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| Posté le 07-08-2004 à 16:45:35
| Deux morts, quatre blessés dans une explosion à Karachi KARACHI (AFP), le 07-08-2004 Deux personnes ont été tuées et quatre autres blessées dans l'explosion samedi d'une bombe à Karachi, la plus grande ville du Pakistan, a annoncé la police. L'explosion s'est produite devant le magasin d'un concessionnaire automobile. "Deux employés du concessionnaire ont été tués et quatre autres ont été blessés", a déclaré un responsable de la police. "Les premières investigations suggèrent que l'incident résulte d'une rivalité commerciale. Nous ne pensons pas qu'il s'agisse d'un acte terroriste", a-t-il dit. Des véhicules et trois magasins ont été endommagés. Karachi, 14 millions d'habitants, grand port du sud du Pakistan, a été ces derniers mois le théâtre d'attentats à la bombe dont des attaques de commandos suicide contre des mosquées en mai dernier qui ont fait 48 morts et plus de 150 blessés. La ville a connu fin mai les pires violences depuis vingt ans entre musulmans chiites et sunnites. Elle a aussi été le théâtre d'attentats anti-occidentaux.
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| Posté le 08-08-2004 à 15:13:48
| Quatre adolescents tués dans l'incendie d'une cave d'immeuble à Saint-Brieuc SAINT-BRIEUC (AFP), le 08-08-2004 Quatre adolescents sont morts dans la nuit de samedi à dimanche dans l'incendie d'une cave d'immeuble de Saint-Brieuc, probablement intoxiqués par les fumées, a-t-on appris dimanche auprès de la préfecture et des pompiers. Le feu a pris vers 22h30, dans la cave d'un immeuble de six étages de la rue Camille Desmoulins, dans le quartier résidentiel Lafayette à Saint-Brieuc. Rapidement arrivés sur les lieux, les pompiers ont d'abord cru à une affaire de routine. "Les pompiers pensaient intervenir pour un petit sinistre, maîtrisé en un quart d'heure, et ils ont fait une macabre découverte", a expliqué le sous-préfet de Lannion, Alain Rousseau. Quatre corps carbonisés gisaient parmi les restes de l'incendie. "On sait, par le témoignage des voisins que quatre adolescents avaient l'habitude de se retrouver dans cette cave", a précisé le sous-préfet. Un matelas en mousse et un réchaud à gaz meublaient ce local poubelle transformé en salle de détente. "Il semble que tout se soit passé très vite, car trois des corps ont été retrouvés assis, comme s'ils n'avaient pas eu le temps de réagir", a ajouté M. Rousseau. La fumée, qui s'est propagée dans tout l'immeuble, a également intoxiqué deux résidentes, qui ont été hospitalisées. Les causes du sinistre restaient indéterminées à la mi-journée. Bastien Diacono, substitut du procureur de la République chargé de l'enquête, est venu inspecter les lieux dans la matinée. Il devait tenir une conférence de presse en fin d'après-midi. Les corps des quatre victimes ont été transportés à l'hôpital de Saint-Brieuc, où leurs familles tentaient de les identifier à la mi-journée. "C'est une épreuve difficile pour elles, car les corps ne sont pas reconnaissables", a poursuivi M. Rousseau. Une cellule d'aide psychologique a été mise en place pour soutenir les proches des défunts. Les alentours des lieux du drame étaient très calmes dimanche matin, peu de monde se pressant autour de la petite résidence où l'incendie s'est déclaré. Aucune trace du sinistre n'était visible de l'extérieur de l'immeuble, à part un petit dépôt noir sur le mur autour de la lucarne de la cave, à l'arrière du bâtiment. Des employés de la ville de Saint-Brieuc travaillaient en début d'après-midi au nettoyage des lieux.
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| Posté le 08-08-2004 à 15:14:49
| Maltraitance à Drancy : les parents mis en examen et placés en détention BOBIGNY (AFP), le 08-08-2004 Les deux parents des cinq enfants de Drancy (Seine-Saint-Denis) victimes de mauvais traitements ont été mis samedi soir en examen pour "violences habituelles sur mineurs de moins de quinze ans" et placés en détention par le tribunal de Bobigny, a-t-on appris de source judiciaire. A l'égard du plus jeune des enfants, âgé de 13 mois, qui présente, selon cette source "des séquelles définitives sur le plan neurologique", le chef de mise en examen, plus lourd, de "violences habituelles sur mineur de moins de quinze ans ayant entraîné une infirmité permanente", a été retenu. La jeune victime subira ultérieurement des examens médicaux plus approfondis. Le père, agent de sécurité de 34 ans, maître-chien, et sa femme de 30 ans, soupçonnés de mauvais traitements sur leurs cinq enfants en bas âge, trouvés nus et sous-alimentés jeudi au milieu d'immondices dans leur appartement de Drancy, avaient été arrêtés vendredi et placés en garde à vue. La famille vivait dans un appartement "dans un état de saleté catastrophique" avec des enfants âgés de 13 mois à sept ans et un chien Malinois, avait précisé une source policière. "Les deux adultes ne présentent pas extérieurement un état curieux, a souligné la source judiciaire, mais cette décision a été motivée par les conclusions du médecin qui a examiné le plus jeune des enfants. Il ressort que celui-ci présente des séquelles définitives sur le plan neurologique". Le père a été placé à la maison d'arrêt de Villepinte et sa femme à Fleury-Mérogis. Les cinq enfants ont été placés à l'aide sociale à l'enfance (ASE). Les deux plus jeunes ayant d'abord été pris en charge à l'hôpital Jean Verdier de Bondy "dans un état de dénutrition très importante". "L'état des enfants traduit bien un trouble à l'ordre public et justifie les décisions prises", a martelé le parquet. Ce couple encourt dix à vingt ans de réclusion criminelle "si une infirmité permanente est décelée, notamment chez le plus petit", avait précisé vendredi une source judiciaire.
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| Posté le 08-08-2004 à 15:15:33
| Drame du centre équestre de Lescheraines: une semaine capitale LESCHERAINES (AFP), le 08-08-2004 Enquêteurs et experts entament lundi une semaine capitale pour établir les circonstances de l'incendie du centre équestre de Lescheraines alors que les familles des victimes, qui ont porté plainte contre X, rencontrent lundi magistrat, gendarmes et médecins. "Aucun élément ne vient étayer jusqu'à présent une piste criminelle, nous sommes donc en présence d'un incendie dont l'origine est purement accidentelle ou provient d'une imprudence", a indiqué la procureure, Caroline Gontran. Depuis le drame du 5 août, les gendarmes travaillent dans le cadre de l'enquête de flagrance ouverte pour "homicides involontaires". Une information judiciaire sera ouverte mardi ou mercredi, selon la magistrate. Dans le cadre de l'enquête administrative, demandée par le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, les premiers inspecteurs sont attendus lundi en Savoie. Ils devront examiner si le centre équestre des Bauges, qui a l'agrément du ministère de la Jeunesse et des Sports pour l'activité sportive, avait respecté les procédures et les normes de sécurité exigées pour héberger des stagiaires. Le rapport des huit experts de l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale), repartis samedi soir, sera rendu dans quelques jours. Selon une source proche de l'enquête, ils ont recueilli dans un pré jouxtant les bâtiments "des morceaux de métal fondus qui pourraient provenir d'une bouteille de gaz qui aurait explosé", mais cette explosion produite longtemps après le début de l'incendie, serait la conséquence du feu et non sa cause. Les familles de 7 des 8 victimes ont porté plainte contre X. Une famille a fait savoir qu'elle prendrait sa décision ultérieurement. La rescapée admise dans un service des grands brûlés de Marseille est une jeune femme de 22 ans, Catherine Pacé, qui suivait un stage pour devenir monitrice d'équitation, ont précisé dimanche les gendarmes. Elle avait jusqu'alors été présentée comme une monitrice. Cette cavalière confirmée se trouvait dans le dortoir avec les autres stagiaires, lorsque l'incendie, a éclaté. Elle leur a crié: "prenez une couverture et suivez moi". Elle a réussi a descendre d'un étage et à s'échapper de la fournaise en passant par la porte d'entrée. Son témoignage est capital pour tenter de comprendre les raisons du feu et sa fulgurance. On connaît mieux la configuration du bâtiment construit sur un terrain en pente. Au niveau inférieur se trouve la sellerie où l'on pénètre de plein pied à l'arrière et qui correspond à une cave pour le devant de la maison. Des bouteilles de gaz étaient stockées dans ce lieu et n'ont pas explosé. Au dessus, se trouvaient les pièces d'habitation avec la salle à manger, la cuisine ou il y avait une cuisinière avec une bouteille de gaz, les WC et douches, et la porte d'entrée. C'est par cette porte que Catherine Pacé est sortie et a échappé à la mort, a précisé dimanche un gendarme. Au dessus, était installé le dortoir et comme dans beaucoup de fermes, il y avait de la paille ou du foin au grenier. A Lescheraines, une messe a été célébrée dimanche en l'église du village de 650 habitants. Le curé a égréné les prénoms des huit victimes dont les portraits, éclairés par huit bougies, sont installés depuis samedi sur l'autel. La mairie a pris un arrêté de péril et fait placer un balisage pour éviter un afflux de curieux, près du centre équestre.
