Sujet : Monde/Août! | | Posté le 01-08-2004 à 19:28:00
| L'OMC arrache un accord sur la libéralisation du commerce mondial GENEVE (AFP), le 01-08-2004 L'accord obtenu dans la nuit de samedi à dimanche à Genève sur la libéralisation des échanges mondiaux efface l'échec subi il y a près d'un an par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Cancun (Mexique), mais le cycle de négociation lancé à Doha fin 2001 est encore loin d'être conclu. Contre toute attente, les 147 pays membres de l'OMC se sont mis d'accord, après de laborieuses négociations, sur les grandes lignes d'une réforme du commerce mondial censée rééquilibrer les échanges au profit des pays en développement. Le patron de l'OMC, Supachai Panitchpakdi, a salué un accord "historique" qui pour la première fois appelle à fixer une date pour la disparition des subventions aux exportations agricoles, accusées de ruiner les paysans du Tiers-Monde. Le processus relancé à Genève a pris naissance il y a près de trois ans dans la capitale du Qatar, avec le démarrage du "programme de développement de Doha". Deux mois après les attentats du 11 septembre, la conférence de Doha avait bénéficié d'une sorte d'union sacrée internationale, vite mise à mal par les négociations concrètes. Depuis le lancement du cycle, les négociateurs ont en effet été incapables de respecter les échéances prévues pour les différents accords intermédiaires. Echaudés, les pays membres ont décidé dimanche de ne plus fixer de date limite pour la conclusion du cycle, qui devait initialement s'achever à la fin de cette année. L'accord prévoit simplement que les Etats "redoublent d'efforts" pour parvenir à un résultat dans la perspective de la prochaine conférence ministérielle qui aura lieu à Hong Kong en décembre 2005. Le compromis de Genève donne aux négociations "un cadre" qui définit les différents points sur lesquels les pays devront désormais se mettre d'accord. Les pourcentages de baisse des droits de douane et des subventions, de même que les calendriers d'application, restent ainsi à négocier. "Il aura fallu près de trois ans pour négocier le cadre, on peut imaginer combien de temps il va falloir pour conclure le cycle", souligne Céline Charvériat, porte-parole de l'organisation Oxfam, qui soutient les pays en développement. De source proche de l'OMC, on rappelle qu'il serait préférable que le cycle soit bouclé avant 2007, année où expire une loi donnant au président des Etats-Unis des pouvoirs spéciaux pour négocier des accords commerciaux, sans qu'ils puissent être modifiés par le Congrès. Le texte approuvé dimanche comporte énormément de clauses atténuant la portée de chacune de ses dispositions. Il risque ainsi de donner lieu à de nouvelles empoignades. "Il y a des +mais+ partout. C'est un texte rempli de conditions, parce que tout le monde a été sur la défensive", analyse Mme Charvériat. Le texte est également moins ambitieux que de précédentes ébauches en ce qui concerne l'ouverture des frontières aux importations. Il se contente de suggérer une méthode de baisse des droits de douane, alors que les précédents textes comprenaient de véritables formules chiffrées. La réunion de Genève permet d'effacer l'échec de la conférence de Cancun (Mexique) en septembre 2003, qui avait viré à l'affrontement Nord-Sud dans un contexte de manifestations et d'omniprésence des organisations non-gouvernementales à l'intérieur du centre de conférences. Les ONG avaient été alors accusées d'avoir jeté de l'huile sur le feu en soutenant les revendications des pays en développement. La réunion du Conseil général, organe exécutif de l'OMC, n'a en revanche donné lieu à Genève à aucun débordement. |
| | Posté le 01-08-2004 à 19:28:43
| Les quatre Français de Guantanamo mis en examen et écroués PARIS (AFP), le 01-08-2004 Quatre jours après avoir été rapatriés de la base américaine de Guantanamo où ils étaient détenus depuis plus de deux ans, quatre Français ont été incarcérés dans des prisons en région parisienne, soupçonnés d'avoir intégré un groupe terroriste en se rendant en Afghanistan. Mourad Benchellali, Nizar Sassi, Brahim Yadel et Imad Achab Kanouni ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste" et, pour les deux premiers, de "détention et usage de faux documents" en raison des faux passeports qui leur ont permis de se rendre en Afghanistan en juin 2001. Leurs avocats ont déposé des recours en urgence contre ces détentions. Ils devraient être examiné mercredi au plus tard. Les quatre hommes avaient été arrêtés en décembre 2001 à la frontière pakistano-afghane par les Américains, puis retenus à Guantanamo avant d'être remis aux autorités françaises mardi. Tous portaient une barbe et la même tenue : T-shirt blanc, pantalon en jean trop large et baskets blanches, le tout fourni par l'administration américaine, ont expliqué leurs avocats. Durant leur garde à vue, ils ont été interrogés notamment sur leurs parcours vers l'Afghanistan et leurs motivations. Sassi et Benchellali ont séjournée six mois en Afghanistan, Yadel et Kanouni dix-huit mois. A ce stade de l'enquête, il ne leur est pas reproché d'avoir pris part à une action terroriste mais principalement d'avoir choisi de rejoindre des camps d'entraînement en Afghanistan sous le régime des talibans, d'avoir participé à une filière de recrutement et de formation de combattants pour le djihad. Seul Kanouni pourrait être rattaché à des procédures existantes. Agé de 27 ans, originaire de la région parisienne, il aurait croisé en Afghanistan des membres supposés du Groupement islamique combattant marocain (GICM), soupçonné d'être à l'origine des attentats de Casablanca en mai 2003 et de Madrid le 11 mars 2004. Il pourrait également être indirectement lié au groupe dit "de Francfort", soupçonné d'avoir projeté un attentat en 2000 contre le marché de Noël à Strasbourg. Il conteste toute implication terroriste et affirme s'être rendu à Kaboul pour suivre des cours de théologie. Mourad Benchellali, 23 ans, est né à Vénissieux (Rhône), tout comme Nizar Sassi, 25 ans. Les deux hommes, qui se connaissent depuis des années, auraient quitté la France avant l'été 2001 pour "étudier le coran". Devant les enquêteurs, Benchellali n'a pas caché ses motivations religieuses. Par ailleurs, son frère, son père et sa mère sont actuellement incarcérés dans le cadre d'une enquête sur des faits terroristes. Selon son avocat, Me William Bourdon, Sassi parle d'une "erreur de jeunesse car il n'a jamais voulu rentrer dans des réseaux combattants". Les deux hommes ont également décrit à leurs avocats des mauvais traitements qu'ils disent avoir subi à Guantanamo, tels que des "interrogatoires menés avec des fusils à pompes". Pour Brahim Yadel, 33 ans et originaire de la région parisienne, la "motivation essentielle était religieuse", rapporte son avocat Me Jean-Baptiste Rozes. Il dit avoir voulu "approfondir sa foi dans le contexte d'un Etat islamique". Il a été condamné en décembre 2000 en son absence par le tribunal correctionnel de Paris à un an de prison pour avoir fait partie d'un groupe qui fomentait un attentat lors de la Coupe du monde de football en France. Trois autres Français restent détenus à Guantanamo : Khaled Ben Mustafa, 32 ans, Ridouane Khalid, 36 ans, originaires de la région parisienne, ainsi que Mustaq Ali Patel, né en Inde et marié à une Française dont il a pris la nationalité. |
| | Posté le 01-08-2004 à 19:29:24
| Attentats près d'églises chrétiennes en Irak, combats à Falloujah BAGDAD (AFP), le 01-08-2004 Des attentats à la voiture piégée ont eu lieu dimanche près de deux églises chrétiennes à Bagdad et d'une autre à Mossoul, dans le nord de l'Irak, lors d'une journée sanglante marquée par d'autres attentats et des combats entre forces américaines et rebelles à Falloujah. Une autre voiture piégée a explosé dimanche soir dans l'enceinte d'un couvent de rite chaldéen, dans le sud de Bagdad, selon la police. Les attentats près de deux églises dans le quartier de Karrada à Bagdad ont fait au moins 15 blessés, selon une source hospitalière. Celui de Mossoul a fait "des blessés" en nombre indéterminé, selon la police locale. On ne dispose pas de bilan sur l'attentat contre le couvent. A Bagdad, un responsable de l'hôpital Ibn al Nafiz a déclaré avoir reçu 15 blessés, dont un grièvement atteint. Une première voiture piégée conduite par un kamikaze a explosé en fin d'après-midi, a déclaré à l'AFP un policier sur place. Cette explosion a eu lieu près d'une église arménienne, selon un journaliste de l'AFP, qui a assisté quelques instants plus tard à une deuxième explosion, près d'une église syriaque. "C'est un crime, c'est dimanche, nous étions à la messe, il y avait beaucoup de femmes, d'enfants", a déclaré à l'AFP Mgr Raphaël Koutami, de l'église syriaque. "Il y a beaucoup de blessés mais on ne sait pas combien. On est en train de les sortir de l'église", a déclaré un prêtre syriaque. A Mossoul, deux voitures piégées ont explosé devant l'église Mar Polis. "Il y a des blessés et nous ne savons pas s'il y a des morts", a affirmé le commandant de police Mohammad Mar Taha. Les autres violences de la journée ont fait au moins 17 morts et une centaine de blessés, selon des sources hospitalières et policières irakiennes et des sources militaires américaines. A Falloujah, ville sunnite rebelle située à 50 km à l'ouest de Bagdad, des combats ont une nouvelle fois opposé insurgés et soldats américains, avec un bilan d'au moins 10 morts et 40 blessés parmi les Irakiens selon une source hospitalière. "Nous avons 10 tués et 40 blessés à la suite de bombardements et d'accrochages", a déclaré à l'AFP le docteur Rafih al-Issawi, directeur du principal hôpital de Falloujah. Parmi les victimes figurent nombre de femmes et d'enfants, a-t-il précisé. Les rebelles ont attaqué trois convois militaires qui ont riposté et ont demandé l'intervention de l'aviation, a déclaré le corps des Marines. L'armée US a lancé ces dernières semaines une série de raids sur Falloujah, déclarant prendre pour cible des repaires de l'islamiste jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui, désigné par les Etats-Unis comme l'ennemi public numéro un en Irak. Près de Samarra, à 120 km au nord de Bagdad, un soldat américain a été tué et deux autres ont été blessés dimanche par l'explosion d'un engin télécommandé, a annoncé un porte-parole militaire américain. Cela porte à 675 le nombre de soldats américains tués en opération depuis le déclenchement de la guerre contre l'Irak en mars 2003, selon un bilan du Pentagone. A Mossoul, avant l'attentat contre une église, au moins quatre personnes dont deux policiers ont été tuées et 51 blessées par l'explosion d'une voiture piégée devant un commissariat, selon la police et les hôpitaux. A Bagdad, deux Irakiens ont été tués et deux blessés, dont un chauffeur de la BBC, par l'explosion d'un engin piégé peu après le passage d'un convoi américain dans le centre de la capitale, selon la police. Dans la crise des otages étrangers en Irak, l'incertitude régnait sur le sort de sept chauffeurs - trois Indiens, trois Kényans et un Egyptien - capturés le 21 juillet. A Nairobi, le ministre kényan des affaires étrangères, Chirau Ali Mwakwere, a affirmé que les sept hommes avaient été libérés et a précisé qu'ils étaient sous la protection de l'ambassade d'Egypte à Bagdad. Mais un responsable égyptien à Bagdad a démenti ces déclarations. "Tout cela n'est pas vrai, et nous poursuivons les contacts pour obtenir la libération des otages", a déclaré ce responsable sous le couvert de l'anonymat. Et un médiateur irakien qui oeuvrait en vue de la libération des sept otages a déclaré qu'il cessait ses bons offices parce qu'il n'était parvenu à aucun accord. Les ravisseurs ont menacé de tuer les sept chauffeurs si leur employeur, une entreprise koweïtienne, ne se retirait pas d'Irak. D'autres étrangers sont encore aux mains de groupes islamistes. Quatre nouveaux enlèvements ont eu lieu au cours du week-end. A Beyrouth, le ministère libanais des affaires étrangères a annoncé dimanche que deux hommes d'affaires libanais avaient été enlevés la veille samedi en Irak. Il a déclaré quelques heures plus tard que l'un d'eux avait été libéré. A Ankara, deux entreprises de transport turques ont annoncé qu'elles envisageaient de mettre un terme à leurs activités en Irak pour faciliter la libération de deux chauffeurs pris en otages dans ce pays, selon l'agence de presse Anatolie. Dans un enregistrement vidéo diffusé samedi par la chaîne de télévision Al-Jazira du Qatar, un groupe armé lié à Zarqaoui a menacé de tuer les deux chauffeurs si leurs employeurs ne se retiraient pas d'Irak dans les 48 heures. Parmi les otages étrangers figurent aussi quatre chauffeurs jordaniens. Le journal arabe Al-Quds Al-Arabi, publié à Londres, a annoncé dimanche avoir reçu un communiqué d'un groupe se disant lié au réseau terroriste Al-Qaïda et menaçant d'attaquer les Italiens partout dans le monde si l'Italie ne retire pas ses troupes d'Irak dans les 15 jours. |
| | Posté le 01-08-2004 à 19:30:06
| La Pologne et ses alliés célèbrent les 60 ans de l'insurrection de Varsovie VARSOVIE (AFP), le 01-08-2004 De hauts dirigeants occidentaux, dont pour la première fois un chancelier allemand, assistaient dimanche aux cérémonies du 60ème anniversaire de l'insurrection de Varsovie, soldée par la mort de 200.OOO Polonais et la destruction quasi-totale de la capitale sur ordre d'Hitler. La ville de Varsovie s'est arrêtée pendant une minute au son des sirènes dimanche à 17h00 (15h00 GMT), heure de l'éclatement de l'insurrection le 1er août 1944. Peu après, le chancelier allemand Gerhard Schroeder s'est incliné en déposant une gerbe au monument dédié aux insurgés d'il y a 60 ans à l'entrée de la vieille ville de Varsovie, alors que des anciens combattants se réunissaient au cimetière varsovien de Powazki où reposent leurs collègues. M. Gerhard Schroeder, dont la présence était un symbole important de la réconciliation entre les deux pays, a salué le rôle de ce soulèvement dans la fin du nazisme. L'insurrection de Varsovie "est un événement et une date parmi d'autres qui ont conduit à l'abolition du nazisme sur notre continent, y compris dans mon pays. C'est ainsi que le comprennent la plupart des Allemands", a-t-il dit. M. Schroeder a par ailleurs rencontré le Premier ministre Marek Belka pour des discussions consacrées notamment aux revendications de quelque 2,5 millions d'Allemands expulsés en 1945 de l'actuel territoire polonais. A l'issue de leur entretien, le chancelier allemand a redit que le gouvernement fédéral s'opposait aux demandes individuelles de réparations faites par des Allemands expulsés de Pologne à la fin de la Seconde guerre mondiale et à la construction d'un centre des déplacés à Berlin. Egalement présent à Varsovie, le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a profité de l'occasion pour exprimer le soutien de son pays à son allié fidèle, notamment en Irak. A l'issue d'une rencontre avec M. Powell, le ministre des Affaires étrangères polonais Wlodzimierz Cimoszewicz a affirmé que "la Pologne ne sera plus jamais seule comme il y a 60 ans". A quoi son homologue américain a répondu: "les Etats-Unis seront toujours aux côtés de la Pologne". Autre haut responsable présent: le vice Premier ministre britannique John Prescott, dont le pays avait abrité le gouvernement polonais en exil pendant l'occupation nazie. Seul bémol aux manifestations de solidarité, M. Cimoszewicz a demandé des comptes à titre personnel aux Alliées de 1945. "De grandes erreurs ont été faites quand les trois alliés (USA, URSS, Grande-Bretagne) ont décidé de partager l'Europe" lors des conférences de Téhéran (1943) et Yalta (1944), a-t-il dit. "Ils ont décidé de l'avenir de pays indépendants et souverains qui combattaient avec leur sang pour leur liberté (...) cela ne doit plus jamais arriver", a-t-il ajouté. Grand responsable de l'échec de l'inserruction de Varsovie, Moscou n'était d'ailleurs représenté qu'au niveau de son ambassadeur pour les cérémonies, comprenant dimanche après-midi le dépôt de gerbes devant plusieurs monuments et un concert en plein air. Durant les 63 jours de combats en 1944, l'Armée rouge était restée immobile à quelques dizaines de mètres sur l'autre rive de la Vistule. Après que l'Armée intérieure (AK) non communiste eut signé sa reddition aux nazis le 2 octobre 1944, les Soviétiques avaient observé sans broncher la destruction maison par maison de la capitale vieille de plusieurs siècles. En janvier 1945, l'Armée rouge est finalement entrée dans Varsovie en ruines pour trouver quelque 10.000 habitants contre plus d'un million avant la guerre. |
| | Posté le 01-08-2004 à 19:30:39
| L'autorité palestinienne menacée par le chaos JENINE (Cisjordanie) (AFP), le 01-08-2004 Les dirigeants palestiniens s'inquiétaient dimanche du risque de "chaos" dans les territoires tandis que des milliers de Palestiniens manifestaient à Jénine leur soutien à un groupe armé qui la veille avait incendié les locaux du gouverneur. "Si le chaos s'étend à la Cisjordanie, nous risquons d'être confrontés à un désastre sans précédent et inacceptable", a affirmé le Premier ministre palestinien Ahmad Qoreï au journal palestinien Al Qods. L'ancien ministre palestinien délégué à la Sécurité, Mohammad Dahlane, a quant à lui menacé de manifestations de masse à Gaza si le président de l'autorité palestinienne Yasser Arafat ne faisait pas appliquer les réformes sécuritaires dans les dix prochains jours. "La corruption en Palestine ne peut pas être tolérée plus longtemps, et les réformes décrétées par Arafat doivent être appliquées", a déclaré M. Dahlane au journal koweïtien Al-Watan de dimanche. Si ces réformes ne sont pas appliquées d'ici au 10 août, "30.000 Palestiniens descendront dans les rues de Gaza pour soutenir les réformes", a prévenu M. Dahlane, ancien chef de la sécurité préventive dans ce territoire, dont il est considéré comme l'un des hommes forts. Dans une attaque sans précédent contre le président de l'Autorité palestinienne, M. Dahlane a affirmé que M. Arafat "est assis sur les corps et la destruction des Palestiniens, au moment où ils ont le plus besoin de soutien et d'une nouvelle mentalité". A Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, des milliers de Palestiniens ont clamé leur appui au puissant chef local des Brigades des martyrs d'al-Aqsa, un groupe armé lié en théorie au mouvement Fatah dirigé par Yasser Arafat, mais en fait largement autonome. Cet activiste, Zakaria Zoubeidi, a quant à lui proclamé sa fidélité à M. Arafat. "Certains dirigeants palestiniens conspirent contre Arafat. Qu'ils sachent que les Brigades d'Al-Aqsa sont contre eux et soutiennent entièrement le président", a déclaré Zoubeidi à la foule, estimée à 5.000 personnes. Brandissant un portrait du dirigeant palestinien, il a qualifié de "traîtres et conspirateurs" ceux qui selon lui "usurpent le nom des Brigades d'Al-Aqsa pour s'attaquer au président Arafat". La marche a commencé en fin de matinée dans le camp de réfugiés de Jénine pour se poursuivre jusqu'au centre-ville, aux abords des locaux calcinés du gouverneur et des services de renseignement. La veille, Zoubeidi avait justifié l'incendie samedi des locaux des services de renseignement en accusant ces derniers de "coopérer" avec le Shin Beth (service israélien intérieur de sécurité) pour liquider les membres de son organisation. L'armée israélienne, qui est positionnée tout autour de Jénine où elle opère régulièrement, n'est pas intervenue. Dimanche matin, des hommes armés appartenant à al-Awda, un autre groupe fidèle à M. Arafat, ont participé à une démonstration de force en tirant des salves en l'air lors d'une réunion du Fatah à Naplouse. Autre exemple de détérioration de la situation en Cisjordanie, trois Occidentaux, des enseignants d'anglais, ont en outre été enlevés puis relâchés vendredi soir à Naplouse par des hommes armés. Par ailleurs, une roquette artisanale Qassam tirée à partir de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, s'est abattue dans le sud d'Israël, faisant deux blessés légers, selon un porte-parole militaire. Ce tir s'est produit malgré la poursuite et l'élargissement d'une opération de l'armée à Beit Hanoun |
| | Posté le 01-08-2004 à 19:31:28
| Explosion en Belgique: le mystère reste entier, le bilan stable ATH (Belgique) (AFP), le 01-08-2004 Deux jours après la catastrophe de Ghislenghien, le mystère restait entier sur les causes de l'explosion soudaine d'une canalisation de gazoduc qui a fait 16 morts, un bilan qui pourrait s'alourdir en raison de la présence de nombreux grands brûlés parmi les blessés. Des funérailles nationales devraient être organisées dès que possible à Ath (sud de la Belgique) pour les victimes de l'explosion vendredi sur le site industriel de Ghislenghien, mais aucune date n'a pu encore être fixée, selon les autorités locales. L'identification des victimes décédées sur place se poursuivait en effet dimanche, treize d'entre-elles ayant été identifiées à ce stade, selon le parquet de Tournai (sud) cité par l'agence de presse Belga. Parmi ces victimes se trouvent avec certitude 5 pompiers d'Ath et "une ou plusieurs victimes françaises", selon la même source. L'inspecteur principal Ignace Ghyselings du commissariat de police d'Ath a confirmé dimanche à l'AFP la présence d'un ressortissant français parmi les personnes décédées dans l'explosion vendredi. Dimanche en milieu de journée, le bilan de 16 morts, trois disparus et 124 blessés restait inchangé. Toutefois, les autorités belges craignaient que ce bilan ne s'alourdisse étant donné que de nombreux blessés -- plus d'une trentaine -- se trouvent hospitalisés en Belgique et en France pour certains dans un état critique ayant été gravement brûlés dans l'accident. Au total, quatorze personnes dont des Belges, un Français et un Italien étaient hospitalisées ce week-end dans divers établissements français, à Paris, Lille, Metz et Valenciennes, selon un décompte de l'AFP auprès de sources hospitalières. En Belgique, des blessés ont été hospitalisés dans des services spécialisés pour grand brûlés à Neder-over-Heembeek, près de Bruxelles, Anvers (nord), Liège (est), Louvain (centre) et Gand (ouest). Samedi soir, le ministre belge de la Santé Rudy Demotte avait indiqué que des Français se trouvaient sur le site de Ghislenghien au moment de l'explosion accidentelle d'une canalisation de transport de gaz naturel vendredi matin peu avant 07H00 GMT. Le Premier ministre fédéral Guy Verhofstadt, qui s'était rendu à Ath vendredi, avait décrété une journée de deuil national le jour où il sera possible d'organiser l'enterrement des victimes. De son côté, le roi des Belges Albert II s'est rendu samedi à Ath pour témoigner de la solidarité du pays, alors que la Belgique est sous le choc après la pire catastrophe industrielle qu'elle ait connue depuis des années. Dimanche, les marques de sympathie et hommages continuaient à affluer à la chapelle ardente installée dans une école primaire d'Ath (25.000 habitants) et à la caserne de pompiers, en attendant l'organisation de funérailles peut-être d'ici mercredi, selon un responsable de la province du Hainaut, Guy Petit. Pendant ce temps, les autorités judiciaires belges se montraient toujours aussi discrètes à propos de l'enquête sur les circonstances exactes de l'explosion, qui s'annonçait longue et complexe. "Il est absolument impossible de donner des indications sur les causes du sinistre de manière certaine et avérée", avait déclaré samedi après-midi le procureur du roi de Tournai Jacques Cloquette, qui avait désigné dès vendredi un magistrat chargé de l'instruction. Selon les radios et télévisions belges, le segment de canalisation soufflé par l'explosion de gaz a été transporté par l'armée "en lieu sûr". Ce segment pesant une tonne a été retrouvé à plus de 200 mètres de distance. |
| | Posté le 01-08-2004 à 19:33:33
| France: week-end de bouchons et de chaleur pour les vacanciers PARIS (AFP), le 01-08-2004 Ceux qui sont partis en vacances comme ceux qui en sont revenus ont eu à affronter d'interminables bouchons et des températures élevées ce week-end, le plus chargé de l'année sur les routes de France. Samedi, le Centre national d'information routière (Cnir) a comptabilisé un maximum de 674 kilomètres de bouchons cumulés, justifiant largement le pavillon noir qu'il avait hissé, même si ces encombrements sont restés en deçà des deux années précédentes (792 km en 2002, 715 en 2003). Dimanche, en revanche, près de 400 km de bouchons ont été relevés, soit une centaine de plus que l'année dernière, le tout sous une température excédant très souvent 30°C. Tout au long de la journée, les automobilistes ont dû faire preuve de patience, que ce soit dans la vallée du Rhône, près de Nîmes, Perpignan, Béziers, ou en direction de l'Atlantique, des plages du Nord et de Normandie. Les difficultés du grand chassé-croisé estival devraient se prolonger, même si ce devrait être dans des proportions moindres. "Avec la réduction du temps de travail, on a un étalement du trafic sur le lundi", a expliqué le capitaine Paul Del'Aguila du Cnir. Cette année a été expérimentée dans la vallée du Rhône, sur l'A7, un abaissement des vitesses à 110 km/h, 90, voire 70, en fonction de la densité du trafic, afin de limiter les effets d'accordéon, les fortes variations de vitesse à l'approche de bouchon, et de retarder la formation d'embouteillages. "Cela a concouru à fluidifier le trafic dans cette zone. C'est une expérience à reconduire, voire même à élargir", a estimé Paul Del'Aguila. Sur la N149 à hauteur de La Chapelle-Largeau (Deux-Sèvres), quatre personnes sont mortes carbonisées samedi en fin d'après-midi après que leur voiture a percuté une automobile roulant en sens inverse. Venu constater, en hélicoptère, ces grandes transhumances estivales lors d'une visite éclair sur une aire d'autoroute de Seine-et-Marne samedi, le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin a répété l'objectif du gouvernement de passer sous la barre des 5.000 morts sur les routes en 2004. Avec une baisse spectaculaire en 2003 par rapport à 2002 du nombre de tués (5.732 contre 7.242, -20,8%), la France a connu la meilleure évolution jamais enregistrée. |
| | Posté le 02-08-2004 à 17:50:00
| Jean-Charles Marchiani, proche de Pasqua, entendu par le juge Courroye PARIS (AFP), le 02-08-2004 L'ancien préfet du Var Jean-Charles Marchiani est depuis lundi matin en cours d'audition par le juge d'instruction Philippe Courroye dans les locaux du pôle financier du Palais de justice de Paris pour être interrogé sur trois dossiers, a-t-on indiqué de source judiciaire. M. Marchiani, 60 ans, ancien député européen proche de l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, est interrogé sur trois dossiers concernant tous des commissions qu'il aurait perçues dans différentes circonstances. Il pourrait être mis en examen à l'issue de cette audition. Non réélu au parlement européen, M. Marchiani ne dispose plus de l'immunité parlementaire qui empêchait jusqu'ici au juge de prendre des mesures coercitives à son encontre. Le juge a donc désormais la possibilité d'ordonner un contrôle judiciaire voire de demander un placement en détention. M. Marchiani est mis en cause pour avoir perçu une commission de 1,3 million d'euros de la part de la société allemande Renk dans le but de lever des blocages liés à un contrat de vente sur des chars Leclerc au milieu des années 1990 au Moyen-Orient. Dans une deuxième enquête, il est soupçonné d'avoir reçu une commission liée à un contrat sur un système de manutention et de tri de bagages signé en 1991 entre une société privée et Aéroports de Paris (ADP). Il aurait alors perçu 1,48 million d'euros selon des éléments transmis par la justice helvétique. Ce sont en effet des magistrats suisses qui ont alerté et adressé les premiers éléments en 2002 dans ces deux dossiers conduisant à deux ouvertures d'information judiciaire confiées au juge Philippe Courroye. Enfin, l'ancien préfet du Var doit être interrogé dans l'affaire de blanchiment dite des "otages du Liban". Il était alors l'un des émissaires discrets du ministre de l'Intérieur Charles Pasqua. Son épouse a été mise en examen en décembre 2001 dans ce dossier. M. Marchiani est arrivé vers 08H30 et son avocat Me Jacques Trémolet de Villers vers 08H45. Compte-tenu du nombre de dossiers, l'audition pourrait durer la journée, indique-t-on de source judiciaire. Le juge Courroye avait en vain demandé au parlement européen (PE) la levée de l'immunité parlementaire de M. Marchiani. Le magistrat y évoquait la nécessité de placer M. Marchiani en détention provisoire. M. Marchiani est par ailleurs mis en examen dans le dossier de vente d'armes présumé vers l'Angola, instruit par M. Courroye. Il n'est pas prévu que le juge l'interroge sur ce dossier, a-t-on appris de source judiciaire. Jean-Charles Marchiani est également mis en examen dans un des volets de l'affaire Elf instruit par le juge Renaud Van Ruymbeke. |
| | Posté le 02-08-2004 à 17:50:37
| Pollution par l'ozone en Ile-de-France et dans le Sud-Est PARIS (AFP), le 02-08-2004 L'organisme de surveillance de la qualité de l'air Airparif prévoit pour aujourd'hui à Paris le dépassement du seuil d'information et de recommandation pour l'ozone, compte tenu "de la persistance des conditions anticycloniques et de celles de vents faibles". Selon un communiqué d'Airparif dimanche, le préfet de police, en accord avec le préfet de région et les préfets de département d'Ile-de-France, préconise aux automobilistes d'éviter de circuler dans Paris et l'Ile-de-France, de réduire leur vitesse de 20 km/h par rapport à celle autorisée, et de respecter particulièrement les recommandations de "conduite propre". Les automobilistes sont également appelés à réduire leur vitesse de 30 km/h sur toutes les routes des Bouches-du-Rhône, des Alpes-de-Haute-Provence, du Gard et du Vaucluse, a annoncé dimanche la préfecture de la Provence-Alpes-Côte d'Azur. Dans ces quatre départements, le seuil d'information et de recommandation (180 microgrammes par mètre cube d'air) a été atteint dimanche, alors que les automobilistes étaient déjà appelés à réduire leur vitesse. Un risque d'aggravation de la situation avec un dépassement du niveau 1 (240 microgrammes par mètre cube d'air) est annoncé pour lundi par les associations agréées de surveillance de la qualité de l'air. La préfecture a précisé dans un communiqué que des mesures étaient également prises vis-à-vis des industriels pour qu'ils réduisent leurs rejets polluants. De nouveaux pics de pollution à l'ozone ont été aussi enregistrés dimanche dans plusieurs agglomérations de Rhône-Alpes et Auvergne. Pour la deuxième journée consécutive, la concentration en ozone dans l'air a dépassé le niveau d'information et de recommandation à la population, de 180 microgrammes par mètre cube d'air, en plusieurs points de l'agglomération lyonnaise et dans celle de Clermont-Ferrand. Dans la région grenobloise, et dans les environs de Vienne et de Roussillon (Isère), l'épisode de pollution dure depuis cinq jours. Ces pics ont également été constatés dans l'agglomération stéphanoise, à Saint-Chamond (Loire) ainsi qu'à Valence et Annonay (Ardèche). Cette pollution a atteint dimanche un maximum de 196 microgrammes/m3 au coeur de Clermont-Ferrand et de Lyon. On a également relevé 188 microgrammes/m3 à Grenoble, 193 à Annonay et 191 microgrammes/m3 à Ternay (Rhône). Compte tenu des conditions météo annoncées pour lundi, il existe à nouveau un risque fort de dépassement du seuil d'information et de recommandation. Des pics de pollution à l'ozone dépassant le seuil de recommandation de 180 microgrammes par m3 ont été enregistrés dimanche pour la troisième journée consécutive en Alsace. Un nouveau dépassement du seuil est attendu pour lundi et les préfets du Bas-Rhin et du Haut-Rhin ont invité la population à limiter l'usage des véhicules à moteur au strict nécessaire. Il est également recommandé aux personnes sensibles - jeunes enfants, personnes âgées, asthmatiques ou allergiques, insuffisants cardiaques ou respiratoires - d'éviter toute activité physique intense. |
| | Posté le 02-08-2004 à 17:51:39
| Les avocats des Français de Guantanamo demandent en référé leur mise en liberté PARIS (AFP), le 02-08-2004 Les avocats des quatre Français de Guantanamo ont déposé dans la nuit de dimanche à lundi un référé liberté pour leurs clients, jugeant "inhumain" leur maintien en détention, ont-ils déclaré lundi. Ce recours contre leur placement en détention doit être examiné dans les trois jours par le président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel, c'est-à-dire d'ici à mercredi. "Leur détention apparaît d'une très grande inhumanité compte tenu du caractère très discutable des éléments à charge recueillis contre eux", a estimé l'avocat de Mourad Benchellali et Nizar Sassi, Me William Bourdon. Dès dimanche, les avocats des quatre Français avaient annoncé leur intention de déposer un tel recours en urgence. La décision du magistrat saisi en urgence ne préjuge pas de celle que devra rendre la chambre de l'instruction qui doit statuer en formation collégiale (trois magistrats) et rendre un arrêt dans les 20 jours suivant le dépôt du référé liberté. Cette dernière peut ainsi confirmer ou infirmer la première décision. Le juge qui a rendu la première décision ne peut pas faire partie du collège de la chambre. Quatre jours après avoir été rapatriés de la base américaine de Guantanamo où ils étaient détenus depuis plus de deux ans, les quatre hommes ont été incarcérés samedi dans des prisons en région parisienne. Mourad Benchellali, Nizar Sassi, Brahim Yadel et Imad Achab Kanouni ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste" et, pour les deux premiers, de "détention et usage de faux documents" en raison des faux passeports qui leur ont permis de se rendre en Afghanistan en juin 2001. Les quatre hommes avaient été arrêtés en décembre 2001 à la frontière pakistano-afghane par les Américains, puis retenus à Guantanamo avant d'être remis aux autorités françaises mardi |
| | Posté le 02-08-2004 à 17:52:22
| Commerce mondial: optimisme prudent après l'accord à l'OMC PARIS (AFP), le 02-08-2004 Les gouvernements asiatiques et européens ont bien réagi à l'accord de relance des négociations sur une libéralisation des échanges intervenu à l'OMC, mais nombre d'organisations professionnelles se disent préoccupées, tandis que chacun concède que la route sera encore longue. Les 147 membres de l'OMC ont approuvé dimanche la relance des négociations sur la libéralisation des échanges internationaux, après que pays riches et pays pauvres eurent conclu un accord de longue haleine sur l'agriculture. L'accord prévoit ainsi pour la première fois d'ouvrir des négociations sur la fixation d'une date limite pour supprimer les subventions aux exportations du Nord, accusées de ruiner les paysans des pays en développement. Il prévoit aussi la baisse des autres subventions à l'agriculture. En Europe, le ton est plutôt optimiste: pour le ministre italien de l'Agriculture, Gianni Alemanno, l'accord "est une décision fondamentale et vitale pour l'avenir de l'agriculture, aussi bien européenne que mondiale". Selon Adolfo Urso, vice-ministre de l'Industrie, il "représente un signal fort et positif pour les marchés internationaux, en mesure de réaliser un effet choc sur les échanges commerciaux, contribuant ainsi à la relance de l'économie mondiale". Le ministre français de l'Agriculture Hervé Gaymard s'est félicité que "les Etats-Unis (aient) accepté des disciplines pour leur politique agricole qu'ils n'acceptaient pas auparavant". "Nous sommes très heureux, parce que la réforme de la Politique agricole commune (PAC) que nous avons décidée il y a un an ne sera pas remise en cause", a-t-il déclaré. Les représentants danois, suédois et finlandais ont fait part de leur satisfaction. Le ministre suédois de l'Industrie, Leif Pagrotsky, s'est dit "heureux et soulagé", mais a souligné que "ce n'est que la première mi-temps, dans la seconde seront mis en place les détails. Ensuite, nous assisterons, je crois, à une stimulation colossale pour l'économie mondiale, (et) pour les pays pauvres". En Asie, le discours est plus partagé: en Thaïlande, le gouvernement "se félicite de la décision sur les produits agricoles", clé de l'accord du weekend, a déclaré son porte-parole. Mais cela "n'est qu'un point de départ. Le gouvernement thaïlandais va coopérer en vue d'un progrès de la libéralisation mondiale du commerce via des accords de libre échange en concluant des accords à la fois sur le plan bilatéral et sur le plan multilatéral", a-t-il ajouté. Pour la Chine, "d'une manière générale, l'accord cadre n'est pas mauvais, bien que les pays en voie de développement ne soient pas pleinement satisfaits", a déclaré Sun Zhenyu, ambassadeur auprès de l'OMC. L'Australie a préféré la prudence: "Il y a accord sur des discussions approfondies devant mener à un accord", a déclaré le Premier ministre John Howard. "C'est une nouvelle positive mais je ne pense pas qu'il faille trop s'exciter parce qu'il reste un long chemin à faire", a-t-il résumé. Le ministre du Commerce Mark Vaile a relevé que les bénéfices des négociations de l'OMC ne se noteraient pas avant deux ans. Du côté des fédérations professionnelles et agricoles, le ton est également plus mitigé: pour Economiesuisse, l'organisation patronale helvétique, l'accord est "un petit pas dans la bonne direction", mais ne représente que le "minimum absolu". En France, le principal syndicat agricole FNSEA a jugé dimanche que l'accord conclu à l'OMC sur l'agriculture "reste déséquilibré malgré des avancées substantielles". L'accord demeure "un texte général avec un calendrier qui doit être fixé", a-t-il ajouté. Pour l'altermondialiste français José Bové "on est loin du compte d'un rééquilibrage" avec les pays du sud: "j'ai peur d'un piège catastrophique pour les pays en développement. Les pays africains n'ont pas vu les dangers de ce projet d'accord", a-t-il dit. |
| | Posté le 02-08-2004 à 17:54:06
| BNP Paribas annonce un résultat au-delà des attentes PARIS (AFP), le 02-08-2004 BNP Paribas a affiché lundi un résultat trimestriel nettement supérieur aux attentes, en hausse de près de 50% à 1,35 milliard d'euros, grâce à une forte baisse du coût du risque alliée à la poursuite de sa stratégie de maîtrise de coûts et d'acquisitions porteuses de croissance. Non contente de profiter, à l'instar des autres banques, d'une charge risque extrêmement basse, BNP Paribas a continué à traquer les frais généraux, dans tous les métiers, y compris en banque de financement et d'investissement (BFI) (-10,7%), et le groupe affiche un résultat brut d'exploitation (RBE) de 1,9 md EUR en hausse de 7,2%. "Peu de groupes peuvent se targuer d'afficher au deuxième trimestre un RBE qui soit en progression, y compris par rapport au premier trimestre 2004", s'est réjoui Baudouin Prot, directeur général de BNP Paribas, lors d'une conférence de presse. Le coefficient d'exploitation (frais rapportés au chiffre d'affaires) est passé "pour la première fois" sous la barre des 60% à 59,9%, a-t-il ajouté. Tous les métiers concourent à la progression du résultat qui, sur une base semestrielle, progresse de 40,3% à 2,615 mds EUR. BNP Paribas a continué à se développer tant de façon organique -les actifs moyens pondérés sont en hausse de 12,4% sur le semestre- que par des acquisitions, toujours empruntés de la prudence légendaire de son président Michel Pébereau. Depuis le début de l’année, la banque a notamment engagé plusieurs projets d’acquisitions dans le pôle très porteur de Services Financiers et Banque de Détail à l’International (SFDI): Community First et Union Safe Deposit aux Etats-Unis pour la filiale américaine Bancwest, Russian Standard Bank (50%) pour Cetelem et Turk Economi Bankasi (50%) en Turquie. L'ensemble de ces projets représentent une contribution potentielle au PNB du pôle d’environ 600 M EUR en année pleine. Ce pôle représente aujourd'hui 49% du capital alloué, contre 16% pour celui de la banque privée et gestion d'actifs (BPGA), rebaptisé "Asset Management and Services" (AMS), et 35% pour la BFI. Au total, BNP Paribas se flatte d'afficher "le résultat le plus élevé de la zone euro", même si elle risque de perdre sa place de numéro un en terme de capitalisation boursière si la banque espagnole SCH acquiert, comme elle l'a annoncé, la britannique Abbey National. Interrogé sur cette opération, M. Prot, sans regret, a indiqué qu'Abbey National "n'intéressait pas" BNP Paribas. Quant à l'hypothèse de futures fusions transfrontalières entre banques, il a estimé qu'elles étaient "aujourd'hui difficiles à organiser dans la banque de détail en Europe en l'absence d'harmonisation des réglementations". |
| | Posté le 02-08-2004 à 17:55:09
| Bernard Debré croit à un départ de Raffarin en septembre PARIS (AFP), le 02-08-2004 Le nouveau député (app UDF) de Paris Bernard Debré prévoit, dans une interview lundi au Parisien-Aujourd'hui en France, un départ de Jean-Pierre Raffarin de Matignon après les élections sénatoriales de septembre. "Comme beaucoup, je crois qu'après ce scrutin, il y aura un remaniement ministériel profond, avec un nouveau premier ministre", déclare Bernard Debré, d'ailleurs favorable à "un nouvel élan". Le frère du président (UMP) de l'Assemblée nationale se sent à l'aise au groupe UDF puisqu'on lui "laisse sa liberté". Il ne ne veut pas "participer aux querelles de personnes, car il y en a beaucoup". Il estime en revanche que l'UMP aujourd'hui n'a pas d'âme". "Pourquoi tant d'appétit pour Nicolas Sarkozy ? Parce qu'on se dit que l'UMP aura au moins un objectif : faire élire Sarkozy à l'Elysée", lance-t-il. "Soit Nicolas s'impose et va donner un souffle à l'UMP et les hésitants vont revenir. Soit il ne va pas y arriver et ce sera la déliquescence, mais je n'y crois pas ", ajoute l'élu du XVIème arrondissement. Candidat déclaré à la mairie de Paris, il ne "croit pas une seconde" que Jean Tiberi, qui a rendu publiques des ambitions semblables, "soit candidat à la mairie de Paris en 2007". |
| | Posté le 02-08-2004 à 17:55:52
| Maurice Leroy (UDF): "l'UMP est en train d'éclater" PARIS (AFP), le 02-08-2004 Le député UDF Maurice Leroy, proche de François Bayrou, a assuré lundi, lors d'une interview sur France 2, que l'UMP "est en train d'éclater". Pour lui, "le fait marquant" de l'année politique 2004 "sera l'échec patent du parti unique à droite. Les Français ont rejeté cette stratégie". L'UDF est, à ses yeux, "le seul parti sur tout l'échiquier politique, à gauche comme à droite" où il y a "un leader incontesté", François Bayrou. Le président du conseil général du Loir-et-Cher a aussi estimé que "le gouvernement s'y prend de plus en plus mal et déroule un tapis rouge à la gauche". Il a cité en exemple l'annonce simultanée de "l'amnistie fiscale et du report de l'augmentation du Smic. Franchement, on marche sur la tête". Evoquant la situation dans les hôpitaux ou les maisons de retraite, M. Leroy a lancé : "les 35 heures, c'est la cata. Dans les couloirs, y compris les dirigeants socialistes le reconnaissent, et pourtant, on n'arrive pas à changer ça". |
| | Posté le 02-08-2004 à 17:57:17
| Frêche (PS): avec la décentralisation Raffarin, "les régions sont perdantes" PARIS (AFP), le 01-08-2004 Georges Frêche, président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, a affirmé dimanche que "les régions sont perdantes" avec la loi de décentralisation "version Raffarin". "On est loin de l'esprit des lois Defferre", le ministre de l'Intérieur de François Mitterrand, père des premières lois de décentralisation, a ajouté Georges Frêche dans un entretien au Parisien dimanche. Selon lui, "la décentralisation version Raffarin, c'est une opération politicienne qui vise à faire payer aux régions ce que l'Etat ne peut plus payer". Interrogé sur le PS, M. Frêche s'est dit "en phase avec son parti" et a salué l'action du premier secrétaire François Hollande. "Il est solide, il tient bien les rênes et a réussi, sans le secours de Fabius et Strauss-Kahn à gagner les élections", a-t-il dit. Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn sont "des gens de qualité. Mais d'une certaine façon, ils font déjà partie du passé", a-t-il estimé. Quant à l'ancien Premier ministre Lionel Jospin, "il est très bien où il est". Enfin, évoquant Nicolas Sarkozy, il a estimé que le ministre de l'Economie est "habile" mais "n'est pas un homme d'Etat". |
| | Posté le 02-08-2004 à 17:57:53
| Deuil au Paraguay après la mort de plus de 300 personnes dans un incendie ASUNCION (AFP), le 02-08-2004 Le Paraguay était en deuil et sous le choc lundi au lendemain de la mort de plus de 340 personnes dans l'incendie d'un centre commercial d'Asuncion dont les portes avaient été fermées pour éviter que les clients ne partent sans payer. "On continue de récupérer des corps dans la zone des restaurants, de la boucherie et des dépôts. C'étaient probablement des employés du centre. Il y a au moins 340 morts ici", a déclaré le commissaire Santiago Velazco, porte-parole de la police. Dimanche soir, le président de la République Nicanor Duarte a décrété trois jours de deuil. Sur les façades des édifices publics, les drapeaux sont en berne, alors que les témoignages des survivants et les appels désespérés des familles pour retrouver des proches disparus émeuvent le pays. "Nous avons la confirmation qu'il y a encore de nombreux corps et de restes méconnaissables", a indiqué la magistrate du parquet Teresa Sosa. Plus de 300 personnes ont été blessées, dont un grand nombre souffrent de brûlures au deuxième ou troisième degré, selon les services de secours. Des équipes de médecins et infirmières, apportant des médicaments et des hôpitaux de campagne, ont commencé à arriver d'Argentine, du Brésil et du Chili pour décongestionner les hôpitaux d'Asuncion et évacuer les blessés les plus graves. De leur côté, les télévisions paraguayennes ont appelé le public à faire des dons de médicaments. Le feu a pris peu avant midi, horaire d'affluence maximale le week-end, et a détruit en moins d'une demi-heure une grande partie du complexe commercial de la chaîne paraguayenne Ycua Bolanos, comprenant un supermarché et des enseignes de restauration rapide. La principale hypothèse retenue par les autorités pour expliquer la cause de l'incendie est celle de l'explosion d'un réservoir de gaz vers 11H30 locales (15H30 GMT) dans la zone des restaurants. Au moment du sinistre, au moins 700 personnes se trouvaient dans le centre commercial, mais, dans leur fuite, elles ont trouvé portes closes, ce qui explique l'ampleur de la tragédie. "La majorité est morte par asphyxie après avoir respiré des gaz toxiques (...) Si on les avait laissés sortir, cela n'aurait pas eu lieu", a déclaré le capitaine des pompiers Hugo Onieva. "Par miracle, j'ai réussi à sortir avant que les portes ne ferment. Ensuite plus personne n'a pu le faire", a expliqué, sous le choc, un étudiant de 23 ans, Juan Morinigo. Cette décision a été prise par la direction du centre pour éviter tout pillage, ont accusé au moins une vingtaine de témoins, alors que des pompiers ont essuyé des coups de feu tirés par les agents de sécurité. Selon le porte-parole des pompiers, Roque Gonzalez, après avoir reçu un premier tir, l'un de ses hommes s'est présenté aux portes de l'édifice en déclarant "Je suis pompier", mais le garde "lui a tiré de nouveau dessus, sans l'atteindre". Juan Pio Paiva, le responsable du centre, ainsi que son fils, gérant, ont été placés sous mandat d'arrêt et devaient être inculpés d'homicide volontaire, selon le juge chargé de l'enquête Edgar Sanchez. "En 36 ans de carrière, je n'ai jamais rien vu de pareil, des gens morts, comme congelés, des visages désespérés, désespérés de ne pas pouvoir sortir pour sauver leur vie", a affirmé le commissaire Velazco de la police. Interrogé lundi depuis la police judiciaire, M. Pio Paiva a de nouveau déclaré ne pas avoir pris une telle décision. "Je ne me considère absolument pas coupable", a-t-il déclaré, n'écartant aucune hypothèse sur l'origine du sinistre. Il a affirmé que le nombre massif de victimes s'explique par "la fumée noire et la rapidité avec laquelle le feu s'est propagé dans le centre". "Je regrette beaucoup ce qui s'est passé", a-t-il poursuivi, déclarant "partager" la douleur des victimes et regrettant n'avoir pas pu "résoudre ce problème". Les corps déjà reconnus ont été remis aux familles tandis que les secouristes ont transporté les cadavres non identifiés dans un centre de commandement militaire, proche du centre commercial. |
| | Posté le 02-08-2004 à 17:58:36
| Incendie au Paraguay: "Il s'est mis à pleuvoir du feu", raconte un étudiant ASUNCION (AFP), le 02-08-2004 "Il s'est mis à pleuvoir du feu alors que j'étais à la caisse et que je terminais de payer", raconte Juan Morinigo, un étudiant de 23 ans, rescapé d'un énorme incendie qui a embrasé un centre commercial d'Asuncion faisant plus de 290 morts. Le feu a pris peu avant midi, horaire d'affluence maximale le week-end, et a détruit en moins d'une demi-heure une grande partie du complexe commercial appartenant à la chaîne paraguayenne Ycas Bolanos, comprenant un supermarché et des enseignes de restauration rapide. Les pompiers pensent qu'une explosion dans un réservoir industriel de gaz situé dans la zone des restaurants du complexe est à l'origine de l'incendie. "Par miracle, j'ai réussi à sortir avant que les portes ne ferment. Ensuite plus personne n'a pu le faire", relate encore sous le choc l'étudiant Morinigo. "J'étais dans la partie restauration du centre. Il y avait beaucoup de gens. Je suis sorti en courant", ajoute-t-il. Entre 500 et 700 personnes se trouvaient à ce moment-là dans le complexe, situé dans le quartier populaire de Trinidad, à la sortie nord d'Asuncion. Selon au moins une vingtaine de témoins cités par le commissaire Santiago Velazco, porte-parole de la police, des responsables du centre, aidés d'agents de sécurité, ont fermé les portes pour empêcher les gens de sortir sans payer. De nombreux hommes, femmes, personnes âgées et enfants sont morts calcinés ou asphyxiés. Le commissaire Velazco a dit n'avoir jamais vu cela en 36 ans de carrière: "des gens morts comme congelés, des visages désespérés, désespérés de ne pas pouvoir sortir pour sauver leur vie". Il a dit avoir vu le cadavre d'une femme enceinte de 7 à 8 mois et son enfant à ses côtés: "on voit que le bébé est né avant de mourir asphyxié". Rosa Resquin, qui s'en est sortie "grâce au hasard de la vie" dit avoir entendu un responsable du magasin donner l'ordre de bloquer les portes juste après la grande explosion survenue dans la zone des restaurants qui a provoqué une véritable panique, incitant les gens à courir dans tous les sens. Les pompiers pensent que c'est une étincelle qui est à l'origine de la première déflagration. Elle a fait s'enflammer les plafonds d'aluminium, de bois et de plastique et le feu a consumé pratiquement tout le bâtiment. Selon certains témoins, des vigiles de l'hypermarché ont menacé les clients de leurs armes pour les obliger à rester jusqu'à ce que la chute du plafond fasse partir tout le monde. Roque Gonzalez, porte-parole des pompiers, a indiqué qu'un de ses collègues a même essuyé des coups de feu. "Ils nous ont fermé la porte au nez", a confirmé à l'AFP Patricia Benitez, une adolescente de 17 ans, brûlée au deuxième degré et hospitalisée à l'Institut de prévoyance sociale (hôpital public). "De dehors, ils ont enfoncé la porte de sortie (en verre) et c'est comme cela que nous avons pu nous échapper", raconte encore Patricia dont la cousine, grièvement brûlée, et la nièce de deux ans ont aussi eu la vie sauve. Le propriétaire du supermarché, Juan Pio Paiva, s'est présenté à la police avant l'émission d'un mandat d'arrêt par le juge Edgar Sanchez, qui va l'inculper d'homicide volontaire. M. Pio Paiva a nié l'ordre de fermeture des portes: "tous ceux qui ont pu sortir l'ont fait. C'est une tragédie", a-t-il affirmé. Selon le capitaine des pompiers volontaires, Hugo Onieva, la majorité des gens sont morts en inhalant des gaz toxiques et les brûlures sont généralement intervenues ensuite. "Si on les avait laissés sortir, cela ne se serait pas produit", selon lui. |
| | Posté le 02-08-2004 à 17:59:50
| Irak: un otage turc exécuté, large condamnation des attentats antichrétiens BAGDAD (AFP), le 02-08-2004 La Turquie a annoncé lundi la mort d'un de ses ressortissants, par ses ravisseurs en Irak, tandis que les autorités religieuses irakiennes et le pape Jean Paul II appelaient à s'unir contre la violence au lendemain d'attentats antichrétiens meurtriers. Pour la première fois, un Turc enlevé en Irak par un groupe armé a été exécuté par ses ravisseurs, a annoncé lundi à l'AFP un employé de l'ambassade de Turquie à Bagdad. Une vidéo diffusée sur la chaîne d'information turque NTV montre Murat Yuce, âgé d'une vingtaine d'années, qui se présente en turc, indiquant qu'il est originaire de Corum (nord), devant trois hommes armés et encagoulés avant d'être exécuté, selon la chaîne, de trois balles dans la tête. Deux chauffeurs de camion turcs sont également détenus en otages en Irak par un groupe armé qui menace de les exécuter si leur employeur ne se retire pas d'Irak. Un autre est porté disparu, sa famille ayant annoncé dimanche avoir perdu le contact avec lui il y a un mois. En conséquence, l'Association des transporteurs internationaux (UND), qui représente la plupart des entreprises turques spécialisées dans les transports routiers internationaux, a annoncé lundi l'interruption immédiate de ses livraisons routières en Irak vers les unités militaires américaines. Toujours sur le front des otages, le flou demeurait au sujet des sept chauffeurs - trois Indiens, trois Kényans et un Egyptien - enlevés en Irak le 21 juillet, après que différentes sources eurent fourni des informations contradictoires sur leur sort. En revanche, un otage somalien va être libéré par ses ravisseurs, a affirmé la chaîne de télévision Al-Jazira du Qatar. Au total, une vingtaine d'étrangers ont été enlevés ou sont portés disparus en Irak. Lundi, au cours d'une conférence de presse, un porte-parole du Comité des oulémas musulmans (sunnites) irakiens a lancé un appel à la rébellion pour la libération de tous les otages. Par ailleurs, plusieurs autorités religieuses ont condamné les attentats antichrétiens qui ont fait au moins dix morts et 50 blessés dimanche à Bagdad et Mossoul, dans le nord, et prôné l'union entre les différentes communautés. "Nous devons collaborer, chrétiens et musulmans, pour le bien de l'Irak car nous sommes une seule famille", a ainsi déclaré Mgr Emmanuel Delly, le patriarche chaldéen, la principale communauté chrétienne d'Irak. La figure emblématique des chiites irakiens, le grand ayatollah Ali Sistani, a renchéri en appelant à "travailler tous ensemble, le gouvernement et le peuple, afin de mettre un terme aux attaques contre les Irakiens". Le chef radical chiite Moqtada Sadr a lui aussi, par l'intermédiaire d'un porte-parole, condamné ces attentats, "qui ne visent qu'à créer des dissensions au sein du peuple irakien uni". De son côté, le comité des oulémas sunnites irakiens a accusé "des parties étrangères" d'être à l'origine de ces attentats "qui visent à diviser le peuple irakien et veulent que le chaos perdure dans l'intérêt des occupants" de l'Irak. A l'étranger, le pape Jean Paul II a écrit et signé de sa main -- ce qui est assez rare -- un message à Mgr Delly, dans lequel il demande "à tous les croyants en un seul Dieu clément et miséricordieux" de s'unir "pour déplorer toute forme de violence". La France a également condamné "avec la plus grande fermeté" ces attaques, tandis que le président arménien Robert Kotcharian s'est dit "profondément préoccupé" par ces attentats, dont un a visé une église arménienne. Les Frères musulmans d'Egypte ont estimé que ces attentats "ne visaient en fait qu'à déformer l'image de la résistance" irakienne, selon le guide suprême de la confrérie Mohammed Mehdi Akef, qui a mis en cause les services secrets israéliens. Même discours au Liban, où le ministre des Affaires étrangères Jean Obeid, a estimé que ces attentats "servaient en premier lieu le plan visant à mettre les civilisations, les cultures et les religions face à face, un plan qui n'est pas étranger à l'objectif essentiel d'Israël". Entre temps, les violences ont continué sur le terrain. Un membre de la garde nationale irakienne (auxiliaire de l'armée) a été tué et trois blessés lundi matin dans une embuscade au sud de Bagdad, a annoncé un responsable de cette organisation. Le Pakistan a annoncé lundi qu'il n'enverrait pas de troupes en Irak. Le porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères, Masood Khan, a indiqué que l'ONU avait sondé le Pakistan au sujet de l'envoi de militaires pour assurer la sécurité des missions de l'ONU en Irak dans l'éventualité de leur réouverture. Mais "nous n'enverrons pas de troupes dans les circonstances actuelles" compte tenu de la situation "volatile et instable" qui règne en Irak, a-t-il déclaré. |
| | Posté le 03-08-2004 à 14:42:07
| Le tribunal examine les offres de reprise du groupe Tati PARIS (AFP), le 03-08-2004 Le tribunal de commerce de Paris se réunira mardi à 15 heures pour examiner les offres de reprise par le lyonnais Asiatex et Fabio Lucci, filiale du groupe Eram, du groupe Tati, en redressement judiciaire, avant de décider du sort de l'enseigne vichy rose et blanc dans les prochains jours. Lundi dernier, Fabien Ouaki, président de Tati, a annoncé qu'il renonçait à présenter un plan de continuation, optant pour une cession. Parmi les 12 propositions de reprise reçues, deux ont été retenues par les administrateurs judiciaires, jugées comme "sérieuses", celles des groupes Asiatex et Fabio Lucci. Ces deux sociétés avaient jusqu'à jeudi soir pour améliorer leur offre. La société Asiatex, basée à Villeurbanne (Rhône), spécialisée dans l'importation de textiles depuis la Chine, a indiqué vendredi qu'elle avait amélioré son offre financière de 12,6 millions d'euros à 13,8 millions d'euros pour la reprise de la totalité des magasins. Dans le même temps, elle envisage de reprendre 702 des 997 salariés que compte Tati (1.043 selon la CGT-Commerce) ainsi que 15 des 60 salariés de la société de logistique Giraud, qui travaille uniquement pour Tati. De son côté, la chaîne de vêtements bon marché Fabio Lucci aurait proposé, selon la CFTC, premier syndicat chez Tati, d'acquérir Tati pour 14 millions d'euros. Elle reprendrait 667 emplois et 23 magasins sur 29, excluant notamment ceux de Strasbourg, Bordeaux, Creil (Oise) et Paris Réaumur. Les deux candidats à la reprise avaient annoncé lundi dernier en CCE de reprendre moins de 650 salariés (600 pour Asiatex, 622 pour Fabio Lucci). Placé en redressement judiciaire en septembre 2003, le groupe Tati s'était vu accorder par le tribunal de commerce de Paris un délai jusqu'au 21 septembre 2004 pour trouver une solution pour son groupe. Mais, au vu des offres de reprise qui n'étaient valables que jusqu'au 31 juillet, Fabien Ouaki a préféré renoncer à chercher un partenaire pour son plan de continuation et privilégier une cession. Mais, si le tribunal de commerce ne retenait aucune des deux propositions de reprise, M. Ouaki réactiverait alors son plan de continuation. Les salariés de plusieurs magasins de l'enseigne, dont celui de Barbès à Paris, se sont mis en grève mardi, à l'appel de la CGT, pour demander que les offres de reprise examinées par la justice soient améliorées en termes d'emplois, a-t-on appris de source syndicale. "Nous avons tenu une assemblée générale ce matin, et la CFTC s'est jointe à la CGT pour appeler à la grève à Barbès. Le magasin est en grève depuis 11h00, et c'est le personnel d'encadrement qui a pris les caisses", a déclaré à l'AFP Karl Ghazi, de la fédération CGT-Commerce. Les grévistes sont appelés à venir manifester vers 14h30 devant le tribunal de commerce de Paris, qui va examiner à huis clos les offres de reprise. Un appel à la grève a également été lancé par la CGT dans tous les magasins où elle est présente: celui de Bordeaux, en grève depuis lundi, de Rouen à partir de ce mardi après-midi, de Lille et de Nancy à partir de mercredi matin, a précisé M. Ghazi. |
| | Posté le 03-08-2004 à 14:42:56
| Français de Guantanamo: examen mardi des demandes de mise en liberté PARIS (AFP), le 03-08-2004 Les demandes de mise en liberté des quatre Français de Guantanamo sont examinées cet après-midi par un juge de la cour d'appel de Paris. Les quatre détenus - Mourad Benchellali, Nizar Sassi, Brahim Yadel et Imad Achab Kanouni - ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et, pour les deux premiers, pour "détention et usage de faux documents" en raison des faux passeports qui leur ont permis de se rendre en Afghanistan en juin 2001. Il leur est principalement reproché d'avoir participé à une filière de recrutement et de formation de combattants pour le djihad. La décision du président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, qui examinera le cas des quatre prévenus, devrait être connue dans les heures qui suivent. Pour Me William Bourdon, défenseur de Benchellali et Sassi, le maintien en détention des quatre hommes "apparaît d'une très grande inhumanité compte tenu du caractère très discutable des éléments à charge recueillis contre eux". La décision du magistrat, qui statuera seul, ne préjuge cependant pas de celle que devra rendre la chambre de l'instruction réunie en formation collégiale (trois magistrats). Cette dernière doit rendre son arrêt dans les 20 jours suivant le dépôt du référé liberté par les avocats des prévenus. Elle peut ainsi confirmer ou infirmer la décision du premier juge. Ce dernier ne peut pas faire partie du collège de la chambre. Un pourvoi en cassation des avocats contre cet arrêt, qui n'est pas suspensif, est ensuite possible. Le référé liberté des avocats des anciens détenus de la base américaine avait été déposé dans la nuit de dimanche à lundi. Sassi et Benchellali ont séjourné six mois en Afghanistan, Yadel et Kanouni dix-huit mois, avant d'être tous les quatre arrêtés par les Américains en décembre 2001, à la zone frontalière entre l'Afghanistan et le Pakistan. Remis par les Américains aux autorités françaises, ils sont arrivés mardi dernier en France et ont été mis en examen et écroués dans la nuit de samedi à dimanche à l'issue de leur garde à vue. Ils ont affirmé à leurs avocats avoir subi de mauvais traitements à Guantanamo comparables à ceux subis par les prisonniers irakiens d'Abou Ghraib. Me Jacques Debray, autre avocat de Sassi et Benchellali, a affirmé à l'AFP que des recours en indemnisation étaient "envisagés" devant les tribunaux fédéraux américains, la décision finale appartenant à ses clients. Ils seraient basés sur le non-respect des garanties dont doivent bénéficier tous les détenus (accès à un avocat, à un juge...) et les traitements infligés lors de leur détention telles que des "violences physiques et des tortures psychologiques", selon l'avocat. |
| | Posté le 03-08-2004 à 14:43:40
| Décision vendredi sur la mise en liberté du militant breton Alain Solé PARIS (AFP), le 03-08-2004 La 10e chambre correctionnelle de la cour d'appel de Paris annoncera vendredi sa décision sur une éventuelle mise en liberté du militant indépendantiste breton Alain Solé, à laquelle le parquet a réaffirmé son opposition mardi, a-t-on appris auprès de l'avocate du détenu. Le militant breton observe une grève des soins depuis deux semaines pour protester contre son maintien en détention: le juge d'application des peines (JAP) de Paris avait décidé le 9 juillet de le remettre en liberté conditionnelle mais le parquet avait immédiatement fait un appel suspensif de cette décision. Lors de l'audience de mardi qui s'est tenue à huis clos, la représentante du parquet, Béatrice de Beaupuis, a regretté l'absence dans le dossier de déclaration du détenu renonçant à ses convictions et regrettant ce qu'il a fait, selon l'avocate de Solé, Me Isabelle Coutant-Peyre. "Il ne justifie pas de son reclassement moral", a déclaré l'avocate générale, citée par Me Coutant-Peyre, qui a aussitôt contesté un tel argument. "Ils veulent faire d'Alain Solé un repenti renonçant à sa liberté de penser", a-t-elle critiqué. En prison depuis octobre 1999, Alain Solé a été condamné à six ans de prison le 26 mars dernier par la cour d'assises spéciale de Paris pour trois attentats commis entre 1998 et 1999. Il est également poursuivi pour un vol d'explosifs à Plévin (Côtes-d'Armor). |
| | Posté le 03-08-2004 à 14:44:12
