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| Posté le 03-08-2004 à 14:47:03
| Menaces terroristes: Washington et New York en état d'alerte WASHINGTON (AFP), le 03-08-2004 La conseillère pour la sécurité nationale du président George W. Bush, Condoleezza Rice, a justifié lundi la décision prise la veille de relever le niveau d'alerte autour de certains bâtiments financiers en mettant en avant la qualité des renseignements obtenus. "Les renseignements que nous avons étudiés durant plusieurs semaines et qui sont devenus plus précis ces derniers jours étaient différents de tout ce que j'avais vu jusqu'à présent", a déclaré Mme Rice sur la chaîne de télévision NBC. "Parce que nous menons cette guerre de manière offensive, parce que nous avons de bons alliés dans des pays comme le Pakistan, nous obtenons des renseignements plus détaillés et plus précis qu'auparavant, ce qui nous permet de mieux nous défendre", a-t-elle ajouté. Les autorités américaines ont annoncé dimanche que le groupe terroriste Al-Qaïda visait les sièges du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale à Washington et l'immeuble de la Bourse de New-York, parmi d'autres bâtiments financiers. "Il est important d'informer les personnes qui pourraient être concernées", a précisé Mme Rice. Le candidat démocrate à la présidentielle John Kerry a défendu lundi son programme anti-terroriste, en affirmant qu'il ne fallait "pas se contenter de rebondir d'une menace à l'autre". A Washington et New York, les contrôles policiers étaient renforcés lundi autour des institutions financières ainsi qu'aux Nations unies. Par précaution, les autorités ont fermé au trafic des camions et camionnettes le Holland Tunnel à New York qui relie le New Jersey à un quartier de Manhattan où se trouvent de nombreuses institutions financières. A Newark (New Jersey), la police a érigé des barrières métalliques autour du siège du groupe financier Prudential Financial et des hommes armés ont pris place autour du bâtiment. A Washington, des policiers avec des chiens renifleurs d'explosifs ont été déployés près du Fond monétaire international (FMI) et de la Banque Mondiale, a indiqué le chef de la police Charles Ramsey. La sécurité a également été renforcée autour de "La Monnaie", l'institut d'émission des billets de banque. Le niveau a été porté à "très élevé" ou orange. New-York était déjà à ce niveau mais son maire Michael Bloomberg a indiqué que la sécurité serait encore renforcée. En revanche, l'état d'alerte pour le reste des Etats-Unis reste au niveau "élevé" ou jaune. Le président George W. Bush a annoncé lundi lors d'une allocution à la Maison Blanche la création d'un poste de super-patron de la lutte contre le terrorisme, et a estimé que le relèvement du niveau d'alerte était "un rappel solennel de la menace à laquelle nous continuons à être confrontés". Le secrétaire à la Sécurité intérieure Tom Ridge avait estimé un peu plus tôt sur les chaînes de télévision que "les terroristes veulent jouer sur l'économie, ils veulent miner l'économie des Etats-Unis". "Mais aujourd'hui, les affaires continuent", a-t-il ajouté. Il a souhaité "voir les marchés financiers progresser". "Nous enverrons ainsi un signal à Ben Laden et son équipe". Selon le quotidien New York Times citant des responsables de haut rang, un informaticien d'Al-Qaïda arrêté à la mi-juillet au Pakistan, est la source de ces informations sur des menaces terroristes. Muhammad Naeem Noor Khan, 25 ans, arrêté le 13 juillet, aurait mis au point un système de communication pour Al-Qaïda permettant de transmettre des informations via des messages codés, affirme le quotidien. Selon un responsable cité par le journal, la capture de Khan a permis de découvrir que les terroristes ayant commis les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, avaient étudié en détails les immeubles visés à New York et Washington.
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| Posté le 03-08-2004 à 14:47:50
| Le Paraguay en deuil après le dramatique incendie d'un centre commercial ASUNCION (AFP), le 03-08-2004 Le Paraguay était en deuil et sous le choc après la mort dimanche soir d'au moins 346 personnes dans l'incendie d'un centre commercial d'Asuncion dont les portes avaient été fermées pour éviter que les clients ne partent sans payer, selon de nombreux témoignages. "On continue de récupérer des corps dans la zone des restaurants, de la boucherie et des dépôts. C'étaient probablement des employés du centre", a déclaré le commissaire Santiago Velazco, porte-parole de la police, avant que les opérations ne soient suspendues lundi dans l'après-midi afin de préserver les preuves nécessaires à l'enquête. Selon le porte-parole, 327 corps entiers ont été comptabilisés ainsi que 44 restes mutilés non identifiés qui seront examinés par les experts espagnols qui sont arrivés mardi à Asuncion avec un laboratoire spécial. En outre, environ 300 personnes ont été blessées et hospitalisées, dont une trentaine sont très grièvement atteintes, a indiqué lundi à l'AFP le ministre de la Santé. "10% des patients sont dans un état très grave. Il faut prier pour qu'ils s'en sortent", a déclaré le ministre, Julio César Velazquez. Des équipes de médecins et infirmières, apportant des médicaments et des hôpitaux de campagne, ont commencé à arriver d'Argentine, du Brésil, du Chili et de l'Uruguay pour décongestionner les hôpitaux d'Asuncion et évacuer les blessés les plus graves vers les pays voisins. Dimanche soir, le président de la République Nicanor Duarte a décrété trois jours de deuil. Sur les façades des édifices publics, les drapeaux sont en berne, alors que les témoignages des survivants et les appels désespérés des familles pour retrouver des proches disparus émeuvent le pays. En Europe, le président français Jacques Chirac a annoncé l'envoi d'"une aide d'urgence en faveur des victimes et de leurs familles". Le président des Etats-Unis George W. Bush a également présenté ses condoléances et offert son aide. De leur côté, les télévisions paraguayennes ont appelé le public à faire des dons de médicaments. Le feu a pris peu avant midi, horaire d'affluence maximale le week-end, et a détruit en moins d'une demi-heure une grande partie du complexe commercial de la chaîne paraguayenne Ycua Bolanos, comprenant un supermarché et des enseignes de restauration rapide. La principale hypothèse retenue par les autorités pour expliquer la cause de l'incendie est celle de l'explosion d'un réservoir de gaz dans la zone des restaurants. Au moment du sinistre, entre 500 et 700 clients se trouvaient dans le centre commercial, mais, dans leur fuite, elles ont trouvé portes closes, ce qui explique l'ampleur de la tragédie. "La majorité est morte par asphyxie après avoir respiré des gaz toxiques (...) Si on les avait laissé sortir, cela n'aurait pas eu lieu", a déclaré le capitaine des pompiers Hugo Onieva. "Par miracle, j'ai réussi à sortir avant que les portes ne ferment. Ensuite plus personne n'a pu le faire", a expliqué, sous le choc, un étudiant de 23 ans, Juan Morinigo. Une vingtaine de témoins ont raconté aux enquêteurs que l'ordre de fermer les issues avait été pris par la direction du magasin pour éviter tout pillage, tandis que des pompiers ont essuyé des coups de feu tirés par les agents de sécurité. Juan Pio Paiva, le responsable du centre, ainsi que son fils Daniel Paiva, son gérant Humberto Casaccia et quatre gardiens de sécurité ont été placés sous mandat d'arrêt et inculpés d'homicides volontaires. "En 36 ans de carrière, je n'ai jamais rien vu de pareil, des gens morts, comme figés, des visages désespérés, désespérés de ne pas pouvoir sortir pour sauver leur vie", a affirmé le commissaire Velazco de la police. Cependant, interrogé lundi depuis la police judiciaire, M. Pio Paiva a de nouveau déclaré ne pas avoir pris une telle décision, non plus que son fils. "Je ne me considère absolument pas coupable", a-t-il déclaré. "Pour quelques sous, des gens ont perdu la vie", a déploré le magistrat Rafael Fernandez qui participe à l'enquête, rejetant les affirmations de M. Pio Pavia, selon lesquelles les portes se seraient fermées automatiquement. "Les portes sont manuelles", a-t-il expliqué, jugeant nécessaire d'arrêter le fonctionnaire de la mairie d'Asuncion qui a autorisé l'ouverture du centre en l'absence d'issues de secours
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| Posté le 03-08-2004 à 14:48:38
| Combats dans l'est afghan: 40 à 50 talibans tués KABOUL (AFP), le 03-08-2004 Quelque "40 à 50" talibans présumés ont été tués lundi lors de combats avec les forces de la coalition internationale et l'armée afghane dans l'est de l'Afghanistan, a annoncé mardi l'armée américaine. "Les forces afghanes avec un soutien terrestre et aérien de la coalition ont combattu pendant plusieurs heures pour repousser un groupe d'une cinquantaine de militants anti-coalition dans la province de Khost", frontalière du Pakistan, affirme un communiqué de l'armée américaine. "Le nombre exact de victimes est inconnu, mais les pilotes survolant la zone ont estimé qu'approximativement 40 à 50 insurgés avaient été tués et un certain nombre de véhicules détruits ou endommagés", ajoute le communiqué. Les combats ont commencé lundi à 02h00 (dimanche 21h30 GMT) près de la frontière pakistanaise, avant que les insurgés, armés notamment de "missiles, mortiers, lance-roquettes et mitrailleuses", ne se replient devant l'intervention de l'aviation de la coalition, composée d'un bombardier B-1, d'un A-10 Thunderbolt et d'hélicoptères de combat AH-1 Cobra et UH-1, précise le communiqué américain. Des combats ont repris cinq heures plus tard contre un groupe de "20 à 50 militants" appartenant vraisemblablement au même groupe, poursuit le texte. Durant les deux accrochages, un membre des forces afghanes a été tué et trois blessés. "Un militant anti-coalition a été confirmé tué et un autre blessé et arrêté", affirme le communiqué américain. Lundi, un commandant afghan local et le ministère afghan de l'Intérieur avaient annoncé des combats dans la province de Khost qui avaient fait des "dizaines de morts" dans les rangs des talibans.
