Sujet : Infos Arts et spectacles / Avril ! | | Posté le 04-04-2004 à 12:57:59
| 10 000 euros d'amende pour Dieudonné Dieudonné dans une scène de son spectacle Le divorce de Patrick Peut-on rire de tout? Tel a été le débat qui a agité vendredi le tribunal correctionnel de Paris chargé de juger Dieudonné M'Bala M'Bala pour «diffamation raciale». Le procureur a requis 10 000 euros d'amende (env. 16 600$CAN) contre l'humoriste qui a caricaturé un juif extrémiste au cours d'une émission de télévision. Le jugement a été mis en délibéré au 27 mai. Le prévenu «est acteur d'un débat politique dans lequel il voudrait s'immiscer, mais qui le dépasse totalement», a estimé le représentant du parquet, Laurent Zuchowicz, faisant référence à la prestation de l'artiste au cours de l'émission On ne peut pas plaire à tout le monde le 1er décembre 2003 sur France-3. Dieudonné «s'adresse dans un but de séduction évidente à ces jeunes des cités en présentant le juif orthodoxe comme un sioniste à la politique hégémonique, raciste et impérialiste», s'est insurgé le magistrat qui a tenu à signifier à l'humoriste que les propos tenus «n'étaient pas pertinents, pas drôles et constitutifs d'un délit». «Les mots ont un sens», a également martelé Me Anne Weill-Reynal d'Avocats sans frontières, partie civile aux côtés de la LICRA, du Consistoire israélite de France et de l'Union des étudiants juifs de France. «Personne ne sait ce qu'est un juif, un sioniste, un colon, un juif orthodoxe, un impérialiste ou un fasciste», a noté l'avocate, déplorant la «confusion» engendrée par le sketch. «Il faut avoir le sens des responsabilités, on ne peut pas tout dire.» «Qui peut nous limiter dans notre travail? Je me pose la question aujourd'hui», s'est défendu le prévenu, qui dit avoir interprété dans l'émission de Marc-Olivier Fogiel «un colon juif extrémiste», en treillis militaire, cagoulé et coiffé de papillotes sous un chapeau noir. Dans son sketch, Dieudonné invite les jeunes des cités à rejoindre «l'axe américano-sioniste» avant de terminer par un salut au bras levé au cri de «Israël» interprété comme «Isr-heil» (comme dans «Heil Hitler») par les parties civiles. Pour sa défense, son avocat, Me François Roux, a montré les images d'un humoriste israélien très virulent à l'encontre des colons. Et un reportage sur les humoristes — très critique à l'encontre des associations de défense des droits de l'Homme «censeurs» de la liberté d'expression — diffusé fin janvier chez Thierry Ardisson. Il a également fait citer plusieurs témoins, journalistes ou humoristes, parmi lesquels le secrétaire général de Reporters sans frontières, Robert Ménard, qui s'est inquiété d'une «judiciarisation dangereuse dans le domaine de l'expression». «Deux semaines plus tôt, j'ai incarné un extrémiste musulman sur France 2», s'est défendu Dieudonné. «Ça veut dire quoi? L'intégriste musulman, on peut en rire et le colon, on ne peut pas en rire? Je trouve ça choquant.» «Pour moi, c'est un sujet humoristique qui, je l'ai bien compris, ne fait pas rire tout le monde», a-t-il ajouté. L'artiste a bénéficié du soutien du public, largement acquis à sa cause, qui l'a accueilli avec des applaudissements nourris. Et c'est au cri de «liberté d'expression» qu'il a été fêté par des dizaines de personnes restées à la porte de la salle d'audience bondée. |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:46:57
| 07/04/2004 - 14h52 Chicago en lice pour un Molières Presse Canadienne (PC) ©AP Stéphane Rousseau et Véronic DiCaire Même si la transmission télévisée de la remise des Molières a été annulée à Paris, le gala aura bien lieu le 19 avril et la troupe de Chicago sera de la course. La production québécoise, qui est à l'affiche depuis le 13 février au Casino de Paris, est en lice dans la catégorie Meilleur spectacle de divertissement. Elle se retrouve ainsi en nomination aux côtés de Créatures, de La Framboise frivole, du One Man show de Laurent Gerra ainsi que de la comédie burlesque L'amour est enfant de salaud, toutes des productions françaises. La 18e Nuit des Molières se tiendra au Théâtre des Champs-Elysées à Paris. Michel Drucker sera l'hôte de cette soirée qui réunira personnalités, professionnels et techniciens du théâtre. Sa retransmission prévue sur France 2 a cependant été annulée à la suite du désistement du metteur en scène de la soirée, Jean-Michel Ribes. |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:48:22
| D’autres supplémentaires pour Cabaret François Papineau La comédie musicale Cabaret devrait faire un tabac si l'on se fie à la demande avant même la première au Théâtre du Rideau Vert à Montréal. On annonce une deuxième série de supplémentaires avant le début des représentations de cette comédie qui nous fait revivre l'ambiance de l'Allemagne des années 30. Les cinq nouvelles représentations supplémentaires auront lieu du 18 au 22 mai. La comédie sera présentée à partir du 13 avril, soit mardi prochain. Cabaret est inspirée du livret de Joe Masteroff. La mise en scène est signée Denise Filiatrault. Dans cette comédie, on retrouve plus de 20 comédiens, danseurs et musiciens. Sylvie Moreau, François Papineau, Stéphane Gagnon, Normand d'Amour, Véronique LeFlaguais, Marie-ve Pelletier, Paul Doucet se retrouveront entre autres sur scène. |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:53:44
| 07/04/2004 - 14h00 Simon Brault nommé au Conseil des arts du Canada Simon Brault, qui est depuis 1997 directeur général de l'École nationale de théâtre, à Montréal, vient d'être nommé vice-président du Conseil des arts du Canada. La ministre du Patrimoine canadien, Hélène Chalifour Scherrer, a confirmé cette nomination. Simon Brault s'est dit prêt à relever les responsabilités qu'exige la vice-présidence du Conseil. Natif de Montréal, Simon Brault, a notamment été le maître d'oeuvre du grand projet de restauration et de revitalisation du Monument-National de 1991 à 1993. Parmi ses réalisations, mentionnons qu'il a mis de l'avant les Journées de la culture, dont la première édition annuelle a eu lieu en 1997. À l'occasion du Sommet de Montréal en juin 2002, il a agi comme chef de la délégation regroupant une vingtaine de chefs de file de la communauté culturelle. Il est membre fondateur et premier président élu de Culture Montréal depuis le 28 février 2002. |
| | Posté le 11-04-2004 à 11:52:14
| Les extraordinaires objets de l'ordinaire chinois, à Monaco MONACO (AFP), le 10-04-2004 Chaussures brodées pour pieds bandés ou nasse en bambou tressé, le Grimaldi Forum de Monaco expose l'extraordinaire collection d'objets ordinaires chinois qu'avait su dénicher François Dautresme, disparu en 2002. Jusqu'au 16 mai, "Chine, trésors du quotidien - sur les traces de François Dautresme", fondateur des magasins de la Compagnie Française de l'Orient et de la Chine, met en regard l'ingéniosité et l'esthétisme de ces objets, avec des oeuvres d'art provenant notamment du musée Guimet/Arts asiatiques à Paris. Des bonnets zoomorphes pour enfants (milieu du XXe s.) y voisinent avec les dragons des porcelaines impériales de la dynastie Qing au XVIIIe. Les auges à cochon des zones rurales d'aujourd'hui empruntent encore à celles que l'on observe sur les modèles miniatures en terre cuite glaçurée des Han (IIIe s). Ce sera tout le génie de François Dautresme qui, pour avoir découvert la Chine en 1963, saura observer - tout autant que ses trésors d'antiquités - la beauté des tiges de bambous, celle des voiles de sampans, semblables aux nageoires de poissons. "La mode, connais pas, avait-il coutume de dire. Je sais seulement qu'un objet, fut-il le plus modeste, peut être exceptionnel pour sa forme et qu'un jour, dans un mois, ou dans dix ans, ou dans deux siècles, on l'adoptera". "Très humble lui-même, rappelle son cousin Gérard Dautresme, François s'est attaché à la simplicité des sandales en fibres végétales, à l'anonymat du fabricant de la cage à grillon, de la hotte porte-bébé en cannage de bambou". Né en 1925, il fait des études de droit, avant de se lancer dans le design et l'ingénierie d'expositions, au Mexique, au Canada, en Iran, au Japon. Proche de Jacques Duhamel, ancien ministre de la Culture, il le suit en Chine en 1965, chargé de la première exposition technique et scientifique à Pékin. De la Chine, il fait son champ d'observation émerveillée, parcourant la campagne sans parler un mot de la langue, mais portant, en poche, la liste des mets qu'il affectionne. Il amasse quelque 50.000 objets - témoins de savoir-faire multiséculaires ou de l'époque Mao -, prend 40.000 photos, qu'il entrepose en région parisienne non par passion de collectionneur, mais pour les sauver de l'oubli. "Parce que, dit-il, en Chine, les gens sont assis sur des trésors qu'ils ignorent". En 1966, il crée la Compagnie Française de l'Orient et de la Chine et en Chine, il rachète des fours voués à la destruction pour que les artisans continuent à fabriquer des jarres selon la méthode traditionnelle et non industrielle. Il assurera l'écoulement de leur production. Le parcours de cette exposition, confiée à Jean-Paul Desroches, conservateur en chef du musée Guimet, évoque tour à tour l'enfance, la jeune femme, le soldat, les paysans, les pêcheurs, les potiers et la vieillesse. Aux côtés de précieux objets de musées - céramiques, textiles, bijoux -, on peut voir des objets précieux du quotidien - nasses, outils de potier, pipes à eau-, se répondant et se jouant des hiérarchies, comme le faisait Dautresme, que Pékin honorera d'une exposition à la Cité Interdite en 2006. Dautresme que cite le graphiste Jean-Michel Folon, en prologue du catalogue de l'exposition : "Quelqu'un m'a dit une chose qui m'a beaucoup touché : +il est surprenant que ce soit un étranger qui révèle la Chine à la Chine+". - Grimaldi Forum Monaco, Espace Diaghilev, De 11h00 à 19h00 |
| | Posté le 15-04-2004 à 13:35:16
| Jazz: Roy Hargrove en tournée en France PARIS (AFP), le 15-04-2004 Roy Hargrove, trompettiste venu du jazz, offre actuellement en tournée en France son nouveau visage, entre funk, hip hop, groove et "nu soul", avec une halte parisienne prévue le 20 avril à la Cigale. Agé de 34 ans, le musicien est apparu sur la scène jazz au début des années 90. Découvert par son aîné Wynton Marsalis à la fin des années 80, il est rapidement intégré à la famille des "néo-boppers". Après quelques années à rendre hommage aux anciens -ce qui lui permet de jouer avec quelques figures du genre, dont Johnny Griffin et Joe Henderson- le jeune trompettiste texan décide de sortir d'un cadre qui le contraint. Dans la deuxième moitié des années 90, il se penche alors sur les rythmes afro-cubains avec l'album "Habana" (1997), collabore avec un orchestre à cordes... Le trompettiste impétueux, qui arbore désormais tresses rastas et boucle d'oreille, collabore avec l'une des stars du "nu soul", D'Angelo, s'oriente vers le groove et le funk. Roy Hargrove a publié il y a un an "The RH Factor: hard groove", enregistrement où il a convié les rappeurs Common et Q-tip, D'Angelo, les chanteuses Erykah Badu, Meshell Ndegeocello, Shelby Johnson, le saxophoniste Steve Coleman, The Metrics... Pour sa tournée, il a recruté la chanteuse Renee Neufville, ancienne membre du groupe Zhane. En tournée le 15 avril à Perpignan, le 21 à Angers, le 22 à Saint-Lô (Manche), le 23 à Evreux (Eure) et le 24 à Saint-Nazaire. |
| | Posté le 15-04-2004 à 14:44:01
| Suivez Louis José Houde en tournée Radio-Canada s'associe à un projet original qui permettra à son public de découvrir la vie quotidienne de l'humoriste Louis-José Houde, en pleine tournée. Cette série permettra aux téléspectateurs de se trouver dans les coulisses de la vie d'artiste du célèbre humoriste québécois. Déjà, on savait que Houde a une année bien remplie avec de nombreux spectacles à travers le Québec. En collaboration avec Les Productions Fais Pas Le Fou et Louis-José Houde, le Groupe Fair Play profitera de la tournée pour réaliser une série d'émissions qui nous permettront de partager le quotidien d'une vedette du spectacle. La diffusion de cette série intitulée Louis-José Houde On the Road. est prévue pour la saison 2005-2006. Radio-Canada a indiqué que chaque émission comprendra aussi des extraits du spectacle captés sur le vif dans divers contextes. |
| | Posté le 15-04-2004 à 14:46:06
