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| Posté le 16-04-2004 à 12:13:56
| Musique en ligne: hausse de 80% des abonnements de RealNetworks en six mois SEATTLE (AFP), le 16-04-2004 L'éditeur de logiciels américain RealNetworks a annoncé jeudi que ses services de musique en ligne Rhapsody et RadioPass comptaient désormais 450.000 abonnés, soit une augmentation de 80% en l'espace de six mois. Sur janvier-février-mars la firme a enregistré pour le second trimestre consécutif 100.000 nouveaux abonnements, a-t-elle précisé. RealNetworks revendique le rôle de leader des services par abonnement sur le marché de la musique en ligne, là où Apple s'affirme avec le "iTunes Music Store" comme le premier dans le téléchargement après achat de chanson à l'unité. Moyennant 9,95 USD par mois, les Américains peuvent avoir accès sur Rhapsody à un juke-box virtuel de plus de 625.000 titres disponibles à l'écoute en transit (streaming) et à plus de 550.000 chansons qu'ils peuvent acheter 79 cents l'unité en vue de les graver sur CD, selon le communiqué de RealNetworks. Son autre service de musique en ligne, RadioPass, est une station de radio "sans publicités" que l'on peut écouter via l'internet, a ajouté l'éditeur, célèbre pour ses logiciels concurrents du Windows Media de Microsoft (pour lire fichiers audio et vidéo).
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| Posté le 16-04-2004 à 13:20:26
| Un simple remerciement pour avoir aidé Microsoft Canoë Un adolescent ayant mis à jour une importante faille de sécurité dans le système d'exploitation de Windows, et qui prétend avoir travaillé d'arrache-pied pour la corriger affirme n'avoir reçu aucune compensation pour ses efforts. Âgé de 19 ans, Matt Thompson, venait de sortir de l'université quand il a découvert le problème dans le logiciel de Microsoft. Après avoir avisé le géant américain du problème, il a passé toutes son temps libre à travailler de consort avec Microsoft pour corriger l'erreur. Originaire d'Aberdeen en Écosse, M. Thompson a affirmé qu'il n'a reçu aucun montant de leur part, même «s'ils peuvent se le permettre. Microsoft s'attendait tout simplement à ce que je travaille pour eux pour le plaisir.» «J'ai obtenu une reconnaissance de leur part via un remerciement sur leur site. Je crois que cela tiendra lieu de récompense.» Comme des millions d'autres utilisateurs de PC dans le monde, son ordinateur est équipé du logiciel d'exploitation Windows. C'est en travaillant sur une base de données pour un de ses clients qu'il est tombé sur une défaillance de sécurité qui menace les ordinateurs équipés du logiciel. L'erreur rend les ordinateurs vulnérables aux intrus, qui peuvent s'introduire au moyens de virus expédiés via internet. Il dit «avoir effectué quelques essais. J'ai passé des heures à vérifier le problème.» Mai Luc, porte-parole officiel pour Microsoft, a affirmé que la compagnie «ne gère pas un système de récompenses pécuniaires.» «Nous aimerions toutefois remercier M. Mat Thompson d'Aberdeen IT d'avoir travaillé avec nous afin de nous aider à protéger nos clients.»
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| Posté le 16-04-2004 à 13:21:55
| Colloque sur le téléchargement pirate des films (Associated Press) Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle Avant les réjouissances du Festival de Cannes, les professionnels du cinéma sont invités à un colloque consacré à lutte contre le téléchargement illégal des films sur internet, ont annoncé les organisateurs. La rencontre, qui se tiendra le 11 mai au Palais des festivals, se penchera sur «l'ensemble des interventions nécessaires» pour lutter contre «le danger que représente la piraterie des films par téléchargement illégal sur internet», explique un communiqué diffusé mercredi. Ce colloque, organisé par le Festival de Cannes, le Centre national de la cinématographie (CNC), le groupe Canal plus et l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle, sera ouvert à tous les professionnels européens, qu'ils soient producteurs, acteurs, distributeurs exploitants, opérateurs de télécom ou fournisseurs d'accès à internet.
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| Posté le 17-04-2004 à 11:09:04
| Formule d'une bombe sur internet: ouverture d'une information judiciaire ALBI (AFP), le 16-04-2004 Le parquet d'Albi a décidé vendredi d'ouvrir une information judiciaire à l'encontre des auteurs de la diffusion sur internet de la formule d'une bombe, fabriquée par trois adolescents de 16 ans et qui avait explosé jeudi blessant grièvement l'un d'entre eux, a-t-on appris de source judiciaire. L'information judiciaire, a déclaré à l'AFP la procureure de la République d'Albi Anne Brunet-Fuster, va être ouverte sur la base de l'une des dispositions de la loi Perben II, en vigueur depuis un peu plus d'un mois. Cette disposition, l'article 322-6-1 du code pénal, permet de réprimer la diffusion d'informations relatives à la conception d'engins explosifs et une peine aggravée de 3 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende est prévue "lorsqu'il a été utilisé, pour la diffusion des procédés, un réseau de télécommunications à destination d'un public non déterminé". "C'est le cas notamment pour des enfants qui n'ont pas forcément la notion de danger et des conséquences qui peuvent découler de telles fabrications", a expliqué Mme Brunet-Fuster. L'engin qui a blessé les trois adolescents avait explosé jeudi, alors que l'un des jeunes l'avait sorti de son sac pour le montrer à ses deux camarades. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'engin aurait été fabriqué par l'adolescent qui a été le plus gravement touché, atteint aux yeux et dont une main a été en partie arrachée. Le jeune garçon, élève de 1ère dans un lycée albigeois et passionné de physique-chimie, aurait fabriqué la bombe après avoir consulté un site internet sur lequel étaient expliqués les produits à utiliser, sans toutefois que soient précisées les proportions. Un tel mélange, a-t-on précisé de source proche de l'enquête, aboutit à la création d'une espèce de solution solidifiée très instable, pouvant notamment exploser sous l'effet d'un choc thermique ou même d'un simple choc. Vendredi, on a indiqué de source judiciaire que le matériel informatique de la victime avait été saisi et que le site internet avait pu être identifié.