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| Posté le 04-08-2004 à 15:18:48
| Les quatre Français rentrés de Guantanamo maintenus en détention PARIS (AFP), le 04-08-2004 La présidente de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a décidé mercredi de maintenir les quatre Français anciens prisonniers du camp américain de Guantanamo en détention provisoire en rejetant le référé-liberté déposé par leurs avocats. Cette décision, qui n'a pas été motivée, est conforme aux réquisitions du parquet général. Outre le rejet de cette demande étudiée en urgence, la chambre de l'instruction de la cour d'appel, en formation collégiale, doit examiner d'ici le 20 août l'appel contre le placement en détention. Les quatre hommes, Mourad Benchellali, 23 ans, Nizar Sassi, 25 ans, Imad Achab Kanouni, 27 ans, et Brahim Yadel, 33 ans, avaient été écroués après avoir été mis en examen samedi pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et pour les deux premiers de "détention et usage de faux documents" en raison des faux passeports qui leur avaient permis de se rendre en Afghanistan. Il leur est principalement reproché d'avoir participé à une filière de recrutement et de formation de combattants pour le jihad. "Cette décision ne préjuge pas de la décision qui sera prise lors de l'examen en appel", a commenté Me Jean-Baptiste Rozès, avocat de Yadel. "Si on a fait un référé-liberté c'est qu'on pensait qu'il y avait une évidence que les garanties de représentations étaient réunies", a-t-il ajouté. "Pour la présidente, ce n'était manifestement pas une évidence puisqu'elle a renvoyé l'examen au fond", a-t-il ajouté. "Ce n'est qu'une étape", a réagi Me William Bourdon, avocat de Benchellali et Sassi. "Les étapes décisives sont à venir", a-t-il ajouté. "On attend surtout l'audience en appel", a renchéri l'autre avocat des deux hommes Me Jacques Debray, pas surpris qu'un "magistrat seul" ait décidé de les laisser en détention "dans le contexte actuel". Arrêtés en décembre 2001 aux confins de l'Afghanistan et du Pakistan lors de l'offensive de la coalition quelques semaines après le 11 septembre, les quatre hommes avaient été emmenés sur la base navale américaine à Guantanamo. Ils y ont séjourné 30 mois avant d'être remis aux autorités françaises le 27 juillet et ont été rapatriés en France. Trois autres Français restent détenus à Guantanamo : Khaled Ben Mustafa, 32 ans, Ridouane Khalid, 36 ans, originaires de la région parisienne, ainsi que Mustaq Ali Patel, né en Inde et marié à une Française dont il a pris la nationalité.
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| Posté le 04-08-2004 à 15:19:20
| Trafic d'armes: Pasqua demande le dessaisissement du juge qui l'a mis en examen PARIS (AFP), le 04-08-2004 L'ancien ministre Charles Pasqua, mis en examen dans l'enquête sur un trafic d'armes présumé vers l'Angola menée par le juge Philippe Courroye, a demandé le dessaisissement de ce dernier pour "une bonne administration de la justice", a-t-on appris mercredi auprès de son avocat. Me Léon Lef Forster a indiqué avoir adressé le 9 juillet un courrier au procureur de la République de Paris afin qu'il transmette au président du tribunal de grande instance (TGI) de Paris une demande de dessaisissement de juge d'instruction sur le fondement de "la bonne administration de la justice", confirmant une information parue dans Le Monde daté de jeudi. "Nous sommes susceptibles de faire entendre le juge comme témoin" dans ce dossier, a expliqué l'avocat "notamment sur les conditions dans lesquelles l'affaire a commencé". "Pour l'entendre en tant que +témoin+, il ne faut plus qu'il en soit +juge+", a-t-il souligné. Interrogé, le parquet de Paris a indiqué que cette demande était "en cours de traitement". Il n'est pas obligé de transmettre s'il ne le juge pas utile. La demande met en cause l'ancien directeur central des renseignements généraux (RG), Yves Bertrand, explique l'avocat. Ce dernier se serait entendu avec le juge pour provoquer l'enquête qui a débouché sur les mises en examen de Pierre Falcone, Charles Pasqua mais aussi du fils de l'ancien président de la République Jean-Christophe Mitterrand et de l'ancien préfet du Var Jean-Charles Marchiani. Dans son courrier, l'avocat de M. Pasqua rappelle que l'affaire du trafic d'armes présumé vers l'Angola a débuté lors d'une perquisition de M. Courroye au cabinet d'un avocat pour les besoins d'une autre enquête. Durant cette perquisition au cabinet de Me Allain Guilloux -également mis en examen-, ont en effet été saisis des dossiers concernant les sociétés appartenant à Pierre Falcone et à son associé Arcady Gaydamak, en fuite en Israël, qui ont permis d'ouvrir l'information judiciaire en cours. La demande de dessaisissement reprend, selon Le Monde, les arguments d'un mémoire déposé par Me Guilloux devant la Cour de cassation et assurant que "le juge Courroye a agi de concert avec Yves Bertrand". Dans Le Monde, Yves Bertrand a qualifié ces accusations de "rocambolesques".
