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| Posté le 24-06-2004 à 12:02:06
| Des sites arctiques proposés pour le patrimoine mondial de l'Unesco Associated Press (AP) L'Unesco va décider la semaine prochaine si elle étend à la région arctique la liste des sites classés au patrimoine mondial, a annoncé mercredi une organisation affiliée. Le fjord Illulissat (Groënland) et la réserve naturelle de l'île Wrangel (est de la Russie) sont les premiers sites arctiques proposés pour intégrer la liste, qui comprend actuellement 754 sites culturels ou naturels «de valeur universelle exceptionnelle» dans 129 pays. Au total, 48 sites, dont les deux situés en Arctique, sont proposés pour inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, qui se prononcera sur la question la semaine prochaine à Suzhou en Chine. Le Grand Canyon aux Etats-Unis et la Grande Barrière de corail au large de l'Australie, sont deux exemples parmi d'autres de sites naturels classés par l'Unesco, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture.
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| Posté le 24-06-2004 à 12:03:14
| Un robot canadien pourrait aller à la rescousse du télescope Hubble Presse Canadienne Une compagnie canadienne est seule à soumissionner pour une réparation robotique du télescope spatial Hubble, si jamais la NASA décidait d'aller de l'avant avec cette option. Le Centre spatial Goddard de la NASA avait annoncé au début du mois qu'il envisageait demander une soumission à une seule compagnie pour effectuer une telle mission, soit la société MD Robotics, de Brampton, en Ontario, qui a déjà construit les fameux bras robotisés qui équipent les navettes spatiales et la Station spatiale internationale. La même compagnie avait mis au point une lentille correctrice pour réparer la vision embrouillée du miroir primaire de Hubble, peu après son lancement en 1993. Plus tôt cette année, la NASA avait annoncé sa décision d'abandonner Hubble à son sort, en raison de compressions budgétaires et de la perte de la navette Columbia. La décision avait toutefois soulevé une vive opposition au sein de la communauté scientifique, qui estime que Hubble peut encore faire beaucoup pour aider à comprendre l'univers. L'agence spatiale américaine a alors décidé de réétudier la question et c'est alors que l'idée d'une mission robotisée a été avancée. "C'est vraiment un défi de taille, compte tenu du peu de temps qu'on a devant nous, a déclaré Paul Cooper, un vice-président de MD Robotics. Alors il faudra faire usage de la technologie qu'on connaît et qui nous apparaît capable d'effectuer une telle mission avec succès." Hubble a besoin de piles et de gyroscopes neufs pour continuer à fonctionner. Laissé à lui-même, le télescope pourrait devenir inutilisable dès la fin de 2007. Et dans l'éventualité où la NASA décidait finalement de laisser tomber, littéralement, Hubble, il lui faudrait quand même une mission robot pour aller cueillir Hubble et le faire tomber sur terre dans un endroit inhabité.
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| Posté le 25-06-2004 à 14:01:23
| La sortie de l'équipage de l'ISS interrompue après quelques minutes MOSCOU (AFP), le 25-06-2004 La sortie dans l'équipage russo-américain de la station spatiale internationale (ISS) pour une mission de réparation tôt vendredi a été interrompue en raison d'un défaut dans la combinaison de l'astronaute américain, a annoncé le centre russe de contrôle des vols spatiaux. L'Américain Michael Fincke et le Russe Gennady Padalka sont sortis de l'ISS à 01h57 vendredi (21h57 GMT jeudi) pour réparer un gyroscope, une mission qui devait durer six heures, mais sont rentrés au bout de quelques minutes à la suite d'un problème avec le système d'approvisionnement en oxygène de la combinaison spatiale de l'Américain, ont indiqué les responsables du centre de contrôle, cités par l'agence Itar-Tass. "La pression dans la bonbonne d'oxygène a commencé à baisser rapidement et nous avons décider d'interrompre la sortie et de leur ordonner de regagner la station", a expliqué le directeur des vols Vladimir Soloviov. La sortie des deux cosmonautes, pour réparer un des quatre gyroscopes contrôlant l'orientation de la station sur son orbite, était au départ prévue le jeudi 16 juin, mais avait été repoussée pour éviter d'éventuels problèmes de communication pouvant résulter du lancement ce jour-là d'un satellite russe. Aucune date pour une nouvelle sortie n'a été précisée après l'interruption rapide de celle de vendredi.
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| Posté le 25-06-2004 à 14:02:08
| Les abeilles savent climatiser leurs ruches WASHINGTON (AFP), le 25-06-2004 La diversité génétique des abeilles est un facteur important dans la régulation de la température des ruches, selon une étude à paraître vendredi dans la revue américaine Science. Les abeilles ouvrières règlent la température en faisant sortir l'air chaud avec leurs ailes lorsque la température est trop élevée et se rassemblent pour créer de la chaleur métabolique lorsque la température devient trop basse, explique l'équipe de chercheurs dirigée par Julia Jones de l'Université de Sydney en Australie et à l'origine de l'étude. Les ouvrières individuelles ont des thermostats internes fixés à des niveaux différents, ce qui fait que certaines abeilles commencent à éventer l'air à des températures légèrement différentes, ajoutent les chercheurs. Cette réponse graduelle fait en sorte que la colonie n'est pas toujours en train d'alterner entre chaud et froid. Selon l'équipe de chercheurs, la grande diversité génétique des ouvrières détermine le réglage de leurs thermostats individuels.
