Sujet : Techno Sciences / Avril ! | | Posté le 02-04-2004 à 15:29:37
| Découverte d'un nouveau gène lié à l'autisme Malcolm Ritter (Associated Press) Des scientifiques annoncent avoir identifié deux variantes du même gène qui pourraient multiplier au moins par deux les risques de développer un autisme, selon une étude publiée dans le numéro d'avril de la Revue américaine de psychiatrie American Journal of Psychiatry. Ces variantes sont assez fréquentes et ne peuvent pas à elles seules déclencher la maladie, ont souligné les chercheurs. Plusieurs gènes, cinq à dix, selon eux, doivent être actifs simultanément pour que l'autisme se développe. Des études antérieures avaient identifié des variantes d'autres gènes, qui auraient pu contribuer à l'apparition de la maladie, mais aucune preuve n'a jamais pu être établie. Trouver des gènes en relation avec cette maladie pourrait aider les scientifiques à mettre au point des traitements contre cette maladie. La nouvelle étude a porté sur 411 familles. L'ADN de 2.000 personnes a été analysée, parmi lesquelles 720 personnes étaient atteintes d'autisme. Selon les résultats, les deux variantes génétiques étaient retrouvées plus fréquemment chez les autistes que ce qu'une répartition génétique au hasard pouvait entraîner. Le gène incriminé joue un rôle dans l'apport d'énergie au cerveau. Ses variantes mutantes pourraient s'opposer à cet apport, expliquent les chercheurs. Cette étude apporte des preuves solides qu'un gène peut avoir une influence sur le déclenchement d'un autisme mais des études supplémentaires sont indispensables pour confirmer ce lien, a déclaré le premier auteur de l'étude, Joseph Buxbaum, de l'école de médecine Mount SinaJi de New York. De son côté, Susan Santangelo, une experte de Harvard extérieure à l'étude, a déclaré qu'il «semblait que ces gènes aient quelque chose à voir avec la maladie», mais que, selon elle, «il est encore trop tôt pour l'affirmer'. L'autisme est un syndrome complexe classé parmi les troubles envahissants du développement. Il est caractérisé par des déficits dans les interactions sociales et la communication, associés à un répertoire de comportements restreint, répétitif et stéréotypé, qui apparaît avant l'âge de 3 ans. On estime aujourd'hui qu'un enfant sur 1.000 est atteint d'autisme, et l'on observe quatre fois plus de garçons atteints que de filles. Différentes constatations sont en faveur d'une prédisposition génétique à l'autisme: le risque de développer la maladie dans les familles d'autistes est 45 fois plus élevé que dans la population générale. De plus, les études épidémiologiques menées chez des jumeaux monozygotes (issu d'un seul oeuf) montrent que lorsqu'un des enfants est atteint d'autisme, le deuxième a une probabilité de 60% d'être également autiste, alors que ce risque est quasiment nul chez les jumeaux dizygotes (deux ovules). L'augmentation du risque entre les fratries et la différence de concordance démontrent le terrain génétique de l'autisme. |
| | Posté le 02-04-2004 à 15:30:55
| Infarctus: un signe avant-coureur remis en question (Associated Press) Une vaste étude remet en question le dogme selon lequel la découverte d'un taux élevé de protéine inflammatoire dans le sang serait un signe avant-coureur majeur d'infarctus du myocarde. Publiée jeudi dans le New England Journal of Medicine, cette découverte met à mal l'utilité d'un test sanguin utilisé couramment par certains médecins pour mesurer le degré d'inflammation. Selon les chercheurs, cet indicateur ne serait qu'un facteur de prédiction limité, qui n'aurait pas plus de valeur prédictive d'un accident cardiaque que le cholestérol, la tension artérielle ou le tabagisme. «Il n'y a aucune bonne raison de l'utiliser comme un test prédictif», a déclaré de son côté le Dr John Danesh, un des chercheurs britanniques de l'Université de Cambridge ayant signé cette étude. De nombreux experts pensent qu'une inflammation chronique peut, à terme, abîmer la paroi des artères, entraînant une accumulation de dépôts graisseux dont la rupture est à l'origine d'infarctus. Le Pr Danesh et ses collègues ont passé au crible une étude islandaise portant sur les maladies cardio-vasculaires qui a débuté en 1967. Ils ont comparé sur vingt ans 2.459 personnes ayant été victimes d'un infarctus ou qui étaient mortes de maladie cardio-vasculaire, à 3.969 autres participants indemnes de ces maladies. |
| | Posté le 04-04-2004 à 12:46:33
| Le robot de la NASA, Spirit, trouve davantage de preuves de la présence passée d'eau sur Mars Le robot de la NASA, "Spirit", a découvert davantages de preuves de la présence passée d'eau sur Mars, mais en quantité moins importante que les traces trouvées de l'autre côté de la planète par son jumeau "Opportunity" le mois dernier, a déclaré l'agence spatiale américaine. "Spirit" a trouvé des indices indiquant qu'une quantité limitée d'eau a modifié de la roche volcanique, passant par de minuscules fissures à travers le roc pour aller cimenter plusieurs couches masquant la surface. La découverte a été effectuée au cours d'une récente analyse d'une semaine dans la région du cratère Gusev, où "Spirit" s'est posée le 3 janvier dernier. Depuis cette date, "Spirit" avait été relégué dans l'ombre d'"Opportunity", qui a découvert des signes d'une rivière d'eau salée qui aurait coulée et se serait épuisée dans un environnement qui aurait pu abriter de la vie, il y a quelques milliards d'années. Un membre de l'équipe scientifique de l'Université du Tennessee, à Knoxville, Hap McSween, a affirmé que la découverte de "Spirit" pourrait être "le mieux qu'on puisse faire à Gusev". "Les indices de la présence d'eau au cratère Gusev ont été durs à trouver", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse du laboratoire Jet Propulsion de la NASA. Si de nos jours, la planète Mars est sèche et froide, elle contient toujours des traces de vapeur d'eau dans son atmosphère, ainsi que des plaques de glace à ses pôles. Les engins spatiaux ont aussi découvert une quantité importante de glace dans le sol martien en haute altitude. Le laboratoire Jet Propulsion de la NASA a envoyé "Spirit" et "Opportunity" sur Mars dans une mission de 820 millions de dollars afin d'amasser des preuves de la présence d'eau sur la planète rouge. |
| | Posté le 04-04-2004 à 12:47:10
| Des experts demandent qu'on informe davantage sur les antidépresseurs Un comité d'experts recommande au gouvernement de ne pas interdire l'utilisation d'une nouvelle catégorie d'antidépresseurs chez les enfants, les Prozac, Celexa, Luvox, Remeron, Paxil et autres, mais demande que les fabricants des médicaments ajoutent de nouveaux avertissements dans la documentation qu'ils fournissent aux médecins. Le comité a été mis sur pied en février dernier en réponse à l'inquiétude croissante sur la scène internationale au sujet de ces médicaments associés à une augmentation des suicides et des idées suicidaires. Santé Canada a déjà réagi à la recommandation en écrivant plus tôt cette semaine à tous les manufacturiers d'inhibiteurs spécifiques du recaptage de la sérotonine et d'inhibiteurs de recaptage de sérotonine-noradrénaline pour leur faire savoir comment les monographies de leurs produits devront être modifiées. Jusqu'à ce que le travail soit complété et revu par les fonctionnaires, le ministère de la Santé n'a pas l'intention de dévoiler la nature des changements requis, a affirmé une porte-parole, Jirina Vlk. "On leur a demandé de nous soumettre de l'information respectant les modifications nécessaires aux monographies des produits. "En termes de normes, nous leur avons déjà dit où les mettre. Mais nous voulons nous assurer que c'est là. Et nous voulons nous assurer que c'est là où nous voulons que ce soit et nous assurer que ça dit bien ce que nous voulons que ça dise." Le processus devrait durer jusqu'au mois de mai compte tenu du nombre _ 70 _ de médicaments touchés par la mesure. Dans son rapport, le comité a notamment suggéré que les monographies des produits soient modifiées de façon à inclure des références spécifiques aux risques de suicide. Les monographies sont la documentation que les compagnies pharmaceutiques fournissent aux médecins. Elles précisent entre autres les effets secondaires, les doses et les catégories de patients à qui le produit ne devrait pas être prescrit. |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:14:18
| Don d'organes Quand on n'a pas le coeur à rire... Michel Brousseau, le premier homme au Canada à recevoir successivement deux coeurs mécaniques, attend désespérément qu'un donneur d'organe lui sauve la vie. Michel Brousseau a décidé de sortir de l'anonymat pour inciter les Québécois à donner leur organes lorsqu'ils meurent. L’homme de 55 ans a contracté un virus lors d'un voyage au Mexique en 1990, un virus qui a détruit son coeur. À la fin de 2002, les médecins lui ont implanté un coeur mécanique semblable à celui-ci, mais 13 mois plus tard, en pleine nuit, l'appareil a cessé de fonctionner. Sa vie ne tenait qu'à une pompe. Depuis janvier dernier, les médecins de Royal Victoria lui ont implanté un nouveau coeur mécanique, mais il craint qu'il cesse de fonctionner. Son seul espoir: un don d'organe. Au Québec, 47 personnes ont reçu un nouveau coeur l'an dernier et 27 autres attendent toujours désespérément un donneur. |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:15:34
| Les téléphones portables gênent le travail des policiers américains Jonathan Salant (Associated Press) Les radios de la police, des pompiers et d'autres services d'urgence partagent le même spectre de 800 mégahertz que les portables aux États-Unis. La prolifération des téléphones portables a pour effet de gêner le travail de la police et des pompiers dans certaines zones aux États-Unis, en perturbant le fonctionnement de leurs radios. Cambridge, dans la banlieue de Boston (Massachusetts), est l'un des secteurs concernés. L'an dernier, un policier appelé pour une rixe dans un appartement a dû faire le tour de l'immeuble pour appeler des renforts. Une autre fois, un policier répondant à une alarme de cambriolage n'a pas réussi à passer un appel pour demander de l'aide alors qu'il s'approchait du bâtiment. Dans les deux cas, ces difficultés ont retardé l'intervention, mais n'ont pas causé de problème majeur pour les policiers. Toutefois, le risque est bien réel, souligne Gerald Reardon, chef des pompiers de Cambridge, qui supervise l'ensemble du système radio de sécurité publique de la ville. «C'est hors de notre contrôle. C'est inquiétant», souligne-t-il. Ernest Mitchell, président de l'Association internationale des capitaines des pompiers, est plus pessimiste. «Heureusement personne n'est mort, mais ce n'est qu'une question de temps», affirme-t-il. Les radios de la police, des pompiers et d'autres services d'urgence partagent le même spectre de 800 mégahertz que les portables aux États-Unis. Si une communication radio est envoyée sur 850 MHz près d'une antenne-relais sur 851 MHz, le signal radio peut être brouillé. On ne sait pas combien de villes sont touchées, mais le problème est assez sérieux pour que la police et les pompiers aient demandé au gouvernement de trouver une solution. Le débat fait rage dans le secteur de la téléphonie mobile sur les mesures à prendre par les autorités. La question n'est pas simplement technique: des milliards de dollars sont en jeu. Les fréquences utilisées par Nextel Communications chevauchent celles des services de sécurité et de secours. Les téléphones de la firme sont ceux qui causent le plus d'interférences. Nextel s'est vu attribuer sa bande de fréquences par la Commission fédérale des communications (FCC) avant le «boum» du téléphone portable, à une époque où on pensait que le spectre des 800 MHz pouvait accueillir à la fois les radios des services de sécurité et les portables. Un plan soutenu par Nextel propose donc de diviser la bande des 800 MHz, en donnant une partie du spectre aux services de sécurité et une autre aux entreprises de téléphonie. Mais il est contesté par les autres firmes du secteur, certaines municipalités et deux associations de défense du contribuable. Les adversaires du projet ne veulent pas que l'on touche au spectre, mais demandent que chaque entreprise provoquant des interférences soit contrainte à les éliminer à ses frais. Le plan de Nextel serait extrêmement lucratif pour cette firme, alors que la proposition concurrente pourrait lui coûter beaucoup d'argent. La FCC serait favorable au projet de Nextel, selon un de ses responsables ayant requis l'anonymat. |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:16:19
| Nouvelles perspectives de traitement pour le cancer du cerveau (Associated Press) Une équipe de chercheurs français de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a annoncé lundi avoir mis au point un traitement qui améliore la survie de rats présentant des gliomes à un stade avancé, des tumeurs du cerveau jusque-là incurables. Dans un communiqué, l'équipe grenobloise de François Estève rappelle que le gliome est le type de tumeur cérébrale le plus fréquent chez l'homme adulte et qu'il n'a actuellement pas de traitement. Les travaux de son équipe ont montré la disparition de la tumeur chez trois rats sur dix un an après le traitement. Ces premiers résultats encourageants sont détaillés dans le numéro de Cancer Research du 1er avril. Les chercheurs envisagent de lancer des essais cliniques très prochainement. Aujourd'hui, la durée de vie des patients atteints de gliome de haut grade est de moins d'une année. En France, de cinq à dix nouveaux cas pour 100 000 habitants apparaissent chaque année. Après avoir mené des expériences in vitro sur des cellules tumorales, les chercheurs ont implanté ces cellules dans le cerveau de rat produisant ainsi un modèle animal de tumeur cérébrale. Ce type de tumeur est extrêmement résistant à la radiothérapie et se développe très rapidement. La durée de survie moyenne des rats malades non traités est de 28 jours. Avec la seule chimiothérapie, ils survivent jusqu'à 39 jours. S'ils reçoivent seulement l'irradiation synchrotron à une longueur d'onde optimale, ils peuvent résister au maximum 48 jours. Comment marche le synchrotron? Des électrons émis par un canon à électrons sont accélérés jusqu'à une énergie de 6 milliards d'électrons-volts. Ces électrons à haute énergie sont ensuite injectés dans un grand anneau de stockage où ils circulent dans le vide, à énergie constante, pendant plusieurs heures. Le faisceau synchrotron émis par les électrons est alors dirigé vers les «lignes de lumière» qui entourent l'anneau de stockage dans le hall d'expériences. Chaque ligne de lumière est conçue pour être utilisée avec une technique particulière ou pour un type spécifique de recherche. Dans cette étude, la première phase a consisté à une injection de cis-platine (chimiothérapie) dans le cerveau de rats atteints de gliome. En s'intercalant dans l'ADN des cellules tumorales, le médicament en a limité la prolifération. Le lendemain, les animaux étaient exposés aux rayonnement synchrotron monochromatique. Les zones contenant la cis-platine ont absorbé cette énergie et détruit l'ADN tumoral. L'association de la chimiothérapie locale avec l'irradiation synchrotron s'est montrée très efficace et a permis une durée de survie moyenne de 200 jours, soit six fois plus que celle des rats non traités. Le succès de ces essais a conduit les chercheurs à envisager l'élaboration d'un protocole pour l'utilisation de ces techniques chez l'homme. |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:20:23
| Nouveaux critères pour affiner le diagnostic de la maladie d'Alzheimer (Associated Press) Les troubles de la mémoire, s'ils sont toujours présents dans la maladie d'Alzheimer, appartiennent aussi à d'autres maladies. Maladie neurologique très fréquente, la maladie d'Alzheimer est actuellement diagnostiquée tardivement, à un stade où les patients sont atteints de démence. Le Pr Bruno Dubois (Inserm) a insisté mardi sur l'importance du diagnostic précoce dont il a exposé les nouveaux critères. «Aujourd'hui, nous avons une connaissance de la maladie telle que nous pouvons la diagnostiquer avant que les patients ne soient atteints de démence», a déclaré à l'Associated Press le Pr Dubois, par ailleurs neurologue au sein de la Fédération de neurologie du Centre hospitalo-universitaire Pitié-Salpétrière à Paris. «Les lésions qui touchent l'hippocampe sont responsables d'un syndrome amnésique très caractéristique que l'on peut visualiser avec des techniques de neuro-imagerie moderne à un stade précoce», a-t-il expliqué. Une avancée qu'il juge importante «dans la perspective de la mise au point dans les années à venir de médicaments actifs non plus sur les symptômes de la maladie, mais sur le processus pathologique lui-même». Pour des raisons principalement réglementaires, le diagnostic de la maladie d'Alzheimer ne peut être posé que chez un patient dément, c'est à dire quand il a perdu son autonomie. Or cette maladie s'installe progressivement, sans symptôme pendant des années avant l'apparition de la démence. Les troubles de la mémoire, s'ils sont toujours présents dans la maladie d'Alzheimer, appartiennent aussi à d'autres maladies: ils peuvent être liés à une dépression, à des troubles du sommeil, à la prise de certains médicaments, au vieillissement naturel. «Aujourd'hui, nous sommes capables d'identifier les troubles de la mémoire qui sont liés à la seule maladie d'Alzheimer», a fait valoir Bruno Dubois. Avec 135 000 nouveaux cas par an en France, le nombre de malades d'Alzheimer est aujourd'hui de près de 800 000 personnes, touchant une personne sur six au-delà de 85 ans. L'Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative chronique, dont le premier symptôme se traduit le plus souvent par une perte de mémoire des faits récents. Au cours de la maladie, certaines cellules cérébrales, les neurones, meurent et une accumulation anormale de certaines protéines est observée. Les médecins parlent de dégénérescence cérébrale ou de maladie neurodégénérative. La maladie d'Alzheimer n'est pas un phénomène de vieillissement accéléré, c'est une véritable maladie qui devient de plus en plus répandue avec le vieillissement de la population. Un diagnostic posé plus précocement permet de faire un meilleur pronostic et de proposer une meilleure prise en charge des patients. Il permet par ailleurs de rassurer les personnes qui consultent pour des pertes de mémoire sans être pour autant atteintes de la maladie. |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:20:58
| Une puce électronique pourrait menacer la vie privée Canoë L'information provenant de telles puces pourrait être comparée aux informations inscrites sur la carte de crédit d'un client ou une carte de fidélité. Wal-Mart et d'autres entreprises de vente au détail ont demandé aux manufacturiers d'incruster dans leurs marchandises une puce d'identification par radio-fréquence, qui émet des signaux radio codés. Selon des défenseurs de la vie privée au Canada, aux États-Unis et en Europe, l'information provenant de telles puces pourrait être comparée aux informations inscrites sur la carte de crédit d'un client ou une carte de fidélité. Si le client retournait dans ce magasin avec la marchandise en sa possession, la puce pourrait avertir le personnel et lui révéler son nom, ainsi que d'autres informations personnelles. Si l'identité pouvait être reliée à un numéro unique d'étiquetage par radio-fréquence, on pourrait tracer le profil des individus et analyser leur comportement d'achat à leur insu et sans leur consentement, souligne Ann Cavoukian, commissaire à l'information et à la vie privée de l'Ontario, dans un texte sur la vie privée et les puces d'identification par radio-fréquence. Une telle technologie pourrait aussi permettre à des policiers d'identifier l'acheteur initial d'un objet retrouvé sur une scène de crime - ou l'identité d'un individu dans un rassemblement politique, par exemple. Les organisations qui envisagent de recourir à cette technologie ne doivent pas oublier l'aspect de la protection de la vie privée, et doivent s'assurer de prévoir des pratiques d'information saines dès la conception de cette technologie tout comme dans sa mise en application, suggérait lundi Frank Work, commissaire albertain à l'information et à la protection de la vie privée. Kevin Groh, le responsable des communications d'entreprise pour Wal-Mart Canada, a indiqué que 126 des principaux fournisseurs de la chaîne ont accepté d'appliquer la technologie d'ici la fin de 2005. De l'avis de M. Groh, celle-ci ne comporte aucun risque d'atteinte à la vie privée, puisqu'il n'est question, «pour le moment», que de retracer des articles au niveau de la caisse ou de la palette de chargement, et non pas pour retracer des articles individuels. Il n'est pas question d'utiliser les données fournies par cette technologie de manière à compromettre la vie privée, a-t-il assuré |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:21:29
| Production d'un vaccin humain contre la grippe aviaire Canoë Le docteur Frank Plummer, directeur scientifique du laboratoire, a confirmé mardi que l'établissement de Winnipeg participera aux efforts en vue de développer ce qu'on appelle un virus de semence, soit une version génétiquement modifiée du virus H7 susceptible d'être utilisée par des fabricants de vaccins pour la production commerciale d'un vaccin antigrippal, si la souche H7 devait donner lieu à une pandémie. Cette éventualité est peu probable; néanmoins, les autorités nationales et internationales responsables de la santé publique doivent s'y préparer. Cela pourra aussi servir de répétition en prévision de la prochaine pandémie de grippe, que les experts jugent inévitable, a ajouté le Dr Plummer. Si tout va bien, la production d'un virus de semence H7 pourrait prendre entre quatre et six semaines, a précisé le spécialiste. Il a confirmé que le laboratoire fournira à l'OMS des échantillons des virus prélevés sur deux personnes qui ont contracté le virus H7 en Colombie-Britannique. Les directives de l'OMS en matière de prévention des pandémies prévoient que l'organisme entreprenne la production d'un vaccin humain contre une souche de la grippe aviaire dès qu'on détient la preuve qu'au moins deux personnes ont été infectées lors d'une épidémie, a expliqué un porte-parole de l'organisation de Genève. Dick Thompson, qui est le directeur des communications pour la section des maladies transmissibles de l'OMS, a admis que le projet ne sera probablement pas mené avec le même degré d'urgence que celui ayant entouré les efforts pour développer un virus de semence contre la souche H5N1, qui a tué 22 des 33 personnes infectées en Asie, plus tôt cette année. |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:23:12
| Un autoradio à la fois enregistreur CD et lecteur MP3 André Boily - Journal de Montréal / collaboration spéciale Une des applications les plus intéressantes du format MP3 se trouve dans votre voiture. Quand un seul disque MP3 peut contenir près d’une centaine de pièces de musique et qu’en plus cet autoradio enregistre, voilà qui devient intéressant. Il y a deux ans, j’essayais pour la première fois un autoradio lecteur CD MP3, le Clarion DXZ845MC, que j’ai tout de suite adoré, acheté et fait installer dans ma voiture. Les avantages sont multiples : nul besoin d’un lourd et encombrant lecteur auxiliaire, ni d’y transporter sa bibliothèque de disques CD. On fait une copie de ses pièces musicales préférées au format de compression MP3, et le tour est joué. Avec près d’une centaine de pièces par disque gravé, on s’évite bien des manipulations lorsqu’on écoute de la musique tout en conduisant. Bref, le travail et le temps passé à l’ordinateur pour trier et convertir les fichiers audio valent leur pesant d’or, une fois au volant. |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:37:36
| L'activité sexuelle fréquente ne favoriserait pas le cancer de la prostate (Associated Press) Une nouvelle rassurante pour les membres les plus actifs de gent masculine: des éjaculations fréquentes n'augmenteraient pas les risques de cancer de la prostate mais, au contraire, elles pourraient peut-être même les réduire, selon une étude américaine menée auprès de 30 000 hommes. Après celui de la peau, le cancer de la prostate est le plus courant chez l'homme, un homme sur six étant touché en moyenne. Publiée mercredi dans la Revue de l'Association médicale américaine, l'étude dirigée par le Dr Michael Leitzmann, de l'Institut américain sur le cancer, vient contredire de précédentes recherches. Ces dernières suggéraient en effet que des éjaculations fréquentes - via un rapport sexuel ou la masturbation - augmentaient le risque de cancer de la prostate. L'une des théories consistait à dire que des rapports sexuels fréquents exposaient à des germes et virus qui pouvaient favoriser l'apparition d'un cancer de la prostate. Par ailleurs, certains pensent que des niveaux élevés de testostérone, l'hormone masculine, peuvent également favoriser le développement de cellules cancéreuses. La dernière étude devrait «rassurer les hommes qui sont plus actifs que les autres», estime le Dr Durado Brooks, directeur de recherche sur le cancer de la prostate pour l'American Cancer Society. L'étude a été menée auprès de 29 342 professionnels de la santé, âgés de 46 à 81 ans. En 1992, ils ont été interrogés sur leurs éjaculations à différentes époques de leur vie, quand ils avaient une vingtaine d'années, une quarantaine d'années et lors de l'année précédente, 1991. Lors des huit années de suivi de l'étude, 1 449 d'entre eux ont été touchés par un cancer de la prostate. En moyenne, ces hommes avaient entre quatre et sept éjaculations par mois. Aucun risque accru de cancer de la prostate n'a été décelé pour les hommes qui rapportaient une moyenne plus élevée. Il semble même qu'un risque moindre affecte les hommes qui faisaient état de l'activité sexuelle la plus importante. Aux plus hauts niveaux de l'étude, 13 à 20 éjaculations par mois et au moins 21 par mois, correspondent en effet un risque moindre respectivement de 14 et 33%. Les chercheurs avancent que des éjaculations fréquentes aideraient à éliminer des substances cancérigènes ou réduire le développement de calcifications en rapport avec un cancer de la prostate. Néanmoins, la part d'hommes de l'étude ayant signalé une activité sexuelle très importante reste relativement faible et d'autres études sont nécessaires pour établir scientifiquement un lien, souligne le Dr Leitzmann. «Il est trop tôt pour que l'on suggère aux hommes de changer leurs habitudes sexuelles afin de modifier leur risque d'avoir un cancer de la prostate». |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:39:03
| Nouveau vaccin testé pour lutter contre le cancer du poumon (Presse canadienne) Les résultats préliminaires d'un essai mené dans 13 établissements montrent que les personnes ayant reçu le vaccin expérimental «BLP25» ont vécu 4,4 mois de plus que les membres du groupe témoin. Nouvel espoir pour ceux et celles qui luttent contre la forme la plus courante de cancer du poumon avec l'arrivée d'un nouveau vaccin mis au point par une entreprise biotechnologique de l'Alberta, Biomira. Les résultats préliminaires d'un essai mené dans 13 établissements montrent que les personnes ayant reçu le vaccin expérimental «BLP25» ont vécu 4,4 mois de plus que les membres du groupe témoin. Cette étude indique que le vaccin en question est l'un des nouveaux traitements les plus prometteurs à l'étude pour le cancer du poumon appelé «non à petites cellules». Selon le Dr Charles Butts, oncologue au Cross Cancer Institute d'Edmonton, en Alberta, et principal chercheur de l'étude, le vaccin a été bien toléré et n'a pas compromis la qualité de vie des patients. L'étude, commencée en août 2000 au Canada et au Royaume-Uni, visait entre autres à évaluer son efficacité en comparant la survie dans les deux groupes. L'étude a porté sur 171 hommes et femmes dont la maladie était stable ou qui avaient répondu au traitement après avoir reçu une chimiothérapie standard de première intention. Les patients ont été répartis de manière aléatoire dans deux groupes, le premier recevant le BLP25 en plus des soins classiques, et le deuxième recevant uniquement les soins classiques. Le vaccin à l'étude est destiné à induire une réponse immunitaire dirigée contre les cellules cancéreuses. Il pourrait faire l'objet d'une étude clinique de phase trois dès 2005 dans plusieurs pays. Biomira est une entreprise biotechnologique spécialisée dans le développement de nouvelles approches thérapeutiques dans le traitement du cancer. |
| | Posté le 08-04-2004 à 11:41:08
| Projet de 13,1 millions $ pour aider les aveugles (Presse canadienne) VisuAide a lancé mercredi un projet évalué à 13,1 millions $ pour accroître la recherche et le développement de dispositifs numériques destinés aux personnes avec une déficience visuelle. L'entreprise de Longueuil et de Drummondville a obtenu l'appui de Partenariat technologique Canada qui injecte 3,9 millions $ alors que Développement économique Canada ajoute 800 000 $. VisuAide compte développer dans les prochaines années de nouveaux produits dans des secteurs comme les livres électroniques et les systèmes portatifs d'orientation par GPS. Dans ce dernier cas, on souhaite améliorer les systèmes afin de faciliter les déplacements des personnes aveugles en milieu urbain. Par ailleurs, le président de l'entreprise, Gilles Pépin, a toujours comme objectif de trouver une technologie moins coûteuse pour la transcription en braille. La compagnie québécoise, créé il y a 15 ans, compte 85 employés dont certains qui composent avec une déficience visuelle. VisuAide est le leader mondial dans le développement de produits technologiques tels que des lecteurs de livres audionumériques et des systèmes d'orientation par GPS conçus pour favoriser l'autonomie des personnes aveugles et handicapées visuelles. |
| | Posté le 10-04-2004 à 11:54:42
| La pratique des jeux vidéo diminuerait les risques d'erreurs en salle d'opérations Verena Dobnik (Associated Press) Après la lecture de ce qui suit, il sera sans doute très difficile aux parents d'insister auprès de leurs enfants sur les dangers et les inconvénients des jeux vidéo. Des chercheurs américains du centre médical Beth Israel de New York ont découvert que des médecins qui passaient au moins trois heures par semaine à jouer à des jeux vidéos faisaient en moyenne 37% moins d'erreurs en chirurgie laparoscopique, et effectuaient leur tâche 27% plus rapidement que leurs collègues qui ne jouent pas aux jeux vidéo. «J'utilise la même coordination main-oeil pour jouer aux jeux vidéo que pour une opération chirurgicale», a affirmé le Dr James 'Butch' Rosser, 49 ans, qui a dévoilé les résultats de son étude mardi. La chirurgie laparoscopique, utilisant une caméra miniature et des instruments contrôlés de l'extérieur par une manette, est pratiquée sur n'importe quelle partie du corps, de l'appendice au colon et à la vésicule biliaire. Les interventions de microchirurgie impliquent de minuscules et précises incisions, l'insertion de caméras vidéo miniatures qui diffusent des images sur un écran externe, avec les instruments chirurgicaux contrôlés à l'aide d'une manette par le chirurgien qui regarde l'écran. Les chirurgiens peuvent maintenant exercer leurs techniques par des simulations vidéo. Rosser a expliqué que les aptitudes nécessaires pour effectuer une intervention laparoscopique étaient «comme attacher les lacets de ses chaussures avec des baguettes d'un mètre de long». «Et voilà le travail!», s'est exclamé Rosser, devant un jeu de 'Super Monkey Ball' dans lequel un singe tente de marquer des buts. «C'est un jeu sain et bon. Pas de sang ni de bagarres. Mais j'ai besoin des mêmes aptitudes pour entrer dans un corps et coudre deux parties d'intestins ensemble». L'étude cherchant à relier les aptitudes aux jeux vidéo et les prouesses chirurgicales a été effectuée par des chercheurs de Beth Israel et de l'Institut national des médias et de la famille de l'Université de l'Iowa. Entre mai et août 2003, 21 internes et 12 médecins traitant ont participé à l'étude. Chacun avait à compléter trois tâches sur un jeu vidéo, qui testant certaines aptitudes comme la motricité, le temps de réaction et la coordination main-oeil. L'étude «marque l'arrivée de la Génération X en médecine», a déclaré un des auteurs de l'étude, le Dr Paul J. Lynch, un anesthésiologiste qui étudie les effets de jeux vidéo depuis des années. Kurt Squire, un chercheur de l'Université du Wisconsin, spécialisé sur l'étude des effets des jeux vidéo sur l'apprentissage, est formel: «avec un jeu vidéo, on peut tout à fait développer sa synchronisation, le sens du toucher, et une manipulation accrue des petits appareils». Selon Squire, qui n'a pas participé à cette étude, l'application des jeux vidéo à la pratique chirurgicale «pourrait jouer un rôle important dans l'entraînement des professionnels de la santé». Beth Israel tente maintenant de mettre en pratique les conclusions de l'étude. Rosser a développé un projet baptisé 'Top Gun', un jeu vidéo qui prépare la coordination, l'agilité et la précision des chirurgiens avant d'entrer en salle d'opération. «C'est comme un bon joueur de football», a expliqué Rosser, «on doit s'échauffer d'abord». |
| | Posté le 10-04-2004 à 11:55:19
