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Second afflux massif de réfugiés nord-coréens en Corée du Sud en deux jours



SEOUL (AFP), le 28-07-2004
Plus de 200 Coréens du Nord fuyant la pauvreté et la dictature stalinienne de Pyongyang sont arrivés mercredi à Séoul lors du deuxième exode massif en deux jours.

Ils ont rejoint un premier groupe arrivé mardi, portant à près de 450 le total des transfuges du Nord à parvenir au Sud en 24 heures. Il s'agit du plus gros contingent de Coréens du Nord à se réfugier en Corée du Sud depuis la division de la péninsule il y a plus d'un demi-siècle.

Comme leurs prédécesseurs de la veille, ils ont atterri par avion spécial en provenance d'un pays d'Asie du Sud-Est. Les autorités sud-coréennes n'ont pas voulu en révèler le nom, expliquant que son gouvernement avait réclamé le secret.

Mais un militant sud-coréen qui a facilité l'exode des réfugiés a précisé qu'il s'agissait du Vietnam. "Tous ces Coréens du Nord se trouvaient à Ho Chi Minh Ville", a dit le pasteur Song Boo-Geun, qui dirige la Commission d'aide aux réfugiés nord-coréens.

Le Vietnam, un pays communiste comme la Corée du Nord, entretient des relations diplomatiques avec Séoul et Pyongyang.

M. Song a précisé que son organisation avait oeuvré pendant des mois pour obtenir l'accueil des transfuges qui étaient hébergés dans des endroits sûrs par des sympathisants sud-coréens dans l'ex Saigon.

Contacté en juin, le ministère sud-coréen des affaires étrangères a promis d'aider au transfert à condition que les médias ne soient pas alertés, a expliqué le militant.

Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, le second groupe de Nord-Coréens comprenait 227 personnes, dont une majorité de femmes et enfants.

Séoul a adopté un profil bas sur les défections des deux derniers jours, qui risquent de tendre les relations avec Pyongyang au moment où le processus de rapprochement avec le régime du Nord est déjà victime de tensions sur le nucléaire et autres sujets de friction.

La Corée du Nord s'est retirée de pourparlers militaires intercoréens après un incident naval en mer Jaune du 14 juillet et n'a pas répondu à une demande de discussions préparatoires à une réunion au niveau ministériel début aout.

L'exode de Coréens du Nord se poursuit depuis plusieurs années et a tendance à s'accroître.

La plupart passent par la Chine, qui a une longue frontière mal gardée avec la Corée du Nord, alors que la frontière intercoréenne est surmilitarisée.

Pyongyang insiste pour que les transfuges qui parviennent en Chine soient rapatriés au nord, où ils risquent des peines sévères, dont la détention dans des camps de prisonniers politiques. Pékin de son côté refuse de leur accorder le statut de réfugiés et les considère comme des émigrés économiques illégaux.

Des Coréens du Nord réussissent à gagner malgré tout la Corée du Sud en se réfugiant dans des missions diplomatiques occidentales en Chine avant de quitter le pays à la faveur de négociations discrètes.

D'autres réussissent à gagner des pays d'Asie du Sud-Est en payant des guides et au terme d'odyssées de plusieurs mois, voire années.

Des dizaines de milliers de transfuges se trouveraient encore en Chine et des centaines se rassembleraient dans différents pays de la région, dont le Vietnam, la Thaïlande, le Cambodge et le Laos, d'où ils espèrent émigrer en Corée du Sud.

Le ministre sud-coréen de l'Unification, Chung Dong-young, avait déclaré mardi que le nombre des Coréens du Nord réfugiés au Sud devrait dépasser les 10.000 dans quelques années, obligeant Séoul à revoir sa politique d'accueil à la hausse.



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L'évadé de Saint-Martin de Ré retrouvé



LA ROCHELLE (AFP), le 28-07-2004
Le prisonnier qui s'était évadé lundi de la centrale de Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime) a été retrouvé par les gendarmes mercredi, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

L'homme a été arrêté en pleine mer alors qu'il était sur une planche à voile au large de l'Ile de Ré, a-t-on précisé.

Philippe Dufossé, 22 ans, avait dérobé une planche à voile dont il s'est servi comme d'une planche de surf. Deux gendarmes, l'ayant repéré, ont plongé et nagé sur plus d'un kilomètre avant de l'interpeller.

L'homme, présenté comme "dangereux", était incarcéré depuis un an. Il purgeait une peine de 19 ans de prison pour braquage et tentative de meurtre.

Une centaine de gendarmes ont été mobilisés sur l'Ile de Ré pour retrouver le prisonnier évadé.



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Conciliabule à cinq pour tenter de sortir l'OMC de l'ornière



GENEVE (AFP), le 28-07-2004
Cinq puissances commerciales (Australie, Brésil, Etats-Unis, Inde et UE), en première ligne dans les tensions entre Nord et Sud, s'efforçaient mercredi de trouver un compromis agricole pouvant être élargi aux 147 membres de l'OMC, au deuxième jour d'une réunion cruciale à Genève.

Les pays membres de l'Organisation mondiale du commerce se sont donné jusqu'à vendredi minuit pour donner un cadre au cycle de négociations lancé à Doha (Qatar) fin 2001 afin de mettre le commerce au service du développement et de dynamiser l'économie mondiale. Cette échéance est une deuxième chance de parvenir à un accord intermédiaire après l'échec de la conférence ministérielle de l'OMC à Cancun (Mexique) en septembre dernier.

"Dans la phase actuelle, l'état d'esprit est plutôt positif, chacun sent bien que nous avons là une occasion", a déclaré le commissaire européen Pascal Lamy, qui s'exprimait depuis Genève par téléconférence devant le Parlement européen.

Pour faciliter la recherche d'un compromis, les Cinq étaient à nouveau réunis dans l'après-midi, après avoir discuté pendant plusieurs heures la veille au soir en compagnie de Tim Groser, l'ambassadeur de Nouvelle-Zélande à l'OMC qui préside le groupe de négociation sur l'agriculture.

M. Groser a indiqué qu'il inclurait les résultats éventuels des ces discussions à cinq dans le projet d'accord révisé qu'il compte remettre dans la journée. Il a reconnu que ces discussions en petit comité n'étaient pas suffisantes pour obtenir l'assentiment de tous les Etats membres, mais qu'elles étaient une condition indispensable à tout progrès, selon des propos rapportés par un porte-parole.

Les pays du Sud et les grands exportateurs agricoles comme l'Australie demandent à l'UE et aux Etats-Unis de réduire leurs aides internes et de supprimer leurs subventions à l'exportation, accusées de fausser le commerce mondial.

La discussion entre les cinq a été qualifiée "de sérieuse et utile" par un porte-parole du représentant américain au Commerce, Robert Zoellick.

Une porte-parole du ministre indien du Commerce, Kamal Nath, a précisé que son pays avait mis l'accent sur les "produits spéciaux" pour lesquels Delhi demande à pouvoir conserver une protection aux frontières.

"Nous avons eu une discussion assez musclée sur les soutiens internes à l'agriculture", a rapporté une source européenne.

Le président du conseil général de l'OMC, l'ambassadeur du Japon Shotaro Oshima, devait soumettre, tard mercredi soir ou jeudi matin, une nouvelle mouture du projet de compromis.

"Nous avons fait des progrès valables dans plusieurs domaines", a déclaré M. Oshima aux délégués réunis en séance plénière. Il a ajouté que la prochaine version de son texte serait "la dernière révision importante" du projet, qui ne pourrait donc plus être modifié de manière substantielle.

Mais plusieurs pays du sud estiment que leur préoccupations n'ont toujours pas été suffisamment prises en compte.

Les pays africains, qui dénoncent les subventions des pays riches aux producteurs de coton, ne signeront pas d'accord si leurs demandes de "mesures urgentes" sur ce dossier ne sont pas acceptées, a indiqué à l'AFP un délégué d'un pays d'Afrique australe.

"Nous avons fait des concessions en acceptant que la question du coton ne soit pas traitée à part, mais intégrée aux négociations générales sur l'agriculture. Il faut maintenant que l'Union européenne (UE) et les Etats-Unis acceptent nos propositions", a-t-il déclaré.

A l'approche des élections américaines et du renouvellement de la Commission européenne, un échec à Genève pourrait repousser de plusieurs années la perspective d'un compromis



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Un rapport parlementaire préconise un nouveau statut du vin en France



PARIS (AFP), le 28-07-2004
Un rapport parlementaire sur le vin, qui doit être remis mercredi au Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, préconise un assouplissement de la loi pour autoriser la publicité sur les qualités et les spécificités du vin.

La France doit "définir, à l'instar de la législation espagnole, le statut du vin dans un texte de loi" et "combler le vide juridique (...) en permettant" aux régions productrices telles que la Bourgogne et le Bordelais, de "communiquer sur les spécificités qualitatives" de leurs vins, recommandent en conclusion les auteurs de ce "Livre Blanc", tous parlementaires de la majorité UMP.

La principale revendication de ce texte est d'autoriser les régions viticoles à faire de la publicité, aujourd'hui interdite par la loi Evin de 1991, pour contrer la puissance de feu des marques, souvent anglo-saxonnes, vantant les mérites des whiskies, gins et autres vodkas.

Les défenseurs du vin accusent ces alcools de causer davantage de dégâts que le vin chez les jeunes.

Le Sénat a bien adopté le 6 mai dernier un amendement au projet de loi sur le développement des territoires ruraux visant à autoriser une telle publicité. Mais ce texte ne pourra être examiné par l'Assemblée nationale que lors de la session d'automne et le gouvernement n'a toujours pas défini sa position définitive sur le sujet.

Les auteurs du rapport s'appuient sur une loi espagnole de 2003 qui "considère le vin comme un aliment". Ils souhaitent qu'avec l'aide des pouvoirs publics, on puisse vanter les bienfaits pour la santé, prouvés par des études scientifiques, d'une consommation modérée de vin - 2 à 3 verres par jour-, ce "French paradox", qui a tant fait pour le succès grandissant de la consommation de vin dans les pays anglo-saxons.

L'assouplissement, même par des moyens détournés, de la loi Evin instituerait "une contradiction flagrante avec la loi de santé qui vise à réduire sur cinq ans la consommation d'alccool", estime en revanche le Dr André Rigaud, psychiatre et président de l'Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa), auditionné par le groupe de travail "vin et santé" du "Livre Blanc".

