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| Posté le 05-08-2004 à 18:01:32
| Arrestation d'un membre d'Al-Qaïda soupçonné de préparer un attentat à Londres LONDRES (AFP), le 05-08-2004 La police londonienne a arrêté un militant d'Al-Qaïda soupçonné de préparer, dans sa phase finale, une attaque terroriste sur le principal aéroport de Londres, Heathrow, rapporte le quotidien Times dans son édition de jeudi. Par ailleurs, le réseau Al-Qaïda et "d'autres organisations" pourraient lancer des attaques contre la marine marchande car "ils ont réalisé son importance pour le commerce mondial", a déclaré le plus haut responsable maritime britannique dans un entretien publié jeudi. Dans un article en première page, le Times dit que le suspect a été arrêté après un renseignement des services secrets pakistanais affirmant que l'homme, considéré comme "le chef des opérations d'Al-Qaïda en Grande-Bretagne", prenait ses ordres directement d'Oussama ben Laden, chef du réseau terroriste. Le Times cite aussi des responsables pakistanais indiquant que des détails concernant l'attaque sur Heathrow avaient été trouvés sur un ordinateur d'un militant d'Al-Qaïda arrêté le mois dernier au Pakistan dont le travail était d'envoyer des messages codés aux agents du réseau dans le monde. Le quotidien Daily Telegraph affirme de son côté en première page que le suspect utilisait le pseudonyme de Abu Eisa Al Hindi. "Il préparait une attaque en Grande-Bretagne et son arrestation est un bon signe que les renseignements des services secrets obtenus des militants d'Al-Qaïda ici (au Pakistan) produisent des résultats", écrit le Daily Telegraph citant un responsable pakistanais. Le journal ajoute que la police n'avait pas voulu dire si ce suspect se trouvait parmi les 12 personnes soupçonnées de terrorisme qui ont été interpellées mardi lors d'un vaste coup de filet à Londres et dans d'autres villes britanniques en vertu de la loi antiterroriste 2000. Un 13e suspect a été libéré mercredi sans être inculpé. Tous ces hommes sont, d'après la presse britannique, originaires de l'Asie du sud, mais certains ont la nationalité britannique. Scotland Yard, qui a orchestré le coup de filet de mardi, a refusé de commenter les informations publiées jeudi par la presse. Selon le quotidien Guardian, des sources des services de sécurité britannique relativisent les informations selon lesquelles elles auraient déjoué un attentat imminent à la bombe, et elles ne lient pas l'affaire à la saisie des données informatiques qui font craindre une menace sur les institutions financières américaines. Mais selon certains responsables du gouvernement britannique cités par le journal, l'opération de mardi "n'est pas sans importance". Selon le quotidien Sun daté de jeudi, le coup de filet de mardi a été lancé à la suite des informations sur Heathrow trouvées sur l'ordinateur de Muhammed Nassem Noor Khan, arrêté en juillet au Pakistan après une fusillade. Selon le Times, Khan est venu en Grande-Bretagne au moins six fois au cours des dernières années. C'est lui qui a révélé que le chef d'Al-Qaïda en Grande-Bretagne était connu sous le nom de code de "Bilal". "Les responsables soulignent le fait que M. Khan était +en contact direct+ avec Bilal pour la mission d'Heathrow mission", écrit le Times. "Mais Bilal seulement connaissait l'identité des autres personnes qui agiraient en Grande-Bretagne dans l'opération d'Heathrow", selon le même journal qui précise que ses sources auprès des services secrets pakistanais n'avaient pas voulu divulguer de détails sur la date prévue d'une attaque sur l'aéroport international, ni sur la manière dont elle était programmée. Dans un entretien publié jeudi par le quotidien Times, le plus haut responsable maritime britannique indique que le réseau Al-Qaïda et "d'autres organisations" pourraient lancer des attaques contre la marine marchande car "ils ont réalisé son importance pour le commerce mondial". Les renseignements disponibles "montrent qu'il y a une menace", a affirmé l'amiral Alan West, Premier Lord de la mer au quotidien spécialisé Lloyd's List. "Je ne peux vous donner aucun détail, bien sûr, mais nous sommes conscients qu'ils ont des plans et qu'ils s'y intéressent", a déclaré l'amiral West. Les organisations terroristes "ont réalisé à quel point (le commerce maritime) est important pour le commerce mondial et ils comprennent sa signification", explique encore l'amiral. Une attaque en pleine mer "est presque impossible" selon lui, et le risque majeur se situe donc dans des points tels que le détroit de Gibraltar et le canal de Suez, par exemple.
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| Posté le 05-08-2004 à 18:02:04
| Bush soupçonné de manipuler les alertes terroristes à des fins politiques WASHINGTON (AFP), le 05-08-2004 Le président américain George W. Bush est sur la défensive alors que certains le soupçonnent de manipuler les alertes terroristes à des fins politiques à l'approche de l'élection présidentielle du 2 novembre. Le candidat démocrate à la Maison Blanche, John Kerry, s'est bien gardé de critiquer le président sortant sur ce thème mais d'autres démocrates n'hésitent pas à crier au loup accusant le président républicain d'agiter la menace terroriste pour des visées partisanes. Ex-candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle, Howard Dean a déclaré que "chaque fois que Bush a un problème, il abat son atout: le terrorisme". Pourquoi le gouvernement américain a-t-il choisi dimanche de monter le niveau d'alerte à Washington et New York alors que les données qu'il possédait dataient d'avant le 11 septembre 2001, a demandé M. Dean. Le gouvernement américain a fait état dimanche de possibles attentats d'Al-Qaïda contre des institutions financières et internationales "emblématiques" à New York, à Newark (New Jersey, nord-est) et à Washington, et relevé à l'orange (très élevé) le niveau d'alerte pour ces institutions. Le ministre chargé de la Sécurité intérieure, Tom Ridge, a admis que les informations qui l'ont conduit a rehausser le niveau d'alerte dataient d'au moins trois ans mais, a-t-il ajouté, certaines de ces informations avaient été réactualisées par Al-Qaïda en janvier dernier. Cette organisation planifie ses attaques à l'avance, s'est-il justifié. "Nous ne faisons pas de politique", au Département de la Sécurité intérieure, a-t-il assuré. Dimanche, M. Ridge avait pourtant fait état d'informations "détaillées" et d'une "précision rare". L'équipe du président Bush a choisi de passer à la contre-offensive mercredi. Des responsables des services de renseignement ont affirmé, sous couvert d'anonymat, dans plusieurs journaux américains dont le New York Times que les menaces étaient réelles. Un de ces responsables a dit que, selon leurs informations, des attaques pourraient avoir lieu "en août ou septembre". Un autre responsable a indiqué que les informations communiquées par M. Ridge ne provenaient pas "d'une seule source" et que certaines avaient été mises actualisées "vendredi soir". Alors que l'élection présidentielle aura lieu dans moins de 100 jours, M. Bush et son rival démocrate sont au coude à coude avec, selon les sondages, une légère avance pour M. Kerry. Distancé par son adversaire démocrate sur les questions économiques, le président demeure perçu par les Américains comme plus efficace pour combattre le terrorisme. Pour certains démocrates, M. Bush est bien décidé à jouer cette carte à fond. Un hebdomadaire américain, The New Republic, citant des responsables pakistanais, a indiqué que l'administration Bush avait fait pression sur le Pakistan pour que l'arrestation d'un terroriste important ait lieu pendant la campagne et, si possible, pendant la convention démocrate qui s'est tenue du 26 au 29 juillet à Boston. Or, juste quelques heures avant le discours de Kerry devant les délégués démocrates, le Pakistan a annoncé avoir capturé l'un des terroristes d'Al-Qaïda les plus recherchés, le Tanzanien Ahmed Khalfan Ghailani, soupçonné d'être impliqué dans les attentats de 1998 contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya.