| 90 millions d'Américains ne comprennent pas leurs prescriptions médicales (Associated Press) Près de la moitié des adultes américains font face à des risques importants pour leur santé tout simplement parce qu'ils ont de la difficulté à comprendre les termes médicaux et les instructions à suivre, selon un rapport publié jeudi aux États-Unis. Si le jargon médical peut parfois être difficile à décoder pour les plus instruits, il est presque impossible à comprendre pour les millions de personnes qui ont des difficultés à lire, qui ne parlent pas très bien l'anglais ou qui ont des problèmes de vision et de compréhension en raison d'un âge avancé. Le prestigieux Institut de médecine avance désormais le nombre de personnes ayant une «culture médicale limitée»: 90 millions d'adultes. Ces personnes ont du mal à suivre les instructions sur les étiquettes des médicaments, à interpréter les ordonnances et même à comprendre les diagnostics et instructions des médecins. «C'est un problème de santé publique et de société» qui requiert un travail conjoint entre les médecins, les éducateurs et les autorités, explique le directeur de l'enquête, le Dr David Kindig, de l'Université du Wisconsin. «J'espère que ce sera un appel à l'action.» Selon le rapport, plusieurs patients ont honte de ne pas comprendre et craignent de paraître bête en posant des questions à leur médecin. Quelques exemples sont cités dans le rapport, dont l'histoire d'une mère qui a administré un antibiotique oral dans l'oreille infecté de son fils de deux ans, parce que l'ordonnance ne spécifiait pas qu'il fallait avaler le liquide. Pire, une femme n'a pas réalisé qu'en signant un document, elle consentait à une hystérectomie, l'ablation de l'utérus. Les problèmes de compréhension semblent de plus en plus fréquents avec un système de santé de plus en plus complexe. Ils engendrent des coûts exorbitants qui pourraient autrement être évités, selon le rapport. Les experts recommandent aux autorités de transformer et d'améliorer le vocabulaire et la culture médicale, en plus d'essayer de trouver des solutions au problème de communication entre les patients et les personnels de santé. |
| | Posté le 12-04-2004 à 07:15:12
| Le pistolet électrique paralysant fait des étincelles PARIS (AFP), le 11-04-2004 Le pistolet électrique paralysant Taser X 26, utilisé récemment à deux reprises par le groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) pour neutraliser sans blesser, est en passe d'occuper une place de choix dans la panoplie des armes non létales. De fabrication américaine, le Taser, qui envoie un courant électrique incapacitant, équipe plus de 4.000 départements de la police aux Etats-Unis et l'armée a commencé à les utiliser en Irak. Le New York Times vient de lui consacrer un article dans lequel il souligne que le nombre des suspects tués par les policiers américains a fortement baissé depuis qu'ils utilisent cette arme. En France, le Taser X 26 a été employé pour la première fois par le GIPN de Marseille, le 16 mars à la prison des Baumettes, contre une détenue qui menaçait de faire sauter sa cellule avec une bonbonne d'oxygène, dont elle disposait en raison de problèmes respiratoires. Vendredi à Agen, le GIPN de Bordeaux a neutralisé d'une décharge de Taser X 26 un forcené qui venait de blesser un policier d'un coup de carabine. Ce pistolet tire simultanément, jusqu'à six mètres de distance, deux dards de 5 mm qui s'accrochent sur les vêtements, chaque dard étant relié à un fil qui transmet les impulsions électriques. La décharge provoque une contraction musculaire et déséquilibre le suspect pendant quelques secondes, le temps pour les policiers de le menotter. 100.000 Taser (X 26 ou M, dans sa première version) ont été vendus aux Etats-Unis, a déclaré à l'AFP Antoine di Zazzo, directeur général de Taser France. 41 pays en sont déjà équipés ou le testent. Selon le New York Times, la police de Seattle, souvent mise en cause pour des interventions mortelles, s'en est équipée massivement. En 2003, pour la première fois depuis quinze ans, il n'y a pas eu de mort au cours d'interventions policières. A Miami, il n'y a eu aucun tir mortel des policiers pour la première fois depuis quatorze ans. Au Canada, la police de Montréal et de nombreuses prisons en sont dotées ainsi que des compagnies aériennes comme United Airlines ou Korean Airlines. Le 29 mars 2003, l'unité d'élite de la police grecque avait utilisé le Taser pour neutraliser un déséquilibré turc qui avait détourné un Airbus de Turkish Airlines. En France, le X 26 a d'abord été testé par le RAID, groupe d'élite de la police, puis par le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Actuellement les sept GIPN régionaux en sont équipés et la brigade anti criminalité de Seine-Saint-Denis (BAC 93) en possède quatre, selon M. di Zazzo. Le Taser X 26 pèse 175 grammes (990 grammes pour le pistolet automatique Sig Sauer 9 mm dont vont être dotés les policiers et les gendarmes français) et sa batterie permet d'effectuer 300 tirs, à des températures allant de -20° à +50°. Contrairement au flash ball (pistolet à balles en caoutchouc) qui peut provoquer des blessures sérieuses en touchant la tête, le Taser, selon ses concepteurs, est sans danger, car son efficacité ne dépend pas du degré d'impact ou de pénétration dans le corps. Le Taser n'a pas non plus, toujours selon ses concepteurs, d'effet sur le coeur, même en présence d'un pace-maker. Taser international planche, selon M. di Zazzo, sur un modèle sans fil, l'impulsion électrique étant contenue directement dans le projectile. Le cours de l'action de la firme américaine, la seule à fabriquer ce type d'arme, est coté aujourd'hui à 80 dollars ... contre deux dollars en 2001. |
| | Posté le 12-04-2004 à 07:16:19
| Un rayon laser pour chasser les oiseaux des pistes d'aéroport MAUGUIO (Hérault) (AFP), le 10-04-2004 Pour éloigner les oiseaux des avions lors du décollage comme à l'atterrissage, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) vient de mettre au point un rayon laser, testé en première mondiale à l'aéroport de Montpellier. Sous la conduite d'un robot, un faisceau vert de vingt centimètres, d'une portée de deux kilomètres, balaie régulièrement le tarmac, incommodant les volatiles venus s'y poser. "Le rayon agit comme un coup de bâton indolore qui chasse les oiseaux sans perturber les pilotes", indique à l'AFP Jean-Luc Briot, ornithologue chargé de la prévention du risque aviaire à la DGAC. Basé sur la commune de Mauguio, près des étangs et marécages de la Petite Camargue, l'aéroport de Montpellier a été sélectionné en raison de ses encombrants voisins que constitue une importante population de canards, flamants roses, cormorans et autres mouettes. Il concentre, à lui seul, le dixième des quelque 700 collisions qui se produisent chaque année en France. Près de 80% des cas ont lieu au sol. "Quand il fait beau, les oiseaux restent sur l'eau. Mais il suffit que le vent agite la surface pour qu'ils préfèrent se reposer sur la piste", explique Pierre Courty, responsable de la sécurité de l'aéroport. "Parfois, il y a un nuage de plusieurs centaines d'oiseaux, cela devient ingérable", confie-t-il, en soulignant que l'élimination des animaux reste limitée par les autorités. "C'est au décollage que le risque est le plus grand. Il ne faut pas qu'un oiseau soit avalé par un réacteur au moment où l'avion a le plus besoin de sa puissance", précise M. Briot. Ces incidents ne provoquent que très rarement des crashs mortels, une trentaine seulement ayant été recensés dans le monde, mais peuvent causer des dégâts considérables, sans compter les frais liés à l'immobilisation ou au changement de route des appareils. Le prix d'une simple ailette de réacteur s'élève à 20.000 euros et la réparation d'un moteur dépasse facilement le million d'euros, qui représente environ le montant de la franchise d'assurance payée par les compagnies aériennes. Le prototype du laser anti-oiseaux coûte 100.000 euros, un prix relativement modeste car il représente à peine le tiers du budget consacré à la lutte contre le risque aviaire par l'aéroport montpellierain. Ce dispositif s'ajoute à la panoplie d'instruments utilisés pour effaroucher les oiseaux comme la diffusion de cris de détresse de volatiles depuis des véhicules le long des pistes ou encore le lancement de fusées crépitantes. Depuis plus d'une dizaine d'années, ces moyens traditionnels ont permis de diviser par trois les collisions, mais ils suscitent aussi l'irritation croissante des riverains. A l'inverse de ces armes de dissuasion sonores, auxquelles les oiseaux finissent par s'habituer, le laser présente aussi l'avantage de ne créer aucun effet d'accoutumance. Seul défaut, le faisceau lumineux, efficace par temps humide puisqu'il ricoche sur les molécules d'eau, n'est guère visible sous un ciel éclairci, ce qui ne lui promet pas un avenir radieux dans les contrées ensoleillées. |
| | Posté le 12-04-2004 à 07:16:51
| Des millions d'oiseaux, dont des exotiques, menacés de mort au Canada VANCOUVER (Canada) (AFP), le 10-04-2004 Les propriétaires d'oiseaux exotiques de Colombie britannique (ouest) au Canada se battent depuis que les services de Santé de la province ont donné l'ordre d'éliminer 19 millions de volatiles de basse-cour et d'oiseaux rares pour éradiquer la grippe aviaire. "C'est absolument ridicule car ces oiseaux sont des espèces en danger, on ne peut pas leur tordre le cou à tous", a affirmé Wendy Huntbatch, la présidente de l'association "pour l'amour des perroquets". L'ordre de destruction des occupants de basse-cour et de multiples espèces d'oiseaux d'élevage a été donné lundi pour tenter de stopper l'extension de la grippe aviaire, qui a frappé une vingtaine d'élevages de volailles. Les propriétaires d'oiseaux exotiques ont affiché leur intention de se battre pour faire exclure leurs oiseaux de l'ordre d'exécution. "Les chances de voir le virus frapper des perroquets sont très minimes", a déclaré Wendy Huntbatch, qui s'occupe de 400 perroquets. "Nous avons loué les services d'un avocat qui va se battre bec et ongles. Je n'ai pas du tout l'intention de laisser (des inspecteurs) venir contrôler ma propriété", a-t-elle ajouté en jurant d'organiser une manifestation avec des centaines de partisans de toute l'Amérique du Nord devant chez elle. Des colombophiles ont également fait appel à un avocat pour défendre quelque 50.000 pigeons voyageurs valant de 17 à 25.000 dollars canadiens chacun (12.900 à 19.000 dollars US), dont certains ont remporté de nombreux concours. "C'est une décision totalement injuste. Nous avons des certificats de vétérinaires soulignant que les pigeons ne peuvent attraper cette maladie", affirme Trey Coulson d'une société colombophile représentant plus de 200 propriétaires de pigeons qui prévoient d'enfermer leurs volatiles jusqu'à ce que la menace de la maladie soit passée. Les autorités sont prêtes à envisager des exemptions si les propriétaires peuvent prouver que leurs oiseaux ne risquent pas de contracter et de transmettre la grippe aviaire. Mais elles soulignent que cette épidémie menace un secteur d'industrie représentant des milliards de dollars et doit être éradiquée. |
| | Posté le 13-04-2004 à 16:36:42
| Des astronomes découvrent trois astéroïdes sur la trajectoire de la terre SYDNEY (AFP), le 13-04-2004 Des astronomes australiens ont indiqué mardi qu'ils avaient découvert trois astéroïdes dans la trajectoire de la terre au cours du premier mois d'observation d'un projet financé par la NASA sur la probabilité d'une collision avec la terre. L'Agence spatiale américaine (NASA) souhaite identifier 90% des Astéroïdes proches de la terre (NEA) qui mesurent au moins 1 kilomètre de large et qui ont la possibilité d'heurter la terre, provoquant d'importants dégâts. Les astronomes estiment qu'il en existe environ un millier mais que seulement 60% ont jusqu'alors été identifiés. Les scientifiques australiens, Rob McNaught et Gordon Garradd, ont indiqué que leur projet était le premier à examiner minutieusement les cieux de l'hémisphère Sud à la recherche de ces astéroïdes, potentiellement destructeurs. Leur téléscope est le seul, financé par la NASA, qui a la capacité de donner une vision claire de cet espace et de pouvoir découvrir les astéroïdes les plus grands. McNaught a indiqué que les trois astéroïdes observés depuis un mois étaient relativement petits et qu'ils ne constituaient pas une menace pour la terre mais il a estimé qu'il était raisonnable de s'attendre à une collision future qui pourrait engendrer des destructions massives. "Les importantes collisions ne pourraient avoir lieu que tous les quelques millions d'années mais on ne peut pas dire qu'il ne va pas s'en produire une durant notre propre existence", a déclaré l'astronome. "Certainement des plus petites collisions, avec des dégâts de moindre échelle, pourraient avoir lieu de manière plus fréquente", a-t-il également indiqué. Un très grand astéroïde, dont la taille a été estimée à environ 10 kms, a frappé la terre il y a 65 millions d'années et serait lié, selon certaines théories, à la disparition des dinosaures. |
| | Posté le 13-04-2004 à 16:39:16
| L'ouverture de la chasse aux phoques à Terre-Neuve ravive la polémique MONTREAL (AFP), le 13-04-2004 La chasse aux phoques s'est ouverte lundi à Terre-Neuve, au grand dam des défenseurs des droits des animaux, alors que les groupes écologistes sont désormais plus mesurés devant la prolifération de ce mammifère accusé de dévaster les bancs de poissons. Jugeant que l'espèce est abondante et en bonne santé, les autorités canadiennes ont haussé à 350.000 le nombre de bêtes, essentiellement des phoques du Groënland, qui pourront être abattues cette année sur la côte atlantique, contre 300.000 animaux tués l'an dernier. Cette intensification de la chasse, qui a déjà débuté dans le golfe du Saint-Laurent, suscite l'indignation de groupes comme le Fonds international de protection des animaux (IFAW) ou la "Sea Shepherd Society". L'IFAW a entrepris depuis quelques semaines une intense campagne médiatique montrant "la cruauté" des chasseurs canadiens, gourdin au poing, frappant à mort un phoque sur la banquise blanche. "C'est le plus grand et le plus cruel des massacres de mammifères marins de la planète", affirme cette organisation, qui comptait survoler mardi matin la zone de "front" en hélicoptère. "Nous n'abandonnerons jamais, tant que nous n'aurons pas gagné", a assuré lundi à l'AFP Rebbeca Aldworth, reponsable de cette campagne de l'IFAW. "Nous pensions que nous avions gagné dans les années 80 mais la chasse a repris, comme jamais auparavant", a-t-elle ajouté. L'organisme a trouvé un écho de taille avec un reportage du quotidien américain New York Times qui mettait en Une la semaine dernière une grande photo de ces "horreurs". Le groupe écologiste Greenpeace, pourtant l'un des principaux artisans de la virulente campagne internationale lancée contre le Canada dans les années 70, a quant à lui refusé de se joindre au concert de protestations. "L'espèce n'est pas en danger, contrairement à d'autres mammifères marins que nos organisations essaient de protéger et de défendre sur d'autres océans", faisait valoir récemment un des ses porte-parole, Steven Guilbeault, au quotidien québécois Le Devoir. Dans les années 80, face aux critiques et la multiplication des appels aux boycotts, le Canada avait mis fin à la chasse des phoques à grande échelle et édicté des règles strictes pour une chasse sans cruauté, interdite avant que l'animal ait au moins 12 jours. Ces mesures ont permis aux mammifères de pulluler. Selon la plus récente enquête menée par les autorités canadiennes, la population de phoques du Groënland est estimée à 5,2 millions, alors qu'elle était d'1,8 million en 1970. La sympathie pour cet animal aux yeux doux s'est aujourd'hui nuancée. Les experts des réserves halieutiques citent désormais la prolifération de ce prédateur comme l'un des éléments, avec la surpêche, jouant un rôle dans la disparition de la morue le long des côtes atlantiques. En 2003, le ministère des Pêches a donc présenté un plan qui autorise l'abattage d'un peu plus d'un million de phoques entre 2004 et 2006. Au Canada, la nouvelle campagne contre les chasseurs de phoques en agace plusieurs. Et pas seulement les 12.000 pratiquants de cette activité, dont les revenus sont estimés à 20 millions de dollars (15 M USD). "La chasse aux phoques d'aujourd'hui n'a rien à voir avec celle des années 70", affirmait l'influent quotidien Globe and Mail la semaine dernière dans un éditorial en guise de réponse aux "bêtises" du New York Times. Pour le journal, le problème est avant tout que "les phoques sont trop mignons. Un jeune phoque à capuchon ressemble à un chiot Labrador avec des nageoires. Pour des citadins occidentaux dont la première compréhension de la nature vient des films de Walt Disney, cela est suffisant pour leur octroyer le statut d'espèce en danger", écrit le quotidien. De son côté, le ministère des Pêches et Océans rejette les accusations des défenseurs des animaux en assurant que la quasi-totalité des phoques du Groënland sont abattus selon des pratiques conformes aux principes de la chasse sans cruauté. |
| | Posté le 13-04-2004 à 16:39:55
| Des agences de tourisme accusées d'attirer les requins en Afrique du Sud LE CAP (Afrique du Sud) (AFP), le 13-04-2004 L'attaque la semaine dernière d'un jeune surfeur par un grand requin blanc dans False Bay (au sud du Cap) a provoqué une polémique dans la région, où les tour-opérateurs sont accusés de favoriser la prolifération de ces poissons, très prisés des touristes. Ces agences sont accusées de rendre les eaux dangereuses en y versant une mixture composée de sang de poisson et d'huile pour appâter les grands requins blancs. John Andrew, surfeur de 16 ans, a été grièvement blessé par un requin blanc de 3,5 m qui lui a arraché une partie de la jambe alors qu'il se trouvait au large de Muizenberg, une station balnéaire de False Bay. Après cette attaque, les journaux locaux se sont fait l'écho de la crainte et de l'indignation de nombreux lecteurs. "Il y a eu récemment une plus grande activité des requins dans la zone. J'ai des amis surfeurs qui ont été harcelés par les requins à Glencairn et Fish Hoek (plages proches de Muizenberg)", renchérit Gary Kleynhans, qui dirige une école de surf. "Je ne veux pas tout mettre sur le dos des tour opérateurs mais il est possible que les requins commencent à associer les hommes et la nourriture", juge-t-il. Les spécialistes en biologie marine, tout en indiquant n'avoir aucune donnée précise, jugent pour leur part que le nombre de grands requins blancs au large des côtes d'Afrique du Sud est en augmentation depuis qu'ils ont été déclarés espèce protégée par les autorités en 1991. Chaque année, une personne est tuée par un requin en Afrique du Sud, et entre cinq et sept attaques ont lieu par an en moyenne, selon un organisme spécialisé dans les requins, basé au nord de Durban, sur la côte est. Mais selon un biologiste du Bayworld Aquarium de Port Elizabeth, Malcolm Smale, il n'y a aucune preuve que ces attaques soient liées aux appâts versés en mer par les agences de tourisme. Theo Ferreira, directeur d'une agence qui propose aux touristes d'observer les requins blancs en mer, explique que ces animaux sont devenus une grosse attraction populaire. "Il y a une forte demande pour voir des grands blancs, qui font désormais partie des +big six+ en Afrique du Sud", a-t-il dit, en référence aux six animaux les plus courus des touristes (outre le requin, le lion, le buffle, l'éléphant, le léopard et le rhinocéros). En mer, sur le bateau de M. Ferreira chargé de touristes, un membre d'équipage lance par dessus bord un morceau de thon et du sang de sardine. En fin d'après-midi, un aileron est visible à l'horizon. Les touristes braquent leurs jumelles pour observer un requin lancé à la poursuite d'un phoque. Selon M. Ferreira, les requins en s'attaquant aux surfeurs croient sans doute avoir affaires aux phoques. "Les surfeurs portent des combinaisons de plongée et ressemblent probablement à un phoque pour un requin", explique-t-il. |
| | Posté le 13-04-2004 à 16:41:59
| Electronique: le bénéfice de Philips dopé par les semi-conducteurs et LCD AMSTERDAM (AFP), le 13-04-2004 Le géant néerlandais de l'électronique Philips a dévoilé mardi un bénéfice net de 550 millions d'euros pour le premier trimestre, dopé notamment par ses activités semi-conducteurs et d'écrans à cristaux liquides, et envisage avec optimisme le reste de l'année. En 2003, Philips avait dû essuyer une perte nette de 69 M EUR sur les trois premiers mois de l'année. Les résultats du premier trimestre 2004 sont dans le haut de la fourchette des prévisions des analystes interrogés par AFX, filiale d'information financière. "Nous serons dans le vert au niveau du bénéfice net en 2004", a confirmé le directeur financier du groupe, Jan Hommen, lors d'une conférence téléphonique. Il a par ailleurs indiqué que les ventes de Philips devraient croître de "5 à 10%" à niveau comparable (hors acquisitions et effets de change) cette année. Ceci révise les précédentes déclarations du Pdg de Philips qui avait évoqué le chiffre de 10%. Au premier trimestre, le chiffre d'affaires a progressé de 2% en valeur nominale à 6,631 mds EUR. La hausse est de 8% à niveau comparable par rapport à la même période de 2003. A la Bourse d'Amsterdam, le titre Philips a ouvert en recul de 1,3% à 24,60 €. Les bons résultats de Philips au premier trimestre sont dûs en grande partie à l'amélioration de l'activité semi-conducteurs. Profitant du redressement du marché de la téléphonie mobile, cette division a vu ses ventes croître de 16% (nominal) en un an à 1,3 md EUR pour un résultat opérationnel de 75 M EUR. Philips a également profité de la bonne tenue du marché mondial des écrans à cristaux liquides (LCD). Dans ce secteur, l'entreprise commune du groupe avec le coréen LG a permis de dégager un bénéfice net de 215 M EUR et les perspectives pour le reste de l'année sont encourageantes. Selon le cabinet d'études Data Corp, le marché global des LCD devrait en effet croître de 56% cette année. La direction de Philips n'a pu donner aucune date sur une éventuelle introduction en bourse de l'entreprise commune avec LG. Parmi les autres divisions du groupe, la branche médicale (Philips Medical Systems) a vu ses ventes baisser nominalement de 5% (1,258 mds EUR) pour un résultat d'exploitation de 92 M EUR. La division électronique grand public (CE) a enregistré une hausse nominale de 3% de son chiffre d'affaires (2,011 mds EUR) pour un résultat d'exploitation en baisse à 59 M EUR. L'électronique grand public continue d'être déficiatire aux Etats-Unis. Au niveau mondial, la Chine continue d'être le marché le plus prometteur pour Philips avec une forte hausse du chiffre d'affaires. Pour 2004, le Pdg de Philips Gerard Kleisterlee s'est dit optimiste. "Philips est sur une base plus stable maintenant", a-t-il affirmé dans un communiqué. "Dans le courant de 2004, nous devrions progressivement nous concentrer non plus sur la réparation et le regroupement mais sur la construction et l'expansion de notre compagnie", a-t-il ajouté. Jan Hommen a précisé que Philips n'envisageait pas de "grosses acquisitions" mais surveillait de près les opportunités dans le secteur des systèmes médicaux ou des technologies spécifiques au niveau des semi-conducteurs. |
| | Posté le 13-04-2004 à 16:42:50
| Réseaux télécoms: Sagem acquiert la société e-Software PARIS (AFP), le 13-04-2004 Le groupe d'électronique et d'équipements de télécoms Sagem a acquis, début avril, la société e-Software, implantée à Valenciennes et spécialisée dans les logiciels de contrôle d'accès aux réseaux informatiques d'entreprises. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé. e-Software édite, sous la marque Xelios, une gamme de logiciels qui s'appuie principalement sur l'utilisation de technologies bio métriques, selon Sagem. Ces logiciels permettent de simplifier l'administration des mots de passe nécessaires à la gestion sécurisée des applications et accès aux réseaux d'entreprises ainsi qu'aux sites web. "Déjà spécialiste du contrôle d'accès physique, Sagem renforce ainsi son savoir-faire dans le domaine du contrôle d'accès logique", fait-il valoir dans son communiqué |
| | Posté le 15-04-2004 à 13:37:11
| Climat: un nouveau modèle de prévision testé avec succès sur 150 ans PARIS (AFP), le 15-04-2004 Des chercheurs américains espèrent pouvoir prédire, au moins un an à l'avance, les épisodes importants du phénomène climatique el Niño, après avoir validé rétrospectivement leur nouveau modèle sur le siècle et demi passé dans étude présentée jeudi dans la revue britannique Nature. El Niño, phénomène climatique qui se traduit par la migration d'Ouest en Est de part et d'autre de l'Océan Pacifique, d'une énorme vague d'eau chaude, fait intervenir l'océan et l'atmosphère. Par un jeu d'action-réaction, suite au Niño, un phénomène inverse se produit et un courant d'eau chaude de surface circule d'est en ouest, c'est la Niña. L'ensemble du cycle s'étend sur 18 mois et se nomme ENSO (El Niño Southern Oscillation). Il affecte particulièrement les latitudes tropicales et équatoriales mais peut connaître des conséquences climatiques beaucoup plus globales. Le modèle élaboré par Dake Chen et son équipe de l'Université de Columbia, prédit des ENSO de grande intensité. Il a été testé sur un siècle et demi alors que jusqu'ici les modèles n'avaient été validés que sur les trente dernières années. Ce modèle a pu prévoir des épisodes ENSO deux ans à l'avance, soit un an à un an et demi avant les modèles actuellement opérationnels. Par exemple, une expérience se basant sur les conditions océano-atmosphériques d'octobre 1996 a décrit croissance, maturité et déclin du Niño de l'hiver 1998, indique Nature. Leurs prévisions des épisodes Niño du passé s'établissent par l'analyse des températures de surface des mers et des océans (SST/Sea Surface Temperature) qui donnent des informations sur les changements peu rapides et à grande échelle des vents. Le modèle de Dake Chen et ses collaborateurs, n'étant sensible qu'aux variations lentes de l'atmosphère, ne peut donc "voir" que des épisodes el Niño importants. El Niño, se produit avec une périodicité variant de trois à onze ans. Sa manifestation la plus violente a eu lieu en 1997/98, provoquant pluies torrentielles et inondations sur la côte orientale du continent américain (Pérou, Equateur, Chili, Californie), sécheresses record et immenses feux de forêts en Indonésie et en Papouasie-Nouvelle Guinée. Reste à savoir si le modèle de l'équipe de Columbia, apparemment efficace pour retracer certains évènements climatiques passés, le sera dans la même mesure pour prévoir ceux qui pourraient se profiler dans le futur |
| | Posté le 15-04-2004 à 13:37:50
| L'explorateur Gilles Elkaim termine un voyage de 4 ans en Arctique VLADIVOSTOK (AFP), le 15-04-2004 L'explorateur français Gilles Elkaim a achevé jeudi un périple en solitaire de près de quatre ans à travers l'Arctique en atteignant le cap Dejnev, sur le détroit de Béring, a indiqué l'administration de la région de Tchoukotka (Grand Nord russe). L'explorateur, dont la mission est financée par l'Agence spatiale européenne (ESA), est arrivé jeudi matin dans le village de Lavrentia qui se trouve à l'extrémité orientale du continent eurasien, selon la même source. Gilles Elkaim s'était donné pour mission de traverser en trois étés et trois hivers le continent eurasien. Il avait débuté son voyage en mai 2000 au Cap Nord en Norvège. Il avait franchi une partie de la distance de plus 10.000 km en kayak et en ski, pour continuer ensuite en traîneau tiré par des rennes, puis par des chiens. En 2002, il s'était perdu au large de la mer des Laptev, dans le Grand Nord russe, et avait été sauvé par des militaires russes qui l'avaient récupéré à bord d'un hélicoptère. |
| | Posté le 15-04-2004 à 13:38:40
| La canicule 2003 n'était pas prévisible trois mois à l'avance PARIS (AFP), le 14-04-2004 La vague de chaleur qui a sévi sur l'Europe de l'ouest durant l'été 2003 et fait quelque 15.000 morts en France n'était pas prévisible trois mois à l'avance avec les outils de modélisation actuels, selon une étude à paraître jeudi dans les comptes-rendus de l'Académie des Sciences. L'événement climatique de l'été 2003 était "d'une très grande complexité, difficile à décrire et a fortiori à prévoir au sens de la prévision saisonnière, c'est-à-dire avec un à trois mois d'échéance, avec les outils actuels de modélisation à notre disposition", a expliqué à l'AFP l'auteur principal de cette étude, Jean-Claude André, qui dirige le CERFACS (Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique) basé à Toulouse. Le caractère anormalement chaud et sec de l'été 2003 a résulté "de tout un ensemble d'éléments climatiques qui ont bougé de façon concomitante sur une grande partie de la planète". La canicule 2003 s'inscrit dans un "ensemble très complexe d'anomalies", selon le chercheur qui cite en particulier pour l'Océan indien les "anomalies de température de surface de l'océan dont la durée de vie est typiquement de quelques mois". La prévision météorologique qui a été faite l'été dernier a été "très bonne, mais simplement une semaine à l'avance", souligne le chercheur. Et l'objet de l'étude était précisément d'examiner dans quelles conditions la vague de chaleur était prévisible dans la période située "au-delà de la durée de prévisibilité dite déterministe", soit de une à deux semaines, et en-deçà des échéances des "prédictions climatiques", qui elles dégagent les tendances du climat futur. Pour avoir un préavis comme on peut en avoir par exemple avec le phénomène El Nino. La récapitulation des prévisions de température en temps réel pour l'été 2003 par trois centres (deux en Europe, un aux Etats Unis) n'étaient pas concordantes, tandis que Météo France montrait dans une prévision réalisée le 1er mai un forte anomalie chaude pour juin/juillet/août, mais que n'a pas confirmé la prévision d'un mois plus tard pour juillet/août/septembre. "Nous sommes face à un événement que personne n'a pu prévoir" mais en plus, "on n'a pas trouvé la faille", ajoute M. André, puisque les calculs effectués après-coup avec les données recueillies en temps réel n'ont pas permis de "reconstituer" le phénomène. "Même avec cet exercice auquel s'est livré Météo France, il n'aurait pas été possible de conclure à l'épisode climatique exceptionnel qu'a connu l'Europe occidentale, (principalement de la France à l'Autriche et de l'Italie à l'Allemagne), dont une canicule exceptionnelle qui a surtout touché la France entre le 3 et le 14 Août) Il faut en déduire que la "vague de chaleur 2003" met en jeu de nombreux mécanismes tant atmosphériques qu'océaniques, et que sa prévision demande donc des modèles couplés "plus évolués que ceux actuellement utilisés pour ce type de prévision", lit-on en conclusion de cette étude. "On peut néanmoins conjecturer", poursuit le texte, que "si la situation océanique avait été suivie régulièrement en même temps que la situation météorologique, en observant plus particulièrement la façon dont les anomalies de la température de surface de l'Atlantique se développaient au cours du printemps 2003, on aurait disposé d'un indicateur fort intéressant: il n'aurait certes pas permis (..) de prévoir la vague de chaleur dans toute son intensité, mais il aurait attiré l'attention sur le fait que l'on était, très probablement, dans une phase de genèse d'un phénomène pour le moins inhabituel et intense". |
| | Posté le 15-04-2004 à 13:40:09
| Telefonica Moviles a gagné 2,3 millions de clients en trois mois MADRID (AFP), le 15-04-2004 Le nombre de clients du premier opérateur espagnol de téléphonie mobile Telefonica Moviles et numéro quatre au monde a augmenté de 2,3 millions de janvier à mars 2004, soit la "plus forte progression" notée sur un trimestre dans l'histoire du groupe. A la fin mars, Telefonica Moviles disposait de 54,3 millions de clients dont 43 millions en Amérique latine où il a capté plus de 2 millions de clients pendant les trois premiers mois de cette année, a ajouté un communiqué du groupe. Ce chiffre ne tient pas compte de l'accord conclu en mars pour l'achat par Telefonica à l'américain BellSouth de ses participations dans une dizaine d'entreprises de téléphonie mobile en Amérique latine. En incluant cet accord, qui a placé Telefonica au premier rang des opérateurs de téléphonie mobile en Amérique latine, Telefonica Moviles compte 65 millions de clients. En excluant les actifs achetés à BellSouth, le nombre total de clients de Telefonica Moviles a progressé de 12,5 millions entre mars 2003 et mars 2004, soit une progression de 30,1%. Par zone géographique, Telefonica Moviles disposait à la fin mars de près de 20 millions de clients en Espagne, après avoir obtenu 278.000 nouveaux clients dans ce pays pendant les trois premiers mois de 2004. Rien qu'au Brésil, la filiale espagnole de Telefonica Moviles, Vivo, disposait de 21,85 millions de clients à la fin du mois dernier, soit une augmentation de 1,2 million durant le premier trimestre 2004. Au Mexique, Telefonica Moviles compte plus de 3,77 millions de clients après en avoir capté plus de 318.000 de janvier à mars. Viennent ensuite le Chili avec 2,5 millions de clients (+230.000 de janvier à mars), l'Argentine avec 1,97 million (+147.000) et le Pérou avec 1,63 million (+128.000). Le 8 mars, le géant espagnol des télécommunications, Telefonica, avait annoncé un accord pour l'achat des participations de l'américain BellSouth dans une dizaine d'entreprises de téléphonie mobile en Amérique latine estimées au total à 5,85 mds USD (4,83 mds EUR). L'achat sera effectué par la filiale de téléphonie mobile de Telefonica, Telefonica Moviles, qui prendra le contrôle de la totalité des participations de BellSouth dans ses opérateurs en Argentine, au Chili, au Pérou, au Venezuela, en Colombie, en Equateur, en Uruguay, au Guatemala, au Nicaragua et au Panama. |
| | Posté le 16-04-2004 à 12:09:53