Le "Livre Blanc" recommande également, pour le deuxième semestre de 2004, la création d'un "Conseil de la modération" qui devrait associer "sous l'autorité du Parlement, les administrations, la filière viticole et les organisations et associations concernées".

En France, au cours des 40 dernières années, la baisse de la consommation totale d'alcool pur par adulte et par an a été supérieure à 50% (27,4 l en 1960, 13,4 en 1999), avec pourtant une augmentation de 10% pour la bière et de 20% pour les spiritueux.

En 1980, un repas sur deux pris par les Français était accompagné de vin. En 2000, ce n'est plus qu'un repas sur quatre qui s'accompagne de vin, la boisson la plus fréquemment consommée étant l'eau en bouteille.

En France, 144.000 exploitations viticoles produisent en moyenne 57 millions d'hectolitres de vin par an et permettent des exportations de 5,8 milliards d'euros, soit la moitié de la valeur de la production. Le vin est le 5ème produit le plus exporté après les automobiles, les avions, les produits pharmaceutiques et les circuits intégrés.



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Il y a 90 ans éclatait la Première Guerre mondiale



PARIS (AFP), le 28-07-2004
La première guerre mondiale, déclenchée il y a 90 ans, le 28 juillet 1914, a impliqué trente-cinq pays de tous les continents, faisant près de dix millions de morts, dont de nombreux civils, et vingt millions de blessés.

Le conflit, aboutissement des rivalités qui déchiraient l'Europe depuis un demi-siècle, débute avec la déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie, un mois jour pour jour après l'assassinat de l'héritier de l'empire austro-hongrois, l'archiduc François-Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo.

Les puissances européennes, minées par les rivalités territoriales et coloniales, entrent tour à tour dans le conflit.

Les empires d'Europe centrale (Allemagne, Autriche-Hongrie, Empire ottoman) ainsi que la Bulgarie, se retrouvent par le jeu des alliances face à la Triple Entente (Russie, France et Grande-Bretagne) et à l'Italie à partir de mai 1915. L'entrée en guerre du Japon, mais surtout des Etats-Unis en 1917, font du conflit le premier à caractère mondial.

L'illusion d'une guerre courte se dissipe dès l'automne 1914 avec l'échec des premières grandes offensives sur les fronts ouest et est.

La Russie lance, début août 1914, une grande offensive sur la Prusse orientale qui s'achève pour elle par deux lourdes défaites, à Tannenberg puis aux lacs Mazures, en septembre. Les Russes commencent alors un recul vers l'est qui ne va cesser qu'en 1917, date de la révolution bolchévique, qui débouche sur l'armistice de Brest-Litovsk.

Après la bataille de la Marne (septembre 1914), coup d'arrêt infligé par les Français aux armées allemandes, le front ouest se stabilise en 1915 de la mer du Nord à la frontière suisse. La guerre des tranchées commence. L'état-major se lance dans des assauts par vagues humaines qui se soldent par de véritables massacres.

La guerre se déroule sur trois puis quatre fronts: le front français, le front russe, le front des Balkans, et le front italien après l'entrée en guerre de l'Italie contre son ex-allié austro-hongrois.

En 1916, la bataille de Verdun fait plus de 700.000 morts dans les deux camps et l'offensive franco-britannique de la Somme causera la mort de 1.200.000 personnes en 20 semaines de combats. En trois ans de guerre, 330.000 soldats tomberont au seul lieu-dit du Chemin des dames.

L'expédition navale et terrestre des Dardanelles menée par les Alliés en 1915 pour forcer les Détroits, principal accès à la Russie, se solde par une cuisante défaite face à l'Empire ottoman: près de 110.000 morts et 150.000 disparus. En revanche, les Russes repoussent les Ottomans dans le Causase et en Arménie, et les Anglais, exploitant les aspirations des Arabes à l'indépendance, parviennent à prendre aux Ottomans Bagdad et Jérusalem.

En 1918, les Alliés renforcés par les Etats-Unis, reprennent le nord de la France après la seconde bataille de la Marne, entraînant l'effondrement allemand. De leur côté, l'Autriche-Hongrie, la Turquie et la Bulgarie subissent d'écrasantes défaites et signent des armistices dès septembre-octobre.

L'armistice signé à Rethondes le 11 novembre 1918 avec l'Allemagne scelle la victoire des Alliés.

La carte de l'Europe en sort totalement remodelée. Les traités de paix, et principalement celui de Versailles pour l'Allemagne, le 28 juin 1919, sont assortis de clauses territoriales, militaires et économiques sévères: l'Allemagne perd 1/7ème de son territoire et 1/10ème de sa population.

La guerre, qui a entraîné la chute de quatre empires (russe, austro-hongrois, allemand et ottoman) donne naissance à de nouveaux Etats comme la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie.

Mais le conflit a surtout mis fin à une hégémonie européenne multiforme et créé une nouvelle donne géopolitique au profit notamment du Japon et des Etats-Unis.

La "grande guerre", considérée à l'époque comme la dernière que devait connaître l'Europe, a également donné naissance à la Société des Nations (SDN), fondée sur un pacte entre Etats souverains, unis pour assurer la paix mondiale.

Toutefois, le choc provoqué par ce conflit meurtrier, qui a vu pour la première fois l'utilisation des gaz, des sous-marins, des blindés, des bombardements massifs, ou encore des zeppelins et de l'aviation, n'aura pas suffi à empêcher le monde de se lancer vingt ans après dans une nouvelle guerre, qui fera cinq fois plus de victimes.



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Les démocrates investissent Kerry candidat à la présidentielle américaine



BOSTON (AFP), le 29-07-2004
Le sénateur John Kerry a été officiellement investi mercredi soir candidat du parti démocrate à la présidentielle américaine, au terme d'une journée consacrée par la convention de Boston à la stratégique question de la sécurité nationale.

L'heureux élu, dont l'intronisation était purement formelle après sa victoire aux primaires cet hiver, est attendu jeudi soir dans l'enceinte de la grand-messe démocrate. Il a laissé mercredi le devant de la scène à John Edwards, avocat et sénateur de Caroline du Nord dont l'éloquence et l'énergie sont considérées comme un atout de taille pour la campagne électorale.

Devant les 20.000 délégués et invités de la convention, celui-ci, introduit par son épouse Elizabeth et sa fille Cate, a ardemment appelé les Américains à "rejeter les vieilles politiques usées, haineuses et négatives du passé".

"A la place, vous pouvez embrasser les politiques de l'espoir, les politiques de ce qui est possible parce que nous sommes en Amérique, où tout est possible", a ajouté Edwards que la presse américaine qualifie d'"optimiste ensoleillé", devant une foule survoltée agitant des milliers de fanions rouges.

Il a rendu un hommage vibrant aux soldats américains tombés en Irak et évoqué les blessés. "Le mot héros a été inventé pour eux. (...) Ils méritent un président qui comprend sur le plan le plus personnel ce qu'ils ont traversé et ce à quoi ils ont renoncé pour leur pays".

Une grande part de son discours a de fait été consacrée au parcours, aux qualités et "valeurs" de "notre prochain président", John Kerry, notamment son expérience de la guerre du Vietnam. "Il est décidé. Fort. Est-ce que ce ne sont pas les qualités que vous recherchez chez un chef des armées ?", a-t-il demandé, alors que les Américains, selon les sondages, font davantage confiance à George W. Bush sur les questions d'antiterrorisme.

Mercredi, troisième et avant-dernier jour de la convention, les délégués se sont d'ailleurs penchés sur ces questions de sécurité nationale, thème incontournable aux Etats-Unis depuis les attentats du 11 septembre 2001 et point faible de la campagne aux yeux de l'opinion.

Du grand complexe sportif abritant la convention, le programme du tandem Kerry-Edwards pour "une Amérique plus forte et plus sûre" a été détaillé, à travers les témoignages d'anciens combattants ou de responsables militaires.

Parmi eux, Steve Brozak, un ancien républicain et colonel des Marines à la retraite depuis son retour d'Irak, a expliqué avoir rejoint le camp démocrate après avoir été déçu de la politique du gouvernement Bush dans ce pays.

En Irak, il a vu des soldats déployés "plus longtemps que la période pour laquelle ils avaient signé", des équipements insuffisants et surtout "à quel point il est difficile pour les soldats de savoir que le monde observe l'Amérique avec soupçon".

Le général John Shalikashvili, chef des armées sous la présidence de Bill Clinton, s'est présenté comme un "vieux soldat et un nouveau démocrate, car John Kerry et John Edwards sont le bon choix pour la sécurité de l'Amérique", déterminés à regagner les alliés des Etats-Unis.

Plusieurs responsables militaires à la retraite sont montés sur scène pendant la convention depuis son ouverture lundi. Les camarades de John Kerry au Vietnam sont attendus jeudi.

Après plusieurs jours de tournée dans le pays, le candidat démocrate à la présidentielle est arrivé mercredi dans sa ville de Boston. Jeudi soir, au terme de quatre jours au cours desquels tous les ténors du parti auront défilé pour le soutenir et éreinter la politique de George Bush, ce sera à son tour de mettre les pieds dans la convention, pour y prononcer son discours d'inauguration, l'allocution sans doute la plus cruciale de sa carrière jusqu'à présent.



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deux otages pakistanais probablement exécutés, rencontre Allaoui-Powell



BAGDAD (AFP), le 29-07-2004
Deux Pakistanais retenus en otages en Irak ont été exécutés par leurs ravisseurs, selon une télévision arabe, alors que le Premier ministre irakien Iyad Allaoui doit rencontrer jeudi le secrétaire d'Etat américain Colin Powell en Arabie saoudite.

La chaîne de télévision satellitaire qatariote Al-Jazira a indiqué mercredi soir avoir reçu un enregistrement vidéo d'un groupe armé annonçant l'exécution de deux Pakistanais.

La chaîne a précisé que ce groupe, "l'Armée islamique en Irak", lui avait fait parvenir une vidéo montrant les cadavres des otages, mais qu'elle ne la diffuserait pas "pour ne pas choquer les téléspectateurs".

"Ceux qui ont commis ce crime ont causé le plus grand tort à la fois à l'humanité et à l'islam", selon un communiqué du gouvernement pakistanais.

Les otages, un chauffeur de 29 ans, Sajid Naeem, et un technicien de 49 ans, Azad Hussein Khan, travaillaient pour une société saoudienne, Al-Tamimi, et avaient été enlevés le 23 juillet.