| 15/04/2004 - 07h14 Stéphane Rousseau a rompu avec son gérant Agnès Gaudet - Journal de Montréal Après 15 ans de fidèle collaboration, Stéphane Rousseau et son gérant Réjean Villeneuve se séparent. Stéphane Rousseau avait pour gérant Réjean Villeneuve depuis le début de sa carrière. Les deux hommes s’entendaient à merveille et M. Villeneuve se consacrait entièrement à son unique poulain. Outre la relation d’affaires qu’ils entretenaient, Stéphane et Réjean Villeneuve étaient devenus de grands amis. Ils avaient beaucoup de respect l’un pour l’autre. Leur rupture professionnelle remonte à la période des fêtes. Joint au téléphone, M. Villeneuve a confirmé qu’il ne s’occupait plus de Stéphane Rousseau, mais il n’a pas voulu commenter. Il est resté discret, à l’image de ce qu’il a toujours été concernant les questions personnelles de son protégé. Les motifs réels de leur séparation restent incertains pour l’instant. Ce divorce professionnel est aussi étonnant que celui de Josélito Michaud et Isabelle Boulay, qui survenait au début de l’année 2003. Réjean Villeneuve, qui collaborait toujours avec les journalistes, avait pour philosophie d’avancer tranquillement, mais sûrement. Il voulait mener Stéphane Rousseau jusqu’aux sommets de la gloire. Depuis plusieurs mois, l’humoriste et son gérant négociaient d’ailleurs à plusieurs niveaux en France. Il était question d’une série télévisée et d’un spectacle sur scène, sans compter les offres qui arrivaient dans le domaine du cinéma, depuis l’apparition de Stéphane dans Les Invasions barbares. Depuis, Stéphane Rousseau aurait trouvé un nouveau gérant. Il se joint à Juste pour rire Nous avons appris de sources sûres qu’il se joint à l’équipe Juste pour rire de Gilbert Rozon, ce qui n’est pas surprenant. On sait que l’humoriste est très près de cette équipe, puisque depuis trois ans il anime un gala aux côtés de Franck Dubosc au Festival, et qu’il tient le rôle de Billy Flynn dans la comédie musicale Chicago présentée à Paris et coproduite par Juste pour rire. Grâce au talent de l’humoriste et au travail de son ex-gérant Réjean Villeneuve, la carrière de Stéphane Rousseau a atteint un niveau international. L’annonce de leur séparation est donc très surprenante. Toutefois, M. Rozon est lui aussi bien placé pour servir l’humoriste. Juste pour rire compte un bureau à Paris, qui s’occupe spécialement d’une dizaine d’humoristes, y compris Laurent Ruquier, Arturo Brachetti et Franck Dubosc, ainsi qu’un bureau de management à Los Angeles Rozon-Mercer, géré par l’associé de Gilbert Rozon, Willy Mercer, qui compte 35 acteurs de la nouvelle génération. À Montréal, Juste pour rire est davantage producteur de spectacles et travaille avec les gérants personnels des artistes, comme Guy Lévesque pour Laurent Paquin et Marc Boilard pour François Morency. Juste pour rire faisait aussi affaire avec l’ex-gérant de Stéphane Rousseau. |
| | Posté le 15-04-2004 à 14:49:50
| La célèbre comédie musicale sera jouée au Québec Rent s'en vient chez nous La troupe québécoise de Rent était à New York mardi pour assister à une représentation de la version originale de l'opéra rock. L'équipe voulait se familiariser une dernière fois avec le déroulement du spectacle avant d'amorcer les répétitions la semaine prochaine. Parmi la distribution, les académiciens Marie-Mai et Jean-François Bastien. Lulu Hugues se joint à la production, et jouera le rôle de chef des squatters. Rent réunira 15 artistes et cinq musiciens tout l'été à partir du mois de juin sur la scène de l'Olympia. |
| | Posté le 16-04-2004 à 12:06:12
| Le Château de Versailles lance un "passeport" pour éviter les files d'attente PARIS (AFP), le 16-04-2004 Le Château de Versailles propose désormais a ses visiteurs un "passeport un jour" donnant accès aux espaces les plus prestigieux du domaine national sans avoir à affronter les files d'attente. Disponible le jour-même à toutes les caisses du musée, ce passeport (20 € pour les adultes, 6 € pour les 10-17 ans, en haute saison, respectivement 14,5 € et 4 € en basse saison) peut également être acheté à l'avance auprès du réseau de la Réunion des musées nationaux, de la Fnac (frais de location en sus) et du réseau Transilien de la SNCF, qui propose un forfait (aller-retour et passeport inclus) à 20,90 €. En basse saison (du 1er novembre au 31 mars), ce sésame permet de visiter les grands appartements, la chambre du roi avec un audioguide, le Grand et le Petit Trianon ainsi que les expositions temporaires accueillies par le musée. En haute saison (du 1er avril au 31 octobre), le passeport donne en plus accès au jardin et aux bosquets, aux Grandes eaux musicales et au musée des Carrosses. |
| | Posté le 16-04-2004 à 13:11:16
| Théâtre du Rideau Vert Cabaret prend l'affiche À Montréal, le spectacle musical Cabaret prenait l'affiche jeudi soir au Théâtre du Rideau Vert. Le théâtre a annoncé la semaine dernière une deuxième série de supplémentaires avant même le début des représentations. Le spectacle nous plonge dans l'ambiance de l'Allemagne des années 30. Les nouvelles supplémentaires auront lieu du 18 au 22 mai. La mise en scène de la comédie est de Denise Filiatrault. |
| | Posté le 16-04-2004 à 13:15:07
| Le Cirque Éloize présente Rain à compter du 6 mai Presse Canadienne (PC) ©Cirque Eloize/Image-Média Mauricie/Patrick Beauchamp Une scène du spectacle Nomade Le Cirque Eloize lance son 5e spectacle avec de grandes ambitions. Rain - Comme une pluie dans tes yeux sera présenté au Théâtre Outremont à Montréal du 6 au 15 mai. Les créateurs des Iles-de-la-Madeleine ont voulu, avec cette production, créer des images fortes à partir de ce qu'on retrouve dans de petits quartiers urbains. Après cette dizaine de soirées montréalaises, plusieurs villes de la province seront visitées avant que la troupe ne prenne le chemin de la Belgique, de la France et du Royaume-Uni. Une tournée américaine est aussi déjà prévue au début de 2005. Parallèlement, une autre troupe du Cirque Éloize continue d'émerveiller régulièrement des amateurs avec le spectacle Nomade. Elle se trouvera prochainement au Liban pour un important festival des arts. |
| | Posté le 17-04-2004 à 11:05:48
| Printemps de Bourges, une 28e édition festive et militante PARIS (AFP), le 17-04-2004 La 28e édition du Printemps de Bourges, qui se tiendra du 20 au 25 avril, s'annonce comme festive et militante, avec en maitres d'oeuvre les Têtes Raides, fers de lance d'une production française très en pointe avec notamment Dominique A, Cali, Jeanne Cherhal, les Fabulous Troubadors, Thomas Fersen, Alexis HK.. Innovation cette année, les "Tribunes du Printemps", un cycle de huit débats professionnels, qui permettront d'aborder les sujets d'actualité (musique en ligne, crise du disque, formation artistique). Cette année, 1.000 professionnels (managers, producteurs, organisateurs de concerts et de festivals) feront le déplacement dans le Cher. Le Printemps de Bourges (3,7 MEUR de budget, sensiblement équivalent à 2003) a prévu cette année, comme l'an dernier, de laisser s'exprimer les intermittents du spectacle. Il y aura ainsi le 24 avril un débat sur la renégociation du régime de l'intermittence, en présence de l'ensemble des parties prenantes au dossier: syndicats, comité de suivi de la réforme contestée entrée en vigueur le 1er janvier, représentants de partis politiques. Le vendredi, se déroulera un "Avid de K.O social", "concert militant" sur le modèle de celui qui a réuni quelque 6.000 personnes au Zénith de Paris il y a quelques jours, avec Blankass, Rodolphe Burger, Mano Solo, Sergent Garcia, les Têtes Raides... Ces derniers occuperont une place particulière dans le festival puisque, non contents d'en avoir signé l'affiche, ils animeront pendant la semaine une radio éphémère et la rédaction d'un journal, renouant, dans ce rôle d'"ambassadeurs" avec une formule qui avait été offerte à Serge Gainsbourg au milieu des années 80. Les Têtes Raides sont le symbole d'une chanson/pop/rock hexagonale particulièrement vivace (la production française compte pour plus de 60% des ventes de disques en France). Signe de cette santé : la programmation dans la salle la plus vaste du Printemps (le Phénix, 6.000/7.000 places) est quasiment exclusivement tricolore, avec M le 22, Tryo, Java le 23, Cali, Sanseverino, Bénabar, Alain Bashung le 24, Alexis HK, les Fabulous Troubadors et les Têtes Raides le 25. Les talents en devenir pourront être observés au gré des "Découvertes" : 3.800 candidatures ont été enregistrées cette année pour ce tremplin particulièrement convoité, qui verra se risquer sous les feux de la rampe 32 chanteurs, musiciens et groupes, répartis par genres: chanson-world, hip-hop, rock, électronique... En l'absence de têtes d'affiche internationales (à l'image de Massive Attack l'an dernier), le PdB offrira aux amateurs de rock une sélection de promesses, les voix féminines de Laura Veirs et Feist le 23, les Ecossais de Franz Ferdinand, sensation pop/dance de la saison, les New Yorkais Yeah Yeah Yeahs et les Australiens The Vines tous réunis le 24, ou bien encore la flamboyante rousse Melissa Auf Der Maur, ex bassiste des Smashing Pumpkins et de Hole, en lever de rideau le groupe finlandais The Rasmus. A noter enfin la venue le 24 de Brian Burton, alias Danger Mouse, 26 ans, un D.J de Athens (Géorgie, la "patrie" de REM), auteur du disque virtuel le plus convoité des amateurs, "The Grey Album", mix du légendaire "album blanc" des Beatles et du "Black album" de Jay Z, enregistrement uniquement disponible sur la toile et qui a provoqué l'émoi de l'industrie musicale, inquiète face à ces nouveaux modes de production musicale, à ses yeux iconoclastes. |
| | Posté le 17-04-2004 à 11:58:18
| Cabaret tient ses promesses Presse Canadienne (PC) La première de la comédie musicale Cabaret, présentée hier au Théâtre du Rideau Vert à Montréal, remplit toutes ses promesses. On y recrée l'atmosphère d'un cabaret berlinois des années 30, le Kit Kat Klub, où le maître de cérémonie interprété par François Papineau nous guide dans le monde interlope, alors que le nazisme devient un phénomène dominant. L'énergie qui se dégage de la distribution menée par Sylvie Moreau, Véronique Le Flaguais et Paul Doucet est contagieuse et rend les chorégraphies des plus vivantes. Denise Filiatrault gagne donc à nouveau son pari, elle qui sait marier la musique, la danse et le théâtre dans cette nouvelle réalisation. On a déjà annoncé que Cabaret tiendra l'affiche au Théâtre du Rideau vert jusqu'au 13 juin prochain. |
| | Posté le 17-04-2004 à 11:58:58
| Une 18e édition de l’exposition Les Femmeuses La 18e édition de l’exposition Les Femmeuses se tiendra les 24 et 25 avril 2004 à l’établissement principal de Pratt & Whitney Canada, situé au 1000, boulevard Marie-Victorin, à Longueuil. L’expo-vente Les Femmeuses, qui vient en aide à sept maisons d’hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale de la Rive-Sud de Montréal, donnera la vedette à une centaine de femmes artistes en arts visuels. Des artistes reconnues et des figures de la relève y présenteront quelque 150 œuvres pour le plus grand plaisir des visiteurs qui pourront faire de belles acquisitions. Clémence à l’honneur Clémence DesRochers, présidente d’honneur de l’événement depuis 1988, a accepté de créer une oeuvre originale intitulée Louise attend son père (voir image plus bas) spécialement pour l’occasion. Cette pièce de collection, qui sera tirée à 75 exemplaires, sera mise en vente au coût de 200 dollars. Clémence joint ainsi les rangs des Kittie Bruneau, Betty Goodwin, Monique Charbonneau et Claire Lemay, qui avaient créé des œuvres originales à tirage limité lors d’éditions précédentes. Quelques exemplaires de ces œuvres sont d’ailleurs encore disponibles cette année. Lorraine Pintal, directrice générale et artistique du Théâtre du Nouveau-Monde et porte-parole de l’événement depuis cinq ans, invite le public à la générosité. «Tous ceux et celles qui ont déjà visité l’exposition vous le diront: l’expo-vente Les Femmeuses est absolument magnifique. Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses, et la cause mérite tout notre soutien. Les gens qui veulent contribuer peuvent acheter une œuvre, bien sûr, mais également un t-shirt souvenir, le catalogue de l’exposition ou tout simplement faire un don en argent.» L’exposition Les Femmeuses, qui a accueilli 5000 visiteurs l’an dernier, a permis de distribuer près de 800 000$ depuis sa création, en 1986. L'expo-vente Les Femmeuses a d'abord été organisée à l’intention de la maison d’hébergement Carrefour pour Elle. Depuis, six autres maisons d'hébergement de la Rive-Sud se partagent les profits de l'expo-vente : La Clé sur la porte, La Maison Simonne Monet-Chartrand, La Re-Source, la Maison Hina, la Maison La Source et le Pavillon Marguerite de Champlain. L'exposition présente un éventail d'œuvres d'art de styles différents, offertes à des prix variés. On peut y apprécier le travail d’artistes professionnelles connues ou de la relève. Chaque année, un jury évalue quelque 300 candidatures et en retient une centaine. Les artistes choisies peuvent exposer pendant trois années consécutives, mais doivent ensuite prendre un congé de deux ans. Elles reçoivent la moitié du produit de la vente; l'autre moitié est remise aux maisons d'hébergement. |
| | Posté le 17-04-2004 à 12:00:30
| Michel Barrette en supplémentaire Presse Canadienne (PC) L'humoriste québécois, Michel Barrette sera de retour au Théâtre St-Denis pour des supplémentaires de son spectacle 20 ans déjà, je me souviens du 17 au 21 novembre 2004. Des monologues, des histoires inédites et des révélations sont au programme. Les billets sont déjà en vente. Le spectacle de Michel Barrette est présenté par CKOI 96.9 et Le Journal de Montréal. De plus, une émission spéciale, En tournée avec Michel Barrette sera diffusée le mardi 20 avril à 21 heures à l'antenne de Radio-Canada. |
| | Posté le 18-04-2004 à 11:22:05
