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|  Posté le 02-04-2004 à 15:20:06   
| 01/04/2004
Roméo Dallaire remporte un prix pour son livre
Le livre de Roméo Dallaire sur le génocide du Rwanda a remporté le prix Writer's Trust of Canada dans la catégorie des écrits politiques, a-t-il été annoncé mercredi.
J'ai serré la main du diable: La faillite de l'humanité au Rwanda relatait en détail l'expérience de M. Dallaire au moment où il dirigeait les forces de l'ONU dans le pays africain, en 1994.
L'ouvrage a remporté le Prix Shaughnessy Cohen devant deux autres finalistes. Il a été remis mercredi soir à Ottawa, accompagné d'une bourse de 15 000$.
M. Dallaire, en voyage, n'était pas présent au moment de la remise du prix, a indiqué une porte-parole.
Le Prix Shaughnessy Cohen est attribué à des essais qui démontrent une grande qualité littéraire et qui permettent aux Canadiens de mieux comprendre les enjeux politiques et sociaux actuels. Cette récompense a été créée en l'honneur d'un ancien député de la circonscription de Windsor, en Ontario.
Le jury était composé cette année de Clive Doucet, Peter Mansbridge et Margaret MacMillan. Ils se sont prononcés unanimement en faveur du livre de M. Dallaire.
Le militaire à la retraite a été présenté comme un héros, pour les efforts qu'il a déployés afin d'attirer l'attention de l'ONU sur le génocide qui se préparait au Rwanda en 1994.
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|  Posté le 02-04-2004 à 15:24:03
| 01/04/2004
Le festival littéraire Metropolis bleu est en cours à Montréal
Le Festival littéraire international Metropolis bleu bat son plein à Montréal.
Plus de 200 auteurs, comédiens, musiciens, journalistes et éditeurs venus du monde entier participent à des activités littéraires en plusieurs langues.
La mémoire est le thème de cette sixième édition.
L'écrivain américain Paul Auster en est l'invité-vedette.
Le festival se tient à l'hôtel Hyatt Regency jusqu'au 4 avril.
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| Posté le 04-04-2004 à 12:53:01
| Dictée des Amériques
L'écrivain Gaétan Soucy a préparé une lettre «sournoise»
(PC) - L'auteur de la 11e Dictée des Amériques, le romancier Gaétan Soucy, n'a pas été machiavélique ni tortionnaire, samedi, au Salon rouge de l'Assemblée nationale. Sournois serait le terme mieux choisi.
La subtilité de ses pièges dans cette dictée écrite sous forme de lettre envoyée à une amie ne relevait pas de multiples mots bizarres et incompréhensibles, mais plutôt de règles grammaticales.
Dans «Petite épître à l'amie», l'auteur a d'abord joué un vilain tour aux 103 finalistes en se féminisant dans cette lettre dont la destinataire était aussi une femme.
Un seul mot, «sororité», placé en fin de dictée, l'indiquait aux finalistes. Seule consolation pour ceux qui ont commencé par erreur leur dictée par «cher ami» au lieu de «chère amie», et qui ont écrit toute leur lettre au masculin: toutes ces fautes ne comptaient que pour un point perdu.
Le mot «entée», dans la phrase «...j'étais taraudée par cette question existentielle, sur mon esprit entée...», hantera longtemps les participants. Ceux qui croyaient avoir affaire à un banal esprit hanté se sont fourvoyés; l'auteur parlait plutôt ici du participe passé du verbe «enter», qui signifie «greffé».
Le mot «entée» aura d'ailleurs été la seule faute du champion des seniors professionnels évoluant dans un environnement francophone, le Suisse Olivier Dami, rédacteur et journaliste.
Un autre Suisse, Côme Vuille, âgé de 17 ans, a gagné chez les Juniors, avec 6,5 fautes.
Mme Marie Gingras, psychologue d'Ottawa, qui en était à sa sixième participation, a été couronnée chez les seniors amateurs en ne commettant qu'une faute et demie. Les mots «quiscale» (un passereau d'Amérique) et les traits d'union de «touche-à-tout» lui auront échappés.