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| Posté le 06-08-2004 à 14:43:23
| Huit morts, dont six jeunes, dans l'incendie d'un centre équestre en Savoie LESCHERAINES (AFP), le 06-08-2004 Les corps de huit victimes ont été dégagés des décombres du centre équestre de Lescheraines, ravagé jeudi par un incendie dont les enquêteurs ne connaissent toujours pas l'origine et tentent de comprendre la fulgurance. Le huitième corps carbonisé a été découvert jeudi soir, a annoncé vendredi le vice-procureur de la République de Chambéry, Caroline Gontran. "Nous pensons qu'il n'y a pas d'autre victime. Huit familles se sont manifestées, et leur liste correspond à celle des prénoms donnés par la jeune rescapée (ndlr: la monitrice hospitalisée à Marseille)", a indiqué Mme Gontran. Les disparus sont six stagiaires âgés de 12 à 15 ans, un autre stagiaire de 20 ans et une monitrice étudiante en langues à Grenoble, tous originaires de Savoie ou des départements proches. Vendredi matin, les pompiers arrosaient encore les ruines fumantes. Mais le lieutenant-colonel des pompiers de Savoie, Alain Lhuillier, a indiqué que "le dispositif des secours sera levé dans l'après-midi, à la fin du déblaiement". "On ne sait toujours pas ce qui s'est passé. On n'explique pas la fulgurance du feu", a-t-il ajouté. Vendredi matin, deux médecins-légistes de Savoie et huit spécialistes de l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) poursuivaient leurs recherches sur l'ADN et les relevés d'empreintes dentaires des victimes afin d'identifier les corps. Quatre corps ont été autopsiés jeudi soir, et l'autopsie des quatre autres se poursuivait. Les médecins-légistes et les spécialistes de l'IRCGN devaient se réunir en fin de matinée pour faire le point sur l'avancée de leurs recherches, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. L'enquête se poursuit toujours dans le cadre de la flagrance, a précisé Mme Gontran, estimant que l'ouverture d'une information judiciaire n'interviendrait "pas avant la semaine prochaine". "Depuis hier, les gendarmes de la section de recherches auditionnent différents témoins afin d'établir les causes de l'incendie, d'éventuelles défaillances ou anomalies. Ils tentent de retracer la chronologie des faits qui ont précédé le sinistre", a-t-elle ajouté. Les gendarmes devaient aussi entendre les jeunes stagiaires ayant séjourné au centre la semaine dernière, ainsi que les externes de cette semaine, ceux qui rentraient chez eux le soir. Dans le village, les habitants évoquaient avec beaucoup de sympathie les propriétaires du centre équestre, rejetant les accusation de mauvaise tenue lancées par l'oncle et la soeur de la monitrice disparue. Anne Gagneur, maire de Lescheraines, a estimé que ces accusations avaient été "prononcées sous le coup de l'émotion". La jeune monitrice est revenue quatre années de suite, "elle ne devait pas être malheureuse", a ajouté Mme Gagneur, dont le fils fréquentait le centre équestre. "Ici, il n'y a pas beaucoup d'activités sportives, surtout pour les filles", a déclaré une habitante. "Les enfants adoraient aller au centre équestre, ils étaient très contents, ils réclamaient tous d'y retourner".
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| Posté le 06-08-2004 à 14:44:03
| Quinze tombes militaires musulmanes profanées à Strasbourg STRASBOURG (AFP), le 06-08-2004 Quinze tombes musulmanes ont été profanées par des inscriptions néo-nazies dans la nuit de jeudi à vendredi dans le cimetière militaire de Cronenbourg dans la banlieue strasbourgeoise. Les dégradations et graffitis à caractère raciste et antisémite se sont multipliés ces derniers mois en Alsace. Des croix gammées et des signes SS ont été peints à l'encre grise et bleue sur les pierres tombales, toutes situées dans le carré musulman de ce cimetière, qui avait déjà été profané en avril. Sur le mur d'enceinte situé près du carré musulman, figurait l'inscription "HVE junior", en référence à l'Association patriotique alsacienne ("Heimattreue Vereinigung Elsass", HVE), un groupuscule clandestin dissous en septembre 1993 en raison de ses liens avec des organisations néo-nazies européennes, notamment un mouvement allemand. Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin a condamné "avec la plus grande fermeté" les profanations commises, précisant que tous les moyens avaient été "mobilisés pour identifier et poursuivre les auteurs de cet acte d'une particulière gravité". "Le ministre exprime sa solidarité à l'égard de la communauté musulmane et des associations des anciens combattants touchés par ce nouvel acte de vandalisme", précise encore le texte. "C'est l'indignation devant ce 11ème acte de barbarie, de racisme et de xénophobie", a indiqué pour sa part à l'AFP Abdallah Boussouf, le recteur de la grande mosquée de Strasbourg, qui a lancé "un appel solennel au président de la République et au Premier ministre pour qu'il y ait des actions pour mettre fin à ce qui est arrivé aujourd'hui". "On ne peut pas, a-t-il ajouté, se contenter d'une condamnation, il faut aller au-delà, ce n'est pas un acte sporadique, c'est quelque chose d'organisé qui cible la communauté musulmane". Créée en 1872 par l'armée allemande, la nécropole nationale de Strasbourg-Cronenbourg regroupe 5.483 corps de soldats tués lors des deux guerres mondiales. En avril, cinq pierres tombales, quatre musulmanes et une juive, y avaient déjà été profanées. Plus récemment, fin juin, des croix gammées et autres signes néo-nazis avaient été découverts sur une cinquantaine de tombes musulmanes d'un cimetière militaire, à Haguenau, en Alsace La profanation concernait des sépultures de soldats morts pour la France, pour la plupart des tirailleurs marocains tombés lors de la libération de l'Alsace entre décembre 1944 et février 1945. Cinquante-cinq stèles au total ont été dégradées : sept ont été renversées et 48 ont été souillées à la peinture rouge de croix gammées, de croix celtiques, de signes "SS" ou de l'inscription "HVE junior"., un groupuscule clandestin dissous en septembre 1993 en raison de ses liens avec des organisations néo-nazies européennes.
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| Posté le 06-08-2004 à 14:44:42
| Feu vert à la mise en liberté du militant breton Alain Solé PARIS (AFP), le 06-08-2004 La cour d'appel de Paris s'est prononcée vendredi en faveur d'une remise en liberté conditionnelle du militant nationaliste breton Alain Solé incarcéré depuis 1999 pour trois attentats, a annoncé l'un de ses avocats Me Laurent Brien. Il devrait être libéré dans la journée de vendredi de la prison de la Santé à Paris où il observe une grève des soins depuis plus de deux semaines, a précisé l'avocat. Le militant Alain Solé a eu "la larme à l'oeil" à l'annonce de sa sortie, a indiqué l'un de ses avocats Me Laurent Brien. "Il a les traits tirés et il est fatigué", a ajouté l'avocat. La Cour d'appel a entièrement confirmé la décision du juge d'application des peines (JAP) de Paris du 9 juillet de remettre en liberté conditionnelle le nationaliste breton. Le parquet avait immédiatement fait un appel suspensif de cette décision et s'était prononcé mardi lors d'une audience à huis clos contre la remise en liberté d'Alain Solé mais la cour d'appel n'a pas suivi le parquet. "Les manipulations du gouvernement ont échoué, je suis heureuse de voir que pour une fois les magistrats ont fait preuve d'indépendance vis-à-vis d'un prisonnier politique", a déclaré à l'AFP, Me Isabelle Coutant-Peyre, principale avocate d'Alain Solé. Diabétique et victime d'un infarctus qui a nécessité un triple pontage coronarien, Alain Solé avait entamé une grève des soins pour protester contre l'appel du parquet, interrompant ses traitements d'insuline et cardio-vasculaire. Selon Me Brien, la cour d'appel a confirmé toutes les dispositions prévues par le JAP pour la mise en liberté conditionnelle d'Alain Solé: résidence à Nantes chez sa fille, autorisation du JAP pour les sorties de plus de 15 jours hors du département ou à l'étranger, interdiction de détenir une arme et de se rendre sur les lieux où des actions qui lui sont reprochées ont été commises notamment. En prison depuis octobre 1999, Solé a été condamné à 6 ans de prison le 26 mars dernier par la cour d'assises spéciale de Paris pour trois attentats commis entre 1998 et 1999. Il est également poursuivi pour un vol d'explosifs à Plévin Côtes-d'Armor).
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| Posté le 06-08-2004 à 14:45:16
| Les mésaventures de Ioukos font de nouveau trembler les prix du pétrole LONDRES (AFP), le 06-08-2004 Les mésaventures du géant pétrolier russe Ioukos ont propulsé les prix du pétrole à de nouveaux records vendredi matin, alors que l'Opep évoquait en vain une nouvelle hausse de sa production en septembre pour tenter de calmer la flambée du brut. Le brut de référence américain pour livraison en septembre a atteint un nouveau record à 44,77 dollars le baril lors des échanges électroniques, battant le précédent record établi à 44,45 USD dans la nuit. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord s'est également hissé à un nouveau record, à 41,50 dollars en séance électronique. Vers 10H30 GMT, le baril de brut progressait de 18 cents à 41,30 USD à Londres, et de 19 cents à 44,60 dollars à New York lors des échanges électroniques. "Tout semblait s'arranger pour Ioukos. On pensait qu'il allait obtenir l'accès à ses comptes dont il a besoin pour payer ses exportations par chemin de fer", indique Deborah White, analyste à la Société Générale. Mais "le gouvernement russe s'est montré coriace hier", ajoute-t-elle. Le ministère de la justice russe a annulé jeudi la mesure prise la veille qui débloquait les comptes bancaires de Ioukos et lui permettait de financer ses opérations courantes, dont le transport de son pétrole. Le numéro un du pétrole russe, acculé à la faillite en raison de lourdes dettes fiscales, produit 1,7 million de barils par jour (mbj) et en exporte la majorité. Ioukos a payé la plupart de ses factures à Transneft, la compagnie publique chargée du transport par oléoduc, jusqu'à la fin du mois. "Après août, c'est l'incertitude", souligne Deborah White. "Nous sommes en terrain inconnu (...). Imaginez ce qui se passerait si nous avions des problèmes majeurs en Irak ou si Ioukos était mis hors service pendant des semaines!", lance cette analyste. Face aux fortes tensions autour de l'affaire Ioukos, l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) a multiplié ses interventions verbales cette semaine, mais n'a reçu pour réponse qu'un scepticisme ouvertement affiché sur le marché. "Nous sommes prêts à augmenter la production de 1 à 1,5 million de barils par jour et cette question sera discutée lors de notre réunion du 14 septembre à Vienne", a déclaré vendredi le président de l'Opep, Purnomo Yusgiantoro, réitérant la volonté du cartel de "stabiliser les prix du pétrole". "L'Opep, qui était la seule à pouvoir réguler le marché en augmentant sa production, ne dispose actuellement plus assez de capacité additionnelle pour peser sur le marché et donner un signal fort pour casser les anticipations de hausse des prix", estiment les économistes de la banque CDC Ixis. "Seule l’Arabie Saoudite, disposant encore de 1,2 mbj de capacité supplémentaire peut intervenir, mais avec un délai d’un mois et demi au moins", notent-ils. "De plus, ce pétrole additionnel n’est pas de bonne qualité et demande un raffinage plus important", expliquent ces experts. Ainsi, le cartel, qui produit déjà plus de 28,5 mbj de brut, serait incapable de compenser une éventuelle interruption de la production en cas de problèmes dans un pays producteur. Les investisseurs redoutent notamment une perturbation de la production au Venezuela à l'occasion du référendum du 15 août sur le maintien au pouvoir du président Hugo Chavez. Dans ce contexte, qui inclut une demande mondiale vigoureuse, les analystes s'accordent à prédire des prix encore plus élevés cette année et en 2005, certains évoquant un baril à 50 dollars, un scénario catastrophique pour l'économie mondiale. Mais, ajustés à l'inflation, les cours restent bien inférieurs aux 100 dollars atteints lors du choc pétrolier de 1979.