| Le terrorisme et l'impuissance de l'Opep poussent les prix du brut au sommet LONDRES (AFP), le 03-08-2004 Les prix du pétrole ont battu de nouveaux records mardi, franchissant pour la première fois le cap des 44 dollars à New York, enflammés par la menace terroriste alors que l'Opep a confirmé son impuissance à juguler la flambée des cours. Le brut de référence américain a franchi le seuil des 44 dollars le baril mardi matin en séance électronique, une première depuis le début des échanges à New York en 1983. Il a bondi jusqu'à 44,24 dollars tôt dans la matinée. Le baril de "light sweet crude" s'était hissé lundi à un record historique en clôture à 43,82 dollars, après avoir grimpé à 43,94 USD en cours de séance. Quant au Brent de la mer du Nord à Londres, il n'est désormais plus qu'à quelques encablures de ses records historiques atteints en octobre 1990, à 40,15 USD en clôture et 40,95 USD en séance. Il s'est installé mardi bien au-dessus du cap des 40 dollars, grimpant jusqu'à 40,45 dollars vers 08H15 GMT. Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent valait 40,30 USD, tandis que le brut à New York valait 44,09 USD lors des échanges électroniques. "C'est une combinaison d'un certain nombre de facteurs, liés à l'offre", qui explique la flambée des prix, note Jon Rigby, analyste à la Commerzbank. "Il y a l'alerte terroriste aux Etats-Unis, qui souligne l'ampleur du risque politique pris en compte dans les prix du pétrole actuels" et "la déclaration du président de l'Opep (...) disant que le cartel n'a plus beaucoup de capacité excédentaire" de production, explique l'analyste. "La peur du terrorisme pousse toujours les prix du pétrole à la hausse", remarque Jon Rigby. "Lorsque le risque politique grandit, cela tend à inclure une prime dans les cours du brut en raison de sa nature stratégique", ajoute-t-il. Le président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Purnomo Yusgiantoro, a déclaré mardi que le cartel avait besoin de temps pour accroître l'offre de brut et contrecarrer la forte hausse des prix à des niveaux "fous". "Actuellement, nous ne pouvons pas accroître l'offre", a-t-il déclaré devant la presse à Jakarta. Le ministre saoudien du Pétrole "Ali al-Nouaïmi a annoncé que (l'Arabie Saoudite) le pourrait, mais elle aura besoin de temps", a-t-il ajouté. L'Opep, qui fournit plus du tiers de l'offre pétrolière mondiale, produit ainsi bien au-delà de son plafond de production, fixé à 26 millions de barils par jour (mbj) depuis le 1er août. Les analystes estiment que ses capacités excédentaires de production, concentrées en Arabie Saoudite, se situe entre 1 et 1,5 mbj. "Alors que la capacité excédentaire de production de l'Opep est à son plus bas niveau depuis une décennie, l'inquiétude est que le cartel peine à compenser toute perte de brut résultant de perturbations de la production", soulignent les analystes de la maison de courtage Sucden. "Cela soutient les cours malgré le fait qu'il y a assez de brut disponible sur le marché", ajoutent-ils. Autre facteur dopant les prix, un nouveau sabotage a visé mardi l'oléoduc du nord de l'Irak, reliant les champs de Kirkouk au port turc de Ceyhan. "La mise hors service des oléoducs en Irak est un élément récurrent qui restreint clairement les exportations de brut irakiennes, donc cela contribue à la fermeté des prix du pétrole", explique Jon Rigby. "L'autre chose à garder en mémoire est le référendum au Venezuela prévu le 15 août, qui pourrait interrompre la production du pays en cas de troubles civils", prévient-il. Ultime cause de hausse des cours, le géant pétrolier russe Ioukos risque de perdre sa principale unité de production s'il ne rembourse pas d'ici un mois les 3,4 milliards de dollars qu'il doit à la justice pour l'année 2000. Un remboursement que les analystes estiment impossible. |
| | Posté le 03-08-2004 à 14:44:52
| La finance new-yorkaise, en alerte, renforce davantage ses arrières NEW YORK (AFP), le 03-08-2004 Les nouvelles menaces terroristes ont mis Wall Street, première place boursière du monde, de nouveau en alerte : si les institutions financières ont assuré leurs arrières depuis le 11 septembre 2001, elles prennent néanmoins des mesures supplémentaires pour se protéger... et continuer les transactions. "Depuis le 11 septembre 2001, il ne s'est rien passé et certaines entreprises ont relâché leur vigilance", relève Blake Cappoleti, responsable de la société de sécurité privée Kroll, la deuxième des Etats-Unis. Mais "depuis dimanche, elles sont sur le qui-vive" et Kroll, qui conçoit notamment des systèmes de secours pour des entreprises, a enregistré "une certaine augmentation du nombre d'appels" de clients potentiels, indique l'expert. "Nous avons amélioré notre système de sécurité et de poursuite des activités depuis (dimanche), mais je ne peux pas être plus précis", a indiqué à l'AFP Michael Hanretta, porte-parole de Prudential. Désigné dimanche par les autorités américaines comme cible de nouveaux attentats potentiels du réseau terroriste Al-Qaïda, Prudential est sur les dents, de l'aveu même d'un de ses responsables, sous couvert d'anonymat. Installés dans le New Jersey, sur l'autre rive de la rivière Hudson, face au centre financier de Manhattan, ses locaux sont désormais protégés par un périmètre de sécurité et gardés par des policiers armés de fusils mitrailleurs. Partout ailleurs, comme devant le New York Stock Exchange (NYSE), des mesures supplémentaires ont été décidées. Un déploiement de forces spectaculaire qui masque des efforts de longue haleine. "Depuis le 11 septembre 2001, les institutions financières de New-York ont réalisé un très bon travail de révision de leurs programmes de sécurité, pour protéger leurs bâtiments et leurs employés", indique Blake Cappoleti. Nombre de banques ont ainsi déménagé certaines de leurs divisions pour des bureaux hors du quartier financier historique de Manhattan, choisissant souvent le New Jersey, à l'instar de Prudential ou Goldman Sachs, ou encore la banlieue nord de New York, comme Morgan Stanley. D'autres, comme Lehman Brothers ou Citigroup, sont restées dans Manhattan, mais ont déserté le quartier financier. Outre sa sécurité matérielle, le monde financier new-yorkais a placé au coeur de ses priorités la continuité de ses opérations et la plupart des banques ont ainsi mis en place des bureaux faisant doublons, capables de reprendre les transactions en cas de défaillance du système principal. Certaines n'avaient pas attendu les attentats contre le World Trade Center pour prendre leurs dispositions. Lehman Brothers et Merrill Lynch avaient pu poursuivre ce jour-là la plupart de leurs activités, grâce à des systèmes secondaires, installés dans le New Jersey dans la crainte du bug informatique du millénaire. Les grands noms de la finance new-yorkaise, le NYSE ou encore la Réserve fédérale de New York, ont mis en place des plans de secours pour assurer la continuité de leurs activités, de leurs communications, le transport de leurs employés, etc. Et tous sans exception refusent de dévoiler leurs plans. "Nous n'avons pas de commentaire à faire", indique un porte-parole de Lehman Brothers. "Nous ne faisons pas de déclarations sur nos programmes de sécurité", a également indiqué un porte-parole de la Réserve fédérale de New York, à l'origine d'un Livre Blanc sur la poursuite des transactions en cas d'attentat ou d'une catastrophe majeure. Interrogé, Blake Cappoleti n'en dira pas plus, en soulignant simplement que "les nouvelles alertes auront eu le mérite de ramener tout le monde à l'ordre. La sécurité du système est de nouveau la première priorité à Wall Street". |
| | Posté le 03-08-2004 à 14:45:30
| Zone euro: taux de chômage stable à 9% de la population active en juin BRUXELLES (AFP), le 03-08-2004 Le taux de chômage dans la zone euro est resté stable à 9% de la population active en juin par rapport au mois précédent, selon les données corrigées des variations saisonnières, publiées mardi par l'Office européen des statistiques Eurostat. Sur un an, une légère hausse de 0,1 point a été enregistrée (8,9% de la population active en juin 2003). Dans l'ensemble des 25 Etats membres de l'Union européenne élargie (UE-25), le chômage est resté également stable à la fois par rapport au mois précédent et sur un an, touchant 9,1% de la population active. Au total, 12,7 millions d'hommes et de femmes étaient au chômage dans la zone euro et 19,4 millions dans l'UE-25, selon les données d'Eurostat qui sont conformes aux critères du Bureau international du travail (BIT). Les taux les plus bas ont été enregistrés en juin au Luxembourg et en Autriche (4,2% chacun), à Chypre (4,4%) et en Irlande (4,5%). Les taux de chômage les plus élevés ont été observés en Pologne (18,9%), en Slovaquie (16,2%), en Lituanie (11,4%) et en Espagne (11,1%). Parmi les grands pays de la zone euro, l'Allemagne a enregistré un taux de chômage de 9,8% en juin, stable par rapport à mai, et la France 9,5%, également stable, selon Eurostat. Sur un an, le taux de chômage des hommes dans la zone euro a progressé à 8% contre 7,9% en juin 2003, celui des femmes à 10,3% contre 10,2% et celui des jeunes de moins de 25 ans à 17,5%, contre 17,2%. A titre de comparaison, rappelle Eurostat, le chômage touchait 5,6% de la population active aux Etats-Unis et 4,6% au Japon. |
| | Posté le 03-08-2004 à 14:46:10
| Pasqua se dit peiné mais pas concerné par l'incarcération de Marchiani PARIS (AFP), le 03-08-2004 L'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua "ne se sent aucunement concerné par les affaires" qui ont valu lundi une mise en examen à son ancien collaborateur Jean-Charles Marchiani, dont l'incarcération l'a "profondément peiné", a assuré son avocat. "M. Pasqua ne se sent aucunement concerné par les affaires dans lesquelles le juge cherche à mettre en cause M. Marchiani", a indiqué Me Gilbert Collard. "Il n'y a pas de raison pour que M. Pasqua soit inquiété dans ces affaires", a-t-il poursuivi. "Je l'ai eu au téléphone ce matin. Il est profondément peiné par l'incarcération de M. Marchiani, son ancien collaborateur dont il rappelle les immenses services qu'il a rendus à la République", a rapporté l'avocat. M. Pasqua n'apparaît pas dans les trois dossiers pour lesquels l'ancien préfet du Var a été mis en examen et écroué lundi. En revanche, il est mis en examen par le juge Courroye dans les dossiers de ventes d'armes à l'Angola et le financement du RPF. Charles Pasqua n'a pour l'heure pas reçu de convocation du juge Courroye, a assuré Me Collard. En tant qu'ancien ministre de l'Intérieur, M. Pasqua fait l'objet d'une enquête à la commission d'instruction de la Cour de justice de la République (CJR) pour trois autres affaires. M. Marchiani "a toujours déféré aux convocations de la justice, il n'a jamais troublé l'ordre public, n'a exercé aucune pression sur les témoins. On a le sentiment que la justice veut se venger du fait que M. Marchiani ait pu bénéficier à un moment donné d'une immunité" parlementaire, a poursuivi Me Collard. L'ancien préfet du Var Jean-Charles a été mis en examen et écroué lundi en fin d'après-midi après avoir été entendu par le juge Philippe Courroye, a annoncé son avocat Me Jacques Trémolet de Villers. M. Marchiani a été mis en examen pour "recel d'abus de biens sociaux" dans les trois dossiers pour lesquels il était interrogé par le juge et pour l'un d'entre eux, il a également été mis en examen pour "trafic d'influence aggravé". Le juge des libertés et de la détention a délivré un mandat de dépôt distinct pour chacun des trois dossiers |
| | Posté le 03-08-2004 à 14:47:03
| Menaces terroristes: Washington et New York en état d'alerte WASHINGTON (AFP), le 03-08-2004 La conseillère pour la sécurité nationale du président George W. Bush, Condoleezza Rice, a justifié lundi la décision prise la veille de relever le niveau d'alerte autour de certains bâtiments financiers en mettant en avant la qualité des renseignements obtenus. "Les renseignements que nous avons étudiés durant plusieurs semaines et qui sont devenus plus précis ces derniers jours étaient différents de tout ce que j'avais vu jusqu'à présent", a déclaré Mme Rice sur la chaîne de télévision NBC. "Parce que nous menons cette guerre de manière offensive, parce que nous avons de bons alliés dans des pays comme le Pakistan, nous obtenons des renseignements plus détaillés et plus précis qu'auparavant, ce qui nous permet de mieux nous défendre", a-t-elle ajouté. Les autorités américaines ont annoncé dimanche que le groupe terroriste Al-Qaïda visait les sièges du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale à Washington et l'immeuble de la Bourse de New-York, parmi d'autres bâtiments financiers. "Il est important d'informer les personnes qui pourraient être concernées", a précisé Mme Rice. Le candidat démocrate à la présidentielle John Kerry a défendu lundi son programme anti-terroriste, en affirmant qu'il ne fallait "pas se contenter de rebondir d'une menace à l'autre". A Washington et New York, les contrôles policiers étaient renforcés lundi autour des institutions financières ainsi qu'aux Nations unies. Par précaution, les autorités ont fermé au trafic des camions et camionnettes le Holland Tunnel à New York qui relie le New Jersey à un quartier de Manhattan où se trouvent de nombreuses institutions financières. A Newark (New Jersey), la police a érigé des barrières métalliques autour du siège du groupe financier Prudential Financial et des hommes armés ont pris place autour du bâtiment. A Washington, des policiers avec des chiens renifleurs d'explosifs ont été déployés près du Fond monétaire international (FMI) et de la Banque Mondiale, a indiqué le chef de la police Charles Ramsey. La sécurité a également été renforcée autour de "La Monnaie", l'institut d'émission des billets de banque. Le niveau a été porté à "très élevé" ou orange. New-York était déjà à ce niveau mais son maire Michael Bloomberg a indiqué que la sécurité serait encore renforcée. En revanche, l'état d'alerte pour le reste des Etats-Unis reste au niveau "élevé" ou jaune. Le président George W. Bush a annoncé lundi lors d'une allocution à la Maison Blanche la création d'un poste de super-patron de la lutte contre le terrorisme, et a estimé que le relèvement du niveau d'alerte était "un rappel solennel de la menace à laquelle nous continuons à être confrontés". Le secrétaire à la Sécurité intérieure Tom Ridge avait estimé un peu plus tôt sur les chaînes de télévision que "les terroristes veulent jouer sur l'économie, ils veulent miner l'économie des Etats-Unis". "Mais aujourd'hui, les affaires continuent", a-t-il ajouté. Il a souhaité "voir les marchés financiers progresser". "Nous enverrons ainsi un signal à Ben Laden et son équipe". Selon le quotidien New York Times citant des responsables de haut rang, un informaticien d'Al-Qaïda arrêté à la mi-juillet au Pakistan, est la source de ces informations sur des menaces terroristes. Muhammad Naeem Noor Khan, 25 ans, arrêté le 13 juillet, aurait mis au point un système de communication pour Al-Qaïda permettant de transmettre des informations via des messages codés, affirme le quotidien. Selon un responsable cité par le journal, la capture de Khan a permis de découvrir que les terroristes ayant commis les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, avaient étudié en détails les immeubles visés à New York et Washington. |
| | Posté le 03-08-2004 à 14:47:50
| Le Paraguay en deuil après le dramatique incendie d'un centre commercial ASUNCION (AFP), le 03-08-2004 Le Paraguay était en deuil et sous le choc après la mort dimanche soir d'au moins 346 personnes dans l'incendie d'un centre commercial d'Asuncion dont les portes avaient été fermées pour éviter que les clients ne partent sans payer, selon de nombreux témoignages. "On continue de récupérer des corps dans la zone des restaurants, de la boucherie et des dépôts. C'étaient probablement des employés du centre", a déclaré le commissaire Santiago Velazco, porte-parole de la police, avant que les opérations ne soient suspendues lundi dans l'après-midi afin de préserver les preuves nécessaires à l'enquête. Selon le porte-parole, 327 corps entiers ont été comptabilisés ainsi que 44 restes mutilés non identifiés qui seront examinés par les experts espagnols qui sont arrivés mardi à Asuncion avec un laboratoire spécial. En outre, environ 300 personnes ont été blessées et hospitalisées, dont une trentaine sont très grièvement atteintes, a indiqué lundi à l'AFP le ministre de la Santé. "10% des patients sont dans un état très grave. Il faut prier pour qu'ils s'en sortent", a déclaré le ministre, Julio César Velazquez. Des équipes de médecins et infirmières, apportant des médicaments et des hôpitaux de campagne, ont commencé à arriver d'Argentine, du Brésil, du Chili et de l'Uruguay pour décongestionner les hôpitaux d'Asuncion et évacuer les blessés les plus graves vers les pays voisins. Dimanche soir, le président de la République Nicanor Duarte a décrété trois jours de deuil. Sur les façades des édifices publics, les drapeaux sont en berne, alors que les témoignages des survivants et les appels désespérés des familles pour retrouver des proches disparus émeuvent le pays. En Europe, le président français Jacques Chirac a annoncé l'envoi d'"une aide d'urgence en faveur des victimes et de leurs familles". Le président des Etats-Unis George W. Bush a également présenté ses condoléances et offert son aide. De leur côté, les télévisions paraguayennes ont appelé le public à faire des dons de médicaments. Le feu a pris peu avant midi, horaire d'affluence maximale le week-end, et a détruit en moins d'une demi-heure une grande partie du complexe commercial de la chaîne paraguayenne Ycua Bolanos, comprenant un supermarché et des enseignes de restauration rapide. La principale hypothèse retenue par les autorités pour expliquer la cause de l'incendie est celle de l'explosion d'un réservoir de gaz dans la zone des restaurants. Au moment du sinistre, entre 500 et 700 clients se trouvaient dans le centre commercial, mais, dans leur fuite, elles ont trouvé portes closes, ce qui explique l'ampleur de la tragédie. "La majorité est morte par asphyxie après avoir respiré des gaz toxiques (...) Si on les avait laissé sortir, cela n'aurait pas eu lieu", a déclaré le capitaine des pompiers Hugo Onieva. "Par miracle, j'ai réussi à sortir avant que les portes ne ferment. Ensuite plus personne n'a pu le faire", a expliqué, sous le choc, un étudiant de 23 ans, Juan Morinigo. Une vingtaine de témoins ont raconté aux enquêteurs que l'ordre de fermer les issues avait été pris par la direction du magasin pour éviter tout pillage, tandis que des pompiers ont essuyé des coups de feu tirés par les agents de sécurité. Juan Pio Paiva, le responsable du centre, ainsi que son fils Daniel Paiva, son gérant Humberto Casaccia et quatre gardiens de sécurité ont été placés sous mandat d'arrêt et inculpés d'homicides volontaires. "En 36 ans de carrière, je n'ai jamais rien vu de pareil, des gens morts, comme figés, des visages désespérés, désespérés de ne pas pouvoir sortir pour sauver leur vie", a affirmé le commissaire Velazco de la police. Cependant, interrogé lundi depuis la police judiciaire, M. Pio Paiva a de nouveau déclaré ne pas avoir pris une telle décision, non plus que son fils. "Je ne me considère absolument pas coupable", a-t-il déclaré. "Pour quelques sous, des gens ont perdu la vie", a déploré le magistrat Rafael Fernandez qui participe à l'enquête, rejetant les affirmations de M. Pio Pavia, selon lesquelles les portes se seraient fermées automatiquement. "Les portes sont manuelles", a-t-il expliqué, jugeant nécessaire d'arrêter le fonctionnaire de la mairie d'Asuncion qui a autorisé l'ouverture du centre en l'absence d'issues de secours |
| | Posté le 03-08-2004 à 14:48:38
| Combats dans l'est afghan: 40 à 50 talibans tués KABOUL (AFP), le 03-08-2004 Quelque "40 à 50" talibans présumés ont été tués lundi lors de combats avec les forces de la coalition internationale et l'armée afghane dans l'est de l'Afghanistan, a annoncé mardi l'armée américaine. "Les forces afghanes avec un soutien terrestre et aérien de la coalition ont combattu pendant plusieurs heures pour repousser un groupe d'une cinquantaine de militants anti-coalition dans la province de Khost", frontalière du Pakistan, affirme un communiqué de l'armée américaine. "Le nombre exact de victimes est inconnu, mais les pilotes survolant la zone ont estimé qu'approximativement 40 à 50 insurgés avaient été tués et un certain nombre de véhicules détruits ou endommagés", ajoute le communiqué. Les combats ont commencé lundi à 02h00 (dimanche 21h30 GMT) près de la frontière pakistanaise, avant que les insurgés, armés notamment de "missiles, mortiers, lance-roquettes et mitrailleuses", ne se replient devant l'intervention de l'aviation de la coalition, composée d'un bombardier B-1, d'un A-10 Thunderbolt et d'hélicoptères de combat AH-1 Cobra et UH-1, précise le communiqué américain. Des combats ont repris cinq heures plus tard contre un groupe de "20 à 50 militants" appartenant vraisemblablement au même groupe, poursuit le texte. Durant les deux accrochages, un membre des forces afghanes a été tué et trois blessés. "Un militant anti-coalition a été confirmé tué et un autre blessé et arrêté", affirme le communiqué américain. Lundi, un commandant afghan local et le ministère afghan de l'Intérieur avaient annoncé des combats dans la province de Khost qui avaient fait des "dizaines de morts" dans les rangs des talibans. |
| | Posté le 04-08-2004 à 15:18:48
| Les quatre Français rentrés de Guantanamo maintenus en détention PARIS (AFP), le 04-08-2004 La présidente de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a décidé mercredi de maintenir les quatre Français anciens prisonniers du camp américain de Guantanamo en détention provisoire en rejetant le référé-liberté déposé par leurs avocats. Cette décision, qui n'a pas été motivée, est conforme aux réquisitions du parquet général. Outre le rejet de cette demande étudiée en urgence, la chambre de l'instruction de la cour d'appel, en formation collégiale, doit examiner d'ici le 20 août l'appel contre le placement en détention. Les quatre hommes, Mourad Benchellali, 23 ans, Nizar Sassi, 25 ans, Imad Achab Kanouni, 27 ans, et Brahim Yadel, 33 ans, avaient été écroués après avoir été mis en examen samedi pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et pour les deux premiers de "détention et usage de faux documents" en raison des faux passeports qui leur avaient permis de se rendre en Afghanistan. Il leur est principalement reproché d'avoir participé à une filière de recrutement et de formation de combattants pour le jihad. "Cette décision ne préjuge pas de la décision qui sera prise lors de l'examen en appel", a commenté Me Jean-Baptiste Rozès, avocat de Yadel. "Si on a fait un référé-liberté c'est qu'on pensait qu'il y avait une évidence que les garanties de représentations étaient réunies", a-t-il ajouté. "Pour la présidente, ce n'était manifestement pas une évidence puisqu'elle a renvoyé l'examen au fond", a-t-il ajouté. "Ce n'est qu'une étape", a réagi Me William Bourdon, avocat de Benchellali et Sassi. "Les étapes décisives sont à venir", a-t-il ajouté. "On attend surtout l'audience en appel", a renchéri l'autre avocat des deux hommes Me Jacques Debray, pas surpris qu'un "magistrat seul" ait décidé de les laisser en détention "dans le contexte actuel". Arrêtés en décembre 2001 aux confins de l'Afghanistan et du Pakistan lors de l'offensive de la coalition quelques semaines après le 11 septembre, les quatre hommes avaient été emmenés sur la base navale américaine à Guantanamo. Ils y ont séjourné 30 mois avant d'être remis aux autorités françaises le 27 juillet et ont été rapatriés en France. Trois autres Français restent détenus à Guantanamo : Khaled Ben Mustafa, 32 ans, Ridouane Khalid, 36 ans, originaires de la région parisienne, ainsi que Mustaq Ali Patel, né en Inde et marié à une Française dont il a pris la nationalité. |
| | Posté le 04-08-2004 à 15:19:20
| Trafic d'armes: Pasqua demande le dessaisissement du juge qui l'a mis en examen PARIS (AFP), le 04-08-2004 L'ancien ministre Charles Pasqua, mis en examen dans l'enquête sur un trafic d'armes présumé vers l'Angola menée par le juge Philippe Courroye, a demandé le dessaisissement de ce dernier pour "une bonne administration de la justice", a-t-on appris mercredi auprès de son avocat. Me Léon Lef Forster a indiqué avoir adressé le 9 juillet un courrier au procureur de la République de Paris afin qu'il transmette au président du tribunal de grande instance (TGI) de Paris une demande de dessaisissement de juge d'instruction sur le fondement de "la bonne administration de la justice", confirmant une information parue dans Le Monde daté de jeudi. "Nous sommes susceptibles de faire entendre le juge comme témoin" dans ce dossier, a expliqué l'avocat "notamment sur les conditions dans lesquelles l'affaire a commencé". "Pour l'entendre en tant que +témoin+, il ne faut plus qu'il en soit +juge+", a-t-il souligné. Interrogé, le parquet de Paris a indiqué que cette demande était "en cours de traitement". Il n'est pas obligé de transmettre s'il ne le juge pas utile. La demande met en cause l'ancien directeur central des renseignements généraux (RG), Yves Bertrand, explique l'avocat. Ce dernier se serait entendu avec le juge pour provoquer l'enquête qui a débouché sur les mises en examen de Pierre Falcone, Charles Pasqua mais aussi du fils de l'ancien président de la République Jean-Christophe Mitterrand et de l'ancien préfet du Var Jean-Charles Marchiani. Dans son courrier, l'avocat de M. Pasqua rappelle que l'affaire du trafic d'armes présumé vers l'Angola a débuté lors d'une perquisition de M. Courroye au cabinet d'un avocat pour les besoins d'une autre enquête. Durant cette perquisition au cabinet de Me Allain Guilloux -également mis en examen-, ont en effet été saisis des dossiers concernant les sociétés appartenant à Pierre Falcone et à son associé Arcady Gaydamak, en fuite en Israël, qui ont permis d'ouvrir l'information judiciaire en cours. La demande de dessaisissement reprend, selon Le Monde, les arguments d'un mémoire déposé par Me Guilloux devant la Cour de cassation et assurant que "le juge Courroye a agi de concert avec Yves Bertrand". Dans Le Monde, Yves Bertrand a qualifié ces accusations de "rocambolesques". |
| | Posté le 04-08-2004 à 15:19:54
| Décision jeudi sur les offres de reprise de Tati PARIS (AFP), le 04-08-2004 Le tribunal de commerce de Paris réuni mardi pour examiner les offres de reprises du groupe Tati en redressement judiciaire depuis le 2 septembre 2003 annoncera le nom du repreneur jeudi à 14h30, a indiqué Me Olivier Pardo, l'un des avocats du groupe. Parmi les douze offres de reprise du groupe de vente de vêtements à bas prix qui compte 29 magasins et 997 salariés, deux ont été jugées "sérieuses" par les administrateurs, celle du groupe lyonnais Asiatex et celle de Vetura (enseigne Fabio Lucci). Les représentants des salariés, par le biais de leurs avocats, se sont déclarés en faveur d'un rachat par Fabio Lucci, à l'exception de la CGT qui s'est prononcée en faveur du projet Asiatex, a précisé Maître Pardo. "Cela a été une audience de grande qualité, qui s'est déroulée dans une ambiance sereine, avec une grande écoute de la part du tribunal", a poursuivi l'avocat. "Ce fut aussi une audience chargée de beaucoup d'émotion, tant de la part des dirigeants qui ont permis que des offres sérieuses soient examinées par le Tribunal, que de la part des représentants des salariés qui chacun se sont exprimés en rappelant ce qu'a été l'aventure Tati depuis 1948" et souhaitant que le candidat retenu "maintienne l'esprit qu'avait fait vivre Fabien Ouaki, l'actuel président du groupe, dans cette entreprise", a-t-il dit. "Tati c'est une enseigne emblématique" et "nous souhaitons l'acheter pour pérenniser l'entreprise", a déclaré à l'AFP avant l'audience Lucien Urano, président de Vetura qui détient 50% de cette entreprise à parité avec le chausseur Eram. M. Urano a assuré vouloir "apporter quelque chose à cette entreprise, donner envie au personnel de se battre". "Tati peut redevenir le leader du hard discount. Et même s'il ne redevient pas le roi, il a le droit de vivre au même titre que les autres enseignes, mais il faut pour cela redonner confiance au personnel et que celui-ci accepte une autre direction", a estimé M. Urano pour qui "il s'agit d'un challenge extraordinaire". Le président d'Asiatex, Lucien Harfi, s'est lui dit "serein" avant d'être entendu par le tribunal. "Nous avons fait une offre, maintenant le tribunal va choisir, mais nous sommes sereins", a-t-il affirmé. "Nous sommes intéressés car nous connaissons le métier", et "nous vendons principalement aux concurrents" de Tati, a-t-il argumenté. La société Asiatex a fait part d'un plan de développement qui prévoit de faire passer de 717 à 792 d'ici un an les effectifs de Tati, a déclaré l'un des avocats du groupe, Arnaud Châtillon, après avoir été entendu par le tribunal. Le plan d'Asiatex prévoit également l'ouverture d'un nouveau site à Lyon, a-t-il précisé à L'AFP. Selon un autre avocat d'Asiatex, Me Thierry Monteran, "un plan de continuation était irréalisable avec un tel passif" financier. "Nous avons été les premiers associés à présenter un plan de rachat global le 26 avril dernier", a-t-il rappelé. Il y a une semaine, Fabien Ouaki, l'actuel président de Tati, avait renoncé à présenter un plan de continuation, optant pour la cession de son groupe. Les pertes du groupe s'établissaient à 14 millions d'euros lors de l'exercice 2003/04 (clos fin juin) pour un chiffre d'affaires de 106 M EUR. Les deux candidats à la reprise avaient proposé la semaine dernière en CCE de reprendre moins de 650 salariés (600 pour Asiatex, 622 pour Fabio Lucci). Michaël Harfi, un autre responsable d'Asiatex, basée à Villeurbanne (Rhône), avait la semaine dernière précisé que sa société avait relevé son offre de 12,6 millions d'euros à 13,8 millions. Mardi après-midi, une source proche du groupe n'a pas caché la préférence de Tati, pour "des questions de bon sens", pour une reprise par l'enseigne Fabio Lucci. "Pour assurer la pérennité de l'entreprise il vaut mieux une entreprise qui connaisse le métier plutôt qu'une entreprise qui ne fasse que de l'import et export et qui ne compte qu'une vingtaine de salariés", a déclaré cette source à l'AFP. Me Olivier Pardo a dit pour sa part à l'issue de l'audition des candidats à la reprise que les syndicats s'étaient également déclarés en faveur d'un rachat par le groupe Vetura (enseigne Fabio Lucci), à l'exception de la CGT qui s'est prononcée en faveur du projet Asiatex. |
| | Posté le 04-08-2004 à 15:20:28
| Les prix du pétrole montent toujours plus haut LONDRES (AFP), le 04-08-2004 Le cours du pétrole Brent a atteint mercredi à Londres un record absolu en cours de séance, à 40,96 dollars le baril, dopé par une forte demande mondiale et une offre inadéquate. Il bat ainsi son précédent record en séance établi à 40,95 dollars le 10 octobre 1990, peu après l'invasion du Koweït par l'Irak. Le Brent de la mer du Nord s'était hissé mardi à un record historique en clôture, à 40,64 dollars, alors qu'il évoluait jusque-là à son plus haut niveau depuis près de 14 ans. Il rejoint ainsi le prix du pétrole à New York, qui a battu un nouveau record mercredi matin lors des échanges électroniques, à 44,28 dollars. Les investisseurs s'inquiètent de l'absence de capacités excédentaires de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui fournit plus d'un tiers de l'offre mondiale. Le cartel a admis mardi son impuissance à juguler la flambée des cours, en avouant son incapacité à accroître davantage sa production dans l'immédiat, laissant le marché vulnérable à toute perturbation de l'approvisionnement mondial. Parmi les facteurs susceptibles d'interrompre la production, les analystes citent les démêlés du groupe russe Ioukos avec la justice, le référendum du 15 août sur le maintien au pouvoir d'Hugo Chavez au Venezuela, ou un éventuel attentat terroriste contre des installations pétrolières au Proche-Orient. Face à l'insécurité de l'offre, les stocks mondiaux sont bas et la demande ne cesse de progresser grâce à une forte croissance économique, notamment en Chine, aux Etats-Unis et en Inde. |
| | Posté le 04-08-2004 à 15:21:11
| La France relativement bien armée face à l'envolée des cours PARIS (AFP), le 04-08-2004 La France est mieux armée que d'autres pays pour affronter la nouvelle flambée des cours du pétrole en raison de la vigueur de l'euro, de sa moindre dépendance énergétique au brut et d'une consommation toujours dynamique, selon des analystes. Les marchés financiers internationaux commencent à s'inquiéter des risques accrus d'inflation, qui pourraient conduire les grandes banques centrales à remonter plus vite que prévu leurs taux d'intérêts. En France, cependant, l'heure n'est nullement à l'affolement. Pour le ministre des Finances, Nicolas Sarkozy, il s'agit certes d'"un sujet d'inquiétude, mais pour l'instant, le prix des matières premières n'a pas pénalisé le retour de la croissance". Olivier Gasnier, économiste à la Société Générale, est du même avis: l'impact des cours élevés sera tout au plus "un peu au-delà de ce qu'on avait en tête ne serait-ce qu'il y a deux mois, parce qu'on anticipait plutôt que les prix du pétrole allaient plutôt se tasser". Mais il ne sera "pas extraordinaire", estime-t-il, le chiffrant à une perte de Produit intérieur brut (PIB) de 0,3 à 0,4 point, sur une croissance attendue désormais à quelque 2,4% cette année, même si le gouvernement s'en tient prudemment à une prévision officielle de 1,7%. La situation de la France ne diffère pas franchement de celle de ses voisins de la zone euro, qui tous ont fortement réduit leur dépendance énergétique dans la foulée des chocs pétroliers des années 70, et bénéficient à présent de la vigueur de l'euro face au dollar. Celle-ci contribue fortement à tempérer la hausse du baril, contrairement à ce qui s'était produit en 2000, lorsque le brut flambait et l'euro plongeait. A l'époque, "les prix du baril en euros avaient varié de 14 dollars d'une année sur l'autre, ce qui faisait une hausse de 80%", rappelle M. Gasnier. Cette année, appréciation de l'euro aidant, "on a une variation qui plafonne à 20%", souligne-t-il. La hausse du pétrole n'affecte pas tellement non plus la consommation des ménages, toujours vigoureuse dans l'Hexagone, constate-t-il en allusion aux très bons chiffres enregistrés en juin dans la foulée des soldes. Côté carburant, Olivier Appert, président de l'Institut Français du Pétrole rappelle qu'en Europe, le poids de la fiscalité (environ 80%) dans le prix de l'essence "est tel qu'il sert d'amortisseur". "Lorsque le prix du brut double, cela ne représente pour le consommateur qu'une hausse de 10% environ", contrairement à ce qui se produit aux Etats-Unis où la fiscalité pétrolière ne représente qu'environ un quart du prix du gallon, a-t-il dit dans un entretien mercredi au journal Les Echos. De plus, inflation oblige, "en monnaie constante, le pétrole coûte moitié moins qu'au début des années 1980", souligne-t-il. Pour les entreprises, la gestion de la hausse des cours demeure néanmoins délicate, car l'environnement économique toujours incertain signifie qu'elles hésitent à répercuter sur leurs propres prix les hausses des matières premières qu'elles utilisent, souligne Olivier Gasnier: "Cela pèse certainement sur les perspectives d'emplois parce que ça veut dire que les marges sont toujours comprimées". "Or, ces perspectives n'étaient déjà pas très roses en France. C'est un point supplémentaire qui vient assombrir ces perspectives", déplore-t-il. |
| | Posté le 04-08-2004 à 15:21:59
| France: la construction a bien résisté en 2003 selon l'Insee PARIS (AFP), le 04-08-2004 La construction en France a bien résisté en 2003 au regard de la conjoncture économique, avec une production de l'ensemble du secteur qui a seulement baissé de 0,4%, selon une enquête de l'Insee publiée mercredi. "Des signes encourageants de reprise apparaissent au second semestre et se confirment en fin d'année, laissant augurer une bonne année 2004", juge l'institut des statistiques. Dans le bâtiment, la production baisse de 1,5% en volume, soit un peu plus qu'en 2002. "Toutefois, mal orientées en début d'année, les mises en chantier de logements se redressent et finissent à un rythme très soutenu, qui place 2003 au deuxième rang des douze dernières années et permet d'anticiper une bonne année 2004", relève l'étude. C'est la construction de logements collectifs qui a tiré les mises en chantiers à la hausse en 2003. Ceci s'explique notamment par le fait que les organismes HLM bénéficient de budgets adéquats et que la loi Urbanisme et habitat du 2 juillet 2003 stimule l'investissement locatif. Par ailleurs, le logement collectif est dopé par le dispositif de Robien. L'entretien-amélioration et la construction d'immeubles non résidentiels, en revanche, sont en baisse, malgré un mieux en fin d'année, souligne l'Insee. Concernant les travaux publics, ils "croissent fortement", avec une production qui progresse en volume de 3,6%. Y contribuent les grands travaux en cours tels que le TGV-Est et l'accroissement des responsabilités des collectivités locales. Pour l'emploi, 2003 est une meilleure année que 2002. Les effectifs augmentent, tant pour les salariés permanents que pour les intérimaires, relève l'institut. La construction a été un des secteurs les plus dynamiques en terme de création d'emplois, avec une progression de 1,1% des effectifs des salariés permanents, tandis que dans le même temps le secteur de l'industrie, par exemple, accusait une baisse de 2,3%, ajoute l'Insee. |
| | Posté le 04-08-2004 à 15:22:31
| Villepin: Sarkozy "fait partie de ceux susceptibles de guider" l'UMP PARIS (AFP), le 04-08-2004 Le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin a estimé mercredi sur RTL que Nicolas Sarkozy "fait partie de ceux qui sont susceptibles de rassembler et de guider" l'UMP. Mais il a aussitôt ajouté que "le plus important" est "la volonté d'union", qui doit "rester plus forte que tout". "La responsabilité" de l'UMP, "c'est d'appuyer l'action gouvernementale. C'est là qu'est la priorité et c'est pour cela que l'union doit être absolue en ce qui concerne l'UMP", a-t-il dit. "Nous ne devons pas oublier dans ce cadre-là qu'il n'y a pas d'un côté, l'action gouvernementale, et de l'autre côté, la vie du principal parti majoritaire. Il faut le rappeler", a souligné M. de Villepin, un des ministres les plus proches de Jacques Chirac. "On ne peut pas aujourd'hui faire l'impasse sur la qualité de l'action gouvernementale. C'est le mandat que nous avons reçu des Françaises et des Français. Pour trois ans", a-t-il poursuivi. "Le petit suspense qu'on voudrait jouer d'ici à novembre", date de l'élection du successeur d'Alain Juppé à la tête du parti chiraquien, "n'aura pas lieu", a insisté M. de Villepin. "L'union sera réalisée parce que c'est l'intérêt de chacun et que personne n'a intérêt à s'amuser à des jeux de divisions. Je crois que cette réalité-là s'impose à tous et que nous en avons tous conscience". "J'ai souvent eu l'occasion d'en parler avec Nicolas Sarkozy, avec Jean-Pierre Raffarin et avec beaucoup d'autres. Je crois que tous le monde a conscience de la nécessité de travailler dans le même sens", a affirmé le ministre de l'Intérieur |
| | Posté le 04-08-2004 à 15:24:05
| Jacques Delors reconduit au Conseil de l'emploi et de la cohésion sociale PARIS (AFP), le 04-08-2004 Jacques Delors vient d'être reconduit à la présidence du Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale (CERC), selon un décret signé par Jean-Pierre Raffarin et publié mercredi au Journal officiel. L'ancienne secrétaire générale de la CFDT, Nicole Notat, et l'ancien ministre et actuel président du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées, Xavier Emmanuelli, figurent également parmi les membres nommés ou reconduits au CERC. L'ancien président de la Commission européenne préside le CERC depuis 2000. |
| | Posté le 04-08-2004 à 15:24:41
| L'incarcération de Marchiani, un nouveau coup dur pour Pasqua PARIS (AFP), le 03-08-2004 Charles Pasqua, 77 ans, mis en examen dans deux affaires et très affaibli politiquement après sa défaite aux européennes, connaît un nouveau coup dur avec l'incarcération, lundi soir, de son homme de confiance, l'ancien préfet du Var Jean-Charles Marchiani. L'ancien ministre de l'Intérieur et son proche collaborateur, qui n'ont pas été réélus au Parlement de Strasbourg lors des élections européennes de juin, ont perdu leur immunité parlementaire le 19 juillet, s'exposant ainsi à des mesures coercitives. Premier à être rattrapé par le justice, M. Marchiani a été mis en examen par le juge Philippe Courroye sur trois dossiers (concernant la somme de 13 millions d'euros qu'il aurait perçue illégalement) et écroué lundi soir. De son côté, M. Pasqua, co-fondateur avec Philippe de Villiers du parti souverainiste, le Rassemblement pour la France (RPF), pourrait essayer de retrouver une immunité parlementaire lors des élections sénatoriales du 26 septembre. Selon son entourage, il ne fera pas connaître sa décision de se présenter ou non à ce scrutin avant la fin du mois d'août. Mais une réélection au Sénat (où il a siégé, sous les couleurs du RPR, pendant dix-huit ans en tout entre 1977 et 1999) est loin d'être acquise au vu du faible score réalisé par le RPF lors des européennes (environ 1,7 %). Même dans son fief des Hauts-de-Seine, dont il a présidé le Conseil général pendant près de vingt ans (de 1973 à 1976, puis de 1988 à 2004) avant de céder sa place à Nicolas Sarkozy, il n'a obtenu le 13 juin que 5% des voix. M. Pasqua n'apparaît pas dans les trois dossiers qui ont valu à M. Marchiani d'être écroué mais il a été mis en examen en mai 2001 dans deux autres affaires: l'une sur le financement du RPF, l'autre sur un trafic d'armes vers l'Angola. M. Marchiani est également mis en examen sur ce trafic d'armes mais n'a pas été interrogé sur cette affaire pour le juge Courroye. M. Pasqua fait également l'objet, en tant qu'ancien ministre de l'Intérieur (1993-95), d'une enquête à la commission d'instruction de la Cour de justice de la République (CJR). Cette enquête concerne trois dossiers: la délivrance de l'autorisation d'exploitation d'un casino à Annemasse (Haute-Savoie), le versement de commissions par une société d'exportation d'armes qui dépendait du ministère de l'Intérieur, la Sofremi, et des commissions versées en marge du déménagement du siège de GEC-Alsthom Transports en 1994. Charles Pasqua conteste l'ensemble de ces charges. Selon un de ses avocats, Me Léon Lev Forster, il souhaite être rapidement entendu par la justice. Son autre avocat, Me Gilbert Collard a indiqué mardi qu'il n'avait toujours pas reçu de convocation. M. Pasqua ne se sent "aucunement concerné par les affaires" touchant son ancien collaborateur, a affirmé Me Collard. "Je l'ai eu au téléphone ce matin. Il est profondément peiné par l'incarcération de M. Marchiani, dont il rappelle les immenses services qu'il a rendus à la République", selon l'avocat. Mais cet apparent détachement n'a pas empêché le président du RPF d'écrire il y a près de trois semaines à Jacques Chirac pour le saisir "des dysfonctionnements" dont il s'estime victime de la part de l'institution judiciaire. Une façon pour M. Pasqua de rappeler les liens étroits qu'il a entretenu au sein de la famille gaulliste avec le chef de l'Etat avec qui il a co-fondé le RPR en 1976. |
| | Posté le 04-08-2004 à 15:25:22
| Terrorisme: arrestations en Angleterre et au Pakistan LONDRES (AFP), le 04-08-2004 Des arrestations en Grande-Bretagne mercredi et des informations du Pakistan sur la préparation d'attaques d'Al-Qaïda sont venues renforcer la menace terroriste, tandis que les Etats-Unis continuent à justifier le relèvement de leur niveau d'alerte. Treize hommes ont été arrêtés à Londres et dans d'autres localités d'Angleterre mardi en vertu de la législation anti-terroriste "sur la base de soupçons d'implication dans la commission, la préparation ou l'instigation d'actes de terrorisme", a affirmé la police britannique. Les suspects, âgés de 20 à 40 ans, étaient interrogés mercredi par la branche antiterroriste de Scotland Yard. Toutefois, ont indiqué des sources policières à la BBC, ces arrestations ne sont "pas directement liées" au vaste coup de filet au Pakistan, où une opération contre des cellules d'Al-Qaïda a permis depuis le 12 juillet l'arrestation d'au moins 18 suspects, dont cinq étrangers, selon les services de sécurité pakistanais. Ce coup de filet a eu lieu au Punjab, la province la plus peuplée du pays, dans l'est, et non pas dans les sanctuaires traditionnels d'Al-Qaïda proches de l'Afghanistan. Outre les arrestations, l'opération a permis selon la même source la saisie d'une grande quantité d'informations: disques informatiques, e-mails, plans détaillés de l'aéroport d'Islamabad, documents et photographies concernant de grandes institutions financières à New York, Washington et Newark (New Jersey). L'une des personnes arrêtées, Naeem Noor Khan, un expert en informatique pakistanais âgé de 26 ans, serait l'un des principaux organisateurs du réseau terroriste, toujours de même source. Egalement connu sous le nom d'Abu Talha, il avait planifié un attentat contre l'aéroport londonien d'Heathrow. Un autre membre présumé d'Al-Qaïda, de nationalité tanzanienne, a avoué aux enquêteurs la préparation d'attentats suicide contre des hauts-responsables pakistanais et des installations sensibles, selon les services de sécurité du pays. Ahmed Khalfan Ghailani, soupçonné d'implication dans les attentats d'août 1998 contre les ambassades des Etats-Unis en Tanzanie et au Kenya, a été arrêté en même temps que deux agents sud-africains d'Al-Qaïda, identifiés comme Abu Bakar et Zubair Ismael. Le ministre pakistanais de l'Intérieur, Faisal Saleh Hayat, a également déclaré qu'un autre important agent d'Al-Qaïda avait été arrêté, sans révéler son identité. Les deux Sud-Africains "préparaient un plan pour mener des attentats terroristes contre les principaux sites touristiques de Johannesburg", a affirmé un responsable des services de sécurité pakistanais. Aux Etats-Unis, le gouvernement a admis mardi que les documents l'ayant conduit à relever dimanche à l'orange (très élevé) le niveau d'alerte terroriste à Washington et New York remontaient à 2000 et 2001, mais il a justifié sa décision par la capacité d'Al-Qaïda à préparer longtemps à l'avance un attentat. Cette décision est intervenue en pleine campagne pour l'élection présidentielle du 2 novembre et certains démocrates se sont interrogés sur l'utilisation à des fins politiques de ces menaces. Mais mardi, le porte-parole de la Maison Blanche a jugé "irresponsable" de suggérer que les éléments ayant amené à déclarer une alerte terroriste aux Etats-Unis n'étaient pas tangibles. Selon les autorités américaines, Al-Qaïda visait les sièges du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) à Washington et l'immeuble de la Bourse de New York. Vendredi, un site internet islamiste a diffusé un communiqué attribué à Al-Qaïda et menaçant de "faire couler le sang partout en Europe" après l'expiration, le 15 juillet, de "la proposition de paix" qu'avait faite Oussama ben Laden aux pays européens |
| | Posté le 04-08-2004 à 15:25:54
| La Belgique rend hommage aux 18 victimes de Ghislenghien ATH (Belgique) (AFP), le 04-08-2004 La Belgique rendait hommage mercredi matin aux 18 victimes de l'explosion du 30 juillet d'un gazoduc à Ghislenghien (sud), lors d'une cérémonie chargée d'émotion, dans la ville d'Ath qui a payé le plus lourd tribut à la catastrophe. La cérémonie, à laquelle ont pris part plusieurs milliers de personnes, est un hommage à l'ensemble des victimes même si les funérailles ne concernent que sept victimes: cinq pompiers, un policier, un agent d'Electrabel, qui seront inhumés conjointement. Pour les autres, les familles ont préféré des obsèques à caractère privé. Les cercueils des sept victimes, recouverts des drapeaux de la Belgique et de la ville d'Ath, étaient arrivés dès la matinée, devant la caserne des pompiers d'Ath. Portés par des pompiers, des policiers et des ouvriers d'Electrabel, escortés par la foule dans une marche funèbre, les dépouilles ont été acheminées à l'église Saint Julien d'Ath où une messe a été célébrée. Plusieurs milliers de personnes s'étaient rassemblées devant l'église dans une atmosphère de grand recueillement et un silence impressionnant. Le prince héritier Philippe et le Premier ministre Guy Verhofstadt ainsi que de nombreux membres du gouvernement belge étaient présents à la cérémonie. Le ministre français délégué aux Affaires européennes, Mme Claudie Haigneré, assistait également aux funérailles. Trois Français figurent parmi les 18 victimes de la catastrophe. Dans un discours, le ministre belge de l'Intérieur, Patrick Dewael, a rendu hommage au courage des pompiers: "Etre pompier est une vocation", ils savent que le danger guette souvent, que la mort rôde parfois", a-t-il dit. De très nombreuses délégations de pompiers étaient venues dès la matinée à Ath, en grand uniforme et munis de couronnes mortuaires, pour rendre hommage à leur camarades. Plus de 20 pompiers figurent également parmi les grands blessés de la catastrophe. Les familles des sept victimes ont reçu la décoration de la Croix civique de première classe "pour acte de courage et d'abnégation". Plusieurs blessés de l'explosion étaient également présents sur place. Le corps d'une nouvelle victime avait été découvert mardi dans les décombres de l'entreprise Diamant Boart, portant à 18 morts le bilan de l'explosion qui a fait également plus de 130 blessés, dont de nombreux grièvement brûlés, hospitalisés en Belgique et en France. Cinq jours après la pire catastrophe qu'elle ait connue depuis des années, la Belgique s'interrogeait encore mercredi sur les causes de l'explosion, provoquée par une fuite de gaz naturel dans une canalisation située en pleine zone industrielle à Ghislenghien. Le bourgmestre (maire) d'Ath, Bruno Van Grootenbrulle, a prévenu, dans un discours, que les règles de sécurité, "établies depuis longtemps, doivent être revues". Tout le pays observait mercredi une journée de deuil national en hommage aux victimes de la catastrophe. |
| | Posté le 04-08-2004 à 15:26:54
| Abou Ghraib: la soldate Lynndie England devant la justice militaire FORT BRAGG (Etats-Unis) (AFP), le 03-08-2004 La soldate Lynndie England, qui personnifie le scandale de la prison irakienne d'Abou Ghraib avec sa photo tenant en laisse un détenu nu, a comparu mardi devant une chambre d'accusation militaire devant décider si elle sera jugée par une cour martiale. Au cours de l'audience, un enquêteur de l'armée a déclaré que la soldate lui avait affirmé que les photos des sévices avaient été prises "juste pour s'amuser". Ce "n'était rien de sérieux" selon elle, a rapporté l'enquêteur Paul Arthur, qui a interrogé la jeune femme. Cette dernière, âgée de 21 ans et enceinte de sept mois, risque 38 ans d'emprisonnement si elle est reconnue coupable des 19 chefs d'inculpation portés contre elle. En uniforme militaire, Lynndie England n'a manifesté aucune émotion en arrivant dans l'étroite salle d'audience dans le camp militaire de Fort Bragg (Caroline du Nord, sud-est). Elle était entourée de ses avocats, de sa mère Terrie et de plusieurs militaires assurant sa sécurité, a constaté un journaliste de l'AFP. "Non madame", a simplement répondu la jeune femme, petite et menue, lorsque le colonel Denise Arn, qui préside la cour, lui a demandé si elle avait des questions après l'énumération des chefs d'accusation. L'audience préliminaire devrait durer plusieurs jours avec le témoignages d'enquêteurs militaires et de soldats ayant servi dans la même unité de réservistes. Lynndie England est l'un des sept militaires américains inculpés pour sévices contre des prisonniers irakiens à Abou Ghraib, une affaire qui, après avoir éclaté en avril, a scandalisé le monde et ébranlé l'administration du président George W. Bush. La jeune femme apparait sur les photos les plus choquantes diffusées par la presse. L'une d'elles la montre tenant en laisse un prisonnier irakien nu, recroquevillé dans un couloir de la prison d'Abou Ghraib, près de Bagdad. Sur d'autres clichés, elle pointe du doigt, en souriant, les organes sexuels de détenus déshabillés ou pose devant une pyramide de corps. Pour cela, la réserviste est notamment accusée d'association avec d'autres personnes en vue de maltraiter des prisonniers irakiens, agressions contre des détenus en de multiples occasions, actions préjudiciables au bon ordre et à la discipline et discréditant l'armée, et actes indécents. Lynndie England affirme avoir reçu des instructions pour poser sur ces photos et avoir été félicitée pour son comportement par ses supérieurs. Pour sa mère, son seul tort est d'avoir "été au mauvais endroit au mauvais moment". "Tout ce qu'elle a fait, c'est parce que quelqu'un de plus haut placé lui a demandé de le faire", avait-elle assuré en mai. A l'audience, un autre enquêteur militaire, Warren Worth, a mis en avant le manque de discipline de la soldate, qui se déplaçait dans le quartier des prisonniers alors qu'"elle n'avait rien à y faire", son travail étant purement administratif. Issue d'un milieu populaire de Virginie occidentale (est), Lynndie England a travaillé dans une usine de découpe de poulets et a été brièvement mariée avant d'être appelée en Irak. Elle attend un enfant de l'un de ses collègues, Charles Graner, également poursuivi, avant d'être rapatriée à Fort Bragg. Un autre collègue, Jeremy Sivits, a été condamné le 19 mai à un an de prison et renvoyé de l'armée par une cour martiale américaine à Bagdad. |
| | Posté le 05-08-2004 à 17:55:07
| Au moins huit disparus dans l'incendie d'un centre équestre en Savoie LESCHERAINES (AFP), le 05-08-2004 Au moins huit personnes, parmi lesquelles sept adolescents âgés de 12 à 15 ans et un adulte, étaient portées disparues jeudi en milieu de journée après un incendie qui a ravagé dans la nuit un centre équestre de Lescheraines (Savoie). Les restes de six corps avaient été retrouvés jeudi en début d'après-midi dans les décombres fumants fouillés par une cinquantaine de pompiers "au râteau fin et au crible", selon l'un d'eux. Selon la préfecture, le bilan s'élevait à neuf personnes portées disparues, sept adolescents et deux adultes. Sur place, le vice-procureur de Chambéry, Caroline Gontran, évoquait pour sa part "sept pensionnaires, dont un majeur de 20 ans, et un adulte" portés disparus. Une monitrice souffrant de brûlures a été hospitalisée dans un service de grands brûlés de Marseille. La responsable du centre, qui était dans un bâtiment voisin, est indemne. En vacances à Combloux (Savoie), le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin est venu dans la matinée "exprimer la solidarité nationale à toutes les personnes touchées par ce drame". Le feu s'est déclaré vers 3H30 dans le centre équestre des Bauges, situé à une quinzaine de kilomètres au sud du lac d'Annecy. Les pompiers ont été alertés par un voisin qui a signalé "un très grand feu", a expliqué le chef des pompiers de Savoie, le lieutenant-colonel Alain Lhuillier. Quand les secours sont arrivés sur place, l'incendie était tellement fort qu'ils n'ont pas pu pénétrer dans le bâtiment en bois où logeaient les adolescents. Le feu a été maîtrisé vers 6H30. Les hommes de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCG) de Rosny-sous-Bois, près de Paris, sont arrivés par hélicoptère en début d'après-midi. Six d'entre eux sont chargés d'identifier les victimes, et les deux autres de déterminer les causes de l'incendie. "Toutes les hypothèses sont ouvertes : travaux récents, orage, cigarette...", a déclaré Caroline Gontran, précisant qu'une information judiciaire allait être ouverte. Parmi les adolescents portés disparus, trois sont originaires des environs et trois de la station des Ménuires (Savoie). Des parents sont venus sur place, où ils ont été pris en charge par la Croix-Rouge et une cellule de soutien psychologique. Ils ont brièvement rencontré en matinée Jean-Pierre Raffarin, qui a annoncé "une enquête judiciaire et administrative pour préciser rapidement les circonstances de cet horrible accident". Le président de la République Jacques Chirac a pour sa part affirmé, dans un communiqué, que cet incendie est un "drame qui endeuille la France entière". Faisant part de sa "grande émotion" et de sa "profonde tristesse", il a demandé "que les causes de ce drame soient déterminées dès que possible". Le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin a également "exprimé sa profonde sympathie à l'égard des familles endeuillées par la perte brutale de leurs enfants". Le centre est agréé pour accueillir un maximum de 12 enfants du lundi au vendredi. Les chevaux du centre, qui étaient dans un pré, n'ont pas souffert de l'incendie. |
| | Posté le 05-08-2004 à 17:55:41
| Rachat de Tati par Fabio Lucci, 667 emplois sauvegardés PARIS (AFP), le 05-08-2004 Le tribunal de commerce de Paris a annoncé jeudi avoir retenu l'offre du groupe Vetura (enseigne Fabio Lucci), pour la reprise du groupe de vêtement à bas prix Tati, pour un montant de 14,5 millions d'euros. L'offre de la chaîne de hard discount Vetura, détenue par Lucien Urano à parité avec le chausseur Eram, prévoit de garder 667 des 997 salariés du groupe Tati, et 23 magasins sur 29, excluant notamment ceux de Strasbourg, Bordeaux, Creil, Paris Réaumur et Saint-Denis. Le magasin de l'Opéra, à Paris, avait été cédé plus tôt par Tati. "Exceptionnellement, le tribunal a ordonné la poursuite de l'activité des 5 magasins qui ne sont pas repris par Fabio Lucci", a déclaré à l'issue de l'audience Me Bertrand Biette, un des trois avocats du groupe Tati. Les salariés de ces cinq magasins obtiennent un sursis de deux mois, le temps d'épuiser les stocks. "Aujourd'hui, nous avons deux mois pour poursuivre cette activité et essayer de céder ces magasins-là à d'autres repreneurs", a précisé l'avocat. A l'issue de l'audience, Lucien Urano, président de Fabio Lucci, s'est déclaré "très satisfait" de cette décision. "C'est pour moi la consécration de très longues années de travail. Je suis très fier de reprendre une enseigne aussi emblématique que Tati. Dès demain, nous nous mettrons au travail pour que les difficultés de Tati soient vite oubliées", a-t-il ajouté. Evoquant la question sociale, M. Urano a précisé qu'il "était préférable d'essayer de sauvegarder 700 emplois et d'en créer demain". Il a annoncé qu'il tiendrait une conférence de presse lundi 9 août à 14h30. Fin août 2003, le groupe Tati, confronté à la concurrence de plus en plus vive des chaînes de hard discount, qui ouvrent des magasins par centaines depuis dix ans, avait dû se résoudre à déposer le bilan. Il avait été placé quelques jours plus tard en redressement judiciaire. L'enseigne populaire regroupe 29 magasins Tati en France métropolitaine, dont six à Paris, après la fermeture de deux sites historiques (place de la République et rue de Rennes), une dizaine dans les DOM-TOM et à l'étranger, ainsi que des enseignes en partenariat (Tati Or, Tati Bonbons, Tati Optic et Tati Vacances). |
| | Posté le 05-08-2004 à 17:56:14
| La retraite maintenue à 65 ans pour les dirigeants des entreprises publiques PARIS (AFP), le 05-08-2004 Le Conseil constitutionnel a censuré l'article de la loi réformant le statut d'EDF et GDF, qui supprimait la limite d'âge des dirigeants des établissements publics, aujourd'hui fixée à 65 ans. Le Conseil constitutionnel, qui avait été saisi par plus de 60 députés et plus de 60 sénateurs, a en revanche validé le reste du texte, à l'exception de deux dispositions relatives au Conseil supérieur de l'énergie. Les sages ont jugé que l'article 47 sur la limite d'âge, qui "résultait d'un amendement adopté au Sénat en première lecture, était dépourvu de tout lien avec le projet dont était issue la loi déférée". Un amendement au projet de loi de réforme du statut d'EDF-GDF avait annulé la limite d'âge de 65 ans pour les présidents des entreprises publiques. Cette mesure avait été interprétée par la presse et l'opposition comme une volonté du gouvernement de remplacer l'actuel président d'EDF, François Roussely, par l'ancien ministre de l'économie et des finances Francis Mer. Le groupe socialiste au Sénat avait appuyé son recours sur le préambule de la Constitution de 1946 qui dispose que "tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité". Le conseil "a rejeté, pour l'essentiel, l'argumentation qui lui était présentée". Il a en effet jugé qu'"en maintenant aux sociétés nouvellement créées les missions de service public antérieurement dévolues aux personnes morales de droit public EDF et GDF, le législateur a confirmé leur qualité de services publics nationaux". Il a aussi "garanti la participation majoritaire de l'Etat (...) dans le capital de ces sociétés". Par ailleurs, le réseau public de transport d'électricité "est confié à un seul gestionnaire dont le capital appartient en totalité au service public". Concernant les dispositions relatives au Conseil supérieur de l'énergie, il a jugé que celles-ci, "introduites par la Commission Mixte Paritaire", étaient "étrangères aux dispositions restant en discussion à ce stade de la procédure législative". |
| | Posté le 05-08-2004 à 17:57:05
| Virgin Atlantic commande à Airbus 26 appareils LONDRES (AFP), le 05-08-2004 La compagnie aérienne Virgin Atlantic va commander 13 A340-600 et 13 en option, soit 26 appareils au total, au constructeur aéronautique européen Airbus, a annoncé jeudi son président, Richard Branson, lors d'une interview à la chaîne américaine CNBC. Cette commande, dont le montant avoisinerait les 5,5 milliards de dollars, a pour objectif de doubler la flotte de la compagnie d'ici les cinq prochaines années, a-t-il ajouté. Un porte-parole de la compagnie a précisé que les 13 appareils faisant l'objet d'une commande ferme seraient livrés entre 2006 et 2008 et que l'option d'achat pour les 13 autres serait exercée après 2009. Virgin Atlantic espère, via cette extension de sa flotte, porter ses ventes annuelles à environ 3 milliards de livres d'ici cinq ans, contre 1,4 milliard actuellement, si les conditions de marché sont favorables, a ajouté le porte-parole. Virgin Atlantic entend notamment faire davantage concurrence à British Airways sur ses destinations internationales, en lançant de nouvelles lignes vers le Proche Orient et l'Amérique du Sud, a indiqué Richard Branson. Virgin Atlantic a choisi Airbus aux dépens de l'avionneur américain Boeing, en lice avec son Boeing 777. "D'un point de vue financier, nous avons senti que faire affaire avec Airbus serait mieux pour nous et la préférence des passagers a joué également", a déclaré Richard Branson. La commande doit être annoncée officiellement par Virgin Atlantic lors d'une conférence de presse dans la matinée. Virgin Atlantic est détenue à 49% par Singapour Airlines. Le patron de Virgin a par ailleurs confirmé que la compagnie projetait de mettre en service six A380, le nouveau gros porteur de la compagnie, d'ici trois ans. |
| | Posté le 05-08-2004 à 17:57:39
| La BCE opte pour le statu quo sur fond de nouvelle flambée du pétrole FRANCFORT (AFP), le 05-08-2004 La Banque centrale européenne a laissé jeudi son taux d'intérêt directeur inchangé à 2% à l'issue de sa réunion mensuelle de politique monétaire, sur fond de nouvelle flambée des prix du pétrole. Ce taux n'a plus été modifié depuis juin 2003. Les deux taux plancher et plafond qui l'encadrent, le taux de facilité de dépôt et celui de prêt marginal, restent eux aussi respectivement à 1% et 3%, a annoncé l'un de ses porte-parole. En raison de la pause estivale observée par l'institut, le président de la BCE Jean-Claude Trichet ne donnera exceptionnellement pas de conférence de presse jeudi après-midi pour expliquer ce statu quo très largement anticipé. La majorité des économistes s'attendent à ce que la BCE patiente encore un peu, vraisemblablement jusqu'à l'année prochaine, avant d'imiter ses homologues américaine, britannique ou encore australienne, qui sont déjà entrées dans un cycle de resserrement monétaire. La banque d'Angleterre a ainsi encore relevé jeudi son taux directeur, pour la cinquième fois depuis novembre, de 25 points de base à 4,75%. La nouvelle flambée des prix du pétrole devrait cependant inciter la BCE, qui a entrepris de durcir peu à peu son discours sur l'inflation, à redoubler de vigilance. L'institut a déjà mis en garde à plusieurs reprise contre l'émergence d'une spirale prix-salaires, qui verrait le niveau élevé des prix de l'énergie se transmettre au reste de l'économie via des revalorisations salariales plus importantes que prévu. Mais si ces effets dits "de second tour" ne se matérialisent pas, la banque devrait maintenir le statu quo pour préserver une reprise qui commence tout juste à accélérer en zone euro, comme le Fonds monétaire international vient de le recommander. "La politique monétaire devrait continuer à soutenir la reprise de la demande intérieure", juge le FMI dans son rapport annuel sur la zone euro. |
| | Posté le 05-08-2004 à 17:58:18
| La Banque d'Angleterre porte ses taux à 4,75% pour éviter une surchauffe LONDRES (AFP), le 05-08-2004 La Banque d'Angleterre (BoE) a augmenté jeudi son loyer de l'argent pour la cinquième fois depuis novembre dernier, portant son taux d'intérêt principal à 4,75%, afin d'éviter une surchauffe de l'économie britannique. Le comité de politique monétaire de la BoE a, comme l'avaient anticipé le économistes, repris son cycle de relèvement des taux d'intérêt après la pause observée en juillet. La BoE qui avait déjà augmenté ses taux d'intérêt de 25 points de base à chacune de ses réunions en novembre, février, mai et juin derniers, est restée fidèle jeudi à son approche progressive pour tenter de réduire en douceur la propension des Britanniques à s'endetter. L'institut monétaire britannique a certes justifié sa décision en invoquant l'augmentation des pressions inflationnistes en raison de "l'accélération continuelle de la croissance alors que la demande est déjà très forte". Mais les observateurs ne s'y trompent pas: ce sont bien l'endettement des ménages britanniques et l'évolution du marché de l'immobilier qui ont dominé la réflexion des neuf membres du comité de politique monétaire. "Il est probable que le compte rendu de cette réunion (qui sera publié le 18 août) suggère que la BoE devrait encore relever ses taux d'intérêt en septembre à moins d'un net ralentissement des prix de l'immobilier et d'une modération de l'endettement des ménages", a estimé Howard Archer, économiste au groupe Global Insight. Une analyse partagée par Audrey Childe-Freeman, économiste à la Banque canadienne impériale de commerce (CIBC), qui a souligné que "cette hausse des taux d'intérêt ne devrait pas être la dernière de l'année". La Banque d'Angleterre a relevé dans son communiqué que l'"on commence à decéler quelques signes de ralentissement des prix de l'immobiler". Selon les derniers chiffres de la banque Halifax, les prix de l'immobilier en Grande-Bretagne ont augmenté en juillet de 22,1% en glissement annuel, contre 21,5% le mois précédent mais la progression mensuelle (+1,3% en juillet par rapport à juin) montre des signes d'essoufflement. Or l'immobilier est capital dans l'économie britannique, puisque les ménages britanniques empruntent pour consommer et apportent aux banques et organismes de crédit leurs biens immobiliers comme garantie de leur solvabilité. Par ailleurs, la BoE a reconnu que "la croissance (de la consommation des ménages) donne des signes de modération", un constat alarmiste puisqu'il pourrait confirmer que l'endettement record des Britanniques commence à avoir un impact sur la croissance. Depuis la publication la semaine dernière des chiffres sur l'endettement des ménages, les observateurs redoutent que le surendettement des Britanniques commence à peser sur la croissance de l'économie. L'endettement des ménages britanniques a dépassé en juin pour la première fois le chiffre symbolique de 1.000 milliards de livres sterling: la BoE tente de réduire le recours à l'emprunt et l'endettement en renchérissant à petites doses le coût du crédit. Et les économistes sont unanimes à reconnaître que la BoE ne devrait pas en rester là: pour que l'économie britannique retrouve un semblant d'équilibre avec des taux d'intérêt à un niveau "neutre", estiment-ils, le loyer d'argent devrait progresser jusqu'à 5,5%, voire 5,75% d'ici un an. |