Puisque le règlement stipule que les champions ne peuvent concourir à nouveau, Mme Gingras compte maintenant sur ses deux filles pour prendre la relève lors des prochaines dictées. L'une d'elles, Véronique, était d'ailleurs parmi les finalistes samedi.
Deux finalistes provenant de milieux non francophones ont aussi été récompensés. C'est un Québécois de Rivière-du-Loup installé à Terre-Neuve depuis une vingtaine d'années, M. Michel Savard, traducteur, qui a été couronné champion senior.
Chez les Juniors, Maryse Chartier, âgée de 16 ans, de Lorette au Manitoba, a trébuché sur le mot «sempiternelles», qui se prononce aussi bien «sempiternelles» que «simpiternelles».
Gaétan Soucy, qui n'a mis que trois semaines à écrire son roman à succès La Petite Fille qui aimait trop les allumettes, a pondu sa dictée en un seul après-midi. Pas question pour lui d'être inutilement sadique, l'important était de s'amuser.
«Je voulais que le sens de la dictée pose des problèmes orthographiques et d'ordre grammatical. Seulement des mots complexes, je trouverais ça un peu vide de sens», a-t-il confié après le concours, qualifiant son expérience d'«extrêmement exaltante et démesurée» mais aussi de «chose la plus stressante de sa vie».
D'autres mots ont donné des maux de tête aux participants, dont chevau-légers (un corps de cavalerie légère), qu'on écrit sans «x», les juments isabelle (couleur jaune pâle), sans «s», et pataugas, une chaussure de marche que vous avez peut-être dans votre garde-robe sans le savoir. Les termes «auréole coruscante», «vasistas» et «parpaing» ont aussi fait sourciller les finalistes.
Peu de personnalités publiques s'aventurent à participer à la Dictée des Amériques. Guy Bouthillier, président de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal et grand amoureux de la langue française, n'en était pas à sa première participation samedi.
Il a beaucoup apprécié le texte de Gaétan Soucy. «Si on le compare aux autres qui l'ont précédé, il y avait moins de mots rarissimes et sauvages. Le seul que je ne connaissais pas était quiscale.»
Bien que la majorité des participants sont là pour le plaisir, certains consacrent un temps fou à s'y préparer. Il y a 15 ans, Guy Bouthillier avait lu le Larousse de A à Z en un été.
Cette année, il a dévoré à deux reprises le Dictionnaire des difficultés de la langue française de Péchouin et Dauphin, chez Larousse.
Animée par Anne-Marie Dussault pour la 10e année consécutive à Télé-Québec, la Dictée des Amériques réunissait cette année des finalistes de 13 pays.
Faisant taire ceux qui craignaient que cette 11e Dictée soit la dernière en raison des compressions imposées à Télé-Québec par le récent budget Séguin, l'animatrice a annoncé que l'activité serait assurément au programme des célébrations du 400e anniversaire de Québec en 2008.
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| Posté le 08-04-2004 à 11:58:24
| Quelques livres pratiques
Par Lucette Bernier
Ménage de printemps
Fin de semaine énergisante, recours aux plantes médicinales, cure du corps et de l’esprit…, voilà autant de façons de se mettre en forme présentées dans ce guide. Alors que certaines personnes agiront seulement à l’apparition de symptômes, d’autres seront avisées de se débarrasser de leurs toxines avant que les problèmes surgissent. Qu’importent vos préférences, cet ouvrage suggère une foule de cures de désintoxication. Le plan détox. Énergie et tonus, Dr Christina Scott-Moncrieff, Éditions de l’Homme, 128 p., 26,95$.
Divin vinaigre
Pour cuisiner, pour soigner les maux de tous les jours ou pour nettoyer, le vinaigre n’a pas son pareil… Il se pourrait d’ailleurs qu’il devienne indispensable après la lecture de ce livre qui nous le révèle sous toutes ses facettes: sa provenance, ses variétés, ses utilités, etc. On y apprend même à l’aromatiser et à en fabriquer! Le vinaigre. Remèdes, conseils et trucs, Yolande Chevrier, Quebecor, 152 p., 19,95$.