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| Posté le 06-08-2004 à 14:45:49
| Le réassureur Munich Re tire les fruits de sa stratégie de rentabilité MUNICH (AFP), le 06-08-2004 Le premier réassureur mondial Munich Re a tiré les fruits au deuxième trimestre de sa nouvelle stratégie, qui privilégie la rentabilité par rapport à la croissance, en enregistrant un bond de ses bénéfices malgré un recul de ses entrées de primes. Munich Re a enregistré au deuxième trimestre un bénéfice net de 628 millions d'euros après 28 M EUR il y a un an et 534 M EUR au premier trimestre, a-t-il annoncé vendredi. De janvier à fin juin, le bénéfice net s'établit à 1,162 md EUR, contre une perte de 529 M EUR il y a un an. C'est mieux que prévu par les analystes interrogés par AFX News, dont les plus optimistes attendaient 1,12 md EUR. Munich Re est légèrement en avance sur son objectif d'un bénéfice net annuel de 2 mds EUR, confirmé vendredi. Les entrées de primes du réassureur ont reculé de 6,2% sur un an à 9,3 mds EUR d'avril à fin juin. Sur l'ensemble du premier semestre, le recul se monte à 5,2%, à 19,7 mds EUR. Le réassureur a continué à baisser ses ratios combinés, ces indicateurs de rentabilité très suivis qui mesurent le rapport entre versements aux assurés et entrées de primes. Munich Re a vu son ratio combiné dans la réassurance baisser à 94,7% au deuxième trimestre, contre 94,9% il y a un an. Dans l'assurance directe, ce ratio est tombé à 91,5% au deuxième trimestre contre 95,2% un an plus tôt, confirmant le redressement de cette activité à problèmes. La filiale en difficultés Ergo, spécialiste de l'assurance-vie, semble être sortie du tunnel: elle a réalisé un bénéfice de 107 M EUR au premier semestre, contre une perte de 683 M EUR sur la même période en 2003. Les revenus tirés des placements financiers de Munich Re ont baissé de 21,6% sur un an à 2,2 mds EUR au deuxième trimestre, mais sur l'ensemble du premier semestre ils ont doublé, à 4 mds EUR. Munich Re a par ailleurs indiqué vendredi qu'il table désormais sur un léger recul de ses entrées de primes en 2004, à environ 39 milliards d'euros contre 40,4 mds EUR en 2003, en raison d'effets de change. Le groupe tablait jusqu'ici sur une stagnation. Le réassureur poursuit ainsi sa nouvelle stratégie qui privilégie la rentabilité à la croissance, en se montrant beaucoup plus sélectif dans le choix de ses clients, et en ne renouvelant pas les polices peu rentables. Munich Re tire les leçons de l'effondrement des marchés boursiers en 2001, qui avait fait l'effet d'une douche froide pour le secteur mondial de l'assurance. Avant cette date en effet, la majorité des groupes comptaient sur leurs juteuses plus-values en Bourse pour doper leurs bénéfices, et ne se souciaient pas vraiment de la rentabilité de leurs polices.
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| Posté le 06-08-2004 à 14:46:21
| Assurances: Axa profite de la bonne santé de sa branche dommages PARIS (AFP), le 06-08-2004 L'assureur français Axa continue à engranger les bénéfices de l'amélioration des performances de sa branche d'assurance dommages, dont l'ampleur avait déjà créé la surprise pour 2003, avec un résultat net au premier semestre 2004 presque septuplé à 1,444 milliard d'euros. Le résultat net a progressé de 590% sur les six premiers mois de 2004 -et même de 621% à taux de change constants- et le résultat opérationnel de 32% à 1,436 md EUR, dépassant le consensus de 1,3 md EUR cité par les analystes. Principal facteur: l'amélioration du ratio combiné (sinistres et frais généraux rapportés aux primes) de la branche d'assurance dommages de quatre points en 2003 à 101,4% et de 2,3 points sur les six premiers mois de 2004, passant sous la barre des 100%, à 99,4%. Cette nouvelle diminution "alimente la croissance de 40% du résultat opérationnel", souligne Axa dans son communiqué. Lors de la publication des résultats au printemps dernier, le groupe s'était fixé un nouvel objectif de ratio combiné pour 2004 compris entre 98 et 102% "en fonction du cycle". Par ailleurs, les réductions de coûts se sont poursuivies avec des dépenses (base économique) en baisse de 49 M EUR par rapport au six premiers mois de 2003. Toujours discret en matière de perspectives chiffrées, Axa a néanmoins partiellement répondu aux attentes des marchés en annonçant que l'assureur vie américain Mony, récemment acquis par le groupe, devrait apporter entre 170 et 195 millions de dollars de résultat opérationnel supplémentaire en 2005 (normes comptables françaises). Soulignant que le processus d'intégration "se déroule comme prévu", Axa précise que "les prévisions de réduction de coûts et de résultats opérationnels sont en ligne avec les hypothèses retenues au moment de l'annonce de l'opération". Le résultat net, qui avait été grevé au premier semestre 2003 par une provision pour dépréciation durable d'actifs (PDD) de 1,106 md EUR, a profité un an plus tard d'opérations exceptionnelles à hauteur de 191 M EUR (cessions, reprises de provisions passées en 2000). Axa a par ailleurs enregistré 272 M EUR de plus-values nettes, contre 493 M EUR un an plus tôt mais comprenant une plus-value exceptionnelle de 442 M EUR sur la cession des titres Crédit Lyonnais au Crédit Agricole. Sur le début de l'année, le chiffre d'affaires de l'assureur français s'est lui légèrement affaissé de 0,4% (+2,4% à données comparables) à 37,306 mds EUR, contre 37,454 mds EUR un an plus tôt. En assurance Vie/épargne/retraite, l'activité a reculé de 1,5% (+1,6% à données comparables) à 23,317 mds EUR mais la contribution des affaires nouvelles en assurance vie a progressé de 15% (+21% à changes constants) à 368 M EUR. En assurance dommages, le chiffre d'affaires a gagné 5,1% (+4,2% à données comparables) à 9,794 mds EUR et a bondi de 9,7% (+19,1% à données comparables) en gestion d'actifs à 1,512 md EUR. A 9H30, le titre Axa perdait 1,31% à 16,54 €, dans un marché en baisse de 1,34%.
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| Posté le 06-08-2004 à 14:47:12
| Forni (PS) et Mariton (UMP) défendent la session parlementaire unique PARIS (AFP), le 06-08-2004 L'ancien président de l'Assemblée Nationale Raymond Forni (PS) et le député UMP de la Drôme Hervé Mariton se déclarent favorables à un maintien de la session parlementaire unique, dans deux entretiens publiés vendredi par Le Figaro. Alors que le président de l'Assemblée Nationale Jean-Louis Debré a proposé un retour à deux sessions parlementaires, M. Forni juge que "la session unique est le seul moyen de mettre en oeuvre le contrôle parlementaire sur le gouvernement". "Si on veut défendre le Parlement, il y a d'autres moyens que de le mettre en vacances", ajoute-t-il. "La session unique est, je le répète, le seul instrument de contrôle efficace", insiste-t-il. M. Mariton estime de son côté qu'il vaut mieux "appliquer plus rigoureusement la réforme de 1995, et revenir à l'esprit de la session unique, que la réformer". "On peut effectivement allonger les interruptions qui existent déjà à Noël, en février ou à Pâques. Mais, pour rendre l'activité parlementaire plus rigoureuse et plus efficace, il suffit de retoucher le règlement des assemblées", ajoute-t-il. "Ne nous lançons pas dans une révision constitutionnelle, procédure longue et solennelle". Le calendrier extrêmement chargé de l'année législative a suscité de vives critiques sur la session unique instaurée en 1995 sous l'impulsion de Philippe Séguin. Jean-Louis Debré a souhaité le retour à deux sessions annuelles à "l'occasion d'une réforme constitutionnelle".