Leurs ravisseurs les accusaient de travailler pour les forces américaines en Irak et ont cité des déclarations du président pakistanais Pervez Musharraf évoquant la possibilité d'envoyer des soldats dans ce pays.

Le Pakistan, pays islamique, s'est dit prêt à examiner l'envoi d'un contingent pour protéger une mission de l'Onu à l'avenir, à condition d'y être invité par les autorités irakiennes.

En outre, les trois fils, âgés de 15 à 30 ans, du gouverneur de la province d'al-Anbar ont été enlevés mercredi par des hommes armés à Ramadi, à une centaine de km à l'ouest de Bagdad. En une semaine, au moins 16 personnes ont été prises en otages.

Parallèlement aux enlèvements, notamment d'étrangers, qui se multiplient, les Irakiens paient au quotidien un lourd tribut aux violences qui secouent le pays depuis la chute du régime de Saddam Hussein.

Plus de 120 Irakiens sont morts ainsi mercredi dans différentes attaques au cours de la journée la plus sanglante depuis le transfert du pouvoir, un mois auparavant, au gouvernement d'Iyad Allaoui par la coalition menée par les Etats-Unis.

Soixante-dix personnes ont été notamment tuées dans un attentat suicide à Baaqouba, selon un dernier bilan du ministère de la Santé obtenu jeudi par l'AFP.

L'attentat a fait de nombreuses victimes parmi des jeunes qui attendaient devant un bâtiment de police, dans la ville située à 60 km au nord de Bagdad, pour se faire recruter dans les forces de l'ordre et les passagers d'un bus.

M. Allaoui, qui effectue sa première tournée régionale, doit s'entretenir de cette situation jeudi avec M. Powell, en Arabie saoudite, où les deux hommes sont en visite.

Le responsable américain, arrivé mercredi dans le royaume, a eu des entretiens avec les dirigeants saoudiens sur un projet de Ryad visant à faciliter l'envoi de troupes de pays arabes ou musulmans en Irak pour aider au rétablissement de la sécurité.

Le porte-parole du Département d'Etat, Richard Boucher, a précisé qu'il s'agissait d'encourager l'envoi "de troupes de pays musulmans non frontaliers de l'Irak pour aider les Irakiens à rétablir la sécurité".

Cette initiative saoudienne répondrait au voeu des nouvelles autorités irakiennes de voir des pays musulmans mais qui ne sont pas voisins de l'Irak s'impliquer militairement.

La troïka arabe sur l'Irak (Tunisie, Bahreïn, Algérie) se réunira pour la première fois jeudi à Tunis au niveau ministériel, en présence du ministre irakien des Affaires étrangères Hoshyar Zebari, pour se pencher également sur un éventuel envoi de troupes arabes à Bagdad.

Enfin, un soldat américain a été tué et trois ont été blessés dans l'explosion mercredi d'une bombe artisanale au nord-ouest de Bagdad, alors que deux Marines ont été tués dans des affrontements dans la province sunnite d'Al-Anbar, à l'ouest de Bagdad.



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Le suspect de Montpellier a avoué le meurtre de Romain



MONTPELLIER (AFP), le 29-07-2004
Le suspect, placé en garde à vue à Montpellier dans l'affaire du meurtre de Romain, l'adolescent de 15 ans tué à coups de hachette à Avignon, a avoué le crime lors de son audition, a-t-on appris jeudi de source proche de l'enquête.

Interpellé mardi dans un centre de rétention à Sète (Hérault), ce jeune homme d'origine marocaine, en situation irrégulière, était interrogé dans les locaux du SRPJ de Montpellier, où il avait été transféré.

Une identification doit être organisée avec la petite amie de la victime, Marion, 13 ans, qui avait été témoin du crime. L'adolescente était attendue jeudi au commissariat de Montpellier.

Les empreintes relevées dans le cabanon où avait été dérobée la hachette devraient également concourir à cette identification, a-t-on précisé de même source.

Le suspect, qui se présente comme un Marocain né à Tanger en 1986 et s'exprime très mal en français, n'a pas présenté de troubles psychologiques visibles lors de son audition. Après avoir nié les faits dans un premier temps, il est passé aux aveux dans la nuit de mercredi à jeudi, selon la même source. A l'issue de son audition, il devrait être déféré au parquet d'Avignon, chargé de l'affaire.

Arrêté il y a six jours en flagrant délit de vol dans un supermarché à Aigues-Mortes (Gard), le jeune homme avait été conduit au centre de rétention de Sète en attendant d'être expulsé du territoire. Il s'était alors confié à un codétenu, ce qui avait alerté la police aux frontières (PAF).

Le jeune Romain, 15 ans, avait été tué par un inconnu à coups de hachette le 17 juillet sur l'île de la Barthelasse à Avignon, alors qu'il se promenait avec une amie qui avait plus tard témoigné de la scène. Le meurtrier avait pris la fuite avec la moto-cross de sa victime.

Le deux-roues du jeune Romain avait été abandonné avec la clef sur le démarreur, sur le bas côté d'une route, près de Montfavet (Vaucluse), à une dizaine de kilomètres du lieu du crime.

L'engin avait été retrouvé chez deux jeunes gens de 17 ans qui ignoraient qu'elle avait été utilisée par le meurtrier pour ménager sa fuite et l'avaient ramenée avant de la laver à leur domicile de Saint-Geniès-de-Comolas (Gard).

Les obsèques de l'adolescent se sont déroulées samedi dernier en présence d'un millier de personnes à l'église du Sacré Coeur d'Avignon.



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Al-Qaïda promet la guerre à l'Europe pour son engagement militaire en Irak



DUBAI (AFP), le 29-07-2004
Al-Qaïda a promis jeudi dans un communiqué qui lui est attribué sur internet "une guerre sanglante" aux pays européens qui restent engagés militairement en Irak, en dépit d'un appel au retrait lancé par Oussama ben Laden, dans une offre de paix du chef terroriste.

"Aujourd'hui, nous vous déclarons une guerre sanglante. Nous n'arrêterons nos raids que lorsque vous serez revenus à la raison", affirme un communiqué signé des "Brigades Abou Hafs Al-Masri - Al-Qaïda", et publié sur le site (http://www.islamic-minbar.com/forum/).

"Après l'expiration de l'ultimatum que vous a fixé notre cheikh Oussama ben Laden (...) et parce que vous n'êtes pas revenus à la raison, nous allons vous déclarer une guerre violente ainsi qu'à vos peuples (...) qui, par leur silence, vous soutiennent", ajoute le texte dont l'authenticité n'a pu être vérifiée.

Le groupe s'en prend particulièrement à l'Italie, qu'il avait déjà menacée d'un "bain de sang, similaire à celui du 11 septembre" 2001 aux Etats-Unis, si Rome ne se débarrassait pas du Premier ministre Silvio Berlusconi, dans un communiqué publié sur internet le 16 juillet.

Ces menaces avaient été adressées en premier lieu "au gouvernement italien et à sa tête Berlusconi, le vil, pour ses attitudes honteuses et abjectes (copiées sur celles) de (...) l'Amérique", précise le groupe dans son nouveau communiqué.

"Attends-nous Berlusconi, avec tes autres alliés et partisans. Attends la menace que nous t'avions adressée et que nous adressons aujourd'hui à l'Europe", avertit le texte, ajoutant: "Nous ferons de sorte que le bain de sang t'emporte. C'est toi qui auras condamné ton peuple. Et l'Europe mécréante aura (par son attitude) condamné ses peuples".

"Nous frapperons les villes d'Europe et nous commencerons par toi, Berlusconi", poursuit le groupe d'Al-Qaïda, avertissant les dirigeants européens que la guerre "sera sanglante jusqu'à ce que vous reveniez à la raison".

"Retirez vos missions combattantes d'Irak. Suivez la voie de ceux qui vous ont précédés avant d'être pris dans un bain de sang", avertit le communiqué, recommandant aux Européens de "ne pas aider l'Amérique et le chef mécréant, le vil (George W.) Bush, sinon vous le regretterez".

Le texte fait allusion au retrait des troupes de cinq pays (Espagne, Honduras, République dominicaine, Nicaragua, Philippines) de la Force multinationale, qui en compte une trentaine. Washington redoute que la violence persistante et les enlèvements d'étrangers n'entraînent d'autres défections.

Oussama ben Laden avait fait une offre de paix de trois mois à l'Europe dans un document sonore qui lui était attribué, diffusé le 15 avril par les chaînes arabes Al-Jazira et Al-Arabiya et authentifié par l'agence de renseignement américaine CIA.

Dans cet enregistrement, Oussama ben Laden avait proposé "la paix" aux pays européens qui s'engagent à "ne pas agresser les musulmans".

Ben Laden précisait que pour tout pays acceptant son offre, "la paix entrera en vigueur dès le départ du dernier soldat de nos pays" et indiquait que "l'offre de paix est ouverte pour une période de trois mois à partir de la date de diffusion de ce message".

Plusieurs leaders européens avaient alors promptement rejeté l'offre, expliquant que l'idée d'une négociation avec ben Laden était absurde.

Abou Hafs al-Masri, chef des opérations militaires d'Al-Qaïda, a été tué durant les opérations de l'armée américaine en Afghanistan en 2001.

Le groupe qui porte son nom avait revendiqué, dans des communiqués envoyés notamment au journal arabe Al-Qods al-Arabi basé à Londres, les attentats perpétrés le 11 mars à Madrid, et ceux commis en novembre 2003 contre deux synagogues à Istanbul, ainsi qu'en août dernier, contre le QG de l'Onu à Bagdad.




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Canicule: les hôpitaux ne pourraient pas faire face selon le Dr Pelloux



PARIS (AFP), le 29-07-2004
Le Dr Patrick Pelloux, président de l'Amhuf (urgentistes hospitaliers) a estimé jeudi qu'"il y avait autant de fermetures de lits dans les hôpitaux qu'en 2003", soit entre 20 et 30%, et que ceux-ci ne "pourraient pas faire face" à une éventuelle nouvelle canicule.

Lors d'une conférence de presse, le président de l'Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (Amuhf) a fait état d'"un point au niveau national sur l'activité des urgences pendant la période des vacances, effectué depuis le week-end dernier auprès de l'ensemble des délégués de l'Amuhf en régions".