| Donnedieu de Vabres: "pas de solution miracle" pour les intermittents AVIGNON (AFP), le 17-04-2004 Le ministre de la culture Renaud Donnedieu de Vabres a estimé samedi à Avignon qu'"un plan d'action était nécessaire" pour régler le dossier épineux des intermittents du spectacle mais a souligné qu'"il n'y avait pas de solution miracle". Pour sa première sortie en province, le nouveau ministre avait choisi la ville "emblématique" d'Avignon, "lieu de culture de rencontres et de débats", réputé pour son festival, l'un des nombreux annulés l'an passé à la suite du mouvement des intermittents. Deux jours avant la réunion test du conseil national des professions du spectacle (CNPS), M. Donnedieu de Vabres, accompagné du maire et ministre de la famille, Mme Marie-Josée Roig, a voulu "être à l'écoute sur le terrain de ceux qui créent, lancent et organisent". Il a ainsi rencontré les personnalités du monde culturel d'Avignon, les élus et les représentants des "artistes connaissant des difficultés dans l'exercice de leurs fonctions" - les intermittents de différents collectifs du Sud ainsi que d'Ile-de-France. Avec ces derniers, il a indiqué avoir eu "des contacts très directs" afin de "rétablir la confiance". Mais le ministre s'est refusé à préciser si, comme les intermittents le souhaitent, il étudiait la possibilité de retirer le protocole d'indemnisation du régime d'assurance chômage des professions du spectacle, affirmant ne pas connaître le contenu exact de la situation juridique dans laquelle (il) se situe". "Je suis dans une période de contacts physiques nécessaires, une phase d'écoute. (...) J'ai lancé des études dont je ne connais pas le contenu. De nombreux chantiers sont à ouvrir. Mais je ne pourrai pas mettre un plan d'action en oeuvre dans les quinze jours", a-t-il dit à des journalistes, à l'issue de ces rencontres. "Je ne suis pas magicien. Je suis un homme de bonne volonté. Il faut des débats. Fixer un ultimatum est le moyen de ne rien réussir", a-t-il encore averti. "Il semble que le sort des festivals soit plus générateur de soucis que celui des artistes", a commenté Catherine Lecoq conseillère régionale et déléguée des syndicats CGT des professions du spectacle. "Le ministre en a appelé à notre responsabilité, mais n'a pas parlé d'abroger ce protocole pour ouvrir une vraie négociation, alors que pas mal de gens ont déjà quitté les professions d'artistes à cause des dispositions nouvelles. Nous sommes sceptiques et demandons des réponses rapides", a conclu Henri Talau du SFA (syndicat français des artistes). |
| | Posté le 18-04-2004 à 11:23:04
| Charles Aznavour fait sa rentrée parisienne au Palais des Congrès PARIS (AFP), le 17-04-2004 Charles Aznavour a effectué vendredi soir sa rentrée parisienne en donnant au Palais des Congrés le premier d'une série de 24 concerts qui prendra fin le 22 mai, le jour de son 80e anniversaire. "J'aurais pu prendre ma retraite, mais je ne sais pas jardiner et je n'ai pas la main verte, il me valait mieux revenir sur la scène de mon crime", prévient d'entrée le bientôt octogénaire, toujours bon pied bon oeil. Costume sombre, sans cravate, élégance décontractée, sa tenue est aussi sobre et sans façons que son jeu de scène, épuré, efficace. Un geste de la main, une pose esquissée suffisent à camper l'"homo qui habite chez maman" dans "Comme ils disent" ou l'homme mur encore amoureux dans "Les plaisirs démodés". 25 chansons, deux bonnes heures de spectacle, quelques rares oublis ("Tu te laisses aller" a fait les frais de cette rentrée parisienne), "des chansons d'aujourd'hui, d'hier et d'avant hier", commente l'hôte de la soirée, "avec des nouvelles pour me faire plaisir et des anciennes pour vous faire plaisir". C'est une composition récente ("Autobiographie"), qui ouvre le bal. L'artiste y raconte ses très jeunes années rue Monsieur Le Prince, auprès d'"un père chanteur d'opérette nanti d'une voix que j'envie encore, dans un milieu de chanteurs et d'artistes, un peu fantaisistes, qui parlaient russe". "Quand il faisait froid, que le pain manquait, le peu qu'on avait on le partageait", se souvient-il. Un passé qui revient souvent dans la bouche d'Aznavour, avec son cortège de regrets ("on ne peut garder sans cesse sa jeunesse", chante-t-il dans "Un mort vivant" et une nostalgie qui affleure régulièrement, soulignée parfois par un violon tzigane. Aucune concession aux modes, il a opté pour un accompagnement d'un grand classicisme. Les 30 musiciens -dont 18 cordes et sa fille Katia parmi les trois choristes- sous la houlette de Gérard Daguerre se gardent bien d'empiéter sur une voix qui lui valut bien des sarcasmes à ses débuts. "J'ai été esquinté par la critique, rappelle-t-il, en présentant une nouveauté, "La critique", une satire de la gente journalistique plus débonnaire que revancharde, même si, "on a beau dire qu'on s'en fout, elle (la critique) vous débine le moral et vous en fout un coup". Charles Aznavourian, dit Aznavour, est désormais devenu une institution, ce que traduit sa récente intronisation au musée de cire Grévin. A l'applaudimètre, les standards l'emportent haut la main : "Les comédiens", "Que c'est triste Venise", "Non je n'ai rien oublié", "Mes emmerdes", "Emmenez moi"... "J'arrêterai de chanter le jour où je ne pourrai plus monter sur scène", déclarait le chanteur il y a six mois à la veille de la sortie de son nouvel album "Je voyage". A le voir et l'entendre, l'échéance n'est pas pour demain: "si vous y tenez autant que moi, prenons rendez vous un jour n'importe où, je promets que j'y serai sans faute", assure Aznavour dans l'ultime titre du tour de chant, "Nous nous reverrons un jour ou l'autre". |
| | Posté le 18-04-2004 à 11:23:37
| Printemps de Bourges, une 28e édition festive et militante PARIS (AFP), le 17-04-2004 La 28e édition du Printemps de Bourges, qui se tiendra du 20 au 25 avril, s'annonce comme festive et militante, avec en maitres d'oeuvre les Têtes Raides, fers de lance d'une production française très en pointe avec notamment Dominique A, Cali, Jeanne Cherhal, les Fabulous Troubadors, Thomas Fersen, Alexis HK.. Innovation cette année, les "Tribunes du Printemps", un cycle de huit débats professionnels, qui permettront d'aborder les sujets d'actualité (musique en ligne, crise du disque, formation artistique). Cette année, 1.000 professionnels (managers, producteurs, organisateurs de concerts et de festivals) feront le déplacement dans le Cher. Le Printemps de Bourges (3,7 MEUR de budget, sensiblement équivalent à 2003) a prévu cette année, comme l'an dernier, de laisser s'exprimer les intermittents du spectacle. Il y aura ainsi le 24 avril un débat sur la renégociation du régime de l'intermittence, en présence de l'ensemble des parties prenantes au dossier: syndicats, comité de suivi de la réforme contestée entrée en vigueur le 1er janvier, représentants de partis politiques. Le vendredi, se déroulera un "Avid de K.O social", "concert militant" sur le modèle de celui qui a réuni quelque 6.000 personnes au Zénith de Paris il y a quelques jours, avec Blankass, Rodolphe Burger, Mano Solo, Sergent Garcia, les Têtes Raides... Ces derniers occuperont une place particulière dans le festival puisque, non contents d'en avoir signé l'affiche, ils animeront pendant la semaine une radio éphémère et la rédaction d'un journal, renouant, dans ce rôle d'"ambassadeurs" avec une formule qui avait été offerte à Serge Gainsbourg au milieu des années 80. Les Têtes Raides sont le symbole d'une chanson/pop/rock hexagonale particulièrement vivace (la production française compte pour plus de 60% des ventes de disques en France). Signe de cette santé : la programmation dans la salle la plus vaste du Printemps (le Phénix, 6.000/7.000 places) est quasiment exclusivement tricolore, avec M le 22, Tryo, Java le 23, Cali, Sanseverino, Bénabar, Alain Bashung le 24, Alexis HK, les Fabulous Troubadors et les Têtes Raides le 25. Les talents en devenir pourront être observés au gré des "Découvertes" : 3.800 candidatures ont été enregistrées cette année pour ce tremplin particulièrement convoité, qui verra se risquer sous les feux de la rampe 32 chanteurs, musiciens et groupes, répartis par genres: chanson-world, hip-hop, rock, électronique... En l'absence de têtes d'affiche internationales (à l'image de Massive Attack l'an dernier), le PdB offrira aux amateurs de rock une sélection de promesses, les voix féminines de Laura Veirs et Feist le 23, les Ecossais de Franz Ferdinand, sensation pop/dance de la saison, les New Yorkais Yeah Yeah Yeahs et les Australiens The Vines tous réunis le 24, ou bien encore la flamboyante rousse Melissa Auf Der Maur, ex bassiste des Smashing Pumpkins et de Hole, en lever de rideau le groupe finlandais The Rasmus. A noter enfin la venue le 24 de Brian Burton, alias Danger Mouse, 26 ans, un D.J de Athens (Géorgie, la "patrie" de REM), auteur du disque virtuel le plus convoité des amateurs, "The Grey Album", mix du légendaire "album blanc" des Beatles et du "Black album" de Jay Z, enregistrement uniquement disponible sur la toile et qui a provoqué l'émoi de l'industrie musicale, inquiète face à ces nouveaux modes de production musicale, à ses yeux iconoclastes. |
| | Posté le 19-04-2004 à 18:33:35
| France: les intermittents du spectacle de nouveau dans la rue PARIS (AFP), le 19-04-2004 Les intermittents du spectacle seront lundi dans la rue, pour une série de manifestations à l'appel de la CGT, et au ministère de la Culture pour une réunion du Conseil national des professions du spectacle (CNPS), présidée par le ministre Renaud Donnedieu de Vabres. Le CNPS regroupe représentants des pouvoirs publics, syndicats et employeurs, c'est à dire l'ensemble des professionnels concernés par la réforme du régime d'assurance-chômage des intermittents du spectacle. Cette rencontre, initialement prévue par Jean-Jacques Aillagon, se tiendra à la veille de l'ouverture du 28e Printemps de Bourges, premier rendez-vous d'importance de la saison festivalière, en attendant Cannes (12-23 mai) et Avignon (3-27 juillet). Egalement lundi, une manifestation se déroulera à Paris à partir de 16H00 entre le siège du Medef et le ministère de la Culture. La CGT - rejointe par FO - a annoncé des actions similaires dans une quinzaine de villes en province. Au lendemain de sa nomination, le 7 avril, le ministre avait annoncé son désir de "renouer le dialogue" avec le milieu du spectacle alors que la réforme de l'assurance-chômage des intermittents, entrée en vigueur le 1er janvier 2004, suscite toujours des mécontentements au point de faire l'objet d'une remise à plat. CGT et FO n'ont pas signé le protocole de la réforme, la CFDT l'a signé mais a proposé depuis la création d'une caisse complémentaire financée par le milieu professionnel et les employeurs d'intermittents (producteurs, sociétés de production audiovisuelles, collectivités locales et l'Etat). La CGT juge cette idée "dangereuse". De son côté la Coordination des intermittents et précaires d'Ile-de-France a présenté un contre-projet qui est en cours d'évaluation. Quant à la mission d'information parlementaire sur les métiers artistiques présidée par Dominique Paillé, député UMP des Deux-Sèvres, elle a dénoncé les "effets très négatifs" du nouveau régime. |
| | Posté le 19-04-2004 à 18:42:14
| 11es nuits de Fourvière: Bob Wilson, Patricia Kaas ou Jamel Debbouze LYON (AFP), le 19-04-2004 Un spectacle du metteur en scène américain Bob Wilson, la cantatrice Barbara Hendricks, la chanteuse Patricia Kaas et l'humoriste Jamel Debbouze seront notamment à l'affiche des 11es nuits de Fourvière qui se dérouleront du 8 juin au 6 août. En ouverture, le public découvrira "I La Galigo", un spectacle de théâtre musical de Bob Wilson, présenté en exclusivité française après sa création mondiale à Singapour, inspiré d'un conte épique des Célèbes, une petite île de l'archipel indonésien. Luca Ronconi, directeur du Piccolo Teatro de Milan, propose sa mise en scène des "Bacchantes" d'Euripide, le deuxième volet d'une trilogie créée en 2002 dans le théâtre de Syracuse (Sicile). Le dernier volet "Les Grenouilles" d'Aristophane sera au programme de l'été 2005. L'ex-étoile de l'opéra Sylvie Guillem est l'invitée du Ballet de l'Opéra de Lyon pour une création du chorégraphe suédois Mats Ek. Côté musique, le compositeur contemporain Philip Glass proposera également pour la première fois en France, Orion, une création rassemblant les musiques des cinq continents. La cantatrice américaine Barbara Hendricks, ou des chanteurs de variétés, tels qu'Alain Bashung, Juliette Greco, PJ Harvey, ou Patricia Kaas, seront également présents, et le Brésil sera à l'honneur avec Gilberto Gil. Le comédien et chanteur Lambert Wilson rendra hommage aux grands compositeurs américains, parmi lesquels George Gershwin, ou Léonard Bernstein. Enfin le comédien et humoriste Jamel Debbouze sera sur scène pour présenter son spectacle "Jamel 100% Debbouze". Côté cinéma, le festival consacrera une soirée en hommage au réalisateur Emir Kusturica, qui sera présent avec son concert, "The No smoking orchestra". |
| | Posté le 19-04-2004 à 18:43:58