| | Posté le 05-08-2004 à 17:59:23
| Noël Mamère réclame une commission d'enquête parlementaire sur les OGM CANARI (AFP), le 05-08-2004 Le député-maire (Verts) de Bègles Noël Mamère a réclamé jeudi une "commission d'enquête parlementaire sur l'impact des OGM sur l'environnement, l'agriculture et la santé", à la sortie de la gendarmerie du village de Canari, en Haute-Corse, où il était convoqué pour les opérations de fauchage du 25 juillet à Menville (Haute-Garonne). "Puisque des tribunaux donnent raison à des maires qui veulent appliquer le principe de précaution sur leurs communes, je m'adresse à l'ensemble de mes collègues députés pour proposer que l'Assemblée nationale mette en place une commission d'enquête parlementaire sur l'impact éventuel des OGM sur l'agriculture, sur l'environnement et sur la santé", a-t-il déclaré à la presse après avoir passé 35 minutes dans les locaux de la gendarmerie. "Je m'adresse bien sûr d'abord à mes collègues de toute la gauche mais aussi à mes collègues de droite qui se posent des questions sur cette nécessité à laquelle on voudrait nous faire croire de soumettre l'ensemble de l'agriculture mondiale aux organismes génétiquement modifiés (OGM)", a ajouté M. Mamère. Il a par ailleurs indiqué qu'il était convoqué, comme Gérard Onesta et José Bové, le 16 septembre à 14h00 devant la 3e chambre du tribunal correctionnel de Toulouse pour répondre de l'opération de fauchage de Menville "dans le cadre d'une procédure de flagrant délit". |
| | Posté le 05-08-2004 à 17:59:54
| Présidence EDF: Matignon prendra une nouvelle initiative sur la limite d'âge PARIS (AFP), le 05-08-2004 Jean-Pierre Raffarin s'est félicité jeudi de la validation par le Conseil constitutionnel de la loi réformant le statut d'EDF et GDF et a annoncé une "initiative" pour faire adopter la mesure censurée qui supprimait la limite d'âge des dirigeants des établissements publics. "Le gouvernement prend acte de la décision du Conseil constitutionnel d'invalider" cette disposition, déclare le Premier ministre dans un communiqué. "La décision, qui ne remet pas en cause le bien fondé de la mesure envisagée, repose uniquement sur un motif touchant à la procédure", ajoute-t-il. Le gouvernement "prendra une initiative en vue de l'adoption de cette réforme qui a pour objet d'harmoniser sur ce point les règles applicables aux entreprises publiques et aux sociétés privées", selon le communiqué. La forme que prendra cette initiative n'a pas encore été arrêtée, a-t-on par ailleurs indiqué à Matignon. Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi l'article de la loi réformant le statut d'EDF et GDF, qui supprimait la limite d'âge des dirigeants des établissements publics. Les sages l'ont jugé "dépourvu de tout lien avec le projet dont était issue la loi déférée". Cette disposition avait été interprété par la presse et l'opposition comme une volonté du gouvernement de remplacer l'actuel président d'EDF, François Roussely, par l'ancien ministre de l'Economie, Francis Mer. Le Conseil constitutionnel, qui avait été saisi par les parlementaires socialistes, a en revanche validé le reste du texte, à l'exception de deux dispositions relatives au Conseil supérieur de l'énergie. Cette loi, commente encore le communiqué de Matignon, "renforce la qualité du service public à laquelle les Français sont attachés. Elle transforme les établissement publics EDF et Gaz de France en sociétés anonymes. Ces deux grandes entreprises, qui resteront publiques, disposeront ainsi du cadre juridique et des moyens financiers pour lutter à armes égales avec leurs concurrents et pour mettre en oeuvre une stratégie ambitieuse de développement en Europe". |
| | Posté le 05-08-2004 à 18:00:25
| Six personnalités du PS critiquent le "oui" à la Constitution européenne PARIS (AFP), le 05-08-2004 Six personnalités du Parti socialiste, dont l'ancien rapporteur général du budget Didier Migaud et l'ex-ministre Paul Quilès, critiquent les appels au "oui" au projet de constitution européenne, dans une tribune publiée par Le Monde daté de vendredi. "Doit-on voter +oui+ coûte que coûte, au seul motif que l'essentiel est d'avancer?", demandent notamment les signataires, qui comprennent les députés de l'Essonne Manuel Valls et de l'Aisne Jean-Pierre Balligand, et les députés européens Marie-Noëlle Lienemann et André Laignel. "D'ici à la fin 2009, date d'entrée en vigueur prévue de la Constitution, nous avons parfaitement le temps d'améliorer le projet adopté à Bruxelles", estiment-ils. La règle d'unanimité requise pour toute décision en matière fiscale, "ainsi que les modalités de prise de décision à la majorité qualifiée finalement retenues, constituent un recul de l'esprit communautaire inacceptable", selon les auteurs de cette tribune. "Cette exigence va affaiblir et paralyser l'union", ajoutent-ils, car elle est "rédhibitoire pour qui voudrait lutter contre le dumping social ou orienter le budget européen vers plus de croissance et de solidarité". Ils proposent de "revenir aux deux premières parties du texte rédigé par la Convention pour l'avenir de l'Europe, qui sont beaucoup plus proches de l'esprit communautaire", et de soumettre ensuite le nouveau texte "à une assemblée constituante, et non aux seuls chefs d'Etat". Pour eux, il faut enfin "soumettre la ratification à un référendum européen organisé simultanément dans chaque pays de l'Union". Plusieurs autres personnalités de gauche, dont les anciens ministres Elisabeth Guigou et Bernard Kouchner, viennent de leur côté de constituer un "Comité de la gauche pour le oui" à la Constitution européenne qui sera soumise à un référendum en France à l'automne 2005. |
| | Posté le 05-08-2004 à 18:00:56
| Irak: affrontements dans trois villes entre les miliciens de Sadr et la coalition BAGDAD (AFP), le 05-08-2004 Des affrontements ont eu lieu jeudi entre les miliciens du leader radical chiite Moqtada Sadr et les forces de la coalition dans trois villes d'Irak, Najaf, Bassorah et Bagdad, et neuf personnes ont été tuées dans un attentat suicide devant un poste de police au sud de Bagdad. Dans le dossier des otages étrangers, un Jordanien détenu en Irak a été libéré par ses ravisseurs, selon sa famille, mais deux Turcs ont été enlevés, d'après l'agence de presse turque Anatolie. Des combats opposant les forces américaines et la police irakienne à des miliciens de Moqtada Sadr ont éclaté jeudi matin à Najaf, ville sainte chiite située à 130 kilomètres au sud de Bagdad. Un médecin à l'hôpital général de Najaf a fourni un bilan de quatre morts et 19 blessés. A Bagdad, le ministère de la santé a annoncé que des roquettes s'étaient abattues sur cet hôpital, tuant un médecin et blessant quatre employés. Un soldat américain a été tué et cinq autres blessés lorsque leur convoi a été atteint par des roquettes près de Najaf, a annoncé l'armée américaine. Ce décès porte à 681 le nombre des militaires américains tués en Irak depuis l'invasion du pays en mars 2003, selon un décompte établi à partir des chiffres du Pentagone. Les combats de Najaf, qui se poursuivaient dans l'après-midi, ont fait rage dans le centre et dans le cimetière, bastion des miliciens chiites. Des tirs d'armes lourdes retentissaient dans la ville sainte, dont les rues étaient désertes. Des hélicoptères de combat américains sont entrés en action. A Bagdad, l'armée américaine a annoncé qu'un hélicoptère UH-1 des Marines avait été abattu dans le secteur de Najaf. "Les membres d'équipage sont vivants, mais on ignore si leurs blessures sont graves", a déclaré un porte-parole de l'armée. Des miliciens de Moqtada Sadr ont accusé les forces américaines et la police d'avoir endommagé l'un des trois minarets du mausolée de l'imam Ali, lieu saint du chiisme. A Bassorah, principale ville du sud de l'Irak, à 550 kilomètres de Bagdad, les partisans de Moqtada Sadr ont annoncé qu'ils déclenchaient "le jihad et la guerre" contre les forces britanniques qui contrôlent la ville afin de protester contre l'arrestation de quatre d'entre eux. Dans l'après-midi, des accrochages entre Britanniques et miliciens ont éclaté sur le pont Al-Garma, dans le nord de Bassorah, et trois miliciens ont été tués et trois autres blessés, a déclaré le représentant de Moqtada Sadr à Bassorah, Saad al-Basri. Des troupes britanniques ont encerclé le principal bureau du mouvement de Moqtada Sadr dans le centre de Bassorah, et des miliciens ont tiré quelques rafales en leur direction. Les forces britanniques ont pris position en force dans la ville avec des chars et des véhicules blindés. A Bagdad, le quartier populaire chiite de Sadr City a aussi été jeudi le théâtre d'accrochages entre des soldats américains et des miliciens de Moqtada Sadr, et un civil irakien a été tué et deux autres blessés, selon un médecin de l'hôpital Al-Chouader. A Mahawil, à 75 kilomètres au sud de Bagdad, un attentat à la voiture piégée contre un commissariat a fait neuf morts - cinq policiers et quatre assaillants - et 23 blessés, selon des sources policière et hospitalière. L'explosion a totalement détruit un poste de contrôle à l'entrée du commissariat, trois voitures de police et neuf véhicules civils. L'armée américaine a annoncé jeudi que les combats de la veille entre police irakienne et rebelles à Mossoul, dans le nord de l'Irak, avaient fait 22 morts. Au lendemain de la libération mercredi de six otages étrangers, dont quatre Jordaniens et deux Turcs, l'agence turque Anatolie a annoncé que selon leur employeur, deux autres camionneurs turcs avaient été enlevés par des hommes en armes non identifiés. L'information n'a été confirmée immédiatement ni par l'ambassade de Turquie à Bagdad, ni par le ministère turc des affaires étrangères. En revanche, un commerçant jordanien pris en otage en Irak le 28 juillet, Adel Obeidallah, a été libéré par ses ravisseurs contre une rançon de 100.000 dollars et a quitté Bagdad en avion pour se rendre à Amman, selon son frère. Par ailleurs, selon Anatolie, un camionneur turc a été tué dans une attaque dans le nord de l'Irak, ce qui porterait à sept le nombre des chauffeurs turcs tués dans le pays. Dans un texte adopté mercredi, les 31 pays membres de la coalition dirigée par les Etats-Unis se sont engagés à rester fermes face aux prises d'otages et à refuser toute négociation avec les ravisseurs d'étrangers. |
| | Posté le 05-08-2004 à 18:01:32
| Arrestation d'un membre d'Al-Qaïda soupçonné de préparer un attentat à Londres LONDRES (AFP), le 05-08-2004 La police londonienne a arrêté un militant d'Al-Qaïda soupçonné de préparer, dans sa phase finale, une attaque terroriste sur le principal aéroport de Londres, Heathrow, rapporte le quotidien Times dans son édition de jeudi. Par ailleurs, le réseau Al-Qaïda et "d'autres organisations" pourraient lancer des attaques contre la marine marchande car "ils ont réalisé son importance pour le commerce mondial", a déclaré le plus haut responsable maritime britannique dans un entretien publié jeudi. Dans un article en première page, le Times dit que le suspect a été arrêté après un renseignement des services secrets pakistanais affirmant que l'homme, considéré comme "le chef des opérations d'Al-Qaïda en Grande-Bretagne", prenait ses ordres directement d'Oussama ben Laden, chef du réseau terroriste. Le Times cite aussi des responsables pakistanais indiquant que des détails concernant l'attaque sur Heathrow avaient été trouvés sur un ordinateur d'un militant d'Al-Qaïda arrêté le mois dernier au Pakistan dont le travail était d'envoyer des messages codés aux agents du réseau dans le monde. Le quotidien Daily Telegraph affirme de son côté en première page que le suspect utilisait le pseudonyme de Abu Eisa Al Hindi. "Il préparait une attaque en Grande-Bretagne et son arrestation est un bon signe que les renseignements des services secrets obtenus des militants d'Al-Qaïda ici (au Pakistan) produisent des résultats", écrit le Daily Telegraph citant un responsable pakistanais. Le journal ajoute que la police n'avait pas voulu dire si ce suspect se trouvait parmi les 12 personnes soupçonnées de terrorisme qui ont été interpellées mardi lors d'un vaste coup de filet à Londres et dans d'autres villes britanniques en vertu de la loi antiterroriste 2000. Un 13e suspect a été libéré mercredi sans être inculpé. Tous ces hommes sont, d'après la presse britannique, originaires de l'Asie du sud, mais certains ont la nationalité britannique. Scotland Yard, qui a orchestré le coup de filet de mardi, a refusé de commenter les informations publiées jeudi par la presse. Selon le quotidien Guardian, des sources des services de sécurité britannique relativisent les informations selon lesquelles elles auraient déjoué un attentat imminent à la bombe, et elles ne lient pas l'affaire à la saisie des données informatiques qui font craindre une menace sur les institutions financières américaines. Mais selon certains responsables du gouvernement britannique cités par le journal, l'opération de mardi "n'est pas sans importance". Selon le quotidien Sun daté de jeudi, le coup de filet de mardi a été lancé à la suite des informations sur Heathrow trouvées sur l'ordinateur de Muhammed Nassem Noor Khan, arrêté en juillet au Pakistan après une fusillade. Selon le Times, Khan est venu en Grande-Bretagne au moins six fois au cours des dernières années. C'est lui qui a révélé que le chef d'Al-Qaïda en Grande-Bretagne était connu sous le nom de code de "Bilal". "Les responsables soulignent le fait que M. Khan était +en contact direct+ avec Bilal pour la mission d'Heathrow mission", écrit le Times. "Mais Bilal seulement connaissait l'identité des autres personnes qui agiraient en Grande-Bretagne dans l'opération d'Heathrow", selon le même journal qui précise que ses sources auprès des services secrets pakistanais n'avaient pas voulu divulguer de détails sur la date prévue d'une attaque sur l'aéroport international, ni sur la manière dont elle était programmée. Dans un entretien publié jeudi par le quotidien Times, le plus haut responsable maritime britannique indique que le réseau Al-Qaïda et "d'autres organisations" pourraient lancer des attaques contre la marine marchande car "ils ont réalisé son importance pour le commerce mondial". Les renseignements disponibles "montrent qu'il y a une menace", a affirmé l'amiral Alan West, Premier Lord de la mer au quotidien spécialisé Lloyd's List. "Je ne peux vous donner aucun détail, bien sûr, mais nous sommes conscients qu'ils ont des plans et qu'ils s'y intéressent", a déclaré l'amiral West. Les organisations terroristes "ont réalisé à quel point (le commerce maritime) est important pour le commerce mondial et ils comprennent sa signification", explique encore l'amiral. Une attaque en pleine mer "est presque impossible" selon lui, et le risque majeur se situe donc dans des points tels que le détroit de Gibraltar et le canal de Suez, par exemple. |
| | Posté le 05-08-2004 à 18:02:04
| Bush soupçonné de manipuler les alertes terroristes à des fins politiques WASHINGTON (AFP), le 05-08-2004 Le président américain George W. Bush est sur la défensive alors que certains le soupçonnent de manipuler les alertes terroristes à des fins politiques à l'approche de l'élection présidentielle du 2 novembre. Le candidat démocrate à la Maison Blanche, John Kerry, s'est bien gardé de critiquer le président sortant sur ce thème mais d'autres démocrates n'hésitent pas à crier au loup accusant le président républicain d'agiter la menace terroriste pour des visées partisanes. Ex-candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle, Howard Dean a déclaré que "chaque fois que Bush a un problème, il abat son atout: le terrorisme". Pourquoi le gouvernement américain a-t-il choisi dimanche de monter le niveau d'alerte à Washington et New York alors que les données qu'il possédait dataient d'avant le 11 septembre 2001, a demandé M. Dean. Le gouvernement américain a fait état dimanche de possibles attentats d'Al-Qaïda contre des institutions financières et internationales "emblématiques" à New York, à Newark (New Jersey, nord-est) et à Washington, et relevé à l'orange (très élevé) le niveau d'alerte pour ces institutions. Le ministre chargé de la Sécurité intérieure, Tom Ridge, a admis que les informations qui l'ont conduit a rehausser le niveau d'alerte dataient d'au moins trois ans mais, a-t-il ajouté, certaines de ces informations avaient été réactualisées par Al-Qaïda en janvier dernier. Cette organisation planifie ses attaques à l'avance, s'est-il justifié. "Nous ne faisons pas de politique", au Département de la Sécurité intérieure, a-t-il assuré. Dimanche, M. Ridge avait pourtant fait état d'informations "détaillées" et d'une "précision rare". L'équipe du président Bush a choisi de passer à la contre-offensive mercredi. Des responsables des services de renseignement ont affirmé, sous couvert d'anonymat, dans plusieurs journaux américains dont le New York Times que les menaces étaient réelles. Un de ces responsables a dit que, selon leurs informations, des attaques pourraient avoir lieu "en août ou septembre". Un autre responsable a indiqué que les informations communiquées par M. Ridge ne provenaient pas "d'une seule source" et que certaines avaient été mises actualisées "vendredi soir". Alors que l'élection présidentielle aura lieu dans moins de 100 jours, M. Bush et son rival démocrate sont au coude à coude avec, selon les sondages, une légère avance pour M. Kerry. Distancé par son adversaire démocrate sur les questions économiques, le président demeure perçu par les Américains comme plus efficace pour combattre le terrorisme. Pour certains démocrates, M. Bush est bien décidé à jouer cette carte à fond. Un hebdomadaire américain, The New Republic, citant des responsables pakistanais, a indiqué que l'administration Bush avait fait pression sur le Pakistan pour que l'arrestation d'un terroriste important ait lieu pendant la campagne et, si possible, pendant la convention démocrate qui s'est tenue du 26 au 29 juillet à Boston. Or, juste quelques heures avant le discours de Kerry devant les délégués démocrates, le Pakistan a annoncé avoir capturé l'un des terroristes d'Al-Qaïda les plus recherchés, le Tanzanien Ahmed Khalfan Ghailani, soupçonné d'être impliqué dans les attentats de 1998 contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya. |
| | Posté le 06-08-2004 à 14:43:23
| Huit morts, dont six jeunes, dans l'incendie d'un centre équestre en Savoie LESCHERAINES (AFP), le 06-08-2004 Les corps de huit victimes ont été dégagés des décombres du centre équestre de Lescheraines, ravagé jeudi par un incendie dont les enquêteurs ne connaissent toujours pas l'origine et tentent de comprendre la fulgurance. Le huitième corps carbonisé a été découvert jeudi soir, a annoncé vendredi le vice-procureur de la République de Chambéry, Caroline Gontran. "Nous pensons qu'il n'y a pas d'autre victime. Huit familles se sont manifestées, et leur liste correspond à celle des prénoms donnés par la jeune rescapée (ndlr: la monitrice hospitalisée à Marseille)", a indiqué Mme Gontran. Les disparus sont six stagiaires âgés de 12 à 15 ans, un autre stagiaire de 20 ans et une monitrice étudiante en langues à Grenoble, tous originaires de Savoie ou des départements proches. Vendredi matin, les pompiers arrosaient encore les ruines fumantes. Mais le lieutenant-colonel des pompiers de Savoie, Alain Lhuillier, a indiqué que "le dispositif des secours sera levé dans l'après-midi, à la fin du déblaiement". "On ne sait toujours pas ce qui s'est passé. On n'explique pas la fulgurance du feu", a-t-il ajouté. Vendredi matin, deux médecins-légistes de Savoie et huit spécialistes de l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) poursuivaient leurs recherches sur l'ADN et les relevés d'empreintes dentaires des victimes afin d'identifier les corps. Quatre corps ont été autopsiés jeudi soir, et l'autopsie des quatre autres se poursuivait. Les médecins-légistes et les spécialistes de l'IRCGN devaient se réunir en fin de matinée pour faire le point sur l'avancée de leurs recherches, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. L'enquête se poursuit toujours dans le cadre de la flagrance, a précisé Mme Gontran, estimant que l'ouverture d'une information judiciaire n'interviendrait "pas avant la semaine prochaine". "Depuis hier, les gendarmes de la section de recherches auditionnent différents témoins afin d'établir les causes de l'incendie, d'éventuelles défaillances ou anomalies. Ils tentent de retracer la chronologie des faits qui ont précédé le sinistre", a-t-elle ajouté. Les gendarmes devaient aussi entendre les jeunes stagiaires ayant séjourné au centre la semaine dernière, ainsi que les externes de cette semaine, ceux qui rentraient chez eux le soir. Dans le village, les habitants évoquaient avec beaucoup de sympathie les propriétaires du centre équestre, rejetant les accusation de mauvaise tenue lancées par l'oncle et la soeur de la monitrice disparue. Anne Gagneur, maire de Lescheraines, a estimé que ces accusations avaient été "prononcées sous le coup de l'émotion". La jeune monitrice est revenue quatre années de suite, "elle ne devait pas être malheureuse", a ajouté Mme Gagneur, dont le fils fréquentait le centre équestre. "Ici, il n'y a pas beaucoup d'activités sportives, surtout pour les filles", a déclaré une habitante. "Les enfants adoraient aller au centre équestre, ils étaient très contents, ils réclamaient tous d'y retourner". |
| | Posté le 06-08-2004 à 14:44:03
| Quinze tombes militaires musulmanes profanées à Strasbourg STRASBOURG (AFP), le 06-08-2004 Quinze tombes musulmanes ont été profanées par des inscriptions néo-nazies dans la nuit de jeudi à vendredi dans le cimetière militaire de Cronenbourg dans la banlieue strasbourgeoise. Les dégradations et graffitis à caractère raciste et antisémite se sont multipliés ces derniers mois en Alsace. Des croix gammées et des signes SS ont été peints à l'encre grise et bleue sur les pierres tombales, toutes situées dans le carré musulman de ce cimetière, qui avait déjà été profané en avril. Sur le mur d'enceinte situé près du carré musulman, figurait l'inscription "HVE junior", en référence à l'Association patriotique alsacienne ("Heimattreue Vereinigung Elsass", HVE), un groupuscule clandestin dissous en septembre 1993 en raison de ses liens avec des organisations néo-nazies européennes, notamment un mouvement allemand. Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin a condamné "avec la plus grande fermeté" les profanations commises, précisant que tous les moyens avaient été "mobilisés pour identifier et poursuivre les auteurs de cet acte d'une particulière gravité". "Le ministre exprime sa solidarité à l'égard de la communauté musulmane et des associations des anciens combattants touchés par ce nouvel acte de vandalisme", précise encore le texte. "C'est l'indignation devant ce 11ème acte de barbarie, de racisme et de xénophobie", a indiqué pour sa part à l'AFP Abdallah Boussouf, le recteur de la grande mosquée de Strasbourg, qui a lancé "un appel solennel au président de la République et au Premier ministre pour qu'il y ait des actions pour mettre fin à ce qui est arrivé aujourd'hui". "On ne peut pas, a-t-il ajouté, se contenter d'une condamnation, il faut aller au-delà, ce n'est pas un acte sporadique, c'est quelque chose d'organisé qui cible la communauté musulmane". Créée en 1872 par l'armée allemande, la nécropole nationale de Strasbourg-Cronenbourg regroupe 5.483 corps de soldats tués lors des deux guerres mondiales. En avril, cinq pierres tombales, quatre musulmanes et une juive, y avaient déjà été profanées. Plus récemment, fin juin, des croix gammées et autres signes néo-nazis avaient été découverts sur une cinquantaine de tombes musulmanes d'un cimetière militaire, à Haguenau, en Alsace La profanation concernait des sépultures de soldats morts pour la France, pour la plupart des tirailleurs marocains tombés lors de la libération de l'Alsace entre décembre 1944 et février 1945. Cinquante-cinq stèles au total ont été dégradées : sept ont été renversées et 48 ont été souillées à la peinture rouge de croix gammées, de croix celtiques, de signes "SS" ou de l'inscription "HVE junior"., un groupuscule clandestin dissous en septembre 1993 en raison de ses liens avec des organisations néo-nazies européennes. |
| | Posté le 06-08-2004 à 14:44:42
| Feu vert à la mise en liberté du militant breton Alain Solé PARIS (AFP), le 06-08-2004 La cour d'appel de Paris s'est prononcée vendredi en faveur d'une remise en liberté conditionnelle du militant nationaliste breton Alain Solé incarcéré depuis 1999 pour trois attentats, a annoncé l'un de ses avocats Me Laurent Brien. Il devrait être libéré dans la journée de vendredi de la prison de la Santé à Paris où il observe une grève des soins depuis plus de deux semaines, a précisé l'avocat. Le militant Alain Solé a eu "la larme à l'oeil" à l'annonce de sa sortie, a indiqué l'un de ses avocats Me Laurent Brien. "Il a les traits tirés et il est fatigué", a ajouté l'avocat. La Cour d'appel a entièrement confirmé la décision du juge d'application des peines (JAP) de Paris du 9 juillet de remettre en liberté conditionnelle le nationaliste breton. Le parquet avait immédiatement fait un appel suspensif de cette décision et s'était prononcé mardi lors d'une audience à huis clos contre la remise en liberté d'Alain Solé mais la cour d'appel n'a pas suivi le parquet. "Les manipulations du gouvernement ont échoué, je suis heureuse de voir que pour une fois les magistrats ont fait preuve d'indépendance vis-à-vis d'un prisonnier politique", a déclaré à l'AFP, Me Isabelle Coutant-Peyre, principale avocate d'Alain Solé. Diabétique et victime d'un infarctus qui a nécessité un triple pontage coronarien, Alain Solé avait entamé une grève des soins pour protester contre l'appel du parquet, interrompant ses traitements d'insuline et cardio-vasculaire. Selon Me Brien, la cour d'appel a confirmé toutes les dispositions prévues par le JAP pour la mise en liberté conditionnelle d'Alain Solé: résidence à Nantes chez sa fille, autorisation du JAP pour les sorties de plus de 15 jours hors du département ou à l'étranger, interdiction de détenir une arme et de se rendre sur les lieux où des actions qui lui sont reprochées ont été commises notamment. En prison depuis octobre 1999, Solé a été condamné à 6 ans de prison le 26 mars dernier par la cour d'assises spéciale de Paris pour trois attentats commis entre 1998 et 1999. Il est également poursuivi pour un vol d'explosifs à Plévin Côtes-d'Armor). |
| | Posté le 06-08-2004 à 14:45:16
| Les mésaventures de Ioukos font de nouveau trembler les prix du pétrole LONDRES (AFP), le 06-08-2004 Les mésaventures du géant pétrolier russe Ioukos ont propulsé les prix du pétrole à de nouveaux records vendredi matin, alors que l'Opep évoquait en vain une nouvelle hausse de sa production en septembre pour tenter de calmer la flambée du brut. Le brut de référence américain pour livraison en septembre a atteint un nouveau record à 44,77 dollars le baril lors des échanges électroniques, battant le précédent record établi à 44,45 USD dans la nuit. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord s'est également hissé à un nouveau record, à 41,50 dollars en séance électronique. Vers 10H30 GMT, le baril de brut progressait de 18 cents à 41,30 USD à Londres, et de 19 cents à 44,60 dollars à New York lors des échanges électroniques. "Tout semblait s'arranger pour Ioukos. On pensait qu'il allait obtenir l'accès à ses comptes dont il a besoin pour payer ses exportations par chemin de fer", indique Deborah White, analyste à la Société Générale. Mais "le gouvernement russe s'est montré coriace hier", ajoute-t-elle. Le ministère de la justice russe a annulé jeudi la mesure prise la veille qui débloquait les comptes bancaires de Ioukos et lui permettait de financer ses opérations courantes, dont le transport de son pétrole. Le numéro un du pétrole russe, acculé à la faillite en raison de lourdes dettes fiscales, produit 1,7 million de barils par jour (mbj) et en exporte la majorité. Ioukos a payé la plupart de ses factures à Transneft, la compagnie publique chargée du transport par oléoduc, jusqu'à la fin du mois. "Après août, c'est l'incertitude", souligne Deborah White. "Nous sommes en terrain inconnu (...). Imaginez ce qui se passerait si nous avions des problèmes majeurs en Irak ou si Ioukos était mis hors service pendant des semaines!", lance cette analyste. Face aux fortes tensions autour de l'affaire Ioukos, l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) a multiplié ses interventions verbales cette semaine, mais n'a reçu pour réponse qu'un scepticisme ouvertement affiché sur le marché. "Nous sommes prêts à augmenter la production de 1 à 1,5 million de barils par jour et cette question sera discutée lors de notre réunion du 14 septembre à Vienne", a déclaré vendredi le président de l'Opep, Purnomo Yusgiantoro, réitérant la volonté du cartel de "stabiliser les prix du pétrole". "L'Opep, qui était la seule à pouvoir réguler le marché en augmentant sa production, ne dispose actuellement plus assez de capacité additionnelle pour peser sur le marché et donner un signal fort pour casser les anticipations de hausse des prix", estiment les économistes de la banque CDC Ixis. "Seule l’Arabie Saoudite, disposant encore de 1,2 mbj de capacité supplémentaire peut intervenir, mais avec un délai d’un mois et demi au moins", notent-ils. "De plus, ce pétrole additionnel n’est pas de bonne qualité et demande un raffinage plus important", expliquent ces experts. Ainsi, le cartel, qui produit déjà plus de 28,5 mbj de brut, serait incapable de compenser une éventuelle interruption de la production en cas de problèmes dans un pays producteur. Les investisseurs redoutent notamment une perturbation de la production au Venezuela à l'occasion du référendum du 15 août sur le maintien au pouvoir du président Hugo Chavez. Dans ce contexte, qui inclut une demande mondiale vigoureuse, les analystes s'accordent à prédire des prix encore plus élevés cette année et en 2005, certains évoquant un baril à 50 dollars, un scénario catastrophique pour l'économie mondiale. Mais, ajustés à l'inflation, les cours restent bien inférieurs aux 100 dollars atteints lors du choc pétrolier de 1979. |
| | Posté le 06-08-2004 à 14:45:49
| Le réassureur Munich Re tire les fruits de sa stratégie de rentabilité MUNICH (AFP), le 06-08-2004 Le premier réassureur mondial Munich Re a tiré les fruits au deuxième trimestre de sa nouvelle stratégie, qui privilégie la rentabilité par rapport à la croissance, en enregistrant un bond de ses bénéfices malgré un recul de ses entrées de primes. Munich Re a enregistré au deuxième trimestre un bénéfice net de 628 millions d'euros après 28 M EUR il y a un an et 534 M EUR au premier trimestre, a-t-il annoncé vendredi. De janvier à fin juin, le bénéfice net s'établit à 1,162 md EUR, contre une perte de 529 M EUR il y a un an. C'est mieux que prévu par les analystes interrogés par AFX News, dont les plus optimistes attendaient 1,12 md EUR. Munich Re est légèrement en avance sur son objectif d'un bénéfice net annuel de 2 mds EUR, confirmé vendredi. Les entrées de primes du réassureur ont reculé de 6,2% sur un an à 9,3 mds EUR d'avril à fin juin. Sur l'ensemble du premier semestre, le recul se monte à 5,2%, à 19,7 mds EUR. Le réassureur a continué à baisser ses ratios combinés, ces indicateurs de rentabilité très suivis qui mesurent le rapport entre versements aux assurés et entrées de primes. Munich Re a vu son ratio combiné dans la réassurance baisser à 94,7% au deuxième trimestre, contre 94,9% il y a un an. Dans l'assurance directe, ce ratio est tombé à 91,5% au deuxième trimestre contre 95,2% un an plus tôt, confirmant le redressement de cette activité à problèmes. La filiale en difficultés Ergo, spécialiste de l'assurance-vie, semble être sortie du tunnel: elle a réalisé un bénéfice de 107 M EUR au premier semestre, contre une perte de 683 M EUR sur la même période en 2003. Les revenus tirés des placements financiers de Munich Re ont baissé de 21,6% sur un an à 2,2 mds EUR au deuxième trimestre, mais sur l'ensemble du premier semestre ils ont doublé, à 4 mds EUR. Munich Re a par ailleurs indiqué vendredi qu'il table désormais sur un léger recul de ses entrées de primes en 2004, à environ 39 milliards d'euros contre 40,4 mds EUR en 2003, en raison d'effets de change. Le groupe tablait jusqu'ici sur une stagnation. Le réassureur poursuit ainsi sa nouvelle stratégie qui privilégie la rentabilité à la croissance, en se montrant beaucoup plus sélectif dans le choix de ses clients, et en ne renouvelant pas les polices peu rentables. Munich Re tire les leçons de l'effondrement des marchés boursiers en 2001, qui avait fait l'effet d'une douche froide pour le secteur mondial de l'assurance. Avant cette date en effet, la majorité des groupes comptaient sur leurs juteuses plus-values en Bourse pour doper leurs bénéfices, et ne se souciaient pas vraiment de la rentabilité de leurs polices. |
| | Posté le 06-08-2004 à 14:46:21
| Assurances: Axa profite de la bonne santé de sa branche dommages PARIS (AFP), le 06-08-2004 L'assureur français Axa continue à engranger les bénéfices de l'amélioration des performances de sa branche d'assurance dommages, dont l'ampleur avait déjà créé la surprise pour 2003, avec un résultat net au premier semestre 2004 presque septuplé à 1,444 milliard d'euros. Le résultat net a progressé de 590% sur les six premiers mois de 2004 -et même de 621% à taux de change constants- et le résultat opérationnel de 32% à 1,436 md EUR, dépassant le consensus de 1,3 md EUR cité par les analystes. Principal facteur: l'amélioration du ratio combiné (sinistres et frais généraux rapportés aux primes) de la branche d'assurance dommages de quatre points en 2003 à 101,4% et de 2,3 points sur les six premiers mois de 2004, passant sous la barre des 100%, à 99,4%. Cette nouvelle diminution "alimente la croissance de 40% du résultat opérationnel", souligne Axa dans son communiqué. Lors de la publication des résultats au printemps dernier, le groupe s'était fixé un nouvel objectif de ratio combiné pour 2004 compris entre 98 et 102% "en fonction du cycle". Par ailleurs, les réductions de coûts se sont poursuivies avec des dépenses (base économique) en baisse de 49 M EUR par rapport au six premiers mois de 2003. Toujours discret en matière de perspectives chiffrées, Axa a néanmoins partiellement répondu aux attentes des marchés en annonçant que l'assureur vie américain Mony, récemment acquis par le groupe, devrait apporter entre 170 et 195 millions de dollars de résultat opérationnel supplémentaire en 2005 (normes comptables françaises). Soulignant que le processus d'intégration "se déroule comme prévu", Axa précise que "les prévisions de réduction de coûts et de résultats opérationnels sont en ligne avec les hypothèses retenues au moment de l'annonce de l'opération". Le résultat net, qui avait été grevé au premier semestre 2003 par une provision pour dépréciation durable d'actifs (PDD) de 1,106 md EUR, a profité un an plus tard d'opérations exceptionnelles à hauteur de 191 M EUR (cessions, reprises de provisions passées en 2000). Axa a par ailleurs enregistré 272 M EUR de plus-values nettes, contre 493 M EUR un an plus tôt mais comprenant une plus-value exceptionnelle de 442 M EUR sur la cession des titres Crédit Lyonnais au Crédit Agricole. Sur le début de l'année, le chiffre d'affaires de l'assureur français s'est lui légèrement affaissé de 0,4% (+2,4% à données comparables) à 37,306 mds EUR, contre 37,454 mds EUR un an plus tôt. En assurance Vie/épargne/retraite, l'activité a reculé de 1,5% (+1,6% à données comparables) à 23,317 mds EUR mais la contribution des affaires nouvelles en assurance vie a progressé de 15% (+21% à changes constants) à 368 M EUR. En assurance dommages, le chiffre d'affaires a gagné 5,1% (+4,2% à données comparables) à 9,794 mds EUR et a bondi de 9,7% (+19,1% à données comparables) en gestion d'actifs à 1,512 md EUR. A 9H30, le titre Axa perdait 1,31% à 16,54 €, dans un marché en baisse de 1,34%. |
| | Posté le 06-08-2004 à 14:47:12
| Forni (PS) et Mariton (UMP) défendent la session parlementaire unique PARIS (AFP), le 06-08-2004 L'ancien président de l'Assemblée Nationale Raymond Forni (PS) et le député UMP de la Drôme Hervé Mariton se déclarent favorables à un maintien de la session parlementaire unique, dans deux entretiens publiés vendredi par Le Figaro. Alors que le président de l'Assemblée Nationale Jean-Louis Debré a proposé un retour à deux sessions parlementaires, M. Forni juge que "la session unique est le seul moyen de mettre en oeuvre le contrôle parlementaire sur le gouvernement". "Si on veut défendre le Parlement, il y a d'autres moyens que de le mettre en vacances", ajoute-t-il. "La session unique est, je le répète, le seul instrument de contrôle efficace", insiste-t-il. M. Mariton estime de son côté qu'il vaut mieux "appliquer plus rigoureusement la réforme de 1995, et revenir à l'esprit de la session unique, que la réformer". "On peut effectivement allonger les interruptions qui existent déjà à Noël, en février ou à Pâques. Mais, pour rendre l'activité parlementaire plus rigoureuse et plus efficace, il suffit de retoucher le règlement des assemblées", ajoute-t-il. "Ne nous lançons pas dans une révision constitutionnelle, procédure longue et solennelle". Le calendrier extrêmement chargé de l'année législative a suscité de vives critiques sur la session unique instaurée en 1995 sous l'impulsion de Philippe Séguin. Jean-Louis Debré a souhaité le retour à deux sessions annuelles à "l'occasion d'une réforme constitutionnelle". |
| | Posté le 06-08-2004 à 14:47:47
| Jean-Marie Bockel souhaite que le PS "réaffirme son engagement européen" PARIS (AFP), le 06-08-2004 Le maire PS de Mulhouse Jean-Marie Bockel a souhaité vendredi sur France 2 que le parti socialiste "réaffirme son engagement européen", à l'occasion du débat entourant le référendum sur la constitution européenne. "Je trouve respectable qu'il y ait des pour et des contre, mais je pense quand même que le PS doit réafirmer son engagement européen", a souhaité M. Bockel, qui vient de constituer avec plusieurs personnalités un "Comité de la gauche pour le oui" à la Constitution européenne. "Nous devons avoir au sein du parti socialiste, autour de François Hollande, un débat clair et pas simplement tactique", a-t-il ajouté. Cette initiative vise notamment "à sortir du non-débat, des prudences pré-présidentielles", a-t-il ajouté. Interrogé sur les positions de Laurent Fabius (qui a prévu de se déterminer "avant la fin de l'année" ) et Dominique Strauss-Kahn (qui a exhorté M. Fabius à rejoindre le camp des "oui"), M. Bockel a estimé que "ce sont l'un et l'autre des Européens convaincus (...) mais je pense qu'aujourd'hui il faut se mouiller". Il a ajouté que si l'ancien Premier ministre Lionel Jospin "affirme sa présence pour soutenir, et je crois que c'est le cas, la démarche européenne, alors il sera pleinement dans sa position de penseur, d'homme de réflexion". Interrogé sur RTL, le président socialiste de la région Centre Michel Sapin a pour sa part estimé qu'"il faut débattre et faire réfléchir les socialistes". "Faisons avancer le oui (...) mais sans précipitation et avec le sens de la conviction", a-t-il souhaité. |
| | Posté le 06-08-2004 à 14:48:29
| Budget 2005: 700 millions d'euros de plus pour le fonctionnement de la Défense PARIS (AFP), le 06-08-2004 Les crédits de fonctionnement du ministère de la Défense augmenteront de 700 millions d'euros en 2005 (+4%), selon la lettre plafond adressée par Matignon au ministère, indique vendredi Le Figaro. Cette augmentation avait fait l'objet d'un débat entre Bercy et le ministère de la Défense, le ministère des Finances plaidant pour une hausse de seulement 300 millions alors que celui de la Défense prônait 900 millions. Les crédits d'équipements pour 2005, figurant dans la Loi de programmation militaire 2003-2008, avaient eux été sanctuarisés le 14 juillet par le président Jacques Chirac, qui soutenait ainsi la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie contre le ministre des Finances Nicolas Sarkozy. Selon Le Figaro, les crédits de fonctionnement supplémentaires de la Défense iront notamment à la poursuite du volet gendarmerie de la loi d'orientation et de programmation sur la sécurité intérieure (Lopsi) qui prévoit 7.000 créations d'emplois et un milliard d'euros d'investissement sur la période 2003-2007. Sont également prévus 250 millions d'euros d'augmentation mécanique des dépenses, ajoute Le Figaro. |
| | Posté le 06-08-2004 à 14:49:05
| Irak: offensive sanglante de la Force multinationale contre la milice chiite BAGDAD (AFP), le 06-08-2004 La Force multinationale poursuivait vendredi, avec le feu vert du gouvernement intérimaire irakien, une offensive contre la milice chiite du chef radical Moqtada Sadr qui a fait en 24 heures 52 morts et 174 blessés dans différentes régions d'Irak. Deux Marines ont été tués par une "action ennemie" jeudi dans la province de Najaf (centre de l'Irak), a annoncé vendredi un communiqué militaire américain. Par ailleurs, le Grand ayatollah Ali Sistani, 73 ans, figure emblématique des chiites d'Irak, a effectué vendredi une brève escale à l'aéroport de Beyrouth d'où il s'est rendu à Londres pour se faire soigner, a affirmé une source aéroportuaire sans donner de détail sur ses problèmes de santé. A Beyrouth, une source des services de sécurité a indiqué que quatre chauffeurs libanais avaient disparu vendredi en Irak avec leurs camions chargés de marchandises entre Bagdad et Ramadi. Le ministère des Affaires étrangères a entamé des contacts avec les autorités irakiennes. A Najaf, à plus de 100 km au sud de Bagdad, l'aviation et les chars américains étaient en action vendredi contre l'Armée du Mehdi, la milice de Moqtada Sadr. L'aviation a tiré des roquettes sur le centre-ville et le cimetière où sont retranchés les miliciens. Depuis le début jeudi de l'offensive, dix Irakiens ont été tués et 40 blessés, et un soldat américain tué et 5 blessés dans les combats qui font rage à Najaf entre les troupes américains et les forces de sécurité irakiennes d'un côté et les miliciens de l'autre. La ville est privée d'électricité, d'eau et de téléphone. A quelques km plus loin, à Koufa, l'hôpital a reçu trois morts et neuf blessés dans les combats. Le bilan le plus lourd a été enregistré à Sadr City, un quartier pauvre chiite de Bagdad où les affrontements entre forces américaines et miliciens chiites ont fait au moins 26 morts et 90 blessés, selon des sources hospitalières. A Bassorah (sud), au moins cinq personnes ont été tuées lors des heurts entre miliciens et forces britanniques, selon le mouvement de Moqtada Sadr qui refuse toute négociation avec les forces britanniques. A Nassiriyah (sud), sept civils ont été tués et 13 blessés dans des combats entre miliciens et soldats italiens. Et à Amara, un peu plus au nord, au moins huit civils ont été blessés lors de heurts entre miliciens chiites et soldats britanniques. Il s'agit des combats les plus violents depuis la trêve de juin. Dans un message lu par un de ses adjoints lors de la prière du vendredi à Koufa, près de Najaf, le chef radical chiite Moqtada Sadr a déclaré que "l'Amérique est notre ennemi". "Le président irakien dit: l'Amérique est notre ami, et moi je dis, l'Amérique est notre ennemi", a déclaré M. Sadr dans un message lu par cheikh Jaber el-Khafadji. Dans son message, Moqtada Sadr a également lancé un avertissement aux forces de sécurité irakiennes, qui se battent aux côtés de la Force multinationale. "J'ai averti la police irakienne de ne commettre aucune agression contre une manifestation pacifique", a-t-il dit à propos des forces irakiennes, devant des fidèles encadrés par de nombreux miliciens en armes. Commentant la Conférence nationale qui doit se réunir à la mi-août, et que le gouvernement provisoire présente comme la première grande expérience démocratique de l'après Saddam Hussein, Moqtada Sadr a déclaré: "Ce n'est pas une conférence nationale, c'est une conférence américaine, et nous n'y prendrons pas part". Il s'est également prononcé contre la peine capitale, dont le gouvernement provisoire a annoncé le prochain rétablissement, estimant qu'une telle initiative était dirigée "contre le peuple irakien". Les enlèvements d'étrangers en Irak, principalement des camionneurs venus de pays voisins, "bénéficient aux occupants" qui s'en servent pour attirer les pays musulmans dans le conflit irakien, a-t-il encore soutenu. Le gouvernement intérimaire irakien s'est engagé à écraser les milices illégales et souligné que l'offensive à Najaf s'étendrait à d'autres régions. "Nous sommes persuadés à 100% qu'il ne doit pas y avoir de milices, appartenant à quiconque en Irak", a dit le porte-parole Girgis Saada. Par ailleurs, deux civils irakiens ont été tués et 13 blessés lors d'affrontements jeudi soir entre forces américaines et insurgés à Samarra, au nord de Bagdad, où l'aviation américaine a tiré des roquettes sur une base de rebelles présumée. Sur un autre plan, des Irakiens capturés par les forces danoises en Irak ont subi des mauvais traitements, selon une commission du ministère danois de la Défense, qui a publié les premiers résultats de son enquête sur des présomptions de sévices infligés par des militaires danois. Annemette Hommel, une femme officier du renseignement du contingent danois dans la région de Bassorah (sud), a été inculpée pour mauvais traitements, tandis que nombre de soldats font encore l'objet d'une enquête menée par le corps d'audit du ministère de la Défense. Le ministre de la Défense Soeren Gade a ordonné mardi le rappel immédiat du commandant du contingent danois en Irak, Henrik Flach, et de trois officiers supérieurs. Mme Hommel a affirmé avoir été "lâchée" par ses supérieurs et qu'elle "n'avait pas outrepassé les règles". Dans le même contexte, des militaires américains ont accusé le renseignement militaire d'être impliqué dans le scandale des sévices à Abou Ghraib lors de leur témoignage jeudi devant la chambre d'accusation du tribunal militaire de Fort Bragg (Caroline du Nord, sud-est) où comparaissait la réserviste Lynndie England qui risque 38 ans de prison. De son côté, l'ancien président américain Bill Clinton a critiqué sévèrement son successeur à la Maison Blanche George W. Bush, sans le nommer, l'accusant d'avoir affaibli la lutte contre le terrorisme en renversant Saddam Hussein, qui ne représentait qu'une "menace de cinquième ordre" pour les Etats-Unis. Enfin, l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a condamné les attaques "gratuites" perpétrées par des insurgés armés en Irak contre des civils irakiens. |
| | Posté le 06-08-2004 à 14:49:41
| Ryad porte un coup à Al-Qaïda en capturant un des suspects les plus recherchés RYAD (AFP), le 06-08-2004 Les autorités saoudiennes ont porté un nouveau coup dur au réseau terroriste Al-Qaïda en capturant jeudi soir l'un des extrémistes les plus recherchés qui avait tourné en dérision une amnistie royale. L'arrestation de Farès al-Zahrani, dont le nom figure sur la liste saoudienne des 26 islamistes les plus recherchés, survient un mois et demi après l'élimination du chef d'Al-Qaïda en Arabie saoudite, Abdel Aziz al-Mouqrin, tué après une vague d'attentats contre des Occidentaux. "Les forces de sécurité... ont pu jeudi soir capturer l'un des chefs du conflit et un partisan du Takfir et des attentats ... Farès ben Ahmed ben Shwail al-Zahrani", selon un communiqué du ministère de l'Intérieur lu à la télévision publique qui a interrompu ses émissions pour l'annonce. "Takfir" signifie accuser les autres musulmans d'être des hérétiques afin de légitimer la violence contre eux. Un responsable du ministère de l'Intérieur a indiqué qu'une autre personne avait été arrêtée avec Zahrani, mais que son identité ne serait pas dévoilée "pour préserver l'intérêt national". Les policiers ont pu "empêcher les deux hommes d'utiliser leurs armes et les arrêter vivants, sans que personne ne soit blessée", a-t-il précisé. Il a accusé Zahrani, 27 ans, de "contester (les enseignements) des oulémas de la nation" et d'inciter les extrémistes "à tuer les membres des forces de sécurité". Le responsable faisait référence aux interprétations de l'islam de Zahrani qui justifiait l'usage de la violence en se basant sur la religion. Le responsable a également déclaré que les forces de sécurité étaient déterminées à traquer les extrémistes jusqu'au dernier, "à les chasser de leurs tanières et à les traduire devant la loi de Dieu". Il n'a pas précisé où Zahrani avait été arrêté, mais la télévision satellitaire à capitaux saoudiens Al-Arabiya a indiqué qu'il s'était rendu "sans manifester de résistance" dans un parc de la région d'Abha, à 800 km au sud de Ryad, après une chasse à l'homme de plusieurs heures. Un médiateur entre les autorités et les terroristes présumés, cheikh Safar al-Hawali, a affirmé que Zahrani "était l'un des militants contactés pour se rendre" dans le cadre de l'amnistie décrétée par le roi Fahd et qui a expiré le 22 juillet. "Le dernier contact remonte à deux semaines", a-t-il dit, ajoutant que Zahrani avait indiqué vouloir "soit vaincre (dans sa guerre contre le gouvernement) soit s'échapper". Selon lui, Zahrani "est l'un des spécialistes du groupe (Al-Qaïda) et publiait plus (de communiqués) que les autres membres. Il n'était pas très connu à l'extérieur du groupe, ses publications apparaissaient uniquement sur internet". Zahrani avait tourné en dérision l'amnistie offerte par le roi Fahd aux extrémistes islamistes qui se repentiraient. Six hommes en ont profité pour se rendre aux autorités et seul l'un d'eux figurait sur la liste des 26. Fin juillet, le prince héritier Abdallah ben Abdel Aziz a averti les extrémistes qui ne se sont pas rendus après la fin de l'amnistie qu'ils seraient "anéantis". Zahrani figure sur la liste de 26 islamistes soupçonnés de liens avec le réseau Al-Qaïda publiée en décembre 2003 par les autorités. Sa capture ramène à 11 le nombre des islamistes y figurant et toujours en fuite. Les autres ont été tués par les forces de sécurité ou se sont rendus. Ces activistes sont accusés d'implication dans la vague d'attentats qui a fait depuis mai 2003 quelque 90 morts et des centaines de blessés dans le royaume. Mardi, un Irlandais a été tué par balles dans son bureau à Ryad, ravivant les craintes de nouvelles attaques contre des Occidentaux qui ont marqué une pause depuis l'élimination de Mouqrin, le chef d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique tué par la sécurité le 18 juin à Ryad avec trois de ses complices. Sa mort avait suivi de quelques heures la décapitation d'un otage américain, Paul Marshall Jonhson, qui avait été enlevé à Ryad par son groupe "Al-Qaïda dans la péninsule Arabique". |
| | Posté le 06-08-2004 à 14:50:22
| Fin du cauchemar pour des milliers de Palestiniens bloqués à Rafah RAFAH (AFP), le 06-08-2004 Israël a rouvert vendredi le terminal de Rafah mettant fin au cauchemar de quelque trois mille Palestiniens qui étaient bloqués dans des conditions particulièrement pénibles à la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte. En outre, un membre du groupe radical palestinien Jihad islamique a été tué par des soldats israéliens alors qu'il tentait d'attaquer une colonie juive dans la bande de Gaza. Son décès porte à 4.220 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada en 2000, dont 3.223 Palestiniens et 926 Israéliens. Des premiers groupes de voyageurs, les traits creusés par la fatigue, ont franchi en bus le terminal de Rafah venant de l'Egypte. Ce terminal devrait opérer à nouveau régulièrement "sept jours sur sept", ont indiqué les autorités israéliennes qui contrôlent ce passage fermé depuis le 18 juillet "après des alertes sur des attentats". L'armée aurait craint qu'un tunnel de sape n'ait été creusé près du terminal afin de le faire sauter. Plus de 3.000 Palestiniens attendaient dans des conditions éprouvantes de franchir ce terminal pour regagner la bande de Gaza. L'administration israélienne avait proposé aux voyageurs d'entrer en Israël par le passage de Nitsanit, au sud-est de Rafah, puis de rejoindre la bande de Gaza après ce détour. Mais cette solution, ne permettant que l'entrée d'un nombre réduit de voyageurs, avait été rejetée par les Palestiniens. L'Autorité palestinienne, des gouvernements étrangers comme la France et des organisations de défense des droits de l'Homme s'étaient élevés contre la fermeture du terminal, arguant des très mauvaises conditions sanitaires dans lesquelles se trouvaient les Palestiniens bloqués au terminal. Trois Palestiniennes y ont fait des fausses couches, selon un responsable égyptien. La ville de Rafah est située à cheval sur la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza. Les accords sur l'autonomie palestinienne, signés en 1993, accordent aux autorités israéliennes le contrôle du poste-frontière de Rafah côté palestinien. Par ailleurs, la décision du ministre israélien de la Défense Shaoul Mofaz d'autoriser "en principe" des policiers palestiniens à porter à nouveau des armes en Cisjordanie afin de "faire face à la situation d'anarchie", a provoqué une vague de protestations dans les rangs de son parti, le Likoud (droite). Mais M. Mofaz a assuré vendredi que ces policiers ne seraient armés "que de pistolets et matraques" et souligné que ceux autorisés à porter une arme devraient avoir obtenu l'autorisation du Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien. Le Premier ministre palestinien Ahmad Qoreï a décidé que des policiers palestiniens en uniformes patrouilleraient dans les villes de Cisjordanie et de la bande de Gaza pour tenter d'y ramener le calme. Or Israël a interdit aux policiers palestiniens de porter des armes depuis le printemps 2002. La Cisjordanie et la bande de Gaza ont été récemment le théâtre de graves désordres, dont des rapts et des attaques contre des bâtiments gouvernementaux. Par ailleurs, l'armée israélienne a arrêté dans la région de Bethléem en Cisjordanie huit activistes palestiniens, selon des sources sécuritaires palestiniennes. |
| | Posté le 07-08-2004 à 16:37:17
| Incendie de Lescheraines : sept familles de victimes ont porté plainte LESCHERAINES (AFP), le 07-08-2004 Sept des huit familles des victimes jeudi de l'incendie du centre équestre de Lescheraines (Savoie) ont déposé plainte, a-t-on appris samedi auprès des gendarmes. Les sept familles ont porté plainte contre X dans le cadre de l'enquête de flagrance ouverte pour "homicides involontaires". Six adolescents de 12 à 15 ans et un jeune de 20 ans, qui effectuaient un stage au centre équestre, ainsi qu'une monitrice sont morts dans le sinistre. Une autre monitrice, brûlée au deuxième degré mais dont les jours ne sont pas en danger, a été interrogée vendredi par les gendarmes à Marseille, où elle est hospitalisée. Une réunion d'information à destination des familles des huit victimes est organisée par le parquet de Chambéry, lundi à 13H00, dans un endroit tenu secret, a par ailleurs indiqué samedi le vice-procureur de la République de Chambéry, Caroline Gontran. "Cette réunion aura lieu en présence d'un médecin légiste, d'un psychiatre, d'un responsable de l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) et de représentants d'associations d'aides aux victimes", a précisé Mme Gontran. Elle a "pour but d'informer sur le déroulement des opérations, répondre aux questions sur le plan médico-légal et sur le plan judiciaire", a indiqué la magistrate. Sur place, l'église de Lescheraines sera ouverte de samedi 14h00 jusqu'à dimanche 19h00 afin de permettre aux personnes de se recueillir, a indiqué de son côté la maire de la commune qui a demandé à la presse de ne pas prendre d'image dans le bâtiment. Les corps des victimes sont tous à l'institut médico-légal de Chambéry. Le travail d'identification sera achevé au mieux lundi soir ou mardi. Une information judiciaire sera ouverte mardi ou mercredi, selon le parquet. |
| | Posté le 07-08-2004 à 16:37:50
| Les 24 millions d'euros de Vitrolles, deuxième gain de l'histoire du loto PARIS (AFP), le 07-08-2004 La somme de 24.746.858 euros, gagnée vendredi soir pour un bulletin d'Euro Millions validé à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), est le deuxième gain le plus important dans l'histoire du loto en France. Selon la Française des Jeux, le bulletin gagnant de vendredi soir a été validé chez Simone Debenedetti, "Toute la presse", 32 avenue Jean-Moulin à Vitrolles. Qu'il habite ou non cette petite ville de Provence, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Marseille, le gagnant devra de toute façon "monter à la capitale" pour obtenir son chèque. "La Française des jeux lui offre le voyage en TGV pour aller se faire payer la somme à Paris. Des chèques comme ça ne sont pas remis en région!", a expliqué samedi la propriétaire de la boutique vitrollaise, Simone Debenedetti, dite "Nicky", qui avait vendu quelques centaines de tickets dans la semaine. Depuis la création du loto en France en 1976, le record des gains aux différents lotos (Loto, Superloto, Euro Millions) est détenu par un couple anonyme de retraités et leur fils fonctionnaire avec 33.816.137 euros, somme gagnée pour un bulletin Euro Millions validé à Carmaux (Tarn) au mois de mai. Le troisième gain le plus important avait été attribué à un gagnant du Superloto du 23 mars 1997 qui avait empoché près de 23 millions d'euros. L'Euro Millions est la première loterie européenne lancée le 13 février par la Française des Jeux, Loterias y Apuestas del Estado (LAE/Espagne) et Camelot (Grande-Bretagne). Le deuxième gain le plus important de l'Euro Millions (25,5 millions d'euros) a été remporté par une joueuse britannique le 9 avril. Le joueur de Vitrolles a été le seul, dans les trois pays, à cocher les cinq bons numéros et les deux bonnes étoiles. Samedi matin vers 9H00, il ne s'était pas encore présenté à la boutique où il avait acheté son billet. "Il n'est pas du tout obligé de se faire connaître ici, a souligné le fils de la propriétaire du magasin. Quand vous achetez un ticket chez un détaillant, vous pouvez aller le faire valider dans n'importe quel endroit de France. Il y a aussi des gagnants de chez nous qui vont directement chercher leur argent au centre de paiement, à Salon-de-Provence ou à Marseille", a-t-il ajouté. |
| | Posté le 07-08-2004 à 16:38:28
| Hélène Castel présentée au parquet de Bobigny puis placée à Fleury-Mérogis BOBIGNY (AFP), le 07-08-2004 L'ancienne sympathisante du groupe Action Directe extradée jeudi soir du Mexique vers la France a été présentée vendredi après-midi devant le parquet de Bobigny avant de rejoindre dans la soirée la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, a-t-on appris samedi de source judiciaire. "Hélène Castel s'est vu notifier son mandat d'arrêt et les suites de sa procédure d'extradition lors de son passage au tribunal", a expliqué cette source. La Française a été présentée au tribunal de Seine-Saint-Denis, dont la compétence territoriale s'étend jusqu'à l'aéroport de Roissy où son avion en provenance de Mexico s'était auparavant posé. Hélène Castel, ancienne sympathisante du groupe terroriste Action directe, avait été condamnée par la cour d'assise de Paris à la réclusion criminelle à perpétuité par contumace en 1984 pour sa participation présumée à une attaque d'une agence de la BNP, le 30 mai 1980 à Paris. Au cours de cette attaque, plusieurs otages avaient été blessés lors d'une fusillade entre les malfaiteurs et la police. Arrêtée le 12 mai à son domicile de Jalapa, capitale de l'Etat de Veracruz (est du Mexique) par la police mexicaine, Hélène Castel, 45 ans, était détenue depuis dans une prison de Mexico. Réfugiée au Mexique depuis 22 ans, elle vivait sous l'identité de Florencia Rivera Martin. Son arrestation est intervenue quelques jours avant la prescription du jugement. |
| | Posté le 07-08-2004 à 16:39:04
| Sanofi devrait prendre sans surprise le contrôle de son concurrent Aventis PARIS (AFP), le 07-08-2004 Le laboratoire français Sanofi-Synthélabo devrait s'emparer sans surprise de la majorité voire des deux tiers du capital de son concurrent franco-allemand Aventis, pour fusionner les deux maisons et donner naissance au troisième groupe pharmaceutique mondial. L'autorité des marchés financiers (AMF), qui avait repoussé d'un mois la clôture de l'offre publique de 55 milliards d'euros, doit publier les résultats de l'opération au plus tard jeudi. Afin de créer un géant mondial de la pharmacie, Sanofi-Synthélabo doit obtenir au moins les deux tiers du capital Aventis, faute de quoi il serait contraint de lancer une nouvelle offre publique pour espérer dépasser ce seuil. Cette éventualité serait d'autant plus mal accueillie par le marché que Sanofi-Synthélabo serait soumise à de nouveaux délais imposés par les différentes étapes de l'opération (recevabilité de l'offre, dépôt d'une note d'information, etc). C'est dire qu'une fusion voulue pour 2005 serait impossible à concrétiser. Pis, si le seuil des 50% des titres plus un n'était pas atteint, cela serait un coup de théâtre qui annihilerait purement et simplement le rapprochement des deux groupes. Le marché a toutefois écarté ce scénario catastrophe le 30 juillet, jour de la clôture de l'offre, après l'annonce de la décision du plus gros actionnaire d'Aventis - la Kuwait Petroleum Corporation (KPC) - d'apporter les 13,5% du capital d'Aventis qu'il détient. Parallèlement, l'offre elle-même représente pour les actionnaires du groupe franco-allemand une prime alléchante de plus de 30% sur le cours moyen de l'action Aventis sur le mois précédent le lancement de l'OPA en janvier. Aussi les analystes s'attendent-ils à ce que Sanofi-Synthélabo obtienne entre 66,6% et 90% du capital d'Aventis. Dans le cas du seuil de 66,6%, l'offre sera rouverte pendant dix jours, dans l'espoir d'atteindre le seuil de 95% à partir duquel Sanofi-Synthélabo serait en droit d'absorber complètement Aventis en forçant le retrait du marché des actions qui ne seraient pas encore en son pouvoir. Si Sanofi obtenait moins de 66,6%, ce serait une réelle surprise et un coup dur porté à l'opération. Lancée le 26 janvier, l'offre avait été d'abord rejetée par Aventis, qui la jugeait insuffisante. Le laboratoire franco-allemand avait finalement consenti au mariage après une revalorisation substantielle, fin avril, du montant - 48 milliards d'euros - initialement proposé. Sanofi propose cinq de ses actions et 115,08 euros en numéraire pour six actions Aventis, ou 1,16 action Sanofi pour une action Aventis, ou encore 68,11 euros pour une action Aventis. Pour avaler son concurrent, deux fois plus gros que lui en termes de chiffre d'affaires (une première dans le monde de la pharmacie), Sanofi devra s'endetter à hauteur de 16 milliards d'euros auprès des banques, qui apparaissent déjà comme les grandes gagnantes de cette opération. A la clôture de la bourse de Paris vendredi, le titre Aventis a reculé de 0,61% à 65,15 euros et celui de Sanofi-Synthélabo de 1,08% à 55,20 euros dans un marché en repli de 2,60%. |
| | Posté le 07-08-2004 à 16:39:41
| Les tensions du marché du pétrole mettent à jour la défaillance de l'OPEP PARIS (AFP), le 07-08-2004 Les tensions provoquées par l'affaire Ioukos cette semaine ont mis en évidence l'impuissance actuelle de l'OPEP à contrôler les cours du pétrole, une situation appelée à perdurer et qui fait redouter que le prix du baril n'atteigne bientôt les 50 dollars. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui avait habitué les marchés à une meilleure maîtrise, a multiplié cette semaine les déclarations contradictoires au sujet de sa faculté de réaction à la crise. Son président, l'Indonésien Purnomo Yusgiantoro, a commencé par épouvanter les opérateurs en qualifiant les cours de "fous" et en indiquant que même l'Arabie Saoudite, la mieux pourvue de tous ses membres, était incapable d'augmenter sa production dans l'immédiat. Les prix ont immédiatement rebondi face à cette déclaration laissant entendre qu'aucune marge de sécurité ne serait disponible si un pays producteur venait à faire défaut: or, nombre d'entre eux traversent actuellement des phases d'instabilité, que ce soit l'Irak, le Nigeria, le Venezuela ou la Russie, où le sort du groupe Ioukos demeure totalement incertain. M. Yusgiantoro s'est efforcé de corriger le tir en précisant peu après que l'OPEP dispose en fait de capacités de production supplémentaires de jusqu'à 1,5 million de barils par jour (mbj), avant de conclure en disant que le cartel ne prendrait quoiqu'il arrive aucune mesure avant sa prochaine réunion prévue à la mi-septembre... Cette fausse note s'ajoute à la manifeste erreur d'évaluation qui avait poussé l'OPEP à réduire de 1 mbj en avril son plafond de production alors que les cours dépassaient déjà les 30 dollars le baril, et conduit les analystes et les consommateurs à douter de sa volonté de réellement stabiliser le marché. Le cartel a depuis fait volte-face et augmenté à plusieurs reprises son quota. Face à ces couacs, conjugués à la situation de plus en plus confuse de Ioukos et aux inquiétudes qui entourent la prochaine tenue d'un référendum au Venezuela, les cours du pétrole ont enchaîné les records à la hausse tout au long de la semaine. Ils évoluaient vendredi autour de 41,5 USD pour le Brent et 44,77 USD pour le brut américain. Et les analystes préviennent que rien ne laisse prévoir de véritable accalmie avant au moins plusieurs mois, étant donné le déséquilibre patent entre l'offre et la demande. Cette dernière va continuer à croître à un rythme très soutenu (+3,2% attendus cette année à 81,4 mbj) sous la poussée de la reprise économique mondiale et l'essor de la Chine et de l'Inde, tandis que les pays producteurs, déjà à bout de capacités, peinent à suivre. Si les experts rejettent pour l'instant l'idée d'un nouveau choc pétrolier, nombre d'entre eux n'hésitent plus à pronostiquer des cours atteignant les 50 dollars le baril, même si ajustés de l'inflation, les cours restent bien inférieurs à ceux atteints lors des chocs pétroliers des années 70. "Il faut apprendre à vivre avec des prix du pétrole très élevés", résume Moncef Kaabi, analyste de la CDC Ixis Capital Markets. "La hausse des prix du brut va durer au moins jusqu'à la fin de 2005, car les éléments qui poussent les prix à la hausse sont toujours présents", souligne-t-il. Cela n'a pas échappé aux responsables politiques, qui ont commencé cette semaine à s'émouvoir publiquement de la hausse du brut, tout en s'efforçant de de ne pas laisser transparaître trop d'inquiétude. La flambée du pétrole "ne va pas faire dérailler l'économie" américaine, a ainsi affirmé le secrétaire américain au Trésor John Snow, tout en reconnaissant qu'ils ont "clairement un effet" sur la croissance. La Commission européenne a de son côté rappelé la nécessité d'une "approche européenne concertée" et préconisé un "renforcement" du dialogue avec les pays producteurs et une gestion européenne des stocks stratégiques. |
