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|  Posté le 18-06-2004 à 11:06:15   
| Santé
Le gouvernement Charest veut accroître le nombre de donneurs d'organes
Presse Canadienne (PC)
Au cours des prochaines années, les Québécois seront incités comme jamais à faire don de leurs organes au moment de leur mort.
Lors du renouvellement de la carte d'assurance-maladie, ils seront sensibilisés à l'importance du don d'organes et invités à exprimer leur consentement.
A l'heure actuelle, 19 Québécois sur un million ont signé l'autocollant qui accompagne la carte d'assurance-maladie et le ministre de la Santé, Philippe Couillard, entend faire grimper cette proportion à 30 personnes par million.
Il a fait valoir que des sondages indiquent que 77% des Québécois disent être d'accord avec l'idée de donner leurs organes, mais que peu d'entre eux transforment cette intention en engagement écrit.
A l'heure actuelle, 850 personnes figurent sur une liste d'attente d'un don d'organe.
En 2003, 487 transplantations ont été réalisées à partir des dons de 194 personnes. Pendant ce temps, faute d'organes disponibles, 45 malades sont morts en attente d'un don.
Parallèlement, le ministre Couillard prévoit former des équipes vouées au don d'organes dans les salles d'opération de certains hôpitaux, afin d'éviter une «compétition malsaine» entre l'équipe de chirurgiens chargée des prélèvements et celle qui doit veiller aux autres cas à l'urgence. La rapidité d'exécution est un élément-clé lors de la transplantation d'organes.
Un seul donneur peut sauver la vie à huit personnes et fournir des tissus à 40 autres.
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| Posté le 18-06-2004 à 11:07:50
| Recherche
Un traitement contre le cancer efficace contre l'arthrite
Associated Press (AP)
Un traitement utilisé contre le cancer a pour la première fois montré son efficacité contre l'arthrite rhumatoïde en mettant hors d'état de nuire certaines cellules immunitaires, ce qui permet d'envisager des traitements ciblés pour cette affection et d'autres, selon une étude publiée jeudi.
Les traitements sur le marché vise seulement les symptômes ou ont des effets plus larges.
D'après l'étude réalisée par le University College of London et rapportée dans le New England Journal of Medicine, les résultats du «rituximab» sont prometteurs.
Dans l'arthrite rhumatoïde, des anticorps s'attaquent par erreur aux parois des articulations, enflammant celles-ci et les rendant douloureuses. Le rituximab, qui est commercialisé aux États-Unis, vise les cellules B qui fabriquent ces anticorps.
Lors de l'étude, les chercheurs ont comparé pendant deux semaines le rituximab à d'autres médicaments sur un échantillon de 161 patients atteints d'arthrite.
Après six mois, plus de 40 % des patients qui avaient pris le rituximab combiné à d'autres produits avaient vu leur état nettement amélioré, de même qu'un tiers de ceux qui avaient pris le même produit seul. En revanche, seuls 13 % des patients qui avaient pris d'autres médicaments communs se portaient réellement mieux.
C'est le caractère durable de l'amélioration qui a semblé le plus surprenant aux chercheurs.
Toutefois, de nombreux médecins, y compris les auteurs de l'étude, estiment qu'il faut tester encore le rituximab avant d'en étendre l'utilisation. Ils expliquent notamment que d'autres produits tueurs de cellules B sont en cours d'élaboration et pourraient se montrer plus efficaces.
En outre, le rituximab présente des risques d'infection pulmonaire, en particulier en cas d'administrations répétées. Lors de l'étude, un des patients prenant du rituximab est décédé d'une pneumonie, sans qu'on ait pu établir si oui ou non le produit était responsable de cette mort.
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| Posté le 18-06-2004 à 15:17:45
| Première opération de contrôle des naissances des marmottes
GAP (AFP), le 18-06-2004
Pour lutter contre la prolifération des marmottes accusées d'endommager les prairies de fauche dans le parc national des Ecrins, une opération de contrôle des naissances est actuellement testée non loin de la station de ski d'Orcières (Hautes-Alpes).
"Les agriculteurs accusent les marmottes de faire des trous dans les prés, de remonter des pierres qui parfois cassent les barres de coupe utilisées pour le foin", explique Dominique Gauthier, directeur-adjoint du laboratoire vétérinaire du département, responsable de l'expérimentation.
La marmotte dont le poids adulte varie entre 3 kilos après l'hibernation et 6 kilos, a deux prédateurs, le renard et l'aigle, mais pas le loup qui préfère des animaux plus gros. Pour supprimer les problèmes posés par ce petit rongeur, on utilise habituellement le poison, ou bien la capture et le transfert dans un autre secteur.
"Tuer les marmottes n'est pas satisfaisant sur le plan éthique, les enlever est une solution à court terme, car cela crée un appel démographique et les départs sont rapidement compensés par l'installation de jeunes", affirme M. Gauthier.