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| Posté le 08-08-2004 à 15:20:48
| Debré: l'UMP "ne peut prôner une politique différente" de celle du gouvernement PARIS (AFP), le 07-08-2004 Jean-Louis Debré, président de l'Assemblée nationale, rappelle "modestement" à tous ceux qui seraient candidats à la présidence de l'UMP, y compris Nicolas Sarkozy, que l'UMP "ne peut prôner une politique différente" de celle du gouvernement, dans le Journal de Dimanche du 8 août. "Comme tout militant de l'UMP, Nicolas Sarkozy peut prétendre à la présidence de ce mouvement. Mais à lui comme aux autres éventuels candidats, je voudrais simplement et modestement rappeler que la principale formation de la majorité ne peut prôner une politique différente de celle conduite par le gouvernement. Sinon, nous courons vers une crise gouvernementale", affirme M. Debré. Une telle crise "conduira à une instabilité ministérielle et engendrera ce qu'on a jadis appelé +le régime des partis+. Cela entraînera une paralysie de l'Etat, l'impossibilité de réformer notre pays et, par conséquent, sera le prélude à de sévères défaites électorales", pronostique-t-il. Par ailleurs, selon M. Debré, "il est encore trop tôt pour dire si la capacité de rassemblement de l'UMP est un succès ou un échec. Rassembler les Français autour de grandes ambitions demande beaucoup de temps. Ce dont je suis sûr, c'est que (...) nos concitoyens en ont assez des petits calculs ou des ambitions personnelles". "Ils veulent que les hommes politiques fassent preuve d'un esprit de tolérance, d'ouverture et de rassemblement. La vocation de l'UMP est là: être la formation moderne capable de comprendre les aspirations de nos concitoyens", a-t-il soutenu.
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| Posté le 08-08-2004 à 15:21:27
| Irak: Allaoui réclame à Najaf le départ des miliciens, combats à Bagdad NAJAF (Irak) (AFP), le 08-08-2004 Le Premier ministre irakien Iyad Allaoui s'est rendu dimanche à Najaf, théâtre de violents combats depuis trois jours, pour réclamer le départ de la ville sainte des miliciens de Moqtada Sadr, alors que des accrochages meurtriers se déroulaient dans le quartier chiite de Bagdad. A Bagdad, notamment dans le quartier chiite de Sadr City, au moins 22 personnes ont été tuées et 166 autres blessées au cours des dernières 24 heures, a indiqué dimanche le ministère de la Santé, sans préciser les circonstances de ces morts. Accompagné de ses ministres de l'Intérieur et de la Défense, ainsi que de son conseiller pour la sécurité, M. Allaoui est arrivé dimanche matin à Najaf pour "discuter de la situation avec le gouverneur". "Les hors-la-loi doivent déposer leurs armes et quitter les lieux saints de la ville, y compris le mausolée de l'imam Ali", a-t-il dit au lendemain de l'expiration d'un ultimatum lancé aux miliciens pour qu'ils quittent la ville. La visite de M. Allaoui intervient au lendemain de la promulgation par son gouvernement intérimaire d'une amnistie limitée aux insurgés n'ayant pas commis de meurtres et d'une invitation lancée au chef radical chiite Moqtada Sadr pour qu'il participe aux élections générales de janvier 2005. M. Sadr se trouve actuellement à Najaf, selon la police irakienne. S'adressant au Premier ministre, le gouverneur de la région de Najaf, Adnane Al-Zorfi, a déclaré qu'il ne fallait "en aucun cas négocier" une nouvelle trêve avec les miliciens. La situation restait tendue dimanche matin à Najaf alors que les miliciens de M. Sadr sont toujours retranchés dans le centre-ville, prêts à reprendre les combats avec les forces irakiennes, appuyées par les soldats américains. Depuis le début des combats jeudi, l'hôpital général de Najaf a reçu 21 morts, mais le bilan pourrait être beaucoup plus lourd en raison de la quasi impossibilité pour les secours de se rendre dans la zone des combats. A Bagdad, un hélicoptère américain a dû atterrir d'urgence dimanche près de Sadr City, où de violents affrontements opposent depuis jeudi les miliciens chiites aux soldats américains. "Un hélicoptère OH-58 Delta a dû par précaution atterrir au nord-ouest de Sadr City et les deux pilotes sont hors de danger", a déclaré à la presse le général Peter Chiarelli, assurant que l'hélicoptère n'avait essuyé aucun tir mais qu'un problème technique était à l'origine de cet atterrissage forcé. Un porte-parole de M. Sadr a affirmé à l'AFP que les miliciens avaient attaqué des soldats américains qui cherchaient à pénétrer dans Sadr City, sans faire mention de victimes. Il n'était pas possible dans l'immédiat d'obtenir confirmation de cette attaque auprès de l'armée américaine. Dans la nuit de samedi à dimanche, une vingtaine d'obus de mortier ont touché Bagdad sans faire de dégâts ni de victimes, selon l'armée américaine. A Kirkouk (nord), un enfant de 7 ans a été tué et trois autres ont été blessés par l'explosion d'une engin piégé au bord d'une route, a déclaré le colonel Sirkat Qadir de la police locale. Un homme d'affaires kurde a été retrouvé mort, victime d'une attaque à l'arme blanche, dans un quartier majoritairement arabe de Kirkouk, une ville où les relations sont très tendues entre les communautés arabe, turcomane et kurde, selon le lieutenant-colonel Imad al-Obeidi. A Baaqouba, au nord-est de Bagdad, un membre de la Garde nationale a été tué et un autre blessé par l'explosion d'un engin qu'ils tentaient de désamorcer le long d'une route, a indiqué Abdoul Saheb Ridha, un membre de ce corps auxiliaire de l'armée. Enfin, les ravisseurs de sept chauffeurs de camions, trois Indiens, trois Kenyans, et un Egyptien, pris en otages le 21 juillet dernier, ont présenté de nouvelles exigences pour leur libération et les négociations se poursuivent, a-t-on appris auprès de leur employeur.
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| Posté le 08-08-2004 à 15:22:05
| Un Américain reconnaît avoir truqué une vidéo de décapitation en Irak LOS ANGELES (AFP), le 08-08-2004 Un Américain âgé de 22 ans a reconnu samedi avoir monté un canular en diffusant une vidéo montrant la décapitation d'un otage américain en Irak. "C'était une expérience politique et médiatique", a-t-il expliqué lors d'un entretien téléphonique avec une journaliste de l'AFP. Habitant San Francisco (Californie, ouest), Benjamin Vanderford a expliqué avoir truqué cette vidéo au domicile d'un ami à Pleasantown en utilisant du faux sang. "Je voulais montrer le pouvoir d'internet. Il suffit de convaincre un média pour convaincre le monde entier", a-t-il dit. "Tout le monde savait chez moi qu'il s'agissait d'un faux. Ma mère était amusée par ça", a indiqué le jeune homme qui a confirmé n'être jamais allé en Irak. "Ca ne m'intéresse pas d'aller en Irak faire la guerre", a-t-il dit. "Cela faisait partie d'un coup de publicité, mais personne ne s'en est rendu compte jusqu'à présent. J'ai fait cela pour plusieurs raisons. L'une est d'attirer l'attention. La seconde est juste de montrer comme il est facile de truquer ce genre de vidéo", avait auparavant déclaré ce jeune Américain travaillant dans une banque et qui partage son temps libre entre la musique et la conception de jeux vidéos. Vanderford a précisé qu'il avait diffusé la vidéo macabre sur internet il y a plusieurs mois. "Nous avons fait exprès de faire une vidéo de mauvaise qualité pour la rendre plus réaliste", a-t-il dit. Selon lui, cette histoire pose des questions sur "la crédibilité des médias". "Ca conforte notre théorie", a-t-il estimé. "Il n'y a qu'une source d'information en Amérique et on peut convaincre l'Amérique de n'importe quoi", a-t-il insisté. Cette vidéo de 55 secondes montrait un prétendu otage américain et annonçait sa décapitation par le chef présumé du réseau terroriste Al-Qaïda en Irak, Abou Moussab al-Zarqaoui. Sur la vidéo, titrée "Abou Moussab Zarqaoui égorge un Américain", le jeune homme, portant un T-shirt blanc, est montré assis sur une chaise en plastique et les mains attachées derrière le dos. Sur un fond de psalmodies de Coran, l'homme demandait le départ "immédiat" des forces américaines d'Irak, avertissant que, sinon, les troupes étrangères seraient tuées. L'enregistrement était émaillé de photos de corps mutilés et sanglants d'enfants, de femmes et de vieillards irakiens. A la fin de l'enregistrement de moins d'une minute, le jeune homme était montré étendu sur le flanc gauche, en train d'être "égorgé" par une main tenant un objet non identifié. Les chaînes de télévision arabes Al-Arabiya basée à Dubaï et Al-Jazira au Qatar avaient diffusé samedi sans bande sonore un extrait de cette vidéo et annoncé la mort de l'otage de la main de Zarqaoui. Un site internet islamiste avait ensuite indiqué que cette bande vidéo était "un trucage". Le jeune homme a été interrogé à son domicile par le FBI (police fédérale) samedi matin, a-t-on par ailleurs appris auprès de cette institution. Il a été laissé en liberté. "L'affaire continue d'être examinée par le FBI", a indiqué LaRae Quy, une agente du FBI à San Francisco.