| Découverte d'un bijou vieux de 75.000 ans, premier signe de civilisation WASHINGTON (AFP), le 16-04-2004 Un collier composé de coquillages, vieux de 75.000 ans, a été découvert dans une grotte en Afrique du Sud, constituant le premier bijou connu, environ 30.000 ans avant l'apparition des objets considérés jusqu'à présent comme les premiers signes de civilisation moderne. Des archéologues ont découvert 41 coquillages de la taille d'un pois, percés d'un trou pour former des colliers de perles, portant des traces d'usure, dans la grotte de Blombos sur la côte sud-africaine bordant l'océan indien, selon des travaux à paraître vendredi dans la revue américaine Science. "Les colliers de la grotte de Blombos constituent une preuve absolue de ce qui est peut-être la plus ancienne façon de stocker des informations en dehors du cerveau humain", a estimé Christopher Henshilwood, qui a dirigé les fouilles, en référence à ces bijoux dotés d'une signification culturelle. "Une fois le comportement utilisant les symboles, adopté par nos ancêtres, les stratégies de communication ont rapidement changé, menant à la transmission de valeurs individuelles et culturelles largement partagées, des traits qui qualifient notre propre comportement", a ajouté le chercheur. La découverte a été faite dans une couche de sédiments datant du milieu de l'âge de la pierre, selon l'archéologue de l'Université de Bergen en Norvège. Les coquillages trouvés par lots pouvant atteindre 17 perles, proviennent d'un petit mollusque charognard (Nassarius kraussianus) vivant dans les estuaires. Ils ont pu être transportés dans la grotte à partir de la plus proche rivière, située à 20 km à l'est ou à l'ouest du site, estiment les archéologues qui notent la sélection des coquillages pour leur taille et leur régularité. Ils ont été perforés avant ou après leur transport, précisent-ils. Des traces d'ocre rouge indique en outre que les perles de coquillage ou la surface sur laquelle elles étaient portées étaient couvertes de ce pigment très utilisé à l'époque. Cette découverte vient renforcer la théorie selon laquelle l'évolution du comportement de l'homme anatomiquement moderne (lui-même apparu il y a au moins 160.000 ans) serait intervenue il y a au moins 75.000 ans et non il y 40.000 ou 50.000 ans comme on le considérait généralement. L'équipe d'archéologues estime que le comportement moderne s'est développé graduellement durant le milieu de l'âge de pierre et non subitement quand l'homme est passé de l'Afrique à l'Eurasie. Une découverte faite en Afrique de l'est il y a quatre ans mais présentée seulement en mars dernier lors d'un congrès d'archéologie à Montréal (Canada) va dans le même sens, rapporte encore Science. Des archéologues ont découvert des morceaux d'oeuf d'autruche de forme arrondie, également percés d'un trou pour être portés en collier, d'une époque datant également du mésolithique, dans le parc national du Serengeti en Tanzanie. "Si les dates sont confirmées, nous semblons voir une source d'objets symboliques de plus en plus anciens, alors que nous remontons dans le temps (d'Europe) vers l'Afrique", a commenté l'archéologue Randall White, de New York University, dans un autre article consacré à la découverte. Jusqu'à présent, le plus ancien collier découvert en Afrique remontait à 45.000 ans, rappellent les chercheurs. |
| | Posté le 16-04-2004 à 12:11:01
| Un nouvel appareil de datation du carbone-14 pour le CEA PARIS (AFP), le 16-04-2004 Un nouvel appareil de spectrométrie de masse par accélérateur (SMA), consacré à la datation par le carbone-14, entre en service au centre du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) à Saclay (Essonne). Officiellement inauguré il y a quelques jours par le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), le CEA, le ministère de la Culture et de la Communication, l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) et l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), cet appareil, ARTEMIS (Accélérateur pour la Recherche en Sciences de la Terre, Environnement, Muséologie Installé à Saclay), fonctionnera en automatique vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Le montant global du projet s'élève à 4,5 millions d'euros, financés par les tutelles et une subvention de la région Ile-de-France. Il devrait permettre d'analyser annuellement plus de 4.500 échantillons relatifs à des domaines les plus divers (environnement, climatologie, archéologie, muséographie), pour y mesurer leur concentration en carbone-14. Son fonctionnement sera assuré par le Laboratoire de Mesure du Carbone-14 (LMC14), nouvellement créé. Depuis sa découverte par Willard Libby, en 1949, la mesure du carbone-14 a considérablement progressé, notamment grâce à la SMA, qui permet de compter les atomes de carbone-14 plutôt que de mesurer la radioactivité de l'échantillon. Cette technique a permis d'analyser des échantillons beaucoup plus petits qu'auparavant (moins du milligramme de carbone, au lieu de plusieurs grammes) et nettement plus rapidement (en moins d'une heure, au lieu de plusieurs jours, voire plusieurs semaines). Le spectromètre de masse par accélérateur installé à Gif-sur-Yvette (Essonne) au début des années 1980 était consacré à la mesure du carbone-14 pour une moitié de son temps et à celle d'autres radio-isotopes (le béryllium-10, l'aluminium-26, l'iode-129) pour l'autre moitié. Ce type de machine est actuellement largement dépassé pour les mesures de carbone-14 et répond de moins en moins à l'évolution des besoins en datation de la communauté nationale et au maintien de sa compétitivité dans le contexte européen et international. Aussi, la demande des laboratoires nationaux, estimée à 4.500 mesures par an, a abouti à la création d'un Laboratoire de Mesure du 14C centré autour de l'acquisition d'une machine de nouvelle génération, fabriquée par National Electrostatics Corporation (USA). |
| | Posté le 16-04-2004 à 12:11:40
| Une jeune femme sur les traces de son grand-père géologue disparu au Groenland PARIS (AFP), le 16-04-2004 Elle y pense depuis 25 ans, s'y prépare à plein temps depuis un an. Désormais Céline Espardellier vit dans l'impatience d'un départ prévu le 21 avril pour réaliser son "rêve de vie", partir au Groenland à la recherche de ses "racines de glace" sur les pas d'un grand-père qu'elle n'a jamais connu, disparu en 1951 lors d'une expédition avec Paul-Emile Victor. A 37 ans, Céline Espardellier est comédienne et metteur en scène. Mais depuis qu'elle a pris la décision de partir en pèlerinage jusqu'au point précis où Alain Joset, alors âgé de 48 ans, a été enseveli dans une crevasse avec son compagnon danois Jens Jarl, rien d'autre n'occupe son esprit. "Ce n'est ni la poursuite d'un exploit, ni une première, ni une course contre la montre, simplement une recherche sur moi-même et sur mes racines", explique la jeune femme. "Dans ma famille, lorsque j'étais enfant, personne ne parlait de mon grand-père. Ni ma mère, qui avait 14 ans lorsqu'il est mort, ni ma grand-mère dont il était divorcé et qui est morte en 1978. Mes parents eux-mêmes ont divorcé et moi j'ai occulté mon enfance". Fascinée par le personnage du grand-père géophysicien, qui effectuait sa troisième mission de sondages sismiques dans le cadre des Expéditions Polaires Françaises dirigées par Paul-Emile Victor, elle découvre dans un carton resté fermé pendant 40 ans des tas de photos et documents. En particulier, le télégramme annonçant la mort d'Alain Joset, et le texte sur 10 pages dactylographiées du chef de l'expédition Gaston Rouillon, qui relate les circonstances de l'accident. Les deux hommes n'ont pas survécu à la chute de leur véhicule à chenilles au fond d'une crevasse, au Mont Forel, le 4 août 1951. Leurs camarades ont laisssé les deux dépouilles dans ce "tombeau le plus digne de leur mission et de leur sacrifice". "Le plus émouvant pour moi, fut la lettre datée de 1950 qu'avait commencé mon grand-père à ses enfants, et qu'il n'avait jamais pu envoyer", raconte Céline Espardellier. "Il y en a 27 pages..." A partir de là, elle cherche des témoins, contacte la famille du Danois, se créee des liens dans le milieu des "polaires", trouve des soutiens et donne corps à son projet, évalué à 35.000 euros et dans lequel elle engloutit ses économies. Bien que sportive, Céline, n'a pas d'expérience pour ce défi physique. Elle sera entourée d'un médecin de 33 ans, Yves-Marie Ducrot, nagivateur expérimenté ayant par ailleurs à son actif une expédition Transgroënland, et d'un guide, Nicolas Dubreuil, chercheur en informatique, également photographe du Groënland. Le trio partira de Port Victor, sur la côte Ouest du Groënland, où est érigé un monument commémoratif, jusqu'au point réel de l'accident à 600 km vers l'Est, en direction de Ammassalik, d'où il repartiront le 3 juin, après leur périple prévu pour durer de 40 jours et qui pourra être suivi en ligne (www.sikumut.com/racinesdeglace.html). Ils se déplaceront en skis nordiques avec des voiles de traction et tireront des pulkas (traineaux individuels). "Au début nous aurons 100 kilos de matériel chacun ... Nous aurons une température entre -10 et -40 degrés... Je n'ai jamais perdu confiance dans mon projet" souligne Céline. "Et ma mère a commencé à me parler de mon enfance, c'est déjà une récompense", dit-elle. Le lieu de l'accident de son grand-père avait été marqué d'un balisage, "mais la neige tombe chaque année dessus. On sait aussi que le point de l'accident a bougé de 3km depuis 54 ans. Nous nous aiderons d'un détecteur de métaux. Et lorsque nous serons sur place, nous ferons venir en hélicoptère une des filles du Danois, âgée de 74 ans, et je lirai un texte". |
| | Posté le 16-04-2004 à 13:19:38
| Les grossesses multiples en diminution, selon une étude Jeff Donn (Associated Press) Les médecins ont l'habitude d'implanter plusieurs embryons dans l'utérus pour optimiser les chances d'obtenir un bébé. L'inquiétante recrudescence des grossesses multiples aux États-Unis à la suite de fécondations in vitro (FIV) marque le pas, en grande partie parce que les médecins implantent moins d'embryons à chaque insémination, selon une étude publiée jeudi dans publiée dans le New England Journal of Medicine. Les médecins ont l'habitude d'implanter plusieurs embryons dans l'utérus pour optimiser les chances d'obtenir un bébé, une technique qui peut, dans bien des cas, aboutir à la naissance de jumeaux, de triplés, voire de portées plus nombreuses encore. Mais une technologie plus performante et la publication de recommandations semblent avoir conduit les médecins à une utilisation plus modérée des embryons, selon cette nouvelle étude. La constatation pourrait aider à clore le débat sur les obligations faites aux autorités de légiférer sur le nombre d'embryons implantables à chaque tentative de grossesse. De nombreux pays, notamment la Grande-Bretagne et le Brésil, ont déjà limité le nombre d'embryons implantables de deux à quatre par insémination. Jusque-là, les États-Unis ont laissé aux médecins et aux parents le choix de leur décision. Les chercheurs de l'hôpital Brigham de Boston ont analysé les registres fédéraux des fécondations in vitro au cours desquelles les ovules des femmes avaient pu être fécondés en laboratoire par des spermatozoJides, avant d'être réimplantés, la technique la plus couramment utilisée dans le traitement de la stérilité. En moyenne, le nombre d'embryons implantés à chaque insémination est passé de quatre à trois entre 1995 et 2001. Entre 1996 et 2001, le nombre de naissances de triplés, voire de portées plus importantes, est passé de 11% à 7% de la totalité des naissances obtenues par fécondation in vitro. Le nombre de jumeaux par FIV est en revanche resté constant, et est en train d'augmenter dans la population générale. Pour les chercheurs de Boston, les recommandations individuelles suffisent dans un domaine qui ne nécessite pas de législation particulière. Un avis que ne partage pas l'ensemble de la communauté scientifique: le Dr Franck Mannino, spécialiste de néonatalité à l'Université de Californie, a observé que le nombre de jumeaux augmentait de façon inquiétante. Selon lui, deux embryons par insémination serait suffisant. «Je pense qu'une réglementation est indispensable», a-t-il fait valoir. L'étude de Boston souligne que le nombre de FIV faite à partir d'embryons non congelés a plus que doublé entre 1995 et 2001, pour passer à plus de 65 000 dans les 400 cliniques américaines qui les pratiquent. Le nombre de naissances de triplés voire de quadruplés a quadruplé entre 1980 et 1998, avant de descendre en 1999. |
| | Posté le 16-04-2004 à 13:21:06
| Une méthode plus efficace pour prévoir les manifestations d'El Nino Alex Dominguez (Associated Press) Les chercheurs ont associé les températures à la surface des mers à des manifestations subséquentes d'El Nino et ont été capables d'anticiper des événements climatiques datant de 1857. Le phénomène de réchauffement périodique El Nino, qui peut entraîner des variations climatiques à l'échelle de la planète entière, serait davantage prévisible que par le passé grâce à de nouvelles méthodes d'analyse, selon des chercheurs américains de l'Université de Columbia. Si les méthodes de prédictions météorologiques n'avaient réussi que très partiellement à prédire quelques mois à l'avance les conséquences du phénomène en 1997, ces scientifiques affirment que leur méthode permet de prévoir d'importantes manifestations d'El Nino jusqu'à deux ans à l'avance. Une telle avancée scientifique serait une véritable bénédiction pour les gouvernements, les agriculteurs et les entreprises cherchant à prévoir les sécheresses et les pluies torrentielles provoquées par El Nino dans différentes parties du globe. Par ordinateur, les chercheurs ont associé les températures à la surface des mers à des manifestations subséquentes d'El Nino entre 1980 et 2000 et ont ainsi été capables d'anticiper des événements climatiques datant de 1857. Les résultats de cette étude sont publiés dans l'édition de jeudi du magazine scientifique Nature. Les chercheurs soutiennent que leur méthode n'est pas parfaite, mais Bryan Weare, météorologiste de l'Université de Californie n'ayant aucun lien avec cette expérience, estime au contraire que ces travaux prouvent que «El Nino est bel et bien prévisible». «Cette découverte pourrait convaincre d'autres chercheurs de continuer à travailler à l'élaboration de méthodes encore plus performantes», a souligné Bryan Weare. La nouvelle méthode «rend possible la prédiction de phénomènes El Nino à long terme», précise l'auteur principal de l'étude, Dake Chen, de l'Observatoire de la Terre à l'Université de Columbia. Si le modèle expérimenté fait ses preuves, les grosses manifestations d'El Nino pourront être prédites au moins une année à l'avance, mais les petits événements climatiques demeureront difficile à prévoir. De l'avis des chercheurs, la capacité à prédire le réchauffement ou le refroidissement de l'Océan Pacifique est d'une importance primordiale. Les manifestations d'El Nino en 1997, par exemple, ont causé des dommages estimés à 20 milliards de dollars, selon David Anderson, du Centre européen de prédictions météorologiques de Reading (Angleterre). Un rapport des Nations-unies, publié en 2002, fait apparaître que 200 millions de Chinois ont été touchés par les conséquences d'El Nino en 1991 et 1997. El Nino est un phénomène climatique qui se produit tous les deux à sept ans dans l'Océan Pacifique, en bordure de l'équateur, et qui se caractérise par une élévation anormale des températures à la surface de l'océan. Il se développe le plus souvent d'avril à juin et atteint son apogée entre décembre et février. Le réchauffement dure alors neuf à 12 mois. Les chercheurs ont fait savoir que leur méthode d'analyse ne prévoyait pas de manifestations majeures d'El Nino dans les deux prochaines années, sauf peut-être un faible réchauffement des températures vers la fin de l'année. |
| | Posté le 17-04-2004 à 11:08:22
| Le Soyouz des spationautes transporté sur son pas de tir à Baïkonour BAIKONOUR (AFP), le 17-04-2004 La capsule Soyouz TMA-4, qui emmènera lundi trois spationautes vers la Station spatiale internationale (ISS), a été transportée sans encombre samedi sur son pas de tir, sur le cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan. La capsule, d'un peu moins de sept mètres de haut, montée sur sa fusée, a été acheminée à l'aube, couchée sur une plate-forme ferroviaire vers le pas de tir Iouri Gagarine. Poussée par une locomotive bleue à travers quatre kilomètres de steppe kazakhe, elle a atteint ce pas de tir mythique d'où est parti le premier homme dans l'espace en 1961. Elle y a été dressée, en position de départ. C'est de là que partiront lundi le Russe Guennadi Padalka et l'Américain Edward Michael Fincke, le duo de la neuvième mission permanente de l'ISS, et le Néerlandais André Kuipers, astronaute de l'Agence spatiale européenne (ESA). Le Soyouz doit décoller à 03h18 GMT. Son arrimage est prévu mercredi à 05h00 GMT. "Tout se passe comme prévu jusqu'ici. Les cosmonautes se sentent très bien, aucun problème médical n'a été détecté", a déclaré sur le pas de tir le porte-parole de l'Agence aérospatiale russe Rossaviakosmos Sergueï Gorbounov. "Ils sont bien sûr tendus, c'est normal, surtout pour ceux dont c'est le premier vol", a-t-il ajouté, alors que les cosmonautes se reposaient à l'hôtel des Cosmonautes, à Baïkonour, et révisaient les procédures de vol. Le Néerlandais Kuipers et l'Américain Fincke effectueront lundi leur premier séjour dans l'espace. Interrogé sur les "bruits étranges" à bord de la station qui ont récemment inquiété Alexandre Kaleri et Michael Foale, les deux spationautes de la huitième mission qui vont être relayés au bout de six mois de séjour à bord de l'ISS, M. Gorbounov a assuré que cela ne représentait "aucun danger", ajoutant en riant qu'il s'agissait d'"un équipage avec une ouïe très fine". Leur retour sur Terre est prévu le 30 avril, près de Baïkonour, avec André Kuipers. |
| | Posté le 17-04-2004 à 11:09:51
| Téléphonie: un service de billets de bus par SMS testé en Savoie CHAMBERY (AFP), le 16-04-2004 Un service de billets électroniques de bus, par SMS sur téléphone mobile, est expérimenté depuis quelques semaines à Moûtiers (Savoie) par France télécom et la société de transport de voyageurs Transdev, selon un communiqué de l'opérateur de télécommunications. Ce service permet aux clients de l'opérateur Orange se rendant aux sports d'hiver de commander sur internet, depuis le site www.altibus.com, leurs billets de bus pour accéder aux stations de ski de la Tarentaise et de la vallée des Belleville depuis la gare de Moûtiers. Les usagers reçoivent ensuite par SMS leur billet, converti en code-barres, directement sur leur téléphone cellulaire. Une fois en gare de Moûtiers, ils présentent celui-ci devant une borne de contrôle, qui imprime le titre de transport. Un premier bilan de l'expérience sera dressé "d'ici à deux mois", a précisé la direction de la communication de France télécom. |
| | Posté le 17-04-2004 à 11:10:42
| Nokia perd des parts de marché et déçoit encore HELSINKI (AFP), le 16-04-2004 Nokia, le numéro un mondial des téléphones portables, a déçu les marchés pour la deuxième fois en dix jours, en annonçant vendredi un bénéfice net en baisse de 16% au 1er trimestre, et surtout des perspectives en demi-teinte pour les mois à venir. Le bénéfice net du groupe finlandais a atteint 816 millions d'euros sur les trois premiers mois de l'année, contre 977 M EUR un an plus tôt. Quant au bénéfice par action (BPA), indicateur favori de l'entreprise pour ses prévisions, il ressort à 0,17 €, contre 0,20 € un an plus tôt. Ces chiffres du premier trimestre sont dans l'ensemble conformes aux indications données dans un avertissement sur résultats lancé le 6 avril. Nokia avait alors déjà fait frémir les marchés, les prenant totalement au dépourvu. Pour le 2ème trimestre, le groupe prévoit désormais un BPA compris entre 0,13 et 0,15 € (contre 0,15 € un an plus tôt) et des ventes "stables ou en légère baisse". Cette prudence a une fois de plus déçu les marchés: "le consensus du marché était de 0,18 € au 2ème trimestre", a noté Mika Paloranta, analyste chez Carnegie. Le titre Nokia a encaissé le coup: à 17H20 à Helsinki (14H20 GMT), le titre perdait 10,09% à 12,12 €. Par rapport au cours de clôture du 5 avril, la veille de l'avertissement sur résultats, la dégringolade est désormais de 30,14%. Le PDG du groupe finlandais, Jorma Ollila, a été bref: "nous ne sommes pas satisfaits de l'évolution de nos ventes au 1er trimestre". Nokia a été particulièrement touché par la pression sur les prix, l'importance prise sur le marché mondial par les appareils bas de gamme et la force de l'euro: tandis que le chiffre d'affaires du groupe baissait de 2% à 6,625 mds EUR au 1er trimestre, ses ventes de téléphones portables ont reculé de 15% en valeur, à 4,251 mds EUR. "Nokia n'est clairement plus aussi compétitif qu'avant -- ils doivent baisser les prix si les produits ne sont plus aussi compétitifs, et cela n'est pas bon pour les marges", conclut l'analyste de Carnegie. En volume, la performance semble meilleure, les livraisons ayant augmenté de 19%, à 44,7 millions d'appareils. Mais le marché a parallèlement progressé de 29%... La part de marché mondial du géant finlandais a donc mécaniquement reculé, à environ 35%, selon les calculs de Nokia. "Nokia n'a pas été capable de tirer profit de la hausse saisonnière habituelle en mars", a déploré M. Ollila, réitérant néanmoins son objectif d'atteindre les 40%. "En fait, je pense qu'ils n'atteindront jamais les 40% de parts de marché qu'ils visent", estime Karri Rinta, chez Evli Bank. "Il va falloir qu'ils regagnent les parts de marché qu'ils perdent en ce moment, et ça sera dur, parce qu'ils sont moins compétitifs et que les concurrents donnent du fil à retordre. Siemens et Samsung sont désormais beaucoup plus agressifs! Il ne s'agit plus de gagner des parts de marché, mais de ne plus en perdre", ajoute-t-il. Le groupe finlandais a avoué avoir des carences dans sa ligne de produits, surtout dans le milieu de gamme. Elles concernent notamment les segments les plus en vogue sur le marché européen, jusqu'à présent une chasse gardée du groupe finlandais, pointent les analystes. Alors que ses concurrents ont depuis longtemps sorti des appareils à clapet, que l'on peut facilement glisser dans sa poche, le premier modèle de Nokia dans cette catégorie n'a pas encore gagné les étals des boutiques. De même, le Finlandais manque cruellement d'un téléphone doté d'un appareil-photo de qualité. Pour "boucher les trous dans la gamme", une quarantaine d'appareils nouveaux doivent être mis sur le marché cette année, dont "une demi-douzaine" seront à clapet, selon M. Ollila. Trop tard? Tandis que Nokia prévoit une croissance de 18 à 20% du marché mondial des portables sur l'ensemble de 2004, note Mika Paloranta, le groupe est "bien placé pour une hausse (de ses ventes) de 10%". "Cela veut dire que Nokia va perdre des parts de marché cette année, peut-être 3 ou 4 points". |
| | Posté le 17-04-2004 à 12:06:10
| La bière augmente fortement le risque de goutte Emma Ross (Associated Press) Le lien le plus étroit a été établi avec la bière, dont la consommation quotidienne double le risque de développer une goutte. Boire de l'alcool, et notamment de la bière, peut multiplier par deux le risque de souffrir de la goutte, maladie caractérisée par un excès d'acide urique dans le sang, selon une étude américaine publiée cette semaine dans le journal médical The Lancet. Cette maladie de l'articulation douloureuse, une des plus anciennes maladies humaines, est la principale cause d'arthrite chez les hommes. Elle est moins fréquente chez les femmes, se déclarant seulement après la ménopause. Le lien avec la boisson était connu depuis des décennies, mais la nouvelle étude en établit pour la première fois la preuve, et fait apparaître que même une petite quantité augmente le risque. Première responsable: la bière, suivie par les spiritueux. En revanche, l'étude souligne que boire une quantité modérée de vin est sans danger. Toutefois, selon les experts, ces travaux concernaient trop peu d'hommes buvant plus de deux verres par jour pour être certain que le vin est une alternative plus sûre. Dans l'étude conduite par les scientifiques de l'hôpital général Brigham du Massachussets et ceux des écoles de médecine et de santé publique de Harvard à Boston, 47 150 hommes indemnes de goutte depuis 12 ans ont été suivis. A la fin de l'expérience, en 1998, 730 hommes, soit environ 2%, avaient développé une goutte. Or plus la consommation quotidienne d'alcool était importante, plus la maladie avait un risque de se développer. Par ailleurs, la maladie avait deux fois plus de risques de se développer chez les hommes qui buvaient de l'alcool que chez ceux qui n'en buvaient pas. Le lien le plus étroit a été établi avec la bière, dont la consommation quotidienne double le risque de développer une goutte. Pour les spiritueux, une consommation quotidienne augmente le risque de 15% environ. En revanche, il semble qu'il n'y ait pas d'augmentation du risque parmi les buveurs de vin (seuls 18% des hommes de l'étude buvaient plus de deux verres par jour). La goutte est due à une trop grande quantité d'acide urique dans le sang. L'acide forme des cristaux qui se déposent dans les articulations, notamment dans le gros orteil, dans les articulations du pied et des chevilles. Les niveaux d'acide urique sont augmentés par les aliments et les boissons riches en purine, une substance azotée. «On dit souvent que les médicaments contre l'acide urique sont si efficaces qu'il n'est pas nécessaire de suivre un régime alimentaire. En réalité, le régime alimentaire représente la première prévention», fait valoir le Dr John Klippel, qui préside de la Fondation arthritique américaine. |
| | Posté le 18-04-2004 à 11:25:30
| OGM: la réglementation européenne sur l'étiquetage est effective BRUXELLES (AFP), le 18-04-2004 La nouvelle réglementation européenne sur l'étiquetage des organismes génétiquement modifiés destinés à l'alimentation est effective à partir de dimanche et devrait permettre dans les prochaines semaines la levée du moratoire sur les nouveaux OGM observé depuis 1999 dans l'UE. Visant à garantir l'information des consommateurs, la nouvelle réglementation, la plus stricte au monde selon Bruxelles, prévoit que tout aliment contenant plus de 0,9% d'OGM devra être étiqueté comme tel. Adoptés en juillet dernier par le Parlement européen, les textes sont entrés en vigueur le 7 novembre dernier, mais ne sont effectifs qu'à compter du 18 avril, délai mis à profit pour adopter les derniers décrets d'application. Le secteur européen de la biotechnologie a salué la mesure, qu’il qualifie de "premier système de choix des consommateurs du monde". EuropaBio "attend avec impatience la reprise des procédures d'approbation des OGM sur des bases scientifiques et transparentes". En 1999, sept pays européens s'étaient mis d'accord pour bloquer toute nouvelle homologation d'OGM tant que des règles d'étiquetage et de traçabilité ne seraient pas adoptées. Pour des raisons différentes, les écologistes se félicitent également de cette nouvelle législation. "Bien qu'imparfaites, ces lois vont permettre aux gens de rejeter cette expérience (des OGM) une fois pour toutes", juge Geert Ritsema, des Amis de la Terre. L'application de ces deux règlements ne devrait toutefois pas bouleverser les gondoles des supermarchés de l'UE. Comme le constate la Confédération des industries agro-alimentaires, "un nombre considérable de consommateurs sont encore opposés à acheter des produits dérivés d'OGM". "L'industrie agro-alimentaire respecte ce sentiment et les consommateurs ne doivent pas s'attendre à de grands changements", ajoute-t-elle. Les nouvelles règles s'appliqueront également aux aliments destinés aux animaux, pour lequels il n'y avait pas d'étiquetage obligatoire jusqu'à présent, alors que le fourrage constitue le débouché essentiel du maïs et du soja transgénique en Europe. Néanmoins, "la réglementation n'impose aucun étiquetage spécifique pour les produits, comme la viande, le lait ou les oeufs, qui seraient issus d'animaux nourris aux OGM", regrettent les écologistes de Greenpeace. Outre ces obligations d'étiquetage, les nouveaux règlements instaurent également un système de traçabilité, permettant de suivre le cheminement des produits transgéniques, du producteur à l'acheteur. Les données d'origine, de composition, de destination devront être conservées pendant 5 ans. Ces nouvelles règles s'appliqueront aux 16 aliments transgéniques déjà autorisés au sein de l'UE, et aux neuf en attente d'homologation. La procédure la plus avancée concerne l'autorisation du maïs doux en boîte BT-11 de la firme suisse Syngenta, sur laquelle les ministres de l'Agriculture devront se prononcer, lors de leur prochaine réunion les 26 et 27 avril à Luxembourg. L'hypothèse la plus probable est cependant que les ministres, faute d'accord entre eux, laisseront la Commission européenne, ouvertement favorable à la levée du moratoire, assumer cette responsabilité politique. La Commission sera d'autant plus encline à agir rapidement que l'Europe est sous la pression de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui a accepté fin août 2003 de mettre en place un panel d'arbitrage pour examiner une plainte déposée par les Etats-Unis, le Canada et l'Argentine contre le moratoire. |
| | Posté le 18-04-2004 à 11:26:18
| Tornade au Bangladesh: 62 morts, appel à l'aide DACCA (AFP), le 17-04-2004 Les réfugiés provoqués par la tornade qui a ravagé mercredi le nord du Bangladesh ont lancé samedi un appel à l'aide tandis qu'un nouveau bilan faisait état de 62 morts. De nombreux résidents manquaient encore de nourriture et d'abris après le passage de la tornade qui a dévasté les districts de Mymensingh et de Netrokona, déracinant les arbres et écrasant des maisons dans 29 villages. "Nous avons besoin de tentes et de nourriture de toute urgence", a lancé Abdul Malek du village de Kanchanpur (Netrokona). "La plupart de ceux qui ont survécu sont blessés et soit se trouvent à l'hôpital, soit dorment à la belle étoile", a-t-il ajouté. Le Premier ministre, Mme Khaleda Zia, a promis une aide rapide, lors d'une tournée dans la zone dévastée vendredi. Un millier de personnes seraient blessées, dont beaucoup souffrent de fractures et de blessures à la tête après avoir été projetées en l'air par la force des éléments. "La tornade a attiré tout ce qui se trouvait sur son passage, dont des villageois, avant de les rejeter des kilomètres plus loin", avait dit jeudi un policier. Les tempêtes, tornades et cyclones sont fréquents à cette période de l'année au Bangladesh, où l'on célébrait mercredi le nouvel an local. |
| | Posté le 19-04-2004 à 18:58:01
| Lancement réussi à Baïkonour de trois astronautes vers l'ISS BAÃKONOUR (AFP), le 19-04-2004 Le Néerlandais André Kuipers, l'Américain Edward Michael Fincke et le Russe Guennadi Padalka ont décollé lundi comme prévu à bord de la capsule Soyouz TMA-4 vers la Station spatiale internationale (ISS) depuis le cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan. Sous un grand ciel bleu, la capsule et sa fusée ont été lancées à 09H18 locales (03H18 GMT) depuis le pas de tir mythique d'où s'était envolé le premier homme dans l'espace, Iouri Gagarine, le 12 avril 1961. Elle a été mise en orbite avec succès, neuf minutes plus tard, et les trois astronautes devraient rejoindre mercredi la station, en orbite à 400 km au-dessus de la Terre, à bord de leur exigu vaisseau, dont toutes les commandes sont en russe. L'arrimage à la station, second moment périlleux après la mise en orbite, est prévu mercredi à 05H00 GMT. "Je suis très heureuse pour André, qui a enfin commencé le voyage de ses rêves", a déclaré Helen Conijn, compagne de l'astronaute néerlandais de l'Agence spatiale européenne (ESA), dont c'est le premier vol dans l'espace. "Mais je serai complètement soulagée dans onze jours, quand il reviendra sur Terre", a-t-elle ajouté sur la base russe, cachant ses pleurs derrière des lunettes noires, après la confirmation de mise en orbite réussie. Quelque 200 personnes ont assisté au lancement à près de 2 km du pas de tir dressé en pleine steppe kazakhe sur cette immense base où se trouvent plusieurs pas de tir à l'abandon et nombre de bâtiments décrépis. Les deux filles d'André Kuipers, Robin et Megan, avaient déployé un peu plus tôt une banderole sur laquelle elles avaient écrit "bonne chance papa, nous t'aimons", ornée d'un coeur et d'un dessin de la Terre, juste avant que leur père, en combinaison blanche et scaphandre de cosmonaute, n'embarque sur le Soyouz. André Kuipers, 45 ans, est le premier Néerlandais à se rendre sur l'ISS. Ce médecin de formation mènera, essentiellement pour le compte des Pays-Bas --qui ont payé via l'ESA 12,5 millions d'euros pour sa place dans le Soyouz-- 21 expériences très diverses, de la physiologie humaine à la biologie, dans le cadre du programme d'études scientifiques "Delta". Son retour est prévu le 30 avril avec les deux hommes en mission sur l'ISS depuis octobre 2003, le Russe Alexandre Kaleri et l'Américain Michael Foale. Fincke et Padalka resteront alors en tête-à-tête en orbite jusqu'en octobre 2004, date du prochain "vol-taxi", qui "ne comptera probablement pas d'Européen", a dit à l'AFP Franco Bonacina, porte-parole de l'ESA. Arrive en effet à échéance avec la mission de Kuipers le contrat de cinq vols à bord des Soyouz signé entre les Européens et les Russes, aujourd'hui les seuls à maîtriser les vols habités vers l'ISS depuis l'arrêt des vols américains après l'explosion de la navette Columbia le 1er février 2003, dans laquelle ont été tués les sept astronautes à bord. Venu assister au lancement, Frederick Gregory, directeur adjoint de la Nasa et ancien astronaute, a assuré que l'agence spatiale américaine envisageait de reprendre les vols américains dès mars 2005 et d'achever la station en 2010, avec trois vols de navettes américaines en 2005, qui pourraient être habités ou simplement cargo. Fincke et Padalka doivent réaliser en juillet et août prochains deux sorties dans l'espace, notamment pour permettre d'arrimer un nouveau vaisseau de ravitaillement, le "véhicule de transfert automatique" ATV (Automated Transfer Vehicle) européen, Jules Verne, qui devrait être lancé vers l'ISS dans tout juste un an, en avril 2005. |
| | Posté le 19-04-2004 à 18:58:57
