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L'OMC arrache un accord sur la libéralisation du commerce mondial



GENEVE (AFP), le 01-08-2004
L'accord obtenu dans la nuit de samedi à dimanche à Genève sur la libéralisation des échanges mondiaux efface l'échec subi il y a près d'un an par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Cancun (Mexique), mais le cycle de négociation lancé à Doha fin 2001 est encore loin d'être conclu.

Contre toute attente, les 147 pays membres de l'OMC se sont mis d'accord, après de laborieuses négociations, sur les grandes lignes d'une réforme du commerce mondial censée rééquilibrer les échanges au profit des pays en développement.

Le patron de l'OMC, Supachai Panitchpakdi, a salué un accord "historique" qui pour la première fois appelle à fixer une date pour la disparition des subventions aux exportations agricoles, accusées de ruiner les paysans du Tiers-Monde.

Le processus relancé à Genève a pris naissance il y a près de trois ans dans la capitale du Qatar, avec le démarrage du "programme de développement de Doha".

Deux mois après les attentats du 11 septembre, la conférence de Doha avait bénéficié d'une sorte d'union sacrée internationale, vite mise à mal par les négociations concrètes. Depuis le lancement du cycle, les négociateurs ont en effet été incapables de respecter les échéances prévues pour les différents accords intermédiaires.

Echaudés, les pays membres ont décidé dimanche de ne plus fixer de date limite pour la conclusion du cycle, qui devait initialement s'achever à la fin de cette année. L'accord prévoit simplement que les Etats "redoublent d'efforts" pour parvenir à un résultat dans la perspective de la prochaine conférence ministérielle qui aura lieu à Hong Kong en décembre 2005.

Le compromis de Genève donne aux négociations "un cadre" qui définit les différents points sur lesquels les pays devront désormais se mettre d'accord. Les pourcentages de baisse des droits de douane et des subventions, de même que les calendriers d'application, restent ainsi à négocier.

"Il aura fallu près de trois ans pour négocier le cadre, on peut imaginer combien de temps il va falloir pour conclure le cycle", souligne Céline Charvériat, porte-parole de l'organisation Oxfam, qui soutient les pays en développement.

De source proche de l'OMC, on rappelle qu'il serait préférable que le cycle soit bouclé avant 2007, année où expire une loi donnant au président des Etats-Unis des pouvoirs spéciaux pour négocier des accords commerciaux, sans qu'ils puissent être modifiés par le Congrès.

Le texte approuvé dimanche comporte énormément de clauses atténuant la portée de chacune de ses dispositions. Il risque ainsi de donner lieu à de nouvelles empoignades.

"Il y a des +mais+ partout. C'est un texte rempli de conditions, parce que tout le monde a été sur la défensive", analyse Mme Charvériat.

Le texte est également moins ambitieux que de précédentes ébauches en ce qui concerne l'ouverture des frontières aux importations. Il se contente de suggérer une méthode de baisse des droits de douane, alors que les précédents textes comprenaient de véritables formules chiffrées.

La réunion de Genève permet d'effacer l'échec de la conférence de Cancun (Mexique) en septembre 2003, qui avait viré à l'affrontement Nord-Sud dans un contexte de manifestations et d'omniprésence des organisations non-gouvernementales à l'intérieur du centre de conférences. Les ONG avaient été alors accusées d'avoir jeté de l'huile sur le feu en soutenant les revendications des pays en développement.

La réunion du Conseil général, organe exécutif de l'OMC, n'a en revanche donné lieu à Genève à aucun débordement.




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Les quatre Français de Guantanamo mis en examen et écroués



PARIS (AFP), le 01-08-2004
Quatre jours après avoir été rapatriés de la base américaine de Guantanamo où ils étaient détenus depuis plus de deux ans, quatre Français ont été incarcérés dans des prisons en région parisienne, soupçonnés d'avoir intégré un groupe terroriste en se rendant en Afghanistan.

Mourad Benchellali, Nizar Sassi, Brahim Yadel et Imad Achab Kanouni ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste" et, pour les deux premiers, de "détention et usage de faux documents" en raison des faux passeports qui leur ont permis de se rendre en Afghanistan en juin 2001.

Leurs avocats ont déposé des recours en urgence contre ces détentions. Ils devraient être examiné mercredi au plus tard.

Les quatre hommes avaient été arrêtés en décembre 2001 à la frontière pakistano-afghane par les Américains, puis retenus à Guantanamo avant d'être remis aux autorités françaises mardi.

Tous portaient une barbe et la même tenue : T-shirt blanc, pantalon en jean trop large et baskets blanches, le tout fourni par l'administration américaine, ont expliqué leurs avocats.

Durant leur garde à vue, ils ont été interrogés notamment sur leurs parcours vers l'Afghanistan et leurs motivations.

Sassi et Benchellali ont séjournée six mois en Afghanistan, Yadel et Kanouni dix-huit mois.

A ce stade de l'enquête, il ne leur est pas reproché d'avoir pris part à une action terroriste mais principalement d'avoir choisi de rejoindre des camps d'entraînement en Afghanistan sous le régime des talibans, d'avoir participé à une filière de recrutement et de formation de combattants pour le djihad.

Seul Kanouni pourrait être rattaché à des procédures existantes. Agé de 27 ans, originaire de la région parisienne, il aurait croisé en Afghanistan des membres supposés du Groupement islamique combattant marocain (GICM), soupçonné d'être à l'origine des attentats de Casablanca en mai 2003 et de Madrid le 11 mars 2004.

Il pourrait également être indirectement lié au groupe dit "de Francfort", soupçonné d'avoir projeté un attentat en 2000 contre le marché de Noël à Strasbourg.

Il conteste toute implication terroriste et affirme s'être rendu à Kaboul pour suivre des cours de théologie.

Mourad Benchellali, 23 ans, est né à Vénissieux (Rhône), tout comme Nizar Sassi, 25 ans. Les deux hommes, qui se connaissent depuis des années, auraient quitté la France avant l'été 2001 pour "étudier le coran".

Devant les enquêteurs, Benchellali n'a pas caché ses motivations religieuses. Par ailleurs, son frère, son père et sa mère sont actuellement incarcérés dans le cadre d'une enquête sur des faits terroristes.

Selon son avocat, Me William Bourdon, Sassi parle d'une "erreur de jeunesse car il n'a jamais voulu rentrer dans des réseaux combattants".

Les deux hommes ont également décrit à leurs avocats des mauvais traitements qu'ils disent avoir subi à Guantanamo, tels que des "interrogatoires menés avec des fusils à pompes".

Pour Brahim Yadel, 33 ans et originaire de la région parisienne, la "motivation essentielle était religieuse", rapporte son avocat Me Jean-Baptiste Rozes. Il dit avoir voulu "approfondir sa foi dans le contexte d'un Etat islamique".

Il a été condamné en décembre 2000 en son absence par le tribunal correctionnel de Paris à un an de prison pour avoir fait partie d'un groupe qui fomentait un attentat lors de la Coupe du monde de football en France.

Trois autres Français restent détenus à Guantanamo : Khaled Ben Mustafa, 32 ans, Ridouane Khalid, 36 ans, originaires de la région parisienne, ainsi que Mustaq Ali Patel, né en Inde et marié à une Française dont il a pris la nationalité.




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Attentats près d'églises chrétiennes en Irak, combats à Falloujah



BAGDAD (AFP), le 01-08-2004
Des attentats à la voiture piégée ont eu lieu dimanche près de deux églises chrétiennes à Bagdad et d'une autre à Mossoul, dans le nord de l'Irak, lors d'une journée sanglante marquée par d'autres attentats et des combats entre forces américaines et rebelles à Falloujah.

Une autre voiture piégée a explosé dimanche soir dans l'enceinte d'un couvent de rite chaldéen, dans le sud de Bagdad, selon la police.

Les attentats près de deux églises dans le quartier de Karrada à Bagdad ont fait au moins 15 blessés, selon une source hospitalière. Celui de Mossoul a fait "des blessés" en nombre indéterminé, selon la police locale. On ne dispose pas de bilan sur l'attentat contre le couvent.

A Bagdad, un responsable de l'hôpital Ibn al Nafiz a déclaré avoir reçu 15 blessés, dont un grièvement atteint.

Une première voiture piégée conduite par un kamikaze a explosé en fin d'après-midi, a déclaré à l'AFP un policier sur place. Cette explosion a eu lieu près d'une église arménienne, selon un journaliste de l'AFP, qui a assisté quelques instants plus tard à une deuxième explosion, près d'une église syriaque.

"C'est un crime, c'est dimanche, nous étions à la messe, il y avait beaucoup de femmes, d'enfants", a déclaré à l'AFP Mgr Raphaël Koutami, de l'église syriaque.

"Il y a beaucoup de blessés mais on ne sait pas combien. On est en train de les sortir de l'église", a déclaré un prêtre syriaque.

A Mossoul, deux voitures piégées ont explosé devant l'église Mar Polis. "Il y a des blessés et nous ne savons pas s'il y a des morts", a affirmé le commandant de police Mohammad Mar Taha.

Les autres violences de la journée ont fait au moins 17 morts et une centaine de blessés, selon des sources hospitalières et policières irakiennes et des sources militaires américaines.

A Falloujah, ville sunnite rebelle située à 50 km à l'ouest de Bagdad, des combats ont une nouvelle fois opposé insurgés et soldats américains, avec un bilan d'au moins 10 morts et 40 blessés parmi les Irakiens selon une source hospitalière.

"Nous avons 10 tués et 40 blessés à la suite de bombardements et d'accrochages", a déclaré à l'AFP le docteur Rafih al-Issawi, directeur du principal hôpital de Falloujah. Parmi les victimes figurent nombre de femmes et d'enfants, a-t-il précisé.