"La situation est comparable à l'an dernier: il y a autant de fermetures de lits que l'année dernière c'est-à-dire entre 20 et 30%", a déclaré M. Pelloux. "Le niveau 1 du plan canicule, celui de la prévention, et le niveau 2, celui de l'alerte, fonctionnent et permettraient de diminuer les effets d'une éventuelle canicule mais si nous avions affaire à des afflux massifs au niveau des hôpitaux, nous ne pourrions pas faire face", a-t-il ajouté.

M. Pelloux, urgentiste à l'hôpital parisien Saint-Antoine, s'est inscrit en faux contre "l'optimisme affiché" par l'administration hospitalière et le ministère, affirmant: "ils ont leur chiffres, nous avons les nôtres. Nous nous retrouvons cet été dans une situation extrêmement critique".

M. Pelloux a estimé que "le plan urgences dévoilé en septembre 2003 par Jean-François Mattei", l'ancien ministre de la Santé, avait "eu beaucoup trop de retard" et jugé "son application très discutable". Il a demandé la tenue en septembre d'"Etats-généraux afin de définir une politique dynamique de l'emploi dans les hôpitaux car ce qui manque le plus c'est le personnel", a fait valoir le médecin.

Selon le Dr Pelloux, la situation est tendue notamment en Ile-de-France, dans la région Centre, et en Aquitaine. A Rouen, selon le délégué de l'Amuhf Fabrice Veunier, "les patients qui arrivent aux urgences du CHU ne trouvent pas de place avant l'après-midi du lendemain".

A Langon (Gironde), le délégué Arnaud Dousse a fait état d'"une saturation des urgences". A Rennes, selon Bertrand Avez, "les patients passent 48 heures aux urgences et il n'y a pas de lit disponible". En Lorraine, Philippe Satonnet prévoit de "grosses difficultés en août en raison de fermetures de lits trop importantes".

M. Pelloux a par ailleurs estimé que la décision de déplafonner les heures supplémentaires en Ile-de-France était une "mesure incitative mais annoncé trop tard dès lors que les plannings de services étaient déjà bouclés pour la période des vacances".

Le ministre de la Santé avait indiqué, le 23 juillet, que "globalement, les objectifs d'ouverture de lits d'hôpitaux ont tous été atteints, voire dépassés, hormis en région parisienne". Philippe Douste-Blazy a fait état d'une "moyenne nationale de prévisions de lits disponibles de 99% en juin, 94% en juillet et 90% en août".

La canicule de 2003, avait fait 14.947 morts. Le Dr Pelloux avait été le premier à alerter les autorités et l'opinion de la catastrophe sanitaire.



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Le Sommet d'Accra va traiter de la Côte d'Ivoire, du Liberia et du Darfour



ACCRA (AFP), le 29-07-2004
Le sommet régional qui s'ouvre jeudi en milieu de matinée à Accra, doit traiter de la crise ivoirienne, mais aussi du problème du Liberia, selon la présidence ghanéenne.

Le sommet d'Accra, organisé à l'initiative de l'Onu, doit réunir jeudi et vendredi tous les protagonistes ivoiriens de la crise qui dure depuis 22 mois, ainsi que le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan et plusieurs présidents africains pour relancer le processus de paix dans le pays.

La présidence ghanéenne a indiqué dans un communiqué, que, outre M. Kofi Annan, et le président Laurent Gbagbo, les chefs d'Etat du Nigeria, du Togo du Niger, du Burkina Faso, du Mali, du Bénin, du Gabon, d'Afrique du Sud et le président de la Commission de l'Union africaine, Alpha Oumar Konaré, seront présents.

Les principaux acteurs de la crise ivoirienne, dont l'ancien président Henri Konan Bedié, l'ancien Premier ministre Alassane Ouatarra et le dirigeant des Forces Nouvelles (ex-rebelles) Guillaume Soro, seront également là, ainsi que des "représentants d'autres partis politiques ivoiriens".

Ce sommet, dont le principe avait été décidé début juillet à Addis Abeba en marge du troisième sommet de l'Union Africaine (UA), visera à redonner vie aux accords de Marcoussis signés fin janvier 2003 en région parisienne par tous les partis politiques ivoiriens et trois mouvements rebelles qui depuis septembre 2002 contrôlent la moitié nord du pays.

L'application de ces accords était censée mettre un terme à la crise qui déchire le pays. Leur réactivation permettrait de lancer enfin le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR).

Selon la présidence ghanéenne, "durant le sommet, les dirigeants présents rencontreront également le président du Conseil National de Transition du Liberia, Gyude Bryant".

Ravagé par 14 années d'une guerre civile quasi-ininterrompue, le Liberia a renoué avec la paix en août 2003, avec la signature d'un accord par les différentes factions en guerre et le départ en exil au Nigeria de l'ex-président Charles Taylor.

La question du Darfour devrait également être évoquée à Accra, a indiqué le ministre français des Affaires étrangères Michel Barnier, mercredi à Pretoria.

Depuis février 2003, des milices pro-gouvernementales et des rébellions s'affrontent au Darfour (ouest du Soudan), région "marginalisée" par Khartoum selon les rebelles. Ce conflit aurait fait entre 30 et 50.000 morts selon l'Onu.




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Le gouvernement français va introduire en bourse les autoroutes SAPRR et Sanef



PARIS (AFP), le 29-07-2004
Le gouvernement va procéder à l'introduction en bourse des deux sociétés d'autoroutes SAPRR et Sanef, respectivement à l'automne et dans la première moitié de 2005, a annoncé jeudi le ministère de l'Economie et des Finances.

"L'ouverture de capital du groupe SAPRR (Société des autoroutes Paris-Rhin-Rhône) aura lieu à l'automne, si les conditions de marché le permettent. L'ouverture de capital du groupe Sanef (Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France) aura lieu au premier semestre 2005", indique Bercy dans un communiqué.

Les placements en bourse se feront par l'augmentation du capital des deux entreprises, et "feront une large place aux investisseurs particuliers", est-il précisé.

Les salariés des groupes autoroutiers seront associés à ces opérations et pourront participer à une augmentation de capital qui leur sera réservée.

"L'augmentation de capital des deux groupes permettra d'accroître leur capacité de distribution de dividendes", fait valoir le ministère des Finances. Les dividendes que les deux groupes verseront à l'Etat seront affectés au financement de nouveaux projets d'infrastructures de transport d'envergure nationale par l'agence de financement des infrastructures qui sera mise en place au 1er janvier 2005, explique Bercy.

En outre, "le statut de société cotée et le renforcement de leur structure financière permettront à SAPRR et Sanef d'assurer, de façon autonome et dans de bonnes conditions, à la fois la bonne exécution de leurs missions de service public et leurs développements stratégiques sur le marché des concessions", met en avant le gouvernement.

Parallèlement à l'évolution du capital du Groupe SAPRR, le rapprochement opérationnel de l'exploitation des sociétés d'autoroutes alpines (société des autoroutes Rhône-Alpes - AREA- Autoroute et Tunnel du Mont Blanc -ATMB- et société française du tunnel routier du Fréjus - SFTRF) sera poursuivi pour optimiser la gestion des flux de trafic à travers les Alpes, est-il précisé dans le communiqué.



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Pétrole: les prix du brut restent perchés à des niveaux records sur fond de pénurie



LONDRES (AFP), le 29-07-2004
Les prix du pétrole restaient perchés à des niveaux record jeudi matin, après avoir battu un plus haut historique la veille à New York, les investisseurs craignant que la pénurie actuelle de brut ne s'accentue en cas d'interruption de la production du russe Ioukos.

Le brut de référence américain pour livraison en septembre a clôturé mercredi sur un record historique, à 42,90 dollars le baril, après avoir grimpé jusqu'à 43,05 dollars en séance.

A Londres, le cours du pétrole Brent a fini à son plus haut niveau depuis près de 14 ans, à 39,53 dollars, après être monté à 39,68 dollars en cours de séance.

Les cours se repliaient jeudi matin en raison de prises de bénéfices et de propos rassurants du ministère de la Justice russe sur l'avenir du groupe Ioukos.

Vers 10H00 GMT, le baril de Brent baissait de 30 cents à 39,23 dollars à Londres et le brut à New York perdait 41 cents à 42,49 USD en séance électronique.

Mais les prix restent très fermes, tandis qu'analystes et courtiers évoquent à l'unisson une nouvelle poussée des cours vers les 45 dollars à New York et 40 dollars à Londres, une perspective peu réjouissante pour les pays consommateurs, Etats-Unis en tête.

"Il y a une réelle pénurie de pétrole brut sur le marché, et les cours ne vont que dans une seule direction", le haut, estime Keith Pascall, opérateur à la maison de courtage GNI-Man Financial.

"Mes yeux ne regardent que vers le haut", ironise-t-il, citant la maigreur actuelle des stocks pétroliers dans le monde et surtout aux Etats-Unis, ainsi que les inquiétudes sur l'avenir du numéro un du pétrole russe Ioukos.

"Il n'y a déjà pas assez de pétrole, alors que se passerait-il si un autre exportateur disparaissait ou n'était plus capable d'exporter?", se demande le courtier.

Ioukos avait annoncé mercredi qu'un ordre des huissiers l'obligeait à stopper prochainement ses livraisons de pétrole. Mais le ministère de la Justice a assuré jeudi que Ioukos pouvait continuer à produire et exporter son brut.

La plupart des analystes et des investisseurs semblent toutefois avoir cessé de croire à la survie du géant russe, qui produit 1,7 million de barils par jour de brut (mbj) et en exporte 75%.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui joue habituellement le rôle de roue de secours du marché en cas de problème d'approvisionnement, a cette fois les mains liées.

Le cartel produit à plein régime, ayant déjà dû fortement accroître sa production pour compenser la chute des exportations irakiennes et les interruptions régulières de la production au Nigeria et au Venezuela en raison de troubles socio-politiques.

"L'Opep est extrêmement inquiète de (l'affaire Ioukos) parce qu'elle influence l'offre et la demande" et "a déjà eu une répercussion psychologique sur le marché", a déclaré jeudi devant la presse le président du cartel Purnomo Yusgiantoro.

Problèmes d'approvisionnement mis à part, l'Opep est également confrontée à une demande qui ne montre aucun de signe de fléchissement.

Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la demande mondiale de pétrole va bondir cette année de plus de 3%.

"Une des raisons expliquant la pression actuelle sur les prix du pétrole est la vigueur incroyable --et inexplicable-- de la demande", qui empêche les stocks mondiaux de se renflouer, souligne M. Rothman, économiste à la banque Merrill Lynch.




