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|  Posté le 01-08-2004 à 19:45:00   
| Il y a un an, Marie Trintignant mourait sous les coups d'un amour passionnel
PARIS (AFP), le 01-08-2004
Il y a un an, la comédienne Marie Trintignant disparaissait à 41 ans, après avoir été battue par son compagnon, le chanteur de rock Bertrand Cantat, en Lituanie où elle était en tournage.
Aujourd'hui, on est bien loin du battage médiatique qui, le creux de l'été aidant, devait faire d'une histoire d'amour ayant tourné au drame, un fait divers d'ampleur nationale, suivi d'un procès tout aussi retentissant.
Au cimetière du Père-Lachaise, où repose Marie Trintignant, une quinzaine de bouquets de fleurs ont été déposés par des mains anonymes en cette matinée anniversaire. "Pour Marie, splendide dans Colette, toujours splendide dans nos coeurs, famille Gonzalez, de Dunkerque", pouvait-on lire sur un mot agrafé à une brassée de dahlias. Pour le gardien du cimetière constamment sollicité à propos de Jim Morrison, il n'y a pas eu d'affluence particulière autour de l'actrice, qui repose à gauche de la tombe très fleurie de Gilbert Bécaud.
Un an après la tragédie qui bouleversa la France, l'espoir des associations des femmes victimes de violences conjugales de voir leur cause mieux défendue - Marie faisant figure de symbole - n'a pas été conforté. Car en dépit de quelque 1 million et demi de victimes recensées chaque année, le sujet n'est plus dans l'air du temps.
A Vilnius, tous les ingrédients du sensationnel étaient réunis pour que la capitale d'un Etat balte quasi inconnu des Français, devienne leur centre d'intérêt, avant son entrée dans l'Union européenne: célébrité, argent, beauté, violence, passion, suspense, mort, haine.
Enfant de la balle, Marie avait fait sa première apparition au cinéma à 4 ans dans "Mon amour, mon amour", réalisé par sa mère Nadine Trintignant, puis dans "Ca n'arrive qu'aux autres", film inspiré du décès de sa petite soeur.
Avec une trentaine de longs métrages, elle avait tenu souvent des rôles de personnages mystérieux, torturés. Parallèlement, cette comédienne, très proche de ses parents, joua plusieurs pièces de théâtre, et donna la réplique à son père Jean-Louis Trintignant.
Attirée par les figures féministes, elle incarna aussi une militante de l'avortement dans "Victoire ou la douleur des femmes" et tournait "Colette" sous la direction de sa mère, à Vilnius, lorsque le drame survint dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003.
A la suite d'une violente querelle avec son compagnon, Bertrand Cantat, avec qui elle vivait une passion exclusive depuis un an, Marie Trintignant était transportée au petit matin dans un coma profond à l'hôpital de Vilnius.
Elle décédait le 1er août d'un oedème cérébral, après deux opérations et son transfert à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Le rapport d'autopsie de l'actrice et un rapport d'expertise complémentaire établissaient que ses lésions avaient été provoquées par des gifles très fortes, accréditant en partie les déclarations de Bertrand Cantat.
Détenu à la prison de Vilnius, le chanteur, accusé d'"homicide volontaire" en février, a été condamné à huit ans de prison le 29 mars. Il attend son transfert dans une prison française.
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|  Posté le 02-08-2004 à 18:12:44
| Brad Pitt, "l'homme le plus sexy du monde" selon un magazine anglais
LONDRES (AFP), le 02-08-2004
L'acteur américain Brad Pitt est "l'homme le plus sexy du monde" selon un sondage réalisé par le magazine anglais Company, David Beckham dégringolant de la 1ère place il y a deux ans à la 4e place aujourd'hui.
Sur le podium Brad Pitt devance son partenaire de Troy, Orlando Bloom, et l'acteur de la série de télévision anglaise Eastenders, Nigel Harman.
David Beckham a peut-être baissé dans l'estime des lectrices du magazine après ses démêlés conjugaux et ses deux penalties ratés lors du récent Euro-2004.
Il y a deux ans encore, le capitaine de l'équipe d'Angleterre de football était en tête du classement et l'an dernier il n'avait été devancé que par le chanteur américain Justin Timberlake (5e cette année).
Malgré sa chute, le compagnon de l'actrice américaine Cameron Diaz devance encore l'acteur irlandais Colin Farrel (6e), l'Américain Johnny Depp (7e), le chanteur anglais Robbie Williams (8e) et un autre acteur, toujours anglais, Jude Law.
Le second footballeur de la liste est l'attaquant suédois d'Arsenal, Freddie Ljungberg, également mannequin pour Calvin Klein, à la 26e place.
Parmi les perdants de l'année on peut notamment citer Chris Martin, le chanteur de Coldplay, qui quitte le Top 100 dressé par Company. Le fait d'avoir accédé au rang de père, avec l'actrice Gwyneth Paltrow, le rend sans doute moins sexy aux yeux des lectrices du magazine.
Au classement des hommes les moins sexy du monde, Michael Jackson est largement en tête, David Beckham se retrouvant à la 8e place.
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| Posté le 03-08-2004 à 15:00:02
| Les films de la semaine: pour tous les goûts
PARIS (AFP), le 03-08-2004
Les films sortant ce mercredi satisferont aussi bien les vacanciers tourmentés par les affres de la trentaine ("J'me sens pas belle" ) que ceux en manque de souffle épique ("Le roi Arthur"), sans oublier ceux qui veulent simplement se divertir ("Nos amis les flics").
- "J'me sens pas belle" de Bernard Jeanjean (France - 1h25) Fanny (Marina Foïs) a 30 ans, elle est célibataire et ça commence à lui peser. Heureusement elle a invité ce soir un collègue (Julien Boisselier) à dîner chez elle et elle compte bien en profiter. Elle veut une aventure d’un soir et il fera l’affaire. A l’heure prévue, tout est prêt: musique douce, lumières tamisées, dessous affriolants... Le pauvre ne sait pas où il met les pieds et il n'a aucune chance de lui échapper.
- "Nos amis les flics" de Bob Swaim (France - 1h30) - Cabriane, sud de la France. Après un hold-up foireux, une bande de jeunes voyous "à la petite semaine" se retrouve coincée par le caïd du coin (Daniel Auteuil). Afin de régler leurs dettes, celui-ci leur confie une mission bien plus périlleuse: le cambriolage d'une fondation d'art moderne. Mais c'est sans compter sur l'amateurisme de ces "pieds nickelés" du petit banditisme! La malchance s'en mêle et les contraint à employer une méthode pour le moins inédite: prendre en otage le commissariat local et se faire passer pour des flics...
- "30 ans sinon rien" (13 going on 30) de Gary Winick (USA - 1h38) - Pour Jenna, avoir 13 ans, c'est l'enfer. Entre ses parents qui l'étouffent et l'école où rien ne va, elle n'en peut plus. Pour couronner le tout, le jour de sa propre fête d'anniversaire, au lieu d'être avec son copain Matt, elle se retrouve coincée toute seule. Excédée par cette humiliation de trop, Jenna supplie le ciel de lui donner enfin la vie qu'elle espère en la faisant grandir d'un coup. Le lendemain, miraculeusement, Jenna a 30 ans, un job de rêve et un magnifique appartement à New York. Alors que la jeune femme commence à profiter de sa toute nouvelle vie, elle découvre que Matt est sur le point de se marier avec une autre.
- "Le roi Arthur" (King Arthur) de Antoine Fuqua (USA - 1h16) - Arthur (Clive Owen) n'aspire qu'à quitter la Grande-Bretagne et à revenir à la paix et à une existence stable à Rome. Mais avant cela, il doit effectuer une dernière mission. Avec les chevaliers de la Table Ronde (Lancelot, Galahad, Bors, Tristan et Gawain), Arthur va bientôt comprendre que le départ des troupes romaines laissera la Grande-Bretagne seule face à l'invasion des Saxons. Il faut à ce peuple un chef, non seulement pour le défendre, mais aussi pour conduire l'île vers une nouvelle ère. Guidé par Merlin, un ancien ennemi, avec à ses côtés la belle et courageuse Guenièvre (Keira Knightley), Arthur devra trouver en lui la force de changer le cours de l'Histoire.
- "Highwaymen, la poursuite infernale" (Highwaymen) de Robert Harmon (USA - 1h20 - interdit aux moins de 12 ans) - La terreur règne sur les routes depuis que Fargo, un tueur psychotique, s'en prend à de jeunes femmes. Rennie (Jim Caviezel), dont la femme fut l'une de ses victimes, le traque sans relâche à travers tout le pays. Dans cette poursuite infernale, il va rencontrer Molly, la seule qui ait échappé au monstre. Fargo, plus décidé que jamais, cherche à éliminer la jeune femme, qui constitue aussi un appât idéal pour un piège.