Les rebelles ont attaqué trois convois militaires qui ont riposté et ont demandé l'intervention de l'aviation, a déclaré le corps des Marines.

L'armée US a lancé ces dernières semaines une série de raids sur Falloujah, déclarant prendre pour cible des repaires de l'islamiste jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui, désigné par les Etats-Unis comme l'ennemi public numéro un en Irak.

Près de Samarra, à 120 km au nord de Bagdad, un soldat américain a été tué et deux autres ont été blessés dimanche par l'explosion d'un engin télécommandé, a annoncé un porte-parole militaire américain.

Cela porte à 675 le nombre de soldats américains tués en opération depuis le déclenchement de la guerre contre l'Irak en mars 2003, selon un bilan du Pentagone.

A Mossoul, avant l'attentat contre une église, au moins quatre personnes dont deux policiers ont été tuées et 51 blessées par l'explosion d'une voiture piégée devant un commissariat, selon la police et les hôpitaux.

A Bagdad, deux Irakiens ont été tués et deux blessés, dont un chauffeur de la BBC, par l'explosion d'un engin piégé peu après le passage d'un convoi américain dans le centre de la capitale, selon la police.

Dans la crise des otages étrangers en Irak, l'incertitude régnait sur le sort de sept chauffeurs - trois Indiens, trois Kényans et un Egyptien - capturés le 21 juillet.

A Nairobi, le ministre kényan des affaires étrangères, Chirau Ali Mwakwere, a affirmé que les sept hommes avaient été libérés et a précisé qu'ils étaient sous la protection de l'ambassade d'Egypte à Bagdad.

Mais un responsable égyptien à Bagdad a démenti ces déclarations. "Tout cela n'est pas vrai, et nous poursuivons les contacts pour obtenir la libération des otages", a déclaré ce responsable sous le couvert de l'anonymat.

Et un médiateur irakien qui oeuvrait en vue de la libération des sept otages a déclaré qu'il cessait ses bons offices parce qu'il n'était parvenu à aucun accord.

Les ravisseurs ont menacé de tuer les sept chauffeurs si leur employeur, une entreprise koweïtienne, ne se retirait pas d'Irak.

D'autres étrangers sont encore aux mains de groupes islamistes. Quatre nouveaux enlèvements ont eu lieu au cours du week-end.

A Beyrouth, le ministère libanais des affaires étrangères a annoncé dimanche que deux hommes d'affaires libanais avaient été enlevés la veille samedi en Irak. Il a déclaré quelques heures plus tard que l'un d'eux avait été libéré.

A Ankara, deux entreprises de transport turques ont annoncé qu'elles envisageaient de mettre un terme à leurs activités en Irak pour faciliter la libération de deux chauffeurs pris en otages dans ce pays, selon l'agence de presse Anatolie.

Dans un enregistrement vidéo diffusé samedi par la chaîne de télévision Al-Jazira du Qatar, un groupe armé lié à Zarqaoui a menacé de tuer les deux chauffeurs si leurs employeurs ne se retiraient pas d'Irak dans les 48 heures.

Parmi les otages étrangers figurent aussi quatre chauffeurs jordaniens.

Le journal arabe Al-Quds Al-Arabi, publié à Londres, a annoncé dimanche avoir reçu un communiqué d'un groupe se disant lié au réseau terroriste Al-Qaïda et menaçant d'attaquer les Italiens partout dans le monde si l'Italie ne retire pas ses troupes d'Irak dans les 15 jours.




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La Pologne et ses alliés célèbrent les 60 ans de l'insurrection de Varsovie



VARSOVIE (AFP), le 01-08-2004
De hauts dirigeants occidentaux, dont pour la première fois un chancelier allemand, assistaient dimanche aux cérémonies du 60ème anniversaire de l'insurrection de Varsovie, soldée par la mort de 200.OOO Polonais et la destruction quasi-totale de la capitale sur ordre d'Hitler.

La ville de Varsovie s'est arrêtée pendant une minute au son des sirènes dimanche à 17h00 (15h00 GMT), heure de l'éclatement de l'insurrection le 1er août 1944.

Peu après, le chancelier allemand Gerhard Schroeder s'est incliné en déposant une gerbe au monument dédié aux insurgés d'il y a 60 ans à l'entrée de la vieille ville de Varsovie, alors que des anciens combattants se réunissaient au cimetière varsovien de Powazki où reposent leurs collègues.

M. Gerhard Schroeder, dont la présence était un symbole important de la réconciliation entre les deux pays, a salué le rôle de ce soulèvement dans la fin du nazisme.

L'insurrection de Varsovie "est un événement et une date parmi d'autres qui ont conduit à l'abolition du nazisme sur notre continent, y compris dans mon pays. C'est ainsi que le comprennent la plupart des Allemands", a-t-il dit.

M. Schroeder a par ailleurs rencontré le Premier ministre Marek Belka pour des discussions consacrées notamment aux revendications de quelque 2,5 millions d'Allemands expulsés en 1945 de l'actuel territoire polonais.

A l'issue de leur entretien, le chancelier allemand a redit que le gouvernement fédéral s'opposait aux demandes individuelles de réparations faites par des Allemands expulsés de Pologne à la fin de la Seconde guerre mondiale et à la construction d'un centre des déplacés à Berlin.

Egalement présent à Varsovie, le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a profité de l'occasion pour exprimer le soutien de son pays à son allié fidèle, notamment en Irak.

A l'issue d'une rencontre avec M. Powell, le ministre des Affaires étrangères polonais Wlodzimierz Cimoszewicz a affirmé que "la Pologne ne sera plus jamais seule comme il y a 60 ans". A quoi son homologue américain a répondu: "les Etats-Unis seront toujours aux côtés de la Pologne".

Autre haut responsable présent: le vice Premier ministre britannique John Prescott, dont le pays avait abrité le gouvernement polonais en exil pendant l'occupation nazie.

Seul bémol aux manifestations de solidarité, M. Cimoszewicz a demandé des comptes à titre personnel aux Alliées de 1945.

"De grandes erreurs ont été faites quand les trois alliés (USA, URSS, Grande-Bretagne) ont décidé de partager l'Europe" lors des conférences de Téhéran (1943) et Yalta (1944), a-t-il dit.

"Ils ont décidé de l'avenir de pays indépendants et souverains qui combattaient avec leur sang pour leur liberté (...) cela ne doit plus jamais arriver", a-t-il ajouté.

Grand responsable de l'échec de l'inserruction de Varsovie, Moscou n'était d'ailleurs représenté qu'au niveau de son ambassadeur pour les cérémonies, comprenant dimanche après-midi le dépôt de gerbes devant plusieurs monuments et un concert en plein air.

Durant les 63 jours de combats en 1944, l'Armée rouge était restée immobile à quelques dizaines de mètres sur l'autre rive de la Vistule. Après que l'Armée intérieure (AK) non communiste eut signé sa reddition aux nazis le 2 octobre 1944, les Soviétiques avaient observé sans broncher la destruction maison par maison de la capitale vieille de plusieurs siècles.

En janvier 1945, l'Armée rouge est finalement entrée dans Varsovie en ruines pour trouver quelque 10.000 habitants contre plus d'un million avant la guerre.




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L'autorité palestinienne menacée par le chaos



JENINE (Cisjordanie) (AFP), le 01-08-2004
Les dirigeants palestiniens s'inquiétaient dimanche du risque de "chaos" dans les territoires tandis que des milliers de Palestiniens manifestaient à Jénine leur soutien à un groupe armé qui la veille avait incendié les locaux du gouverneur.

"Si le chaos s'étend à la Cisjordanie, nous risquons d'être confrontés à un désastre sans précédent et inacceptable", a affirmé le Premier ministre palestinien Ahmad Qoreï au journal palestinien Al Qods.

L'ancien ministre palestinien délégué à la Sécurité, Mohammad Dahlane, a quant à lui menacé de manifestations de masse à Gaza si le président de l'autorité palestinienne Yasser Arafat ne faisait pas appliquer les réformes sécuritaires dans les dix prochains jours.

"La corruption en Palestine ne peut pas être tolérée plus longtemps, et les réformes décrétées par Arafat doivent être appliquées", a déclaré M. Dahlane au journal koweïtien Al-Watan de dimanche.

Si ces réformes ne sont pas appliquées d'ici au 10 août, "30.000 Palestiniens descendront dans les rues de Gaza pour soutenir les réformes", a prévenu M. Dahlane, ancien chef de la sécurité préventive dans ce territoire, dont il est considéré comme l'un des hommes forts.

Dans une attaque sans précédent contre le président de l'Autorité palestinienne, M. Dahlane a affirmé que M. Arafat "est assis sur les corps et la destruction des Palestiniens, au moment où ils ont le plus besoin de soutien et d'une nouvelle mentalité".

A Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, des milliers de Palestiniens ont clamé leur appui au puissant chef local des Brigades des martyrs d'al-Aqsa, un groupe armé lié en théorie au mouvement Fatah dirigé par Yasser Arafat, mais en fait largement autonome.

Cet activiste, Zakaria Zoubeidi, a quant à lui proclamé sa fidélité à M. Arafat.

"Certains dirigeants palestiniens conspirent contre Arafat. Qu'ils sachent que les Brigades d'Al-Aqsa sont contre eux et soutiennent entièrement le président", a déclaré Zoubeidi à la foule, estimée à 5.000 personnes.

Brandissant un portrait du dirigeant palestinien, il a qualifié de "traîtres et conspirateurs" ceux qui selon lui "usurpent le nom des Brigades d'Al-Aqsa pour s'attaquer au président Arafat".

