| | | | | fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 03-04-2004 à 10:33:28
| A ma mère Elle a fermé sa vie comme un livre d'images Sur les mots les plus doux qui se soient jamais dits Elle qui croyait l'amour perdu dans les nuages Elle l'a redécouvert au creux du dernier lit Et riche d'un sourire au terme du voyage Elle a quitté son corps comme on quitte un bateau En emportant la paix, gravée sur son visage En nous laissant au cœur un infini fardeau Elle souriait de loin, du cœur de la lumière Son âme était si claire aux franges de la nuit On voyait du bonheur jusque dans sa misère Tout l'amour de la Terre qui s'en allait sans bruit Comme autour d'un chagrin les voix se font plus tendres Un écrin de silence entourait nos regards Les yeux n'ont plus besoin de mots pour se comprendre Les mains se parlent mieux pour se dire au revoir Moi qui ne savais rien de la vie éternelle J'espérais qu'au-delà de ce monde de fous Ceux qui nous ont aimés nous restent encore fidèles Et que parfois leur souffle arrive jusqu'à nous Elle souriait de loin, du cœur de la lumière Et depuis ce jour-là je sais que dans sa nuit Il existe un ailleurs où l'âme est plus légère Et que j'aurai moins peur d'y voyager aussi Elle a fermé sa vie comme un livre d'images Sur les mots les plus doux qui se soient jamais dits Elle qui croyait l'amour perdu dans les nuages Elle l'a redécouvert au creux du dernier lit Et riche d'un sourire au terme du voyage Elle a quitté son corps comme on quitte un ami En emportant la paix, gravée sur son visage En nous laissant à l'âme une peine infinie.
-------------------- |
| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 03-04-2004 à 10:34:19
| Ton absence Comme une bouffée de chagrin Ton visage ne dit plus rien Je t'appelle et tu ne viens pas Ton absence est entrée chez moi C'est un grand vide au fond de moi Tout ce bonheur qui n'est plus là Si tu savais quand il est tard Comme je m'ennuie de ton regard C'est le revers de ton amour La vie qui pèse un peu plus lourd Comme une marée de silence Qui prend ta place et qui s'avance C'est ma main sur le téléphone Maintenant qu'il n'y a plus personne Ta photo sur la cheminée Qui dit que tout est terminé Tu nous disais qu'on serait grands Mais je découvre maintenant Que chacun porte sur son dos Tout son chemin comme un fardeau Les souvenirs de mon enfance Les épreuves et les espérances Et cette fleur qui s'épanouit sur le silence... Ton absence Je dors blotti dans ton sourire Entre le passé, l'avenir Et le présent qui me retient De te rejoindre un beau matin Dans ce voyage sans retour Je t'ai offert tout mon amour Même en s'usant l'âme et le corps On peut aimer bien plus encore Bien sûr, là-haut de quelque part Tu dois m'entendre ou bien me voir Mais se parler c'était plus tendre On pouvait encore se comprendre Mon enfance a pâli, déjà Ce sont des gestes d'autrefois Sur des films et sur des photos Tu es partie tellement trop tôt Je suis resté sur le chemin Avec ma vie entre les mains À ne plus savoir comment faire Pour avancer vers la lumière Il ne me reste au long des jours En souvenir de ton amour Que cette fleur qui s'épanouit sur le silence... Ton absence.
-------------------- |
| |
| | | | | | |
|