Dominique Allaine, un universitaire lyonnais spécialiste de cet animal, explique que les marmottes vivent en couple, avec leur descendance, les jeunes restant avec leurs parents pendant 2 ans ou plus. Les femelles font une portée par an, généralement de 4 marmottons, et la famille va de deux (un male dominant et une femelle dominante) à 20 individus.
On a dénombré 160 marmottes dans le vallon de Prapic, site de l'expérimentation, et les 40 plus actives ont été capturées et traitées en avril-mai, pendant la période des amours.
"Les femelles ont ainsi reçu une injection qui supprime les chaleurs et les males une injection freinant leur libido. Ces animaux ont été équipés d'un collier pour pouvoir les reconnaître", explique M. Gauthier.
"Les femelles mettent bas en juin dans leur terrier. Les petits sortent à l'air libre début juillet et c'est à ce moment que l'on saura si notre opération a été succès", précise-t-il.
Le professeur Allaine, qui n'est pas associé à l'expérience, s'intéresse beaucoup aux résultats des tests. "Des études génétiques très sérieuses montrent que chez les marmottes, 20% des naissances viennent d'une paternité hors couple", explique-t-il.
"Le male à la libido inhibée sera-t-il capable d'empêcher les autres males d'approcher sa femelle et l'expérience ne va-t-elle pas augmenter le taux de cocuage des males dominants et perturber la colonie", interroge le spécialiste.
Il estime que la prolifération des marmottes n'a pas que des inconvénients, même pour le monde paysan. "Les marmottes attirent les touristes, et ce sont souvent les paysans qui louent les gîtes", explique-t-il.
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| Posté le 18-06-2004 à 15:18:36
| Création d'un prix international pour la promotion de l'esprit scientifique
PARIS (AFP), le 18-06-2004
Un "Grand prix international pour la promotion de l'esprit scientifique" vient d'être créé, a annoncé vendredi la Fondation de l'Ecole nationale supérieure des mines de Saint-Etienne, à l'origine du projet.
Destiné à encourager et récompenser de nouvelles méthodes pédagogiques permettant "l'alphabétisation" en sciences des enfants à travers le monde, le prix sera officiellement lancé lundi à l'Académie des sciences et la date de sa remise annoncée.
Le jury du prix est présidé par Georges Charpak, prix Nobel, membre de l'Académie des sciences, initiateur par ailleurs de l'expérimentation "main à la pâte" permettant d'initier concrètement les enfants du primaire à la science et aux techniques.
Parmi les membres de ce jury international, figurent les présidents de l'Académie des sciences de France et des Etats-Unis, un membre de l'Académie royale des sciences de Suède, un membre de l'Académie royale de Grande-Bretagne et deux prix Nobel français, Claude Cohen-Tannoudji et Jean-Marie Lehn.
"L'alphabétisation scientifique du plus grand nombre d'enfants de la planète est nécessaire, aussi indispensable que l'alphabétisation littéraire", a souligné M. Charpak
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| Posté le 18-06-2004 à 15:19:21
| Des chimpanzés de "labo" découvrent les arbres à la Vallée des singes
ROMAGNE (AFP), le 18-06-2004
Nés dans un laboratoire néerlandais, dix jeunes chimpanzés viennent de découvrir... des arbres, sur une vaste île artificielle qui leur est réservée à La Vallée des Singes à Romagne (Vienne), inaugurée jeudi dans ce parc animalier proche de Poitiers.
Ces primates, aujourd'hui âgés de sept à dix ans, ont vu le jour au Centre de recherche biomédicale sur les primates BPRC (Biomedical Primate Research Centre) de Rijswijk, près de La Haye (Pays-Bas), qui arrête l'utilisation de chimpanzés et les propose à des zoos ou des refuges spécialisés.
"Aucun des membres de notre groupe n'a fait l'objet d'expérience, ces singes étaient en réserve pour des projets futurs", explique à l'AFP le responsable zoologique de la Vallée des Singes, Jan Vermeer.
"Mais avec l'arrêt de recherches - à l'exception de six derniers chimpanzés sur lesquels des tests d'hépatite C sont en cours d'achèvement -, le BPRC s'est retrouvé avec une trentaine de chimpanzés infectés, qui vont devoir être placés, pour des raisons de sécurité sanitaire, dans des installations spéciales, et 80 chimpanzés parfaitements sains, dont les nôtres, et dont l'élevage ne nécessitera aucune précaution."
L'arrivée des dix chimpanzés à Romagne contribue à tourner symboliquement une page douloureuse de l'histoire de ces plus proches cousins de l'homme -le chimpanzé est génétiquement plus proche de notre espèce qu'il ne l'est du gorille- et qui étaient considérés comme "cobayes" incontournables de la recherche médicale.