| Les Molières 2OO4 décernés sans retransmission télévisée PARIS (AFP), le 19-04-2004 La 18e Nuit des Molières se déroulera comme prévu à Paris au Théâtre des Champs-Elysées le 19 avril au soir mais, suite à un conflit public-privé, sans le retentissement que lui conférait la retransmission télévisée. La famille du théâtre se congratulera donc entre elle, en l'absence de représentants de la majorité des responsables du secteur public regroupés dans le SYNDEAC (Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles). Ce dernier se déclare "prêt au dialogue", mais il prétend que le "geste d'ouverture" en direction du privé qu'il a manifesté en début d'année, est "aujourd'hui resté sans réponse" de la part de l'Association professionnelle et artistique du théâtre (APAT) A l'origine des Molières, l'APAT précise qu'"en raison de difficultés rencontrées lors de l'organisation de la cérémonie 2004, dans un souci d'apaisement, et pour préserver la pérennité des Molières, en accord avec la direction de France Télévisions, elle a décidé de renoncer exceptionnellement à la retransmission télévisée de la manifestation". Elle ajoute qu'elle "va poursuivre avec France Télévisions et l'ensemble de la profession, la réflexion destinée à donner l'an prochain à la cérémonie un éclat renouvelé dans un esprit fédérateur". Trois directeurs de théâtre du public et du privé, les comédiens Pierre Santini, Gérard Maro et Stéphane Hillel, se sont mis au travail pour trouver des solutions en vue surtout d'une meilleure réprésentativité de tous les courants des théâtres du privé et du public dans le collège des votants. La suppression de la cérémonie télévisée avait été entraînée par la contestation du directeur du Rond-Point à Paris Jean-Michel Ribes, convié initialement à mettre en scène pour France 2 les Molières 2004. Il avait regretté que "le théâtre public destiné à un large public ne soit pas davantage représenté" parmi les nommés. "L'amour est enfant de salaud" au Tristan Bernard se classe en tête avec neuf nominations, suivi de "L'hiver sous la table" à l'Atelier avec huit nominations, "Signé Dumas" au Petit Marigny (sept nominations) et "Des cailloux plein les poches" au La Bruyère (cinq nominations). Avec cinq nominations, "Comme en 14 !" est le seul spectacle produit par un théâtre public. Il figure notamment parmi les cinq nommés, dans la catégorie "meilleur spectacle du théâtre public", avec "Le dernier caravansérail" par le Théâtre du Soleil, "Les fables de La Fontaine", "La forêt" par la Comédie-Française et "Le jugement dernier" par l'Odéon. Seize autres catégories figureront au palmarès des Molières 2004, dont, pour la première fois, un Molière du "meilleur spectacle de théâtre en région" pour lequel sont nommés: "Dom Juan" par Centre dramatique national de Nice, "Italienne, scène et orchestre" par le Théâtre national de Bretagne de Rennes, "Ma vie de chandelle" par la Comédie de Reims, "Max Gericke ou pareil au même" par le Théâtre du Point du jour de Lyon, "Le Misanthrope" par le Théâtre national de Strasbourg et "L'Opéra de quat'sous" du TNP. Cinq spectacles sont nommés dans la catégorie "meilleur spectacle du théâtre privé": "L'amour est enfant de salaud", "Des cailloux plein les poches", "L'hiver sous la table", "84 Charing cross road" et "Signé Dumas". Nommées dans la catégorie "meilleures comédiennes" : Isabelle Carré, Micheline Dax, Isabelle Gélinas, Chantal Neuwirth et Catherine Rich. Les nominations pour le "meilleur comédien" sont Sami Frey, Eric Métayer, Christian Pereira, Francis Perrin et Dominique Pinon. |
| | Posté le 20-04-2004 à 13:11:00
| France: les 18e Molières proclamés sous la pression des intermittents PARIS (AFP), le 20-04-2004 Les 18e Molières ont été proclamés avec les moyens du bord, lundi soir, sous la pression des 1.900 invités qui ont refusé de quitter le Théâtre des Champs-Elysées (TCE). Le conte acidulé de Roland Topor "L'hiver sous la table" est le grand triomphateur de cette soirée cacophonique avec six trophées, suivi par "Comme en 14!" de Dany Laurent avec trois récompenses. A elles deux, ces deux pièces enlèvent neuf Molières sur dix sept décernés cette année, 1.134 personnes ayant voté au premier tour et 1.736 au second. La cérémonie s'est déroulée dans la confusion, malgré le vote au dernier moment d'une grève des personnels techniques. Ces derniers (techniciens du TCE et de la soirée) avaient été entraînés à voter la grève par une trentaine de membres de la coordination des intermittents d'Ile-de-France et des membres de la CGT Spectacle qui avaient envahi le plateau vers 20H00. Selon la direction du TCE et l'Association professionnelle artistique du théâtre (Apat) qui organise les Molières, la cérémonie devait se dérouler normalement et aucun arrêt de travail n'avait été déposé. Après plus de 40 minutes de discussions, rideau baissé, les 21 techniciens ont voté à bulletins secrets la grève à une large majorité (12 pour, 7 contre et 2 bulletins blancs). Avant le scrutin, le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, avait tenté une médiation à huis-clos avec les intermittents et les techniciens. Au milieu d'échanges très vifs entre la salle et les représentants des techniciens et intermittents, le comédien Philippe Khorsand est monté sur la scène à leur rencontre: "Vous ne comprenez rien, vous êtes nuls ! Ce que vous faites ce soir est un scandale", leur a-t-il dit dans une grande colère. Alors que les invités refusaient de quitter la salle, le calme est revenu quand Gérard Maro, directeur de l'Oeuvre et l'un des organisateurs de la soirée, a pris le micro pour proposer, malgré tout, la lecture du palmarès, "en réponse à ceux qui ont empêché la cérémonie". Dans une ambiance très conviviale, en complet contraste avec les vives tensions précédentes, Jean Piat, président sortant de l'Apat et Michel Drucker ont officié, en présence du ministre de la Culture resté dans la salle. "Cette soirée me rappelle le festival de Cannes en 1968 !", a lancé Michel Drucker, déclenchant l'hilarité. Très vite, le système de sonorisation a été coupé en coulisses et n'a plus été rétabli. "C'était la moindre des choses que ce palmarès qui récompensent des comédiens de grand talent, soit connu", a déclaré Michel Drucker. Pour Jean Piat, "les intermittents sont mal écoutés et ne peuvent se contenter de mots. Ce soir, entre la fête et les gens qui sont à la rue, il y a eu incompatibilité et je le regrette". En allant chercher son "Molière", Zabou Breitman, sacrée meilleur metteur en scène, a souhaité "longue vie au théâtre, mais il va falloir y travailler", a-t-elle déclaré sous les applaudissements. Son spectacle a triomphé avec six trophées. Isabelle Carré et Dominique Pinon ont reçu les Molières de la meilleure comédienne et du meilleur comédien. La production a par ailleurs obtenu les Molières du meilleur spectacle du théâtre privé, du meilleur décorateur (Jacques Gabel), du meilleur créateur de lumière (André Diot). |
| | Posté le 20-04-2004 à 13:18:36
| Musique: une 28e édition du Printemps de Bourges festive et militante PARIS (AFP), le 20-04-2004 La 28e édition du Printemps de Bourges, qui se tient du 20 au 25 avril, s'annonce comme festive et militante, avec en maitres d'oeuvre les Têtes Raides, fers de lance d'une production française très en pointe avec notamment Dominique A, Cali, Jeanne Cherhal, les Fabulous Troubadors, Thomas Fersen, Alexis HK. Innovation cette année, les "Tribunes du Printemps", un cycle de huit débats professionnels, qui permettront d'aborder les sujets d'actualité (musique en ligne, crise du disque, formation artistique). Cette année, 1.000 professionnels (managers, producteurs, organisateurs de concerts et de festivals) feront le déplacement dans le Cher. Le Printemps de Bourges (3,7 MEUR de budget, sensiblement équivalent à 2003) a prévu cette année, comme l'an dernier, de laisser s'exprimer les intermittents du spectacle. Il y aura ainsi le 24 avril un débat sur la renégociation du régime de l'intermittence, en présence de l'ensemble des parties prenantes au dossier: syndicats, comité de suivi de la réforme contestée entrée en vigueur le 1er janvier, représentants de partis politiques. Le vendredi, se déroulera un "Avid de K.O social", "concert militant" sur le modèle de celui qui a réuni quelque 6.000 personnes au Zénith de Paris il y a quelques jours, avec Blankass, Rodolphe Burger, Mano Solo, Sergent Garcia, les Têtes Raides... Ces derniers occuperont une place particulière dans le festival puisque, non contents d'en avoir signé l'affiche, ils animeront pendant la semaine une radio éphémère et la rédaction d'un journal, renouant, dans ce rôle d'"ambassadeurs" avec une formule qui avait été offerte à Serge Gainsbourg au milieu des années 80. Les Têtes Raides sont le symbole d'une chanson/pop/rock hexagonale particulièrement vivace (la production française compte pour plus de 60% des ventes de disques en France). Signe de cette santé : la programmation dans la salle la plus vaste du Printemps (le Phénix, 6.000/7.000 places) est quasiment exclusivement tricolore, avec M le 22, Tryo, Java le 23, Cali, Sanseverino, Bénabar, Alain Bashung le 24, Alexis HK, les Fabulous Troubadors et les Têtes Raides le 25. Les talents en devenir pourront être observés au gré des "Découvertes" : 3.800 candidatures ont été enregistrées cette année pour ce tremplin particulièrement convoité, qui verra se risquer sous les feux de la rampe 32 chanteurs, musiciens et groupes, répartis par genres: chanson-world, hip-hop, rock, électronique... En l'absence de têtes d'affiche internationales (à l'image de Massive Attack l'an dernier), le PdB offrira aux amateurs de rock une sélection de promesses, les voix féminines de Laura Veirs et Feist le 23, les Ecossais de Franz Ferdinand, sensation pop/dance de la saison, les New Yorkais Yeah Yeah Yeahs et les Australiens The Vines tous réunis le 24, ou bien encore la flamboyante rousse Melissa Auf Der Maur, ex bassiste des Smashing Pumpkins et de Hole, en lever de rideau le groupe finlandais The Rasmus. A noter enfin la venue le 24 de Brian Burton, alias Danger Mouse, 26 ans, un D.J de Athens (Géorgie, la "patrie" de REM), auteur du disque virtuel le plus convoité des amateurs, "The Grey Album", mix du légendaire "album blanc" des Beatles et du "Black album" de Jay Z, enregistrement uniquement disponible sur la toile et qui a provoqué l'émoi de l'industrie musicale, inquiète face à ces nouveaux modes de production musicale, à ses yeux iconoclastes. |
| | Posté le 22-04-2004 à 11:53:13
| Une nouvelle venue à surveiller Le 1er avril dernier, sur les planches du Cabaret Music-Hall du Musée Juste pour rire, la chanteuse Anny Carrier a démontré qu’elle est bien plus qu’un joli minois. Cette scène, elle l’a dévorée, elle l’a faite sienne à l’occasion du lancement de Attends-moi, un tour de chant réalisé par Dany Bédar. Accompagnée par une solide formation de musiciens — les mêmes que l’on peut entendre sur son album et qui accompagnent aussi, en spectacle, Dany Bédar —, elle a interprété Je t’aime quand même, Je serais là, Autour de toi, quelques-unes de ses pièces préférées de son premier disque et a présenté en primeur le vidéo-clip de Attends-moi, une sublime ballade qu’elle chante en duo avec Dany Bédar et qui ne cesse de monter dans les palmarès (7e position du Top Radio BDS Francophone / Top 100 Radio Francophone, Le Palmarès, 19 avril 2004). L’auteur-compositeur-interprète Dany Bédar est le parrain de Anny Carrier. Celui-ci, certainement parmi les artistes les plus respectés au Québec, en a fait sa protégée. Il a réalisé Attends-moi et participé avec elle à la composition de la plupart des pièces de ce premier tour de chant. Desmond Child, auteur américain des plus prisés, a également collaboré sur certaines chansons. Attends-moi est une foudroyante carte de visite, un album pop rock sincère qui va droit au cœur. Depuis le 27 mars dernier, à Jonquière, Anny Carrier subit un véritable baptême de feu. L’auteure-compositeure-interprète, originaire de la ville de Québec, effectue la première partie de la nouvelle série de spectacles de Dany Bédar. Près d’une quinzaine de villes font partie de leur itinéraire. Au cours des prochaines jours, le duo Bédar-Carrier sera au Domaine Forget le 23 avril, à Sherbrooke le 24 avril, à Rivière du Loup le 29 avril et à Rimouski le 30. (Source: DKDD) |
| | Posté le 22-04-2004 à 11:55:05
| Le concours d'art pyrotechnique de Montréal a 20 ans! Presse Canadienne (PC) Des évémements spéciaux marqueront cet été le 20e anniversaire du Concours international d'art pyrotechnique de Montréal. Les organisateurs ont en effet invité les huit firmes pyrotechniques ayant mérité un Jupiter d'or à Montréal depuis le début du concours. Ces entreprises venant de sept pays vont s'affronter dans le cadre de la Coupe du monde SAQ à La Ronde. Le grand gagnant méritera le Jupiter platine, seule et unique distinction couronnant 20 ans d'excellence pyrotechnique à Montréal. L'événement a lieu cette année du 12 juin au 28 juillet. Pour le coup d'envoi des festivités, les visiteurs pourront profiter de différentes activités dont des spectacles de danse et des ateliers de bricolage, et assister une prestation de Ginette Reno en soirée. Tous les soirs de feux, un spectacle-hommage sous le thème «Il y a 20 ans» sera présenté au Jardin des Étoiles de La Ronde à 20h45 et à 23h. On pourra entendre des chanteurs qui rendront hommage à des grosses pointures de l'univers de la musique tels les Bee Gees, U2, ou Elton John. Pour la soirée de clôture à la fin juillet, outre le dévoilement du grand gagnant des feux, un hommage sera rendu à feu Giovanni Panzera, grand maître artificier et directeur artistique de la compétition de 1987 à 2000. Rappelons que les feux d'artifice du Mondial SAQ seront présentés à 22 heures, beau temps, mauvais temps. Les soirs de feux, le pont Jacques-Cartier sera fermé à la circulation automobile vers 20 h, et ce jusqu'à la fin du spectacle. Il est possible de se procurer des billets de sièges réservés à la Place du Canada de La Ronde, par l'intermédiaire du réseau Admisison. |