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Sur l'autoroute du soleil, rouler moins vite pour créer moins de bouchons



VEDENE (Vaucluse) (AFP), le 29-07-2004
"Gagnez du temps en roulant moins vite": tel est le slogan lancé par la société Autoroutes du Sud de la France, qui va mener, à partir de samedi, une expérimentation de régulation de vitesse sur une portion de l'autoroute A7 réputée pour ses bouchons.

Durant cinq semaines d'été, ASF va tester pour la première fois sur une longue distance - 90 kilomètres, entre Orange et Valence Sud - un système d'uniformisation des vitesses déjà mis en oeuvre, sur de petites sections d'autoroutes, à l'entrée nord de Marseille (depuis 1977) et en sortie de Strasbourg (depuis 1996).

11O, 90 ou 70 km/heure: "une vitesse limitée sera imposée -et non pas simplement conseillée- à tous les conducteurs, dès que la montée en charge du trafic sera détectée par des capteurs implantés sous la chaussée", explique le concessionnaire du réseau, en lien avec le ministère de l'Equipement et les préfectures du Vaucluse et de la Drôme.

"Le modèle mathématique de la mécanique des fluides est formel: en théorie, un flux homogène s'écoule mieux qu'un flux irrégulier", argumente ASF. D'où l'idée de moduler la vitesse pour contrôler le débit.

"Une vitesse homogène suivie par tous les automobilistes de la même manière devrait permettre d'atténuer les effets d'accordéon et d'éviter le gymkhana perturbateur", explique Jacques Tavernier, directeur général d'Autoroutes du Sud de la France, au Centre de contrôle du trafic d'ASF à Vedène (Vaucluse).

On retardera ainsi la formation des bouchons et on évitera des accidents, puisqu'il y aura "moins de freinage intempestifs et moins de changements de file", promet le concessionnaire du réseau.

A partir du 16 août, les automobilistes en excès de vitesse verront le numéro de leur plaque d'immatriculation s'afficher pendant quelques secondes sur les panneaux lumineux, suivis des mots "trop vite"!

ASF entend ainsi "vérifier l'effet d'une sensibilisation personnalisée", déjà mise en oeuvre par Cofiroute au nord d'Orléans. Les conducteurs auront été avertis par un panneau: "vitesse contrôlée par caméra".

De son côté, la gendarmerie pourra effectuer ses contrôles de vitesse classiques, avec ses propres dispositifs, mais elle n'utilisera pas les données d'ASF "qui seront détruites". "Tout cela ne marchera que si les usagers jouent le jeu", concède M. Tavernier.

Chaque jour d'été, l'A7 est empruntée par 110.000 véhicules en moyenne et son trafic augmente de 3% par an, rappelle-t-il.

Alors, plaide ASF, on ne peut pas se contenter d'attendre l'éventuel élargissement de l'autoroute du soleil - "un dossier lourd, difficile, qui relève de la décision de l'Etat". "Pendant encore au moins dix ou douze ans, il va falloir rouler sur cette A7 saturée, à deux fois trois voies", argumente M. Tavernier.

Le système de régulation de vitesse est déjà appliqué en Grande-Bretagne (sur 22 km en périphérique de Londres où il aurait réduit de 10 à 15% les accidents, selon ASF), aux Pays-Bas entre Amsterdam et Utrecht, ainsi que sur deux sections d'autoroutes en Allemagne.

Autoroutes du Sud de la France appartient au groupe ASF (dont l'Etat français est actionnaire à 50,3%).



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Explosion au gaz en Belgique: Au moins 14 morts et 200 blessés



BRUXELLES (AFP), le 30-07-2004
Au moins 14 personnes ont été tuées et 200 autres blessées dans l'explosion d'une canalisation de gaz vendredi matin dans la zone industrielle de Ghislenghien près d'Ath, dans le sud de la Belgique, a indiqué un porte-parole du ministre belge de la Santé, Rudy Demotte.

Précédemment, la chaîne de télévision néerlandophone publique belge VRT annonçait qu'au moins 15 personnes avaient été tuées.

Une centaine de personnes ont été également blessées lors de l'explosion, avait annoncé une représentante du ministère belge de l'Intérieur, Bérangère Dubois.

"Il y a une centaine de blessés", avait-t-elle assuré, sans être en mesure de donner un chiffre sur le nombre de morts. "Il y a (des morts), mais on ne peut pas vous dire combien", a-t-elle indiqué.

Selon la radio belge RTBF, une soixantaine de blessés, la plupart des "grands brûlés", ont été emmenés à un poste médical avancé dans l'attente de leur évacuation par hélicoptère vers les hôpitaux spécialisés.

Une soixante d'autres blessés, moins graves, mais pour la plupart également brûlés, ont été conduits à l'hôpital d'Ath, toujours selon la RTBF.

Selon les médias belges, une fuite de gaz aurait été signalée 08H30 (06H30 GMT) aux pompiers, avant l'explosion intervenue vers 09H00 (07H00 GMT) dans la zone du parc économique de Ghislenghien.

"C'est une canalisation de haute pression de distribution de gaz qui a explosé. Il y a des pompiers et des policiers qui étaient sur place qui ont été blessés", a expliqué à l'AFP la représentante du ministère, interrogée depuis Mons (sud).

L'agence de presse Belga avait un peu plus tôt indiqué que l'explosion avait eu lieu dans une usine à gaz en construction. "L'explosion (...) ne s'est pas produite dans l'usine à gaz Gasotec, comme annoncé précédemment", a cependant rectifié Stign De Frene, administrateur-délégué de la société, cité par Belga.

Fluxys, l'opérateur de l'infrastructure de transport de gaz naturel en Belgique, a de son côté confirmé "une fuite sur la canalisation de transport de gaz naturel entre Zeebrugge et la frontière française", dans un bref communiqué sur son site internet.

La phase trois du plan catastrophe, la plus élevée, a été déclenchée. Les autorités ont demandé aux habitants de rester chez eux, portes et fenêtres fermées. Cinq hélicoptères ont notamment été réquisitionnés. Selon Belga, les services de l'armée ont également été appelés en renfort.

L'accident est intervenu à proximité de l'autoroute A8 Bruxelles-Tournai, qui a été fermée à la circulation.

D'importants moyens étaient dépêchés vendredi matin par les pompiers du nord de la France sur les lieux de l'explosion à Ghislenghein, dans le sud de la Belgique, a-t-on appris auprès des pompiers.

Une colonne comprenant notamment dix ambulances, un Poste médical avancé (hôpital de campagne), un véhicule de soutien sanitaire, du matériel nécessaire pour traiter les blessés et un véhicule de commandement, se mettait en route vers 11H00, a précisé le CODIS du Nord, interrogé par l'AFP.

Soit au total environ 65 personnes, dont cinq médecins et plusieurs infirmiers, dépêchées à la demande des autorités belges. Un hélicoptère a également été mobilisé.

Les renforts sont mis en route à partir de Valenciennes et de Villeneuve d'Ascq, près de Lille, le lieu de la catastrophe étant situé à une vingtaine de km au nord de la frontière française.




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Treize morts à Falloujah, Powell en visite surprise en Irak



FALLOUJAH (Irak) (AFP), le 30-07-2004
Treize Irakiens ont été tués et 13 autres blessés dans des accrochages et un raid américain sur la ville rebelle de Falloujah durant le nuit de jeudi à vendredi, alors que la menace de mort plane sur un otage, l'un des nombreux étrangers aux mains de groupes armés irakiens.

C'est dans ce climat de violence que le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a entamé une visite surprise à Bagdad, la première à ce niveau d'un dirigeant américain depuis la passation des pouvoirs en Irak le 28 juin.

M. Powell a souligné à cette occasion la détermination des Etats-Unis à "surmonter" les défis auxquels l'Irak fera face dans les semaines à venir.

"Nous allons faire face à des défis dans les semaines qui viennent et nous sommes résolus à les surmonter", a souligné M. Powell après un entretien avec le président Ghazi al-Yaouar, en allusion aux problèmes de sécurité.

"Je réaffirme notre détermination à continuer à travailler avec le gouvernement intérimaire alors qu'il s'attache à bâtir la démocratie sur les principes de la liberté et des droits de l'homme en Irak", a-t-il dit.

A Falloujah, les accrochages entre Marines et rebelles et un raid américain sur cette ville rebelle, à 50 km à l'ouest de Bagdad, ont fait 13 tués et 13 blessés parmi les Irakiens.

"Nous avons 13 tués et 13 blessés", a déclaré à l'AFP un médecin de l'hôpital de la ville, le dr Bilal Jassem, sans autre précision.

L'artillerie, avec un soutien de forces aériennes de la Force multinationale, a visé les insurgés aux limites est de la ville après des attaques contre des Marines, a indiqué l'armée américaine dans un communiqué.

Jeudi soir, des habitants de Falloujah avaient indiqué que des appareils de la FMN avaient bombardé une "habitation" du quartier Chouhada.

L'armée américaine a lancé ces dernières semaines plusieurs raids sur Falloujah, indiquant à chaque fois prendre pour cible des repaires de l'islamiste jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui, désigné par les Etats-Unis comme l'ennemi public numéro un en Irak.

Vendredi, selon une source policière, six civils irakiens, dont deux femmes et trois enfants, ont été blessés lors d'affrontements à Khaldiyah et dans la ville proche de Falloujah.

Parallèlement, la crise des otages a connu de nouveaux développements.

Cheikh Hicham Doulaïmi, un chef tribal irakien désigné comme médiateur par les ravisseurs de sept chauffeurs étrangers, a appelé le groupe "Armée secrète islamique - Brigades Drapeaux noirs" à la retenue et à surseoir à l'exécution des otages.

Il a lancé cet appel au lendemain d'une menace des ravisseurs de trois Indiens, trois Kényans et d'un Egyptien d'égorger "un otage indien" vendredi à 15h00 GMT si leur employeur koweitien ne se retire pas d'Irak.

Il s'est dit optimiste sur les chances d'une réponse favorable à son appel.

Des islamistes disant former "le Groupe de la mort" ont revendiqué, dans une vidéo diffusée par Dubai Television, le rapt mardi de quatre chauffeurs jordaniens pour dénoncer le "soutien" de leur gouvernement à l'occupant américain.

Selon la presse d'Amman, deux chauffeurs syriens ont été enlevés aussi par ce même groupe.