| Trois millions de petits vers en route vers la Station Spatiale BAÃKONOUR (AFP), le 19-04-2004 Trois millions d'une espèce de petit ver, "Caenorhabditis elegans", ont été embarqués à bord du Soyouz de la mission DELTA (Dutch Expedition for Life Sciences, Technology and Atmospheric) qui a été lancé lundi vers la Sation Spatiale Internationale (ISS), pour une série d'études des effets de la microgravité et du rayonnement cosmique sur leur organisme, et à travers eux, sur l'homme. Proposée par le Centre National d'Etudes Spatiales (CNES, France), ce projet, ICE-FIRST (International Caenorhabditis Elegans), a été élaboré par une quinzaine de chercheurs japonais, canadiens, français et américains. Il fait partie des 21 expériences qui seront effectuées par le spationaute de l'Agence spatiale européenne (ESA), André Kuipers, durant ses neuf jours à bord de l'ISS, du 21 au 29 avril. "C. Elegans a beaucoup de gènes communs avec l'homme, d'où son intérêt pour les scientifiques, qui ont séquencé son génome complet", explique Nathaniel Szewczyk, chercheur au centre de recherche Ames de l'Administration Nationale de l'Aéronatique et de l'Espace (NASA), associée au projet. "Dix jours d'exposition (de Caenorhabditis Elegans) aux radiations spatiales et à la microgravité, c'est l'équivalent d'un séjour de dix ans dans l'espace pour un homme", ajoute-t-il dans le laboratoire improvisé, sur la base de Baïkonour, pour la vingtaine de scientifiques chargés de placer les expériences à bord du vaisseau spatial. Et le chercheur d'évoquer comme possible application de ces études la mise au point de mesures pour limiter l'effet des radiations lors de vols habités de longue durée, vers Mars par exemple. A leur retour sur Terre, ces trois millions de nématodes d'un millimètre de longueur seront pour la plupart congelés et répartis entre les différents laboratoires des pays partenaires de l'ISS : les quinze membres de l'ESA, la Russie, les Etats-Unis, le Canada et le Japon. DELTA ayant été financée par les Pays-Bas, c'est dans ce pays toutefois que la majorité des 21 expériences sera exploitée. Les effets des radiations sur la stabilité du génome des vers, par exemple, sera étudiée au Canada, tandis qu'une étude sur l'effet de la microgravité sur les muscles du ver, très proches de ceux de l'homme, sera réalisée par des chercheurs américains et français. Les Japonais, eux, étudieront les effets du vieillissement, phénomène qui est accéléré dans l'espace. Le chercheur de la NASA évoque cependant "la frustration d'un certain nombre de chercheurs" face à la stagnation dans la construction de la Station : aucun nouveau module n'a été ajouté depuis 2002 et l'équipage, de sept membres selon le projet initial, a été réduit à deux après l'explosion de la navette américaine Columbia, le 1er avril 2002, avec sept astronautes à bord. "Le module du laboratoire européen Columbus était censé être envoyé cette année et les scientifiques pensaient pouvoir y acheminer régulièrement des expériences, via la navette américaine", soupire Michel Viso, chercheur du CNES et coordinateur du projet. Les Etats-Unis espèrent pouvoir reprendre l'an prochain les vols de navettes vers l'ISS et achever avant 2010 la construction de la Station, dont ils sont le plus gros contributeur. Le coût final de ce projet pourrait se chiffrer à 100 milliards de dollars. |
| | Posté le 19-04-2004 à 18:59:45
| Tests concluants pour "Philae" l'atterrisseur de la sonde européenne Rosetta TOULOUSE (AFP), le 19-04-2004 Les instruments du petit atterrisseur de la sonde européenne Rosetta, qui doit se poser dans dix ans sur la comète Churyumov-Gerasimenko à 500 millions de kilomètres de la Terre, fonctionnent parfaitement bien, a annoncé lundi le Centre national d'études spatiales (CNES). Menés depuis le centre des opérations scientifiques et de navigation (SONC) de l'atterrisseur Philae, basé à Toulouse, les tests conduits la semaine dernière ont permis de vérifier la bonne santé des matériels embarqués sur l'engin, a précisé le responsable de la mission Rosetta au CNES, Denis Moura. "D'autres étapes sont encore prévues pour vérifier plus en détail la bonne marche de l'engin mais on peut déjà assurer que Philae marche et que le SONC de Toulouse est pleinement opérationnel", a ajouté M. Moura. Propulsée dans l'espace le 2 mars dernier au sommet d'une fusée Ariane-5, la sonde Rosetta a entamé une course-poursuite de dix ans qui doit la placer en 2014, après avoir survolé deux astéroïdes, en orbite autour de la comète Churyumov-Gerasimenko. Après l'avoir observée sous toutes ses coutures pendant un mois et demi, Rosetta doit larguer à sa surface le petit atterrisseur Philae, un dé d'un mètre cube pour un poids de 100 kg bardé d'instruments, qui sera chargé de déterminer la nature et la composition du sous-sol de la comète. De cette mission "d'archéologie spatiale" d'un milliard d'euros conduite par l'agence spatiale européenne (ESA), les scientifiques espèrent une meilleure connaissance de la formation du système solaire. |
| | Posté le 19-04-2004 à 19:00:47
| Sony a développé un DVD en papier TOKYO (AFP), le 19-04-2004 Le géant de l'électronique japonais Sony, associé à un spécialiste japonais des technologies de l'information, Toppan Printing, a conçu un "disque papier" pouvant enregistrer plus de deux heures d'images à haute définition, et être ensuite détruit avec des ciseaux afin de préserver l'inviolabilité des informations qu'il contient. Le disque optique à rayon bleu de 25 gigabits (25 milliards de bits) par seconde, composé de papier à 51% de son poids, est combustible alors que les disques traditionnels, presque entièrement fabriqués avec du plastique, ne le sont pas, selon un communiqué commun. "Puisque le disque papier peut être découpé aisément avec des ciseaux, il est facile de préserver la confidentialité de ses informations quand vous n'en avez plus besoin", a déclaré un directeur de Toppan, Hideaki Kawai, à l'occasion d'une conférence de presse commune avec les dirigeants de Sony. Les deux entreprises partenaires ont pu fabriquer ce nouveau DVD avec du papier car la technologie à rayon bleu n'a pas besoin de lumière laser pour traverser le support, a précisé Masanobu Yamamoto, directeur à la division des disques optiques de Sony. Les DVD à laser bleu (nommés "Blu Ray Discs"), qui devraient remplacer dans les prochaines années les actuels lecteurs DVD à rayon rouge, ont une capacité de stockage d'information bien plus importante, grâce à un rayon laser beaucoup plus fin. Ils permettront notamment d'enregistrer sur un seul disque des fichiers vidéo correspondant à plusieurs films en haute définition. Des précisions techniques sur le nouveau DVD seront dévoilées mardi lors d'une conférence de presse tenue mardi à Monterey, dans l'Etat de Californie, dans le cadre de la Conférence 2004 sur le stockage optique, selon le communiqué. L'association entre le papier et la technologie d'impression devrait également permettre une réduction des coûts de fabrication et élargir l'usage du disque, ont ajouté les deux partenaires industriels, qui doivent encore décider de la date de lancement commercial de ce nouveau "DVD papier". Sony a déjà utilisé du papier dans la fabrication d'appareils électroniques, comme les bandes magnétiques au début des années 50. De grandes entreprises se sont regroupées en 2002 afin de promouvoir un standard de DVD optique utilisant les lasers à rayon bleu. Parmi ses membres figurent les groupes américains Dell et Hewlett-Packard, LG Electronics Inc et Samsung Electronics (Corée du sud), Hitachi, Matsushita Electronics Industrial, Mitsubishi Electric, Pioneer, Sharp et Sony (Japon), le Français Thomson et le Néerlandais Royal Philips Electronics. |
| | Posté le 20-04-2004 à 13:20:29
| Satellites publics: Arianespace négocie une alliance Europe-Japon TOKYO (AFP), le 20-04-2004 La société européenne Arianespace négocie avec le Japon un accord de "recours" mutuel pour le lancement de satellites publics en cas d'impossibilité ou d'échec de lancement d'une des deux parties, a indiqué mardi à Tokyo son directeur général, Jean-Yves Le Gall. "Nous prévoyons de proposer à nos gouvernements un accord mutuel de recours entre l'Europe et le Japon", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse, précisant que ces pourparlers pourraient aboutir cette année, La société semi-privée de lancement de satellites a déjà conclu l'année dernière une alliance de ce type avec le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) et le constructeur aéronautique américain Boeing pour les satellites privés. Cet accord de "recours" permet à un client d'une des trois sociétés de faire rapidement appel à l'une des deux autres pour le lancement de son satellite, en cas de problème technique, d'échec ou d'un autre empêchement. La première application de cette alliance devrait avoir lieu à la fin du mois ou début mai avec le transfert par Arianespace au lanceur américain Sea Launch du satellite DirectTV7S, a précisé le directeur général d'Arianespace. M. Le Gall avait déjà annoncé, lors d'une précédente visite au Japon en juillet, qu'Arianespace et la NASDA (l'agence spatiale japonaise, National Space Development Agency of Japan) discutaient de la manière de mettre en oeuvre une telle alliance dans le domaine des satellites publics. "Un tel accord n'est possible qu'entre le Japon et l'Europe", a affirmé le directeur général d'Arianespace, expliquant que les deux pays avaient "les mêmes spécificités". Le Japon et l'Europe ont un nombre réduit d'engins spatiaux publics, ce qui n'est pas le cas des Etats-Unis dont le département de la Défense nécessite de nombreux lancements, a-t-il précisé. "Je pense que 2004 sera une année clé pour cette négociation", a-t-il déclaré à quelques journalistes après la conférence. Arianespace, qui a déjà signé deux contrats de lancement avec le Japon cette année, prévoit d'en conclure deux ou trois autres en 2004, a précisé M. Le Gall. Les contrats de la société européenne de lancement se partagent généralement à environ 1/3 entre Asie, Europe et Etats-Unis. Sur un total de 17 satellites, Arianespace en a lancé 8 l'année dernière et compte parvenir cette année aussi à la moitié du marché mondial estimé à 15 à 20 engins spatiaux, dont un quart concerneront, selon M. Le Gall, la télévision à haute définition. Cette proportion devrait monter à la moitié d'ici quatre ans, a pour sa part estimé le responsable commercial d'Arianespace, Philippe Berterottière. "Nous pensons qu'il y a un fort potentiel dans ce domaine", a estimé M. Le Gall, ajoutant que les efforts de développement d'écrans plats par le Japon contribuaient à cette tendance. Sur un total de 29 contrats de lancements signés par le Japon, Arianespace en a jusqu'à présent remporté 21. |
| | Posté le 20-04-2004 à 13:21:22
| MCI annonce sa sortie de la faillite et un nouveau départ ASHBURN (AFP), le 20-04-2004 L'opérateur téléphonique MCI (ex-WorldCom) a annoncé mardi sa sortie officielle de la procédure américaine de faillite, dite du chapitre 11, et un nouveau départ après avoir connu l'une des plus fracassantes affaires de malversations comptables de l'histoire. "C'est un jour symbolique pour les employés de MCI, qui sont restés engagés à servir nos clients. Je ressens une grande fierté pour ce que nous avons accompli ensemble", a déclaré Michael Capellas, le PDG de MCI, cité dans un communiqué. La décision du tribunal des faillites du district sud de New York déclenche la mise en oeuvre du plan de restructuration du groupe, qu'il avait validé le 31 octobre dernier. MCI va donc commencer à distribuer des actions et de l'argent à ses créanciers. Selon des sources concordantes, ce plan de restructuration se traduit surtout par une dette réduite d'environ 35 milliards de dollars, soit 85% du total. La décision du tribunal entérine également le nouveau nom du groupe. Il en avait volontairement changé pour tenter d'effacer le souvenir de quelque 8,8 milliards de dollars de malversations comptables qu'il a reconnues. La décision de la justice new-yorkaise est synonyme pour MCI de nouveau départ. "Notre retour n'est pas une ligne d'arrivée, c'est le départ d'une nouvelle course", a assuré M. Capella. "Nous refaisons surface avec un nouveau conseil d'administration et une nouvelle équipe de direction, des finances saines, des actifs sans pareil, une solide base de clientèle et une qualité de service sans équivalent dans le secteur", a-t-il poursuivi. Dans les prochaines semaines et les prochains mois, le groupe lancera de nouveaux produits et services et annoncera de nouveaux partenariats qui renforceront encore sa position, selon le communiqué. WorldCom, deuxième opérateur longue distance des Etats-Unis, s'était placé sous la protection de la loi sur les faillites le 22 juillet 2002. Le montant des malversations comptables à l'origine du désastre n'a cessé de grimper jusqu'à la mi-2003, certaines sources indiquant même que la barre des 11 milliards avait été atteinte. Parmi les dernières étapes importantes dans sa réorganisation, MCI avait annoncé le mois dernier avoir effacé 74,4 milliards de dollars de bénéfices avant impôts sur la période 2000 et 2001, notamment à cause d'un total de 59,8 milliards USD de provisions pour dépréciation de son fonds de commerce. Bernie Ebbers, l'ex-PDG et ancienne star du secteur des télécommunications, a été inculpé le 2 mars par la justice fédérale de New York. Avec son ex-directeur financier Scott Sullivan, il est visé par les chefs d'inculpation de complot, fraude boursière et fausses déclarations auprès des autorités boursières. Chacun d'eux risque jusqu'à 25 ans de prison. |
| | Posté le 21-04-2004 à 11:42:14
| Soyouz arrimé à l'ISS: les 3 astronautes entrent dans la station spatiale MOSCOU (AFP), le 21-04-2004 Les trois astronautes à bord du vaisseau Soyouz TMA-4 sont entrés mercredi matin dans la Station spatiale internationale (ISS) après un arrimage réussi, a annoncé le centre russe de contrôle des vols spatiaux. "Le sas vient juste de s'ouvrir. Je vois (sur l'écran) André Kuipers qui entre le premier dans la station, avec un grand sourire", a raconté à l'AFP peu après 06H30 GMT, Valeri Lyndine, porte-parole du centre de contrôle des vols spatiaux (Tsoup). L'astronaute néerlandais André Kuipers a été suivi de l'Américain Edward Michael Fincke, puis du Russe Guennadi Padalka, qui s'est vu offrir par le commandant actuel de la station spatiale, l'Américain Michael Foale, du pain et du sel, selon la tradition russe d'accueil des invités. Les trois astronautes étaient partis lundi du cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan. Leur Soyouz TMA-4 s'est arrimé sans encombre à 09H01 heure de Moscou (05H01 GMT), à 400 km en orbite au-dessus de la Terre, après deux jours de voyage à bord de leur exigu vaisseau de moins de 10m3. André Kuipers, astronaute de l'Agence spatiale européenne (ESA) de 45 ans, et Edward Michael Fincke, 37 ans, réalisent leur premier vol dans l'espace. Guennadi Padalka, 45 ans, qui sera le nouveau commandant de la station, a quant à lui déjà passé plus de six mois dans l'espace comme commandant de la station orbitale russe Mir, "ancêtre" de l'ISS et détruite en mars 2001. Il se retrouvera à la tête de la 9e mission permanente, qui remplace celle de son compatriote Alexandre Kaleri et de l'Américain Michael Foale, dont le retour sur Terre, au Kazakhstan, est prévu le 30 avril, avec André Kuipers. Celui-ci doit réaliser dans l'intervalle 21 expériences scientifiques, notamment pour le compte des Pays-Bas, qui ont financé sa mission. Les deux hommes de la 8e mission permanente, Kaleri et Foale, sont sur l'ISS depuis octobre 2003. Il achèveront le 30 avril leur séjour de six mois dans l'espace, remplacés par la 9e mission jusqu'en octobre 2004, date d'arrivée de la 10e, selon une rotation jusqu'ici convenue de six mois. Venu assister à l'arrimage au Tsoup, à Korolev, près de Moscou, Frederick Gregory, directeur adjoint de la Nasa et ancien astronaute, a rappelé que le passage à une mission d'un an au lieu de six mois était encore "quelque peu prématurée pour la Nasa". Il n'a cependant pas exclu une telle option, mais l'a soumise à la reprise des vols de navette américaine, prévue en mars 2005. "Nous sommes au point techniquement, et nos partenaires américains doivent nous écouter attentivement", a commenté Iouri Semionov, président de la société de construction spatiale russe RKK Energuia, cité par l'agence Itar-Tass. L'Agence spatiale russe justifie ce projet d'allongement de la durée des missions par des problèmes de financement: après l'explosion de la navette américaine Columbia en février 2003 et la suspension des vols américains, la relève des équipages et le ravitaillement de la station reposent en effet entièrement sur la Russie. |
| | Posté le 21-04-2004 à 11:42:53
| La sonde Gravity Probe-B en orbite pour vérifier la théorie d'Einstein WASHINGTON (AFP), le 21-04-2004 La sonde américaine Gravity Probe-B, destinée à vérifier la théorie de la relativité générale élaborée par Albert Einstein, a été placée en orbite avec succès mardi. La sonde était montée dans le nez d'une fusée Delta II blanche et verte, construite par le groupe Boeing, qui a été mise à feu à 9H57 locales (16H57 GMT) sur la base aérienne militaire de Vandenberg en Californie, selon le porte-parole de la Nasa, George Diller, qui commentait le lancement en direct. Cette sonde mise en orbite par un lanceur à deux étages va "tester la vérité de la physique de notre univers", a ajouté M. Diller. Le premier étage de la fusée s'est détaché normalement, quatre minutes après le décollage et le second étage a pris le relais, pour conduire la sonde de 750 millions de dollars jusqu'à son orbite, selon le centre de contrôle de la mission. Le second étage s'est détaché à 18H12 GMT, une fois la sonde placée en orbite à 640 km d'altitude et bien orientée, selon des images transmises par une caméra montée sur le second étage de la fusée Delta, relayée par la Nasa. "Le vol s'est déroulé selon les plans", a déclaré M. Diller après la séparation. La sonde GP-B doit vérifier la théorie de la relativité générale d'Einstein. Dans cette théorie, le physicien américain d'origine allemande affirme que le temps et l'espace sont déformés par la présence d'objets massifs. La Terre déforme ainsi l'espace-temps autour d'elle, produisant l'effet de gravité. La sonde, mise au point par l'Université de Stanford (Californie, ouest) et construite par le groupe aéronautique Lockheed Martin, transporte quatre gyroscopes sophistiqués, chacun de la taille d'une balle de ping-pong, qui fourniront un système de référence espace-temps presque parfait. La mission, dont le projet remonte à 45 ans, doit durer environ seize mois. Pour tester la théorie de la relativité générale, GP-B surveillera tout mouvement infime de l'axe d'orientation des gyroscopes grâce à un télescope orienté vers un point de référence, l'étoile IM Pegasi. Les mesures débuteront dans environ 60 jours, une fois les instruments parfaitement calibrés. La théorie de la relativité générale a déjà été vérifiée indirectement mais, faute d'instruments d'observation suffisamment sensibles, elle ne l'a jamais été directement. |
| | Posté le 21-04-2004 à 11:43:44
| Mercredi 21 Avril 2004 Les deux ministres en charge du dossier de la recherche dans les labos PARIS (AFP), le 20-04-2004 Les deux ministres chargés de l'épineux dossier de la recherche ont commencé mardi par l'Institut Curie à Paris une série de rencontres dans les laboratoires avec les chercheurs, au lendemain du mouvement qui a secoué l'ensemble du monde de la recherche. Le ministre de l'Education nationale François Fillon et le ministre délégué à la Recherche François d'Aubert ont visité longement cet institut prestigieux, à la fois hôpital et centre de recherches, le plus important en France dédié à la cancérologie, également l'un des bastions du mouvement des chercheurs en colère, a constaté l'AFP. Il s'agit de la première étape d'une "tournée des labos" dans le cadre de la préparation d'une loi de programmation et d'orientation sur la recherche, promise par le gouvernement avant la fin de l'année, indique-t-on dans l'entourage des deux ministres. Quelques-uns des responsables de laboratoires - Curie en compte 53 - ont fait le point de leurs recherches et exposé les problèmes qu'ils rencontrent: financements et visibilité insuffisants, mais surtout lourdeurs administratives et fractionnement des financements obligeant à des démarches multiples au détriment du travail de chercheur. "Il m'a fallu deux mois à temps plein pour boucler le financement de ce projet", témoigne Jean Salamero, responsable d'une plafe-forme d'imagerie cellulaire, un équipement de pointe qui permet de plonger au coeur des cellules et sert à sept équipes de recherche. "Cette dispersion des financements a empiré à mesure que le budget du CNRS se rétrécissait comme peau de chagrin", ajoute le chercheur. "La loi de programmation devra revoir cette fragmentation", a reconnu M. d'Aubert. Les chercheurs ont également dénoncé le manque de flexibilité du système français. "Quand j'étais en post-doc (jeune chercheur, ndlr) à Harvard, j'ai pu embaucher des techniciens de qualité. En France, c'est impossible de leur proposer plus que le Smic", témoigne un jeune chercheur, Frédéric Saudou, spécialiste de la mort cellulaire programmée. "Je suis venu dans ces fonctions pour faire les réformes nécessaires, pour faire bouger les choses", a assuré M. Fillon au cours d'une discussion au terme de sa visite avec des jeunes chercheurs. Selon le ministre, les rapports entre l'université et la recherche figurent parmi les questions centrales de cette réforme. "On n'avancera pas dans la modernisation de la recherche sans une réforme de l'université", a-t-il dit. Selon M. Fillon, la loi d'orientation et de programmation, qui était l'une des revendications des chercheurs en colère, "constitue un engagement et une brèche dans notre rigidité financière". "Il faut faire assez vite, dans un an ce sera beaucoup plus difficile de faire bouger les choses", a-t-il ajouté. De son côté, M. d'Aubert a estimé que le mouvement des chercheurs avait "levé beaucoup de tabous". "Il y a une demande très forte de réforme et d'adaptation", a-t-il dit, reconnaissant beaucoup de lourdeurs dans le fonctionnement de la recherche en France. |
| | Posté le 21-04-2004 à 11:45:58
| Téléphonie mobile: six opérateurs européens négocient pour des normes communes LONDRES (AFP), le 20-04-2004 Six des principaux opérateurs de téléphonie mobile européens, dont le géant du secteur Vodafone, ont entamé des discussions afin de définir des normes communes pour la conception d'une plateforme ouverte pour leurs combinés. L'opérateur français Orange, le britannique mmO2, l'espagnol Telefonica Moviles, l'allemand T-Mobile (groupe Deutsche Telekom), l'italien TIM et Vodafone ont lancé une "initiative sectorielle" pour se mettre d'accord sur des normes communes qui permettront de mettre au point des logiciels et applications utilisables par l'ensemble des opérateurs. Les opérateurs "en sont aux tout premiers stades des discussions", a précisé le communiqué publié par Vodafone à Londres. "L'initiative ne favorisera pas un système d'exploitation particulier et n'est pas conçue comme un club d'achat des opérateurs mobiles". Cette initiative est destinée à réaliser des économies sur la conception des logiciels et contrer les ambitions des concepteurs de logiciels Symbian et Microsoft qui se partagent le marché des plateformes pour les combinés de téléphone portables. |
| | Posté le 22-04-2004 à 12:23:17
| Études sur la prise d'hormones à la ménopause (Associated Press) Des millions de femmes font face à un dilemme quant à la prise d'hormones, alors que des informations veulent qu'à long terme, celles-ci accroissent les risques d'ACV et peut-être de démence. Le gouvernement américain a d'ailleurs mis fin prématurément à une étude, au mois de mars, à cause d'inquiétudes pour la sécurité des participantes. Des recherches indiquent aussi que les risques augmentent encore avec une combinaison oestrogène-progestérone, qui accroîtrait le risque de cancer du sein et de crise cardiaque. Une équipe de chercheurs pense maintenant que, pour certaines femmes à tout le moins, une partie du problème viendrait d'une exposition antérieure à des substances chimiques pouvant stimuler l'activité hormonale. Il s'agit d'acétate de 2-méthoxyéthyle, un solvant industriel qu'on retrouve notamment dans des vernis et des peintures, et d'acide valproJique, un médicament couramment prescrit aux Etats-Unis pour les troubles bipolaires, les crises d'épilepsie et les migraines, entre autres. Sachant que ces deux substances ont un impact sur l'activité hormonale, on pourrait ainsi identifier les femmes qui courraient le plus de risques d'effets indésirables de l'hormonothérapie. Par ailleurs, des chercheurs américains entreprendront une autre étude afin de déterminer si la prise d'oestrogènes pourrait protéger les femmes des maladies du coeur. Les médecins ont longtemps cru que l'hormonothérapie contribuait à réduire les crises cardiaques et maintenir la vivacité d'esprit chez les femmes ménopausées. Quand, en 2002, des études menées aux Etats-Unis ont conclu que non seulement elle ne prévient pas les maladies du coeur, mais qu'à long terme, elle accroît certains risques, des millions de femmes ont abandonné l'hormonothérapie. Mais les participantes à ces études étaient dans la soixantaine. Or, la ménopause débute habituellement dans la quarantaine ou la cinquantaine. Aussi plusieurs se demandent-ils si ces résultats sont valables pour les femmes plus jeunes, une question importante, puisque la prise d'oestrogènes demeure une méthode privilégiée de traitement de symptômes comme les coups de chaleur. La nouvelle étude, qui débutera cet automne, portera sur 720 femmes âgées de 40 à 55 ans, et sera étalée sur une période de cinq ans. Un tel nombre de participantes est trop faible pour en tirer des conclusions définitives, reconnaît un spécialiste, mais si les résultats s'avéraient positifs, ils pourraient conduire à la mise en oeuvre d'études plus vastes pour tirer au clair la question de l'âge |
| | Posté le 22-04-2004 à 12:23:47
| Trois contrôleurs aériens affirment avoir vu un OVNI (Presse canadienne) Trois contrôleurs de la circulation aérienne de l'Aéroport international de Winnipeg ainsi que plusieurs autres personnes ont rapporté avoir vu un objet volant non identifié (OVNI) le mois dernier. «Ce n'était probablement pas le vol 515 de Mars qui s'apprêtait à atterrir, mais nous ne savons quand même pas ce que c'était, a déclaré Chris Rutkowski, un spécialiste des OVNIs de Winnipeg. Il n'y a aucune preuve qu'il s'agissait d'un vaisseau extraterrestre.» Selon les trois contrôleurs de la circulation aérienne et les autres témoins, l'observation s'est produite le 28 mars, vers 21h45. «Cela faisait un peu le bruit d'un avion, mais les contrôleurs sont convaincus que ce n'en était pas un», de préciser M. Rutkowski. Quoi qu'il en soit, le radar de l'aéroport n'a pas détecté l'objet. Un des témoins a décrit l'OVNI en question comme un point rouge vif volant lentement dans la partie sud-ouest du ciel. Après environ 30 secondes, la lumière rouge est disparue et il n'est resté qu'un point blanc plus petit. Le phénomène a ensuite disparu complètement. Selon M. Rutkowski, neuf OVNIs similaires ont été rapportés la même nuit à travers le Canada. «Mais dans ce cas-ci, ajoute-t-il, nous avons plusieurs témoins très qualifiés». |
| | Posté le 22-04-2004 à 12:24:27
| Greenpeace appréhende la décision fédérale sur le blé OGM Lia Lévesque (Presse canadienne) A l'occasion de la publication de son troisième Guide des produits avec et sans OGM, Greenpeace dit craindre la décision que doivent éventuellement prendre les autorités canadiennes quant à l'autorisation ou non du blé génétiquement modifié. En conférence de presse mardi pour la parution de cette troisième édition du guide, M. Eric Darier, porte-parole de Greenpeace pour ce dossier des Organismes génétiquement modifiés (OGM), a soutenu que «la solution réelle» au problème des OGM dans l'alimentation «c'est l'étiquetage obligatoire avec une norme au moins aussi stricte que celle de l'Europe». D'ailleurs, même le guide des aliments avec et sans OGM de Greenpeace est basé sur les déclarations des fabricants d'aliments, car Greenpeace n'a pas les moyens financiers pour tester tous les aliments, a fait valoir M. Darier. Le groupe écologiste estime qu'il appartient aux autorités gouvernementales de tester les aliments et de bloquer l'autorisation du blé OGM, mais semble douter de son empressement et de sa vigueur en ce domaine. Il dénonce par exemple l'adoption récente par le gouvernement fédéral de normes d'étiquetage volontaires plutôt qu'obligatoires. Le député bloquiste Bernard Bigras, porte-parole de son parti pour les questions environnementales, a soutenu la cause de Greenpeace par sa présence, dénonçant lui aussi le fait que «c'est la société civile qui est obligée de prendre le relais» parce que les autorités fédérales tardent à le faire ou le font mollement. «Ca devrait faire partie de la responsabilité du gouvernement fédéral» d'informer les consommateurs et d'«offrir le choix d'acheter des produits contenant ou non des OGM», a-t-il plaidé. |
| | Posté le 22-04-2004 à 12:25:03
| 21/04/2004 09h09 Un médicament contre le cholestérol pourrait sauver des vies (Presse canadienne) Des milliers de Canadiens qui souffrent de maladies cardiaques pourraient être sauvés par une famille de médicaments qui se sont avérés efficaces dans la lutte au cholestérol. Toutefois, selon les chercheurs, nombre de médecins ne prescrivent pas ces médicaments à ceux qui en ont le plus besoin. Une étude, qui a duré trois ans et dont les conclusions sont publiées dans la dernière édition du Journal of the American Medical Association, a analysé les cas de 400 000 Ontariens de plus de 65 ans pour conclure que ceux qui couraient le risque le plus élevé d'une crise cardiaque ou de mortalité dû à une maladie cardiaque étaient les moins susceptibles de se faire prescrire de la statine, un médicament qui pourrait leur sauver la vie. |
| | Posté le 22-04-2004 à 12:25:36
| Amarrage du vaisseau Soyouz à la Station spatiale internationale (Associated Press) Les opérateurs du centre de contrôle russe suivent l'amarrage du TMA-4 à l'ISS. ©Mikhial Metzel (AP) Le vaisseau Soyouz TMA-4 de l'Américain Michael Fincke, du Russe Guennadi Panalka et du Néerlandais André Kuipers, de l'Agence spatiale européenne (ESA) s'est amarré mercredi à la Station spatiale internationale (ISS). La fusée russe Soyouz avait décollé lundi matin de la base de Baïkonour (Kazakhstan). L'amarrage à la Station a eu lieu mercredi à 7h01 heure de Paris. Les ingénieurs chargés de la surveillance et du contrôle du vol au Centre de contrôle de Korolyov, dans la banlieue de Moscou, ont chaleureusement applaudi,au moment où la caméra fixée à l'extérieur du vaisseau a montré l'amarrage réussi. Il s'agit de la troisième mission habitée à destination de l'ISS depuis l'arrêt du programme de navettes américaines consécutif à la catastrophe de Columbia le 1er février 2003, dans laquelle sept astronautes avaient péri. Les fusées Soyouz sont aujourd'hui le seul moyen d'atteindre l'ISS. Michael Fincke et Guennadi Panalka vont passer 183 jours en orbite autour de la Terre. Agé de 37 ans, l'Américain Michael Fincke, diplômé de sciences physiques, d'aéronautique et d'astrophysique, effectue sa première mission spatiale. Il occupera les fonctions d'ingénieur de bord. Guennadi Padalka, 45 ans, a lui passé 198 jours dans l'espace en 1998-1999 à bord de la station russe Mir, précipitée volontairement dans l'océan en 2001 et détruite lors de la rentrée dans l'atmosphère. AP André Kuipers, lui, rentrera au bout de neuf jours, en compagnie de l'Américain Michael Foale et du Russe Alexandre Kaleri, en mission sur l'ISS depuis octobre dernier. Nommé ingénieur de bord sur ce vol, Kuipers participera activement au pilotage et à l'amarrage du vaisseau, sous la conduite de Guennadi Padalka, commandant de bord et chef de l'Expédition 9. Il assumera également les fonctions d'ingénieur de bord lors de son vol de retour. Ce vol est le quatrième d'un vaisseau Soyouz de la série TMA, le premier ayant eu lieu en octobre 2002 avec à son bord l'astronaute belge de l'ESA Franck De Winne. Le Soyouz TMA-4 remplacera le TMA-3, qui avait transporté l'astronaute de l'ESA Pedro Duque vers la Station en octobre 2003 dans le cadre de la mission Cervantès. Le TMA-4 restera amarré à l'ISS pendant environ six mois afin de servir de véhicule de secours. André Kuipers est le septième astronaute européen et le premier Néerlandais à visiter l'ISS. Il sera en outre le deuxième citoyen de ce pays à effectuer un voyage dans l'espace, le premier ayant été l'ancien astronaute de l'ESA Wubbo Ockels en 1985. Au cours de cette mission de onze jours, dont neuf à bord de la Station, Kuipers exécutera un vaste programme d'activités scientifiques et éducatives portant sur la physiologie humaine, la biologie, la microbiologie, les sciences physiques, l'observation de la Terre et la recherche technologique. La mission DELTA s'achèvera avec le retour sur terre du Soyouz TMA-3 à l'aube du 30 avril 2004, jour de la fête nationale des Pays-Bas célébrant l'anniversaire de la Reine. |
| | Posté le 22-04-2004 à 12:26:18
| Cancer du sein: plaidoyer pour un test génétique rapide Lauran Neergaard (Associated Press) C'est généralement après avoir guéri d'une première tumeur que les femmes se décident à savoir si elles sont porteuses des gènes prédisposant au cancer du sein. Atteinte d'un cancer du sein, Jeannine Salamone avait tout juste 30 ans quand elle a abandonné l'espoir de guérir par l'ablation de sa seule tumeur. Forte du résultat clair de ses tests génétiques, elle a opté un solution radicale: l'ablation des deux seins. «Ca a été une décision difficile, mais je ne voulais pas vivre toute ma vie dans l'inquiétude d'une récidive», dit-elle. Le cas de Jeannine Salamone est inhabituel: seules quelques femmes aujourd'hui se voient offrir un test génétique au moment du diagnostic. Le plus souvent, c'est après avoir guéri d'une première tumeur cancéreuse qu'elles se décident à savoir si elles sont porteuses des gènes BRCA de prédisposition au cancer du sein. Selon différentes études en effet, les femmes porteuses de mutations des gènes BRCA1 et BRCA2 ont trois à sept fois plus de risques de développer un cancer du sein que la moyenne, et plus de risques de développer un cancer de l'ovaire. Or, après un cancer du sein, la prédisposition génétique de risque de survenue d'un cancer de l'autre sein augmente de 60%. L'ablation des deux seins est une opération très agressive, mais qui réduit de façon très significative les risques d'apparition d'une tumeur à l'autre sein, ce qui permet de sauver des vies, ont souligné les chercheurs l'Université Georgetown de Washington, dans le numéro d'avril du journal d'oncologie clinique. D'autant que, selon les résultats d'une nouvelle étude, dans près de la moitié des cas, les femmes dont le test génétique est positif choisissent d'emblée l'ablation des deux seins. L'étude de Georgetown a porté sur 194 femmes en cours de traitement d'une première tumeur. Ces résultats ont conduit les chercheurs à recommander aux cancérologues de prendre des mesures pour que les femmes puissent bénéficier des tests de dépistage rapide au moment du diagnostic. Cette recommandation va être difficile à appliquer, a mis en garde le Dr Mary Dalyn du centre de cancérologie de Fox Chase de Philadelhie. Le test de dépistage rapide du gène BRCA, dont les résultats sont connus en dix jours, peut coûter plus de 4000 dollars, soit beaucoup plus que le test classique, qui ne coûte que 2900 dollars mais dont les résultats nécessitent deux mois d'attente. En règle générale, l'assurance médicale aux États-Unis prend en charge le test standard lorsqu'il est légitime, mais pas le test rapide, rarement pratiqué en dehors d'essais cliniques, où il est totalement pris en charge. |
