin août, Mara-Buna devrait quitter la grange pour rejoindre quatre autres orphelins qui vivent depuis deux ans au refuge installé près du village de Kuterevo au pied de la montagne Velebit, à environ 180 kilomètres au sud-ouest de Zagreb. L'initiative de créer l'orphelinat de Kuterevo a été lancée en 2001 et un an plus tard il accueillait son premier pensionnaire, un ourson mâle Mrnjo-Brundo. Ce dernier, tombé par mégarde dans les eaux d'une rivière en crue, a été sauvé de la noyade par des enfants. "Lorsque Mrnjo-Brundo m'a été confié je l'ai présenté à tous les habitants du village et avec son charme il les a tous conquis. Ainsi, il a réussi à désamorcer toute hostilité face à l'ouverture de l'orphelinat", assure Ivan. Les quatre pensionnaires de l'orphelinat de Kuterevo vivent dans un enclos en plein air, d'une surface d'environ 8.000 mètres carrés, entouré de fils de fer barbelés électriques afin de les empêcher de sauter par-dessus la clôture. Les oursons possèdent chacun un abri et disposent pour jouer d'un tronc d'arbre creux et d'une baignoire creusée dans le bois. "Les oursons recueillis ici sont condamnés à vivre en captivité pour le restant de leur vie", déplore leur protecteur. "S'ils étaient relâchés dans la nature ils n'auraient plus peur des hommes", ajoute-il. Bien que classé parmi les carnivores, l'ours brun est surtout un omnivore. Son régime alimentaire est constitué à 80-90% de végétaux et il complète avec quelques proies comme de petits mammifères, des insectes et des poissons. Tous les pensionnaires de l'orphelinat de Kuterevo, les mâles Mrnjo-Brundo, Ljubo-Lik et Zdravi-Gor ainsi que que les deux femelles Janja-Zora et Mara-Buna portent un nom composé du prénom de la personne qui les a trouvés et de la région où ils ont été repérés. En Croatie, à la différence d'autres pays d'Europe, les ours bruns n'ont pas disparu et ils ont réussi à survivre à la perte de la surface de leur habitat et à leur extermination par les humains. Les ours bruns sont surtout présents dans la partie centrale de la Croatie dans les régions de Gorski Kotar et de Lika. Leur nombre est estimé de 600 à 1.000. "J'aimerai bien que l'orpelinat de Kuterevo fasse partie d'un parc animalier mais en raison de problèmes financiers je doute que cela soit possible", regrette M. Crnkovic-Pavenka. |
| | Posté le 29-05-2004 à 13:13:12
| Des SMS pour s'arrêter de fumer DIJON (AFP), le 28-05-2004 Des fumeurs de Saône-et-Loire vont bénéficier de SMS personnalisés pour les aider à se défaire de leur dépendance, dans le cadre d'une expérience pilote annoncée vendredi. Grâce à une convention de partenariat signée par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de Saône-et-Loire et Orange France, un "panel de fumeurs volontaires et motivés pour arrêter de fumer" se verra proposer, dès le mois de juin, un programme d'accompagnement incluant des messages SMS, ont indiqué les signataires dans un communiqué. Ces fumeurs, choisis parmi 1.200 volontaires, recevront, pendant 12 semaines, des SMS personnalisés selon leur âge, leur sexe et leur niveau de dépendance au tabac. Plusieurs centaines de messages ont été définis par des experts de la CPAM, des tabacologues et des spécialistes marketing d'Orange. Le contenu des messages s'articulera autour de trois axes: conseils --exemple: "Arrêter, c'est ne plus toucher à aucune cigarette (parole d'ex-fumeur)"--, mises en garde et "bienfaits" comme "10 ans après votre dernière cigarette, votre risque de cancer du poumon est deux fois moins élevé que celui d'un fumeur". La CPAM évaluera, dans quelques mois, l'efficacité de cette expérience avant de décider un éventuel élargissement de l'opération à un public plus important. |
| | Posté le 30-05-2004 à 17:20:53