| | Posté le 07-08-2004 à 16:40:13
| La flambée des prix du pétrole: une aubaine pour les économies du Golfe RYAD (AFP), le 07-08-2004 Les nouveaux records atteints par les prix du pétrole, propulsés par les incertitudes sur l'avenir du géant pétrolier russe Ioukos, les menaces terroristes et les attaques contre les installations pétrolières en Irak, provoquent une hausse spectaculaire des revenus pour les Etats pétroliers du Golfe. La flambée des prix du pétrole va assurer des revenus et des exportations records d'un montant de plus de 180 milliards de dollars en 2004 pour les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), soit une hausse de 35 milliards de dollars par rapport à 2003, estime la banque britannique Standard Chartered dans sa publication trimestrielle. Le CCG regroupe Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. "Alors que les inquiétudes au sujet de l'Irak et de la sécurité régionale dominent l'agenda international (...) l'attention locale est résolument focalisée sur l'actuel boom économique", explique Daniel Hanna, expert du Proche-Orient, dans cette publication. Le brut de référence américain pour livraison en septembre a enregistré un nouveau record à 44,77 dollars le baril lors des échanges électroniques vendredi matin. L'Arabie saoudite est sur le point d'enregistrer un surplus d'environ 15 milliards de dollars en 2004, avec des revenus pétroliers estimés à 66 milliards de dollars pour un budget de 79 mds. Le gouvernement saoudien avait prévu des revenus de 53,3 de milliards, sur la base d'un prix de pétrole de 19 dollars le baril, moins de la moitié du prix actuel sur le marché. Le président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) Purnomo Yusgiantoro a indiqué que le cartel était prêt à augmenter la production pour stabiliser les prix. L'OPEP qui, pour des raisons politiques, ne publie de statistiques propres qu'avec parcimonie, s'était engagée en juillet à augmenter de 1 mbj sa capacité de production excédentaire en 2005, à 2,8 mbj. Sa production actuelle, qui représente environ le tiers du brut mondial, est estimée à quelque 28,6 mbj. La capacité excédentaire de l'OPEP, en particulier celle de l'Arabie Saoudite, joue pour le marché le rôle d'un amortisseur de chocs, selon Takin Manouchehr, analyste au Center for Global Energy Studies (CGES), un institut de recherche londonien. Ryad a une capacité et une production actuelles estimées respectivement à 10,5 et 9,5 mbj. En Irak, l'oléoduc entre Kirkouk, dans le nord de l'Irak, et le port turc de Ceyhan a été saboté jeudi ainsi qu'un gazoduc alimentant une station électrique à Baïji, à 200 km au nord de Bagdad. Un précédent sabotage mardi de l'oléoduc de Kirkouk avait interrompu les exportations de pétrole de l'Irak vers le terminal turc sur la Méditerranée. L'Irak avait commencé seulement fin juin à exporter des quantités limités de pétrole à travers cet oléoduc qui était hors service pendant près de 10 mois à la suite d'une série d'attaques. Entre-temps, le ministre irakien de l'Economie et des Finances Adel Abdel-Mahdi s'est rendu début août en Iran à la tête d'une délégation de 300 responsables économiques et commerciaux pour discuter des moyens de renforcer le commerce bilatéral en dépit de déclarations de responsables irakiens accusant l'Iran d'ingérence dans les affaires de l'Irak. Le chef de la diplomatie iranienne Kamal Kharazi a énuméré les opportunités de coopération dans le domaine du pétrole, de projets d'électricité, de transport et de commerce. Il a été proposé que l'Irak fournisse 350.000 b/j à la raffinerie d'Abadan au sud de l'Iran et en contrepartie l'Iran exporterait du brut pour le compte de l'Irak depuis ses terminaux dans le Golfe. M. Kharazi avait cependant appelé les responsables irakiens à la "vigilance" et à "ne pas permettre que des agents étrangers empêchent le renforcement de la coopération bilatérale et régionale", au lendemain de déclarations du ministre irakien de la Défense Hazem Chaalane accusant Téhéran d'ingérence dans les affaires irakiennes. |
| | Posté le 07-08-2004 à 16:40:48
| Non-lieu pour Henri Emmanuelli dans l'"affaire Destrade" BORDEAUX (AFP), le 07-08-2004 Le député PS des Landes Henri Emmanuelli, mis en examen notamment pour trafic d'influence dans le cadre de "l'affaire Destrade", a bénéficié d'un non-lieu au terme de l'instruction, a-t-on appris samedi de source judiciaire qui confirme une information du quotidien Sud-Ouest. Outre Henri Emmanuelli, poursuivi également pour recel de trafic d'influence et recel d'abus de biens sociaux, 17 personnes bénéficient d'un non-lieu. En revanche, le juge de Pau Thierry Pons, qui a mis un terme vendredi à neuf ans d'instruction, a renvoyé 21 personnes devant le tribunal correctionnel de Pau, dont le principal instigateur de cette affaire, Jean-Pierre Destrade, selon la même source. L'affaire avait éclaté à la suite des déclarations de Jean-Pierre Destrade, ancien député PS des Pyrénées-Atlantiques, mis en examen en janvier 1995 notamment pour "escroqueries", "recel d'abus de biens sociaux" et "faux en écritures privées et usage". L'ancien député PS, qui a passé huit mois en détention après sa mise en examen, avait déclaré à la justice avoir développé au début des années 90 un réseau de trafic d'influence "à la demande d'Henri Emmanuelli (alors trésorier du PS, ndlr), en tant que correspondant du PS pour l'implantation des grandes surfaces". Jean-Pierre Destrade aurait ainsi fait rentrer 5,03 millions d'euros, selon ses déclarations, dans les caisses du PS et du MRG. |
| | Posté le 07-08-2004 à 16:41:40
| La proposition de M. Zeller "purement démagogique", selon un élu PS alsacien STRASBOURG (AFP), le 07-08-2004 La proposition du président de la Région Alsace, Adrien Zeller (UMP), de créer un crédit pour rémunérer tout informateur permettant l'identification des auteurs des profanations de cimetières, est "purement démagogique", a estimé samedi Jacques Bigot, chef de file de l'intergroupe PS-Verts au conseil régional. "Ce n'est pas du tout dans les compétences financières de la Région mais de l'Etat. C'est une proposition purement démagogique", a déclaré à l'AFP M. Bigot, également maire d'Illkirch-Graffenstaden, dans la banlieue strasbourgeoise. "Ce n'est pas parce qu'on débloque de l'argent pour payer des gens qui auraient des informations qu'on pourra régler le problème", a poursuivi l'élu socialiste, espérant "que les personnes détenant des informations soient capables de les donner spontanément, sans récompense". M. Bigot préfère prôner une "sensibilisation plus forte de la population" face à ces phénomènes de "racisme, d'intolérance, de non respect des morts" que sont les profanations. M. Zeller a annoncé vendredi étudier la création par la Région d'un crédit de 15.000 à 18.000 euros pour rémunérer tout informateur permettant l'identification des auteurs des profanations de cimetières, comme le prévoit un des articles de la loi sur la grande criminalité adoptée en février. Cette annonce est intervenue après une nouvelle profanation en Alsace qui a touché le cimetière militaire de Strasbourg-Cronenbourg, où 15 tombes musulmanes ont été souillées par des inscriptions néo-nazies. |
| | Posté le 07-08-2004 à 16:42:15
| Forni (PS) et Mariton (UMP) défendent la session parlementaire unique PARIS (AFP), le 06-08-2004 L'ancien président de l'Assemblée Nationale Raymond Forni (PS) et le député UMP de la Drôme Hervé Mariton se déclarent favorables à un maintien de la session parlementaire unique, dans deux entretiens publiés vendredi par Le Figaro. Alors que le président de l'Assemblée Nationale Jean-Louis Debré a proposé un retour à deux sessions parlementaires, M. Forni juge que "la session unique est le seul moyen de mettre en oeuvre le contrôle parlementaire sur le gouvernement". "Si on veut défendre le Parlement, il y a d'autres moyens que de le mettre en vacances", ajoute-t-il. "La session unique est, je le répète, le seul instrument de contrôle efficace", insiste-t-il. M. Mariton estime de son côté qu'il vaut mieux "appliquer plus rigoureusement la réforme de 1995, et revenir à l'esprit de la session unique, que la réformer". "On peut effectivement allonger les interruptions qui existent déjà à Noël, en février ou à Pâques. Mais, pour rendre l'activité parlementaire plus rigoureuse et plus efficace, il suffit de retoucher le règlement des assemblées", ajoute-t-il. "Ne nous lançons pas dans une révision constitutionnelle, procédure longue et solennelle". Le calendrier extrêmement chargé de l'année législative a suscité de vives critiques sur la session unique instaurée en 1995 sous l'impulsion de Philippe Séguin. Jean-Louis Debré a souhaité le retour à deux sessions annuelles à "l'occasion d'une réforme constitutionnelle". |
| | Posté le 07-08-2004 à 16:42:52
| Irak: Combats à Najaf, les Etats-Unis affirment avoir tué 300 miliciens BAGDAD (AFP), le 07-08-2004 Les forces de police irakiennes ont affirmé vendredi avoir pris le contrôle du cimetière de Najaf, place forte du chef radical Moqtada Sadr, après de violents combats au cours desquels 300 miliciens chiites auraient été tués selon l'armée américaine. A Najaf, à 130 km au sud de Bagdad, il n'a pas été possible de confirmer le contrôle par les policiers du cimetière, le plus grand du monde arabe, dont les accès étaient totalement bloqués par les combats. La police irakienne a affirmé de son côté que 1.200 miliciens partisans de Moqtada Sadr s'étaient rendus aux forces de sécurité irakiennes. Le gouverneur de la province de Najaf a lancé un ultimatum de 24 heures à la milice de Sadr pour quitter la ville. "Les opérations militaires vont se poursuivre à moins que l'Armée du Mehdi (milice de Moqtada Sadr) ne quitte la province, et je lui donne vingt-quatre heures pour le faire à partir de la diffusion de cette déclaration", a déclaré Adnan al-Zorfi. "Il n'y aura pas de compromis sur une nouvelle trêve", a-t-il averti. Il a affirmé que "près de 400 miliciens ont été tués au combat en 48 heures". "Nous estimons avoir tué 300 éléments des forces anti-irakiennes et nous avons eu 3 morts et 12 blessés", a précisé pour sa part à l'AFP le capitaine des Marines Carrie Batson. Le vice-président irakien Ibrahim al-Jafari a critiqué les Etats-Unis vendredi, estimant que la mort de 300 miliciens à Najaf n'était "pas une méthode civilisée" pour reconstruire son pays, dans un entretien avec la télévision BBC. "Ma réaction (à l'annonce de l'armée américaine qui dit avoir tué 300 miliciens) est négative", a-t-il dit. L'armée américaine a par ailleurs annoncé samedi que deux Marines étaient tombés au combat vendredi dans la province de Najaf et qu'un soldat américain avait été tué dans une embuscade à l'ouest de Bagdad. Cette offensive a donné lieu aux combats les plus violents depuis la trêve décidée en juin entre forces de la coalition et dirigeants politiques et religieux de la communauté chiite. Par ailleurs, le Grand ayatollah Ali Sistani, 73 ans, figure emblématique des chiites d'Irak qui réside habituellement à Najaf, victime d'"un petit problème cardiaque" selon ses proches, est arrivé vendredi à Londres. L'envoyé spécial de l'Onu Jamal Benomar a averti vendredi que la poursuite de la violence en Irak risquait de remettre en cause la substance de la Conférence nationale irakienne. L'objectif de la "Conférence nationale c'est de montrer aux Irakiens que les problèmes auxquels ils sont confrontés ne peuvent être résolus que par le dialogue. Si le climat de violence se poursuit, cela enlève la portée du message", a dit à l'AFP M. Benomar, conseiller de l'Onu pour le processus politique en Irak. "Il faut que les problèmes soient résolus par le dialogue", a-t-il insisté, précisant toutefois que la Conférence aurait bien lieu autour du 15 août. La Conférence nationale, prévue le 31 juillet, a été reportée de 15 jours à la demande du secrétaire général de l'Onu Kofi Annan. Les factions radicales comme le mouvement de Moqtada Sadr refusent d'y participer. L'ex-président iranien Akbar Hachémi Rafsandjani a mis en garde vendredi les Etats-Unis contre le danger de la multiplication des opérations suicide en Irak et dans les territoires palestiniens. "Hier (jeudi) encore en Irak, vous avez de nouveau bombardé la ville de Najaf et le mausolée de l'imam Ali. Des millions de coeurs saignent", a déclaré dans son prêche du vendredi M. Rafsandjani. A Beyrouth, une source des services de sécurité a indiqué que quatre chauffeurs libanais avaient disparu vendredi en Irak avec leurs camions chargés de marchandises. A Washington, George W. Bush s'est refusé à présenter un calendrier de retrait des quelque 140.000 militaires américains déployés en Irak, en jugeant qu'un retrait immédiat conduirait "à un bain de sang". "Nous devons rester avec eux (les Irakiens) jusqu'à ce qu'ils atteignent leur objectif" de construire un Irak démocratique, a-t-il déclaré. |
| | Posté le 07-08-2004 à 16:44:53
| La soldate Lynndie England accusée d'abus en Irak dit avoir été félicitée FORT BRAGG (AFP), le 07-08-2004 La soldate Lynndie England, photographiée tenant en laisse un détenu nu, a affirmé qu'elle avait été félicitée pour les humiliations imposées aux détenus de la prison d'Abou Ghraib, ont indiqué des enquêteurs militaires vendredi. Deux enquêteurs de l'armée américaine ont déclaré que la soldate England avait reconnu être présente lors des sévices, au quatrième jour de sa comparution devant une cour qui doit décider si elle est passible de la cour martiale. Ils ont ajouté qu'elle avait indiqué avoir été félicitée, ainsi que d'autres accusés, par des officiers des renseignements américains et d'autres représentants officiels du gouvernement. Selon le témoignage de l'agent spécial William Hughes, Lynndie England lui a déclaré que des représentants officiels du gouvernement et des renseignement "nous ont dit de continuer, que nous faisions du bon boulot". La soldate n'a cependant pas pu fournir de description précise de ces officiers, a ajouté M. Hughes. "Nous lui avons demandé de les décrire, mais elle n'a pas pu le faire", a-t-il précisé devant la chambre d'accusation réunie à Fort Bragg (Caroline du Nord, sud-est). Mais la jeune femme a déclaré ne pas avoir reçu d'ordre direct lui intimant d'humilier les prisonniers, a déclaré l'agent spécial James Stewart. "Elle a dit qu'à aucun moment elle n'avait vu (les officiers) dans le bâtiment où se trouvent les cellules et qu'elle n'avait jamais reçu l'ordre de faire ce qu'elle a fait", a-t-il témoigné. Très attendu parmi les témoins, le sergent Joseph Darby a détaillé les raisons qui l'ont poussé à révéler à ses supérieurs les sévices sur les détenus au début de l'année. Il a expliqué avoir agi par crainte de voir ces mauvais traitements reprendre avec le retour de permission du caporal Charles Graner, présenté comme l'un des "organisateurs" de ces sévices. "Je craignais que les mauvais traitements ne reprennent" a-t-il dit. C'est pourquoi il a remis à des enquêteurs militaires, à la mi-janvier, un CD qu'il avait reçu un mois auparavant contenant des centaines de photos de scènes prises à l'intérieur de la prison, dont celles de sévices. Le sergent a déclaré n'avoir jamais vu Lynndie England commettre des sévices, mais qu'il l'avait aperçue entrant dans un quartier cellulaire, où elle n'avait rien à faire, en tant qu'employée administrative. Il a également affirmé avoir vu des prisonniers nus et déclaré que certains prisonniers avaient été interrogés dans une petite dépendance en bois de la prison baptisée "la remise". Son témoignage a contredit celui, antérieur, du capitaine Brent Fitch, un interrogateur du renseignement militaire, qui avait affirmé que tous les interrogatoires se déroulaient à l'intérieur de la prison dans une pièce munie d'un miroir sans tain. Interrogé sur le décès d'un détenu durant un interrogatoire, le sergent Darby a a déclaré en avoir entendu parler mais qu'il en ignorait les circonstances. |
| | Posté le 07-08-2004 à 16:45:35
| Deux morts, quatre blessés dans une explosion à Karachi KARACHI (AFP), le 07-08-2004 Deux personnes ont été tuées et quatre autres blessées dans l'explosion samedi d'une bombe à Karachi, la plus grande ville du Pakistan, a annoncé la police. L'explosion s'est produite devant le magasin d'un concessionnaire automobile. "Deux employés du concessionnaire ont été tués et quatre autres ont été blessés", a déclaré un responsable de la police. "Les premières investigations suggèrent que l'incident résulte d'une rivalité commerciale. Nous ne pensons pas qu'il s'agisse d'un acte terroriste", a-t-il dit. Des véhicules et trois magasins ont été endommagés. Karachi, 14 millions d'habitants, grand port du sud du Pakistan, a été ces derniers mois le théâtre d'attentats à la bombe dont des attaques de commandos suicide contre des mosquées en mai dernier qui ont fait 48 morts et plus de 150 blessés. La ville a connu fin mai les pires violences depuis vingt ans entre musulmans chiites et sunnites. Elle a aussi été le théâtre d'attentats anti-occidentaux. |
| | Posté le 08-08-2004 à 15:13:48
| Quatre adolescents tués dans l'incendie d'une cave d'immeuble à Saint-Brieuc SAINT-BRIEUC (AFP), le 08-08-2004 Quatre adolescents sont morts dans la nuit de samedi à dimanche dans l'incendie d'une cave d'immeuble de Saint-Brieuc, probablement intoxiqués par les fumées, a-t-on appris dimanche auprès de la préfecture et des pompiers. Le feu a pris vers 22h30, dans la cave d'un immeuble de six étages de la rue Camille Desmoulins, dans le quartier résidentiel Lafayette à Saint-Brieuc. Rapidement arrivés sur les lieux, les pompiers ont d'abord cru à une affaire de routine. "Les pompiers pensaient intervenir pour un petit sinistre, maîtrisé en un quart d'heure, et ils ont fait une macabre découverte", a expliqué le sous-préfet de Lannion, Alain Rousseau. Quatre corps carbonisés gisaient parmi les restes de l'incendie. "On sait, par le témoignage des voisins que quatre adolescents avaient l'habitude de se retrouver dans cette cave", a précisé le sous-préfet. Un matelas en mousse et un réchaud à gaz meublaient ce local poubelle transformé en salle de détente. "Il semble que tout se soit passé très vite, car trois des corps ont été retrouvés assis, comme s'ils n'avaient pas eu le temps de réagir", a ajouté M. Rousseau. La fumée, qui s'est propagée dans tout l'immeuble, a également intoxiqué deux résidentes, qui ont été hospitalisées. Les causes du sinistre restaient indéterminées à la mi-journée. Bastien Diacono, substitut du procureur de la République chargé de l'enquête, est venu inspecter les lieux dans la matinée. Il devait tenir une conférence de presse en fin d'après-midi. Les corps des quatre victimes ont été transportés à l'hôpital de Saint-Brieuc, où leurs familles tentaient de les identifier à la mi-journée. "C'est une épreuve difficile pour elles, car les corps ne sont pas reconnaissables", a poursuivi M. Rousseau. Une cellule d'aide psychologique a été mise en place pour soutenir les proches des défunts. Les alentours des lieux du drame étaient très calmes dimanche matin, peu de monde se pressant autour de la petite résidence où l'incendie s'est déclaré. Aucune trace du sinistre n'était visible de l'extérieur de l'immeuble, à part un petit dépôt noir sur le mur autour de la lucarne de la cave, à l'arrière du bâtiment. Des employés de la ville de Saint-Brieuc travaillaient en début d'après-midi au nettoyage des lieux. |
| | Posté le 08-08-2004 à 15:14:49
| Maltraitance à Drancy : les parents mis en examen et placés en détention BOBIGNY (AFP), le 08-08-2004 Les deux parents des cinq enfants de Drancy (Seine-Saint-Denis) victimes de mauvais traitements ont été mis samedi soir en examen pour "violences habituelles sur mineurs de moins de quinze ans" et placés en détention par le tribunal de Bobigny, a-t-on appris de source judiciaire. A l'égard du plus jeune des enfants, âgé de 13 mois, qui présente, selon cette source "des séquelles définitives sur le plan neurologique", le chef de mise en examen, plus lourd, de "violences habituelles sur mineur de moins de quinze ans ayant entraîné une infirmité permanente", a été retenu. La jeune victime subira ultérieurement des examens médicaux plus approfondis. Le père, agent de sécurité de 34 ans, maître-chien, et sa femme de 30 ans, soupçonnés de mauvais traitements sur leurs cinq enfants en bas âge, trouvés nus et sous-alimentés jeudi au milieu d'immondices dans leur appartement de Drancy, avaient été arrêtés vendredi et placés en garde à vue. La famille vivait dans un appartement "dans un état de saleté catastrophique" avec des enfants âgés de 13 mois à sept ans et un chien Malinois, avait précisé une source policière. "Les deux adultes ne présentent pas extérieurement un état curieux, a souligné la source judiciaire, mais cette décision a été motivée par les conclusions du médecin qui a examiné le plus jeune des enfants. Il ressort que celui-ci présente des séquelles définitives sur le plan neurologique". Le père a été placé à la maison d'arrêt de Villepinte et sa femme à Fleury-Mérogis. Les cinq enfants ont été placés à l'aide sociale à l'enfance (ASE). Les deux plus jeunes ayant d'abord été pris en charge à l'hôpital Jean Verdier de Bondy "dans un état de dénutrition très importante". "L'état des enfants traduit bien un trouble à l'ordre public et justifie les décisions prises", a martelé le parquet. Ce couple encourt dix à vingt ans de réclusion criminelle "si une infirmité permanente est décelée, notamment chez le plus petit", avait précisé vendredi une source judiciaire. |
| | Posté le 08-08-2004 à 15:15:33
| Drame du centre équestre de Lescheraines: une semaine capitale LESCHERAINES (AFP), le 08-08-2004 Enquêteurs et experts entament lundi une semaine capitale pour établir les circonstances de l'incendie du centre équestre de Lescheraines alors que les familles des victimes, qui ont porté plainte contre X, rencontrent lundi magistrat, gendarmes et médecins. "Aucun élément ne vient étayer jusqu'à présent une piste criminelle, nous sommes donc en présence d'un incendie dont l'origine est purement accidentelle ou provient d'une imprudence", a indiqué la procureure, Caroline Gontran. Depuis le drame du 5 août, les gendarmes travaillent dans le cadre de l'enquête de flagrance ouverte pour "homicides involontaires". Une information judiciaire sera ouverte mardi ou mercredi, selon la magistrate. Dans le cadre de l'enquête administrative, demandée par le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, les premiers inspecteurs sont attendus lundi en Savoie. Ils devront examiner si le centre équestre des Bauges, qui a l'agrément du ministère de la Jeunesse et des Sports pour l'activité sportive, avait respecté les procédures et les normes de sécurité exigées pour héberger des stagiaires. Le rapport des huit experts de l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale), repartis samedi soir, sera rendu dans quelques jours. Selon une source proche de l'enquête, ils ont recueilli dans un pré jouxtant les bâtiments "des morceaux de métal fondus qui pourraient provenir d'une bouteille de gaz qui aurait explosé", mais cette explosion produite longtemps après le début de l'incendie, serait la conséquence du feu et non sa cause. Les familles de 7 des 8 victimes ont porté plainte contre X. Une famille a fait savoir qu'elle prendrait sa décision ultérieurement. La rescapée admise dans un service des grands brûlés de Marseille est une jeune femme de 22 ans, Catherine Pacé, qui suivait un stage pour devenir monitrice d'équitation, ont précisé dimanche les gendarmes. Elle avait jusqu'alors été présentée comme une monitrice. Cette cavalière confirmée se trouvait dans le dortoir avec les autres stagiaires, lorsque l'incendie, a éclaté. Elle leur a crié: "prenez une couverture et suivez moi". Elle a réussi a descendre d'un étage et à s'échapper de la fournaise en passant par la porte d'entrée. Son témoignage est capital pour tenter de comprendre les raisons du feu et sa fulgurance. On connaît mieux la configuration du bâtiment construit sur un terrain en pente. Au niveau inférieur se trouve la sellerie où l'on pénètre de plein pied à l'arrière et qui correspond à une cave pour le devant de la maison. Des bouteilles de gaz étaient stockées dans ce lieu et n'ont pas explosé. Au dessus, se trouvaient les pièces d'habitation avec la salle à manger, la cuisine ou il y avait une cuisinière avec une bouteille de gaz, les WC et douches, et la porte d'entrée. C'est par cette porte que Catherine Pacé est sortie et a échappé à la mort, a précisé dimanche un gendarme. Au dessus, était installé le dortoir et comme dans beaucoup de fermes, il y avait de la paille ou du foin au grenier. A Lescheraines, une messe a été célébrée dimanche en l'église du village de 650 habitants. Le curé a égréné les prénoms des huit victimes dont les portraits, éclairés par huit bougies, sont installés depuis samedi sur l'autel. La mairie a pris un arrêté de péril et fait placer un balisage pour éviter un afflux de curieux, près du centre équestre. |
| | Posté le 08-08-2004 à 15:20:48
| Debré: l'UMP "ne peut prôner une politique différente" de celle du gouvernement PARIS (AFP), le 07-08-2004 Jean-Louis Debré, président de l'Assemblée nationale, rappelle "modestement" à tous ceux qui seraient candidats à la présidence de l'UMP, y compris Nicolas Sarkozy, que l'UMP "ne peut prôner une politique différente" de celle du gouvernement, dans le Journal de Dimanche du 8 août. "Comme tout militant de l'UMP, Nicolas Sarkozy peut prétendre à la présidence de ce mouvement. Mais à lui comme aux autres éventuels candidats, je voudrais simplement et modestement rappeler que la principale formation de la majorité ne peut prôner une politique différente de celle conduite par le gouvernement. Sinon, nous courons vers une crise gouvernementale", affirme M. Debré. Une telle crise "conduira à une instabilité ministérielle et engendrera ce qu'on a jadis appelé +le régime des partis+. Cela entraînera une paralysie de l'Etat, l'impossibilité de réformer notre pays et, par conséquent, sera le prélude à de sévères défaites électorales", pronostique-t-il. Par ailleurs, selon M. Debré, "il est encore trop tôt pour dire si la capacité de rassemblement de l'UMP est un succès ou un échec. Rassembler les Français autour de grandes ambitions demande beaucoup de temps. Ce dont je suis sûr, c'est que (...) nos concitoyens en ont assez des petits calculs ou des ambitions personnelles". "Ils veulent que les hommes politiques fassent preuve d'un esprit de tolérance, d'ouverture et de rassemblement. La vocation de l'UMP est là: être la formation moderne capable de comprendre les aspirations de nos concitoyens", a-t-il soutenu. |
| | Posté le 08-08-2004 à 15:21:27
| Irak: Allaoui réclame à Najaf le départ des miliciens, combats à Bagdad NAJAF (Irak) (AFP), le 08-08-2004 Le Premier ministre irakien Iyad Allaoui s'est rendu dimanche à Najaf, théâtre de violents combats depuis trois jours, pour réclamer le départ de la ville sainte des miliciens de Moqtada Sadr, alors que des accrochages meurtriers se déroulaient dans le quartier chiite de Bagdad. A Bagdad, notamment dans le quartier chiite de Sadr City, au moins 22 personnes ont été tuées et 166 autres blessées au cours des dernières 24 heures, a indiqué dimanche le ministère de la Santé, sans préciser les circonstances de ces morts. Accompagné de ses ministres de l'Intérieur et de la Défense, ainsi que de son conseiller pour la sécurité, M. Allaoui est arrivé dimanche matin à Najaf pour "discuter de la situation avec le gouverneur". "Les hors-la-loi doivent déposer leurs armes et quitter les lieux saints de la ville, y compris le mausolée de l'imam Ali", a-t-il dit au lendemain de l'expiration d'un ultimatum lancé aux miliciens pour qu'ils quittent la ville. La visite de M. Allaoui intervient au lendemain de la promulgation par son gouvernement intérimaire d'une amnistie limitée aux insurgés n'ayant pas commis de meurtres et d'une invitation lancée au chef radical chiite Moqtada Sadr pour qu'il participe aux élections générales de janvier 2005. M. Sadr se trouve actuellement à Najaf, selon la police irakienne. S'adressant au Premier ministre, le gouverneur de la région de Najaf, Adnane Al-Zorfi, a déclaré qu'il ne fallait "en aucun cas négocier" une nouvelle trêve avec les miliciens. La situation restait tendue dimanche matin à Najaf alors que les miliciens de M. Sadr sont toujours retranchés dans le centre-ville, prêts à reprendre les combats avec les forces irakiennes, appuyées par les soldats américains. Depuis le début des combats jeudi, l'hôpital général de Najaf a reçu 21 morts, mais le bilan pourrait être beaucoup plus lourd en raison de la quasi impossibilité pour les secours de se rendre dans la zone des combats. A Bagdad, un hélicoptère américain a dû atterrir d'urgence dimanche près de Sadr City, où de violents affrontements opposent depuis jeudi les miliciens chiites aux soldats américains. "Un hélicoptère OH-58 Delta a dû par précaution atterrir au nord-ouest de Sadr City et les deux pilotes sont hors de danger", a déclaré à la presse le général Peter Chiarelli, assurant que l'hélicoptère n'avait essuyé aucun tir mais qu'un problème technique était à l'origine de cet atterrissage forcé. Un porte-parole de M. Sadr a affirmé à l'AFP que les miliciens avaient attaqué des soldats américains qui cherchaient à pénétrer dans Sadr City, sans faire mention de victimes. Il n'était pas possible dans l'immédiat d'obtenir confirmation de cette attaque auprès de l'armée américaine. Dans la nuit de samedi à dimanche, une vingtaine d'obus de mortier ont touché Bagdad sans faire de dégâts ni de victimes, selon l'armée américaine. A Kirkouk (nord), un enfant de 7 ans a été tué et trois autres ont été blessés par l'explosion d'une engin piégé au bord d'une route, a déclaré le colonel Sirkat Qadir de la police locale. Un homme d'affaires kurde a été retrouvé mort, victime d'une attaque à l'arme blanche, dans un quartier majoritairement arabe de Kirkouk, une ville où les relations sont très tendues entre les communautés arabe, turcomane et kurde, selon le lieutenant-colonel Imad al-Obeidi. A Baaqouba, au nord-est de Bagdad, un membre de la Garde nationale a été tué et un autre blessé par l'explosion d'un engin qu'ils tentaient de désamorcer le long d'une route, a indiqué Abdoul Saheb Ridha, un membre de ce corps auxiliaire de l'armée. Enfin, les ravisseurs de sept chauffeurs de camions, trois Indiens, trois Kenyans, et un Egyptien, pris en otages le 21 juillet dernier, ont présenté de nouvelles exigences pour leur libération et les négociations se poursuivent, a-t-on appris auprès de leur employeur. |
| | Posté le 08-08-2004 à 15:22:05
| Un Américain reconnaît avoir truqué une vidéo de décapitation en Irak LOS ANGELES (AFP), le 08-08-2004 Un Américain âgé de 22 ans a reconnu samedi avoir monté un canular en diffusant une vidéo montrant la décapitation d'un otage américain en Irak. "C'était une expérience politique et médiatique", a-t-il expliqué lors d'un entretien téléphonique avec une journaliste de l'AFP. Habitant San Francisco (Californie, ouest), Benjamin Vanderford a expliqué avoir truqué cette vidéo au domicile d'un ami à Pleasantown en utilisant du faux sang. "Je voulais montrer le pouvoir d'internet. Il suffit de convaincre un média pour convaincre le monde entier", a-t-il dit. "Tout le monde savait chez moi qu'il s'agissait d'un faux. Ma mère était amusée par ça", a indiqué le jeune homme qui a confirmé n'être jamais allé en Irak. "Ca ne m'intéresse pas d'aller en Irak faire la guerre", a-t-il dit. "Cela faisait partie d'un coup de publicité, mais personne ne s'en est rendu compte jusqu'à présent. J'ai fait cela pour plusieurs raisons. L'une est d'attirer l'attention. La seconde est juste de montrer comme il est facile de truquer ce genre de vidéo", avait auparavant déclaré ce jeune Américain travaillant dans une banque et qui partage son temps libre entre la musique et la conception de jeux vidéos. Vanderford a précisé qu'il avait diffusé la vidéo macabre sur internet il y a plusieurs mois. "Nous avons fait exprès de faire une vidéo de mauvaise qualité pour la rendre plus réaliste", a-t-il dit. Selon lui, cette histoire pose des questions sur "la crédibilité des médias". "Ca conforte notre théorie", a-t-il estimé. "Il n'y a qu'une source d'information en Amérique et on peut convaincre l'Amérique de n'importe quoi", a-t-il insisté. Cette vidéo de 55 secondes montrait un prétendu otage américain et annonçait sa décapitation par le chef présumé du réseau terroriste Al-Qaïda en Irak, Abou Moussab al-Zarqaoui. Sur la vidéo, titrée "Abou Moussab Zarqaoui égorge un Américain", le jeune homme, portant un T-shirt blanc, est montré assis sur une chaise en plastique et les mains attachées derrière le dos. Sur un fond de psalmodies de Coran, l'homme demandait le départ "immédiat" des forces américaines d'Irak, avertissant que, sinon, les troupes étrangères seraient tuées. L'enregistrement était émaillé de photos de corps mutilés et sanglants d'enfants, de femmes et de vieillards irakiens. A la fin de l'enregistrement de moins d'une minute, le jeune homme était montré étendu sur le flanc gauche, en train d'être "égorgé" par une main tenant un objet non identifié. Les chaînes de télévision arabes Al-Arabiya basée à Dubaï et Al-Jazira au Qatar avaient diffusé samedi sans bande sonore un extrait de cette vidéo et annoncé la mort de l'otage de la main de Zarqaoui. Un site internet islamiste avait ensuite indiqué que cette bande vidéo était "un trucage". Le jeune homme a été interrogé à son domicile par le FBI (police fédérale) samedi matin, a-t-on par ailleurs appris auprès de cette institution. Il a été laissé en liberté. "L'affaire continue d'être examinée par le FBI", a indiqué LaRae Quy, une agente du FBI à San Francisco. |
| | Posté le 08-08-2004 à 15:22:38
| Israël et les Palestiniens coordonnent la lutte contre le chaos RAMALLAH (Cisjordanie) (AFP), le 08-08-2004 Responsables sécuritaires israéliens et palestiniens devaient se réunir dimanche pour coordonner la lutte contre le chaos dans les territoires palestiniens qui ont récemment été le théâtre d'une vague d'enlèvements et de confrontations interpalestiniennes. Le Premier ministre palestinien Ahmed Qoreï tentait en outre de convaincre son ministre de la Justice de revenir sur sa démission présentée samedi. "Il va y avoir une réunion sécuritaire aujourd'hui (dimanche) consacrée au déploiement de policiers (palestiniens) armés", a déclaré à l'AFP le ministre palestinien chargé des négociations Saëb Erakat, sans préciser le lieu de la rencontre ni l'identité des participants, "C'est Israël qui désignera les policiers palestiniens aptes à porter des armes. Jusqu'à présent, ces autorisations n'ont pas encore été accordées, et en tout état de cause il ne s'agira pas de fusils", a affirmé M. Sharon dimanche en séance hebdomadaire de son cabinet, selon la radio publique israélienne. Le général Moshé Yaalon, chef d'état-major de l'armée israélienne, a pour sa part souligné le caractère limité du réarmement des policiers palestiniens, auxquels Israël a de facto interdit de porter des armes depuis le déclenchement de l'Intifada en septembre 2000. Cette interdiction ne concerne que les forces palestiniennes en Cisjordanie. "Il faut éviter que nos forces respectives se tirent dessus (...) Nous allons essayer de déterminer les secteurs où les policiers palestiniens pourront porter des armes afin qu'ils luttent contre l'anarchie", a déclaré le général Yaalon à la radio. "Il doit être clair qu'il n'est pas question de limiter la liberté d'action de nos forces opérant contre le terrorisme et il faut bien comprendre que la décision (de réarmer la police palestinienne) est révocable (...) S'ils (les policiers palestiniens) font leurs preuves, tant mieux, sinon nous devrons continuer d'agir tout seuls", a-t-il menacé. Selon le quotidien israélien Yédiot Aharonot, citant des sources militaires, seules quelques centaines de policiers palestiniens seraient autorisés à porter des pistolets et seraient désignés selon une liste nominative établie par le Shin Beth, le service israélien intérieur de sécurité. Suite à l'anarchie dans les territoires, M. Qoreï a présenté sa démission au dirigeant palestinien Yasser Arafat en juillet, puis s'est ravisé après que ce dernier se soit engagé à lutter contre la corruption. Le ministre de la Justice Nahed al-Rais a cependant montré la persistance de tensions au sein du cabinet palestinien en présentant sa démission à la suite d'un conflit à la commission judiciaire, organe de facto géré par M. Arafat. Selon un officiel proche de M. Qoreï, ce dernier a refusé la démission de M. Rais et s'efforçait de le faire revenir sur sa décision. M. Rais a confirmé à l'AFP avoir bel et bien présenté sa démission et non un simple mémorandum détaillant ses frustrations. Ses proches ont fait savoir que le ministre avait demandé à contrôler le bureau du Procureur général et l'administration judiciaire, actuellement gérés par la commission judiciaire. Faute de quoi, M. Rais serait dans l'incapacité de trouver une solution "à "la très sérieuse situation sécuritaire dans les territoires palestiniens". Sur le terrain, l'armée israélienne a démoli dans la nuit de samedi à dimanche à Bethléem (Cisjordanie) la maison d'un activiste des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, groupe armé lié au mouvement Fatah de M. Arafat. Trois activistes palestiniens ont par ailleurs été arrêtés en Cisjordanie par les forces israéliennes, selon une source militaire. |
| | Posté le 09-08-2004 à 14:28:26
| Quatre adolescents tués dans l'incendie d'une cave à Saint-Brieuc SAINT-BRIEUC (AFP), le 09-08-2004 Quatre adolescents sont morts dans la nuit de samedi à dimanche dans l'incendie d'une cave d'immeuble de Saint-Brieuc, carbonisés ou intoxiqués par les fumées. Des "traces d'hydrocarbures" ont été relevées dans la cave où l'incendie a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche à Saint-Brieuc, a-t-on appris lundi auprès du substitut du procureur de la ville. Ces traces vont constituer une base "sur laquelle le juge d'instruction va travailler", a expliqué Bastien Diacono. Le substitut du procureur a précisé que cette découverte ne "remettait en rien" en cause l'origine accidentelle de l'incendie. Un juge d'instruction doit être désigné dans la journée pour mener la "procédure de recherche de cause de la mort" ouverte par le parquet. Il devrait notamment ordonner les autopsies des quatre corps. Les quatre garçons, jeunes majeurs ou proches de la majorité, sont morts, l'un carbonisé, les trois autres intoxiqués, au cours de l'incendie d'une cave privative d'un immeuble de Saint-Brieuc. Les victimes sont toutes briochines. L'un des adolescents, qui habitait la résidence, avait meublé avec un matelas en mousse et un réchaud à gaz ce petit local où il recevait occasionnellement des amis. "La base métallique d'un scooter" était également posée dans la pièce, mais l'hydrocarbure retrouvé "n'a pas pu provenir" de cet engin hors d'usage, selon M. Diacono. Dès dimanche après-midi, le parquet de Saint-Brieuc a écarté toute piste criminelle et estimé qu'"une imprudence collective ou individuelle" des victimes était à l'origine du sinistre. Un expert en incendie était venu de Nantes étudier les lieux dans la matinée. Le feu avait pris samedi vers 22h30 dans la cave de cet immeuble de six étages de la rue Camille Desmoulins, dans le quartier résidentiel Lafayette. Rapidement arrivés sur les lieux, les pompiers avaient cru à une affaire de routine, avant de découvrir les quatre corps. "Les pompiers pensaient intervenir pour un petit sinistre, maîtrisé en un quart d'heure, et ils ont fait une macabre découverte", a expliqué le sous-préfet de Lannion Alain Rousseau. Quatre corps carbonisés gisaient parmi les restes de l'incendie. "On sait, par le témoignage des voisins que quatre adolescents avaient l'habitude de se retrouver dans cette cave", a précisé le sous-préfet. Parmi les victimes figurent "deux jeunes majeurs" et "deux mineurs" proches de la majorité, selon Bastien Diacono, substitut du procureur de la République, chargé de l'enquête. Une cellule d'aide psychologique a été mise en place pour soutenir les proches des défunts. Un expert enquêteur en matière d'incendie est venu de Nantes étudier les lieux dans la matinée de dimanche. M. Diacono n'avait en fin de journée pas "d'explication à la soudaineté de l'incendie". Il n'a pas souhaité "établir de lien" entre le réchaud à gaz utilisé par les garçons et le déclenchement de l'incendie. "Je n'ai pas entendu parler d'explosion" du réchaud, a-t-il déclaré. Des autopsies seront pratiquées dans les prochains jours. Les alentours des lieux du drame sont restés très calmes dimanche matin, peu de monde se pressant autour de la petite résidence où l'incendie s'est déclaré. Aucune trace du sinistre n'était visible de l'extérieur de l'immeuble, sinon un petit dépôt noir sur le mur autour de la lucarne de la cave, à l'arrière du bâtiment. |
| | Posté le 09-08-2004 à 14:29:21
| L'incendie dans le Médoc "totalement maîtrisé", selon les pompiers BORDEAUX (AFP), le 09-08-2004 L'incendie qui a ravagé dans le Médoc quelque 500 hectares de pins et de landes était lundi matin "totalement maîtrisé" par les pompiers, qui ont même décidé de ne pas faire intervenir dans la matinée les moyens aériens, a-t-on appris auprès des pompiers. "Le feu est maîtrisé en totalité", a-t-on annoncé au Centre départemental d'incendie et de secours de la Gironde (CODIS 33). "Seuls subsistent deux foyers résiduels, importants, qui seront traités par des moyens terrestres", a-t-on ajouté. Quelque 300 sapeurs pompiers étaient encore sur place, lundi à 09H30, ainsi qu'une centaine d'engins motorisés. Les pompiers, outre lutter contre les foyers résiduels, vont aussi "passer au mouillant" - un additif spécial - les lisières de l'incendie. La situation étant jugée "favorable", les moyens aériens - deux trackers, quatre Canadair, un Convair - ne reprendront pas leurs rotations dans la matinée, contrairement à ce qui avait été envisagé. Les pompiers, grâce à leurs bulldozers, ont en outre déblayé une partie du secteur menacé, créant ainsi "une rupture de végétation". Par ailleurs, la pluie a commencé à tomber dans le secteur de Sainte-Hélène et de Brach, à l'ouest de Bordeaux. Dimanche, les trackers, Canadair et le Convair avaient effectué 56 largages d'eau. Les deux trakers restent lundi positionnés à Mérignac, alors que les Canadair et le Convair devraient repartir dans la matinée à Marignane (Bouches-du-Rhône), où ils sont basés. L'incendie n'a fait aucune victime parmi la population. Il n'y a eu par ailleurs aucune évacuation. En revanche, 21 sapeurs pompiers ont été intoxiqués ou légèrement brûlés. Quatre ont été évacués et hospitalisés. Les pompiers ont reçu des renforts de compagnies en provenance de Dordogne, des Landes, du Lot-et-Garonne, de Charente, de Charente-Maritime et des Pyrénées-Atlantiques. Même si le bilan a été légèrement revu à la baisse - environ 500 hectares détruits contre "plus de 500 hectares" annoncés dimanche - cet incendie reste le plus important de l'année en Aquitaine. Enfin, la départementale entre Sainte-Hélène et la station balnéaire de Lacanau-Océan a été rouverte à la circulation. La route entre Sainte-Hélène et Brach restait fermée lundi matin. |
| | Posté le 09-08-2004 à 14:30:07
| Marc Cécillon présenté au parquet de Bourgoin pour le meurtre de son épouse LYON (AFP), le 09-08-2004 Marc Cécillon, ancien capitaine de l'équipe de France de rugby, qui a tué son épouse samedi lors d'une soirée chez un ami à Saint-Savin (Isère), doit être présenté lundi après-midi au parquet de Bourgoin-Jallieu, a-t-on appris de source judiciaire. Marc Cécillon, âgé de 45 ans, a tué sa femme d'au moins trois coups de feu lors d'une soirée réunissant dans la maison d'un couple d'amis proches une soixantaine de personnes. Selon les témoignages recueillis par les gendarmes, le meurtrier présumé a eu une altercation avec ses hôtes. Il aurait alors giflé la maîtresse de maison. Il aurait ensuite accepté de partir avant de revenir une demi-heure plus tard, l'incident clos. Marc Cécillon a alors souhaité dire au revoir à tout le monde. Il a en fait sorti de son short un 357 Magnum et a tiré à quatre reprises en direction de son épouse Chantal, l'atteignant au thorax et à la tête. Une soixantaine de personnes, issues majoritairement du monde du rugby, étaient invitées à cette fête en plein air, dont de nombreux joueurs junior du club local. Un officier de gendarmerie a évoqué dimanche un "lourd passé conjugal" et des disputes entre l'ancien troisième ligne et sa femme Chantal, secrétaire médicale. Il a précisé que l'ancien international était sous l'emprise de la boisson et qu'il n'avait réalisé que dimanche, plusieurs heures après le début de sa garde à vue, qu'il avait tué sa femme. |
| | Posté le 09-08-2004 à 14:30:46
| Sanofi-Synthélabo prend le contrôle de son concurrent Aventis PARIS (AFP), le 09-08-2004 Le laboratoire français Sanofi-Synthélabo a réussi lundi son offre d'achat de son concurrent le franco-allemand Aventis avec lequel il va pouvoir fusionner et donner naissance à Sanofi-Aventis, géant pharmaceutique derrière l'américain Pfizer et le britannique GlaxoSmithKline. "Sur une base totalement diluée, Sanofi-Synthélabo est en mesure de détenir 89,84% du capital et 89,88% des droits de vote de la société Aventis", selon des résultats provisoires publiés lundi par l'autorité des marchés financiers (AMF). Le résultat définitif de l'offre sera communiqué jeudi, "à l'issue des ultimes travaux de vérifications", a précisé l'AMF dans un communiqué. Pour réussir son offre, Sanofi-Synthélabo devait obtenir au moins les deux tiers (66,6%) du capital d'Aventis, faute de quoi il aurait été contraint de lancer ultérieurement une nouvelle offre publique pour espérer dépasser ce seuil. Sanofi-Synthélabo prévoit que le règlement-livraison des offres interviendra le 20 août, a-t-il indiqué lundi dans un communiqué. Jeudi, à l'issue de la publication définitive du résultat, l'offre sera rouverte pendant au moins dix jours, selon un calendrier défini par l'AMF, dans l'espoir d'atteindre le seuil de 95% du capital à partir duquel Sanofi-Synthélabo serait en droit d'absorber complètement le laboratoire franco-allemand en forçant le retrait du marché des actions qui ne seraient pas encore en son pouvoir. Lancée le 26 janvier, l'offre avait été rejetée dans un premier temps par Aventis, qui la jugeait insuffisante. Après des semaines de farouche opposition, le président du directoire d'Aventis, Igor Landau, avait finalement consenti au mariage sous la pression du gouvernement français. De son côté, le PDG de Sanofi-Synthélabo, Jean-François Dehecq avait accepté fin avril de revaloriser de 7 milliards d'euros le montant -48 milliards- initialement proposé. Sanofi-Synthélabo propose cinq de ses actions et 115,08 euros en numéraire pour six actions Aventis, ou 1,16 action Sanofi pour une action Aventis, ou encore 68,11 euros pour une action Aventis. Pour avaler son concurrent, deux fois plus gros que lui en termes de chiffre d'affaires (ce qui constitue une première dans le monde de la pharmacie), Sanofi devra s'endetter à hauteur de 16 milliards d'euros auprès des banques. Avec un budget scientifique de 4,2 milliards d'euros, le nouveau groupe sera présidé par Jean-François Dehecq tandis que le conseil d'administration sera composé au total de 17 membres dont huit choisis par Aventis. M. Landau ne fera pas partie de l'équipe dirigeante mais sera membre du conseil d'administration. Lundi matin, le titre de Sanofi-Synthélabo montait, les investisseurs accueillant favorablement les résultats préliminaires de l'offre publique sur son concurrent Aventis. A 10H15, Sanofi-Synthélabo prenait 0,18% à 55,30 euros, Aventis 0,54% à 65,50 euros, dans un marché en baisse de 0,53%. Le succès de l'offre est une bonne nouvelle, même si "il n'y avait pas vraiment de doute sur sa réussite", estimait un courtier parisien. |
| | Posté le 09-08-2004 à 14:31:24
| Parmalat réclame 17 millions d'euros à la Deutsche Bank ROME (AFP), le 09-08-2004 Le groupe agroalimentaire italien Parmalat a décidé lundi d'engager une action en justice contre la banque allemande Deutsche Bank et de lui réclamer 17 millions d'euros ainsi que les intérêts. "L'initiative a trait à une opération effectuée en décembre 2003 ayant permis à la Deutsche Bank de réduire son exposition envers Parmalat de 17 millions d'euros. Le montant réclamé est de 17 millions d'euros plus les intérêts", indique un communiqué du groupe italien. La plainte signée par l'administrateur provisoire de Parmalat, Enrico Bondi a été déposée auprès du Tribunal de Parme (centre) siège de la société. M. Bondi se réserve le droit de réclamer aussi d'éventuels dommages. Parmalat a déjà assigné vendredi le groupe bancaire suisse UBS devant le même tribunal et lui réclame 290 millions d'euros dans le cadre d'une opération financière effectuée en juillet 2003. Et fin juillet, le groupe italien qui a frôlé la faillite à la fin de l'année 2003, avait déposé une plainte contre Citigroup, numéro un du secteur bancaire américain, accusé d'avoir masqué l'état réel de ses finances. M. Bondi soupçonne de nombreux établissements financiers internationaux et italiens d'avoir été au courant des difficultés financières de l'ex-numéro 1 de l'agro-alimentaire de la péninsule, mais de les avoir volontairement passées sous silence afin de récupérer leurs investissements. Parmalat a été placé sous administration judiciaire en décembre à la suite de la découverte d'un trou de 14,27 milliards d'euros dans ses comptes. Le fondateur du groupe basé près de Parme, Calisto Tanzi, plusieurs membres de sa famille et de l'ancienne direction sont poursuivis pour malversations. Le groupe agroalimentaire basé à Collecchio, près de Parme, est engagé dans une vaste restructuration qui devrait se traduire notamment par la suppression de 50% de ses effectifs globaux -- 16.970 employés, contre 32.390 actuellement -- d'ici 2006-2007, l'horizon fixé pour le retour aux bénéfices. Le plan de restructuration prévoit le recentrage des activités du groupe sur ses deux métiers de base --produits laitiers et jus de fruit--, la cession des autres activités et son désengagement des Etats-Unis et d'Asie. Parmalat s'est également fixé pour objectif de reverser aux actionnaires "au moins 50% des bénéfices distribuables dégagés au cours des 15 prochaines années", en incluant les dommages et intérêts récupérés. |
| | Posté le 09-08-2004 à 14:32:01
| La Fed devrait relever ses taux mardi malgré la morosité de l'emploi WASHINGTON (AFP), le 09-08-2004 La Réserve fédérale américaine (Fed) devrait relever ses taux d'un quart de point mardi, pariant sur un rebond de l'économie malgré les chiffres décevants de l'emploi et la flambée des prix du pétrole, selon les analystes. "En dépit des chiffres de l'emploi plus faibles que prévu, nous pensons que la Fed a de fortes chances de relever ses taux à sa réunion de mardi", estime Joseph Abate de Lehman Brothers. La Fed réunit son comité de politique monétaire (FOMC) pour réexaminer le niveau de ses taux directeurs, fixé à 1,25%. La décision doit être annoncée à l'issue de la réunion à 14H15 (18H15 GMT). La banque centrale avait amorcé le 30 juin un cycle de resserrement monétaire, jugeant que le principal taux directeur de 1% n'était plus adapté à une économie en pleine expansion. Les analystes pariaient alors sur une hausse régulière des taux d'ici la fin de l'année. Mais depuis une série d'indicateurs décevants pour le mois de juin ont fait craindre un coup de froid de l'économie. Pourtant le président de la banque centrale Alan Greenspan s'est montré serein, voyant un symptôme "passager" dans les chiffres décevants de juin. "Greenspan a affirmé sa confiance dans un rétablissement rapide de l'économie américaine après un ralentissement estival. Avant la publication des chiffres de l'emploi de juillet, j'aurais dit que la Fed avait 80% de chance de relever ses taux de 25 points de base mardi", assure John Lonski de Moody's Investors Services. Mais depuis le marché du travail a donné des signes d'essoufflement inquiétants. 32.000 emplois seulement ont été créés en juillet, les chiffres de juin ont été révisés en baisse, et il apparaît que le gros des créations d'emplois de l'année passée s'est concentrée sur trois mois: mars, avril et mai. Au point que l'on craint désormais que l'économie ait connu une période faste au printemps avant de retomber dans la morosité, plutôt qu'une période faible en juin avant de rebondir vers la croissance comme le supposaient les analystes. A cela s'ajoute la flambée des prix du pétrole, qui battent des records à cause de craintes sur l'approvisionnement. "La confiance des marchés a été sapée par les prix élevés du pétrole et les faibles chiffres de l'emploi", estime Peter Dixon de Commerzbank. Mais selon lui "aucun de ces facteurs n'est de nature à empêcher la Fed de relever ses taux de 25 points de base cette semaine". En effet un chiffre ne fait pas une tendance et la Fed ne réagit jamais à un indice isolé. Elle soutient depuis des mois par exemple que les hausses de prix sont dues à des facteurs temporaires, sans s'inquiéter des sursauts sporadiques de l'inflation. "Si vous pensez que l'économie va rebondir comme le fait la Fed, alors elle devrait augmenter ses taux en août. Mais si le prochain rapport sur l'emploi est faible, elle maintiendra le statu quo en septembre", estime Sung Won Sohn de la banque Wells Fargo. A la clé c'est tout le cycle de resserrement monétaire qui pourrait ralentir, alors que les analystes tablaient encore en juin sur une hausse des taux à chacune des réunions de la Fed d'ici la fin de l'année. Dans ce processus l'évolution du pétrole risque de jouer un rôle crucial. "La réaction des marchés aux chiffres de l'emploi a été disproportionnée, mais les dégâts causés par les prix du pétrole pourraient être plus profonds, et nous avons besoin d'une baisse des cours aussi rapide que possible", assure M. Dixon. Enfin l'approche de l'élection devrait inciter la Fed à poursuivre sa hausse de taux, sans quoi elle risque de se voir reprocher des motifs "évidemment politiques" en faveur du président George W. Bush, assurait vendredi Peter Hooper de la Deutsche Bank au Wall Street Journal. |
| | Posté le 09-08-2004 à 14:32:36
| Corte, les nationalistes corses tentent de faire patienter les radicaux CORTE (AFP), le 08-08-2004 Les leaders des principaux mouvements autonomistes et indépendantistes unis au sein de l'Unione naziunale ont réitéré dimanche, aux Journées de Corte (Haute-Corse), leur préférence pour une "solution négociée" avec l'Etat, en réclamant aux plus radicaux des militants de la patience, dans un contexte de surenchères d'attentats. Au même moment, un mystérieux mouvement apparu fin juillet, l'Armée du Peuple Corse (APC), a publiquement désavoué cette stratégie dans un communiqué, en stigmatisant "les partis autonomistes" et "indépendantistes" qui "ne rivalisent entre eux que pour l'administration des espaces institutionnels existants". Cette critique, qui vient s'ajouter à celle, permanente, d'un important mouvement clandestin très actif, le FLNC dit "du 22 octobre", ainsi que d'au moins un autre nouveau groupe armé, démontre qu'une frange de plus en plus conséquente des indépendantistes veut privilégier les armes. "Le gouvernement ne pourra pas se débarrasser du problème que lui pose la Corse par une voie répressive et militaire, seule l'ouverture d'un dialogue (...) permettra de sortir de l'ornière", estime Jean-Guy Talamoni, président du groupe Unione naziunale à l'Assemblée de Corse et leader du principal mouvement indépendantiste, Corsica nazione-Indipendenza, qui organise ces annuelles Journées internationales de Corte. "Il ne nous appartient pas de parler de ce qui concerne la clandestinité, nous sommes une organisation publique", a-t-il rétorqué quand on l'interrogeait sur la recrudescence de sigles clandestins qui contestent cette approche. "Les nationalistes, quels qu'ils soient, sont tous impatients de voir la situation se débloquer mais ce blocage est dû à l'intransigeance de l'Etat", a-t-il ajouté. Sous la bannière Unione naziunale (8 élus à l'Assemblée de Corse avec 17,34% des suffrages), c'est la première fois en 30 années de lutte nationaliste que les principaux mouvements autonomistes et indépendantistes sont unis à une telle échelle. Et le principal mouvement clandestin, le FLNC-Union des Combattants (FLNC-UC), proche de Corsica nazione-Indipendenza, a donné sa bénédiction au processus politique en décrétant une trêve inconditionnelle de ses "actions militaires" le 14 novembre 2003. "Ceux qui n'ont pas compris, chez nous, que l'union des nationalistes est une priorité stratégique, ce sont des gens qui ne tirent aucune leçon de l'histoire", a lancé Edmond Simeoni, leader du collectif A Chjama naziunale (autonomiste), qui avait fait de la trêve du FLNC-UC une condition préalable à sa participation à l'union. "En dehors de l'union la plus large du mouvement national, il n'y a pas d'alternative possible, et c'est la meilleure parade à opposer aux velléités répressives actuelles du gouvernement", a renchéri Jean-Christophe Angelini, leader du parti de la Nation Corse (autonomiste), pour qui une "trêve longue et totale" du FLNC-UC demeure une condition impérative pour l'union. "Mais la reprise des armes et, demain, leur domination, serait le signe que la vitalité de la lutte nationaliste pacifique s'est essoufflée", prévient le leader historique de la lutte nationaliste corse. Sans le nommer, l'Armée du Peuple Corse a clairement accusé le FLNC-UC de ne plus "jouer le rôle attendu par le peuple corse", le nouveau mouvement, tout comme le "22 octobre", se présentant comme un recours pour les plus radicaux. Et, dans un ton guerrier, l'APC conseille "à tous les fonctionnaires de passage sur l'île de se préoccuper de leur mutation rapide vers la France". |
| | Posté le 09-08-2004 à 14:33:20
| M. Leroy (UDF) : supprimer l'ISF sans réforme de la fiscalité ne sert à rien PARIS (AFP), le 09-08-2004 Le député UDF Maurice Leroy, proche de François Bayrou, a jugé lundi sur RMC que supprimer l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour favoriser le retour des capitaux expatriés sans procéder à une "réforme de la fiscalité" ne servirait "strictement à rien". Le président du conseil général du Loir-et-Cher, qui a qualifié de "bêtise économique" l'hypothèse d'une amnistie fiscale évoquée par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin fin juillet, a donné la Belgique en exemple : "Elle a supprimé l'ISF mais elle a fait une réforme fiscale dans le même temps". Pour lui, "supprimer l'ISF tout seul, ça ne sert strictement à rien". "Socialement, ce serait mettre un tapis rouge devant la gauche et, de toute façon, les capitaux ne reviendraient pas puisqu'on a une fiscalité qui matraque tellement que ce serait anti-économique", a-t-il expliqué. "Ce pays ne va pas bien", a jugé M. Leroy. "On a complètement dévalorisé le travail, et c'est invraisemblable que ce soit la gauche qui l'ait fait avec les 35 heures", a-t-il ajouté. S'agissant de l'UDF, "notre ambition, c'est d'être un pôle alternatif", a indiqué le député. "On rêve de dépasser les clivages et de rassembler deux Français sur trois", a-t-il précisé. |
| | Posté le 09-08-2004 à 14:33:54
| Non-lieu pour Henri Emmanuelli dans "l'affaire Destrade" BORDEAUX (AFP), le 07-08-2004 Henri Emmanuelli, député des Landes, ancien trésorier du PS, a bénéficié d'un non-lieu dans "l'affaire Destrade", un réseau de trafic d'influence et d'escroqueries, présenté comme financement occulte présumé du parti socialiste dans les années 90. Après neuf ans d'instruction, le juge de Pau, Thierry Pons, a bouclé vendredi "l'affaire Destrade" en renvoyant 21 personnes devant la justice. En revanche, il a rendu une ordonnance de non lieu pour Henri Emmanuelli qui était poursuivi notamment pour trafic d'influence. En vacances en Corse, Henri Emmanuelli, par ailleurs président du Conseil général des Landes, n'a pas souhaité réagir. Outre M. Emmanuelli, qui était également mis en examen dans cette affaire pour recel de trafic d'influence et recel d'abus de biens sociaux, 17 personnes bénéficient d'un non-lieu, a-t-on appris de source judiciaire, confirmant les informations du quotidien Sud-Ouest parues dans son édition de samedi. Le juge a renvoyé 21 personnes devant le tribunal correctionnel de Pau, dont le principal instigateur de cette affaire, Jean-Pierre Destrade. "L'affaire Destrade" remonte à 1993 et concerne un réseau de trafic d'influence et d'escroquerie que l'ancien député PS des Pyrénées-Atlantiques est soupçonné avoir mis en place pour, selon lui, financer le Parti socialiste au début des années 1990. Au printemps 1993, Jean-Pierre Destrade, en proie à de grandes difficultés financières, porte plainte en prétextant être "victime d'un racket" de la part de l'organisation séparatiste basque ETA. Deux ans plus tard, une information judiciaire est ouverte. M. Destrade est mis en examen notamment pour "escroqueries", "recel d'abus de biens sociaux" et "dénonciation de délits imaginaires". Incarcéré, M. Destrade fait parvenir une lettre au juge d'instruction de l'époque, dans laquelle il affirme avoir accepté, à la demande d'Henri Emmanuelli, alors trésorier du PS, de faire le lien avec les grands groupes de distribution. Jean-Pierre Destrade aurait ainsi fait rentrer 5,03 millions d'euros, selon ses déclarations, dans les caisses du PS et du MRG, lors des demandes d'autorisation d'implantation ou d'extension des grandes surfaces. Le PS a toujours nié toute implication dans ces éventuels financements occultes, rejetant implicitement toute la responsabilité sur M. Destrade. De son côté, le MRG avait aussi démenti toute implication dans les opérations en question. Parmi les 18 personnes renvoyées devant le tribunal correctionnel de Pau figure notamment le PDG d'Auchan, Gérard Mulliez. L'un des épisodes les plus retentissants de cette affaire avait été l'audition, en novembre 2001, de Lionel Jospin. A cette époque Premier ministre, M. Jospin avait été entendu à son domicile parisien par le juge Pons, une telle audition constituant une première pour un chef de gouvernement en exercice. L'information judiciaire concernant cette affaire portait sur des faits postérieurs à la période où Lionel Jospin était premier secrétaire du Parti socialiste (1981-1988). |
| | Posté le 09-08-2004 à 14:34:35
| Irak: intenses combats à Najaf, six morts dans un attentat près de Baaqouba BAGDAD (AFP), le 09-08-2004 D'intenses combats se poursuivaient lundi entre miliciens chiites et policiers irakiens appuyés par l'armée américaine à Najaf, tandis que six Irakiens ont été tués dans un attentat suicide à la voiture piégée visant un responsable irakien près de Baaqouba, au nord-est de Bagdad. Par ailleurs, Ahmad Chalabi, ex-protégé du Pentagone tombé en disgrâce, a affirmé dimanche soir sur CNN qu'il retournerait en Irak pour répondre de l'accusation de fraude devant la justice qui a lancé un mandat d'arrêt contre lui. Dans la ville sainte chiite de Najaf (centre), de très violents combats opposant les miliciens du chef radical Moqtada Sadr aux policiers irakiens, soutenus par des hélicoptères américains, se poursuivaient pour la cinquième journée consécutive. Des tirs au canon de char des troupes américaines ainsi que des tirs d'artillerie et d'obus de mortier étaient entendus depuis l'aube. Des hélicoptères sont également entrés en action en tirant sur les positions des miliciens. Depuis le début des affrontements jeudi, l'armée américaine a estimé avoir tué plus de 300 insurgés, des chiffres contestés par l'Armée du Mehdi de Moqtada Sadr qui ne reconnaît que 15 tués et 35 blessés. Le Premier ministre Iyad Allaoui a effectué dimanche une visite surprise à Najaf pour appeler les miliciens à déposer les armes et à quitter la ville. Un autre bastion du chef radical chiite, le faubourg de Sadr City, était en proie à la violence. De fortes explosions y ont été entendues. Quatre obus de mortier sont tombés sur la mairie, a indiqué l'armée américaine sans autre précision. Près de Baaqouba, à 60 km au nord-est de Bagdad, six Irakiens, dont cinq policiers, ont été tués et 16 autres blessés dans un attentat suicide à la voiture piégée, selon la police. L'attentat visait apparemment Akil Hamid, un vice-gouverneur de la province de Diyala, et s'est produit au moment où ce responsable quittait son domicile, selon le lieutenant Mohammed Abed. M. Hamid a été grièvement blessé, selon l'hôpital local. Dimanche, le gouvernement avait annoncé avoir rétabli la peine capitale pour tenter de contrer la violence, qui a fait au moins 50 morts et plus de 300 blessés depuis samedi. L'armée américaine de son côté a annoncé la mort d'un de ses soldats dimanche dans la province occidentale d'Al-Anbar. De son côté, M. Chalabi, ancien membre du Conseil de gouvernement transitoire irakien aujourd'hui dissous et qui se trouve actuellement à Téhéran, a indiqué avoir appris par la presse que la justice avait lancé un mandat d'arrêt à son encontre. M. Chalabi a qualifié les accusations de la justice "d'aberrantes et de mensonges fabriqués de toutes pièces". "Je retournerai (en Irak) pour faire face à ces accusations et j'irai au tribunal", a-t-il ajouté. Son neveu, Salem Chalabi, chef du Tribunal spécial irakien (TSI) chargé de juger les crimes de guerre, et objet quant à lui d'un mandat d'arrêt pour le meurtre d'un responsable, a lui aussi indiqué sur CNN qu'il retournerait en Irak. "L'accusation est ridicule, le mandat d'arrêt est ridicule", a dit M. Chalabi qui se trouve actuellement à Londres. Les deux mandats d'arrêt ont été lancés samedi par le juge Zouheir al-Maliki. Ahmed Chalabi est notamment accusé d'avoir écoulé de la fausse monnaie et son neveu d'implication dans l'assassinat du directeur général du ministère des Finances Haitham Fadel, selon la télévision Al-Arabiya. Concernant les otages retenus en Irak, un diplomate iranien a été enlevé mercredi par "l'Armée islamique en Irak" pour avoir selon ce groupe incité à la lutte intercommunautaire", a indiqué dimanche la télévision Al-Arabiya. Celle-ci la chaîne a diffusé une vidéo du responsable iranien sur laquelle sont présentés ses documents d'identité, dont l'un atteste son appartenance au corps diplomatique et un autre aux Gardiens de la Révolution, la puissante armée idéologique du régime islamique. L'ambassade d'Iran à Bagdad a confirmé que Fereydoun Jahani avait disparu le 4 août sur la route menant de Bagdad à Kerbala. M. Jahani est le deuxième diplomate à être enlevé en Irak depuis la vague d'enlèvements au printemps. Un diplomate égyptien avait été enlevé pendant quatre jours fin juillet. Enfin, la société koweïtienne dont sept des chauffeurs de camion ont été enlevés en Irak fin juillet a indiqué que ses efforts pour les libérer avaient échoué, car le médiateur irakien n'était pas officiellement mandaté par les ravisseurs, et a appelé à des négociations directes. |