| | Posté le 22-04-2004 à 12:27:00
| La chirurgie sous hypnose, une technique qui se développe (Associated Press) Par Osiris et par Apis... Pouvoir être conscient pendant une opération chirurgicale sans pour autant souffrir et en écoutant l'anesthésiste évoquer des souvenirs agréables à son oreille, c'est ce que proposent quelques équipes d'anesthésistes et de chirurgiens qui pratiquent des opérations sous hypnose en France et à l'étranger. Cette technique confortable et moins risquée pour le patient qu'une anesthésie générale a été présentée mercredi lors du XIIIe congrès mondial des anesthésistes qui se tient à Paris jusqu'à vendredi. «L'hypnose correspond à un état modifié de conscience», a déclaré le Pr Marie-Elisabeth Faymonville du département d'anesthésie-réanimation du CHU de Liège, un centre pionnier dans ce domaine. «C'est un processus psychologique auquel chaque individu a accès, un autre mode de fonctionnement de notre cerveau qui nous permet de focaliser notre attention différemment». Utilisée en chirurgie plastique (lifting, prothèses mammaires), en chirurgie endocrinienne (thyroïde) et gynécologique (hystérectomie), l'hypnose se pratique sous anesthésie locale au niveau de la plaie et est associée à une légère sédation pharmacologique, «à doses homéopathiques», a précisé le Pr Faymonville, «les médicaments renforçant les effets de l'hypnose». Un impératif toutefois: la méthode ne peut bien entendu se faire sans l'accord du patient. «On n'est pas hypnotisé contre son gré. On se met soi-même dans le processus. Il existe d'ailleurs des virtuoses de l'hypnose», a indiqué cette spécialiste qui propose la méthode autant que possible. Selon elle, l'idéal en anesthésie est d'assurer le confort physique du malade pendant l'opération, sans anxiété, et de permettre une récupération post-opératoire idéale. Des avantages qu'offre à ses yeux l'hypnose. «L'hypnosédation permet de diminuer la douleur post-opératoire tout comme les nausées et les vomissements». De plus, «les gens sont moins fatigués après l'intervention. Ils n'ont pas de coup de pompe», a-t-elle souligné, faisant référence à une étude menée dans son service et comparant l'hypnosédation à l'anesthésie générale. «L'hypnosédation a permis aux opérés de reprendre leur travail 13 jours plus tôt que ceux ayant bénéficié d'une anesthésie générale». En pratique, c'est au patient de donner à l'anesthésiste des informations pour son voyage sous hypnose. «Un vécu agréable, un voyage, des couleurs... c'est une technique d'induction. L'accompagnateur doit créer les conditions favorables au processus d'hypnose. Durant toute l'opération, l'anesthésiste parle au patient pour maintenir le processus». Une musique de fond et la possibilité pour le patient de manifester sa gêne s'ajoutent au confort du patient. Pour preuve: selon les résultats d'une étude menée dans le service du Pr Faymonville, sur 4300 patients sous hypnosédation, 18 ont finalement eu besoin d'une anesthésie générale, dont quatre seulement pour inconfort. Un résultat satisfaisant car, loin d'être sans conséquences, l'anesthésie générale qui aboutit à un «coma anesthésique réversible» agit sur «le système nerveux central dont il modifie les neurotransmetteurs», et a par ailleurs «des répercussions cardio-vasculaires». Reste que l'hypnosédation est une méthode thérapeutique qui impose une formation spécifique. En France, un diplôme universitaire en valide la formation. |
| | Posté le 22-04-2004 à 13:52:41
| La neige de culture avec ses additifs en débat à Grenoble GRENOBLE (AFP), le 22-04-2004 Vingt stations de ski françaises testent actuellement un additif, le snomax, facilitant la production de neige de culture et une étude, révélée jeudi, montre que le produit n'a pas d'impact sur l'environnement mais favorise la multiplication des micro-organismes existants. La responsable de cette étude, Françoise Dinger, ingénieur au Cemagref à Grenoble, a mesuré pendant 3 ans l'impact du snomax à la station de Valloire (Savoie) et a présenté le résultat des recherches de son équipe franco-italienne au Salon d'aménagement de la montagne (SAM) de Grenoble. Lancé aux Etats-Unis en 1984, fabriqué par le leader mondial des canons à neige, la société York, le snomax a été introduit en France au moment des Jeux olympiques d'Albertville en 1992. Mais il n'est vraiment testé en France que depuis 2000. Il est très largement utilisé en Amérique du nord et en Suisse, sauf dans le canton de Berne où l'usage d'additifs est interdit. Il n'est pas autorisé dans deux provinces d'Autriche qui imposent que la neige artificielle soit fabriquée avec de l'eau potable. Le principe actif du snomax est une protéine contenue dans la paroi cellulaire d'une bactérie, la Pseudomonas syringae, qui permet d'abaisser le point de congélation de l'eau. "Le snomax permet de faire de la neige par moins 2 humide contre un minimum de - 4 humide (sans produit) et la neige produite est de très bonne qualité", estime le responsable des pistes de Valloire (Savoie), Michel Viallet. "Cette neige peut se travailler tout de suite, contrairement à la neige sans additif où il faut attendre quelques heures. Elle s'étale facilement et une dameuse fait le boulot de 3 engins. Le problème pour nous est le prix car le snomax, qui est dilué à raison de 0,8 gramme par m3 d'eau, vaut cher ", ajoute M. Viallet. "Notre étude a montré qu'on ne retrouve pas la bactérie dans le produit, que, comme le snomax contient un peu d'azote, il est nutritif pour la végétation. Il favorise le développement des micro-organismes, ce qui ne signifie pas qu'il est dangereux car nous baignons dans les micro-organismes", explique Mme Dinger. Sans vouloir remettre en cause la crédibilité de l'étude, les écologistes sont méfiants vis à vis du snomax. Selon un porte-parole de la Fédération Rhône Alpes de protection de la nature (FRAPNA), Roger Beck, ce "produit est un premier pas pour faire de la neige avec des températures positives qui font l'objet de recherches notamment au Japon". "Au début, on mettait des canons à neige dans le bas des stations, maintenant on en met partout et cela est très dommageable pour l'environnement" a-t-il dit. Selon Mme Dinger, "d'ici à 5 ans, les professionnels estiment que les aménagements pour l'enneigement artificiel vont doubler, voire tripler". A l'association Mountain Wilderness, Vincent Neirinck craint que cette étude qui montrerait l'innocuité du snomax "ne serve de nouvel alibi pour mettre des canons partout. " Selon lui, les canons à neige en France consomment autant d'eau qu'une ville de 170.000 habitants. 24% de cette eau vient du réseau d'eau potable et on prend de l'eau quand il fait froid, au moment où il n'y en a peu. "On arrive à cette folie qu'un hectare de neige de culture consomme 2,4 fois plus d'eau qu'un hectare de maïs déjà gourmand en eau et l'impact de ces canons et de ces compresseurs sur le paysage est une vraie catastrophe", conclut M. Neirinck. |
| | Posté le 23-04-2004 à 11:51:35
| Une souris naît de deux mères grâce à des scientifiques Malcolm Ritter (Associated Press) Kaguya, la souris issue des laboratoires de Tomohiro Kono à Tokyo. © Chiaki Tsukumo (AP) Les mâles souris ont du souci à se faire. Des scientifiques asiatiques travaillant sur la parthénogenèse - une reproduction sans fécondation, donc sans mâle, chez une espèce sexuée - ont réussi à mettre au monde une souris conçue par deux mères génétiques, mais sans père. Une première chez un mammifère. L'expérience est détaillée dans l'édition de jeudi du magazine Nature par Tomohiro Kono, de l'université agricole de Tokyo, et par des scientifiques japonais et sud-coréens. Tous préviennent que la méthode utilisée, très différente du clonage, ne peut être appliquée à un être humain, pour des raisons à la fois techniques et éthiques. Une des génitrices de l'expérience est en effet une souris dont l'ADN a été modifié de manière à la faire agir comme un mâle lors de la conception d'un embryon. Ils affirment avoir obtenu deux souris, dont l'une a grandi et a donné la vie. Cette souris, baptisée Kaguya, semble en bonne santé. Certains lézards et d'autres animaux peuvent se reproduire par parthénogénèse, mais pas les mammifères. Selon Tomohiro Kono, cette nouvelle technique pourrait être utilisée à des fins agricoles et scientifiques. Des experts y voient, eux, d'éventuelles implications dans le traitement de maladies par le biais de cellules isolées. Interrogé sur l'éventualité d'appliquer cette méthode à l'être humain, Tomohiro Kono a jugé la question «absurde». Dans un embryon de mammifère, certains gènes, très peu nombreux, s'expriment différemment selon qu'ils sont transmis par le père ou par la mère. «C'est l'empreinte parentale», a expliqué jeudi à l'Associated Press, le Pr Axel Kahn, directeur de l'Institut Cochin à Paris. Or la part génétique paternelle de cette empreinye est indispensable au développement normal de cet embryon de mammifère. Parmi ces gènes, certains ne s'activent que s'ils viennent de la mère et restent silencieux quand ils viennent du père, et inversement. Pour mener à bien leur travail, les chercheurs ont donc modifié le patrimoine génétique d'une souris femelle en inversant son «empreinte parentale», permettant à un des ses gènes généralement silencieux de s'exprimer. C'est cette transgénèse qui a permis à la souris femelle de se comporter en souris mâle. Pour preuve: le mélange de l'ADN de cette souris mutante avec les chromosomes de souris femelles normales a permis d'obtenir 457 embryons, dont deux ont donné des souris vivantes. Cette expérience «explique bien pourquoi la parthénogenèse, qui existe chez les insectes, est impossible chez les mammifères», a commenté Axel Kahn. Marisa Bartolomei, spécialiste de l'empreinte génétique de l'école de médecine de l'Université de Pennsylvanie, s'est dite «stupéfaite» que la simple manipulation de deux gènes ait suffi à la naissance de souris. A la lumière de ce travail, Gerald Schatten, chercheur sur les cellules souches à l'école de médecine de Pittsburgh, a estimé qu'il était essentiel pour les scientifiques d'approfondir leur compréhension de l'empreinte parentale dans les cellules souches embryonnaires humaines provenant d'embryons au stade précoce. Autrement, selon lui, ces cellules pourraient se comporter de façon anormale lorsqu'elles sont utilisées dans le traitement de la maladie de Parkinson ou du diabète, notamment. Pour le chercheur Kent Vrana, de l'Université de Pennsylvanie, si une souris en bonne santé et fertile peut être conçue sans l'ADN d'un père, on peut espérer qu'il en soit de même pour les cellules souches. |
| | Posté le 23-04-2004 à 11:52:49
| Les «pères» de Dolly se lancent dans le clonage thérapeutique Michael McDonough (Associated Press) La célèbre brebis Dolly, photographiée en 1997. © Paul Clements (PC) Les concepteurs de la brebis Dolly, le premier mammifère jamais cloné au monde à partir d'une cellule de brebis adulte, envisagent maintenant de cloner des embryons humains pour améliorer la recherche sur les cellules souches, une technique baptisée clonage thérapeutique. Selon Ian Wilmut qui a dirigé l'équipe de l'Institut Roslin, près d'Edimbourg (Ecosse), il serait immoral de se passer d'une technique susceptible, à terme, guérir des maladies telles que la maladie de Parkinson et le diabète. La Grande-Bretagne a légalisé le clonage thérapeutique en 2001, devenant ainsi le premier pays à se lancer dans l'aventure. Mais les scientifiques qui souhaitent s'y consacrer ont besoin d'une autorisation administrative émanant de l'Autorité en fécondation et en embryologie. Une autorisation qu'elle délivre au compte-goutte. Le clonage thérapeutique consiste à fabriquer un embryon à partir du noyau d'une cellule prélevée chez une personne malade. Il est ensuite introduit dans un ovule dont on a retiré le noyau. A partir de l'embryon qui se développe alors, cette technique fournit un réservoir de cellules souches, des cellules qui, en se développant et se différenciant, sont identiques aux cellules nécessaires au traitement d'une maladie: cellules cardiaques pour soigner un infarctus du myocarde, cellules nerveuses pour une maladie dégénérative du cerveau, etc. Aux Etats-Unis, où la recherche dans ce domaine est autorisée sous certaines conditions, des chercheurs de l'école de médecine de Harvard et de l'hôpital Mac Lean, dans le Massachusetts, ont réussi à faire disparaître les symptômes de la maladie de Parkinson chez des rats, grâce à l'injection de cellules souches embryonnaires, provenant d'un foetus de rat. La preuve que ces cellules sont capables de se transformer en neurones sécrétant de la dopamine, substance chimique cérébrale dont l'insuffisance est la caractéristique de cette affection. Des chercheurs américains du Wisconsin ont aussi réussi à obtenir des cellules sanguines à partir de cellules souches embryonnaires humaines. Avancée scientifique qui pourrait, à terme, fournir un réservoir de sang, notamment pour la transfusion sanguine. Les objectifs de cette médecine dite régénératrice pourraient être atteints grâce à l'utilisation de cellules souches issues de tissus différenciés, par exemple le sang de cordon ombilical, la moelle osseuse, le foie, le muscle. |
| | Posté le 23-04-2004 à 11:55:10
| Jupiter est en train de perdre ses taches Canoë La grande tache rouge fut observée pour la première fois en 1665. La planète Jupiter est en plein processus de transformation. Cette situation est dûe à de dramatiques perturbations climatiques. Des scientifiques américains prévoient que d'énormes systèmes orageux qui sévissent présentement à la surface du géant disparaîtront dans la prochaine décennie, ce qui déclencherait d'importantes variations de température. Cependant, en dépit de ces changements qui pourront être visibles aux astronomes amateur, on s'attend à ce que la célèbre grande tache rouge, observée pour la première fois en 1665, demeure. L'atmosphère de Jupiter contient environ 80 vortex tourbillonnants, qualifiés de «taches», des versions plus «longue haleine» des ouragans terrestres. La grande tache rouge, d'une largeur de 12 500 milles, est trois fois grand comme la Terre. Les scientifiques de l'université de Berkley en Californie croient que sa stabilité provient de sa situation géographique - près de l'équateur. Cependant, deux de trois ovales blancs, découverts dans les années 30, ont disparu abruptement entre 1997 et 2000. Une nouvelle simulation informatique suggère que les disparitions fassent simplement partie d'un cycle climatique qui se reproduit aux 70 ans. Au cours des 10 années à venir, on s'attend à ce que la planète perde la majorité de ses taches. Ceci précipitera une augmentation de la température d'une dizaine de degrés à l'équateur, accompagné d'un refroidissement de même amplitude aux pôles, entraînant du coup la création de nouveaux vortex. |
| | Posté le 23-04-2004 à 11:56:01
| La recherche sur l'Alzheimer a fait de gros progrès (Presse canadienne) L'espoir nait à la suite des progrès importants de la recherche sur l'Alzheimer réalisée ces dernières années pour déterminer des facteurs déclencheurs de la maladie. Seulement au cours des cinq dernières années, les chercheurs ont pu concentrer leurs travaux sur une centaines de ces facteurs, alors qu'ils avaient au départ un millier de pistes de recherche. Les avenues empruntées pour trouver la cause de la maladie se resserrent, mais on admet, du côté de la Fédération québécoise des sociétés Alzheimer, qu'on est toujours loin d'un remède. C'est pourquoi la Fédération met l'emphase sur l'amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie. Elle a demandé au ministre de la Santé, Philippe Couillard, une commission d'enquête sur les conditions de vie des gens dans les centres d'hébergement. Quant à une cure, la directrice de la Fédération, Nathalie Roff, n'est pas en mesure de dire à quel moment la science pourra la mettre au point. C'est pourquoi elle insiste sur la nécessité de bien accompagner les personnes atteintes et de ne pas concentrer toutes les énergies dans la recherche. |
| | Posté le 23-04-2004 à 13:35:32
| Des archéologues confirment la découverte d'une nécropole gallo-romaine près de Nancy NANCY (AFP), le 23-04-2004 Des archéologues ont confirmé la découverte d'une nécropole gallo-romaine, utilisée du Ier siècle av. JC au Ve siècle de notre ère, à l'occasion de fouilles actuellement en cours sur la commune de Laneuvelotte (Meurthe-et-Moselle), a-t-on appris vendredi auprès des responsables du chantier. "C'est l'une des premières fois qu'une nécropole complète, comme c'est le cas ici, est retrouvée en Lorraine", a déclaré à l'AFP Nicolas Meyer, archéologue à l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) et responsable des fouilles. "C'est aussi la première fois qu'une découverte d'une telle ampleur concerne la tribu des Leuques, dont l'actuelle ville de Toul (Meurthe-et-Moselle), était le chef-lieu à l'époque gallo-romaine", a-t-il affirmé. Mise au jour durant l'été 2003, à l'occasion de sondages réalisés sur un chantier de Gaz de France, la nécropole compte 150 tombes à incinération ainsi qu'une trentaine de tombes à inhumation, toutes rassemblées sur une superficie de 6.500 mètres carrés. "Jusqu'au IIIe siècle de notre ère, la coutume voulait que les défunts soient incinérés, la plupart des sépultures comportent donc des urnes funéraires contenant des fragments osseux brûlés", a expliqué Nicolas Meyer. "A partir du IVe siècle, la crémation a été abandonnée au profit de l'inhumation, c'est pourquoi une trentaine de squelettes principalement d'enfants et d'adolescents ont été retrouvés", a ajouté l'archéologue. Selon lui, la nécropole ne correspond pas à un site urbanisé "mais plutôt à un établissement rural de type villa", c'est à dire une ferme de l'époque. Parmi les quelque 180 sépultures, une douzaine sont situées sur un point haut du site dominant la ville de Nancy. "Elle pourraient appartenir aux propriétaires de la villa", a encore précisé Nicolas Meyer. Les fouilles sont prévues pour s'achever à la fin du mois d'avril. |
| | Posté le 23-04-2004 à 13:37:21
| La CGB française a émis un avis défavorable sur le maïs transgénique MON 863 PARIS (AFP), le 22-04-2004 La Commission française du génie biomoléculaire (CGB), chargée d'expertiser les dossiers d'OGM en France, avait émis en octobre 2003 un avis défavorable sur le maïs transgénique MON 863 qui vient de recevoir le feu vert des experts européens, selon un document transmis jeudi à l'AFP par l'ancienne ministre de l'environnement Corinne Lepage. Ce maïs génétiquement modifié de la firme américaine Monsanto a reçu le feu vert de l'agence scientifique européenne (European Food Safety Authority) le 19 avril, en vue d'une éventuelle autorisation dans toute l'Union européenne. Dans son avis, la CGB juge pour sa part que le test de toxicité conduit sur des rats pendant 3 mois avec le maïs MON 863 "soulève de nombreuses questions liées à l'absence d'interprétation satisfaisante de certaines des différences significatives" entre le groupe témoin et le groupe nourri 90 jours avec le maïs MON 863. Le groupe nourri au maïs OGM présente une augmentation de globules blancs et de lymphocytes chez les mâles, une baisse de réticulocytes chez les femelles et un poids des reins diminué chez les mâles, notamment. La Commission du génie biomoléculaire déclarait qu'elle "n'était pas en mesure de conclure à l'absence de risque pour la santé animale en ce qui concerne le maïs MON 863". Corinne Lepage, qui préside le Comité de recherche et d'information sur le génie génétique (Crii-gen), a obtenu cet avis resté confidentiel par le biais de la Commission d'accès aux documents administratifs (CADA). Ce même maïs a reçu le feu vert de l'autre instance chargée d'examiner les dossiers d'OGM en France, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA). "Je n'ai aucun clignotant qui m'amène à dire qu'il y a danger avec cet OGM pour l'alimentation humaine", a expliqué à l'AFP le toxicologue de l'AFSSA Joël Guillemain. Il estime que les différences relevées sont "trop dispersées" pour avoir une signification et qu'elles se situent en outre "dans la fourchette des variations physiologiques naturelles" chez le rat. Au-delà de la querelle d'experts, Mme Lepage dénonce le "manque de transparence" qui l'a amenée à réclamer les procès verbaux de la CGB à la Commission d'accès aux documents administratifs. Elle réclame "que l'Etat fasse son travail et demande d'autres études", dès lors que les experts sont en désaccord sur certains résultats. |
| | Posté le 23-04-2004 à 13:38:16
| Panne d'un gyroscope sur la Station spatiale internationale WASHINGTON (AFP), le 23-04-2004 L'un des gyroscopes assurant la stabilité de la Station spatiale internationale (ISS) et sa position en orbite est tombé en panne mercredi soir, quelques heures après l'arrivée d'un nouvel équipage qui doit rester six mois à bord du laboratoire orbital, a annoncé jeudi la Nasa. L'incident va nécessiter une sortie dans l'espace des astronautes pour réaliser une réparation dans les semaines à venir, a-t-elle ajouté. Avec cette panne, qui s'ajoute à celle d'un premier gyroscope il y deux ans, l'ISS fonctionne désormais avec seulement deux gyroscopes, soit le minimum requis pour l'ISS, selon la Nasa. La panne survenue mercredi à 20H18 GMT "ne présente pas de danger" pour l'équipage, a déclaré Mike Suffredini, l'un des responsables de la maintenance de l'ISS à la Nasa. Le problème ne provient pas du gyroscope lui-même, mais de l'alimentation électrique de cet équipement. "La cause n'est pas située dans le gyroscope mais sur un disjoncteur électrique, une boîte située sur une poutrelle métallique (appelée S zéro) à l'extérieure" de la Station, qui nécessitera une sortie dans l'espace pour faire la réparation, a poursuivi M. Suffredini, au centre spatial Johnson près de Houston (Texas). Deux gyroscopes au moins sont requis pour maintenir la position de l'ISS en orbite. "Nous ne pouvons pas contrôler le véhicule (la Station) sans au moins deux gyroscopes", a encore expliqué le responsable de la Nasa. Si un autre gyroscope devait tomber en panne, "nous serions obligés d'utiliser les propulseurs", a-t-il ajouté en référence aux moteurs situés sur le module russe Zarya. Mais même dans ce dernier cas, l'ISS pourrait être contrôlée grâce aux propulseurs pendant au moins six mois, a encore précisé M. Suffredini au cours d'une conférence de presse par téléphone. Le premier gyroscope tombé en panne devait être remplacé lors d'une visite de la navette spatiale américaine, qui est clouée au sol depuis l'accident de Columbia en février 2002. Trois astronautes à bord du vaisseau Soyouz TMA-4 sont entrés mercredi matin dans l'ISS: l'astronaute néerlandais André Kuipers, l'Américain Edward Michael Fincke et le Russe Guennadi Padalka. MM. Fincke et Padalka doivent rester aux manettes de la station jusqu'en octobre 2004. Ils remplacent l'actuel équipage composé de l'Américain Michael Foale et du Russe Alexandre Kaleri. L'astronaute néerlandais quittera l'ISS avec ces derniers |
| | Posté le 23-04-2004 à 13:38:58
| Orange lance des services vidéo sur mobile PARIS (AFP), le 23-04-2004 L'opérateur Orange lance ses premiers services vidéo sur mobile, depuis les clips vidéo et les bandes annonces de films jusqu'à l'actualité, en passant par le sport ou encore la mode, jusqu'à des séquences en direct d'émissions de télé-réalité. Orange est le premier opérateur français à faire un lancement grand public de services vidéo sur mobile. Ces services fonctionnent avec l'actuel standard GPRS. La filiale de France Télécom compte proposer trois tarifs: paiement à l'acte allant de 0,30 à un euro pour visionner à volonté une vidéo; forfait journalier à partir de un euro pour consulter à volonté tous les vidéo clips choisis, forfait à partir de 5 euros pour un mois de consultation illimitée des clips choisis. Mais dans le cadre du lancement de ces services à forte valeur ajoutée, la consultation est gratuite, Orange attendant de proposer plus de services et plus de terminaux à ses clients, indique-t-on chez l'opérateur. Orange offre sur son portail consacré au multimédia mobile "Orange World" une centaine de vidéo-clips, regroupés selon les thématiques classiques d'actualités, sport, musique, cinéma... Interrogé, le numéro deux SFR a indiqué pour sa part qu'il commercialiserait ses services vidéo lors du lancement grand public, en juin prochain, de la téléphonie de troisième génération (3G) UMTS, qui offre des débits accrus par rapport au GPRS. Bouygues Telecom a pour sa part rappelé son intention d'offrir des services vidéo "courant 2004". |
| | Posté le 23-04-2004 à 13:39:28
| Téléphonie fixe: fin des négociations entre Cegetel et Neuf Telecom PARIS (AFP), le 23-04-2004 L'opérateur télécoms Cegetel a mis fin aux "discussions poussées" de fusion de son pôle de téléphonie fixe avec Neuf Telecom (ex-LDCom), a indiqué une porte-parole de Cegetel, confirmant une information parue vendredi dans le quotidien Les Echos. Cette décision est motivée par le fait que le groupe veut profiter de la "bonne tenue du marché de la téléphonie fixe et une explosion de l'ADSL" (lignes haut débit ). Cegetel-SFR, regroupant les activités de téléphonie fixe et mobile en France de Vivendi Universal, s'attend ainsi à un chiffre d'affaires en hausse au premier trimestre 2004, a indiqué la porte-parole. "La tendance pour le premier trimestre 2004 est bonne. Le chiffre d'affaires sur le trimestre sera plutôt en hausse", a ajouté la porte-parole. Le groupe annoncera son chiffre d'affaires trimestriel fin mai. Cegetel entend toutefois participer à la consolidation du secteur, et des discussions sont toujours en cours avec d'autres opérateurs, a précisé la porte-parole. "Tout le monde parle avec tout le monde dans ce secteur et il n'est pas question de mettre fin à ces discussions", a-t-elle souligné. Début avril, le président de Cegetel SFR Frank Esser avait dévoilé que des discussions étaient en cours avec des opérateurs de télécoms sur son pôle de téléphonie fixe, mais prévenu qu'il ne cèderait celui-ci "en aucun cas". |
| | Posté le 23-04-2004 à 13:40:06
| Infineon va investir 1 milliard d'euros pour agrandir son usine de Richmond MUNICH (AFP), le 23-04-2004 Le fabricant allemand de semi-conducteurs Infineon va investir un milliard d'euros pour augmenter la capacité de production de son usine de Richmond, aux Etats-Unis. "La demande des clients pour des puces logiques et des mémoires augmente fortement", a expliqué l'un des membres du directoire, Andreas von Zitzewitz, cité dans un communiqué. Le groupe prévoit d'installer des dispositifs permettant de fabriquer des mémoires dynamiques DRAM sur des tranches de silicium de 300 mm, ce qui permettra à l'usine de plus que doubler sa capacité à partir de début 2005. La technologie 300 mm, qui succède à l'utilisation de tranches de 200 mm, permet de nettement augmenter la productivité et réduire les coûts. Le nombre de salariés de l'usine devrait parallèlement augmenter à 2.550 personnes, contre 1.750 actuellement. |
| | Posté le 24-04-2004 à 13:36:08
| Un schéma pour prévoir l'impact de l'environnement sur la végétation PARIS (AFP), le 24-04-2004 Un schéma de fonctionnement des végétaux, qui pourrait mesurer l'impact de l'environnement sur la croissance des plantes, vient d'être établi à partir de 2.250 espèces de plantes réparties sur toute la planète. "Connaître l'effet des changements climatiques, de la pollution, des aménagements du territoire sur la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des organismes vivants sur la terre, est le but ultime des chercheurs en écophysiologie", explique Catherine Roumet, chercheur au CNRS, qui a participé à cette étude. Le modèle établi par une équipe internationale d'une trentaine de chercheurs peut relier variations de l'environnement et croissance végétale, une composante essentielle de la biomasse. Cette question mobilise depuis 1998 des scientifiques répartis dans quatorze pays. Ils viennent d'élaborer, à partir de feuilles du monde entier, un schéma global de l'évolution des propriétés des plantes, présenté dans la revue scientifique Nature du 22 avril. Les études précédentes étaient dix fois moins complètes en termes d'espèces considérées et de sites géographiques couverts. L'équipe internationale du réseau GLOPNET (global plant network) a analysé par le menu des feuilles de 2.250 espèces de plantes vascularisées, c'est-à-dire qui possèdent des vaisseaux conducteurs permettant notamment le transport de l'eau depuis les racines jusque dans les parties les plus aériennes. Du chêne au blé cultivé : tous passés au crible. Pourquoi les feuilles? Parce qu'elles sont le lieu de transformation de la matière minérale, telle que le dioxyde de carbone et l'eau, en matière organique comme les sucres. Ce sont donc elles qui gèrent les ressources de la plante. La durée de vie d'une feuille, la quantité de protéines fixant le dioxyde de carbone et le rapport entre la masse et la surface foliaire donnent donc des renseignements sur le fonctionnement global de la plante, en particulier sa croissance. L'étude a modélisé les relations qui existent entre ces différents caractères. "Si une feuille a une photosynthèse très lente, comme lorsqu'elle vit dans un climat aride, sa durée de vie est relativement longue, elle peut atteindre une dizaine d'années. Un végétal est assimilable à un système économique, il ne peut optimiser toutes ses fonctions en même temps", explique Marie-Laure Navas, chercheur au CNRS, qui a également participé à ces travaux. "On peut utiliser ce modèle pour prédire les réactions de la végétation lorsque son environnement change", précise Marie-Laure Navas. Ce qui permet de telles prévisions, c'est que les relations qui existent entre les différentes propriétés de la plante sont constantes. "S'il fait plus chaud, on peut savoir comment elle s'adaptera globalement", ajoute-t-elle. Les chercheurs espèrent pouvoir, à terme, mesurer les effets de l'activité humaine sur les écosystèmes. "Le modèle n'établit pas une relation directe entre variations de la biomasse végétale et changements climatiques. Pour cela il faudrait connaître en plus l'influence directe de l'environnement sur la durée de vie de la plante", précise Catherine Roumet. |
| | Posté le 25-04-2004 à 11:36:28
| Vaste chantier annoncé à Tchernobyl pour éviter une nouvelle catastrophe TCHERNOBYL (AFP), le 25-04-2004 Sur le site de la centrale nucléaire de Tchernobyl se prépare l'un des chantiers les plus complexes au monde: la construction d'une chape géante autour du sarcophage fissuré qui recouvre les 200 tonnes de magma radioactif du réacteur ayant explosé le 26 avril 1986. "Il suffit aujourd'hui d'un séisme plutôt violent pour que s'écroule" l'actuel sarcophage, masse de béton carrée construite à la va-vite autour du réacteur no 4 après l'explosion, explique Olexandre Antropov, ingénieur et conseiller du président Léonid Koutchma à Tchernobyl (150 km au nord de Kiev). Pour éviter une nouvelle catastrophe, la communauté internationale a rassemblé plus de 700 millions d'euros afin de construire autour du sarcophage instable une chape de 20.000 tonnes d'acier, assez grande pour abriter la statue de la Liberté et dont le coût total est estimé à plus d'un milliard de dollars par Kiev. La construction de cette chape en forme d'arche, conçue pour durer 100 ans, doit commencer fin 2004 et se terminer en 2008. "Il n'existe pas de chape hermétique à 100%. Mais celle-ci empêchera le vent de s'engouffrer et d'emporter des poussières radioactives", souligne M. Antropov. Mais ce gigantesque projet ne fait pas l'unanimité auprès de scientifiques et d'ingénieurs ukrainiens qui estiment qu'il faudrait d'abord retirer et entreposer les restes radioactifs du réacteur avant de construire la chape. Lors d'une récente séance publique consacrée à ce projet à Slavoutitch, ville dortoir des employés de Tchernobyl, plusieurs savants ont aussi estimé que ce projet ne tenait "pas compte des bouleversements climatiques pouvant survenir dans le futur" et que la chape devrait être conçue pour résister à des séismes au-delà de 7 sur l'échelle Richter, ce qui n'est pas le cas. M. Antropov soutient pour sa part que "la technologie n'est pas assez avancée aujourd'hui pour permettre de retirer, à l'aide de robots ou de leviers téléguidés, ces restes radioactifs du réacteur" dont l'intensité équivaut à des dizaines de bombes d'Hiroshima. "Dans 30 ou 50 ans, la radioactivité de certains éléments, dont le césium 137, aura baissé de moitié. Mais l'idéal serait d'attendre 150 ans avant de toucher à ce magma", ajoute-t-il. Mais les autorités ukrainiennes ne pourront attendre ce délai en raison notamment des risques de contamination de la nappe phréatique. "Il y a actuellement une infime contamination des eaux souterraines qui ne représente cependant aucun danger. La nappe phréatique agit comme un filtre et empêche la radioactivité de se répandre, notamment dans la rivière Pripiat" qui longe la centrale et se jette dans le Dniepr, assure M. Antropov. La conception de la chape permettra de retirer les restes du réacteur lorsqu'il sera possible de le faire, ainsi que d'effectuer des travaux pour renforcer le sarcophage de béton et notamment le mur mitoyen séparant les réacteurs no 3 et 4, relève pour sa part l'ingénieur Vassyl Rybakov. La fermeture définitive de la centrale, en décembre 2000, a par ailleurs soulevé des problèmes liés au traitement des déchets des quatre réacteurs. Des centres de traitement et de stockage du combustible usé, des déchets liquides et solides, ainsi qu'une unité de tri doivent être construits sur le site de Tchernobyl d'ici à 2005 grâce au financement de la Banque européenne pour la Reconstruction et le développement (Berd) et de l'Union européenne. Mais les travaux "avancent parfois plus lentement que prévu en raison de la bureaucratie ukrainienne", regrette l'ingénieur italien Arnoldo Simonassi. |