- "Le bois lacté" (Milchwald) de Christoph Hochhaüsler (Allemagne - 1h27) - Sylvia est la belle-mère de deux jeunes enfants, Léa et Konstantin. Ils vivent en Allemagne, près de la frontière polonaise. La jeune femme ne s'entend pas avec eux. Un jour, en les ramenant de l'école, elle prétexte une course à faire en Pologne pour les y abandonner. De retour à la maison, elle cache la vérité à son mari. Ne voyant pas ses enfants revenir, celui-ci part à leur recherche.
- "Rendez-vous avec une star" (Win a date with Tad Hamilton) de Robert Liketic (USA - 1h35) - Rosalee Futch travaille dans une épicerie de la Virginie profonde. Mais vivre dans un petit village n'empêche pas d'avoir de grands rêves. Celle-ci souhaite en effet rencontrer la star de cinéma Tad Hamilton. Grâce à un concours, son rêve le plus cher va se réaliser, au grand désespoir de son meilleur ami, Pete, secrètement amoureux d'elle.
- "TIC Trouble involontaire convulsif" de Philippe Locquet (France - 1h30) - Un groupe de sept personnes, cinq hommes et deux femmes, entre 20 et 40 ans, est atteint de Troubles involontaires convulsifs, appelés communément les TICS. Ils vivent presque normalement - ils ont un métier, une femme, un petit ami, ils font leurs courses, rêvent, ont des peines - hormis ces mouvements brusques et incontrôlables qui les défigurent ou les rendent monstrueux, le temps d'un clignement d'oeil, n'importe quand, n'importe où... Dans ce laps de temps, leurs différences s'affichent aux yeux des autres.
- "Les petits braqueurs" (Catch that kid) de Bart Freundlich (USA) - Maddy s'est vu transmettre par son père, partiellement paralysé à la suite d'une grave chute, sa passion pour l'escalade. Déterminée à trouver l'argent nécessaire pour une opération délicate dont son père a besoin, elle fait appel à deux amis afin d'organiser un braquage...
- Reprises : "L'inconnu du Nord-Express" (Strangers on a train) de Alfred Hitchcock (USA - 1951 - 1h41); "La femme de Seisaku" (Seisaku no tsuma) de Yasuko Masumura (Japon - 1965 - 1h33)
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| Posté le 03-08-2004 à 15:00:57
| Projections gratuites au clair de lune pour les cinéphiles parisiens
PARIS (AFP), le 03-08-2004
La mairie de Paris organise à partir de mercredi soir des projections gratuites en plein air dans des quartiers mythiques de la capitale, afin de donner aux cinéphiles l'occasion de découvrir ou redécouvrir des chefs-d'oeuvre ayant la Ville-Lumière pour décor.
Seize films ont été sélectionnés : le bal sera ouvert mercredi soir avec "Une femme est une femme" de Jean-Luc Godard, projeté au pied du Sacré-Coeur (métro Anvers) en présence de Pierre Tchernia, président du Forum des Images.
Viendront ensuite notamment "Vénus Beauté" (le 10 août au Parc de Choisy), "Comme elle respire" de Pierre Salvadori avec Marie Trintignant (le 18 août à Ménilmontant), et "J'ai horreur de l'amour" avec Jeanne Balibar (le 17 août place Léonard Bernstein).
Dans un répertoire plus classique, les amoureux du cinéma pourront voir "Le crime de M. Lange" de Jean Renoir (le 7 août dans Le Marais), "Voici le temps des assassins" de Julien Duvivier (le 21 août place René-Cassin dans le 1er) ou encore "Charade" de Stanley Donen (le 11 août dans les jardins du Trocadéro).
Le 26 août, une séance spéciale consacrée à la libération de Paris permettra aux Parisiens de découvrir "Paris brûle-t-il?" de René Clément sur le parvis de l'Hôtel de Ville.
Le programme complet des projections, du 4 au 26 août, est disponible sur le site du forum des images (www.forumdesimages.net).
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| Posté le 04-08-2004 à 15:45:52
| Les stars de "Catwoman" bravent une pluie battante pour la première à Londres
LONDRES (AFP), le 04-08-2004
Les stars hollywoodiennes Halle Berry et Sharon Stone, bravant une pluie battante, ont signé mardi des autographes pour leurs fans à l'extérieur d'un cinéma londonien, lors de la première de "Catwoman" dans la capitale britannique.
Le film, qui n'a reçu que des critiques mitigées et un accueil décevant du public américain, sortira sur tous les écrans le 13 août.
Halle Berry, 37 ans, avait choisi une robe froissée lilas de Versace pour l'occasion, tandis que sa co-star Sharon Stone, 46 ans, arborait une robe brodée de perles de style 1920 d'Ellie Katz Couture.
"C'est impressionnant", a déclaré aux journalistes Halle Berry, qui joue le rôle-titre du film, alors qu'elle foulait le tapis rouge à l'intérieur du cinéma.
"Les fans ont été super. J'adore venir ici pour les premières, car à chaque fois que je sors d'une voiture, je trouve un accueil si chaleureux", a-t-elle dit.
"Catwoman" est le dernier en date d'une longue série de films hollywoodiens tirés d'un personnage de BD. "Le rôle était très physique et c'était drôle", a poursuivi Halle Berry. "Quelquefois, c'est bon de tourner des films uniquement pour s'amuser.
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| Posté le 05-08-2004 à 18:09:03
| Hommage à Henri Cartier-Bresson jeudi et samedi sur ARTE
PARIS (AFP), le 05-08-2004
ARTE va rendre hommage jeudi soir et samedi soir au photographe Henri Cartier-Bresson, décédé mardi à l'âge de 95 ans, a annoncé la chaîne culturelle franco-allemande jeudi dans un communiqué.
Ce jeudi à 20h00, ARTE rediffusera un documentaire (13 minutes) de la série "Contact" (collection sur la photographie contemporaine), dans lequel Henri Cartier-Bresson "effectue au travers d'une sélection d'images (planches contact, épreuves, tirages...) un parcours rétrospectif sur le caractère et le sens de son oeuvre", selon le communiqué.
Samedi à 23h30, au début de son magazine culturel "Metropolis", la chaîne diffusera un sujet spécial d'une dizaine de minutes consacré à Henri Cartier-Bresson.
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| Posté le 05-08-2004 à 18:15:21
| Brigitte Bardot écrit à Poutine pour défendre les vétérinaires
MOSCOU (AFP), le 05-08-2004
L'actrice française Brigitte Bardot a pris la défense d'un vétérinaire russe qui doit passer en jugement pour avoir utilisé un anesthésiant interdit, dans une lettre au président Vladimir Poutine dont le texte est parvenu jeudi à l'AFP.
Il s'agit d'Alexandre Douka qui, accusé d'avoir utilisé de la kétamine, doit être jugé le 10 août et risque, selon l'actrice, 15 ans de prison.
"C'est ridicule, disproportionné, injuste et je fais appel à vous afin que le jugement fasse preuve d'une clémence exemplaire et mette un terme définitif à ces condamnations lamentables, qui scandalisent à juste titre l'opinion publique et me bouleversent car j'ai pour votre pays une immense estime", écrit Brigitte Bardot.
Elle rappelle être intervenue en janvier dernier en faveur des chiens, chats et autres animaux domestiques russes opérés sans anesthésie, le Comité d'Etat chargé de la lutte antidrogue ayant interdit aux vétérinaires d'utiliser la kétamine, le seul produit disponible.
L'actrice dit avoir alors été "impressionnée par la rapidité et l'efficacité" de l'intervention du président Poutine. "Aujourd'hui, je sollicite à nouveau votre aide en faveur des vétérinaires injustement poursuivis pour avoir refusé de faire souffrir les animaux qu'ils devaient opérer", déclare-t-elle.
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| Posté le 07-08-2004 à 16:54:52
| Les télés et les radios commémorent août 1944
PARIS (AFP), le 07-08-2004
Les télévisions et radios, particulièrement les chaînes publiques, célèbrent le 60e anniversaire du Débarquement en Provence et de la Libération de Paris en août 1944, avec la retransmission des cérémonies officielles et la diffusion de films et témoignages.
Cette commémoration se déroulera du 12 au 27 août sur les chaînes de la holding publique France Télévisions. Le 12 août, France 3 diffusera le film "Paris brûle-t-il ?" de René Clément, ainsi que les documentaires "20 ans en août 44" et "La guerre en couleurs". France 2 proposera notamment les 20 et 22 août le documentaire en deux épisodes "Churchill/de Gaulle". France 5 diffusera le documentaire "Eté 44" de Patrick Rotman le 27 août, après une programmation spéciale Libération à partir du 23 août.