| Les écologistes s'attaquent aux 4X4 en ville PARIS (AFP), le 29-05-2004 A Paris comme à Londres, des écologistes et responsables municipaux dénoncent l'utilisation en ville des 4X4, plus polluants que les autres véhicules, sans inquiéter réellement les constructeurs tant l'engouement pour les tout-terrains semble selon eux devoir durer. Denis Baupin, adjoint (Vert) du maire de Paris chargé des transports, a estimé mercredi que ces engins étaient "inadaptés à la circulation urbaine car polluants, prenant trop d'espace et dangereux pour les piétons". Il faisait ainsi écho au maire travailliste de Londres, Ken Livingstone, qui n'a pas hésité à traiter d'"idio4ts" les Londoniens emmenant leurs enfants à l'école en 4X4. Un véhicule à quatre roues motrices consomme moitié plus de carburant qu'un modèle classique en ville. Il émet jusqu'à trois fois plus de CO2 qu'une petite voiture économe. Mais cette pollution accrue émeut peu les automobilistes: en France, où 60% du marché des 4X4 est diesel, ils boudent les véhicules "écologiques" et s'offrent, quand ils en ont les moyens, des modèles spacieux ou des 4X4, selon un palmarès publié par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Les écologistes français, qui ne voient pas cette tendance d'un bon oeil, ont décerné récemment au siège parisien du constructeur Mercedes-Benz sur les Champs-Elysées le prix du véhicule le plus polluant au 4X4 G500 Cabriolet du constructeur. 18 autres véhicules très polluants ont été mis à l'index, dont plusieurs 4X4: Land Rover Discovery, Land Cruiser de Toyota, Grand Cherokee de Jeep, Range Rover de Land Rover, Touareg de Volkswagen... Aux Etats-Unis, si les tout-terrains font l'objet de nombreuses critiques, c'est pour leur consommation excessive, notamment en cette période de flambée du prix de l'essence. Entre janvier et avril, les ventes de la version civile d'un célèbre 4X4 de l'armée américaine ont baissé de 25% par rapport à 2003. General Motors va pour la première fois offrir des promotions aux Etats-Unis sur le Hummer H2, un de ses modèles vedettes de 4X4, craignant que la flambée des prix de l'essence continue de faire chuter les ventes (-21% sur un an). Côté constructeurs, si l'un d'eux reconnaît que l'utilisation en ville de certains gros 4X4 n'est "peut-être pas tout à fait conforme à leur vocation", il ajoute que "Porsche ou Maserati s'y mettent, ce qui prouve bien que c'est un phénomène dans l'air du temps". "Le marché est en plein essor, affirme une porte-parole de l'emblématique Land Rover (groupe Ford) pour la France: 11% en 2003, contre 6% pour le reste du secteur. C'est un phénomène de mode certes, mais durable car accentué par la réduction de la vitesse". "Les gens veulent un véhicule sympa, différent, polyvalent et avec de l'espace intérieur. Ils aiment être placés haut pour voir la circulation ou le paysage", affirme la porte-parole. Selon elle, "si l'on s'attaque aux véhicules polluants, il faut aussi parler des camions de livraison, des bus ou des motos". Le constructeur Toyota se dit "conscient qu'il y a des progrès à faire". Il va lancer en 2005 sous la marque Lexus un 4X4 à moteur hybride essence-électricité, la RX400H, a indiqué un porte-parole de Toyota Europe. Le groupe a également indiqué travailler à un filtre à particules plus propre pour le diesel. |
| | Posté le 30-05-2004 à 17:21:33
| Un dirigeable-ULM électrique capable de traverser l'Atlantique GRENOBLE (AFP), le 29-05-2004 Une société iséroise, la Compagnie des dirigeables électriques, est en train de créer une série de dirigeables qui doit déboucher sur un engin mu par des moteurs électriques capable en 2006 de faire traverser l'Atlantique à 2 hommes en moins de 8 jours. L'un des responsables de la firme, Jean-Pierre David, explique: "Dans le monde, il y a beaucoup de recherches sur les très gros dirigeables, donc très chers, capables de transporter de fortes charges, et qui nécessitent la construction de gros hangars". "Nous faisons le pari inverse en construisant de petits dirigeables complètement silencieux qui auront des applications simples comme la surveillance, le tournage de films, la recherche scientifique, la cueillette sur