| | Posté le 22-04-2004 à 13:49:00
| Printemps de Bourges: demi succès pour le "ticket" Jamel/IAM BOURGES (AFP), le 22-04-2004 Demi succès pour IAM, les fers de lance marseillais du rap hexagonal, qui ont retrouvé la scène après une absence de sept années mercredi soir sur les planches du 28e Printemps de Bourges où ils étaient associés au comique Jamel. Un ticket double qui n'a pas suffi à remplir les 6.000 places du Phénix, la jauge la plus importante du festival. Quelque 4.000 places avaient été vendues en début d'après-midi pour ce qui s'annonçait comme un des temps forts du Printemps de Bourges. "Un mélange original sur le papier mais peut être que les publics respectifs de chacun n'ont pas envie d'aller voir l'autre", avançait Daniel Colling, le directeur du Printemps. "Nous assumons complètement ce choix", renchérissait Manu Barron, un des quatre programmateurs du festival. Au delà de cette association plus prometteuse en théorie qu'en réalité, le demi succès de la prestation d'IAM -dont le premier passage dans le festival datait de 10 ans- s'explique vraisemblablement par le recul qu'enregistre actuellement le rap en France, pays où, derrière les Etats-Unis, ce genre est le plus populaire au monde. A la veille de la sortie de leur dernier album l'automne dernier ("Revoir un printemps"), les musiciens de la formation marseillaise reconnaissaient qu'ils étaient préoccupés par l'accueil que leur public réserverait à cette quatrième production. "Le public du rap est jeune, il zappe volontiers, déclarait Akhenaton dans un entretien avec l'AFP, tout l'enjeu réside dans la capacité que nous avons à maintenir l'attention d'un public dont nous sommes désormais largement les ainés" (les six membres d'IAM sont plus près de 40 ans que de 30). En outre, comme leurs homologues MC Solaar ou Passi, les membres d'IAM doivent affronter les problèmes du téléchargement. Le rap est le genre le plus piraté par les jeunes internautes. Leur nouvel album était ainsi, en dépit d'un luxe de précautions, disponible sur la toile avant même sa sortie officielle. Résultat: sept mois après sa sortie, "Revoir un printemps" approche les 300.000 ventes, là où son prédécesseur ("L'école du micro d'argent"), avait atteint le million d'unités. Face aux 4.000 spectateurs venus les applaudir mercredi soir, les six "journalistes urbains", comme ils se définissent, renforcés par deux choristes, ont donné la primeur "live" de leurs dernières compositions, dont "Mental de Vietcong" ou "Revoir un printemps", chanson-titre "dédiée à nos enfants". L'anniversaire du 21 avril 2002 leur offre le prétexte pour faire siffler d'abondance par la foule le nom de Jean-Marie Le Pen, leader du Front national. Avant de quitter la scène, Akhenaton évoquera le problème de l'intermittence. Avec le nouveau régime d'assurance-chômage, "ceux qui gagnent beaucoup gagneront encore plus alors que les petits seront à la rue; si vous voulez encore des lumières, du son et des soirées comme celle-là, il faut qu'ils mangent", lâche-t-il. IAM sera en tournée du 6 au 18 mai pour une série de six concerts (dont le Zénith à Paris le 14 mai et leur ville natale Marseille le 18 mai). Le groupe participera par ailleurs cet été à une douzaine de festivals majeurs, dont les Eurockéennes de Belfort le 3 juillet, le festival Solidays près de Paris le 11 juillet et les Francofolies de la Rochelle le 15 juillet. |
| | Posté le 22-04-2004 à 13:49:38
| Londres rend hommage à deux "témoins du siècle": Bill Brandt et Cecil Beaton LONDRES (AFP), le 22-04-2004 Le Victoria and Albert Museum et la National Portrait Gallery de Londres rendent hommagent à Bill Brandt, considéré comme le plus grand photographe britannique, ainsi qu'à son compatriote Cecil Beaton, autre "témoin du siècle", à l'occasion du centenaire de leur naissance. Les conservateurs du "V & A" ont décidé de composer une sélection retraçant jusqu'au 25 juillet l'oeuvre en noir et blanc de Bill Brandt. Au cours de sa carrière, cet artiste né à Berlin s'est d'abord intéressé aux réalités des classes sociales en Grande-Bretagne et surtout à leurs disparités. Avec ses clichés pris dans le nord du pays lors de la fermeture des grands chantiers navals et ceux mettant en scène le quotidien de la bourgeoisie londonienne, il a réussi à s'imposer comme l'un des principaux témoins de la Grande dépression du début des années 30. Dans les allées de l'exposition, les images de chômeurs fouillant des déchets miniers à la recherche de morceaux de charbon ou dévorant des repas frugaux, les mains pleines de suie, alternent avec des tableaux représentant des matches de cricket à Regent's Park ou des parties de dominos dans des intérieurs "cosy", sous les yeux vides de domestiques imperturbables. A la fin des années 30, Bill Brandt s'intéressa à la vie nocturne de Londres. Pour décrire cette ville "qui a bien changé" selon lui, il fige des rues subtilement éclairées, des toits luisants sous la lune mais aussi des scènes de fête avec, par exemple, des Noirs et des Blancs partageant un verre dans un bar de Soho. La période du blackout de Londres et du blitz, pendant la Seconde guerre mondiale, sont également au centre de l'oeuvre de Bill Brandt. Ses photos avaient même été utilisées par les autorités britanniques pour convaincre les Américains de la nécessité d'un engagement dans le conflit. Durant cette période, il fixe dans son objectif des rues désertées lors des bombardements et des familles qui dorment dans le métro, désirant témoigner ainsi de la "monotonie de la guerre". Des nus fortement inspirés de Man Ray, dont il fut l'élève pendant quelques mois, des portraits de personnalités et artistes comme Picasso, Dylan Thomas, René Magritte ou Francis Bacon, ainsi que des clichés de paysages emplis de mystère, illustrent sa tendance à rechercher la dimension à la fois poétique et surréaliste de la photographie. La section "portraits" de la National Gallery a elle aussi décidé de rendre hommage à Bill Brandt, ainsi qu'au portraitiste Cecil Beaton, également né en 1904. La grande exposition Cecil Beaton (plus de 150 photos) retrace, jusqu'au 31 mai, la plupart de ses clichés tirés entre 1922 à 1979. Ses sujets sont essentiellement issus du monde de la mode et des arts, dont il était proche. Mais il avait aussi réussi à photographier occasionnellement des gens de pouvoir. Sur les murs de l'exposition, se succèdent donc autant de grands noms tels que Marlène Dietrich, Orson Welles, Colette, Coco Chanel, la reine Elizabeth, André Gide, Winston Churchill, Greta Garbo, Maria Callas, Tennessee Williams, Marilyn Monroe ou Andy Warhol. Les jeux de lumière et la très perceptible évolution constante de son travail font de Cecil Beaton un artiste sensible aux nuances et aux influences des époques qu'il a traversées. Et son oeuvre constitue un véritable panorama de cinq décennies photographiques. La partie du National Portrait Gallery consacrée à Bill Brandt (jusqu'au 30 août) est nettement moins fournie. Les quelque quarante tirages représentent en majorité des "figures" britanniques célèbres comme l'auteur dramatique Harold Pinter ou l'actrice Glenda Jackson. D'autres portraits, parfois plus récents, ont été effectués sur commande des magazines "Harper's Bazar" ou "Lilliput". |
| | Posté le 23-04-2004 à 11:54:14
| Le site du magazine Urbania finaliste au Flash Festival en France Canoë Le site du magazine montréalais Urbania a été sélectionné comme finaliste au Flash Festival de France, qui se tiendra le 8 mai prochain. La sélection des lauréats se base sur les critères d'originalité, d'interactivité, de recherche artistique, de mérite technique, des contraintes du média et de l'ergonomie. Publié quatre fois l'an, le magazine Urbania se propose d'offrir «un panorama de la vie montréalaise à un moment précis de son histoire.» Urbania fait partie des 19 finalistes sélectionnés parmis quelques 550 contributions. |
| | Posté le 23-04-2004 à 12:05:55
| L'International de l'art vocal dévoile sa programmation principale Presse Canadienne (PC) Les dirigeants de l'International de l'art vocal de Trois-Rivières ont dévoilé la programmation principale de l'événement hier. Cette 12e édition promet d'en mettre plein la vue et plein les oreilles du 2 au 10 juillet. C'est la chanteuse Ariane Moffat qui aura l'honneur d'ouvrir les festivités, le 2 juillet. Elle accueillera aussi ses amis Daniel Bélanger et Marc Déry. Le lendemain, ce sera au tour de Kevin Parent de fouler les planches de la grande scène Hydro-Québec. Le 4 juillet, la fête de la cité de Laviollette sera dignement soulignée avec le talent trifluvien. Manon Brunet a invité Fabiola Toupin, Julie Massicotte, Paule Landry, Breen Leboeuf, Marie-Luce Béland à se joindre à elle. Le 5 juillet, dans la mission chorale qu'a toujours prônée l'événement, Grégory Charles et les Choeurs du Nouveau Monde feront à leur tour escale. Les 6 et 7 juillet, l'International de l'art vocal misera sur la découverte avec les spectacles des groupes Jurassik Rock et Tarmac. Après la performance du Choeur de l'Armée rouge, présentée le 8 juillet, Daniel Boucher et Wilfrid LeBouthillier viendront clore l'événement les 9 et 10 juillet. |
| | Posté le 23-04-2004 à 12:10:39
| Le Festival de Montreux fête ses 38 ans Associated Press (AP) Le Festival de jazz de Montreux opère un retour aux sources. Pour sa 38e édition, du 2 au 17 juillet prochains, le prestigieux rendez-vous des amateurs de jazz renforce son offre avec des pointures telles que Al Jarreau, Barbara Hendricks, Chick Corea mais aussi Dido, Phil Collins ou Carlos Santana. L'affiche, dévoilée jeudi par ses organisateurs, propose pas moins de 115 concerts répartis sur 16 soirées. De grands noms se succéderont dans la nouvelle salle de concert du Casino Barrière, parmi lesquels Al Jarreau, Bobby Mc Ferrin, Pat Metheny, Patti Labelle, Barbara Hendricks ou encore Nina Hagen. Le festival fera aussi la part belle aux jeunes talents tels que Jamie Cullum ou Kurt Rosenwinkel, sans oublier une soirée thématique accueillant le label Wave Music, une soirée dédiée au 50e anniversaire du Newport Jazz Festival ou encore un hommage à Edith Piaf avec le support du Fonds d'action de la Sacem. Dans les jardins du Casino Barrière, le public pourra en outre découvrir Jazz at the Swinging Pool, une nouvelle scène extérieure qui proposera une série de concerts gratuits. Dans l'auditorium Stravinski, de nombreuses têtes d'affiche sont attendues comme Sean Paul, Faithless, Alicia Keys, Phil Collins, Dido et Seal. Des légendes du rock également avec Deep Purple, Status Quo, Cheap Trick ou celles du blues avec B.B. King. Trois soirées exclusives sont en outre consacrées à Carlos Santana. Pour la première fois, le Miles-Davis sera entièrement dévolu aux musiques du monde et aux tendances les plus pointues avec entre autres Air, Joss Stone, PJ Harvey, Black Eyed Peas. Enfin, pour renouer avec la tradition, le Temple de Clarens accueillera le 2 juillet un concert du groupe gospel The Brown Sisters. Quelque 200 groupes joueront par ailleurs sur les scènes extérieures du feu Festival Off, rebaptisé cette année Montreux Jazz under the Sky. Les organisateurs du Festival jazz de Montreux tablent sur la vente de 100 000 billets pour cette 38e édition. |
| | Posté le 23-04-2004 à 13:32:53