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| Posté le 06-08-2004 à 14:47:47
| Jean-Marie Bockel souhaite que le PS "réaffirme son engagement européen" PARIS (AFP), le 06-08-2004 Le maire PS de Mulhouse Jean-Marie Bockel a souhaité vendredi sur France 2 que le parti socialiste "réaffirme son engagement européen", à l'occasion du débat entourant le référendum sur la constitution européenne. "Je trouve respectable qu'il y ait des pour et des contre, mais je pense quand même que le PS doit réafirmer son engagement européen", a souhaité M. Bockel, qui vient de constituer avec plusieurs personnalités un "Comité de la gauche pour le oui" à la Constitution européenne. "Nous devons avoir au sein du parti socialiste, autour de François Hollande, un débat clair et pas simplement tactique", a-t-il ajouté. Cette initiative vise notamment "à sortir du non-débat, des prudences pré-présidentielles", a-t-il ajouté. Interrogé sur les positions de Laurent Fabius (qui a prévu de se déterminer "avant la fin de l'année" ) et Dominique Strauss-Kahn (qui a exhorté M. Fabius à rejoindre le camp des "oui"), M. Bockel a estimé que "ce sont l'un et l'autre des Européens convaincus (...) mais je pense qu'aujourd'hui il faut se mouiller". Il a ajouté que si l'ancien Premier ministre Lionel Jospin "affirme sa présence pour soutenir, et je crois que c'est le cas, la démarche européenne, alors il sera pleinement dans sa position de penseur, d'homme de réflexion". Interrogé sur RTL, le président socialiste de la région Centre Michel Sapin a pour sa part estimé qu'"il faut débattre et faire réfléchir les socialistes". "Faisons avancer le oui (...) mais sans précipitation et avec le sens de la conviction", a-t-il souhaité.
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| Posté le 06-08-2004 à 14:48:29
| Budget 2005: 700 millions d'euros de plus pour le fonctionnement de la Défense PARIS (AFP), le 06-08-2004 Les crédits de fonctionnement du ministère de la Défense augmenteront de 700 millions d'euros en 2005 (+4%), selon la lettre plafond adressée par Matignon au ministère, indique vendredi Le Figaro. Cette augmentation avait fait l'objet d'un débat entre Bercy et le ministère de la Défense, le ministère des Finances plaidant pour une hausse de seulement 300 millions alors que celui de la Défense prônait 900 millions. Les crédits d'équipements pour 2005, figurant dans la Loi de programmation militaire 2003-2008, avaient eux été sanctuarisés le 14 juillet par le président Jacques Chirac, qui soutenait ainsi la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie contre le ministre des Finances Nicolas Sarkozy. Selon Le Figaro, les crédits de fonctionnement supplémentaires de la Défense iront notamment à la poursuite du volet gendarmerie de la loi d'orientation et de programmation sur la sécurité intérieure (Lopsi) qui prévoit 7.000 créations d'emplois et un milliard d'euros d'investissement sur la période 2003-2007. Sont également prévus 250 millions d'euros d'augmentation mécanique des dépenses, ajoute Le Figaro.
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| Posté le 06-08-2004 à 14:49:05
| Irak: offensive sanglante de la Force multinationale contre la milice chiite BAGDAD (AFP), le 06-08-2004 La Force multinationale poursuivait vendredi, avec le feu vert du gouvernement intérimaire irakien, une offensive contre la milice chiite du chef radical Moqtada Sadr qui a fait en 24 heures 52 morts et 174 blessés dans différentes régions d'Irak. Deux Marines ont été tués par une "action ennemie" jeudi dans la province de Najaf (centre de l'Irak), a annoncé vendredi un communiqué militaire américain. Par ailleurs, le Grand ayatollah Ali Sistani, 73 ans, figure emblématique des chiites d'Irak, a effectué vendredi une brève escale à l'aéroport de Beyrouth d'où il s'est rendu à Londres pour se faire soigner, a affirmé une source aéroportuaire sans donner de détail sur ses problèmes de santé. A Beyrouth, une source des services de sécurité a indiqué que quatre chauffeurs libanais avaient disparu vendredi en Irak avec leurs camions chargés de marchandises entre Bagdad et Ramadi. Le ministère des Affaires étrangères a entamé des contacts avec les autorités irakiennes. A Najaf, à plus de 100 km au sud de Bagdad, l'aviation et les chars américains étaient en action vendredi contre l'Armée du Mehdi, la milice de Moqtada Sadr. L'aviation a tiré des roquettes sur le centre-ville et le cimetière où sont retranchés les miliciens. Depuis le début jeudi de l'offensive, dix Irakiens ont été tués et 40 blessés, et un soldat américain tué et 5 blessés dans les combats qui font rage à Najaf entre les troupes américains et les forces de sécurité irakiennes d'un côté et les miliciens de l'autre. La ville est privée d'électricité, d'eau et de téléphone. A quelques km plus loin, à Koufa, l'hôpital a reçu trois morts et neuf blessés dans les combats. Le bilan le plus lourd a été enregistré à Sadr City, un quartier pauvre chiite de Bagdad où les affrontements entre forces américaines et miliciens chiites ont fait au moins 26 morts et 90 blessés, selon des sources hospitalières. A Bassorah (sud), au moins cinq personnes ont été tuées lors des heurts entre miliciens et forces britanniques, selon le mouvement de Moqtada Sadr qui refuse toute négociation avec les forces britanniques. A Nassiriyah (sud), sept civils ont été tués et 13 blessés dans des combats entre miliciens et soldats italiens. Et à Amara, un peu plus au nord, au moins huit civils ont été blessés lors de heurts entre miliciens chiites et soldats britanniques. Il s'agit des combats les plus violents depuis la trêve de juin. Dans un message lu par un de ses adjoints lors de la prière du vendredi à Koufa, près de Najaf, le chef radical chiite Moqtada Sadr a déclaré que "l'Amérique est notre ennemi". "Le président irakien dit: l'Amérique est notre ami, et moi je dis, l'Amérique est notre ennemi", a déclaré M. Sadr dans un message lu par cheikh Jaber el-Khafadji. Dans son message, Moqtada Sadr a également lancé un avertissement aux forces de sécurité irakiennes, qui se battent aux côtés de la Force multinationale. "J'ai averti la police irakienne de ne commettre aucune agression contre une manifestation pacifique", a-t-il dit à propos des forces irakiennes, devant des fidèles encadrés par de nombreux miliciens en armes. Commentant la Conférence nationale qui doit se réunir à la mi-août, et que le gouvernement provisoire présente comme la première grande expérience démocratique de l'après Saddam Hussein, Moqtada Sadr a déclaré: "Ce n'est pas une conférence nationale, c'est une conférence américaine, et nous n'y prendrons pas part". Il s'est également prononcé contre la peine capitale, dont le gouvernement provisoire a annoncé le prochain rétablissement, estimant qu'une telle initiative était dirigée "contre le peuple irakien". Les enlèvements d'étrangers en Irak, principalement des camionneurs venus de pays voisins, "bénéficient aux occupants" qui s'en servent pour attirer les pays musulmans dans le conflit irakien, a-t-il encore soutenu. Le gouvernement intérimaire irakien s'est engagé à écraser les milices illégales et souligné que l'offensive à Najaf s'étendrait à d'autres régions. "Nous sommes persuadés à 100% qu'il ne doit pas y avoir de milices, appartenant à quiconque en Irak", a dit le porte-parole Girgis Saada. Par ailleurs, deux civils irakiens ont été tués et 13 blessés lors d'affrontements jeudi soir entre forces américaines et insurgés à Samarra, au nord de Bagdad, où l'aviation américaine a tiré des roquettes sur une base de rebelles présumée. Sur un autre plan, des Irakiens capturés par les forces danoises en Irak ont subi des mauvais traitements, selon une commission du ministère danois de la Défense, qui a publié les premiers résultats de son enquête sur des présomptions de sévices infligés par des militaires danois. Annemette Hommel, une femme officier du renseignement du contingent danois dans la région de Bassorah (sud), a été inculpée pour mauvais traitements, tandis que nombre de soldats font encore l'objet d'une enquête menée par le corps d'audit du ministère de la Défense. Le ministre de la Défense Soeren Gade a ordonné mardi le rappel immédiat du commandant du contingent danois en Irak, Henrik Flach, et de trois officiers supérieurs. Mme Hommel a affirmé avoir été "lâchée" par ses supérieurs et qu'elle "n'avait pas outrepassé les règles". Dans le même contexte, des militaires américains ont accusé le renseignement militaire d'être impliqué dans le scandale des sévices à Abou Ghraib lors de leur témoignage jeudi devant la chambre d'accusation du tribunal militaire de Fort Bragg (Caroline du Nord, sud-est) où comparaissait la réserviste Lynndie England qui risque 38 ans de prison. De son côté, l'ancien président américain Bill Clinton a critiqué sévèrement son successeur à la Maison Blanche George W. Bush, sans le nommer, l'accusant d'avoir affaibli la lutte contre le terrorisme en renversant Saddam Hussein, qui ne représentait qu'une "menace de cinquième ordre" pour les Etats-Unis. Enfin, l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a condamné les attaques "gratuites" perpétrées par des insurgés armés en Irak contre des civils irakiens.