La chaîne Al-Jazira a fait état de l'enlèvement d'un Somalien, un chauffeur de camion, par le groupe d'Abou Moussab al-Zarqaoui qui menace de le décapiter si son employeur koweïtien ne quitte pas le pays sous 48 heures.

Avant de venir à Bagdad, M. Powell avait rencontré jeudi en Arabie saoudite le Premier ministre irakien Iyad Allaoui qui effectue une tournée dans plusieurs pays arabes. Il avait ensuite qualifié "d'intéressant et bienvenu" un projet saoudien favorisant l'envoi de forces de pays musulmans en Irak.





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Entre fermeté et optimisme, Kerry promet de restaurer la confiance



BOSTON (Etats-Unis) (AFP), le 30-07-2004
Le sénateur John Kerry a accepté jeudi à Boston l'investiture démocrate à la présidentielle américaine, promettant de restaurer la crédibilité de la Maison Blanche et les alliances internationales mises à mal par la guerre en Irak.

"En tant que président, je restaurerai la confiance et la crédibilité de la Maison Blanche", a-t-il dit devant la convention du parti démocrate, dans son premier discours officiel de candidat, suivi par des millions de téléspectateurs américains.

Fendant la foule survoltée sur le parterre du centre de convention, embrassant ses omniprésents frères d'armes du Vietnam, sur fond de la musique de sa campagne - le "No Surrender" de Bruce Springsteen - le sénateur est venu livrer le discours de l'optimisme et de la fermeté, faisant miroiter une Amérique radieuse et forte à la fois.

"Nous devons faire de l'Amérique de nouveau un phare dans le monde. Nous devons inspirer de l'admiration, pas seulement de la peur", a-t-il dit. "Nous devons reconstruire nos alliances".

Concluant quatre jours de la convention, John Kerry s'en est pris au gouvernement sortant, accusé de saper les droits civiques et de détourner le renseignement à des fins politiques.

"Je serai un commandant en chef qui ne nous entraînera pas faussement dans une guerre. J'aurai un vice-président qui ne mènera pas de réunions secrètes avec des pollueurs afin de réécrire nos lois sur l'environnement. J'aurai un secrétaire à la Défense qui écoutera les conseils de nos responsables militaires. Et je nommerai un ministre de la Justice qui fera réellement respecter la Constitution".

Il a aussi fait voeu de fermeté en matière de sécurité nationale.

"Soyons clairs: je n'hésiterai jamais à utiliser la force quand il le faut. Toute attaque sera suivie d'une réponse rapide et assurée", a-t-il promis, proposant une "armée plus forte", avec 40.000 hommes supplémentaires.

Sur la sécurité, thème clé de l'après-11 septembre qui a occupé la convention toute la semaine, John Kerry doit combler son retard dans les sondages face au républicain George W. Bush, qui se présente volontiers en "président de guerre".

La convention a ainsi vu défiler d'anciens responsables militaires et les compagnons de Kerry au Vietnam, venus vanter son autorité et ses qualités de meneur d'hommes.

Jeudi Kerry a relevé qu'il n'hésiterait pas à agir de manière unilatérale si la situation l'exige: "Je ne donnerai jamais à quiconque, nation ou institution internationale, un droit de veto sur notre sécurité nationale".

Serrant les poings, le front perlant de sueur, il a aussi défendu les "valeurs américaines", promettant que, face aux difficultés, "nous pouvons faire mieux".

"Nous sommes les optimistes... Nous sommes les gens de bonne volonté", a-t-il dit, rappelant les réalisations des démocrates dans les années 1990 (équilibre budgétaire, épurement de la dette, création d'emplois).

"Vous ne chérissez pas les valeurs familiales en virant des enfants de l'école après les cours et en enlevant des policiers des rues, pour qu'Enron puisse bénéficier d'une autre réduction d'impôts", a-t-il lancé, promettant de réduire le fardeau fiscal des classes moyennes et des petites entreprises.

Resté jusque-là souvent insaisissable aux yeux de l'opinion, il a aussi parlé de lui, jeune procureur, puis sénateur chargé du sensible dossier des disparus américains du Vietnam. Il a aussi longuement évoqué ses parents, sa mère, personnage central, son échappée à vélo à Berlin-Est en pleine guerre froide. Et les spectateurs ont eu droit à un film de neuf minutes sur sa vie, commenté par l'acteur Morgan Freeman et pour lequel Steven Spielberg a prodigué ses conseils.

Toute la semaine, les démocrates avaient défilé à Boston pour tenter de mieux faire connaître leur candidat, mission parfois noyée dans les critiques anti-Bush.

Profitant du regain de popularité et d'attention que les conventions apportent généralement à leur candidat, John Kerry devait repartir dès le petit matin vendredi, pour une tournée de 21 Etats avec son co-listier John Edwards.

Mais ce même jour marquera aussi le retour de la machine électorale républicaine, après la semaine de retraite prise par George Bush dans son ranch du Texas, afin de laisser, comme le veut la tradition, les projecteurs aux démocrates.

Comptant bien minimiser l'éventuel élan pris par Kerry, le président devait se lancer dans une tournée de 48 heures dans le Missouri, le Michigan, l'Ohio et la Pennsylvanie, quatre Etats-clés pour l'élection du 2 novembre.





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France: adoption vendredi de la réforme de l'assurance maladie



PARIS (AFP), le 30-07-2004
La réforme de l'assurance maladie, le deuxième grand chantier du quinquennat, doit être adoptée définitivement vendredi, après l'examen de 8.000 amendements au parlement et "sans choc social", malgré l'opposition des syndicats, de la gauche et même d'une partie de la majorité.

Les 14 députés et sénateurs réunis jeudi à l'Assemblée en commission mixte paritaire (CMP) se sont mis d'accord sur une version commune du projet de réforme de l'assurance maladie, la deuxième grande loi de la législature après le texte sur les retraites en 2003.

Les parlementaires sont restés pour l'essentiel fidèles à la version votée par les sénateurs le 28 juillet.

Cette version commune a été adoptée, sans modification de fond, ce matin par les députés. Les sénateurs doivent la voter à leur tour définitivement dans l'après-midi.

Après un mois de débats et l'examen de 8.000 amendements, le texte défendu par le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy et son secrétaire d'Etat à l'Assurance maladie Xavier Bertrand touche ainsi au but "sans choc social", ainsi que s'en est félicité mercredi Jean-Pierre Raffarin.

Mesures emblématiques de la réforme: mise en place d'un dossier médical personnel (DMP), choix d'un "médecin traitant" (généraliste ou spécialiste) sous peine de moindre remboursement, contribution forfaitaire - normalement d'un euro - pour chaque consultation et hausse de la CSG pour les retraités imposables, avec un élargissement de l'assiette pour les salariés.

Loin du parcours chaotique suivi au printemps 2003 par la réforme des retraites, la "méthode Douste" a permis de lever l'hypothèque d'un conflit social majeur tant redouté par les gouvernements de droite comme de gauche depuis le plan Juppé de 1996.

M. Douste-Blazy n'a eu de cesse de s'appuyer sur la conviction large dans l'opinion d'une nécessaire réforme de l'assurance maladie dont le déficit devrait atteindre 12,9 milliards d'euros en 2004.

Dénoncée à gauche, la réforme a pourtant essuyé des critiques jusque dans les rangs de la majorité, en particulier à l'UDF.

Tout en fustigeant des mesures "inéquitables," les syndicats ont montré une certaine impuissance à mobiliser contre un arsenal de mesures complexes, étalant de surcroît leurs divergences. M. Douste-Blazy a su de fait "vendre" habilement son plan, en appelant à la "responsabilisation" et aux changements de comportement, obtenant notamment le soutien tacite des médecins et partiellement de la Mutualité.

Après ce succès parlementaire, l'ancien maire de Toulouse va devoir désormais assurer, selon ses propres termes, le "service après-vote" de la réforme.

Son texte est censé assurer, avec 10 milliards d'euros d'économies et 5 milliards de recettes nouvelles, un retour "vers l'équilibre financier en 2007", mais nombreux sont ceux à gauche comme à droite, sans parler des experts, que ces objectifs laissent perplexes.

Le ministre de l'Economie Nicolas Sarkozy s'est ainsi déclaré "préoccupé pour 2004 par la hausse de plus de 5,5% des dépenses d'assurance maladie", affirmant qu'elles devaient être "maîtrisées", dans une interview parue vendredi dans Le Figaro. "Le point sera fait dans six ou huit mois", a ajouté M. Sarkozy.

Certains acteurs du système de santé s'interrogent au demeurant sur la détermination du ministre à conduire la réforme sur le long terme, alors qu'on le dit candidat à la succession de M. Raffarin.




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Chirurgiens: Douste-Blazy annonce "un grand plan de sauvetage"



PARIS (AFP), le 30-07-2004
Le ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy, a annoncé vendredi le lancement d'"un grand plan de sauvetage de la chirurgie", avec notamment des "garanties sur la hausse exponentielle des primes d'assurance, qui ne doivent pas augmenter dans les trois ans qui viennent".

"Notre volonté, c'est d'inverser la tendance actuelle pour que la chirurgie reste une discipline d'excellence et qu'elle contribue au rayonnement de la France. C'est pourquoi je vais mettre en place un grand plan de sauvetage de la chirurgie en France, ce qui aurait dû être fait depuis longtemps", a affirmé le ministre lors d'une conférence de presse.

Il entend notamment prendre "contact avec les assureurs pour qu'il y ait des garanties sur la hausse exponentielle des primes d'assurance, qui ne doivent pas augmenter dans les trois ans qui viennent".

Concernant l'enveloppe qui sera consacrée aux revalorisations d'honoraires réclamées par les chirurgiens, il a déclaré: "Nous allons en discuter mais les chiffres seront certainement inférieurs" aux 80 millions proposés par le Conseil national de la chirurgie.

Le ministre veut en outre aider le secteur conventionné (secteur 1) "à rattraper une partie du retard" par rapport au secteur libre (secteur 2). "Nous devons aller vers une réunification des deux secteurs", a ajouté le ministre, selon lequel "cela prendra un peu de temps car nous avons beaucoup de problèmes techniques à régler".

"Pour commencer cette convergence, nous allons mettre en oeuvre la nouvelle classification des actes chirurgicaux (CCAM) qui permettra une revalorisation des actes de 10%", a poursuivi M. Douste-Blazy. Il va en discuter "très prochainement" avec les intéressés.