Le 15 août, de 17h25 à 19h20, France 3 retransmettra les cérémonies commémoratives du Débarquement en Provence, baptisé "opération Dragon", en direct de la base aéronavale de Saint-Madrier et du porte-avions Charles de Gaulle ancré en rade de Toulon. Cette cérémonie, en présence du président de la République Jacques Chirac, du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, de la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie et d'une vingtaine de chefs d'Etat étrangers, sera également retransmise en direct sur les sites internet de France 3 (www.mediterranee.france3.fr) et (www.france3.fr).
Cette émission, présentée par Catherine Matausch et Jean-Bernard Vitiello, sera aussi diffusée par la chaîne francophone internationale TV5 sur tous ses réseaux. Radio France Internationale (RFI) va consacrer une journée spéciale d'antenne à cet événement avec notamment des documents sonores d'époque et des témoignages de vétérans.
Le 25 août, TF1 retransmettra en direct, et en haute définition, la cérémonie du 60e anniversaire de la Libération de Paris au cours de laquelle le président Chirac et le maire de Paris Bertrand Delanoë dévoileront une plaque commémorative à la Préfecture de Police. Mireille Mathieu chantera "Paris en colère" et Francis Huster lira la lettre d'un condamné à mort écrite la veille de son exécution.
"La captation des images sera réalisée avec des moyens haute définition" (HD), ce qui offrira une qualité d'image "supérieure de 20% à 25% à celle d'une captation normale" sur les téléviseurs non équipés pour recevoir la HD, a expliqué Gilles Amado, réalisateur de cette émission de TF1 en direct.
France 3 retransmettra également le 25 août depuis le Pont Neuf les festivités de la Libération de Paris, en particulier le défilé orchestré par Jérôme Savary de 16h50 à 18h20, avec des grands témoins de l'époque. Un documentaire d'archives inédites, "Images d'amateurs", sera diffusé. France 5 programmera le documentaire "Leclerc, le libérateur" et France 2 diffusera en fin de soirée le spectacle de Jérôme Savary.
Tout l'été, les rédactions de France 3 en régions consacreront une partie de leurs journaux à la commémoration de la libération de leurs villes.
Arte diffusera le 25 août à 20h45 le documentaire "Paris sera-t-il détruit ?" de Michael Busse et Maria-Rosa Bobbi, qui sera également à l'antenne de France 3 Paris-Ile-de-France Centre le 11 septembre à 15h55. Une projection gratuite de ce film sur écran géant aura lieu le 19 août à 20h00 sur le parvis de Notre-Dame à Paris.
Le groupe Radio France propose un site internet spécial sur la libération de la capitale (www.radiofrance.fr/rf/evenements/liberationparis/), avec des photos et des sons d'époque, comme un discours du général de Gaulle ou des messages personnels envoyés par Radio Londres.
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| Posté le 10-08-2004 à 14:05:25
| Karin Viard, pousse au crime et victime dans "Je suis un assassin"
PARIS (AFP), le 10-08-2004
Pousse au crime et victime dans "Je suis un assassin", un polar amoral et retors de Thomas Vincent, Karin Viard, déjà deux César pour "Haut les coeurs" et "Embrassez qui vous voudrez", explose cette année avec quatre films au compteur et un cinquième en tournage.
Dans "Je suis un assassin", adapté d'un roman de l'Américain Donald E. Westlake, Suzy pousse son mari (François Cluzet), écrivain en mal d'éditeur, à accepter un contrat que lui propose Kantor, auteur célèbre en mal d'inspiration (Bernard Giraudeau). Il s'agit de supprimer l'ex-femme de Kantor (Anne Brochet). Ce contrat sanglant est le début d'un engrenage infernal.
"Elle le pousse au crime mais après, elle se révèle tellement victime sacrifiée que ce n'est pas vraiment une garce", dit Karin Viard à l'AFP. C'est quelqu'un de malheureux, qui a peur de perdre l'homme de sa vie".
"Quand elle lui dit : +pourquoi tu la tuerais pas ?+, elle ne le pense pas forcément. Mais il avait juste besoin de ça pour le faire. Une parole en l'air peut parfois mettre le feu aux poudres."
Remarqué avec "Karnaval", son premier film, Thomas Vincent change radicalement de registre avec ce film noir, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, dont le scénario tordu et d'un cynisme grinçant réserve des surprises. Malgré son excès, caricatural ou grand guignol, il y a du Chabrol mâtiné de Hitchcock.
François Cluzet campe l'assassin en puissance qui peut se cacher en chacun de nous et Bernard Giraudeau un écrivain flamboyant et particulièrement fêlé.
Quant à Suzy, "elle pète les plombs, dit la comédienne, née à Rouen en 1966. C'est une grande malade que le meurtre de son mari va révéler. Quelqu'un dont la névrose, la folie, aurait pu rester totalement cachée toute sa vie."
Elle a une fascination érotique pour la violence et la mort, un personnage que Karin Viard n'avait jamais joué. "Il est tellement loin de moi qui suis plutôt concrète", dit l'Agathe de "Tatie Danielle", la Mademoiselle Plusse de "Delicatessen", la Coralie des "Randonneurs".
L'actrice, drolatique en "Nouvelle Eve", bouleversante dans "Haut les coeurs", frustrée dans "Embrassez qui vous voudrez", fan hypnotisée dans "Le rôle de sa vie", n'aime pas "les personnages trop beaux, trop gentils, trop héroïques. Ca ne me fait pas peur d'exprimer des sentiments négatifs. J'aime bien sauver des personnages qui ne sont pas forcément très aimables".
"Karin a un faux côté +Madame Tout le Monde+, dit Thomas Vincent. Elle a aussi une aura de star."
Karin Viard, à qui le Forum des Images a rendu hommage en juillet, a déjà tourné cette année un film adapté de Westlake, "Le couperet" de Costa Gavras, en post-production. Elle a pour mari José Garcia, "un cadre supérieur qui se retrouve au chômage. Moi je suis le pilier qui essaie de résister tant bien que mal à la destruction de la famille..."
Dans "L'ex-femme de sa vie", "une comédie romantique" encore inédite de Josiane Balasko, elle est l'ex-femme de Thierry Lhermitte, auteur de romans de gare. "Josiane est ma copine et travaille à SOS Psy." Enfin, dans "Avec ou sans enfants", une "comédie sociale" que tourne actuellement Christian Vincent, Karin Viard a pour partenaire Gérard Lanvin. "Ce sont deux personnes qui se rencontrent, qui s'aiment. Ils ont chacun deux enfants et ça se corse quand les enfants se rencontrent".
"Ca a été du non-stop. Je vais m'arrêter, je suis épuisée", dit l'actrice, mère de deux enfants. "En dehors de mon travail, tous les moments que j'ai c'est pour eux. Mais ça va se terminer fin août et je prendrais le temps qu'il faut pour rêver de nouveau et avoir de nouveau du désir
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| Posté le 10-08-2004 à 14:06:34
| Les films de la semaine: un tricolore face à une avalanche d'Américains
PARIS (AFP), le 09-08-2004
Alors que la part de marché des films français est tombée à 12% la semaine dernière face au rouleau-compresseur américain ("I, Robot", "Spider-Man" et "Shrek"), les tricolores ne présentent mercredi qu'un challenger face à la marée américaine : "Je suis un assassin", un polar psychologique.
Ce film de Thomas Vincent devra compter avec la concurrence de la nouvelle vague venue d'outre-Atlantique, notamment "Hellboy", un film fantastique, ainsi que "Garfield" et "Le tour du monde en 80 jours", destinés avant tout aux enfants.
- "Je suis un assassin" de Thomas Vincent (France - 1H47) - Kantor (Bernard Giraudeau), écrivain célèbre en mal d'inspiration, propose à Ben (François Cluzet), auteur de polars en mal d'éditeur, de supprimer sa femme (Anne Brochet) en échange d'une grosse somme d'argent. Suzy (Karin Viard), la femme frustrée de Ben, l'incite à accepter ce sanglant contrat... Remarqué avec "Karnaval", son premier film, Thomas Vincent change de registre et adapte un polar psychologique de l'Américain Donald E. Westlake avec un excellent trio d'acteurs. Sans être tout à fait abouti, il y a du Chabrol mâtiné de Hitchcock. Si les prémices sont plutôt difficiles à gober et le final frise le grand guignol, le scénario, tordu et surprenant, est d'un cynisme jubilatoire.
- "Garfield le film" (Garfield) de Peter Hewitt (USA - 1h20) - Garfield est le chat le plus heureux, le plus gourmand, le plus paresseux et le plus insolent de la terre. Mais patatras, son maître Jon hérite un jour de sa vétérinaire, dont il est secrètement amoureux, d'un chiot aussi affectueux qu'ingénu, prénommé Odie. Garfield veut s'en débarrasser à tout prix, jusqu'au moment où le chiot tombe aux mains du sinistre présentateur de télévision Happy Chapman : il se lance alors à la rescousse d'Odie.