La marche a commencé en fin de matinée dans le camp de réfugiés de Jénine pour se poursuivre jusqu'au centre-ville, aux abords des locaux calcinés du gouverneur et des services de renseignement.

La veille, Zoubeidi avait justifié l'incendie samedi des locaux des services de renseignement en accusant ces derniers de "coopérer" avec le Shin Beth (service israélien intérieur de sécurité) pour liquider les membres de son organisation.

L'armée israélienne, qui est positionnée tout autour de Jénine où elle opère régulièrement, n'est pas intervenue.

Dimanche matin, des hommes armés appartenant à al-Awda, un autre groupe fidèle à M. Arafat, ont participé à une démonstration de force en tirant des salves en l'air lors d'une réunion du Fatah à Naplouse.

Autre exemple de détérioration de la situation en Cisjordanie, trois Occidentaux, des enseignants d'anglais, ont en outre été enlevés puis relâchés vendredi soir à Naplouse par des hommes armés.

Par ailleurs, une roquette artisanale Qassam tirée à partir de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, s'est abattue dans le sud d'Israël, faisant deux blessés légers, selon un porte-parole militaire. Ce tir s'est produit malgré la poursuite et l'élargissement d'une opération de l'armée à Beit Hanoun



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Explosion en Belgique: le mystère reste entier, le bilan stable



ATH (Belgique) (AFP), le 01-08-2004
Deux jours après la catastrophe de Ghislenghien, le mystère restait entier sur les causes de l'explosion soudaine d'une canalisation de gazoduc qui a fait 16 morts, un bilan qui pourrait s'alourdir en raison de la présence de nombreux grands brûlés parmi les blessés.

Des funérailles nationales devraient être organisées dès que possible à Ath (sud de la Belgique) pour les victimes de l'explosion vendredi sur le site industriel de Ghislenghien, mais aucune date n'a pu encore être fixée, selon les autorités locales.

L'identification des victimes décédées sur place se poursuivait en effet dimanche, treize d'entre-elles ayant été identifiées à ce stade, selon le parquet de Tournai (sud) cité par l'agence de presse Belga.

Parmi ces victimes se trouvent avec certitude 5 pompiers d'Ath et "une ou plusieurs victimes françaises", selon la même source.

L'inspecteur principal Ignace Ghyselings du commissariat de police d'Ath a confirmé dimanche à l'AFP la présence d'un ressortissant français parmi les personnes décédées dans l'explosion vendredi.

Dimanche en milieu de journée, le bilan de 16 morts, trois disparus et 124 blessés restait inchangé.

Toutefois, les autorités belges craignaient que ce bilan ne s'alourdisse étant donné que de nombreux blessés -- plus d'une trentaine -- se trouvent hospitalisés en Belgique et en France pour certains dans un état critique ayant été gravement brûlés dans l'accident.

Au total, quatorze personnes dont des Belges, un Français et un Italien étaient hospitalisées ce week-end dans divers établissements français, à Paris, Lille, Metz et Valenciennes, selon un décompte de l'AFP auprès de sources hospitalières.

En Belgique, des blessés ont été hospitalisés dans des services spécialisés pour grand brûlés à Neder-over-Heembeek, près de Bruxelles, Anvers (nord), Liège (est), Louvain (centre) et Gand (ouest).

Samedi soir, le ministre belge de la Santé Rudy Demotte avait indiqué que des Français se trouvaient sur le site de Ghislenghien au moment de l'explosion accidentelle d'une canalisation de transport de gaz naturel vendredi matin peu avant 07H00 GMT.

Le Premier ministre fédéral Guy Verhofstadt, qui s'était rendu à Ath vendredi, avait décrété une journée de deuil national le jour où il sera possible d'organiser l'enterrement des victimes.

De son côté, le roi des Belges Albert II s'est rendu samedi à Ath pour témoigner de la solidarité du pays, alors que la Belgique est sous le choc après la pire catastrophe industrielle qu'elle ait connue depuis des années.

Dimanche, les marques de sympathie et hommages continuaient à affluer à la chapelle ardente installée dans une école primaire d'Ath (25.000 habitants) et à la caserne de pompiers, en attendant l'organisation de funérailles peut-être d'ici mercredi, selon un responsable de la province du Hainaut, Guy Petit.

Pendant ce temps, les autorités judiciaires belges se montraient toujours aussi discrètes à propos de l'enquête sur les circonstances exactes de l'explosion, qui s'annonçait longue et complexe.

"Il est absolument impossible de donner des indications sur les causes du sinistre de manière certaine et avérée", avait déclaré samedi après-midi le procureur du roi de Tournai Jacques Cloquette, qui avait désigné dès vendredi un magistrat chargé de l'instruction.

Selon les radios et télévisions belges, le segment de canalisation soufflé par l'explosion de gaz a été transporté par l'armée "en lieu sûr". Ce segment pesant une tonne a été retrouvé à plus de 200 mètres de distance.




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France: week-end de bouchons et de chaleur pour les vacanciers



PARIS (AFP), le 01-08-2004
Ceux qui sont partis en vacances comme ceux qui en sont revenus ont eu à affronter d'interminables bouchons et des températures élevées ce week-end, le plus chargé de l'année sur les routes de France.

Samedi, le Centre national d'information routière (Cnir) a comptabilisé un maximum de 674 kilomètres de bouchons cumulés, justifiant largement le pavillon noir qu'il avait hissé, même si ces encombrements sont restés en deçà des deux années précédentes (792 km en 2002, 715 en 2003).

Dimanche, en revanche, près de 400 km de bouchons ont été relevés, soit une centaine de plus que l'année dernière, le tout sous une température excédant très souvent 30°C.

Tout au long de la journée, les automobilistes ont dû faire preuve de patience, que ce soit dans la vallée du Rhône, près de Nîmes, Perpignan, Béziers, ou en direction de l'Atlantique, des plages du Nord et de Normandie.

Les difficultés du grand chassé-croisé estival devraient se prolonger, même si ce devrait être dans des proportions moindres. "Avec la réduction du temps de travail, on a un étalement du trafic sur le lundi", a expliqué le capitaine Paul Del'Aguila du Cnir.

Cette année a été expérimentée dans la vallée du Rhône, sur l'A7, un abaissement des vitesses à 110 km/h, 90, voire 70, en fonction de la densité du trafic, afin de limiter les effets d'accordéon, les fortes variations de vitesse à l'approche de bouchon, et de retarder la formation d'embouteillages.

"Cela a concouru à fluidifier le trafic dans cette zone. C'est une expérience à reconduire, voire même à élargir", a estimé Paul Del'Aguila.

Sur la N149 à hauteur de La Chapelle-Largeau (Deux-Sèvres), quatre personnes sont mortes carbonisées samedi en fin d'après-midi après que leur voiture a percuté une automobile roulant en sens inverse.

Venu constater, en hélicoptère, ces grandes transhumances estivales lors d'une visite éclair sur une aire d'autoroute de Seine-et-Marne samedi, le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin a répété l'objectif du gouvernement de passer sous la barre des 5.000 morts sur les routes en 2004.

Avec une baisse spectaculaire en 2003 par rapport à 2002 du nombre de tués (5.732 contre 7.242, -20,8%), la France a connu la meilleure évolution jamais enregistrée.




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Jean-Charles Marchiani, proche de Pasqua, entendu par le juge Courroye



PARIS (AFP), le 02-08-2004
L'ancien préfet du Var Jean-Charles Marchiani est depuis lundi matin en cours d'audition par le juge d'instruction Philippe Courroye dans les locaux du pôle financier du Palais de justice de Paris pour être interrogé sur trois dossiers, a-t-on indiqué de source judiciaire.

M. Marchiani, 60 ans, ancien député européen proche de l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, est interrogé sur trois dossiers concernant tous des commissions qu'il aurait perçues dans différentes circonstances.

Il pourrait être mis en examen à l'issue de cette audition. Non réélu au parlement européen, M. Marchiani ne dispose plus de l'immunité parlementaire qui empêchait jusqu'ici au juge de prendre des mesures coercitives à son encontre.

Le juge a donc désormais la possibilité d'ordonner un contrôle judiciaire voire de demander un placement en détention.

M. Marchiani est mis en cause pour avoir perçu une commission de 1,3 million d'euros de la part de la société allemande Renk dans le but de lever des blocages liés à un contrat de vente sur des chars Leclerc au milieu des années 1990 au Moyen-Orient.

Dans une deuxième enquête, il est soupçonné d'avoir reçu une commission liée à un contrat sur un système de manutention et de tri de bagages signé en 1991 entre une société privée et Aéroports de Paris (ADP).

Il aurait alors perçu 1,48 million d'euros selon des éléments transmis par la justice helvétique.

Ce sont en effet des magistrats suisses qui ont alerté et adressé les premiers éléments en 2002 dans ces deux dossiers conduisant à deux ouvertures d'information judiciaire confiées au juge Philippe Courroye.

Enfin, l'ancien préfet du Var doit être interrogé dans l'affaire de blanchiment dite des "otages du Liban". Il était alors l'un des émissaires discrets du ministre de l'Intérieur Charles Pasqua. Son épouse a été mise en examen en décembre 2001 dans ce dossier.

M. Marchiani est arrivé vers 08H30 et son avocat Me Jacques Trémolet de Villers vers 08H45.

Compte-tenu du nombre de dossiers, l'audition pourrait durer la journée, indique-t-on de source judiciaire.

Le juge Courroye avait en vain demandé au parlement européen (PE) la levée de l'immunité parlementaire de M. Marchiani. Le magistrat y évoquait la nécessité de placer M. Marchiani en détention provisoire.

