| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 01-06-2004 à 12:40:39
| 154 pays réunis en Allemagne pour promouvoir les énergies renouvelables BONN (AFP), le 01-06-2004 Les représentants de 154 pays sont réunis mardi à Bonn pour une conférence de quatre jours organisée par le gouvernement allemand en vue de promouvoir l'exploitation des énergies renouvelables comme l'éolien et le solaire sur les cinq continents. Ouvrant la conférence, le ministre allemand de l'Environnement, Juergen Trittin, a rappelé les avantages de ces filières, "inépuisables", "disponibles presque partout", permettant d'électrifier et de "développer des régions aussi isolées que la région allemande d'Uckermark et le Rajastan indien, de réduire la dépendance vis-à-vis du pétrole, de créer des emplois (...), de protéger le climat et de réduire la pollution de l'air". De son côté, la ministre allemande de la Coopération, Heidemarie Wieczorek-Zeul, a observé que "des pays avaient mené des guerres dans le passé pour le pétrole" et qu'"il n'y aurait jamais de guerre pour le solaire" ou les autres énergies renouvelables. Selon les organisateurs, la conférence réunit plus de 3.000 participants, dont une bonne moitié d'ONG et de journalistes. 135 ministres et secrétaires d'Etat se sont annoncés pour jeudi et vendredi en vue d'un "segment ministériel" qui sera inauguré par le chancelier Gerhard Schroeder. La conférence (www.renewables2004.de) vise à "promouvoir activement un marché des énergies renouvelables", au Nord comme au Sud, et à "supprimer les barrières existantes" au décollage de ces ressources, notamment l'éolien et le solaire qui permettent de produire électricité et chaleur à partir du vent et du soleil. Elle a pour arrière-plan la lutte contre les changements climatiques et une éventuelle pénurie à terme de pétrole. Il s'agit aussi de combattre l'exploitation non maîtrisée du bois dans les pays en développement où les énergies renouvelables sont particulièrement adaptées pour électrifier des régions déshéritées. En organisant la réunion, Berlin entend également conforter la place de l'industrie allemande sur le marché mondial des renouvelables, concède une source allemande officieuse. L'Allemagne, qui a décidé de sortir du nucléaire, est déjà le leader mondial de l'éolien et le numéro deux du solaire, le Japon occupant la première place. Contrairement au brut et autres combustibles "fossiles", les énergies "vertes" n'émettent pas de gaz réchauffant l'atmosphère et sont inépuisables. En 2000, elles représentaient 5% de l'offre énergétique mondiale contre 38% pour le pétrole, 50% pour le charbon et le gaz et 7% pour le nucléaire, d'après l'Agence internationale de l'énergie (AIE). En 2030, elles progresseraient à 6% seulement contre 37% encore pour l'"or noir", selon l'AIE. La conférence doit adopter une déclaration politique, un volumineux "Plan d'action international" où gouvernements et organisations internationales recensent leurs actions en cours et à venir, et des "recommandations politiques pour les énergies renouvelables". Les Etats-Unis et le Japon ont bloqué l'inscription d'objectifs chiffrés dans la déclaration, selon des diplomates. Les ministres devraient donc seulement s'engager, comme à Johannesburg, à "augmenter significativement, en ayant conscience de l'urgence, la part mondiale des sources d'énergies renouvelables dans l'offre globale d'énergie". "Il est difficile de voir l'utilité d'une déclaration fixant des objectifs chiffrés ayant peu de chances d'être atteints", commente une source non européenne. Une allusion à l'Union européenne qui a officiellement reconnu, à la veille de la conférence, que sa directive (loi), fixant la part des renouvelables dans la consommation d'électricité des Quinze à 22,1% en 2010 (contre 13,9% en 1997), ne serait pas respectée. "La conférence est importante", juge le secrétaire adjoint chargé des renouvelables au département de l'Energie, David Garman, qui dirigera la délégation américaine. "Elle permettra des échanges d'expériences sur les meilleurs moyens de déployer les énergies renouvelables et d'en abaisser le coût". Du point de vue européen, elle servira surtout à "sensibiliser l'opinion" à la nécessité d'exploiter les renouvelables, composante essentielle d'une croissance moins polluante et du développement du Sud.
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| Posté le 01-06-2004 à 12:41:53
| En Allemagne, l'énergie éolienne commence à prendre le large EMDEN (AFP), le 01-06-2004 Des terres gagnées sur la mer à Emden, petite ville de la Frise du nord de l'Allemagne, près des Pays-Bas: c'est là que tourne depuis mars la plus grande éolienne au monde, un symbole pour une énergie encore majoritairement terrestre mais rêvant toujours plus au large. Sur le polder de Wybelsum battu par les vents de la mer du Nord, dans une zone industrielle éloignée de toute habitation, la "E-112" se perd dans un immense champ d'éoliennes de presque 6 kilomètres de long, l'un des plus importants d'Europe, partagé entre quatre exploitants. De loin, seuls la distinguent de ses 54 voisines de la peinture rouge sur la tour et deux feux qui clignotent au sommet. C'est "pour la sécurité aérienne", explique Klaus von Ahrens, responsable de la société spécialisée dans les énergies renouvelables IfE, qui gère le parc d'éoliennes. Il faut s'approcher pour prendre vraiment la mesure du géant. Avec une hauteur de presque 180 mètres, celle d'un immeuble d'une quarantaine d'étages, il a fallu, pour l'entretien, installer un ascenseur à l'intérieur. La E-112 d'Emden a été précédée de deux prototypes. Mais elle seule est exploitée commercialement par le fournisseur régional d'électricité EWE. Une sorte de test en conditions réelles, un "investissement sur l'avenir" que l'exploitant comme le constructeur Enercon refusent de chiffrer. Sa puissance de 4,5 mégawatts permet à la E-112 d'alimenter en électricité sur une année 4.250 foyers de 3 personnes, d'après Nicole Weinhold, porte-parole d'Enercon. Sans comparaison avec la puissance d'un réacteur nucléaire qui peut atteindre 1.600 MW. Pas étonnant alors si les éoliennes allemandes, qui avec au total 14.960 MW fin mars représentent le tiers des capacités mondiales, fournissent seulement 6,2% de l'électricité consommée, selon la Fédération nationale de cette énergie (BWE). L'abandon programmé du nucléaire dans le pays et l'effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre devraient toutefois profiter aux énergies renouvelables, à commencer par la plus développée d'entre elles, l'éolien. A cet égard, Emden est exemplaire. Elle multiplie les projets pilotes: un bunker de la dernière guerre est devenu une centrale solaire, le musée se chauffe au géothermique... Et d'après M. van Ahrens, les 54 "petites" éoliennes du polder produisent à elles seules sur l'année assez d'électricité pour alimenter les habitants et l'usine Volkswagen, plus gros employeur de la région avec quelque 10.000 salariés. Pour la BWE, l'éolien fournira 30% de l'électrité consommée en Allemagne en 2030. Le gouvernement parle de 25%. Des objectifs ambitieux qui obligent les éoliennes à grandir. "C'est une question de place", souligne Nicole Weinhold. "Il y a déjà plus de 15.000 éoliennes en Allemagne. Beaucoup sont petites, avec un dixième du potentiel des actuelles et plus bruyantes. Il faut les remplacer". Faute de place sur terre, les éoliennes vont devoir augmenter en taille et être installées en mer, où les coûts de construction sont énormes. C'est "une question de viabilité économique", souligne Wilfried Hube, ingénieur d'EWE spécialisé dans les énergies solaire et éolienne. Les constructeurs l'ont bien compris. Chez un concurrent d'Enercon, la société hambourgeoise Repower, le chantier d'un premier prototype de 5 MW a commencé. "Les premières installations de ce type seront probablement construites en haute mer en 2006", prédit sa porte-parole Bettina Linden. D'ici peu, la E-112 d'Enercon devrait tourner "les pieds dans l'eau". Mais seulement en "near-shore", tout près de la côte d'Emden. Pour la pleine mer, dit Nicole Weinhold, "reposez-nous la question en 2007 !".