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| Posté le 08-08-2004 à 15:22:38
| Israël et les Palestiniens coordonnent la lutte contre le chaos RAMALLAH (Cisjordanie) (AFP), le 08-08-2004 Responsables sécuritaires israéliens et palestiniens devaient se réunir dimanche pour coordonner la lutte contre le chaos dans les territoires palestiniens qui ont récemment été le théâtre d'une vague d'enlèvements et de confrontations interpalestiniennes. Le Premier ministre palestinien Ahmed Qoreï tentait en outre de convaincre son ministre de la Justice de revenir sur sa démission présentée samedi. "Il va y avoir une réunion sécuritaire aujourd'hui (dimanche) consacrée au déploiement de policiers (palestiniens) armés", a déclaré à l'AFP le ministre palestinien chargé des négociations Saëb Erakat, sans préciser le lieu de la rencontre ni l'identité des participants, "C'est Israël qui désignera les policiers palestiniens aptes à porter des armes. Jusqu'à présent, ces autorisations n'ont pas encore été accordées, et en tout état de cause il ne s'agira pas de fusils", a affirmé M. Sharon dimanche en séance hebdomadaire de son cabinet, selon la radio publique israélienne. Le général Moshé Yaalon, chef d'état-major de l'armée israélienne, a pour sa part souligné le caractère limité du réarmement des policiers palestiniens, auxquels Israël a de facto interdit de porter des armes depuis le déclenchement de l'Intifada en septembre 2000. Cette interdiction ne concerne que les forces palestiniennes en Cisjordanie. "Il faut éviter que nos forces respectives se tirent dessus (...) Nous allons essayer de déterminer les secteurs où les policiers palestiniens pourront porter des armes afin qu'ils luttent contre l'anarchie", a déclaré le général Yaalon à la radio. "Il doit être clair qu'il n'est pas question de limiter la liberté d'action de nos forces opérant contre le terrorisme et il faut bien comprendre que la décision (de réarmer la police palestinienne) est révocable (...) S'ils (les policiers palestiniens) font leurs preuves, tant mieux, sinon nous devrons continuer d'agir tout seuls", a-t-il menacé. Selon le quotidien israélien Yédiot Aharonot, citant des sources militaires, seules quelques centaines de policiers palestiniens seraient autorisés à porter des pistolets et seraient désignés selon une liste nominative établie par le Shin Beth, le service israélien intérieur de sécurité. Suite à l'anarchie dans les territoires, M. Qoreï a présenté sa démission au dirigeant palestinien Yasser Arafat en juillet, puis s'est ravisé après que ce dernier se soit engagé à lutter contre la corruption. Le ministre de la Justice Nahed al-Rais a cependant montré la persistance de tensions au sein du cabinet palestinien en présentant sa démission à la suite d'un conflit à la commission judiciaire, organe de facto géré par M. Arafat. Selon un officiel proche de M. Qoreï, ce dernier a refusé la démission de M. Rais et s'efforçait de le faire revenir sur sa décision. M. Rais a confirmé à l'AFP avoir bel et bien présenté sa démission et non un simple mémorandum détaillant ses frustrations. Ses proches ont fait savoir que le ministre avait demandé à contrôler le bureau du Procureur général et l'administration judiciaire, actuellement gérés par la commission judiciaire. Faute de quoi, M. Rais serait dans l'incapacité de trouver une solution "à "la très sérieuse situation sécuritaire dans les territoires palestiniens". Sur le terrain, l'armée israélienne a démoli dans la nuit de samedi à dimanche à Bethléem (Cisjordanie) la maison d'un activiste des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, groupe armé lié au mouvement Fatah de M. Arafat. Trois activistes palestiniens ont par ailleurs été arrêtés en Cisjordanie par les forces israéliennes, selon une source militaire.
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| Posté le 09-08-2004 à 14:28:26
| Quatre adolescents tués dans l'incendie d'une cave à Saint-Brieuc SAINT-BRIEUC (AFP), le 09-08-2004 Quatre adolescents sont morts dans la nuit de samedi à dimanche dans l'incendie d'une cave d'immeuble de Saint-Brieuc, carbonisés ou intoxiqués par les fumées. Des "traces d'hydrocarbures" ont été relevées dans la cave où l'incendie a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche à Saint-Brieuc, a-t-on appris lundi auprès du substitut du procureur de la ville. Ces traces vont constituer une base "sur laquelle le juge d'instruction va travailler", a expliqué Bastien Diacono. Le substitut du procureur a précisé que cette découverte ne "remettait en rien" en cause l'origine accidentelle de l'incendie. Un juge d'instruction doit être désigné dans la journée pour mener la "procédure de recherche de cause de la mort" ouverte par le parquet. Il devrait notamment ordonner les autopsies des quatre corps. Les quatre garçons, jeunes majeurs ou proches de la majorité, sont morts, l'un carbonisé, les trois autres intoxiqués, au cours de l'incendie d'une cave privative d'un immeuble de Saint-Brieuc. Les victimes sont toutes briochines. L'un des adolescents, qui habitait la résidence, avait meublé avec un matelas en mousse et un réchaud à gaz ce petit local où il recevait occasionnellement des amis. "La base métallique d'un scooter" était également posée dans la pièce, mais l'hydrocarbure retrouvé "n'a pas pu provenir" de cet engin hors d'usage, selon M. Diacono. Dès dimanche après-midi, le parquet de Saint-Brieuc a écarté toute piste criminelle et estimé qu'"une imprudence collective ou individuelle" des victimes était à l'origine du sinistre. Un expert en incendie était venu de Nantes étudier les lieux dans la matinée. Le feu avait pris samedi vers 22h30 dans la cave de cet immeuble de six étages de la rue Camille Desmoulins, dans le quartier résidentiel Lafayette. Rapidement arrivés sur les lieux, les pompiers avaient cru à une affaire de routine, avant de découvrir les quatre corps. "Les pompiers pensaient intervenir pour un petit sinistre, maîtrisé en un quart d'heure, et ils ont fait une macabre découverte", a expliqué le sous-préfet de Lannion Alain Rousseau. Quatre corps carbonisés gisaient parmi les restes de l'incendie. "On sait, par le témoignage des voisins que quatre adolescents avaient l'habitude de se retrouver dans cette cave", a précisé le sous-préfet. Parmi les victimes figurent "deux jeunes majeurs" et "deux mineurs" proches de la majorité, selon Bastien Diacono, substitut du procureur de la République, chargé de l'enquête. Une cellule d'aide psychologique a été mise en place pour soutenir les proches des défunts. Un expert enquêteur en matière d'incendie est venu de Nantes étudier les lieux dans la matinée de dimanche. M. Diacono n'avait en fin de journée pas "d'explication à la soudaineté de l'incendie". Il n'a pas souhaité "établir de lien" entre le réchaud à gaz utilisé par les garçons et le déclenchement de l'incendie. "Je n'ai pas entendu parler d'explosion" du réchaud, a-t-il déclaré. Des autopsies seront pratiquées dans les prochains jours. Les alentours des lieux du drame sont restés très calmes dimanche matin, peu de monde se pressant autour de la petite résidence où l'incendie s'est déclaré. Aucune trace du sinistre n'était visible de l'extérieur de l'immeuble, sinon un petit dépôt noir sur le mur autour de la lucarne de la cave, à l'arrière du bâtiment.
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| Posté le 09-08-2004 à 14:29:21
| L'incendie dans le Médoc "totalement maîtrisé", selon les pompiers BORDEAUX (AFP), le 09-08-2004 L'incendie qui a ravagé dans le Médoc quelque 500 hectares de pins et de landes était lundi matin "totalement maîtrisé" par les pompiers, qui ont même décidé de ne pas faire intervenir dans la matinée les moyens aériens, a-t-on appris auprès des pompiers. "Le feu est maîtrisé en totalité", a-t-on annoncé au Centre départemental d'incendie et de secours de la Gironde (CODIS 33). "Seuls subsistent deux foyers résiduels, importants, qui seront traités par des moyens terrestres", a-t-on ajouté. Quelque 300 sapeurs pompiers étaient encore sur place, lundi à 09H30, ainsi qu'une centaine d'engins motorisés. Les pompiers, outre lutter contre les foyers résiduels, vont aussi "passer au mouillant" - un additif spécial - les lisières de l'incendie. La situation étant jugée "favorable", les moyens aériens - deux trackers, quatre Canadair, un Convair - ne reprendront pas leurs rotations dans la matinée, contrairement à ce qui avait été envisagé. Les pompiers, grâce à leurs bulldozers, ont en outre déblayé une partie du secteur menacé, créant ainsi "une rupture de végétation". Par ailleurs, la pluie a commencé à tomber dans le secteur de Sainte-Hélène et de Brach, à l'ouest de Bordeaux. Dimanche, les trackers, Canadair et le Convair avaient effectué 56 largages d'eau. Les deux trakers restent lundi positionnés à Mérignac, alors que les Canadair et le Convair devraient repartir dans la matinée à Marignane (Bouches-du-Rhône), où ils sont basés. L'incendie n'a fait aucune victime parmi la population. Il n'y a eu par ailleurs aucune évacuation. En revanche, 21 sapeurs pompiers ont été intoxiqués ou légèrement brûlés. Quatre ont été évacués et hospitalisés. Les pompiers ont reçu des renforts de compagnies en provenance de Dordogne, des Landes, du Lot-et-Garonne, de Charente, de Charente-Maritime et des Pyrénées-Atlantiques. Même si le bilan a été légèrement revu à la baisse - environ 500 hectares détruits contre "plus de 500 hectares" annoncés dimanche - cet incendie reste le plus important de l'année en Aquitaine. Enfin, la départementale entre Sainte-Hélène et la station balnéaire de Lacanau-Océan a été rouverte à la circulation. La route entre Sainte-Hélène et Brach restait fermée lundi matin.