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| Posté le 06-08-2004 à 14:49:41
| Ryad porte un coup à Al-Qaïda en capturant un des suspects les plus recherchés RYAD (AFP), le 06-08-2004 Les autorités saoudiennes ont porté un nouveau coup dur au réseau terroriste Al-Qaïda en capturant jeudi soir l'un des extrémistes les plus recherchés qui avait tourné en dérision une amnistie royale. L'arrestation de Farès al-Zahrani, dont le nom figure sur la liste saoudienne des 26 islamistes les plus recherchés, survient un mois et demi après l'élimination du chef d'Al-Qaïda en Arabie saoudite, Abdel Aziz al-Mouqrin, tué après une vague d'attentats contre des Occidentaux. "Les forces de sécurité... ont pu jeudi soir capturer l'un des chefs du conflit et un partisan du Takfir et des attentats ... Farès ben Ahmed ben Shwail al-Zahrani", selon un communiqué du ministère de l'Intérieur lu à la télévision publique qui a interrompu ses émissions pour l'annonce. "Takfir" signifie accuser les autres musulmans d'être des hérétiques afin de légitimer la violence contre eux. Un responsable du ministère de l'Intérieur a indiqué qu'une autre personne avait été arrêtée avec Zahrani, mais que son identité ne serait pas dévoilée "pour préserver l'intérêt national". Les policiers ont pu "empêcher les deux hommes d'utiliser leurs armes et les arrêter vivants, sans que personne ne soit blessée", a-t-il précisé. Il a accusé Zahrani, 27 ans, de "contester (les enseignements) des oulémas de la nation" et d'inciter les extrémistes "à tuer les membres des forces de sécurité". Le responsable faisait référence aux interprétations de l'islam de Zahrani qui justifiait l'usage de la violence en se basant sur la religion. Le responsable a également déclaré que les forces de sécurité étaient déterminées à traquer les extrémistes jusqu'au dernier, "à les chasser de leurs tanières et à les traduire devant la loi de Dieu". Il n'a pas précisé où Zahrani avait été arrêté, mais la télévision satellitaire à capitaux saoudiens Al-Arabiya a indiqué qu'il s'était rendu "sans manifester de résistance" dans un parc de la région d'Abha, à 800 km au sud de Ryad, après une chasse à l'homme de plusieurs heures. Un médiateur entre les autorités et les terroristes présumés, cheikh Safar al-Hawali, a affirmé que Zahrani "était l'un des militants contactés pour se rendre" dans le cadre de l'amnistie décrétée par le roi Fahd et qui a expiré le 22 juillet. "Le dernier contact remonte à deux semaines", a-t-il dit, ajoutant que Zahrani avait indiqué vouloir "soit vaincre (dans sa guerre contre le gouvernement) soit s'échapper". Selon lui, Zahrani "est l'un des spécialistes du groupe (Al-Qaïda) et publiait plus (de communiqués) que les autres membres. Il n'était pas très connu à l'extérieur du groupe, ses publications apparaissaient uniquement sur internet". Zahrani avait tourné en dérision l'amnistie offerte par le roi Fahd aux extrémistes islamistes qui se repentiraient. Six hommes en ont profité pour se rendre aux autorités et seul l'un d'eux figurait sur la liste des 26. Fin juillet, le prince héritier Abdallah ben Abdel Aziz a averti les extrémistes qui ne se sont pas rendus après la fin de l'amnistie qu'ils seraient "anéantis". Zahrani figure sur la liste de 26 islamistes soupçonnés de liens avec le réseau Al-Qaïda publiée en décembre 2003 par les autorités. Sa capture ramène à 11 le nombre des islamistes y figurant et toujours en fuite. Les autres ont été tués par les forces de sécurité ou se sont rendus. Ces activistes sont accusés d'implication dans la vague d'attentats qui a fait depuis mai 2003 quelque 90 morts et des centaines de blessés dans le royaume. Mardi, un Irlandais a été tué par balles dans son bureau à Ryad, ravivant les craintes de nouvelles attaques contre des Occidentaux qui ont marqué une pause depuis l'élimination de Mouqrin, le chef d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique tué par la sécurité le 18 juin à Ryad avec trois de ses complices. Sa mort avait suivi de quelques heures la décapitation d'un otage américain, Paul Marshall Jonhson, qui avait été enlevé à Ryad par son groupe "Al-Qaïda dans la péninsule Arabique".
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| Posté le 06-08-2004 à 14:50:22
| Fin du cauchemar pour des milliers de Palestiniens bloqués à Rafah RAFAH (AFP), le 06-08-2004 Israël a rouvert vendredi le terminal de Rafah mettant fin au cauchemar de quelque trois mille Palestiniens qui étaient bloqués dans des conditions particulièrement pénibles à la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte. En outre, un membre du groupe radical palestinien Jihad islamique a été tué par des soldats israéliens alors qu'il tentait d'attaquer une colonie juive dans la bande de Gaza. Son décès porte à 4.220 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada en 2000, dont 3.223 Palestiniens et 926 Israéliens. Des premiers groupes de voyageurs, les traits creusés par la fatigue, ont franchi en bus le terminal de Rafah venant de l'Egypte. Ce terminal devrait opérer à nouveau régulièrement "sept jours sur sept", ont indiqué les autorités israéliennes qui contrôlent ce passage fermé depuis le 18 juillet "après des alertes sur des attentats". L'armée aurait craint qu'un tunnel de sape n'ait été creusé près du terminal afin de le faire sauter. Plus de 3.000 Palestiniens attendaient dans des conditions éprouvantes de franchir ce terminal pour regagner la bande de Gaza. L'administration israélienne avait proposé aux voyageurs d'entrer en Israël par le passage de Nitsanit, au sud-est de Rafah, puis de rejoindre la bande de Gaza après ce détour. Mais cette solution, ne permettant que l'entrée d'un nombre réduit de voyageurs, avait été rejetée par les Palestiniens. L'Autorité palestinienne, des gouvernements étrangers comme la France et des organisations de défense des droits de l'Homme s'étaient élevés contre la fermeture du terminal, arguant des très mauvaises conditions sanitaires dans lesquelles se trouvaient les Palestiniens bloqués au terminal. Trois Palestiniennes y ont fait des fausses couches, selon un responsable égyptien. La ville de Rafah est située à cheval sur la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza. Les accords sur l'autonomie palestinienne, signés en 1993, accordent aux autorités israéliennes le contrôle du poste-frontière de Rafah côté palestinien. Par ailleurs, la décision du ministre israélien de la Défense Shaoul Mofaz d'autoriser "en principe" des policiers palestiniens à porter à nouveau des armes en Cisjordanie afin de "faire face à la situation d'anarchie", a provoqué une vague de protestations dans les rangs de son parti, le Likoud (droite). Mais M. Mofaz a assuré vendredi que ces policiers ne seraient armés "que de pistolets et matraques" et souligné que ceux autorisés à porter une arme devraient avoir obtenu l'autorisation du Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien. Le Premier ministre palestinien Ahmad Qoreï a décidé que des policiers palestiniens en uniformes patrouilleraient dans les villes de Cisjordanie et de la bande de Gaza pour tenter d'y ramener le calme. Or Israël a interdit aux policiers palestiniens de porter des armes depuis le printemps 2002. La Cisjordanie et la bande de Gaza ont été récemment le théâtre de graves désordres, dont des rapts et des attaques contre des bâtiments gouvernementaux. Par ailleurs, l'armée israélienne a arrêté dans la région de Bethléem en Cisjordanie huit activistes palestiniens, selon des sources sécuritaires palestiniennes.
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| Posté le 07-08-2004 à 16:37:17
| Incendie de Lescheraines : sept familles de victimes ont porté plainte LESCHERAINES (AFP), le 07-08-2004 Sept des huit familles des victimes jeudi de l'incendie du centre équestre de Lescheraines (Savoie) ont déposé plainte, a-t-on appris samedi auprès des gendarmes. Les sept familles ont porté plainte contre X dans le cadre de l'enquête de flagrance ouverte pour "homicides involontaires". Six adolescents de 12 à 15 ans et un jeune de 20 ans, qui effectuaient un stage au centre équestre, ainsi qu'une monitrice sont morts dans le sinistre. Une autre monitrice, brûlée au deuxième degré mais dont les jours ne sont pas en danger, a été interrogée vendredi par les gendarmes à Marseille, où elle est hospitalisée. Une réunion d'information à destination des familles des huit victimes est organisée par le parquet de Chambéry, lundi à 13H00, dans un endroit tenu secret, a par ailleurs indiqué samedi le vice-procureur de la République de Chambéry, Caroline Gontran. "Cette réunion aura lieu en présence d'un médecin légiste, d'un psychiatre, d'un responsable de l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) et de représentants d'associations d'aides aux victimes", a précisé Mme Gontran. Elle a "pour but d'informer sur le déroulement des opérations, répondre aux questions sur le plan médico-légal et sur le plan judiciaire", a indiqué la magistrate. Sur place, l'église de Lescheraines sera ouverte de samedi 14h00 jusqu'à dimanche 19h00 afin de permettre aux personnes de se recueillir, a indiqué de son côté la maire de la commune qui a demandé à la presse de ne pas prendre d'image dans le bâtiment. Les corps des victimes sont tous à l'institut médico-légal de Chambéry. Le travail d'identification sera achevé au mieux lundi soir ou mardi. Une information judiciaire sera ouverte mardi ou mercredi, selon le parquet.