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| Posté le 01-06-2004 à 12:42:41
| France Telecom condamné à verser 15 M EUR à Tele2 pour concurrence déloyale PARIS (AFP), le 01-06-2004 L'opérateur de télécommunications France Télécom a été condamné à verser 15 millions d'euros à son concurrent suédois Tele2 à titre de dommages et intérêts pour concurrence déloyale, par le Tribunal de commerce de Paris, a-t-on appris mardi auprès de Tele2. Tele2 reprochait à France Télécom d'avoir utilisé des informations de ses fichiers sur les clients ayant présélectionné Tele2 pour tenter de les ramener dans son giron, a dit le directeur marketing de Tele2, Olivier Anstett. L'opérateur suédois, qui réclamait 75 millions d'euros de dommages et intérêts se réserve le droit de faire appel, mais se déclare, par la voix de M. Anstett "satisfait sur le principe de voir son bon droit reconnu". France Telecom, rappelant que vendredi n'avait eu lieu que la lecture du jugement, n'a pas souhaité s'exprimer, rappelant que le texte de la décision n'a pas encore été publié.
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| Posté le 01-06-2004 à 12:45:02
| Espagne: "trop d'opérateurs" de téléphonie fixe, selon le gouvernement MADRID (AFP), le 01-06-2004 L'Espagne compte "trop d'opérateurs" de téléphonie fixe, a affirmé le secrétaire d'Etat aux Télécommunications, Francisco Ros, tout en laissant entendre que le gouvernement serait favorable à des fusions dans ce secteur. M. Ros, dans des déclarations rapportées mardi par le quotidien économique madrilène Expansion, se montre partisan de la création d'entreprises puissantes et compétitives dans les télécommunications. "L'Espagne est un marché important, un grand pays, mais pas suffisamment pour disposer d'autant d'intervenants" dans la téléphonie fixe, a-t-il estimé. "Un processus de consolidation" des opérateurs existants est nécessaire, a-t-il souligné. Cette fragmentation explique le fait qu'aucun concurrent de Telefonica, l'ancien monopole privatisé en 1997, n'a dégagé des bénéfices au premier trimestre 2004, selon Expansion. Telefonica détient, d'après ce quotidien, une part de marché d'environ 70% dans la téléphonie fixe en Espagne. Ses principaux concurrents sont Auna, qui regroupe les actifs de télécommunications de la banque Santander Central Hispano (SCH) et des opérateurs électriques Endesa et Union Fenosa, Uni2, filiale espagnole de France Télécom, et Jazztel.
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| Posté le 02-06-2004 à 11:56:26
| Une dépendance au tabac qui est devenue alarmante Nadia Gaudreau La dépendance des jeunes face au tabac est un problème devenu alarmant chez les intervenants du milieu de la santé et tous les moyens sont bons pour parvenir à les faire écraser. Le docteur Marcel Boulanger, un médecin retraité âgé de 75 ans, n’a pas hésité pour ce faire à rapper un poème de son cru devant 300 jeunes réunis, hier, au Collège de Maisonneuve dans le cadre de la Journée mondiale sans tabac. «Hélas pour tous ceux qui sont de bons fumeurs, on en trouve plusieurs qui sont petits bandeurs», a scandé le président du Conseil québécois sur le tabac et la santé, provocant un raz-de-marée d’applaudissements et de rires chez les jeunes. Initiatives L’Hôpital de Montréal pour enfants a lancé hier un programme conçu spécialement pour les adolescents afin de les aider à arrêter de fumer. L’HME cible spécifiquement les jeunes asthmatiques, les adolescentes enceintes et les adolescentes mères, qui pourront être épaulés par des infirmières dûment formées. Pour sa part, le projet « La gang allumée » en est déjà à sa neuvième année et permet aux jeunes du Québec de créer des projets qui sensibilisent les adolescents aux méfaits du tabagisme.
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| Posté le 02-06-2004 à 11:57:21
| Biotechnologie Production en masse d'organes de porc destinés à la transplantation humaine Associated Press (AP) La Corée du Sud a annoncé mardi qu'elle allait consacrer 60,5 milliards de won (42,54 millions d'euros) au cours de la prochaine décennie à la production de masse d'organes de porc destinés à la transplantation humaine dans le cadre d'un plan national pour la promotion de la biotechnologie. Le ministère de l'Agriculture et de la Forêt en coopération avec plusieurs autres organismes d'Etat a créé un groupe de travail rassemblant 90 scientifiques dont la tâche consistera à produire des organes de porc génétiquement modifiés pour en faire des greffons humainement compatibles. Ce groupe de travail a précisé qu'il allait dans un premier temps procéder au clonage de porcs d'ici 2005. D'ici 2007, il espère mettre au point un porc dont le coeur est génétiquement modifié ainsi que d'autres organes que le coeur humain ne rejetterait pas. D'ici 2010, le groupe espère disposer d'une portée de porcs miniatures prêts à la transplantation, a précisé le ministère sud-coréen dans son communiqué.
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| Posté le 02-06-2004 à 11:58:29
| Génétique Un embryon de bovin résistant à la maladie de la vache folle Associated Press (AP) Des chercheurs américains et japonais ont conçu génétiquement un embryon bovin résistant à la maladie de la vache folle et prévoient élever plusieurs vaches grâce à cette méthode pour trouver un médicament contre la forme humaine de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), a annoncé lundi la société pharmaceutique japonaise Kirin Brewery. L'embryon a été implanté dans une vache et devrait naître au début de l'année prochaine, a expliqué Kumi Nakano, porte-parole de Kirin Brewery, qui a conduit les recherches en collaboration avec la société américaine Hematech. Les vaches nées de cette méthode ne seront pas élevées pour produire de la viande bovine. Leur sang et leur lait seront utilisés dans des médicaments pour lutter contre la pneumonie, l'hépatite C et des rhumatismes - comme que l'arthrite - sur le marché américain d'ici 2013, a précisé Mme Nakano. Même si des médicaments peuvent être produits sans danger à partir de bovins infectés par l'ESB, les deux sociétés ont décidé de développer des vaches immunisées afin de rassurer les consommateurs qui penseraient que les remèdes crées à partir de ces animaux seraient plus sûrs, selon la porte-parole de Kirin Brewery. Selon cette dernière, la compagnie japonaise espère que le marché pour ces médicaments - estimé à 173,5 millions de dollars ces dernières années - va s'accroître.