Négociée par l'assurance maladie et les syndicats médicaux, la nouvelle CCAM, qui doit entrer en vigueur le 1er octobre, est une grille tarifaire recensant tous les actes médicaux.

Le ministre a encore annoncé la mise en place d'une "cellule spéciale" au sein de la Direction de l'hospitalisation et des soins (DHOS, ministère de la Santé) qui devra notamment se pencher sur la rénovation de "l'high tech des blocs opératoires" ainsi que sur "la rémunération des infirmières panseuses".

Par ailleurs, "une commission spéciale" va voir le jour, présidée par M. Douste-Blazy, afin, a-t-il dit, qu'"elle fasse des propositions sur la formation des internes".

Le ministre a reçu tard mercredi soir plusieurs organisations de chirurgiens pour examiner les moyens de répondre au malaise de la profession, alors que la moitié des chirurgiens libéraux, soit 3.000 praticiens, seraient prêts à quitter la France du 30 août au 5 septembre pour un "exil symbolique" à Wembley, en Angleterre.

Il dénoncent l'explosion du montant des primes d'assurance, le gel des tarifs "Sécu" et s'inquiètent du vieillissement de la profession et de sa moindre attractivité au fil des années.




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France: le budget 2005 encore "raboté" pour tenir les engagements européens



PARIS (AFP), le 29-07-2004
Les dépenses du budget 2005 ont été finalement arrêtées jeudi, avec un "rabotage" général de dernière minute pour tous les ministères, Nicolas Sarkozy et son secrétaire d'Etat au Budget annonçant aussi que l'exonération de la taxe professionnelle vaudrait pour toute l'année 2005.

Au lendemain de l'annonce par le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, des grandes orientations du budget 2005, entre rigueur et mesures libérales, Nicolas Sarkozy, et Dominique Bussereau ont détaillé les dernières décisions prises, le second prenant soin de parler à la radio avant le premier, qui a lui donné un entretien à paraître vendredi dans Le Figaro.

Les deux hommes ont annoncé que les lettres-plafond fixant les crédits maximaux de chaque ministère, parties jeudi après-midi, avaient "diminué tous les arbitrages budgétaires qui avaient été faits de 0,2%".

"En langage budgétaire, c'est un coup de rabot. On a raboté du cinquième d'1%, ce qui représente une certaine somme", a dit M. Bussereau.

Avec l'annulation pure et simple, dans le cadre du budget 2004, de 1,2 milliard d'euros de dépenses auparavant gelées, "ce sont là deux signaux très forts pour nos partenaires européens", a commenté de son côté M. Sarkozy.

La France a promis à ses partenaires de l'Union de ramener son déficit public à 3,6% en 2004 puis 3% en 2005, après 4,1% en 2003.

Dans le cadre de la préparation du budget 2005, les deux hommes de Bercy ont aussi annoncé la poursuite, sur l'ensemble de l'année prochaine, de l'exonération de la taxe professionnelle pour les entreprises, qui n'était pour l'instant prévue que jusqu'au 30 juin 2005.

M. Sarkozy a précisé que l'objectif d'inflation pour l'an prochain avait été fixé à 1,8%. Il a ajouté que l'étalement de la hausse du Smic sur 2006 permettra d'économiser en 2005 "1,4 milliard sur les allègements de charges".

Evoquant les mesures antidélocalisations promises la veille par le Premier ministre, M. Sarkozy a précisé travailler "sur une mesure régionalisée dont bénéficieraient les bassins d'emplois frappés par les délocalisations, sans doute en réduisant les cotisations de taxe professionnelle, l'Etat compensant évidemment le manque à gagner aux collectivités territoriales".

"Peut-être aussi des exonérations de cotisations sociales lorsqu'il s'agira de ramener en France des emplois délocalisés", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy a détaillé les modalités de la réforme de la redevance audiovisuelle, dont on savait qu'elle serait adossée à la taxe d'habitation.

La redevance "doit être payée par foyer et non par résidence", "les résidences secondaires en seront donc exonérées", tandis que les Rmistes, qui ne payent déjà pas de taxe d'habitation, en seront également dispensés.

Pour 2005, les hommes de Bercy ont enfin expliqué qu'ils étudiaient, dans le cadre de leur projet d'amnistie fiscale, si l'impôt sur la fortune (ISF) n'était pas "un obstacle" au retour en France des capitaux. "L'ISF est un frein à leur retour", a même affirmé sans ambages l'ancien ministre de l'Intérieur.

Jetant un pavé dans la mare du ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy, M. Sarkozy a par ailleurs exprimé son inquiétude sur la hausse des dépenses de l'assurance-maladie pour 2004, affirmant qu'elles devaient être "maîtrisées", faute de quoi "il faudra généraliser les franchises".

Le ministre a revanche affiché son optimisme sur la croissance 2004, qui sera "peut être de 2,5%". Et il a enfin affirmé que la hausse des tarifs d'EDF pour cette année "ne dépassera pas 2,4% ou 2,5%", alors que le Premier ministre avait repoussé la veille la décision pour la rentrée.




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Le chômage en hausse en France de 0,1% en juin (+2.600)



PARIS (AFP), le 30-07-2004
Le chômage a légèrement progressé en juin de 0,1% (+2.600 demandeurs d'emploi), après une forte progression de 0,8% en mai, totalisant 2.453.600 personnes, selon les statistiques du ministère de l'Emploi publiées vendredi.

Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT), calculé différemment, est également en hausse à 9,9% de la population active, contre 9,8% le mois précédent.

Sur un an, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie 1 (immédiatement disponibles à la recherche d'un emploi à durée indéterminée et à temps plein), qui sert de baromètre officiel, est en hausse de 2,1%.

Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie 1+6, qui prend en compte les personnes ayant exercé une activité occasionnelle ou réduite de plus de 78 heures dans le mois, augmente plus fortement, de 0,9% au mois de juin, et de 4,0% sur un an.

Sur un mois, le chômage augmente plus pour les hommes (+0,2%) que pour les femmes (+0,1%). C'est l'inverse sur un an, puisque le chômage des hommes augmente de 1,3% tandis que celui des femmes s'accroît de 3,0%.

Le chômage des jeunes de moins de 25 ans diminue sur un mois (-0,4%) mais progresse sur un an (+5,4%). Celui des personnes de 50 ans ou plus recule de 0,2% sur un mois et de 1,7% sur un an.

En juin, le chômage de longue durée (plus d'un an) augmente de 0,3% (+1,1% sur un an). Dans ce sous-ensemble, le nombre de demandeurs d'emploi dont l'ancienneté au chômage est comprise entre deux et trois ans augmente de 1,0% (4,5% sur un an), tandis que celui des chômeurs depuis plus de trois ans diminue de 0,3% (-2,2% sur un an).

Le nombre de nouvelles inscriptions enregistrées à l'ANPE augmente de 1,2% en juin par rapport au mois précédent (+1,9% sur un an). Le nombre d'entrées à la suite d'un licenciement économique est en forte hausse (+8,0%) alors que la tendance de cette catégorie est à la baisse sur un an (-11,5%).

Le nombre d'entrées à la suite d'une fin de contrat à durée déterminée augmente lui aussi fortement : +6,5% (-3,2% sur un an), celles liées à un licenciement autre qu'économique sont en hausse de 4,3% (+6,9% sur un an) et celles relatives à une fin de mission d'intérim augmentent de 2,3% (-0,6% sur un an).

Les sorties sont, elles, en hausse de 3,4% (+3,7% sur un an). Les sorties pour entrée en stage progressent de 28,1% (10,5% sur un an), et celles pour reprise d'emploi déclaré augmentent de 5,0% (+10,9% sur un an).



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Commerce mondial: l'OMC présente un nouveau texte de compromis



GENEVE (AFP), le 30-07-2004
L'Organisation mondiale du Commerce (OMC) espérait vendredi pouvoir relancer les négociations sur la libéralisation des échanges avec un nouveau texte de compromis Nord-Sud, à 12 heures d'une échéance fixée à minuit.

Le Japonais Shotaro Oshima, qui préside les tractations, a travaillé toute la nuit pour produire ce texte, dont la remise aux délégations a été plusieurs fois reportée. Le document s'efforce de dessiner un compromis entre pays riches et pauvres sur la délicate question des échanges agricoles.

"Il s'agit d'un texte bien équilibré, avec des améliorations sur les points qui suscitaient des inquiétudes de la part des uns et des autres", a résumé le directeur-général de l'OMC, Supachai Panitchpakdi, qui tente de relancer les pourparlers entre les 147 pays membres de l'OMC depuis l'échec de la conférence ministérielle de Cancun (Mexique) en septembre 2003.

"Il nous faut un engagement constructif de la part des pays membres pour que le texte progresse lors des nouvelles consultations prévues dans la journée", a déclaré M. Supachai à la presse, avant de défendre devant l'ensemble des délégués le projet de texte final.

Cinq puissances commerciales (Etats-Unis, Union européenne, Australie, Brésil, Inde) se sont mises d'accord tard mercredi sur les questions agricoles, mais l'OMC doit encore "vendre" ce compromis à l'ensemble des délégations dans un temps très court.

Les pays membres se sont donné jusqu'à vendredi minuit pour parvenir à donner un "cadre" aux négociations lancées à Doha fin 2001. Ce délai risque fort d'être repoussé jusqu'à samedi, a reconnu un porte-parole de l'OMC, alors que les premières réactions semblaient plutôt positives.

"Il n'y a pas de mauvaises surprises dans le texte. C'est plus ou moins ce que nous attendions", a-t-on indiqué de source européenne.

Selon l'ambassadeur de Zambie à l'OMC, Love Mtesa, le texte pourrait être adopté dans la journée, pourvu que quelques améliorations soient prises en compte. "Tout ce qu'il faut, c'est de la volonté politique, mais nous avons le temps", a-t-il assuré. Son collègue australien, David Spencer, s'est dit "optimiste que le texte nous fournisse une base de compromis dans les 24 heures".

Mais un délégué du Kenya a souligné que plusieurs pays étaient mécontents du document, notamment en ce qui concerne l'ouverture des frontières aux produits industriels, que réclament les pays riches en échange de leurs concessions en matière agricole.

Comme une première version diffusée le 16 juillet, le nouveau texte propose d'ouvrir des négociations pour éliminer les subventions à l'exportation à une date précise, reprenant une vieille demande des pays du Sud. Répondant à une requête de l'UE, il se montre toutefois plus sévère à l'encontre des crédits à l'exportation, principalement utilisés par les Etats-Unis, en proposant d'interdire les remboursements supérieurs à six mois.