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| Posté le 07-08-2004 à 16:37:50
| Les 24 millions d'euros de Vitrolles, deuxième gain de l'histoire du loto PARIS (AFP), le 07-08-2004 La somme de 24.746.858 euros, gagnée vendredi soir pour un bulletin d'Euro Millions validé à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), est le deuxième gain le plus important dans l'histoire du loto en France. Selon la Française des Jeux, le bulletin gagnant de vendredi soir a été validé chez Simone Debenedetti, "Toute la presse", 32 avenue Jean-Moulin à Vitrolles. Qu'il habite ou non cette petite ville de Provence, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Marseille, le gagnant devra de toute façon "monter à la capitale" pour obtenir son chèque. "La Française des jeux lui offre le voyage en TGV pour aller se faire payer la somme à Paris. Des chèques comme ça ne sont pas remis en région!", a expliqué samedi la propriétaire de la boutique vitrollaise, Simone Debenedetti, dite "Nicky", qui avait vendu quelques centaines de tickets dans la semaine. Depuis la création du loto en France en 1976, le record des gains aux différents lotos (Loto, Superloto, Euro Millions) est détenu par un couple anonyme de retraités et leur fils fonctionnaire avec 33.816.137 euros, somme gagnée pour un bulletin Euro Millions validé à Carmaux (Tarn) au mois de mai. Le troisième gain le plus important avait été attribué à un gagnant du Superloto du 23 mars 1997 qui avait empoché près de 23 millions d'euros. L'Euro Millions est la première loterie européenne lancée le 13 février par la Française des Jeux, Loterias y Apuestas del Estado (LAE/Espagne) et Camelot (Grande-Bretagne). Le deuxième gain le plus important de l'Euro Millions (25,5 millions d'euros) a été remporté par une joueuse britannique le 9 avril. Le joueur de Vitrolles a été le seul, dans les trois pays, à cocher les cinq bons numéros et les deux bonnes étoiles. Samedi matin vers 9H00, il ne s'était pas encore présenté à la boutique où il avait acheté son billet. "Il n'est pas du tout obligé de se faire connaître ici, a souligné le fils de la propriétaire du magasin. Quand vous achetez un ticket chez un détaillant, vous pouvez aller le faire valider dans n'importe quel endroit de France. Il y a aussi des gagnants de chez nous qui vont directement chercher leur argent au centre de paiement, à Salon-de-Provence ou à Marseille", a-t-il ajouté.
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| Posté le 07-08-2004 à 16:38:28
| Hélène Castel présentée au parquet de Bobigny puis placée à Fleury-Mérogis BOBIGNY (AFP), le 07-08-2004 L'ancienne sympathisante du groupe Action Directe extradée jeudi soir du Mexique vers la France a été présentée vendredi après-midi devant le parquet de Bobigny avant de rejoindre dans la soirée la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, a-t-on appris samedi de source judiciaire. "Hélène Castel s'est vu notifier son mandat d'arrêt et les suites de sa procédure d'extradition lors de son passage au tribunal", a expliqué cette source. La Française a été présentée au tribunal de Seine-Saint-Denis, dont la compétence territoriale s'étend jusqu'à l'aéroport de Roissy où son avion en provenance de Mexico s'était auparavant posé. Hélène Castel, ancienne sympathisante du groupe terroriste Action directe, avait été condamnée par la cour d'assise de Paris à la réclusion criminelle à perpétuité par contumace en 1984 pour sa participation présumée à une attaque d'une agence de la BNP, le 30 mai 1980 à Paris. Au cours de cette attaque, plusieurs otages avaient été blessés lors d'une fusillade entre les malfaiteurs et la police. Arrêtée le 12 mai à son domicile de Jalapa, capitale de l'Etat de Veracruz (est du Mexique) par la police mexicaine, Hélène Castel, 45 ans, était détenue depuis dans une prison de Mexico. Réfugiée au Mexique depuis 22 ans, elle vivait sous l'identité de Florencia Rivera Martin. Son arrestation est intervenue quelques jours avant la prescription du jugement.
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| Posté le 07-08-2004 à 16:39:04
| Sanofi devrait prendre sans surprise le contrôle de son concurrent Aventis PARIS (AFP), le 07-08-2004 Le laboratoire français Sanofi-Synthélabo devrait s'emparer sans surprise de la majorité voire des deux tiers du capital de son concurrent franco-allemand Aventis, pour fusionner les deux maisons et donner naissance au troisième groupe pharmaceutique mondial. L'autorité des marchés financiers (AMF), qui avait repoussé d'un mois la clôture de l'offre publique de 55 milliards d'euros, doit publier les résultats de l'opération au plus tard jeudi. Afin de créer un géant mondial de la pharmacie, Sanofi-Synthélabo doit obtenir au moins les deux tiers du capital Aventis, faute de quoi il serait contraint de lancer une nouvelle offre publique pour espérer dépasser ce seuil. Cette éventualité serait d'autant plus mal accueillie par le marché que Sanofi-Synthélabo serait soumise à de nouveaux délais imposés par les différentes étapes de l'opération (recevabilité de l'offre, dépôt d'une note d'information, etc). C'est dire qu'une fusion voulue pour 2005 serait impossible à concrétiser. Pis, si le seuil des 50% des titres plus un n'était pas atteint, cela serait un coup de théâtre qui annihilerait purement et simplement le rapprochement des deux groupes. Le marché a toutefois écarté ce scénario catastrophe le 30 juillet, jour de la clôture de l'offre, après l'annonce de la décision du plus gros actionnaire d'Aventis - la Kuwait Petroleum Corporation (KPC) - d'apporter les 13,5% du capital d'Aventis qu'il détient. Parallèlement, l'offre elle-même représente pour les actionnaires du groupe franco-allemand une prime alléchante de plus de 30% sur le cours moyen de l'action Aventis sur le mois précédent le lancement de l'OPA en janvier. Aussi les analystes s'attendent-ils à ce que Sanofi-Synthélabo obtienne entre 66,6% et 90% du capital d'Aventis. Dans le cas du seuil de 66,6%, l'offre sera rouverte pendant dix jours, dans l'espoir d'atteindre le seuil de 95% à partir duquel Sanofi-Synthélabo serait en droit d'absorber complètement Aventis en forçant le retrait du marché des actions qui ne seraient pas encore en son pouvoir. Si Sanofi obtenait moins de 66,6%, ce serait une réelle surprise et un coup dur porté à l'opération. Lancée le 26 janvier, l'offre avait été d'abord rejetée par Aventis, qui la jugeait insuffisante. Le laboratoire franco-allemand avait finalement consenti au mariage après une revalorisation substantielle, fin avril, du montant - 48 milliards d'euros - initialement proposé. Sanofi propose cinq de ses actions et 115,08 euros en numéraire pour six actions Aventis, ou 1,16 action Sanofi pour une action Aventis, ou encore 68,11 euros pour une action Aventis. Pour avaler son concurrent, deux fois plus gros que lui en termes de chiffre d'affaires (une première dans le monde de la pharmacie), Sanofi devra s'endetter à hauteur de 16 milliards d'euros auprès des banques, qui apparaissent déjà comme les grandes gagnantes de cette opération. A la clôture de la bourse de Paris vendredi, le titre Aventis a reculé de 0,61% à 65,15 euros et celui de Sanofi-Synthélabo de 1,08% à 55,20 euros dans un marché en repli de 2,60%.