Le chimpanzé peut en effet être infecté par la majorité des maladies humaines. Mais même si les recherches ont amélioré la compréhension de certaines de ces maladies et contribué à la mise au point de vaccins, d'autres travaux ont plutôt révélé l'existence de défenses immunitaires bien différentes de l'organisme du chimpanzé et montré les limites de cette espèce pour l'élaboration de remèdes pour l'homme.
Dernier exemple en date, le sida, qui pourrait même provenir d'une contamination de l'homme par le sang de chimpanzé, en Afrique, suite à une morsure ou à une blessure ou lors du dépeçage d'une carcasse.
Une grande part de chimpanzés du bassin du Congo sont effectivement porteurs d'une souche de virus très proche de celle du virus du sida de l'homme, mais ne développent jamais la maladie. La clé du remède pour l'homme semblait trouvée.
Mais vingt ans après avoir inoculé le virus humain à des centaines de chimpanzés à travers le monde, les biologistes constatent qu'aucun d'entre eux n'a présenté le moindre symptôme apte à faire avancer la recherche.
L'échec de ces travaux a sans doute contribué à une forte baisse de l'intérêt pour les chimpanzés dans les laboratoires.
Après l'abandon des recherches sur les chimpanzés en Autriche et la fin prochaine des tests à Rijswijk, ces grands primates ne feront plus l'objet d'expérience en Europe. La même tendance est observée aux Etats-Unis, première puissance en la matière avec un effectif de plus de mille "chimpanzés-cobayes".
A Romagne, Jorg, Jos, Roy et les autres se retrouvent dans la plus grosse installation pour chimpanzés d'Europe, constituée d'un territoire arboré de 60.000 mètres cubes. "Chiffre à souligner car pour des animaux habitués à monter aux arbres, ce n'est pas le nombre de mètres carrés au sol qui compte", insiste Jan Vermeer.
Mais comme les dix nouveaux pensionnaires de La Vallée des Singes n'avaient jamais vu d'arbre jusqu'alors, ils sont restés dubitatifs jusqu'à ce que Jos leur montre le chemin des branches.... La vraie vie de chimpanzé a commencé.
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| Posté le 18-06-2004 à 15:20:55
| Noos diffuse la chaîne haute définition Euro 1080 en démonstration
PARIS (AFP), le 18-06-2004
Le câblo-opérateur français Noos a lancé vendredi à Paris la diffusion, à titre de démonstration, de la chaîne Euro 1080, première chaîne de télévision européenne émettant en haute définition (HD), a annoncé la société lors d'une conférence de presse.
Euro 1080, lancée le 1er janvier par la société belge Alfacam, sera visible à Paris dans toutes les boutiques Noos, progressivement raccordées d'ici fin juin, ainsi que dans les magasins Fnac Digitale et Fnac Forum, grâce à des téléviseurs HD et des décodeurs HD fabriqués par le groupe Sagem (électronique et équipements de télécommunications), a précisé Noos.
Le câblo-opérateur, qui "veut être un élément moteur du succès de la télévision haute définition (TVHD) en France", pourrait lancer une offre commerciale haute définition "à la fin 2004 ou début 2005", a déclaré Mathias Hautefort, directeur général délégué de Noos.
"Nous maîtrisons l'ensemble de la chaîne technique. Nous sommes candidats auprès des chaînes HD pour les distribuer au niveau commercial. Nous voudrions lancer une commercialisation dès que nous aurons une offre", a expliqué M. Hautefort, qui souhaite toutefois "rester très prudent" quant au calendrier d'un éventuel lancement d'une offre HD.
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| Posté le 18-06-2004 à 15:22:00
| Espagne/UMTS: les opérateurs investiront 11,2 milliards d'euros sur 10 ans
MADRID (AFP), le 18-06-2004
Les opérateurs de téléphonie mobile en Espagne ont conclu avec le gouvernement des engagements de couverture et d'investissements dans le réseau de téléphonie mobile de troisième génération (UMTS) à hauteur de 11,2 milliards d'euros sur 10 ans, rapporte la presse vendredi.
Cette nouvelle série d'engagements avec le gouvernement socialiste assouplit ceux passés avec le précédent exécutif conservateur en matière de couverture et de délais d'application, mais confirme les objectifs d'investissements et y ajoute la promesse de créer 16.000 emplois en 5 ans.
Des quatre adjudicataires des licences UMTS en Espagne, Telefonica Moviles, Vodafone, Amena et Xfera, seuls les deux premiers ont commencé à mettre en vente, fin mai dernier, des téléphones utilisant cette technologie.
Telefonica Moviles, qui revendique une part de marché de 52% dans la téléphonie mobile en Espagne, avait estimé à cette occasion que l'implantation massive des services UMTS en Espagne n'interviendrait pas avant la fin 2005 ou le début 2006.