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| Posté le 04-08-2004 à 15:19:54
| Décision jeudi sur les offres de reprise de Tati PARIS (AFP), le 04-08-2004 Le tribunal de commerce de Paris réuni mardi pour examiner les offres de reprises du groupe Tati en redressement judiciaire depuis le 2 septembre 2003 annoncera le nom du repreneur jeudi à 14h30, a indiqué Me Olivier Pardo, l'un des avocats du groupe. Parmi les douze offres de reprise du groupe de vente de vêtements à bas prix qui compte 29 magasins et 997 salariés, deux ont été jugées "sérieuses" par les administrateurs, celle du groupe lyonnais Asiatex et celle de Vetura (enseigne Fabio Lucci). Les représentants des salariés, par le biais de leurs avocats, se sont déclarés en faveur d'un rachat par Fabio Lucci, à l'exception de la CGT qui s'est prononcée en faveur du projet Asiatex, a précisé Maître Pardo. "Cela a été une audience de grande qualité, qui s'est déroulée dans une ambiance sereine, avec une grande écoute de la part du tribunal", a poursuivi l'avocat. "Ce fut aussi une audience chargée de beaucoup d'émotion, tant de la part des dirigeants qui ont permis que des offres sérieuses soient examinées par le Tribunal, que de la part des représentants des salariés qui chacun se sont exprimés en rappelant ce qu'a été l'aventure Tati depuis 1948" et souhaitant que le candidat retenu "maintienne l'esprit qu'avait fait vivre Fabien Ouaki, l'actuel président du groupe, dans cette entreprise", a-t-il dit. "Tati c'est une enseigne emblématique" et "nous souhaitons l'acheter pour pérenniser l'entreprise", a déclaré à l'AFP avant l'audience Lucien Urano, président de Vetura qui détient 50% de cette entreprise à parité avec le chausseur Eram. M. Urano a assuré vouloir "apporter quelque chose à cette entreprise, donner envie au personnel de se battre". "Tati peut redevenir le leader du hard discount. Et même s'il ne redevient pas le roi, il a le droit de vivre au même titre que les autres enseignes, mais il faut pour cela redonner confiance au personnel et que celui-ci accepte une autre direction", a estimé M. Urano pour qui "il s'agit d'un challenge extraordinaire". Le président d'Asiatex, Lucien Harfi, s'est lui dit "serein" avant d'être entendu par le tribunal. "Nous avons fait une offre, maintenant le tribunal va choisir, mais nous sommes sereins", a-t-il affirmé. "Nous sommes intéressés car nous connaissons le métier", et "nous vendons principalement aux concurrents" de Tati, a-t-il argumenté. La société Asiatex a fait part d'un plan de développement qui prévoit de faire passer de 717 à 792 d'ici un an les effectifs de Tati, a déclaré l'un des avocats du groupe, Arnaud Châtillon, après avoir été entendu par le tribunal. Le plan d'Asiatex prévoit également l'ouverture d'un nouveau site à Lyon, a-t-il précisé à L'AFP. Selon un autre avocat d'Asiatex, Me Thierry Monteran, "un plan de continuation était irréalisable avec un tel passif" financier. "Nous avons été les premiers associés à présenter un plan de rachat global le 26 avril dernier", a-t-il rappelé. Il y a une semaine, Fabien Ouaki, l'actuel président de Tati, avait renoncé à présenter un plan de continuation, optant pour la cession de son groupe. Les pertes du groupe s'établissaient à 14 millions d'euros lors de l'exercice 2003/04 (clos fin juin) pour un chiffre d'affaires de 106 M EUR. Les deux candidats à la reprise avaient proposé la semaine dernière en CCE de reprendre moins de 650 salariés (600 pour Asiatex, 622 pour Fabio Lucci). Michaël Harfi, un autre responsable d'Asiatex, basée à Villeurbanne (Rhône), avait la semaine dernière précisé que sa société avait relevé son offre de 12,6 millions d'euros à 13,8 millions. Mardi après-midi, une source proche du groupe n'a pas caché la préférence de Tati, pour "des questions de bon sens", pour une reprise par l'enseigne Fabio Lucci. "Pour assurer la pérennité de l'entreprise il vaut mieux une entreprise qui connaisse le métier plutôt qu'une entreprise qui ne fasse que de l'import et export et qui ne compte qu'une vingtaine de salariés", a déclaré cette source à l'AFP. Me Olivier Pardo a dit pour sa part à l'issue de l'audition des candidats à la reprise que les syndicats s'étaient également déclarés en faveur d'un rachat par le groupe Vetura (enseigne Fabio Lucci), à l'exception de la CGT qui s'est prononcée en faveur du projet Asiatex.
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| Posté le 04-08-2004 à 15:20:28
| Les prix du pétrole montent toujours plus haut LONDRES (AFP), le 04-08-2004 Le cours du pétrole Brent a atteint mercredi à Londres un record absolu en cours de séance, à 40,96 dollars le baril, dopé par une forte demande mondiale et une offre inadéquate. Il bat ainsi son précédent record en séance établi à 40,95 dollars le 10 octobre 1990, peu après l'invasion du Koweït par l'Irak. Le Brent de la mer du Nord s'était hissé mardi à un record historique en clôture, à 40,64 dollars, alors qu'il évoluait jusque-là à son plus haut niveau depuis près de 14 ans. Il rejoint ainsi le prix du pétrole à New York, qui a battu un nouveau record mercredi matin lors des échanges électroniques, à 44,28 dollars. Les investisseurs s'inquiètent de l'absence de capacités excédentaires de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui fournit plus d'un tiers de l'offre mondiale. Le cartel a admis mardi son impuissance à juguler la flambée des cours, en avouant son incapacité à accroître davantage sa production dans l'immédiat, laissant le marché vulnérable à toute perturbation de l'approvisionnement mondial. Parmi les facteurs susceptibles d'interrompre la production, les analystes citent les démêlés du groupe russe Ioukos avec la justice, le référendum du 15 août sur le maintien au pouvoir d'Hugo Chavez au Venezuela, ou un éventuel attentat terroriste contre des installations pétrolières au Proche-Orient. Face à l'insécurité de l'offre, les stocks mondiaux sont bas et la demande ne cesse de progresser grâce à une forte croissance économique, notamment en Chine, aux Etats-Unis et en Inde.
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| Posté le 04-08-2004 à 15:21:11
| La France relativement bien armée face à l'envolée des cours PARIS (AFP), le 04-08-2004 La France est mieux armée que d'autres pays pour affronter la nouvelle flambée des cours du pétrole en raison de la vigueur de l'euro, de sa moindre dépendance énergétique au brut et d'une consommation toujours dynamique, selon des analystes. Les marchés financiers internationaux commencent à s'inquiéter des risques accrus d'inflation, qui pourraient conduire les grandes banques centrales à remonter plus vite que prévu leurs taux d'intérêts. En France, cependant, l'heure n'est nullement à l'affolement. Pour le ministre des Finances, Nicolas Sarkozy, il s'agit certes d'"un sujet d'inquiétude, mais pour l'instant, le prix des matières premières n'a pas pénalisé le retour de la croissance". Olivier Gasnier, économiste à la Société Générale, est du même avis: l'impact des cours élevés sera tout au plus "un peu au-delà de ce qu'on avait en tête ne serait-ce qu'il y a deux mois, parce qu'on anticipait plutôt que les prix du pétrole allaient plutôt se tasser". Mais il ne sera "pas extraordinaire", estime-t-il, le chiffrant à une perte de Produit intérieur brut (PIB) de 0,3 à 0,4 point, sur une croissance attendue désormais à quelque 2,4% cette année, même si le gouvernement s'en tient prudemment à une prévision officielle de 1,7%. La situation de la France ne diffère pas franchement de celle de ses voisins de la zone euro, qui tous ont fortement réduit leur dépendance énergétique dans la foulée des chocs pétroliers des années 70, et bénéficient à présent de la vigueur de l'euro face au dollar. Celle-ci contribue fortement à tempérer la hausse du baril, contrairement à ce qui s'était produit en 2000, lorsque le brut flambait et l'euro plongeait. A l'époque, "les prix du baril en euros avaient varié de 14 dollars d'une année sur l'autre, ce qui faisait une hausse de 80%", rappelle M. Gasnier. Cette année, appréciation de l'euro aidant, "on a une variation qui plafonne à 20%", souligne-t-il. La hausse du pétrole n'affecte pas tellement non plus la consommation des ménages, toujours vigoureuse dans l'Hexagone, constate-t-il en allusion aux très bons chiffres enregistrés en juin dans la foulée des soldes. Côté carburant, Olivier Appert, président de l'Institut Français du Pétrole rappelle qu'en Europe, le poids de la fiscalité (environ 80%) dans le prix de l'essence "est tel qu'il sert d'amortisseur". "Lorsque le prix du brut double, cela ne représente pour le consommateur qu'une hausse de 10% environ", contrairement à ce qui se produit aux Etats-Unis où la fiscalité pétrolière ne représente qu'environ un quart du prix du gallon, a-t-il dit dans un entretien mercredi au journal Les Echos. De plus, inflation oblige, "en monnaie constante, le pétrole coûte moitié moins qu'au début des années 1980", souligne-t-il. Pour les entreprises, la gestion de la hausse des cours demeure néanmoins délicate, car l'environnement économique toujours incertain signifie qu'elles hésitent à répercuter sur leurs propres prix les hausses des matières premières qu'elles utilisent, souligne Olivier Gasnier: "Cela pèse certainement sur les perspectives d'emplois parce que ça veut dire que les marges sont toujours comprimées". "Or, ces perspectives n'étaient déjà pas très roses en France. C'est un point supplémentaire qui vient assombrir ces perspectives", déplore-t-il.
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| Posté le 04-08-2004 à 15:21:59
| France: la construction a bien résisté en 2003 selon l'Insee PARIS (AFP), le 04-08-2004 La construction en France a bien résisté en 2003 au regard de la conjoncture économique, avec une production de l'ensemble du secteur qui a seulement baissé de 0,4%, selon une enquête de l'Insee publiée mercredi. "Des signes encourageants de reprise apparaissent au second semestre et se confirment en fin d'année, laissant augurer une bonne année 2004", juge l'institut des statistiques. Dans le bâtiment, la production baisse de 1,5% en volume, soit un peu plus qu'en 2002. "Toutefois, mal orientées en début d'année, les mises en chantier de logements se redressent et finissent à un rythme très soutenu, qui place 2003 au deuxième rang des douze dernières années et permet d'anticiper une bonne année 2004", relève l'étude. C'est la construction de logements collectifs qui a tiré les mises en chantiers à la hausse en 2003. Ceci s'explique notamment par le fait que les organismes HLM bénéficient de budgets adéquats et que la loi Urbanisme et habitat du 2 juillet 2003 stimule l'investissement locatif. Par ailleurs, le logement collectif est dopé par le dispositif de Robien. L'entretien-amélioration et la construction d'immeubles non résidentiels, en revanche, sont en baisse, malgré un mieux en fin d'année, souligne l'Insee. Concernant les travaux publics, ils "croissent fortement", avec une production qui progresse en volume de 3,6%. Y contribuent les grands travaux en cours tels que le TGV-Est et l'accroissement des responsabilités des collectivités locales. Pour l'emploi, 2003 est une meilleure année que 2002. Les effectifs augmentent, tant pour les salariés permanents que pour les intérimaires, relève l'institut. La construction a été un des secteurs les plus dynamiques en terme de création d'emplois, avec une progression de 1,1% des effectifs des salariés permanents, tandis que dans le même temps le secteur de l'industrie, par exemple, accusait une baisse de 2,3%, ajoute l'Insee.