Pilates pour tous
La méthode Pilates est une technique de remise en forme fort populaire. Ses nombreux exercices ne sont cependant pas toujours faciles à exécuter et à mémoriser, ce qui s’avère embêtant si l’on veut les faire seule à la maison. Voici donc le guide idéal puisqu’il est abondamment illustré. Outre le programme de base et les renseignements sur les accessoires essentiels à la méthode, on y trouve des programmes conçus spécialement pour les femmes enceintes, les personnes âgées et celles qui souffrent de maux de dos. La méthode Pilates pour les nuls, Ellie Herman, First, 332 p., 36,95$.
Femme d’abord
Après un accouchement, nombreuses sont les femmes qui voient leur libido diminuer. À la fois médecin et maman, l’auteure brise le tabou qui entoure ce phénomène, l’explique et, surtout, présente des voies à suivre pour retrouver énergie et désir sexuel. Elle invite les femmes à préserver jalousement leur intimité sexuelle avec leur conjoint, à nourrir leur libido et à faire taire la petite voix de la censure. Une maman est avant tout… une femme! Les mères aussi aiment ça…, Dr Valerie Davis Raskin, Éditions de l’Homme, 288 p., 24,95$.
Soyez polies!
Les bonnes manières sont-elles choses du passé? Sa plus grande ambassadrice, Louise Masson, nous assure que non. Dans son dernier ouvrage, Politesse, tu nous manques!, l’auteure, experte en protocole, nous prodigue maints conseils pour nous aider à mieux vivre en société. Car il ne s’agit pas seulement de bien se comporter à table pour être diplômée de l’école des bonnes manières; il faut aussi être courtoise en toutes circonstances, faire preuve de déférence envers les démunis, se parfumer avec parcimonie et même savoir congédier correctement! Note: Louise Masson a aussi fondé Beaux Gestes, un service d’étiquette sociale et professionnelle. Politesse, tu nous manques!, Louise Masson, Publistar, 413 p., 24,95$.
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| Posté le 13-04-2004 à 16:31:55
| "Noir Urbain", nouvelle collection des Editions Autrement
PARIS (AFP), le 13-04-2004
Les éditions Autrement lancent une nouvelle collection de courtes fictions noires dédiées à la vie urbaine contemporaine, baptisée "Noir Urbain", qui associe la photographie aux mots.
Centrés sur Paris, les quatre premiers titres, qui paraîtront le 7 mai, sont signés Marc Villard ("Petite mort sortie Rambuteau"), Jean-Bernard Pouy ("La vie Payenne"), Laurence Biberfeld ("Evasion rue Quincampoix" ) et Claude Amoz ("Tours de clef").
Dirigée par Claude Mesplède, cette collection, qui "propose une vision inédite de la vie urbaine aujourd'hui, de nos fantasmes et représentations" et entend "retrouver l'esprit du temps, des gens et des moeurs d'aujourd'hui", s'ouvrira par la suite à d'autres villes françaises et étrangères, "avec les meilleurs auteurs locaux", précise l'éditeur.
A chaque fois, un photographe s'inspirera du texte pour réaliser sur le lieu même de l'action un montage photographique en noir et blanc.
Le projet réunit 42 écrivains, pour l'essentiel auteurs de polars, appartenant à des maisons d'édition différentes, comme Jean Vautrin, Didier Daeninckx, Patrick Raynal, Thierry Jonquet, Sylvie Granotier ou Pascal Dessaint. Il s'ouvrira également à la littérature "blanche", avec notamment François Bon, Eric Halphen et François Salvaing.
Chaque titre de 64 pages est vendu 5 euros.
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| Posté le 13-04-2004 à 16:43:54
| Catherine Deneuve: un livre et des entretiens avec Laure Adler
PARIS (AFP), le 13-04-2004
Catherine Deneuve publie six carnets de tournage, les seuls qu'elle ait tenus en 40 ans de carrière, de "Tristana" de Luis Bunuel à "Dancer in the Dark" de Lars Von Trier, réunis dans un livre à paraître le 21 avril, "A l'ombre de moi-même".