- "Mariage et conséquences" (Jump tomorrow) de Joel Hopkins (USA/GB - 1h37) - George, un Africain timide et introverti, fait la connaissance d'Alicia, une jeune femme d'origine espagnole au fort tempérament. C'est le coup de foudre. Mais George s'est déjà engagé à épouser dans quatre jours une amie d'enfance au Nigeria, et Alicia doit passer au même moment la bague au doigt de son très sérieux professeur d'anglais. Leurs routes ne sont plus faites pour se croiser. Mais c'est sans compter sur Gérard (Hyppolite Girardot), un Français un peu envahissant au coeur brisé, qui aime les DS, la cuisine épicée et les histoires d'amour qui finissent bien, surtout quand il y met du sien.
- "Hellboy" de Guillermo del Toro (USA - 2h02) - Né des flammes de l'enfer, Hellboy (littéralement "l'enfant de l'enfer" ) a été élevé par le professeur Broom, incarné par l'acteur britannique John Hurt ("Elephant Man" ). Hellboy (Ron Perlman) a appris à maîtriser ses extraordinaires dons paranormaux et s'est constitué une étonnante famille : le télépathe Abe Sapiens et Liz Sherman, qui déclenche le feu par la seule force de sa pensée. Hellboy est amoureux de Liz (Selma Blair), qui hésite à retourner cet amour alors qu'elle aspire à la normalité. Inconnus du monde qu'ils protègent, Hellboy et les siens sont l'unique recours face au fou maléfique Raspoutine qui rêve de faire d'eux l'arme absolue qui pourrait détruire l'humanité.
- "Open water en eaux profondes" (Open water) de Chris Kentis (USA - 1h20) - Pour oublier le travail et se retrouver enfin, Susan et Daniel décident de partir en vacances aux Bahamas. Excellents plongeurs, ils s'inscrivent pour une sortie au large sur la barrière de corail. Le site est remarquable et le temps magnifique. Mais parce qu'il y a beaucoup de plongeurs, parce que l'équipage ne fait pas vraiment attention, le bateau repart sans eux. Susan et Daniel se retrouvent seuls, perdus en plein océan, dans des eaux infestées de requins.
- "Le tour du monde en 80 jours" de Franck Coraci (USA - 2h00) - Londres, dans les années 1880. Phileas Fogg (Steve Coogan) est un brillant inventeur et un inlassable bricoleur. Mais comme beaucoup d'authentiques génies, ses excentricités le font passer pour fou et ses dignes collègues de la Royal Academy of Science ne le prennent pas au sérieux. Phileas lance alors à son président, Lord Kelvin, un défi : il parie de faire le tour du monde en 80 jours. En cas de succès, Phileas deviendra président de l'académie. Sinon, il sera radié... Accompagné de son fidèle valet Passepartout (Jackie Chan) et de la jeune artiste française Monique (Cécile de France), il se lance dans cette folle course contre la montre.
- "Mafia love" (Avenging Angelo) de Joel Hopkins (USA - 1h34) - Au cours d'une fusillade dans un restaurant à New York, Agelo Allieghieri (Anthony Quinn), un parrain de la mafia, est abattu, alors que son garde du corps, Frankie Delano (Syvester Stallone), survit. Il a promis à son boss de protéger sa fille Jennifer (Madeleine Stowe). Celle-ci, élevée par des parents adoptifs, ignore tout de ses liens avec la mafia et des dangers qu'elle court.
- "Père et fille" (Jersey girl) de Kevin Smith (USA - 1h43) - Ollie Trinke (Ben Affleck) était un publicitaire new-yorkais branché qui avait tout pour être heureux jusqu'à la mort soudaine de sa femme. Seul avec un bébé sur les bras, le voilà obligé de s'éloigner de New-York et d'aller habiter chez son père, dans la banlieue du New Jersey où il avait passé toute sa jeunesse... Les années passent et il se contente désormais d'assurer le quotidien, sacrifiant son temps et son énergie à un boulot ingrat. Seule consolation : sa petite fille, Gertie, qu'il adore. Un jour, Ollie fait la connaissance de Maya (Liv Tyler). Belle, intelligente, et douée d'une forte personnalité, elle ne tarde pas à entrer dans sa vie.
- "Mon voisin le tueur 2" (The whole 10 yards 2) de Howard Deutch - Tueur à gages retraité, Jimmy "La Tulipe" Tudeski (Bruce Willis) mène une vie paisible et sans histoire au Mexique avec sa femme Jill (Amanda Peet). Du jour au lendemain, un pan de leur passé réapparaît en la personne de Nicholas "Oz" Oseranski (Matthew Perry), qui les supplie de sauver sa femme de la mafia bulgare. Jimmy refuse de l'aider mais de nouveaux visiteurs indésirables refont surface, dont le boss de la mafia bulgare, ce qui force Jimmy, Jill et Oz à cohabiter pour lutter ensemble.
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| Posté le 10-08-2004 à 14:07:58
| JO: l'importance grandissante des consultants sur les télévisions
PARIS (AFP), le 10-08-2004
Pour les Jeux Olympiques d'Athènes, les télévisions publiques (France Télévisions) et privées (Canal+ et Eurosport) alignent, aux côtés de leurs rédactions sportives, une armada de consultants, athlètes de haut niveau reconvertis, dont le rôle ne cesse de croître.
Le dernier en date, Stéphane Diagana (champion du monde du 400 mètres haie en 1997) a rejoint France Télévisions après avoir annoncé sa retraite et Canal affiche le judoka triple médaillé olympique David Douillet (venu de France Télévisions) et la triple médaillée olympique Marie-José Pérec qui exprime "un peu d'appréhension" dans ce nouveau rôle.
Côté privé, comme à Canal+, ou public comme à France Télévisions, les directeurs des services des sports invoquent, auprès de l'AFP, "la complémentarité" entre les journalistes et les consultants. Le rôle des consultants (Pierre Albaladejo travaillait déjà avec Roger Couderc dans les années 70) a pris de l'ampleur depuis les JO de Barcelone en 1992 sur Canal.
Pour Bruno Poulain, directeur des sports de Canal+, "Canal a toujours eu des consultants aux côtés des journalistes, depuis sa création en 1984. On leur demande avant tout d'apporter leur connaissance du sport et du milieu. S'ils ont un nom connu, cela apporte un plus en terme d'image et de crédibilité".
"La première chose que l'on demande à un consultant, explique-t-il, c'est de décrypter ce que l'on voit à l'antenne et de le faire comprendre, c'est aussi de faire vivre ce qu'il a pu connaître dans les coulisses ou à l'entraînement. Cela, un journaliste, aussi bon soit-il, ne l'a pas vécu".
Les rôles à Canal "sont clairement définis" : " le journaliste a un rôle d'animation et de description et le consultant un rôle d'analyse et de mise en valeur de l'événement".
Si à Canal+, quelques consultants historiques font aujourd'hui partie de la rédaction comme Jean-Claude Bouttier pour la boxe et George Eddy pour le basket, tel n'est pas le cas à France Télévisions.
Frédéric Chevit, directeur des sports de France Télévisions, assure: "Tous les membres de la rédaction des sports sont des journalistes. Les consultants restent bien dans leur rôle de consultant, apportant l'expérience de l'intérieur et le vécu. Nous associons un journaliste et un consultant mais il n'y aura jamais un consultant au poste de commentateur sans journaliste".
Il souligne qu'à "Canal, ce sont toujours des anciens joueurs qui font les interviews bord de terrain ou vestiaires. A France Télévisions, (...) la rédaction n'est pas prête à çà. Elle est plus jalouse de ses prérogatives que les journalistes de Canal qui ont compris qu'il y avait une vraie complémentarité".
Quant à l'acteur Jean Rochefort qui commentera les disciplines équestres, il est, selon M.Chevit, "l'un des hommes les plus compétents" dans ce domaine, conseiller pour l'image auprès de la Fédération française d'équitation et lui-même éleveur".
Il reconnaît que les "cachets" des consultants suscitent dans la rédaction des tensions de la part "d'une poignée qui cherchent toujours une raison de manifester du mécontentement". Mais, assure-t-il sans citer de chiffre, "les tarifs du privé sont entre deux et quatre fois plus importants que les nôtres et je suis reconnaissant envers Stéphane Diagana d'avoir choisi France Télévisions plutôt que Canal+".
A France Télévisions, souligne-t-il, "les contrats des consultants sont stables voire en baisse", compte tenu d'une inflation annuelle de 2%. Ainsi pour le foot, "Laurent Blanc a un contrat équivalent à 40% de celui d'Eric Cantona en 1994".
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| Posté le 11-08-2004 à 15:17:57
| Les Britanniques regardent la télévision pendant 26,1 heures par semaine
LONDRES (AFP), le 11-08-2004
Les Britanniques ont regardé en moyenne en 2003 la télévision pendant 26,1 heures par semaine, soit une progression de 2% par rapport à 1999, a indiqué mercredi dans son rapport annuel l'Ofcom, l'autorité britannique de régulations des télécoms et de l'audiovisuel.