M. Marchiani est par ailleurs mis en examen dans le dossier de vente d'armes présumé vers l'Angola, instruit par M. Courroye. Il n'est pas prévu que le juge l'interroge sur ce dossier, a-t-on appris de source judiciaire.

Jean-Charles Marchiani est également mis en examen dans un des volets de l'affaire Elf instruit par le juge Renaud Van Ruymbeke.



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Pollution par l'ozone en Ile-de-France et dans le Sud-Est



PARIS (AFP), le 02-08-2004
L'organisme de surveillance de la qualité de l'air Airparif prévoit pour aujourd'hui à Paris le dépassement du seuil d'information et de recommandation pour l'ozone, compte tenu "de la persistance des conditions anticycloniques et de celles de vents faibles".

Selon un communiqué d'Airparif dimanche, le préfet de police, en accord avec le préfet de région et les préfets de département d'Ile-de-France, préconise aux automobilistes d'éviter de circuler dans Paris et l'Ile-de-France, de réduire leur vitesse de 20 km/h par rapport à celle autorisée, et de respecter particulièrement les recommandations de "conduite propre".

Les automobilistes sont également appelés à réduire leur vitesse de 30 km/h sur toutes les routes des Bouches-du-Rhône, des Alpes-de-Haute-Provence, du Gard et du Vaucluse, a annoncé dimanche la préfecture de la Provence-Alpes-Côte d'Azur. Dans ces quatre départements, le seuil d'information et de recommandation (180 microgrammes par mètre cube d'air) a été atteint dimanche, alors que les automobilistes étaient déjà appelés à réduire leur vitesse.

Un risque d'aggravation de la situation avec un dépassement du niveau 1 (240 microgrammes par mètre cube d'air) est annoncé pour lundi par les associations agréées de surveillance de la qualité de l'air. La préfecture a précisé dans un communiqué que des mesures étaient également prises vis-à-vis des industriels pour qu'ils réduisent leurs rejets polluants.

De nouveaux pics de pollution à l'ozone ont été aussi enregistrés dimanche dans plusieurs agglomérations de Rhône-Alpes et Auvergne. Pour la deuxième journée consécutive, la concentration en ozone dans l'air a dépassé le niveau d'information et de recommandation à la population, de 180 microgrammes par mètre cube d'air, en plusieurs points de l'agglomération lyonnaise et dans celle de Clermont-Ferrand.

Dans la région grenobloise, et dans les environs de Vienne et de Roussillon (Isère), l'épisode de pollution dure depuis cinq jours. Ces pics ont également été constatés dans l'agglomération stéphanoise, à Saint-Chamond (Loire) ainsi qu'à Valence et Annonay (Ardèche). Cette pollution a atteint dimanche un maximum de 196 microgrammes/m3 au coeur de Clermont-Ferrand et de Lyon. On a également relevé 188 microgrammes/m3 à Grenoble, 193 à Annonay et 191 microgrammes/m3 à Ternay (Rhône).

Compte tenu des conditions météo annoncées pour lundi, il existe à nouveau un risque fort de dépassement du seuil d'information et de recommandation.

Des pics de pollution à l'ozone dépassant le seuil de recommandation de 180 microgrammes par m3 ont été enregistrés dimanche pour la troisième journée consécutive en Alsace. Un nouveau dépassement du seuil est attendu pour lundi et les préfets du Bas-Rhin et du Haut-Rhin ont invité la population à limiter l'usage des véhicules à moteur au strict nécessaire. Il est également recommandé aux personnes sensibles - jeunes enfants, personnes âgées, asthmatiques ou allergiques, insuffisants cardiaques ou respiratoires - d'éviter toute activité physique intense.




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Les avocats des Français de Guantanamo demandent en référé leur mise en liberté



PARIS (AFP), le 02-08-2004
Les avocats des quatre Français de Guantanamo ont déposé dans la nuit de dimanche à lundi un référé liberté pour leurs clients, jugeant "inhumain" leur maintien en détention, ont-ils déclaré lundi.

Ce recours contre leur placement en détention doit être examiné dans les trois jours par le président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel, c'est-à-dire d'ici à mercredi.

"Leur détention apparaît d'une très grande inhumanité compte tenu du caractère très discutable des éléments à charge recueillis contre eux", a estimé l'avocat de Mourad Benchellali et Nizar Sassi, Me William Bourdon.

Dès dimanche, les avocats des quatre Français avaient annoncé leur intention de déposer un tel recours en urgence.

La décision du magistrat saisi en urgence ne préjuge pas de celle que devra rendre la chambre de l'instruction qui doit statuer en formation collégiale (trois magistrats) et rendre un arrêt dans les 20 jours suivant le dépôt du référé liberté.

Cette dernière peut ainsi confirmer ou infirmer la première décision. Le juge qui a rendu la première décision ne peut pas faire partie du collège de la chambre.

Quatre jours après avoir été rapatriés de la base américaine de Guantanamo où ils étaient détenus depuis plus de deux ans, les quatre hommes ont été incarcérés samedi dans des prisons en région parisienne. Mourad Benchellali, Nizar Sassi, Brahim Yadel et Imad Achab Kanouni ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste" et, pour les deux premiers, de "détention et usage de faux documents" en raison des faux passeports qui leur ont permis de se rendre en Afghanistan en juin 2001.

Les quatre hommes avaient été arrêtés en décembre 2001 à la frontière pakistano-afghane par les Américains, puis retenus à Guantanamo avant d'être remis aux autorités françaises mardi



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Commerce mondial: optimisme prudent après l'accord à l'OMC



PARIS (AFP), le 02-08-2004
Les gouvernements asiatiques et européens ont bien réagi à l'accord de relance des négociations sur une libéralisation des échanges intervenu à l'OMC, mais nombre d'organisations professionnelles se disent préoccupées, tandis que chacun concède que la route sera encore longue.

Les 147 membres de l'OMC ont approuvé dimanche la relance des négociations sur la libéralisation des échanges internationaux, après que pays riches et pays pauvres eurent conclu un accord de longue haleine sur l'agriculture.

L'accord prévoit ainsi pour la première fois d'ouvrir des négociations sur la fixation d'une date limite pour supprimer les subventions aux exportations du Nord, accusées de ruiner les paysans des pays en développement. Il prévoit aussi la baisse des autres subventions à l'agriculture.

En Europe, le ton est plutôt optimiste: pour le ministre italien de l'Agriculture, Gianni Alemanno, l'accord "est une décision fondamentale et vitale pour l'avenir de l'agriculture, aussi bien européenne que mondiale".

Selon Adolfo Urso, vice-ministre de l'Industrie, il "représente un signal fort et positif pour les marchés internationaux, en mesure de réaliser un effet choc sur les échanges commerciaux, contribuant ainsi à la relance de l'économie mondiale".

Le ministre français de l'Agriculture Hervé Gaymard s'est félicité que "les Etats-Unis (aient) accepté des disciplines pour leur politique agricole qu'ils n'acceptaient pas auparavant". "Nous sommes très heureux, parce que la réforme de la Politique agricole commune (PAC) que nous avons décidée il y a un an ne sera pas remise en cause", a-t-il déclaré.

Les représentants danois, suédois et finlandais ont fait part de leur satisfaction. Le ministre suédois de l'Industrie, Leif Pagrotsky, s'est dit "heureux et soulagé", mais a souligné que "ce n'est que la première mi-temps, dans la seconde seront mis en place les détails. Ensuite, nous assisterons, je crois, à une stimulation colossale pour l'économie mondiale, (et) pour les pays pauvres".

En Asie, le discours est plus partagé: en Thaïlande, le gouvernement "se félicite de la décision sur les produits agricoles", clé de l'accord du weekend, a déclaré son porte-parole.

Mais cela "n'est qu'un point de départ. Le gouvernement thaïlandais va coopérer en vue d'un progrès de la libéralisation mondiale du commerce via des accords de libre échange en concluant des accords à la fois sur le plan bilatéral et sur le plan multilatéral", a-t-il ajouté.

Pour la Chine, "d'une manière générale, l'accord cadre n'est pas mauvais, bien que les pays en voie de développement ne soient pas pleinement satisfaits", a déclaré Sun Zhenyu, ambassadeur auprès de l'OMC.

L'Australie a préféré la prudence: "Il y a accord sur des discussions approfondies devant mener à un accord", a déclaré le Premier ministre John Howard. "C'est une nouvelle positive mais je ne pense pas qu'il faille trop s'exciter parce qu'il reste un long chemin à faire", a-t-il résumé.

Le ministre du Commerce Mark Vaile a relevé que les bénéfices des négociations de l'OMC ne se noteraient pas avant deux ans.

Du côté des fédérations professionnelles et agricoles, le ton est également plus mitigé: pour Economiesuisse, l'organisation patronale helvétique, l'accord est "un petit pas dans la bonne direction", mais ne représente que le "minimum absolu".

En France, le principal syndicat agricole FNSEA a jugé dimanche que l'accord conclu à l'OMC sur l'agriculture "reste déséquilibré malgré des avancées substantielles". L'accord demeure "un texte général avec un calendrier qui doit être fixé", a-t-il ajouté.

Pour l'altermondialiste français José Bové "on est loin du compte d'un rééquilibrage" avec les pays du sud: "j'ai peur d'un piège catastrophique pour les pays en développement. Les pays africains n'ont pas vu les dangers de ce projet d'accord", a-t-il dit.




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BNP Paribas annonce un résultat au-delà des attentes



PARIS (AFP), le 02-08-2004
BNP Paribas a affiché lundi un résultat trimestriel nettement supérieur aux attentes, en hausse de près de 50% à 1,35 milliard d'euros, grâce à une forte baisse du coût du risque alliée à la poursuite de sa stratégie de maîtrise de coûts et d'acquisitions porteuses de croissance.