| Coup d'envoi d'un festival franco-allemand mêlant arts et jardins STRASBOURG (AFP), le 23-04-2004 Plus de 50.000 fleurs, 19 jardins "éphémères", des spectacles en tout genre, le tout dans un nouveau parc aménagé de part et d'autre du Rhin, relié par une passerelle piétonne: le Festival des Deux Rives, une manifestation franco-allemande inédite prend son envol vendredi jusqu'au 10 octobre. Dès vendredi matin, les portes du parc, baptisé Jardin des Deux Rives et à cheval sur les communes de Strasbourg et de sa voisine allemande Kehl, s'ouvriront sur quelque 60 hectares de pelouses ornées de massifs fleuris, de centaines d'arbres récemment plantés ou d'oeuvres d'artistes contemporains. "C'est un événement tout à fait exceptionnel en Europe", s'enthousiasme Robert Grossmann, le président UMP de la communauté urbaine de Strasbourg (CUS) en évoquant cette "réalisation commune entre la France et l'Allemagne", initiée en 1996 et qui aura coûté 64 millions d'euros, financés par les deux villes, avec la participation d'autres collectivités territoriales françaises et allemandes. Côté français, un mur haut de 5 mètres et long de 250 m, où s'écoule de l'eau approvisionnant des bassins, constitue l'élément central. Au-delà de ce mur se déploient les 19 jardins "éphémères" réalisés par des créateurs, ainsi que les "espaces d'activités": deux chapiteaux destinés à une école de cirque et à des concerts, une guinguette pour les bals, un centre équestre ou encore une cafétéria. Un bateau, amarré à la berge, accueillera des expositions, des conférences et des projections de documentaires, tandis que le Festival sera rythmé par des soirées "cinéma en plein air", des concerts de musique (africaine, classique, jazz, rock, hip-hop), des "parcours dansés, littéraires ou poétiques" ou des spectacles de théâtre jeune public. Le nouveau cirque et les arts de la rue seront mis à l'honneur, avec des festivals spécifiques ou des rencontres franco-allemandes de jonglage, car ces arts "ne posent aucun problème de langue" pour leur compréhension, a expliqué Denis Lecoq, coordinateur du programme culturel. Pour le parc - dont l'entrée sera payante le temps de la manifestation - et le Festival, l'addition s'élève à 22 M EUR côté français et 21 M côté allemand. Pour la passerelle, conçue par l'architecte Marc Mimram - également auteur de la passerelle Solférino à Paris - elle devrait finalement atteindre 21 M EUR, pris en charge à 59% par Strasbourg et 41% par Kehl. Le budget initial de la passerelle avait été évalué à 11,4 M EUR mais des surcoûts de réalisation - qu'une expertise en cours devra tenter d'expliquer - ont contrarié cette estimation et passablement envenimé l'an dernier les relations entre les élus des deux côtés du Rhin, réconciliés depuis. Le Festival des Deux Rives, intitulé "Rendezvous am Rhein" par les Allemands, constitue pour M. Grossmann, "la première grande réalisation concrète de cette volonté de coopération" unissant les deux villes, engagées par ailleurs dans l'Eurodistrict, un projet d'entité transfrontalière destiné à réunir la CUS et la circonscription allemande de l'Ortenau. |
| | Posté le 23-04-2004 à 13:33:28
| Un spectacle géant en mai à Rome en faveur des enfants LOS ANGELES (AFP), le 23-04-2004 Le producteur de musique américain Quincy Jones a annoncé jeudi qu'il organisait, le 16 mai à Rome, un nouveau spectacle de charité géant pour venir en aide aux enfants vivant dans des villes ravagées par la guerre. Près de 20 ans après le succès de l'initiative "We Are The World", le concert "We Are The Future" devrait attirer plus d'un million de personnes sur le site du Cirque Maxime, ainsi que plusieurs millions de téléspectateurs, selon Quincy Jones, qui est en négociations notamment avec la chaîne satellitaire Al-Jazira. "Cet événement est comme un coup de trompette pour que le monde se rende compte de la souffrance des enfants partout. Les taux de mortalité des enfants sont en hausse et la communauté internationale doit réagir", a expliqué Quincy Jones. Une pléiade de stars devraient participer à l'événement, parmi lesquelles l'ancien boxeur Muhammad Ali, l'actrice Angelina Jolie, les chanteurs Alicia Keys, LL Cool J, Andrea Bocelli, Natalie Cole, Herbie Hancock, Youssou N'Dour, Lionel Richie, ainsi que le Cirque du Soleil. Le spectacle sera gratuit, mais l'intégralité des recettes procurées par les droits de diffusion et les produits dérivés financera des programmes soutenus par l'initiative "We Are The Future". L'événement est également censé encourager le dialogue entre adversaires, comme les Israéliens et les Palestiniens, les Tutsis et les Hutus, ou encore les Serbes et les Croates. Ces dix dernières années, deux millions d'enfants ont été tués, six millions ont été blessés et 12 millions ont perdu leur foyer en raison de conflits régionaux, selon les organisateurs de "We Are The Future". |
| | Posté le 24-04-2004 à 13:30:31
| Inauguration d'un festival franco-allemand mêlant arts et jardins STRASBOURG (AFP), le 24-04-2004 Le Jardin des Deux Rives, un nouveau parc à cheval entre Strasbourg et sa voisine allemande Kehl et qui accueille jusqu'au 10 octobre le Festival des Deux Rives, a été officiellement inauguré vendredi. Le parc a été inauguré par des élus français et allemands, dont la maire de Strasbourg, Fabienne Keller (UMP), le président de la Région Alsace, Adrien Zeller (UMP), le maire social-démocrate de Kehl, Guenther Petry et le ministre-président chrétien-démocrate du Bade-Wurtemberg, Erwin Teufel. L'inauguration, à laquelle quelque 2.000 personnes étaient invitées, s'est déroulée sur une passerelle pour piétons et cyclistes enjambant le Rhin, construite pour l'occasion et conçue par l'architecte Marc Mimram, également auteur de la passerelle Solférino à Paris. Après la cathédrale et le Parlement européen, "cette passerelle est désormais le troisième symbole de Strasbourg, un symbole profondément humain", a déclaré Mme Keller. "C'est un symbole des bonnes relations de voisinage entre Strasbourg et Kehl et de l'amitié franco-allemande", a souligné pour sa part M. Petry. Le parc, qui sera payant le temps du Festival, s'étend de part et d'autre du Rhin sur quelque 60 hectares de pelouses ornées de massifs fleuris, de centaines d'arbres récemment plantés ou d'oeuvres d'artistes contemporains. Le coup d'envoi du Festival des Deux Rives, intitulé "Rendezvous am Rhein" par les Allemands et qui proposera pendant six mois des spectacles en tout genre, sera donné vendredi soir avec notamment la compagnie de théâtre de rue Transe Express. Les portes du parc, baptisé Jardin des Deux Rives et à cheval sur les communes de Strasbourg et de sa voisine allemande Kehl, se sont ouvertes vendredi matin sur quelque 60 hectares de pelouses ornées de massifs fleuris, de centaines d'arbres récemment plantés ou d'oeuvres d'artistes contemporains. "C'est un événement tout à fait exceptionnel en Europe", s'enthousiasme Robert Grossmann, le président UMP de la communauté urbaine de Strasbourg (CUS) en évoquant cette "réalisation commune entre la France et l'Allemagne", initiée en 1996 et qui aura coûté 64 millions d'euros, financés par les deux villes, avec la participation d'autres collectivités territoriales françaises et allemandes. Côté français, un mur haut de 5 mètres et long de 250 m, où s'écoule de l'eau approvisionnant des bassins, constitue l'élément central. Au-delà de ce mur se déploient les 19 jardins "éphémères" réalisés par des créateurs, ainsi que les "espaces d'activités": deux chapiteaux destinés à une école de cirque et à des concerts, une guinguette pour les bals, un centre équestre ou encore une cafétéria. Un bateau, amarré à la berge, accueillera des expositions, des conférences et des projections de documentaires, tandis que le Festival sera rythmé par des soirées "cinéma en plein air", des concerts de musique (africaine, classique, jazz, rock, hip-hop), des "parcours dansés, littéraires ou poétiques" ou des spectacles de théâtre jeune public. Le nouveau cirque et les arts de la rue seront mis à l'honneur, avec des festivals spécifiques ou des rencontres franco-allemandes de jonglage, car ces arts "ne posent aucun problème de langue" pour leur compréhension, a expliqué Denis Lecoq, coordinateur du programme culturel. Pour le parc - dont l'entrée sera payante le temps de la manifestation - et le Festival, l'addition s'élève à 22 M EUR côté français et 21 M côté allemand. Pour la passerelle, conçue par l'architecte Marc Mimram - également auteur de la passerelle Solférino à Paris - elle devrait finalement atteindre 21 M EUR, pris en charge à 59% par Strasbourg et 41% par Kehl. Le budget initial de la passerelle avait été évalué à 11,4 M EUR mais des surcoûts de réalisation - qu'une expertise en cours devra tenter d'expliquer - ont contrarié cette estimation et passablement envenimé l'an dernier les relations entre les élus des deux côtés du Rhin, réconciliés depuis. Le Festival des Deux Rives, intitulé "Rendezvous am Rhein" par les Allemands, constitue pour M. Grossmann, "la première grande réalisation concrète de cette volonté de coopération" unissant les deux villes, engagées par ailleurs dans l'Eurodistrict, un projet d'entité transfrontalière destiné à réunir la CUS et la circonscription allemande de l'Ortenau. |
| | Posté le 24-04-2004 à 13:31:07
| Le mouvement social s'invite au 28e Printemps de Bourges BOURGES (AFP), le 23-04-2004 Manifestation dans les rues de la ville dans la matinée, concert "Avis de K.-O. Social" dans l'après-midi devant 1.500 à 2.000 spectateurs dans une salle prêtée par les organisateurs: le 28e Printemps de Bourges a vécu vendredi à l'heure des revendications sociales. A l'appel des intermittents et des précaires, environ 500 personnes ont défilé sans incident en fin de matinée entre la gare et le village du festival. Il y avait des responsables d'associations (médecins urgentistes, collectif des libertaires, réseau "sortir du nucléaire"...), beaucoup de jeunes, avec, en tête de cortège, des musiciens des Têtes Raides, groupe invité d'honneur cette année du Printemps. Le groupe parisien, chargé pendant la durée du festival de l'animation d'une radio éphémère (radio Biturige Cubi) et d'un quotidien (Le petit bourgeon), est également à l'origine de cet "Avis de K.-O. Social" ou "concert-citoyen" sur le modèle de celui du 1er mars dernier, devant 6.000 spectateurs au Zénith à Paris. "Un moment d'échange et de dialogue, le moyen de faire converger les luttes et revendications de chacun", commentait Christian Olivier, chanteur des Têtes Raides. "Plus ça va, plus les acquis sociaux sont menacés, il est urgent de lutter", complétait le vétéran havrais Little Bob, invité du concert, conclu par les Têtes Raides, auquel ont notamment participé Blankass, Sergent Garcia et Mano Solo, ce dernier très applaudi par l'auditoire lorsqu'il a levé le poing en criant "Vive la révolution". Le montant de la recette (10 euros le billet) devait être notamment affecté au financement d'associations choisies par les Têtes Raides. Le Pavillon d'Auron, un gymnase aménagé pour la circonstance, a accueilli pendant toute l'après-midi une foule attentive et détendue, qui a vu se succéder des militants de multiples causes (la lutte contre le nucléaire et les OGM, le soutien aux sans-papiers, les revendications des intermittents du spectacle...), le tout ponctué par les prestations d'artistes, limitées à une quinzaine de minutes pour chacun. Pendant les pauses, des petits reportages filmés - graves, comme celui consacré à la précarité de la situation de la population de Grozny, ou légers, comme un sujet décalé sur un SDF "heureux de vivre dans son carton" - étaient diffusés sur un écran géant, tandis que le dessinateur Tignous, une des plumes de Charlies Hebdo, croquait "live" ce que la situation lui inspirait. Chercheurs, éducateurs, intermittents et même apiculteurs de la région (hostiles à l'usage des pesticides) se sont succédé sur la tribune au fil de l'après-midi, accueillis par un public acquis à ces causes qui a également brocardé les noms d'hommes politiques (Nicolas Sarkozy, Dominique Perben) ou de responsable de syndicat patronal (Ernest-Antoine Seillière), cités sur la scène. Evoquant la venue samedi à Bourges du ministre de la Culture et de la Communication Renaud Donnedieu de Vabres, les organisateurs du concert ont notamment affirmé au micro: "on compte sur vous pour lui pourrir toutes ses apparitions en public". |
| | Posté le 24-04-2004 à 13:31:48
| Archigram, la rébellion pop de six architectes anglais revisitée à Londres LONDRES (AFP), le 24-04-2004 Le musée du Design, à Londres, consacre jusqu'au 4 juillet une exposition à Archigram, magazine fondé en 1961 par six architectes britanniques partageant une vision de l'habitat et de l'urbanisme inspirée du pop art et des progrès technologiques de l'époque. Neuf numéros de cette revue d'architecture anticonformiste sortiront entre 1961 à 1974. "Archigram fut à l'architecture, ce que les Beatles furent à la musique et les Monty Python au cinéma", estime le Design Museum. Jeunes diplômés, Peter Cook, David Greene et Michael "Spider" Webb -dont l'ambition était de "perpétuer la polémique et l'enthousiasme" qu'ils ont connus à l'école d'architecture- publient en 1961 le premier numéro d'Archigram sur une grande feuille de papier bon marché. "Nous avons choisi de court-circuiter l'image déclinante du Bauhaus qui est une insulte au fonctionnalisme", prévenait alors David Greene dans un poème publié dans ce numéro. Peter Cook et Michael Webb signaient des dessins fustigeant le conservatisme intellectuel de l'"establishment architectural britannique". Considéré comme une "plaisanterie d'étudiants", ce premier numéro fut vendu à 300 exemplaires, se souvient Peter Cook. Combinaison des mots "architecture" et "télégramme", le titre soulignait ainsi l'"urgence" de la tâche à laquelle le trio s'attaquait. Très vite, il fut rallié par trois autres architectes londoniens: Warren Chalk, Dennis Crompton et Ron Herron. En 1962, dans un deuxième numéro plus substantiel, le collectif s'érige contre "le merdier en vogue à Londres, contre l'attitude d'une Europe perpétuant la tradition d'une architecture polie mais sans audace qui s'est emparée du label 'moderne' et en a trahi la plupart des fondements". A l'heure de la grande consommation, des voyages dans l'espace et des premiers pas sur la Lune, le magazine s'inspire des bandes dessinées américaines de mondes futuristes, peuplées de super héros, ainsi que d'un pop art à la Roy Lichtenstein. Résolument avant-gardiste, le collectif n'a qu'un leitmotiv: "tout est possible". En 1963, les six architectes sont invités à participer à une exposition à l'Institut d'arts contemporains (ICA) de Londres, où ils produisent leur premier manifeste, "Living City", la ville vue comme un "organisme unique" que la technologie libère de ses carcans. Le collectif exploite ainsi les notions de nomadisme et de mobilité, notamment en 1964 avec le projet "Walking City" de Ron Herron: une ville aux structures reptiliennes dotée de pattes lui permettant de se mouvoir et s'installer là où ses habitants le décident. La même année, Peter Cook présente "Plug-in City", dont les modules d'habitations se connectent entre eux et se déplacent grâce à des grues intégrées. Selon Peter Cook, leur groupe "jouait avec les limites architecturales". En 1968, quand le groupe propose son projet de métropole volante "Instant City", le magazine se diffuse à des milliers d'exemplaires. En 1974, quand le collectif se dissout, il n'aura fait naître que trois petits projets, dont une piscine pour le chanteur britannique Rod Stewart. "Archigram nous a offert une chance de montrer ce que nous voulions réaliser si on nous en avait donné l'occasion", avait déclaré Ron Herron peu avant sa mort en 1994. "On ne nous l'a pas donnée". |