Selon l'éditeur, Stock, ces carnets n'étaient pas destinés à être publiés lorsqu'ils ont été écrits: "on ne s'étonnera pas dès lors de croiser, au fil des pages, comme on ne les avait jamais vus, cinéastes, acteurs et actrices partenaires, membres de la famille et amis" de la star. Afin d'évoquer les films et les tournages au cours desquels Catherine Deneuve n'a pas écrit, un entretien avec le cinéaste et scénariste Pascal Bonitzer clôt ce livre.
D'autre part, la directrice de France Culture, Laure Adler, propose une série d'entretiens avec l'actrice du lundi 26 au vendredi 30 avril, de 17h à 17h30 sur la radio.
"Comment approcher Catherine Deneuve?, demande-t-elle. Je n'ai pas cette prétention, moi qui, comme tant de Français vit avec elle depuis trois décennies. Catherine Deneuve, pour paraphraser Roland Barthes, fait partie de nos mythologies. Comment la connaître? Un tout petit peu avec la publication de ses carnets de tournage, voyage intérieur d'une actrice travailleuse et indépendante".
"J'arrive tout intimidée à ce rendez-vous qui sera plus une rencontre qu'une interview. C'est elle qui mène la danse. Elle parle de la vie, de son métier, de ses cinéastes préférés -Bunuel le cassant, Téchiné l'ami avec qui elle tourne en ce moment même, Truffaut le compagnon d'armes- mais elle évoque aussi ses parents, ses enfants, ses petits-enfants et par-dessus tout exprime son instinct de liberté et son goût de l'existence", note Laure Adler.
("A l'ombre de moi-même", éd Stock, 252 pages, 19,50 euros).
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| Posté le 15-04-2004 à 13:32:26
| Trois écrivains reconnus font face au père
PARIS (AFP), le 15-04-2004
La figure du père est au coeur des derniers livres de trois écrivains reconnus, qu'il s'agisse d'une charge douloureuse (Franz-Olivier Giesbert), d'un récit élégant (Michel Déon) ou d'un hommage "sans nostalgie" (François Salvaing).
Le père de F.O Giesbert fut à la fois un héros du Débarquement de juin 1944 et un homme violent, frustré de ne pas être l'artiste-peintre qu'il rêvait d'être.
Au sortir de la guerre, cet "Américain" de Chicago (1920-1979) rencontre sa future femme lors d'un bal donné à Rouen en l'honneur des libérateurs. Le couple se fixera en Normandie, à la campagne, et aura cinq enfants.
"Je crois que l'on meurt toujours un peu quand on entend sa mère se faire battre", écrit le directeur du Point dans ce livre bouleversant. "Il me battait beaucoup. Il battait, surtout, beaucoup maman. C'est pourquoi j'ai passé mon enfance à vouloir le tuer", écrit-il.
Pourtant, "mes parents s'aimaient", souligne-t-il en évoquant une mère complexe qui n'avait pas a priori un profil de femme battue puisqu'elle fut professeur de philosophie et adjointe au maire d'Elbeuf.
Ce livre représente une victoire personnelle pour l'auteur : "c'est une histoire que je me suis bien gardé de me raconter à moi-même jusqu'à présent, de peur ne pas la supporter".
Simultanément, Franz-Olivier et Jean-Christophe Giesbert (rédacteur en chef de La Dépêche du Midi) signent un album "Les héros du 6 juin/Le Débarquement de 1944". Selon l'éditeur, les frères restent "fidèles" au G.I d'Omaha Beach "beau, grand et fort" que fut leur père, mort dans ce coin de Normandie qu'il a "contribué à libérer du joug nazi".
Dans "La chambre de ton père", Michel Déon raconte, sans toutefois prétendre à la franche autobiographie, son enfance autour d'un père (1889-1933) qui ne se livrait guère et est mort alors que son fils était adolescent. L'académicien a voulu retrouver ou garder "cette intuition qu'ont les enfants quand les choses ne vont pas, qu'on les leur cache et que le drame approche".