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| Posté le 07-08-2004 à 16:39:41
| Les tensions du marché du pétrole mettent à jour la défaillance de l'OPEP PARIS (AFP), le 07-08-2004 Les tensions provoquées par l'affaire Ioukos cette semaine ont mis en évidence l'impuissance actuelle de l'OPEP à contrôler les cours du pétrole, une situation appelée à perdurer et qui fait redouter que le prix du baril n'atteigne bientôt les 50 dollars. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui avait habitué les marchés à une meilleure maîtrise, a multiplié cette semaine les déclarations contradictoires au sujet de sa faculté de réaction à la crise. Son président, l'Indonésien Purnomo Yusgiantoro, a commencé par épouvanter les opérateurs en qualifiant les cours de "fous" et en indiquant que même l'Arabie Saoudite, la mieux pourvue de tous ses membres, était incapable d'augmenter sa production dans l'immédiat. Les prix ont immédiatement rebondi face à cette déclaration laissant entendre qu'aucune marge de sécurité ne serait disponible si un pays producteur venait à faire défaut: or, nombre d'entre eux traversent actuellement des phases d'instabilité, que ce soit l'Irak, le Nigeria, le Venezuela ou la Russie, où le sort du groupe Ioukos demeure totalement incertain. M. Yusgiantoro s'est efforcé de corriger le tir en précisant peu après que l'OPEP dispose en fait de capacités de production supplémentaires de jusqu'à 1,5 million de barils par jour (mbj), avant de conclure en disant que le cartel ne prendrait quoiqu'il arrive aucune mesure avant sa prochaine réunion prévue à la mi-septembre... Cette fausse note s'ajoute à la manifeste erreur d'évaluation qui avait poussé l'OPEP à réduire de 1 mbj en avril son plafond de production alors que les cours dépassaient déjà les 30 dollars le baril, et conduit les analystes et les consommateurs à douter de sa volonté de réellement stabiliser le marché. Le cartel a depuis fait volte-face et augmenté à plusieurs reprises son quota. Face à ces couacs, conjugués à la situation de plus en plus confuse de Ioukos et aux inquiétudes qui entourent la prochaine tenue d'un référendum au Venezuela, les cours du pétrole ont enchaîné les records à la hausse tout au long de la semaine. Ils évoluaient vendredi autour de 41,5 USD pour le Brent et 44,77 USD pour le brut américain. Et les analystes préviennent que rien ne laisse prévoir de véritable accalmie avant au moins plusieurs mois, étant donné le déséquilibre patent entre l'offre et la demande. Cette dernière va continuer à croître à un rythme très soutenu (+3,2% attendus cette année à 81,4 mbj) sous la poussée de la reprise économique mondiale et l'essor de la Chine et de l'Inde, tandis que les pays producteurs, déjà à bout de capacités, peinent à suivre. Si les experts rejettent pour l'instant l'idée d'un nouveau choc pétrolier, nombre d'entre eux n'hésitent plus à pronostiquer des cours atteignant les 50 dollars le baril, même si ajustés de l'inflation, les cours restent bien inférieurs à ceux atteints lors des chocs pétroliers des années 70. "Il faut apprendre à vivre avec des prix du pétrole très élevés", résume Moncef Kaabi, analyste de la CDC Ixis Capital Markets. "La hausse des prix du brut va durer au moins jusqu'à la fin de 2005, car les éléments qui poussent les prix à la hausse sont toujours présents", souligne-t-il. Cela n'a pas échappé aux responsables politiques, qui ont commencé cette semaine à s'émouvoir publiquement de la hausse du brut, tout en s'efforçant de de ne pas laisser transparaître trop d'inquiétude. La flambée du pétrole "ne va pas faire dérailler l'économie" américaine, a ainsi affirmé le secrétaire américain au Trésor John Snow, tout en reconnaissant qu'ils ont "clairement un effet" sur la croissance. La Commission européenne a de son côté rappelé la nécessité d'une "approche européenne concertée" et préconisé un "renforcement" du dialogue avec les pays producteurs et une gestion européenne des stocks stratégiques.
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| Posté le 07-08-2004 à 16:40:13
| La flambée des prix du pétrole: une aubaine pour les économies du Golfe RYAD (AFP), le 07-08-2004 Les nouveaux records atteints par les prix du pétrole, propulsés par les incertitudes sur l'avenir du géant pétrolier russe Ioukos, les menaces terroristes et les attaques contre les installations pétrolières en Irak, provoquent une hausse spectaculaire des revenus pour les Etats pétroliers du Golfe. La flambée des prix du pétrole va assurer des revenus et des exportations records d'un montant de plus de 180 milliards de dollars en 2004 pour les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), soit une hausse de 35 milliards de dollars par rapport à 2003, estime la banque britannique Standard Chartered dans sa publication trimestrielle. Le CCG regroupe Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. "Alors que les inquiétudes au sujet de l'Irak et de la sécurité régionale dominent l'agenda international (...) l'attention locale est résolument focalisée sur l'actuel boom économique", explique Daniel Hanna, expert du Proche-Orient, dans cette publication. Le brut de référence américain pour livraison en septembre a enregistré un nouveau record à 44,77 dollars le baril lors des échanges électroniques vendredi matin. L'Arabie saoudite est sur le point d'enregistrer un surplus d'environ 15 milliards de dollars en 2004, avec des revenus pétroliers estimés à 66 milliards de dollars pour un budget de 79 mds. Le gouvernement saoudien avait prévu des revenus de 53,3 de milliards, sur la base d'un prix de pétrole de 19 dollars le baril, moins de la moitié du prix actuel sur le marché. Le président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) Purnomo Yusgiantoro a indiqué que le cartel était prêt à augmenter la production pour stabiliser les prix. L'OPEP qui, pour des raisons politiques, ne publie de statistiques propres qu'avec parcimonie, s'était engagée en juillet à augmenter de 1 mbj sa capacité de production excédentaire en 2005, à 2,8 mbj. Sa production actuelle, qui représente environ le tiers du brut mondial, est estimée à quelque 28,6 mbj. La capacité excédentaire de l'OPEP, en particulier celle de l'Arabie Saoudite, joue pour le marché le rôle d'un amortisseur de chocs, selon Takin Manouchehr, analyste au Center for Global Energy Studies (CGES), un institut de recherche londonien. Ryad a une capacité et une production actuelles estimées respectivement à 10,5 et 9,5 mbj. En Irak, l'oléoduc entre Kirkouk, dans le nord de l'Irak, et le port turc de Ceyhan a été saboté jeudi ainsi qu'un gazoduc alimentant une station électrique à Baïji, à 200 km au nord de Bagdad. Un précédent sabotage mardi de l'oléoduc de Kirkouk avait interrompu les exportations de pétrole de l'Irak vers le terminal turc sur la Méditerranée. L'Irak avait commencé seulement fin juin à exporter des quantités limités de pétrole à travers cet oléoduc qui était hors service pendant près de 10 mois à la suite d'une série d'attaques. Entre-temps, le ministre irakien de l'Economie et des Finances Adel Abdel-Mahdi s'est rendu début août en Iran à la tête d'une délégation de 300 responsables économiques et commerciaux pour discuter des moyens de renforcer le commerce bilatéral en dépit de déclarations de responsables irakiens accusant l'Iran d'ingérence dans les affaires de l'Irak. Le chef de la diplomatie iranienne Kamal Kharazi a énuméré les opportunités de coopération dans le domaine du pétrole, de projets d'électricité, de transport et de commerce. Il a été proposé que l'Irak fournisse 350.000 b/j à la raffinerie d'Abadan au sud de l'Iran et en contrepartie l'Iran exporterait du brut pour le compte de l'Irak depuis ses terminaux dans le Golfe. M. Kharazi avait cependant appelé les responsables irakiens à la "vigilance" et à "ne pas permettre que des agents étrangers empêchent le renforcement de la coopération bilatérale et régionale", au lendemain de déclarations du ministre irakien de la Défense Hazem Chaalane accusant Téhéran d'ingérence dans les affaires irakiennes.
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| Posté le 07-08-2004 à 16:40:48
| Non-lieu pour Henri Emmanuelli dans l'"affaire Destrade" BORDEAUX (AFP), le 07-08-2004 Le député PS des Landes Henri Emmanuelli, mis en examen notamment pour trafic d'influence dans le cadre de "l'affaire Destrade", a bénéficié d'un non-lieu au terme de l'instruction, a-t-on appris samedi de source judiciaire qui confirme une information du quotidien Sud-Ouest. Outre Henri Emmanuelli, poursuivi également pour recel de trafic d'influence et recel d'abus de biens sociaux, 17 personnes bénéficient d'un non-lieu. En revanche, le juge de Pau Thierry Pons, qui a mis un terme vendredi à neuf ans d'instruction, a renvoyé 21 personnes devant le tribunal correctionnel de Pau, dont le principal instigateur de cette affaire, Jean-Pierre Destrade, selon la même source. L'affaire avait éclaté à la suite des déclarations de Jean-Pierre Destrade, ancien député PS des Pyrénées-Atlantiques, mis en examen en janvier 1995 notamment pour "escroqueries", "recel d'abus de biens sociaux" et "faux en écritures privées et usage". L'ancien député PS, qui a passé huit mois en détention après sa mise en examen, avait déclaré à la justice avoir développé au début des années 90 un réseau de trafic d'influence "à la demande d'Henri Emmanuelli (alors trésorier du PS, ndlr), en tant que correspondant du PS pour l'implantation des grandes surfaces". Jean-Pierre Destrade aurait ainsi fait rentrer 5,03 millions d'euros, selon ses déclarations, dans les caisses du PS et du MRG.
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| Posté le 07-08-2004 à 16:41:40
| La proposition de M. Zeller "purement démagogique", selon un élu PS alsacien STRASBOURG (AFP), le 07-08-2004 La proposition du président de la Région Alsace, Adrien Zeller (UMP), de créer un crédit pour rémunérer tout informateur permettant l'identification des auteurs des profanations de cimetières, est "purement démagogique", a estimé samedi Jacques Bigot, chef de file de l'intergroupe PS-Verts au conseil régional. "Ce n'est pas du tout dans les compétences financières de la Région mais de l'Etat. C'est une proposition purement démagogique", a déclaré à l'AFP M. Bigot, également maire d'Illkirch-Graffenstaden, dans la banlieue strasbourgeoise. "Ce n'est pas parce qu'on débloque de l'argent pour payer des gens qui auraient des informations qu'on pourra régler le problème", a poursuivi l'élu socialiste, espérant "que les personnes détenant des informations soient capables de les donner spontanément, sans récompense". M. Bigot préfère prôner une "sensibilisation plus forte de la population" face à ces phénomènes de "racisme, d'intolérance, de non respect des morts" que sont les profanations. M. Zeller a annoncé vendredi étudier la création par la Région d'un crédit de 15.000 à 18.000 euros pour rémunérer tout informateur permettant l'identification des auteurs des profanations de cimetières, comme le prévoit un des articles de la loi sur la grande criminalité adoptée en février. Cette annonce est intervenue après une nouvelle profanation en Alsace qui a touché le cimetière militaire de Strasbourg-Cronenbourg, où 15 tombes musulmanes ont été souillées par des inscriptions néo-nazies.