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| Posté le 25-06-2004 à 14:02:50
| Des maisons tournantes pour vivre ou échapper au soleil NICE (AFP), le 25-06-2004 Pour suivre le soleil ou lui échapper, on peut choisir aujourd'hui de vivre dans une maison tournante qui ressemble en tous points à une maison individuelle traditionnelle, comme le propose une société niçoise, spécialisée dans la construction métallique. "Il suffit d'appuyer sur un bouton et la maison tourne", affirme, geste à l'appui, Xavier Prieur, responsable commercial de la société F. Labbé, installée à Saint-Isidore, zone industrielle à l'entrée de Nice. "Il n'y a pas de différence entre les deux types d'habitation, ni en termes de choix de matériaux, ni d'isolation thermique ou phonique", ajoute-t-il. La maison tournante est construite sur une plate-forme métallique qui peut aller jusqu'à 12 m de diamètre et repose sur des supports équipés de roulements actionnés par un moteur électrique. Faite de verre et d'acier, elle a une rotation à 360 degrés. "Son coût, de l'ordre de 2.300 euros le m2, est équivalent, voire inférieur à celui d'une maison traditionnelle car la construction ne nécessite pas de fondations, donc de lourds travaux de terrassement", souligne Xavier Prieur. Ce n'est pas parce qu'elle est fixée sur une plaque tournante que la maison est ronde. Elle peut être carrée, rectangulaire, hexagonale et comprendre des étages. Le nombre de pièces et leur disposition sont laissés au choix de l'acquéreur. "Aujourd'hui, la technique nous limite à des maisons dont la superficie ne peut être supérieure à 140 m2. Ce ne sont pas les dimensions qui en fixent la limite, mais le poids qui ne peut excéder 100 tonnes", souligne Xavier Prieur. Une première maison tournante avait été construite voici 23 ans par François Labbé, le fondateur de l'actuelle société, décédé en 1993. Deux ans plus tard, quatre de ses salariés, dont Marie-Hélène Prieur, l'épouse de Xavier Prieur, ont racheté l'entreprise. "A l'époque, les gens n'étaient pas prêts. Une maison, faite de verre et d'acier, dissuadait. On disait que seuls des artistes les achetaient. Mais aujourd'hui, les mentalités ont évolué tout comme les techniques qui permettent de proposer bois et pierre pour les maisons tournantes", dit Xavier Prieur. "Conçue avec des éléments détachables et manipulables par un à trois hommes, la maison tournante peut être démontée, transportée dans un container et reconstruite dans un autre lieu", ajoute-t-il. Avant de se lancer dans la construction de maisons tournantes, la société F.Labbé s'est forgée une solide réputation dans la fabrication d'ascenseurs pour villas de milliardaires sur la Côte d'Azur, dans les îles des Caraïbes et du Pacifique. Elle emploie dix-huit salariés mais fait appel en sous-traitance à vingt corps de métiers différents.
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| Posté le 25-06-2004 à 14:03:36
| France Telecom retire la publicité pour le 12 dans ses cabines PARIS (AFP), le 25-06-2004 France Télécom a accepté de retirer des cabines téléphoniques publiques ses affiches vantant son service de renseignements, le 12, à la suite d'un accord à l'amiable avec Scoot, un prestataire de renseignements concurrent, qui arguait d'une distorsion de concurrence. Les deux sociétés sont parvenues à un accord à l'amiable, a-t-on appris vendredi auprès de Scoot et de France Télécom. Mais Scoot a décidé toutefois de porter l'affaire devant le tribunal de Commerce de Paris, la société réclamant des réparations à France Télécom, qui a refusé. "Nous avons demandé à France Télécom de nous faire une offre de réparation, car nous estimons que nous avons subi un manque à gagner et un préjudice commercial. Nous n'avons pas avancé de montant pour ces réparations, mais France Télécom a refusé de nous dédommager", a expliqué à l'AFP Nils Tharandt, le Pdg de New Media 21st, qui gère les renseignements Scoot. La direction de France Télécom indiquait en fin de matinée "ne pas avoir été informée, pour l'heure, d'une assignation en justice". "Nous allons effectivement retirer progressivement nos affiches pour le service du 12 dans les semaines et les mois à venir. Nous sommes prêts à retirer ces affiches car nous estimons qu'elles ne sont pas un élément déterminant pour la concurrence dans les services de renseignements téléphoniques", a-t-on avancé de même source. Les appels passés vers le 12 depuis une cabine publique représentent "moins de 5% des appels traités par notre service du 12", a souligné France Télécom. L'opérateur historique a refusé de dédommager Scoot car "nous estimons qu'il n'y a pas eu de préjudice commercial". Scoot, avec son service 3200, revendique la place de premier prestataire alternatif au 12, avec "moins de 1% du marché des renseignements en France". il existe un troisième acteur en France, la société Fonecta.
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| Posté le 25-06-2004 à 14:04:13
| Un opérateur ferme une antenne-relais à Paris en raison d'ondes trop fortes PARIS (AFP), le 25-06-2004 L'opérateur de téléphonie mobile Orange a interrompu vendredi le fonctionnement d'une antenne-relais installée sur un immeuble du XXe, qui provoquait une exposition aux ondes trop forte dans le voisinage, a indiqué Yves Contassot, adjoint à l'environnement du maire de Paris. Selon M. Contassot, des Parisiens s'étaient plaints vigoureusement mardi, lors d'un forum qui se tenait à la mairie, d'une exposition trop forte à proximité d'un immeuble où a été implantée une antenne-relais, avenue Gambetta (XXe). L'opérateur concerné, Orange, a procédé à des modifications mais jeudi soir l'exposition était encore d'un peu plus de trois volts, alors que le seuil maximum défini par la charte signée par les opérateurs et la mairie de Paris est de 2 volts. Faute de solution à court terme, Orange a interrompu le fonctionnement de l'antenne, une première selon M. Contassot depuis la signature de la charte le 20 mars 2003. Lors du forum, M. Contassot avait estimé que par les niveaux qu'elle impose et les contrôles afférents, la charte est "sans doute la plus protectrice au monde".