| | Posté le 25-04-2004 à 11:38:26
| Les Quinze devraient laisser la Commission lever le moratoire anti-OGM BRUXELLES (AFP), le 25-04-2004 Les ministres de l'Agriculture de l'Union européenne se retrouveront lundi à Luxembourg pour décider de lever ou non le moratoire sur les nouveaux OGM observé depuis 1999, en se prononçant sur la mise sur le marché d'un maïs transgénique destiné à la consommation humaine. L'hypothèse la plus probable est cependant que les ministres, faute d'accord entre eux, laisseront la Commission européenne, ouvertement favorable à la levée du moratoire, assumer cette responsabilité politique très sensible du fait du rejet massif des organismes génétiquement modifiés par les consommateurs en Europe. En décembre, seuls six pays (Espagne, Irlande, Royaume-Uni, Pays-Bas, Suède et Finlande) s'étaient prononcés en faveur de l'autorisation du maïs doux en boîte BT-11 de la firme suisse Syngenta, lors de la réunion des experts du Comité permanent de la chaîne alimentaire de l'UE. Trois pays (Allemagne, Belgique et Italie) s'étaient abstenus. Six pays (France, Autriche, Luxembourg, Danemark, Portugal et Grèce) avaient voté contre. Le 7 avril, les ambassadeurs des Quinze à Bruxelles ont confirmé la position de leur pays. Même si les abstentionnistes changent d'avis, il n'y aura pas de majorité qualifiée pour ou contre selon les règles européennes et la décision finale reviendra à la Commission. Dans ce cas, Bruxelles devrait donner son feu vert dans la mesure où elle estime disposer "du cadre réglementaire le plus strict du monde" depuis l'application effective le 18 avril de nouvelles règles sur l'étiquetage et la traçabilité des OGM qui étaient la condition posée à la levée du moratoire. Les écologistes s'opposent cependant à la mise sur le marché du maïs BT-11, s'appuyant notamment sur l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) qui a réitéré jeudi ses réserves sur ce maïs, estimant les essais conduits sur des animaux insuffisants. Plus généralement, les procédures d'évaluation de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA), au coeur du processus d'autorisation des nouveaux OGM, sont jugées "opaques et dépassées" par Greenpeace. Une polémique a ainsi éclaté cette semaine sur un autre maïs transgénique en cours d'autorisation, le MON 863, où des experts français s'opposent à un avis favorable des experts européens. "Il n'est pas question d'autoriser dans les jours ou les semaines qui viennent quoi que ce soit", a ainsi déclaré le ministre français de l'Ecologie, Serge Lepeltier, en réaction à cettre controverse. Compte tenu de la tournure des débats en France, la Commission pourrait laisser passer les élections européennes avant de se prononcer. Mais, d'un autre côté, elle est sous la pression de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) où un panel d'arbitrage a été mis en place pour examiner une plainte déposée par les Etats-Unis, le Canada et l'Argentine contre le moratoire. Ces pays exportateurs d'OGM estiment en outre que les règles européennes relèvent plus du protectionnisme commercial que de préoccupations pour la santé des consommateurs ou l'environnement. S'il est autorisé, le maïs BT-11, résistant à un insecte (pyrale) et tolérant à un herbicide (glufosinate ammonium), devra être étiqueté transgénique sur les boîtes, mais aussi dans les huiles ou tout autre produit dérivé, au-delà du seuil de 0,9%. Selon Bruxelles, 33 procédures d'autorisation d'OGM (9 sous les règles de l'alimentation et 24 sous les règles des cultures) sont en cours. Sur les cultures, l'UE doit encore adopter des règles concernant la coexistence des filières traditionnelles et transgéniques, ainsi que des seuils pour la présence d'OGM dans les semences. |
| | Posté le 25-04-2004 à 11:38:56
| L'immense forêt sibérienne attire les convoitises KRASNOÃARSK (AFP), le 25-04-2004 La région sibérienne de Krasnoïarsk, grande comme quatre fois la France, est la première région forestière de Russie, mais ces formidables ressources en bois aiguisent les appétits, tandis que les écologistes s'inquiètent des projets de privatisation du législateur. "De Krasnoïarsk à Irkoutsk, la taïga s'étend sans répit. D'ailleurs a-t-elle une fin ? Quand tu es au sommet d'un mont et que tu regardes devant, au loin, en bas, tu vois un autre mont puis encore un autre mont et sur les côtés, tu vois des monts. Et tout est recouvert d'une forêt dense. On se prend à frémir", écrivait Anton Tchékhov dans les années 1890. Aujourd'hui, par endroits, le spectacle est différent: les coupes illégales de bois et des incendies provoqués ont mité la forêt. "En Russie, 25% à 30% des coupes de bois sont illégales. Selon les régions, ce bois va vers les pays scandinaves ou la Chine", explique Evgueni Chvarts, responsable du Fonds mondial pour la nature (WWF). "Cela se passe très vite, une équipe de cinq à six personnes vient avec un grand camion, coupe une large surface et envoie le bois en Chine, c'est une industrie très rentable", se lamente Galina Kouznina, directrice adjointe du centre de protection de la forêt de Krasnoïarsk. Par ailleurs, 2.000 incendies en 2003, la plupart provoqués par les hommes et le bombyx sibérien, un parasite, ont détruit des pans entiers de forêt dans la région, ajoute-t-elle. Mais ce qui inquiète encore plus les amoureux des forêts russes, c'est le nouveau code forestier préparé par le gouvernement. Le texte encore en gestation envisage la possibilité pour les régions de privatiser des zones forestières. La forêt russe est gérée presque entièrement par les leskhozes, des administrations locales de gestion et d'entretien des forêts, qui accordent des licences pour les coupes. "Après l'expérience des privatisations des années 1990, l'opinion n'acceptera pas la privatisation des forêts", s'indigne Evgueni Chvarts. "La perspective de voir une privatisation à prix relativement bas stimulera le début d'une nouvelle redistribution criminelle des sphères d'influence dans l'industrie forestière", prédit aussi Alexeï Iarochenko, coordinateur des campagnes pour la forêt de Greenpeace. Les écologistes craignent en outre que le nouveau code ne restreigne l'accès aux forêts, source de revenus pour une dizaine de millions de Russes qui y ramassent des pignons de cèdres, des champignons et des baies. "Ici on dit que Roussal" (géant de l'aluminium implanté à Krasnoïark) est prêt à acheter toute la forêt de la région", s'alarme Galina Kouznina. Le gouvernement espère pour sa part encourager la création de filières de transformation de bois, d'usines de cellulose et de papier. Car si la Russie, couverte à 70% par la forêt, exporte pour 4,5 milliards de dollars de bois par an, il s'agit essentiellement de bois brut, ensuite transformé à l'étranger. Le gouverneur de la région de Krasnoïarsk, Alexandre Khloponine, a d'ailleurs des rêves ambitieux: "Aujourd'hui on coupe 5 millions de m3 de bois par an dans la région, mais on pourrait arriver à 49 millions de m3. Pour cela il faut des terrains de coupe plus importants, de gros investisseurs qui construisent des routes et replantent au fur et à mesure, comme en Finlande". Le gouverneur voudrait attirer des capitaux pour créer une usine de cellulose, qui profiterait selon lui, de l'électicité à bas coût produite par les barrages de la région. Mais il estime lui aussi trop hâtifs les projets de privatisations. Le secteur pourra passer dans le privé seulement quand l'Etat aura créé des organismes de contrôle efficaces, dans une quinzaine d'année, préconise-t-il. |
| | Posté le 25-04-2004 à 12:01:05
| Piratage de signaux La GRC passe à l’attaque Jean-François Codère - Journal de Montréal La GRC a frappé durement mercredi en s’attaquant à une bande de vendeurs de cartes pirates pour satellites Bell ExpressVu. Neuf arrestations et plusieurs perquisitions ont été menées, principalement à Québec. Dans le cadre d’une opération baptisée Console, la GRC a procédé mercredi après-midi à l’arrestation de huit hommes et une femme, âgés entre 25 et 50 ans. Plusieurs perquisitions ont été menées. À Québec, où l’opération a frappé le plus fort, les policiers fédéraux ont visité cinq résidences et trois commerces de produits électroniques, faisant main basse sur 175 000 $ d’équipement ainsi que sept véhicules dont la valeur est d’environ 100 000 $. De la drogue, des armes à feu et 50 000 $ d’argent comptant ont également été saisis. À Montréal À Montréal, les deux individus arrêtés se sont aussi fait saisir de l’équipement de piratage, 11 000 $ d’argent canadien et 3 500 $ d’argent américain. Les individus arrêtés ont tous été relâchés et seront appelés à comparaître par voie de sommation. Malgré la présence de drogue, d’armes à feu et de fortes sommes d’argent comptant, la GRC ne parlait pas officiellement hier de lien avec le crime organisé. Bell ExpressVu et l’Association canadienne des distributeurs de films ont participé à l’enquête de la GRC. Industrie Canada a également fourni une aide technique. Marché florissant Le piratage de signaux de télévision par satellite, principalement ceux de Bell ExpressVu, est une industrie très prospère au Québec. Une étude menée en 2002 par Léger Marketing estimait à 20 % le nombre des propriétaires d’équipements ExpressVu qui pirataient leur signal. À la suite de demandes répétées de ses concurrents, qui l’accusaient de se laisser pirater volontairement afin de leur voler des clients, ExpressVu a néanmoins resserré un brin la vis l’année dernière. « Depuis ce temps, nous constatons que nous perdons beaucoup moins de clients », a indiqué hier le porte-parole de Vidéotron, Jean-Paul Galarneau. |
| | Posté le 25-04-2004 à 12:02:06
| Télés au plasma offertes à prix ridicule: c’est une fraude! Jérôme Dussault - Journal de Montréal La police de Laval incite les chercheurs d’aubaines à la prudence si on leur offre des écrans au plasma à un prix ridicule. Un ou des fraudeurs ont déjà piégé au moins six victimes depuis quelques semaines, dont la moitié sont des citoyens de Laval et les trois autres de la Rive-Sud. Le stratagème est toujours le même. En se faisant passer pour une connaissance ou un membre de la famille, le suspect qui possède un certain nombre de renseignements sur son éventuel client réussit à le mettre en confiance. « Il offre un téléviseur au plasma d’environ 10 000 $ pour seulement 2000 $ qu’il dit être le prix coûtant. Il prétexte avoir profité de la liquidation d’un commerce de Hull », explique l’agent Pierre Desautels, de la police de Laval. Rendez-vous Les acheteurs se voient toujours fixer un rendez-vous dans un stationnement en bordure du boulevard de la Concorde, à Laval. Le fraudeur les rencontre dans leur voiture, s’identifie avec un permis de conduire frauduleux et donne un reçu au client floué qui ne recevra jamais livraison du téléviseur promis. « Il y a quelques années, on avait vu le même genre de fraude pour des écrans géants. Maintenant c’est des écrans au plasma, les fraudeurs suivent l’évolution de la technologie », constate l’agent Desautels. |
| | Posté le 25-04-2004 à 12:02:44
| Greffe de tissu ovarien chez une femme stérile (Associated Press) Un jour, on pourra retirer les ovaires, les congeler avant la chimiothérapie, et les réimplanter une fois qu'elles seront guéries. Melanie Morgan et Stephanie Yarber, deux vraies jumelles de 24 ans, viennent de vivre une expérience jamais tentée aux Etats-Unis jusque-là: du tissu ovarien de Morgan, déjà mère de trois petites filles, a été greffé à sa jumelle stérile, Stephanie, pour lui permettre d'avoir un enfant. Les deux femmes domiciliées à Muscle Shoals en Alabama, se portaient bien jeudi, selon les chirurgiens. Le Dr Sherman Silber, qui conduit l'équipe de transplantation, espère que Stephanie, ménopausée à l'âge de 13 ans, retrouvera un cycle menstruel normal d'ici trois mois et pourra être enceinte normalement. Chez elle, deux tentatives de fécondation in vitro ont déjà échoué. Il y a un an, des chirurgiens chinois de l'Université des sciences de Zhejiang avaient annoncé avoir réussi à transférer la totalité d'un ovaire d'une soeur à l'autre. Mercredi, pendant l'opération des jumelles américaines, qui a duré cinq heures, le gynécologue David Levine, a retiré un des ovaires de Melanie avant d'en transplanter une partie chez Stephanie, la partie du tissu ovarien la plus riche en follicules producteurs d'ovules. Grâce à une petite incision, le spécialiste de micro-chirurgie a pu greffer ce tissu sur les ovaires de Stephanie. Notant que cette technique chirurgicale ne risque pas d'être utilisée à une grande échelle avant longtemps, David Levine, directeur du centre de stérilité de Saint Louis, de l'hôpital Saint Luke, estime cependant qu'elle est porteuse d'espoir pour les femmes victimes d'un cancer. Un jour, on pourra leur retirer les ovaires, les congeler avant la chimiothérapie, et les réimplanter une fois qu'elles seront guéries. Une telle intervention pourrait s'appliquer à des femmes sans lien de parenté, mais quand on disposera de médicaments anti-rejet de greffes moins dangereux. En effet, le lien gémellaire des deux soeurs a mis Stephanie à l'abri de la prise de ces médicaments efficaces, mais toxiques. Les transplantés ont plus de risques d'être atteints d'un cancer. L'autre avantage de cette technique de pointe serait de permettre aux femmes qui veulent mettre au monde un enfant vers 40 ans, une fois leur carrière sur les rails, de faire prélever du tissu ovarien à 20 ans, de le faire congeler puis de le replacer. Une possibilité qui soulève, selon Sherman Silber, des questions éthiques. Toutefois, la plus grande satisfaction de cette équipe serait que l'opération permette d'isoler le gène à l'origine de la ménopause précoce de Stephanie. Une opération qui permettrait aux scientifiques de comprendre la génétique de la stérilité. |
| | Posté le 26-04-2004 à 11:21:45
| Le conseiller scientifique fédéral s'oppose à la privatisation de l'EACL Le nouveau conseiller scientifique du premier ministre fédéral Paul Martin s'oppose à la privatisation de l'agence nucléaire du Canada, estimant en outre que cette dernière a besoin de davantage de ressources financières afin d'être en mesure de remplir son mandat. Energie atomique du Canada limitée (EACL) doit demeurer dans le giron du gouvernement fédéral afin de poursuivre sa politique, affirme Arthur Carty, devenu le 1er avril conseiller scientifique du gouvernement libéral. "Nous ne croyons pas qu'EACL se trouve actuellement en bonne position afin d'atteindre ces objectifs de politique, en raison des limites de son mandat et de ses ressources", avance M. Carty dans une lettre obtenue en vertu de la Loi d'accès à l'information. "Avec une commercialisation accrue ou une privatisation, EACL se retrouverait dans une position encore moins bonne (...) Il est douteux qu'une EACL plus commercialisée ou privatisée puisse mener à bien une telle mission", a-t-il ajouté. Datée du 27 août 2003, la lettre a été rédigée alors que M. Carty était président du Conseil national de recherches Canada (CNRC) et avant l'annonce de sa nomination au poste de conseiller national en matière de science. Le document a été transmis à un haut responsable du ministère fédéral des Ressources naturelles, qui a entrepris l'an dernier une étude portant sur l'éventuelle privatisation, partielle ou en totalité, d'EACL, ou sur la possibilité que l'agence soit impliquée dans davantage d'opérations commerciales. M. Carty avance comme argument que l'agence tient un rôle important en permettant aux universitaires et à l'industrie d'avoir accès à des laboratoires nucléaires, en représentant le pays à l'étranger, et en conseillant de façon objective les autorités de réglementation et les politiciens. En particulier, le conseiller fédéral se porte à la défense des Laboratoires de Chalk River (LCR), où l'on s'occupe de gestion des déchets nucléaires tout en produisant des isotopes médicaux, servant au diagnostic et au traitement du cancer et d'autres maladies. "Mon impression est que ce centre national a besoin de deux fois plus de financement que son budget opérationnel actuel", a écrit M. Carty. L'an dernier, le gouvernement fédéral a octroyé environ 145 millions $ de subsides à EACL. |
| | Posté le 26-04-2004 à 12:07:32
| Steven Tyler tourne une pub à Montréal Véronique Juneau [AgenceNews] Steven Tyler a profité de son passage dans la métropole pour tourner, au restaurent Sofia de la rue St-Laurent, une publicité télévisuelle pour le compte du géant Sony. Le commercial en question, destiné au marché américain, vante les mérites de la nouvelle caméra numérique T1 de Sony. Près d'une trentaine de figurants ont participé à ce segment d'une minute qui aura nécessité près de trois jours de préparation. Tyler faisait alors halte à Montréal avec sa formation Aerosmith pour y donner un concert au Centre Bell. |
| | Posté le 26-04-2004 à 12:07:53
| Sommet de Tokyo: création d'un sytème de contrôle de la terre d'ici 2014 TOKYO (AFP), le 25-04-2004 44 pays réunis à Tokyo pour le "Sommet d'Observation de la Terre" sont convenus dimanche de créer d'ici 2014 un système mondial de contrôle de l'environnement destiné notamment à prévenir les catastrophes naturelles et à réduire l'impact des épidémies sur l'espèce humaine. Les participants à cette réunion interministérielle --dont les membres du Groupe des huit pays les plus industrialisés (G8) et des représentants de la Commission européenne-- ont signé un programme d'action décennal de mise en commun de leurs connaissances en la matière, ont-ils indiqué dans un communiqué commun. Ce programme sur dix ans a pour but principal de créer "un système mondial des systèmes d'Observation de la terre", selon les termes employés dans le communiqué. Ce système "changera et améliorera notre perception et notre compréhension du système terrestre", ont précisé les participants au Sommet. "Une telle compréhénsion est cruciale pour renforcer la santé, la sécurité et le bien-être de l'humanité (...), pour protéger l'environnement mondial et atteindre un niveau de développement durable", ont-ils ajouté. L'objectif visé est de créer une synergie entre divers outils d'observation de la terre comme les satellites ou les ballons météorologiques afin d'améliorer par exemple les modes de production agricole et énergétique ainsi que la prévention des épidémies de malaria ou de fièvre du Nil occidental. Les Etats-Unis tablent par exemple sur une économie d'énergie d'au moins un milliard de dollars par an. Mais la mise en place d'une telle structure internationale demeure un défi technique et politique, qui "mettra dix ans à se structurer", selon le chef de l'Agence américaine de protection de l'environnement, Michael Leavitt. "Tous les participants au Sommet ont reconnu qu'une telle organisation était nécessaire mais rien de concret n'a encore été décidé", a concédé lors d'une conférence de presse le ministre japonais de l'Education, de la Culture, du Sport, des Sciences et Technologies (MEXT), Takeo Kawamura. Le prochain Sommet, qui aura lieu en février 2005 à Bruxelles, devrait permettre de fixer des objectifs précis, en particulier pour le financement de projets conjoints. "Le Japon entend jouer un rôle important dans des projets relatifs au rechauffement de la terre", a précisé M. Kawamura. "A travers le monde, des phénomènes climatiques irréguliers à grande échelle, comme des inondations et des vagues de chaleur, provoquent des dommages énormes", avait déclaré à l'ouverture du Sommet le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi. "Pour que la communauté internationale réagisse de façon appropriée, nous devons commencer d'abord à bien comprendre comment et pourquoi ces phénomènes se produisent afin de prévenir leurs conséquences", avait ajouté M. Koizumi. La réunion de Tokyo faisait suite à une première rencontre organisée en juillet 2003 à Washington, qui avait été décidée un mois plus tôt au Sommet du G8 à Evian (France). |
| | Posté le 26-04-2004 à 12:08:34
| Alcatel cède le contrôle de ses terminaux mobiles au chinois TCL PARIS (AFP), le 26-04-2004 L'équipementier en télécommunications Alcatel et le chinois TCL vont regrouper leurs activités de terminaux mobiles au sein d'une société commune, dont Alcatel détiendra une participation minoritaire, ont-ils annoncé lundi. Alcatel possèdera 45% de la nouvelle entité, tandis que son partenaire TCL détiendra 55%. L'équipementier français aura l'option d'échanger sa participation dans la société commune en actions TCL Communication quatre ans après la création de la joint-venture. TCL aura quant à lui l'option d'échanger la part d'Alcatel contre des actions TCL Communication cinq ans après la création de la société commune. "La création de la société commune implique une contribution des deux actionnaires, de 55 millions d'euros pour TCL Communication et de 45 millions d'euros pour Alcatel", soulignent les deux entreprises. TCL apportera une contribution en cash, tandis qu'Alcatel apportera du cash et son activité de téléphones mobiles, "qui comprend principalement un portefeuille clients, un goodwill associé, ainsi que les droits de propriété intellectuelle et les actifs immobilisés". Ce transfert comprend également environ 600 personnes en recherche et développement, vente et marketing, précisent les deux groupes. Le montant estimé de l'actif net de la joint-venture devrait être de 100 millions d'euros et sa création devrait être finalisée au cours du troisième trimestre 2004. "Nous sommes convaincus que cela nous aidera à atteindre rapidement notre objectif de devenir l'un des leaders mondiaux de la fabrication de téléphones mobiles, a dit Wan Mingjian, Pdg de TCL Mobile. L'activité terminaux mobiles d'Alcatel subit des pertes annuelles d'environ 80 millions d'euros et le groupe cherchait un partenaire pour s'en retirer partiellement depuis trois ans, selon les analystes financiers. "Cette opération constitue pour nous une étape importante de notre stratégie de recentrage sur les solutions de communication", a dit Philippe Germond, directeur général d'Alcatel. Alcatel s'est retiré partiellement de plusieurs marchés depuis un an, cédant ses activités de composants optiques (Optronics) lourdement déficitaires à l'américain Avanex. Sur le même modèle que pour les terminaux mobiles, le groupe français a apporté ses activités mondiales de fibre optique et de câbles de communication dans une société commune majoritairement détenue par la holding néerlandaise Draka. Cette annonce n'a pas surpris les investisseurs, le titre gagnant 0,60% à 13,42 euros dans un marché en hausse de 0,25%. "C'est bien de garder un pied dans cette activité, dans le contexte de reprise de la demande mondiale, et c'est bien aussi d'avoir un partenaire chinois dans un contexte plus général de demande dans les télécoms", jugeait Laurent Balcon, analyste de Global Equities. |
| | Posté le 26-04-2004 à 12:11:28
| Les poubelles qui parlent enfin lancées à Berlin Presse Canadienne Testées avec succès sous forme de prototype en novembre, une vingtaine de poubelles parlantes ont été mises en place à Berlin, remerciant les passants lorsque ces derniers y glissent des déchets. "Les poubelles ont chacune un nom, qui correspond à leurs caractères différents", a expliqué Bernd Mueller, porte-parole des services de gestion des déchets municipaux (BSR). "Merci, vraiment super de ta part", dit "Kalle Kiez" (Kalle Quartier) en argot berlinois. "Siggy Sport" est capable de lancer "BUUUT" ou "En plein dans le mille, c'est du propre". Quant à "Susi Schlau" (Susi la futée), elle est trilingue et souhaite la bienvenue aux touristes en anglais, français, et japonais. Une autre chante sur une mélodie de "Schlager" (tubes allemands): "Remplis-moi, remplis-moi maintenant", précise Bernd Mueller. Unique au monde, selon la BSR, cette poubelle orange destinée à recueillir le papier a une allure tout à fait normale, à la différence près qu'elle est équipée d'une cellule solaire sur son couvercle et d'une installation diffusant des enregistrements sonores prédéfinis. En novembre, à l'issue des premiers tests aux alentours du siège de BSR, la compagnie avait dressé un bilan très positif de l'expérience. "La poubelle a suscité une grande surprise chez les gens. Certains ont renouvelé l'expérience pour la tester à nouveau, beaucoup ont souri", selon Bernd Mueller. La nuit, pour éviter de faire peur aux passants, la poubelle devient muette mais s'illumine d'un bandeau fluorescent pour attirer l'attention sur elle. La BSR, qui a développé l'objet en coopération avec un bureau d'ingénieurs berlinois, espère ainsi "sensibiliser de manière humoristique" le public à la propreté des rues. Et espère également le vendre à d'autres villes, en Allemagne ou à l'étranger. Pour l'instant, toutefois, la BSR n'a encore reçu aucune "proposition concrète" d'exportation de son concept. |
| | Posté le 27-04-2004 à 12:16:26
| Découvertes de deux sarcophages de l'ère Ptolémaïque à Saqqara SAQQARA (Egypte) (AFP), le 27-04-2004 Deux sarcophages, l'un en bois, contenant une momie, et l'autre en pierre, datant de l'ère Ptolémaïque (323 av.J-C), ont été mis au jour dans la nécropole pharaonique de Memphis, à Saqqara, près du Caire. Guy Lecuyot, chercheur au CNRS et membre de la mission du Louvre (France), a indiqué qu'il avait repéré les deux sarcophages en dégageant des momies. "C'est en dégageant des momies qui étaient pillées que j'ai trouvé une tête de sarcophages en bois et une tête dorée qui semblaient intactes, datant de l'ère Ptolémaïque", a-t-il déclaré. Les deux sarcophages se trouvent au fond d'une galerie à une quinzaine de mètres de profondeur. Des recherches doivent se poursuivre pour les dater d'une façon exacte et s'assurer des personnages pour lesquels ils ont servis de sépulture. La plateau de Saqqara est notamment hérissé de la pyramide à degrés de Djéser (IIIe Dynastie), oeuvre du premier architecte connu de l'histoire, Imhotep. Les travaux de recherche de la mission archéologique du Louvre, dirigés par Christiane Ziegler, visent à retrouver les restes du Mastaba, monument funéraire construit pour les notables pharaoniques d'Akhethetep. Le sarcophage de bois une fois ouvert a fait l'admiration du secrétaire général du Conseil Suprême des Antiquités Egyptiennes, Zawi Hawwas : "J'ai découvert des centaines de momies et je peux dire que c'est la mieux conservée datant de cette période", a-t-il affirmé. A quelques pas de ces sarcophages, la mission française, qui regroupe une dizaine de chercheurs et emploie entre 40 et 200 travailleurs locaux, avait plus tôt cette année découvert deux autres sarcophages intacts, scellées, datant de la 26ème dynastie (1000-500 av.J-C). "Ce genre de découverte arrive deux ou trois fois par siècle", a déclaré à l'AFP Jean-Pierre Adam, architecte responsable de la mission à Saqqara. "Là, le miracle c'est que, si près de la surface, on trouve des zones qui ont déjà été visitées, sauf ces deux tombeaux qui, eux, sont restés intacts", a-t-il ajouté. "L'intérêt de ces recherches est de mieux connaître les coutumes funéraires de cette époque", ont précisé les membres de la mission du Louvre. M. Hawwas a assuré aux scientifiques sur place que le site ne serait pas ouvert au grand public. |
| | Posté le 27-04-2004 à 12:19:20
| Les criquets pèlerins menacent la récolte d'agrumes au Maroc ROME (AFP), le 27-04-2004 La menace des criquets pèlerins en Afrique du nord-ouest, qui risquent d'affecter la récolte marocaine d'agrumes, est la plus sérieuse depuis dix ans, a averti mardi l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture FAO. "En dépit d'intenses efforts de lutte, la menace que fait peser le criquet pèlerin sur l'Afrique de l'Ouest et du Nord-Ouest reste très sérieuse", indique la FAO dans un communiqué, précisant avoir besoin de 17 millions de dollars supplémentaires pour la lutte anti-acridienne. "Pontes, éclosions et formation de bandes sont en cours sur de vastes zones de l'aire de reproduction printanière au sud des monts Atlas, au Maroc et en Algérie", note Keith Cressman, expert de la FAO. "C'est la plus sérieuse situation acridienne dans la région depuis 10 ans," ajoute-t-il. Les agrumes qui poussent au Maroc et sont exportés vers l'Europe et l'Amérique du Nord - d'une valeur estimée à 400 millions de dollars - pourraient être menacés au cours des prochains mois, fait valoir la FAO, en notant qu'il y a aussi d'importantes populations de criquets dans le nord de la Mauritanie et au Niger. La situation est en revanche moins préoccupante dans le nord du Soudan et sur la côte de la mer Rouge, en Arabie Saoudite, suite aux opérations de lutte extensive réalisées de décembre à mars et pendant lesquelles quelque 200.000 hectares d'infestation ont été traités, poursuit la FAO. Elle indique que les bailleurs de fonds, notamment l'Espagne, les Etats-Unis, l'Italie, la Norvège et la Commission européenne ont contribué jusqu'à présent plus de 5 millions de dollars à la lutte anti-acridienne. 17 millions de dollars supplémentaires sont nécessaires pour poursuivre la campagne actuelle durant le printemps et l'étendre aux aires de reproduction du Sahel, en Afrique de l'Ouest, durant l'été, conclut la FAO. |
| | Posté le 27-04-2004 à 12:20:02
| OGM: les Européens laissent Bruxelles assumer la levée du moratoire LUXEMBOURG (AFP), le 26-04-2004 Les Etats membres de l'UE ont comme prévu renvoyé lundi à la Commission européenne la délicate responsabilité d'assumer une levée du moratoire observé depuis 1999 sur les nouveaux OGM, en refusant d'autoriser la commercialisation du maïs transgénique BT-11 de la firme suisse Syngenta. Fervent partisan d'une telle levée, le commissaire européen à la Santé David Byrne a indiqué que Bruxelles se saisirait du dossier dès la semaine prochaine, en vue d'une décision finale "fin mai, début juin". La fin du moratoire est un sujet doublement explosif pour l'Union européenne, confrontée aux pressions contraires des Etats-Unis et d'autres membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui la réclament à cor et à cris, et d'opinions publiques qui rejettent au contraire massivement les OGM. A l'instar de leurs experts sanitaires au sein du Comité permanent de la chaîne alimentaire de l'UE, les ministres européens de l'Agriculture ont échoué lundi à Luxembourg à dégager une majorité qualifiée pour ou contre la mise sur le marché du BT-11, un maïs doux en boîte destiné à la consommation humaine. "Il n'y a pas eu de changement majeur dans les positions", a laconiquement constaté devant la presse le ministre irlandais Joe Walsh, qui présidait les travaux. Selon des sources européennes, seule l'Italie, jusqu'ici restée neutre, a rallié le camp des partisans d'un feu vert au BT-11. Mais ce revirement a été contrebalancé par celui, symétrique, de l'Espagne. Alors que son prédécesseur conservateur Miguel Arias Canete était l'un des plus chauds défenseurs d'une levée du moratoire, la nouvelle ministre socialiste Elena Espinosa s'est abstenue. Au final, seuls six pays (Irlande, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Suède, Finlande et Italie) se sont prononcés en faveur du BT-11. Trois autres (Allemagne, Belgique et Espagne) se sont abstenus. Les six derniers (France, Autriche, Luxembourg, Danemark, Portugal et Grèce) ont maintenu leur vote contre. Critiquant la "décevante" incapacité des ministres à s'entendre, le commissaire Byrne s'est montré confiant en revanche dans ses chances d'obtenir le feu vert de ses collègues de la Commission. En vertu des règlements européens, la procédure pour inscrire le dossier BT-11 à l'agenda du collège pourra démarrer le 4 mai. "Cela prendra une semaine ou deux. Ensuite, il y aura une discussion (entre les services de Bruxelles). Je m'attends à ce que ce dossier arrive sur la table de la Commission fin mai, début juin", a déclaré M. Byrne. "Je ne m'attends pas à une opposition" au sein de l'exécutif européen, a-t-il ajouté. Le commissaire a réaffirmé sa conviction qu'il s'agissait maintenant pour l'UE "d'autoriser des produits sains en laissant le consommateur décider" de leur achat ou non, en s'appuyant sur la nouvelle législation européenne sur l'étiquetage et le traçage des OGM, entrée en vigueur le 18 avril. "Le Conseil (des ministres) avait déclaré qu'il s'agissait d'une exigence fondamentale à satisfaire avant que nous puissions relancer les autorisations. Nous l'avons fait... Nous devons aller de l'avant", a-t-il vigoureusement plaidé. De leur côté, les écologistes de Greenpeace ont fustigé lundi le choix "honteux" des Européens de ne pas se prononcer. "Il n'y a peut-être pas de majorité qualifiée ministérielle pour rejeter le BT-11 mais il y en a une dans l'opinion qui ne veut pas d'OGM dans son assiette", a déclaré l'organisation. Sans grand espoir, les Amis de la Terre ont appelé Bruxelles à ne pas délivrer de feu vert au BT-11. Les OGM n'ont cependant pas fini d'empoisonner les discussions au sein de l'UE. Dès vendredi, les experts des Etats membres seront confrontés à une nouvelle demande d'autorisation de maïs transgénique, le NK-603 produit par le géant américain Monsanto. |
| | Posté le 27-04-2004 à 12:21:19