| | Posté le 09-08-2004 à 14:35:14
| Un accident dans une centrale nucléaire fait quatre morts au Japon TOKYO (AFP), le 09-08-2004 Quatre employés ont été tués et sept ont été grièvement brûlés lors d'une fuite de vapeur non radioactive survenue lundi dans la centrale nucléaire japonaise de Mihama (centre), dernier d'une série d'accidents récemment survenus dans les installations nucléaires nippones. "Quatre personnes sont mortes" après l'accident, a déclaré un porte-parole de la police de la préfecture de Fukui, où se trouve la ville de Mihama, sans pouvoir préciser les causes de la mort. "Ils faisaient partie de onze personnes blessées. Les sept autres ont été hospitalisées", a-t-il précisé. Un porte-parole des pompiers a précisé qu'un des blessés au moins avait subi un arrêt cardiaque, sans pouvoir donner plus d'indications sur son état actuel. Selon un communiqué de la Société électrique du Kansai (KEPCO), qui gère la centrale, l'accident est survenu vers 15h28 (0628 GMT) au moment où le réacteur numéro trois et une turbine ont été automatiquement interrompues en raison d'une alerte d'origine inconnue. De la vapeur s'est alors échappée dans la salle des turbines, blessant les personnes qui s'y trouvaient, selon le communiqué. Selon l'agence de presse Jiji, la température de la vapeur atteignait 200 dégrés. Un responsable de l'Agence pour la sécurité nucléaire et industrielle a assuré que la fuite n'était pas radioactive. Les turbines utilisent de l'eau empruntant des canaux complètement indépendants de l'eau servant au refroidissement des réacteurs, a expliqué le responsable. "Il est impossible que l'eau contienne des substances radioactives", a-t-il insisté. "L'incident n'aura aucun effet radioactif sur l'environnement", a affirmé KEPCO, société privée. La centrale de Mihama abrite des réacteurs à eau pressurisée d'une capacité de 826.000 kilowatts chacun. Elle se situe à quelque 350 km à l'ouest de Tokyo. "Il reste à éclaircir la cause de l'accident. Des efforts de prévention et des mesures de sécurité doivent être mises en place de manière effective", a déclaré à la presse le Premier ministre Junichiro Koizumi, exprimant ses condoléances aux familles des morts. Hiroshi Matsumura, directeur général de KEPCO, a présenté ses excuses pour un accident qu'il a qualifié d'"extrêmement regrettable". "Nous demandons pardon à ceux qui ont été blessés et à la population", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Cet accident n'est que le dernier en date d'une série de problèmes récemment rencontrés par les centrales nucléaires de l'archipel, minant la confiance des quelque 128 millions de Japonais dans une source qui représente plus du quart de l'énergie électrique du pays. En septembre 1999, deux employés avaient trouvé la mort dans une unité de traitement d'uranium à Tokaimura, à 120 kms au nord-est de Tokyo. Plus de 600 personnes avaient alors été exposés à des radiations après une erreur humaine de la part de trois employés. Cet accident, qui avait été qualifié de plus grave depuis celui de Tchernobyl en 1986, avait également fait environ 320.000 réfugiés. En 2002, la Tokyo Electric Power Company, plus grande société énergétique au monde, avait admis qu'elle avait étouffé de manière systématique des rapports d'inspection faisant état de fissures dans ses réacteurs nucléaires. TEPCO avait été contraint l'an passé de fermer ses 17 réacteurs dans l'attente d'inspections. Le réacteur numéro trois de la centrale de Mihama avait déjà été fermé en novembre 2002 en raison d'une fuite d'eau, radioactive cette fois, qui n'avait fait ni blessés ni émission dans l'environnement. |
| | Posté le 09-08-2004 à 14:35:51
| Proche-Orient: Sharon donne un coup de frein provisoire à la colonisation JERUSALEM (AFP), le 09-08-2004 Le Premier ministre israélien Ariel Sharon, sous la pression des Etats-Unis, a donné un coup de frein à ses plans de colonisation en Cisjordanie en gelant provisoirement la construction de plus d'un millier de logements dans les grandes implantations, ont indiqué lundi des médias. Le ministère de l'Habitat a demandé le feu vert final à M. Sharon après avoir achevé les préparatifs sur le terrain pour la construction de 1.300 logements et obtenu les autorisations nécessaires du ministère de la Défense. Mais le Premier ministre a refusé de donner son accord à ces demandes qui concernent notamment les colonies de Maalé Adoumim, Ariel, Kiryat Arba et Beitar Elit, ont précisé la radio publique ainsi que le Conseil des implantations de Judée-Samarie (Cisjordanie) et de Gaza, la principale organisation de colons. Il ne s'agit toutefois que d'un gel temporaire destiné à permettre de vérifier que ces logements seront construits dans les limites actuelles des colonies et ne se traduiront pas par un agrandissement en superficie des implantations, ce qui constituerait une violation des engagements pris par M. Sharon auprès de Washington, selon le quotidien Haaretz. Un responsable cité par le journal a affirmé qu'il ne s'agissait pas d'un arrêt général de la colonisation, en soulignant qu'une fois les vérifications effectuées, les procédures d'autorisation de construction reprendraient. Parmi les projets bloqués figurent la construction de quelque 200 logements à Ariel et de 145 logements à Maalé Adoumim, la plus importante colonie de Cisjordanie, sur les 600 prévus initialement. La décision de M. Sharon survient à la suite des critiques adressées le 2 août par Washington à propos des projets à Maalé Adoumim et de la visite la semaine dernière à Jérusalem de l'émissaire américain Elliot Abrams, venu discuter de la politique de colonisation. Josh Hasten, un porte-parole du Conseil des implantations, s'est malgré tout montré confiant sur le caractère momentané de la décision du Premier ministre. "Cela peut marquer un recul temporaire, mais nos localités se développent et grandissent et il faut répondre sans délai à la croissance démographique. Il y aura toujours des besoins et toujours une demande", a-t-il affirmé à l'AFP. M. Sharon veut renforcer les principales implantations en Cisjordanie où vivent la grande majorité des 240.000 colons, parallèlement à l'évacuation de la bande de Gaza prévue l'an prochain des 21 colonies installées dans la bande de Gaza et de quatre petites autres isolées dans le nord de la Cisjordanie. Le ministre palestinien chargé des négociations Saëb Erakat a pour sa part affirmé à la Voix de la Palestine, la radio officielle palestinienne, qu'il avait contacté dimanche les membres du quartette (Etats-unis, Union européenne, Onu, Russie) pour leur demander "d'intervenir en vue d'obtenir l'abrogration" des projets de construction dans les colonies. Le quartette parraine la Feuille de route, un plan de paix international prévoyant la fin des violences, le gel total de la colonisation israélienne et la création d'un Etat palestinien en 2005. A la mi-avril, le président américain George W. Bush avait estimé "irréaliste" un retrait total des territoires palestiniens conquis lors de la guerre de juin 1967, laissant ainsi entendre qu'il était favorable à des modifications territoriales en vue d'intégrer des portions importantes de colonies de Cisjordanie au territoire israélien. M. Bush n'avait toutefois pas donné sa bénédiction à l'agrandissement de ces colonies. |
| | Posté le 10-08-2004 à 13:50:47
| Profanation du cimetière juif de Lyon: enquête en cours LYON (AFP), le 10-08-2004 Deux jeunes hommes étaient en garde à vue, mardi matin, au lendemain de la profanation du cimetière juif de Lyon, où les enquêteurs continuaient à relever empreintes et indices permettant de confondre le ou les auteur(s) des dégradations, condamnées par Jacques Chirac. "Que les profanateurs en soient convaincus : la France réprouve avec vigueur et indignation ces actes déshonorants. Elle ne tolère pas qu'ils se développent sur son territoire", a déclaré le chef de l'Etat en condamnant une "ignoble profanation", dans une lettre au président du Consistoire israélite de Lyon, Marcel Dreyfus. Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a fait part de "toute sa compassion" à M. Dreyfus dans un appel téléphonique. D'autres membres du gouvernement ont aussi condamné cette profanation, de même que le recteur de la mosquée de Lyon Kamel Kabtane. Une soixantaine de tombes du cimetière juif, situé dans le 7ème arrondissement de Lyon, ainsi qu'un monument aux morts érigé à la mémoire des juifs tombés pendant la Seconde guerre mondiale, ont été maculés à la peinture noire de croix gammées, celtiques et d'autres inscriptions. Le procureur de la République Xavier Richaud, qui s'est déplacé sur les lieux lundi soir, a confié l'enquête judiciaire à la brigade de sûreté départementale de Lyon pour "dégradation de monuments destinés à l'utilité publique aggravée par des mobiles antisémites". Au lever du jour, les enquêteurs et les spécialistes de l'identité judiciaire ont repris leur recherche d'indices matériels, entamée la veille à la nuit tombée. Ils s'employaient à relever l'ensemble des inscriptions : croix gammées, parfois à l'envers, croix celtiques mais aussi deux mentions d'Adolf Hitler avec des fautes d'orthographe. Ils ont aussi retrouvé une inscription "Phineas", du nom d'un "personnage biblique à la justice expéditive face à ceux qui incitaient à la débauche du peuple juif", selon l'explication du grand rabbin de Lyon Richard Wertenschlag. Et aussi, une expression hostile à la communauté musulmane : "Invasion islamiste : résistance". Ils doivent également exploiter l'enregistrement des caméras de la Banque de France et de la Brink's, situées à proximité des murs du cimetière, indique-t-on de source judiciaire. Deux jeunes hommes, aperçus lundi soir dans l'enceinte du cimetière, étaient en garde à vue mardi à l'hôtel de police, "sans qu'on puisse pour l'instant leur imputer" cette profanation, précise-t-on de source policière. "Vers 20H25, le gardien a entendu un robinet d'eau qu'on ouvrait et a vu deux jeunes en train de prendre de l'eau, a déclaré le procureur à l'AFP. Il a appelé les services de police". Les deux jeunes ont été contrôlés, mais n'ont été interpellés et placés en garde à vue que plus tard, après la découverte des faits, selon la police. "Quand on les a interpellés, ils n'avaient rien de particulier sur eux, ni bombes, ni peinture", a ajouté le procureur. "On les a interpellés pour savoir ce qu'ils avaient à dire, ce qu'ils avaient vu. C'est une piste qui permet de fermer ou non une porte", a-t-il ajouté. Interrogé par l'AFP, le gardien du cimetière, Jean-Marc Thévenet, a précisé: "après le passage de la police, j'ai fait un petit tour, il n'y avait rien du tout" sur les tombes. Ce n'est qu'entre 21H30 et 22H00 qu'il dit avoir remarqué les dégradations depuis sa fenêtre. Le grand rabbin a estimé que "la mémoire de la communauté juive est offensée". Ce cimetière, le seul entièrement juif à Lyon, abrite des sépultures anciennes dont certaines datent de 1800, ainsi que de nombreuses tombes de juifs résistants assassinés. La communauté juive de Lyon, la troisième de France, compte 35.000 personnes. |
| | Posté le 10-08-2004 à 13:52:44
| Prélèvements ADN pour identifier les victimes du centre équestre de Lescheraines CHAMBERY (AFP), le 09-08-2004 Les corps des huit victimes dégagées des décombres du centre équestre de Lescheraines (Savoie), ravagé le 5 août par un incendie, n'ont pas été formellement identifiés et la justice a annoncé lundi qu'elle aurait recours à des prélèvements d'ADN. Au cours d'une conférence de presse à Chambéry, le vice-procureur Caroline Gontran a précisé "qu'aucun corps n'avait été formellement identifié" et que le recours aux radios dentaires n'était pas suffisant. Il faut donc faire des prélèvements d'ADN sur les corps et les comparer avec des prélèvements témoins, a-t-elle dit. Mme Gontran a précisé que les corps ne pourraient donc pas être rendus aux familles avant 15 jours, le temps indispensable pour effectuer des prélèvements d'ADN. Mme Gontran a également annoncé qu'une information judiciaire pour "homicides involontaires" serait ouverte mercredi, à l'achèvement de la durée légale de l'enquête en flagrance et qu'un juge d'instruction serait alors nommé. Le vice-procureur avait réuni peu avant les familles des huit victimes, pendant une heure et demi, en compagnie d'un médecin légiste, d'un psychiatre, d'un dirigeant de la section de recherche de la gendarmerie, d'un membre de l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale), d'un membre de la Croix-Rouge et d'une association de défense des victimes, afin de les tenir au courant de la situation. Sur l'origine du sinistre, le magistrat a indiqué que toutes les pistes étaient ouvertes, mais qu'il n'y avait aucun élément pour alimenter une piste criminelle. Mme Gontran a indiqué que l'exploitante du centre équestre, Laure Hinniger, avait reçu la veille du drame la visite de l'inspecteur du travail. "Il est venu vérifier si l'exploitante avait bien procédé à la vérification annuelle de l'installation électrique", a-t-elle dit, "cela ne veut pas dire qu'il y avait des dysfonctionnements, il n'a pas constaté d'anomalie, mais il est venu lui demander de justifier de sa vérification", a ajouté Mme Gontran. Les anciens stagiaires du centre ont tous été interrogés par les enquêteurs sur l'état de la cuisinière à gaz installée dans la salle de vie située sous le dortoir où les jeunes gens ont trouvé la mort. "Une défaillance de la cuisinière est une des pistes possibles", a reconnu Mme Gontran. Il était difficile de tourner un des boutons de cette cuisinière. La seule rescapée de l'incendie, Catherine Pacé, 22 ans, une stagiaire gravement brûlée et hospitalisée à Marseille, a affirmé aux gendarmes avoir entendu, pendant la nuit, une personne restée dans la salle à manger demander "comment on ferme la gazinière". Le vice-procureur a aussi indiqué qu'il y avait des fumeurs parmi les stagiaires mais que l'exploitante menait un "combat incessant" contre ceux qui voulaient fumer dans le bâtiment. Huit personnes, âgées de 12 à 24 ans, ont été tuées dans l'incendie, la plus âgée étant une monitrice qui assurait le ménage et la cuisine et qui logeait dans une chambre à côté du dortoir. Sept familles ont porté plainte contre X. La huitième prendra sa décision ultérieurement. "Les familles sont plus dans la recherche des causes que dans la vindicte", a indiqué le magistrate. |
| | Posté le 10-08-2004 à 13:53:20
| La Fed se réunit sur fond d'incertitudes économiques pour relever ses taux WASHINGTON (AFP), le 10-08-2004 La Réserve fédérale américaine (Fed) se réunit mardi sur fond d'incertitudes liées au chômage et aux prix élevés du pétrole, mais elle devrait quand même relever ses taux, quitte à ralentir le rythme du resserrement d'ici la fin de l'année, selon les analystes. La Fed réunit son comité de politique monétaire (FOMC) mardi pour réexaminer le niveau de ses taux directeurs, fixé à 1,25%. La décision doit être annoncée à l'issue de la réunion à 14H15 (18H15 GMT), et les analystes jugent dans leur majorité que les indicateurs économiques décevants ne réussiront pas à effrayer assez la banque centrale pour qu'elle stoppe le cycle de resserrement monétaire lancée fin juin. "La Fed s'est engagée à une nouvelle hausse de 25 points de base à la prochaine réunion du FOMC", assure David Rosenberg de Merrill Lynch. Changer brusquement d'avis ferait sans doute plus de mal que de bien aux marchés qui risquent de paniquer. De plus à 1,5%, le taux directeur resterait encore "très accommodant", souligne Robert DiClemente de Citigroup, car il serait en dessous du niveau de l'inflation. "Mais la clé se trouvera dans le communiqué" dont la Fed assortit sa décision sur les taux, ajoute M. Rosenberg. La publication vendredi de chiffres du chômage beaucoup plus mauvais que prévu, avec 32.000 créations d'emploi seulement pour juillet, a amené les marchés à s'interroger sur la vigueur de la reprise, et tous attendent avec impatience de connaître l'avis de la Fed. De plus, l'envolée des cours du pétrole soulève plusieurs questions: s'agit-il d'un facteur temporaire, comme le président de la Fed Alan Greenspan l'affirmait en juillet? Cela va-t-il alimenter l'inflation? La croissance en sera-t-elle affectée? Là aussi, le verdict de la Fed est attendu anxieusement. Si la banque centrale revient sur son jugement comme quoi le ralentissement économique de juin a été passager, elle devrait être tentée de modérer le rythme de ses hausses de taux d'ici la fin de l'année. "Si le prochain rapport sur l'emploi est faible, elle maintiendra le statu quo en septembre", estime Sung Won Sohn de la banque Wells Fargo. Dans ce contexte, les chiffres attendus cette semaine -- première estimation pour la confiance des consommateurs en août, prix à la production et ventes de détail en juillet -- seront suivis très attentivement. |
| | Posté le 10-08-2004 à 13:54:01
| Les prix du pétrole se stabilisent mais restent dans les starting-blocks LONDRES (AFP), le 10-08-2004 Les prix du pétrole se stabilisaient à des niveaux record mardi matin, soutenus par l'arrêt du pompage du brut en Irak et les rebondissements juridiques de l'affaire Ioukos, alors que les spécialistes évoquent la possibilité d'un baril deux fois plus élevé. Le brut de référence américain pour livraison en septembre a inscrit un nouveau record dans la nuit de lundi à mardi, à 44,99 USD lors des échanges électroniques. Quant au Brent de la mer du Nord, il a atteint le niveau record de 41,70 dollars lundi soir à Londres. Les cours reprenaient leur souffle mardi matin. Vers 10H00 GMT, le baril de brut s'effritait de 27 cents à 41,29 USD à Londres, et de 23 cents à 44,61 USD à New York en séance électronique. "L'Irak est toujours l'élément de l'actualité sur lequel le marché se focalise", souligne Tony Machacek, opérateur à la maison de courtage Prudential Bache. "Les cours s'effritent en réponse à une information selon laquelle l'acheminement du pétrole des champs du sud de l'Irak aux centres de stockage des terminaux pétroliers devrait reprendre plus tard aujourd'hui (mardi) ou mercredi", estime-t-il. "Les exportations devraient revenir à leur niveau normal dès mercredi", ce qui pèse un peu sur les prix, précise-t-il. Les exportations de pétrole ont été réduites dans le sud de l'Irak après l'arrêt lundi du pompage en raison de menaces proférées par des insurgés de s'attaquer aux installations pétrolières. Au terminal de Bassorah, les exportations sont passées de 80.000 barils de pétrole par heure à 35.000, a déclaré à l'AFP un responsable irakien qui a requis l'anonymat. La Compagnie pétrolière du Sud a refusé mardi de confirmer quand la production allait reprendre. L'Irak exporte environ 1,8 million de barils par jour par ses terminaux du sud, tandis que l'oléoduc allant des champs du nord (Kirkouk) à Ceyhan en Turquie demeure inutilisé à cause de nombreux sabotages. En outre, le marché est toujours très préoccupé par les problèmes du géant pétrolier Ioukos, dont le sort reste très incertain. Dans un dernier rebondissement lundi soir, les huissiers du ministre de la Justice ont annoncé qu'ils remettaient le séquestre sur la filiale et coeur du groupe, Iouganskneftegaz, alors même que la Cour d'arbitrage avait levé ce gel vendredi en le qualifiant d'illégal. "Les développements de cette affaire sont très compliqués et personne ne comprend vraiment ce que cela signifie réellement pour Ioukos et si cela va en fait affecter sa production", indique Tony Machacek, de Prudential Bache. "Les prix semblent toujours très capables d'atteindre de nouveaux record jour après jour", estime-t-il. "Il faudra surveiller de près le référendum au Venezuela" dimanche prochain sur une éventuelle éviction du président Hugo Chavez, souligne-t-il. "La perspective d'un arrêt prolongé des exportations irakiennes serait suffisante pour porter les prix au-dessus des 50 dollars le baril, étant donné qu'il n'y a pas assez de capacités excédentaires de production pour compenser les 1,7-1,9 mbj exportés de Bassorah", prévient pour sa part Kevin Norrish, analyste à la banque Barclays. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ne dispose que d'une capacité excédentaire de 1 à 1,5 mbj actuellement. "Alors que l'Opep produit à 95% de sa capacité, une perte de 1 à 2 mbj de l'offre irakienne pourrait, en théorie, faire doubler le prix actuel du pétrole", estiment les analystes de la Deutsche Bank. "Dans le contexte actuel, il n'est pas impensable qu'une seconde perturbation --perte d'exportations en Russie par exemple, ou d'Arabie Saoudite, ou du Venezuela --, pousse les prix vers les 100 dollars", prédisent-ils. |
| | Posté le 10-08-2004 à 13:54:45
| Le moral des patrons de PME a continué de s'améliorer en juillet PARIS (AFP), le 10-08-2004 Le moral des patrons de petites et moyennes entreprises françaises s'est encore amélioré en juillet avec des perspectives de rentabilité bien orientées même si la confiance reste fragile, selon une enquête mensuelle de AFP-BNP Paribas Lease Group (BPLG) publiée mardi. Cet indicateur s'est redressé de 11 points en juillet par rapport à juin et s'établit à 34 points, son plus haut niveau sur les 18 derniers mois, sur une échelle de 0 à 100 (correspondant aux niveaux de vitalité le plus bas et le plus haut, enregistrés respectivement en 1993 et 2000), indique l'enquête de BPLG. Cette enquête est réalisée chaque mois auprès de 450 responsables de PME-PMI de 6 à 200 salariés, représentant 45% de l'emploi salarié privé en France, hors agriculture. "Les signes sont timides mais encourageants. Les résultats sur les trois derniers mois font apparaître de modestes +plus hauts+ en matière d'amélioration du chiffre d'affaires, de la rentabilité, de l'investissement et de l'emploi", relève un communiqué conjoint de BPLG et de l'AFP. Mais la confiance reste fragile. Pour le 5ème mois consécutif, deux-tiers des dirigeants continuent de penser que la situation économique est peu incitative à l'investissement. L'indicateur de rentabilité a gagné 24 points, s'établissant à son meilleur score depuis un an et demi, avec 28% des patrons de PME qui ont enregistré des résultats financiers en hausse contre 19% en moyenne sur les 18 derniers mois. En ce qui concerne l'emploi, de timides signes positifs apparaissent en juillet avec un indicateur, qui atteint 44 points contre 40 le mois dernier. Comme en juin, la proportion de PME qui ont recruté dépasse légèrement celle dont les effectifs sont en baisse: 18% contre 15%, souligne le communiqué. L'investissement bénéficie d'une embellie avec un indicateur qui gagne 20 points en juillet, s'établissant à 36 points, avec 23% des PME déclarant des investissements en hausse. |
| | Posté le 10-08-2004 à 13:55:25
| Budget 2004: le rabotage des crédits menace le Plan climat PARIS (AFP), le 09-08-2004 Le Plan climat, déjà amputé de plusieurs mesures phares, risque de voir sa mise en route compromise par le gel de crédits budgétaires annoncé récemment par le gouvernement, selon des sources suivant le dossier. Publié le 22 juillet par le ministre de l'Ecologie, Serge Lepeltier, le nouveau plan national de lutte contre le changement climatique reprend, pour l'essentiel, des mesures d'économies d'énergies et de promotion des énergies renouvelables annoncées antérieurement, notamment dans la loi d'orientation sur les énergies en cours d'adoption au Parlement. Les économies d'énergie sont encouragées par la création de certificats d'énergie pour les entreprises et les collectivités, la généralisation des étiquettes énergie de l'électroménager (A,B,C,D,E,F,G), notamment aux climatiseurs et véhicules, et l'augmentation de 15 à 25% du crédit d'impôt aux propriétaires individuels qui achètent des équipements peu consommateurs. La promotion des énergies renouvelables repose notamment sur la hausse de 15 à 40% du crédit d'impôt aux propriétaires individuels qui achètent des équipements utilisant ces énergies propres (chauffe-eau et plancher solaires, chaudières au bois par exemple). Dans un communiqué publié le 29 juillet, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) souligne qu'elle "sera un des principaux acteurs de la mise en oeuvre du Plan climat". L'établissement public, rappelle le communiqué, subventionne l'acquisition d'équipements utilisant les énergies renouvelables, notamment pour les PME, les offices d'HLM et les collectivités qui ne bénéficient pas du crédit d'impôt. Il mène des actions de recherche et de sensibilisation du public à l'effet de serre et aux économies d'énergie. Il doit également aider les collectivités, comme prévu par le Plan climat, à préparer des programmes régionaux et locaux de réduction des consommations d'énergie. Avant même la publication du Plan climat, l'ADEME a été informée début juillet que ses crédits d'investissements 2004 (autorisations de programmes) seraient diminués de 74 millions d'euros, soit près de 30% du total (262 millions d'euros), selon des sources suivant ce dossier. L'ADEME a très peu de ressources propres et reçoit des dotations de ses ministères de tutelle, Ecologie, Industrie et Recherche. Les trois quarts de son budget viennent du ministère de l'Ecologie. Tous les ministères ou presque sont réduits à la portion congrue après le gel, voire l'annulation, d'une partie de leurs crédits 2004, décidés par le gouvernement pour contenir le déficit et satisfaire Bruxelles. Le ministre de l'Economie, Nicolas Sarkozy, a en effet annoncé au printemps quatre milliards d'euros de gels budgétaires pour 2004 sur une enveloppe totale de 283 milliards. Il a précisé fin juillet avoir annulé entre-temps 1,2 milliard de crédits. Dans le cas de l'ADEME, les 74 millions sont seulement gelés mais "ont vocation à être annulés", observe une source. Selon une autre, cette "ponction très importante" pourrait toucher à parts égales la mise en route du Plan climat et les autres secteurs dans lesquels intervient l'ADEME (maîtrise des déchets, qualité de l'air, réhabilitation des sols pollués et lutte contre le bruit). |
| | Posté le 10-08-2004 à 13:56:30
| Irak: 6e jour de combats à Najaf, suspension du pompage de pétrole BAGDAD (AFP), le 10-08-2004 Les miliciens du chef radical chiite Moqtada Sadr affrontaient mardi pour le sixième jour consécutif les forces irakiennes appuyées par des soldats américains à Najaf, tandis que le pompage de pétrole dans le sud de l'Irak a été suspendu en raison des menaces de sabotage. En outre, deux Jordaniens et un Libanais enlevés en Irak ont été libérés lundi par leurs ravisseurs. A Najaf, la ville sainte chiite située à plus de 100 km au sud de Bagdad, des bruits de tirs de canons, de mortiers et d'armes automatiques parvenaient mardi matin du cimetière de la ville, place forte des miliciens chiites. Moqtada Sadr a assuré la veille depuis Najaf qu'il lutterait contre l'occupation américaine jusqu'à sa "dernière goutte de sang", après que le Premier ministre Iyad Allaoui eut rejeté toute négociation sur une trêve avec la milice chiite. Les combats ont fait depuis le 5 août quatre tués parmi les soldats américains et plus de 360 morts dans les rangs de l'Armée du Mehdi, selon un bilan de l'armée américaine démenti par les miliciens chiites qui n'ont fait état que de 15 morts. En raison de la situation à Najaf, les forces polonaises ont remis aux troupes américaines le contrôle de cette province ainsi que de celle voisine de Qadissiyah. Dans le quartier chiite de Sadr City à Bagdad, où un couvre-feu a été imposé la veille de 16h00 à 08h00 (12h00 à 04h00 GMT), de fortes explosions y ont retenti dans la matinée suivies d'un survol du secteur par des hélicoptères américains. De violents combats y avaient opposé ces derniers jours les partisans de Sadr aux troupes américaines. Dans la province de Wassit (centre-est), trois civils ont été blessés par l'explosion d'un engin piégé au passage d'un convoi de soldats ukrainiens de la Force multinationale, selon la police. Parallèlement, le pompage de pétrole dans le sud de l'Irak a été suspendu lundi en raison des menaces proférées par des miliciens chiites radicaux de s'attaquer aux exploitations pétrolières, a annoncé un porte-parole de la Compagnie de pétrole du sud, Hassanen Mohammed al-Mohammedi. Placés sous haute surveillance, les oléoducs du sud conduisant vers les terminaux du Golfe sont les seuls à être utilisés régulièrement pour les exportations de pétrole en raison de sabotages à répétition sur l'oléoduc reliant Kirkouk (nord) à Ceyhan, en Turquie. La suspension du pompage a provoqué des niveaux records des prix du brut lundi. Concernant les otages, l'un des quatre camionneurs libanais enlevés en Irak, Qassem Merqbaoui, a été libéré selon son épouse qui a aussi fait état de la libération de son collègue, Nasser al-Jundi. La famille Jundi a indiqué ne rien savoir. L'industriel libanais Antoine Antoun, enlevé le 31 juillet à Bagdad, a également été libéré mardi par ses ravisseurs, a indiqué à l'AFP son père, ce qui porte à deux le nombre d'otages libanais libérés en 24 heures en Irak. "Mon fils m'a téléphoné d'Irak et m'a dit qu'il avait été libéré par ses ravisseurs qui n'ont pas exigé de rançon", a précisé Robert Antoun. Il a ajouté que son fils lui avait indiqué qu'il rentrerait au Liban au cours des prochains jours. Un homme d'affaires jordanien a été enlevé lundi à son domicile à Bagdad par des inconnus qui demandent une rançon, a par ailleurs indiqué mardi l'agence officielle jordanienne Pétra. L'homme d'affaires, agent d'une marque de pneus japonais en Irak, a été identifié par l'agence comme Jamal Sadek al-Salaymeh. "Il a été enlevé par trois hommes portant des uniformes de policiers qui ont fait irruption à son domicile dans le quartier al-Saydiyeh (à Bagdad) et l'ont emmené dans une voiture blanche vers une destination inconnue", a ajouté l'agence. Les ravisseurs demandent une rançon de 250.000 dollars pour le libérer, a indiqué l'homme d'affaires dans un appel téléphonique au directeur de son bureau, ajoute Pétra. En outre, deux chauffeurs jordaniens, Fayez Saad al-Adwan et Ahmad Salameh Hussein, enlevés le 26 juillet, ont été libérés et transférés à l'hôpital jordanien de Falloujah, selon un responsable jordanien et des proches. Les autorités iraniennes pour leur part, ont annoncé travailler sans relâche à la libération d'un diplomate iranien enlevé près de Kerbala (centre). Par ailleurs, les Etats-Unis ont décliné toute offre d'aide à Ahmad Chalabi, leur ancien protégé en Irak, contre lequel un mandat d'arrêt a été lancé par un juge irakien. "Son avenir sera décidé par le peuple irakien s'il veut continuer à être impliqué dans l'avenir de l'Irak", a dit le porte-parole de la Maison Blanche. M. Chalabi s'est déclaré prêt à rentrer en Irak malgré l'annonce de son arrestation sitôt qu'il posera le pied dans ce pays. Poursuivant sa campagne pour la présidentielle de novembre, le candidat démocrate John Kerry a indiqué que la capacité des Etats-Unis à réduire leurs effectifs militaires en Irak d'ici un an dépendrait de la sécurité sur le terrain et des avancées diplomatiques américaines. "Mon but est de réduire l'effectif de nos troupes", a-t-il dit. "Je crois que si je construis le type d'alliance qui s'offre à nous, il est approprié" d'afficher cet objectif. Sur les mauvais traitements des prisonniers en Irak, le chef du contingent danois de 500 soldats déployé dans la région de Bassorah, sous commandement britannique, le colonel Henrik Flach, a accusé les forces britanniques de violer systématiquement les conventions de Genève dans leur traitement des prisonniers. L'architecte de l'intervention en Irak en 2003, le général américain à la retraite Tommy Franks, a parlé de vraie "pagaille" en Irak mais affirmé qu'il ne regrettait pas l'invasion malgré l'absence d'armes de destruction massive. Enfin, les Etats-Unis ont indiqué ne pas envisager de renouveler le statut d'"allié majeur non Otan" accordé aux Philippines, dans une réponse manifeste à la décision de Manille de retirer ses troupes prématurément d'Irak après une demande en ce sens des ravisseurs d'un Philippin qui a ensuite été libéré. |
| | Posté le 10-08-2004 à 13:59:40
| Turquie: les touristes pris pour cible lors d'attentats à Istanbul ISTANBUL (AFP), le 10-08-2004 Deux personnes ont été tuées et neuf autres blessées dans la nuit de lundi à mardi dans une série d'attentats à la bombe visant notamment des hôtels à Istanbul, un coup porté au tourisme, secteur clé de l'économie turque, selon les autorités. Un Turc et un Iranien ont été tués et neuf autres personnes blessées, dont des touristes des Pays-Bas, de Chine, d'Ukraine, lors des attentats contre deux hôtels bon marché de quartiers touristiques de la métropole, a rapporté l'agence Anatolie. Quatre touristes espagnols ont été blessés dans l'un des attentats, a également indiqué à l'AFP le ministère espagnol des Affaires étrangères. Les quatre Espagnols, quatre jeunes hommes voyageant ensemble et dont les identités n'ont pas été révélées, étaient logés à l'hôtel Star Holiday, dans le quartier touristique de Sultanahmet, touché par l'une des explosions. Ils ont été hospitalisés à Istanbul et devraient être rapatriés en Espagne quand leur état sanitaire le permettra, a-t-on ajouté. D'eux d'entre eux souffrent de fractures aux jambes, aux chevilles et aux doigts, les deux autres de contusions. Ces attentats, quasi simultanés, ont été suivis une heure plus tard par deux attentats à la bombe dans un complexe gazier d'un quartier industriel de la ville, qui ont fait des dégâts, mais sans provoquer l'explosion catastrophique visiblement escomptée. Les premières explosions, selon des télévisions apparemment précédées par un appel téléphonique anonyme avertissant au moins un des hôtels de l'attaque, ont visé deux petits établissements des districts de Laleli et de Sultanahmet, sur la rive européenne de la ville. Selon le chef de la police d'Istanbul, Celalettin Cerrah, cité par Anatolie, "tout laisse supposer pour l'instant qu'il s'agit d'une attaque terroriste". "Nous étions en train de dormir quand nous avons été réveillés par une secousse et un grand bruit", raconte Samira, une touriste iranienne, qui était descendue à l'hôtel Pars de Laleli où la police a relevé les deux morts. "Nous nous sommes habillés à toute vitesse et sommes descendus en courant dans la rue. J'avais très peur", poursuit la jeune femme d'une trentaine d'année, qui a trouvé refuge dans un hôtel voisin. Quelques minutes plus tard, une seconde déflagration secouait un autre hôtel, à plus d'un kilomètre de là, dans le quartier touristique de Sultanahmet, près de la basilique-musée Sainte-Sophie. Sur les lieux, la police scientifique s'affairait mardi matin autour des débris éparpillés dans une ruelle à l'arrière de l'hôtel Star Holiday. "La bombe, si c'en est une, a dû exploser près du mur extérieur d'une chambre au deuxième étage. La déflagration a fait un grand trou dans la paroi", selon un policier. La police a procédé à des fouilles pour retrouver d'éventuels autres engins dans des hôtels avoisinants. Une heure plus tard, deux autres bombes explosaient dans le district d'Esenyurt dans un important complexe de stockage de gaz liquéfié (LPG), sans faire de victimes. Les assaillants qui se sont introduits dans le complexe en coupant les barbelés qui l'entouraient "ont posé deux bombes qui ont explosé à 30 minutes d'intervalle. Il y avait une fuite de gaz, mais nous l'avons colmatée. Il n'y a plus de danger," a déclaré Tayfun Demiroren, PDG de l'entreprise Milangaz. En novembre 2003, quatre attentats suicide à la camionnette piégée, attribués par les autorités à une cellule locale du réseau terroriste al-Qaïda, avaient fait plus de 60 morts et des centaines de blessés à Istanbul. En mars dernier, deux personnes ont été tuées lors d'un attentat suicide contre une loge maçonnique, en en juin, trois personnes ont péri dans l'explosion prématurée d'une bombe transportée dans un autobus par une militante d'extrême-gauche. Mais la police s'interresse également à la piste kurde, l'ex-PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan, séparatiste), rebaptisé Kongra-Gel, ayant mis en juin à un cessez-le-feu et appelé les touristes à ne pas venir en Turquie. Le tourisme représente la première source de revenues de la Turquie. En 2003, quelque 14 millions de touristes y avaient dépensé près de 13,2 milliards de dollars. Plusieurs Kurdes qui s'apprêtaient à commettre des attentats "spectaculaires" à la bombe dans plusieurs grandes villes ont récemment été arrêtés, selon la police. |
| | Posté le 10-08-2004 à 14:00:19
| Al-Qaïda préparait des attentats aux Etats-Unis avant la présidentielle ISLAMABAD (AFP), le 10-08-2004 Al-Qaïda préparait des attentats aux Etats-Unis avant l'élection présidentielle américaine de novembre, a affirmé mardi à l'AFP un haut responsable de la lutte antiterroriste pakistanaise. "Le réseau cherchait à frapper un grand coup avant les élections. Al-Qaïda cherchait à frapper les Etats-Unis ou leurs alliés, le Royaume-Uni et le Pakistan", a expliqué sous couvert d'anonymat ce responsable placé au coeur de la récente série d'arrestations au Pakistan de membres présumés d'Al-Qaïda. "La période précédant l'élection présidentielle américaine est très critique", a-t-il ajouté. Les informations sur ces préparatifs ont été obtenues grâce à l'arrestation le 12 juillet à Lahore, capitale du Pendjab, la plus peuplée des quatre provinces du Pakistan, d'un jeune informaticien pakistanais de 25 ans, Naeem Noor Khan. Son ordinateur contenait des photos précises et des rapports de surveillance d'institutions financières de New York, Newark et Washington ainsi que de l'aéroport Heathrow de Londres. Son arrestation avait été suivie le 25 juillet à Gujrât, près de Lahore, par celle du Tanzanien Ahmed Khalfan Ghailani, soupçonné d'être un élément-clé du réseau d'Oussama ben Laden et impliqué, selon Washington, dans les attentats de 1998 contre les ambassades américaines de Tanzanie et du Kenya. Ghailani, qui avait fui les raids de l'armée pakistanaise dans la zone tribale frontalière de l'Afghanistan un mois plus tôt, avait été arrêté à l'issue d'une bataille rangée avec la police et en compagnie de deux Sud-Africains, présentés par les autorités pakistanaises comme des membres de second rang du réseau de ben Laden. "Ghailani a indiqué avoir eu un contact avec ben Laden, il y a environ deux ans. Nous avons une autre information selon laquelle ben Laden lui aurait transmis un message aux alentours de juin 2003. Mais Ghailani ne l'a pas rencontré depuis 2002", a affirmé le responsable pakistanais. Au total, au moins 18 personnes ont été arrêtées, toutes au Pendjab, entre la mi-juillet et le début août. Selon Islamabad, les informations recueillies ont également permis l'arrestation - non confirmée par la police britannique - du chef présumé d'Al-Qaïda au Royaume-Uni, Abu Eisa Al Hindi, de nationalité non précisée. Un autre membre présumé d'Al-Qaïda a été arrêté la semaine dernière dans les Emirats arabes unis et extradé au Pakistan le week-end dernier. Selon Islamabad, Saifullah Akhtar est notamment recherché dans le cadre de deux attentats à l'explosif auquel avait réchappé le président pakistanais Pervez Musharraf en décembre à Rawalpindi, ville-jumelle d'Islamabad. "Le groupe du Pakistan était en contact étroit avec le réseau de Grande-Bretagne dirigé par Abu Eisa Al Hindi. Al Hindi participait probablement au ciblage des Etats-Unis", a expliqué le haut responsable pakistanais. Ces informations ont également participé au renforcement du niveau d'alerte antiterroriste aux Etats-Unis, décision critiquée par les adversaires du président George W. Bush, qui ont dénoncé une simple manoeuvre électorale. Lundi, le chef de la Sécurité intérieure américaine, Tom Ridge, a justifié cette décision en affirmant que, si l'essentiel des informations ayant conduit au relèvement du niveau d'alerte dataient de plus de trois ans, de nouveaux détails d'une précision "choquante" étaient apparus à la lumière des récentes arrestations au Pakistan. "Jamais auparavant Al-Qaïda n'avait subi un tel coup d'arrêt. L'arrestation de Naeem Khan nous a donné accès à un flot d'informations qui a porté un coup sévère aux préparatifs du réseau", a-t-il jugé. "Leur capacité à frapper les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne est efficacement touchée", a-t-il souligné. "Ils peuvent encore frapper au Pakistan, mais cela aussi leur sera désormais très difficile", a ajouté ce responsable. |
| | Posté le 11-08-2004 à 14:58:50
| Profanation d'un cimetière juif à Lyon: plusieurs pistes à l'étude LYON (AFP), le 11-08-2004 L'enquête pour retrouver le ou les auteurs de la profanation du cimetière juif de Lyon progressait mercredi autour de plusieurs pistes, comme une hache retrouvée près des tombes et une silhouette enregistrée par des caméras de surveillance, a-t-on appris de source judiciaire. "Nous continuons les investigations pour identifier celui qui se revendique comme +Phineas+", a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Lyon, Xavier Richaud. Pour cela, les enquêteurs disposent des enregistrements des caméras de la Banque de France et de la Brink's, situées à proximité des murs du cimetière. On y voit notamment la silhouette d'un homme qui enjambe le mur. "Cet élément est assez difficile à distinguer et à exploiter. Mais cela nous permet de penser que c'est par là, au fond du cimetière, que l'intrusion s'est faite et c'est là que les premières tombes ont été maculées", a expliqué M. Richaud. Selon le procureur, les images laissent penser qu'il n'y a qu'un auteur. "S'il y en avait d'autres, on les verrait sur les images", a-t-il estimé. Pour l'identifier, les enquêteurs disposent aussi du signalement donné par un homme d'origine maghrébine agressé à la hache la semaine dernière à Villeurbanne, dans l'est de l'agglomération lyonnaise. Cette agression avait ensuite été revendiquée par téléphone par un homme se faisant appeler "Phineas". Le nom "Phineas" apparaît à plusieurs reprises parmi les inscriptions retrouvées sur les tombes et une hache a été découverte dans le cimetière. Des analyses ADN sont en cours pour tenter de déterminer si elle a un lien avec l'agression, mais les résultats ne seront pas connus avant vendredi. Le procureur a précisé qu'il n'y avait pas de tache de sang sur la hache, contrairement à des informations fournies plus tôt de source policière. "Le fait qu'on ait employé deux fois le pseudonyme de Phineas nous laisse à penser qu'il y a peut-être un lien entre les deux affaires. Mais toute hache ressemble à une autre. Ce serait prématuré de dire qu'il s'agit de la hache de l'agression de la semaine dernière", a-t-il expliqué. Dans le cimetière, les enquêteurs ont également retrouvé un vêtement et "d'autres éléments", a ajouté le procureur tout en précisant que rien n'indiquait qu'ils aient été laissés par l'auteur des profanations. Parallèlement, la garde à vue des deux jeunes hommes interpellés quelques heures après la découverte des profanations a été prolongée. Ils ont été mis hors de cause pour les inscriptions, mais pourraient être les auteurs d'un cambriolage dans une entreprise voisine du cimetière. Ils devraient être déférés au parquet dans la journée. Ils sont soupçonnés d'être les auteurs d'un cambriolage dans une entreprise mitoyenne du cimetière. Des ordinateurs, disparus dans le cambriolage, ont été retrouvés dans le cimetière. Les deux jeunes hommes ont été aperçus près du cimetière vers 20H alors qu'ils venaient probablement cacher leur butin, puis interpellés vers minuit, alors qu'ils venaient le récupérer, ignorant de la profanation. Une soixantaine de tombes du cimetière juif de Lyon, l'un des plus importants de la région avec quelque 5.000 tombes et un monument à la mémoire des juifs tombés au combat pendant la Seconde guerre mondiale, ont été maculés lundi soir à la peinture noire de croix gammées, de croix celtiques et autres inscriptions. |
| | Posté le 11-08-2004 à 14:59:27
| Mini-tornade sur l'île de Houat dans le Morbihan: un mort LORIENT (AFP), le 11-08-2004 Un jeune homme de 18 ans a été tué mercredi matin, emporté par une mini-tornade qui a dévasté un camping sur l'île de Houat (Morbihan), a-t-on appris auprès des pompiers. Le jeune homme, qui se trouvait dans le camping, a décollé du sol, emporté par la tornade, avant de retomber violemment sur la falaise, a-t-on précisé de même source. Polytraumatisé, il est mort de ses blessures. Huit autres personnes ont été également blessées plus légèrement par la tornade, qui s'est produite vers 6h30 et a ravagé le camping à 90%, selon les pompiers. "Plusieurs personnes ont vraiment décollé du sol, parfois jusqu'à 20 mètres. Une jeune femme est retombée sur le sable, mais le jeune homme, lui, est tombé sur la falaise", selon la même source. Des personnes, enfermées dans leur tente, ont été traînées sur plusieurs mètres par le vent, a raconté un témoin. Quelque 80 résidants du camping, traumatisés, ont été rassemblés dans une salle municipale. Ils ont commencé dans la matinée à être rapatriés sur le continent. Le camping a été entièrement évacué et interdit. "Les affaires des campeurs sont éparpillées un peu partout sur le site, les restes de tentes sont littéralement écrasés au sol", a témoigné un journaliste de l'AFP, en vacances sur les lieux, qui a évoqué "une scène de désolation". Dans l'île, les structures en dur ont résisté, mais le port et les bateaux ont également été très touchés, et les dégâts sont importants, ont précisé les pompiers. Selon la préfecture maritime de Brest (Finistère), cinq bateaux ont coulé, un catamaran s'est retourné mais ses deux occupants ont pu être repêchés par un bateau voisin. Un zodiac qui était amarré a également décollé de l'eau et s'est écrasé sur les rochers. Trois vedettes de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) ont été envoyées en renfort, ainsi que des pompiers de Quiberon. Quatre médecins se trouvent actuellement sur place. La préfecture maritime appelle à la prudence, avec une nouvelle alerte de vent de force 7 de 14h00 à 20H00 entre la pointe de Penmarc'h (Finistère) et La Rochelle (Charente-Maritime). |
| | Posté le 11-08-2004 à 15:00:04
| Affaire lycée Montaigne: réintégration des deux élèves confirmée en appel PARIS (AFP), le 11-08-2004 La cour d'appel administrative de Paris a confirmé mercredi la réintégration de deux élèves du lycée Montaigne à Paris, dont l'un avait été exclu pour antisémitisme. La cour d'appel a en effet rejeté l'appel de l'Education nationale contre un jugement du tribunal administratif du 1er juin qui avait annulé l'exclusion des deux élèves, décidée par le conseil de discipline de ce lycée parisien du VIème arrondissement, le 17 décembre 2003. Les deux garçons d'origine maghrébine, scolarisés en 6e et âgés de 11 ans à l'époque des faits, s'en étaient pris à un autre élève d'origine juive. L'un avait traité la victime de "minus" et avait été exclu pour "violences physiques". Le second, qui l'avait insulté en le traitant de "sale juif", avait subi la même sanction pour "complicité de violences accompagnées de propos antisémite". Cette affaire avait donné lieu à une vive polémique l'hiver dernier. L'avocat de la jeune victime (11 ans), Me Charles Choucroy, s'est déclaré "très amer de constater que l'expression de sale juif ne constitue pas une faute suffisamment grave pour justifier une exclusion", dans une déclaration à l'AFP. |
| | Posté le 11-08-2004 à 15:00:48
| Les prix du pétrole poursuivent leur ascension infernale LONDRES (AFP), le 11-08-2004 Les prix du pétrole poursuivaient leur ascension mercredi matin après avoir franchi pour la première fois la barre des 45 dollars la veille, enflammés par les craintes sur l'approvisionnement alors que l'AIE a de nouveau souligné la situation très tendue du marché. Les investisseurs attendent désormais la publication dans l'après-midi des dernières estimations sur le niveau des stocks américains, déjà très maigres pour la saison, et toute mauvaise surprise pourrait faire bondir les cours à de nouveaux records, selon les spécialistes. Vers 10H00 GMT, le brut de référence américain pour livraison en septembre progressait de 17 cents à 44,69 dollars, après avoir inscrit un nouveau record la veille en séance à 45,04 dollars. Quant au Brent de la mer du Nord, il prenait 15 cents à 41,43 USD, non loin du sommet de 41,70 USD atteint lundi soir. "Le marché reste nerveux au sujet d'une éventuelle perturbation de la production, qui tourne pratiquement à plein gaz pour satisfaire la croissance de la demande la plus forte depuis deux décennies", soulignent les analystes de la maison de courtage Sudcen. Même constat pour Bruce Evers, analyste à la banque Investec. "Le marché est très, très serré et les prix du pétrole ne vont que dans une direction", le haut, remarque-t-il. "On a une demande exceptionnellement élevée et l'offre peine vraiment à suivre le rythme", explique-t-il. Dans son rapport mensuel publié mercredi, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a une nouvelle fois dépeint un tableau préoccupant du marché pétrolier. L'AIE a gardé inchangées ses prévisions de croissance de la demande à 2,5 millions de barils par jour en 2004 et 1,8 mbj en 2005, des estimations jugées trop sages par les analystes. Les capacités de production excédentaires de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'élevaient en juillet à 1,2 mbj, mais seuls 500.000 bj sont "utilisables" de façon durable, selon l'AIE. "L'inquiétude concerne le peu de capacités excédentaires durables qu'a l'Opep: moins de 600.000 barils par jour, c'est rien du tout!", commente Bruce Evers. On estime que des capacités de production sont durables quand elles peuvent être maintenues sur une période de 90 jours sans causer de dégâts, explique-t-il. Parmi les facteurs continuant d'alimenter la flambée des prix, les analystes citent entre autres les malheurs du géant pétrolier russe Ioukos, l'instabilité en Irak et l'approche d'un cyclone dans le golfe du Mexique. L'arrêt de la production de Ioukos, estimée à 1,7 mbj, est "entièrement réaliste", a déclaré mercredi à Moscou Sergueï Oganessian, chef de l'agence fédérale pour l'Energie, dépendante du ministère de l'Industrie et de l'Energie. "Si Ioukos arrête d'exporter, le marché serait en grande difficulté car les autres producteurs russes ne peuvent pas compenser une telle perte, les capacités de transport par oléoducs étant très limitées", explique Bruce Evers. Les investisseurs se focaliseront sur les chiffres des stocks américains attendus à 14H30 GMT. Les analystes de GNI-Man Financial tablent sur une baisse d'un million de barils (Mb) des stocks de brut et de 300.000 barils de ceux d'essence, mais anticipent une progression de 1,8 Mb des stocks de produits distillés. "Si les stocks de brut reculent davantage que le million prévu, les cours pourraient à nouveau décoller et voir de près le cap des 45 dollars", estime Paul Goodhew, opérateur à la maison de courtage GNI-Man Financial. "Quand de nombreux analystes (...) parlent d'un baril à 50 dollars, il est assez difficile d'enrayer la hausse des prix", explique-t-il. |
| | Posté le 11-08-2004 à 15:01:26
| Parution au JO des mesures pour la consommation et l'investissement PARIS (AFP), le 11-08-2004 La loi relative au soutien à la consommation et à l'investissement, qui comporte notamment des exonérations sur les droits de succession et une aide à l'emploi dans les hôtels, cafés et restaurants, est parue mercredi au Journal Officiel (JO). Cette loi, promulguée par le Président de la République Jacques Chirac, prévoit notamment une exonération totale des droits de succession dans la limite de 20.000 euros pour les dons en argent effectués entre le 1er juin 2004 et le 31 mai 2005 aux enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants majeurs ou, en l'absence de descendance directe, aux neveux et nièces. Les intérêts payés en 2004 et 2005 sur certains prêts à la consommation bénéficieront par ailleurs d'une réduction d'impôt de 25%, dans la limite annuelle de 600 euros. En outre, jusqu'à la fin de 2004, les bénéficiaires de certains dispositifs d'épargne salariale pourront retirer tout ou partie de leurs avoirs bloqués, dans la limite de 10.000 euros par personne. Le texte prévoit également une aide à l'emploi dans les hôtels, cafés et restaurants, en attendant le feu vert de la Commission de Bruxelles à une baisse de la TVA dans ce secteur, ainsi qu'une exonération de taxe professionnelle pour les investissements productifs, dans l'attente d'une réforme de cette taxe. Ces mesures avaient été annoncées début mai par le ministre des Finances Nicolas Sarkozy, puis intégrées dans un projet de loi qui a été définitivement adopté par le Parlement le 29 juillet dernier. |
| | Posté le 11-08-2004 à 15:02:15
| Japon : la justice libère la voie à la création du No1 mondial de la banque TOKYO (AFP), le 11-08-2004 La justice japonaise a levé mercredi une injonction qui avait eu pour effet de suspendre les négociations de fusion entre MTFG et UFJ, deuxième et quatrième banques nippones, libérant ainsi la voie à la création d'un nouveau numéro un mondial du secteur bancaire. La Haute Cour de Tokyo, qui se prononçait suite à un pourvoi de UFJ, a cassé un jugement rendu en appel qui confirmait l'arrêt provisoire, décrété en première instance le 27 juillet, des pourparlers de fusion entamés mi-juillet entre MTFG et UFJ, a-t-on appris de source judiciaire. La suspension avait été décidée par la justice qui avait estimé que UFJ était déjà "légalement lié" par un accord avec la troisième banque nippone, Sumitomo Mitsui Financial Group (SMFG), signé en mai, soit avant le lancement du projet de fusion. Cet accord conférait à SMFG les droits exclusifs de négociation pour le rachat à UFJ de sa filiale de fiducie, UFJ Trust Bank. C'est en vertu de cet accord que SMFG avait déposé plainte. La Haute Cour a cependant posé comme condition à la levée effective de l'injonction le paiement d'une caution totale par le groupe UFJ et ses filiales de 7,5 milliards de yens (60 M EUR). Cette somme, qui sera déposée sur un compte bloqué, est destinée à l'éventuelle compensation de SMFG au cas où ce dernier conteste en justice, et l'emporte, la fusion UFJ-MTFG, a expliqué un porte-parole de la Haute Cour. "Une fois que UFJ aura satisfait ces conditions, l'arrêt de ce jour (mercredi) prendra effet", a-t-il précisé. L'injonction de la justice n'empêchait pas directement la poursuite des négociations de fusion mais interdisait à UFJ d'y inclure la vente de sa filiale fiduciaire, ce qui a finalement eu pour effet de bloquer l'ensemble des pourparlers. Cette bataille judiciaire fait partie du bras de fer que se livrent MTFG et SMFG pour le contrôle d'UFJ. Tandis que MTFG semblait avoir partie gagnée, après avoir entamé des négociations formelles de mariage, SMFG a déposé une contre-offre auprès d'UFJ qui l'a dans un premier temps refusée. Sumitomo est cependant revenu à l'assaut une semaine plus tard, offrant une surenchère que UFJ avait indiquée lundi "étudier avec attention". Sumitomo s'est dit prêt à injecter 500 mds yens (3,7 mds d'euros) dans le capital d'UFJ. "Suite à la décision de la Haute Cour, nous avons l'intention de convenir d'un accord de principe sur la fusion avec UFJ le plus rapidement possible", a déclaré un porte-parole de MTFG, Susumu Niitsuma. Selon des sources proches du dossier, l'entente pourrait être atteinte dès la fin de cette semaine. Sumitomo ne semble cependant pas avoir dit son dernier mot. "Notre société croit que la consolidation entre notre groupe et le groupe UFJ est la meilleure option pour nos actionnaires, nos clients et nos employés et continuera à proposer des projets en vue d'atteindre cette consolidation", a indiqué SMFG dans un communiqué. "Nous allons fournir les capitaux nécessaires d'ici la fin septembre. Nous pouvons fournir plus de 500 mds yens", a répété SMFG dans un communiqué. SMFG a précisé qu'un mariage avec UFJ pourrait créer des effets de synergie évalués à "environ 200 mds yens" notamment grâce à l'élimination de doublons dans "quelque 200 succursales". "Nous estimons que nous pouvons créer le groupe bancaire le plus rentable du Japon avec un bénéfice net annuel de 1.000 mds yens", ajoute Sumitomo. Le Wall Street Journal, citant des sources anonymes, a affirmé lundi que Sumitomo s'apprêtait à lancer dès cette semaine une offre formelle de rachat de UFJ qui valoriserait la banque 20 à 30% au-dessus de sa capitalisation boursière. Une fusion UFJ-MTFG créerait un nouveau numéro un de la banque mondiale, fort de 189.000 milliards de yens d'actifs (1.397 mds EUR), et qui détrônerait le géant américain Citigroup. A la clôture de la Bourse de Tokyo, en hausse de 0,88%, MTFG gagnait 7%, UFJ 5% et SMFG 1,26%. |
| | Posté le 11-08-2004 à 15:03:01
| La venue de Bouteflika à Toulon suscite une polémique en France PARIS (AFP), le 10-08-2004 La présence du président algérien Abdelaziz Bouteflika aux commémorations du débarquement en Provence, le 15 août à Toulon, ressuscite les plaies toujours pas cicatrisées de la guerre d'Algérie, dans des polémiques au sein des milieux politiques et associatifs français. M. Bouteflika figure parmi la quinzaine de chefs d'Etat attendus pour l'anniversaire de ce débarquement, qui a commencé le 15 août 1944, dix semaines après celui de Normandie, et auquel ont participé des centaines de milliers de soldats de l'Armée d'Afrique, dont de très nombreux Algériens. Le gouvernement français attache un grand prix à la venue de M. Bouteflika, que le président Jacques Chirac avait été le premier à aller féliciter, le 15 avril dernier, pour sa réélection. Mais, plus de quarante ans après la fin de la guerre d'Algérie, qui a duré de 1954 à 1962 et dont les plaies sont loin d'être cicatrisées, la présence du chef d'Etat algérien a été critiquée par une pétition d'une soixantaine de députés de droite. Des associations de pied-noirs, de "harkis" et de leurs descendants ont également protesté. "Il est utile de préciser qu'aucune confusion n'est à faire entre cette page d'histoire écrite en commun en août 1944 et d'autres événements ultérieurs, aussi douloureux soient-ils", a tenu a déclaré le ministre délégué aux anciens combattants, Hamlaoui Mekachera, afin de dépassionner le débat. Un des principaux protestataires, le député de Paris Claude Goasguen, a estimé, qu'à défaut de lui "interdire" de venir, il faudrait demander à M. Bouteflika, "de revenir sur ses propos" concernant les harkis, qu'il avait qualifiés de "collaborateurs" en 2000. "Cette visite officielle représente une insulte à la mémoire de ceux qui sont tombés pour libérer la France et que M. Abdelaziz Bouteflika a toujours ignorés, voire bafoués", a estimé le groupe de députés de droite dans une lettre adressée au ministre des Affaires étrangères Michel Barnier. Cette intervention, jugée "importante" par le Quai d'Orsay, a entraîné une "concertation interministérielle". M. Barnier a répondu aux députés, mais le contenu de sa lettre ne sera pas rendu public avant qu'elle ne soit parvenue à ses destinataires, a indiqué mardi le ministère. Bernard Antony, chef de file des chrétiens d'extrême-droite membres du Front national, demande pour sa part : "Au nom de quelle aberration M. Bouteflika, qui reste un pur produit de la nomenklatura FLN, viendrait-il rendre hommage aux soldats, pieds-noirs et harkis qui ont contribué à la libération de la métropole?" "A propos du +devoir de mémoire+ soulevé par quelques parlementaires français en ce qui concerne le président Bouteflika", j'estime "que le temps est venu d'une véritable réconciliation entre Français", affirme de son côté Lucien Bitterlin, président de l'Association de solidarité franco-arabe créée en 1967 à l'initiative du général de Gaulle. Il rappelle que près de 200.000 Maghrébins ont "combattu pour la France et versé leur sang dans les campagnes d'Italie et d'Allemagne pour la libération de l'Europe". L'Association France-Algérie, qui regroupe des partisans de l'amitié franco-algérienne de toutes sensibilités politiques, s'insurge également contre les campagnes "anti-Bouteflika", "menées sur la base d'amalgame", et demande "aux Français, et notamment aux Français originaires d'Algérie de ne pas y céder". En Algérie, plusieurs quotidiens ont évoqué la pétition des députés UMP. "Jean-Marie Le Pen (dirigeant de l'extrême-droite) n'aurait pas trouvé mieux!... La réaction des quarante députés de droite est beaucoup plus l'expression des nostalgiques de l'Algérie à papa qui remettent sur le tapis la question des harkis, qui est du reste un problème franco-français", a notamment écrit El Watan. |
| | Posté le 11-08-2004 à 15:04:36
| "Dîner de travail" Raffarin-Sarkozy mercredi à Combloux (Haute-Savoie) PARIS (AFP), le 10-08-2004 Jean-Pierre Raffarin recevra mercredi soir le ministre des Finances Nicolas Sarkozy pour un "dîner de travail" à Combloux (Haute-Savoie), où il passe actuellement ses vacances, a-t-on appris mardi dans l'entourage du Premier ministre. Lundi soir, le chef du gouvernement a dîné avec son ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin, venu faire le point à Chamonix sur la sécurité des vacanciers en montagne en été. Fin juillet, le Premier ministre, tout en restant flou sur ses propres intentions concernant la succession d'Alain Juppé à la présidence de l'UMP, avait indiqué qu'il proposerait une "démarche d'union" avant le 15 septembre, date-butoir pour le dépôt des candidatures, via des discussions avec les ténors du parti et les candidats éventuels ou déclarés. |
| | Posté le 11-08-2004 à 15:05:14
| Sarkozy proposera des mesures contre les délocalisations dans le budget 2005 LE PYLA-SUR-MER (AFP), le 10-08-2004 Le ministre de l'Economie et des Finances, Nicolas Sarkozy, a affirmé mardi au Pyla-sur-Mer (Gironde) qu'il proposerait dans le budget de l'année 2005 "un certain nombre de mesures pour éviter les délocalisations". "Je proposerai dans le budget de l'année prochaine un certain nombre de mesures pour éviter les délocalisations, qui sont un grand sujet d'inquiétude pour les Français", a affirmé le ministre sans donner de détail. M. Sarkozy s'exprimait en marge d'un déjeuner avec le président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie, André Daguin, au Pyla-sur-Mer, près d'Arcachon, où le ministre passe ses vacances en famille. "Il ne faut pas que les délocalisations soient toujours dans le même sens", a poursuivi M. Sarkozy. "C'est à dire que les emplois quittent le territoire national". "Je ne suis pas contre les délocalisations, lorsqu'il s'agit de gagner des parts de marché", a-t-il expliqué. "Chacun comprend que si on veut vendre des voitures par exemple en Chine, il faut fabriquer aussi des voitures en Chine. Mais j'attire l'attention sur le fait que les délocalisations, pour faire du dumping social ou du dumping fiscal, doivent obéir à un certain nombre de règles et c'est ce que j'essaye de faire". En ce qui concerne la loi sur les 35 heures, M. Sarkozy a estimé qu'elle conduisait "à de la régression sociale, et non pas à une avancée sociale. C'est ce problème qu'il faut résoudre. Que ceux qui veulent travailler plus pour gagner plus puissent le faire", a-t-il conclu. |
| | Posté le 11-08-2004 à 15:05:49