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| Posté le 26-06-2004 à 12:30:47
| Technologie Une étudiante de McGill parmi les conseillers de Microsoft Jean-François Codère Une étudiante de l’université McGill, Tina Lee, figure au nombre des 15 étudiants en provenance de 14 pays réunis cette semaine au siège social de Microsoft pour donner leur avis sur la prochaine génération de technologies pour les travailleurs. Inscrite aux Cultural Studies — l’étude des comportements, des mœurs, etc. —, Tina Lee et ses 14 acolytes, spécialisés quant à eux dans une multitude de champs différents, font partie d’un comité baptisé «Microsoft Office Information Worker Board of the Future». Ils ont pour tâche de conseiller le géant du logiciel sur comment la prochaine génération voudra travailler avec les technologies. Ces futurs travailleurs sont aujourd’hui des enfants et leur utilisation de technologies comme le courriel ou la messagerie instantanée est bien différente de celle de leurs parents. «Personnellement, comme notre génération est soumise à une surcharge d’information, j’aimerais bien qu’on trouve des interfaces qui permettraient de trouver rapidement la bonne information, afin de s’en servir comme source d’inspiration», a confié hier au Journal Tina Lee. Les membres du comité — originaires, entre autres, de la Norvège, du Japon, de l’Australie, de la Slovénie, de l’Afrique du Sud ou du Kenya — sont arrivés au siège social de Microsoft à Redmond, près de Seattle, dimanche dernier. «Nous avons un groupe vraiment très diversifié, autant en ce qui concerne les intérêts que la provenance, note Mme Lee. Ça crée quelques très bonnes discussions.» L’étudiante rentrera à Montréal en fin de semaine, mais continuera de collaborer avec ses collègues durant toute l’année, jusqu’à ce qu’un autre groupe prenne la relève.
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| Posté le 26-06-2004 à 13:06:23
| Les Etats-Unis et l'Union européenne signent l'accord GPS-Galileo ENNIS (Irlande) (AFP), le 26-06-2004 Les Etats-Unis et l'Union européenne ont signé samedi, lors de leur sommet en Irlande, un accord final sur la cohabitation de leurs systèmes de navigation par satellite respectifs, GPS et Galileo, qui devrait doubler la capacité de ce système de positionnement. Le document a été signé lors du sommet USA-UE, auquel participe le président George W. Bush, par le secrétaire d'Etat américain Colin Powell, la commissaire européenne aux Transports Loyola de Palacio et le ministre irlandais des Affaires étrangères Brian Cowen, dont le pays assure la présidence de l'UE. "Cet accord va renforcer les bénéfices communs de ces nouvelles technologies", s'est félicité M. Powell. "Aujourd'hui (samedi), nous confirmons notre engagement à développer une technologie clé qui apportera des bénéfices significatifs à notre avenir commun", a indiqué de son côté Mme Palacio, soulignant que cette signature était "une bonne nouvelle". Il permettra de "doubler le nombre de satellites compatibles" entre les deux systèmes, a encore dit M. Powell peu avant de parapher le document. Un accord préliminaire avait été annoncé en février à Bruxelles par des négociateurs européens et américains. Les Européens ont accepté de déplacer légèrement la fréquence sur laquelle opérera le service grand public de Galileo, pour qu'elle ne se superpose pas avec la fréquence utilisée par l'application militaire du GPS américain, une demande pressante de Washington depuis plusieurs années. Les Européens ont pris leur décision après avoir réalisé des études montrant que la qualité du service ne serait pas affectée. Les Américains ont de leur côté renoncé à imposer un droit de veto en cas d'évolution ultérieure du signal Galileo. Galileo, qui va nécessiter le lancement d'une trentaine de satellites, doit en principe commencer à fonctionner en 2008. L'entreprise publique Galileo qui mène pour l'instant le projet est en cours de sélection du futur concessionnaire du projet, qui doit prendre les rênes à partir de 2006. La Commission européenne affirme que le développement de ce nouveau système va créer 150.000 emplois. Cet accord permet au sommet au château de Dromoland, dans le sud-ouest de l'Irlande, d'afficher un succès notable dans ce domaine à la frontière de la technologie et du militaire, alors que les relations euro-américaines traversent depuis le conflit en Irak une phase de crispation. Cet accord traduit également un changement dans l'approche américaine, notamment de la part du Pentagone de Donald Rumsfeld, à l'origine ouvertement hostile au projet européen, accusé d'empiéter sur un quasi-monopole américain et de constituer une menace pour la sécurité des opérations militaires des Etats-Unis. Un responsable du Pentagone a lui aussi estimé que les négociations avaient "été très bonnes et avaient permis de jeter les bases de coopérations futures" avec l'UE dans le domaine très sensible de la navigation satellitaire. Le responsable de la commission européenne s'est félicité que l'accord permette au projet européen "d'offrir les meilleurs standards possibles, et de conserver une possibilité de flexibilité dans l'avenir" afin d'améliorer encore les services apportés par Galileo au public.