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| Posté le 17-04-2004 à 12:04:04
| Croissance du commerce électronique (Presse canadienne) Le commerce électronique a crû de 40% en 2003, pour atteindre 19,1 milliards $. La hausse serait imputable à la plus grande utilisation, par le secteur privé, du service internet à haute vitesse. Les deux-tiers des entreprises étaient abonnées à ce service en 2003, comparativement à 58% en 2002. En dépit de cette hausse, les ventes en ligne demeurent toujours faibles. Selon Statistique Canada, elles représentent moins de 1% des recettes totales des entreprises du secteur privé. Quelque 87% des ventes en ligne ont été en majeure partie destinées au marché intérieur. Les ventes à l'exportation ont fléchi d'un demi-milliard $, à 2,4 milliards $. Au total, 7% des entreprises du secteur privé ont vendu des biens ou des services en ligne l'an dernier, comme en 2002. Le secteur privé continue d'occuper la quasi-totalité des ventes, avec 18,6 milliards $. Les ventes en ligne dans le secteur privé ont crû de plus de 50% mais elles demeurent tout de même marginales à 511 millions $. Par ailleurs, le nombre d'entreprises qui effectuent des achats en ligne s'est légèrement accru, passant de 32% en 2002 à 37% l'an dernier.
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| Posté le 19-04-2004 à 19:01:45
| La Scandinavie, premier de la classe pour l'utilisation de l'internet LONDRES (AFP), le 19-04-2004 Les pays scandinaves, et notamment le Danemark, se classent en tête des pays industrialisés en 2004 pour le développement de l'internet, selon une étude publiée par l'Economist Intelligence Unit (EIU). La Scandinavie obtient quatre des cinq premières places parmi les 64 pays les plus développés, indique l'EIU, le centre de recherches de l'hebdomadaire The Economist, dans son rapport annuel 2004 sur l'internet. Le Danemark arrive en tête du palmarès, avec 8,28 points sur 10. La Suède est en 3ème position (8,25 points), la Norvège termine 4ème (8,11 points) et la Finlande 5ème (8,08 points). La Grande-Bretagne gagne une place par rapport à 2003 et prend la 2ème place (8,27 points). "La Scandinavie se distingue par l'ampleur avec laquelle internet a remodelé les transactions commerciales, le vif désir de ses citoyens d'intégrer la technologie internet dans leur vie quotidienne, et la forte incitation de ses gouvernements", souligne l'EIU. Les pays scandinaves devancent ainsi des pays comme les Etats-Unis (6e), le Canada (11e) ou l'Australie (12e) qui avaient été parmi les premiers à adopter internet. L'Asie du sud-est se démarque également, note le centre de recherches basé à Londres. Singapour enregistre la plus forte progression en 2004, grimpant de 5 places par rapport à 2003 pour finir 7ème. "Comme ses voisins, Hong kong (9ème) et la Corée du Sud (14ème), Singapour est un leader mondial pour l'internet à haut débit et pour une coopération fructueuse entre le gouvernement et l'industrie", expliquent les experts de l'EIU. Le centre de recherche relève la lenteur de l'adoption de l'internet à haut débit, qui a diminué le score des 25 premiers pays du classement, à l'exception de l'Espagne et d'Israël qui ont excellé par leurs larges investissements dans les nouvelles technologies. L'EIU note également la bonne coordination entre gouvernements et industrie dans l'Union européenne (UE), qui permet à dix de ses membres de se classer parmi les 20 premiers du palmarès. L'Allemagne obtient la 13ème place, l'Autriche la 15ème, suivie par l'Irlande, la Belgique et la France. Grâce aux performances de l'Europe, les pays entrant dans l'UE cette année --Estonie, République tchèque, Hongrie, Slovénie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie, de même que Chypre et Malte qui ne figurent pas dans la classement--, vont enregistrer des progrès rapides en matière d'internet, prédit l'EIU. Pour ce classement, l'EIU a mesuré près d'une centaine de critères, divisés en six catégories: connection et infrastructure technologique (25%), environnement commercial (20%), adoption par entreprises et consommateurs (20%), environnement culturel et social (15%), environnement légal et politique (15%) et services internet (5%).
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| Posté le 21-04-2004 à 11:44:33
| Ces courriers électroniques qui reviennent hanter les patrons LONDRES (AFP), le 21-04-2004 Plusieurs grands groupes tels que Shell ou Adecco traversent des crises sans précédent à cause de manipulations, voire de mensonges, révélés après coup par la publication de la correspondance électronique confidentielle entre de hauts responsables. Ils sont un moyen rapide, discret et efficace pour communiquer. Mais les courriers électroniques ont un inconvénient majeur: ils peuvent rester dans la mémoire des ordinateurs et serveurs informatiques des entreprises pendant plusieurs années. Les patrons se retrouvent pris à leur propre piège, puisque le contrôle et la conservation de la correspondance électronique des employés est une façon de se prémunir contre l'espionnage industriel. Comme l'a montré l'affaire Shell, l'exhumation de ces e-mails, des mois voire des années après leur envoi, peut même faire tomber des têtes. Le groupe pétrolier anglo-néerlandais est pris dans la tourmente depuis qu'il a avoué, en janvier, avoir surévalué de 20% le montant de ses réserves d'hydrocarbures. Ses trois prinicpaux dirigeants ont démissionné. Lundi, Shell a publié les conclusions de l'enquête interne de son comité d'audit qui ont révélé que les deux grands patrons savaient depuis de longs mois que les réserves étaient évaluées de manière beaucoup trop optimiste. Le cabinet américain d'avocats en charge de l'audit interne a récupéré les messages électroniques envoyés et reçus par le PDG Phil Watts et le responsable de la branche exploration et production Walter van de Vijver, qui ont quitté le groupe début mars. Le 9 novembre 2003, Walter van de Vijver envoie un courrier électronique à Phil Watts: "Je commence à en avoir vraiment assez de mentir sur l'étendue des problèmes de nos réserves qu'il faudrait revoir en baisse à cause d'une politique d'évaluation trop agressive". Dès septembre 2002, la question de la surestimation des réserves était évoquée par M. van de Vijver dans un message adressé au comité de direction de Shell avec pour titre "Strictement confidentiel". Les chefs d'entreprises découvrent avec stupeur que la facilité d'utilisation et la discrétion que leur offre la messagerie électronique ne les mettent pas à l'abri des enquêtes des cabinets d'audit, voire de la justice. Lundi également, le groupe suisse Adecco, leader mondial du travail temporaire, a reporté sine die la publication de ses résultats 2003 en raison d'une enquête interne en cours sur les problèmes comptables de sa filiale américaine. L'enquête se concentre notamment sur l'examen du contenu de courriers électroniques envoyés par les dirigeants de l'entreprise. Une procédure qui prend beaucoup de temps avec l'épluchage des e-mails des deux à trois dernières années. Aux Etats-Unis, au plus fort de la bulle "internet", alors qu'ils recommandaient à leurs clients l'achat de valeurs technologiques, les analystes des grandes banques et sociétés de courtage déconseillaient par e-mail à leurs proches, amis et collègues d'investir dans ces sociétés sans avenir. Ces e-mails ont été déterrés par la justice, obligeant les banques d'investissement à verser 1,4 milliard de dollars d'amende. Deux des analystes les plus connus à l'époque, véritables gourous de la bulle internet, Jack Grubman, de Salomon Smith Barney, et Henry Blodget, de Merrill Lynch, avaient été radiés à vie de la profession de courtage.