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| Posté le 04-08-2004 à 15:22:31
| Villepin: Sarkozy "fait partie de ceux susceptibles de guider" l'UMP PARIS (AFP), le 04-08-2004 Le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin a estimé mercredi sur RTL que Nicolas Sarkozy "fait partie de ceux qui sont susceptibles de rassembler et de guider" l'UMP. Mais il a aussitôt ajouté que "le plus important" est "la volonté d'union", qui doit "rester plus forte que tout". "La responsabilité" de l'UMP, "c'est d'appuyer l'action gouvernementale. C'est là qu'est la priorité et c'est pour cela que l'union doit être absolue en ce qui concerne l'UMP", a-t-il dit. "Nous ne devons pas oublier dans ce cadre-là qu'il n'y a pas d'un côté, l'action gouvernementale, et de l'autre côté, la vie du principal parti majoritaire. Il faut le rappeler", a souligné M. de Villepin, un des ministres les plus proches de Jacques Chirac. "On ne peut pas aujourd'hui faire l'impasse sur la qualité de l'action gouvernementale. C'est le mandat que nous avons reçu des Françaises et des Français. Pour trois ans", a-t-il poursuivi. "Le petit suspense qu'on voudrait jouer d'ici à novembre", date de l'élection du successeur d'Alain Juppé à la tête du parti chiraquien, "n'aura pas lieu", a insisté M. de Villepin. "L'union sera réalisée parce que c'est l'intérêt de chacun et que personne n'a intérêt à s'amuser à des jeux de divisions. Je crois que cette réalité-là s'impose à tous et que nous en avons tous conscience". "J'ai souvent eu l'occasion d'en parler avec Nicolas Sarkozy, avec Jean-Pierre Raffarin et avec beaucoup d'autres. Je crois que tous le monde a conscience de la nécessité de travailler dans le même sens", a affirmé le ministre de l'Intérieur
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| Posté le 04-08-2004 à 15:24:05
| Jacques Delors reconduit au Conseil de l'emploi et de la cohésion sociale PARIS (AFP), le 04-08-2004 Jacques Delors vient d'être reconduit à la présidence du Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale (CERC), selon un décret signé par Jean-Pierre Raffarin et publié mercredi au Journal officiel. L'ancienne secrétaire générale de la CFDT, Nicole Notat, et l'ancien ministre et actuel président du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées, Xavier Emmanuelli, figurent également parmi les membres nommés ou reconduits au CERC. L'ancien président de la Commission européenne préside le CERC depuis 2000.
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| Posté le 04-08-2004 à 15:24:41
| L'incarcération de Marchiani, un nouveau coup dur pour Pasqua PARIS (AFP), le 03-08-2004 Charles Pasqua, 77 ans, mis en examen dans deux affaires et très affaibli politiquement après sa défaite aux européennes, connaît un nouveau coup dur avec l'incarcération, lundi soir, de son homme de confiance, l'ancien préfet du Var Jean-Charles Marchiani. L'ancien ministre de l'Intérieur et son proche collaborateur, qui n'ont pas été réélus au Parlement de Strasbourg lors des élections européennes de juin, ont perdu leur immunité parlementaire le 19 juillet, s'exposant ainsi à des mesures coercitives. Premier à être rattrapé par le justice, M. Marchiani a été mis en examen par le juge Philippe Courroye sur trois dossiers (concernant la somme de 13 millions d'euros qu'il aurait perçue illégalement) et écroué lundi soir. De son côté, M. Pasqua, co-fondateur avec Philippe de Villiers du parti souverainiste, le Rassemblement pour la France (RPF), pourrait essayer de retrouver une immunité parlementaire lors des élections sénatoriales du 26 septembre. Selon son entourage, il ne fera pas connaître sa décision de se présenter ou non à ce scrutin avant la fin du mois d'août. Mais une réélection au Sénat (où il a siégé, sous les couleurs du RPR, pendant dix-huit ans en tout entre 1977 et 1999) est loin d'être acquise au vu du faible score réalisé par le RPF lors des européennes (environ 1,7 %). Même dans son fief des Hauts-de-Seine, dont il a présidé le Conseil général pendant près de vingt ans (de 1973 à 1976, puis de 1988 à 2004) avant de céder sa place à Nicolas Sarkozy, il n'a obtenu le 13 juin que 5% des voix. M. Pasqua n'apparaît pas dans les trois dossiers qui ont valu à M. Marchiani d'être écroué mais il a été mis en examen en mai 2001 dans deux autres affaires: l'une sur le financement du RPF, l'autre sur un trafic d'armes vers l'Angola. M. Marchiani est également mis en examen sur ce trafic d'armes mais n'a pas été interrogé sur cette affaire pour le juge Courroye. M. Pasqua fait également l'objet, en tant qu'ancien ministre de l'Intérieur (1993-95), d'une enquête à la commission d'instruction de la Cour de justice de la République (CJR). Cette enquête concerne trois dossiers: la délivrance de l'autorisation d'exploitation d'un casino à Annemasse (Haute-Savoie), le versement de commissions par une société d'exportation d'armes qui dépendait du ministère de l'Intérieur, la Sofremi, et des commissions versées en marge du déménagement du siège de GEC-Alsthom Transports en 1994. Charles Pasqua conteste l'ensemble de ces charges. Selon un de ses avocats, Me Léon Lev Forster, il souhaite être rapidement entendu par la justice. Son autre avocat, Me Gilbert Collard a indiqué mardi qu'il n'avait toujours pas reçu de convocation. M. Pasqua ne se sent "aucunement concerné par les affaires" touchant son ancien collaborateur, a affirmé Me Collard. "Je l'ai eu au téléphone ce matin. Il est profondément peiné par l'incarcération de M. Marchiani, dont il rappelle les immenses services qu'il a rendus à la République", selon l'avocat. Mais cet apparent détachement n'a pas empêché le président du RPF d'écrire il y a près de trois semaines à Jacques Chirac pour le saisir "des dysfonctionnements" dont il s'estime victime de la part de l'institution judiciaire. Une façon pour M. Pasqua de rappeler les liens étroits qu'il a entretenu au sein de la famille gaulliste avec le chef de l'Etat avec qui il a co-fondé le RPR en 1976.