les arbres...", ajoute-t-il. Un des créateurs de la compagnie est un autodidacte, Pierre Chabert, qui a eu l'idée d'insérer des systèmes d'éclairage puissants dans des ballons gonflés à l'hélium. M. Chabert a créé en 1994 dans la banlieue grenobloise la société Airstar pour fabriquer ces ballons qui ont connu un succès immédiat pour éclairer les plateaux de cinéma (comme ceux du film "Titanic" ) ou les chantiers de travaux public. Airstar emploie actuellement 60 salariés et réalise un chiffre d'affaires de 4,2 M EUR dont 80% à l'exportation. A la demande du cinéma, M. Chabert a inventé un premier dirigeable de 11 m de long contenant 70 m3 d'hélium capable de transporter une caméra de 35 mm télécommandée. Puis il a eu l'idée d'en fabriquer un plus grand, capable de transporter un homme suspendu sous l'engin. En février 2004, il a créé avec son ami Jean-Pierre David la Compagnie des dirigeables électriques, hébergée dans l'usine Airstar de Champ, près de Froges (Isère). Elle profite sur ce site de l'expérience d'Airstar dans la confection des enveloppes des ballons. C'est là que les deux hommes finissent actuellement de mettre au point un prototype de dirigeable de 18 m de long, large de 5,20 m contenant 250 m3 d'hélium. L'aéronef, capable d'emporter 150 kg dont 60 kg de batteries haute performance pour les moteurs électriques, effectuera son premier vol lors d'un séminaire sur les dirigeables les 4 et 5 juin à Royan (Charente-Maritime). Avec ses batteries ayant une autonomie de 6 heures, ce dirigeable aura une vitesse de 16 km/h. La recherche sur les dirigeables en France s'explique aussi par une loi de 1998 qui classe les aérostats motorisés transportant un maximum de 2 personnes dans la catégorie des ULM, qui n'ont pas besoin d'être certifiés par l'aviation civile, explique M. David. L'engin présenté à Royan sera suivi par la construction d'un dirigeable de 500 m3, qui sera la dernière étape avant la construction d'un dirigeable de 1.200 à 1.500 m3, mu par 5 moteurs électriques alimentés par piles, qui devrait avoir une vitesse de pointe de 90 km/h, capable de traverser l'Atlantique à basse altitude entre 5 à 8 jours. "L"hélium est un gaz non inflammable, non toxique, et cher, mais une fois que le dirigeable est gonflé, cela ne coûte presque rien pour se déplacer. Avec un euro, on fait 60 km", précise M. Chabert. "On pense vendre nos engins mais on proposera aussi des prestations, car il n'y a pas d'endroit pour apprendre à piloter un dirigeable. On aimerait avoir une flotte de 4 ou 5 dirigeables dans tout le pays et proposer nos services", ajoute-t-il. |
| | Posté le 31-05-2004 à 13:11:59
| Conférence internationale sur la gestion de l'eau en Jordanie CHOUNEH (AFP), le 31-05-2004 La Jordanie accueille jusqu'à jeudi une conférence internationale sur la gestion de l'eau à Chouneh, sur la rive orientale de la mer Morte. Plus de 1.200 personnes originaires de 32 pays devaient participer à cette conférence, dont les travaux visent à examiner les moyens de développer et d'améliorer les ressources en eau, selon les organisateurs. Toutefois, seuls quelque 500 délégués étaient présents lundi dans la salle de congrès, au lendemain de l'inauguration de la réunion par le roi Abdallah II, selon le correspondant. Selon les organisateurs, le ministère jordanien de l'Eau et de l'Agriculture et l'Agence américaine de développement international (USAID), il s'agit de la première conférence du genre au Moyen-Orient, une région qui souffre de pénurie d'eau, porteuse de risque de guerre. La Jordanie est l'un des dix pays les plus pauvres au monde en ressources en eau. Le lieu de la conférence est également symbolique, au bord de la mer Morte, le point le plus bas de la terre. L'existence de cette mer est menacée car les riverains, la Jordanie, Israël et les Palestiniens, puisent l'eau du Jourdain, qui l'alimente, pour leurs besoins en agriculture. "La pénurie d'eau n'est pas un phénomène unique au Proche-Orient", a