Non contente de profiter, à l'instar des autres banques, d'une charge risque extrêmement basse, BNP Paribas a continué à traquer les frais généraux, dans tous les métiers, y compris en banque de financement et d'investissement (BFI) (-10,7%), et le groupe affiche un résultat brut d'exploitation (RBE) de 1,9 md EUR en hausse de 7,2%.

"Peu de groupes peuvent se targuer d'afficher au deuxième trimestre un RBE qui soit en progression, y compris par rapport au premier trimestre 2004", s'est réjoui Baudouin Prot, directeur général de BNP Paribas, lors d'une conférence de presse.

Le coefficient d'exploitation (frais rapportés au chiffre d'affaires) est passé "pour la première fois" sous la barre des 60% à 59,9%, a-t-il ajouté.

Tous les métiers concourent à la progression du résultat qui, sur une base semestrielle, progresse de 40,3% à 2,615 mds EUR.

BNP Paribas a continué à se développer tant de façon organique -les actifs moyens pondérés sont en hausse de 12,4% sur le semestre- que par des acquisitions, toujours empruntés de la prudence légendaire de son président Michel Pébereau.

Depuis le début de l’année, la banque a notamment engagé plusieurs projets d’acquisitions dans le pôle très porteur de Services Financiers et Banque de Détail à l’International (SFDI): Community First et Union Safe Deposit aux Etats-Unis pour la filiale américaine Bancwest, Russian Standard Bank (50%) pour Cetelem et Turk Economi Bankasi (50%) en Turquie.

L'ensemble de ces projets représentent une contribution potentielle au PNB du pôle d’environ 600 M EUR en année pleine.

Ce pôle représente aujourd'hui 49% du capital alloué, contre 16% pour celui de la banque privée et gestion d'actifs (BPGA), rebaptisé "Asset Management and Services" (AMS), et 35% pour la BFI.

Au total, BNP Paribas se flatte d'afficher "le résultat le plus élevé de la zone euro", même si elle risque de perdre sa place de numéro un en terme de capitalisation boursière si la banque espagnole SCH acquiert, comme elle l'a annoncé, la britannique Abbey National.

Interrogé sur cette opération, M. Prot, sans regret, a indiqué qu'Abbey National "n'intéressait pas" BNP Paribas.

Quant à l'hypothèse de futures fusions transfrontalières entre banques, il a estimé qu'elles étaient "aujourd'hui difficiles à organiser dans la banque de détail en Europe en l'absence d'harmonisation des réglementations".




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Bernard Debré croit à un départ de Raffarin en septembre



PARIS (AFP), le 02-08-2004
Le nouveau député (app UDF) de Paris Bernard Debré prévoit, dans une interview lundi au Parisien-Aujourd'hui en France, un départ de Jean-Pierre Raffarin de Matignon après les élections sénatoriales de septembre.

"Comme beaucoup, je crois qu'après ce scrutin, il y aura un remaniement ministériel profond, avec un nouveau premier ministre", déclare Bernard Debré, d'ailleurs favorable à "un nouvel élan".

Le frère du président (UMP) de l'Assemblée nationale se sent à l'aise au groupe UDF puisqu'on lui "laisse sa liberté". Il ne ne veut pas "participer aux querelles de personnes, car il y en a beaucoup".

Il estime en revanche que l'UMP aujourd'hui n'a pas d'âme". "Pourquoi tant d'appétit pour Nicolas Sarkozy ? Parce qu'on se dit que l'UMP aura au moins un objectif : faire élire Sarkozy à l'Elysée", lance-t-il.

"Soit Nicolas s'impose et va donner un souffle à l'UMP et les hésitants vont revenir. Soit il ne va pas y arriver et ce sera la déliquescence, mais je n'y crois pas ", ajoute l'élu du XVIème arrondissement.

Candidat déclaré à la mairie de Paris, il ne "croit pas une seconde" que Jean Tiberi, qui a rendu publiques des ambitions semblables, "soit candidat à la mairie de Paris en 2007".





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Maurice Leroy (UDF): "l'UMP est en train d'éclater"



PARIS (AFP), le 02-08-2004
Le député UDF Maurice Leroy, proche de François Bayrou, a assuré lundi, lors d'une interview sur France 2, que l'UMP "est en train d'éclater".

Pour lui, "le fait marquant" de l'année politique 2004 "sera l'échec patent du parti unique à droite. Les Français ont rejeté cette stratégie".

L'UDF est, à ses yeux, "le seul parti sur tout l'échiquier politique, à gauche comme à droite" où il y a "un leader incontesté", François Bayrou.

Le président du conseil général du Loir-et-Cher a aussi estimé que "le gouvernement s'y prend de plus en plus mal et déroule un tapis rouge à la gauche". Il a cité en exemple l'annonce simultanée de "l'amnistie fiscale et du report de l'augmentation du Smic. Franchement, on marche sur la tête".

Evoquant la situation dans les hôpitaux ou les maisons de retraite, M. Leroy a lancé : "les 35 heures, c'est la cata. Dans les couloirs, y compris les dirigeants socialistes le reconnaissent, et pourtant, on n'arrive pas à changer ça".



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Frêche (PS): avec la décentralisation Raffarin, "les régions sont perdantes"



PARIS (AFP), le 01-08-2004
Georges Frêche, président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, a affirmé dimanche que "les régions sont perdantes" avec la loi de décentralisation "version Raffarin".

"On est loin de l'esprit des lois Defferre", le ministre de l'Intérieur de François Mitterrand, père des premières lois de décentralisation, a ajouté Georges Frêche dans un entretien au Parisien dimanche.

Selon lui, "la décentralisation version Raffarin, c'est une opération politicienne qui vise à faire payer aux régions ce que l'Etat ne peut plus payer".

Interrogé sur le PS, M. Frêche s'est dit "en phase avec son parti" et a salué l'action du premier secrétaire François Hollande. "Il est solide, il tient bien les rênes et a réussi, sans le secours de Fabius et Strauss-Kahn à gagner les élections", a-t-il dit.

Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn sont "des gens de qualité. Mais d'une certaine façon, ils font déjà partie du passé", a-t-il estimé. Quant à l'ancien Premier ministre Lionel Jospin, "il est très bien où il est".

Enfin, évoquant Nicolas Sarkozy, il a estimé que le ministre de l'Economie est "habile" mais "n'est pas un homme d'Etat".





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Deuil au Paraguay après la mort de plus de 300 personnes dans un incendie



ASUNCION (AFP), le 02-08-2004
Le Paraguay était en deuil et sous le choc lundi au lendemain de la mort de plus de 340 personnes dans l'incendie d'un centre commercial d'Asuncion dont les portes avaient été fermées pour éviter que les clients ne partent sans payer.

"On continue de récupérer des corps dans la zone des restaurants, de la boucherie et des dépôts. C'étaient probablement des employés du centre. Il y a au moins 340 morts ici", a déclaré le commissaire Santiago Velazco, porte-parole de la police.

Dimanche soir, le président de la République Nicanor Duarte a décrété trois jours de deuil. Sur les façades des édifices publics, les drapeaux sont en berne, alors que les témoignages des survivants et les appels désespérés des familles pour retrouver des proches disparus émeuvent le pays.

"Nous avons la confirmation qu'il y a encore de nombreux corps et de restes méconnaissables", a indiqué la magistrate du parquet Teresa Sosa.

Plus de 300 personnes ont été blessées, dont un grand nombre souffrent de brûlures au deuxième ou troisième degré, selon les services de secours.

Des équipes de médecins et infirmières, apportant des médicaments et des hôpitaux de campagne, ont commencé à arriver d'Argentine, du Brésil et du Chili pour décongestionner les hôpitaux d'Asuncion et évacuer les blessés les plus graves.

De leur côté, les télévisions paraguayennes ont appelé le public à faire des dons de médicaments.

Le feu a pris peu avant midi, horaire d'affluence maximale le week-end, et a détruit en moins d'une demi-heure une grande partie du complexe commercial de la chaîne paraguayenne Ycua Bolanos, comprenant un supermarché et des enseignes de restauration rapide.

La principale hypothèse retenue par les autorités pour expliquer la cause de l'incendie est celle de l'explosion d'un réservoir de gaz vers 11H30 locales (15H30 GMT) dans la zone des restaurants.

Au moment du sinistre, au moins 700 personnes se trouvaient dans le centre commercial, mais, dans leur fuite, elles ont trouvé portes closes, ce qui explique l'ampleur de la tragédie.

"La majorité est morte par asphyxie après avoir respiré des gaz toxiques (...) Si on les avait laissés sortir, cela n'aurait pas eu lieu", a déclaré le capitaine des pompiers Hugo Onieva.

"Par miracle, j'ai réussi à sortir avant que les portes ne ferment. Ensuite plus personne n'a pu le faire", a expliqué, sous le choc, un étudiant de 23 ans, Juan Morinigo.

Cette décision a été prise par la direction du centre pour éviter tout pillage, ont accusé au moins une vingtaine de témoins, alors que des pompiers ont essuyé des coups de feu tirés par les agents de sécurité.

Selon le porte-parole des pompiers, Roque Gonzalez, après avoir reçu un premier tir, l'un de ses hommes s'est présenté aux portes de l'édifice en déclarant "Je suis pompier", mais le garde "lui a tiré de nouveau dessus, sans l'atteindre".

Juan Pio Paiva, le responsable du centre, ainsi que son fils, gérant, ont été placés sous mandat d'arrêt et devaient être inculpés d'homicide volontaire, selon le juge chargé de l'enquête Edgar Sanchez.