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| Posté le 09-08-2004 à 14:30:07
| Marc Cécillon présenté au parquet de Bourgoin pour le meurtre de son épouse LYON (AFP), le 09-08-2004 Marc Cécillon, ancien capitaine de l'équipe de France de rugby, qui a tué son épouse samedi lors d'une soirée chez un ami à Saint-Savin (Isère), doit être présenté lundi après-midi au parquet de Bourgoin-Jallieu, a-t-on appris de source judiciaire. Marc Cécillon, âgé de 45 ans, a tué sa femme d'au moins trois coups de feu lors d'une soirée réunissant dans la maison d'un couple d'amis proches une soixantaine de personnes. Selon les témoignages recueillis par les gendarmes, le meurtrier présumé a eu une altercation avec ses hôtes. Il aurait alors giflé la maîtresse de maison. Il aurait ensuite accepté de partir avant de revenir une demi-heure plus tard, l'incident clos. Marc Cécillon a alors souhaité dire au revoir à tout le monde. Il a en fait sorti de son short un 357 Magnum et a tiré à quatre reprises en direction de son épouse Chantal, l'atteignant au thorax et à la tête. Une soixantaine de personnes, issues majoritairement du monde du rugby, étaient invitées à cette fête en plein air, dont de nombreux joueurs junior du club local. Un officier de gendarmerie a évoqué dimanche un "lourd passé conjugal" et des disputes entre l'ancien troisième ligne et sa femme Chantal, secrétaire médicale. Il a précisé que l'ancien international était sous l'emprise de la boisson et qu'il n'avait réalisé que dimanche, plusieurs heures après le début de sa garde à vue, qu'il avait tué sa femme.
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| Posté le 09-08-2004 à 14:30:46
| Sanofi-Synthélabo prend le contrôle de son concurrent Aventis PARIS (AFP), le 09-08-2004 Le laboratoire français Sanofi-Synthélabo a réussi lundi son offre d'achat de son concurrent le franco-allemand Aventis avec lequel il va pouvoir fusionner et donner naissance à Sanofi-Aventis, géant pharmaceutique derrière l'américain Pfizer et le britannique GlaxoSmithKline. "Sur une base totalement diluée, Sanofi-Synthélabo est en mesure de détenir 89,84% du capital et 89,88% des droits de vote de la société Aventis", selon des résultats provisoires publiés lundi par l'autorité des marchés financiers (AMF). Le résultat définitif de l'offre sera communiqué jeudi, "à l'issue des ultimes travaux de vérifications", a précisé l'AMF dans un communiqué. Pour réussir son offre, Sanofi-Synthélabo devait obtenir au moins les deux tiers (66,6%) du capital d'Aventis, faute de quoi il aurait été contraint de lancer ultérieurement une nouvelle offre publique pour espérer dépasser ce seuil. Sanofi-Synthélabo prévoit que le règlement-livraison des offres interviendra le 20 août, a-t-il indiqué lundi dans un communiqué. Jeudi, à l'issue de la publication définitive du résultat, l'offre sera rouverte pendant au moins dix jours, selon un calendrier défini par l'AMF, dans l'espoir d'atteindre le seuil de 95% du capital à partir duquel Sanofi-Synthélabo serait en droit d'absorber complètement le laboratoire franco-allemand en forçant le retrait du marché des actions qui ne seraient pas encore en son pouvoir. Lancée le 26 janvier, l'offre avait été rejetée dans un premier temps par Aventis, qui la jugeait insuffisante. Après des semaines de farouche opposition, le président du directoire d'Aventis, Igor Landau, avait finalement consenti au mariage sous la pression du gouvernement français. De son côté, le PDG de Sanofi-Synthélabo, Jean-François Dehecq avait accepté fin avril de revaloriser de 7 milliards d'euros le montant -48 milliards- initialement proposé. Sanofi-Synthélabo propose cinq de ses actions et 115,08 euros en numéraire pour six actions Aventis, ou 1,16 action Sanofi pour une action Aventis, ou encore 68,11 euros pour une action Aventis. Pour avaler son concurrent, deux fois plus gros que lui en termes de chiffre d'affaires (ce qui constitue une première dans le monde de la pharmacie), Sanofi devra s'endetter à hauteur de 16 milliards d'euros auprès des banques. Avec un budget scientifique de 4,2 milliards d'euros, le nouveau groupe sera présidé par Jean-François Dehecq tandis que le conseil d'administration sera composé au total de 17 membres dont huit choisis par Aventis. M. Landau ne fera pas partie de l'équipe dirigeante mais sera membre du conseil d'administration. Lundi matin, le titre de Sanofi-Synthélabo montait, les investisseurs accueillant favorablement les résultats préliminaires de l'offre publique sur son concurrent Aventis. A 10H15, Sanofi-Synthélabo prenait 0,18% à 55,30 euros, Aventis 0,54% à 65,50 euros, dans un marché en baisse de 0,53%. Le succès de l'offre est une bonne nouvelle, même si "il n'y avait pas vraiment de doute sur sa réussite", estimait un courtier parisien.
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| Posté le 09-08-2004 à 14:31:24
| Parmalat réclame 17 millions d'euros à la Deutsche Bank ROME (AFP), le 09-08-2004 Le groupe agroalimentaire italien Parmalat a décidé lundi d'engager une action en justice contre la banque allemande Deutsche Bank et de lui réclamer 17 millions d'euros ainsi que les intérêts. "L'initiative a trait à une opération effectuée en décembre 2003 ayant permis à la Deutsche Bank de réduire son exposition envers Parmalat de 17 millions d'euros. Le montant réclamé est de 17 millions d'euros plus les intérêts", indique un communiqué du groupe italien. La plainte signée par l'administrateur provisoire de Parmalat, Enrico Bondi a été déposée auprès du Tribunal de Parme (centre) siège de la société. M. Bondi se réserve le droit de réclamer aussi d'éventuels dommages. Parmalat a déjà assigné vendredi le groupe bancaire suisse UBS devant le même tribunal et lui réclame 290 millions d'euros dans le cadre d'une opération financière effectuée en juillet 2003. Et fin juillet, le groupe italien qui a frôlé la faillite à la fin de l'année 2003, avait déposé une plainte contre Citigroup, numéro un du secteur bancaire américain, accusé d'avoir masqué l'état réel de ses finances. M. Bondi soupçonne de nombreux établissements financiers internationaux et italiens d'avoir été au courant des difficultés financières de l'ex-numéro 1 de l'agro-alimentaire de la péninsule, mais de les avoir volontairement passées sous silence afin de récupérer leurs investissements. Parmalat a été placé sous administration judiciaire en décembre à la suite de la découverte d'un trou de 14,27 milliards d'euros dans ses comptes. Le fondateur du groupe basé près de Parme, Calisto Tanzi, plusieurs membres de sa famille et de l'ancienne direction sont poursuivis pour malversations. Le groupe agroalimentaire basé à Collecchio, près de Parme, est engagé dans une vaste restructuration qui devrait se traduire notamment par la suppression de 50% de ses effectifs globaux -- 16.970 employés, contre 32.390 actuellement -- d'ici 2006-2007, l'horizon fixé pour le retour aux bénéfices. Le plan de restructuration prévoit le recentrage des activités du groupe sur ses deux métiers de base --produits laitiers et jus de fruit--, la cession des autres activités et son désengagement des Etats-Unis et d'Asie. Parmalat s'est également fixé pour objectif de reverser aux actionnaires "au moins 50% des bénéfices distribuables dégagés au cours des 15 prochaines années", en incluant les dommages et intérêts récupérés.
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| Posté le 09-08-2004 à 14:32:01
| La Fed devrait relever ses taux mardi malgré la morosité de l'emploi WASHINGTON (AFP), le 09-08-2004 La Réserve fédérale américaine (Fed) devrait relever ses taux d'un quart de point mardi, pariant sur un rebond de l'économie malgré les chiffres décevants de l'emploi et la flambée des prix du pétrole, selon les analystes. "En dépit des chiffres de l'emploi plus faibles que prévu, nous pensons que la Fed a de fortes chances de relever ses taux à sa réunion de mardi", estime Joseph Abate de Lehman Brothers. La Fed réunit son comité de politique monétaire (FOMC) pour réexaminer le niveau de ses taux directeurs, fixé à 1,25%. La décision doit être annoncée à l'issue de la réunion à 14H15 (18H15 GMT). La banque centrale avait amorcé le 30 juin un cycle de resserrement monétaire, jugeant que le principal taux directeur de 1% n'était plus adapté à une économie en pleine expansion. Les analystes pariaient alors sur une hausse régulière des taux d'ici la fin de l'année. Mais depuis une série d'indicateurs décevants pour le mois de juin ont fait craindre un coup de froid de l'économie. Pourtant le président de la banque centrale Alan Greenspan s'est montré serein, voyant un symptôme "passager" dans les chiffres décevants de juin. "Greenspan a affirmé sa confiance dans un rétablissement rapide de l'économie américaine après un ralentissement estival. Avant la publication des chiffres de l'emploi de juillet, j'aurais dit que la Fed avait 80% de chance de relever ses taux de 25 points de base mardi", assure John Lonski de Moody's Investors Services. Mais depuis le marché du travail a donné des signes d'essoufflement inquiétants. 32.000 emplois seulement ont été créés en juillet, les chiffres de juin ont été révisés en baisse, et il apparaît que le gros des créations d'emplois de l'année passée s'est concentrée sur trois mois: mars, avril et mai. Au point que l'on craint désormais que l'économie ait connu une période faste au printemps avant de retomber dans la morosité, plutôt qu'une période faible en juin avant de rebondir vers la croissance comme le supposaient les analystes. A cela s'ajoute la flambée des prix du pétrole, qui battent des records à cause de craintes sur l'approvisionnement. "La confiance des marchés a été sapée par les prix élevés du pétrole et les faibles chiffres de l'emploi", estime Peter Dixon de Commerzbank. Mais selon lui "aucun de ces facteurs n'est de nature à empêcher la Fed de relever ses taux de 25 points de base cette semaine". En effet un chiffre ne fait pas une tendance et la Fed ne réagit jamais à un indice isolé. Elle soutient depuis des mois par exemple que les hausses de prix sont dues à des facteurs temporaires, sans s'inquiéter des sursauts sporadiques de l'inflation. "Si vous pensez que l'économie va rebondir comme le fait la Fed, alors elle devrait augmenter ses taux en août. Mais si le prochain rapport sur l'emploi est faible, elle maintiendra le statu quo en septembre", estime Sung Won Sohn de la banque Wells Fargo. A la clé c'est tout le cycle de resserrement monétaire qui pourrait ralentir, alors que les analystes tablaient encore en juin sur une hausse des taux à chacune des réunions de la Fed d'ici la fin de l'année. Dans ce processus l'évolution du pétrole risque de jouer un rôle crucial. "La réaction des marchés aux chiffres de l'emploi a été disproportionnée, mais les dégâts causés par les prix du pétrole pourraient être plus profonds, et nous avons besoin d'une baisse des cours aussi rapide que possible", assure M. Dixon. Enfin l'approche de l'élection devrait inciter la Fed à poursuivre sa hausse de taux, sans quoi elle risque de se voir reprocher des motifs "évidemment politiques" en faveur du président George W. Bush, assurait vendredi Peter Hooper de la Deutsche Bank au Wall Street Journal.