| Sharp a presque doublé son bénéfice net grâce aux produits numériques TOKYO (AFP), le 27-04-2004 Le groupe japonais d'électronique grand public Sharp a bénéficié de ventes vigoureuses d'appareils numériques pour augmenter de 86,3% sur un an son bénéfice net à un record de 60,7 milliards de yens (472 millions d'euros) pour l'exercice clos fin mars 2004, a-t-il annoncé mardi. Le bénéfice courant annuel a bondi de 36,2% sur un an, parvenant à un montant record de 111,6 milliards de yens tandis que le bénéfice d'exploitation, en progression de 22,3% en glissement annuel, a également atteint un record de 121,67 milliards de yens, a indiqué Sharp dans un communiqué. Le chiffre d'affaires a grimpé de 12,7% pour s'élever à 2.257,273 milliards de yens, soit un niveau jamais atteint jusque-là par le groupe japonais. Les ventes de Sharp au Japon ont augmenté de 8,1% en glissement annuel à 1.143,5 milliards de yens tandis qu'elles ont bondi de 17,8% sur les marchés étrangers pour se situer à 1.113,7 milliards de yens, selon le groupe. "Les ventes de téléviseurs couleur dotés d'un écran à cristaux liquides a fortement progressé tandis que celles de téléphones cellulaires ont progressé régulièrement", a déclaré au cours d'une conférence de presse le directeur général adjoint de Sharp, Hiroshi Saji. Ce segment des équipements audiovisuels et de télécommunications a vu son chiffre d'affaires augmenter de 12,2% sur un an à 837,3 milliards de yens. Dans le segment des équipements d'information (+4,4%, 392,8 mds yens), la hausse des ventes d'écrans couleur à cristaux liquides et d'imprimantes couleur numériques a plus que compensé le recul du chiffre d'affaires réalisé dans les ordinateurs personnels, a ajouté Sharp. Pour l'exercice courant s'achevant fin mars 2005, Sharp prévoit des résultats en hausse, avec un bénéfice net estimé à 75 milliards de yens (583 M EUR), un bénéfice courant prévu à 140 milliards de yens sur un chiffre d'affaires estimé à 2.530 milliards de yens. |
| | Posté le 27-04-2004 à 12:21:59
| Sony: les restructurations et les jeux pèsent sur les bénéfices TOKYO (AFP), le 27-04-2004 Le groupe japonais d'électronique grand public Sony a vu son bénéfice net chuter de 23,4% sur l'année achevée en mars, au cours de laquelle il a notamment augmenté ses charges de restructuration et subi une baisse de ses ventes de jeux, a-t-il annoncé mardi. Le bénéfice net s'est établi à 88,5 milliards de yens (689 millions d'euros). Le bénéfice d'exploitation a fortement chuté, perdant 46,7% par rapport à celui de l'année précédente, à 98,9 milliards de yens, "principalement du fait d'un accroissement des coûts de restructuration", a déclaré Sony dans un communiqué. Sony a inscrit sur ses comptes en 2003/2004 168,1 milliards de yens de charges de restructurations contre 106,3 milliards l'année précédente. La majeure partie de ces charges a pesé sur l'activité de fabrication de produits électroniques, pour 143,3 milliards de yens. Le groupe est néanmoins optimiste pour l'année en cours s'achevant fin mars 2005 et prévoit un bénéfice net de 100 milliards de yens sur des ventes de 7.550 milliards de yens. "Dans le segment des jeux, le résultat d'exploitation a reculé en raison d'une baisse des ventes et d'une hausse des dépenses de recherche et développement pour les produits à venir", a expliqué Sony. Le chiffre d'affaires tiré des jeux électroniques a chuté de 18,3% à 780,2 milliards de yens sur l'exercice achevé au 31 mars dernier, avec des baisses à la fois dans les consoles et les logiciels, a précisé le géant de l'électronique. L'exploitation des activité d'électronique a été déficitaire en premier lieu du fait d'une hausse des dépenses de restructuration, principalement des charges liées à des indemnités de départ, a expliqué le groupe. Dans les activités de cinéma, malgré de meilleurs revenus provenant de la télévision, le bénéfice d'exploitation a reculé, souffrant de la comparaison avec les bénéfices importants générés l'année précédente par le film Spider-Man, selon Sony. L'exploitation des services financiers de Sony est resté bénéficiaire et en amélioration. Les activité de musique ont dégagé un bénéfice après avoir connu une perte d'exploitation en 2002/2003. Elles ont bénéficié des fruits des restructurations, d'une réduction des frais publicitaires et de promotion er d'un recul des charges de restructuration. Sony Corp. avait annoncé le 22 mars avoir accéléré sa restructuration au Japon en supprimant 5.000 emplois au cours de l'exercice 2003/2004, c'est-à-dire dès la première année de son plan d'action triennal. Le groupe avait également maintenu son objectif de réduction de 7.000 emplois au Japon. Il avait annoncé l'année dernière son intention de réduire son personnel de 20.000 à l'échelle mondiale, entre avril 2003 et mars 2006 --date du 60e anniversaire de l'entreprise. |
| | Posté le 28-04-2004 à 12:36:02
| Antennes-relais: guide de bonnes pratiques entre opérateurs et maires de France PARIS (AFP), le 28-04-2004 L'association des maires de France (AMF) et l'association des opérateurs mobiles (AFOM) ont présenté conjointement mercredi à Paris un "Guide des bonnes pratiques" qui contient leurs engagements mutuels pour l'installation des antennes-relais de téléphonie mobile. Ce guide se veut la prolongation à un niveau national des chartes locales, signées entre une collectivité et les opérateurs mobiles. AMF et AFOM ont travaillé depuis l'été dernier à partir du contenu des 45 chartes signées à ce jour. L'objectif de ce texte est de permettre "une installation plus transparente, plus concertée et plus harmonieuse des antennes-relais dans toutes les communes de France", ont indiqué l'AMF et l'AFOM, dans un communiqué conjoint. Le guide contient quatre niveaux d'engagements : un premier régissant le dialogue entre maires et opérateurs, avec notamment "une plus grande concertation en amont" de chaque projet d'installation d'une antenne. Le maire recevra désormais systématiquement un dossier d'information pour chaque projet. Il pourra aussi demander un état des lieux du parc d'antennes dans sa commune, ou encore le schéma de déploiement prévisionnel. Les opérateurs pourront quant à eux demander au maire un recensement des points hauts de la commune, dans le cadre de la recherche de l'emplacement le moins nuisible. Deuxième engagement, l'information du public, qui va plus loin que l'actuelle cartographie des antennes (téléphonie, radio, télé) en France, disponible sur le site internet www.cartoradio.fr. Celui-ci, par exemple, ne précise pas à quel opérateur appartient une antenne. Le maire et l'opérateur décideront ensemble des actions d'information et de dialogue "les plus appropriées à l'attention de la population", en intensifiant notamment les réunions publiques (9.000 en 2003). Le troisième point porte sur l'exposition du public aux ondes radio des antennes et prévoit notamment la mesure gratuite pour toute personne qui en ferait la demande par écrit auprès de l'opérateur concerné. Des associations de riverains et de protection de l'environnement s'opposent régulièrement à l'installation d'antennes dans des zones jugées sensibles (immeuble, école...), en mettant l'accent sur les risques sanitaires. En mai 2002, un décret a fixé à 41 volts par mètre (v/m) le seuil d'émission des antennes-relais, s'appuyant sur les seuils recommandés par l'Organisation mondiale de la santé. Dans les faits, les émissions sont inférieures : la charte de la ville de Paris prévoit un seuil maximum de 2 v/m, les émissions se situant en-dessous de ce chiffre. Mais deux associations écologistes à l'origine d'une série de propositions pour réglementer la téléphonie mobile - Agir pour l'environnement et Priartem - souhaitent que la norme soit abaissée à 0,6 v/m. Dans un communiqué, elles ont déploré ne pas avoir été associées à l'élaboration du guide. Quatrième engagement, l'intégration paysagère des antennes, celles-ci étant parfois mal acceptées pour des raisons esthétiques. |
| | Posté le 28-04-2004 à 12:36:43
| Petite fuite d'hélium à bord du vaisseau Soyouz MOSCOU (AFP), le 28-04-2004 Une petite fuite d'hélium a été découverte à bord du vaisseau spatial Soyouz qui doit ramener sur Terre trois spationautes vendredi, mais cet incident ne présente aucun danger, a indiqué mercredi le centre de contrôle des vols spatiaux (Tsoup). "Cela n'affectera en aucune manière le retour" du Soyouz TMA-3, actuellement arrimée à la station spatiale internationale ISS, a déclaré à l'AFP un porte-parole du centre. L'hélium, qui est un gaz rare ininflammable, est utilisé dans le système d'injection de carburant dans le moteur de la fusée. La fuite, minime, ne présente aucun danger ni pour l'équipage ni pour le fonctionnement du vaisseau, selon la même source. Le Soyouz doit ramener sur Terre André Kuipers, spationaute hollandais de l'Agence spatiale européenne (ESA), arrivé à bord de la station mercredi dernier, ainsi que le Russe Alexandre Kaleri et l'Américain Michael Foale, sur l'ISS depuis octobre 2003. |
| | Posté le 28-04-2004 à 12:37:33
| Une voiture à hydrogène de General Motors va tenter une course de 10.000 km DETROIT (AFP), le 28-04-2004 Le constructeur américain General Motors doit annoncer mercredi qu'une de ses voitures roulant à l'hydrogène sera lundi sur la ligne de départ d'une course de près de 10.000 km en Europe. Le véhicule, une fourgonnette Opel Zafira propulsée par un prototype de pile à hydrogène, partira de Hammerfest, dans le nord de la Norvège, et devrait arriver dans à Lisbonne, au Portugal, le 11 juin. La participation de ce véhicule a un but publicitaire, mais sert également de test pour la voiture. "Nous allons conduire ce véhicule sur près de 10.000 km par des températures et des variations extrêmes", relève Julie Beamer, directrice de la commercialisation des voitures à hydrogène chez General Motors. Le prototype passera en effet par les Alpes, où sera testée sa capacité à résister aux très basses températures. Ce projet intervient alors que le président américain George W. Bush a annoncé dimanche une subvention de 350 millions de dollars pour financer la recherche sur les voitures à hydrogène. Le secteur privé devrait y ajouter 225 millions de dollars sur les cinq prochaines années. Les moteurs à hydrogène permettraient de développer, face à la flambée actuelle des prix des carburants aux Etats-Unis, de nouvelles sources d'énergie plus propres et plus rentables, selon un communiqué de la Maison Blanche. "Les 575 millions de dollars ne sont qu'un premier versement pour les initiatives sur les nouvelles énergies, a ajouté mardi le secrétaire à l'Energie Spencer Abraham à Détroit (Michigan). Ils vont montrer que l'hydrogène n'est pas abstrait, mais quelque chose de réel". A cette occasion, General Motors et Daimler Chrysler ont annoncé de nouvelles initiatives pour mettre 67 voitures à hydrogène sur les routes américaines d'ici la fin de l'année. |
| | Posté le 29-04-2004 à 11:27:47
| Opérations à la hanche : La vente de l'alésoir à cotyle est illégale au Canada Presse Canadienne La vente de l'alésoir à cotyle, cet instrument en cause dans le rappel de plus de 1800 patients québécois opérés pour un remplacement de la hanche, est illégale au Canada. Santé Canada a émis un avis aux hôpitaux et professionnels de la santé du pays, la semaine dernière, indiquant que la vente de l'appareil EZ Clean Monobloc Acetabular Reamer Shaft (l'alésoir à cotyle en question) n'est pas permise au pays. L'avis stipule que la réglementation sur le matériel médical requiert que les fabricants obtiennent un permis pour vendre ce type d'instrument au Canada. Le fabricant, Precimed, qui a pignon sur rue à Orvin, en Suisse, n'a pas obtenu ce permis. Il lui est donc interdit de vendre son produit au Canada. Le règlement n'empêche cependant pas son utilisation. Un bon nombre d'alésoirs à cotyle se sont retrouvés entre les mains de chirurgiens du Québec et de l'Ontario, sans que ces derniers ne soient au fait de cette interdiction nationale. Leur établissement hospitalier non plus d'ailleurs. Selon le ministère de la Santé du Québec, six fournisseurs, dont Zimmer et Richards, ont approvisionné 18 hôpitaux du Québec de cet alésoir à cotyle. Ce sont les hôpitaux qui sont responsables de négocier les contrats d'achats avec les fournisseurs de matériel médical. Denis Beaudoin, directeur des Services techniques du Centre hospitalier des Vallées-de-l'Outaouais (CHVO), confirme qu'il n'a jamais eu à acheter un alésoir à cotyle. Son fournisseur pour les prothèses de la hanche, Richards, lui donne trois ou quatre alésoirs à cotyle par année, qu'il a le loisir de réutiliser après une stérilisation. «Ils viennent avec les prothèses de la hanche, lance M. Beaudoin. C'est une petite fraiseuse que le chirurgien branche à un moteur qui appartient déjà à l'hôpital. Elle se trouve parmi les autres outils nécessaires à un remplacement de la hanche.» Avec l'alésoir, le chirurgien peut rectifier la cavité de l'os de la hanche dans laquelle s'articule le fémur, l'os principal de la jambe. «Il arrive à l'occasion qu'un fournisseur donne aux chirurgiens un appareil qu'il ne peut pas vendre au pays, explique le porte-parole de l'Hôpital d'Ottawa, Ron Vézina. En contrepartie, les chirurgiens sont poussés à acheter la prothèse du même fournisseur, qui elle est homologuée par Santé Canada.» Une porte-parole de Santé Canada, Paidge Raymond Kavach, a indiqué au quotidien Le Droit, mercredi, que la distribution de ce type d'alésoir à cotyle est maintenant interrompue, et ce tant que sa vente ne sera pas permise par Santé Canada. Entre-temps, l'Inspectorat de la Direction générale des produits de santé et des aliments de Santé Canada demande à tout hôpital en possession de cet instrument non autorisé de l'en aviser. |
| | Posté le 29-04-2004 à 11:49:01
| La mégapanne électrique de 2003 et le cyberterrorisme (Presse canadienne) La mégapanne électrique de l'été dernier est un exemple inquiétant des effets dévastateurs qu'un attentat terroriste pourrait avoir en ciblant les principaux services publics et réseaux informatiques, prévient un rapport secret du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS). La panne, qui s'est produite en août 2003 et a presque complètement paralysé tout l'est de l'Amérique du Nord, illustre bien comment une défaillance électrique de cette ampleur peut rapidement perturber les communications, les transports, l'approvisionnement en eau et les transactions bancaires, soutient l'analyse préparée par le SCRS. L'incident est un exemple «que la panne d'un des éléments importants des infrastructures peut entraîner la défaillance des autres», causant un résultat semblable à celui d'un cyberattentat qui serait commis par des pirates sur des réseaux informatiques, conclut la rapport de l'agence fédérale de renseignement. Une copie déclassifiée du rapport du SCRS, préparé en septembre dernier, a été obtenue par la Presse Canadienne en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. Plusieurs segments du document ont été considérés trop délicats pour être rendus publics. Le 14 août dernier, par une panne électrique qui s'est produite en Ohio a ensuite entraîné une succession de panne au Canada et dans huit Etats américains, affectant 50 millions de personnes. Plusieurs ont d'abord cru que cette mégapanne était l'oeuvre de cyberterroristes. Aucune preuve n'a cependant permis de confirmer cette thèse. «La plupart des experts en sécurité sont d'avis que les terroristes continueront de s'attaquer à ces cibles physiques plutôt qu'informatiques», note le rapport du SCRS. Même si les auteurs du crime ne disposaient pas des connaissances et des outils nécessaires pour entreprendre un attentat informatique, ils pourraient toutefois prendre d'assaut un édifice ou une autre structure pour déclencher une «cascade de pannes» qui neutraliserait les réseaux électriques et les principales infrastructures, affirme le SCRS. Récemment, plusieurs pays, dont le Canada, se sont inquiétés de la possibilité que des individus, des groupes, ou des Etats s'en prennent aux systèmes informatiques grâce à des opérations de piratage ou en propageant des virus informatiques sur les réseaux. La société dépend de plus en plus des technologies informatiques, «ce qui augmente sa vulnérabilité» face aux cyberterroristes, aux extrémistes et aux agences de renseignement hostiles, a déclaré la porte-parole du SCRS, Nicole Currier. |
| | Posté le 29-04-2004 à 11:49:43
| Les OGM continuent de diviser l'Union européenne Constant Brand (Associated Press) Les OGM continuent de diviser l'Union européenne. Les 15 ministres de l'Agriculture, réunis lundi à Luxembourg, ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur une levée ou un maintien du moratoire sur le maïs transgénique, préférant renvoyer la décision à la Commission. Ce renvoi pourrait signifier à terme la fin du moratoire. En effet, depuis la plainte déposée par les États-Unis devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), la Commission européenne s'est ralliée à une levée du moratoire appliqué de fait depuis six ans par l'UE sur la commercialisation des organismes génétiquement modifiés (OGM). On ignore quand la Commission se saisira de ce dossier. «Nous ne savons pas combien de temps cela prendra», a indiqué la porte-parole de l'exécutif européen, Beate Gminder, précisant qu'il n'y avait pas de date-limite pour rendre une décision. Lundi, aucune majorité claire ne s'est dégagée en faveur ou contre la levée du moratoire. Appelés à se prononcer sur une demande de commercialisation déposée par la société suisse Syngenta pour son maïs transgénique Bt11 (à usage de consommation humaine, mais pas de culture), les ministres sont restés divisés. La France, le Portugal, l'Autriche, le Luxembourg, la Grèce et le Danemark ont maintenu leur refus d'une autorisation de commercialisation de ce maïs. L'Espagne, qui avait voté «oui» le mois dernier, s'est abstenue cette fois-ci, tout comme la Belgique et l'Allemagne. L'Italie, qui s'était abstenue, a voté «oui», tout comme la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l'Irlande, la Suède et la Finlande. Malgré l'entrée en vigueur récente de mesures d'étiquetage et de traçabilité plus strictes pour les OGM en Europe, les défenseurs de l'environnement continuent de s'opposer à la commercialisation des produits transgéniques, estimant que les risques sur l'environnement et la santé humaine ne sont pas connus. «Il reste trop de points d'interrogation en suspens sur ces aliments», a déclaré Geert Ritsma, membre des Amis de la Terre, qui organisait un rassemblement lundi à Luxembourg. Pour sa part, Syngenta assure que son maïs transgénique a été jugé sain par de nombreux experts scientifiques. |
| | Posté le 29-04-2004 à 11:50:17
| Entraînement en Utah pour de possibles missions martiennes Travis Reed (Associated Press) Gus Frederick examine sa caméra dans une simulation de l'environnement marsien, en plein désert d'Utah. © Douglas C. Pizac (AP) Depuis des mois, des robots explorateurs écument le sol martien. Parallèlement, sur Terre, des chercheurs américains tentent de transformer une parcelle de l'Etat de l'Utah, dans l'ouest des États-Unis, en une reproduction de Mars pour simuler le quotidien d'astronautes se posant sur la planète rouge. Plusieurs équipes de six membres ont d'ores et déjà effectué des séjours de quelques semaines dans un module de forme cylindrique. Pour s'approcher des conditions réelles, les chercheurs vont jusqu'à revêtir d'impressionnantes combinaisons à poches d'air ainsi que des bottes de 13,5 kilos lorsqu'ils s'aventurent hors de leur véhicule. La Station de recherches sur les déserts martiens à Hanksville, dans l'Utah, est un des deux laboratoires habités de l'organisation Mars Society dédiée à l'exploration de la planète rouge. Le deuxième laboratoire en service se trouve dans un territoire inhabité du Canada et d'autres projets de construction sont à l'étude. La Mars Society choisit des territoires qui ont des similarités avec Mars en terme de climat et de géographie. La station de Hanksville se trouve au milieu d'un désert de poussières, de collines et de falaises abruptes, d'une ressemblance frappante avec les images diffusées par les robots de la NASA. «Ca ressemble à un territoire extraterrestre et c'est un coin où il pleut très rarement», explique Tony Muscatello, le directeur du projet. «La ressemblance avec le relief martien est remarquable.» L'objectif de ce laboratoire, selon ses participants, est de stimuler un intérêt du public pour des missions humaines sur Mars. La NASA ne contribue pas directement au projet, mais envoie parfois des chercheurs et s'intéresse de près au système de communications testé à Hanksville. Au cours de la saison d'essais, qui dure environ six mois, différentes équipes de six chercheurs se succèdent pour des séjours de deux semaines dans l''espace'. L'installation accueille des géologues, des physiciens, des biologistes mais aussi des ingénieurs et des universitaires de partout dans le monde. Les membres de l''équipage' reproduisent les mêmes conditions que s'il s'agissait d'une opération spatiale: ils communiquent avec leurs collègues et leur famille par courrier électronique, les téléphones portables étant inutilisables en conditions martiennes. Ils dorment dans des chambres de 1,5 mètres sur 3,6 mètres, et passent la majeure partie de leur temps dans une seule pièce, qui leur sert de cuisine, de laboratoire informatique et de salle de séjour. En revanche, certaines parties de l'installation de 1,5 million de dollars (1,27 million d'euros) semblent se détériorer et l'équipe actuellement en place, la 27e depuis le début de l'expérience, s'emploie davantage à réparer les problèmes techniques qu'à faire des recherches. |
| | Posté le 29-04-2004 à 11:51:02
| Hernie inguinale: une étude divise les spécialistes Janet McConnaughey (Associated Press) Opérées de façon classique, les hernies de la paroi abdominale présentent moins de complications que lorsque le chirurgien procède sous laparoscopie, selon une étude du service fédéral américain des anciens combattants. L'expérience, qui est publiée jeudi dans le New England Journal of Medicine, divise déjà la communauté chirurgicale. Pour le Dr Leigh Neumayer, chirurgien de l'hôpital des anciens combattants à Salt Lake City et professeur de chirurgie à l'Université de l'Utah, ces résultats peuvent être nuancés. D'après cette spécialiste, qui a supervisé les travaux, les praticiens très entraînés, qui avaient à leur actif plus de 250 hernies par laparoscopie (opération consistant à opérer par un tout petit trou) ont obtenu un résultat comparable à ceux pratiquant une incision normale. Une hernie de la paroi abdominale apparaît comme une grosseur anormale faisant saillie sur l'abdomen ou sur une région voisine. les localisations les plus fréquentes sont l'aine (hernie inguinale), le nombril (hernie ombilicle) et le haut de la cuisse (hernie crurale). Aux États-Unis, près de 700 000 personnes sont opérées chaque année. Dans cette étude, les patiens du service des anciens combattants ont tous bénéficié d'une intervention classique: un grillage fin et flexible a été placé dans la hernie, derrière le muscle. Le grillage a ensuite été attaché à l'aide d'agrafes ou de fil chirurgical. La seule différence résidait dans le fait qu'une partie des chirurgiens pratiquaient une incision de 5 à 10 centimères, alors qu'un autre groupe pratiquaient une laparoscopie par laquelle est insérée une caméra et des micro-instruments. Selon les résultats, 87 des 862 patients (soit 10,1%) qui ont été opérés sous laparoscopie ont eu besoin d'une nouvelle intervention avant deux ans, contre seulement 41 des 834 (4,9%) patients opérés normalement. 'Vingt des 78 chirurgiens pratiquant une chirurgie laparoscopique avaient déjà opéré 250 hernies de la paroi abdominale sous laparoscopie, notamment des hernies inguinales, et leur taux d'échec était inférieur à 5%', a fait valoir Leigh Neumayer. La chirurgie pratiquée dans «un trou de souris» a débuté avec l'ablation de la vésicule biliaire. A la place des incisions de 10 à 15 centimètres, les chirurgiens pratiquaient des petits trous pas plus grands qu'une pièce de 10 cents. Une technique moins douloureuse pour les patients et qui leur permet une meilleure récupération après l'opération. |
| | Posté le 29-04-2004 à 11:51:37
| Espace Le second robot de la NASA complète sa mission sur Mars Une maquette grandeur nature des robots Opportunity et Spirit. © AP Le second robot de la NASA a terminé, lundi, sa mission sur Mars, au 90e jour de sa présence sur la planète rouge. Opportunity devrait continuer à être opérationnel jusqu'au mois de septembre. «Nous sommes prêts, et nous souhaitons continuer le travail et prolonger la mission des robots», a déclaré lundi le directeur du projet, Jim Erickson, du Laboratoire Jet Propulsion de la NASA. Depuis lundi, les deux robots, Opportunity et Spirit, ont exécuté tout ce qui était prévu par la NASA, ce qui permet à l'administration spatiale américaine de qualifier de succès leur double mission sur Mars. Chaque robot a parcouru plus de 594 mètres sur la planète, a enregistré du son et des images panoramiques de son environnement et a voyagé dans les huit endroits prédéterminés par la NASA. Les deux jumeaux ont été en fonction simultanément pendant 60 jours. Spirit a déjà entamé sa mission prolongée. Lundi, le robot en était à son 112e jour sur Mars. L'objectif de cette double mission de 835 millions de dollars (705 millions d'euros) était de chercher des preuves géologiques d'une possible présence passée de vie sur Mars. Opportunity a réussi, en trouvant des traces d'un environnement humide pouvant accueillir des espèces vivantes. De l'autre côté de la planète, Spirit n'a pu que trouver des traces très limitées d'humidité. |
| | Posté le 29-04-2004 à 11:52:28
| ASTRONOMIE Découverte d'un nouveau minerai lunaire Canoë Un nouveau minerai, provenant d'un météorite lunaire trouvé en Oman en avril 2001, vient d'être découvert. Le minerai fut nommé hapkeite en l'honneur de Bruce Hapke, cet universitaire de Pittsburgh qui prédit l'existence de ce composé lunaire il y a de cela 30 ans. L'hapkeite, un composé de fer et de silicone, est «créé» lorsque des particules infimes de l'espace entrent en contact avec la surface lunaire lors d'impacts à très haute vitesse. Comme la Lune ne possède pas d'atmosphère, un tel phénomène n'a pas de comparables sur la Terre. Des météores de petites dimensions - qui se consument en traversant l'atmosphère terrestre - bombardent constamment la surface lunaire et la noircissent. Le minerai récemment découvert serait une conséquence de ce processus. |
| | Posté le 29-04-2004 à 11:53:54
| SANTÉ Premiers rayons de soleil: attention aux yeux! (Associated Press) Alors que le soleil commence à briller, voici quelques conseils pour en profiter sans en souffrir. Tout le monde connaît aujourd'hui les dangers du coup de soleil et sa conséquence la plus grave, le mélanome ou cancer de la peau. Mais il est plus difficile en revanche de prendre conscience des risques qu'une exposition intense aux rayons UV peut entraîner pour les yeux. Toute exposition au soleil doit être proscrite pour les nourrissons et les bébés. Il est particulièrement facile de respecter cette précaution sur la plage, quand le soleil est au zénith, mais les mamans y songent moins souvent en ville. Ne voit-on pas, très souvent, certaines d'entre elles chaussées de superbes lunettes de soleil alors que bébé, dans sa poussette face au soleil, tente d'échapper à l'éblouissement. Certes, il est quelquefois difficile d'obliger un tout petit à garder ses lunettes sur le nez mais, dans les premiers temps, une casquette à large visière peut se révéler très efficace. Pour les plus grands enfants, l'important est de choisir des lunettes de bonne qualité, certifiées selon la réglementation en vigueur. Il faut, en effet, bannir les gadgets que l'on trouve parmi les jeux de plage et qui peuvent se révéler plus néfastes que l'absence totale de protection. Il est important de rappeler que les enfants, jusqu'à l'âge de 12 ans environ, ne bénéficient pas de la protection naturelle constituée par le cristallin, qui s'opacifie sous l'effet du vieillissement. A l'âge adulte, la protection des yeux reste indispensable. L'éblouissement d'un soleil radieux nous oblige souvent à chausser nos lunettes de soleil, mais les rayons ultraviolets, invisibles, sont aussi nocifs par temps couvert. Surtout, ils se réfléchissent sur toutes les surfaces environnantes, mer et sable, en vacances, et façades vitrées ou immaculées, en ville. Les personnes âgées doivent prendre garde à la protection de leurs yeux, particulièrement quand ceux-ci ont été fragilisés par certaines pathologies, comme la cataracte. Pour être sûr de la qualité de ses lunettes solaires, choisir une teinte très sombre ne suffit pas. La qualité de filtration des rayons nocifs est le premier élément à vérifier. Preuve en est que les verres correcteurs transparents peuvent assurer une très bonne protection contre les UV. Avec la mode des verres colorés, il est d'autant plus important de prendre quelques précautions, que ce soit pour la qualité de filtration ou pour l'usage que l'on compte faire de cet équipement. Les verres roses ou bleus, entre autres, modifient la perception des couleurs, ce qui peut se révéler gênant pour la conduite d'un véhicule, par exemple. |
| | Posté le 29-04-2004 à 11:54:34
| SANTÉ Un ordinateur moléculaire pour traiter le cancer Chris Kahn (Associated Press) Au lieu de puces, ces «ordinateurs» se servent de la capacité de stockage d'information de l'ADN. Ca ressemble encore à de la science-fiction, mais c'est porteur d'espoir pour l'humanité: des chercheurs israéliens affirment avoir mis au point un «ordinateur moléculaire» qui pourrait un jour aider les médecins à combattre le cancer et d'autres maladies en partant de l'intérieur du corps. Ce procédé, dont la description est mise en ligne mercredi sur le site de la revue scientifique britannique Nature, a déjà montré son efficacité dans un tube à essai. L'ordinateur en question est un appareil à échelle moléculaire composé essentiellement d'un mélange d'ADN de synthèse et d'enzymes. Il est programmé pour flairer les premiers signes chimiques de la maladie cancéreuses et libérer alors des médicaments anticancéreux. Pour Ehoud Shapiro, membre de l'Institut Weizmann en IsraJel et qui dirige l'équipe d'experts en informatique et de biochimistes en charge de l'expérience, la prochaine étape consistera à emballer l'ordinateur de manière à ce qu'il fonctionne à l'intérieur de la «soupe chimique complexe» de l'organisme. «Les problèmes que soulève cet appareil sont nombreux et nous ne savons pas comment les régler», a toutefois reconnu Ehoud Shapiro. Les ordinateurs moléculaires n'existent que depuis une dizaine d'années. Au lieu d'utiliser des puces ou des microprocesseurs, ils se servent de la capacité de stockage de l'information que possède l'ADN. Les enzymes «lisent» les séquences chimiques sur l'ADN de manière à ce que l'ordinateur améliore ses calculs. Selon les experts, de tels ordinateurs pourraient devenir extrêmement performants et donner à l'ADN la possibilité de stocker une grande quantité d'information. L'équivalent de mille milliards de CD pourraient être stockés dans quelques dizaines de grammes d'ADN séché. John Reif, professeur de science informatique de l'Université Duke, qui a construit son propre ordinateur moléculaire en 2000, a noté que jusqu'à maintenant, aucun de ces appareils n'avait encore montré une utilité pratique. «C'est un concept ingénieux», a-t-il commenté à propos de l'ordinateur de Shapiro. «Il pourrait être utile au monde médical, si seulement on arrive à l'introduire dans une cellule.» Dans un avenir plus ou moins proche, un médecin pourrait injecter mille milliards de ces appareils dans l'organisme. L'ordinateur est programmé pour détecter le cancer en surveillant la quantité de certaines molécules. Si un cancer est détecté, l'ordinateur libère alors d'autres molécules capables d'interférer avec les substances cancéreuses et les conduire à s'autodétruire. Au contraire de la plupart de ses prédécesseurs, ce nouvel ordinateur est autonome, il ne nécessite pas de substances chimiques surajoutées pour fonctionner. Ehoud Shapiro a précisé que l'ordinateur plongé dans un tube à essai contenant de l'eau pure avait la capacité de détecter les marqueurs chimiques précoces de certains cancers, notamment ceux de la prostate et du poumon. Selon lui, les choses auraient été plus compliquées si l'ordinateur avait été plongé dans une solution contenant d'autres molécules, à l'image de l'organisme. |
| | Posté le 29-04-2004 à 11:55:08
| SANTÉ Un Ontarien atteint de cancer de la prostate se fait opérer par un robot (Presse canadienne) Un Ontarien atteint de cancer de la prostate a subi une opération pour le moins inusitée: il est le premier à se faire opérer par un robot. Archie Laidlaw, un dentiste de Sault-Ste-Marie, a ainsi pu tester les compétences du robot à quatre bras nommé da Vinci, un des 11 robots du monde de ce genre. Grâce à l'imagerie en trois dimensions dont dispose le robot, le chirurgien a pu effectuer une incision de seulement deux centimètres au lieu de couper de 7 à 9 centimètres, selon l'opération traditionnelle. L'intervention a été effectuée dans le cadre du programme de la Canadian Surgical Technologies and Advanced Robotics. Les chercheurs veulent savoir si l'utilisation du robot peut accélérer le processus de guérison tout en réduisant les risques de dysfonction érectile qui sont très fréquents chez les patients qui se font retirer la prostate. M. Laidlaw, qui a été opéré le 2 avril, est retourné au travail après trois semaines de convalescence, soit au moins trois semaines de moins que le temps prévu. D'autres opérations du genre sont prévues. Le cancer de la prostate est celui le plus fréquemment décelé chez les hommes canadiens, avec 21 000 nouveaux diagnostics par an, soit le double du cancer des poumons. |
| | Posté le 29-04-2004 à 11:56:17