C'est la première fois qu'il évoque directement cet âge de la vie dont il a un souvenir très précoce : "ses parents lui disaient : +C'est impossible que tu te souviennes. Tu n'avais pas un an quand nous avons quitté l'appartement rue de la Roquette+".
"Plus tard, ajoute-t-il, il s'est beaucoup interrogé sur cette vision (...) mais s'est refusé à consulter un spécialiste de la psychiatrie infantile sur l'éclair de lucidité qui, pour une raison inconnue, illumine la mémoire d'un nourrisson", ajoute-t-il dans cet ouvrage où transitent beaucoup de femmes et qui a notamment pour décor Monaco et le Paris de la nuit, dans les années 50, au côté de l'ami Blondin.
Raoul Salvaing (1905-1987), père de François, a entamé, à l'âge de la retraite, des "cahiers d'écolier" dans lesquels il évoquait sa famille, son métier, la politique ou la religion. Son fils (prix Inter 88 avec "Misayre! Misayre! " ) en a tiré deux livres : un roman ("Casa", récemment paru) et cette enquête familiale, "Raoul", dans laquelle il "éclaire et creuse à la fois son vertige" face à l'Histoire.
Ce beau récit illustre l'ascension sociale qu'a pu connaître au 20ème siècle une partie de la population française : fils de cantonnier ariégeois, coursier à ses débuts, Raoul devient industriel au Maroc. Il ne concevait "rien d'autre" que les affaires avant de devenir, comme il le disait, "un cocu de l'Histoire".
("L'Américain", éd. Gallimard, 174 pages, 15,50 euros; "Les héros du 6 juin", éd. Michel Lafon, 160 pages, 300 photos, 30 euros; "La chambre de ton père, éd. Gallimard, 134 pages, 13 euros; "Raoul/Portrait de mon père en Français d'Empire", 378 pages, 19,50 euros)
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| Posté le 15-04-2004 à 14:56:03
| Un million pour Hamlet
La couverture et la première page de cette édition de Hamlet datant de 1611
Une édition rare de Hamlet de William Shakespeare pourrait être vendu à plus d'un million $ aujourd'hui lors d'une vente aux enchères à Christie's à New York.
Le livre, datant de près de quatre siècles, est l'une des 19 copies restantes d'une édition de l'an 1611, et il s'agit de la seule copie en possession privée.
L'ouvrage appartenait à Mary Hyde, vicomtesse d'Eccles, spécialiste de littérature anglaise et collectionneuse de livres résidant dans le New Jersey.
Cette copie de Hamlet sera mise aux enchères mercredi, en même temps que d'autres livres rares de la collection Eccles, parmi lesquels des éditions du Roi Lear, de Richard II et de Macbeth.
Du fait de son état et de sa rareté, cette édition de Hamlet est, selon Christie's, d'une valeur estimée à 1,5 à 2 millions $.
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| Posté le 23-04-2004 à 12:17:42
| José Carlos Somoza — Clara et la pénombre
Karine Vilder — Femme Plus
On est en 2006, et l’art hyperdramatique a carrément remplacé la peinture classique.
Clara est une toile humaine professionnelle qui se fait peindre de pied en cap chaque fois qu’un grand maître décide de la métamorphoser en œuvre d’art.
C’est un métier astreignant, car elle doit rester parfaitement immobile toute la journée dès qu’elle est exposée dans une galerie ou dans un musée. Et comme pour n’importe quel tableau, Clara peut être vendue.
C’est d’ailleurs ce à quoi elle rêve en incarnant Jeune fille à son miroir d’Alex Bassan. Mais elle a un autre rêve: être peinte par le célèbre Bruno Van Tysch, même si l’un de ses chefs-d’œuvre vient d’être volé et sauvagement saccagé...
Un roman aussi dérangeant que génial.
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| Posté le 25-04-2004 à 11:31:52
| Mort de l'écrivain et cinéaste français José Giovanni
GENEVE (AFP), le 25-04-2004
L'écrivain et cinéaste franco-suisse José Giovanni est décédé samedi à Lausanne d'une hémorragie cérébrale, a annoncé à l'agence suisse ATS son fils Paul.