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| Posté le 21-04-2004 à 11:45:09
| Ecrans à plasma: la lutte s'intensifie entre Samsung et Fujitsu TOKYO (AFP), le 21-04-2004 Le Japon a suspendu mercredi les importations des écrans à plasma du groupe sud-coréen Samsung SDI dans le cadre du contentieux opposant la société sud-coréenne au géant nippon des technologies de l'information Fujitsu, ont annoncé séparément des responsables de Samsung et des douanes nippones. "Nous avons accepté une demande de suspension (de la part de Fujitsu) des importations des écrans à plasma en question" dès mercredi, a confirmé à l'AFP un responsable du Bureau des douanes japonaises, Kazuhisa Saito. Si une nouvelle tentative d'importation de ces écrans au Japon devait se produire après mercredi, les douanes japonaises auraient deux mois pour décider d'une interdiction permanente, a précisé le responsable. Le Bureau des douanes a fait savoir qu'il prendrait "en considération" toute décision de justice à venir. "Nous avons appris que la décision sur l'interdiction temporaire de nos produits avait été prise hier (mardi) pour une entrée en vigueur aujourd'hui" (mercredi), a répondu de son côté à l'AFP le porte-parole de Samsung SDI, Park Kyong-Min, à Séoul. Cette mesure fait suite aux poursuites judiciaires engagées début avril par le japonais Fujitsu Ltd. qui accuse Samsung SDI de violation de ses brevets sur les écrans à plasma. Samsung SDI a rejeté les accusations du géant japonais, arguant que les brevets concernés, qui permettent une amélioration de la luminosité et des couleurs plus riches, sont des technologies répandues dans le monde entier et utilisées depuis des décennies par les sociétés américaines. En 1992, Fujitsu a sorti le premier écran à plasma commercial de 21 pouces (53 centimètres) en couleur. Fujitsu Hitachi Plasma Display Ltd., une société commune à 50% de Fujitsu et Hitachi Ltd., a été classé numéro un des écrans à plasma en termes de ventes en 2003 par la société de recherche DisplaySearch. Samsung, classé deuxième, avait gagné du terrain.
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| Posté le 22-04-2004 à 12:19:34
| Le super ordinateur national face à plusieurs difficultés (Presse canadienne) Le désir croissant du Canada de partager des renseignements avec les Etats-Unis dans le cadre de la lutte menée contre le terrorisme complique la mise sur pied d'un super-ordinateur national. Selon une révision interne du projet dont la Presse Canadienne a obtenu copie, il faudrait que les responsables fédéraux mettent au point une stratégie faisant en sorte que le Réseau canadien d'information pour la sécurité publique puisse communiquer avec les systèmes actuellement en place aux États-Unis et dans d'autres pays. Les événements mondiaux et les nouvelles réalités ont placé au premier plan le partage des renseignements internationaux, est-il écrit dans la rapport de révision de l'important projet de 420 millions $, lancé en 1999. A l'origine destiné à être un système national, le réseau pour la sécurité doit maintenant tenir compte des besoins de la communauté internationale. Une copie du rapport, complété en juin dernier, a été rendue publique par le ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile en vertu de la Loi d'accès à l'information. Des embûches technologiques, un financement insuffisant et des préoccupations relativement à la question du respect de la vie privée figurent parmi les obstacles à la mise sur pied de l'ambitieux «réseau des réseaux» devant établir un lien entre les principales banques de données de la justice, selon le rapport. Le rapport de révision est rendu public quelques semaines à peine après que la vérificatrice générale du Canada, Sheila Fraser, eut constaté que les ministères et organismes fédéraux étaient incapables d'échanger de l'information sur la sécurité et que leurs systèmes n'étaient pas tous aptes à échanger les uns avec les autres. Une première version du réseau pour la sécurité publique doit être utilisée par la Gendarmerie royale du Canada, le Service correctionnel du Canada, la Commission nationale des libérations conditionnelles, le ministère de la Justice ainsi que l'Agence des services frontaliers du Canada. Il sera en principe complété l'année prochaine. Le réseau comportera des casiers judiciaires et des photographies de dactylogrammes, entre autres choses.
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| Posté le 22-04-2004 à 12:20:10
| L'intolérance augmente sur internet (Associated Press) Des jeux en ligne qui permettent d'abattre des immigrants, des juifs ou des Noirs virtuels ne sont que des exemples concrets des milliers de sites extrémistes qui pullulent sur internet et que dénonce un organisme de défense des droits de la personne. Le Centre Simon Wiesenthal, qui surveille l'évolution des sites haineux sur l'internet depuis neuf ans, a déposé un rapport lundi détaillant le contenu de 200 des 4000 sites qu'il a recensés. L'organisme note une hausse du nombre de sites qui encouragent le recrutement de terroristes, invitant les jeunes à se joindre à la guerre sainte ou à devenir des bombes vivantes pour des attentats suicides. Certains sites nient l'existence de l'Holocauste, font l'éloge d'al-Qaïda ou émettent des théories farfelues sur les attentats terroristes du 11 septembre 2001. «Les gens doivent être tenus au courant de la haine qui nous entoure et des progrès technologiques énormes qui permettent à certains de propager des mensonges», affirme Gifford Miller, un conseiller municipal de New York.
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| Posté le 22-04-2004 à 12:20:52
| La technologie internet vulnérable aux hackers Ted Bridis (Associated Press) Des chercheurs ont découvert une importante faille dans la technologie fondamentale derrière tout trafic internet; découverte qui a mené à un effort international dans le but d'éviter un dérangement dans la navigation et l'échange de courriels et messageries instantanées. Le gouvernement britannique a annoncé mardi la vulnérabilité du coeur de la technologie internet. Selon des experts, si le problème n'avait pas été relevé, des hackers auraient pu s'immiscer dans les systèmes et perturber les dispositifs de direction du trafic - les rooters - qui coordonnent le flux des données transmises entre ordinateurs. Le Homeland Security Development anglais a émis une alerte web quelques heures plus tard, indiquant qu'une attaque «perturberait un large segment de la communauté en ligne.» Le risque a été imagé de la façon suivante: un internaute courant nu dans la forêt est sauf jusqu'à ce que les tigres soient relâchés, affirme Paul Vixie de Internet Systems Consortium Inc. La faille affectant le Transmission Control Protocol (TCP), a été découverte vers la fin de l'année dernière par un chercheur de Milwaukee. Paul Watson affirme avoir identifié une méthode pour duper les ordinateurs personnels et les rooters en remettant à zéro les machines à distance. Les rooters échangent continuellement des mises à jour importantes concernant les itinéraires les plus efficaces du trafic sur les grands réseaux. Les attaques provoquées contre des rooters les place en mode «attente», et cette situation peut perdurer pendant des heures. Cette annonce publique coïncide avec une présentation qui doit être faite jeudi lors d'une conférence sur la sécurité d'internet qui se tiendra à Vancouver, en Colombie-Britannique.