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| Posté le 04-08-2004 à 15:25:22
| Terrorisme: arrestations en Angleterre et au Pakistan LONDRES (AFP), le 04-08-2004 Des arrestations en Grande-Bretagne mercredi et des informations du Pakistan sur la préparation d'attaques d'Al-Qaïda sont venues renforcer la menace terroriste, tandis que les Etats-Unis continuent à justifier le relèvement de leur niveau d'alerte. Treize hommes ont été arrêtés à Londres et dans d'autres localités d'Angleterre mardi en vertu de la législation anti-terroriste "sur la base de soupçons d'implication dans la commission, la préparation ou l'instigation d'actes de terrorisme", a affirmé la police britannique. Les suspects, âgés de 20 à 40 ans, étaient interrogés mercredi par la branche antiterroriste de Scotland Yard. Toutefois, ont indiqué des sources policières à la BBC, ces arrestations ne sont "pas directement liées" au vaste coup de filet au Pakistan, où une opération contre des cellules d'Al-Qaïda a permis depuis le 12 juillet l'arrestation d'au moins 18 suspects, dont cinq étrangers, selon les services de sécurité pakistanais. Ce coup de filet a eu lieu au Punjab, la province la plus peuplée du pays, dans l'est, et non pas dans les sanctuaires traditionnels d'Al-Qaïda proches de l'Afghanistan. Outre les arrestations, l'opération a permis selon la même source la saisie d'une grande quantité d'informations: disques informatiques, e-mails, plans détaillés de l'aéroport d'Islamabad, documents et photographies concernant de grandes institutions financières à New York, Washington et Newark (New Jersey). L'une des personnes arrêtées, Naeem Noor Khan, un expert en informatique pakistanais âgé de 26 ans, serait l'un des principaux organisateurs du réseau terroriste, toujours de même source. Egalement connu sous le nom d'Abu Talha, il avait planifié un attentat contre l'aéroport londonien d'Heathrow. Un autre membre présumé d'Al-Qaïda, de nationalité tanzanienne, a avoué aux enquêteurs la préparation d'attentats suicide contre des hauts-responsables pakistanais et des installations sensibles, selon les services de sécurité du pays. Ahmed Khalfan Ghailani, soupçonné d'implication dans les attentats d'août 1998 contre les ambassades des Etats-Unis en Tanzanie et au Kenya, a été arrêté en même temps que deux agents sud-africains d'Al-Qaïda, identifiés comme Abu Bakar et Zubair Ismael. Le ministre pakistanais de l'Intérieur, Faisal Saleh Hayat, a également déclaré qu'un autre important agent d'Al-Qaïda avait été arrêté, sans révéler son identité. Les deux Sud-Africains "préparaient un plan pour mener des attentats terroristes contre les principaux sites touristiques de Johannesburg", a affirmé un responsable des services de sécurité pakistanais. Aux Etats-Unis, le gouvernement a admis mardi que les documents l'ayant conduit à relever dimanche à l'orange (très élevé) le niveau d'alerte terroriste à Washington et New York remontaient à 2000 et 2001, mais il a justifié sa décision par la capacité d'Al-Qaïda à préparer longtemps à l'avance un attentat. Cette décision est intervenue en pleine campagne pour l'élection présidentielle du 2 novembre et certains démocrates se sont interrogés sur l'utilisation à des fins politiques de ces menaces. Mais mardi, le porte-parole de la Maison Blanche a jugé "irresponsable" de suggérer que les éléments ayant amené à déclarer une alerte terroriste aux Etats-Unis n'étaient pas tangibles. Selon les autorités américaines, Al-Qaïda visait les sièges du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) à Washington et l'immeuble de la Bourse de New York. Vendredi, un site internet islamiste a diffusé un communiqué attribué à Al-Qaïda et menaçant de "faire couler le sang partout en Europe" après l'expiration, le 15 juillet, de "la proposition de paix" qu'avait faite Oussama ben Laden aux pays européens
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| Posté le 04-08-2004 à 15:25:54
| La Belgique rend hommage aux 18 victimes de Ghislenghien ATH (Belgique) (AFP), le 04-08-2004 La Belgique rendait hommage mercredi matin aux 18 victimes de l'explosion du 30 juillet d'un gazoduc à Ghislenghien (sud), lors d'une cérémonie chargée d'émotion, dans la ville d'Ath qui a payé le plus lourd tribut à la catastrophe. La cérémonie, à laquelle ont pris part plusieurs milliers de personnes, est un hommage à l'ensemble des victimes même si les funérailles ne concernent que sept victimes: cinq pompiers, un policier, un agent d'Electrabel, qui seront inhumés conjointement. Pour les autres, les familles ont préféré des obsèques à caractère privé. Les cercueils des sept victimes, recouverts des drapeaux de la Belgique et de la ville d'Ath, étaient arrivés dès la matinée, devant la caserne des pompiers d'Ath. Portés par des pompiers, des policiers et des ouvriers d'Electrabel, escortés par la foule dans une marche funèbre, les dépouilles ont été acheminées à l'église Saint Julien d'Ath où une messe a été célébrée. Plusieurs milliers de personnes s'étaient rassemblées devant l'église dans une atmosphère de grand recueillement et un silence impressionnant. Le prince héritier Philippe et le Premier ministre Guy Verhofstadt ainsi que de nombreux membres du gouvernement belge étaient présents à la cérémonie. Le ministre français délégué aux Affaires européennes, Mme Claudie Haigneré, assistait également aux funérailles. Trois Français figurent parmi les 18 victimes de la catastrophe. Dans un discours, le ministre belge de l'Intérieur, Patrick Dewael, a rendu hommage au courage des pompiers: "Etre pompier est une vocation", ils savent que le danger guette souvent, que la mort rôde parfois", a-t-il dit. De très nombreuses délégations de pompiers étaient venues dès la matinée à Ath, en grand uniforme et munis de couronnes mortuaires, pour rendre hommage à leur camarades. Plus de 20 pompiers figurent également parmi les grands blessés de la catastrophe. Les familles des sept victimes ont reçu la décoration de la Croix civique de première classe "pour acte de courage et d'abnégation". Plusieurs blessés de l'explosion étaient également présents sur place. Le corps d'une nouvelle victime avait été découvert mardi dans les décombres de l'entreprise Diamant Boart, portant à 18 morts le bilan de l'explosion qui a fait également plus de 130 blessés, dont de nombreux grièvement brûlés, hospitalisés en Belgique et en France. Cinq jours après la pire catastrophe qu'elle ait connue depuis des années, la Belgique s'interrogeait encore mercredi sur les causes de l'explosion, provoquée par une fuite de gaz naturel dans une canalisation située en pleine zone industrielle à Ghislenghien. Le bourgmestre (maire) d'Ath, Bruno Van Grootenbrulle, a prévenu, dans un discours, que les règles de sécurité, "établies depuis longtemps, doivent être revues". Tout le pays observait mercredi une journée de deuil national en hommage aux victimes de la catastrophe.
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| Posté le 04-08-2004 à 15:26:54
| Abou Ghraib: la soldate Lynndie England devant la justice militaire FORT BRAGG (Etats-Unis) (AFP), le 03-08-2004 La soldate Lynndie England, qui personnifie le scandale de la prison irakienne d'Abou Ghraib avec sa photo tenant en laisse un détenu nu, a comparu mardi devant une chambre d'accusation militaire devant décider si elle sera jugée par une cour martiale. Au cours de l'audience, un enquêteur de l'armée a déclaré que la soldate lui avait affirmé que les photos des sévices avaient été prises "juste pour s'amuser". Ce "n'était rien de sérieux" selon elle, a rapporté l'enquêteur Paul Arthur, qui a interrogé la jeune femme. Cette dernière, âgée de 21 ans et enceinte de sept mois, risque 38 ans d'emprisonnement si elle est reconnue coupable des 19 chefs d'inculpation portés contre elle. En uniforme militaire, Lynndie England n'a manifesté aucune émotion en arrivant dans l'étroite salle d'audience dans le camp militaire de Fort Bragg (Caroline du Nord, sud-est). Elle était entourée de ses avocats, de sa mère Terrie et de plusieurs militaires assurant sa sécurité, a constaté un journaliste de l'AFP. "Non madame", a simplement répondu la jeune femme, petite et menue, lorsque le colonel Denise Arn, qui préside la cour, lui a demandé si elle avait des questions après l'énumération des chefs d'accusation. L'audience préliminaire devrait durer plusieurs jours avec le témoignages d'enquêteurs militaires et de soldats ayant servi dans la même unité de réservistes. Lynndie England est l'un des sept militaires américains inculpés pour sévices contre des prisonniers irakiens à Abou Ghraib, une affaire qui, après avoir éclaté en avril, a scandalisé le monde et ébranlé l'administration du président George W. Bush. La jeune femme apparait sur les photos les plus choquantes diffusées par la presse. L'une d'elles la montre tenant en laisse un prisonnier irakien nu, recroquevillé dans un couloir de la prison d'Abou Ghraib, près de Bagdad. Sur d'autres clichés, elle pointe du doigt, en souriant, les organes sexuels de détenus déshabillés ou pose devant une pyramide de corps. Pour cela, la réserviste est notamment accusée d'association avec d'autres personnes en vue de maltraiter des prisonniers irakiens, agressions contre des détenus en de multiples occasions, actions préjudiciables au bon ordre et à la discipline et discréditant l'armée, et actes indécents. Lynndie England affirme avoir reçu des instructions pour poser sur ces photos et avoir été félicitée pour son comportement par ses supérieurs. Pour sa mère, son seul tort est d'avoir "été au mauvais endroit au mauvais moment". "Tout ce qu'elle a fait, c'est parce que quelqu'un de plus haut placé lui a demandé de le faire", avait-elle assuré en mai. A l'audience, un autre enquêteur militaire, Warren Worth, a mis en avant le manque de discipline de la soldate, qui se déplaçait dans le quartier des prisonniers alors qu'"elle n'avait rien à y faire", son travail étant purement administratif. Issue d'un milieu populaire de Virginie occidentale (est), Lynndie England a travaillé dans une usine de découpe de poulets et a été brièvement mariée avant d'être appelée en Irak. Elle attend un enfant de l'un de ses collègues, Charles Graner, également poursuivi, avant d'être rapatriée à Fort Bragg. Un autre collègue, Jeremy Sivits, a été condamné le 19 mai à un an de prison et renvoyé de l'armée par une cour martiale américaine à Bagdad.