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| Posté le 02-06-2004 à 11:59:52
| Vénus passera devant le Soleil; une première depuis 1882 Associated Press (AP) Pour la première fois depuis 1882, Vénus (le point noir) passera devant le soleil. C'est une première depuis 122 ans. La planète Vénus passera devant le Soleil le 8 juin, un phénomène rare appelé transit de Vénus, qui sera visible depuis de nombreuses régions du monde. Pas question toutefois de l'observer sans une protection spéciale pour les yeux. Le phénomène sera notamment visible depuis l'Europe, le Proche-Orient et la majeure partie de l'Afrique et de l'Asie. Des visites vers les meilleurs sites d'observation ont été organisées pour les amateurs. Et l'on pourra même le regarder de chez soi, grâce à une retransmission en direct sur Internet depuis la Grèce. Tout cela pour voir un point noir passer très lentement, pendant six heures, devant la partie inférieure du soleil. «C'est un peu lent et ennuyeux», reconnaît l'astrophysicien Neil deGrasse Tyson, directeur du planétarium Hayden du Muséum américain d'histoire naturelle à New York. Mais les transits de Vénus ont une importance historique «inestimable», ajoute-t-il. Aux 18e et 19e siècles, le phénomène a aidé les astronomes à évaluer la distance entre la Terre et le Soleil. Bien que celle-ci a plus tard été établie avec précision par d'autres moyens, les transits de Vénus ont permis les premières estimations relativement fiables et ont exacerbé la concurrence entre les astronomes de l'époque. C'était «l'équivalent pour le 19e siècle de la course à l'espace», souligne Steven Dick, chef historien à la NASA. En outre, beaucoup de passionnés veulent voir ce qu'aucune personne vivant aujourd'hui n'a encore vu, souligne Roger Sinnott, responsable de la revue américaine Sky and Telescope, qui organise trois déplacements en Italie sur des sites d'observation. Les Américains intéressés par le phénomène ont une bonne raison de se rendre en Europe. Le transit sera en effet pas ou peu visible aux États-Unis. Le dernier transit de 1882 avait déjà suscité un certain engouement dans ce pays. Il avait été vu notamment par Benjamin Franklin, l'inventeur du paratonnerre, et avait provoqué des attroupements sur les trottoirs de New York. Celui du 8 juin 2004 pourra être regardé facilement à l'oeil nu. Mais l'observation du Soleil étant très dangereuse pour les yeux, ceux qui voudront voir le phénomène devront prendre des précautions sous peine de lésions irréparables. Comme pour une éclipse solaire, le port d'une protection oculaire spéciale est indispensable en cas d'observation à l'oeil nu, soulignent les experts. A proscrire absolument: l'observation à travers un instrument d'optique, comme des jumelles ou un télescope. Les astronomes ont assisté à quatre transits de 1761 à 1882. Le premier, qui a révélé que Vénus possédait une atmosphère, a été étudié par des observateurs disséminés en 117 points du globe. Celui de 1769 a notamment été vu à Tahiti par le capitaine James Cook. En 1874, la Russie, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, la France, l'Allemagne et la Hollande ont dépêché des missions d'observation pour examiner le phénomène. Des problèmes techniques ont empêché la collecte de données très précises. Mais William Harkness, directeur de l'observatoire naval américain, a conclu en 1894 que le Soleil se trouvait à une distance moyenne de 149,3 millions de kilomètres de l'astre. Depuis des méthodes plus perfectionnées de calcul des distances ont été mises au point et il est aujourd'hui établi que la distance Terre-Soleil est de 149,6 millions de kilomètres. Il faudra attendre moins longtemps pour le prochain transit. Vénus fera son prochain passage devant le Soleil en juin 2012.
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| Posté le 02-06-2004 à 13:11:29
| Energies renouvelables: conférence diplomatique sur fond d'intérêts économiques BONN (AFP), le 01-06-2004 L'Allemagne accueille depuis mardi à Bonn (ouest) une conférence internationale sur les énergies renouvelables pour promouvoir éolien, solaire et autres filières non polluantes à l'échelle mondiale et conforter la position de son industrie pionnière de ces nouveaux marchés. Cette conférence avait été proposée par le chancelier social-démocrate Gerhard Schroeder en 2002 au sommet de Johannesburg, à trois semaines de législatives décisives pour la reconduction de sa coalition avec les Verts. Officiellement elle est destinée à concrétiser l'engagement pris par la communauté internationale à Johannesburg d'"augmenter significativement la part mondiale des énergies renouvelables", au Nord comme au Sud. Mais elle vise aussi, selon des sources allemandes et européennes, à faire baisser le prix de revient de ces filières et à accroître les débouchés de l'industrie allemande au Nord comme au Sud. "Dans vingt ans, a observé devant les journalistes le ministre allemand de l'Environnement Juergen Trittin, le photovoltaïque (solaire électrique, ndlr) représentera un chiffre d'affaires annuel de 100 milliards (de dollars), soit autant que les semi-conducteurs aujourd'hui". "Nous allons faire du bien à la planète mais un peu aussi à l'industrie allemande", ironise un délégué occidental. L'Allemagne est déjà le champion mondial de l'éolien avec une capacité de production de 14.609 mégawatts fin 2003 (3% de la production d'électricité) et le deuxième constructeur d'éoliennes (Enercon). Elle a également beaucoup investi dans le solaire, où elle n'est devancée que par le Japon. Ouvrant la conférence, M. Trittin et sa collègue de la Coopération Heidemarie Wieczorek-Zeul, dont les ministères ont co-financé la rencontre avec 3,5 millions d'euros, se sont félicités de l'intérêt suscité. Près de 1.500 délégués de 154 pays sont présents ou annoncés, dont 135 ministres et secrétaires d'Etat, et 1.700 observateurs. Les ministres ont détaillé les avantages des énergies renouvelables, pour combattre la pauvreté du Tiers-monde et le changement climatique, assurer un approvisionnement énergétique régulier et créer des emplois. Ces énergies sont "inépuisables et disponibles presque partout", a souligné M. Trittin. "On a déjà fait des guerres dans le passé pour le pétrole, il n'y aura jamais de guerre pour accéder au solaire", a remarqué Mme Wieczorek-Zeul. "Le pétrole vient d'une région particulièrement riche en conflits, les renouvelables sont partout", a renchéri la ministre devant la presse. Selon elle, la réduction de la dépendance pétrolière bénéficiera aussi aux pays non producteurs du Sud, dont la facture pétrolière a augmenté de 300 milliards de dollars en cinq ans en raison de l'envolée des prix. La conférence doit déboucher sur une Déclaration politique, un Programme d'action international et des Recommandations aux dirigeants politiques sur les mesures à prendre pour accélérer le développement des énergies renouvelables. Dans les négociations sur la Déclaration, qui ont repris mardi, les Américains ont exclu d'emblée, comme à Johannesburg, que la communauté internationale se fixe des objectifs chiffrés à moyen terme. Interrogés à ce sujet par la presse, les ministres allemands ont braqué le projecteur sur le Programme d'action où les pays sont invités à annoncer des initiatives nationales ou internationales en faveur des énergies renouvelables. "De nombreux pays se sont déjà fixé des objectifs nationaux ou régionaux et l'idée est qu'ils fassent des émules dans le Plan d'action", a souligné M. Trittin. "La communauté internationale doit s'engager, dans la Déclaration, à permettre l'accès à l'énergie d'un milliard d'êtres humains d'ici 2015 et c'est là un objectif ambitieux", a remarqué Mme Wieczorek-Zeul.
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| Posté le 02-06-2004 à 13:12:26
| Une partie non gelée de l'Antarctique classée zone protégée AUCKLAND (AFP), le 02-06-2004 Une vaste zone non gelée de l'Antarctique a été dotée d'un nouveau statut en vue de la préserver, suite à des demandes de la Nouvelle-Zélande et des Etats-Unis, a indiqué mercredi l'organisme Antarctica New Zealand (ANZ). Les Vallées sèches (Dry Valleys) d'une superficie de 15.000 kilomètres carrés vont devenir la première "zone spécialement gérée de l'Antarctique". Cette décision, assortie d'un vaste programme de gestion, a été approuvée cette semaine lors de la réunion consultative du traité de l'Antarctique au Cap. Une seconde zone spéciale, proposée par l'Australie, a également été approuvée sur une superficie beaucoup plus petite au Cap Denison, au sud de la Tasmanie. Karl Erb, directeur du programme Antarctique des Etats-Unis, a indiqué que "les Vallées sèches étaient un lieu unique pour les recherches sur des thèmes aussi divers que l'histoire de la terre et l'adaptation de la vie dans des environnements extrêmes". Les Vallées sèches, à l'ouest des bases de Nouvelle-Zélande et des Etats-Unis situées à McMurdo Sound, représentent la plus vaste étendue de terrain non gelé de l'Antarctique. Cet environnement désertique froid recèle des sols datant de millions d'années, des colonies de plantes et de micro-organismes exceptionnelles ainsi que des formations géologiques particulières et des paysages spectaculaires. Les Vallées sèches sont particulièrement sensibles à toute perturbation d'origine humaine compte tenu de leur capacité très lente à se régénérer. Des empreintes de pas datant des années 50, dans des zones peu exposées aux vents, sont par exemple toujours clairement visibles.