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| Posté le 22-04-2004 à 12:21:28
| Les pays nordiques champions du commerce électronique Jonas Freden (Associated Press) Suède, Finlande et Norvège, monopolisent la tête du classement. Le Danemark, où les ordinateurs sont dans presque toutes les maisons, les téléphones portables dans toutes les poches et où les gens considèrent archaïique le fait de se déplace jusqu'à la banque pour s'occuper de ses comptes, est le chef de file mondial de l'utilisation du commerce en ligne. Le Danemark a remplacé la Suède en tête la tête de la liste annuelle des pays où le commerce électronique est le plus répandu, selon un rapport publié cette semaine par le Centre d'information économique, l'organe d'information sur les entreprises du magazine britannique The Economist. À part la Grande-Bretagne, en deuxième position, les plus grands consommateurs sont les pays nordiques: Suède, Finlande Norvège, monopolisent la tête du classement. Les États-Unis sont en sixième place, et le Japon n'est que 25e. Selon les conclusions de l'enquête, les deux plus grandes économies de la planète ne pourront améliorer les performances de leur commerce en ligne que si les gouvernements donnent un coup de main au processus. Ce qui n'est pas le cas sur ces terres acquises à la libre entreprise. «C'est là que l'Europe, et en particulier la Scandinavie, excellent», ajoute The Economist: «des initiatives gouvernementales intelligentes contribuent à l'essor des pays du Nord de l'Europe, de Singapour, de Hong Kong et de la Corée, tandis des marchés avec beaucoup de potentiel pour le commerce électronique mais sans coordination efficace, comme les États-Unis, stagnent». Ce rapport annuel évalue les pays selon près de 100 critères, allant du nombre d'ordinateurs personnels par habitant à l'environnement commercial général. Les pays qui arrivent en bas de la liste des 64 Etats sont le Vietnam, l'Algérie, le Pakistan, le Kazakhstan et l'Azerbaïdjan. Ulf Essler, qui dirige la recherche sur le commerce électronique au département d'Economie de l'Université de Stockholm, soutient que la présence de plusieurs géants des nouvelles technologies dans les pays du Nord, comme Nokia (Finlande) ou Ericsson (Suède), contribue à aider la région. «Elles contribuent à la pénétration de l'internet en utilisant la population scandinave, homogène et bien éduquée, pour tester leurs nouveaux produits avant de les lancer sur le marché international», explique-t-il. «De plus, les ententes économiques et douanières ont favorisé la progression de ces technologies.» A Copenhague, le ministre danois des Sciences, de la Technologie et de l'Innovation, Helge Sander, a estimé qu'il y avait encore place à l'amélioration. Et donc «porter davantage attention aux catégories où on est dans la moyenne», notamment le déficit dans la formation de la population active en matière de technologies de l'information. Les États baltes, Estonie, Lettonie et Lituanie, présents pour la première fois dans l'enquête, se sont classés respectivement au 26e, 34e, et 38e rang. Voici le classement 2004 établi par le rapport (2003 entre parenthèses): 1. Danemark (2) 2. GB (3) 3. Suède (1) 4. Norvège (7) 5. Finlande (6) 6. États-Unis (3) 7. Singapour (12) 8. Pays-Bas (3) 9. Hong Kong (10) 10. Suisse (8) 11. Canada (10)
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| Posté le 22-04-2004 à 13:53:58
| Chine: les cafés internet placés sous haute surveillance à Shanghai SHANGHAI (AFP), le 22-04-2004 Après avoir installé des caméras vidéo dans les cafés internet de Shanghai (est), la municipalité de la plus grande ville de Chine va demander aux utilisateurs de s'identifier avant de pouvoir surfer sur la toile, a rapporté jeudi le Shanghai Daily. Les internautes chinois devront s'enregistrer avec leur numéro de carte d'identité, alors que les étrangers seront priés d'entrer leur numéro de passeport, précise le journal. La directive prévoyant l'installation de ce logiciel de surveillance vise à dissuader les utilisateurs de surfer sur des sites interdits en Chine et à empêcher l'accès des cafés aux moins de 16 ans, selon le quotidien de langue anglaise. Il permettra également de vérifier à distance si un établissement reste illégalement ouvert la nuit. "Le logiciel, qui coûte 7 millions de yuans (850.000 dollars) à développer, peut aider à superviser plus de 110.000 ordinateurs dans les 1.325 cafés internet que compte la ville et repérer immédiatement des activités illégales", selon Yu Wenchang, le chef du projet cité par le journal. La municipalité a lancé en avril une campagne de contrôles d'une durée de six mois qui a déjà abouti en quelques semaines à la fermeture de 75 établissements. La Chine, qui compte environ 70 millions d'internautes, mène à la fois une politique de développement et de surveillance de l'internet. La toile représente un espace d'expression plus libre que la presse officielle, mais le gouvernement emprisonne régulièrement des auteurs d'articles hostiles au régime, surtout s'ils commencent à créer des réseaux.