déclaré le ministre jordanien de l'Eau et de l'Agriculture, Hazem Nasser, en marge de cette "Conférence internationale sur les besoins et la gestion de l'eau". "Le futur des ressources en eau dans le monde est menacé par les demandes grandissantes en raison de la croissance des populations, les besoins industriels, la dégradation de l'environnement et l'urbanisation galopante", a ajouté M. Nasser. Vingt-et-un groupes de travail doivent examiner des sujets allant des moyens de lutter contre la sécheresse à la gestion équilibrée des ressources en eau, le recyclage de l'eau, et la réduction de la consommation, selon les organisateurs. Des experts des Etats-Unis, du Japon, du Canada, d'Europe et des pays arabes vont partager leurs expériences dans les domaines des recherches et des technologies dans la préservation des ressources d'eau. |
| | Posté le 31-05-2004 à 13:13:10
| Energies renouvelables: la Navarre est devenue une référence MADRID (AFP), le 31-05-2004 La Navarre est devenue en moins de dix ans une référence dans toute l'Europe pour le développement des énergies renouvelables qui fournissent 61% de la consommation d'électricité de cette région du nord de l'Espagne. "Notre dernière prévision est de faire 100% d'électricité d'ici 2010 avec des renouvelables" alors que les énergies "vertes" couvrent moins de 10% des besoins en électricité à l'échelle nationale, indique un haut responsable du ministère régional de l'Industrie, Javier Belarra. Le modèle de la Navarre (10.390 km2) a dépassé les frontières espagnoles. Il a été inclus dans une vidéo de la Commission de Bruxelles consacrée aux politiques exemplaires en la matière, que l'exécutif européen prévoit de diffuser dans une trentaine de pays. Parmi les énergies renouvelables, les éoliennes se taillent la part du lion. Elles fournissent 43,6% de l'électricité consommée par les 600.000 Navarrais devant la petite hydraulique (12%, une centaine d'installations) et la biomasse (5,3% issus notamment de la combustion du chaume). L'intérêt de la Navarre pour les énergies renouvelables remonte à un projet modeste: l'installation, au début des années 90, de mini-centrales hydroélectriques dans une région qui ne produisait jusqu'alors aucune électricité. Pour cela, le gouvernement autonome navarrais et des actionnaires privés avaient constitué Energia Hidroelectrica de Navarra (EHN), entreprise qui allait être sacrée en 2000 "meilleure entreprise d'énergies renouvelables au monde" par le quotidien britannique Financial Times. Parallèlement, EHN décide "de procéder à des mesures de la force du vent sur 72 points de la région, où l'altitude oscille entre 700 et 1.100 mètres", se souvient José Arrieta, porte-parole de cette entreprise. Les résultats sont concluants. En 1995, le gouvernement régional adopte un plan énergétique qui privilégie les énergies renouvelables, surtout l'éolien dont la technologie avait entre-temps considérablement progressé. Leur développement sera très respectueux de l'environnement comme en convient Emilio Rull, responsable des questions énergétiques de Greenpeace en Espagne. Pas un seul parc éolien n'a été installé dans la zone pyrénéenne de la Navarre ni dans les sites où la faune ou la flore auraient pu courir un risque, insiste-t-on à EHN. Ces dernières années, la distance entre chaque aérogénérateur a été portée de 50 à 200 mètres. Les premières éoliennes ont été montées sur des collines à proximité de Pampelune, capitale de la Navarre. "Il n'était pas question de les cacher. Nous voulions que les Navarrais prennent conscience de leur importance et de leur bienfait", explique-t-on à EHN. Actuellement, la Navarre dispose plus d'un millier d'aérogénérateurs dans 27 parcs éoliens dont 21 appartiennent à EHN. Le développement des énergies renouvelables a créé quelque 3.500 emplois en Navarre. Parallèlement des cours de sensibilisation aux questions d'environnement ont été introduits dans l'enseignement secondaire. Les parcs éoliens ont été installés dans des zones accessibles, ce qui a permis l'aménagement de circuits pédestres, toujours dans l'objectif de familiariser les Navarrais avec cette source d'énergie. Selon des sondages officiels, les Navarrais sont à une forte majorité favorables à l'éolien. |