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| Posté le 05-08-2004 à 17:55:07
| Au moins huit disparus dans l'incendie d'un centre équestre en Savoie LESCHERAINES (AFP), le 05-08-2004 Au moins huit personnes, parmi lesquelles sept adolescents âgés de 12 à 15 ans et un adulte, étaient portées disparues jeudi en milieu de journée après un incendie qui a ravagé dans la nuit un centre équestre de Lescheraines (Savoie). Les restes de six corps avaient été retrouvés jeudi en début d'après-midi dans les décombres fumants fouillés par une cinquantaine de pompiers "au râteau fin et au crible", selon l'un d'eux. Selon la préfecture, le bilan s'élevait à neuf personnes portées disparues, sept adolescents et deux adultes. Sur place, le vice-procureur de Chambéry, Caroline Gontran, évoquait pour sa part "sept pensionnaires, dont un majeur de 20 ans, et un adulte" portés disparus. Une monitrice souffrant de brûlures a été hospitalisée dans un service de grands brûlés de Marseille. La responsable du centre, qui était dans un bâtiment voisin, est indemne. En vacances à Combloux (Savoie), le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin est venu dans la matinée "exprimer la solidarité nationale à toutes les personnes touchées par ce drame". Le feu s'est déclaré vers 3H30 dans le centre équestre des Bauges, situé à une quinzaine de kilomètres au sud du lac d'Annecy. Les pompiers ont été alertés par un voisin qui a signalé "un très grand feu", a expliqué le chef des pompiers de Savoie, le lieutenant-colonel Alain Lhuillier. Quand les secours sont arrivés sur place, l'incendie était tellement fort qu'ils n'ont pas pu pénétrer dans le bâtiment en bois où logeaient les adolescents. Le feu a été maîtrisé vers 6H30. Les hommes de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCG) de Rosny-sous-Bois, près de Paris, sont arrivés par hélicoptère en début d'après-midi. Six d'entre eux sont chargés d'identifier les victimes, et les deux autres de déterminer les causes de l'incendie. "Toutes les hypothèses sont ouvertes : travaux récents, orage, cigarette...", a déclaré Caroline Gontran, précisant qu'une information judiciaire allait être ouverte. Parmi les adolescents portés disparus, trois sont originaires des environs et trois de la station des Ménuires (Savoie). Des parents sont venus sur place, où ils ont été pris en charge par la Croix-Rouge et une cellule de soutien psychologique. Ils ont brièvement rencontré en matinée Jean-Pierre Raffarin, qui a annoncé "une enquête judiciaire et administrative pour préciser rapidement les circonstances de cet horrible accident". Le président de la République Jacques Chirac a pour sa part affirmé, dans un communiqué, que cet incendie est un "drame qui endeuille la France entière". Faisant part de sa "grande émotion" et de sa "profonde tristesse", il a demandé "que les causes de ce drame soient déterminées dès que possible". Le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin a également "exprimé sa profonde sympathie à l'égard des familles endeuillées par la perte brutale de leurs enfants". Le centre est agréé pour accueillir un maximum de 12 enfants du lundi au vendredi. Les chevaux du centre, qui étaient dans un pré, n'ont pas souffert de l'incendie.
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| Posté le 05-08-2004 à 17:55:41
| Rachat de Tati par Fabio Lucci, 667 emplois sauvegardés PARIS (AFP), le 05-08-2004 Le tribunal de commerce de Paris a annoncé jeudi avoir retenu l'offre du groupe Vetura (enseigne Fabio Lucci), pour la reprise du groupe de vêtement à bas prix Tati, pour un montant de 14,5 millions d'euros. L'offre de la chaîne de hard discount Vetura, détenue par Lucien Urano à parité avec le chausseur Eram, prévoit de garder 667 des 997 salariés du groupe Tati, et 23 magasins sur 29, excluant notamment ceux de Strasbourg, Bordeaux, Creil, Paris Réaumur et Saint-Denis. Le magasin de l'Opéra, à Paris, avait été cédé plus tôt par Tati. "Exceptionnellement, le tribunal a ordonné la poursuite de l'activité des 5 magasins qui ne sont pas repris par Fabio Lucci", a déclaré à l'issue de l'audience Me Bertrand Biette, un des trois avocats du groupe Tati. Les salariés de ces cinq magasins obtiennent un sursis de deux mois, le temps d'épuiser les stocks. "Aujourd'hui, nous avons deux mois pour poursuivre cette activité et essayer de céder ces magasins-là à d'autres repreneurs", a précisé l'avocat. A l'issue de l'audience, Lucien Urano, président de Fabio Lucci, s'est déclaré "très satisfait" de cette décision. "C'est pour moi la consécration de très longues années de travail. Je suis très fier de reprendre une enseigne aussi emblématique que Tati. Dès demain, nous nous mettrons au travail pour que les difficultés de Tati soient vite oubliées", a-t-il ajouté. Evoquant la question sociale, M. Urano a précisé qu'il "était préférable d'essayer de sauvegarder 700 emplois et d'en créer demain". Il a annoncé qu'il tiendrait une conférence de presse lundi 9 août à 14h30. Fin août 2003, le groupe Tati, confronté à la concurrence de plus en plus vive des chaînes de hard discount, qui ouvrent des magasins par centaines depuis dix ans, avait dû se résoudre à déposer le bilan. Il avait été placé quelques jours plus tard en redressement judiciaire. L'enseigne populaire regroupe 29 magasins Tati en France métropolitaine, dont six à Paris, après la fermeture de deux sites historiques (place de la République et rue de Rennes), une dizaine dans les DOM-TOM et à l'étranger, ainsi que des enseignes en partenariat (Tati Or, Tati Bonbons, Tati Optic et Tati Vacances).
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| Posté le 05-08-2004 à 17:56:14
| La retraite maintenue à 65 ans pour les dirigeants des entreprises publiques PARIS (AFP), le 05-08-2004 Le Conseil constitutionnel a censuré l'article de la loi réformant le statut d'EDF et GDF, qui supprimait la limite d'âge des dirigeants des établissements publics, aujourd'hui fixée à 65 ans. Le Conseil constitutionnel, qui avait été saisi par plus de 60 députés et plus de 60 sénateurs, a en revanche validé le reste du texte, à l'exception de deux dispositions relatives au Conseil supérieur de l'énergie. Les sages ont jugé que l'article 47 sur la limite d'âge, qui "résultait d'un amendement adopté au Sénat en première lecture, était dépourvu de tout lien avec le projet dont était issue la loi déférée". Un amendement au projet de loi de réforme du statut d'EDF-GDF avait annulé la limite d'âge de 65 ans pour les présidents des entreprises publiques. Cette mesure avait été interprétée par la presse et l'opposition comme une volonté du gouvernement de remplacer l'actuel président d'EDF, François Roussely, par l'ancien ministre de l'économie et des finances Francis Mer. Le groupe socialiste au Sénat avait appuyé son recours sur le préambule de la Constitution de 1946 qui dispose que "tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité". Le conseil "a rejeté, pour l'essentiel, l'argumentation qui lui était présentée". Il a en effet jugé qu'"en maintenant aux sociétés nouvellement créées les missions de service public antérieurement dévolues aux personnes morales de droit public EDF et GDF, le législateur a confirmé leur qualité de services publics nationaux". Il a aussi "garanti la participation majoritaire de l'Etat (...) dans le capital de ces sociétés". Par ailleurs, le réseau public de transport d'électricité "est confié à un seul gestionnaire dont le capital appartient en totalité au service public". Concernant les dispositions relatives au Conseil supérieur de l'énergie, il a jugé que celles-ci, "introduites par la Commission Mixte Paritaire", étaient "étrangères aux dispositions restant en discussion à ce stade de la procédure législative".