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| Posté le 22-04-2004 à 13:54:30
| Ecrans à Plasma: Samsung contre-attaque en justice face à Fujitsu TOKYO (AFP), le 22-04-2004 Le groupe électronique sud-coréen Samsung a annoncé jeudi avoir engagé des poursuites judiciaires contre Fujitsu pour obtenir l'annulation de la décision prise la veille par les douanes nippones de suspendre les importations dans l'archipel d'écrans à plasma produits par Samsung. Début avril, le géant nippon des technologies de l'information Fujitsu Ltd. avait porté plainte au Japon et aux Etats-Unis, accusant Samsung SDI de violation de ses brevets sur les écrans à plasma. Samsung Japan Corp., filiale du groupe sud-coréen au Japon, a déposé à son tour une plainte auprès du Tribunal de Tokyo dans la journée de jeudi. "Nous pensons que Fujitsu n'est pas en droit de demander aux autorités japonaises de suspendre les importations (au Japon) d'écrans à plasma de Samsung", a précisé un porte-parole de Samsung Japan, Lee Maria. Le gouvernement de Corée du Sud a protesté jeudi devant l'ambassadeur du Japon à Séoul contre la décision des douanes japonaises de bloquer les importations d'écrans à plasma de Samsung SDI dans le cadre du contentieux opposant le groupe sud-coréen à son grand rival japonais Fujitsu. Samsung SDI a rejeté les accusations du géant japonais, arguant que les brevets concernés, qui permettent une amélioration de la luminosité et des couleurs plus riches, sont des technologies répandues dans le monde entier et utilisées depuis des décennies par les sociétés américaines. Si les tribunaux reconnaissent les accusations de Fujitsu, la distribution des produits de Samsung SDI au Japon et aux Etats-Unis sera interrompue, mettant en difficulté le groupe sud-coréen et d'autres fabricants s'approvisionnant en écrans auprès de Samsung. Fujitsu a affirmé avoir cherché à négocier des compensations avec Samsung SDI au sujet de l'utilisation de ce qu'il considère comme des brevets lui appartenant mais le sud-coréen a refusé une entente à l'amiable, selon Fujitsu. Les deux sociétés visent chacune la place de leader mondial du très lucratif marché des écrans à plasma utilisés pour les téléviseurs plats et panneaux d'affichage
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| Posté le 25-04-2004 à 12:03:29
| Opération d'envergure internationale contre la piraterie informatique Canoë «awr awr awr...» Des policiers des États-Unis et d'une dizaine d'autres pays ont mené mercredi une opération de grande ampleur contre des groupes de piraterie informatique. Ils ont saisi quelques 200 ordinateurs ainsi que du matériel, a indiqué jeudi le Département américain de la Justice. Le ministre John Ashcroft a qualifié cette saisie de la «plus importante et plus significative action policière contre des réseaux de piraterie informatique, jamais effectuée». Des agents du FBI et des autorités policières d'autres pays ont conduit 120 opérations dans 27 États américains et dans 10 pays étrangers, a-t-il dit. Les opérations ont été menées en Belgique, Grande-Bretagne, Danemark, France, Allemagne, Hongrie, Israël, Pays-Bas, Singapour et Suède. Bryan Sierra, porte-parole du Département de la Justice, a souligné que pour le moment aucune arrestation n'avait été effectuée aux États-Unis «mais nous en prévoyons». Le matériel saisi comportait, outre des ordinateurs, des logiciels, des films, des jeux et de la musique piratés.
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| Posté le 26-04-2004 à 11:21:01
| La mégapanne électrique d'août 2003 démontre les risques du cyberterrorisme La mégapanne électrique de l'été dernier est un exemple inquiétant des effets dévastateurs qu'un attentat terroriste pourrait avoir en ciblant les principaux services publics et réseaux informatiques, prévient un rapport secret du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS). La panne, qui s'est produite en août 2003 et a presque complètement paralysé tout l'est de l'Amérique du Nord, illustre bien comment une défaillance électrique de cette ampleur peut rapidement perturber les communications, les transports, l'approvisionnement en eau et les transactions bancaires, soutient l'analyse préparée par le SCRS. L'incident est un exemple "que la panne d'un des éléments importants des infrastructures peut entraîner la défaillance des autres", causant un résultat semblable à celui d'un cyberattentat qui serait commis par des pirates sur des réseaux informatiques, conclut la rapport de l'agence fédérale de renseignement. Une copie déclassifiée du rapport du SCRS, préparé en septembre dernier, a été obtenue par la Presse Canadienne en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. Plusieurs segments du document ont été considérés trop délicats pour être rendus publics. Le 14 août dernier, par une panne électrique qui s'est produite en Ohio a ensuite entraîné une succession de panne au Canada et dans huit Etats américains, affectant 50 millions de personnes. Plusieurs ont d'abord cru que cette mégapanne était l'oeuvre de cyberterroristes. Aucune preuve n'a cependant permis de confirmer cette thèse. "La plupart des experts en sécurité sont d'avis que les terroristes continueront de s'attaquer à ces cibles physiques plutôt qu'informatiques", note le rapport du SCRS. Même si les auteurs du crime ne disposaient pas des connaissances et des outils nécessaires pour entreprendre un attentat informatique, ils pourraient toutefois prendre d'assaut un édifice ou une autre structure pour déclencher une "cascade de pannes" qui neutraliserait les réseaux électriques et les principales infrastructures, affirme le SCRS. Récemment, plusieurs pays, dont le Canada, se sont inquiétés de la possibilité que des individus, des groupes, ou des Etats s'en prennent aux systèmes informatiques grâce à des opérations de piratage ou en propageant des virus informatiques sur les réseaux. La société dépend de plus en plus des technologies informatiques, "ce qui augmente sa vulnérabilité" face aux cyberterroristes, aux extrémistes et aux agences de renseignement hostiles, a déclaré la porte-parole du SCRS, Nicole Currier.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 26-04-2004 à 12:09:46
| Google serait sur le point de révéler enfin son projet d'IPO NEW YORK (AFP), le 26-04-2004 La firme américaine Google, qui exploite le moteur de recherches sur internet du même nom, devrait officialiser cette semaine son intention de s'introduire en Bourse, selon des sources proches du dossier citées par le Wall Street Journal. Cette introduction en bourse (IPO), susceptible de valoriser l'entreprise jusqu'à hauteur de 25 milliards de dollars de sources bancaires, est l'un des événements les plus attendus de l'année, symbole du renouveau de l'internet après la crise qui a suivi l'éclatement de la bulle technologique en 2000. Google, extrêmement discret sur son projet alors que Wall Street bruisse de rumeurs depuis six mois, va devoir sortir du bois à la demande des autorités boursières (SEC), selon le quotidien américain. La firme californienne, contrainte de livrer à la SEC davantage d'informations sur son activité, conformément à une règle de transparence imposée aux entreprises non cotées dépassant une certaine taille, pourrait à cette occasion révéler publiquement son projet d'IPO. Selon les analystes, la mise en bourse de Google, créée en 1998, pourrait valoriser la société à 20 milliards de dollars permettant à ses fondateurs, Sergey Brin and Larry Page, de reposer sur une petite fortune.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 27-04-2004 à 12:22:37