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| Posté le 09-08-2004 à 14:32:36
| Corte, les nationalistes corses tentent de faire patienter les radicaux CORTE (AFP), le 08-08-2004 Les leaders des principaux mouvements autonomistes et indépendantistes unis au sein de l'Unione naziunale ont réitéré dimanche, aux Journées de Corte (Haute-Corse), leur préférence pour une "solution négociée" avec l'Etat, en réclamant aux plus radicaux des militants de la patience, dans un contexte de surenchères d'attentats. Au même moment, un mystérieux mouvement apparu fin juillet, l'Armée du Peuple Corse (APC), a publiquement désavoué cette stratégie dans un communiqué, en stigmatisant "les partis autonomistes" et "indépendantistes" qui "ne rivalisent entre eux que pour l'administration des espaces institutionnels existants". Cette critique, qui vient s'ajouter à celle, permanente, d'un important mouvement clandestin très actif, le FLNC dit "du 22 octobre", ainsi que d'au moins un autre nouveau groupe armé, démontre qu'une frange de plus en plus conséquente des indépendantistes veut privilégier les armes. "Le gouvernement ne pourra pas se débarrasser du problème que lui pose la Corse par une voie répressive et militaire, seule l'ouverture d'un dialogue (...) permettra de sortir de l'ornière", estime Jean-Guy Talamoni, président du groupe Unione naziunale à l'Assemblée de Corse et leader du principal mouvement indépendantiste, Corsica nazione-Indipendenza, qui organise ces annuelles Journées internationales de Corte. "Il ne nous appartient pas de parler de ce qui concerne la clandestinité, nous sommes une organisation publique", a-t-il rétorqué quand on l'interrogeait sur la recrudescence de sigles clandestins qui contestent cette approche. "Les nationalistes, quels qu'ils soient, sont tous impatients de voir la situation se débloquer mais ce blocage est dû à l'intransigeance de l'Etat", a-t-il ajouté. Sous la bannière Unione naziunale (8 élus à l'Assemblée de Corse avec 17,34% des suffrages), c'est la première fois en 30 années de lutte nationaliste que les principaux mouvements autonomistes et indépendantistes sont unis à une telle échelle. Et le principal mouvement clandestin, le FLNC-Union des Combattants (FLNC-UC), proche de Corsica nazione-Indipendenza, a donné sa bénédiction au processus politique en décrétant une trêve inconditionnelle de ses "actions militaires" le 14 novembre 2003. "Ceux qui n'ont pas compris, chez nous, que l'union des nationalistes est une priorité stratégique, ce sont des gens qui ne tirent aucune leçon de l'histoire", a lancé Edmond Simeoni, leader du collectif A Chjama naziunale (autonomiste), qui avait fait de la trêve du FLNC-UC une condition préalable à sa participation à l'union. "En dehors de l'union la plus large du mouvement national, il n'y a pas d'alternative possible, et c'est la meilleure parade à opposer aux velléités répressives actuelles du gouvernement", a renchéri Jean-Christophe Angelini, leader du parti de la Nation Corse (autonomiste), pour qui une "trêve longue et totale" du FLNC-UC demeure une condition impérative pour l'union. "Mais la reprise des armes et, demain, leur domination, serait le signe que la vitalité de la lutte nationaliste pacifique s'est essoufflée", prévient le leader historique de la lutte nationaliste corse. Sans le nommer, l'Armée du Peuple Corse a clairement accusé le FLNC-UC de ne plus "jouer le rôle attendu par le peuple corse", le nouveau mouvement, tout comme le "22 octobre", se présentant comme un recours pour les plus radicaux. Et, dans un ton guerrier, l'APC conseille "à tous les fonctionnaires de passage sur l'île de se préoccuper de leur mutation rapide vers la France".
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| Posté le 09-08-2004 à 14:33:20
| M. Leroy (UDF) : supprimer l'ISF sans réforme de la fiscalité ne sert à rien PARIS (AFP), le 09-08-2004 Le député UDF Maurice Leroy, proche de François Bayrou, a jugé lundi sur RMC que supprimer l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour favoriser le retour des capitaux expatriés sans procéder à une "réforme de la fiscalité" ne servirait "strictement à rien". Le président du conseil général du Loir-et-Cher, qui a qualifié de "bêtise économique" l'hypothèse d'une amnistie fiscale évoquée par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin fin juillet, a donné la Belgique en exemple : "Elle a supprimé l'ISF mais elle a fait une réforme fiscale dans le même temps". Pour lui, "supprimer l'ISF tout seul, ça ne sert strictement à rien". "Socialement, ce serait mettre un tapis rouge devant la gauche et, de toute façon, les capitaux ne reviendraient pas puisqu'on a une fiscalité qui matraque tellement que ce serait anti-économique", a-t-il expliqué. "Ce pays ne va pas bien", a jugé M. Leroy. "On a complètement dévalorisé le travail, et c'est invraisemblable que ce soit la gauche qui l'ait fait avec les 35 heures", a-t-il ajouté. S'agissant de l'UDF, "notre ambition, c'est d'être un pôle alternatif", a indiqué le député. "On rêve de dépasser les clivages et de rassembler deux Français sur trois", a-t-il précisé.
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| Posté le 09-08-2004 à 14:33:54
| Non-lieu pour Henri Emmanuelli dans "l'affaire Destrade" BORDEAUX (AFP), le 07-08-2004 Henri Emmanuelli, député des Landes, ancien trésorier du PS, a bénéficié d'un non-lieu dans "l'affaire Destrade", un réseau de trafic d'influence et d'escroqueries, présenté comme financement occulte présumé du parti socialiste dans les années 90. Après neuf ans d'instruction, le juge de Pau, Thierry Pons, a bouclé vendredi "l'affaire Destrade" en renvoyant 21 personnes devant la justice. En revanche, il a rendu une ordonnance de non lieu pour Henri Emmanuelli qui était poursuivi notamment pour trafic d'influence. En vacances en Corse, Henri Emmanuelli, par ailleurs président du Conseil général des Landes, n'a pas souhaité réagir. Outre M. Emmanuelli, qui était également mis en examen dans cette affaire pour recel de trafic d'influence et recel d'abus de biens sociaux, 17 personnes bénéficient d'un non-lieu, a-t-on appris de source judiciaire, confirmant les informations du quotidien Sud-Ouest parues dans son édition de samedi. Le juge a renvoyé 21 personnes devant le tribunal correctionnel de Pau, dont le principal instigateur de cette affaire, Jean-Pierre Destrade. "L'affaire Destrade" remonte à 1993 et concerne un réseau de trafic d'influence et d'escroquerie que l'ancien député PS des Pyrénées-Atlantiques est soupçonné avoir mis en place pour, selon lui, financer le Parti socialiste au début des années 1990. Au printemps 1993, Jean-Pierre Destrade, en proie à de grandes difficultés financières, porte plainte en prétextant être "victime d'un racket" de la part de l'organisation séparatiste basque ETA. Deux ans plus tard, une information judiciaire est ouverte. M. Destrade est mis en examen notamment pour "escroqueries", "recel d'abus de biens sociaux" et "dénonciation de délits imaginaires". Incarcéré, M. Destrade fait parvenir une lettre au juge d'instruction de l'époque, dans laquelle il affirme avoir accepté, à la demande d'Henri Emmanuelli, alors trésorier du PS, de faire le lien avec les grands groupes de distribution. Jean-Pierre Destrade aurait ainsi fait rentrer 5,03 millions d'euros, selon ses déclarations, dans les caisses du PS et du MRG, lors des demandes d'autorisation d'implantation ou d'extension des grandes surfaces. Le PS a toujours nié toute implication dans ces éventuels financements occultes, rejetant implicitement toute la responsabilité sur M. Destrade. De son côté, le MRG avait aussi démenti toute implication dans les opérations en question. Parmi les 18 personnes renvoyées devant le tribunal correctionnel de Pau figure notamment le PDG d'Auchan, Gérard Mulliez. L'un des épisodes les plus retentissants de cette affaire avait été l'audition, en novembre 2001, de Lionel Jospin. A cette époque Premier ministre, M. Jospin avait été entendu à son domicile parisien par le juge Pons, une telle audition constituant une première pour un chef de gouvernement en exercice. L'information judiciaire concernant cette affaire portait sur des faits postérieurs à la période où Lionel Jospin était premier secrétaire du Parti socialiste (1981-1988).