La mise en oeuvre de l'UMTS en Espagne a accumulé retards et reports depuis l'attribution en mars 2000 des licences par le gouvernement espagnol.
Les opérateurs s'étaient alors engagés sur un objectif d'investissement de 11,2 milliards d'euros sur 10 ans à partir du lancement du service, prévu initialement en 2001, puis 2002, puis à leur discrétion.
Mais l'engagement d'investissements avait ensuite été revu à la baisse de 12%, a souligné le nouveau ministre socialiste de l'Industrie, José Montilla, qui s'est félicité jeudi de ce que les compagnies aient accepté de revenir à l'enveloppe initiale, en échange d'un assouplissement des conditions de couverture et des délais de mise en oeuvre de certains paramètres techniques.
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| Posté le 19-06-2004 à 11:29:25
| Environnement
Les taux d'ozone dépassent de beaucoup la limite
Presse Canadienne (PC)
L'ozone troposphérique, l'une des composantes les plus nocives du smog, dépasse de 30% en moyenne, dans les villes canadiennes, la limite sanitaire fixée par les ministres de l'Environnement.
C'est ce que révèle un rapport de l'Institut Fraser. Et la situation se détériore de plus en plus, dit le document basé sur des données d'Environnement Canada.
Les niveaux ambiants du polluant ont augmenté de 32,7% entre 1975 et 2001, dit le rapport.
Les statistiques démontrent clairement que la qualité de l'air se détériore, affirme Ted Boadway de l'Association médicale de l'Ontario, ajoutant que la question devrait attirer l'attention durant la campagne électorale.
L'ozone troposphérique se forme lorsque les polluants des pots d'échappement des voitures et d'autres sources réagissent avec la lumière du jour.
Il augmente le malaise des asthmatiques, endommage les poumons et peut endommager le coeur.
En 2001, c'est le secteur d'Ottawa-Hull qui enregistrait les taux d'ozone les plus élevés, à 25 parties par milliard. Toronto, Montréal, Vancouver, Calgary et Winnipeg avaient toutes des taux supérieurs à 20.
Selon M. Boadway, le gouvernement fédéral cache de l'information au sujet de la qualité de l'air. Le rapport indique que la situation est d'autant plus curieuse que les tendances aux Etats-Unis sont à l'opposé.
Mais les États-Unis ont une sévère législation sur la qualité de l'air (Clean Air Act) qui impose des normes strictes. Il n'y a pas d'équivalent au Canada.
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| Posté le 19-06-2004 à 14:05:05
| Les mauvais comptes de la canicule pour les forêts franc-comtoises
LONGEMAISON (AFP), le 19-06-2004
Moins d'un an après l'été caniculaire de 2003, les craintes des forestiers se confirment en Franche-Comté: déjà malmenés par la tempête de 1999, les sapins de la région la plus boisée de France dépérissent et dépriment le marché du bois.
Sur les plateaux du Doubs et du Jura, des bouquets d'aiguilles rouges sur le ciel bleu dessinent un panorama inhabituel. L'écorce sèche des arbres est parcourue de minuscules galeries blanches.
"Le rougissement des branches a débuté au mois d'août dernier, mais il était difficile d'en évaluer les conséquences. Les dégâts apparaissent vraiment maintenant", explique Gilles Brouillet, directeur régional de l'Office national des forêts (ONF) Franche-Comté.
L'ennemi est désigné : c'est le scolyte, un parasite qui pond ses oeufs sous l'écorce de l'arbre affaibli et entraîne son dessèchement. Après une première invasion contre les épicéas dès la fin de l'été, c'est au tour des sapins situés entre 600 et 800 mètres d'altitude de subir une attaque en masse.
300.000 m3 de résineux malades -essentiellement des sapins- ont été recensés depuis l'été dernier par l'ONF. Des chiffres encore très éloignés des pertes enregistrées après la tempête de 1999 (2,5 millions de m3 de chablis), mais qui ne laissent pas d'inquiéter les forestiers.
"Le printemps sec de cette année a accélèré le phénomène. S'il ne pleut pas cet été, la situation va être vraiment critique", estime M. Brouillet
Les centaines de scolytes qui se reproduisent sous l'écorce des résineux trouvent un terrain favorable dans les sapinières âgées, déjà fragilisées par la tempête.
Les équipes de l'ONF se mobilisent pour exploiter et scier les arbres desséchés afin de limiter la prolifération des insectes.
Après une chute des cours de 30 à 40% suite à la tempête, l'afflux sur le marché d'un bois sec, peu rémunérateur, a entraîné une nouvelle baisse des prix.
Plus rapides, les ventes à l'amiable sont privilégiées sur les ventes par adjudication, les régions voisines sont sollicitées pour écouler les stocks, l'ONF envisage de reporter en 2005 certaines coupes prévues en 2004 et parle même de réactiver des aires de stockages mises en place après la tempête.