"En 36 ans de carrière, je n'ai jamais rien vu de pareil, des gens morts, comme congelés, des visages désespérés, désespérés de ne pas pouvoir sortir pour sauver leur vie", a affirmé le commissaire Velazco de la police.

Interrogé lundi depuis la police judiciaire, M. Pio Paiva a de nouveau déclaré ne pas avoir pris une telle décision.

"Je ne me considère absolument pas coupable", a-t-il déclaré, n'écartant aucune hypothèse sur l'origine du sinistre. Il a affirmé que le nombre massif de victimes s'explique par "la fumée noire et la rapidité avec laquelle le feu s'est propagé dans le centre".

"Je regrette beaucoup ce qui s'est passé", a-t-il poursuivi, déclarant "partager" la douleur des victimes et regrettant n'avoir pas pu "résoudre ce problème".

Les corps déjà reconnus ont été remis aux familles tandis que les secouristes ont transporté les cadavres non identifiés dans un centre de commandement militaire, proche du centre commercial.




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Incendie au Paraguay: "Il s'est mis à pleuvoir du feu", raconte un étudiant



ASUNCION (AFP), le 02-08-2004
"Il s'est mis à pleuvoir du feu alors que j'étais à la caisse et que je terminais de payer", raconte Juan Morinigo, un étudiant de 23 ans, rescapé d'un énorme incendie qui a embrasé un centre commercial d'Asuncion faisant plus de 290 morts.

Le feu a pris peu avant midi, horaire d'affluence maximale le week-end, et a détruit en moins d'une demi-heure une grande partie du complexe commercial appartenant à la chaîne paraguayenne Ycas Bolanos, comprenant un supermarché et des enseignes de restauration rapide. Les pompiers pensent qu'une explosion dans un réservoir industriel de gaz situé dans la zone des restaurants du complexe est à l'origine de l'incendie.

"Par miracle, j'ai réussi à sortir avant que les portes ne ferment. Ensuite plus personne n'a pu le faire", relate encore sous le choc l'étudiant Morinigo. "J'étais dans la partie restauration du centre. Il y avait beaucoup de gens. Je suis sorti en courant", ajoute-t-il.

Entre 500 et 700 personnes se trouvaient à ce moment-là dans le complexe, situé dans le quartier populaire de Trinidad, à la sortie nord d'Asuncion. Selon au moins une vingtaine de témoins cités par le commissaire Santiago Velazco, porte-parole de la police, des responsables du centre, aidés d'agents de sécurité, ont fermé les portes pour empêcher les gens de sortir sans payer.

De nombreux hommes, femmes, personnes âgées et enfants sont morts calcinés ou asphyxiés. Le commissaire Velazco a dit n'avoir jamais vu cela en 36 ans de carrière: "des gens morts comme congelés, des visages désespérés, désespérés de ne pas pouvoir sortir pour sauver leur vie".

Il a dit avoir vu le cadavre d'une femme enceinte de 7 à 8 mois et son enfant à ses côtés: "on voit que le bébé est né avant de mourir asphyxié".

Rosa Resquin, qui s'en est sortie "grâce au hasard de la vie" dit avoir entendu un responsable du magasin donner l'ordre de bloquer les portes juste après la grande explosion survenue dans la zone des restaurants qui a provoqué une véritable panique, incitant les gens à courir dans tous les sens.

Les pompiers pensent que c'est une étincelle qui est à l'origine de la première déflagration. Elle a fait s'enflammer les plafonds d'aluminium, de bois et de plastique et le feu a consumé pratiquement tout le bâtiment.

Selon certains témoins, des vigiles de l'hypermarché ont menacé les clients de leurs armes pour les obliger à rester jusqu'à ce que la chute du plafond fasse partir tout le monde. Roque Gonzalez, porte-parole des pompiers, a indiqué qu'un de ses collègues a même essuyé des coups de feu.

"Ils nous ont fermé la porte au nez", a confirmé à l'AFP Patricia Benitez, une adolescente de 17 ans, brûlée au deuxième degré et hospitalisée à l'Institut de prévoyance sociale (hôpital public).

"De dehors, ils ont enfoncé la porte de sortie (en verre) et c'est comme cela que nous avons pu nous échapper", raconte encore Patricia dont la cousine, grièvement brûlée, et la nièce de deux ans ont aussi eu la vie sauve.

Le propriétaire du supermarché, Juan Pio Paiva, s'est présenté à la police avant l'émission d'un mandat d'arrêt par le juge Edgar Sanchez, qui va l'inculper d'homicide volontaire. M. Pio Paiva a nié l'ordre de fermeture des portes: "tous ceux qui ont pu sortir l'ont fait. C'est une tragédie", a-t-il affirmé.

Selon le capitaine des pompiers volontaires, Hugo Onieva, la majorité des gens sont morts en inhalant des gaz toxiques et les brûlures sont généralement intervenues ensuite. "Si on les avait laissés sortir, cela ne se serait pas produit", selon lui.




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Irak: un otage turc exécuté, large condamnation des attentats antichrétiens



BAGDAD (AFP), le 02-08-2004
La Turquie a annoncé lundi la mort d'un de ses ressortissants, par ses ravisseurs en Irak, tandis que les autorités religieuses irakiennes et le pape Jean Paul II appelaient à s'unir contre la violence au lendemain d'attentats antichrétiens meurtriers.

Pour la première fois, un Turc enlevé en Irak par un groupe armé a été exécuté par ses ravisseurs, a annoncé lundi à l'AFP un employé de l'ambassade de Turquie à Bagdad.

Une vidéo diffusée sur la chaîne d'information turque NTV montre Murat Yuce, âgé d'une vingtaine d'années, qui se présente en turc, indiquant qu'il est originaire de Corum (nord), devant trois hommes armés et encagoulés avant d'être exécuté, selon la chaîne, de trois balles dans la tête.

Deux chauffeurs de camion turcs sont également détenus en otages en Irak par un groupe armé qui menace de les exécuter si leur employeur ne se retire pas d'Irak. Un autre est porté disparu, sa famille ayant annoncé dimanche avoir perdu le contact avec lui il y a un mois.

En conséquence, l'Association des transporteurs internationaux (UND), qui représente la plupart des entreprises turques spécialisées dans les transports routiers internationaux, a annoncé lundi l'interruption immédiate de ses livraisons routières en Irak vers les unités militaires américaines.

Toujours sur le front des otages, le flou demeurait au sujet des sept chauffeurs - trois Indiens, trois Kényans et un Egyptien - enlevés en Irak le 21 juillet, après que différentes sources eurent fourni des informations contradictoires sur leur sort.

En revanche, un otage somalien va être libéré par ses ravisseurs, a affirmé la chaîne de télévision Al-Jazira du Qatar.

Au total, une vingtaine d'étrangers ont été enlevés ou sont portés disparus en Irak. Lundi, au cours d'une conférence de presse, un porte-parole du Comité des oulémas musulmans (sunnites) irakiens a lancé un appel à la rébellion pour la libération de tous les otages.

Par ailleurs, plusieurs autorités religieuses ont condamné les attentats antichrétiens qui ont fait au moins dix morts et 50 blessés dimanche à Bagdad et Mossoul, dans le nord, et prôné l'union entre les différentes communautés.

"Nous devons collaborer, chrétiens et musulmans, pour le bien de l'Irak car nous sommes une seule famille", a ainsi déclaré Mgr Emmanuel Delly, le patriarche chaldéen, la principale communauté chrétienne d'Irak.

La figure emblématique des chiites irakiens, le grand ayatollah Ali Sistani, a renchéri en appelant à "travailler tous ensemble, le gouvernement et le peuple, afin de mettre un terme aux attaques contre les Irakiens".

Le chef radical chiite Moqtada Sadr a lui aussi, par l'intermédiaire d'un porte-parole, condamné ces attentats, "qui ne visent qu'à créer des dissensions au sein du peuple irakien uni".

De son côté, le comité des oulémas sunnites irakiens a accusé "des parties étrangères" d'être à l'origine de ces attentats "qui visent à diviser le peuple irakien et veulent que le chaos perdure dans l'intérêt des occupants" de l'Irak.

A l'étranger, le pape Jean Paul II a écrit et signé de sa main -- ce qui est assez rare -- un message à Mgr Delly, dans lequel il demande "à tous les croyants en un seul Dieu clément et miséricordieux" de s'unir "pour déplorer toute forme de violence".

La France a également condamné "avec la plus grande fermeté" ces attaques, tandis que le président arménien Robert Kotcharian s'est dit "profondément préoccupé" par ces attentats, dont un a visé une église arménienne.

Les Frères musulmans d'Egypte ont estimé que ces attentats "ne visaient en fait qu'à déformer l'image de la résistance" irakienne, selon le guide suprême de la confrérie Mohammed Mehdi Akef, qui a mis en cause les services secrets israéliens.

Même discours au Liban, où le ministre des Affaires étrangères Jean Obeid, a estimé que ces attentats "servaient en premier lieu le plan visant à mettre les civilisations, les cultures et les religions face à face, un plan qui n'est pas étranger à l'objectif essentiel d'Israël".

Entre temps, les violences ont continué sur le terrain. Un membre de la garde nationale irakienne (auxiliaire de l'armée) a été tué et trois blessés lundi matin dans une embuscade au sud de Bagdad, a annoncé un responsable de cette organisation.

Le Pakistan a annoncé lundi qu'il n'enverrait pas de troupes en Irak.

Le porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères, Masood Khan, a indiqué que l'ONU avait sondé le Pakistan au sujet de l'envoi de militaires pour assurer la sécurité des missions de l'ONU en Irak dans l'éventualité de leur réouverture. Mais "nous n'enverrons pas de troupes dans les circonstances actuelles" compte tenu de la situation "volatile et instable" qui règne en Irak, a-t-il déclaré.