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| Posté le 09-08-2004 à 14:34:35
| Irak: intenses combats à Najaf, six morts dans un attentat près de Baaqouba BAGDAD (AFP), le 09-08-2004 D'intenses combats se poursuivaient lundi entre miliciens chiites et policiers irakiens appuyés par l'armée américaine à Najaf, tandis que six Irakiens ont été tués dans un attentat suicide à la voiture piégée visant un responsable irakien près de Baaqouba, au nord-est de Bagdad. Par ailleurs, Ahmad Chalabi, ex-protégé du Pentagone tombé en disgrâce, a affirmé dimanche soir sur CNN qu'il retournerait en Irak pour répondre de l'accusation de fraude devant la justice qui a lancé un mandat d'arrêt contre lui. Dans la ville sainte chiite de Najaf (centre), de très violents combats opposant les miliciens du chef radical Moqtada Sadr aux policiers irakiens, soutenus par des hélicoptères américains, se poursuivaient pour la cinquième journée consécutive. Des tirs au canon de char des troupes américaines ainsi que des tirs d'artillerie et d'obus de mortier étaient entendus depuis l'aube. Des hélicoptères sont également entrés en action en tirant sur les positions des miliciens. Depuis le début des affrontements jeudi, l'armée américaine a estimé avoir tué plus de 300 insurgés, des chiffres contestés par l'Armée du Mehdi de Moqtada Sadr qui ne reconnaît que 15 tués et 35 blessés. Le Premier ministre Iyad Allaoui a effectué dimanche une visite surprise à Najaf pour appeler les miliciens à déposer les armes et à quitter la ville. Un autre bastion du chef radical chiite, le faubourg de Sadr City, était en proie à la violence. De fortes explosions y ont été entendues. Quatre obus de mortier sont tombés sur la mairie, a indiqué l'armée américaine sans autre précision. Près de Baaqouba, à 60 km au nord-est de Bagdad, six Irakiens, dont cinq policiers, ont été tués et 16 autres blessés dans un attentat suicide à la voiture piégée, selon la police. L'attentat visait apparemment Akil Hamid, un vice-gouverneur de la province de Diyala, et s'est produit au moment où ce responsable quittait son domicile, selon le lieutenant Mohammed Abed. M. Hamid a été grièvement blessé, selon l'hôpital local. Dimanche, le gouvernement avait annoncé avoir rétabli la peine capitale pour tenter de contrer la violence, qui a fait au moins 50 morts et plus de 300 blessés depuis samedi. L'armée américaine de son côté a annoncé la mort d'un de ses soldats dimanche dans la province occidentale d'Al-Anbar. De son côté, M. Chalabi, ancien membre du Conseil de gouvernement transitoire irakien aujourd'hui dissous et qui se trouve actuellement à Téhéran, a indiqué avoir appris par la presse que la justice avait lancé un mandat d'arrêt à son encontre. M. Chalabi a qualifié les accusations de la justice "d'aberrantes et de mensonges fabriqués de toutes pièces". "Je retournerai (en Irak) pour faire face à ces accusations et j'irai au tribunal", a-t-il ajouté. Son neveu, Salem Chalabi, chef du Tribunal spécial irakien (TSI) chargé de juger les crimes de guerre, et objet quant à lui d'un mandat d'arrêt pour le meurtre d'un responsable, a lui aussi indiqué sur CNN qu'il retournerait en Irak. "L'accusation est ridicule, le mandat d'arrêt est ridicule", a dit M. Chalabi qui se trouve actuellement à Londres. Les deux mandats d'arrêt ont été lancés samedi par le juge Zouheir al-Maliki. Ahmed Chalabi est notamment accusé d'avoir écoulé de la fausse monnaie et son neveu d'implication dans l'assassinat du directeur général du ministère des Finances Haitham Fadel, selon la télévision Al-Arabiya. Concernant les otages retenus en Irak, un diplomate iranien a été enlevé mercredi par "l'Armée islamique en Irak" pour avoir selon ce groupe incité à la lutte intercommunautaire", a indiqué dimanche la télévision Al-Arabiya. Celle-ci la chaîne a diffusé une vidéo du responsable iranien sur laquelle sont présentés ses documents d'identité, dont l'un atteste son appartenance au corps diplomatique et un autre aux Gardiens de la Révolution, la puissante armée idéologique du régime islamique. L'ambassade d'Iran à Bagdad a confirmé que Fereydoun Jahani avait disparu le 4 août sur la route menant de Bagdad à Kerbala. M. Jahani est le deuxième diplomate à être enlevé en Irak depuis la vague d'enlèvements au printemps. Un diplomate égyptien avait été enlevé pendant quatre jours fin juillet. Enfin, la société koweïtienne dont sept des chauffeurs de camion ont été enlevés en Irak fin juillet a indiqué que ses efforts pour les libérer avaient échoué, car le médiateur irakien n'était pas officiellement mandaté par les ravisseurs, et a appelé à des négociations directes.
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| Posté le 09-08-2004 à 14:35:14
| Un accident dans une centrale nucléaire fait quatre morts au Japon TOKYO (AFP), le 09-08-2004 Quatre employés ont été tués et sept ont été grièvement brûlés lors d'une fuite de vapeur non radioactive survenue lundi dans la centrale nucléaire japonaise de Mihama (centre), dernier d'une série d'accidents récemment survenus dans les installations nucléaires nippones. "Quatre personnes sont mortes" après l'accident, a déclaré un porte-parole de la police de la préfecture de Fukui, où se trouve la ville de Mihama, sans pouvoir préciser les causes de la mort. "Ils faisaient partie de onze personnes blessées. Les sept autres ont été hospitalisées", a-t-il précisé. Un porte-parole des pompiers a précisé qu'un des blessés au moins avait subi un arrêt cardiaque, sans pouvoir donner plus d'indications sur son état actuel. Selon un communiqué de la Société électrique du Kansai (KEPCO), qui gère la centrale, l'accident est survenu vers 15h28 (0628 GMT) au moment où le réacteur numéro trois et une turbine ont été automatiquement interrompues en raison d'une alerte d'origine inconnue. De la vapeur s'est alors échappée dans la salle des turbines, blessant les personnes qui s'y trouvaient, selon le communiqué. Selon l'agence de presse Jiji, la température de la vapeur atteignait 200 dégrés. Un responsable de l'Agence pour la sécurité nucléaire et industrielle a assuré que la fuite n'était pas radioactive. Les turbines utilisent de l'eau empruntant des canaux complètement indépendants de l'eau servant au refroidissement des réacteurs, a expliqué le responsable. "Il est impossible que l'eau contienne des substances radioactives", a-t-il insisté. "L'incident n'aura aucun effet radioactif sur l'environnement", a affirmé KEPCO, société privée. La centrale de Mihama abrite des réacteurs à eau pressurisée d'une capacité de 826.000 kilowatts chacun. Elle se situe à quelque 350 km à l'ouest de Tokyo. "Il reste à éclaircir la cause de l'accident. Des efforts de prévention et des mesures de sécurité doivent être mises en place de manière effective", a déclaré à la presse le Premier ministre Junichiro Koizumi, exprimant ses condoléances aux familles des morts. Hiroshi Matsumura, directeur général de KEPCO, a présenté ses excuses pour un accident qu'il a qualifié d'"extrêmement regrettable". "Nous demandons pardon à ceux qui ont été blessés et à la population", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Cet accident n'est que le dernier en date d'une série de problèmes récemment rencontrés par les centrales nucléaires de l'archipel, minant la confiance des quelque 128 millions de Japonais dans une source qui représente plus du quart de l'énergie électrique du pays. En septembre 1999, deux employés avaient trouvé la mort dans une unité de traitement d'uranium à Tokaimura, à 120 kms au nord-est de Tokyo. Plus de 600 personnes avaient alors été exposés à des radiations après une erreur humaine de la part de trois employés. Cet accident, qui avait été qualifié de plus grave depuis celui de Tchernobyl en 1986, avait également fait environ 320.000 réfugiés. En 2002, la Tokyo Electric Power Company, plus grande société énergétique au monde, avait admis qu'elle avait étouffé de manière systématique des rapports d'inspection faisant état de fissures dans ses réacteurs nucléaires. TEPCO avait été contraint l'an passé de fermer ses 17 réacteurs dans l'attente d'inspections. Le réacteur numéro trois de la centrale de Mihama avait déjà été fermé en novembre 2002 en raison d'une fuite d'eau, radioactive cette fois, qui n'avait fait ni blessés ni émission dans l'environnement.