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| Posté le 26-06-2004 à 13:07:22
| Crédits 2005: les chercheurs inquiets du "silence gouvernemental" PARIS (AFP), le 25-06-2004 Près de trois mois après la fin du mouvement de révolte des chercheurs, leurs représentants syndicaux se disent inquiets du "silence gouvernemental", en particulier à propos du budget 2005 de la Recherche et du milliard d'euros supplémentaire promis pour l'an prochain. Au terme de 91 jours d'une révolte sans précédent, le gouvernement avait décidé le 7 avril d'abroger la mesure de la loi de finances 2004 transformant 550 postes de chercheurs titulaires en 550 postes à durée déterminée. Le ministre de l'Education nationale et de la Recherche, François Fillon, avait également annoncé la création de 1.000 nouveaux emplois à l'université, 300 pour la rentrée 2004 et 700 en janvier 2005. En échange, le ministre avait indiqué avoir obtenu que "l'ensemble de la communauté de la recherche française s'engage dans un processus (devant) aboutir à la fin de l'année 2004 à une réforme profonde de la recherche française". Vendredi, place de Jussieu à Paris, dans le cadre d'une Journée d'action nationale, les représentants des syndicats de scientifiques et du collectif Sauvons la Recherche ont exprimé leur inquiétude. Les "contacts" que les organisations syndicales ont eus avec le ministère de la Recherche à propos de la préparation du budget 2005 "ne sont pas encourageants", a indiqué le secrétaire général du SNCS-FSU, Jacques Fossey, au nom de tous les syndicats de chercheurs. "Le seul point positif, a-t-il ajouté, a été de nous affirmer qu'il n'y aurait pas en 2005 des transformations d'emplois statutaires en CDD (contrats à durée déterminée, ndlr), comme en 2004". "Par contre, le ministère nous a très clairement indiqué qu'il n'y aurait pas de création d'emploi statutaire en 2005", selon lui. En ce qui concerne le milliard supplémentaire annoncé par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin - sur les trois milliards promis d'ici 2007 -, "aucune assurance ne nous a été donnée rue Descartes", le siège du ministère de la Recherche, a affirmé Jacques Fossey. De même, au bureau du Comité d'initiatives et de propositions (CIP, chargé de préparer la Loi d'orientation et de programmation de la recherche et de l'enseignement supérieur), le ministre de l'Economie et des Finances, Nicolas Sarkozy, a déclaré le 10 juin ne pas être en mesure de prendre des "engagements précis et chiffrés", a-t-il précisé. "On est dans un état de grande incertitude", a ajouté le porte-parole du collectif Sauvons la Recherche et membre du CIP, Alain Trautmann. Or, selon lui, "on a besoin de ce milliard si on veut que cette réforme (de la recherche) soit faite". Pour parvenir à un ensemble de dépenses consacrées à la recherche représentant 3% du produit intérieur brut en 2010, objectif fixé par l'Union Européenne et confirmé à plusieurs reprises par le président Jacques Chirac, il faudrait accroître chaque année de près de 10% les dépenses de recherche et les emplois de scientifiques pour porter ceux-ci "aux alentours de 8.000 par an", rappellent les chercheurs. Après que le gouvernement eut demandé à "la communauté scientifique d'entreprendre des réformes", "l'ensemble des personnels et des étudiants s'est engagé dans les Etats généraux pour faire des propositions au gouvernement", a noté Jacques Fossey. "Le gouvernement doit faire de même" et "pour cela, il doit donner un signe fort dès le budget 2005", a-t-il ajouté."
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| Posté le 26-06-2004 à 13:07:54
| Deuxième vol d'Ariane de l'année le 12 juillet avec le satellite Anik F2 PARIS (AFP), le 25-06-2004 Le lancement du satellite de télécommunications canadien Anik F2 par une fusée Ariane-5 est prévu le 12 juillet prochain du Centre spatial guyanais (CSG) de Kourou, a-t-on appris vendredi auprès d'Arianespace. Ce vol 163 sera le deuxième vol de l'année d'Ariane après le lancement réussi le 2 mars de la sonde européenne Rosetta. Le lancement d'Anik F2, pour le compte de l'opérateur Telesat Canada, est prévu le 12 juillet à 21h43, heure locale, soit le 13 juillet à 0h43 GMT (2H43 heure de Paris). Il sera effectué par une Ariane-5 G+, le modèle de base de la fusée Ariane-5, dit "générique", dans une version améliorée. Anik F2, construit par Boeing Satellite Systems, sera le plus gros satellite de télécommunications jamais lancé, avec une masse de 5.950 kilos.
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| Posté le 26-06-2004 à 13:10:59
| L'historique "12" des renseignements téléphoniques va bientôt disparaître PARIS (AFP), le 25-06-2004 L'historique "12" des renseignements téléphoniques va bientôt disparaître, le Conseil d'Etat ayant jugé que ce numéro, utilisé par les opérateurs de télécoms, désavantageait les fournisseurs de ce même service, qui se voient attribuer une numérotation plus complexe. Dans un avis rendu vendredi, la juridiction administrative a décidé que le populaire numéro 12 ne devait plus être utilisé car il constituait une "distorsion" à "l'objectif de concurrence effective et loyale" sur ce marché. Cette décision annule des décisions de l'Autorité de régulation des télécommunications (ART) qui avait été saisie sur ce même point en 2002 par les fournisseurs de renseignements téléphoniques Scoot et Fonecta. L'ART ayant refusé de supprimer le 12 au profit d'une numérotation unifiée, les deux sociétés avaient porté l'affaire devant le Conseil d'Etat. Ce dernier a donné à l'ART un délai de six mois maximum pour définir un format de numérotation identique à tous les acteurs - opérateurs fixes, mobiles et fournisseurs de services de renseignements - offrant ce service. L'ART "appliquera scrupuleusement cette décision dans les délais impartis et en concertation avec les acteurs concernés et les associations de consommateurs", a-t-on indiqué chez le régulateur des télécoms. La nouvelle numérotation pourrait passer à 4 ou à 