Le rapport de l'Ofcom souligne que les Britanniques passent de plus en plus de temps devant les différents médias à leur disposition: la durée d'écoute de la radio a progressé de 6% entre 1999 et 2003 pour s'établir à 43,5 heures par semaine, a relevé l'Ofcom.
La durée hebdomadaire de connection à internet a été mulipliée par six entre 1999 et 2003, pour s'établir à 16 heures par semaine dans les foyers disposant d'un accès à haut débit, a précisé l'Ofcom.
"L'émergence de nouvelles technologies, la muliplication des opérateurs et l'innovation de leurs offres a accru les possibilités de choix pour les consommateurs", a reconnu l'autorité de régulation.
Selon l'Ofcom, le développement de l'offre numérique par le cable, satellite ou TNT, s'est traduit par l'augmentation du nombre de chaînes de télévision disponibles, à 271 en 2003, contre 56 en 1999.
Même constat pour le nombre de stations radio qui sont passés de 218 à 325 de 1999 à 2003.
"Quelques 53% des foyers britanniques reçoivent d'une façon ou d'un autre la télévision numérique", a indiqué l'Ofcom.
Par ailleurs, a ajouté l'Ofcom, les dépenses des ménages britanniques pour regarder la télévision ont augmenté de 62% pour s'établir à 4,36 livres (6,6 euros) par semaine en 2003, contre 2,68 L en 1999.
Conséquence, a souligné le rapport, "pour la première fois de l'histoire de la télévision en Grande-Bretagne, le montant recueilli par les chaînes de télévision payantes par les abonnements a dépassé leurs recettes publicitaires".
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| Posté le 11-08-2004 à 15:18:49
| Disney: TV câblée et parcs en redressement compensent les flops au cinéma
BURBANK (AFP), le 11-08-2004
Le géant américain des médias et du divertissement Walt Disney a annoncé mardi une hausse de 20% de son bénéfice net au 3ème trimestre 2003/04, à 604 millions de dollars, de bons résultats dans la télévision câblée (ESPN) et les parcs de loisirs compensant les flops au cinéma.
Sur la même période de l'exercice précédent Disney avait dégagé un bénéfice net de 502 millions USD. Calculé par action le bénéfice ressort à 29 cents contre 24 cents il y a un an.
En excluant une provision de 56 M USD liée à la restructuration des magasins Disney, le BPA n'est plus que de 27 cents. Les analystes, calculant leurs prévisions hors éléments exceptionnels, tablaient précisément sur 27 cents, selon First Call.
Le chiffre d'affaires du groupe a progressé de 17% à 7,47 mds USD contre 6,38 mds USD au 3ème trimestre 2002/03.
"La croissance continue de nos bénéfices ce trimestre, emmenée par (la chaîne sportive) ESPN et nos autres réseaux câblés, nous met en bonne position pour parvenir à une hausse de plus de 50% des bénéfice sur l'ensemble de l'exercice", a commenté le PDG Michael Eisner, cité dans le communiqué.
Le groupe avait lancé cet objectif de croissance il y a trois mois, a-t-il rappelé.
Les bons résultats du trimestre passé sont "une preuve supplémentaire que la direction actuelle fournit la solide performance promise", a ensuite indiqué devant des analystes le PDG, qui a dû faire face en début d'année à une fronde sans précédent d'actionnaires.
Sur la période avril-juin, le groupe Disney a vu son chiffre d'affaires croître dans toutes ses divisions, particulièrement dans les parcs de loisirs (+32%) dont la fréquentation avait souffert il y a un an de craintes d'attentats en raison de la guerre en Irak.
Le bénéfice d'exploitation a progressé partout sauf dans les studios de cinéma, pour lesquels la comparaison est cette fois défavorable. Il y a un an, les recettes de films Disney en salles avaient été dopées par "Le Monde de Nemo", produit en collaboration avec les studios d'animation Pixar.
Dans le cinéma, le bénéfice d'exploitation a chuté de 61% à 28 M USD pour des ventes ayant gagné 19% à 1,71 milliard USD. Les productions actuelles déçoivent (Alamo, Le tour du monde en 80 jours etc..) aux Etats-Unis et obligent le groupe à passer des provisions pour dépréciation d'actifs.
Dans les réseaux médias (réseau hertzien ABC et chaînes câblées), le bénéfice d'exploitation a pris 15% à 673 M USD, pour un chiffre d'affaires en hausse de 8% à 2,93 mds USD. Les recettes publicitaires sont à la mesure des taux d'audiences sur ESPN, mais aussi sur ABC Family, a souligné Disney.
Dans les parcs, le bénéfice d'exploitation a gagné 20% à 421 M USD, pour un chiffre d'affaires en hausse de 32% à 2,89 mds USD. La consolidation de Eurodisney et de Hong Kong Disneyland a compté pour environ 60% du gain du c.a, le reste étant dû à une meilleure fréquentation de parcs américains.
Dans les produits dérivés, le bénéfice d'exploitation a bondi de 95% à 76 M USD, tandis que les ventes gagnaient 9% à 541 M USD. Le groupe bénéficie de réductions de coûts avec la fermeture de magasins non rentables.
Disney, qui cherche à se séparer de l'ensemble de ses Stores (hors parcs de loisirs), avait indiqué début juin être en discussions avec la chaîne de magasins américaine The Children's Place afin de lui céder l'exploitation de ses quelque 300 boutiques nord-américaines.
Mardi, le groupe a annoncé avoir signé le 4 août "une lettre d'intention non exécutoire afin de négocier la possible vente" de ses magasins aux USA et Canada.
Il n'a pas cité le nom de l'acheteur pressenti, mais souligné que la finalisation d'une telle transaction au 1er trimestre 2004/05 (clos fin décembre) devrait entraîner une nouvelle provision, d'un montant de 40 à 50 M USD.
Sur les neuf premiers mois de son exercice, Disney a plus que doublé son bénéfice net à 1,83 milliard USD contre 852 millions USD sur la même période de 2002/03. Le chiffre d'affaires est passé dans le même temps de 20,05 à 23,21 milliards USD, soit un gain de 16%.
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| Posté le 12-08-2004 à 17:01:01
| Les films de la semaine: un tricolore face à une avalanche d'Américains
PARIS (AFP), le 10-08-2004
Alors que la part de marché des films français est tombée à 12% la semaine dernière face au rouleau-compresseur américain ("I, Robot", "Spider-Man" et "Shrek"), les tricolores ne présentent mercredi qu'un challenger face à la marée américaine : "Je suis un assassin", un polar psychologique.
Ce film de Thomas Vincent devra compter avec la concurrence de la nouvelle vague venue d'outre-Atlantique, notamment "Hellboy", un film fantastique, ainsi que "Garfield" et "Le tour du monde en 80 jours", destinés avant tout aux enfants.
- "Je suis un assassin" de Thomas Vincent (France - 1H47) - Kantor (Bernard Giraudeau), écrivain célèbre en mal d'inspiration, propose à Ben (François Cluzet), auteur de polars en mal d'éditeur, de supprimer sa femme (Anne Brochet) en échange d'une grosse somme d'argent. Suzy (Karin Viard), la femme frustrée de Ben, l'incite à accepter ce sanglant contrat... Remarqué avec "Karnaval", son premier film, Thomas Vincent change de registre et adapte un polar psychologique de l'Américain Donald E. Westlake avec un excellent trio d'acteurs. Sans être tout à fait abouti, il y a du Chabrol mâtiné de Hitchcock. Si les prémices sont plutôt difficiles à gober et le final frise le grand guignol, le scénario, tordu et surprenant, est d'un cynisme jubilatoire.
- "Garfield le film" (Garfield) de Peter Hewitt (USA - 1h20) - Garfield est le chat le plus heureux, le plus gourmand, le plus paresseux et le plus insolent de la terre. Mais patatras, son maître Jon hérite un jour de sa vétérinaire, dont il est secrètement amoureux, d'un chiot aussi affectueux qu'ingénu, prénommé Odie. Garfield veut s'en débarrasser à tout prix, jusqu'au moment où le chiot tombe aux mains du sinistre présentateur de télévision Happy Chapman : il se lance alors à la rescousse d'Odie.
- "Mariage et conséquences" (Jump tomorrow) de Joel Hopkins (USA/GB - 1h37) - George, un Africain timide et introverti, fait la connaissance d'Alicia, une jeune femme d'origine espagnole au fort tempérament. C'est le coup de foudre. Mais George s'est déjà engagé à épouser dans quatre jours une amie d'enfance au Nigeria, et Alicia doit passer au même moment la bague au doigt de son très sérieux professeur d'anglais. Leurs routes ne sont plus faites pour se croiser. Mais c'est sans compter sur Gérard (Hyppolite Girardot), un Français un peu envahissant au coeur brisé, qui aime les DS, la cuisine épicée et les histoires d'amour qui finissent bien, surtout quand il y met du sien.