La France, qui avait critiqué les concessions faites par l'UE dans ce domaine, a demandé que le conseil des ministres européens soit consulté sur le projet final. Plusieurs ministres de l'UE, dont les Français François Loos (Commerce) et Hervé Gaymard (Agriculture) sont à Genève autour du commissaire européen Pascal Lamy qui négocie au nom des 25.

Le nouveau texte propose aussi de limiter à 5% de la production agricole totale de chaque pays les aides internes soumises à des plafonds de production (boîte bleue). Mais il paraît plus souple en ce qui concerne les "produits sensibles" pour lesquels plusieurs pays riches demandent à pouvoir conserver des protections plus fortes aux frontières.

Le projet n'accède pas à la demande des Africains de l'Ouest qui exigent l'élimination des subventions américaines au coton, mais précise que cette question sera traitée de manière "ambitieuse, rapide et spécifique".

"Ce projet est toujours très pénalisant pour les pays pauvres, particulièrement en ce qui concerne le coton", a estimé l'organisation de défense du Tiers-Monde, Action Aid.




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Pharmacie: l'offre Sanofi sur Aventis close vendredi



PARIS (AFP), le 30-07-2004
L'offre publique de 55 milliards d'euros du groupe pharmaceutique français sur Aventis sera close vendredi avec, selon les analystes, de fortes probabilités de réussite, même si on ignorait encore jeudi la position du principal actionnaire d'Aventis.

Les différents analystes consultés par l'AFP donnent pour presque sûr que Sanofi atteindra son objectif consistant à s'emparer d'au moins 50% des actions Aventis plus une. "Globalement, je pense que l'opération est acquise. Je parierais plutôt autour de plus de 70%", estime l'un d'entre eux.

Les résultats de l'offre seront publiés le 12 août. Si Sanofi obtient du premier coup plus des deux tiers du capital, il pourra rouvrir son offre pendant quinze jours supplémentaires dans l'espoir d'obtenir au moins 95% des actions, seuil qui lui permettrait de lancer une offre publique de retrait suivie d'un retrait obligatoire et d'absorber ainsi complètement Aventis.

Lancée le 26 janvier dernier, l'offre, qui vise à créer le troisième groupe pharmaceutique mondial, avait d'abord été rejetée par Aventis. Le groupe franco-allemand a fini par consentir au mariage après une revalorisation substantielle, fin avril, du montant proposé. Sanofi propose cinq de ses actions et 115,08 euros en numéraire pour six actions Aventis, ou 1,16 action Sanofi pour une action Aventis, ou encore 68,11 euros pour une action Aventis.

Pour avaler son concurrent, deux fois plus gros que lui en termes de chiffre d'affaires (ce qui constitue une première dans le monde de la pharmacie), Sanofi devra s'endetter à hauteur de 16 milliards d'euros auprès des banques, qui apparaissent déjà comme les grandes gagnantes de cette opération.

Moins de 48 heures avant la clôture de l'offre, les autorités américaines de la concurrence (FTC) ont donné in extremis leur feu vert à l'opération, à la condition que le futur groupe cède plusieurs produits (ce qu'il a déjà prévu de faire). Cette autorisation, qui était une condition suspensive de l'offre, tardait à arriver et laissait craindre un nouveau report de la clôture, déjà reportée du 30 juin au 30 juillet.

La principale inconnue qui subsistait a été levée vendredi: le principal actionnaire d'Aventis, la Kuwait Petroleum Corporation (KPC), qui détient 13,5% du capital, va apporter la totalité de ses titres à l'offre publique lancée par Sanofi-Synthélabo, a-t-elle annoncé dans un avis paru dans la presse.

"La Kuwait Petroleum Corporation (KPC) annonce qu'elle a décidé d'apporter la totalité des 108.027.006 actions qu'elle détient au capital d'Aventis à l'offre publique pour Aventis par Sanofi-Synthélabo", indique cet avis, qui ne précise pas si ces actions seront vendues ou échangées.

Si ces actions sont apportées dans le cadre de l'offre publique d'achat (OPA), la KPC toucherait un total de 7,358 milliards d'euros. Dans la cas où elles seraient apportées à l'offre publique d'échange (OPE), le groupe pétrolier public koweitien obtiendrait 125.311.326 actions Sanofi (soit 6,4% du capital). La KPC peut également opter pour l'offre publique mixte, ce qui lui rapporterait 2,072 milliards d'euros et 90.022.505 actions Sanofi.

L'avis de la KPC précise par ailleurs que la représentante du groupe au conseil d'administration d'Aventis, Seham Razzouqi, a également l'intention d'apporter à l'offre les 200 actions qu'elle détient personnellement.




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La justice se prononce vendredi sur le litige Vincent Mc Doom/Ange Bleu



PARIS (AFP), le 30-07-2004
Le tribunal de Paris se prononcera vendredi en fin d'après-midi dans le litige qui oppose Vincent Mc Doom, candidat de l'émission "La Ferme des Célébrités" et l'association L'Ange Bleu, qui réclame sa part des gains du candidat au jeu de télé-réalité de TF1.

M. Mc Doom, qui n'était pas présent à l'audience en référé, refuse qu'une part de ses gains soit versée à la célèbre organisation de lutte contre la pédophilie qu'il défendait lors de l'émission. Il demande à TF1 et la société de production So Nice de les verser à une autre association, l'Enfant Bleu.

Face au litige, TF1 a consigné l'argent mais L'Ange Bleu a assigné en référé d'heure à heure TF1 et So Nice pour non-versement des gains promis, en l'occurence 90.000 euros.

Selon son avocat, Jean-Philippe Touati, M. Mc Doom a appris après son passage dans "La Ferme Célébrités" que l'association non seulement aidait les victimes de pédophiles --une cause qu'il défend-- mais proposait aussi un soutien psychologique aux pédophiles --un aspect auquel il "refuse d'associer son nom et sa notoriété" selon son avocat.

"Vincent Mc Doom s'est engagé pour les enfants et rien que pour les enfants", a expliqué son avocat pour justifier le changement de position de son client. Pour l'avocat, M. Mc Doom est "propriétaire" de ses gains et peut les donner à l'association caritative de son choix.

Pour l'avocat de l'association L'Ange Bleu, Me Benoît Chabert, M. Mc Doom "change les règles du jeu une fois que la partie est terminée".




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16 morts dans une catastrophe industrielle en Belgique, des interrogations



ATH (AFP), le 31-07-2004
La Belgique est sous le choc samedi au lendemain de la pire catastrophe qu'elle ait connue depuis des années qui a fait, selon un bilan encore provisoire, 16 morts à la suite de l'explosion spectaculaire d'une canalisation de gazoduc en pleine zone industrielle.

Des ressortissants français figurent très certainement parmi les victimes, selon une source policière samedi.

L'explosion, qui s'était produite vendredi matin à Ghislenghien, près de la commune d'Ath, dans le sud de la Belgique, a fait en outre trois disparus et environ 120 blessés dont près d'une quarantaine gravement brûlés, avait annoncé vendredi soir le Premier ministre belge Guy Verhofstadt.

Ce bilan encore provisoire a été confirmé samedi à la mi-journée mais selon le directeur des ressources humaines de Diamant Boart, Guy Meulemans, un employé de cette entreprise, qui avait été grièvement blessé dans l'explosion, est décédé dans la nuit, ce qui a alourdi le bilan officiel.

Par ailleurs, neuf corps ont pu être identifiés, a-t-on appris auprès des autorités locales d'Ath.

Alors que les drapeaux étaient en berne à travers le royaume, le roi des Belges s'est rendu samedi matin à Ath pour témoigner de la solidarité du pays.

Albert II est arrivé vers 11H30 (09H30 GMT) à l'hôtel de ville d'Ath où il a aussitôt participé à une réunion de travail avec les autorités locales et rencontré en privé des familles de victimes.

Plusieurs centaines de personnes ont accueilli l'arrivée du roi dans un silence le plus total.

Il s'est ensuite rendu sur les lieux du drame à Ghislenghien, situé à proximité, puis a visité l'hôpital de La Madeleine à Ath, la caserne de pompiers, laquelle a payé le tribut le plus lourd avec 5 morts, et enfin la chapelle ardente située dans une école primaire de la ville, selon les services du Palais royal.

Des ministres du gouvernement fédéral belge dont celui de l'Intérieur Patrick Dewael, de la Santé Rudy Demotte et de la Défense André Flahaut se trouvaient également sur place.

Le roi avait écourté vendredi ses vacances à l'étranger pour rentrer en Belgique tout comme le Premier ministre fédéral, qui s'est pour sa part rendu à Ath vendredi soir où il a décrété un jour de deuil national le jour de l'enterrement des victimes.

Pour leur part, les services de secours et pompiers ont travaillé tout au long de la nuit de vendredi à samedi dans les décombres de la catastrophe, a indiqué Jean-Claude Mondo, chef de la zone de secours de la province du Hainaut occidental, cité samedi matin par l'agence de presse belge Belga.

L'explosion survenue dans la zone industrielle de Ghislenghien peu avant 09H00 (07H00 GMT) vendredi matin a été provoquée par une fuite de gaz naturel dans une canalisation, détectée une demi-heure auparavant.

La fuite est intervenue sur une canalisation allant de Zeebrugge (côte nord) à la frontière française.

La presse n'avait pas accès au site de la catastrophe, mais un policier cité samedi par Belga a décrit des scènes de voitures calcinées, de gros dégâts matériels et la présence d'"un énorme cratère de 8 à 10 mètres de diamètre et de 3 à 4 mètres de profondeur".

La zone de Ghislenghien abrite une trentaine d'entreprises sur quelque 180 hectares.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de la catastrophe industrielle, qui restent inconnues.

La société Fluxys, l'opérateur de l'infrastructure de transport de gaz naturel en Belgique, a prévu une conférence de presse samedi en fin de journée, de même que le procureur du roi de Tournai.

"On peut se demander pourquoi on établit une zone industrielle au-dessus d'un des gazoducs les importants du pays", s'interrogeait samedi le quotidien Le Soir en se demandant aussi pourquoi le pipeline n'avait pas été enterré plus en profondeur. "Il est essentiel que ces questions trouvent une réponse", a ajouté le quotidien.

Belgique




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