5 chiffres. L'objectif de cette décision est de permettre à tous les prestataires de services de renseignements - un marché formellement ouvert à la concurrence depuis la loi télécoms de 1990 - de rivaliser à armes égales. Actuellement, le 12 est en effet réservé à France Télécom et aux opérateurs fixes et mobiles, à titre gratuit. Les fournisseurs de services de renseignements se voient quant à eux attribuer par l'ART, contre une redevance de 40.000 euros par an, un numéro à quatre chiffres (3200 pour Scoot ou 3211 pour Fonecta). Réagissant à la mort annoncée du 12, France Télécom estime que "cette offensive se fait au détriment des consommateurs: alors que le marché des renseignements est structurellement en déclin (face à internet, ndlr), la mise en place d'un numéro plus compliqué n'est pas de nature à relancer ce service. On constate au niveau européen que ce marché n'a pas remonté avec la mise en place d'une numérotation complexe". L'opérateur historique, qui emploie 2.600 personnes pour le 12, ne divulgue pas sa part de marché. Scoot, l'un des 10 fournisseurs présents en France et qui revendique la place de numéro deux hexagonal après trois ans d'existence, estime à 1% sa part d'un marché qui représente 370 millions d'appels par an. Selon une étude réalisée en août 2003 par le cabinet d'études américain Pelorus Group, le marché français se répartissait à cette date à 53% pour France Télécom, 46% pour les opérateurs mobiles et le reste pour les autres acteurs. Ce camouflet pour le "12" intervient presque en même temps qu'une autre bataille sur le même front: France Télécom vient d'accepter, sur la demande de Scoot, de retirer ses affichettes vantant le 12 dans les cabines téléphoniques, lesquelles relèvent du service public des télécoms. Mais si France Télécom va retirer ses affiches "progressivement dans les prochaines semaines et les prochains mois", Scoot n'en a pas moins déposé un recours devant le tribunal de commerce de Paris pour réclamer des dommages et intérêts contre ce que la société qualifie de "préjudice commercial".
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| Posté le 29-06-2004 à 16:22:20
| Prévisions des séismes: mise en orbite du satellite français Demeter MOSCOU (AFP), le 29-06-2004 Une fusée russo-ukrainienne Dnepr lancée mardi depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, a mis en orbite avec succès huit satellites étrangers dont un appareil scientifique français, Demeter, chargé de prévoir les séismes, ont indiqué les Forces spatiales russes. La fusée Dnepr, dérivée d'un missile balistique intercontinental RS-20 (SS-18, "Satan" selon la classification de l'Otan), a également mis en orbite trois satellites américains, trois saoudiens et un italien, a précisé le service de presse des Forces spatiales. Le satellite scientifique français Demeter (Detection of Electro Magnetic Emissions Transmitted from Earthquake Regions) a pour objectif de détecter et mesurer dans l'ionosphère les perturbations électromagnétiques associées aux tremblements de terre, éruptions volcaniques ou raz-de-marée (tsunamis), a indiqué le Centre national d'études spatiales (CNES). La mission de Demeter, qui inaugure la filière de microsatellites Myriade développée par le CNES, devrait permettre de mieux comprendre voire d'anticiper les tremblements de terre. Placé en orbite à environ 710 km d'altitude, cet appareil a une durée d'exploitation d'un an. Les satellites américains LatinSat-C, LatinSat-D et AMSat-Echo, ainsi que les appareils saoudiens SaudiComsat-1, SaudiComsat-2 et SaudiSat-2 mis en orbite par le Dnepr sont des satellites de communications. L'italien UniSat-3 est un satellite scientifique.
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| Posté le 29-06-2004 à 16:23:03
| France: Raffarin annonce la création d'une agence nationale de la recherche PARIS (AFP), le 29-06-2004 Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a annoncé mardi sur Europe 1 la création d'une "agence nationale de la recherche", qui sera une "agence de moyens", dont les "objectifs" seront définis dans la future loi d'orientation sur la recherche. "Dans notre discussion budgétaire d'hier soir (lundi soir avec Nicolas Sarkozy à Matignon, ndlr), nous avons prévu de tenir nos promesses et nous allons proposer la création d'une agence nationale de la recherche", a déclaré M. Raffarin. "Cette agence nationale sera dotée des sommes qui sont prévues et aura une mission que définira la loi" d'orientation, a-t-il ajouté, en rappelant qu'un "comité travaille, sous l'autorité des académiciens des sciences, pour définir" ce que sera cette grande loi d'orientation. Ce sera "une agence de moyens, avec des moyens budgétaires et des moyens, comme je m'y suis engagé, extra-budgétaires", a-t-il poursuivi. "Nous aurons là la possibilité d'atteindre les objectifs qu'a fixés le président de la République : 3% de notre richesse nationale (pour la recherche) à l'horizon 2010", a-t-il estimé.
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| Posté le 29-06-2004 à 16:23:51
| Températures records en Espagne pour un 28 juin MADRID (AFP), le 29-06-2004 L'Espagne a connu un record de chaleur lundi avec des températures dépassant 40 degrés dans la moitié sud du pays, a-t-on appris mardi auprès de l'Institut national de Météorologie (INM). Il a fait 39,3 degrés à Madrid lundi, un record inégalé depuis 73 ans un 28 juin dans la capitale espagnole quand, en 1931, la température s'était élevée à 38,1 degrés. Dans sept capitales de province, la température a dépassé 40 degrés: Cordoba (42,3), Badajoz (42), Séville (41,3), Caceres (41), Tolède (40,9), Grenade (40,8), Ciudad Real (40). L'utilisation à plein des systèmes de climatisation a fait battre de nouveaux records de consommation d'électricité, avec un pic de 36.330 MW à 13h25 (11h25 GMT), dépassant les 34.850 MW enregistrés le 25 juin 2003, selon Red Electrica de Espana (REE), qui gère le réseau. La chaleur se prolongera jusqu'à jeudi, selon l'INM.