| Irak: les Américains bombardent Najaf, les exportations de pétrole chutent BAGDAD (AFP), le 11-08-2004 Des hélicoptères américains ont bombardé mardi soir le centre de Najaf, après un appel aux habitants pour une évacuation de la zone lancé par l'armée américaine, alors que des menaces d'insurgés chiites dans le sud ont entraîné la chute des exportations de pétrole irakien. Des Humvees américains étaient passés mardi à Najaf pour demander par mégaphone à la population d'évacuer la zone des combats qui opposent depuis une semaine les miliciens du chef radical chiite Moqtada Sadr à l'armée américaine venue soutenir les policiers irakiens, selon un correspondant de l'AFP. Les Américains ont également demandé de déposer les armes et de quitter la ville sainte chiite, située à 130 kilomètres au sud de Bagdad. Des tirs d'artillerie, suivis de claquements de mitrailleuses lourdes, ont peu après commencé à retentir près du cimetière, âprement disputé par l'armée américaine et les miliciens. Des hélicoptères américains ont survolé le lieu des affrontements en tirant des missiles. L'Iran a démenti mardi toute implication dans les événements de Najaf. Téhéran a par ailleurs adressé au Premier ministre irakien Iyad Allaoui une invitation à se rendre en Iran. Deux quotidiens britanniques ont rapporté mercredi qu'au moins deux Britanniques d'origine irakienne avaient pris les armes à Najaf aux côtés des partisans de Sadr, et que d'autres étrangers avaient, comme eux, rejoint les rangs du jeune chef chiite. A Sadr City, quartier chiite rebelle de Bagdad, la situation était restée très tendue mardi après l'instauration d'un couvre-feu la veille. Le Conseil de sécurité nationale a en outre accusé mercredi les miliciens chiites d'avoir tué 14 personnes et blessé 67 en tirant plus de cents obus ces derniers jours sur des installations gouvernementales et des quartiers résidentiels à Bagdad. Selon lui, ces tirs auraient été effectués depuis Sadr City. Dans la province de Wassit, dans le centre-est du pays, quatre personnes ont été tuées mardi lors d'une attaque contre une patrouille ukrainienne, selon un porte-parole de la division multinationale déployée dans ce secteur. Dans le sud de l'Irak, la fermeture d'un oléoduc après des menaces d'attaques a provoqué une baisse de moitié des exportations de pétrole et causé des pertes quotidiennes de 30 millions de dollars, selon le gouvernement. La Compagnie de pétrole du Sud avait annoncé lundi avoir arrêté le pompage en raison de menaces proférées par des insurgés de s'attaquer aux installations pétrolières. A New York, pour la première fois mardi, le baril de pétrole brut a dépassé brièvement la barre des 45 dollars, en montant jusqu'à 45,04 dollars en raison des inquiétudes liées à la firme russe Ioukos et à l'Irak. Dans l'affaire des otages, les annonces de libérations et de nouveaux enlèvements se sont succédées. Le ministère libanais des Affaires étrangères a confirmé mardi soir la libération d'un camionneur enlevé en Irak, peu après avoir annoncé celle de deux autres Libanais, un camionneur et un industriel. Deux autres camionneurs libanais sont toujours aux mains de leurs ravisseurs. Deux Jordaniens ont été enlevés depuis lundi. Un homme d'affaires, Jamal Sadek al-Salaymeh, a été enlevé lundi à Bagdad par des inconnus qui demandent une rançon, a déclaré mardi son fils à l'AFP. Un second, Taha al-Maharmeh, a été enlevé au cours des dernières 24 heures, a affirmé dans la nuit de mardi à mercredi le ministère jordanien des Affaires étrangères. Le ministère iranien des affaires étrangères a déclaré quant à lui mardi que la situation était au point mort concernant le diplomate iranien Fereydoun Jahani, enlevé le 4 août en Irak. Les ravisseurs d'un chauffeur de camion turc enlevé jeudi ont affirmé mardi être prêts à le libérer dans les 24 heures si sa société affirmait publiquement qu'elle travaillait pour les forces américaines et qu'elle n'opèrerait plus en Irak. La Thaïlande a annoncé mardi qu'elle retirerait ses 450 soldats d'Irak fin août comme prévu et qu'elle avait déjà cessé pratiquement toutes ses activités dans le pays. Une première équipe de l'Otan, composée de quatre officiers, est arrivée en Irak pour préparer le terrain à une mission chargée d'entraîner la nouvelle armée irakienne. Aux Etats-Unis, le président George W. Bush a tenté de reprendre l'initiative sur le dossier de l'Irak qui l'handicape face à son adversaire John Kerry à moins de trois mois de l'élection présidentielle. Il a "remercié" mardi M. Kerry pour avoir indiqué qu'il voterait à nouveau aujourd'hui en faveur d'une intervention militaire en Irak. "Je veux remercier le sénateur Kerry pour clarifier cela", a ironisé M. Bush lors d'un meeting en Floride. "Près de trois ans après avoir voté pour la guerre en Irak, près de 240 jours après avoir changé de position et s'être présenté comme le candidat anti-guerre, mon adversaire a trouvé une nouvelle nuance: il est maintenant d'accord avec ma décision d'entrer en guerre contre l'Irak", a-t-il dit. |
| | Posté le 11-08-2004 à 15:06:33
| Attentats d'Istanbul: la police privilégie la piste kurde ISTANBUL (AFP), le 11-08-2004 La police turque semblait se pencher sur la piste kurde mercredi plutôt que sur celle d'Al-Qaïda, dans l'enquête sur les attentats contre des hôtels touristiques à Istanbul, qui ont fait mardi deux morts et 11 blessées, dont des touristes. Les attentats ont d'abord été revendiqués sur un site internet au nom des moudjahidine des Brigades Abou Hafs al-Masri, un groupe lié au réseau terroriste Al-Qaïda, qui a menacé de lancer d'autres attaques en Europe. Ils ont ensuite été revendiqués au nom d'un groupe kurde jusque là inconnu, les Faucons de la liberté du Kurdistan. La police n'a procédé pour l'instant à aucune interpellation. Contacté par l'AFP, un porte-parole de la sûreté d'Istanbul a seulement indiqué que "l'enquête se poursuit". Selon la presse, ces attentats comportent les caractéristiques d'attaques menées par des rebelles kurdes qui auraient voulu s'en prendre au tourisme turc, principale source de revenus du pays. Selon le journal Sabah, les détonateurs des bombes qui ont visé deux hôtels de Laleli et de Sultanahmet, situés à un peu plus d'un kilomètre l'un de l'autre, sur la rive européenne de la métropole, sont les mêmes que ceux saisis lors d'une opération policière menée dans la ville contre des membres de l'ex-Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatiste), rebaptisé Kongra-Gel. Le PKK a mené pendant 15 ans (1984-1999) une campagne meurtrière pour l'autonomie du sud-est de la Turquie, à majorité kurde. Les séparatistes kurdes, qui ont mis fin début juin à un cessez-le-feu unilatéral et multiplié depuis lors les attaques dans le sud-est, ont appelé les touristes à ne pas venir en Turquie. Sabah et le journal à gros tirage Hurriyet affirment par ailleurs que l'un des dirigeants militaires du Kongra-Gel, Murat Karayilan, actuellement réfugié dans le nord de l'Irak avec plusieurs milliers de militants, aurait donné l'ordre de lancer des attentats dans les grandes villes de Turquie, dont Istanbul. Quatre suspects kurdes sont recherchés dans le cadre de l'enquête sur les attentats de mardi, selon Sabah. Le Kongra-Gel, sapé par une lutte de pouvoir interne depuis l'arrestation du chef du PKK Abdullah Ocalan en 1999, tenterait de redorer son image avant le vingtième anniversaire, le 15 août, du lancement de ses attaques en Turquie, selon les analystes, cités par la presse. Les séparatistes kurdes s'étaient déjà attaqués, en 1993 et 1994 notamment, à des étrangers à Istanbul et dans des stations balnéaires, tuant quatre touristes étrangers. Istanbul avait été durement frappée en novembre par des attentats revendiqués par Al-Qaïda. 63 personnes avaient été tuées et des centaines d'autres blessées dans deux séries d'attentats à la voiture piégée contre des synagogues, le consulat britannique et la banque britannique HSBC. Mardi, avant même la revendication du groupe kurde, rapportée par une agence pro-kurde basée en Allemagne, les autorités turques évoquaient une responsabilité kurde dans les attentats de la nuit précédente. La police n'exclut aucune piste, y compris la piste kurde, avait ainsi affirmé le ministre de l'Intérieur, Abdulkadir Aksu. Par ailleurs, deux bombes ont explosé dans la nuit de lundi à mardi dans un complexe gazier d'un quartier industriel d'Istanbul, faisant des dégâts, mais sans provoquer l'explosion catastrophique visiblement escomptée. Les autorités ont affirmé ne pas savoir si cette attaque était liée aux attentats contre les hôtels du centre d'Istanbul, qui ont tué un Turc et un touriste iranien et blessé 11 personnes, dont quatre touristes espagnols et deux Néerlandais. Les attentats contre les hôtels ont été précédés par un appel téléphonique anonyme avertissant au moins un des établissements de l'attaque, ce qui, pour certains journaux, renforce la piste kurde, les islamistes n'ayant pas recours à ce genre de pratique. |
| | Posté le 11-08-2004 à 15:07:14
| George W. Bush nomme Porter Goss directeur d'une CIA en crise WASHINGTON (AFP), le 11-08-2004 Le président américain George W. Bush a nommé mardi Porter Goss nouveau directeur de la CIA, les services de renseignement américains, en crise pour ne pas avoir prévu les attentats du 11 septembre 2001 et affirmé que Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive. "Il est l'homme qu'il faut pour diriger ces services importants dans une période critique pour notre pays", a souligné M. Bush lors d'une intervention à la Maison Blanche, en ajoutant que M. Goss "connaissait la CIA de fond en comble" pour en avoir été lui-même agent. "Il s'est bâti une réputation de réformateur. Il va réformer l'agence centrale de renseignement", a-t-il souligné. Porter Goss, 65 ans, est actuellement représentant républicain, le parti présidentiel, de la Floride (sud-est) et président de la commission du renseignement de la Chambre basse américaine. La Floride, où M. Bush s'est rendu mardi pour des meetings électoraux, est l'un des Etats les plus disputés pour la présidentielle de novembre qui oppose le président sortant au sénateur démocrate du Massachusetts (nord-est) John Kerry. Les deux hommes sont actuellement au coude à coude dans les sondages. M. Bush s'était appuyé sur les affirmations de la CIA concernant la présence d'armes de destruction massive en Irak pour lancer une guerre contre ce pays en mars 2003. Aucune ADM n'a toutefois été trouvée en Irak et les quelque 135.000 soldats américains déployés dans ce pays sont confrontées à une guérilla qui a coûté la vie à près de 1.000 d'entre eux depuis le début du conflit. George Tenet, le précédent directeur de l'agence, avait démissionné en juin dernier, officiellement pour raisons personnelles. Il avait été nommé par Bill Clinton, le prédécesseur démocrate de George W. Bush. M. Tenet avait notamment affirmé à M. Bush que la présence d'ADM en Irak ne faisait "aucun doute". La nomination de M. Goss doit encore être confirmée par le Sénat américain qui va le convoquer pour des auditions dès la reprise de ses travaux début septembre. Le président républicain sortant a choisi de ne pas attendre d'être éventuellement réélu en novembre pour procéder au remplacement du directeur de la CIA, dirigée depuis la démission de George Tenet par son directeur-adjoint John McLaughlin. M. Kerry pour sa part s'est abstenu de porter un jugement sur le choix de M. Goss, en prônant un examen rapide de sa nomination au Sénat. Mais il a relevé que la priorité restait la création du poste de super-patron du renseignement américain. L'audition de M. Goss va donner à nouveau l'occasion à l'opposition démocrate de dénoncer l'attitude de l'administration Bush avant les attentats de septembre 2001, commis par l'organisation terroriste Al-Qaïda, qui ont fait quelque 3.000 morts à New York et Washington. "Son expérience au Congrès lui servira à la CIA car il est respecté des deux côtés de la scène politique et car il comprend l'importance du rôle que le Congrès doit jouer pour améliorer les capacités de renseignement de notre pays", a souligné mardi M. Bush. "L'essence de nos capacités en matière de renseignement sont les gens", a souligné M. Goss mardi. L'un des principaux reproches adressés à la CIA est sa trop grande confiance placée ces dernières années dans la surveillance électronique au détriment de l'infiltration sur le terrain des organisations hostiles aux Etats-Unis. La Commission d'enquête indépendante du Congrès sur les attentats du 11 septembre avait notamment recommandé dans son rapport publié fin juillet la nomination d'un directeur national du renseignement américain. M. Bush a appuyé cette recommandation mais a souligné que cette fonction ne remplacerait pas celle de directeur de la CIA. |
| | Posté le 12-08-2004 à 16:39:37
| Profanation d'un cimetière juif à Lyon: à la recherche de "Phineas" LYON (AFP), le 11-08-2004 La profanation lundi du cimetière juif de Lyon apparaît comme l'oeuvre d'un seul homme, qui a signé son forfait "Phineas", du nom d'un mouvement néo-nazi connu aux Etats-Unis pour sa violence raciste, a indiqué mercredi le procureur de la République Xavier Richaud. L'inscription Phineas, du nom d'un personnage biblique à la justice expéditive face à ceux qui incitaient à la débauche du peuple juif, figure sur des tombes profanées. "C'est la première fois qu'elle apparaît à Lyon et même en France, ce qui fait que l'on travaille en aveugle, mais on fait beaucoup de recoupements", a expliqué le magistrat à l'AFP. "Je garde la conviction qu'il s'agit d'une seule personne à partir des visions de caméra où nous voyons un individu rentrer par dessus le mur du cimetière près de l'endroit le plus maculé", a-t-il précisé. Il a estimé possible qu'une personne seule puisse maculer 60 tombes en une heure, une heure et demie. "Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu d'autres rentrées ailleurs mais, à travers nos constatations, nous en tirons pour l'instant la conclusion... d'un seul profanateur", a-t-il assuré. Sur le plan matériel, les enquêteurs disposent aussi d'une hachette retrouvée dans le cimetière et qui pourrait y avoir été laissée par "Phineas", par oubli ou provocation. "Nous essayons de comprendre s'il y a un lien entre la récente agression d'un homme originaire du Maghreb à Villeurbanne par un inconnu qui l'a blessé avec une hachette. Il a plus tard revendiqué l'agression par téléphone au nom de Phineas", a poursuivi M. Richaud. La déposition de l'homme agressé n'a pas permis d'affiner le portrait de son assaillant. La silhouette de l'homme - peut être l'agresseur de Villeurbanne - qui a enjambé lundi vers 20H00 le mur du cimetière, filmée par une caméra depuis un bâtiment mitoyen de la Banque de France, ne permettrait pas de le reconnaître. "Cet élément est assez difficile à distinguer et à exploiter", selon le procureur. Le fait qu'il puisse s'agir du même individu est une construction intellectuelle mais il faut l'étayer avec des moyens matériels. Des analyses ADN de la hachette retrouvée sont en cours pour tenter de déterminer si elle a un lien avec l'agression, mais les résultats ne seront pas connus avant vendredi, selon M. Richaud. Qualifiés par un enquêteur de "Pieds Nickelés", les deux jeunes gens interpellés après avoir été repérés lundi soir près du cimetière font l'objet d'une information judiciaire pour "vol par effraction en réunion avec récidive", a-t-on appris de source judiciaire. "Leur mise en détention a été demandée", a-t-on précisé. Ils avaient été aperçus près du cimetière vers 20H00 alors qu'ils venaient d'y cacher leur butin, puis interpellés vers minuit, alors qu'ils tentaient de le récupérer, ignorant tout de la profanation survenue dans l'intervalle. Plusieurs centaines de personnes, un millier selon un responsable de la communauté juive de Lyon, se sont rassemblées mercredi après-midi au cimetière, en présence du préfet de région, Jean-Pierre Lacroix, d'élus et de représentants des principales confessions. Marcel Dreyfuss, le président du consistoire, a pris la parole pour dénoncer "la banalisation" des profanations. Il a regretté que les coupables soient "rarement trouvés", malgré l'action des pouvoirs publics "auxquels on ne peut rien reprocher". |
| | Posté le 12-08-2004 à 16:40:18
| Jura: deux adolescentes interpellées après la profanation d'un cimetière LONS-LE-SAUNIER (AFP), le 11-08-2004 Deux jeunes filles âgées de 15 et 18 ans ont été interpellées mardi dans le cadre d'une enquête ouverte sur la profanation du cimetière communal de Parcey, près de Dole (Jura), a-t-on appris mercredi auprès des gendarmes. Les deux jeunes filles, qui faisaient du camping dans la région, ont déclaré qu'elles étaient "anti-Christ" aux enquêteurs qui les interrogeaient sur les dégradations commises dimanche dernier. Selon les constatations effectuées par les gendarmes, deux grands crucifix placés sur les tombes du cimetière communal ont été brisés, une vingtaine d'autres retournés et une croix en bois replantée à l'envers. Les deux jeunes filles sont également suspectées d'avoir déplacé de nombreux pots de fleurs et d'avoir volé un angelot, et de s'être ensuite rendues à l'église du village où elles auraient brisé la tête d'une statuette et maculé une autre de feutre noir. Elles devraient être déférées au parquet de Dole. Le préfet du Jura s'était rendu sur place dès dimanche soir, a-t-on encore appris auprès des gendarmes. Par ailleurs, deux jeunes majeurs de 18 et 21 ans ont été interpellés lundi dans la même région pour des inscriptions d'inspiration satanique dans une chapelle et une église d'Arbois (Jura), a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie et du parquet de Dole. Les deux jeunes gens, originaires de la région, sont soupçonnés d'avoir inscrit des "insultes obscènes" à l'encontre des chrétiens, ainsi que des croix à l'envers, la semaine dernière sur les façades et sur des statues à l'intérieur de l'église Saint-Just d'Arbois. On leur reproche également de s'être livrés à des dégradations similaires dans une chapelle de la même localité, le 20 juillet. Les deux hommes ont été remis en liberté mardi et seront jugés à la fin du mois devant le tribunal correctionnel de Dole pour "dégradations aggravées à caractère satanique". |
| | Posté le 12-08-2004 à 16:40:51
| L'ex-Comilog devrait devenir un centre de transformation de poisson BOULOGNE-SUR-MER (AFP), le 12-08-2004 L'ancienne usine de ferromanganèse Comilog (groupe Eramet) à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) devrait devenir un site de transformation de poisson créant plusieurs centaines d'emplois, a annoncé jeudi la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) du port. "En terme d'emplois, ce site devrait permettre d'en créer très largement plus que les 350 de la Comilog, plus du double ou du triple", a déclaré à l'AFP Francis Leroy, président de la CCI de Boulogne-sur-Mer côte d'Opale. Ce projet, dont l'annonce officielle pourrait intervenir en septembre, à l'issue d'une étude technique de la Direction régionale de l'industrie et de la recherche (Drire), selon M. Leroy, prévoit de faire de l'ancien site un pôle de transformation du poisson de 40 hectares. Le port de Boulogne-sur-Mer est le premier port européen en terme de transformation de produits de la mer (300.000 tonnes par an) mais la Capecure, zone portuaire où sont traités actuellement ces produits, est "saturée" en terme d'espace, selon M. Leroy. Une autre partie de l'ancien site de la Comilog pourrait être affectée à l'installation de passerelles de fret roulier destinées à l'acheminement de poisson en provenance de Norvège, selon le président de la CCI. Aucun calendrier précis n'a toutefois encore été établi et M. Leroy s'est refusé à avancer un budget d'investissement précis. L'activité de la Comilog avait été arrêtée fin novembre 2003. |
| | Posté le 12-08-2004 à 16:41:30
| Les prix du pétrole dopés par un cocktail d'incertitudes, malgré l'Opep LONDRES (AFP), le 12-08-2004 Malgré les assurances de l'Opep, les prix du pétrole restaient suspendus à des niveaux records jeudi matin en raison d'un cocktail d'incertitudes concernant l'approvisionnement, corsé par la maigreur des stocks et la vigueur de la demande. Les mésaventures de Ioukos, l'instabilité en Irak, un ouragan dans le Golfe du Mexique et le référendum au Venezuela dimanche sur l'éviction du président Hugo Chavez, sont parmi les plus gros risques planant sur la production mondiale, selon les analystes. Le Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a atteint la barre symbolique des 42 dollars le baril à Londres, dépassant son précédent record établi lundi à 41,70 dollars. Il progressait de 33 cents à 41,90 USD vers 10H30 GMT. Quant au baril de brut de référence américain, il grappillait 11 cents à 44,91 USD lors des échanges électroniques, non loin de la barre des 45 dollars franchie mardi. "Le marché est très robuste. Toutes les nouvelles sur le plan fondamental pointent vers une hausse des cours, et l'aspect technique soutient également les cours", remarque Paul Goodhew, opérateur à la maison de courtage GNI-Man Financial. La bonne volonté affichée ces derniers jours par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et notamment l'Arabie saoudite, n'a provoqué qu'un court répit dans la flambée des prix. Le ministre saoudien du Pétrole Ali Al-Nouaïmi avait affirmé mercredi que son pays était prêt à augmenter "immédiatement" sa production de 1,3 million de barils par jour (mbj), pour empêcher une pénurie et des prix trop élevés. "Il est vrai que certains pays ont besoin de temps pour accroître leur production, mais certains pays peuvent aussi être prêts bientôt, comme l'Arabie saoudite", répétait jeudi matin le président du cartel, l'Indonésien Purnomo Yusgiantoro. "Le marché est sceptique", explique Paul Goodhew. L'Arabie peut peut-être accroître sa production de 9,3 à 10,6 mbj, "mais la question est quand le pourra-t-elle et plus important encore, que se passera-t-il après?", se demande ce courtier. "Si les Saoudiens augmentent leur production et les prix restent fermes malgré tout, que restera-t-il ? Il n'y a pas d'autres capacités de production" hormis celles de l'Arabie, poursuit-il. "Donc, la marge de repli des cours est assez limitée actuellement, d'un dollar maximum, tandis que la marge de hausse est de deux ou trois dollars", souligne cet opérateur. Selon les analystes de la maison de courtage Sucden, "les niveaux records atteints cette semaine s'expliquent par les inquiétudes sur le fait que l'approvisionnement est serré, comme le montrent la suspension de la production dans le Sud de l'Irak et la tempête tropicale menaçant la production dans le Golfe du Mexique aux Etats-Unis", de même que les problèmes du géant pétrolier russe Ioukos. "La nervosité envers une perturbation de la production est d'autant plus grande que la capacité excédentaire de production de l'Opep s'est effondrée et que la demande mondiale s'est accrue", soulignent ces experts. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), l'Opep dispose d'une capacité de production excédentaire de 1,2 mbj, mais seuls 500.000 bj sont "utilisables" de façon durable, sans causer de dégâts. En outre, les stocks de brut et d'essence ont chuté bien davantage que les analystes le prévoyaient la semaine dernière aux Etats-Unis. Autre facteur soutenant les cours, le risque de troubles au Venezuela à l'occasion du référendum prévu dimanche. "Personne ne voudra être à court de pétrole ce week-end, parce que la dernière fois qu'il y avait eu des problèmes au Venezuela, la production avait été arrêtée pendant deux mois", note Paul Goodhew. |
| | Posté le 12-08-2004 à 16:42:08
| Japon: Accord de principe pour la création du numéro un mondial de la banque TOKYO (AFP), le 12-08-2004 Les deuxième et quatrième banques japonaises, MTFG et UFJ, ont annoncé jeudi avoir convenu d'un accord de principe sur leur mariage d'ici le 1er octobre 2005, appelé à créer un nouveau numéro un mondial du secteur. "Mitsubishi Tokyo Financial Group (MTFG) et UFJ Group se sont donné pour but de fonder un groupe financier international et polyvalent", ont fait savoir les établissements lors d'une conférence de presse commune. La nouvelle entité, baptisée Mitsubishi UFJ Group, serait forte de 188.000 milliards de yens d'actifs (1.380 milliards de dollars), détrônant le géant américain Citigroup, et regrouperait près de 78.000 employés dans le monde, selon les banques. Les conditions financières de l'accord n'ont pas été précisées, mais MTFG avait indiqué mercredi soir être prêt à injecter jusqu'à 700 milliards de yens (5,15 milliards d'euros) dans UFJ. L'annonce des deux établissements fait suite à une décision de la Haute Cour de Tokyo, mercredi, qui a levé une injonction gelant les négociations de fusion entre les deux banques, lancées à la mi-juillet. Les épousailles interviennent après un mois de soubresauts judiciaires, de contre-offre et de surenchère qui ont opposé MTFG et sa grande rivale, Sumitomo Mitsui Financial Group (SMFG), troisième banque nippone qui conteste la fusion en justice et a déposé une contre-offre auprès de UFJ, restée jusqu'à présent lettre morte. La bataille n'est cependant pas terminée. Interrogé sur son attitude face à une éventuelle nouvelle offre de SMFG, le président d'UFJ, Ryosuke Tamakoshi, a indiqué qu'il "l'étudierait". La fusion UFJ-MTFG est largement perçue comme un rachat-sauvetage d'UFJ. L'adossement de MTFG, une des banques nippones les plus rentables, devrait aider UFJ à atteindre le but ambitieux que lui a fixé le gouvernement nippon : réduire des deux tiers, d'ici neuf mois, ses 4.620 milliards de yens (30 milliards d'euros) de créances douteuses. Cette somme astronomique est la plus élevée des "méga-banques" nippones (les quatre premières). Ce mariage marque l'aboutissement de la consolidation du secteur bancaire nippon, plongé depuis des années dans un ambitieux programme d'assainissement. Le nombre des "méga-banques" nippones est ainsi passé d'une douzaine lors de l'éclatement de la bulle financière au début des années 1990 à trois si l'on prend en compte la nouvelle entité UFJ-MTFG. La fusion démontre que "le système financier japonais est entré dans une nouvelle phase : il s'est stabilisé et il cherche dorénavant à accroître sa rentabilité", estime Yoshinobu Yamada, analyste chez Merrill Lynch. Le nouveau mammouth nippon, UFJ-MTFG, volerait la place de leader des banques japonaises à Mizuho Financial Group, actuel numéro un avec près de 138.000 milliards yens, et distancerait très largement son plus grand rival, SMFG, qui resterait troisième, mais loin derrière avec 102.000 milliards de yens d'actifs à la fin mars 2004. |
| | Posté le 12-08-2004 à 16:42:54
| La croissance française redémarre plus rapidement que prévu PARIS (AFP), le 12-08-2004 L'économie française semble avoir définitivement tourné la page de l'"année noire" de 2003 et se dirige, sauf choc imprévu, vers une croissance de l'ordre de 2,5% en 2004, selon l'Insee, en dépit d'un chômage toujours fort et sous la menace de la hausse du prix du pétrole. L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a revu jeudi à la hausse ses prévisions de croissance au second trimestre 2004, loin de la "croissance sans éclat" qu'elle anticipait au printemps dernier. Le produit intérieur brut (PIB) de la France, c'est-à-dire la richesse produite sur son territoire, devrait ainsi augmenter de 0,8% à 0,9%, contre 0,5% prévus jusqu'ici par l'institut. L'acquis de croissance - la croissance annuelle qui serait enregistrée avec une évolution nulle du PIB au second semestre de l'année - est désormais de 2,2%, selon l'Insee. Conséquence, "sauf inversion de la conjoncture au second semestre, qui a peu de chance de se produire, la croissance française en 2004 devrait être supérieure" aux 2,3% prévus jusqu'ici, a indiqué à l'AFP Guillaume Mordant, responsable de la division des comptes trimestriels de l'institut. "On a le sentiment qu'on a allumé le moteur de l'investissement des entreprises", l'un des trois piliers de la croissance telle qu'elle est calculée par l'Insee, avec les exportations et la consommation des ménages, a souligné M. Mordant pour expliquer cette accélération. "Cette accélération de l'investissement conforte la croissance, et s'ajoute à une consommation des ménages toujours dynamique, surtout dans les produits manufacturés", a-t-il ajouté. Faut-il y voir un "effet Sarkozy", qui aurait renforcé la confiance des agents économiques (ménages, entreprises) par son omniprésence politique et médiatique ? Le ministre de l'Economie et des Finances, Nicolas Sarkozy, n'en doute pas : dans un communiqué diffusé peu après la publication des estimations de l'Insee, il s'est "félicité de ces chiffres" qui "montrent que la politique de soutien à la consommation et à l'investissement engagée par le gouvernement porte ses fruits". "L'activité du ministre peut jouer pour redonner de la confiance. Mais cela n'explique pas tout. Au second trimestre, on a par exemple observé un rebond des ventes de télévision, sans doute dans la perspective du championnat d'Europe de football et des jeux Olympiques", tempère-t-on à l'Insee. La loi de soutien à la consommation et à l'investissement de M. Sarkozy, qui comporte notamment des exonérations sur les droits de succession, une aide à l'emploi dans les hôtels, cafés et restaurants, et au déblocage de l'épargne salariale, est officiellement entrée en vigueur mercredi. Plusieurs économistes ont salué cette révision à la hausse, en soulignant le rôle moteur de la consommation des ménages qui devrait, selon eux, permettre à la France d'atteindre une croissance de 2,5% en 2004. Mais d'autres soulignent l'inquiétude persistante des ménages face à un chômage qui devrait, selon l'Insee, se maintenir aux alentours des 10% (9,9% en fin d'année). Le prix du pétrole, qui s'est envolé ces derniers jours aux alentours de 45 dollars le baril, pourrait également peser, mais de façon modérée : fin juin, l'Insee calculait qu'un baril durablement à 40 dollars affecterait la croissance française de 0,12 point, et de 0,24 point à 50 dollars. |
| | Posté le 12-08-2004 à 16:43:28
| Fort de la croissance, Nicolas Sarkozy savoure cette "excellente nouvelle" PALAVAS-LES-FLOTS (AFP), le 12-08-2004 Fort du retour confirmé de la croissance, le ministre de l'Economie et des Finances, Nicolas Sarkozy, a profité jeudi de cette "excellente nouvelle" en s'offrant un bain de foule lors d'une visite estivale dans l'Hérault. Le passage du ministre dans la station balnéaire de Palavas-les-Flots (Hérault), où une banderole officielle salue son arrivée, n'est pas passé inaperçu dans ce temple historique des congés-payés. Les mocassins dans le sable, Nicolas Sarkozy arpente la plage et les terrasses de restaurants, lançant à la cantonnade ses voeux de "bonnes vacances" aux touristes étonnés. But officiel du déplacement, la rencontre avec les agents de la répression des fraudes se déroule au pas de course, le temps de vérifier l'installation sanitaire d'un glacier ou les étals d'un marchand de fruits. Un peu plus tôt dans la matinée, le ministre avait observé le travail des douaniers au péage autoroutier de Saint-Jean-de-Védas, près de Montpellier. "Vous avez vu. L'économie repart!", affirme-t-il à un chauffeur routier, en se félicitant d'avoir "la meilleure croissance des pays de la zone euro". Au centre des douanes de Sète, Nicolas Sarkozy s'attarde aussi devant les contrefaçons saisies. "Il faut que le consommateur sache qu'en achetant un produit contrefait, ce sont des emplois français qu'il est en train de détruire", professe-t-il avec gravité, en contemplant les lunettes de soleil, sacs de luxe, téléphones portables et même des maillots de l'équipe de France de football qui lui donnent l'occasion de regretter la retraite annoncée de Zinédine Zidane. Interrompu dans sa tournée par des arboriculteurs inquiets de la crise des fruits et légumes, le ministre promet aussi une réunion avec les distributeurs avant la fin de la semaine pour tenter de garantir un prix minimum aux petits producteurs "dont notre agriculture a besoin". Mais les bains de foule reprennent, là encore, le dessus, comme à la gare maritime où, le ministre, officiellement venu assister au contrôle d'un navire, est assailli par les passagers d'un ferry marocain qui se bousculent pour être photographiés en sa compagnie. Difficile, dans ces conditions, de ne pas évoquer la présidence de l'UMP. D'ailleurs Nicolas Sarkozy avoue en avoir parlé "en confiance et en ami" avec le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, avant de lâcher, sur ses intentions personnelles : "Réponse à la fin du mois d'août". Sur ses talons, Jacques Blanc, l'ancien président UMP de la région Languedoc-Roussillon, emporté par la vague rose en mars, ne doute pas d'avoir trouvé un "vrai chef de la majorité". "Nous allons faire une action pour convaincre Jacques Chirac que Nicolas puisse être à la fois président de l'UMP tout en restant au gouvernement. On ne peut pas se passer d'un homme d'une telle qualité", souffle-t-il, alors que le ministre achève sa visite par un dernier plébiscite dans un camping, où l'attend un déjeuner avec les militants. |
| | Posté le 12-08-2004 à 16:44:14
| Racisme: Huchon prêt à financer "un grand programme pédagogique" PARIS (AFP), le 12-08-2004 Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France, s'est dit "choqué" par la décision de réintégrer deux agresseurs d'un élève juif du lycée Montaigne à Paris et prêt à ce que la région finance "un grand programme pédagogique" contre le racisme et l'antisémitisme. Invité de France 2, Jean-Paul Huchon a estimé que cette décision de la cour administrative d'appel de Paris "va peser sur le climat entre les communautés". "C'est un acte grave, symboliquement grave pour la communauté juive et pour toutes les communautés qui sont en France", a-t-il dit. La région IDF "est prête à financer un grand programme pédagogique sur le racisme, l'antisémitisme et d'une manière générale la vie ensemble", a ajouté M. Huchon. "Il suffit que le ministre de l'Education nationale le veuille et le décide. Nous serons à ses côtés". "Nous sommes prêts à aider à financer toutes ces opération pour faire connaître la Shoah, mais aussi les exactions contre la communauté musulmane et les attaques contre la religion ici ou là et permettre à chacun de vivre sa foi d'une manière qui soit républicaine", a-t-il déclaré. Jean-Paul Huchon a souhaité que l'Ile-de-France "donne l'exemple" car c'est "une des régions où le problème se pose le plus radicalement". Deux élèves renvoyés l'hiver dernier du lycée Montaigne, dont l'un pour antisémitisme, ont vu confirmé en appel mercredi leur droit de réintégrer l'établissement parisien. La cour administrative d'appel de Paris a en effet rejeté l'appel de l'Education nationale contre un jugement du tribunal administratif du 1er juin qui avait annulé l'exclusion, décidée par le conseil de discipline de ce lycée parisien du VIe arrondissement, le 17 décembre 2003. |
| | Posté le 12-08-2004 à 16:44:48
| Raffarin et Sarkozy ont parlé économie et politique à Combloux SAINT-JEAN-DE-VÉDAS (AFP), le 12-08-2004 Le ministre de l'Economie Nicolas Sarkozy a indiqué jeudi à Saint-Jean-de-Védas (Hérault) avoir évoqué des sujets économiques, tels que la préparation du budget, et politiques, au cours d'un dîner la veille à Combloux (Haute-Savoie) avec le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. "C'était un moment très agréable. Nous avons parlé longuement de la préparation du budget", a déclaré M. Sarkozy à la presse. "Nous avons évoqué aussi des sujets très importants comme les allègements de charges sociales, le pouvoir d'achat, les mesures de lutte contre la délocalisation des entreprises quand elles ont pour seule fonction le dumping social", a-t-il ajouté. Le Premier ministre et son ministre des Finances avaient eu auparavant une réunion de travail à la mairie de Combloux, une localité où le Premier ministre passe ses vacances. Celle-ci s'est terminée peu après 20H00. Ils ont ensuite dîné ensemble, accompagnés de leurs épouses, dans un chalet, selon l'entourage de M. Sarkozy. "Bien sûr, nous avons parlé de politique entre amis et en confiance. Nous avons la même volonté de trouver les meilleures solutions", a commenté M. Sarkozy, en tournée estivale dans l'Hérault où il a rencontré notamment des personnels des douanes. Interrogé sur la présidence de l'UMP, M. Sarkozy a seulement répété: "Réponse à la fin du mois d'août". |
| | Posté le 12-08-2004 à 16:47:04
| 165 personnes tuées, près de 600 blessées en Irak depuis mercredi BAGDAD (AFP), le 12-08-2004 165 personnes ont été tuées et près de 600 ont été blessées dans des affrontements survenus au cours des dernières 24 heures en Irak, principalement à Kout (centre) et à Sadr City, un quartier chiite de Bagdad, a annoncé jeudi le ministère de la Santé irakien. 75 personnes ont notamment péri et 148 ont été blessées dans des raids américains à Kout (180 km au sud-est de Bagdad), tandis que 44 personnes ont été tuées et 164 blessées dans des affrontements dans le quartier déshérité de Sadr City, selon ce bilan du ministère de la Santé qui inclut des civils et des combattants. Dans la ville sainte de Najaf (centre), théâtre depuis plus d'une semaine de violents combats entre les forces américaines et les partisans du chef radical chiite Moqtada Sadr, 25 personnes ont été tuées, selon la même source. Les combats ont également fait 14 morts à Amara (sud), et sept à Diwaniya, une ville chiite située à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Najaf, a ajouté le ministère. Les troupes américaines et les forces de sécurité irakiennes ont bloqué jeudi toutes les voies menant au mausolée de l'imam Ali, dans la vieille ville de Najaf, a constaté un correspondant de l'AFP. Un vice-gouverneur, Jawdat Kadam Najem al-Kouraichi, a annoncé sa démission pour protester contre les "opérations terroristes américaines" dans cette ville sainte chiite du centre de l'Irak. Les locaux du mouvement de M. Sadr à Kout ont été touchés par un raid, selon un de ses partisans, cheikh Mohammed Yihya qui a précisé que personne ne se trouvait au bureau au moment des raids. Mercredi, deux gardes nationaux irakiens avaient été tués dans des combats qui avaient éclaté à Kout lorsque les miliciens ont bloqué des rues de la ville et investi le bâtiment du gouverneur de la province de Wassit (centre-est). Des miliciens avaient également attaqué mercredi la mairie de Kout. Le gouverneur a reçu des menaces de mort de la part de l'Armée du Mehdi pour avoir rejeté leurs exigences concernant la sécession de leur province, pour qu'elle ne dépende plus du gouvernement intérimaire irakien à Bagdad, selon un porte-parole du gouverneur, Majid Hamid. Mercredi, Moqtada Sadr a appelé ses partisans à continuer le combat même s'il était fait prisonnier ou "tombait en martyr". Des combats ont eu lieu également à Kout, Amara, Diwaniyah, Nassiriyah et Bassorah ainsi que dans le quartier chiite de Sadr City à Bagdad. Deux Marines américains ont été tués lorsque l'hélicoptère qui les transportait s'est écrasé mercredi soir dans la province d'Al-Anbar, à l'ouest de Bagdad, a annoncé jeudi l'armée américaine. "Aucun tir ennemi n'a été observé à proximité de l'appareil", selon un communiqué de l'armée. Par ailleurs, un site internet islamiste a diffusé mercredi une vidéo, dont l'authenticité n'a pas été confirmée, montrant "un Américain, agent membre de la CIA (agence centrale du renseignement) en train d'être décapité par un groupe de moudjahidine en Irak". Mais selon à responsable américain à Washington, l'homme décapité montré dans la vidéo n'est pas un agent de la CIA. Il a précisé que les services de renseignement américains cherchaient désormais à établir l'identité du "malheureux qui est tué" selon les images montrées dans cette bande. |
| | Posté le 12-08-2004 à 16:47:37
| La liste des membres de la Commission européenne présentée par Barroso jeudi BRUXELLES (AFP), le 12-08-2004 Le futur président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, tiendra une conférence de presse à Bruxelles ce jeudi à 15h00 (13h00 GMT), a annoncé la Commission européenne. Bruxelles a confirmé officiellement la présentation à 15h00 (13h00 GMT) jeudi de la répartition des portefeuilles dans la future Commission européenne par son président-désigné. "M. Barroso a beaucoup travaillé ces derniers jours et il a maintenant achevé la travail sur la composition de son équipe. Il viendra pour annoncer la composition complète de la nouvelle Commission", a indiqué à la presse Stefaan de Rynck, un des porte-parole de la Commission. La nouvelle Commission européenne de 25 membres, qui comprendra outre le président 24 commissaires, un par pays membre, entrera en fonction le 1er novembre prochain. L'ancien Premier ministre portugais, qui entrera en fonction à Bruxelles le 1er novembre prochain, était revenu en début de semaine dans la capitale belge pour poursuivre ses consultations. Initialement, M. Barroso avait indiqué qu'il ferait connaître ses choix au plus tard pendant la semaine commençant le lundi 23 août. Contrairement à la Commission sortante où les grands pays disposent de deux représentants, le nouvel exécutif de l'UE à 25 ne comportera plus que un commissaire par pays. M. Barroso devrait également proposer le choix des vice-présidents de la Commission, actuellement au nombre de deux. C'est au Parlement européen, qui a investi M. Barroso en juillet à une confortable majorité, qu'il conviendra de confirmer définitivement l'ensemble de l'équipe, après audition cet automne de chacun des commissaires. Si les commissaires sont tout égaux en droit au sein du collège, le poids des portefeuilles est d'une importance très variable. Les responsabilités les plus importantes concernent les grands dossiers économiques, tels que marché intérieur, concurrence, commerce, affaires économiques et monétaires, politiques régionales, budget ou encore transport et énergie. Compte-tenu du nombre plus important de commissaires (24 contre 19 précédemment, sans compter le président), un certain nombre de portefeuilles devraient être divisés. |
| | Posté le 12-08-2004 à 16:49:22
| PO: état d'alerte à Jérusalem, Jénine bouclé après un attentat avorté JERUSALEM (AFP), le 12-08-2004 La police israélienne maintenait jeudi un état d'alerte renforcé à Jérusalem de crainte d'attentat à la suite de l'explosion d'une bombe alors que l'armée encerclait la ville de Jénine d'où cet attentat aurait été préparé. "Nous maintenons l'état d'alerte à cause du risque d'un attentat et poursuivons nos recherches pour retrouver tous les terroristes" impliqués dans l'attaque de mercredi, a déclaré aux journalistes le chef de la police de Jérusalem, le commandant Ilan Franco. Deux Palestiniens ont été tués mercredi et plus de dix autres ont été blessés ainsi que six gardes-frontières israéliens par l'explosion d'une bombe placée sur la route près d'un barrage mobile à proximité du camp de réfugiés palestiniens de Kalandia. Le Premier ministre palestinien Ahmad Qoreï a critiqué jeudi l'attentat avorté. "Ce genre d'opérations va tout à fait à l'encontre des intérêts du peuple palestinien", a déclaré le ministre aux journalistes après une rencontre avec cinq membres du Congrès américain à Abou Dis, dans les faubourgs de Jérusalem-est. Il a toutefois rejeté la responsabilité de l'attentat sur Israël qui, par sa politique répressive", ses incursions et ses assassinats" pousse, selon lui, des activistes à frapper pour se venger. Les responsables israéliens ont, eux, tiré argument de cet attentat qui aurait pu produire un carnage pour justifier la poursuite de la construction de la barrière de séparation condamnée par la communauté internationale en Cisjordanie. "Les terroristes sont parvenus à Jérusalem à cause des délais imposés à la construction de la clôture de sécurité autour de Jérusalem" a déclaré à ce propos à la radio militaire israélienne le vice-ministre de la Défense Zeev Boïm. Ces délais ont été causés, selon lui, par un arrêt de la Cour suprême en juin ordonnant à l'armée de modifier le tracé de ce "mur" sur trente kilomètres autour de Jérusalem pour réduire les atteintes aux droits des Palestiniens. Le barrage mobile avait été mis en place à la suite d'informations sur un projet d'attentat imminent au centre de Jérusalem. C'est au cours d'un contrôle au barrage mobile que l'explosion s'est produite. Le poseur de bombe aurait été repéré par les gardes-frontières et craignant d'être découvert, il a vite laissé l'engin de forte puissance sur la route près d'un taxi avant de la faire exploser à distance. Un suspect, originaire du nord de la Cisjordanie, a été arrêté, selon la police qui recherche deux autres suspects. Les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, un groupe armé lié au Fatah du dirigeant Yasser Arafat, ont revendiqué l'attentat, à partir de la ville de Jénine dans le nord de la Cisjordanie. L'armée israélienne encerclait jeudi cette localité, avec des chars et de l'infanterie, a constaté un correspondant de l'AFP sur place. Les militaires ont en outre fermé avec des barrages de terre les deux routes principales d'accès à la ville. Dans la bande de Gaza, l'armée israélienne a démoli jeudi matin six maisons de plus dans la ville de Rafah (sud), apprend-on de source sécuritaire palestinienne. Les maisons vidées d'habitants ont été rasées par des bulldozers de l'armée lors d'une incursion qui se poursuivait jeudi matin, ponctuée d'échanges de tirs. Selon l'Agence des Nations unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa), près de 1.500 maisons ont été détruites par l'armée israélienne à Rafah et dans son camp de réfugiés depuis le déclenchement de l'Intifada en septembre 2000. |
| | Posté le 24-08-2004 à 16:09:24
| Anniversaire de la Libération de Paris: hommage à la colonne Dronne et la 2ème DB PARIS (AFP), le 24-08-2004 Parmi la série de manifestation marquant le 60e anniversaire de la Libération de Paris, une plaque sera dévoilée mardi à Paris (4è) en hommage à la colonne Dronne, composée de pionniers espagnols et première compagnie de Leclerc entrée dans Paris au soir du 24 août 1944. Puis une cérémonie d'hommage à la aura lieu devant la statue du Maréchal Leclerc, porte d'Orléans, en présence du maire de Paris Bertrand Delanoë. Lundi, Bertrand Delanoë, en inaugurant l'avenue du Colonel Rol-Tanguy, Place Denfert-Rochereau (14e), a salué "l'un des plus nobles héros de Paris",d'où le résistant communiste avait commandé l'insurrection de Paris. Dans l'après-midi du 19 août 1944, le colonel Henri Rol Tanguy, chef des FFI (forces françaises de l'Intérieur), avait installé son poste de commandement dans un souterrain de l'immeuble du service des eaux, disposant ainsi d'un réseau téléphonique indépendant, relié aux différents postes d'égout de la capitale. De là, il lance l'appel à l'insurrection parisienne. Devant plusieurs milliers de personnes --anciens combattants et résistants, élus parisiens et personnalités communistes telles Marie-George Buffet et Bernard Thibault, rassemblées devant le lion de Belfort--, le général Alain de Boissieu, chancelier de l'Ordre de la Libération, a lui-même retracé le rôle de Rol Tanguy dans la libération de Paris, à laquelle il participa lui-même. Le maire de Paris avait présidé dimanche une cérémonie à la cascade du Bois de Boulogne, en souvenir des 35 jeunes résistants assassinés le 16 août 1944 après avoir été attirés dans un guet-apens. Le 25, tout Paris est mobilisé: hommage aux sapeurs pompiers le matin, cérémonie militaire sur la place de la Concorde avec reconstitution de l'arrivée des trois colonnes de la 2ème DB, commémoration des combats du Palais du Luxembourg sous l'égide du Sénat, inauguration par le président Jacques Chirac d'une plaque à la préfecture de police. Le chef de l'Etat et le maire de Paris Bertrand Delanoë présideront une cérémonie devant l'Hôtel de Ville pavoisé de tricolore. Cette cérémonie a été voulue franco-française, même si les ambassadeurs ont été conviés. A la tribune d'honneur, les héros des heures historiques comme le général de Boissieu, ou Cécile Rol Tanguy, veuve du colonel, qui dactylographia le 18 août l'ordre de mobilisation générale. La fête est l'affaire de Jérôme Savary: "Liberté-Liberty" verra deux colonnes, française et américaine, traverser Paris. L'une swinguera français (Trenet, Ventura, accordéon...), l'autre "jazzera" américain. Elles feront leur jonction place de la Bastille pour un spectacle de 45 minutes suivi d'un bal populaire. Tous les Parisiens sont invités à se costumer et se coiffer façon 1945 pour revivre un peu de la liesse de la capitale, en ce 25 août 1944 |
| | Posté le 24-08-2004 à 16:09:58
| Trois décès par légionellose dans le Bas-Rhin STRASBOURG (AFP), le 24-08-2004 Trois hommes âgés de 72, 74 et 84 ans sont décédés dans le Bas-Rhin le 18 et le 22 août très probablement de la légionellose, selon la Direction départementale de l'action sanitaire et sociale (DDASS). "Ces personnes sont décédées dans un contexte de très forte suspicion de légionellose et étaient atteintes d'autres importantes pathologies", a déclaré à l'AFP le Dr François-Paul Debionne de la DDASS, précisant que le diagnostic pourra être établi avec certitude après le résultat de cultures de germes en cours. Un homme de 74 ans, habitant près de Schirmeck (Bas-Rhin), est décédé le 18 août. Il avait séjourné dans la région de Strasbourg dix jours avant son hospitalisation, a précisé le Dr Debionne. Deux autres hommes de 72 ans et de 84 ans habitant à Lingolsheim et à Geispolsheim, près de Strasbourg, sont décédés dimanche, a-t-il ajouté. Ils faisaient partie des cinq cas de légionellose signalés au cours de la semaine du 16 au 22 août, dans l'agglomération de Strasbourg. Le décès du septuagénaire habitant près de Schirmeck et un nouveau cas de légionellose déclaré lundi matin d'une personne, habitant à Mulhouse (Haut-Rhin) et ayant séjourné dans l'agglomération strasbourgeoise dans les dix jours précédant la maladie, portent à sept le nombre de cas de légionellose déclarés dans le Bas-Rhin au mois d'août, selon la DDASS. "Nous avons lancé samedi une opération de contrôle sur les tours aéroréfrigérantes de sept établissements dans un périmètre de 3 km autour du quartier de Hautepierre (dans l'ouest de Strasbourg, ndlr), pour l'instant nous avons trois résultats qui se sont révélés négatifs", a dit à l'AFP le directeur régional de la DRIRE Alain Liger. Les contrôles ont été étendus lundi à l'ensemble du périmètre de la communauté urbaine de Strasbourg qui compte 22 établissements concernés et 70 tours aéroréfrigérantes, a-t-il ajouté. Les contrôles de ces tours n'épuisent pas la totalité des voies de contamination possibles, a-t-il précisé, soulignant que les domiciles des personnes contaminées sont également inspectés par la DDASS. Dans le département voisin du Haut-Rhin, un homme et une femme sont décédés en juillet et août à Colmar d'une affection pulmonaire pouvant être la légionellose. Deux nouveaux cas de légionellose ont été décelés en Meurthe-et-Moselle lundi, ce qui porte à 31 le nombre de cas de cette affection pulmonaire signalés en Lorraine depuis juin. Il s'agit d'un homme de 33 ans domicilié dans les environs de Toul et d'un homme de 63 ans domicilié à Nancy. A l'autre bout de la France, dans les Pyrénées-Atlantiques, un postier âgé d'une cinquantaine d'années a été récemment admis dans un "état critique" au centre hospitalier de Pau, tandis qu'une femme de 45 ans a été hospitalisée dans "un état préoccupant" à Oloron-Sainte-Marie. La légionelle est une bactérie qui se développe dans les milieux hydriques. Elle peut se transmettre à l'homme, qui se contamine en respirant des gouttelettes d'eau infectées. La maladie survient, après une période d'incubation de 2 à 10 jours, prioritairement chez les personnes fragilisées. |
| | Posté le 24-08-2004 à 16:10:44
| Les chirurgiens annulent leur "exil symbolique" en Angleterre PARIS (AFP), le 24-08-2004 Le collectif Chirurgiens de France, organisateur d'un "exil symbolique" en Angleterre des chirurgiens à partir du 31 août, a annoncé mardi l'annulation de l'opération, à la suite d'un accord entre le ministère de la Santé et les représentants de la profession. "Après de longues négociations avec le ministre de la santé et de la protection sociale, les responsables de Chirurgiens de France saluent la volonté et la détermination de Philippe Douste-Blazy pour sauver la chirurgie française", selon un communiqué. Chirurgiens de France a pris "acte des mesures concernant la formation des jeunes chirurgiens, la revalorisation de la valeur des actes chirurgicaux, leur meilleur remboursement à tous les patients, la juste reconnaissance de la permanence des soins assurée par toutes les équipes chirurgicales et la mise en oeuvre d'une solution pour supprimer l'injustice des conditions d'exercice". "En conséquence les responsables de Chirurgiens de France estiment avoir reçu suffisamment d'assurances pour pouvoir demander à leurs collègues l'arrêt du mouvement +la France sans chirurgiens+. Le déplacement prévu à Londres le mardi 31 août est annulé", ont-ils ajouté. Deux autres organisations de chirugiens, l'Union des chirurgiens français (UCF) et l'Union collégiale des chirurgiens et spécialistes français (UCCSF), branche chirurgie du syndicat Alliance (minoritaire), ont également appelé lundi matin à annuler le mouvement. "Le protocole d'accord conclu dans la nuit du 23 au 24 août (...) comporte des avancées significatives permettant une amélioration notable des conditions d'exercice de la chirurgie", a affirmé l'UCF dans un communiqué. Les chirurgiens demandaient des mesures contre la hausse du montant des primes d'assurances professionnelles et la non-réévaluation de leurs honoraires. D'après Philippe Cuq, coordinateur de Chirurgiens de France, 2.000 chirurgiens français étaient prêts à partir pour une semaine d'exil symbolique en Angleterre, à compter du mardi 31 août. |
| | Posté le 24-08-2004 à 16:11:23
| Les prix du pétrole continuent à donner du mou sur un marché soulagé LONDRES (AFP), le 24-08-2004 Les prix du pétrole continuaient à donner du mou mardi matin, calmés par la reprise des exportations en Irak, le retour au calme au Venezuela et les assurances de la Russie sur sa production. "Les problèmes au Venezuela se sont dissipés, la production irakienne se reprend malgré la poursuite des troubles à Najaf", et il semble que l'affaire Ioukos sera sans conséquence pour les exportations russes, note Jon Rigby, analyste à la Commerzbank. "Nous sommes clairement dans une période calme, c'est pourquoi la vague spéculative observée la semaine dernière s'est asséchée et les prix se replient", estime-t-il. A Londres, le baril de Brent pour livraison en octobre reculait de 27 cents à 42,76 dollars vers 10H00 GMT, évoluant près de trois dollars en dessous de son niveau record établi vendredi dernier à 45,15 dollars. Quant au baril de "light sweet crude" américain pour livraison en octobre, il perdait 29 cents à 45,76 dollars lors des échanges électroniques, après avoir frôlé la barre symbolique des 50 dollars vendredi dernier. "Il y a eu une tentative de pousser le pétrole au-dessus des 50 dollars, mais elle était davantage menée par les spéculateurs que les facteurs fondamentaux. C'était probablement irréaliste", remarque Jon Rigby. Lundi, les autorités portuaires de Ceyhan en Turquie ont confirmé que du pétrole arrivait du nord de l'Irak, suite à la reprise du pompage à Kirkouk le 14 août après trois mois d'interruption en raison de multiples sabotages. Par ailleurs, les exportations en provenance du sud de l'Irak ont repris normalement le week-end dernier après avoir été réduites de moitié pendant 13 jours. "Les exportations pétrolières semblent plus solides aujourd'hui qu'elles l'ont été depuis plusieurs mois, le plus important des oléoducs du sud ayant rouvert après deux semaines d'interruption tandis que le pétrole du nord est également en mouvement", soulignent les analystes de la maison de courtage Sucden. "Cependant, l'Irak reste une source majeure d'inquiétude alors que les combats se poursuivent autour du mausolée (de l'imam Ali) dans la ville sainte de Najaf", estiment-ils. Selon eux, l'Irak exporte 450.000 barils par jour par le nord et 1,44 million de barils par jour (mbj) par le sud, contre environ 700.000 et 1,8 mbj en temps normal. Concernant le Venezuela, les investisseurs ont accueilli positivement les résultats de l'audit du référendum du 15 août confirmant la victoire du président Hugo Chavez, car ils éloignent le risque d'une nouvelle grève générale dans ce pays, cinquième exportateur mondial de pétrole. Enfin, le président russe Vladimir Poutine a assuré lundi à son homologue américain George W. Bush que les compagnies pétrolières russes augmentaient leur production et allaient continuer de le faire. Le géant pétrolier russe Ioukos a pourtant annoncé lundi une révision en baisse de sa prévision de production de brut pour 2004. Premier producteur de brut russe, Ioukos extrait 1,7 mbj et devrait tout de même produire 6% de plus qu'en 2003 malgré la révision de ses prévisions. En outre, remarque Jon Rigby, "il faut distinguer la production et les exportations. Le niveau des exportations russes ne va pas grandement changer, car même si Ioukos n'exporte plus, quelqu'un d'autre le fera". Cependant, souligne-t-il, l'approvisionnement du marché pétrolier demeure serré, face à une forte demande et des capacités de production limitées. |
| | Posté le 24-08-2004 à 16:12:30
| Allemagne : le déficit public dérape nettement au premier semestre FRANCFORT (AFP), le 24-08-2004 L'Allemagne a enregistré au premier semestre un déficit public total de 4% de son Produit intérieur brut (PIB), nettement supérieur à la limite annuelle de 3% fixée par le Pacte de stabilité européen, selon des statistiques officielles publiées mardi. En volume, le déficit public allemand a atteint entre janvier et fin juin 42,7 milliards d'euros, a précisé dans un communiqué l'Office national des statistiques. Ces données, qui incluent les comptes publics du gouvernement, des Etats régionaux, des communes et des caisses de sécurité sociale, confirment que la première économie de la zone euro s'oriente vers une nouvelle violation cette année du Pacte, comme en 2002 et 2003. Le gouvernement prévoit d'ores et déjà un chiffre annuel supérieur à 3% du PIB en 2004 et, fin juillet, le président de la banque centrale allemande (Bundesbank), Axel Weber, a estimé que le déficit public "pourrait bien dépasser 3,9%", le niveau de l'an dernier. Pour 2005, le gouvernement s'est fixé pour objectif de revenir dans les clous du Pacte, ce qui est "à sa portée" à condition toutefois de "faire des efforts supplémentaires", c'est-à-dire encore "7 milliards d'euros d'économies", a tempéré M. Weber. La lente reprise économique en cours a redonné des espoirs au gouvernement mais la flambée des prix du pétrole pourraient venir contrarier ses plans. Le redémarrage de l'activité a été confirmé au deuxième trimestre avec une légère accélération de la croissance (+0,5%), après une progression du PIB de 0,4% au premier trimestre, selon des chiffres déjà publiés la semaine dernière. Les données détaillées sur la composante du PIB publiées mardi par l'Office des statistiques confirment toutefois que la demande intérieure reste déprimée dans le pays, contrairement par exemple à la France: elle a légèrement reculé, de 0,1% au deuxième trimestre par rapport au premier, même si ce repli est moindre que celui de 0,8% enregistré au cours des trois premiers mois de l'année. Dans le détail, la consommation privée n'a que légèrement progressée de 0,1% tandis que la consommation publique augmentait de 0,3%, que les investissements productifs reculaient de 1% et que le déstockage a eu un effet neutre sur la croissance. Encore une fois, la croissance a été essentiellement tirée par les exportations, en hausse de 3,2%, même si la progression a ralenti par rapport au premier trimestre (+4,3%), selon l'Office. Les importations dans le même temps ont crû de 2,2%, après une hausse de 1,2% le trimestre précédent. Au final, la contribution nette extérieure est ressortie à +0,5 point de pourcentage. |
| | Posté le 24-08-2004 à 16:13:10
| France: l'Insee confirme une légère baisse des prix en juillet PARIS (AFP), le 24-08-2004 Les prix à la consommation en France ont reculé de 0,2% en juillet par rapport à juin et ont augmenté de 2,3% par rapport à juillet 2003, a indiqué mardi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), selon des chiffres définitifs. En juin, l'inflation avait été stable en France, en hausse de 2,4% en glissement annuel. En juillet 2003, rappelle l'institut, l'indice avait diminué de 0,1%. Hors tabac, l'indice des prix à la consommation de l'ensemble des ménages baisse de 0,2%, et son glissement annuel de +1,9% est aussi en recul par rapport à juin. L'indice corrigé des variations saisonnières progresse de 0,1%, comme le mois précédent. L'indice d'inflation sous-jacente est en hausse de 0,1%, comme en juin, avec une évolution en glissement annuel qui s'accélère (+1,7%, après +1,6% en juin), selon l'Insee. En juillet, la baisse de l'indice des prix à la consommation résulte de mouvements de prix traditionnels en période estivale, explique l'Insee, qui cite "la diminution saisonnière, très marquée cette année, des produits frais", le "fort recul des prix de l'habillement et des chaussures" dû aux soldes d'été, et la "diminution des prix des autres produits manufacturés". Le repli de l'indice est limité par les progressions, habituelles en été, des prix des transports, communications et des services liés aux vacances, ainsi que par la revalorisation du Smic et du prix des autres services, selon l'Insee, qui note également la hausse des prix de l'alimentation hors frais. Après les fortes évolutions du printemps, les prix de l'énergie progressent de nouveau en juillet, mais de manières plus mesurée (+0,2%), ajoute l'Insee. L'indice des prix à la consommation harmonisé avec l'Union européenne (HICP) diminue de 0,2% (+0,1% le mois dernier, +2,6% sur un an). |
| | Posté le 24-08-2004 à 16:13:54
| Sarkozy: "quand il y a un peu plus d'argent, il faut rembourser ses dettes" LIMOGES (AFP), le 24-08-2004 Le ministre des Finances Nicolas Sarkozy a estimé mardi à Limoges que "quand il y a un peu plus d'argent, il faut penser à rembourser ses dettes, ce n'est pas de dépenses supplémentaires dont nous avons besoin". Le ministre, partisan de l'attribution de la totalité des plus-values fiscales de cette année (il a évoqué la somme "d'à peu près 5 milliards d'euros" ) à la réduction du déficit, a cependant éludé les questions sur le pourcentage qui sera finalement retenu, en soulignant que "c'est très important aussi de soutenir la consommation", mais de manière "sérieuse et raisonnable". "Je le redis très simplement, un pays qui a 1.000 milliards d'euros de dette doit penser à l'avenir et gérer sérieusement les choses. Nous avons pris des engagements de bon sens; quand il y a un peu plus d'argent, il faut penser à rembourser ses dettes, les Français le savent bien, ce n'est pas de dépenses supplémentaires dont nous avons besoin", a martelé le ministre, qui venait de visiter la manufacture de porcelaine Bernardaud et d'annoncer des mesures en faveur de ce secteur. "Il faut rembourser ses dettes et diminuer le déficit, parce que ces dettes et ce déficit pèsent sur notre économie et les engagements que nous avons pris, il faut les respecter, c'est très important", a-t-il insisté. "Pour autant, a ajouté M. Sarkozy, c'est très important aussi de soutenir la consommation car c'est le moteur principal de l'économie française jusqu'à présent, c'est la raison pour laquelle j'ai toujours voulu qu'on revalorise le pouvoir d'achat". "Mais il faut faire les choses de façon sérieuse et raisonnable, vous verrez le résultat au moment de la présentation du budget", a-t-il lancé. Comme on lui demandait s'il était d'accord avec les propos du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin suggérant de partager le surplus de recettes fiscales entre la dette et des mesures sociales, M. Sarkozy a indiqué : "J'ai participé à une réunion avec le Premier ministre, nous étions tout à fait d'accord". Il a cependant aussitôt ajouté : "On a connu en 1999 le débat sur la cagnotte, qui s'est traduit par des dépenses en plus. Est-ce que les Français en ont été satisfaits, est-ce que ça a diminué le chômage, est-ce que ça a arrangé les choses? Non. L'Etat doit être géré raisonnablement et sérieusement, c'est ce que j'essaye de faire", a-t-il lancé. Rappelant qu'il y a eu en 2003 9 mds EUR de recettes en moins par rapport aux perspectives, et qu'en 2004, "il y a à peu près 5 mds de recettes en plus", il a noté que "tous les équilibres n'ont pas été récupérés sur deux ans". "Quand j'entends parfois parler de politique de rigueur, je me demande si ceux qui disent cela ont bien réfléchi aux choses alors que la France, depuis 23 ans, présente un budget en déficit", a-t-il conclu. |
| | Posté le 24-08-2004 à 16:15:00
| Ton offensif résolument social pour la rentrée de Marie-George Buffet (PCF) NIMES (AFP), le 24-08-2004 Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste français (PCF) a fait une rentrée politique au ton offensif résolument social, mardi sur un marché à Nîmes. L'initiative de faire cette rentrée "au milieu de la vie sur un marché populaire surprendra", a-t-elle reconnu devant les quelque 250 personnes venues l'écouter, mais elle "témoigne de ce que je veux pour la politique : qu'elle sorte d'un cercle d'initiés, qu'elle retrouve son ancrage populaire, qu'elle reprenne vie sur la place publique". Mme Buffet a insisté sur "la volonté des communistes de faire entendre la voix des salariés" qui sont "la cible de ce gouvernement de droite et de son compère le Medef". "La politique du gouvernement ne peut que booster cette envie d'en découdre", a affirmé Mme Buffet, et "quand on voit le bilan, on a envie de mettre Jean-Pierre Raffarin et son gouvernement en retraite anticipée sans passer par la case Sénat". "On n'avait pas vu depuis très longtemps dans notre pays une politique de classe aussi dure", a-t-elle dit, en accusant également "le patronat de se sentir tout permis". "Plus besoin de faux-semblants", a-t-elle relevé, "travaillez plus, gagnez moins, ou nous licencions, nous délocalisons !". Contre ce "chantage", Mme Buffet a lancé un "j'accuse" contre ce "gouvernement d'inaction complice et coupable" et ironisé sur ce "Monsieur Sarkozy, partisan de la tolérance zéro au ministère de l'Intérieur, et doux comme un agneau pour les gros au ministère des Finances". "Il est de la responsabilité des partis de gauche de faire valoir d'autres projets de société", a-t-elle ajouté en proposant l'organisation "d'un grand débat populaire qui permette à chacun de se positionner, de construire". |
| | Posté le 24-08-2004 à 16:15:56
| Alliot-Marie: le chef de l'UMP ne doit pas être candidat à la présidentielle PARIS (AFP), le 24-08-2004 La ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, a répété mardi sur France Inter qu'elle ne trouvait pas bon "au niveau des principes" que le président de l'UMP soit candidat à l'élection présidentielle. "J'ai toujours situé ma réflexion au niveau du principe, de l'intérêt général et notamment du parti et de la majorité et pas au niveau des personnes : chacun ensuite fait son choix", a-t-elle expliqué, comme on lui posait la question à propos de l'éventuelle candidature du ministre de l'économie Nicolas Sarkozy. Pour Mme Alliot-Marie, "un parti majoritaire est là pour soutenir le gouvernement, pour être entendu quand il relaie les préoccupations des citoyens, il faut que celui qui est à la tête (de ce parti) se concentre sur cette mission et qu'il n'y ait pas de risque de le voir tenir des propos qui affaibliraient le gouvernement." "Il est évident que dans un parti majoritaire si celui qui est à la tête de ce parti envisage de se présenter à la présidentielle, il lui faudra faire entendre sa petite musique, sa différence et nous savons que des différences sont interprétées comme des oppositions", a-t-elle insisté. Selon Mme Alliot-Marie, "s'il y avait une opposition entre le président de l'UMP et le chef du gouvernement, ce serait à la fois le gouvernement, l'UMP, et son chef qui seraient affaiblis aux yeux de nos propres troupes". |