Dans une région où la filière bois représente quelque 17.000 emplois et une source de revenu importante en milieu rural, certaines communes commencent à tirer la langue.
A Longemaison (Doubs), le maire se désole de voir quatre années de coupes s'envoler après les six années déjà perdues suite à la tempête.
Même constat à Avoudray, la commune voisine : "En 1997, les sommes issues des ventes de bois représentaient 44% du budget communal. Cette année, ces ventes vont nous rapporter presque deux fois moins d'argent et à peine 20% du budget", explique le maire Jean-Paul Morel.
Résultat : une hausse des impôts locaux de 15% et des investissements communaux suspendus à l'évolution de la météo.
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| Posté le 19-06-2004 à 14:06:19
| L'Allemagne fixe un cadre strict à la culture d'OGM
BERLIN (AFP), le 18-06-2004
L'Allemagne est l'un des premiers pays de l'UE à se doter d'une loi déterminant des conditions strictes à la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM), axée autour de la protection des consommateurs et des paysans qui restent fidèles aux cultures traditionnelles.
En l'absence de directive européenne en la matière, il devenait urgent pour l'Allemagne de combler un vide juridique sur la règlementation de la culture d'OGM, qui concerne actuellement quelque 300 hectares dans ce pays.
"La loi est un succès garantissant à nos paysans un cadre de droit et de planification", s'est félicitée la ministre écologiste de l'Agriculture Renate Kuenast, dont le parti a réussi à imposer nombre de revendications à son partenaire de la coalition au pouvoir, le parti social-démocrate.
Votée vendredi par les députés sociaux-démocrates et Verts et transmise pour avis consultatif à la chambre haute, la loi a été largement saluée par les organisations de défense de la nature et des consommateurs.
"Les points fondamentaux ont été retenus, c'est une loi très favorable au consommateur, qui prévient contre toute propagation incontrôlée de la culture d'OGM", reconnaît Christophe Then, de l'organisation non gouvernementale Greenpeace.
La loi prévoit que les agriculteurs cultivant des OGM seront tenus responsables si des cultures conventionnelles sont contaminées par les plantes transgéniques, dont les pollens peuvent interfèrer avec des plants traditionnels. Ils devront aussi assumer les conséquences sur l'environnement d'une éventuelle propagation des pollens à des surfaces non cultivées.
Pour éviter cette contamination, toute une série de mesures est prévue. Pour la sanctionner, des recours judiciaires sont possibles.
La loi apporte également davantage de transparence à la culture d'OGM, dont les emplacements doivent être inscrits dans un registre public. L'objectif est d'informer les intéressés, comme l'apiculteur soucieux que ses abeilles ne butinent sur un champ de plantes transgéniques.
L'Union européenne tranche sur l'autorisation des OGM au cas par cas et sur leur utilisation --culture ou consommation humaine--, mais elle laisse aux Etats-membres le soin de fixer eux-mêmes un cadre à ce type de culture.
En Allemagne, la culture d'OGM recouvre quelque 300 hectares, majoritairement du Mon 810, un maïs de fourrage signé Monsanto, et du colza. Il existe d'autres types de maïs pour animaux comme le BT 176 (BT correspond à un gène de poison anti-insecte), mais les nombreuses critiques dont il a fait l'objet (voir encadré) ont limité sa propagation.
En application des directives européennes, l'Allemagne permet la vente pour la consommation humaine de certains OGM, à condition que l'affichage contienne les composants du produit. Le 19 mai dernier, la Commission européenne a levé un moratoire de cinq ans sur les OGM en autorisant l'importation pour la consommation humaine du maïs doux BT-11.
"A ma connaisance, il n'y a pas de culture d'OGM pour la consommation humaine en Allemagne", même si elle est autorisée dans la limite des directives de l'UE, souligne Christophe Then.
Traditionnellement écologiste, la population de l'Allemagne est réticente à la consommation d'organismes modifiés, position que partagent certaines firmes de distribution et d'agro-alimentaire qui excluent les OGM de leurs produits.
"Cependant, avec la propagation des cultures d'OGM, le risque d'en retrouver des traces dans l'alimentation humaine augmente, même quand ces organismes ne sont pas directement destinés à l'homme", relève l'expert de Greenpeace.
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| Posté le 20-06-2004 à 12:23:32
| Siamoises séparées avec succès aux Etats-Unis
Presse Canadienne
Deux jumelles siamoises de quatre mois liées par l'abdomen ont été séparées avec succès au cours d'une opération de six heures, ont annoncé samedi les médecins du Centre médical national des enfants de Washington.
Jade and Erin Buckles, de Woodrige, Virginie, se trouvaient dans un état critique mais stable, selon un communiqué de l'hôpital.