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| Posté le 29-06-2004 à 16:25:26
| Ideas: un labo pour faire le lien entre hommes et microtechnologies LYON (AFP), le 29-06-2004 Adapter les micro et nanotechnologies à la demande matérielle et intellectuelle des hommes: tel est l'objectif du laboratoire Ideas, intégré dans le pôle de recherches européen Minatec, de Grenoble. Quelques prototypes sortis du laboratoire, comme la "Map mobile", une sorte de GPS miniature pour piéton, étaient présentés lors du 13e sommet mondial de recherches en télécommunications mobiles et sans fil, à Lyon du 27 au 30 juin. Créé en 2003, le laboratoire Ideas associe des technologues à des psychologues, sociologues et philosophes, explique le directeur du laboratoire, Michel Ida, présent à Lyon. Cette contribution des sciences humaines à la recherche technologique, encore peu commune en France, a été décidée après le constat d'échec d'industriels qui n'avaient pas anticipé l'explosion du marché de l'internet et de la téléphonie mobile à la fin des années 90, selon M. Ida. "On a dû reconnaître que les sociologues avaient prévu le succès du SMS mais pas les techniciens", affirme ainsi l'ingénieur. Le laboratoire Ideas recrute également "des cobayes humains", selon le propre terme du scientifique, pour participer à l'élaboration des prototypes. Cette démarche a également un but commercial : "Tout notre montage sert à donner un peu plus d'assurance aux industriels qui vont investir des sommes considérables", reconnaît le responsable. Lors de la première étape, destinée à faire jaillir des idées, un groupe de personnes est réuni autour d'un objet de la vie quotidienne qu'il doit réinventer en intégrant des techniques de base imposées par les scientifiques les encadrant. Ce panel est sélectionné à "l'intuition", car "il n'existe pas de critères scientifiques mesurant l'imagination en France", regrette l'ingénieur. Ainsi, un écrivain, une institutrice, et un acteur ont été, entre autres, à l'origine du stylo "communiquant", qui permettra de transmettre à un ordinateur des données écrites à la main, sur n'importe quel support. Après quelques heures d'échange, dépourvues de toute "censure", l'imagination est parfois farfelue : l'un souhaite "aller plus vite que la lumière", un autre "un rayon laser pour faire fleurir les fleurs". Des experts chargé de la veille technologique, puis d'autres qui étudient la faisabilité, éliminent la plupart des idées, ne retenant que les "plus prometteuses", y compris sur le plan financier. Puis, un nouveau groupe cette fois-ci soigneusement sélectionné, comprenant notamment des "rebelles au changement" ou des fanatiques des technologies, entreprennent des tests d'usage sur les prototypes. Lorsque l'ensemble des résultats est satisfaisant, la recherche de partenaires industriels peut alors commencer. "On espère toujours l'objet +mouche+, mais on n'a aucune garantie", reconnaît le directeur du laboratoire. Le CEA Leti (laboratoire d'électronique et technologie de l'information), le géant franco-italien de la micro-électronique STMicroelectronis, France Telecom, et l'université Pierre Mendès France de Grenoble sont les partenaires d'Ideas.
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| Posté le 30-06-2004 à 13:04:48
| La sonde Cassini-Huygens aux abords de Saturne WASHINGTON (AFP), le 29-06-2004 La sonde américano-européenne Cassini-Huygens est dans le voisinage immédiat de Saturne au terme d'un voyage de sept ans qui devrait être couronné jeudi par sa mise en orbite, ont confirmé mardi les responsables de la mission. A 2H36 GMT jeudi, l'engin débutera ses manoeuvres avec la mise à feu de son moteur qui doit brûler pendant 96 minutes pour ralentir et permettre la capture de Cassini-Huygens par la force gravitationnelle de Saturne, une étape critique de la mission d'un coût de 3,3 milliards de dollars. Pour réussir, "tout doit être parfait, le moteur doit brûler pendant 96 minutes, les virages doivent intervenir au bon moment, les ordinateurs doivent contrôler la séquence même en cas d'événement imprévu", a expliqué Robert Mitchell, directeur de la mission au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie) où est situé le centre de contrôle. "L'engin spatial est programmé pour continuer même en cas d'urgence. Avec un temps de communication dans chaque sens d'une heure et 24 minutes, nous avons dû apprendre à l'engin à se débrouiller. Nous ne voulons pas que Cassini appelle la maison en cas de problème, nous voulons qu'il continue, c'est ce que nous lui avons dit", a poursuivi M. Mitchell dans un communiqué. Pendant son injection en orbite, la sonde va voler plus près de Saturne qu'à tout autre moment de ses quatre années de mission à venir, donnant l'occasion d'étudier cette planète à environ 20.000 km de distance. "En un sens, Cassini et la sonde Huygens sont des machines à remonter le temps nous permettant d'examiner un monde que nous n'avons encore jamais vu, un monde qui pourrait ressembler au nôtre il y a 4,5 milliards d'années", a dit Jean-Pierre Lebreton, responsable de la sonde Huygens fournie par l'Agence spatiale européenne (ESA). Le 25 décembre, Cassini libérera Huygens qui prendra le chemin de Titan, la plus grosse lune de Saturne, et sera le premier engin à se poser sur le satellite naturel d'une autre planète.