- "Hellboy" de Guillermo del Toro (USA - 2h02) - Né des flammes de l'enfer, Hellboy (littéralement "l'enfant de l'enfer" ) a été élevé par le professeur Broom, incarné par l'acteur britannique John Hurt ("Elephant Man"). Hellboy (Ron Perlman) a appris à maîtriser ses extraordinaires dons paranormaux et s'est constitué une étonnante famille : le télépathe Abe Sapiens et Liz Sherman, qui déclenche le feu par la seule force de sa pensée. Hellboy est amoureux de Liz (Selma Blair), qui hésite à retourner cet amour alors qu'elle aspire à la normalité. Inconnus du monde qu'ils protègent, Hellboy et les siens sont l'unique recours face au fou maléfique Raspoutine qui rêve de faire d'eux l'arme absolue qui pourrait détruire l'humanité.
- "Open water en eaux profondes" (Open water) de Chris Kentis (USA - 1h20) - Pour oublier le travail et se retrouver enfin, Susan et Daniel décident de partir en vacances aux Bahamas. Excellents plongeurs, ils s'inscrivent pour une sortie au large sur la barrière de corail. Le site est remarquable et le temps magnifique. Mais parce qu'il y a beaucoup de plongeurs, parce que l'équipage ne fait pas vraiment attention, le bateau repart sans eux. Susan et Daniel se retrouvent seuls, perdus en plein océan, dans des eaux infestées de requins.
- "Le tour du monde en 80 jours" de Franck Coraci (USA - 2h00) - Londres, dans les années 1880. Phileas Fogg (Steve Coogan) est un brillant inventeur et un inlassable bricoleur. Mais comme beaucoup d'authentiques génies, ses excentricités le font passer pour fou et ses dignes collègues de la Royal Academy of Science ne le prennent pas au sérieux. Phileas lance alors à son président, Lord Kelvin, un défi : il parie de faire le tour du monde en 80 jours. En cas de succès, Phileas deviendra président de l'académie. Sinon, il sera radié... Accompagné de son fidèle valet Passepartout (Jackie Chan) et de la jeune artiste française Monique (Cécile de France), il se lance dans cette folle course contre la montre.
- "Mafia love" (Avenging Angelo) de Joel Hopkins (USA - 1h34) - Au cours d'une fusillade dans un restaurant à New York, Agelo Allieghieri (Anthony Quinn), un parrain de la mafia, est abattu, alors que son garde du corps, Frankie Delano (Syvester Stallone), survit. Il a promis à son boss de protéger sa fille Jennifer (Madeleine Stowe). Celle-ci, élevée par des parents adoptifs, ignore tout de ses liens avec la mafia et des dangers qu'elle court.
- "Père et fille" (Jersey girl) de Kevin Smith (USA - 1h43) - Ollie Trinke (Ben Affleck) était un publicitaire new-yorkais branché qui avait tout pour être heureux jusqu'à la mort soudaine de sa femme. Seul avec un bébé sur les bras, le voilà obligé de s'éloigner de New-York et d'aller habiter chez son père, dans la banlieue du New Jersey où il avait passé toute sa jeunesse... Les années passent et il se contente désormais d'assurer le quotidien, sacrifiant son temps et son énergie à un boulot ingrat. Seule consolation : sa petite fille, Gertie, qu'il adore. Un jour, Ollie fait la connaissance de Maya (Liv Tyler). Belle, intelligente, et douée d'une forte personnalité, elle ne tarde pas à entrer dans sa vie.
- "Mon voisin le tueur 2" (The whole 10 yards 2) de Howard Deutch - Tueur à gages retraité, Jimmy "La Tulipe" Tudeski (Bruce Willis) mène une vie paisible et sans histoire au Mexique avec sa femme Jill (Amanda Peet). Du jour au lendemain, un pan de leur passé réapparaît en la personne de Nicholas "Oz" Oseranski (Matthew Perry), qui les supplie de sauver sa femme de la mafia bulgare. Jimmy refuse de l'aider mais de nouveaux visiteurs indésirables refont surface, dont le boss de la mafia bulgare, ce qui force Jimmy, Jill et Oz à cohabiter pour lutter ensemble.
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| | fredchoucas | | Administrateur | | | 8568 messages postés |
| Posté le 12-08-2004 à 17:03:48
| JO-2004: Les Jeux d'Athènes à la télévision française
PARIS (AFP), le 12-08-2004
Le holding public France Télévisions, avec France 2 et France 3, la chaîne cryptée Canal+ et la chaîne Eurosport, du groupe TF1, consacreront chacune, du 13 au 29 août, des centaines d'heures de programme à la retransmission, pour une bonne part en direct, des jeux Olympiques d'Athènes.
France Télévisions annonce 400 heures d'antennes, 184 sur France 2, 216 sur France 3. En passant d'une chaîne à l'autre, les téléspectateurs du service public pourront ainsi regarder les jeux en permanence, sept jours sur sept, 24 heures sur 24 et même 26 heures sur 24 si l'on tient compte du fait que, pendant la nuit, deux heures de programmes sportifs différents seront diffusées en simultané sur chaque chaîne.
"En tout notre mobilisation représentera près de 400 heures d'antenne", a souligné Frédéric Chevit, directeur des Sports de France Télévisions. Mais, a-t-il admis, "nous ne pourrons être exhaustifs: il faudrait trois ans de diffusion ininterrompue, sur les deux chaînes, pour diffuser la totalité des JO".
France Télévisions annonce plus de 15 heures de direct quotidien (de 07h20 à 23h00), en alternance sur France 2 et France 3, avec notamment les cérémonies d'ouverture (le 13 août de 20h00 à 23h00) et de clôture, le 29 août de 20h00 à 23h00.
Selon Frédéric Chevit, France Télévisions se propose de "montrer ce que le public attend, c'est-à-dire les disciplines majeures des JO: athlétisme, natation et sports collectifs, en plus des sports où la France est qualifiée". Mais le patron des sports veut aussi "surprendre les téléspectateurs", en leur proposant "des sports moins connus mais tout aussi spectaculaires".
Chaîne cryptée, Canal+, se propose également de faire du direct depuis la Grèce, sept jours sur sept, du 13 au 29 août, avec notamment trois émissions quotidiennes en clair, de 07h30 à 08h30, de 13h00 à 14h00 et de 19h00 à 20h00.
Le groupe Canal+ mettra en outre à contribution les quatre autres chaînes dont elle dispose sur le câble et le satellite. L'évènement sera diffusé 24 heures sur 24 en numérique sur Canal+ Sport, en direct le jour, en rediffusion la nuit.
Les chaînes thématiques i-Télé et Planète proposeront une programmation complémentaire: un "journal des jeux", réactualisé toutes les heures sur i-Télé, des documentaires sur Planète.
Sport+ diffusera en direct et en intégralité les tournois de football masculin et féminin.
Enfin, Eurosport, chaîne du câble et du satellite, du groupe TF1, qui a acquis les droits à Canal+, rendra compte des Jeux en permanence, 24 heures sur 24, du 13 au 29 août, avec plusieurs heures de direct chaque jour.
La chaîne se propose en particulier de diffuser toutes les épreuves de natation et d'athlétisme dans leur intégralité, notamment les finales de natation, le 21 août, de 19h30 à 20h30, ou encore le marathon messieurs, le 29, de 17h00 à 19h15.
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| Posté le 24-08-2004 à 16:27:35
| Les films de la semaine: mariage et libido à la dérive
PARIS (AFP), le 23-08-2004
Quatre films français débarquent dans les salles cette semaine, dont le dernier Yvan Attal ("Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" ) sur la dérive du mariage et des quadragénaires. La réalisatrice Danièle Dubroux se penche de son côté sur les problèmes de libido dans "Eros thérapie".
Sortent également "Exils" de Tony Gatlif, couronné par le prix de la mise en scène à Cannes, et "Un fils", qui aborde les rapports complexes entre deux générations.
Côté étranger, il faut noter la très belle interprétation de Vanessa Redgrave dans "Mrs Dalloway", adaptation du roman éponyme de Virginia Woolf.
- "Eros thérapie" de Danièle Dubroux (France - 1h45) - Une jeune fille de bonne famille bisexuelle (Catherine Frot), un mari relégué au garage (François Berléand) qui espère reconquérir sa femme, un jeune homme fougueux que les situations tordues excitent un peu trop (Melvil Poupaud)... Une mystérieuse maison close vient d'ouvrir et propose des traitements de choc, menés par des dominatrices, "pour soulager tous vos problèmes de libido". Les voilà tous embarqués dans une thérapie intensive qui va les mener au bout d'eux-mêmes. Mais celle-ci comporte un risque majeur : la mort. Eros et Thanatos se disputent la partie, dans les jeux de l'amour et du désir.