| Piratage numérique: Kazaa victime des changements d'habitudes NEW YORK (AFP), le 27-04-2004 Des millions d'Américains ont abandonné l'échange de musique piratée sur internet, souvent par peur des poursuites judiciaires, et le site gratuit Kazaa est la principale victime des changements d'habitudes, selon une étude commune de Pew et ComScore Media Metrix. Le logiciel Kazaa a été désactivé de l'ordinateur par environ 5 millions d'internautes entre novembre et février, précise l'étude obtenue lundi. Au total, 14% des usagers d'internet aux Etats-Unis ont indiqué avoir arrêté l'activité - déjà au moins une fois pratiquée - du téléchargement de fichiers musicaux. Cela représenterait "plus de 17 millions de personnes", d'après Pew Internet qui a interrogé par téléphone un échantillon de 1.371 adultes en février. Toutefois la désaffection pour les quelques sites sur lesquels l'industrie a concentré son offensive judiciaire, comme Kazaa mais aussi Grokster, ne signifie pas pour autant la fin du piratage numérique. Globalement entre les deux enquêtes de novembre 2003 et février 2004, la population d'adeptes du téléchargement est passée de 18 à 23 millions de personnes, poursuit l'étude en soulignant qu'il s'agit d'estimations. Les enquêtes d'audience montrent que depuis novembre des sites d'échange gratuit moins connus ont été de plus en plus utilisés. L'étude cite iMesh, BitTorrent et eMule. Les migrations s'observent aussi vers les offres légales: un total de plus de 11 millions d'internautes américains ont rendu visite en mars aux six principaux sites de musique payante, indique encore l'étude, qualifiant ce chiffre d'"impressionnant" eu égard à la récente arrivée sur le marché de certains. L'association américaine de l'industrie du disque (RIAA), qui défend les intérêts des majors du disque Universal Music, Sony, Warner, EMI et BMG, a lancé en septembre une offensive judiciaire contre les "pirates" de la musique, jugés responsables de la baisse sensible des ventes de CD sur 2000-2003. Au total quelque 2.000 plaintes contre des particuliers ont été déposées.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 28-04-2004 à 12:29:54
| Apple fête un an de "iTunes Music Store" SAN FRANCISCO (AFP), le 28-04-2004 Le fabricant d'ordinateurs Apple célèbre mercredi, depuis son fief de Californie (ouest), le premier anniversaire de son juke-box virtuel "iTunes Music Store" qui a amené des millions d'Américains à s'approvisionner légalement en musique sur l'internet. La barre des 50 millions de chansons vendues sur le site a été franchie le 11 mars et le rythme s'élève désormais à 2,5 millions de téléchargements par semaine, selon les derniers chiffres fournis par le groupe. A 99 cents la chanson, iTunes ne révolutionne pas les finances d'Apple. Au chiffre net des ventes, il faut soustraire le coût d'exploitation du site et les droits reversés aux maisons de disques qui ont fourni les quelque 500.000 titres figurant au catalogue. Néanmoins, Steve Jobs, le PDG du groupe à la pomme, peut se vanter d'avoir réussi, grâce au "Music Store" --disponible en deux versions, Mac et Windows--, à faire décoller les ventes de son baladeur numérique iPod, le prolongement idéal pour profiter partout en balade des chansons téléchargées. Au premier trimestre, Apple a vendu 807.000 exemplaires du iPod, dix fois plus que sur la même période de 2003. Le succès est tel que la commercialisation hors des Etats-Unis a été retardée d'avril à juillet. Aucune date précise n'a, en revanche, été donnée pour l'apparition du Store en Europe, promise pour "2004". En Amérique, le tandem iTunes-iPod fonctionne si bien qu'Apple parvient enfin à dépasser "sa part de marché plafond de 5%", ironisait M. Jobs au début de l'année, en référence à la faible proportion du marché des ordinateurs que lui laisse l'écrasante domination des PC équipés par Microsoft. Les seules ventes d'iPod ont compté sur les trois premiers mois de l'année pour 14% d'un chiffre d'affaires frôlant les deux milliards de dollars. La banque d'affaires Merrill Lynch, qui pensait il y a trois mois que les recettes cumulées iTunes-iPod plafonneraient à 9% des ventes annuelles, a relevé depuis de 50% sa prévision de bénéfices. Né le 28 avril 2003, le "iTunes Music Store" a donné le la à au moins une demi-douzaine de concurrents, tous soucieux de profiter aussi du succès qu'il a rapidement affiché, grâce notamment à la possibilité de graver les téléchargement sur autant de CD que souhaité. Outre l'apparition de Musicmatch.com, Rhapsody (groupe RealNetworks), ou fin mars celle d'une offre du géant de la distribution Wal-Mart, le site d'Apple a poussé à la résurrection, sous une forme légale, de Napster, ex-plate-forme gratuite maudite par les éditeurs pour avoir popularisé le piratage en 1999-2000. Si nombre d'autres sites gratuits ont permis à la mode du piratage de fichiers de perdurer, cette pléthore d'offres légales attire aussi de plus en plus, comme l'a montré le week-end dernier une étude commune de Pew et ComScore Media Metrix. En mars, un total de plus de 11 millions d'internautes américains ont rendu visite aux six principaux sites de musique payante, selon cette étude, qui a qualifié le chiffre d'"impressionnant" eu égard à la récente arrivée sur le marché de certains. Parmi les six, "iTunes a atteint les 2,3 millions de visiteurs en mars, soit près d'un million de plus qu'en octobre 2003", a-t-elle ajouté. Face à ses actionnaires, Steve Jobs a également d'autres bons arguments à défendre: depuis le 28 avril 2003, le prix du titre Apple a doublé, à environ 27 dollars.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 28-04-2004 à 12:39:11
| Fujitsu sort du rouge en 2003-2004 avec un bénéfice net de 49,7 mds yens TOKYO (AFP), le 27-04-2004 Le premier fabricant japonais d'ordinateurs Fujitsu a retrouvé sur l'exercice 2003/2004 le chemin de la rentabilité, enregistrant un bénéfice net de 49,7 mds yens (386 M EUR) sous l'effet notamment de ventes en hausse et d'une baisse générale des coûts, a-t-il annoncé mardi. Le chiffre d'affaires du groupe informatique a progressé de 3,2% sur l'année achevée fin mars, à 4.770 milliards de yens (37 milliards d'euros au cours actuel). "Les ventes en hausse associées à des réductions de coûts à travers toute l'entreprise, une efficacité améliorée et une rentabilité sensiblement meilleure dans les segments des équipements électroniques et des plateformes ont contribué à un bond de 49,7% du bénéfice d'exploitation consolidé par rapport à l'année précédente à 150,3 milliards de yens", a déclaré Fujitsu dans un communiqué. "Fujitsu prévoit que la vigoureuse demande de produit numériques va se maintenir et que la reprise naissante des dépenses des entreprises en technologies de l'information constatée sur la fin de 2003/2004 va progressivement prendre de l'ampleur", a déclaré le groupe dans un communiqué. Le groupe informatique prévoit sur l'exercice en cours un bénéfice net de 70 milliards de yens, en hausse de 40,8% et un bénéfice d'exploitation de 200 milliards de yens, en hausse de 33%. Le chiffre d'affaires devrait progresser de 3,8% à 4.950 milliards de yens, selon le groupe. Le résultat 2003/2004 n'a pas surpris après la révision en hausse de ses prévisions par Fujitsu la semaine dernière. "Je pense que le pire est passé pour Fujitsu", a déclaré Yuichi Ishida, un analyste du secteur électronique chez Mizuho Investors Securities. "Le groupe a annoncé des projets d'expansion de sa production de produits-clé tels que les tranches", a-t-il estimé. "L'essentiel sur cet exercice est la tendance que va adopter l'investissement des entreprises en technologies de l'information", a-t-il ajouté. Fujitsu a enregistré un bénéfice exceptionnel de 146,5 milliards de yens par le biais du retour à l'Etat de fonds de retraite de ses salariés dont il assurait la gestion et a par ailleurs réalisé une plus-value de 13,6 milliards de yens sur des ventes immobilières. Le groupe a utilisé ces entrées massives pour continuer de restructurer ses activités à l'étranger pour 75,7 milliards de yens et a consacré 68,3 milliards de yens à une refonte de son activité de logiciels au cours de l'exercice écoulé. Les ventes ont été bonnes dans les trois secteurs majeurs d'activité de Fujitsu, avec une hausse de 18,7% pour les équipements électroniques à 734,3 milliards de yens, de 3,4% pour les logiciels et les services à 2.090 milliards de yens et un chiffre d'affaires stable pour les plateformes informatiques (1.610 milliards de yens). "Malgré un environnement difficile dans le domaine des technologies de l'information, nous sommes parvenus à atteindre nos ambitieux objectifs de bénéfices et à consolider notre reprise, a déclaré le directeur général de Fujitsu Hiroaki Kurokawa dans un communiqué.