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| Posté le 30-06-2004 à 13:05:37
| Prévisions des séismes: mise en orbite du satellite français Demeter MOSCOU (AFP), le 29-06-2004 Une fusée russo-ukrainienne Dnepr lancée mardi depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, a mis en orbite avec succès huit satellites étrangers dont un appareil scientifique français, Demeter, chargé de prévoir les séismes, ont indiqué les Forces spatiales russes. La fusée Dnepr, dérivée d'un missile balistique intercontinental RS-20 (SS-18, "Satan" selon la classification de l'Otan), a également mis en orbite trois satellites américains, trois saoudiens et un italien, a précisé le service de presse des Forces spatiales. Le satellite scientifique français Demeter (Detection of Electro Magnetic Emissions Transmitted from Earthquake Regions) a pour objectif de détecter et mesurer dans l'ionosphère les perturbations électromagnétiques associées aux tremblements de terre, éruptions volcaniques ou raz-de-marée (tsunamis), a indiqué le Centre national d'études spatiales (CNES). La mission de Demeter, qui inaugure la filière de microsatellites Myriade développée par le CNES, devrait permettre de mieux comprendre voire d'anticiper les tremblements de terre. Placé en orbite à environ 710 km d'altitude, cet appareil a une durée d'exploitation d'un an. Les satellites américains LatinSat-C, LatinSat-D et AMSat-Echo, ainsi que les appareils saoudiens SaudiComsat-1, SaudiComsat-2 et SaudiSat-2 mis en orbite par le Dnepr sont des satellites de communications. L'italien UniSat-3 est un satellite scientifique.
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| Posté le 30-06-2004 à 13:07:03
| Réforme de la recherche: les 1ères propositions soumises au gouvernement PARIS (AFP), le 29-06-2004 Les premières propositions de réforme de la recherche, qui recommandent notamment l'injection d'un milliard d'euros supplémentaires pour les laboratoires publics en 2005, ont été remises mardi au gouvernement par le Comité d'initiative et de proposition (CIP). Dans le même temps, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin annonçait la création d'une "Agence nationale de la recherche", dotée de moyens extra-budgétaires et dont les "objectifs seront définis dans la future loi d'orientation et de programmation de la Recherche". Selon le Premier ministre, ceci permettra d'atteindre les objectifs fixés par le président Jacques Chirac de consacrer 3% de la richesse nationale à la recherche à l'horizon 2010. Le "rapport d'étape" du CIP remis à François Fillon et François d'Aubert, ministres de l'Education nationale et de la Recherche, a été adopté "par consensus" par le Comité, auquel participent notamment des représentants du Collectif "Sauvons la recherche", a indiqué à la presse le Pr Edouard Brézin, vice-président de l'Académie des Sciences, l'un des co-présidents du Comité. Né de multiples débats et consultations avec les chercheurs depuis le dénouement de la révolte au printemps dernier, il servira de base aux Etats Généraux de la Recherche, en vue de la préparation d'une loi d'orientation et de programmation annoncée avant la fin de l'année. "Nous nous plaçons non seulement dans une situation de retour à la normale, c'est-à-dire la situation antérieure aux gels de crédits qui avaient été initialement décidés, mais bien dans la nécessité de mesures nouvelles", a déclaré à la presse Edouard Brézin. Pour sa part, Alain Trautmann, le porte-parole du collectif qui fut le fer de lance du mouvement de révolte des chercheurs, a souligné que le statut de ce texte, qui ne donne que des grandes lignes, est de "réaffirmer la nécessité d'augmenter les moyens de la recherche". "Par ce texte, nous montrons aussi que nous sommes prêts à une série de réformes", a-t-il souligné avant de qualifier de "prématurée" et "malencontreuse" l'annonce de la création d'une Agence de la Recherche. "C'est une agence de moyens, pas une administration ou un établissement public supplémentaires", a expliqué à l'AFP M. d'Aubert, qui a souhaité que ce soit "un signal fort pour la recherche". "En ce qui concerne la distribution de l'argent en 2005, on ne peut pas improviser une agence de moyens", a indiqué pour sa part Alain Trautmann, tandis que le SNCS-FSU, premier syndicat de la recherche publique, dénonçait une mesure qui revient "à couper l'herbe sous le pied des Etats généraux". Le gouvernement "impose son point de vue à la communauté scientifique qui, en ce moment même, s'interroge sur la manière de gérer la recherche française". "La question du financement par projet, qui sera la principale mission de cette agence de moyens, peut être résolue de diverses façons, pas nécessairement en ajoutant une structure de recherche publique supplémentaire", selon le syndicat. Sur le fond, le rapport d'étape, qui doit donner lieu à des conclusions définitives en novembre, préconise, entre autres pistes, un réexamen de la situation des enseignants-chercheurs, dont l'activité purement recherche doit être encouragée, avec notamment des passerelles facilitées entre universités et organismes.