| | Posté le 25-04-2004 à 11:26:49
| Intermittents: le ministre se donne 10 jours pour proposer une solution BOURGES (AFP), le 25-04-2004 Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication, "(se) fixe l'objectif d'une dizaine de jours pour mettre sur la table un certain nombre de propositions pour sortir de la crise" de l'intermittence. Lors d'une rencontre avec la presse dans le cadre du 28e Printemps de Bourges, M. Donnedieu de Vabres a notamment déclaré qu'il est attaché à "voir comment sortir de la crise le plus rapidement possible". "Beaucoup de choses se passent au niveau interministériel pour trouver un certain nombre de solutions", a-t-il dit. "Je me fixe l'objectif d'une dizaine de jours pour mettre sur la table un certain nombre de propositions pour sortir de la crise", a-t-il affirmé. "Je travaille avec Jean-Louis Borloo (ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale) pour proposer un certain nombre de mesures qui préservent les prérogatives des partenaires sociaux, on ne peut régler les choses en quelques heures", a encore déclaré M. Donnedieu de Vabres, réaffirmant que "ce n'est pas à l'Etat de se substituer au rôle des partenaires sociaux". "Je ne suis pas en mesure de dire les propositions que je vais mettre sur la table, mon objectif est de sortir de la crise dans les meilleurs délais, quand j'annonce quelque chose je veux que ce soit certain", a-t-il ajouté. "J'ai un patron, le Premier Ministre, je ne veux pas être démenti. Je voudrais que cela soit analysé non comme une démarche frileuse mais une méthode pour créer la confiance", a-t-il encore indiqué. Le ministre de la Culture et de la Communication est arrivé en début de soirée à Bourges où il a été accueilli par Daniel Colling, directeur-fondateur du festival. Il se sont ensuite rendu sur plusieurs sites du festival, assistant en partie à la soirée rock réunissant notamment The Vines, Franz Ferdinand et The Yeah Yeah Yeahs, et à l'affiche de variétés/chanson française composée de Cali, Bénabar, Sansévérino et Alain Bashung. Dans l'après midi, les professionnels du spectacle avaient débattu longuement du dossier des intermittents du spectacle, en présence notamment de Anne Hidalgo, secrétaire nationale du Parti Socialiste chargée de la Culture et de la Communication, et des parlementaires Jack Ralite, sénateur communiste, et Etienne Pinte, député-maire (UMP) de Versailles, tous deux membres du "comité de suivi" de la réforme de l'intermittence. La venue à Bourges de M. Renaud Donnedieu de Vabres a coïncidé avec celle de M. François Hollande, premier secrétaire du parti socialiste. |
| | Posté le 25-04-2004 à 11:34:40
| Donnedieu de Vabres demande 10 jours de patience aux intermittents BOURGES (AFP), le 25-04-2004 Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication, a demandé samedi aux intermittents du spectacle de patienter encore "une dizaine de jours" afin d'exposer les mesures qu'il envisage pour résoudre un conflit qui dure depuis bientôt un an. De passage au 28e Printemps de Bourges -une visite effectuée, sans incident, dans la discrétion- le successeur de Jean-Jacques Aillagon, accompagné du directeur-fondateur du festival Daniel Colling, a déclaré qu'il se "fixe l'objectif d'une dizaine de jours pour mettre sur la table un certain nombre de propositions pour sortir de la crise". "S'il lui faut 10 jours, on les lui donnera, mais nous ne pourrons attendre indéfiniment", a réagi Marc Slyper, secrétaire général du Syndicat national des artistes musiciens (SNAM, CGT). "Beaucoup de choses se passent au niveau interministériel pour trouver un certain nombre de solutions", a expliqué le ministre de la Culture qui s'est déclaré une nouvelle fois "très attaché à sortir le plus rapidement de la crise". "Les jours sont comptés", a-t-il reconnu, à quelques jours de l'ouverture (le 12 mai) du 57e Festival de Cannes. Renaud Donnedieu de Vabres était arrivé à Bourges en début de soirée. Au cours de l'après-midi, une série de tables rondes avaient réuni une vingtaine de professionnels, d'élus ou de représentants du personnel politique sur le thème de l'intermittence. Anne Hidalgo, secrétaire nationale du Parti socialiste chargée de la Culture et de la Communication, les parlementaires Etienne Pinte, député-maire (UMP) de Versailles, et Jack Ralite, sénateur PC, tous deux chargés du "comité de suivi" de la réforme de l'intermittence, dont le nouveau régime est entré en fonction le 1er janvier, ont participé aux débats. "Les moyens en faveur du spectacle vivant ont considérablement augmenté depuis 30 ans, il ne faut pas imaginer que l'Etat et les collectivités locales puissent se substituer à l'Unedic" (dans les négociations), a notamment déclaré Jérôme Bouet, directeur de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles vivants, "ce serait totalement périlleux sur le plan économique". "On n'a pas été très bons collectivement sur le secteur de l'emploi", a reconnu M. Bouet. "La vérité, c'est qu'au cours des derniers mois, on a essayé d'introduire dans la tête des Français que les artistes sont des fainéants", a pour sa part affirmé Anne Hidalgo. "La véritable question est de savoir quel type de culture on veut dans notre pays ?", juge l'adjointe au maire de Paris. Une idée partagée par Etienne Pinte: "il faut réinsérer les employeurs, privés et publics, dans le financement de la culture, nous ne pouvons demander à l'Unedic de financer une partie de la création artistique", dit-il. Marc Slyper, qui considère qu'"on a construit l'outil avant de savoir ce qu'on voulait en faire", a demandé une nouvelle fois une "expertise indépendante" des contre-propositions faites par les différentes parties sur l'intermittence. "On laisse des portes ouvertes, c'est une première étape", a ajouté le secrétaire général du SNAM. Ce dernier a exigé "qu'on revienne aux 507h sur un an" (ndlr : la durée nécessaire aux intermittents pour obtenir l'indemnisation chômage, selon le nouvel accord, devra être effectuée sur 10 mois par les techniciens, et 10 mois 1/2 pour les artistes). "Ce n'est pas négociable", a dit Marc Slyper qui demande par ailleurs la création d'une "annexe unique" regroupant techniciens et artistes. |
| | Posté le 25-04-2004 à 12:13:37
| Les stars de Don Juan s’envoleront pour Paris Presse Canadienne (PC) Les artistes tenant les rôles principaux de la comédie musicale Don Juan seront de la production parisienne, à compter de février 2005. Le producteur français Charles Talar, a confié au Journal de Montréal que Jean-François Breault, Marie-Eve Janvier, Philippe Berghella et Mario Pelchat seront de la partie encore l'an prochain, en plus de la troupe de danse espagnole qui caractérise bien la comédie musicale. Toutefois, pour les autres chanteurs, ils seront remplacés par des artistes français qu'on dit inconnus du public. M. Talar invoque les coûts de transport et de logement pour justifier cette décision. Don Juan sera présenté à Montréal pendant quelques semaines encore. La production déménagera ensuite à Québec et Ottawa avant d'entreprendre son périple au palais des congrès de Paris, une salle de 3700 places. |
| | Posté le 25-04-2004 à 12:14:15
| Festival de la bande dessinée Tintin de passage à Québec Le reporter le plus célèbre au monde est toujours bien vivant, 75 ans après la publication des premières aventures de Tintin. Qui plus est, il se trouvait à Québec cette semaine. Le Festival de la bande dessinée tenait à rendre hommage au seul homme ayant incarné Tintin au cinéma, Jean-Pierre Talbot, un enseignant que l'on a pu voir au grand écran seulement dans deux films. Le producteur de Tintin a ratissé toute la Belgique pendant trois ans avant de trouver sa «perle»: un jeune homme blond, pas trop grand et arborant un nez en trompette. Il a déniché Jean-Pierre Talbot, dont la vie fut marquée par ce rôle. Celui-ci affirme qu'il reçoit encore environ une dizaine de lettres de fans par mois. L'enseignant belge conserve également un souvenir de son légendaire personnage: la célèbre houppe de cheveux de son toupet... |
| | Posté le 26-04-2004 à 19:23:24
| 26/04/2004 - 11h02 La Joconde donne «quelques inquiétudes» au Louvre Associated Press (AP) Le musée du Louvre s'inquiète pour la conservation du plus célèbre de ses tableaux, La Joconde, dont le support en bois présente une déformation. Celui-ci fera l'objet d'analyses approfondies. «Le mince panneau de peuplier sur lequel cette image mythique est peinte présente une déformation supérieure à celle qui avait été précédemment constatée», explique le musée dans un communiqué diffusé lundi. Le Louvre va donc profiter du réaménagement de la salle des États dans laquelle le tableau est exposé pour lancer «une étude scientifique et technique approfondie de La Joconde, dont l'état de conservation suscite actuellement quelques inquiétudes». Les analyses devront permettre de «mieux connaître les matériaux constitutifs de l'oeuvre et d'évaluer le niveau actuel de fragilité de ce tableau», explique le Louvre. Le célèbre tableau de Léonard de Vinci restera présenté au public tout au long de ces analyses et de la rénovation de la salle des États, qui doit commencer au début de l'année 2005. Sans doute le tableau le plus célèbre au monde et pièce maîtresse du Louvre, cette oeuvre a été peinte par De Vinci de 1503 à 1506, avant qu'elle ne soit acquise par le roi François 1er dont le peintre avait rejoint la cour. Le portrait serait celui de Monna Lisa, épouse depuis 1495 du gentilhomme florentin Francesco di Bartolomeo di Zanoli del Giocondo. La Joconde faillit perdre son mystérieux sourire lorsqu'elle fut volée le 21 août 1911 par un peintre italien, Vincenzo Peruggia, qui voulait la rendre à son pays d'origine. Mais le tableau fut retrouvé en Italie près de deux ans après. Véritable vedette adulée, l'oeuvre connut un énorme succès à l'occasion de ses voyages aux États-Unis en 1963 et au Japon en 1974. |
| | Posté le 27-04-2004 à 12:17:16
| Le grand foyer du Palais Garnier à nouveau accessible après restauration PARIS (AFP), le 27-04-2004 Le grand foyer du Palais Garnier à Paris, avec ses ors et ses peintures raffraichis et surtout agrémenté à nouveau de ses tentures, de ses rideaux et de ses meubles, sera accessible au public -spectacteurs et visiteurs-, à partir du 5 mai. Ce grand foyer de l'Opéra Garnier, fermé depuis février 2003, qui court le long de sa façade principale au-dessus de l'entrée, comprend une vaste galerie avec cinq travées, prolongées côtés cour et jardin par un salon octogonal et un petit salon. Sa restauration, assumée par l'Etat, aura coûté 5,8 millions d'euros. Elle fait partie d'une campagne de remise en état du Palais Garnier, commencée en 1994-1995 et qui a concerné la salle et la scène ainsi que la facade sud. Elle se poursuivra par des interventions sur les marches de la facade sud (le parvis), la rampe dite de l'Empereur sur la facade ouest, les abords du palais (lampadaires, obélisques, colonnes, candélabres) puis, à terme, sur les facades latérales et la coupole. Charles Garnier, l'architecte de ce théâtre de l'Opéra de Paris, considérait l'Opéra "comme temple ayant l'art pour divinité", la salle en étant "le sanctuaire" et le foyer "la nef". C'est dire l'importance qu'il a accordée au grand foyer lors de la construction de l'édifice, après en avoir reçu commande en 1861, à l'âge de 35 ans... Le chantier commencé en 1863 fut achevé seulement en 1878. L'essentiel des travaux entrepris menés par l'architecte en chef des Monuments historiques Alain-Charles Perrot, doit redonner tout leur éclat aux décors peints, dorés ou éléments en staff du foyer, mais aussi à ses salons attenants qui, au fil des ans, ont perdu tentures, rideaux, portières et mobilier. Grâce à des recherches entreprises auprès du Mobilier national, du Musée Carnavalet et de la Maison Prelle, ont été retrouvés les différents tissus utilisés (soie et lin) ainsi que leurs doublures, les métrages, le dessin des bandes brodées avec application de velours de soie et les lambrequins. Dix paires de rideaux et les lambrequins brodés, leurs embrasses et passementeries, déposées entre 1932 et 1937, ont été réinstallées aux baies du grand foyer. Les salons, cour et jardin, retrouveront rideaux et lambrequins, mais aussi les tentures en damas de soie sur les trumeaux. Grâce au chantier, l'ensemble du mobilier a été rétabli pratiquement à l'identique. Celui existant (dix grands lustres dans l'axe des baies du grand foyer et les huit candélabres à tête de femme des salons octogonaux, les deux horloges des cheminées) a été restauré. Celui manquant a été, ou restauré (vingt fauteuils Louis XIV en bois doré et recouverts d'un velours jaune de Gênes frappé), ou restitué (les banquettes) selon les dessins de Garnier. Les peintures d'art signées Gaudry -illustration à la gloire de la musique- qui décorent le plafond et les huit panneaux situés entre les voussures latérales de la galerie du grand foyer, ont fait l'objet de nettoyage et d'une minutieuse restauration de la couche picturale. L'ensemble des toiles marouflées qui ont demandé dix ans de travail au peintre, représente une surface totale de quelque 400 m2. |