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| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 30-04-2004 à 11:54:20
| Internet Peines de prison avec sursis pour téléchargement de films sur internet (Associated Press) Le tribunal correctionnel de Vannes (Morbihan) a condamné jeudi à des peines de prison avec sursis et des amendes six prévenus, poursuivis pour avoir échangé entre eux des films téléchargés gratuitement sur internet. Le principal prévenu, un retraité morbihannais, a écopé de trois mois d'emprisonnement avec sursis et devra verser 4 000 euros de dommages et intérêts. «Les parties civiles réclamaient près de 25 000 euros contre lui», a relativisé son défenseur, Maître Georges Bénabès. Selon lui, les autres prévenus ont été condamnés à «des peines similaires» à celle de son client. Des gendarmes de la région parisienne s'étaient auto-saisis en 2001 d'une enquête pour piratage de films sur internet. Leurs recherches les avaient menés jusque dans le Morbihan en 2003. C'est dans ce département que le retraité téléchargeait des films via une liaison à haut débit, avant d'en publier la liste sur un site personnel. Les personnes souhaitant se les procurer payaient une participation pour le disque vierge sur lequel le film était ensuite gravé, ainsi que les frais d'envoi. Les gendarmes qui ont effectué une perquisition au domicile du retraité en novembre dernier ont évalué à 198 le nombre de films qu'il a téléchargés entre 2001 et 2003. «Il les téléchargeait avant tout pour ses petits-enfants», a fait valoir son avocat. Tous les prévenus sont du Morbihan et l'échange de films n'avait pas de caractère international. Plusieurs dizaines à plusieurs centaines de films «pirates» ont été retrouvés chez chacun d'entre eux. Dix-sept firmes et organismes représentant la production et diffusion cinématographique internationale s'étaient constituées parties civiles, témoignant de la détermination de ce secteur d'activité à faire cesser le piratage. Universal, XXth Century Fox, Tristar, Disney, la SACEM, la Fédération nationale des distributeurs de films étaient notamment représentés. Selon Me Bénabès, son client ne devrait pas faire appel du jugement, «car il veut en finir au plus vite avec cette histoire». Ce ne sont «pas des gens qui créent des sites permettant cette pratique qui sont poursuivis, c'est uniquement les utilisateurs et des utilisateurs assez marginaux puisque je n'ai pas l'impression qu'avec nos clients respectifs, on soit tombé sur des personnes qui faisaient cela à grande échelle et malgré tout il n'y a qu'eux qui sont poursuivis», a commenté de son côté Marc Dumont, avocat d'un des prévenus. Un des internautes condamnés s'est dit «atterré», estimant qu'on a voulu «faire un exemple». Selon lui, «on a pris six personnes qui ont été condamnées» alors que «plus de dix millions de Français téléchargent régulièrement sur internet».
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 30-04-2004 à 14:16:13
| Google lève le voile sur une très prometteuse introduction en Bourse NEW YORK (AFP), le 30-04-2004 Google, le plus célèbre moteur de recherches sur l'internet mais aussi l'un des plus secrets, a levé jeudi le voile sur ses finances et annoncé une introduction en Bourse qui pourrait s'avérer la plus importante de l'histoire du "web". Google, qui craint une concurrence féroce de Yahoo! et Microsoft dans le secteur si lucratif de la recherche en ligne, a l'intention de lever en Bourse quelque 2,7 milliards de dollars, a-t-il annoncé dans des documents officiels communiqués à la Commission américaine des opérations de Bourse (SEC). La société, qui entend notamment renforcer sa capacité d'investissement, n'a donné aucune précision sur le futur prix d'émission, ni sur la date du début de la vente au public. Cela devrait prendre plusieurs mois, selon des sources concordantes. Google a confié aux banques d'affaires Morgan Stanley et Credit Suisse First Boston le pilotage de l'introduction en bourse (IPO), mais entend surveiller de près le mode d'attribution des actions, afin d'éviter les dérives de favoritisme observées à la fin des années 90, en plein boom de l'internet. La méthode sera différente: "le prix d'émission et l'allocation de titres seront déterminés en premier lieu par une enchère dirigée par nos souscripteurs en notre nom", a précisé Google dans les documents. L'entreprise a dévoilé son projet attendu impatiemment par Wall Street, en même temps que ses résultats, pour la première fois, conformément à une loi boursière s'imposant à elle en raison de sa nouvelle envergure financière. Fondée en 1998 par deux étudiantsde l'université californienne de Stanford, la société est devenue bénéficiaire trois ans plus tard et son chiffre d'affaires annuel frôle désormais le milliard de dollars (en 2003). La question n'a pas encore été tranchée entre une émission sur le New York Stock Exchange ou sur le marché boursier électronique concurrent du Nasdaq. Google a souligné qu'une part des actions seront émises et vendues par elle et une autre sera vendue par certains actionnaires. L'entreprise s'est financée en partie grâce à des sociétés à capital risque qui ont injecté de l'argent dans son capital et siègent aujourd'hui au tour de table. Le moteur au nom barbare est utilisé chaque jour des dizaines de millions de fois pour lancer une recherche en ligne. Il doit en grande partie sa réussite financière à sa capacité à attirer les annonceurs publicitaires. Le principe de la recherche sponsorisée, sur lequel Yahoo! s'est positionné en rival numéro un, permet de faire payer les annonceurs en fonction de la fréquence qu'ils souhaitent pour voir apparaître leur marque ou lien publicitaire lors d'une recherche par mot-clé. D'après le cabinet d'études eMarketer, les dépenses de ce type aux Etats-Unis ont bondi de 123% à 2 milliards de dollars l'an dernier, et 500 autres millions devraient y être consacrés en 2004 et en 2005. La nécessité de maîtriser la technologie de recherche en ligne la plus pointue s'explique notamment par ces juteuses perspectives et Google craint désormais de voir arriver un nouveau concurrent de taille: le numéro un mondial des logiciels. "Microsoft a annoncé son projet de développer une nouvelle technologie de recherche sur le web qui pourrait faire de la recherche sur internet une application davantage intégrée au système d'exploitation Windows", a indiqué jeudi la direction de Google pour justifier l'IPO.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 30-04-2004 à 14:28:43