- "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" d'Yvan Attal (France - 1h40) - Vincent (Yvan Attal) vit avec Gabrielle (Charlotte Gainsbourg) et Georges (Alain Chabat) avec Nathalie (Emmanuelle Seigner). Ils ont chacun un petit garçon de cinq ans et ont l'impression d'étouffer, de s'embourgeoiser et même de s'être faits piéger par une société qui les a poussés à travailler, se marier et faire des enfants. Ils envient la liberté de leur copain Fred (Alain Cohen), célibataire qui sort avec de belles filles et n'a pas d'heure. Evidemment, Fred ne rêve lui que d'une chose, c'est d'être comme Vincent et Georges - rangé, marié, des enfants - et de tenter de donner un sens à sa vie. Mais on apprend que Vincent vit une histoire avec une autre femme.
- "Exils" de Tony Gatlif (France - 1h43) - Un jour, Zano (Romain Duris) propose cette idée un peu folle à sa compagne Naïma (Lubna Azabal) : traverser la France et l'Espagne pour rejoindre Alger et connaître, enfin, la terre qu'ont dû fuir leurs parents autrefois. Presque par défi, avec la musique comme seul bagage, ces deux enfants de l'exil se lancent sur la route. Epris de liberté, ils se laissent un temps griser par la sensualité de l'Andalousie avant de se décider à franchir la Méditerranée. D'une rencontre à l'autre, d'un rythme techno à un air de flamenco, Zano et Naïma refont, à rebours, le chemin de l'exil. Avec, au bout du voyage, la promesse d'une reconquête d'eux-mêmes... Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2004.
- "Crime contre l'humanité" (The statement) de Norman Jewison (Canada/France/Royaume Uni - 1h59) - Dans la France d’aujourd’hui, Pierre Brossard (Michael Caine), criminel de guerre pendant sa jeunesse, a échappé aux poursuites judiciaires et vit une vie anonyme protégé par des éléments politiques de droite au sein même de l’Eglise catholique. Une juge ambitieuse (Tilda Swinton) et un colonel scrupuleux (Jeremy Northam) rouvrent un dossier vieux de 50 ans pour retrouver la trace de Brossard. En parallèle, de mystérieux assassins traquent le fugitif, déterminés à l’éliminer avant qu’il ne soit arrêté.
- "Mrs Dalloway" de Marleen Gorris (USA - 1h37) - Adapté du roman éponyme de Virginia Woolf. 1923 : une journée dans la vie de Clarissa Dalloway (Vanessa Redgrave). Mrs Dalloway va donner une de ses fameuses réceptions se soir-là dans sa maison de Westminster. La journée de Clarissa se transforme en un monologue intérieur. Ses émotions iront de la jubilation durant sa promenade matinale à l'introspection pour atteindre au cours de la soirée une profonde mélancolie.
- "Un fils" d'Amal Bedjaoui (France - 58 min) - Selim, jeune homme à la dérive, mène une double vie. La nuit, il se prostitue dans des clubs avec son amie Louise. Le dimanche, il déjeune en tête à tête avec son père Omar qui vit enfermé dans le deuil de sa femme. Depuis, la relation de Selim avec son père s'est construite dans le mensonge et le secret. De lons silences s'installent entre eux et toutes les tentatives de Selim pour se rapprocher de son père échouent. Ils passent l'un à côté de l'autre sans parvenir à se rencontrer.
- "Cabin Fever" d'Eli Roth (USA - 1h34) - Interdit aux moins de 16 ans - Trois jeunes hommes et deux jeunes filles ont loué une cabane dans la forêt pour y fêter la fin de leurs études et profiter des derniers jours de liberté avant d'entrer dans le monde du travail. Mais la fiesta tourne au cauchemar quand un ermite infecté par un mystérieux virus fait son apparition. Les cinq jeunes gens vont devoir faire face à ce terrible virus qui dévore les chairs de ses victimes...
- "Mon boss, sa fille et moi" (My boss's daughter) de David Zucker (USA - 1h25) - Jeune recrue d'une société d'édition, Tom Stansfield (Ashton Kutcher) ferait tout pour plaire à son patron, Jack Taylor (Terence Stamp), et surtout à sa fille Lisa, interprétée par Tara Reid. Un dévouement qui le conduit à accepter, pour un soir, de veiller sur leur résidence abritant l'oiseau chéri de son "boss", un hibou répondant au doux nom de O.J. Une paisible mission de gardiennage qui tourne rapidement au vinaigre alors que s'échappe l'animal et que débarquent dans la maison une kyrielle de personnages loufoques venus profiter de l'absence du propriétaire. Ponctuée de gags plus où moins attendus, cette nuit de folie donne lieu à une comédie typiquement américaine dans la veine des précédentes réalisations de David Zucker ("Y a-t-il un pilote dans l'avion?"; "Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood?").
- Reprises : "Charley chase follies" de Leo McCarey (USA - 1h35); "On murmure dans la ville (People will talk) de Joseph Mankiewicz (USA - 1h50); "Snake eyes" d'Abel Ferrara (USA - 1h40)
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| Posté le 25-08-2004 à 11:38:23
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Océan noir en tête du box-office au Québec
Presse Canadienne (PC)
Le film Océan noir est en tête du box-office québécois.
Après son premier week-end d'exploitation au Québec, le film qui est sorti vendredi dernier occupe la tête du box-office devant des films comme L'Exorciste: le commencement ou Alien vs Prédateur. Les 56 salles de cinéma, où le film est présenté, ont amassé 292 030$.
À l'affiche dans quelques salles à New York et Los Angeles depuis le 6 août, le fims intitulé Open Water en anglais, a ouvert partout au Canada et aux États-Unis venredi dernier.
À ce jour, les recettes totales en Amérique du Nord s'élèvent à 14,83M$US, selon le distributeur Christal Films.
L'écran ayant cumulé les meilleures recettes au Canada est celui du Cinéma Paramount, à Montréal, avec 24 713$ pour le week-end.
Ce film écrit et réalisé par Chris Kentis est inspiré d'un fait véçu. Au cours d'une excursion de plongée sous-marine, un couple de vacanciers est abandonné par erreur au milieu de l'océan. Pendant 24 heures, le couple essaie de tout faire pour rester en vie.
Océan noir n'emploie pas d'effets spéciaux. Les acteurs Blanchard Ryan et Daniel Travis ont passé plus de 120 heures en eaux profondes, au large des Bahamas parmi une faune marine très diversifiée, dont notamment de vrais requins.
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| Posté le 25-08-2004 à 11:39:05
| Décès du réalisateur Daniel Petrie
Associated Press (AP)
Le réalisateur Daniel Petrie, auteur de Lassie: des amis pour la vie ou de L'Associé avec Whoopie Goldberg est mort dimanche dans sa villa de Los Angeles à l'âge de 83 ans, a annoncé son fils.
Vainqueur de l'Emmy Award en 1976, pour son film Eleanor et Franklin, Daniel Petrie avait consacré une carrière longue de cinquante ans au cinéma et à la télévision. Il est décédé d'un cancer.
Tourné d'abord vers la télévision, il s'est fait connaître au cinéma avec son film antiraciste Le raisin au soleil puis avec Un printemps sous la neige (Fort Apache, The Bronx), qui raconte la vie d'un commissariat à New York, film dans lequel jouait Paul Newman.
«Toute son oeuvre est parcourue par une véritable préoccupation pour la condition humaine», a affirmé son fils Daniel Petrie Jr au journal le Hollywood Reporter. «Il a abordé des sujets difficiles et était souvent en avance sur son temps», a-t-il ajouté.
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| Posté le 25-08-2004 à 11:39:53
| Montréal accueille un tournage de 52M$
Agnès Gaudet -Journal de Montréal
Le Wolverine de X-Men, Hugh Jackman, débarque à Montréal. L’acteur australien entreprendra le tournage d’un film de 52M$, The Fountain, dans les studios Mel’s dans quelques semaines. Jackman remplace Brad Pitt dans ce long métrage de science-fiction.
The Fountain est un film américain produit par Warner Bros. L’équipe de production est déjà à Montréal pour monter les décors. Le film nécessite quatre grands studios chez Mel’s Cité du cinéma, plusieurs locaux de production et des bureaux de travail. Les acteurs arriveront au début de novembre.
C’est grâce à Michel Trudel, patron de Mel’s, que The Fountain est tourné à Montréal, avec toutes les retombées économiques qu’un projet pareil représente. L’homme d’affaires a carrément volé le projet à New York grâce à ses prix compétitifs. Il a signé ce gros contrat qu’il tentait de décrocher depuis un an vendredi soir dernier. Il en est arrivé à une entente après de longues négociations en cette période où les productions américaines ne courent pas les rues montréalaises.