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| Posté le 09-08-2004 à 14:35:51
| Proche-Orient: Sharon donne un coup de frein provisoire à la colonisation JERUSALEM (AFP), le 09-08-2004 Le Premier ministre israélien Ariel Sharon, sous la pression des Etats-Unis, a donné un coup de frein à ses plans de colonisation en Cisjordanie en gelant provisoirement la construction de plus d'un millier de logements dans les grandes implantations, ont indiqué lundi des médias. Le ministère de l'Habitat a demandé le feu vert final à M. Sharon après avoir achevé les préparatifs sur le terrain pour la construction de 1.300 logements et obtenu les autorisations nécessaires du ministère de la Défense. Mais le Premier ministre a refusé de donner son accord à ces demandes qui concernent notamment les colonies de Maalé Adoumim, Ariel, Kiryat Arba et Beitar Elit, ont précisé la radio publique ainsi que le Conseil des implantations de Judée-Samarie (Cisjordanie) et de Gaza, la principale organisation de colons. Il ne s'agit toutefois que d'un gel temporaire destiné à permettre de vérifier que ces logements seront construits dans les limites actuelles des colonies et ne se traduiront pas par un agrandissement en superficie des implantations, ce qui constituerait une violation des engagements pris par M. Sharon auprès de Washington, selon le quotidien Haaretz. Un responsable cité par le journal a affirmé qu'il ne s'agissait pas d'un arrêt général de la colonisation, en soulignant qu'une fois les vérifications effectuées, les procédures d'autorisation de construction reprendraient. Parmi les projets bloqués figurent la construction de quelque 200 logements à Ariel et de 145 logements à Maalé Adoumim, la plus importante colonie de Cisjordanie, sur les 600 prévus initialement. La décision de M. Sharon survient à la suite des critiques adressées le 2 août par Washington à propos des projets à Maalé Adoumim et de la visite la semaine dernière à Jérusalem de l'émissaire américain Elliot Abrams, venu discuter de la politique de colonisation. Josh Hasten, un porte-parole du Conseil des implantations, s'est malgré tout montré confiant sur le caractère momentané de la décision du Premier ministre. "Cela peut marquer un recul temporaire, mais nos localités se développent et grandissent et il faut répondre sans délai à la croissance démographique. Il y aura toujours des besoins et toujours une demande", a-t-il affirmé à l'AFP. M. Sharon veut renforcer les principales implantations en Cisjordanie où vivent la grande majorité des 240.000 colons, parallèlement à l'évacuation de la bande de Gaza prévue l'an prochain des 21 colonies installées dans la bande de Gaza et de quatre petites autres isolées dans le nord de la Cisjordanie. Le ministre palestinien chargé des négociations Saëb Erakat a pour sa part affirmé à la Voix de la Palestine, la radio officielle palestinienne, qu'il avait contacté dimanche les membres du quartette (Etats-unis, Union européenne, Onu, Russie) pour leur demander "d'intervenir en vue d'obtenir l'abrogration" des projets de construction dans les colonies. Le quartette parraine la Feuille de route, un plan de paix international prévoyant la fin des violences, le gel total de la colonisation israélienne et la création d'un Etat palestinien en 2005. A la mi-avril, le président américain George W. Bush avait estimé "irréaliste" un retrait total des territoires palestiniens conquis lors de la guerre de juin 1967, laissant ainsi entendre qu'il était favorable à des modifications territoriales en vue d'intégrer des portions importantes de colonies de Cisjordanie au territoire israélien. M. Bush n'avait toutefois pas donné sa bénédiction à l'agrandissement de ces colonies.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 10-08-2004 à 13:50:47
| Profanation du cimetière juif de Lyon: enquête en cours LYON (AFP), le 10-08-2004 Deux jeunes hommes étaient en garde à vue, mardi matin, au lendemain de la profanation du cimetière juif de Lyon, où les enquêteurs continuaient à relever empreintes et indices permettant de confondre le ou les auteur(s) des dégradations, condamnées par Jacques Chirac. "Que les profanateurs en soient convaincus : la France réprouve avec vigueur et indignation ces actes déshonorants. Elle ne tolère pas qu'ils se développent sur son territoire", a déclaré le chef de l'Etat en condamnant une "ignoble profanation", dans une lettre au président du Consistoire israélite de Lyon, Marcel Dreyfus. Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a fait part de "toute sa compassion" à M. Dreyfus dans un appel téléphonique. D'autres membres du gouvernement ont aussi condamné cette profanation, de même que le recteur de la mosquée de Lyon Kamel Kabtane. Une soixantaine de tombes du cimetière juif, situé dans le 7ème arrondissement de Lyon, ainsi qu'un monument aux morts érigé à la mémoire des juifs tombés pendant la Seconde guerre mondiale, ont été maculés à la peinture noire de croix gammées, celtiques et d'autres inscriptions. Le procureur de la République Xavier Richaud, qui s'est déplacé sur les lieux lundi soir, a confié l'enquête judiciaire à la brigade de sûreté départementale de Lyon pour "dégradation de monuments destinés à l'utilité publique aggravée par des mobiles antisémites". Au lever du jour, les enquêteurs et les spécialistes de l'identité judiciaire ont repris leur recherche d'indices matériels, entamée la veille à la nuit tombée. Ils s'employaient à relever l'ensemble des inscriptions : croix gammées, parfois à l'envers, croix celtiques mais aussi deux mentions d'Adolf Hitler avec des fautes d'orthographe. Ils ont aussi retrouvé une inscription "Phineas", du nom d'un "personnage biblique à la justice expéditive face à ceux qui incitaient à la débauche du peuple juif", selon l'explication du grand rabbin de Lyon Richard Wertenschlag. Et aussi, une expression hostile à la communauté musulmane : "Invasion islamiste : résistance". Ils doivent également exploiter l'enregistrement des caméras de la Banque de France et de la Brink's, situées à proximité des murs du cimetière, indique-t-on de source judiciaire. Deux jeunes hommes, aperçus lundi soir dans l'enceinte du cimetière, étaient en garde à vue mardi à l'hôtel de police, "sans qu'on puisse pour l'instant leur imputer" cette profanation, précise-t-on de source policière. "Vers 20H25, le gardien a entendu un robinet d'eau qu'on ouvrait et a vu deux jeunes en train de prendre de l'eau, a déclaré le procureur à l'AFP. Il a appelé les services de police". Les deux jeunes ont été contrôlés, mais n'ont été interpellés et placés en garde à vue que plus tard, après la découverte des faits, selon la police. "Quand on les a interpellés, ils n'avaient rien de particulier sur eux, ni bombes, ni peinture", a ajouté le procureur. "On les a interpellés pour savoir ce qu'ils avaient à dire, ce qu'ils avaient vu. C'est une piste qui permet de fermer ou non une porte", a-t-il ajouté. Interrogé par l'AFP, le gardien du cimetière, Jean-Marc Thévenet, a précisé: "après le passage de la police, j'ai fait un petit tour, il n'y avait rien du tout" sur les tombes. Ce n'est qu'entre 21H30 et 22H00 qu'il dit avoir remarqué les dégradations depuis sa fenêtre. Le grand rabbin a estimé que "la mémoire de la communauté juive est offensée". Ce cimetière, le seul entièrement juif à Lyon, abrite des sépultures anciennes dont certaines datent de 1800, ainsi que de nombreuses tombes de juifs résistants assassinés. La communauté juive de Lyon, la troisième de France, compte 35.000 personnes.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 10-08-2004 à 13:52:44
| Prélèvements ADN pour identifier les victimes du centre équestre de Lescheraines CHAMBERY (AFP), le 09-08-2004 Les corps des huit victimes dégagées des décombres du centre équestre de Lescheraines (Savoie), ravagé le 5 août par un incendie, n'ont pas été formellement identifiés et la justice a annoncé lundi qu'elle aurait recours à des prélèvements d'ADN. Au cours d'une conférence de presse à Chambéry, le vice-procureur Caroline Gontran a précisé "qu'aucun corps n'avait été formellement identifié" et que le recours aux radios dentaires n'était pas suffisant. Il faut donc faire des prélèvements d'ADN sur les corps et les comparer avec des prélèvements témoins, a-t-elle dit. Mme Gontran a précisé que les corps ne pourraient donc pas être rendus aux familles avant 15 jours, le temps indispensable pour effectuer des prélèvements d'ADN. Mme Gontran a également annoncé qu'une information judiciaire pour "homicides involontaires" serait ouverte mercredi, à l'achèvement de la durée légale de l'enquête en flagrance et qu'un juge d'instruction serait alors nommé. Le vice-procureur avait réuni peu avant les familles des huit victimes, pendant une heure et demi, en compagnie d'un médecin légiste, d'un psychiatre, d'un dirigeant de la section de recherche de la gendarmerie, d'un membre de l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale), d'un membre de la Croix-Rouge et d'une association de défense des victimes, afin de les tenir au courant de la situation. Sur l'origine du sinistre, le magistrat a indiqué que toutes les pistes étaient ouvertes, mais qu'il n'y avait aucun élément pour alimenter une piste criminelle. Mme Gontran a indiqué que l'exploitante du centre équestre, Laure Hinniger, avait reçu la veille du drame la visite de l'inspecteur du travail. "Il est venu vérifier si l'exploitante avait bien procédé à la vérification annuelle de l'installation électrique", a-t-elle dit, "cela ne veut pas dire qu'il y avait des dysfonctionnements, il n'a pas constaté d'anomalie, mais il est venu lui demander de justifier de sa vérification", a ajouté Mme Gontran. Les anciens stagiaires du centre ont tous été interrogés par les enquêteurs sur l'état de la cuisinière à gaz installée dans la salle de vie située sous le dortoir où les jeunes gens ont trouvé la mort. "Une défaillance de la cuisinière est une des pistes possibles", a reconnu Mme Gontran. Il était difficile de tourner un des boutons de cette cuisinière. La seule rescapée de l'incendie, Catherine Pacé, 22 ans, une stagiaire gravement brûlée et hospitalisée à Marseille, a affirmé aux gendarmes avoir entendu, pendant la nuit, une personne restée dans la salle à manger demander "comment on ferme la gazinière". Le vice-procureur a aussi indiqué qu'il y avait des fumeurs parmi les stagiaires mais que l'exploitante menait un "combat incessant" contre ceux qui voulaient fumer dans le bâtiment. Huit personnes, âgées de 12 à 24 ans, ont été tuées dans l'incendie, la plus âgée étant une monitrice qui assurait le ménage et la cuisine et qui logeait dans une chambre à côté du dortoir. Sept familles ont porté plainte contre X. La huitième prendra sa décision ultérieurement. "Les familles sont plus dans la recherche des causes que dans la vindicte", a indiqué le magistrate.