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| Posté le 02-06-2004 à 13:13:35
| L'énergie éolienne, prometteuse, mais toujours peu développée aux Etats-Unis WASHINGTON (AFP), le 02-06-2004 A l'heure où les prix du brut s'enflamment, l'énergie éolienne pourrait contribuer à l'indépendance énergétique des Etats-Unis mais son développement n'y est pas vraiment encouragé. "Les ressources de l'énergie éolienne sont énormes aux Etats-Unis, soit l'équivalent de deux fois et demie la production totale d'électricité du pays, sans compter les ressources en mer. Le potentiel annuel (de ce type d'énergie) est comparable à celui de l'ensemble de la production de pétrole de tous les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep)", affirme Arjun Makhijani, président de l'institut pour la recherche sur l'énergie et l'environnement (IEER). Face à la volatilité des prix du pétrole et du gaz et des incertitudes géopolitiques dans les régions productrices, les sources d'énergies renouvelables "occupent une place centrale" dans la recherche de solutions, souligne M. Makhijani et l'électricité générée grâce à l'utilisation du vent est particulièrement importante à court et moyen terme. Mais cette production n'est ni très développée ni encouragée aux Etats-Unis où le lobby pétrolier joue un rôle très important. Le président George W. Bush et le vice-président Dick Cheney sont tous deux des anciens de ce secteur. En janvier dernier, l'énergie éolienne américaine ne représentait que 0,5% (6.374 mégawatts) des besoins en électricité des Etats-Unis, selon les chiffres de l'association américaine d'énergie éolienne (AWEA), contre 6% (14.609 mégawatts) en Allemagne, la championne mondiale du secteur. "La production d'énergie éolienne sur des sites de grande étendue est rentable", affirme M. Makhijani "et cela ne devrait pas peser sur la facture d'électricité des consommateurs". Selon une étude récente de son institut, les 12 principaux Etats américains qui se sont lancés dans l'énergie éolienne présentent un potentiel total de production électrique de près de 10 milliards de mégawatts/heure. De plus, calculé sur 40 ans, à peine 2% des ressources en énergie éolienne de ces 12 Etats représentent l'équivalent de toutes les réserves de pétrole estimées à 10 milliards de barils de la région arctique. Le projet de loi énergétique de l'administration Bush envisageait notamment l'exploration de l'or noir en Alaska, mais il est bloqué par le Congrès. "Bien sûr après ces 40 ans, les réserves de pétrole seraient épuisées mais il y aura toujours du vent", souligne le rapport. Mais pour le moment, l'exploitation du vent coûte toujours trop cher aux Etats-Unis. Si l'entretien des éoliennes n'est pas très onéreux, il faut en revanche assurer l'accès aux nombreux réseaux aux Etats-Unis pour distribuer l'électricité. Une tâche ardue sur un marché très éclaté. De plus, les incitations fiscales, sous formes de réduction d'impôts (PTC) pour les producteurs d'énergies renouvelables, doivent être revotées régulièrement par le Congrès. Le dernier train de ces réductions a expiré le 31 décembre et en cette période de déficits budgétaires abyssaux, leur prolongation est loin d'être acquise. Quant à la loi énergétique en discussion, elle prévoit plutôt des incitations pour les producteurs d'électricité produite à partir des sources d'énergie fossiles et nucléaires.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 02-06-2004 à 13:14:09
| Présentation mercredi en France d'un dispositif contre les vols de portables PARIS (AFP), le 02-06-2004 La direction générale de la police nationale (DGPN) et l'Association française des opérateurs mobiles (Afom) présenteront mercredi à 11h15 au ministère de l'Intérieur, un dispositif pour renforcer la lutte contre le vol de téléphones portables, a annoncé lundi la DGPN. Son directeur général Michel Gaudin et le président de l'AFOM Pierre Bardon tiendront une conférence de presse dans la salle des fêtes du ministère de l'Intérieur pour présenter "le dispositif mis en oeuvre en partenariat pour renforcer la lutte contre le vol de téléphones portables", a-t-on précisé de même source. Dans le même temps, ils "lanceront la campagne de sensibilisation du public et des 42 millions d'utilisateurs sur le thème +mobile volé = mobile bloqué+", a-t-on ajouté à la DGPN. L'AFOM regroupe trois opérateurs: Orange, Bouygues Télécoms et SFR.
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| Posté le 03-06-2004 à 11:34:57
| Téléphonie Le mobile V600 est enfin arrivé André Boily On l’a vu dans Internet et à l’étranger pendant plus d’un an, mais enfin, le très prisé V600 débarque sur nos tablettes. Malgré tout ce temps, force est d’admettre qu’il n’a rien perdu de sa jeunesse. Il a fallu près de 17 mois après son lancement pour le voir apparaître sur notre marché. Il n’y a pas à dire, le V600, comme une jeune mariée, s’est fait attendre. Il y a toute une aura autour de ce mobile. Et comme toujours, le marché nord-américain est un peu à la traîne par rapport aux autres marchés, plus rentables, que sont l’Asie et l’Europe. Cela n’a pas empêché certains acheteurs précoces de se le procurer par Internet ou par ces très discrets intermédiaires itinérants, que je surnomme amicalement pushers de cellulaires, qui achètent à l’étranger puis revendent ici les mobiles GSM les plus prisés. Le V600 de Motorola fait partie de ceux-là. D’ailleurs, si j’ai pu voir cet appareil à l’étranger et lors de son lancement inaugural à Shanghai (sur invitation de la compagnie), j’ai pu tenir en mains un des tout premiers V600 à Montréal chez un spécialiste automobile qui se l’est justement procuré par un de ces pushers. J’espère faire bientôt une entrevue avec l’un d’eux. Bref, s’il n’est pas le dernier-né du catalogue Motorola, cet appareil n’a pas perdu une plume. Qualité et high tech Le V600 constitue un véritable condensé de haute technologie. D’abord, ce GSM supporte les quatre bandes GSM (850, 900, 1 800 et 1 900 MHz) actuellement en usage sur la planète. À l’étranger, il vous suffit d’être en mode itinérance avec l’un des nombreux opérateurs GSM. Ici, c’est Rogers qui le propose en exclusivité. Les gens qui recherchaient un flip tout métal trouveront dans le V600 le mobile tout désigné. La qualité audio va de pair avec l’ensemble, mais ce n’est pas tout à fait le top comme on dit, soit un 4/5. Par contre, les micro et haut-parleur au dos de l’appareil sont très pratiques. Et quand il sonne, le cercle autour du sigle M de Motorola s’illumine en couleurs. Très cool et… à imiter sur tous les appareils. Son écran demeure, à mon goût, le mieux réussi : haute résolution, transréflectivité, lumineux, il ne craint nullement la lumière du soleil. Avec la lentille photo au dos, il sert de viseur et, pour une fois, les couleurs et les contrastes sont plus fidèles que les autres. En anglais, on dirait What you see is what you get. En chiffres, il fait du 640 x 480 pixels, soit la norme actuellement. En somme, ce n’est pas encore à proprement parler de la photo. Mais vous connaissez tous mon avis là-dessus : si vous voulez faire de la photo, utilisez un appareil photo, pas un téléphone. Certes, à près de 700 $, le V600 n’est pas donné, mais on l’achète pour avoir plus qu’un cellulaire ordinaire, soit pour un mobile très design (pour ne pas dire branché), quadribande et sa multitude de fonctions intégrées. De plus, rares sont les mobiles à la fois quadribande et Bluetooth. Le V300, moins cher, reste une bonne solution de rechange. Bluetooth pour un vrai mains-libres Motorola propose son propre mini-casque sans fil Bluetooth, le HS810. Prix : vu à 135 $ sur expansys.ca. Il est facile à porter et fonctionnel jusqu’à une distance de 10 mètres du V600. Bien qu’il soit prévu pour le port à l’oreille droite, on peut l’ajuster pour la gauche, mais pas aussi facilement que les modèles SonyEricsson. D’ailleurs, le choix ne manque pas car Bluetooth étant une norme, tous les casques et mobiles GSM sans fil Bluetooth sont compatibles. Désolé, en CDMA, il n’y a rien, mais Samsung devrait en proposer (d’ici à quelques mois ou années). Conseil d’achat : si vous êtes intéressé par ce mobile, comme je le suggère chaque fois, évitez d’avoir les mains liées et soyez propriétaire à 100 % de votre appareil ; dégagez-vous de ces contrats de un ou deux ans. Vous pouvez ainsi magasiner votre cellulaire où bon vous semble et choisir l’abonnement de votre choix. C’est forcément plus cher à l’achat, mais moins coûteux à l’usage. Mobile GSM quadribande V600 Par : Motorola Prix : 700 $ + abonnement mensuel Prix du HS810 : 135 $ Disponible chez Rogers (et autres vendeurs) www.rogers.com
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| Posté le 03-06-2004 à 11:39:02
| Recherche Un nouveau médicament contre la sclérose en plaques Presse Canadienne (PC) Des scientifiques de l'Université de Calgary ont annoncé mardi une découverte importante sur le traitement de la sclérose en plaques. Selon les chercheurs, la minocycline, un remède utilisé pour l'acné, peut également réduire l'activité des cellules endommagées du cerveau à l'origine de la sclérose en plaques. Les résultats de leurs travaux sont publiés dans le numéro de mai de la revue Annals of Neurology. «Pour nous, c'est une découverte très encourageante en vue d'améliorer les traitements contre la sclérose en plaques. Mais on ne parle pas encore de guérison», a déclaré lundi le Dr Wee Yong, un des auteurs de la recherche. Le Dr Yong et sa collègue, la Dr Luanne Metz, ont entrepris une nouvelle étude sur l'utilisation combinée de la minocycline et de la Copaxone, un autre médicament utilisé pour traiter la sclérose en plaques. Cette nouvelle étude se déroulera à Calgary, Montréal, Edmonton et Vancouver. «A l'heure actuelle, le traitement utilisé contre la sclérose en plaques ne permet pas d'éliminer la maladie. Il ne fait qu'en réduire l'inconfort et en retarder la progression, explique la Dr Metz. Notre découverte nous donne la possibilité de mettre au point un traitement optionnel plus sécuritaire.»