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Le tribunal examine les offres de reprise du groupe Tati



PARIS (AFP), le 03-08-2004
Le tribunal de commerce de Paris se réunira mardi à 15 heures pour examiner les offres de reprise par le lyonnais Asiatex et Fabio Lucci, filiale du groupe Eram, du groupe Tati, en redressement judiciaire, avant de décider du sort de l'enseigne vichy rose et blanc dans les prochains jours.

Lundi dernier, Fabien Ouaki, président de Tati, a annoncé qu'il renonçait à présenter un plan de continuation, optant pour une cession.

Parmi les 12 propositions de reprise reçues, deux ont été retenues par les administrateurs judiciaires, jugées comme "sérieuses", celles des groupes Asiatex et Fabio Lucci. Ces deux sociétés avaient jusqu'à jeudi soir pour améliorer leur offre.

La société Asiatex, basée à Villeurbanne (Rhône), spécialisée dans l'importation de textiles depuis la Chine, a indiqué vendredi qu'elle avait amélioré son offre financière de 12,6 millions d'euros à 13,8 millions d'euros pour la reprise de la totalité des magasins.

Dans le même temps, elle envisage de reprendre 702 des 997 salariés que compte Tati (1.043 selon la CGT-Commerce) ainsi que 15 des 60 salariés de la société de logistique Giraud, qui travaille uniquement pour Tati.

De son côté, la chaîne de vêtements bon marché Fabio Lucci aurait proposé, selon la CFTC, premier syndicat chez Tati, d'acquérir Tati pour 14 millions d'euros. Elle reprendrait 667 emplois et 23 magasins sur 29, excluant notamment ceux de Strasbourg, Bordeaux, Creil (Oise) et Paris Réaumur.

Les deux candidats à la reprise avaient annoncé lundi dernier en CCE de reprendre moins de 650 salariés (600 pour Asiatex, 622 pour Fabio Lucci).

Placé en redressement judiciaire en septembre 2003, le groupe Tati s'était vu accorder par le tribunal de commerce de Paris un délai jusqu'au 21 septembre 2004 pour trouver une solution pour son groupe. Mais, au vu des offres de reprise qui n'étaient valables que jusqu'au 31 juillet, Fabien Ouaki a préféré renoncer à chercher un partenaire pour son plan de continuation et privilégier une cession. Mais, si le tribunal de commerce ne retenait aucune des deux propositions de reprise, M. Ouaki réactiverait alors son plan de continuation.

Les salariés de plusieurs magasins de l'enseigne, dont celui de Barbès à Paris, se sont mis en grève mardi, à l'appel de la CGT, pour demander que les offres de reprise examinées par la justice soient améliorées en termes d'emplois, a-t-on appris de source syndicale.

"Nous avons tenu une assemblée générale ce matin, et la CFTC s'est jointe à la CGT pour appeler à la grève à Barbès. Le magasin est en grève depuis 11h00, et c'est le personnel d'encadrement qui a pris les caisses", a déclaré à l'AFP Karl Ghazi, de la fédération CGT-Commerce.

Les grévistes sont appelés à venir manifester vers 14h30 devant le tribunal de commerce de Paris, qui va examiner à huis clos les offres de reprise.

Un appel à la grève a également été lancé par la CGT dans tous les magasins où elle est présente: celui de Bordeaux, en grève depuis lundi, de Rouen à partir de ce mardi après-midi, de Lille et de Nancy à partir de mercredi matin, a précisé M. Ghazi.





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Français de Guantanamo: examen mardi des demandes de mise en liberté



PARIS (AFP), le 03-08-2004
Les demandes de mise en liberté des quatre Français de Guantanamo sont examinées cet après-midi par un juge de la cour d'appel de Paris.

Les quatre détenus - Mourad Benchellali, Nizar Sassi, Brahim Yadel et Imad Achab Kanouni - ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et, pour les deux premiers, pour "détention et usage de faux documents" en raison des faux passeports qui leur ont permis de se rendre en Afghanistan en juin 2001.

Il leur est principalement reproché d'avoir participé à une filière de recrutement et de formation de combattants pour le djihad.

La décision du président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, qui examinera le cas des quatre prévenus, devrait être connue dans les heures qui suivent.

Pour Me William Bourdon, défenseur de Benchellali et Sassi, le maintien en détention des quatre hommes "apparaît d'une très grande inhumanité compte tenu du caractère très discutable des éléments à charge recueillis contre eux".

La décision du magistrat, qui statuera seul, ne préjuge cependant pas de celle que devra rendre la chambre de l'instruction réunie en formation collégiale (trois magistrats). Cette dernière doit rendre son arrêt dans les 20 jours suivant le dépôt du référé liberté par les avocats des prévenus.

Elle peut ainsi confirmer ou infirmer la décision du premier juge. Ce dernier ne peut pas faire partie du collège de la chambre.

Un pourvoi en cassation des avocats contre cet arrêt, qui n'est pas suspensif, est ensuite possible.

Le référé liberté des avocats des anciens détenus de la base américaine avait été déposé dans la nuit de dimanche à lundi.

Sassi et Benchellali ont séjourné six mois en Afghanistan, Yadel et Kanouni dix-huit mois, avant d'être tous les quatre arrêtés par les Américains en décembre 2001, à la zone frontalière entre l'Afghanistan et le Pakistan.

Remis par les Américains aux autorités françaises, ils sont arrivés mardi dernier en France et ont été mis en examen et écroués dans la nuit de samedi à dimanche à l'issue de leur garde à vue.

Ils ont affirmé à leurs avocats avoir subi de mauvais traitements à Guantanamo comparables à ceux subis par les prisonniers irakiens d'Abou Ghraib.

Me Jacques Debray, autre avocat de Sassi et Benchellali, a affirmé à l'AFP que des recours en indemnisation étaient "envisagés" devant les tribunaux fédéraux américains, la décision finale appartenant à ses clients.

Ils seraient basés sur le non-respect des garanties dont doivent bénéficier tous les détenus (accès à un avocat, à un juge...) et les traitements infligés lors de leur détention telles que des "violences physiques et des tortures psychologiques", selon l'avocat.




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Décision vendredi sur la mise en liberté du militant breton Alain Solé



PARIS (AFP), le 03-08-2004
La 10e chambre correctionnelle de la cour d'appel de Paris annoncera vendredi sa décision sur une éventuelle mise en liberté du militant indépendantiste breton Alain Solé, à laquelle le parquet a réaffirmé son opposition mardi, a-t-on appris auprès de l'avocate du détenu.

Le militant breton observe une grève des soins depuis deux semaines pour protester contre son maintien en détention: le juge d'application des peines (JAP) de Paris avait décidé le 9 juillet de le remettre en liberté conditionnelle mais le parquet avait immédiatement fait un appel suspensif de cette décision.

Lors de l'audience de mardi qui s'est tenue à huis clos, la représentante du parquet, Béatrice de Beaupuis, a regretté l'absence dans le dossier de déclaration du détenu renonçant à ses convictions et regrettant ce qu'il a fait, selon l'avocate de Solé, Me Isabelle Coutant-Peyre.

"Il ne justifie pas de son reclassement moral", a déclaré l'avocate générale, citée par Me Coutant-Peyre, qui a aussitôt contesté un tel argument.

"Ils veulent faire d'Alain Solé un repenti renonçant à sa liberté de penser", a-t-elle critiqué.

En prison depuis octobre 1999, Alain Solé a été condamné à six ans de prison le 26 mars dernier par la cour d'assises spéciale de Paris pour trois attentats commis entre 1998 et 1999. Il est également poursuivi pour un vol d'explosifs à Plévin (Côtes-d'Armor).




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Le terrorisme et l'impuissance de l'Opep poussent les prix du brut au sommet



LONDRES (AFP), le 03-08-2004
Les prix du pétrole ont battu de nouveaux records mardi, franchissant pour la première fois le cap des 44 dollars à New York, enflammés par la menace terroriste alors que l'Opep a confirmé son impuissance à juguler la flambée des cours.

Le brut de référence américain a franchi le seuil des 44 dollars le baril mardi matin en séance électronique, une première depuis le début des échanges à New York en 1983. Il a bondi jusqu'à 44,24 dollars tôt dans la matinée.

Le baril de "light sweet crude" s'était hissé lundi à un record historique en clôture à 43,82 dollars, après avoir grimpé à 43,94 USD en cours de séance.

Quant au Brent de la mer du Nord à Londres, il n'est désormais plus qu'à quelques encablures de ses records historiques atteints en octobre 1990, à 40,15 USD en clôture et 40,95 USD en séance.

Il s'est installé mardi bien au-dessus du cap des 40 dollars, grimpant jusqu'à 40,45 dollars vers 08H15 GMT.

Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent valait 40,30 USD, tandis que le brut à New York valait 44,09 USD lors des échanges électroniques.

"C'est une combinaison d'un certain nombre de facteurs, liés à l'offre", qui explique la flambée des prix, note Jon Rigby, analyste à la Commerzbank.

"Il y a l'alerte terroriste aux Etats-Unis, qui souligne l'ampleur du risque politique pris en compte dans les prix du pétrole actuels" et "la déclaration du président de l'Opep (...) disant que le cartel n'a plus beaucoup de capacité excédentaire" de production, explique l'analyste.

"La peur du terrorisme pousse toujours les prix du pétrole à la hausse", remarque Jon Rigby. "Lorsque le risque politique grandit, cela tend à inclure une prime dans les cours du brut en raison de sa nature stratégique", ajoute-t-il.

Le président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Purnomo Yusgiantoro, a déclaré mardi que le cartel avait besoin de temps pour accroître l'offre de brut et contrecarrer la forte hausse des prix à des niveaux "fous".