José Giovanni était hospitalisé depuis mercredi dernier. Ses obsèques sont prévues mercredi dans le canton du Valais, où il était installé depuis 1969.
L'ex-condamné à mort devenu écrivain puis cinéaste avait réussi à tirer de son expérience tumultueuse la matière de ses oeuvres. Il est l'auteur ou le scénariste de "Classe tous risques", "Le trou", "Les aventuriers", "Les grandes gueules", "Le clan des Siciliens". Lui-même a réalisé "Dernier domicile connu", "Deux hommes dans la ville, "Le gitan" et "Mon père", adapté de son livre autobiographique, "Il avait dans le coeur des jardins introuvables".
Né le 22 juin 1923 à Paris, d'origine corse, José Giovanni avait connu la prison pendant onze ans après avoir été entraîné à 22 ans dans une affaire de racket. Condamné à mort puis gracié, il avait écrit des romans policiers avant de faire des rencontres essentielles, telles avec Jacques Becker et Claude Sautet qui l'inciteront à faire du cinéma.
Il avait écrit vingt romans, deux livres de souvenirs, 33 scénarios, et réalisé 15 films et cinq téléfilms qui exaltent souvent l'amitié virile. Il avait notamment dirigé dans ses films Jean Gabin, Alain Delon et Lino Ventura.
Autodidacte, ses études secondaires interrompues par la guerre, José Giovanni mène jusqu'à 35 ans, une existence aventureuse, comportant ce qu'il appelait lui-même "des hauts et des bas".
Son premier livre, "Le Trou", est le récit d'une expérience autobiographique (une tentative d'évasion de prison placée sous le signe de l'amitié). Il est porté à l'écran en 1959 par Jacques Becker.
Plusieurs autres romans sont adaptés à leur tour à l'écran, et font de lui le coscénariste et le dialoguiste d'une série de films, dont "Classe tous risques" (Claude Sautet, 1960), "Rififi à Tokyo" (Jacques Deray), "Les grandes gueules" (d'après son roman Le Haut-Fer, 1965), "Le deuxième souffle" (Jean-Pierre Melville, 1967), "Les aventuriers (Robert Enrico, 1967) et "Le clan des Siciliens" (1969).
Entre-temps, il avait décidé de passer lui-même derrière la caméra et avait dirigé en 1966 "La loi du survivant" (avec Michel Constantin). En 1968, José Giovanni avait dirigé Lino Ventura dans "Le rapace" puis réalisé "Dernier domicile connu" en 1969 (avec Marlène Jobert et Lino Ventura).
En 1973, il tourne avec Jean Gabin et Alain Delon un plaidoyer contre la peine de mort: "Deux hommes dans la ville". Suivent notamment "Le gitan" avec Alain Delon et Annie Girardot (1975), "Le Ruffian" avec Lino Ventura et Claudia Cardinale (1983) et "Les loups entre eux" avec Claude Brasseur (1985).
En 2001 José Giovanni, renouant avec le cinéma après plus de dix ans d'absence, signe "Mon père". Il collabore cette fois avec Bertrand Tavernier pour l'adaptation de son livre autobiographique, "Il avait dans le coeur des jardins introuvables", un hommage à son père, joueur de poker, prêt à tout pour son fils.
En mars 2003, il avait obtenu pour son livre "Mes grandes gueules" le 15e prix Simone-Genevois, qui récompense le meilleur ouvrage cinématographique de l'année
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| Posté le 25-04-2004 à 12:06:49
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C’est la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur
Presse Canadienne (PC)
La contribution des auteurs sera soulignée vendredi dans le monde entier à l'occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur.
Décrétée par l'UNESCO en 1995, cette journée en est à sa neuvième édition. À cette occasion, plus d'une centaine d'activités seront organisées au Québec dans des lieux consacrés au livre et à la lecture, sous le thème «Lire, un plaisir qui se partage».
Le jeune romancier Guillaume Vigneault est porte-parole de la Journée au Québec.
Il juge important de faire partager aux jeunes son goût de la lecture.