"Après des mois de préparation aux différents scénarios possibles, la séparation s'est passée en douceur", a affirmé dans un communiqué le chirurgien en chef Gary Hartman.
L'opération a commencé à 10h10 et les jumelles étaient séparés à 12h30. Il a ensuite fallu trois heures pour suturer le torse de chacune des fillettes.
"Cela a été une longue journée et nous savons que nous ne sommes pas encore tirés d'affaire, mais nous sommes extrêmement soulagés que l'opération ait été un succès", ont déclaré les parents, Kevin et Melissa Buckles.
Les deux fillettes sont nées le 26 février au Centre médical naval national de Bethesda (Maryland). Elles avaient le foie en commun et le coeur de l'une des deux se prolongeaient dans la cage thoracique de l'autre.
L'hôpital a prévu une conférence de presse lundi.
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| Posté le 21-06-2004 à 13:59:22
| L'avion-fusée SpaceShipOne en piste pour l'espace
MOJAVE (AFP), le 21-06-2004
Son gros nez orné d'étoiles bleues et ses hublots en forme de pois donnent à SpaceShipOne l'apparence d'un jouet mais l'avion-fusée dispose de toute la puissance pour s'arracher à l'atmosphère terrestre lundi et réussir le premier vol spatial privé de l'histoire.
L'appareil qui tentera de monter à plus de 100 km à plus de trois fois la vitesse du son, est conçu par Burt Rutan, un ingénieur américain de 61 ans qui avait déjà signé "Voyager", le premier avion à boucler un tour du monde sans escale et sans ravitaillement, en 1986.
Depuis ce succès M. Rutan travaillait en secret dans ses hangars de Mojave (Californie), en bordure d'un aérodrome encombré de centaines d'avions de ligne qui attendent de reprendre du service pour de grandes compagnies aériennes. L'air du désert environnant, extrêmement sec, est idéal pour tester un avion ou le conserver en parfait état.
M. Rutan, patron de la société Scaled Composites, avait annoncé son nouveau défi en 2001, en se mettant en quête d'un financement trouvé intégralement auprès du milliardaire Paul Allen, fondateur de Microsoft avec Bill Gates.
L'engin spatial a pu être construit et testé avec environ 20 millions de dollars. Ses caractéristiques exactes sont encore tenues secrètes. Mais on sait déjà que l'appareil poids plume (environ trois tonnes) est fait d'un matériau composite au graphite et présente des performances révolutionnaires.
Pour sa rentrée dans l'atmosphère, M. Rutan a conçu des ailes dont la partie arrière constituant l'empennage sera repliée à la verticale, produisant ce qu'il appelle l'"effet volant" de badminton.
L'engin pénètrera les couches supérieures en présentant le dessous de son fuselage, à un angle élevé. "Cette configuration permet une rentrée (dans l'atmosphère) sans intervention (du pilote) et réduit grandement les sollicitations aéro-thermiques", a expliqué l'inventeur.
Le fuselage de SpaceShipOne est comparable à un suppositoire. Directement derrière le cockpit, qui peut emporter trois personnes, est disposé le réservoir de comburant liquide (oxyde nitreux, le nom scientifique du gaz hilarant), suivi du corps de propulseur rempli du combustible solide (caoutchouc polybutadiène).
L'ensemble est terminé d'une tuyère noire qui dépasse à l'arrière de l'avion, trahisant sa nature réelle de fusée.
SpaceShipOne, attaché sous le "White Knight", un avion de transport construit sur mesure, devait décoller lundi vers 06H30 locales (13H30 GMT).
Après une heure d'ascension, à une altitude de 48.000 pieds (15 km), l'avion libèrera le prototype qui allumera alors son moteur-fusée pour entamer son ascension verticale.
La fusée brûlera pendant environ 80 secondes, propulsant l'engin en ascension verticale jusqu'à environ 160.000 pieds (50 km) à trois fois et demi la vitesse du son, environ 3.500 km/h.
Une fois sa fusée vide, l'engin continuera sur sa lancée pendant trois minutes jusqu'à atteindre 340.000 pieds (103 km), altitude à laquelle SpaceShipOne aura perdu toute vitesse, comme une balle de pistolet tirée en l'air.
L'engin retombera alors jusqu'à 200.000 pieds (60 km), seuil auquel le pilote recommencera à sentir l'effet de l'atmosphère sous ses ailes, et le poids de la gravité sur ses épaules.
Entre l'ascension à partir de 200.000 pieds et la chute jusqu'à cette altitude, le pilote sera en apesanteur, pendant une durée totale de près de quatre minutes, selon les concepteurs du vol.
Une fois les couches supérieures de l'atmosphère traversées, ce qui devrait prendre environ une minute, le pilote rétablira la position de l'empennage à l'horizontale pour planer pendant 17 minutes à partir d'une altitude de 80.000 pieds (25 km) jusqu'à se poser sur la piste de départ.