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| Posté le 03-06-2004 à 11:40:20
| Santé Les maladies mentales insuffisamment traitées dans le monde Associated Press (AP) Les maladies mentales, et notamment les états anxio-dépressifs, sont des maladies fréquentes et insuffisamment traitées dans les pays développés, particulièrement aux États-Unis, et dans de nombreux pays en développement, selon une nouvelle étude menée dans 14 pays. Selon les résultats portant sur 60 463 adultes interrogés à domicile dans 14 pays, plus de 10% des personnes interrogées seraient touchées par des troubles psychiques dans plus de la moitié des pays étudiés. L'étude est publiée mercredi dans le Journal de l'association médicale américaine et montre également la difficulté à quantifier ces problèmes. Les taux de troubles mentaux varient de 26,4% aux États-Unis, à 8,2% en Italie. Alors que les Nigérians semblent avoir le taux le plus bas (4,7%), les chercheurs pensent en fait que le taux réel pourrait être sensiblement plus élevé, mais que les habitants de ce pays d'Afrique de l'Ouest en proie à la violence hésitent à se confier à des enquêteurs étrangers. L'étude a été réalisée entre 2001 et 2003 dans les pays suivants: Belgique, Chine, Colombie, France, Allemagne, Italie, Japon, Liban, Mexique, Pays-Bas, Nigeria, Espagne, Ukraine, et aux Etats-Unis. Les résultats ont été obtenus au cours d'interrogatoires longs de deux heures environ menés par des non-psychiatres. Les troubles les plus couramment rencontrés, à l'exclusion de l'Ukraine, étaient les troubles anxieux, notamment les attaques de panique, les phobies, et les troubles post-traumatiques. En Ukraine, où le chômage est très important, et où le capitalisme se met en place, les troubles de l'humeur et notamment la dépression sont en tête de liste, a déclaré Ronald Kessler, chercheur de l'école de Harvard, qui a conduit l'étude. Des questions portant sur certains troubles, notamment la boulimie, et les troubles de l'attention, n'étaient pas abordées dans tous les pays, notamment parce qu'ils y sont supposés peu fréquents. «Dans tous les pays étudiés, il y a les choses que l'on cache et celles qu'on ne cache pas», a déclaré un des chercheurs, le Dr Berthidan Ustun, de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). «Les gens ont du mal à admettre qu'ils souffrent de troubles psychiques». En revanche, cette attitude est moins fréquente aux États-Unis, où les maladies mentales ont fait l'objet de campagnes publiques ces dernières années. Dans les pays développés, selon les chercheurs, environ 36 à 50% des gens présentant des symptômes graves n'ont bénéficié d'aucun traitement au cours de l'année précédant l'étude. Un chiffre qui atteint 76 à 85% dans les pays en développement. Selon Kessler, les raisons d'une telle insuffisance s'expliquent par le manque de structures de soins dans certains pays en développement. Dans d'autres pays, les assurances médicales ne couvrent pas suffisamment les problèmes de santé mentale.
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| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 03-06-2004 à 11:41:32
| Recherche Le mécanisme de protection par les oméga-3 élucidé Associated Press (AP) Le mécanisme moléculaire de protection contre certaines maladies neurologiques (attaques cérébrales, épilepsie, dépression) par les acides gras poly-insaturés, dont font partie les oméga-3, vient d'être élucidé par une équipe du CNRS dirigée par Michel Lazdunski. Dans un communiqué, les chercheurs soulignent que cet effet passe par la cible de ces acides gras, la protéine Trek-1, un canal cellulaire au potassium. Ces résultats sont publiés en ligne jeudi par Embo Journal. Les acides gras poly-insaturés (AGPI), dont font partie des fameux oméga-3, ont un effet protecteur contre certaines maladies coronariennes. Ils semblent également diminuer les symptômes de plusieurs maladies du système nerveux comme l'épilepsie, la dépression et la psychose maniaco-dépressive. L'équipe de Michel Lazdunski s'attache depuis plusieurs années à comprendre ce mécanisme de protection du système nerveux. En 2000, cette équipe a démontré sans ambiguité que des AGPI comme l'acide linoléique (oméga-3) ou l'acide docosahexanoïque (majoritaire dans les huiles de poisson) diminuent les dégâts neuronaux provoqués par une attaque cérébrale (ischémie) ou lors d'une crise d'épilepsie provoquée chez l'animal. Aujourd'hui, elle démontre que cet effet passe par un canal au potassium, la protéine Trek-1, cible connue des AGPI, qui provoquent son ouverture. Les souris dont le gène codant pour Trek-1 a été éliminé sont beaucoup plus sensibles aux attaques cérébrales et aux crises d'épilepsie que des souris normales et sont insensibles à l'effet neuroprotecteur des AGPI. Elles meurent pour des durées d'attaques cérébrales et des traitements d'épilepsie provoquée qui laissent les souris normales en vie. Les attaques cérébrales touchent plus d'un million de personnes chaque année dans l'Union européenne. Elles constituent la deuxième cause mondiale de mortalité après les maladies cardio-vasculaires et sont une source majeure de handicap pour les patients qui survivent, provoquant hémiplégies, aphasies, dépressions ou épilepsie secondaires à l'ischémie. La dissection du rôle des acides gras poly-insaturés et de leur cible dans l'effet protecteur sur les maladies du système nerveux permet d'envisager de nouveaux traitements pour ces maladies. Un enjeu important sachant qu'au moins 20% des patients épileptiques (environ 2% de la population) sont résistants aux traitements existants.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 03-06-2004 à 13:25:51
| Exploitation des forêts: environnement et rentabilité peuvent aller de pair ROUSSILLON-EN-MORVAN (AFP), le 03-06-2004 La sylviculture peut protéger l'environnement et renforcer la biodiversité tout en augmentant sa rentabilité : des écologistes et des forestiers travaillent ensemble pour montrer que cet objectif est réalisable. L'association WWF France vient de présenter deux expériences pilotes de "restauration écologique" de forêts, dans le Morvan et les Landes, visant à sortir de la monoculture de résineux et à tirer les leçons des tempêtes de décembre 1999. Ces projets, lancés en 2001 en partenariat avec WWF, consistent à créer des "futaies irrégulières", peuplées d'espèces et d'arbres de hauteurs différentes, pour remplacer les traditionnelles forêts de résineux plantées et vouées à des "coupes rases" tous les 50 ou 60 ans. "Ce système permet une gestion plus proche de la nature, d'avoir une forêt en bonne santé et des arbres qui résistent bien mieux aux violents coups de vent", affirme Brice de Turckheim, gérant du Groupement forestier de Folin qui exploite 525 hectares de bois à Roussillon-en-Morvan (Saône-et-Loire). Ce groupe privé a abandonné les coupes rases systématiques au profit d'éclaircies régulières qui permettent d'abattre uniquement des arbres sélectionnés et de laisser pousser --naturellement-- des feuillus (hêtres, chênes...) au milieu des résineux (épicéas, sapins, pins douglas). "Nous laissons les arbres morts car ils font de l'humus et abritent des parasites qui détruisent les parasites s'attaquant aux bois verts", précise M. de Turckheim. Le système des futaies irrégulières, appelées aussi "forêts jardinées", "augmente la productivité et assure des rotations de capitaux plus rapides", ajoute-t-il. "Cette gestion garantit une continuité de la production, limite les dépenses (en supprimant notamment les plantations) et permet d'obtenir des arbres plus gros