| INTERNET L'industrie musicale poursuit 477 autres internautes (Associated Press) Mercredi, les représentants de l'industrie musicale ont intenté des poursuites contre 477 internautes, incluant des dizaines d'étudiants répartis dans 11 États américains. Ceux-ci sont accusés d'avoir illégalement distribué des fichiers musicaux via internet. La Recording Industry Association of America, qui représente les plus gros labels, a félicité les collèges et universités pour leurs efforts dans leur lutte contre le piratage de fichiers musicaux à travers leur réseau. «Il y a une nécessité supplémentaire pour les propriétaires des droits d'auteurs de poursuivre les contrevenants les plus récalcitrants, afin de rappeler aux gens que cette activité est illégale», a précisé le président du groupe, Cary Sherman. L'industrie a procédé à ses dernières mises en demeure contre les utilisateurs qualifiés de «John Doe»; ceux-ci n'étant identifiés que par leur adresse internet. Les porte-parole du campus universitaire de Mansfield, en Pennsylvanie, ont avisé leurs étudiants, il y a de cela quelques mois, que l'industrie leur avait demandé d'être particulièrement vigileant contre les abus envers les droits d'auteurs. L'institution d'enseignement a été jusqu'à menacer de d'interdire l'accès au réseau mondial à tout étudiant qui aurait été accusé de piratage informatique. «Tous ne sont pas d'accord avec la notion que le téléchargement et le partage de pièces constitue un infraction au droit d'auteur», indique le directeur technologique de l'université, Connie L. Beckman. «Cette notion peut être débattue, mais dans l'entrefait l'université doit agir conformément à la loi existante.» |
| | Posté le 29-04-2004 à 12:23:47
| Mobiles: Nokia s'est effondré dans un marché en plein essor PARIS (AFP), le 29-04-2004 Le marché mondial des téléphones mobiles a explosé au premier trimestre avec une progression des ventes de 40% sur un an à 153 millions d'unités, ces trois mois étant marqués par un effondrement du numéro un mondial Nokia, selon une étude du cabinet Strategy Analytics publiée jeudi. Selon le Financial Times, Nokia a abaissé le prix de ses téléphones portables, des baisses pouvant aller jusqu'à 25%, pour tenter de reprendre des parts de marché. Le quotidien britannique, s'appuyant sur le témoignage des revendeurs de portables, affirme que Nokia a nettement abaissé ses tarifs pour être plus compétitifs face à ses concurrents comme Samsung ou SonyEricsson. La part de marché de Nokia s'est établie à 29,2% sur le premier trimestre -avec 44,7 millions de téléphones vendus- contre 34,8% sur l'ensemble de 2003, selon le cabinet Strategy Analytics qui confirme les tendances observées lors de la publication des résultats des équipementiers. "Nokia va probablement jouer sur ses avantages de coûts pour réduire ses prix et regagner sa part de marché au deuxième trimestre et pour le reste de 2004, mais ce n'est qu'une solution à court terme", estime Neil Mawston, analyste de Strategy Analytics. Le recul du géant finlandais a profité à l'ensemble de ses poursuivants, le numéro deux l'américain Motorola s'arrogeant 16,5% du marché sur le trimestre avec 25,3 millions d'appareils vendus, contre 14,5% sur l'ensemble de l'année passée. Le coréen Samsung confirme sa troisième place mondiale avec 13,1% du marché au premier trimestre, soit une nouvelle progression par rapport aux 10,8% pour 2003 et aux 12,1% au premier trimestre 2003. "La forte croissance de Motorola (+51% sur un an) peut être attribuée à son excellente performance aux Etats-Unis avec ses combinés Iden et à son renouveau en Europe", selon M. Mawston. Derrière Siemens, quatrième avec 8,4% du marché au premier trimestre (comme sur l'ensemble de 2003), le coréen LG et la société commune SonyEricsson se disputent les cinquième et sixième place avec 5,7% du marché. Plus généralement, "le marché a été dopé par une forte demande de renouvellement des terminaux et par une amélioration des marchés américain, coréen et d'Europe de l'Ouest", selon le cabinet, qui note aussi la croissance des abonnées en Amérique Latine et en Europe centrale. Strategy Analytics table sur une poursuite de la croissance des ventes en 2004 et maintient par conséquent son estimation de 586 millions d'unités vendues sur l'année. |
| | Posté le 29-04-2004 à 12:34:35
| Mission accomplie pour les deux robots sur Mars, qui rempilent WASHINGTON (AFP), le 29-04-2004 Les deux robots américains sur Mars ont achevé leur mission de départ au terme de trois mois d'exploration, jouant désormais les prolongations avec de nouveaux objectifs, ont expliqué mercredi des responsables de la mission. Le robot Opportunity a terminé lundi sa mission de 90 jours à la surface de Mars. Arrivé sur Mars trois semaines auparavant, son jumeau, Spirit, avait passé ce cap le 5 avril. Les robots, toujours en bonne santé, "ont rempli tous les objectifs principaux de la mission", pour la distance parcourue, le nombre de sites martiens visités et de mesures scientifiques relevées, s'est félicité Orlando Figueroa, directeur du programme d'exploration de Mars à la Nasa à Washington. Opportunity, posé dans une plaine de Mars appelée Meridiani Planum, a déjà parcouru 811 mètres et envoyé plus de 15 gigabits de données scientifiques, dont 12.429 images, a précisé Matt Wallace, responsable de ce robot au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie), où les engins ont été construits il y moins de deux ans. Opportunity a localisé d'autres roches exposées, identiques à celles qui ont permis aux chercheurs de conclure que cette plaine était couverte d'eau salée par le passé. Mais plutôt que d'y consacrer davantage de temps, le centre de contrôle a donné l'ordre au robot de se rendre au bord d'un cratère appelé Endurance, au potentiel scientifique plus important. Une fois que le robot enverra des images de ce cratère d'environ 130 mètres de diamètre, la Nasa décidera s'il doit tenter d'y descendre. "Nous arrivons à une bifurcation majeure dans la mission, pourrons-nous descendre à l'intérieur d'Endurance et pourrons-nous en ressortir ?" s'est interrogé Scott McLennan, de l'université de New York à Stony Brook, membre de l'équipe scientifique. Spirit pour sa part parcouru 1,2 km et se trouve encore à 1,8 km de son objectif final, des collines appelées Columbia Hills où les chercheurs espèrent trouver des roches plus anciennes que celles, volcaniques, que le robot a pour l'instant examinées. Sauf accident, il devrait arriver à destination à partir de la mi-juin. Cette semaine, Spirit a quitté le terrain extrêmement rocailleux du début de la mission pour un paysage aux pierres plus petites. "Nous passons dans une région géologique différente", a commenté Dave Des Marais, un scientifique de la Nasa. Les chercheurs comparent les relevés effectués par Spirit aux observations de sondes en orbite autour de Mars, ce qui devrait permettre d'améliorer les capacités d'interprétation de toutes les données obtenues sur la planète rouge, à partir de mesures effectuées par des engins en orbite. La mission, d'un coût total de 820 millions de dollars, a été rallongée de 15 millions pour permettre aux chercheurs de poursuivre leurs travaux. Les responsables du JPL estiment que les robots peuvent continuer de fonctionner au delà du mois de septembre - mais ils peuvent aussi bien s'arrêter à tout moment. |
| | Posté le 29-04-2004 à 12:35:26
| Avertissement de la Banque mondiale sur le risque de pénurie d'eau potable WASHINGTON (AFP), le 28-04-2004 Les niveaux des ressources naturelles en eau potable par habitant de la planète ont en moyenne reculé de 1,6% entre 2001 et 2002 en raison de l'accroissement de la population mondiale, a averti la Banque mondiale mercredi dans son rapport 2004 sur l'environnement. Ce déclin est encore plus important dans les régions arides notamment au Moyen-Orient et en Afrique du Nord où les ressources d'eau douce par habitant ont diminué de 2,5% pendant la même période, a encore indiqué la Banque mondiale. Selon ce rapport, si la population continue à croître à son rythme actuel, des pays comme l'Egypte, où l'agriculture absorbe 80% de l'eau douce disponible, pourraient, dans à peine deux ans, se retrouver sous le seuil des 1.000 m3 d'eau douce par habitant. A court terme, l'accroissement de la population reste le principal défi pour les ressources d'eau douce, tandis que sur le plus long terme ces ressources souffriront également de la dégradation de l'environnement avec des changements irréversibles en particulier dans les régions arides. Cependant, sur la dernière décennie, le nombre de personnes ayant accès à l'eau douce a considérablement augmenté passant de 74% à 81%, sauf en Afrique sub-saharienne. Mais en Tanzanie, les efforts des autorités ont permis de passer de 38% à 68% de la population ayant un accès à une source d'eau douce pendant les années 1990. En revanche, le rapport 2004 sur l'environnement appelé "Petit livre vert sur les statistiques environnementales" a noté un recul de près de 20% de la consommation de gaz CFC nocifs pour la couche d'ozone. Ces gaz sont utilisés dans les systèmes de réfrigérations et s'attaquent à la couche d'ozone, laissant des passages dans l'atmosphère à des rayonnements qui sont à l'origine de cancers de la peau. |
| | Posté le 29-04-2004 à 12:36:01
| Un ordinateur moléculaire dans une éprouvette pour faire un diagnostic PARIS (AFP), le 28-04-2004 Un minuscule ordinateur à l'échelle moléculaire pouvant, en éprouvette, effectuer un diagnostic et contrôler la production de molécules-médicaments a été mis au point par une équipe israélienne, qui publie ses résultats mercredi en ligne sur le site de la revue scientifique britannique Nature. Il n'y a pas de puces électroniques, ni de suites de 0 et de 1 dans cet ordinateur microscopique. Ce sont des molécules biologiques, comme informations, qui entrent dans le processeur d'un nouveau genre pour aboutir, après traitement de celles-ci, à l'émission d'autres molécules biologiques : de très courts brins d'ADN imitant l'action d'un médicament anti-cancéreux. "Plusieurs milliers de milliards de tels ordinateurs moléculaires peuvent tenir dans une goutte d'eau", explique le Pr Ehoud Shapiro, chef du département des sciences informatiques, des mathématiques appliquées et de la biochimie à l'Institut des Sciences Weizmann. "Nous avons construit le prototype d'un ordinateur médical moléculaire capable de diagnostiquer des maladies et de produire un médicament si le diagnostic est positif", souligne-t-il sur le site Internet de l'institut. "Fait entièrement de molécules biologiques, cet ordinateur a réussi à être programmé pour identifier - dans une éprouvette - des modifications dans la concentration de certaines molécules biologiques indiquant la présence de certains cancers, à diagnostiquer le type de cancer, et à réagir en produisant une molécule destinée à combattre les cellules cancéreuses", ajoute-t-il. Des marqueurs moléculaires sont déjà couramment utilisés pour diagnostiquer des cancers, mais, selon le Pr Shapiro, la nouvelle technique mise au point par son équipe pourrait, après des ajustements qui pourraient prendre "des dizaines d'années", être utilisée à l'intérieur même du corps, au sein des tissus biologiques. "Notre ordinateur médical pourrait un jour être administré comme un médicament et diffusé à l'intérieur du corps via le flux sanguin pour détecter de façon autonome et dans chaque cellule des marqueurs spécifiques de certaines maladies. De cette manière, une unique cellule cancéreuse pourrait être détectée avant que la tumeur se développe", espère-t-il. Au-delà de ces rêves futuristes, cet "automaton moléculaire" repose sur le contrôle "logique" de l'expression des gènes, c'est-à-dire des processus biologiques, est-il précisé dans Nature. Il peut analyser les concentrations de molécules d'ARN messager correspondant aux gènes associés à certains cancers (prostate, cancer bronchique à petites cellules), faire un diagnostic d'après des règles simplifiées de savoir médical et, grâce à une succession de réponses "oui" ou "non", produire enfin une courte molécule d'ADN, simple brin jouant le rôle de médicament en cas de diagnostic positif. Plusieurs de ces "automatons" peuvent travailler en parallèle et moduler ainsi la réponse biologique (favoriser la production d'une molécule-médicament ou au contraire la réprimer) selon le taux des marqueurs considérés. |
| | Posté le 29-04-2004 à 12:37:21
| Une oeuvre d'art interactive pour célébrer l'élargissement de l'UE DUBLIN (AFP), le 29-04-2004 Une oeuvre d'art interactive permet aux internautes de créer leur propre "sculpture" de lumière, pendant quelques secondes, à l'occasion des festivités organisées à Dublin pour l'élargissement de l'Union européenne à dix nouveaux pays. Il suffit pour cela de se connecter au site internet www.dublinelevation.net et d'inventer des jeux de lumière géométriques pour que ceux-ci apparaissent un peu plus tard dans le ciel de Dublin, grâce à 22 projecteurs commandés par ordinateur. L'expérience, imaginée par Rafael Lozano-Hemmer, un artiste canado-mexicain, n'est pas inédite puisque cette "élévation vectorielle" (vectorial elevation) a déjà illuminé le ciel de Lyon (France) en 2003 à l'occasion du sommet mondial des villes, de Vittoria (Espagne) l'année précédente pour l'inauguration du musée basque d'art contemporain et de Mexico pour le passage à l'an 2000. |
| | Posté le 29-04-2004 à 12:38:07
| France Telecom: l'Etat pourrait passer sous les 50% (Pdg) PARIS (AFP), le 29-04-2004 L'Etat pourrait passer sous la barre des 50% dans le capital de France Télécom, sur une base diluée après la fusion de Wanadoo, filiale internet de l'opérateur, avec sa maison-mère, a indiqué jeudi le Pdg de l'opérateur, Thierry Breton. "A l'issue de l'opération, l'Etat pourrait passer à 49,8% mais ceci est théorique", a dit jeudi M. Breton, lors d'une conférence téléphonique. France Télécom a annoncé mercredi soir la fusion avec Wanadoo, sa filiale internet dont il détient plus de 95,2%. Cette fusion se fera par émission de 25 à 30 millions de nouvelles actions, qui lui permettront de reprendre les 4,8% qu'il ne détient pas, a précisé le Pdg, corrigeant le chiffre de 65 millions de titres qu'il avait précédemment donné. Après cette émission, l'Etat passera à 52,5% sur une base non diluée, a dit M. Breton (contre 54% précédemment). Sur une base diluée, c'est-à-dire si les titres émis pour régler l'affaire de l'opérateur allemand Mobilcom sont convertis par leurs détenteurs en actions, l'Etat détiendra 49,8%, a-t-il précisé. Il a souligné que cette conversion est encore "très théorique" puisqu'elle peut se faire à un cours de 40,09 euros alors que le titre France Télécom se traite actuellement autour de 21 euros. Cependant, "l'Etat devra prendre les dispositions pour que tout ceci soit validé", a dit le Pdg. La fusion de Wanadoo avec France Télécom passera par une assemblée générale à la mi-juillet, l'ensemble de l'opération devant être achevée fin juillet, a-t-il précisé. Le choix d'une fusion plutôt que d'une offre publique de retrait "permet une plus grande rapidité d'exécution, étant donné que la rapidité est un élément qui prime pour pouvoir présenter des offres intéressantes à nos clients", a indiqué M. Breton. En outre, "les actions nouvelles qui vont être créées pour la fusion vont entrainer une hausse des fonds propres d'environ 500 millions d'euros", a-t-il ajouté. Enfin, choisir la procédure de l'offre publique de retrait aurait coûté 640 à 650 millions d'euros en numéraire, a souligné M. Breton. |
| | Posté le 30-04-2004 à 11:44:00
| SCIENCE : L'homme utilisait déjà le feu il y a 750 000 ans Presse Canadienne l y a 750 000 ans, des hommes préhistoriques se réunissaient autour d'un feu, à proximité d'un lac du Moyen-Orient, pour fabriquer des armes et faire cuire de la nourriture, selon les travaux publiés dans l'édition de vendredi de la revue "Science". Il s'agirait de la plus ancienne utilisation du feu en Europe et en Asie. Les chercheurs ont découvert que ces hommes primitifs chassaient, consommaient de la viande et utilisaient le feu sur un site appelé Gesher Benot Ya'aqov, au nord de la vallée de la Mer Morte, dans ce qui est aujourd'hui IsraJël. Développer la capacité de faire du feu "a certainement entraîné des changements spectaculaires dans leur comportement face à l'alimentation, la défense et l'interaction sociale", relève le principal auteur de l'étude, Naama Goren-Inbar, de l'Université hébraïque à Jérusalem. L'occupation de ce site remonterait à environ 790 000 années, selon l'équipe de chercheurs. Des restes de bois brûlé ont été mis au jour, ce qui accrédite la possible présence de foyers, et des petits morceaux de pierre découverts seraient la preuve de la fabrication d'outils. Le site en question comprenait aussi des preuves de la consommation d'aliments, dont des os présentant des marques d'entailles et des cassures pour pouvoir en extraire la moelle. Les éléments trouvés démontrent que les hommes primitifs mangeaient une grande variété d'animaux: chevaux, rhinocéros, hippopotames, cerfs, oiseaux, explique Goren-Inbar. Plusieurs essences de bois étaient par ailleurs utilisées sur ce site pour faire les feux: saule, peuplier, frêne, olivier sauvage. Les chercheurs ont aussi découvert des preuves de la présence à cette époque d'avoine, de vigne, de gaillet, d'orge et de différents types d'herbes. "Cela élargit notre compréhension des schémas comportementaux de ces premiers hommes", souligne le chercheur israélien. "On comprend mieux ce dont ils étaient capables de faire alors pour se réchauffer, faire cuire des aliments et affronter les dangers potentiels." Avant cette découverte, les sites recelant les preuves les plus anciennes de l'utilisation du feu en Europe ou en Asie permettait de faire remonter celle-ci à 500 000 ans. La découverte des chercheurs israéliens fait donc reculer le contrôle du feu en Europe et Asie de plus d'un quart de million d'années. Il existe des sites en Afrique qui mettraient en évidence une utilisation antérieure du feu, mais plusieurs scientifiques soutiennent que les preuves y sont ambiguës et qu'il pourrait s'agir de feux naturels. Le site israélien est au centre des mouvements de population intervenus entre l'Afrique, l'Asie et l'Europe. L'utilisation du feu pourrait avoir contribué à la colonisation des territoires froids d'Europe, qui a commencé voilà 800 000 ans. Toutefois, la découverte publiée dans "Science" laisse une inconnue: les chercheurs ne savent pas encore qui peuplait ce site. Il pourrait s'agir de l'Homo erectus, maintenant disparu, ou d'une version archaïque de l'humain moderne, l'Homo sapiens. |
| | Posté le 30-04-2004 à 11:44:44
| SANTÉ : La dyslexie plus fréquente chez les garçons que chez les filles, selon une étude Presse Canadienne La dyslexie est plus fréquente chez les garçons que chez les filles, selon les résultats d'une nouvelle recherche publiée dans la dernière édition du Journal de l'association de médecine américaine (JAMA). Ces résultats contredisent les études précédentes selon lesquelles les garçons seraient plus susceptibles d'être diagnostiqués du fait de leur tendance à l'indiscipline scolaire lorsqu'ils sont confrontés à une difficulté. Les travaux de l'équipe du Dr Michael Rutter, du King's College de Londres, font apparaître que la dyslexie, trouble de l'apprentissage à l'origine d'une anomalie de la lecture caractérisée par une inversion des syllabes, touche en réalité deux fois plus souvent les garçons. Des résultats qui devraient inciter les chercheurs à comprendre cette différence. Pour arriver à ces résultats, Michael Rutter et ses collègues ont analysé les données de quatre études importantes portant au total sur 10 000 enfants britanniques et néo-zélandais qui avaient bénéficié de tests standard de lecture: 18 à 22% des garçons étaient dyslexiques, contre 8 à 13% des filles. Les enfants avaient bénéficié de tests de lecture à des âges très variés, entre 7 et 15 ans. Pour le Dr Rutter, ces résultats sont importants parce que les enfants n'étaient pas connus pour avoir des difficultés d'apprentissage, un biais retrouvé dans les études précédentes. Ce résultat divise aujourd'hui la communauté scientifique: selon Sheldon Horowitz, directeur des services professionnels du Centre national des troubles du langage, à Washington, les garçons ne présentent pas nécessairement plus de troubles de la lecture que les filles. En revanche, les problèmes que rencontrent les filles seraient moins répertoriés que les leurs. "En classe, les garçons qui ont des difficultés sont plus agités que les filles parce que s'agiter est un comportement plus masculin", a-t-il estimé. Les filles, en revanche, sont plus sages et peuvent avoir des compétences à l'oral qui peuvent faire croire, à tort, qu'elles comprennent alors qu'en réalité elles ne comprennent pas. Les enfants dyslexiques ont une intelligence normale, mais présentent des difficultés de lecture, notamment pour identifier les mots et le son des lettres. Selon Sheldon Horowitz, 80% des trois millions d'enfants américains présentant des troubles de l'apprentissage seraient dyslexiques. De précédentes données ont suggéré que les cerveaux masculins et féminins ne fonctionnaient pas de la même manière au moment de la lecture, les scientifiques pensant que les filles apprennent à parler plus tôt. Pour Horowitz, il n'existe pas de différence entre les deux sexes pour ce qui concerne la dyslexie. Selon lui, des études sont nécessaires pour savoir si des gènes liés au sexe pourraient expliquer la théorie de Rutter. |
| | Posté le 30-04-2004 à 11:45:17
| Un chercheur américain critique l'accent sur le bioterrorisme Presse Canadienne Les Américains mettent trop d'argent et d'efforts à lutter contre la menace du bioterrorisme, négligeant des maladies infectieuses et des épidémies qui tuent en beaucoup plus grand nombre. Cette opinion, curieusement, a été défendue par un Américain, M. Robert Armstrong, un chercheur de marque invité au congrès-exposition Biomedex, qui réunit des gens intéressés aux biotechnologies à Montréal. M. Armstrong est rattaché au Center for Technology and National Security Policy, à Washington. Il a toutefois pris soin de préciser qu'il se prononçait à titre personnel. Selon lui, les Américains ont tort de mettre autant l'accent sur la lutte contre l'anthrax, par exemple, ou d'autres formes de bioterrorisme, négligeant ainsi le combat contre le virus de l'influenza. Il rappelle que les attentats du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis ont entraîné la mort de 3000 personnes, alors que "chaque année, nous avons plus de 10 fois ce nombre de personnes qui meurent de l'influenza". Et chaque année pratiquement, une nouvelle maladie infectieuse apparaît. Il cite des cas comme le virus du Nil occidental, le Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ou le sida. "On porte un intérêt trop restreint à la biodéfense", aux dépens de la "biosécurité" dans un sens plus large, qu'il s'agisse de maladies "nées de Dame nature" ou provenant du bioterrorisme, soutient-il. M. Armstrong propose donc de s'attarder "au probable plutôt qu'au possible". Et selon lui, il est peut-être "possible" qu'Al-QaJida vaporise une de nos villes (américaines) avec de l'anthrax", mais il est plus "probable" que des maladies infectieuses tuent des humains par milliers, par contagion. Il déplore le fait que "pour rehausser le budget de la biodéfense, on (les Américains) a pris de l'argent à même le budget de la santé publique". Un panéliste participant au même atelier sur la bio-défense, cette fois Canadien, différait d'opinion. M. Clément Laforce, de Recherche et développement pour la défense Canada, croyait qu'il fallait lutter à la fois contre toutes ces maladies infectieuses, virus et bactéries, d'où qu'elles viennent, de Dame nature ou du bioterrorisme. "Il n'y a pas qu'une seule priorité", a-t-il confié aux journalistes, en entrevue après sa présentation. |
| | Posté le 30-04-2004 à 11:46:22
| Oldsmobile a fabriqué ce jeudi la dernière voiture de son histoire Presse Canadienne Oldsmobile, la plus vieille marque de voitures aux États-Unis et la deuxième plus vieille dans le monde a vu son dernier rejeton, une Alero, sortir de l'usine de montage ce jeudi matin. Le véhicule dont l'intérieur du capot portera les signatures des employés de Lansing prendra la route du R.E. Olds Transportation Museum, situé dans la même ville. Lansing a fabriqué des Oldsmobile pendant plus d'un siècle. Olds Motor Vehicle Co. avait été fondée à Lansing en 1897 par Ransom E. Olds. Rebecca Harris, une porte-parole de General Motors Corp., qui a acquis Olds Motor Vehicle Co. en 1908, l'Alero restera au musée pendant environ quatre mois. "Cela a été vraiment plaisant. Nous avons eu de grands produits", a affirmé Doug Stott, un gérant de production d'Oldsmobile qui a possédé à lui seul plus de 30 modèles Oldsmobile. "C'est triste d'arrêter, mais en même temps, c'est comme une graduation." Oldsmobile a été une pionnière des garnitures chromées et a donné aux automobilistes la série des Eighty Eight (88), le modèle Toronado à traction-avant et le Cutlass. Au sein de GM, Oldsmobile se situait au-dessus de Chevrolet et de Pontiac en termes de prix, et juste en dessous de Buick et de Cadillac. La division remplissait son rôle auprès de la classe moyenne et des conducteurs d'âge moyen. Toutefois, à partir du milieu des années 1980, les consommateurs ont commencé à se détourner des modèles d'Oldsmobile pour acheter des mini-fourgonnettes et des véhicules utilitaires sport. De plus, les importations ont commencé à prendre une part de plus en plus importante du marché américain des modèles intermédiaires, spécialité d'Oldsmobile. En décembre 2000, GM a annoncé qu'elle cesserait la production de cette division avec le modèle 2004. L'Alero était devenue avec le temps le seul produit Oldsmobile. Au total, 35,2 millions d'Oldsmobile ont été fabriquées depuis les débuts. De ce nombre, plus de 14 millions sont sorties de l'usine de Lansing, la capitale du Michigan. Oldsmobile était la deuxième plus vieille marque de voiture dans le monde, après Daimler. |
| | Posté le 30-04-2004 à 11:48:55
| Un avion d'assistance sud-coréen prêt à décoller vers la Corée du Nord Presse Canadienne | Le 30 avril 2004 - 00:01 Un avion cargo sud-coréen devait franchir la frontière sensible avec la Corée du Nord pour la première fois vendredi afin d'acheminer des kits d'urgence, des couvertures et d'autres formes d'assistance aux victimes de l'explosion qui s'est produite le 22 avril à la gare nord-coréenne de Ryongchon, près de la frontière chinoise. L'appareil de la Korean Air devait décoller de l'aéroport Incheon de Séoul vendredi, survoler la frontière maritime et atterrir à l'aéroport de Pyongyang, la capitale du nord, avec à son bord 470.000 dollars (375.000 euros) d'assistance. Le bilan humain de la catastrophe de jeudi s'élève à 161 morts, parmi lesquels 76 enfants dont l'école a été soufflée par l'explosion, plus de 1.300 blessés et de nombreux sans abri. Quelque 30 bâtiments publics et 8.100 foyers ont également été détruits. Près de 400 blessés, pour la plupart des enfants, étaient toujours hospitalisés. Des vols commerciaux sud-coréens ont occasionnellement été autorisés à passer en Corée du Nord, mais l'avion cargo de vendredi sera la premier à franchir la frontière entre les deux frères ennemis. Séoul prévoit par ailleurs d'acheminer pour 25 millions de dollars (plus de 20 millions d'euros) de matériaux de construction, de nourriture et d'autres vivres à partir de la semaine dernière. |
| | Posté le 30-04-2004 à 11:52:22
| Santé Des chercheurs de l'Université Laval isolent le gène de l'obésité © AP Des chercheurs de la faculté de médecine de l'Université Laval ont réussi à isoler le gène responsable de la faim incontrôlable qui mène certaines personnes à l'obésité. C'est une percée dans le monde de la recherche génétique. La découverte, rapportée dans le journal La Presse, est le fruit de plus de 20 ans de recherche de l'équipe du Dr Louis Pérusse. En étudiant les habitudes alimentaires d'une trentaine de familles de la région de Québec pendant deux décennies, le Dr Pérusse et son équipe ont pu identifier le gène qui code une protéine, la neuromédine-B, qui pousserait les gens à trop manger. Une étude plus détaillée auprès de 660 personnes démontre que 10 pour cent étaient porteuses de ce gène qui, une fois muté, rend les gens deux fois plus à risque de devenir obèses. |
| | Posté le 30-04-2004 à 11:53:41
| Espace L'équipage de l'ISS se prépare à retrouver la Terre (Associated Press) Présents à bord de la Station spatiale internationale (ISS) depuis six mois, le Russe Alexandre Kaleri et l'Américain Michael Foale s'apprêtaient jeudi à retrouver la Terre, à bord d'un module de descente Soyouz TMA-3 attendu tôt vendredi dans les steppes du Kazakhstan. L'astronaute néerlandais Andre Kuipers de l'Agence spatiale européenne (ESA), devait être lui aussi du voyage après un séjour de neuf jours sur l'ISS. C'est la troisième fois qu'un astronaute américain revient sur Terre à bord d'un vaisseau russe depuis le gel du programme des navettes spatiales, consécutif à l'explosion en vol de Columbia en février 2003. Selon le colonel Mikhaïl Poloukhine, coordinateur des opérations de récupération de l'agence spatiale russe, rien n'est à craindre de cet atterrissage prévu près de la ville d'Arkalyk, dans le centre-nord du Kazakhstan. |
| | Posté le 30-04-2004 à 11:55:13
| Recherche Le ministre Pettigrew vante les promesses de la biotechnologie (Presse canadienne) Le ministre fédéral de la Santé, Pierre Pettigrew © Tom Hanson (PC) La biotechnologie sera au présent siècle «ce que la technologie de l'information a été au siècle dernier», croit le ministre fédéral de la Santé Pierre Pettigrew. Le ministre s'est adressé, jeudi, au congrès-exposition Biomedex, qui réunit des chercheurs, des gestionnaires et, de façon plus générale, des gens intéressés aux biotechnologies. Le ministre a soutenu que la santé sera même «le premier bénéficiaire» des progrès de la biotechnologie. Quelque 84% des travaux de recherche et de développement au Canada dans la biotechnologie sont axés sur des découvertes qui peuvent améliorer la santé humaine, a-t-il mentionné, citant comme exemple l'immunisation. Il s'est également attardé sur le rôle délicat du ministère de la Santé en la matière, puisque le ministère doit à la fois donner accès aux innovations le plus rapidement possible mais, aussi, ne pas courir de risques inutilement et agir de façon responsable et éthique. A l'industrie biopharmaceutique qui se plaint du temps requis pour faire approuver de nouveaux médicaments, le ministre a d'ailleurs répondu par la nécessité de maintenir un certain équilibre entre les différents intérêts. Le ministre Pettigrew promet d'agir «rapidement» lorsque le comité parlementaire qui se penche sur le dossier aura émis ses recommandations. Par ailleurs, le ministre fédéral de la Santé a encore une fois dû revenir sur le sens donné à ses propos des derniers jours sur la place de l'entreprise privée dans la santé. Il a précisé que son gouvernement était déterminé à promouvoir un système de santé public, prêt à y investir de l'argent. |
| | Posté le 30-04-2004 à 14:26:27
| Atterrissage du vaisseau Soyouz sans encombre au Kazakhstan ARKALYK (AFP), le 30-04-2004 Le vaisseau Soyouz russe transportant trois cosmonautes dont l'Americain Michael Foale et le Néerlandais André Kuipers en provenance de la station spatiale internationale (ISS), a atterri sans encombre vendredi au Kazakhstan, malgré des inquiétudes de dernière heure sur un problème technique. Le vaisseau, une capsule conique noircie par l'échauffement lors de son entrée dans l'atmosphère, a touché terre vendredi à 00H11 GMT à l'endroit prévu près de la localité d'Arkalyk, en pleine steppe kazakhe, laissant un petit cratère au point d'impact. Soyouz avait été désarrimé de l'ISS un peu plus de trois heures auparavant, à 20H52 GMT jeudi. Extirpés de la capsule par les hommes des services spatiaux russes arrivés sur place en hélicoptère, aussitôt emmitouflés dans des sortes de sacs de couchage en fourrure et portés vers des fauteuils roulants avant de reprendre leurs esprits et leur résistance à la pesanteur, l'Américain, le Néerlandais et leur collègue russe Alexandre Kaleri apparaissaient un peu pâles mais souriants et en bonne forme. Ils ont été ramenés par avion à Moscou en fin de matinée, pour y suivre une réhabilitation à la Cité des Etoiles, près de la capitale russe. "Nous sommes très heureux, (même si) bien sûr nous étions inquiets parce que tout pouvait arriver", ont déclaré les parents d'André Kuipers, Abraham et Maria, qui assistaient en direct à l'atterrissage depuis le Centre de contrôle des vols spatiaux (Tsoup) de Korolev, près de Moscou, à des milliers de kilomètres de la steppe kazakhe. L'atterrissage a été accueilli par des applaudissements au Tsoup, où étaient présents, outre ses parents, la compagne et les deux filles d'André Kuipers, la femme et le fils de Michael Foale, ainsi que l'administrateur de la NASA, l'agence spatiale américaine, Sean O'Keefe, le directeur de l'Agence fédérale spatiale russe, Anatoli Perminov, et le directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA), Jean-Jacques Dordain. Une inquiétude était née avant l'atterrissage après la révélation mercredi d'une fuite d'hélium, un gaz utilisé dans le système d'alimentation des moteurs de freinage de la capsule. Les responsables russes craignaient une répétition de la déviation d'un Soyouz en mai 2003, qui avait touché terre à quelque 500 kilomètres de l'endroit prévu, forçant les sauveteurs à chercher la capsule dans la steppe pendant plusieurs heures avant de pouvoir venir en aide à l'équipage. "Par précaution, nous avons procédé a certaines opérations visant a préserver les volumes" d'hélium dans les systèmes d'alimentation du Soyouz, a expliqué aux journalistes un responsable des vols habités de l'Agence spatiale russe, Vladimir Soloviev. Michael Foale et Alexandre Kaleri ont effectué 42 expériences scientifiques à bord de l'ISS, a indiqué A. Perminov. André Kuipers en a pour sa part réalisé 21, dont 19 ont été couronnées de succès, a déclaré Joerg Feustel-Bueechl, le directeur des vols habités de l'ESA. Kuipers était arrivé sur l'ISS le 21 avril, alors que Foale et Kaleri étaient à bord de la station depuis octobre dernier. Après l'explosion de la navette américaine Columbia en février 2003 et la suspension des vols américains, la relève des équipages et le ravitaillement de l'ISS reposent entièrement sur la Russie et ses vaisseaux Soyouz. |
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