| | Posté le 24-08-2004 à 16:16:52
| Irak: intenses combats à Najaf, 5 morts dans deux attentats contre des ministres BAGDAD (AFP), le 24-08-2004 Les combats se sont intensifiés mardi à Najaf entre miliciens du chef radical chiite Moqtada Sadr et forces américaines rejointes par des Gardes nationaux irakiens, tandis que cinq personnes ont été tués dans deux attentats visant des ministres irakiens à Bagdad. De violents combats opposaient mardi matin les forces américaines aux miliciens loyaux à M. Sadr dans la ville sainte chiite où l'aviation américaine a bombardé des positions rebelles, tandis que les Gardes nationaux irakiens sont pour la première fois apparus dans la bataille aux côtés des Américains. Des dizaines de ces auxiliaires de l'armée, à pied, en treillis, casqués et armés de fusils-mitrailleurs kalachnikov, ont pris position dans la rue al-Madina, qui constitue la ligne de démarcation, à 400 mètres du mausolée de l'imam Ali, place forte des rebelles, selon un journaliste de l'AFP. Ce journaliste les a vus tirer aux côtés des forces américaines sur les miliciens, embusqués dans des maisons de l'autre côté de la rue. Cette présence laisse augurer un assaut imminent contre le mausolée car le gouvernement irakien et le commandement américain ont toujours affirmé que les GI's n'entreraient jamais dans le lieu saint, sous contrôle de l'Armée du Mehdi, mais que cette tâche reviendrait aux forces irakiennes. Plus tôt mardi, l'artillerie américaine a pilonné les positions des miliciens dans la vieille ville, près du mausolée, alors que des avions de combat survolaient la zone. A l'aube, les chars américains se sont de nouveau approchés à environ 200 mètres du mausolée, deux jours après avoir quitté leurs positions. Lundi soir, les forces américaines ont repris leurs raids aériens sur la ville et de puissantes explosions ont notamment retenti quand elles ont lancé un assaut sur plusieurs cibles vers 23h30 (19h30 GMT). Les forces américaines ont lancé ces raids après avoir été la cible de tirs en provenance de positions se trouvant au sud du mausolée, selon une porte-parole de l'armée américaine. Dans la journée de lundi, l'aviation américaine avait bombardé l'immense cimetière proche du mausolée et des affrontements s'étaient déroulés autour de l'édifice sacré que les miliciens contrôlent toujours. Après deux semaines de combats, le bureau de Moqtada Sadr avait déclaré vendredi que les miliciens quitteraient le mausolée de l'imam Ali, mais les négociations butent toujours sur la procédure de remise des clés de l'édifice au bureau du plus haut dignitaire chiite irakien, le grand ayatollah Ali Sistani. A Bagdad, les ministres irakiens de l'Environnement et de l'Education ont échappé mardi matin à des attentats qui ont fait cinq morts, outre un kamikaze, et six blessés, ont indiqué à l'AFP un garde du corps, un médecin et le chef du bureau de l'un des ministres. Le premier attentat a eu lieu à 08h00 (04h00 GMT) dans le quartier Qadissiyah (sud de Bagdad) et visait le convoi de la ministre de l'Environnement Miskat Moumine, l'une des six femmes que compte le gouvernement intérimaire irakien, alors qu'il sortait d'un complexe ultra-protégé. Une voiture conduite par un kamikaze a tenté de percuter celle de la ministre, a affirmé à l'AFP un garde du corps, Shamil Kamel. Les deux autres véhicules du convoi l'ont empêchée de s'approcher et celle-ci a explosé sans que la ministre ne soit touchée, a-t-il ajouté. En revanche, quatre gardes du corps qui se trouvaient dans un autre véhicule ont été tués et un autre qui se trouvait dans la voiture de la ministre a été blessé. Le kamikaze a également perdu la vie. Trois passants qui se trouvaient sur le lieu de l'explosion ont également été blessés, a indiqué un médecin de l'hôpital Yarmouk. Une demi-heure plus tard, un engin a explosé au passage du convoi du ministre de l'Education Sami al-Mouzaffar dans le quartier d'Al-Khadar, dans l'ouest de Bagdad, alors qu'il se rendait à son travail, a affirmé à l'AFP Abdel Khalek Nasser, chef du bureau du ministre. Un de ses gardes du corps a été tué et deux autres ont été blessés, a-t-il précisé. Le ministre est indemne. Le 17 juillet, le ministre de la Justice, Malek Dohane al-Hassan, avait lui aussi échappé par miracle à un attentat suicide à la voiture piégée. Toujours à Bagdad, un soldat américain a été tué et deux ont été blessés lorsque leur patrouille a été attaquée lundi au lance-roquettes, a annoncé mardi la Force multinationale (FMN) dans un communiqué. L'attaque s'est produite lundi vers 18h45 (15h45 GMT) dans la capitale irakienne, selon la même source. Au moins 716 soldats américains ont été tués au combat en Irak depuis avril 2003, selon des chiffres du Pentagone. Enfin, dans l'affaire des mauvais traitements infligés à des prisonniers par des soldats américains dans la prison d'Abou Ghraïb près de Bagdad, le commandement militaire américain a été partiellement mis en cause par une commission d'enquête du ministère américain de la Défense, a indiqué lundi soir la chaîne de télévision NBC. |
| | Posté le 24-08-2004 à 16:18:01
| Sévices d'Abou Ghraïb: l'avocat d'un soldat veut entendre Rumsfeld MANNHEIM (AFP), le 24-08-2004 L'avocat d'un soldat américain accusé de sévices sur des détenus irakiens à la prison d'Abou Ghraïb a exigé mardi un témoignage en Cour martiale du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, lors d'une audience sur une base américaine en Allemagne. Le sergent Javal Davis, 26 ans, est le troisième des quatre soldats entendus depuis lundi par le juge militaire James Pohl sur la base de Mannheim (sud-ouest), au cours d'une audience préliminaire à une comparution en cour martiale. Son avocat Paul Bergrin a argué que Donald Rumsfeld avait signé un document militaire en 2002 autorisant des techniques d'interrogatoire sévères pour les prisonniers du camp de Guantanamo, à Cuba. Selon lui, les mêmes méthodes, prévoyant le port de cagoules pour les détenus, des interrogatoires de 20 heures et des longues périodes d'isolement ont été employées plus tard sur les Irakiens détenus à Abou Ghraïb. "Cela comprend aussi la nudité, le fait de provoquer du stress, et par exemple cela comprend aussi le recours aux chiens", a souligné M. Bergrin. "Ce sont des techniques approuvées par Donald Rumsfeld. Il est impossible de croire que sept officiers de police militaire isolés fassent cela par coïncidence", a affirmé Paul Bergrin. Mais le juge James Pohl a estimé que l'avocat n'avait pas livré des preuves suffisantes pour justifier une audition du secrétaire d'Etat: "je ne dis pas qu'il n'y a pas un lien, mais qu'à ce stade vous ne m'avez pas livré suffisamment de preuves", a-t-il précisé. Davis est notamment accusé de cruauté et mauvais traitements, ainsi que de faux témoignage dans cette affaire révélée au printemps par la publication de photos de sévices qui avaient fait le tour du monde. Le scandale avait placé Donald Rumsfeld dans une situation embarrassante et ébranlé l'administration du président américain George W. Bush. Jusqu'ici toutefois, il n'a coûté son poste à aucun haut responsable américain. Au cours de l'audience, dominée par des questions de procédure concernant la comparution des soldats en cour martiale, le procureur Michael Holly a indiqué qu'il préparait des poursuites contre des officiers des services de renseignements, parmi lesquels les colonels Steve Jordan et Thomas Pappas. Sans conclure à une implication directe des officiers supérieurs de la police militaire ou des services de renseignement --qui géraient Abou Ghraïb-- dans les sévices, un rapport officiel américain accuse le commandement de ne pas s'être rendu compte de la détérioration des méthodes d'interrogatoire dans la prison et met en cause le manque de formation de la police militaire, affirme la chaîne de télévision NBC. Le juge James Pohl doit entendre mardi un autre soldat, le sergent-chef Ivan Frederick, 37 ans, qui devrait plaider coupable de certaines charges retenues contre lui, selon un texte diffusé par son avocat et publié par le Washington Post. Lundi, les avocats du caporal Charles Graner, le premier des quatre soldats entendus à Mannheim, ont en vain exigé que l'affaire soit portée devant une cour martiale aux Etats-Unis, alors qu'elle est actuellement instruite par l'armée américaine depuis l'Irak, au motif que l'accusé ne pourrait bénéficier d'une justice équitable à Bagdad, où les images de sévices ont particulièrement choqué. Certaines photos montrent Charles Graner posant près d'une pile de prisonniers nus. Lundi, les avocats de la soldate Megan Ambuhl, 29 ans, ont également été entendus. Elle est poursuivie pour quasiment les mêmes chefs d'accusation que le caporal Graner, mais son rôle est considéré comme mineur. L'audition préliminaire, initialement prévue à Bagdad, a été déplacée sur la base américaine de Mannheim en raison d'inquiétudes pour la sécurité des témoins et des avocats. |
| | Posté le 24-08-2004 à 16:18:54
| Reprise des pourparlers sur le Darfour à Abuja ABUJA (AFP), le 24-08-2004 Les délégations du gouvernement de Khartoum et des rébellions du Darfour (ouest du Soudan) ont repris mardi dans la capitale nigériane leurs pourparlers de paix à huis-clos, sous le parrainage de l'Union africaine, et tentaient de s'accorder sur un ordre du jour. Les parties se sont retrouvées au siège de la Cedeao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest) à Abuja, en présence du président en exercice de l'UA, le chef de l'Etat nigérian Olusegun Obasanjo, et de responsables africains et des Nations unies. Les délégués doivent définir un ordre du jour à partir d'un document remis lundi par l'UA aux négociateurs, qui couvre un large champ de sujets, humanitaire, sécuritaire, économique et politique. Les dirigeants de l'UA espèrent que des avancées dans les discussions politiques permettront d'intensifier les efforts pour régler le conflit. Les deux rébellions insistent pour que les questions politiques et économiques figurent en tête de l'ordre du jour. Elles demandent à l'UA de faire pression sur le gouvernement soudanais pour qu'il accorde au Darfour, qu'ils jugent "marginalisé", ainsi qu'aux autres régions, une plus forte autonomie et une part plus équitable de la richesse nationale. "Les régions devraient élire leur propre gouvernement et lui demander des comptes. Les régions devraient avoir leurs propres Constitutions", a estimé un porte-parole du Mouvement pour la justice et l'égalité (MJE), Ahmed Hussein Adam. "Nous ne cherchons pas à nous séparer de notre pays, nous voulons être égaux", a-t-il souligné. De son côté, Khartoum, qui conteste aux rebelles leur droit à parler au nom des peuples du Darfour et des autres régions, affirme que des discussions sur un accord purement politique devraient se dérouler au Darfour même. Les pourparlers, initialement prévus pour la seule journée de lundi, devraient se prolonger plusieurs jours. Aucune date-butoir n'a été fixée à Abuja pour parvenir à un accord entre les parties. Cependant, les délégués ont à l'esprit l'ultimatum lancé par les Nations unies, qui ont donné au Soudan jusqu'à la fin août pour désarmer les djandjawids (milices arabes pro-gouvernementales), rétablir la sécurité au Darfour et assurer l'acheminement sans entraves de l'aide humanitaire, faute de quoi le pays s'exposerait à des "mesures" internationales. Les mouvements rebelles, quant à eux, refusent de rendre les armes. "Comment pouvons-nous désarmer nos hommes? Sans un accord de sécurité satisfaisant, ces forces sont notre garantie", a expliqué Abdel-Whaid Mohamed Ahmed el-Nur, responsable du Mouvement de libération du Soudan (MLS), à son arrivée mardi aux pourparlers. A l'ouverture de la réunion lundi, le président nigérian avait rappelé aux parties le délai fixé par les Nations unies et appelé ses "frères et soeurs" des deux camps à coopérer avec l'UA pour trouver une solution africaine à cette crise. L'UA envisage en particulier de transformer son contingent de 300 hommes chargé de la protection des observateurs du cessez-le-feu conclu en avril dernier en une vraie force de maintien de la paix de 2.000 hommes. La délégation soudanaise s'est pour l'instant opposée à un tel déploiement et a souligné qu'il ne figurait pas à l'ordre du jour. Le ministre britannique des Affaires étrangères, Jack Straw, en visite mardi au Darfour, a appelé à "un véritable effort du gouvernement soudanais pour assurer la sécurité et également pour permettre des progrès dans les discussions de paix". Il s'est rendu à Abou Chouk, le plus grand camp de déplacés de la région d'El Facher, capitale de l'Etat du Darfour nord. Selon les Nations unies, près d'1,6 million de personnes sont affectées par la crise, dont près d'1,4 million de déplacés ou de réfugiés. La guerre civile a fait entre 30.000 et 50.000 morts depuis son déclenchement en février 2003. |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:15:18
| Un signal de détournement aurait été activé sur le deuxième appareil russe disparu Presse Canadienne Un système d'alerte annonçant un détournement ou une prise de contrôle a été activé sur le Tupolev-154 juste avant qu'il ne disparaisse des écrans radar, alors qu'il se trouvait dans la région de Rostov-sur-le-Don, a affirmé mercredi l'agence Interfax, citant une source du gouvernement russe. Le Tu-154 de la compagnie aérienne Sibir, qui est porté disparu avec à son bord 38 passagers et huit membres d'équipage, avait décollé de l'aéroport de Moscou Demenovo à 21h35 pour Sotchi, la station balnéaire de la mer Noire où le président Vladimir Poutine passe actuellement ses vacances. Le signal d'alerte a été activé à 23H04 (19h04 GMT), a annoncé Interfax, qui cite une sources "dans les structures du pouvoir". L'appareil a disparu peu après des écrans. Au sol, des secouristes étaient mercredi matin toujours à la recherche des traces d'un éventuel crash. Le premier appareil, un Tupolev 134 avec 42 personnes à son bord, s'est écrasé à 22h56 locales (18h56 GMT) près du village de Buchalki, dans la région de Tula, à environ 200 kilomètres au sud de la capitale russe, selon l'agence qui cite un agent du centre régional de défense civile et de secours. L'appareil se dirigeait vers Volgograd, dans le sud du pays. Pratiquement au même moment, un second appareil, un Tupolev-154 transportant 44 personnes, a disparu des écrans radar près de Rostov, à un millier de kilomètres au sud de Moscou. ITAR-Tass avait dans un premier temps annoncé que l'appareil s'était écrasé, mais les responsables ont déclaré qu'il était pour l'instant seulement porté disparu, et qu'aucune trace de crash n'avait été découverte dans la région. Pari comme le premier de Moscou, l'appareil se dirigeait vers la station balnéaire de Sotchi, où le président Poutine passe actuellement ses vacances. |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:15:53
| Reprise lundi prochain des auditions de Lynndie England Presse Canadienne Les auditions de la soldate Lynndie England, apparue sur les photos montrant les sévices et humiliations infligés aux détenus irakiens de la prison d'Abou Ghraib, reprendront lundi prochain pour deux jours, ont annoncé mardi des responsables militaires. Les auditions doivent permettre de dire si la jeune femmes, âgée de 21 ans et réserviste à la 372e compagnie de police militaire basée dans le Maryland, doit ou non être jugée en court martiale pour répondre de 13 chefs d'accusation pour abus commis sur les prisonniers d'Abou Ghraib, et six autres pour possession de photos à caractère sexuel explicite. Si elle est reconnue coupable, Lynndie England risque jusqu'à 38 ans de prison. Ses avocats affirment qu'elle a obéi aux ordres alors que l'accusation prétend que les sévices sont dus à un groupe de soldats qui se sont comportés en voyous et ont agi en dehors de toute chaîne de commandement. |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:16:42
| Haiti signe un accord avec l'ONU pour organiser des élections en 2005 Presse Canadienne Haiti a signé lundi avec les Nations Unies et l'Organisation des Etats américains (OEA) un accord prévoyant l'organisation en 2005 d'élections présidentielle, parlementaires et locales, a annoncé mardi le coordinateur du projet au sein du Programme des Nations Unies pour le développement, Adama Guindo. Un fonds spécial a été créé pour recevoir les contributions des Etats prêts à aider au financement de ces élections. Les Etats-Unis ont déjà fourni 9 millions de dollars, sur les 41 nécessaires. Haiti fournira 3 millions de dollars prélevés sur son maigre budget, alors que le Canada, l'Union européenne et plusieurs autres Etats ont promis leur participation. Les Etats-Unis devraient également former du personnel électoral, créer un nouveau système d'enregistrement des électeurs et mettre au point un système de vote électronique. Depuis le départ du président Aristide le 29 février, face à la révolte armée et à la pression internationale, le pays est dirigé par un gouvernement provisoire dirigé par Gérard Latortue, avec un président tout aussi provisoire, Guy Alexandre. Le pays n'a plus non plus de parlement en état de fonctionner depuis janvier, quand le mandat de la majorité des députés a pris fin. Les partisans du président déchu ont toutefois déjà menacé de boycotter les élections de 2005. |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:17:13
| Dick Cheney sur les relations homosexuelles: la liberté signifie la liberté pour tous Presse Canadienne Le vice-président Dick Cheney, dont la fille Mary est lesbienne, s'est prononcé mardi en faveur des relations entre homosexuels, en déclarant: "la liberté signifie la liberté pour tous". A l'occasion d'une réunion électorale à Davenport, dans l'Etat de l'Iowa, Dick Cheney a été interrogé sur sa position concernant le mariage homosexuel, alors que le président George Bush souhaite un amendement constitutionnel pour interdire ce type d'union. "Lynne (NDLR: Mme Cheney) et moi avons une fille lesbienne; c'est donc une question qui nous est familière", a déclaré le vice-président à un auditoire dans lequel se trouvait sa fille. "Concernant les relations, mon opinion d'ensemble est que la liberté signifie la liberté pour tous... Les gens doivent être libres de choisir n'importe quelle type de relations." "La question qui se pose concernant le mariage est celle de la sanction ou de l'approbation officielle que doit accorder le gouvernement", a poursuivi Dick Cheney. "Historiquement, c'est une question qui a été traitée par les Etats de l'Union. Ce sont les Etats qui prennent la décision fondamentale de dire en quoi consiste un mariage." Selon le vice-président, le souhait de George Bush de voir un amendement constitutionnel fédéral adopté pour interdire le mariage homosexuel a été provoqué par plusieurs décisions de justice, y compris une décision rendue dans le Massachusetts, qui légalisait le mariage homosexuel. "Je pense que la perception a été que les tribunaux avaient commencé à changer, sans permettre à la population d'être impliquée. Les tribunaux rendaient des jugements pour le pays entier." Le mois dernier, Lynne Cheney avait déclaré que les Etats devaient avoir le dernier mot sur la question des relations entre personnes. Ses propos avaient précédé de deux ou trois jours le rejet par le Sénat de l'interdiction. Dick Cheney a estimé que l'amendement fédéral ne pouvait espérer obtenir la majorité qualifiée pour être adopté. |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:17:51
| L'un des accusés de Guantanamo refuse de présenter sa défense Presse Canadienne Le Yéménite Salim Ahmed Hamdan, chauffeur de Ben Laden, l'un des quatre accusés dont le procès s'est ouvert mardi sur la base militaire américaine de Guantanamo, a refusé de présenter sa défense jusqu'à ce que le tribunal statue sur plusieurs motions présentées par son avocat L'avocat militaire de l'accusé a contesté la compétence de cinq des juges, dont le président, le colonel Peter Brownback. L'avocat conteste notamment la légalité de la procédure dans la mesure où le statut de "combattant ennemi" de Hamdan n'a pas été formellement précisé. Il ne devrait pas être statuté sur ces motions avant le mois de novembre. |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:18:48
| Un homme armé tué par un soldat israélien qu'il agressait à la hâche Presse Canadienne Un soldat israélien a abattu mardi un homme qui l'attaquait armé d'une hâche sur la base militaire d'Amiad proche de la frontière libanaise, dans le nord d'Israel, a-t-on appris de sources militaires. De mêmes sources on ajoute que le soldat a été blessé. On ignore dans l'immédiat son état précis. L'agresseur n'a pas été identifié. Selon plusieurs médias israéliens, il s'agissait peut-être d'un Arabe israélien. Depuis le début de la deuxième Intifadah, en septembre 2000, il est extrêmement rares que des attaques soient perpétrées sur des bases militaires en Israel même. |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:19:26
| Le ministre israélien des Affaires étrangères appelle la France à agir contre l'antisémitisme Presse Canadienne | Le 24 août 2004 - 16:42 S'il a pris acte de la "détermination" de Paris à lutter contre l'antisémitisme, le ministre israélien des Affaires étrangères, Silvan Shalom, a appelé mardi les pouvoirs publics, et notamment les juges et le système éducatif, à traduire celle-ci en "actions". M. Shalom est arrivé mardi en France, trois jours seulement après l'incendie qui a détruit un centre social juif du XIe arrondissement de Paris, provoquant l'inquiétude et la colère de la communauté et des autorités. C'est par ailleurs le premier déplacement en France d'un responsable israélien depuis la polémique suscitée par les propos tenus par le premier ministre israélien Ariel Sharon en juillet dernier. Ce dernier avait alors exhorté la communauté juive de France à rejoindre "aussi vite que possible" l'Etat hébreu pour échapper à "la montée de l'antisémitisme le plus débridé". Le chef de la diplomatie israélienne s'est dit mardi "très heureux que la France mène maintenant le combat contre l'antisémitisme". "Nous sommes très encouragés par les dernières déclarations du président Jacques Chirac" et de son gouvernement, a-t-il assuré à l'issue d'un entretien avec le ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin. Cela "montre leur détermination à lutter contre ce phénomène". Toutefois, "si les déclarations sont très importantes, les actions le sont aussi", a ajouté le ministre israélien. "Nous aimerions que ces prises de position permettent d'envoyer un signal fort à ceux qui sont en charge de l'autorité judiciaire, afin qu'ils punissent ceux qui commettent ces agressions." M. Shalom a également souhaité que cette détermination "soit traduite en actions dans les écoles et les universités". "Je voudrais voir la presse, l'autorité judiciaire, l'Education, lutter ensemble pour condamner ce phénomène et tenter de punir ceux qui sont derrière ces actes odieux." Alors que Paris s'apprête à fêter le 60e anniversaire de sa Libération, "je pense que personne en France n'aurait cru que, 60 ans après seulement, les juifs vivraient sous la menace en Europe", a-t-il lâché. De son côté, Dominique de Villepin a réaffirmé la "mobilisation totale des pouvoirs publics" face à la "forte augmentation des actes antisémites dans notre pays". Cent soixante agressions ou dégradations à caractère antisémite ont été recensées dans les sept premiers mois de 2004, contre 75 sur la même période en 2003. "Nous avons interpellé 147 individus au cours de ces sept premiers mois", a précisé le ministre. Alors que forces de l'ordre et préfets ont reçu pour instruction "la plus grande fermeté possible", "nous prendrons des mesures spécifiques à la veille des fêtes juives", a-t-il précisé. La communauté juive célébrera son Nouvel an les 16 et 17 septembre. Par ailleurs, "nous poursuivrons le travail de sécurisation" des lieux de culte et des écoles, a affirmé le ministre. Mais "nous voulons aller encore plus loin": "c'est bien la mobilisation de tous qui est indispensable, un travail de conscience fait par chacun", a souhaité M. De Villepin. |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:20:11
| Des femmes libérales s'opposent à la participation au bouclier antimissiles Presse Canadienne Aux dires des participantes au caucus féminin annuel, mardi, le programme militaire ferait quasiment l'unanimité contre lui, chez les députées libérales. "Plusieurs sont fermement convaincues que nous avons fait ce qu'il fallait en Irak et que nous abstenir de participer au projet de bouclier antimissiles est aussi la chose à faire dans ce cas", a soutenu Anita Neville, la députée de Winnipeg qui dirige le caucus féminin, peu avant une rencontre du groupe avec le premier ministre, mardi. La question de l'implication canadienne dans le projet de défense antimissiles a pris un caractère d'urgence ces dernières semaines, à l'approche du délai fixé par les Américains pour l'inauguration, cet automne, de la première phase du plan. Dénonçant "cette militarisation de l'espace", la députée ontarienne Sarmite Bulte, qui est à la tête du caucus ontarien des libéraux fédéraux, a préconisé que le gouvernement fédéral tourne immédiatement le dos au projet, et que les libérales fassent pression en ce sens. Ottawa a déjà accepté d'élargir le programme canado-américain NORAD pour y inclure le nouveau système antimissiles, ce qui est perçu comme un premier pas vers un appui du Canada. Mais le gouvernement fédéral maintient qu'aucune décision n'a encore été prise, même si de hauts fonctionnaires ont défendu le projet. Les partisans de l'initiative avancent que les Etats-Unis n'ont demandé aucune contribution financière du Canada, ni d'accès en sol canadien, et ils ajoutent que le projet pourrait être financièrement avantageux pour l'industrie canadienne. Mais plusieurs libérales interrogées récemment ne sont toujours pas convaincues, dont les Québécoises Eleni Bakopanos et Raymonde Folco. Un porte-parole du premier ministre a assuré que M. Martin n'était nullement opposé à un franc débat sur la question. Mais Scott Reid ajoutait qu'en bout de ligne, la décision qui sera prise le sera sur la base du bon sens et de l'intérêt du pays, et devra être défendue à l'intérieur comme à l'extérieur du caucus. |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:20:54
| JTI Macdonald se place sous la protection de la loi contre les créanciers Presse Canadienne Le fabricant de cigarettes JTI-Macdonald demande la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC), en raison d'une réclamation de près de 1,4 milliard $ de Revenu Québec. JTI-Macdonald, filiale du groupe Japan Tobacco Inc., a précisé que cette mesure lui permettra de poursuivre normalement ses activités, en protégeant ses actifs ainsi que plus de 500 emplois au Canada. L'entreprise, qui fabrique notamment les cigarettes Export-A, a reçu le 11 août une ordonnance de paiement immédiat de la part du ministère du Revenu, à la suite d'une décision de la Cour supérieure qui lui ordonne de verser 1,36 milliard $ au gouvernement du Québec en impôt sur les cigarettes de contrebande vendues dans la province entre 1990 et 1998. "Cette ordonnance était accompagnée de saisies de fonds effectuées auprès de ses clients, privant ainsi JTI-MC d'environ 40 pour cent de ses produits d'exploitation à l'échelle du Canada", a précisé l'entreprise qui a son principal bureau d'affaires à Toronto. "Sans la protection de la LACC, ces saisies auraient comme conséquence inévitable d'entraîner la faillite de JTI-Macdonald." Le ministre québécois du Revenu, Lawrence Bergman, a dit mardi qu'il entend utiliser tous les recours judiciaires à sa disposition pour forcer JTI-Macdonald à payer sa dette au fisc québécois. Le ministre a demandé aux avocats de son ministère de répertorier "tous les moyens disponibles, en vertu des lois du Québec, pour respecter le jugement prononcé en notre faveur par la Cour supérieure du Québec". La protection de la LACC s'applique dans un premier temps pour une période de 30 jours, mais elle peut être prolongée par le juge chargé du dossier. JTI-Macdonald, qui commercialise également les marques Camel et Winston au Canada, est soupçonnée d'avoir importé illégalement des cigarettes dans les années 1990 en les faisant transiter par les réserves autochtones qui chevauchent la frontière avec les Etats-Unis. Les cartouches étaient ensuite revendues aux fumeurs et aux détaillants à un prix très inférieur à celui du marché. Des accusations criminelles ont été portées par la Gendarmerie royale du Canada contre l'entreprise et huit de ses dirigeants de l'époque. Le gouvernement fédéral a pour sa part intenté une poursuite au civil contre JTI-Macdonald et d'autres sociétés appartenant au même groupe. Dans son communiqué rendu public mardi, JTI-Macdonald accuse Revenu Québec de faire "totalement fi de la présomption d'innocence, sans aucun procès, bien que ce gouvernement soit partie à une poursuite criminelle qui n'a pas encore commencé". Une enquête préliminaire à ce sujet devant la Cour de justice de l'Ontario doit débuter en avril prochain. La direction de JTI-Macdonald a dit qu'elle rejette toutes les accusations de contrebande. "En poursuivant nos activités en vertu de la LACC, la société sera en mesure de présenter une défense vigoureuse contre les graves accusations d'activités de contrebande", a déclaré le président et chef de la direction, Michel Poirier. L'entreprise a dit avoir envisagé d'engager une poursuite au Québec afin de faire rejeter l'action du ministère du Revenu, mais "il est peu à peu devenu évident que le seul recours qui permettrait de protéger efficacement JTI-MC contre les actions arbitraires du ministre était de rechercher la protection de la LACC". |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:21:42
| La Police provinciale de l'Ontario fait le point sur la découverte de restes humains Presse Canadienne La Police provinciale de l'Ontario poursuit son enquête relativement aux restes d'un squelette humain découverts dans la région de Burks Falls. Les restes ont été trouvés le jeudi 19 août 2004, à 15 h, par deux hommes cueillant des fougères en plein coeur d'un terrain boisé, à environ 16 kilomètres de la ville de Kearney, en Ontario. Les restes seraient ceux d'un homme d'âge moyen et séjourneraient dans les bois depuis 12 à 18 mois environ. Les restes ont été transportés au Bureau du coroner en chef, à Toronto, afin d'être identifiés, et une autopsie a été pratiquée pour déterminer la cause du décès. Celle-ci n'a cependant pas été concluante et il sera nécessaire de réaliser une expertise judiciaire pour déterminer l'identité de l'homme avec certitude et pour confirmer la cause du décès. Des agents des unités de lutte contre le crime de North Bay et d'Almaguin Highlands de la Police provinciale de l'Ontario, sous la direction de l'inspecteur-détective Mark Pritchard de la Direction des enquêtes criminelles de la Police provinciale, poursuivent l'enquête. |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:22:34
| Ottawa choisit deux femmes pour pourvoir aux postes vacants à la Cour suprême Presse Canadienne Le gouvernement de Paul Martin a proposé mardi la nomination de deux femmes, Louise Charron et Rosalie Abella, afin de pourvoir aux postes de juges vacants à la Cour suprême du Canada. Et pour la première fois de l'histoire, un comité parlementaire interrogera mercredi le ministre de la Justice, Irwin Cotler, quant à l'à-propos des candidates. La séance sera télévisée. Mmes Charron, 53 ans, et Abella, 58 ans, sont toutes deux juges à la Cour d'appel de l'Ontario. La première est une Franco-Ontarienne d'Ottawa, spécialiste en droit criminel, tandis que la deuxième, une experte en droits de la personne, est magistrate depuis l'âge de 29 ans. Dans des jugements antérieurs, les deux juristes se sont prononcées en faveur des droits des homosexuels, ce qui pourrait avoir un impact lorsque la Cour suprême examinera la légalité du mariage des conjoints de même sexe, en octobre. Ces nominations feront par ailleurs passer le nombre de femmes au plus haut tribunal du pays à quatre (sur un total de neuf) _ un sommet historique. "C'est le mérite qui a conduit à ces deux remarquables finalistes", a assuré le ministre Cotler lors d'un point de presse. "Nous n'avons pas pris en compte les questions d'idéologie ou de sexe. (...) Leurs jugements et leurs écrits parlent d'eux-mêmes." M. Cotler, un ancien professeur de droit, a consulté la juge en chef, Beverley McLachlin, le procureur général de l'Ontario, Michael Bryant, et d'autres experts avant de faire ses recommandations au premier ministre Paul Martin. Nouveau processus Mais dès mercredi, un comité composé de trois députés libéraux, de deux conservateurs, d'un bloquiste et d'un néo-démocrate, examinera les candidatures de Mmes Charron et Abella. Des représentants du Barreau du Haut-Canada et du Conseil de la magistrature de l'Ontario les assisteront dans leur tâche. Vendredi, les parlementaires soumettront leurs observations au gouvernement, mais ils ne disposeront pas d'un droit de veto sur les nominations, ce qui déplaît aux conservateurs. "Nous ouvrons le processus, s'est défendu Irwin Cotler. Le comité ne pouvait être que consultatif, sinon, nous devrions changer la Constitution." Le ministre n'a pas voulu évoquer la possibilité que le comité renvoie le gouvernement à ses devoirs et se penche sur d'autres candidatures, dans l'éventualité où l'on découvrirait une irrégularité dans le dossier d'une des juges. "Nous croyons que cette approche plus transparente permettra aux Canadiens de mieux apprécier les qualités et les qualifications exceptionnelles des personnes `nominées' à notre plus haut tribunal, qui est la pierre angulaire de notre démocratie, a souligné M. Cotler. Par ailleurs, cette approche permet d'éviter le spectacle inconvenant d'une interrogation éventuelle des juges candidats portant sur des questions de nature personnelle." Même s'ils ont donné leur consentement à ce processus provisoire, les conservateurs ont été prompts à le dénoncer, mardi. "Paul Martin a promis une participation parlementaire accrue au processus de nomination des juges à la Cour suprême, mais en vertu de ce nouveau système, il conserve le pouvoir absolu et les parlementaires ne jouent toujours pas de rôle significatif à cet égard", a estimé le critique à la Justice, Vic Toews. "Nous ne cherchons pas un droit de veto, mais tous les juges nommés devraient se présenter en personne devant un comité pour faire valoir leurs titres de compétence." Le Bloc québécois ne réclame pas, lui non plus, la fin de la discrétion du premier ministre quant aux nominations au plus haut tribunal du pays. "Mais il y a danger que (ce comité ad hoc) soit simplement un `rubber stamp' prestigieux, a affirmé le député Richard Marceau. C'est un premier pas, mais qui demeure peu important." Le parti voudrait qu'un gouvernement provincial puisse établir une liste de finalistes lorsque surviennent des vacances devant être comblées par des juges de cette province. Un comité de députés fédéraux examinerait ensuite cette liste, puis soumettrait ses recommandations au premier ministre, qui effectuerait le choix final. M. Marceau n'a toutefois pas voulu remettre en cause les compétences des deux finalistes. "Ce sont des juges de grande qualité", a-t-il rappelé. L'opposition aura une autre occasion de faire valoir ses arguments quant au processus définitif de nomination, puisque le gouvernement a demandé au comité ad hoc de lui remettre un rapport à cet égard d'ici à vendredi. Ottawa a dû recourir à un processus provisoire en raison du départ subit de deux juges de la haute cour: Louise Arbour a quitté en juin pour devenir Haut commissaire aux droits de l'homme des Nations unies, alors que Frank Iacobucci est maintenant président intérimaire de l'Université de Toronto. Née dans un camp de personnes déplacées en Allemagne, Rosalie Abella est diplomée en droit de l'université de Toronto. Elle a fait de la pratique civile et criminelle avant d'être nommée juge à la Cour de la famille de l'Ontario, en 1976. En 1998, elle a rédigé un important jugement qui a, pour la première fois, reconnu légalement les couples de même sexe. Quant à Louise Charron, elle a obtenu son baccalauréat en droit de l'Université d'Ottawa en 1975. Elle a été procureure adjointe de la Couronne dans la région de la capitale et professeure adjointe à son alma mater. En 1988, elle a accédé à la Cour de district de l'Ontario, avant de passer à la Cour d'appel, en 1995. Dans un jugement qu'elle a signé en 1996, la juge Charron a invalidé une loi qui empêchait aux homosexuels de poursuivre leurs ex-conjoints aux fins de soutien alimentaire. Les juges de la Cour suprême gagnent 261 100 $ par année. |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:24:03
| L'ex-juge en chef de la Cour supérieure du Québec avait frappé un camion Presse Canadienne C'est un camion conçu pour protéger les travailleurs de la voirie que l'ex-juge en chef de la Cour supérieure du Québec, Lyse Lemieux, a heurté, le 5 août dernier au soir, lors de son arrestation pour conduite avec facultés affaiblies, sur l'autoroute 13, à Montréal. Selon des témoignages d'ouvriers recueillis sur place par le Journal de Montréal, les policiers sont arrivés sur les lieux très vite après l'accident. La collision n'a pas fait de blessé. Rappelons que jeudi dernier, Lyse Lemieux annonçait sa décision de quitter ses fonctions le 30 septembre prochain et de prendre sa retraite. Peu après son accident, elle s'était vue remettre une citation à comparaître devant le tribunal alléguant la conduite avec facultés affaiblies et un taux d'alcoolémie dépassant la limite permise. En 2001, son permis de conduire avait été suspendu pour trois mois. Elle avait atteint 15 points d'inaptitude, après avoir doublé un autobus d'écoliers. Âgée de 68 ans, Lyse Lemieux a exercé la fonction de juge pendant 26 ans et six mois, dont presque dix ans dans des postes de direction. |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:25:04
| Des jeunes trouvent une carte de guichet et son NIP Presse Canadienne Un groupe de quatre jeunes de Lévis s'en est donné à coeur joie récemment après avoir fait la découverte d'une carte de guichet automatique sur laquelle le numéro d'identification personnelle était inscrit. Intrigués par ces informations, les jeunes se sont rendus dans un guichet pour y retirer 200 $. Devant le succès de l'opération, ils ont ensuite retiré 700 $ de plus en deux retraits distincts dans d'autres guichets du secteur. C'est un commerçant étonné de l'argent qu'un des jeunes possédait qui a posé des questions à un parent. Devant les faits, ils ont décidé d'aller confesser la fraude aux policiers. Aucune accusation de nature criminelle ne serait toutefois déposée contre eux. Les policiers et les institutions financières rappellent toutefois qu'il est fortement conseillé de mémoriser son numéro d'identification personnelle et non l'inscrire dans ses papiers |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:25:36
| Caroline Brunet directement en finale Presse Canadienne Les gens de l'entourage de Caroline Brunet le savent : le vent et l'Italienne Josefa Idem sont des sujets tabous en sa présence depuis les Jeux de Sydney, en 2000. La kayakiste de Lac-Beauport en a discuté plus librement mardi, après avoir surmonté les deux obstacles pour passer directement à la finale du K1 500 mètres des Jeux d'Athènes. En remportant les honneurs de sa vague, dont faisait partie Idem qui l'avait privée de l'or dans des conditions de course très houleuses en 2000, Brunet a prouvé qu'elle pouvait se tirer d'affaires dans le vent. La double médaillée olympique a soufflé la victoire à l'Italienne par un dixième de seconde seulement, en pagayant les 500 mètres en une minute 50,366 secondes. Moins d'une heure plus tard, la jeune Mylanie Barré, également de Lac-Beauport, et Brunet ont assuré leur qualification à la finale du K2 500 mètres, en terminant troisième de leur série. |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:26:20
| La police de Montréal saisit des armes et des explosifs dans un véhicule Presse Canadienne Des policiers de l'escouade tactique de Montréal ont découvert une forte quantité d'armes et d'explosifs mardi dans une fourgonnette stationnée sur le Boulevard René-Lévesque devant un édifice abritant les consulats du Costa Rica et du Panama. Lors d'une opération qui a duré plusieurs heures, les policiers ont envoyé un robot pour examiner le véhicule et son contenu. En tout, ils ont saisi 15 armes à feu, dont des armes automatiques, des fusils métrailleurs, des pistolets, ainsi qu'une bonne quantité d'explosifs, soit entre 90 et 135 kilos. Un porte-parole de la police Miguel Alston a qualifié cette saisie d'une des plus importantes de l'histoire de Montréal. "La bonne nouvelle, c'est que les explosifs et les détonateurs n'étaient pas reliés. Ils ne pouvaient donc pas exploser", a précisé M. Alston. La Police n'a pu dire de quel type d'explosif il s'agissait ni se prononcer sur leur puissance ou à qui ils appartenaient. "Pour le moment, nous ne savons pas quelle organisation est impliquée." Les policiers ont eu vent de la présence d'armes et d'explosifs grâce à un informateur. |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:26:51
| Vingt-cinq mois de prison pour Gilbert Poulin Presse Canadienne Un Montréalais âgé de 44 ans, Gilbert Poulin, a été condamné ce matin au palais de justice de Montréal à 25 mois d'emprisonnement après avoir reconnu, il y a deux mois et demi, sa culpabilité pour délit de fuite ayant causé la mort. Le 4 mars dernier, au volant de son automobile, Gilbert Poulin avait heurté à mort Marie-Paule Mallet, une enseignante à la retraite qui avait 58 ans, qui marchait en compagnie de son chien sur un trottoir du quartier Rosemont. Les autorités soupçonnent que l'alcool a joué un rôle dans le comportement de M. Poulin. Dès son arrestation, Gilbert Poulin a été jeté en prison; il y séjourne depuis cinq mois et demi. Gilbert Poulin n'en a pas fini avec la justice, puisqu'il est affligé de quelques autres dossiers qui demeurent pendants en cour, notamment un de bris de condition puisqu'il était en libération conditionnelle lorsqu'il a tué Mme Mallet. |
| | Posté le 25-08-2004 à 11:27:30
| Une femme est accusée du meurtre prémédité de sa mère AgenceNews Une femme âgée de 35 ans a été accusée lundi du meurtre prémédité de sa mère, au palais de justice de Montréal. La victime, une femme de 69 ans, a été agressée dans la nuit de samedi à dimanche alors qu'elle se trouvait dans son logement de l'arrondissement de Montréal-Nord. L'accusée, Nathalie Dion, a comparu brièvement lundi et reviendra devant le tribunal le 30 septembre. D'ici là, elle demeurera derrière les barreaux. Son avocat pourrait réclamer que sa cliente soit soumise à un examen psychiatrique. Celle-ci possède un lourd dossier judiciaire |
| | Posté le 25-08-2004 à 17:05:39
| Paris célèbre le 60e anniversaire de sa Libération PARIS (AFP), le 25-08-2004 Le 60ème anniversaire de la Libération de Paris, une journée où alternent solennité et fête, a débuté mercredi avec une cérémonie d'hommage aux Invalides sur le tombeau du maréchal , qui, à la tête de la 2ème DB, a libéré la capitale le 25 août 1944. Le maire de Paris Bertrand Delanoë est venu s'incliner dans la crypte des gouverneurs, où repose Philippe François Marie de Hauteclocque, et a déposé une gerbe. Une cérémonie organisée tous les ans, mais qui s'est déroulée cette année dans une émotion particulière, en présence de la veuve et des fils du maréchal. Les sapeurs-pompiers, qui ont joué un rôle essentiel avant et pendant la Libération, notamment en informant les résistants, ont été à l'honneur à la Tour Eiffel. Eux qui avaient été obligés par les occupants d'amener le drapeau français du plus emblématique monument parisien, avaient réussi le 25 août 44 à hisser un drapeau confectionné dans la nuit avec des draps teints en bleu et en rouge. Mercredi matin, des pompiers ont monté à pied les 1.760 marches de la Tour, un drapeau à la main, qu'ils ont déployé en haut de l'édifice. Puis trois d'entre eux sont descendus en rappel du premier étage de la Tour, avec chacun un grand étendard tricolore. Leur descente, avec en toile de fond les Invalides, a été vivement applaudie par l'assistance de plusieurs centaines de personnes. M. Delanoë a remis la grande médaille de Vermeil de la Ville de Paris, la plus haute distinction de la Ville, au pompier Pierre Noël, membre du commando de 1944, ainsi qu'au fils d'un autre membre du commando. Accompagné du gouverneur militaire Marcel Valentin, il les a assurés de son "admiration" et de son "affection". Une cérémonie militaire a été organisée en fin de matinée place de la Concorde, point de jonction des trois colonnes de la 2ème DB le 25 août 44, en présence du président Jacques Chirac et de pas moins de 28 ministres ou secrétaires d'Etat dont Michèle Alliot-Marie (Défense) et Hamlaoui Mekachera (Anciens combattants), ainsi que du maire de Paris Bertrand Delanoë. Nicolas Sarkozy était un des rares ministres absents. Jacques Chirac a décoré trois anciens de la 2ème DB, deux ayant été faits chevaliers de la Légion d'honneur, une troisième grand officier de l'Ordre national du mérite. Plusieurs centaines d'anciens de la 2eDB devaient ensuite participer à un déjeuner dans les jardins des Tuileries, sous un ciel plus que menaçant. Sur France Inter, en début de matinée, M. Delanoë avait donné le ton de la journée. Il a souligné que c'est "la République qui fête, au-delà de nos différences, la liberté, la délivrance par rapport à la barbarie". Dans l'après-midi, deux colonnes plus festives, l'une française et l'autre américaine, avec tenues et véhicules d'époque, devaient traverser Paris sur une mise en scène de Jérôme Savary. Le programme officiel prévoit encore une prise d'armes à l'ancienne gare Montparnasse, qui servait d'état-major au général Leclerc, et une autre une demi-heure plus tard devant la "dalle des fusillés" aux jardins du Luxembourg. Le point d'orgue de la journée sera l'inauguration par le président Chirac d'une plaque rappelant la signature de la reddition du général von Choltitz à la préfecture de police, suivie de la cérémonie solennelle sur le parvis de l'Hôtel de Ville, en présence du chef de l'Etat. Revue des troupes, discours, défilé, lâcher de pigeons sont notamment au programme, de même que la diffusion du célèbre discours du général de Gaulle: "Paris! Paris outragé! Paris brisé! Paris martyrisé! Mais Paris libéré!". Place aux festivités en soirée, avec le spectacle "Liberté-Liberty" à la Bastille, et les bals populaires. |
| | Posté le 25-08-2004 à 17:06:14
| Cesare Battisti dans une lettre à ses avocats: "Je reste en France" PARIS (AFP), le 25-08-2004 L'ancien activiste d'extrême gauche italien Cesare Battisti affirme qu'il "reste en France" après s'être soustrait à son contrôle judiciaire, dans une lettre reçue mercredi par ses avocats et dont l'AFP a eu connaissance. "Je ne quitterai pas la France, je ne saurai pas le faire, c'est mon pays et je n'en vois pas d'autre dans mon futur. Ma vérité est ici, beaucoup de citoyens français me l'ont confirmé", écrit Cesare Battisti. Selon ses avocats Irène Terrel et Jean-Jacques De Felice, ce courrier a été "posté à Paris le 19 août" et son auteur, sous le coup d'une procédure d'extradition vers l'Italie pour des faits de terrorisme, leur a demandé de le "rendre public". "Je me soustrais au contrôle judiciaire, donc, mais je reste en France, parce que c'est d'ici, avec l'aide de tous ceux qui encore croient à cette justice qui avait fait de la France le pays des Droits de l'Homme, que je continuerai à me battre afin que justice soit faite et à l'homme et à l'histoire", écrit Cesare Battisti. Samedi dernier, l'ancien militant de 49 ans, condamné à perpétuité par contumace dans son pays, ne s'était pas présenté à son contrôle judiciaire, risquant ainsi un retour sous écrou extraditionnel - une détention - une fois que la cour d'appel de Paris aura statué sur son sort. Mardi, des informations de presse faisaient état de sa probable fuite à l'étranger. "La cour d'appel de Paris, en se déclarant favorable à mon extradition, m'a condamné à la prison à vie en Italie. Le choc est énorme, je ne pouvais pas croire que la justice française se plierait au pouvoir politique, revenant sur la chose déjà jugée en 1991, je ne pouvais pas croire qu'elle accepterait la contumace italienne qui ne me donne plus aucune possibilité de défense", écrit encore Cesare Battisti. "Enfermé à vie, trente ans après les faits, ce seraient la famille, les enfants, d'autres vies qui paieraient. Je ne peux pas courir ce risque, ne plus revoir mes enfants, le pays où ils sont nés, l'idée m'est insupportable", poursuit-il. "La déclaration de Jacques Chirac, deux jours après la décision de la cour d'appel, a achevé de m'ôter tout espoir. Face au gouffre, que me reste-t-il ? Seulement mes enfants et la subtile possibilité, un jour peut-être, de pouvoir m'expliquer sur mes responsabilités politiques et pénales et revenir enfin sur ce passé que l'Italie voudrait, me semble-t-il, enterrer à jamais au prix d'une sauvage contrefaçon historique", écrit-il encore. "Cette conviction me donne le courage d'attendre l'ultime décision, jusqu'au dernier recours, dans l'espoir que, dans ce pays qui est le mien, les mots justice et liberté signifient encore quelque chose", conclut-il. |
| | Posté le 25-08-2004 à 17:06:51
| Bercy confirme "examiner" les droits de succession des résidences principales PARIS (AFP), le 25-08-2004 Le ministère de l'Economie a indiqué mercredi qu'une franchise sur les résidences principales dans les droits de succession "fait partie des dispositifs examinés" dans le cadre du volet recettes du budget 2005 actuellement en préparation. Les Echos avaient indiqué mercredi matin que le ministère des Finances envisageait une telle exonération, à hauteur de 150.000 euros, sur les droits de succession à acquitter par les descendants en ligne directe. Bercy a confirmé à l'AFP qu'une telle mesure "fait partie des dispositifs examinés", mais n'est pas encore sûre : "Cela dépendra des priorités qu'on va retenir, des marges de manoeuvre, de l'articulation d'ensemble" du budget, a-t-on expliqué. Ce serait la deuxième fois en quelques mois que le ministère des Finances prendrait des mesures sur le droit du patrimoine, après l'exonération temporaire (jusqu'au 31 mai 2005) de droits sur les donations d'argent, dans la limite de 20.000 euros. La mesure a entraîné 55.628 donations sur les mois de juin et juillet, pour un peu plus d'un milliard EUR, s'est félicité Bercy mercredi. Toujours sur la fiscalité du patrimoine, interrogé sur le fait de savoir si Nicolas Sarkozy accepterait d'indexer sur l'inflation le barème de l'ISF (impôt sur la fortune) - qui n'a pas évolué depuis 1999, provoquant une hausse mécanique du nombre d'assujettis - le même responsable a répondu : "C'est le même cas de figure, on est actuellement dans un processus où remontent au cabinet toutes les idées, il n'y a aucune décision prise". Selon ce responsable, Bercy entend privéligier des mesures fiscales qui "ne pèsent pas sur les comptes publics, en s'auto-finançant", comme celle sur les donations, l'argent transmis par les plus âgés étant supposé être injecté rapidement par les plus jeunes dans l'économie, dynamisant la consommation et donc la croissance, tout en alimentant les caisses de l'Etat par la TVA. od/bb Gouvernement-budget-2005 Bercy confirme "examiner" les droits de succession des résidences principales PARIS (AFP) - Le ministère de l'Economie a indiqué mercredi qu'une franchise sur les résidences principales dans les droits de succession "fait partie des dispositifs examinés" dans le cadre du volet recettes du budget 2005 actuellement en préparation. Les Echos avaient indiqué mercredi matin que le ministère des Finances envisageait une telle exonération, à hauteur de 150.000 euros, sur les droits de succession à acquitter par les descendants en ligne directe. Bercy a confirmé à l'AFP qu'une telle mesure "fait partie des dispositifs examinés", mais n'est pas encore sûre : "Cela dépendra des priorités qu'on va retenir, des marges de manoeuvre, de l'articulation d'ensemble" du budget, a-t-on expliqué. Ce serait la deuxième fois en quelques mois que le ministère des Finances prendrait des mesures sur le droit du patrimoine, après l'exonération temporaire (jusqu'au 31 mai 2005) de droits sur les donations d'argent, dans la limite de 20.000 euros. La mesure a entraîné 55.628 donations sur les mois de juin et juillet, pour un peu plus d'un milliard EUR, s'est félicité Bercy mercredi. |
| | Posté le 25-08-2004 à 17:07:27
| Les prix du pétrole remontent après le crash en Russie LONDRES (AFP), le 25-08-2004 Les prix du pétrole étaient en légère hausse mercredi matin, en raison du crash suspect de deux avions en Russie et des combats en Irak, tandis que le marché attend prudemment les dernières estimations sur les stocks pétroliers américains. A Londres, le baril de Brent pour livraison en octobre progressait de 40 cents à 42,72 dollars vers 10H00 GMT, mais reste bien en dessous de son niveau record établi vendredi dernier à 45,15 dollars. Quant au baril de "light sweet crude" américain, il prenait 34 cents à 45,55 dollars lors des échanges électroniques, après avoir frôlé la barre symbolique des 50 dollars vendredi dernier. Deux avions de ligne russes se sont écrasés mardi soir, tuant au total 90 personnes à bord, après avoir disparu des écrans radar quasiment au même moment, et faisant soupçonner une action terroriste, une hypothèse examinée soigneusement par le FSB (ex-KGB). "On a évidemment craint que (le crash de) ces avions russes soit l'oeuvre d'al-Qaïda, mais il semble maintenant que cela soit plutôt un acte terroriste tchétchène avant les élections de dimanche" en Tchétchénie, note Robert Laughlin, opérateur de la maison de courtage GNI-Man Financial. "Le marché observe les situations à Falloujah et Najaf: on a reçu des informations selon lesquelles le mausolée chiite avait été attaqué, mais cela a été démenti", ajoute-t-il. Des blindés américains prenaient en tenailles mercredi matin les miliciens chiites retranchés dans le mausolée de l'imam Ali dans la ville sainte de Najaf. Un avion américain a tiré trois missiles à quelques mètres de l'édifice, dont les portes d'entrée ont été fermées par les miliciens. A Falloujah, des avions et des chars de l'armée américaine ont bombardé des positions de combattants présumés. "Tout le monde aura les yeux tournés aujourd'hui vers les chiffres des stocks américains, notamment sur l'essence et le brut", indique par ailleurs M. Laughlin. Le département américain de l'Energie (DoE) et l'Institut américain du pétrole (API), privé, donneront vers 14H30 GMT de nouvelles indications sur l'état des stocks pétroliers aux Etats-Unis, premier consommateur mondial. La maigreur persistante des stocks américains, attribuée entre autres à la robustesse de la demande et à la solidité de la croissance aux Etats-Unis, inquiète toujours les investisseurs. Les analystes londoniens s'attendent à une hausse de 500.000 barils des stocks de brut et d'environ un million de barils (Mb) de ceux de produits distillés la semaine dernière. Mais ils tablent sur une chute de 2,2 Mb des réserves d'essence. "Si les stocks d'essence subissent un net recul, alors ce pourrait être un nouveau déclic pour faire monter les cours", juge Robert Lauglin. "Mais je reste d'avis que, sauf gros titre médiatique, les cours pourraient baisser un peu plus. Un petit repli supplémentaire est nécessaire après les mouvements brutaux des trois dernières semaines", ajoute cet opérateur. "Un brut à 50 dollars à New York est toujours envisageable mais il se pourrait que l'on doive d'abord le voir baisser à 44 dollars", estime-t-il. Les prix du pétrole se replient depuis lundi, le marché étant soulagé par la reprise des exportations en Irak, le retour au calme au Venezuela et les assurances du président Poutine sur la production russe. "Les spéculateurs ont ramassé leurs bénéfices après que la reprise des exportations pétrolières irakiennes eut amélioré l'état de la production pétrolière mondial", rappellent les analystes de la maison de courtage Sucden. Selon eux, l'Irak exporte 450.000 barils par jour par le nord et 1,44 million de barils par jour (mbj) par le sud, contre environ 800.000 barils par jour et 1,8 mbj en temps normal. |
| | Posté le 25-08-2004 à 17:08:02
| Sarkozy: "La croissance devrait atteindre 2,5% en 2004 PARIS (AFP), le 25-08-2004 Le ministre de l'Economie Nicolas Sarkozy a indiqué, mercredi en Conseil des ministres, que "la croissance économique devrait atteindre environ 2,5% en 2004", selon le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé qui s'exprimait à l'issue du Conseil. "L'économie française va mieux", a déclaré Nicolas Sarkozy, dans une communication sur la situation et les perspectives de l'économie française en 2004. "Après 1,2% en 2002 et 0,5% en 2003, la croissance économique devrait atteindre environ 2,5% en 2004", a-t-il dit. Pour le ministre de l'Economie, "les principales incertitudes proviennent de notre environnement international et des prix du pétrole" qui ont approché les 50 dollars le baril. "Le maintien des cours actuels constituerait en effet un frein, modéré, à la croissance mondiale. Les effets de l'instabilité des prix des produits pétroliers sur la confiance des ménages et des entreprises appellent à une attention particulière", a-t-il dit. "Cette reprise est d'abord soutenue par la consommation des ménages: au 2ème trimestre 2004, celle-ci est en hausse de 2,7% par rapport à l'année précédente", a souligné le ministre d'Etat. "La reprise économique est aussi celle de l'investissement: après un recul de près de 20% en deux ans, l'investissement dans l'industrie concurrentielle devrait progresser de 8% cette année, selon les dernières enquêtes de conjoncture", a-t-il poursuivi. Il a également indiqué que "l'inflation (2,3% en juillet) devrait refluer à partir de l'automne, dans l'hypothèse d'un repli progressif des prix des produits pétroliers". "Grâce au dynamisme de l'économie au premier semestre", la reprise de l'emploi, "qui a été stabilisé après son recul de l'an passé", devrait "s'amplifier au second semestre", a ajouté Nicolas Sarkozy. Le ministre a aussi souligné qu'au sein de la zone euro, "l'amélioration est plus marquée en France où le produit intérieur brut (PIB) progresse de 3% sur un an, contre 2% en moyenne pour l'ensemble de la zone". Intervenant à l'issue de la communication de M. Sarkozy, Jacques Chirac a affirmé que la reprise de la croissance en France permettait "un optimisme raisonnable" et montrait qu'il fallait "poursuivre la politique" de réformes. Le président de la République a aussi insisté sur la nécessité de "maîtriser (les) dépenses publiques" et "ne rien faire qui soit de nature à freiner les trois moteurs de la croissance que sont la consommation, les investissements et les exportations". |
| | Posté le 25-08-2004 à 17:08:35
| Chirac: la reprise de la croissance "permet un optimisme raisonnable" PARIS (AFP), le 25-08-2004 Jacques Chirac a affirmé mercredi que la reprise de la croissance en France permettait "un optimisme raisonnable" et montrait qu'il fallait "poursuivre la politique" de réformes, a rapporté le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé à l'issue du Conseil des ministres. Il faut aussi, a ajouté Jacques Chirac, "veiller à continuer de respecter deux impératifs : maîtriser nos dépenses publiques" et "ne rien faire qui soit de nature à freiner les trois moteurs de la croissance que sont la consommation, les investissements et les exportations". Pour Jacques Chirac, la maîtrise des dépenses publiques est dictée par le respect des "engagements européens" et par "le bon sens". Le chef de l'Etat a fait valoir que ces résultats économiques n'étaient "pas le produit du hasard" mais "le résultat d'une action qui a consisté à faire des réformes indispensables, dont on parlait beaucoup autrefois, mais qu'on n'avait pas faites". Ces réformes "difficiles pour les Français" ont permis à la France "d'être désormais créditée sur le plan international d'une capacité à réformer", a-t-il dit. "Cela confirme aux Français que ces réformes sont nécessaires pour franchir ces caps et leur permettre de bénéficier du retour de la croissance, meilleur en France qu'ailleurs". "Il faut donc poursuivre cette politique", a-t-il dit. Jacques Chirac intervenait à l'issue d'une communication en Conseil du ministre de l'Economie Nicolas Sarkozy qui a indiqué que "la croissance économique devrait atteindre environ 2,5% en 2004". |
| | Posté le 25-08-2004 à 17:09:08
| Hollande ironise sur Sarkozy qui veut "promettre, promettre toujours" PARIS (AFP), le 25-08-2004 François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste (PS) ironise sur le ministre de l'Economie, Nicolas Sarkozy, qui veut "promettre, promettre toujours" et le désigne "comme le principal adversaire de la gauche", dans une interview à paraître jeudi dans Le Nouvel Observateur. L'accusant d'avoir emprunté "un libéralisme sans modération" à Edouard Balladur et un "clientélisme sans complexe" à Jacques Chirac, M. Hollande affirme que pour M. Sarkozy "la parole -que dis-je l'image- vaut action". "Il introduit les méthodes de la télé-réalité dans l'univers de la droite", ajoute-t-il. "Nicolas Sarkozy ne regarde pas vers la République mais vers les Etats-unis", poursuit M. Hollande en lui reprochant de proposer non "pas la société du libre choix, mais celle d'un faux choix dans lequel l'individu a pour seule liberté de consentir à ce que lui impose l'ordre social". "Vu les responsabilités qu'exerce Nicolas Sarkozy depuis deux ans et celles qui seront les siennes demain à l'UMP, vu ses ambitions affichées pour la présidentielle 2007", François Hollande estime qu'il "faut le désigner dès maintenant comme le principal adversaire de la gauche". Pour la droite en général et Jacques Chirac en particulier, Nicolas Sarkozy n'est "pas un opposant mais un perturbateur", juge encore M. Hollande |
| | Posté le 25-08-2004 à 17:10:31
| Hollande ironise sur Sarkozy qui veut "promettre, promettre toujours" PARIS (AFP), le 25-08-2004 François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste (PS) ironise sur le ministre de l'Economie, Nicolas Sarkozy, qui veut "promettre, promettre toujours" et le désigne "comme le principal adversaire de la gauche", dans une interview à paraître jeudi dans Le Nouvel Observateur. L'accusant d'avoir emprunté "un libéralisme sans modération" à Edouard Balladur et un "clientélisme sans complexe" à Jacques Chirac, M. Hollande affirme que pour M. Sarkozy "la parole -que dis-je l'image- vaut action". "Il introduit les méthodes de la télé-réalité dans l'univers de la droite", ajoute-t-il. "Nicolas Sarkozy ne regarde pas vers la République mais vers les Etats-unis", poursuit M. Hollande en lui reprochant de proposer non "pas la société du libre choix, mais celle d'un faux choix dans lequel l'individu a pour seule liberté de consentir à ce que lui impose l'ordre social". "Vu les responsabilités qu'exerce Nicolas Sarkozy depuis deux ans et celles qui seront les siennes demain à l'UMP, vu ses ambitions affichées pour la présidentielle 2007", François Hollande estime qu'il "faut le désigner dès maintenant comme le principal adversaire de la gauche". Pour la droite en général et Jacques Chirac en particulier, Nicolas Sarkozy n'est "pas un opposant mais un perturbateur", juge encore M. Hollande |
| | Posté le 25-08-2004 à 17:11:21
| Présidence d'EDF: l'épilogue est proche, François Roussely tient la corde PARIS (AFP), le 25-08-2004 Après plusieurs semaines de silence alimentant les spéculations sur le nom de l'intéressé, le gouvernement s'apprête à nommer le futur président d'EDF alors que le sortant, François Roussely, reste dans la course à sa propre succession. Le gouvernement désignera "prochainement" le président d'EDF, a affirmé mercredi le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé à l'issue du Conseil des ministres. M. Copé a souligné que le gouvernement avait souhaité que la réforme du groupe public soit d'abord adoptée et promulguée. "Maintenant que c'est chose faite, la décision pourra intervenir prochainement", a-t-il dit. La loi relative au changement de statut d'Electricité de France (EDF) et Gaz de France (GDF), qui transforme en sociétés anonymes les deux opérateurs historiques du secteur énergétique, est parue le 11 août au Journal Officiel. Mercredi, le quotidien économique La Tribune écrit que le président de la République Jacques Chirac aurait exigé du gouvernement qu'il arrête un choix pour la présidence d'EDF dans les quinze prochains jours. "L'Elysée a donné quinze jours à Jean-Pierre Raffarin pour arrêter son choix", affirme le journal citant une source proche du dossier. La succession de François Roussely, nommé en 1998 à la tête du groupe public sous le gouvernement socialiste, traîne en longueur depuis près de huit semaines, alimentant les spéculations sur fond de rivalité entre Matignon et Bercy. Jusqu'à l'été, le renouvellement du mandat de M. Roussely semblait être privilégié avant que la candidature de l'ancien ministre de l'Economie, Francis Mer, 65 ans, ne soit évoquée. Mais cette dernière avait finalement été écartée le 6 août après que le Conseil constitutionnel eut annulé un article de loi supprimant la limite d'âge des dirigeants des entreprises publiques, proposé à l'initiative de Matignon. Les noms de Henri Proglio, pdg de Veolia et de Pierre Gadonneix, pdg de Gaz de France, dont le mandat est également en attente de renouvellement, ont été cités à diverses reprises. Reste que depuis près de deux mois, pour éviter d'éventuelles contestations juridiques, les principales décisions - à l'instar du choix du site du démonstrateur du réacteur nucléaire EPR - sont suspendues. Afin de préparer le voyage officiel en Chine du président Chirac, dont les enjeux sont diplomatiques et commerciaux, M. Roussely se rendra lundi à Pékin. "François Roussely, qui est aussi conseiller du maire de Pékin, s'est largement impliqué dans le développement des relations franco-chinoises et en particulier dans le développement du nucléaire français en Chine", a souligné un porte-parole de l'entreprise. "Le 30 août, François Roussely sera à Pékin et il rencontrera le 31 le vice-premier ministre chinois Zeng Peiyan pour préparer le volet nucléaire du déplacement officiel de Jacques Chirac au mois d'octobre", a-t-il expliqué. La volonté de Pékin d'accélérer le programme de construction de centrales nucléaires donne de nouvelles chances de contrats à des entreprises comme EDF ou Framatome, qui ont déjà participé à la réalisation de la centrale de Daya Bay (sud). "Pour ce voyage, Jacques Chirac souhaitera avoir à ses côtés quelqu'un de légitime et qui connaît particulièrement bien les dossiers", commente une source proche du dossier, laissant entendre que François Roussely reste le mieux placé à sa propre succession. Quel que soit l'heureux élu, il n'est pas assuré de rester président pendant la durée maximale du mandat (cinq ans), une nouvelle procédure de nomination devant intervenir avant la fin de l'année en raison du changement de statut de l'entreprise. |