et de meilleure qualité", souligne-t-il. "L'expérience montre que l'on peut exploiter économiquement la forêt tout en maintenant la biodiversité" de la flore et par suite de la faune, se réjouit Lucienne Haese, présidente d'Autun Morvan Ecologie, une association participant à l'opération. "Ce type de sylviculture ne progresse pas assez vite", regrette toutefois Mme Haese. Les résineux ont été plantés massivement dans le Morvan après la Deuxième Guerre mondiale. L'autre projet est mené dans les Landes, autre région de monoculture de résineux depuis le 19ème siècle. Profitant des dégâts provoqués par les tempêtes de 1999, la Réserve naturelle de l'étang de Cousseau (Gironde) s'est lancée dans une diversification de sa forêt en privilégiant les feuillus, notamment les chênes. "De nombreux propriétaires forestiers de la région, notamment des communes, nous ont contacté pour bénéficier de notre expérience, car ils en ont marre de dépenser de l'argent sans en gagner" après les dégâts liés aux tempêtes ou aux incendies, explique François Sargos, conservateur de la réserve. Malgré ces premiers succès, la restauration écologique des forêts s'annonce une tâche longue et ardue, reconnaît WWF en précisant que les futaies irrégulières représentent à peine 5% de la superficie totale des forêts françaises.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 03-06-2004 à 13:26:38
| Le premier vol spatial privé bientôt tenté en Californie WASHINGTON (AFP), le 02-06-2004 Un pilote pourrait devenir le premier astronaute privé du monde à bord d'un engin spatial non gouvernemental, lors d'un vol d'essai prévu le 21 juin dans le désert californien pour voler à 100 kilomètres d'altitude, la frontière de l'espace. Ce vol dit "suborbital", qui a de bonnes chances de réussir, sera tenté dans le désert du Mojave à bord du prototype "SpaceShipOne", un avion-fusée qui a déjà volé à l'altitude record de 211.400 pieds (64,43 km) le 13 mai, avec le pilote américain Mike Melvill à son bord. En cas de réussite, le vol vaudra à son pilote, dont le nom n'est pas encore connu, le statut officiel d'astronaute. Il sera alors le premier à avoir quitté l'atmosphère terrestre en dehors de tout programme gouvernemental. Le vol spatial suborbital diffère du vol spatial classique par la vitesse moindre de l'engin qui ne lui permet pas de demeurer en orbite autour de la Terre. Mais la vue et les sensations obtenues sont similaires à celles de l'équipage de la navette spatiale américaine ou d'un vaisseau Soyouz russe, à un coût bien moindre, ce qui permettrait des vols touristiques. SpaceShipOne, qui offre trois places dont deux pour des passagers, sera piloté en solo le 21 juin. Il a été conçu par l'ingénieur aéronautique Burt Rutan, avec le soutien financier du milliardaire Paul Allen, co-fondateur du numéro un mondial de l'informatique Microsoft. La tentative sera faite du centre d'essai spatial civil de Mojave, un aérodrome situé non loin de la base d'Edwards, site pionnier du programme spatial américain de la Nasa. Pour ce vol, SpaceShipOne sera attaché à un avion de transport, le "White Knight" qui montera à une altitude de 50.000 pieds (15 km) avant de libérer le prototype en vol plané. Son pilote allumera alors le moteur-fusée pendant environ 80 secondes, jusqu'à atteindre la vitesse de Mach 3 (trois fois la vitesse du son) en ascension verticale. Pendant cette ascension jusqu'à l'altitude de 100 km, le pilote supportera une poussée de trois à quatre G, trois à quatre fois plus que la pesanteur terrestre. Une fois en vol suborbital, le pilote sera en apesanteur pendant environ trois minutes, pendant lesquelles, comme les astronautes, il pourra observer l'immensité noire de l'espace et la ligne bleue de l'atmosphère terrestre à l'horizon. Le pilote devra alors reconfigurer l'engin en modifiant la position des ailes et de la queue pour rentrer dans l'atmosphère avec le maximum de résistance et ralentir dans les couches supérieures de l'atmosphère, avant de s'aligner pour son retour sur Terre. Une fois la rentrée dans l'atmosphère achevée, le pilote modifiera de nouveau la position des ailes pour faire planer son engin pendant 15 à 20 minutes, jusqu'à se poser sur la piste de départ, selon le scénario optimal. "Ce vol est l'une des activités les plus excitantes et motivantes parmi celles qui se déroulent aujourd'hui dans le secteur de l'aviation et de l'espace", a déclaré M. Allen, qui finance intégralement l'essai. "A chaque vol du SpaceShipOne, nous démontrons que des sommes relativement modestes provenant du privé peuvent faire significativement reculer les frontières de la technologie spatiale commerciale", a-t-il ajouté. "Depuis les vols épiques de Iouri Gagarine et Al Shepard en 1961, toutes les missions spatiales ont eu lieu sous l'égide de programmes gouvernementaux lourds et chers. Par contraste, notre programme implique quelques personnes très motivées, qui tentent de rendre les vols spatiaux bon marché", a déclaré M. Rutan. Ce dernier avait mis au point, en 1986, le "Voyager", premier avion à réussir un tour du monde sans ravitaillement et sans escale.
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| Posté le 03-06-2004 à 13:27:11
| Energies renouvelables: la Banque mondiale augmente ses financements BONN (AFP), le 02-06-2004 La Banque mondiale a annoncé mercredi soir à Bonn (ouest) qu'elle allait augmenter de 20% en moyenne par an pendant les cinq prochaines années ses financements en faveur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique. Le bailleur de fonds a fait cette annonce dans un communiqué publié lors d'une conférence sur les énergies renouvelables qui se tient depuis mardi dans l'ancienne capitale ouest-allemande. La Banque mondiale consacre actuellement quelque 200 millions de dollars par an aux énergies renouvelables (solaire photovoltaïque principalement pour la production d'électricité) et à l'efficacité énergétique (réduction de la consommation d'énergie), rappelle le communiqué. L'annonce faite mercredi soir reviendra à doubler les financements de l'organisation internationale d'ici 2010, relève le texte. La Banque mondiale a souvent été accusée par les écologistes de favoriser les énergies fossiles dans ses prêts bonifiés financant des projets de développement dans les pays pauvres. Elle est décidée à "accélérer et à agrandir son rôle" dans la promotion des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique dans les pays du Sud. A cet effet elle souhaite "participer ou réunir elle-même un comité de pilotage afin de mettre au point un plan d'action" sur le dossier. Le comité comprendra des industriels et des représentants de la société civile (ONG, ndlr). La Banque souhaite favoriser le montage de projets limitant les subventions des pays donateurs et accroissant le rôle "du marché". Elle souhaite aussi "éliminer les distortions de marché" - qui conduisent de nombreux pays à subventionner des énergies polluantes - et encourager "la croissance des marchés du carbone pour atténuer le changement climatique". Cette phrase se réfère à un mécanisme du protocole de Kyoto sur le climat qui n'est pas en vigueur. Les pays industriels aident les pays du Sud à se doter de technologies propres, notamment en matière énergétique, et se créditent des droits d'émission de CO2, le principal gaz à effet de serre, pour la pollution ainsi évitée à l'atmosphère. Ils pourront ensuite négocier ces droits sur les futures "bourses du carbone". Depuis 1990 la Banque mondiale a consacré 6,3 milliards de dollars aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique.