| | Posté le 31-05-2004 à 13:14:02
| Une île suédoise veut tourner le dos aux énergies fossiles d'ici 2025 VISBY (AFP), le 31-05-2004 L'île suédoise de Gotland, en mer Baltique, a fait un pari audacieux: s'affranchir de toute énergie fossile d'ici 2025 pour fonctionner uniquement au soleil, au vent et à l'eau. Les édiles de Visby, son chef-lieu, un ancien port hanséatique fortifié inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, sont convaincus que la promotion des énergies propres n'est pas incompatible avec le développement d'une économie moderne et d'entreprises compétitives. "Nous aspirons à un mode de vie épanoui qui embrasse l'environnement, les aliments bio et l'énergie. Mais nous devons aussi penser à pérenniser notre développement économique", fait valoir Annabritta von Schulman, dont la société organise des visites d'étude pour les délégations étrangères venues observer "le modèle écologique suédois" de l'intérieur. Avec ses immenses plages de galets et de sable fin, son artisanat et ses moutons, Gotland (3.140 km2, 58.000 résidents permanents) est le premier lieu de villégiature du pays scandinave avec 700.000 touristes. Mais l'île, qui a longtemps vécu de la pêche et de l'élevage, est aussi le siège de Cementa AB, l'une des toutes premières cimenteries de la région nordique, qui absorbe à elle seule la moitié de l'énergie consommée sur l'île. Industrielle et touristique, agricole et militaire, l'île est le laboratoire rêvé pour les expérimentations environnementales. Forte du record national d'ensoleillement (quasiment 20 heures de jour l'été) et d'une exposition exceptionnelle aux vents, Gotland s'est donc engagée dans les années 1990, irrémédiablement à en croire ses élus, sur la voie des énergies renouvelables. Déployé à marche forcée, le parc éolien est aujourd'hui riche de 159 aérogénérateurs qui pourvoient entre 20 et 25% de l'électricité consommée. Conjugué à l'énergie solaire, il garantit quasiment l'auto-suffisance en juillet, mois venteux et ensoleillé. Mais les énergies propres n'apportent, tous besoins confondus, que 10% des ressources nécessaires et le volontarisme des pouvoirs publics se heurte fréquemment à la résistance de leurs administrés lorsqu'il s'agit de déchirer la ligne d'horizon d'un trait d'éolienne. D'où l'intérêt de convertir les jeunes générations aux vertus de l'écologie. Margareta Zetterstroem, directrice de l'école de Graaba, un quartier déshérité de Visby, en fait son sacerdoce quotidien, sorties sur le terrain et travaux pratiques à l'appui. "Former les enfants, c'est former les parents", dit-elle. L'intérêt des adultes passe, aussi, par leur intéressement. C'est en partant de ce principe que les autorités locales ont incité les Gotlandais à entrer dans le capital des coopératives exploitant des éoliennes, moyennant une confortable rémunération de 6 ou 7%. 2.000 foyers en sont ainsi devenus actionnaires. Helena Andersson, responsable de la politique écologique de Visby, concède que le chemin qui doit mener Gotland vers l'objectif de 2025 "n'est pas linéaire". "Les énergies renouvelables sont toujours trop onéreuses et les énergies fossiles encore trop bon marché", renchérit le directeur municipal à l'urbanisme, Bertil Klintbom. "Nous avons les technologies mais nous dépendons de ce qui se passe dans le monde". Contre vents et marées pourtant, la commune pense "renouvelable" à chaque fois qu'elle investit. Le chauffage urbain provient en grande partie de sources d'énergie propres, et la nouvelle bibliothèque municipale, fraîchement inaugurée, est climatisée l'été et chauffée l'hiver... à l'eau de mer. |
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