"Actuellement, nous ne pouvons pas accroître l'offre", a-t-il déclaré devant la presse à Jakarta. Le ministre saoudien du Pétrole "Ali al-Nouaïmi a annoncé que (l'Arabie Saoudite) le pourrait, mais elle aura besoin de temps", a-t-il ajouté.

L'Opep, qui fournit plus du tiers de l'offre pétrolière mondiale, produit ainsi bien au-delà de son plafond de production, fixé à 26 millions de barils par jour (mbj) depuis le 1er août. Les analystes estiment que ses capacités excédentaires de production, concentrées en Arabie Saoudite, se situe entre 1 et 1,5 mbj.

"Alors que la capacité excédentaire de production de l'Opep est à son plus bas niveau depuis une décennie, l'inquiétude est que le cartel peine à compenser toute perte de brut résultant de perturbations de la production", soulignent les analystes de la maison de courtage Sucden.

"Cela soutient les cours malgré le fait qu'il y a assez de brut disponible sur le marché", ajoutent-ils.

Autre facteur dopant les prix, un nouveau sabotage a visé mardi l'oléoduc du nord de l'Irak, reliant les champs de Kirkouk au port turc de Ceyhan.

"La mise hors service des oléoducs en Irak est un élément récurrent qui restreint clairement les exportations de brut irakiennes, donc cela contribue à la fermeté des prix du pétrole", explique Jon Rigby.

"L'autre chose à garder en mémoire est le référendum au Venezuela prévu le 15 août, qui pourrait interrompre la production du pays en cas de troubles civils", prévient-il.

Ultime cause de hausse des cours, le géant pétrolier russe Ioukos risque de perdre sa principale unité de production s'il ne rembourse pas d'ici un mois les 3,4 milliards de dollars qu'il doit à la justice pour l'année 2000. Un remboursement que les analystes estiment impossible.




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La finance new-yorkaise, en alerte, renforce davantage ses arrières



NEW YORK (AFP), le 03-08-2004
Les nouvelles menaces terroristes ont mis Wall Street, première place boursière du monde, de nouveau en alerte : si les institutions financières ont assuré leurs arrières depuis le 11 septembre 2001, elles prennent néanmoins des mesures supplémentaires pour se protéger... et continuer les transactions.

"Depuis le 11 septembre 2001, il ne s'est rien passé et certaines entreprises ont relâché leur vigilance", relève Blake Cappoleti, responsable de la société de sécurité privée Kroll, la deuxième des Etats-Unis.

Mais "depuis dimanche, elles sont sur le qui-vive" et Kroll, qui conçoit notamment des systèmes de secours pour des entreprises, a enregistré "une certaine augmentation du nombre d'appels" de clients potentiels, indique l'expert.

"Nous avons amélioré notre système de sécurité et de poursuite des activités depuis (dimanche), mais je ne peux pas être plus précis", a indiqué à l'AFP Michael Hanretta, porte-parole de Prudential.

Désigné dimanche par les autorités américaines comme cible de nouveaux attentats potentiels du réseau terroriste Al-Qaïda, Prudential est sur les dents, de l'aveu même d'un de ses responsables, sous couvert d'anonymat.

Installés dans le New Jersey, sur l'autre rive de la rivière Hudson, face au centre financier de Manhattan, ses locaux sont désormais protégés par un périmètre de sécurité et gardés par des policiers armés de fusils mitrailleurs.

Partout ailleurs, comme devant le New York Stock Exchange (NYSE), des mesures supplémentaires ont été décidées. Un déploiement de forces spectaculaire qui masque des efforts de longue haleine.

"Depuis le 11 septembre 2001, les institutions financières de New-York ont réalisé un très bon travail de révision de leurs programmes de sécurité, pour protéger leurs bâtiments et leurs employés", indique Blake Cappoleti.

Nombre de banques ont ainsi déménagé certaines de leurs divisions pour des bureaux hors du quartier financier historique de Manhattan, choisissant souvent le New Jersey, à l'instar de Prudential ou Goldman Sachs, ou encore la banlieue nord de New York, comme Morgan Stanley.

D'autres, comme Lehman Brothers ou Citigroup, sont restées dans Manhattan, mais ont déserté le quartier financier.

Outre sa sécurité matérielle, le monde financier new-yorkais a placé au coeur de ses priorités la continuité de ses opérations et la plupart des banques ont ainsi mis en place des bureaux faisant doublons, capables de reprendre les transactions en cas de défaillance du système principal.

Certaines n'avaient pas attendu les attentats contre le World Trade Center pour prendre leurs dispositions. Lehman Brothers et Merrill Lynch avaient pu poursuivre ce jour-là la plupart de leurs activités, grâce à des systèmes secondaires, installés dans le New Jersey dans la crainte du bug informatique du millénaire.

Les grands noms de la finance new-yorkaise, le NYSE ou encore la Réserve fédérale de New York, ont mis en place des plans de secours pour assurer la continuité de leurs activités, de leurs communications, le transport de leurs employés, etc.

Et tous sans exception refusent de dévoiler leurs plans.

"Nous n'avons pas de commentaire à faire", indique un porte-parole de Lehman Brothers. "Nous ne faisons pas de déclarations sur nos programmes de sécurité", a également indiqué un porte-parole de la Réserve fédérale de New York, à l'origine d'un Livre Blanc sur la poursuite des transactions en cas d'attentat ou d'une catastrophe majeure.

Interrogé, Blake Cappoleti n'en dira pas plus, en soulignant simplement que "les nouvelles alertes auront eu le mérite de ramener tout le monde à l'ordre. La sécurité du système est de nouveau la première priorité à Wall Street".




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Zone euro: taux de chômage stable à 9% de la population active en juin



BRUXELLES (AFP), le 03-08-2004
Le taux de chômage dans la zone euro est resté stable à 9% de la population active en juin par rapport au mois précédent, selon les données corrigées des variations saisonnières, publiées mardi par l'Office européen des statistiques Eurostat.

Sur un an, une légère hausse de 0,1 point a été enregistrée (8,9% de la population active en juin 2003).

Dans l'ensemble des 25 Etats membres de l'Union européenne élargie (UE-25), le chômage est resté également stable à la fois par rapport au mois précédent et sur un an, touchant 9,1% de la population active.

Au total, 12,7 millions d'hommes et de femmes étaient au chômage dans la zone euro et 19,4 millions dans l'UE-25, selon les données d'Eurostat qui sont conformes aux critères du Bureau international du travail (BIT).

Les taux les plus bas ont été enregistrés en juin au Luxembourg et en Autriche (4,2% chacun), à Chypre (4,4%) et en Irlande (4,5%).

Les taux de chômage les plus élevés ont été observés en Pologne (18,9%), en Slovaquie (16,2%), en Lituanie (11,4%) et en Espagne (11,1%).

Parmi les grands pays de la zone euro, l'Allemagne a enregistré un taux de chômage de 9,8% en juin, stable par rapport à mai, et la France 9,5%, également stable, selon Eurostat.

Sur un an, le taux de chômage des hommes dans la zone euro a progressé à 8% contre 7,9% en juin 2003, celui des femmes à 10,3% contre 10,2% et celui des jeunes de moins de 25 ans à 17,5%, contre 17,2%.

A titre de comparaison, rappelle Eurostat, le chômage touchait 5,6% de la population active aux Etats-Unis et 4,6% au Japon.




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Pasqua se dit peiné mais pas concerné par l'incarcération de Marchiani



PARIS (AFP), le 03-08-2004
L'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua "ne se sent aucunement concerné par les affaires" qui ont valu lundi une mise en examen à son ancien collaborateur Jean-Charles Marchiani, dont l'incarcération l'a "profondément peiné", a assuré son avocat.

"M. Pasqua ne se sent aucunement concerné par les affaires dans lesquelles le juge cherche à mettre en cause M. Marchiani", a indiqué Me Gilbert Collard. "Il n'y a pas de raison pour que M. Pasqua soit inquiété dans ces affaires", a-t-il poursuivi.

"Je l'ai eu au téléphone ce matin. Il est profondément peiné par l'incarcération de M. Marchiani, son ancien collaborateur dont il rappelle les immenses services qu'il a rendus à la République", a rapporté l'avocat.

M. Pasqua n'apparaît pas dans les trois dossiers pour lesquels l'ancien préfet du Var a été mis en examen et écroué lundi.

En revanche, il est mis en examen par le juge Courroye dans les dossiers de ventes d'armes à l'Angola et le financement du RPF. Charles Pasqua n'a pour l'heure pas reçu de convocation du juge Courroye, a assuré Me Collard.

En tant qu'ancien ministre de l'Intérieur, M. Pasqua fait l'objet d'une enquête à la commission d'instruction de la Cour de justice de la République (CJR) pour trois autres affaires.

M. Marchiani "a toujours déféré aux convocations de la justice, il n'a jamais troublé l'ordre public, n'a exercé aucune pression sur les témoins. On a le sentiment que la justice veut se venger du fait que M. Marchiani ait pu bénéficier à un moment donné d'une immunité" parlementaire, a poursuivi Me Collard.

L'ancien préfet du Var Jean-Charles a été mis en examen et écroué lundi en fin d'après-midi après avoir été entendu par le juge Philippe Courroye, a annoncé son avocat Me Jacques Trémolet de Villers.

M. Marchiani a été mis en examen pour "recel d'abus de biens sociaux" dans les trois dossiers pour lesquels il était interrogé par le juge et pour l'un d'entre eux, il a également été mis en examen pour "trafic d'influence aggravé".

Le juge des libertés et de la détention a délivré un mandat de dépôt distinct pour chacun des trois dossiers



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