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| Posté le 03-06-2004 à 13:27:45
| La Corée du Nord interdit les téléphones portables SEOUL (AFP), le 03-06-2004 La Corée du Nord a interdit l'usage du téléphone portable près d'un an et demi après son introduction dans le pays sous régime stalinien, ont rapporté jeudi des médias sud-coréens. Un responsable nord-coréen participant à des discussions économiques intercoréennes à Pyongyang a confirmé que les portables étaient interdits depuis le 25 mai, selon un pool de journalistes couvrant la rencontre. Le portable a été introduit en Corée du nord en novembre 2002 et on y trouvait des appareils fabriqués par Motorola et Nokia, précise l'agence sud-coréenne Yonhap. Le régime aurait pris conscience ensuite que les portables ouvraient la voie à l'introduction de cultures étrangères dans un pays fermé sur l'extérieur. Selon Kim Yeon-Chul, analyste à la Korea University de Séoul, "les autorités nord-coréennes voudraient pouvoir contrôler en partie la distribution d'informations et en même temps autoriser un rôle (des portables) dans la communication". "Mais il est difficile actuellement de donner une définition claire de la politique parce que les raisons de l'interdiction et ses limites ne sont pas bien connues", a-t-il dit à Yonhap.
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| Posté le 03-06-2004 à 13:29:43
| Campagne d'information en France contre le vol des téléphones portables PARIS (AFP), le 02-06-2004 Pour endiguer l'explosion des vols de téléphones portables, estimés à 180.000 dont 55.000 avec violence en 2003, pouvoirs publics et opérateurs veulent inciter les victimes à jouer pleinement leur rôle dans la neutralisation totale d'un portable volé. "Mobile volé, mobile bloqué", tel est le thème de la campagne d'information lancée à cet effet mercredi matin par la direction générale de la police nationale et l'Association française des opérateurs mobiles (AFOM), lors d'une conférence de presse au ministère de l'Intérieur. "Il s'agit de mettre en place un cercle vertueux pour accréditer l'idée que ça ne sert à rien de voler un portable", a expliqué le préfet Michel Gaudin, directeur général de la police nationale (DGPN). Alors qu'aujourd'hui les victimes se bornent à faire supprimer la ligne pour que le voleur ne puisse téléphoner à leurs frais, elles ne vont pas jusqu'au bout de la démarche qui permet pourtant de désactiver également l'appareil lui-même, rendant le vol sans objet. En effet, après avoir fait annuler la ligne, la victime rachète un portable, courant à nouveau le risque de se le faire voler, parce qu'un portable peut parfaitement être réutilisé, il suffit d'y mettre une autre carte SIM. Or, un moyen existe pour rendre le portable définitivement inutilisable en agissant à partir du numéro IMEI, sorte de carte d'identité d'un appareil. Chaque portable, fabriqué depuis 2002, possède en effet son numéro propre, à 15 chiffres. Les trois opérateurs français ont constitué une base de données des numéros IMEI d'appareils volés et, en agissant sur eux, ils désactivent l'appareil qui ne peut plus servir, même avec une autre carte SIM. Après avoir prévenu son opérateur, la victime doit déposer plainte, puis en adresser copie avec le numéro IMEI à son opérateur qui l'entrera dans sa banque de données et le désactivera auprès des trois opérateurs français. Ce numéro figure sur l'emballage, et il est également inscrit sous la batterie. On peut aussi l'obtenir en composant cette série: *#06# depuis le clavier de son portable et il s'affichera à l'écran. "C'est l'objectif de la campagne", a souligné Pierre Bardon, président de l'AFOM, pour que "tous les acteurs, pouvoirs publics, opérateurs mais aussi utilisateurs, jouent leur rôle", a ajouté son délégué général René Russo. L'ensemble du dispositif n'est, à ce jour, actif que pour la France et les opérateurs nationaux, mais une base de données européenne est en cours de constitution à Dublin pour bloquer les mobiles volés dans tous les pays de l'Union européenne. Pour leur campagne commune, police et AFOM vont éditer des affiches apposées sur 2.200 panneaux des quais de 313 gares, 1.485 dans les stations de métro de Paris, Lille, Lyon et Marseille, 11.918 sur les vitrines de cafés. Parallèlement, 15 millions de dépliants seront à la disposition des usagers dans les commissariats, les gendarmeries et les points de vente des opérateurs.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 09-06-2004 à 13:42:05
| La nappe phréatique alsacienne polluée par un siècle d'infiltration de sel WITTELSHEIM (Haut-Rhin) (AFP), le 09-06-2004 La nappe phréatique alsacienne, qui fait partie d'une des plus importantes réserves d'eau d'Europe, reste aujourd'hui polluée par un siècle d'infiltration de sel venu des terrils des Mines de Potasse d'Alsace (MDPA), malgré des travaux de dépollution importants. "Il n'y a pas de problème majeur de santé publique, mais la pollution est importante", explique Philippe Elsass, directeur du service alsacien du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). "Sous le bassin potassique, le sel dépasse par endroit 1 g par litre d'eau, alors que la norme européenne est de 250 mg/l", reconnaît Bernard Rolland, président du directoire des MDPA. Les MDPA ont extrait pendant près d'un siècle du minerai de sylvinite (chlorure de potassium et chlorure de sodium), mais n'ont exploité que la potasse et entassé le chlorure de sodium qui a formé les terrils. Avec la pluie, le sel s'est infiltré dans la nappe phréatique. Mais les MDPA ont entrepris un travail de dépollution notamment par captage d'eau dans la nappe depuis les années 1970 et par le traitement des terrils (dissolution rapide par arrosage intensif et végétalisation) depuis 1989. Sur la période 1990-2010, ce budget dépollution est de "plusieurs dizaines de milliers d'euros", selon l'entreprise. Malgré tout, "le stock de chlorure de sodium dans la nappe est estimé à un million de tonnes", note M. Elsass, qui précise que les MDPA ont extrait en 2002 l'équivalent de 190.000 tonnes de sel de la nappe. "Le stockage de sel en profondeur est difficilement estimable mais il est certainement plus important que ça", conteste Pierre Bernhard, militant de l'association Alsace Nature, qui note que cette pollution pose problème à l'agriculture ou à "certains usages industriels". La trop forte teneur en sel a également des conséquences sur la distribution d'eau. Le syndicat intercommunal d'adduction d'eau d'Ensisheim Bollwiller et environs (EBE) achète par exemple de l'eau à Guebwiller pour la mélanger à celle de ses propres puits dont la teneur en sel peut atteindre 800 mg/l, bien au-dessus du seuil de potabilité.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 09-06-2004 à 13:43:41
| Plan national de quotas de CO2: le gouvernement corrige ses chiffres PARIS (AFP), le 09-06-2004 Le gouvernement a mis en ligne mardi soir un Plan national d'allocation de quotas qui corrige à la marge les chiffres publiés la veille sur le plafonnement des émissions de CO2 imposé aux industries les plus polluantes et aux producteurs d'énergie. Le Plan vise à mettre la France en conformité avec une législation européenne d'application du protocole de Kyoto, un accord de lutte contre le changement climatique. Le Plan (www.environnement.gouv.fr) plafonne les rejets de gaz carbonique entre 2005 et 2007 de 659 sites d'usine exploités par les branches visées et non 700 comme annoncé encore lundi (chaudières, fours, centrales). Ces sites pourront émettre 122,7 millions de tonnes (Mt) de gaz carbonique pour chacune des trois années considérées, soit une augmentation de 12% (14 Mt) par rapport à leurs rejets de 2002 (108,7 Mt). Ils pourront en fait rejeter jusqu'à 126,4 Mt de CO2 dans l'atmosphère, en incluant une réserve prévue pour faire face à une activité plus forte que prévu et ouvrir de nouvelles usines. La publication du projet sur internet a suscité un communiqué flatteur du Medef (patronat) qui a déclaré "approuver le Plan". Elle a donné lieu aussitôt à une querelle d'experts entre pouvoirs public et ONG spécialisées. Les premiers ont estimé que si les secteurs concernés ne faisaient aucun effort, ils rejeteraient 129,5 Mt de CO2 (gaz carbonique) entre 2005-2007 et que le Plan leur demandait donc de réduire leurs émissions de 2,4% durant cette période. "On ne sait pas très bien sur quoi repose cette projection", ont rétorqué les ONG. "Ce qui est sûr, c'est que les gros industriels et les énergéticiens pourront émettre 14 Mt de plus qu'en 2002 et sur ces 14, cinq vont à EDF et cinq à la SNET (filiale électricité de Charbonnages de France) pour relancer les centrales à charbon avec du charbon importé au prix le plus fort". Le charbon est l'énergie qui émet le plus de gaz à effet de serre. Interrogé par l'AFP, un expert gouvernemental reconnaît que le Plan est fondé sur une croissance forte de la demande d'énergie. "Aucun réacteur nucléaire ne va être construit dans les trois ans à venir alors que canicules et hivers rigoureux peuvent se produire et qu'EDF doit honorer ses contrats à l'exportation", dit-il. "Une relance des centrales au charbon ne peut donc être complètement exclue".