Sans Cate et Brad
The Fountain est tourné par Darren Aronofsky, un jeune cinéaste très prometteur qui en a également écrit le scénario. On sait que le film devait d’abord être tourné durant l’automne 2001, mais a été remis à l’année suivante à la suite de la grossesse de Cate Blanchett, qui devait y tenir un des trois premiers rôles. Le tournage a encore été reporté quand Brad Pitt a abandonné le projet pour tourner dans la méga-production Troie, aussi produite par la Warner.
Brad Pitt a été remplacé par Hugh Jackman, un bien pour un mal, Jackman étant très populaire auprès des jeunes, surtout depuis la sortie du récent film d’action Van Helsing, qui a fait 1,8M$ au box-office québécois au début de l’été.
Après The Aviator
Le scénario original de The Fountain a été modifié, faisant baisser son budget de 98M$ à 52M$. Le premier rôle féminin a été confié à Rachel Weisz (Runaway Jury). Le détenteur du troisième rôle principal n’a pas encore été annoncé. On sait toutefois que l’actrice Ellen Burstyn sera aussi de la distribution.
The Fountain se déroule sur trois siècles et raconte l’histoire des trois derniers survivants de la Terre, deux hommes et une femme, pris dans un triangle amoureux. Il s’agirait aussi d’une quête pour l’immortalité à travers un « arbre de vie » trouvé en Amérique centrale.
Selon Michel Trudel, des studios Mel’s, une quinzaine de séries et films québécois se tournent présentement dans les studios de la Cité du cinéma. Quant à The Fountain, il est un des plus gros contrats décrochés auprès des Américains depuis The Aviator, mettant en vedette Leonardo DiCaprio, il y a six mois. Deux autres méga-productions américaines sont en négociations pour venir tourner à Montréal, une de 65M$, l’autre de 39M$.
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| Posté le 26-08-2004 à 11:52:40
| Prix international pour Un gars, une fille
Presse Canadienne (PC)
La série Un gars, une fille a raflé une Nymphe d'or lors de la 44e édition du Festival de Télévision de Monte Carlo.
Grâce à sa distribution mondiale du succès québécois Un gars, une fille, Distraction Formats a triomphé dans la catégorie «Programme scénarisé de l'année».
Distraction distribue depuis sept ans Un gars, une fille, sous l'appellation internationale Love Bugs.
Le format a été vendu dans 30 territoires à ce jour.
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| Posté le 26-08-2004 à 11:53:21
| Rodney Dangerfield subit une opération importante
Associated Press (AP)
Rodney Dangerfield va subir une importante intervention chirurgicale mercredi mais il ne perd pas son sens de l'humour pour autant.
Les médecins doivent lui remplacer une valve cardiaque malgré ses 82 ans. Lorsque des journalistes lui ont demandé s'il allait demeurer longtemps à l'hôpital, il a répondu une semaine si les choses vont bien et peut-être une heure et demie si ça va mal.
Rodney Dangerfield prépare cette opération depuis longtemps alors que l'an dernier, les médecins ont pratiqué une intervention au cerveau pour réduire les risques en vue de l'opération d'aujourd'hui.
Une fois remis, il a déjà plusieurs apparitions publiques prévues à son agenda dès cet automne.
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| Posté le 26-08-2004 à 11:53:53
| Le FCMM ouvrira avec Clean
Presse Canadienne (PC)
Le Festival du nouveau cinéma de Montréal a annoncé mardi que le film Clean d'Olivier Assayas marquera l'ouverture de sa 33e édition, le 14 octobre.
Le film sera précédé du court métrage d'animation Ryan de Chris Landreth.
Clean raconte la vie d'Emily, qui n'a qu'une obsession: récupérer son fils, que ses beaux-parents élèvent loin d'elle. Pour y parvenir, il faudra qu'elle reconstruise sa vie, qu'elle devienne «clean».
Maggie Cheung (du film In The Mood for Love), joue le rôle de Emily, et a reçu le Prix d'interprétation féminine au dernier Festival de Cannes. Outre Maggie Cheung, Clean réunit à l'écran Nick Nolte, Don McKellar, Béatrice Dalle et Jeanne Balibar.
C'est la deuxième fois que le réalisateur français Olivier Assayas (Irma Vep, Les Destinées sentimentales) sera de passage au festival.
Il s'était fait découvrir à Montréal en 1986 avec son premier long métrage, Désordre.
La grande première de Clean inclura les actrices Maggie Cheung et Béatrice Dalle (37,2 le matin) ainsi que le producteur canadien Niv Fichman (Le Violon rouge, Trente-deux films brefs sur Glenn Gould).
Distribué au Canada par TVA Films, Clean, dont la sortie en salle est prévue pour la fin octobre, est une co-production de la France, du Canada et du Royaume-Uni.
Coproduit par Copper Heart Entertainment et l'ONF, Ryan, nouveau court métrage 3D du réalisateur canadien Chris Landreth, est un hommage au pionnier de l'animation canadienne Ryan Larkin qui, il y a trente ans, a travaillé avec Norman McLaren à l'Office national du film.
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| Posté le 26-08-2004 à 11:54:36
| Un film d'horreur ouvre Image+Nation
Presse Canadienne (PC)
IMAGE+NATION, le Festival international du film gay et lesbien de Montréal, a annoncé que le film d'ouverture de sa 17e édition sera Hellbent, réalisé par Paul Etheredge-Ouzts.
On a donc choisi un film d'horreur gay pour donner le coup d'envoi du Festival le jeudi 23 septembre prochain au Cinéma Le Parisien à Montréal.
Joseph Wolf, qui est le co-scénariste du film, a déjà fait des classiques du cinéma d'horreur tel Halloween.
Le film suit 5 hommes gays dans leur lutte pour rester en vie lors d'une des nuits les plus animées de West Hollywood, la nuit d'Halloween.
Paul Etheredge-Ouzts, sera à Montréal pour présenter le film lors de la soirée d'ouverture.
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| Posté le 26-08-2004 à 11:55:17
| Supplémentaires pour Le diner de cons
Presse Canadienne (PC)
Il y aura d'autres supplémentaires de la pièce Le diner de cons présentée au Théâtre Le Patriote de Sainte-Agathe, dans les Laurentides.
Les dernières supplémentaires de l'année auront lieu les 4, 5, 11 et 12 septembre.
Depuis la première à l'été 2003, plus de 77 000 spectateurs ont vu la pièce à succès de Francis Veber, adaptée à la québécoise et mise en scène par Claude Maher.
Pour l'achat de billets, on s'adresse au Théâtre le Patriote de Sainte-Agathe au 1 888 326-3655 ou au réseau Admission au (514) 790-1245.
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| Posté le 26-08-2004 à 11:56:04
| 100 premières au Festival du film de Toronto!
Presse Canadienne (PC)
Les organisateurs du Festival international du film de Toronto ont aligné les noms connus — de Kevin Spacey à Al Pacino, en passant par Scarlett Johansson et Kenneth Branagh — au moment de faire connaître, mardi, les derniers détails de la programmation de la prochaine édition.
Cent des 328 films projetés au cours des dix jours du festival annuel le seront en première mondiale, ont-ils claironné à l'occasion de leur présentation, organisée en plein air sur la place de l'hôtel de ville de Toronto. L'édition 2003 avait eu droit à 63 premières internationales.
«Les cinéastes et les distributeurs ont simplement décidé que nous sommes l'endroit où ils veulent que leurs films soient projetés en premier lieu», a déclaré Noah Cowan, le codirecteur du festival. Une telle abondance reflète, selon lui, la composition multiculturelle et multilinguistique de la ville.
Le fait qu'autant de cinéastes internationaux accordent la primeur de leur film à Toronto équivaut à un véritable hommage aux cinéphiles de cette ville, a-t-il renchéri.
Parmi les films les plus impatiemment attendus sur les écrans du festival, qui se déroulera du 9 au 18 septembre, on peut mentionner celui qu'a réalisé Kevin Spacey autour de la vie du chanteur Bobby Darin, Beyond the Sea, du titre de la version anglaise de La mer de Charles Trenet, qu'interprétait Darin. En plus d'en être le réalisateur, l'acteur y joue et même chante. Ce sera une première mondiale.
Downfall, un portrait «sans précédent» de Hitler avec Bruno Ganz — une réalisation d'Oliver Hirschbiegel — sera montré en première mondiale lors d'une soirée de gala. Il s'agit d'un drame se déroulant au cours des 72 heures précédant la chute de Berlin, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Arsène Lupin, inspiré du roman La Comtesse de Cagliostro, de Maurice Leblanc, aura aussi droit à sa projection gala.
Andy Garcia incarne le célèbre Modigliani dans le film éponyme. Se déroulant à Paris, après la Première Guerre mondiale, l'oeuvre raconte la rivalité qui a opposé Modigliani et Picasso.
Toujours dans le cadre du festival cinématographique, les Torontois auront par ailleurs droit à une rareté — un concert de Pete Seeger, légende du folk âgée de 84 ans.
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