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| Posté le 30-06-2004 à 13:08:18
| Virgin Mobile va entrer sur la bourse de Londres en juillet LONDRES (AFP), le 30-06-2004 L'opérateur britannique de téléphonie mobile Virgin Mobile, contrôlé par le milliardaire Richard Branson, a annoncé mercredi qu'il allait s'introduire à la bourse de Londres en juillet. L'opération, qui pourrait valoriser le groupe à un milliard de livres (1,5 milliard d'euros) selon les analystes, sera la plus importante introduction à la bourse de Londres depuis le début de l'année 2004. "L'introduction en bourse devrait être achevée d'ici la fin du mois de juillet et les actions seront vendues à des investisseurs institutionnels en Grande-Bretagne et dans le monde entier", a annoncé Virgin Mobile dans un communiqué. Selon ce communiqué, les banque JP Morgan et Morgan Stanley seront coordinateurs de l'opération. Aucune précision n'a été donnée sur la part du capital de Virgin Mobile proposé au public ni sur le montant que la société espére tirer de l'opération. "Les détails de l'opération seront précisés lors de la publication des documents officiels en juillet", a indiqué le groupe britannique. Virgin Mobile, créée en 1999, est l'une des sociétés de la galaxie Virgin, le groupe contrôlé et dirigé par Richard Branson. Avec 4,1 millions d'abonnés, Virgin Mobile est au cinquième rang des opérateurs de téléphonie mobile en Grande-Bretagne. Virgin Mobile est le premier opérateur virtuel du pays: il ne dispose pas de son propre réseau et utilise le réseau de T-Mobile, l'activité téléphonie mobile de Deutsche Telekom. "La cotation de Virgin Mobile est une date importante pour la société et son personnel. Depuis notre lancement en 1999, nous avons créé un opérateur connu pour sa marque, ses services à ses abonnés et sa capacité d'innovation", s'est félicité Tom Alexander, le patron de Virgin Mobile. "Etre coté va nous permettre de disposer d'une plateforme de croissance pour l'avenir, d'attirer de nouveaux abonnés et de motiver encore plus notre personnel", a-t-il ajouté. Selon la presse britannique, les fonds dégagés par cette introduction en bourse permettront à Richard Branson de financer le lancement d'une compagnie aérienne aux Etats-Unis. Pour le milliardaire britannique, célébre également pour ses records en bateau, en ballon et plus récemment en engin amphibie, cette opération est un volte-face singulier après son expérience malheureuse à la bourse de Londres en 1988. Le sémillant Sir Richard avait alors introduit en bourse l'ensemble de son groupe Virgin, alors essentiellement articulé autour de l'édition et la distribution du disque, pour financer le développement de sa compagnie aérienne Virgin Atlantic. Introduite à grand renfort de publicité à la bourse de Londres, l'action Virgin qui avait séduit de nombreux petits porteurs, a vu son cours rapidement plonger, incitant Richard Branson à mettre un terme à l'expérience. Depuis, l'homme d'affaires âgé de 53 ans, s'est tenu à l'écart des marchés boursiers, vendant l'intégralité (comme son label musical Virgin Music à EMI) ou une participation (49% de Virgin Atlantic à Singapore Airlines) de ses sociétés pour financer le développement de son empire. Virgin est aujourd'hui un groupe de 250 sociétés présent dans la distribution de disques et vidéo, l'édition musicale, les trains, l'alimentation, la téléphonie mobile, les cosmétiques. Toutefois, Richard Branson a récemment introduit une toute petite partie de son empire en bourse: la compagnie aérienne australienne à bas prix Virgin Blue, dont il détient encore 25%, est coté depuis décembre 2003 à la bourse de Sydney.
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| Posté le 30-06-2004 à 13:10:18
| Télécoms en France: la concurrence a profité plus aux clients qu'à l'emploi PARIS (AFP), le 30-06-2004 L'ouverture à la concurrence du marché français des télécommunications en 1998, qui a précédé celle du marché de l'énergie, a entraîné de nettes baisses de tarifs, une accélération de l'équipement des ménages, mais son bilan est plus mitigé en terme de créations d'emplois. "Le bilan tarifaire de l'ouverture à la concurrence est globalement favorable pour toutes les catégories de clients, grand public et entreprises", soulignait un rapport du Sénat intitulé "Télécommunications, cinq ans après" publié en mars 2002. Le marché français des télécoms est totalement ouvert à la concurrence depuis le 1er janvier 1998, conséquence de la transposition en droit français en juillet 1996 des directives européennes libéralisant le secteur. Entre 1999 et 2001, le prix moyen des appels longue distance a baissé de 26% pour France Télécom, de 35% pour ses concurrents tandis que le prix des communications locales a chuté de 11% en moyenne pour les ménages. "Si au total, les baisses sur la facture moyenne n'ont été respectivement que de 10% pour les ménages (sur 1999-2001) et 28% pour les entreprises, c'est essentiellement en raison de la hausse du prix de l'abonnement de France Télécom", qui est hors du champ de la concurrence, notait le Sénat. Parallèlement à ces baisses des prix, le marché s'est fortement développé puisqu'entre 1998 et 2002, il est passé de près de 24 milliards d’euros à 34 milliards, soit une croissance supérieure à 40 % en cinq ans, relève l'Autorité de régulation des télécoms (ART). Sur cette période, "la multiplication des acteurs a accru la diversité de l'offre et multiplié les services proposés aux consommateurs : fixe, services vocaux, services mobiles, internet", notait le Sénat en admettant cependant que les liens entre concurrence et innovation "ne sont pas univoques". Sur le plan de l'emploi, les retombées de la libéralisation sont beaucoup plus floues puisqu'entre fin 1997 et fin 2001, le secteur des services de télécoms n'a crée que 5.000 emplois sur un total d'environ 168.000 en France, selon l'Insee. Le secteur des équipementiers, dont la production est pour moitié exportée et n'est donc pas totalement dépendante de la situation française, n'a pas connu de meilleure évolution puisqu'il employait 60.000 personnes fin 2002, contre 75.000 cinq ans plus tôt. Du point de vue de la concurrence, les nouveaux acteurs de téléphonie fixe dressent un tableau mitigé de la situation, estimant que France Télécom capte encore la quasi-totalité des bénéfices. Selon l'Aforst (qui représente la concurrence), depuis l'ouverture du marché, les opérateurs alternatifs ont investi 12 milliards d'euros pour un chiffre d'affaires équivalent et généré 20.000 emplois directs et 100.000 indirects. "Dans le fixe, la concurrence détient 35% du marché mais seulement 15% du chiffre d'affaires et 10% de la valeur ajoutée car l'abonnement n'est pas ouvert à la concurrence et les services à revenus partagés reviennent encore largement à France Télécom", estimait l'association début 2004. Dans le mobile, Orange (France Télécom) détenait près de 50% du marché fin 2003, tandis que dans l'internet haut débit ADSL la filiale de l'opérateur historique s'arrogeait une part de marché équivalente fin mars 2004.
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