Vigneault travaille actuellement sur de nombreux projets, dont la rédaction d'un troisième roman, une adaptation de son deuxième roman au cinéma et une télésérie.
On a prévu demain des lectures publiques, des soirées de poésie, des rencontres avec des écrivains et des expositions.
À Montréal, des artistes et des écrivains de renom participeront à des lectures publiques gratuites qui se dérouleront dans le Couloir des pas perdus de la Place des Arts de 10h30 à 14h.
On note la participation des écrivains Bruno Roy, Chrystine Brouillet, Bernadette Renaud, Yves Beauchemin et des comédiens Françoise Graton, Rita Lafontaine, Béatrice Picard, Janine Sutto, Raymond Cloutier et Normand D'Amour.
Les libraires et les bibliothécaires distribueront des roses cette année encore lors de l'achat ou de l'emprunt de livres, pour souligner cette fête du livre et de la lecture.
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| Posté le 25-04-2004 à 12:07:23
| Chrystine Brouillet reçoit le Grand Prix littéraire Archambault
Presse Canadienne (PC)
L'auteure Chrystine Brouillet est la lauréate de la quatrième édition du Grand Prix littéraire Archambault avec son roman Indésirables.
Le livre qui relate une cinquième aventure de la détective Maud Graham avait été lancé en juin 2003 par les éditions La courte échelle.
La romancière québécoise était ravie d'obtenir ce prix faisant suite à un vote du public à traver le réseau des 13 magasins Archambault du Québec. Il y a avait 12 finalistes.
L'auteure a expliqué son succès par le fait que les gens connaissent de plus en plus Maud Graham et que cela s'est installé tranquillement au fil des romans.
Indésirables raconte l'histoire d'un homme sans scrupule qui tente de convaincre une ado de tuer sa femme. Mais la jeune fille manipule à son tour un enfant rejeté afin qu'il commette le crime.
Pour écrire ce roman, Mme Brouillet a rencontré plusieurs jeunes en difficultés.
Les intrigues policières avec Maud Graham sont loin d'être terminées car Chrystine Brouillet compte écrire sur la célèbre détective jusqu'à la fin de ses jours.
Par ailleurs, on a aussi annoncé que Michel Fréchette, expert en communication, est devenu le tout premier gagnant du Grand Prix de la relève littéraire Archambault.
On a voulu souligner son premier roman Un matin tu te réveilles... t'es vieux, publié aux éditions Vents d'Ouest.
Les deux prix sont dotés chacun d'une bourse de 10 000$, remise à l'auteur gagnant, ainsi que d'une bourse de 2000$ allant à chaque éditeur pour faire la promotion des livres primés.
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| Posté le 28-04-2004 à 17:38:53
| Brooke Shields écrit sur le baby blues
L'actrice américaine écrit actuellement un livre sur la dépression postnatale pour faire part de son expérience dans ce domaine.
Brooke Shields a souffert de ce mal appelé le "baby blues", après avoir donné naissance à la petite Rowan Francis en mai 2003. L'ex-épouse d'Andre Agassi aujourd'hui mariée à Chris Henchy explique : "En partageant mon expérience, j'espère mettre en lumière un vrai problème, souvent caché ou ignoré, qui affecte à des degrés divers les femmes à toutes les périodes de leur vie. J'espère aussi qu'en étant honnête face à la peur, au choc et à la honte que j'ai ressentis, cela aidera les autres femmes à éviter l'écueil de la dépression post-partum et permettra de créer une communauté de soutien."
L'ouvrage intitulé Down Came the Rain (Tombe la pluie en français) sortira à l'automne 2005.
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| Posté le 29-04-2004 à 14:31:08
| Décès de Hubert Selby
Associated Press (AP)
L'écrivain américain Hubert Selby, auteur de Last Exit to Brooklyn et Requiem for a Dream, est décédé lundi, à l'âge de 75 ans, d'une maladie pulmonaire.
Selon son épouse Suzanne, Selby est mort des suites d'une maladie chronique obstruant ses poumons dans sa maison du quartier de Highland Park de Los Angeles.