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| Posté le 10-08-2004 à 13:53:20
| La Fed se réunit sur fond d'incertitudes économiques pour relever ses taux WASHINGTON (AFP), le 10-08-2004 La Réserve fédérale américaine (Fed) se réunit mardi sur fond d'incertitudes liées au chômage et aux prix élevés du pétrole, mais elle devrait quand même relever ses taux, quitte à ralentir le rythme du resserrement d'ici la fin de l'année, selon les analystes. La Fed réunit son comité de politique monétaire (FOMC) mardi pour réexaminer le niveau de ses taux directeurs, fixé à 1,25%. La décision doit être annoncée à l'issue de la réunion à 14H15 (18H15 GMT), et les analystes jugent dans leur majorité que les indicateurs économiques décevants ne réussiront pas à effrayer assez la banque centrale pour qu'elle stoppe le cycle de resserrement monétaire lancée fin juin. "La Fed s'est engagée à une nouvelle hausse de 25 points de base à la prochaine réunion du FOMC", assure David Rosenberg de Merrill Lynch. Changer brusquement d'avis ferait sans doute plus de mal que de bien aux marchés qui risquent de paniquer. De plus à 1,5%, le taux directeur resterait encore "très accommodant", souligne Robert DiClemente de Citigroup, car il serait en dessous du niveau de l'inflation. "Mais la clé se trouvera dans le communiqué" dont la Fed assortit sa décision sur les taux, ajoute M. Rosenberg. La publication vendredi de chiffres du chômage beaucoup plus mauvais que prévu, avec 32.000 créations d'emploi seulement pour juillet, a amené les marchés à s'interroger sur la vigueur de la reprise, et tous attendent avec impatience de connaître l'avis de la Fed. De plus, l'envolée des cours du pétrole soulève plusieurs questions: s'agit-il d'un facteur temporaire, comme le président de la Fed Alan Greenspan l'affirmait en juillet? Cela va-t-il alimenter l'inflation? La croissance en sera-t-elle affectée? Là aussi, le verdict de la Fed est attendu anxieusement. Si la banque centrale revient sur son jugement comme quoi le ralentissement économique de juin a été passager, elle devrait être tentée de modérer le rythme de ses hausses de taux d'ici la fin de l'année. "Si le prochain rapport sur l'emploi est faible, elle maintiendra le statu quo en septembre", estime Sung Won Sohn de la banque Wells Fargo. Dans ce contexte, les chiffres attendus cette semaine -- première estimation pour la confiance des consommateurs en août, prix à la production et ventes de détail en juillet -- seront suivis très attentivement.
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| Posté le 10-08-2004 à 13:54:01
| Les prix du pétrole se stabilisent mais restent dans les starting-blocks LONDRES (AFP), le 10-08-2004 Les prix du pétrole se stabilisaient à des niveaux record mardi matin, soutenus par l'arrêt du pompage du brut en Irak et les rebondissements juridiques de l'affaire Ioukos, alors que les spécialistes évoquent la possibilité d'un baril deux fois plus élevé. Le brut de référence américain pour livraison en septembre a inscrit un nouveau record dans la nuit de lundi à mardi, à 44,99 USD lors des échanges électroniques. Quant au Brent de la mer du Nord, il a atteint le niveau record de 41,70 dollars lundi soir à Londres. Les cours reprenaient leur souffle mardi matin. Vers 10H00 GMT, le baril de brut s'effritait de 27 cents à 41,29 USD à Londres, et de 23 cents à 44,61 USD à New York en séance électronique. "L'Irak est toujours l'élément de l'actualité sur lequel le marché se focalise", souligne Tony Machacek, opérateur à la maison de courtage Prudential Bache. "Les cours s'effritent en réponse à une information selon laquelle l'acheminement du pétrole des champs du sud de l'Irak aux centres de stockage des terminaux pétroliers devrait reprendre plus tard aujourd'hui (mardi) ou mercredi", estime-t-il. "Les exportations devraient revenir à leur niveau normal dès mercredi", ce qui pèse un peu sur les prix, précise-t-il. Les exportations de pétrole ont été réduites dans le sud de l'Irak après l'arrêt lundi du pompage en raison de menaces proférées par des insurgés de s'attaquer aux installations pétrolières. Au terminal de Bassorah, les exportations sont passées de 80.000 barils de pétrole par heure à 35.000, a déclaré à l'AFP un responsable irakien qui a requis l'anonymat. La Compagnie pétrolière du Sud a refusé mardi de confirmer quand la production allait reprendre. L'Irak exporte environ 1,8 million de barils par jour par ses terminaux du sud, tandis que l'oléoduc allant des champs du nord (Kirkouk) à Ceyhan en Turquie demeure inutilisé à cause de nombreux sabotages. En outre, le marché est toujours très préoccupé par les problèmes du géant pétrolier Ioukos, dont le sort reste très incertain. Dans un dernier rebondissement lundi soir, les huissiers du ministre de la Justice ont annoncé qu'ils remettaient le séquestre sur la filiale et coeur du groupe, Iouganskneftegaz, alors même que la Cour d'arbitrage avait levé ce gel vendredi en le qualifiant d'illégal. "Les développements de cette affaire sont très compliqués et personne ne comprend vraiment ce que cela signifie réellement pour Ioukos et si cela va en fait affecter sa production", indique Tony Machacek, de Prudential Bache. "Les prix semblent toujours très capables d'atteindre de nouveaux record jour après jour", estime-t-il. "Il faudra surveiller de près le référendum au Venezuela" dimanche prochain sur une éventuelle éviction du président Hugo Chavez, souligne-t-il. "La perspective d'un arrêt prolongé des exportations irakiennes serait suffisante pour porter les prix au-dessus des 50 dollars le baril, étant donné qu'il n'y a pas assez de capacités excédentaires de production pour compenser les 1,7-1,9 mbj exportés de Bassorah", prévient pour sa part Kevin Norrish, analyste à la banque Barclays. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ne dispose que d'une capacité excédentaire de 1 à 1,5 mbj actuellement. "Alors que l'Opep produit à 95% de sa capacité, une perte de 1 à 2 mbj de l'offre irakienne pourrait, en théorie, faire doubler le prix actuel du pétrole", estiment les analystes de la Deutsche Bank. "Dans le contexte actuel, il n'est pas impensable qu'une seconde perturbation --perte d'exportations en Russie par exemple, ou d'Arabie Saoudite, ou du Venezuela --, pousse les prix vers les 100 dollars", prédisent-ils.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 10-08-2004 à 13:54:45
| Le moral des patrons de PME a continué de s'améliorer en juillet PARIS (AFP), le 10-08-2004 Le moral des patrons de petites et moyennes entreprises françaises s'est encore amélioré en juillet avec des perspectives de rentabilité bien orientées même si la confiance reste fragile, selon une enquête mensuelle de AFP-BNP Paribas Lease Group (BPLG) publiée mardi. Cet indicateur s'est redressé de 11 points en juillet par rapport à juin et s'établit à 34 points, son plus haut niveau sur les 18 derniers mois, sur une échelle de 0 à 100 (correspondant aux niveaux de vitalité le plus bas et le plus haut, enregistrés respectivement en 1993 et 2000), indique l'enquête de BPLG. Cette enquête est réalisée chaque mois auprès de 450 responsables de PME-PMI de 6 à 200 salariés, représentant 45% de l'emploi salarié privé en France, hors agriculture. "Les signes sont timides mais encourageants. Les résultats sur les trois derniers mois font apparaître de modestes +plus hauts+ en matière d'amélioration du chiffre d'affaires, de la rentabilité, de l'investissement et de l'emploi", relève un communiqué conjoint de BPLG et de l'AFP. Mais la confiance reste fragile. Pour le 5ème mois consécutif, deux-tiers des dirigeants continuent de penser que la situation économique est peu incitative à l'investissement. L'indicateur de rentabilité a gagné 24 points, s'établissant à son meilleur score depuis un an et demi, avec 28% des patrons de PME qui ont enregistré des résultats financiers en hausse contre 19% en moyenne sur les 18 derniers mois. En ce qui concerne l'emploi, de timides signes positifs apparaissent en juillet avec un indicateur, qui atteint 44 points contre 40 le mois dernier. Comme en juin, la proportion de PME qui ont recruté dépasse légèrement celle dont les effectifs sont en baisse: 18% contre 15%, souligne le communiqué. L'investissement bénéficie d'une embellie avec un indicateur qui gagne 20 points en juillet, s'établissant à 36 points, avec 23% des PME déclarant des investissements en hausse.
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