| | Posté le 28-04-2004 à 16:43:48
| Cannes 2004 : les films de la Quinzaine La sélection de la 36e Quinzaine des Réalisateurs, section parallèle du Festival de Cannes, vient d'être dévoilée. Vingt films seront présentés. La sélection de la 36e Quinzaine des Réalisateurs, section parallèle du Festival de Cannes, vient d'être rendue publique par son nouveau délégué général, Olivier Père. Pas moins de vingt films seront présentés sur la Croisette à cette ocassion. Le plateau de la manifestation accueillera de nombreuses vedettes, parmi lesquelles Winona Ryder, Asia Argento, Peter Fonda, Fanny Ardant et Kevin Bacon. Les films de la 36e Quinzaine des Réalisateurs : A vot'bon coeur de Paul Vecchiali Babae sa breakwater de Mario O'Hara La Blessure de Nicolas Klotz Cha no aji de Ishii Katsuhito En attendant le déluge de Damien Odoul Gavkhouni de Behruz Afkhami Samadi The Heart is deceitful... Above all things d'Asia Argento Je suis un assassin de Thomas Vincent Khab é talkh de Mohsen Amiryoussefi Maarek hob de Danielle Arbid Machuca d'Andres Wood Mean creek de Jacob Aaron Estes Los Muertos de Lisandro Alonso Mur de Simone Bitton l'odore del sangue de Mario Martone Oh, Uomo de Yervant Gianikian et Angela Lucci Ricchi Tarnation de Jonathan Caouette The Tunnel de Kunitoshi Manda Venus et Fleur d'Emmanuel Mouret The Woodsman de Nicole Kassell |
| | Posté le 29-04-2004 à 12:28:48
| La Foire de Paris, 100 ans, remporte un inaltérable succès PARIS (AFP), le 29-04-2004 La Foire de Paris s'ouvre jeudi et fête cette année son 100e anniversaire, preuve du succès jamais démenti de l'un des plus grands et plus anciens salons commerciaux du monde. Née en mars 1904 dans le sillage de l'Exposition universelle de Paris de 1900, la Foire anticipait les hypermarchés et enseignes de bricolage, à la fois pour les professionnels et le grand public: le boulanger y achetait son four à pain, le plombier les outils les plus récents, les Parisiens y découvraient les innovations du moment, dont les surprenantes inventions du Concours Lépine, intégré dans la Foire dès sa naissance. C'est pour accueillir ces visiteurs toujours plus nombreux qu'a été construit en 1924 le parc des expositions de la Porte de Versailles. A l'époque la Foire durait trois semaines et attirait un million et demi de visiteurs. Interrompue quelques années pendant les deux conflits mondiaux, la Foire présente après guerre les premiers téléviseurs, la photocopie, les robots ménagers... Concurrencée par les salons spécialisés, elle a perdu des visiteurs mais le charme bon enfant de cette grande exposition agit toujours, et la Foire est encore aujourd'hui l'un des trois principaux salons français. Encore cette année, elle représente l'équivalent de 22 salons thématiques, avec 2.650 exposants: jardins, piscines, climatiseurs, parfums, bricolage, multimédia, loisirs créatifs, décoration, artisanat du monde... Sans oublier des centaines de concerts, ateliers, démonstrations ou conférences: réflexologie japonaise, danses tribales wallisiennes, plantes à parfums, découverte du topinambour... "Dans cet univers banalisé où l'on voit toujours les mêmes marques, les mêmes produits, la Foire de Paris accueille des artisans du monde entier, que vous êtes sûrs de ne jamais trouver sur les Champs-Elysées", lance le patron de la Foire, John Shaw, pdg de Comexpo (filiale du Comité des Expositions de Paris). "Le choix est extraordinairement varié, en particulier pour tous les projets liés à l'habitat. A côté les hypermarchés sont de la rigolade", plaide M. Shaw, un Français d'origine irlandaise. Espérant 800.000 visiteurs cette année, John Shaw sait pouvoir compter sur les habitués, qui venaient déjà avec leurs parents, mais veut convaincre aussi ceux qui n'imaginent pas y mettre les pieds, peut-être rebutés par le côté "foire". "Nous avons d'ailleurs envisagé de changer de nom l'an dernier -- pourquoi pas Paris Show ? -- mais finalement non: nous restons la Foire, où l'on vient en badaud dans une ambiance de fête", raconte M. Shaw. "Ce n'est pas pour les prix -- identiques à ceux de l'extérieur -- qu'on vient mais pour la variété", estime-t-il. "Nos visiteurs sont d'ailleurs de catégories sociales bien plus élevées qu'on ne le pense: typiquement, c'est un cadre moyen ou supérieur", ajoute-t-il. La Foire de Paris semble imperméable à la crise de la consommation: le nombre de visiteurs augmente régulièrement et les mêmes exposants reviennent chaque année avec un taux de fidélité de 90%, note-t-il. Elle a l'an dernier généré environ 458 millions d'euros d'achats directs ou indirects, et les visiteurs qui achètent y dépensent en moyenne 733 euros. "Le secteur des salons se porte en fait bien, d'autant plus en temps de crise car les entreprises ont besoin de prendre le pouls de leur clientèle et voir ce que propose la concurrence, ce que le seule les salons peuvent offrir", analyse Raphaëlle Neveu, responsable des études chez Foire et Salons de France. |
| | Posté le 29-04-2004 à 12:32:59
| 38e Montreux Jazz Festival: éclectisme musical et renforcement du jazz PARIS (AFP), le 29-04-2004 Carlos Santana, B.B. King, Deep Purple, Phil Collins, Al Jarreau, Dr. John, Barbara Hendricks et Pat Metheny seront quelques unes des têtes d'affiche de la 38e édition du Montreux Jazz Festival (Suisse), qui se déroulera du 2 au 17 juillet sur trois scènes distinctes, chacune ayant sa spécifité musicale. "L'épine dorsale jazz, qui a fait la réputation du festival, a été renforcée grâce à la nouvelle salle du Casino Barrière où 16 soirées seront consacrées à cette musique", a indiqué Claude Nobs, directeur de la programmation et fondateur du festival, lors d'une conférence de presse mercredi à Paris. Al Jarreau (en ouverture - 2 juillet), Pat Metheny Trio (8 juillet), les vocalistes Bobby McFerrin (3 juillet) et Stacy Kent (4 juillet), le trio du pianiste panaméen Michel Camilo (7 juillet), un groupe de "pointures" co-dirigé par Herbie Hancock (piano) et Wayne Shorter (saxes - 14 juillet), le Chick Corea Elektric Band (15 juillet) ou le batteur français André Ceccarelli, avec comme invité Biréli Lagrène (guitare - 8 juillet), sont ainsi attendus. Une soirée célébrant le 50e anniversaire du Newport Jazz Festival est aussi prévue (6 juillet) avec notamment comme vedettes les saxophonistes James Carter et James Moody, le pianiste Cedar Walton et le trompettiste Randy Brecker. La jeune génération sera représentée à travers la formation du guitariste Kurt Rosenwinkel (5 juillet), comprenant deux étoiles montantes du jazz actuel, Brad Mehldau (piano) et Joshua Redman (saxophones). Carlos Santana donnera trois concerts différents dans la cité des bords du Lac Léman. "C'est un projet que nous avions ensemble depuis plusieurs années mais qu'il était difficile de réaliser", a souligné Claude Nobs. Le guitariste d'origine mexicaine sera d'abord associé à un "Blues Summit" (12 juillet), qui réunira des vétérans du style comme Buddy Guy, Clarence "Gatemouth" Brown et Otis Rush. Il se produira ensuite avec son fils Salvador (13 juillet), avant de revisiter un répertoire consacré aux "Hymnes pour la paix" (15 juillet), avec des invités prestigieux comme les jazzmen Chick Corea, Herbie Hancock, Wayne Shorter et John McLaughlin, l'ex leader de Traffic Steve Winwood, et les artistes africains Idrissa Diop et Angélique Kidjo. Cette dernière, ainsi que Régine et la chanteuse espagnole Ana Salazar rendront par ailleurs un hommage à Edith Piaf (11 juillet). La programmation fait aussi la part belle aux découvertes avec la présence du jeune pianiste anglais Jamie Cullum (12 juillet) et de deux phénomènes vocaux féminin influencés par la soul music, le r'n'b et le rock - l'Anglaise Joss Stone (5 juillet) et Renée Olstead (8 juillet) - âgées respectivement de 17 et 14 ans. Pour marquer son éclectisme et son ouverture musicale au monde, le 38e Montreux Jazz Festival a également programmé trois nuits hip-hop (7, 11 & 17 juillet), une nuit africaine avec Orchestra Baobab, les chanteuses Oumou Sangaré et Rokia Traoré (4 juillet), une soirée samba de Rio (11 juillet) ou encore un "rock summit" (4 juillet) explosif, avec des poids-lourds du hard rock, Deep Purple et Status Quo. C'est à la ville de Montreux et Claude Nobs que Deep Purple doit l'inspiration de sa chanson la plus connue, "Smoke On The Water", un des standards du rock. |
| | Posté le 29-04-2004 à 14:29:13
| Justice La querelle sur la succession de Riopelle bientôt réglée La dispute entre les héritiers de Jean-Paul Riopelle tire à sa fin. Yseult et Sylvie Riopelle, les filles du réputé peintre, sont sur le point de conclure une entente avec la derniere compagne de Riopelle, Huguette Vachon, sur l'ensemble du litige qui les a amenées devant les tribunaux au cours des deux dernieres années. Les héritières ont choisi de vendre quelques toiles pour régler les dernières dettes urgentes de la succession. La porte-parole des enfants Riopelle, Me Marie-Josée Hogue, n'a pas voulu dévoiler qui étaient les acheteurs des tableaux vendus récemment. Certaines des toiles pourraient ensuite être offertes a des musées par les acheteurs désireux d'obtenir des avantages fiscaux. Selon les avocats des parties, le dossier complet devrait se régler pendant l'été. Jean-Paul Riopelle, décédé en mars 2002, a laissé en héritage des biens et des capitaux d'une valeur de 30 à 50 M$. |
| | Posté le 29-04-2004 à 14:29:44
| Le théâtre de rue québécois en Europe prochainement Presse Canadienne (PC) Du théâtre de rue québécois sera présenté en Europe au cours des prochains mois. La troupe Les Sages Fous, une jeune compagnie de théâtre de Trois-Rivières se vouant au masque et à la marionnette, présentera de mai à octobre son spectacle intitulé Parade Issimo. La pièce de rue se retrouve dans la sélection officielle de plus de 25 festivals internationaux de 11 pays européens, allant du nord des Pays-Bas à la Slovénie, du Portugal à la Pologne. Le spectacle a été présenté plus de 250 fois depuis sa création. Il a notamment mérité le prix du public du Festival d'Été de Québec en 2002. Pour voir un spectacle au pays, il faudra patienter à l'été 2005. La compagnie théâtrale va alors offrir son nouveau spectacle, Le Cirque Orphelin, dans lequel des dompteurs de marionnettes sauvages promettent les créatures les plus étranges sortant d'une caravane de foire. La tournée 2005 commencera au centre-ville de Trois-Rivières, traversera les grands festivals estivaux québécois pour se poursuivre ailleurs au Canada et aux Etats-Unis. |
| | Posté le 29-04-2004 à 14:30:21
| Le Rideau Vert mise sur Cabaret pour se renflouer Presse Canadienne (PC) Le théâtre du Rideau Vert, à Montréal, tente une manoeuvre dans le but de renflouer ses coffres. Aux prises avec d'importantes difficultés financières, l'institution a annulé la programmation de sa prochaine saison afin de pouvoir tenir l'affiche le plus longtemps possible avec le spectacle Cabaret, promis à un succès retentissant. Selon des informations du Devoir, le déficit accumulé du théâtre du Rideau Vert dépasserait le million de dollars. La direction ferait le point aujourd'hui, en conférence de presse. Cabaret retient l'attention depuis son lancement et les billets s'écoulent au rythme de 4000 par semaine. Une tournée dans les régions du Québec est aussi dans les plans. Cette décision pourrait toutefois avoir des consquences sur les prochaines subventions fédérales et provinciales liées généralement à la création et la diffusion de spectacles. |
| | Posté le 29-04-2004 à 14:34:47
| Des propriétaires de cinémas et distributeurs se réunissent à Vancouver Presse Canadienne (PC) Les exploitants de salles de cinéma et les distributeurs de l'Amérique du Nord ont rendez-vous à compter de demain à Vancouver. Ils seront réunis dans le cadre de l'événement ShowCanada, qui se déroulera jusqu'au 2 mai. L'organisme Téléfilm Canada y participera dans le but d'accroître les auditoires des films canadiens. On y tiendra notamment une table ronde sous le thème «Que veulent les exploitants de salles canadiens?». Ce forum mettra l'accent sur les relations actuelles entre les producteurs, les distributeurs et les exploitants de salles. Des distributeurs canadiens auront également l'occasion de présenter des extraits des films qui sortiront au cours de l'année. |
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