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| Posté le 05-08-2004 à 17:57:05
| Virgin Atlantic commande à Airbus 26 appareils LONDRES (AFP), le 05-08-2004 La compagnie aérienne Virgin Atlantic va commander 13 A340-600 et 13 en option, soit 26 appareils au total, au constructeur aéronautique européen Airbus, a annoncé jeudi son président, Richard Branson, lors d'une interview à la chaîne américaine CNBC. Cette commande, dont le montant avoisinerait les 5,5 milliards de dollars, a pour objectif de doubler la flotte de la compagnie d'ici les cinq prochaines années, a-t-il ajouté. Un porte-parole de la compagnie a précisé que les 13 appareils faisant l'objet d'une commande ferme seraient livrés entre 2006 et 2008 et que l'option d'achat pour les 13 autres serait exercée après 2009. Virgin Atlantic espère, via cette extension de sa flotte, porter ses ventes annuelles à environ 3 milliards de livres d'ici cinq ans, contre 1,4 milliard actuellement, si les conditions de marché sont favorables, a ajouté le porte-parole. Virgin Atlantic entend notamment faire davantage concurrence à British Airways sur ses destinations internationales, en lançant de nouvelles lignes vers le Proche Orient et l'Amérique du Sud, a indiqué Richard Branson. Virgin Atlantic a choisi Airbus aux dépens de l'avionneur américain Boeing, en lice avec son Boeing 777. "D'un point de vue financier, nous avons senti que faire affaire avec Airbus serait mieux pour nous et la préférence des passagers a joué également", a déclaré Richard Branson. La commande doit être annoncée officiellement par Virgin Atlantic lors d'une conférence de presse dans la matinée. Virgin Atlantic est détenue à 49% par Singapour Airlines. Le patron de Virgin a par ailleurs confirmé que la compagnie projetait de mettre en service six A380, le nouveau gros porteur de la compagnie, d'ici trois ans.
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| Posté le 05-08-2004 à 17:57:39
| La BCE opte pour le statu quo sur fond de nouvelle flambée du pétrole FRANCFORT (AFP), le 05-08-2004 La Banque centrale européenne a laissé jeudi son taux d'intérêt directeur inchangé à 2% à l'issue de sa réunion mensuelle de politique monétaire, sur fond de nouvelle flambée des prix du pétrole. Ce taux n'a plus été modifié depuis juin 2003. Les deux taux plancher et plafond qui l'encadrent, le taux de facilité de dépôt et celui de prêt marginal, restent eux aussi respectivement à 1% et 3%, a annoncé l'un de ses porte-parole. En raison de la pause estivale observée par l'institut, le président de la BCE Jean-Claude Trichet ne donnera exceptionnellement pas de conférence de presse jeudi après-midi pour expliquer ce statu quo très largement anticipé. La majorité des économistes s'attendent à ce que la BCE patiente encore un peu, vraisemblablement jusqu'à l'année prochaine, avant d'imiter ses homologues américaine, britannique ou encore australienne, qui sont déjà entrées dans un cycle de resserrement monétaire. La banque d'Angleterre a ainsi encore relevé jeudi son taux directeur, pour la cinquième fois depuis novembre, de 25 points de base à 4,75%. La nouvelle flambée des prix du pétrole devrait cependant inciter la BCE, qui a entrepris de durcir peu à peu son discours sur l'inflation, à redoubler de vigilance. L'institut a déjà mis en garde à plusieurs reprise contre l'émergence d'une spirale prix-salaires, qui verrait le niveau élevé des prix de l'énergie se transmettre au reste de l'économie via des revalorisations salariales plus importantes que prévu. Mais si ces effets dits "de second tour" ne se matérialisent pas, la banque devrait maintenir le statu quo pour préserver une reprise qui commence tout juste à accélérer en zone euro, comme le Fonds monétaire international vient de le recommander. "La politique monétaire devrait continuer à soutenir la reprise de la demande intérieure", juge le FMI dans son rapport annuel sur la zone euro.
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| Posté le 05-08-2004 à 17:58:18
| La Banque d'Angleterre porte ses taux à 4,75% pour éviter une surchauffe LONDRES (AFP), le 05-08-2004 La Banque d'Angleterre (BoE) a augmenté jeudi son loyer de l'argent pour la cinquième fois depuis novembre dernier, portant son taux d'intérêt principal à 4,75%, afin d'éviter une surchauffe de l'économie britannique. Le comité de politique monétaire de la BoE a, comme l'avaient anticipé le économistes, repris son cycle de relèvement des taux d'intérêt après la pause observée en juillet. La BoE qui avait déjà augmenté ses taux d'intérêt de 25 points de base à chacune de ses réunions en novembre, février, mai et juin derniers, est restée fidèle jeudi à son approche progressive pour tenter de réduire en douceur la propension des Britanniques à s'endetter. L'institut monétaire britannique a certes justifié sa décision en invoquant l'augmentation des pressions inflationnistes en raison de "l'accélération continuelle de la croissance alors que la demande est déjà très forte". Mais les observateurs ne s'y trompent pas: ce sont bien l'endettement des ménages britanniques et l'évolution du marché de l'immobilier qui ont dominé la réflexion des neuf membres du comité de politique monétaire. "Il est probable que le compte rendu de cette réunion (qui sera publié le 18 août) suggère que la BoE devrait encore relever ses taux d'intérêt en septembre à moins d'un net ralentissement des prix de l'immobilier et d'une modération de l'endettement des ménages", a estimé Howard Archer, économiste au groupe Global Insight. Une analyse partagée par Audrey Childe-Freeman, économiste à la Banque canadienne impériale de commerce (CIBC), qui a souligné que "cette hausse des taux d'intérêt ne devrait pas être la dernière de l'année". La Banque d'Angleterre a relevé dans son communiqué que l'"on commence à decéler quelques signes de ralentissement des prix de l'immobiler". Selon les derniers chiffres de la banque Halifax, les prix de l'immobilier en Grande-Bretagne ont augmenté en juillet de 22,1% en glissement annuel, contre 21,5% le mois précédent mais la progression mensuelle (+1,3% en juillet par rapport à juin) montre des signes d'essoufflement. Or l'immobilier est capital dans l'économie britannique, puisque les ménages britanniques empruntent pour consommer et apportent aux banques et organismes de crédit leurs biens immobiliers comme garantie de leur solvabilité. Par ailleurs, la BoE a reconnu que "la croissance (de la consommation des ménages) donne des signes de modération", un constat alarmiste puisqu'il pourrait confirmer que l'endettement record des Britanniques commence à avoir un impact sur la croissance. Depuis la publication la semaine dernière des chiffres sur l'endettement des ménages, les observateurs redoutent que le surendettement des Britanniques commence à peser sur la croissance de l'économie. L'endettement des ménages britanniques a dépassé en juin pour la première fois le chiffre symbolique de 1.000 milliards de livres sterling: la BoE tente de réduire le recours à l'emprunt et l'endettement en renchérissant à petites doses le coût du crédit. Et les économistes sont unanimes à reconnaître que la BoE ne devrait pas en rester là: pour que l'économie britannique retrouve un semblant d'équilibre avec des taux d'intérêt à un niveau "neutre", estiment-ils, le loyer d'argent devrait progresser jusqu'à 5,5%, voire 5,75% d'ici un an.
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| Posté le 05-08-2004 à 17:59:23
| Noël Mamère réclame une commission d'enquête parlementaire sur les OGM CANARI (AFP), le 05-08-2004 Le député-maire (Verts) de Bègles Noël Mamère a réclamé jeudi une "commission d'enquête parlementaire sur l'impact des OGM sur l'environnement, l'agriculture et la santé", à la sortie de la gendarmerie du village de Canari, en Haute-Corse, où il était convoqué pour les opérations de fauchage du 25 juillet à Menville (Haute-Garonne). "Puisque des tribunaux donnent raison à des maires qui veulent appliquer le principe de précaution sur leurs communes, je m'adresse à l'ensemble de mes collègues députés pour proposer que l'Assemblée nationale mette en place une commission d'enquête parlementaire sur l'impact éventuel des OGM sur l'agriculture, sur l'environnement et sur la santé", a-t-il déclaré à la presse après avoir passé 35 minutes dans les locaux de la gendarmerie. "Je m'adresse bien sûr d'abord à mes collègues de toute la gauche mais aussi à mes collègues de droite qui se posent des questions sur cette nécessité à laquelle on voudrait nous faire croire de soumettre l'ensemble de l'agriculture mondiale aux organismes génétiquement modifiés (OGM)", a ajouté M. Mamère. Il a par ailleurs indiqué qu'il était convoqué, comme Gérard Onesta et José Bové, le 16 septembre à 14h00 devant la 3e chambre du tribunal correctionnel de Toulouse pour répondre de l'opération de fauchage de Menville "dans le cadre d'une procédure de flagrant délit".