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| | fredchoucas | | Administrateur | | | 8568 messages postés |
| Posté le 21-06-2004 à 14:00:22
| Pollution: le gouvernement français lance un "bonus/malus" pour les voitures
PARIS (AFP), le 21-06-2004
Le gouvernement lancera le 1er janvier un système de "bonus-malus" qui favorisera les voitures les plus propres et pénalisera les plus polluantes, a annoncé lundi le ministre de l'Ecologie Serge Lepeltier.
M. Lepeltier, qui participait à la présentation du "plan santé-environnement" à Matignon, a précisé que les montants n'étaient pas encore définis précisément.
Mais il a cité plusieurs exemples: un acheteur d'un véhicule très polluant de type 4X4 équipé d'un moteur diesel V8 acquitterait une taxe de 3.000 euros à l'achat. Une voiture haut de gamme française, comme la Renault Velsatis, serait taxée à hauteur de 1.500 euros. "Un million de véhicules légers sur 2 millions vendus annuellement ne seraient pas taxés", a précisé M. Lepeltier.
En revanche, un véhicule peu polluant, de type Peugeot 206 diesel équipé d'un filtre à particule, bénéficierait à l'achat d'un "bonus" de 800 euros.
Le bonus malus prendrait en compte à la fois les émissions de CO2 (gaz carbonique, principal gaz à effet de serre) et la pollution des particules fines émises principalement par les diesel.
Le principe du "bonus malus" est acquis dans les réunions interministérielles, selon M. Lepeltier. "Ce sera la mesure phare du plan climat", a-t-il indiqué.
Le "Plan climat 2003", dont l'annonce a été repoussée à plusieurs reprises faute d'accord sur son contenu, sera officiellement annoncé dans la première quinzaine de juillet. Il doit permettre à la France de remplir ses engagements internationaux en termes de réduction d'émission de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique.
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| Posté le 21-06-2004 à 14:01:08
| L'Afrique de l'ouest invitée par les Etats-Unis à s'ouvrir aux OGM
OUAGADOUGOU (AFP), le 21-06-2004
Quinze pays d'Afrique de l'ouest participent du 21 au 23 juin à Ouagadougou à une conférence internationale organisée par le gouvernement américain pour leur présenter les avantages de la biotechnologie et des Organismes génétiquement modifiés (OGM).
"Maîtriser la science et la technologie en vue d'accroître la productivité agricole: perspective ouest-africaine", indique l'annonce officielle de cette réunion qui doit rassembler 3 à 400 délégués et quatre chefs d'Etat. Le terme toujours polémique d'"OGM" n'est pas explicitement évoqué.
Mais le but de cette conférence, initiée par les Etats-Unis, grands utilisateurs et promoteurs des cultures transgéniques qui seront représentés par leur vice-ministre de l'Agriculture, est bien de "combler le déficit d'informations et de combattre les préjugés sur la biotechnologie, notamment les OGM", a expliqué un des organisateurs burkinabè.
Fréquemment confrontés aux pénuries céréalières et à la disette provoquée par les aléas climatiques, les 15 Etats-membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO) conviés à la conférence restent cependant toujours méfiants vis-à-vis des OGM et de leurs risques potentiels pour la santé humaine et l'environnement.
"Objets de tous les débats, les OGM ne pourront pas être escamotés à cette conférence", a affirmé Marie-Noëlle Koraya, représentante de l'Organisation de l'Onu pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) au Burkina.
"C'est dans ce genre de rencontre qu'on arrive à un compromis: si chacun campe sur ses positions on peut se fermer à ce qui peut être une solution à la lutte contre la faim", estime-t-elle.
Le Burkina Faso, l'un des rares pays de la CEDEAO à avoir entrepris avec la firme américaine Monsanto des essais d'OGM dans le domaine du coton, compte parmi les défenseurs de ces nouvelles techniques.
"Ce serait une erreur monumentale de ne pas participer à l'évolution biotechnologique et on a intérêt à prendre le train en marche même si ce n'est pas en première classe", a récemment lancé Salif Diallo, ministre burkinabè de l'Agriculture, lors d'un point de presse.
Une des trois journées de cette conférence sera ainsi consacrée aux "biotechnologies" à travers des ateliers et des expositions sur "les cultures de plein champ, la lutte contre les maladies végétales et la résistance à la sécheresse", ainsi qu'aux "cadres règlementaires et institutionnelles sur le transfert des technologies".
Le programme officiel prévoit également une table-ronde sur "la maîtrise de la science et de la technologie" pour accroître les rendements agricoles et une autre sur "les technologies de conservation de l'eau" en Afrique de l'ouest.
Depuis des années, la FAO tire la sonnette d'alarme sur l'"urgence" pour l'Afrique d'améliorer sa productivité céréalière, trois fois moindre que celle de l'Asie et deux fois moindre qu'en Amérique du Sud.