| | Posté le 25-08-2004 à 17:11:58
| Russie: deux avions s'écrasent simultanément, faisant 89 morts BOUTCHALKI (AFP), le 25-08-2004 Deux avions de ligne russes se sont écrasés mardi soir, tuant au total 89 personnes à bord, après avoir disparu des écrans radar quasiment au même moment, ce qui faisait soupçonner une action terroriste, une hypothèse soigneusement examinée par le FSB (ex-KGB). Cependant, les enquêteurs dépêchés sur place n'ont pas découvert dans l'immédiat d'indications permettant de croire à un acte terroriste, ont déclaré mercredi en début d'après-midi les services spéciaux russes. Selon le porte-parole du FSB Nikolaï Zakharov, "plusieurs hypothèses étaient toujours examinées, mais la principale d'entre elles portait sur la violation des règles d'exploitation des avions en vigueur dans l'aviation civile". Ces accidents suspects s'étant produits à cinq jours de l'élection présidentielle en Tchétchénie, théâtre d'un conflit entre Moscou et une guérilla séparatiste, la thèse d'un attentat a été évoquée par plusieurs hommes politiques russes. Mais un émissaire du président indépendantiste tchétchène Aslan Maskhadov, Akhmed Zakaïev, a assuré sur la radio Echo de Moscou que M. Maskhadov et les forces qu'il contrôle "n'avaient rien à voir" avec la chute des deux appareils, partis du même aéroport moscovite de Domodedovo. Le premier, un Tupolev 134 de la compagnie Volga-Aviaexpress, tombé vers 23H00 heure locale (19H00 GMT) dans la région de Toula à 180 km au sud de Moscou, transportait 43 personnes, personnel navigant compris, à destination de Volgograd. Le second avion, un Tupolev 154 appartenant à la compagnie Sibir reliait Moscou à Sotchi, sur la mer Noire, transportant 46 personnes. Les épaves, des fragments de corps, ainsi qu'une boîte noire (enregistreur de vol) de chaque appareil ont été retrouvés mercredi matin. Selon une source policière à Rostov-sur-le-Don (sud-ouest), citée par l'agence Interfax, un système d'alerte signalant un détournement ou une "attaque contre l'équipage" a été déclenché à bord du Tupolev 154 une minute avant sa chute. Les agences russes ont précisé par la suite, citant les services de sécurité, qu'il s'était agi d'un SOS, signal de détresse, et non d'une alerte au détournement. Cependant, le parquet de la région de Rostov-sur-le-Don avait déjà ouvert une enquête criminelle pour "délit contre la sécurité des transports", a fait savoir la même source. Les habitants du village de Boutchalki, proche du lieu de l'accident, dans la région de Toula, ont affirmé avoir entendu au moment de la catastrophe trois explosions successives, qu'ils ont comparées à des coups de tonnerre. Les corps de quinze passagers ont été retrouvés dans cette zone, et les recherches se poursuivaient mercredi. La mort de tous les occupants a été confirmée par le ministère des Situations d'urgence. Le FSB avait annoncé dans la matinée qu'il allait "examiner soigneusement" l'hypothèse selon laquelle les deux catastrophes pourraient être dues à des actes terroristes. Les experts en explosifs du FSB, qui étaient déjà arrivés sur les lieux, devaient notamment déterminer si des explosions s'étaient produites à bord avant que les appareils ne s'écrasent au sol, a indiqué le porte-parole des services spéciaux, Sergueï Ignatchenko. A la suite des deux catastrophes aériennes et de l'attentat à l'explosif non revendiqué ayant fait quatre blessés dont deux dans un état grave mardi soir à un arrêt d'autobus à Moscou, le ministère de l'Intérieur a décidé d'introduire un dispositif de mesures antiterroristes dans la capitale russe. Les médias russes, tel le journal en ligne Gazeta.ru, ont relevé notamment la simultanéité des deux incidents, trois minutes seulement entre les deux disparitions, circonstance rarissime rappelant, toute proportion gardée, les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis. |
| | Posté le 25-08-2004 à 17:12:37
| Irak: tireurs d'élite et blindés cernent le mausolée d'Ali à Najaf BAGDAD (AFP), le 25-08-2004 Le mausolée d'Ali, place forte des miliciens du chef chiite Moqtada Sadr à Najaf, était cerné mercredi par des tireurs d'élite et des blindés américains postés à moins de 20 mètres de l'édifice alors que les Gardes nationaux irakiens patrouillaient en attendant le signal d'assaut. Le ministre irakien de la Défense Hazem Chaalane avait prévenu mardi que les miliciens n'avaient que "quelques heures" pour se rendre avant que les forces irakiennes ne donnent l'assaut. Le grand ayatollah Ali Sistani, 73 ans, qui se trouvait à Londres où il avait été hospitalisé le 6 août en raison d'une "faiblesse cardiaque", est arrivé mercredi matin à Bassorah (sud de l'Irak) en provenance de Londres via le Koweit, se rendra à Najaf jeudi, a déclaré l'un de ses porte-parole dans la capitale britannique. Plus tôt mercredi matin, le directeur du bureau de M. Sistani, qui l'accompagnait à Londres, avait déclaré à la chaîne satellitaire Al-Arabiya que le dignitaire allait rentrer en Irak et appelait ses concitoyens à marcher sur la ville sainte pour la sauver. Un avion américain a tiré un missile mercredi vers 10h30 (06h30 GMT) à quelques mètres à l'ouest de mausolée, faisant trembler l'édifice. Toutes les entrées de l'édifice étaient mercredi matin sous le feu des tireurs d'élite américains et plus personne ne pouvait entrer ou sortir de l'enceinte. Les miliciens interdisaient le passage par la porte d'entrée principale, qui se trouve au sud, en raison des tireurs américains qui ouvraient le feu sur toute personne qui entrait ou sortait de l'enceinte. Au nord, la porte est fermée depuis plusieurs jours, pour les mêmes raisons. Vers 07h30 (03h30 GMT), des chars ont fait une percée à moins de vingt mètres du côté ouest de l'enceinte du mausolée, alors qu'ils se trouvaient la veille à 200 mètres. Du côté est, les chars américains, à 300 mètres du mausolée, ont fait voler en éclats les défenses de l'Armée du Mehdi. Au sud, les chars américains, qui se trouvent à environ 350 mètres du mausolée, bombardaient les positions de leurs adversaires. Il était difficile de connaître la situation au nord, du côté du cimetière, autre place forte des miliciens. Des barricades installées par les miliciens pour protéger l'entrée de l'édifice ont été incendiées. Des centaines de Gardes nationaux irakiens (auxiliaires de l'armée), qui ont été déployés la veille pour la première fois dans la vieille ville, continuaient à patrouiller dans les rues et les ruelles à environ 300 mètres de l'édifice. Les autorités irakiennes ont toujours assuré qu'aucun soldat américain n'entrerait dans le mausolée, lieu sacré pour les chiites, et que la tâche d'en déloger les miliciens reviendrait aux forces irakiennes. Les forces américaines ont repris tôt mercredi matin leurs tirs d'artillerie sur les positions des miliciens près du mausolée, selon un porte-parole militaire américain. Les tirs ont commencé à 06h30 locales (02h30 GMT) et visaient les miliciens installés devant le lieu saint, a précisé le sergent Trevor Candelan. Le porte-parole de Moqtada Sadr, cheikh Ahmad Chaïbani, a lancé mardi un appel pressant à la négociation, alors que de moins en moins de combattants chiites étaient visibles dans les rues, sans qu'il soit possible de savoir s'ils se cachaient ou avaient fui. Les combats ont commencé le 5 août. Le Premier ministre Iyad Allaoui exige le départ de l'Armée du Mehdi du mausolée, le désarmement de la milice et sa transformation en formation politique. De violents affrontements ont par ailleurs éclaté mardi à Amara (370 km au sud de Bagdad) entre l'Armée du Mehdi et les troupes britanniques, dans lesquels 12 Irakiens, dont trois enfants, ont été tués et 54 blessés. Par ailleurs, le principal conseiller politique du chef radical chiite Moqtada Sadr, cheikh Ali Soumeisim, a été arrêté mercredi à Najaf, ainsi que quatre autres collaborateurs de M. Sadr, selon un haut responsable de la police, qui a tenu à garder l'anonymat. Il n'a pas précisé les noms des arrêtées, mais selon la chaîne satellitaire al-Arabiya, qui a pu les filmer, cheikh Soumeisim a été arrêté avec Soudjad Mohammad Saïd. Selon la police citée par la chaîne, "ils étaient en possession de trésors appartenant au mausolée" de l'imam Ali, où sont retranchés les miliciens de Moqtada Sadr. Entre-temps, le vice-président irakien Ibrahim al-Jaafari, un chiite, a effectué mardi une visite impromptue en Iran voisin, a rapporté la télévision d'Etat iranienne. Cette visite est intervenue au moment où les diplomaties des deux pays s'emploient à dissiper les crispations des dernières semaines. Enfin, un groupe islamiste, l'"Armée islamique en Irak", a affirmé dans une vidéo diffusée mardi sur Al-Jazira détenir le reporter italien Enzo Baldoni. Le Groupe exige le retrait des troupes italiennes d'Irak dans un délai de 48 heures, mais Rome a rejeté cette demande. A Bagdad, l'ambassade de Pologne a été touchée par des obus, mais on ne déplore aucune victime, selon le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères. Alliée de Washington depuis le début de la crise irakienne, la Pologne administre une zone en Irak à la tête d'une brigade multinationale. Les forces polonaises ont été la semaine dernière la cible d'attaques répétées, qui ont fait trois morts. Au total, 14 Polonais sont morts en Irak depuis le début de l'intervention armée dans ce pays, dix militaires et quatre civils. |
| | Posté le 25-08-2004 à 17:13:15
| Le grand ayatollah Ali Sistani prêt à se rendre jeudi à Najaf BASSORAH (AFP), le 25-08-2004 Le Grand ayatollah Ali Sistani, figure emblématique des chiites irakiens, est arrivé mercredi à Bassorah (sud), et doit se rendre jeudi dans la ville sacrée de Najaf où les forces américaines ont pris en tenaille les miliciens de Moqtada Sadr. "Sayyed Sistani devrait passer la nuit à Bassorah", a affirmé à l'AFP l'adjoint de son représentant dans la ville méridionale, Abou Aymane. Agé de 73 ans, le dignitaire religieux est arrivé par le Koweït voisin de Londres où il avait été hospitalisé le 6 août en raison d'une "faiblesse cardiaque". "J'ai eu l'honneur de rencontrer et d'accompagner à Bassorah l'ayatollah Ali Sistani qui est arrivé à 11h00 (07h00 GMT) à la frontière irakienne", a déclaré à l'AFP le général Ali al-Moussaoui, chef des gardes-frontières à Bassorah. "Il est encore sous la protection des gardes-frontières dans la maison d'Abdel Hakim al-Safi al-Moussaoui" son représentant à Bassorah, a ajouté le général. "Je suis revenu en raison de la crise à Najaf", a déclaré Haïdar al-Safi al-Moussaoui, fils du représentant d'Ali Sistani, en citant la figure emblématique des chiites irakiens. Selon un haut dignitaire chiite, qui a requis l'anonymat, Ali Sistani aurait un plan en trois points pour régler la crise de Najaf: d'abord: le départ des forces étrangères de Najaf et de ses environs, ensuite l'élimination de toutes les armes de la ville sainte, ce qui signifie le départ de l'armée du Mehdi du mausolée de l'imam Ali et de la ville de Najaf et enfin le respect de la loi, ce qui sous-entend le désarmement des milices. Un des porte-parole de l'ayatollah à Londres, Jaffar Bastan a affirmé que "l'ayatollah Sistani partira jeudi pour Najaf" et qu'il avait appelé ses fidèles à le suivre dans ce déplacement. "Si ses fidèles veulent le suivre, ils seront les bienvenus", a-t-il ajouté. A l'annonce de son arrivée, des centaines de personnes se sont rassemblées avec des drapeaux irakiens devant la demeure, a constaté un correspondant de l'AFP. "Si Dieu le veut, l'arrivée de Sistani arrêtera l'effusion de sang et la crise va être résolue. En tout cas, si Sistani appelle au Jihad, tous, même les femmes, nous combattrons", a affirmé Oum Mohammad, 57 ans. "Nous soutenons Sistani dans le jihad, le combat et la paix. Nous le suivrons partout", a indiqué Ahmad al-Halfi, 25 ans. D'autres ont exprimé l'espoir que l'ayatollah, considéré comme ayant une influence modératrice sur la population chiite, hâterait la paix. "Nous sommes contre l'effusion de sang et espérons que l'arrivée de Sistani réglera la question pacifiquement", explique Ali Hamid, un fonctionnaire de 45 ans. Dans le quartier chiite de Kadhamiya à Bagdad, des centaines de jeunes chiites sont partis en bus vers Najaf pleins d'enthousiasme. "Tout le monde respecte la Marjaïya (direction religieuse chiite) et chacun s'y rend pour sauver Najaf", a déclaré Haïtham Mohsen, un chômeur de 32 ans. Naouar Hussein, 18 ans, affirme que sa mère n'a pas essayé de l'empêcher d'effectuer cette marche pour la paix. "Au contraire, elle m'a dit que j'avais raison mais que je devais faire attention". Le retour de l'ayatollah dans son pays intervient alors que les forces américaines et la Garde nationale irakienne prennent en tenaille les miliciens du chef radical Moqtada Sadr. Plus tôt, le directeur du bureau de M. Sistani, qui l'accompagnait à Londres, avait déclaré à la chaîne satellitaire Al-Arabiya que le dignitaire allait rentrer en Irak et appelait ses concitoyens à marcher sur la ville sainte pour la sauver. "L'ayatollah Sistani va revenir dans quelques heures dans la patrie pour sauver Najaf de son malheur (...). Nous appelons tous les Irakiens (...) à se préparer pour marcher sur Najaf", avait déclaré Hamad al-Khaffaf. "Nous appelons tous les Irakiens (...) de Bagdad, Hilla, Kerbala, Bassorah, Diwaniya, Amara, Kout, Kirkouk, Mossoul, Baaqouba, de tout l'Irak, à se préparer pour se rendre à Najaf. Une initiative sera annoncée lorsque nous arriverons aux portes de Najaf", avait ajouté M. Khaffaf. Le départ soudain de Najaf de l'ayatollah Sistani avait coïncidé avec le début des violents affrontements dans la ville. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:30:20
| Bombe sur un marché dans le sud de la Thailande: une vingtaine de blessés Presse Canadienne Une bombe a explosé jeudi matin dans le district thailandais de Suhkhirin, dans la province de Narathiwat à majorité musulmane, sur un marché très fréquenté où policiers et militaires s'arrêtent souvent pour prendre leur déjeuner. L'attentat a fait une vingtaine de blessés - 6 policiers, quatre militaires et une dizaine de passants - dont sept gravement atteints. Selon la police, l'explosion a sans doute été déclenchée à distance au passage d'un camion transportant des membres de la sécurité. La Thailande est en grande majorité bouddhiste, mais les provinces méridionales de Narathiwat, Yala et Pattani sont à majorité musulmane, et subissent depuis quelques mois une vague d'attaques que les autorités imputent à des militants islamistes. Ces régions ont durant de nombreuses années fait l'objet d'une guerre peu connue de la part de séparatistes musulmans, mais les tensions s'étaient apaisées dans les années 80 après que le gouvernement eut accordé une amnistie. Cette attaque coincide avec l'apparition sur le site Internet de l'Organisation de libération unie du Pattani, un mouvement séparatiste autrefois très puissant, d'un message qui met en garde les musulmans contre la fréquentation des nights clubs, des points de contrôle de la police, des aéroports, des gares et autres lieux où d'importants responsables thailandais sont susceptible de passer. L'authenticité du communiqué n'a toutefois pas pu être établie. Samedi soir déjà, plusieurs explosions devant des hôtels et des bars à karaoke avaient fait une douzaine de blessés dans la province voisine de Yala. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:31:54
| Des élus américains s'inquiètent du transfert en France de plutonium destiné à être traité Presse Canadienne Certains membres démocrates du Congrès des Etats-Unis se sont inquiétés mercredi du projet de transfert vers l'usine de La Hague, près de Cherbourg, de 135 kilos de plutonium de qualité militaire destinés à être traités et transformés en combustible nucléaire. Le Département de l'Energie prévoit de transférer ce plutonium par camion du laboratoire national de Los Alamos jusqu'en Caroline du Sud, à Charleston, d'où il sera transporté par bateau jusqu'à Cherbourg. Là, le plutonium sera déchargé et transporté par terre jusqu'à l'usine de retraitement. Jim Turner, un repésentant Démocrate du Texas membre de la Commission de la sécurité intérieure, a déclaré dans une lettre au Secrétaire à l'Energie Spencer Adams qu'il voulait des assurances supplémentaires concernant le transport du plutonium sur le territoire français, afin que la sécurité y soit aussi forte que sur le territoire américain. Un autre représentant, Ed Markey, a lui aussi fait part de ses inquiétudes. Le Département de l'Energie a répondu que le transfert avait été minutieusement préparé en collaboration avec les services de sécurité. Les détail de l'opération, y compris les dates du transfert, sont secrètes, mais on pense qu'il devrait se faire avant la fin de l'année. Selon le Département de l'Energie, la partie maritime du transfert sera assurée par deux bâtiments britanniques protégés par des troupes spécialement entraînées. Une fois transformé en combustible, ce plutonium doit être retourné aux Etats-Unis pour être utilisé dans une centrale nucléaire en Caroline du Sud. Ce plutonium fait partie d'un programme russo-américain de lutte contre la prolifération nucléaire, qui prévoit la destruction de 64 tonnes de plutonium. Les Etats-Unis ne disposent pas encore d'usine de retraitement. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:32:39
| Les anti-guerre ne pourront pas se rassembler à Central Park pendant la convention républicaine Presse Canadienne Un juge de la cour suprême de l'Etat de New York a rejeté mercredi une demande présentée par le mouvement anti-guerre "United for peace and Justice", qui souhaitait organiser, pendant la Convention républicaine de New York, une grande manifestation à Central Park. Les militants ont déclaré qu'ils annulaient le rassemblement, mais maintenaient la marche prévue entre la 23e rue et le Madison Square garden, où aura lieu la convention, qui doit investir George Bush comme candidat républicain pour l'élection du 2 novembre. La juge Jacqueline Silbermann a estimé que les représentants de l'association s'étaient pourvus en justice beaucoup trop tard, après des mois de négociations avec les autorités municipales. L'association avait présenté son action en justice la semaine dernière, après avoir rejeté une proposition de la Ville de tenir son rassemblement sur une grande artère de New York après le défilé. Ce sont les autorités chargées de la protection des parcs qui se sont opposées à la tenue sur la Grande pelouse de Central Park d'une manifestation qui espère rassembler 250.000 personnes, au motif que la pelouse n'y résisterait pas. "United for Peace and Justice" avait fait valoir que la grande pelouse a accueilli d'autre manifestations d'importance, comme lors de la venue du pape, ou encore de grands concerts. Le mouvement affirmait que la Ville violait la constitution de l'Etat de New York en autorisant des manifestations culturelles mais non des manifestations politiques. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:33:21
| Guantanamo: l'Australien David Hicks plaide non coupable en audience préliminaire Presse Canadienne L'un des quatre détenus de Guantanamo à avoir été inculpés, l'Australien David Hicks, accusé d'avoir combattu aux côtés des talibans en Afghanistan, a plaidé non coupable mercredi en audience préliminaire devant une commission militaire américaine. En costume anthracite et cravate, David Hicks, 29 ans, est resté impassible à l'énoncé des charges retenues contre lui, dont complot de crimes de guerre, assistance à l'ennemi et tentative de meurtre pour des tirs présumés contre des troupes américaines ou de la coalition. Il a ensuite plaidé non coupable pour les charges pesant contre lui et pour lesquelles il risque la prison à vie. "Sir, non coupable pour l'ensemble des charges", a déclaré Hicks d'un trait avant de reprendre son souffle. La date de son procès a alors été fixée au 10 janvier prochain et l'audience levée, au grand soulagement de l'accusé. Capturé en Afghanistan et incarcéré sur la base américaine de Guantanamo à Cuba en janvier 2002, David Hicks est apparu vieilli. Il avait perdu son visage poupin et ses cheveux commençaient apparemment à grisonner. David Hicks a pu rencontrer ses parents, qu'ils n'avaient pas vu depuis cinq ans, durant un quart d'heure avant l'audience. "Je pensait que David reviendrait en Australie après les trois premiers mois", expliquait son père Terry, 58 ans, arrivé d'Adelaide en Australie avec la belle-mère de David, Beverly. "Je ne crois pas que ce soit un système honnête et équitable". La veille, lors de la première audience préliminaire devant les cinq membres de la commission, le Yéménite Salim Ahmed Hamdan, le chauffeur d'Oussama ben Laden, chef du réseau terroriste Al-Qaida, avait refusé de plaider coupable ou non coupable. Comme pour les trois autres, son procès pourraient ne pas s'ouvrir avant plusieurs mois. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:33:54
| Abou Ghraib: l'unité de renseignement mise en accusation par un rapport de l'armée de terre américaine Presse Canadienne Vingt-sept agents de l'unité de renseignement de la prison d'Abou Ghraib ont encouragé ou fermé les yeux sur certains mauvais traitements infligés à des détenus irakiens, selon un rapport interne de l'armée de terre américaine rendu public mercredi à Washington. "Nous avons mis au jour de graves fautes et une perte des valeurs morales", a déclaré le général Paul Kern, chef de la commission d'enquête militaire, lors d'un point de presse au Pentagone. Sur les 27 individus mis en accusation par l'enquête menée par le général George Fay, 23 appartenaient à la 205e brigade de renseignement militaire, les quatre autres étant des contractuels. Par ailleurs, huit autres membres de l'unité ont eu connaissance des sévices mais n'en ont pas informé leur commandement. L'ensemble de ces personnels pourraient subir des sanctions disciplinaires pour ces abus commis entre fin juillet 2003 et début février 2004. Les enquêteurs recommandent également la prise de possibles sanctions à l'encontre de cinq gradés, parmi lesquels le colonel Thomas Pappas, commandant de la 205e brigade de renseignement militaire. Il leur est reproché d'avoir créé les conditions propices à la survenue de ces exactions. "Il n'existe pas une seule et simple explication au fait que les sévices ont eu lieu à Abou Ghraib", peut-on lire dans la version résumée du rapport Fay. Le document impute ces sévices à différents facteurs: "la mauvaise conduite (allant du comportement inhumain au sadisme) d'un petit groupe de soldats et de civils corrompus, un manque de discipline de la part de chefs et de soldats" et "des manquements dans le commandement" des plus hauts gradés en Irak. Le rapport fait aussi la distinction entre les sévices décrits par les photographies à l'origine du scandale, qui seraient le fait d'un nombre réduit de gardiens et des soldats, et les mauvais traitements infligés lors d'interrogatoires. Sept membres de la 800e brigade de police militaire, dont étaient issus les gardiens d'Abou Ghraib, ont été inculpés dans la cadre de l'enquête sur les photos de sévices. Le rapport fait état de trois autres policiers militaires impliqués dans ces abus sur prisonniers. Selon le général Fay, certains mauvais traitements relevaient de la torture. Le général Kern a ainsi précisé que le sévice le plus horrible découvert par sa commission avait consisté à utiliser des chiens contre deux adolescents. "Il s'agit clairement de conduites déviantes par rapport à tout ce que nous enseignons dans le domaine comportementale", a souligné le général Kern. "Il y a eu des fautes de commandement, de la part de personnes qui ont vu ces choses et n'ont rien corrigé. Il y a eu des manquements en matière de discipline." Le rapport attribue d'autre part certains des problèmes enregistrés à Abou GhraJib à l'influence de membres d'"autres agences gouvernementales", terme utilisé fréquemment par le Pentagone pour désigner la CIA. "Il est clair que les pratiques d'interrogatoire prônées par d'autres agences gouvernementales ont conduit à une perte de responsabilité à Abou Ghraib", accuse le rapport militaire. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:34:25
| Mobilisation internationale pour circonscrire un incendie au Maroc Presse Canadienne Des milliers d'hectares ont été dévastés depuis trois jours par un important incendie qui s'est déclaré dans la forêt d'Izaren dans le nord du Maroc, à environ 180km au nord de la capitale Rabat, mobilisant d'importants moyens nationaux et internationaux. Plus de la moitié de ce massif forestier qui compte 4500 hectares a été dévastée, causant des pertes estimées à cinq millions de dollars, a-t-on appris mercredi de sources officielles. Sept avions marocains et quatre avions de type Canadair français et espagnols participent à l'effort d'extinction aux côtés d'experts portugais. Un appel à l'aide internationale a été lancé mardi par le roi Mohamed VI. Selon le haut Commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim El Hafi, "les conditions climatiques, avec une chaleur qui dépasse les 40 degrés, et le vent seraient à l'origine de l'incendie. On soupçonne également les apiculteurs, mais l'enquête n'est pas encore terminée". Les habitants de la région n'ont pas été évacués et on ne déplore aucune victime. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:35:05
| Romanow recommande une conférence séparée sur la santé des autochtones Presse Canadienne Les conditions de santé des autochtones au Canada sont une honte et doivent faire l'objet d'une rencontre séparée sur la santé, a affirmé l'ancien premier ministre de la Saskatchewan, Roy Romanow, mercredi. M. Romanow faisait référence à la conférence des premiers ministres fédéral et provinciaux qui doit avoir lieu en septembre à Ottawa. La situation à laquelle font face les Premières Nations, les Métis et les Inuits est "terrible et nous ne devons pas tolérer cela en tant que Canadiens", a soutenu M. Romanow à l'issue d'une rencontre privée avec Phil Fontaine, le grand chef de l'Assemblée des Premières Nations. "Il est quelque peu choquant qu'un pays comme le nôtre, dans presque toutes les catégories importantes _ mortalité infantile, taux de longévité, tout cela _, les autochtones figurent en bas de liste", a dit M. Romanow qui a présidé en 2002 une commission royale sur la viabilité du régime de santé. Son rapport contient un chapitre sur la santé des autochtones; M. Fontaine avait demandé à rencontrer l'ancien premier ministre pour lui demander son avis sur la façon de s'assurer que la question sera abordée à la conférence des premiers ministres. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:35:46
| Le monde devenu un endroit dangereux selon les chefs de police du Canada Presse Canadienne Le terrorisme et la menace croissante représentée par le crime organisé ont fait du Canada et du monde un endroit où il est devenu plus dangereux de vivre, a déclaré mercredi le dirigeant de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). «À mon avis, le monde est aujourd'hui un endroit beaucoup plus dangereux et ce pour plusieurs raisons, a dit le commissaire de la GRC Guiliano Zaccardelli lors d'une conférence de presse qui s'est déroulée au terme du congrès annuel de l'Association canadienne des chefs de police. Le crime organisé dispose maintenant de moyens beaucoup plus raffinés qu'il y a une génération, et cela doit être ajouté à la menace d'attentats terroristes et aux événements du 11 septembre 2001. «Je crois que le monde n'est plus aussi sûr que lorsque nous étions de jeunes policiers», a-t-il affirmé. M. Zaccardelli et d'autres dirigeants de services de police ont participé à cette conférence de presse pour souligner certaines des discussions qui se sont déroulées durant ce 99e congrès annuel des chefs de police. Même s'il croit que le Canada continue d'être un des endroits «relativement» sécuritaires dans le monde, il ne s'est pas dit rassuré pour autant, soutenant que «les menaces potentielles ont augmenté considérablement». Edgar McLeod, président de l'association et chef du service régional de police de Cap Breton, en Nouvelle-Écosse, a posé la question et donné la réponse. «Est-ce que les Canadiens sont plus en sécurité que lorsque j'ai commencé ma carrière?, a-t-il demandé. La réponse est non.» Mais selon lui, ce n'est pas seulement un problème pour les policiers. «Nous avons tous une responsabilité ici, a-t-il dit. Les citoyens doivent s'engager dans leurs quartiers et leurs communautés.» |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:36:21
| Les Albertains sont invités à se pronconer sur l'utilisation des surplus Presse Canadienne Le premier ministre de l'Alberta, Ralph Klein, veut savoir comment ses concitoyens veulent que les surplus budgétaires de la province soient dépensés une fois que la dette aura été éliminée, l'an prochain. Et des remboursements en espèces pourraient être une option. "Il est maintenant temps de s'attarder à l'avenir et c'est un avenir qui est rempli de possibilités", a dit M. Klein alors qu'il annonçait la tenue d'un sondage visant à aider son gouvernement à décider de la façon dont seront dépensés les surplus à venir de milliards de dollars. "Vous, les gens, êtes les patrons (...)." Le sondage intitulé "C'est votre avenir" sera distribué dans tous les foyers albertains dès la semaine prochaine. Les répondants auront à dire s'ils préfèrent que les montants soient réinvestis en santé, en éducation, dans les programmes sociaux ou dans la réduction des impôts. Le questionnaire demandera également aux Albertains s'ils préfèrent qu'un chèque leur soit directement remis. "Si les Albertains disent qu'ils veulent un rabais, alors nous allons leur poster cela. Je n'ai vraiment pas d'opinion personnelle là-dessus en ce moment. Je pourrais en avoir une à la fin octobre", a dit le premier ministre. Les résultats du sondage seront publiés vers la mi-octobre. Récemment, M. Klein a affirmé que la dernière portion de 3,7 milliards $ de la dette de sa province sera remboursée d'ici le 31 mars 2005, en raison notamment de l'augmentation des revenus provenant de l'industrie pétrolière et gazière. La Fédération canadienne des contribuables doute que les Albertains puissent obtenir quelque allègement financier que ce soit. "Le premier ministre Klein a beaucoup ignoré (par le passé) les opinions des Albertains sur les impôts et les dépenses (...)", a commenté le directeur de l'organisme pour l'Alberta, John Carpay. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:36:59
| Les provinces proposent toujours un projet national d'assurance médicaments Presse Canadienne Les ministres provinciaux et territoriaux de la Santé se sont réunis mercredi pour peaufiner leur projet de programme d'assurance-médicaments, malgré la persistance d'Ottawa à ne pas en vouloir. Au cours d'une rencontre qui a eu lieu en vue de la conférence _ cruciale _ des premiers ministres le mois prochain, les ministres de la Santé ont pressé le gouvernement fédéral à revoir son approche plutôt glaciale du dossier. "Le consensus auquel nous en sommes arrivés aujourd'hui (mercredi), a affirmé le ministre des Services de santé de la Colombie-Britannique, Colin Hansen, "c'est que cela a beaucoup de sens." "Si le gouvernement fédéral regarde (le projet) avec les mêmes lentilles que nous, il en viendra à la même conclusion." Les Canadiens dépensent environ 8 milliards $ chaque année en médicaments d'ordonnance. Ces dépenses sont effectuées à travers 13 régimes provinciaux et territoriaux différents. Le mois dernier, les premiers ministres provinciaux avaient demandé à Ottawa de mettre en place et de financer un programme national unique qui couvrirait tous les frais de médicaments pour tous les Canadiens. Mais, selon le fédéral, un tel régime, qui pourrait coûter jusqu'à 12 milliards $ par année, serait trop dispendieux. Le ministre fédéral de la Santé, Ujjal Dosanjh, s'est invité à la rencontre de ses homologues provinciaux mercredi; il leur a dit qu'Ottawa n'avait pas changé d'idée. "Nous avons dit aux provinces qu'on ne peut pas avoir un régime d'assurance-médicaments autonome, a affirmé M. Dosanjh. Le premier ministre l'a dit. Je l'ai dit, et cette position, vraiment, n'a pas changé." A la place, le gouvernement fédéral a sur la glace un projet de programme national de couverture pour les coûts "démesurés" de médicaments. Cela, disent les premiers ministres provinciaux, n'est pas ce que le premier ministre Paul Martin et les libéraux ont promis au cours de la dernière campagne électorale. "Ils ont promis une approche nationale pour s'assurer que tous les Canadiens aient accès à leurs besoins pharmaceutiques de base _ dont la couverture "démesurée", a dit le ministre Hansen après la rencontre. Le ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick, Elvy Robichaud, a accusé le gouvernement fédéral de rigidité et a dit qu'il n'était pas impressionné par son rejet de la proposition provinciale. A Ottawa, le premier ministre Martin a tenté d'abaisser les attentes des premiers ministres provinciaux au sujet d'une réforme de la santé et il a dit qu'il aura probablement besoin de les rencontrer à plusieurs reprises pour arriver à une entente avec eux. Par le passé _ avant et pendant la dernière campagne électorale _, M. Martin avait laissé entendre qu'il s'entendrait avec les premiers ministres provinciaux au cours d'une seule rencontre qui durera le temps qu'il faudrait. "J'ai dit que cela pourrait être fait en une rencontre, cela pourrait être fait en une série de rencontres", a affirmé M. Martin mercredi alors que son caucus se réunissait pour discuter entre autres de la stratégie libérale en matière de santé en vue de la rentrée parlementaire. "Regardons combien de rencontres cela prendra. J'espère que nous allons faire beaucoup de progrès au cours de cette première réunion (le 13 septembre)." Mercredi, les ministres provinciaux n'ont donné que très peu de détails sur l'avancement de leurs travaux, sinon de dire que les 13 représentants présents s'entendent pour dire qu'un régime national est nécessaire. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:38:55
| Des Américains arrivent en train pour acheter des médicaments au Canada Presse Canadienne Carla Coco-Boutte, de Santa Barbara, en Californie, est descendue d'un train Amtrak, mercredi, pour un bref séjour au Canada dont elle rapportera des souvenirs qui n'auront absolument rien à voir avec les sculptures autochtones ou le sirop d'érable. Cette ancienne employée d'une compagnie aérienne, âgée de 51 ans, espère rentrer chez elle avec une provision de médicaments, achetée à une fraction du prix qu'elle aurait payé aux Etats-Unis. "C'est ma seule façon de survivre, a dit Mme Coco-Boutte, qui estime à 1000 $ ses dépenses mensuelles en médicaments. J'ai un revenu limité et sans avantages sociaux, je vais devoir continuer à procéder ainsi." Mme Coco-Boutte faisait partie d'un groupe d'une vingtaine d'Américains qui participent à un voyage de quatre jours qui les a menés du sud de la Californie jusqu'à Vancouver, non seulement pour acheter des médicaments mais aussi pour faire pression sur les politiciens des Etats-Unis, afin qu'ils négocient avec l'industrie pharmaceutique les mêmes tarifs dont bénéficient les Canadiens. Les protestataires sont partis de San Diego et sur leur chemin vers le nord, ils se sont arrêtés dans plusieurs villes américaines. Leur initiative a reçu l'appui de certaines personnes au Canada, notamment du syndicat des 26 000 infirmières de la Colombie-Britannique, qui y voient une façon de sensibiliser les Canadiens au fait que le Canada réglemente le prix des médicaments. De leur côté, les pharmaciens canadiens se sont montrés opposés à l'augmentation du commerce transfrontalier des médicaments. Ils redoutent que cela réduise les ressources dont disposent les Canadiens en plus d'attirer les foudres des multinationales pharmaceutiques. Ce voyage en train, baptisé Rx Express, a été organisé par la Fondation pour les contribuables et les droits du consommateur, un organisme non partisan de Santa Barbara. Selon le porte-parole Jerry Flanagan, des visites ont été prévues chez des médecins qui vont vérifier les besoins en médicaments des visiteurs pour ensuite leur faire une prescription. M. Flanagan n'a pas voulu donner le nom des médecins, affirmant que dans la communauté médicale, des pressions sont exercées pour qu'aucune aide ne soit offerte aux Américains. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:39:51
| CHOI FM pourra continuer de diffuser au moins jusqu'en mars Presse Canadienne | Le 26 août 2004 - 05:43 Le gouvernement fédéral et le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) ont adouci leur position à l'égard de CHOI-FM, mercredi, en consentant à ce que la station de Québec reste en ondes au moins jusqu'en mars prochain. Dans des documents déposés mercredi en Cour d'appel fédérale, le CRTC et le gouvernement de Paul Martin confirment qu'ils ne s'opposent pas à la demande de sursis de la station de radio de Québec, qui devait cesser de diffuser mardi prochain, en vertu d'une décision rendue à la mi-juillet par l'organisme réglementaire. "Dans le seul but d'assurer une audition rapide de l'appel de la requérante et sans qu'il n'admette ni ne reconnaisse la validité de (des) prétentions (de Genex) à l'appui de sa requête pour ordonnance de sursis d'exécution (...), le CRTC ne s'oppose pas à cette requête", peut-on lire dans un des documents rendus publics mercredi. Cette annonce fait suite à un accord intervenu ces jours-ci entre les procureurs du gouvernement fédéral et du CRTC et l'avocat de la firme propriétaire de CHOI, Genex, Me Guy Bertrand. Les parties demandent donc à la Cour d'appel fédérale d'entériner le projet d'ordonnance et l'échéancier sur lesquels elles se sont entendues. Le tribunal doit entendre les avocats jeudi à Ottawa et rendra une décision d'ici mardi prochain. Le calendrier proposé prévoit que Genex déposera officiellement devant le tribunal son avis d'appel le 13 septembre, soit deux mois après la décision du CRTC. Me Bertrand aurait jusqu'au 31 janvier pour peaufiner son mémoire d'appel, qui est déjà en bonne partie rédigé. Pour les mémoires du gouvernement et du CRTC, la date butoir serait fixée au 3 mars 2005. La Cour entendrait donc l'affaire sur le fond au début mars, soit plus tôt qu'elle ne l'aurait fait dans des circonstances habituelles. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:40:25
| Trois morts à Coteau-du-Lac suite à une collision entre un train et un véhicule Presse Canadienne Une collision entre un train de passagers et une automobile a fait trois morts, mercredi, à Coteau-du-Lac, en Montérégie. La collision s'est produite vers 15h45 sur le chemin Delisle nord, à Coteau-du-Lac. Les trois victimes se trouvaient à bord de l'automobile. Il s'agit d'un couple de septuagénaires de Grande-Ile et d'une femme d'une cinquantaine d'années. On ignorait encore en début de soirée mercredi la cause de l'accident. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:41:00
| Québec veut choisir ses juges à la Cour suprême, mais Ottawa ferme la porte Presse Canadienne Le Québec forme une "société particulière" et, de ce fait, son gouvernement devrait pouvoir choisir ses trois représentants à la Cour suprême du Canada, estime le ministre québécois de la Justice, Jacques Dupuis. Mais à Ottawa, on a vite rejeté l'idée. Dans une lettre expédiée au ministre fédéral de la Justice, Irwin Cotler, le 6 août, M. Dupuis et son collègue responsable des Affaires intergouvernementales, Benoît Pelletier, soutiennent qu'Ottawa doit assurer au Québec une "participation formelle" au processus de nomination des juges suprêmes. Ils avancent même que lorsque l'un des trois postes québécois devient vacant au plus haut tribunal du pays, le gouvernement fédéral devrait considérer qu'il revienne à "une personne proposée par le Québec", peut-on lire dans la lettre de deux pages, dont la Presse canadienne a pu prendre connaissance, mercredi. "Nous insistons pour que nous soyons partie aux décisions", a déclaré Jacques Dupuis lors d'un point de presse, avant de participer à un conseil des ministres de deux jours qui se tient dans un hôtel des Cantons-de-l'Est. Mais à Ottawa, où il comparaissait devant un comité de députés pour défendre les deux plus récentes candidates à la Cour suprême, Rosalie Abella et Louise Charron, le ministre Cotler a opposé une fin de non-recevoir à la demande du Québec. Irwin Cotler a même repoussé l'idée que Québec soumette à Ottawa une "courte liste" de finalistes, défendue par le Bloc québécois. "On peut dire que procéder par une liste préparée par les provinces, c'est une délégation du pouvoir du gouvernement fédéral aux provinces et que cela va à l'encontre de la Constitution", a-t-il affirmé. Interrogé de nouveau lors d'un point de presse, M. Cotler n'a pas bronché. "Si le gouvernement fédéral se base seulement sur une liste (provenant) des provinces, alors (ça) peut limiter les choix du gouvernement fédéral et c'est un problème en regard de la Constitution, qui donne le pouvoir (de nommer les juges suprêmes) exclusivement au gouvernement fédéral", a-t-il dit. Or, selon le constitutionnaliste Henri Brun, de l'Université Laval, les directives concernant la nomination des juges à la Cour suprême ne se trouvent pas dans la Constitution, mais dans la Loi sur la Cour suprême. Les parlementaires peuvent donc la modifier sans avoir recours à un amendement constitutionnel, qui requiert le consentement de plusieurs provinces. Plus intéressant encore, la loi n'interdit aucunement au cabinet fédéral de nommer à la haute cour un juge dont la candidature aurait été proposée par un gouvernement provincial. "Si on n'en fait pas une obligation sanctionnable devant les tribunaux, il ne serait même pas nécessaire de modifier la Loi sur la Cour suprême pour procéder ainsi", a précisé Me Brun, en entrevue téléphonique à La Presse Canadienne. Le ministre Cotler a dit qu'au cours du processus de sélection ayant conduit au choix de Mmes Abella et Charron, deux Ontariennes, il a "essayé d'avoir la plus grande participation provinciale" possible. Il a notamment consulté le ministre de la Justice de l'Ontario, Michael Bryant. Mais dans leur lettre à M. Cotler, les ministres Dupuis et Pelletier soulignent qu'il n'est pas question d'accepter une "consultation informelle", qui existe de toute façon depuis plusieurs années. "Il faut discuter avec M. Cotler, il faut que le Québec soit consulté, lorsqu'il s'agit de nommer des juges à la Cour suprême du Canada", a martelé Jacques Dupuis. En appui à sa thèse, M. Dupuis a fait valoir que les juges du plus haut tribunal du pays avaient souvent à traiter de sujets qui touchent plus particulièrement le Québec. "Il y a des dossiers à la Cour suprême qui sont des dossiers de toute nature qui intéressent la société québécoise au plus haut point, a-t-il rappelé. Soit à cause des valeurs qui sont discutées, ou à cause des pouvoirs qui peuvent échoir aux provinces. (...) Personne ne contestera le fait que les juges doivent avoir une connaissance de la société particulière que constitue le Québec." La requête du gouvernement du Québec "reflète fidèlement la nature fédérale et bijuridique du Canada", indique-t-on dans la missive à M. Cotler. Le gouvernement de Jean Charest s'appuie notamment sur les projets d'accords constitutionnels de Victoria, du lac Meech et de Charlottetown, afin de justifier sa revendication. Séance houleuse D'autre part, la séance historique du comité spécial chargé d'étudier le choix de Mmes Abella et Charron s'est déroulée dans une atmosphère mouvementée, mercredi à Ottawa. Les députés ont posé peu de questions au ministre Cotler sur les qualifications des deux candidates, préférant plutôt critiquer ce nouveau processus d'approbation parlementaire. Le comité ne dispose en effet d'aucun droit de veto sur la décision finale et n'a pas pu interroger les deux juges. Les députés, provenant majoritairement de l'opposition, publieront vendredi un rapport non contraignant, après quoi les nominations seront officialisées. "C'est une blague", a lancé le chef adjoint des conservateurs, Peter MacKay. M. Cotler a rétorqué qu'il ne voulait pas mettre en péril l'intégrité du système judiciaire en exposant d'éventuels candidats à des questions comme "Quand avez-vous cessé de battre votre femme?" M. MacKay a qualifié le commentaire ministériel d'"insultant" et a assuré que les députés n'avaient jamais eu l'intention de faire des séances "un cirque". Le ministre a néanmoins reconnu qu'il y avait peu de chances que les travaux du comité le fassent changer d'idée quant à la nomination de Mmes Abella et Charron. "Seulement si vous pouvez me fournir quelque preuve convaincante qui disqualifierait une personne pour ce poste", a-t-il dit, en ajoutant que la police avait vérifié les antécédents des candidates. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:41:38
| La Fédération des infirmières veut représenter les professionnels en soins Presse Canadienne Forte de ses 45 000 membres, la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ) veut devenir l'unique agent négociateur des conditions de travail des professionnels en soins dans tous les établissements du réseau de la santé et des services sociaux au Québec. A cette fin, la présidente de la FIIQ a annoncé mercredi l'adhésion à la FIIQ de quatre organisations syndicales indépendantes regroupant des infirmières auxiliaires (3100) et des inhalothérapeutes (2300). Jennie Skene leur a garanti qu'au moins un représentant siégera au comité de direction de la FIIQ qui, en raison des circonstances, s'est donnée le nom de FIIQ+. A 10 jours du début du vote d'allégeance syndicale dans 60 établissements du réseau public, Mme Skene a fait miroiter aux infirmières auxiliaires représentées par la CSN, la FTQ, la CSQ et la CSD l'intérêt d'adhérer à la FIIQ, soit d'acquérir plus de poids dans les négociations avec le gouvernement. "Nous serons mieux à même d'affronter le gouvernement, d'être un acteur incontournable", a soutenu la leader syndicale. "Ensemble nous serons plus forts pour entamer une négociation provinciale commune", a-t-elle ajouté. Déjà la FIIQ regroupe 9000 des 11 000 syndiqués qui voteront d'ici peu. Mais Mme Skene insiste pour dire que l'affaire n'est pas dans le sac comme le vote se fera par la poste et qu'il reste à convaincre chaque infirmière de l'importance de voter. Et puis elle ne peut être certaine que les centrales syndicales ne vont pas essayer de séduire des membres de la FIIQ tout comme elle essaie d'attirer dans ses rangs les 7500 infirmières auxiliaires de la Confédération des syndicats nationaux et les 2500 de la Fédération des travailleurs du Québec. Le groupe de l'Alliance professionnelle des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec a d'ailleurs fait l'objet d'un flirt de la CSN, a indiqué la présidente Monique Leroux. Malgré les "petites guerres sur le partage des tâches" avec les infirmières il y a quelques années, Mme Leroux a fait la paix avec la FIIQ et a accepté d'y adhérer. Si la FIIQ est majoritaire dans un très grand nombre de centres hospitaliers, elle est pas mal moins présente dans les centres d'accueil où règnent la CSN et la FTQ. Le vote qui se tiendra à compter du 7 septembre déterminera l'allégeance syndicale dans le cinquième des établissements du réseau public. Il s'en tiendra deux ou trois autres en cours d'année. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:42:17
| La Couronne réclame un dossier criminel pour une éducatrice en garderie Presse Canadienne Le ministère public réclame une probation de trois ans assortie d'une centaine d'heures de travaux communautaires pour Dominique Martineau, cette éducatrice en garderie de 31 ans trouvée coupable de voies de fait sur quatre enfants dont elle avait la garde. Avec cette recommandation, soumise mercredi au palais de justice de Longueuil, la Couronne s'oppose clairement à l'absolution conditionnelle ou inconditionnelle suggérée par la défense. Seule ce type de sentence pourrait la soustraire à un dossier criminel. Les gestes reprochés à Dominique Martineau se sont produits entre septembre 1999 et octobre 2001 à la garderie L'Enfant d'O, à Sainte-Catherine, en Montérégie. Au moment des infractions, l'accusée était la directrice générale de la garderie privée qui a, depuis, été transformée en Centre de la petite enfance. L'éducatrice a été reconnue coupable d'avoir introduit à deux reprises du savon dans la bouche d'une fillette qui mordait, d'avoir vaporisé avec de l'eau le visage d'un enfant turbulent et d'avoir incité des bambins à pousser à tour de rôle un enfant qui avait la manie de pousser les autres. Le juge Denys Noël, de la Cour du Québec, rendra sa sentence le 27 septembre. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:42:51
| La STM renforce son service de métro en prévision du Molson Indy de Montréal Presse Canadienne Dans le cadre du Molson Indy de Montréal qui se tiendra les 27, 28 et 29 août prochains sur l'île Notre-Dame, la STM renforcera son service de métro. En effet, sur la ligne 4 - jaune, le service sera offert avec des trains de neuf voitures durant la fin de semaine. De l'ouverture du métro jusque vers 18 h 30, les trains passeront à toutes les 4 à 5 minutes. Sur les lignes 1 - verte et 2 - orange, le service sera ajusté en fonction de la demande. La meilleure façon de se rendre sur les lieux des compétitions étant le métro, nous suggérons aux clients de se procurer leur billet de retour dès l'aller afin d'éviter les files d'attente. Pour la somme de 16 $, ils peuvent aussi se procurer une carte touristique de trois jours, ce qui leur permet un nombre de déplacements illimité pendant les activités du Molson Indy. Il est à noter qu'en raison du nombre élevé de voyageurs qui emprunteront le métro pour se rendre à cet événement, il sera interdit de transporter une bicyclette dans tout le réseau du métro, jusqu'à 20 h les 27, 28 et 29 août. Modifications au réseau des autobus En raison du fort achalandage généré par cet événement, le service d'autobus sur les îles sera quelque peu modifié. Ainsi, il n'y aura pas de service sur la ligne 167 - Les Iles, direction La Ronde, de 8 h 30 à 18 h les vendredi, samedi et dimanche. La meilleure façon de se rendre à La Ronde est d'emprunter la ligne 169 - Ile-Ronde à partir de la station de métro Papineau. La ligne 167 - Les Iles, direction Casino, offrira le service régulier mais il se peut que des ralentissements surviennent dimanche entre 15 h et 18 h. Quant à la ligne 168 - Cité-du-Havre, elle offrira le service régulier vendredi et samedi mais les véhicules ne s'arrêteront pas à la Cité du Havre entre 13 h et 18 h dimanche. Enfin, puisque la plage du parc Jean-Drapeau est fermée, il n'y aura pas de service d'autobus vers cette destination. Pour mieux planifier leurs déplacements lors de ces trois journées, les clients sont invités à consulter les Planibus ou à composer A-U-T-O-B-U-S (288-6287) afin d'obtenir les horaires à leur arrêt d'autobus. Pour tout autre renseignement, ils peuvent composer STM-INFO (786-4636). Le site Internet de la STM ( www.stm.info ) contient quant à lui une foule de renseignements utiles. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:43:43
| Saisie d'explosifs à Montréal: la situation est inquiétante, selon Chagnon Presse Canadienne Le ministre de la Sécurité publique, Jacques Chagnon, qualifie d'inquiétante la saisie d'explosifs et d'armes dans une fourgonnette, en plein centre-ville de Montréal. Toutefois, il refuse de spéculer sur la provenance de ces armes et la signification de cette découverte. M. Chagnon indique qu'une enquête du Service de police de la Ville de Montréal est en cours et qu'elle tente d'identifier à qui devait servir ce matériel dangereux. Il indique qu'un informateur a mené les policiers de Montréal à cette saisie. M. Chagnon refuse de spéculer sur la possibilité que ces explosifs aient pu servir à commettre un attentat, ou sur une éventuelle reprise des hostilités entre bandes de motards. Selon lui, aucune piste n'est exclue. Il rappelle que de simples vols ont déjà été commis avec des explosifs. Le ministre précise que les policiers tenteront de lier le matériel retrouvé à des explosifs volés dans le secteur minier au cours des derniers mois. Entre 90 et 135 kilos de matière explosive, des détonateurs et une quinzaine d'armes à feu ont été trouvés par le SPVM hier après-midi, dans une fourgonnette. |
| | Posté le 26-08-2004 à 11:44:29
| Le père de Gildor et Maxim Roy est décédé Presse Canadienne Le père de deux figures bien connues du monde culturel québécois, Gildor et Maxim Roy, est décédé samedi. Gildor E. Roy avait 69 ans et souffrait d'un cancer de l'intestin depuis plusieurs mois. Il a été hospitalisé une dizaine de jours avant de décéder en fin de semaine. Gildor E. Roy a toujours été très impliqué socialement ayant entre autres déjà été maire de la ville de Rigaud de 1991 à 1995. Mais il était surtout très proche de sa famille et de ses enfants. Ses obsèques auront lieu vendredi à Rigaud. Il laisse dans le deuil son épouse Marguerite ainsi que ses quatre enfants Gildor, Maxim, Luc et Yvon. |
| | Posté le 27-08-2004 à 12:16:14
| Un attentat à la voiture piégée à Mossoul blesse au moins dix civils irakiens Presse Canadienne | Le 27 août 2004 - 06:15 En Irak, l'explosion d'une voiture piégée dans la ville pétrolière de Mossoul, dans le nord du pays, a fait au moins dix blessés parmi les civils irakiens, d'après l'armée américaine. Cet attentat semblait viser un convoi militaire américain dans l'ouest de la ville. Par ailleurs, des affrontements ont éclaté à peu près en même temps dans le centre de Bagdad entre les forces américaines et des militants irakiens. Les soldats américains ont bouclé les rues menant à la rue HaJifa où les affrontements ont commencé. Des hélicoptères survolent le secteur. La rue HaJifa a été le théâtre d'affrontements entre militants irakiens et soldats américains; le mois dernier, quatre personnes y avaient été tuées. La police a également découvert d'énormes caches d'armes dans le secteur. |
| | Posté le 27-08-2004 à 12:16:51
| Des milliers de fidèles convergent vers le tombeau de l'imam Ali à Najaf Presse Canadienne | Le 27 août 2004 - 06:04 Pour la première fois depuis des semaines et au lendemain de l'accord obtenu par le grand ayatollah Ali al-Sistani, les armes étaient silencieuses vendredi à Najaf alors que des milliers de fidèles convergeaient vers le tombeau de l'imam, l'un des lieux les plus sacrés de l'Islam chiite. Quelques heures seulement après son retour dans la ville sainte, le grand ayatollah Sistani a obtenu jeudi soir l'accord du gouvernement intérimaire irakien et de l'extrémiste chiite Moqtada al-Sadr sur un plan destiné à mettre fin à trois semaines de violents combats entre miliciens et forces américaines et irakiennes. Le jeune chef chiite Moqtada al-Sadr, dont la milice, l'armée du Mahdi, combat les forces américaines depuis le 5 août, a accepté la proposition lors d'un entretien en face à face avec le grand ayatollah Sistani, selon l'un des conseillers du dignitaire chiite, Hamed al-Khafaf. |
| | Posté le 27-08-2004 à 12:17:33
| Double crash en Russie: des traces d'explosif retrouvées sur l'un des deux sites Presse Canadienne | Le 27 août 2004 - 06:04 Quatre jours après les crashes simultanés de deux Tupolev, le Bureau fédéral de Sécurité (FSB, ex-KGB) a annoncé vendredi que des traces d'explosif ont été retrouvées sur le site du crash de l'un des deux avions de ligne, rapporté l'agence ITAR-Tass. Cette annonce survient quelques heures seulement après qu'un site Internet connu pour son militantisme islamiste a publié une revendication pour le crash des deux avions de ligne, en relation avec la guerre menée par Moscou aux séparatistes tchétchènes. Selon ITAR-Tass, des traces d'explosif ont été retrouvées dans l'épave d'un Tu-154 qui était l'un des deux appareils qui se sont écrasés mardi soir, faisant 89 morts. Bien que les deux appareils aient disparu des radars à seulement quelques minutes d'intervalle après avoir tous deux décollé de l'aéroport moscovite de Domodedovo, les autorités russes continuaient d'afficher la prudence expliquant que le terrorisme n'était qu'une des pistes suivies par les enquêteurs, n'excluant pas d'autres possibilités dont l'erreur humaine ou un problème d'approvisionnement en carburant. Ce double crash s'est produit cinq jours avant l'élection présidentielle organisée en Tchétchénie où séparatistes et forces russes se battent depuis près de cinq ans. |
| | Posté le 27-08-2004 à 12:18:10
| La Guinée-équatoriale demande l'extradition de Mark Thatcher Presse Canadienne | Le 27 août 2004 - 06:03 La Guinée-équatoriale a demandé à l'Afrique du Sud l'extradition de Mark Thatcher, le fils de l'ancien Premier ministre britannique Margaret Thatcher, actuellement placé en résidence surveillée pour son implication présumée dans la tentative de coup d'Etat contre la Guinée-équatoriale. Un avocat du gouvernement de Malabo, Lucie Bourthoumieu, a déclaré vendredi que la Guinée-équatoriale avait de "grands espoirs" d'obtenir cette extradition. Mark Thatcher avait été arrêté tôt mercredi matin en Afrique du Sud pour sa participation présumée au financement d'une tentative avortée de coup d'Etat en Guinée-équatoriale. Mark Thatcher, 51 ans, a été interpellé à son domicile du Cap puis présenté au tribunal de Wynberg pour être inculpé pour violation de la loi sud-africaine sur l'assistance militaire à une puissance étrangère. Le juge Awie Kotze l'a assigné à résidence et lui a donné jusqu'au 8 septembre pour verser une caution de deux millions de rands. La Guinée-équatoriale accuse Mark Thatcher et le courtier en pétrole brito-sud-africain Eli Calil ainsi que d'autres étrangers d'avoir aidé au financement de la tentative de coup d'Etat. La Guinée-équatoriale envisage de poursuivre 19 personnes dans le pays pour leur implication dans cette tentative de coup d'Etat contre le président Teodoro Obiang que les autorités disent avoir déjoué en mars dernier. Un vingtième suspect, un ressortissant allemand, est mort au cours de sa garde à vue dans des circonstances suspectes. |
| | Posté le 27-08-2004 à 12:18:49
| Moqtada al-Sadr appelle ses miliciens à déposer les armes et quitter Najaf Presse Canadienne | Le 27 août 2004 - 06:02 L'imam extrémiste Moqtada al-Sadr a appelé vendredi ses miliciens à déposer les armes et quitter Najaf et sa jumelle Koufa. Cet appel survient après que le grand ayatollah Sistani a obtenu jeudi soir, quelques heures seulement après son retour dans la ville sainte chiite, l'accord du gouvernement intérimaire irakien et de l'extrémiste chiite Moqtada al-Sadr sur un plan destiné à mettre fin à trois semaines de violents combats entre miliciens et forces américaines et irakiennes. |
| | Posté le 27-08-2004 à 12:19:25
| Effondrement d'une usine en construction dans le centre de la Turquie: au moins deux morts et trois blessés Presse Canadienne | Le 27 août 2004 - 05:54 Une usine en construction dans le centre de la Turquie s'est effondrée vendredi, faisant au moins deux morts et trois blessés, a annoncé la chaîne de télévision privée NTV. De son côté, l'agence Anatolia a rapporté sans plus de précisions qu'il y a "des morts et des blessés" sur le site dans une zone industrielle de la ville d'Eskisehir. |
| | Posté le 27-08-2004 à 12:20:05
| George Bush veut être réélu car il sait ce qu'il faut faire Presse Canadienne | Le 27 août 2004 - 00:03 Dans un entretien au quotidien "USA Today" de jeudi, George Bush déclare qu'il veut être réélu président car "il est essentiel que l'Amérique dirige dans le XXIe siècle afin de vaincre les idéologues qui utilisent l'arme de la terreur, afin d'assurer la sécurité de la patrie, mais aussi afin de répandre la liberté". "Je sais ce qu'il faut faire, je vois clairement où nous devons aller et je veux consacrer quatre ans de plus à diriger dans ce sens. Et je pense que le peuple américain m'en donnera l'occasion", affirme le président. Dans cet entretien, George Bush répète qu'il a pris la bonne décision en envahissant l'Irak et il pense que les Américains lui accorderont un second mandat même s'ils ne sont pas d'accord avec la guerre. Alors que le nombre des Américains tués en Irak atteindra le millier bien avant le 2 novembre, George Bush explique: "Un président doit prendre des décisions douloureuses. Mon travail consiste à affronter des problèmes, pas à les transmettre. Et les Américains m'ont vu prendre les décisions les plus difficiles. Cela doit simplement faire partie de leur réflexion dans leur décision". |
| | Posté le 27-08-2004 à 12:20:39
| Les Canadiens qui vivent en Asie ne sont pas à l'abri d'actes de terrorisme Presse Canadienne | Le 27 août 2004 - 06:22 Les ressortissants canadiens qui vivent dans le sud-est asiatique ne sont aucunement à l'abri d'actes de terrorisme reliés au réseau al-Qaeda d'Oussama ben Laden. C'est ce qu'indique un rapport du Centre national d'évaluation de sécurité obtenu par La Presse Canadienne en vertu de la Loi d'accès à l'information. Le centre, basé à Ottawa, rassemble les diverses agences et organisations canadiennes de renseignement, dont le Service canadien de renseignement de sécurité. Intitulé: «L'extrémisme islamique dans le sud-est asiatique», et édulcoré de toute information délicate impliquant le Canada, le rapport rappelle les divers attentats à la bombe commis depuis deux ans en Indonésie. Les hôtels, restaurants, clubs de nuit et autres endroits fréquentés par les touristes sont décrits comme des cibles faciles pour les terroristes. Des Canadiens ont déjà été blessés ou tués au cours d'attentats dans cette région du monde, signale le document. Deux ressortissants canadiens étaient parmi les 202 victimes de l'attentat à la bombe survenu en octobre 2002 dans deux clubs de nuit de Bali et dans un consulat américain. Par ailleurs, en août 2003, l'explosion d'une voiture piégée au Marriott Hotel, dans le centre de Jakarta, avait fait 14 morts et 150 blessés, dont un banquier canadien. L'organisation Jemaah Islamiyah, reliée financièrement au groupe al-Qaeda, aurait manigancé les attentats en Indonésie. Mais l'Indonésie n'est pas la seule cible des terroristes islamiques, ajoute le rapport, qui signale que d'autres pays, comme les Philippines, la Malaisie et Singapour représentent également un risque important. Au moins deux des terroristes qui ont participé aux attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis s'étaient entraînés en Malaisie, précise le rapport. Depuis 2002, Ottawa exige un visa des visiteurs malais au Canada. Le fédéral considère en effet que les passeports malais sont trop faciles à trafiquer. |
| | Posté le 27-08-2004 à 12:21:16
| Des autochtones veulent une étude sur les impacts de l'incinérateur de Belledune Presse Canadienne | Le 27 août 2004 - 06:19 Des communautés autochtones du Québec et du Nouveau-Brunswick demandent à Ottawa d'en appeler de la décision qui permet à un incinérateur de sols contaminés de commencer ses activités sans avoir fait l'objet d'une étude d'impact environnemental. «L'usine, une fois en exploitation, aura un impact sur l'environnement, la population, ainsi que les Micmacs. On a l'obligation de protéger la santé de nos gens et de notre mère, la Terre», a dit John Martin, le chef de la réserve de Gesgapegiag. M. Martin soutient que le ministre fédéral de l'Environnement, Stéphane Dion, a l'obligation de consulter la population qui vit aux abords de la baie des Chaleurs à propos de ce projet d'incinérateur de sols contaminés, situé à Belledune, au Nouveau-Brunswick. Jeudi, des représentants et chefs des Premières nations de Listuguj, en Gaspésie, Pabineau, près de Bathurst, ainsi que la Coalition Retour à l'expéditeur se sont réunis pour une conférence qui s'est tenue sur la réserve de Listuguj. Plus tôt cette semaine, la Cour fédérale a décidé que l'Agence canadienne d'évaluation environnementale n'effectuerait pas d'étude des impacts environnementaux de l'usine de Belledune. Le juge Sean Harrington a conclu que cette étude aurait dû être réclamée au moment où l'incinérateur était un projet et non au moment où il était en construction. «On a l'impression qu'aussitôt la première pelletée de terre, ça ne s'appelle plus un projet, mais un fait accompli, a dit Luc Potvin, de la Coalition Retour à l'expéditeur. Il est important que le gouvernement du Canada réagisse.» Le Sierra Club du Canada, un groupe environnemental, a également fait parvenir une lettre au ministre Dion pour demander qu'Ottawa interjette appel de la décision de la Cour fédérale. |
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