| Google ou l'ascension fulgurante d'une étoile du web NEW YORK (AFP), le 30-04-2004 Le moteur de recherches américain Google, qui a annoncé jeudi son introduction en Bourse, s'est hissé en six ans au panthéon de l'internet et son nom étrange appartient désormais au vocabulaire quotidien de dizaines de millions d'utilisateurs à travers la planète. Lancé en 1998, Google a été créé par deux étudiants en doctorat de l'université californienne de Stanford, Larry Page et Sergey Brin. Aujourd'hui richissimes trentenaires, ils sont à la tête, avec le PDG Eric Schmidt, d'un des dix sites les plus populaires au monde, vers lequel les annonceurs publicitaires se ruent. Le coup de génie de Page et Brin a été de mettre au point une technique de recherche par algorithmes permettant aux profanes de sélectionner en quelques secondes les pages "web" les plus pertinentes sur tous les thèmes imaginables, à une époque où seuls les initiés parvenaient à ne pas se noyer dans l'océan des informations disponibles sur la toile. Aujourd'hui, le site "google.com" revendique plus de 200 millions de recherches quotidiennes, parmi plus de 4 milliards de pages recensées, et une audience désormais encore plus forte à l'étranger qu'aux Etats-Unis. Le moteur est configuré pour permettre des recherches dans 97 langues différentes, afin d'aboutir en un clin d'oeil sur des recettes de cuisines, des biographies, des actualités ou encore les traitements existants pour une maladie rare. Google est si populaire qu'il est entré dans le langage courant sous la forme d'un verbe. On "google" un thème, un restaurant, un film, un fiancé potentiel voire... soi-même, pour tester sa célébrité virtuelle. A titre d'exemple, le panel Nielsen/NetRatings avait recensé pour janvier 2004 quelque 59,3 millions de visites sur google.com, contre 45,8 millions de consultations pour la fonction "recherche" du grand concurrent Yahoo! et 44,6 millions pour celle de msn.com, le portail du groupe Microsoft. Pur moteur de recherches au départ, Google a commencé à tester en avril un service de courriels afin de faire passer davantage de temps sur le site à ses usagers. La société, établie à Mountain View en Californie, et qui emploie près de 2.000 personnes dans une vingtaine de pays, vit de ses recettes publicitaires et de la vente de sa technologie à quantité de petits sites et aux plus grandes multinationales, dont Time Warner pour son portail AOL. Yahoo! l'a défié frontalement en annonçant en février qu'il abandonnait sa technologie pour développer la sienne propre. Microsoft doit également lancer prochainement son propre moteur de recherches. Google doit son nom un peu barbare à une formule mathématique, 1 suivi de 100 zéros (le googol). Un chiffre supérieur à tous les atomes dans l'univers et qui témoigne de l'ambition de cette étoile du web.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 30-04-2004 à 14:29:40
| France: adoption de la réforme de la loi informatique et liberté PARIS (AFP), le 30-04-2004 Les députés ont adopté jeudi soir en deuxième lecture le texte réformant la loi informatique et liberté de 1978, conformément à une directive européenne de 1995, pour tenir compte de l'explosion des nouvelles technologies comme internet. La législation n'était "plus adaptée", a souligné le ministre de la Justice, Dominique Perben, qui a salué une réforme rendant "plus efficace" la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) dont les pouvoirs "sont augmentés". "La législation nouvelle apportera ainsi les garanties rendues nécessaires par le développement de la société de l'information et de l'internet", a-t-il ajouté. L'UMP a voté pour, PS et PCF contre. L'Assemblée a adopté des amendements du rapporteur Francis Delattre (UMP) renforçant les pouvoirs de sanction de la CNIL. Un amendement prévoit que des "sanctions pécuniaires" puissent être prononcées à l'égard d'"associations" ou "certaines personnes morales" qui ne tirent pas de "profits" du traitement de données. Un autre amendement permet à la CNIL de "rendre publics les avertissements qu'elle prononce". Les députés ont également voté un amendement gouvernemental qui prévoit une dérogation aux contrôles pour les fichiers de la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure) et de la DST (direction de surveillance du territoire, contre-espionnage). Un amendement de M. Delattre permettant à des personnes morales "agissant pour la défense des droits d'auteur" de recourir à des fichiers "susceptibles d'inclure des données pénales" a aussi été adopté. Ce dispositif s'adresse à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) ont précisé MM. Delattre et Perben. Par ailleurs, un amendement du PS Patrick Bloche sur le PACS prévoyant que "la conclusion ou la fin du PACS soient mentionnées en marge de l'état civil", adopté en commission, a été rejeté. Cette disposition votée en première lecture à l'Assemblée, avait été supprimée au Sénat. Critiquant "un texte qui à la finale est loin d'offrir toutes les garanties de protection qu'offrait la loi de 1978", le député PS Christophe Caresche a voté contre. Il a notamment critiqué la dérogation pour la DGSE et la DST et la mesure à destination de la SACEM. Inquiet que "ces évolutions technologiques puissent être de formidables moyens d'asservissement" le PCF Frédéric Dutoit a aussi voté contre. Le texte avait été adopté en première lecture à l'Assemblée sous la précédente majorité, en janvier 2002. Le vote en première lecture au Sénat avait eu lieu le 1er avril 2003.
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