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| Posté le 07-08-2004 à 16:42:15
| Forni (PS) et Mariton (UMP) défendent la session parlementaire unique PARIS (AFP), le 06-08-2004 L'ancien président de l'Assemblée Nationale Raymond Forni (PS) et le député UMP de la Drôme Hervé Mariton se déclarent favorables à un maintien de la session parlementaire unique, dans deux entretiens publiés vendredi par Le Figaro. Alors que le président de l'Assemblée Nationale Jean-Louis Debré a proposé un retour à deux sessions parlementaires, M. Forni juge que "la session unique est le seul moyen de mettre en oeuvre le contrôle parlementaire sur le gouvernement". "Si on veut défendre le Parlement, il y a d'autres moyens que de le mettre en vacances", ajoute-t-il. "La session unique est, je le répète, le seul instrument de contrôle efficace", insiste-t-il. M. Mariton estime de son côté qu'il vaut mieux "appliquer plus rigoureusement la réforme de 1995, et revenir à l'esprit de la session unique, que la réformer". "On peut effectivement allonger les interruptions qui existent déjà à Noël, en février ou à Pâques. Mais, pour rendre l'activité parlementaire plus rigoureuse et plus efficace, il suffit de retoucher le règlement des assemblées", ajoute-t-il. "Ne nous lançons pas dans une révision constitutionnelle, procédure longue et solennelle". Le calendrier extrêmement chargé de l'année législative a suscité de vives critiques sur la session unique instaurée en 1995 sous l'impulsion de Philippe Séguin. Jean-Louis Debré a souhaité le retour à deux sessions annuelles à "l'occasion d'une réforme constitutionnelle".
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| Posté le 07-08-2004 à 16:42:52
| Irak: Combats à Najaf, les Etats-Unis affirment avoir tué 300 miliciens BAGDAD (AFP), le 07-08-2004 Les forces de police irakiennes ont affirmé vendredi avoir pris le contrôle du cimetière de Najaf, place forte du chef radical Moqtada Sadr, après de violents combats au cours desquels 300 miliciens chiites auraient été tués selon l'armée américaine. A Najaf, à 130 km au sud de Bagdad, il n'a pas été possible de confirmer le contrôle par les policiers du cimetière, le plus grand du monde arabe, dont les accès étaient totalement bloqués par les combats. La police irakienne a affirmé de son côté que 1.200 miliciens partisans de Moqtada Sadr s'étaient rendus aux forces de sécurité irakiennes. Le gouverneur de la province de Najaf a lancé un ultimatum de 24 heures à la milice de Sadr pour quitter la ville. "Les opérations militaires vont se poursuivre à moins que l'Armée du Mehdi (milice de Moqtada Sadr) ne quitte la province, et je lui donne vingt-quatre heures pour le faire à partir de la diffusion de cette déclaration", a déclaré Adnan al-Zorfi. "Il n'y aura pas de compromis sur une nouvelle trêve", a-t-il averti. Il a affirmé que "près de 400 miliciens ont été tués au combat en 48 heures". "Nous estimons avoir tué 300 éléments des forces anti-irakiennes et nous avons eu 3 morts et 12 blessés", a précisé pour sa part à l'AFP le capitaine des Marines Carrie Batson. Le vice-président irakien Ibrahim al-Jafari a critiqué les Etats-Unis vendredi, estimant que la mort de 300 miliciens à Najaf n'était "pas une méthode civilisée" pour reconstruire son pays, dans un entretien avec la télévision BBC. "Ma réaction (à l'annonce de l'armée américaine qui dit avoir tué 300 miliciens) est négative", a-t-il dit. L'armée américaine a par ailleurs annoncé samedi que deux Marines étaient tombés au combat vendredi dans la province de Najaf et qu'un soldat américain avait été tué dans une embuscade à l'ouest de Bagdad. Cette offensive a donné lieu aux combats les plus violents depuis la trêve décidée en juin entre forces de la coalition et dirigeants politiques et religieux de la communauté chiite. Par ailleurs, le Grand ayatollah Ali Sistani, 73 ans, figure emblématique des chiites d'Irak qui réside habituellement à Najaf, victime d'"un petit problème cardiaque" selon ses proches, est arrivé vendredi à Londres. L'envoyé spécial de l'Onu Jamal Benomar a averti vendredi que la poursuite de la violence en Irak risquait de remettre en cause la substance de la Conférence nationale irakienne. L'objectif de la "Conférence nationale c'est de montrer aux Irakiens que les problèmes auxquels ils sont confrontés ne peuvent être résolus que par le dialogue. Si le climat de violence se poursuit, cela enlève la portée du message", a dit à l'AFP M. Benomar, conseiller de l'Onu pour le processus politique en Irak. "Il faut que les problèmes soient résolus par le dialogue", a-t-il insisté, précisant toutefois que la Conférence aurait bien lieu autour du 15 août. La Conférence nationale, prévue le 31 juillet, a été reportée de 15 jours à la demande du secrétaire général de l'Onu Kofi Annan. Les factions radicales comme le mouvement de Moqtada Sadr refusent d'y participer. L'ex-président iranien Akbar Hachémi Rafsandjani a mis en garde vendredi les Etats-Unis contre le danger de la multiplication des opérations suicide en Irak et dans les territoires palestiniens. "Hier (jeudi) encore en Irak, vous avez de nouveau bombardé la ville de Najaf et le mausolée de l'imam Ali. Des millions de coeurs saignent", a déclaré dans son prêche du vendredi M. Rafsandjani. A Beyrouth, une source des services de sécurité a indiqué que quatre chauffeurs libanais avaient disparu vendredi en Irak avec leurs camions chargés de marchandises. A Washington, George W. Bush s'est refusé à présenter un calendrier de retrait des quelque 140.000 militaires américains déployés en Irak, en jugeant qu'un retrait immédiat conduirait "à un bain de sang". "Nous devons rester avec eux (les Irakiens) jusqu'à ce qu'ils atteignent leur objectif" de construire un Irak démocratique, a-t-il déclaré.
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| Posté le 07-08-2004 à 16:44:53
| La soldate Lynndie England accusée d'abus en Irak dit avoir été félicitée FORT BRAGG (AFP), le 07-08-2004 La soldate Lynndie England, photographiée tenant en laisse un détenu nu, a affirmé qu'elle avait été félicitée pour les humiliations imposées aux détenus de la prison d'Abou Ghraib, ont indiqué des enquêteurs militaires vendredi. Deux enquêteurs de l'armée américaine ont déclaré que la soldate England avait reconnu être présente lors des sévices, au quatrième jour de sa comparution devant une cour qui doit décider si elle est passible de la cour martiale. Ils ont ajouté qu'elle avait indiqué avoir été félicitée, ainsi que d'autres accusés, par des officiers des renseignements américains et d'autres représentants officiels du gouvernement. Selon le témoignage de l'agent spécial William Hughes, Lynndie England lui a déclaré que des représentants officiels du gouvernement et des renseignement "nous ont dit de continuer, que nous faisions du bon boulot". La soldate n'a cependant pas pu fournir de description précise de ces officiers, a ajouté M. Hughes. "Nous lui avons demandé de les décrire, mais elle n'a pas pu le faire", a-t-il précisé devant la chambre d'accusation réunie à Fort Bragg (Caroline du Nord, sud-est). Mais la jeune femme a déclaré ne pas avoir reçu d'ordre direct lui intimant d'humilier les prisonniers, a déclaré l'agent spécial James Stewart. "Elle a dit qu'à aucun moment elle n'avait vu (les officiers) dans le bâtiment où se trouvent les cellules et qu'elle n'avait jamais reçu l'ordre de faire ce qu'elle a fait", a-t-il témoigné. Très attendu parmi les témoins, le sergent Joseph Darby a détaillé les raisons qui l'ont poussé à révéler à ses supérieurs les sévices sur les détenus au début de l'année. Il a expliqué avoir agi par crainte de voir ces mauvais traitements reprendre avec le retour de permission du caporal Charles Graner, présenté comme l'un des "organisateurs" de ces sévices. "Je craignais que les mauvais traitements ne reprennent" a-t-il dit. C'est pourquoi il a remis à des enquêteurs militaires, à la mi-janvier, un CD qu'il avait reçu un mois auparavant contenant des centaines de photos de scènes prises à l'intérieur de la prison, dont celles de sévices. Le sergent a déclaré n'avoir jamais vu Lynndie England commettre des sévices, mais qu'il l'avait aperçue entrant dans un quartier cellulaire, où elle n'avait rien à faire, en tant qu'employée administrative. Il a également affirmé avoir vu des prisonniers nus et déclaré que certains prisonniers avaient été interrogés dans une petite dépendance en bois de la prison baptisée "la remise". Son témoignage a contredit celui, antérieur, du capitaine Brent Fitch, un interrogateur du renseignement militaire, qui avait affirmé que tous les interrogatoires se déroulaient à l'intérieur de la prison dans une pièce munie d'un miroir sans tain. Interrogé sur le décès d'un détenu durant un interrogatoire, le sergent Darby a a déclaré en avoir entendu parler mais qu'il en ignorait les circonstances.
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