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| Posté le 05-08-2004 à 17:59:54
| Présidence EDF: Matignon prendra une nouvelle initiative sur la limite d'âge PARIS (AFP), le 05-08-2004 Jean-Pierre Raffarin s'est félicité jeudi de la validation par le Conseil constitutionnel de la loi réformant le statut d'EDF et GDF et a annoncé une "initiative" pour faire adopter la mesure censurée qui supprimait la limite d'âge des dirigeants des établissements publics. "Le gouvernement prend acte de la décision du Conseil constitutionnel d'invalider" cette disposition, déclare le Premier ministre dans un communiqué. "La décision, qui ne remet pas en cause le bien fondé de la mesure envisagée, repose uniquement sur un motif touchant à la procédure", ajoute-t-il. Le gouvernement "prendra une initiative en vue de l'adoption de cette réforme qui a pour objet d'harmoniser sur ce point les règles applicables aux entreprises publiques et aux sociétés privées", selon le communiqué. La forme que prendra cette initiative n'a pas encore été arrêtée, a-t-on par ailleurs indiqué à Matignon. Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi l'article de la loi réformant le statut d'EDF et GDF, qui supprimait la limite d'âge des dirigeants des établissements publics. Les sages l'ont jugé "dépourvu de tout lien avec le projet dont était issue la loi déférée". Cette disposition avait été interprété par la presse et l'opposition comme une volonté du gouvernement de remplacer l'actuel président d'EDF, François Roussely, par l'ancien ministre de l'Economie, Francis Mer. Le Conseil constitutionnel, qui avait été saisi par les parlementaires socialistes, a en revanche validé le reste du texte, à l'exception de deux dispositions relatives au Conseil supérieur de l'énergie. Cette loi, commente encore le communiqué de Matignon, "renforce la qualité du service public à laquelle les Français sont attachés. Elle transforme les établissement publics EDF et Gaz de France en sociétés anonymes. Ces deux grandes entreprises, qui resteront publiques, disposeront ainsi du cadre juridique et des moyens financiers pour lutter à armes égales avec leurs concurrents et pour mettre en oeuvre une stratégie ambitieuse de développement en Europe".
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 05-08-2004 à 18:00:25
| Six personnalités du PS critiquent le "oui" à la Constitution européenne PARIS (AFP), le 05-08-2004 Six personnalités du Parti socialiste, dont l'ancien rapporteur général du budget Didier Migaud et l'ex-ministre Paul Quilès, critiquent les appels au "oui" au projet de constitution européenne, dans une tribune publiée par Le Monde daté de vendredi. "Doit-on voter +oui+ coûte que coûte, au seul motif que l'essentiel est d'avancer?", demandent notamment les signataires, qui comprennent les députés de l'Essonne Manuel Valls et de l'Aisne Jean-Pierre Balligand, et les députés européens Marie-Noëlle Lienemann et André Laignel. "D'ici à la fin 2009, date d'entrée en vigueur prévue de la Constitution, nous avons parfaitement le temps d'améliorer le projet adopté à Bruxelles", estiment-ils. La règle d'unanimité requise pour toute décision en matière fiscale, "ainsi que les modalités de prise de décision à la majorité qualifiée finalement retenues, constituent un recul de l'esprit communautaire inacceptable", selon les auteurs de cette tribune. "Cette exigence va affaiblir et paralyser l'union", ajoutent-ils, car elle est "rédhibitoire pour qui voudrait lutter contre le dumping social ou orienter le budget européen vers plus de croissance et de solidarité". Ils proposent de "revenir aux deux premières parties du texte rédigé par la Convention pour l'avenir de l'Europe, qui sont beaucoup plus proches de l'esprit communautaire", et de soumettre ensuite le nouveau texte "à une assemblée constituante, et non aux seuls chefs d'Etat". Pour eux, il faut enfin "soumettre la ratification à un référendum européen organisé simultanément dans chaque pays de l'Union". Plusieurs autres personnalités de gauche, dont les anciens ministres Elisabeth Guigou et Bernard Kouchner, viennent de leur côté de constituer un "Comité de la gauche pour le oui" à la Constitution européenne qui sera soumise à un référendum en France à l'automne 2005.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 05-08-2004 à 18:00:56
| Irak: affrontements dans trois villes entre les miliciens de Sadr et la coalition BAGDAD (AFP), le 05-08-2004 Des affrontements ont eu lieu jeudi entre les miliciens du leader radical chiite Moqtada Sadr et les forces de la coalition dans trois villes d'Irak, Najaf, Bassorah et Bagdad, et neuf personnes ont été tuées dans un attentat suicide devant un poste de police au sud de Bagdad. Dans le dossier des otages étrangers, un Jordanien détenu en Irak a été libéré par ses ravisseurs, selon sa famille, mais deux Turcs ont été enlevés, d'après l'agence de presse turque Anatolie. Des combats opposant les forces américaines et la police irakienne à des miliciens de Moqtada Sadr ont éclaté jeudi matin à Najaf, ville sainte chiite située à 130 kilomètres au sud de Bagdad. Un médecin à l'hôpital général de Najaf a fourni un bilan de quatre morts et 19 blessés. A Bagdad, le ministère de la santé a annoncé que des roquettes s'étaient abattues sur cet hôpital, tuant un médecin et blessant quatre employés. Un soldat américain a été tué et cinq autres blessés lorsque leur convoi a été atteint par des roquettes près de Najaf, a annoncé l'armée américaine. Ce décès porte à 681 le nombre des militaires américains tués en Irak depuis l'invasion du pays en mars 2003, selon un décompte établi à partir des chiffres du Pentagone. Les combats de Najaf, qui se poursuivaient dans l'après-midi, ont fait rage dans le centre et dans le cimetière, bastion des miliciens chiites. Des tirs d'armes lourdes retentissaient dans la ville sainte, dont les rues étaient désertes. Des hélicoptères de combat américains sont entrés en action. A Bagdad, l'armée américaine a annoncé qu'un hélicoptère UH-1 des Marines avait été abattu dans le secteur de Najaf. "Les membres d'équipage sont vivants, mais on ignore si leurs blessures sont graves", a déclaré un porte-parole de l'armée. Des miliciens de Moqtada Sadr ont accusé les forces américaines et la police d'avoir endommagé l'un des trois minarets du mausolée de l'imam Ali, lieu saint du chiisme. A Bassorah, principale ville du sud de l'Irak, à 550 kilomètres de Bagdad, les partisans de Moqtada Sadr ont annoncé qu'ils déclenchaient "le jihad et la guerre" contre les forces britanniques qui contrôlent la ville afin de protester contre l'arrestation de quatre d'entre eux. Dans l'après-midi, des accrochages entre Britanniques et miliciens ont éclaté sur le pont Al-Garma, dans le nord de Bassorah, et trois miliciens ont été tués et trois autres blessés, a déclaré le représentant de Moqtada Sadr à Bassorah, Saad al-Basri. Des troupes britanniques ont encerclé le principal bureau du mouvement de Moqtada Sadr dans le centre de Bassorah, et des miliciens ont tiré quelques rafales en leur direction. Les forces britanniques ont pris position en force dans la ville avec des chars et des véhicules blindés. A Bagdad, le quartier populaire chiite de Sadr City a aussi été jeudi le théâtre d'accrochages entre des soldats américains et des miliciens de Moqtada Sadr, et un civil irakien a été tué et deux autres blessés, selon un médecin de l'hôpital Al-Chouader. A Mahawil, à 75 kilomètres au sud de Bagdad, un attentat à la voiture piégée contre un commissariat a fait neuf morts - cinq policiers et quatre assaillants - et 23 blessés, selon des sources policière et hospitalière. L'explosion a totalement détruit un poste de contrôle à l'entrée du commissariat, trois voitures de police et neuf véhicules civils. L'armée américaine a annoncé jeudi que les combats de la veille entre police irakienne et rebelles à Mossoul, dans le nord de l'Irak, avaient fait 22 morts. Au lendemain de la libération mercredi de six otages étrangers, dont quatre Jordaniens et deux Turcs, l'agence turque Anatolie a annoncé que selon leur employeur, deux autres camionneurs turcs avaient été enlevés par des hommes en armes non identifiés. L'information n'a été confirmée immédiatement ni par l'ambassade de Turquie à Bagdad, ni par le ministère turc des affaires étrangères. En revanche, un commerçant jordanien pris en otage en Irak le 28 juillet, Adel Obeidallah, a été libéré par ses ravisseurs contre une rançon de 100.000 dollars et a quitté Bagdad en avion pour se rendre à Amman, selon son frère. Par ailleurs, selon Anatolie, un camionneur turc a été tué dans une attaque dans le nord de l'Irak, ce qui porterait à sept le nombre des chauffeurs turcs tués dans le pays. Dans un texte adopté mercredi, les 31 pays membres de la coalition dirigée par les Etats-Unis se sont engagés à rester fermes face aux prises d'otages et à refuser toute négociation avec les ravisseurs d'étrangers.
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