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 09-06-2004 à 13:45:26
| Astronomie: un rendez-vous exceptionnel du Soleil et de Vénus PARIS (AFP), le 08-06-2004 La planète Vénus est passée mardi entre la Terre et le Soleil pour un rendez-vous exceptionnel qui ne risquait pas de faire de l'ombre aux Terriens, mais a suscité un peu partout dans le monde l'enthousiasme des amateurs d'astronomie. Pendant un peu plus de six heures, entre 05h20 et 11h24 GMT, un petit confetti noir a traversé le disque solaire, occultant un trentième de l'image orangée du Soleil. Le phénomène est exceptionnel et n'avait jamais été observé par quelqu'un vivant actuellement sur Terre. Comme pour une éclipse de Soleil ou de Lune, ce transit de Vénus intervient pour les Terriens lorsque les trois corps célestes, Vénus, la Terre et le Soleil, sont alignés. Au total, cinq passages de Vénus devant le Soleil ont pu être observés au cours de l'histoire: en 1639, 1761, 1769 et 1874, le plus récent remontant à 1882. Beaucoup moins spectaculaire qu'une éclipse de Soleil, le phénomène a toutefois suscité l'enthousiasme chez les passionnés du ciel partout dans le monde où les conditions météo le permettaient, mais souvent aussi la déception. A l'Observatoire de Paris, où plusieurs dizaines d'amateurs étaient au rendez-vous, un ensemble de miroirs et de lentilles permettait de renvoyer, depuis le toit, par un puits de lumière, l'image du Soleil sur un écran. Il faudra attendre cinq minutes après le début du transit pour qu'apparaisse de façon visible, l'ombre de Vénus, sous les applaudissements du public. A la Cité des sciences de la Villette, où plusieurs télescopes et solarscopes - un petit instrument pédagogique en carton, à l'intérieur duquel l'image projetée sur une paroi peut être observée sans aucun risque pour les yeux - étaient installés. Au début du phénomène, alors que le Soleil est encore relativement proche de l'horizon, les turbulences provoquées par l'humidité dans l'atmosphère terrestre rendent la petite "bille" de Vénus floue et quasiment imperceptible à l'oeil nu. Mais la tache formée par l'étoile du berger sur le disque solaire finit par devenir parfaitement perceptible. En Allemagne, de très nombreux observatoires et planetariums ont organisé des manifestations publiques. La chaîne d'information n-tv a incrusté en continu une petite fenêtre de retransmission en direct avec un gros plan sur le Soleil pendant toute la durée du transit. De nombreux établissements scolaires avaient prévu des sorties pour observer le phénomène, et les planetariums ont été submergés par l'afflux de curieux, en particuliers d'écoliers, comme à Hambourg (nord-ouest), où plus de 1.500 personnes ont afflué pendant la matinée. En Asie, un ciel de mousson a le plus souvent empêché une bonne observation. Ainsi au Japon, où l'astronomie est une véritable passion, la quasi-totalité des 21 sites internet qui devaient retransmettre le phénomène en direct n'ont pas pu le faire. Dans l'île d'Hokkaido (nord) toutefois, quelques brèves apparitions du Soleil ont permis de fugitives observations. L'événement a pris un tour hautement symbolique en Australie, où l'on se souvient que ce phénomène céleste a conduit l'explorateur britannique James Cook, envoyé à Tahiti en 1769 pour l'observer, à découvrir ce continent. "Au plan strictement scientifique", résume le président de l'Association française d'astronomie, Olivier Las Vergnas, le transit de Vénus devant le Soleil n'apporte plus grand-chose, si ce n'est la possibilité d'obtenir un chronométrage du phénomène à la fraction de seconde près. Mais le spectacle n'en est pas moins extraordinaire, d'autant que quand il se reproduira en 2012, il aura lieu en pleine nuit en Europe". Des nombreuses sondes soviétiques ou américaines arrivées sur Vénus, aucune n'a survécu plus de deux heures: la température à la surface y atteint en effet 460°C et la pression dépasse les 92 atmosphères. Les roches sur Vénus sont incandescentes.
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| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 09-06-2004 à 14:46:46
| Santé Diabète et obésité: pas plus d'un soda par jour Associated Press (AP) Boire plus d'un soda par jour est déconseillé aux femmes à double titre. Non seulement l'excédent de sucre contenu dans ces boissons leur fait prendre du poids mais il tend à accroître très nettement chez elles les risques de diabète, selon une étude de l'université américaine de Harvard. Les femmes suivies, qui buvaient plus d'un soda par jour, présentaient un risque de 85% supérieur à la moyenne, a précisé Matthias Schulze, qui présentait l'étude menée par l'école de santé publique de Harvard, à l'occasion de la 64e session scientifique de l'Association américaine du diabète (ADA). «L'important n'est pas le sucre en général, mais le sucre contenu dans les boissons», a-t-il fait valoir. «Les sodas et d'autres boissons énergisantes entraînent une surconsommation d'énergie qui provoque prise de poids et obésité.» En revanche, les sodas diététiques qui contiennent des édulcorants n'augmentent pas les risques de diabète, a ajouté Matthias Schulze. Selon lui, les femmes qui en boivent perdraient même du poids. Le diabète de type 2 est une maladie qui se développe le plus souvent au milieu de la vie, quand le corps n'a plus la faculté de transformer le sucre sanguin en énergie. En 2002, 18,2 millions d'Américains, soit 6,3% de la population, était touchés par cette maladie, classée au cinquième rang des pathologies mortelles, selon l'ADA. Plus grave encore, le diabète 2 est en nette progression. Sa prévalence, qui était stable au cours des années 80, a doublé entre 1990 et 2002. Selon l'étude Schulze, les femmes qui avaient tendance à grossir avaient fait passer leur consommation de boissons sucrées de moins d'une par semaine à plus d'une par jour. En moyenne, elles avaient pris environ cinq kilos en quatre ans. Mais les femmes ayant réduit leur consommation n'avaient pris en moyenne qu'un kilo et demi. Le travail de Matthias Schulze concerne plus de 91.000 femmes adultes suivies pendant huit ans. Ses résultats sont publiés deux mois après la publication d'une étude britannique mettant en évidence l'efficacité d'une réduction de la consommation de sodas sur le poids des jeunes. Pour l'Association nationale des sodas (NSDA), cette étude n'est bien sûr ni convaincante ni concluante.
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