Né à New York, Selby s'est servi de son expérience dans les quartiers pauvres de la ville pour écrire son premier livre en 1964, Last Exit to Brooklyn, qui a été porté au cinéma en 1989. Parmi ses autres titres se retrouvent La Geôle (1972), Le Démon (1976) et Requiem for a Dream (1978), pour lequel il a aussi co-signé le scénario de la version cinématographique de 2000.
Malgré son âge et sa maladie, Selby continuait à travailler à des scénarios et à enseigner à l'Université du Sud de la Californie (USC) jusqu'à son hospitalisation, il y a un mois. Il avait contracté la tuberculose alors qu'il était enfant et avait, depuis toujours, des problèmes respiratoires. Sa maladie chronique pulmonaire avait été diagnostiqué il y a plusieurs années, a affirmé sa femme.
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| Posté le 30-04-2004 à 11:58:47
| Un livre neuf pour 18 500 enfants
Canoë
Depuis 5 ans, 70 456 enfants pauvres âgés entre 0 et 12 ans ont reçu un livre jeunesse neuf.
Pour souligner la Journée de la lecture, le 3 mai prochain, la Fondation pour l’alphabétisation remettra un livre jeunesse tout neuf à 18 500 enfants.
Les 18 500 enfants de 450 établissements à travers le Québec célébreront cette journée en participant à une activité de lecture et en recevant un livre amassé dans le cadre de La lecture en cadeau.
La lecture en cadeau est un projet de prévention de l’analphabétisme et du décrochage scolaire au Québec.
De novembre à janvier, le grand public est invité à participer au projet en posant un geste simple: acheter le livre jeunesse neuf de son choix pour un enfant pauvre. Il peut le faire dans l’une des 150 librairies participantes à travers le Québec ou au Salon du livre de Montréal.
Tous les livres sont destinés à des enfants issus de milieu pauvre du Québec pour qui recevoir un livre en cadeau est souvent une première. Les livres amassés dans une région sont distribués à des enfants de cette même région.
Chaque année, le 3 mai donne le coup d'envoi de la distribution des livres aux enfants. La Fondation cible les écoles et les organismes œuvrant en milieu défavorisé pour collaborer à la remise de livres aux enfants. Dans chaque livre-cadeau remis aux enfants, la Fondation ajoute des collerettes de porte aux couleurs flamboyantes.
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| | bambi | | Simplement Moi ! | | Administrateur | | | 8393 messages postés |
| Posté le 30-04-2004 à 12:02:02
| Yellow Submarine devient un livre
Associated Press (AP)
Le dessin animé psychédélique des Beatles Yellow Submarine va devenir un livre pour enfants disponible en magasin en septembre prochain, soit 36 ans après la sortie du film original en 1968.
Une version du film culte des années 60, restaurée numériquement, était déjà sortie en DVD en 1999. C'est le succès de ce DVD qui a incité Apple, la compagnie des Beatles, à faire équipe avec l'éditeur Walter Book pour ce nouveau projet.
«Yellow Submarine a été conçu comme une oeuvre psychédélique dans les années 60 mais il a éternellement suscité de l'intérêt, plus particulièrement chez les enfants, et ce, depuis près de 40 ans», a diclaré lundi un porte-parole de Apple.
Sorti en 1966, le titre Yellow Submarine a été classé no1 au Royaume-Uni, en Australie, au Canada, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Norvège, en Nouvelle-Zélande et en Suède. Il a aussi été traduit en de nombreuses langues, y compris en yiddish et en latin. Il est aussi devenu le véritable hymne contre la guerre utilisé par les militants américains opposés au conflit au Vietnam.
Les Beatles n'avaient pas prêté leur voix à leur double respectif dans le dessin animé réalisé par Heinz Edelmann.
Le livre Yellow Submarine sortira alors que Sir Paul McCartney deviendra lui-même auteur pour enfant. L'ex-Beatle a en effet signé un contrat pour publier High In The Clouds, annoncé comme «un conte de fée urbain mettant en scène deux écureuils et une grenouille dont le gîte se trouve être détruit par des promoteurs immobiliers».
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