Le mois dernier, l'organisation onusienne a estimé que la "révolution génétique" pouvait résoudre certains problèmes dans les pays pauvres. "La controverse sur les cultures transgéniques ne devrait pas détourner l'attention du potentiel offert par d'autres applications des biotechnologies", écrit la FAO dans son rapport annuel sur la sécurité alimentaire.
La sous-alimentation n'a reculé que de 36% à 33% sur les vingt dernières années en Afrique subsaharienne, où le nombre de "sous-alimentés" atteindra 205 millions en 2015, précise la FAO.
Dans cette région du monde, la production céréalière annuelle par habitant est la plus faible au monde avec 128 kg, pour des rendements à l'hectare inférieurs à une tonne.
Globalement, l'Afrique reste dépendante de l'assistance internationale et a reçu en 2000 quelque 2,8 millions de tonnes d'aide alimentaire, soit plus du quart du volume mondial total.
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| Posté le 21-06-2004 à 14:03:21
| Sarkozy confirme des exonérations pour les pôles technologiques
CROLLES (AFP), le 21-06-2004
Le ministre de l'Economie Nicolas Sarkozy a confirmé lundi à Crolles qu'il proposera pour l'année 2005 un dispositif de franchise fiscale, d'allègements de charges et des subventions pour les entreprises regroupées dans les pôles technologiques.
En visite au pôle de compétence technologique de Crolles II, qui regroupe des industriels et chercheurs spécialisés dans les micro et nanotechnologies, M. Sarkozy a précisé les annonces faites sur le sujet lors de sa conférence de presse du 4 mai, indiquant "qu'il intégrerait ces mesures dans le projet de loi de finances 2005".
"Je souhaite promouvoir le développement des pôles de compétitivité, et je proposerai au Premier ministre que ce soutien s'articule autour de deux volets: une franchise fiscale et des allègements de charges sociales pour les activités localisées à l'intérieur d'une zone délimitée du pôle, des subventions aux projets élaborés et mis en oeuvre dans le cadre de ces pôles", a-t-il déclaré lors de son intervention sur le site.
"Les activités situées dans la zone de franchise du pôle seront ainsi exonérées du paiement de l'impôt sur les sociétés (IS) dans la limite des plafonds d'aides aujourd'hui autorisés par l'Union européenne. Les collectivités compétentes auront la possibilité d'accompagner cette mesure en décidant à leur tour d'exonérations d'impôts locaux", a-t-il expliqué.
"A l'intérieur de cette zone", a-t-il ajouté, "les entreprises pourront bénéficier, quelle que soit leur taille et leur âge, d'allègements de charges sociales à concurrence des rémunérations servies aux effectifs affectés à l'effort de recherche-développement".
M. Sarkozy a assuré que l'ensemble de son dispositif de soutien "serait mis en oeuvre dans le respect des textes communautaires, soit avec des taux d'aides compris entre 25 et 60% de la dépense totale".
Le dispositif annoncé lundi par M. Sarkozy est une extension du dispositif "jeune entreprise innovante" des anciens ministres de l'Economie, de l'Industrie et de la Recherche, Francis Mer, Nicole Fontaine et Claudie Haigneré, introduit dans le budget 2004 et qui prévoyait de telles exonérations pour les PME de moins de huit ans.
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| Posté le 22-06-2004 à 16:43:22
| Réussite du premier vol spatial privé
MOJAVE (AFP), le 22-06-2004
Saluant la foule, le bras sorti par un hublot de SpaceShipOne comme s'il partait pour un vol de routine, le pilote du petit engin spatial américain aux allures gros jouet orné d'étoiles bleues a réussi lundi le premier vol spatial entièrement privé de l'histoire, non sans rencontrer de sérieux problèmes techniques.
L'Américain d'origine sud-africaine Mike Melvill, 63 ans (bien 63) a dépassé les 100 km d'altitude considérés comme la frontière de l'espace lors d'un vol au dessus de l'aérodrome de Mojave, en plein désert californien, à 160 km au nord de Los Angeles.
"Nous y sommes allés, SpaceShipOne a atteint l'altitude de 328.491 pieds" (100,12 km), a déclaré Burt Rutan, concepteur de l'engin, lors d'une conférence de presse.
Néanmoins, le vol n'a pas été de tout repos pour le pilote qui connu un problème de stabilité, provoquant une dérive d'environ 30 kilomètres à l'horizontal et écourtant son ascension, a convenu M. Rutan tout en soulignant que les systèmes de secours avaient parfaitement fonctionné.
"J'ai eu un problème de contrôle, un problème de compensation de roulis, mais nous avions un système de secours et cela a sauvé la journée", a expliqué M. Melvill en admettant qu'il avait été sur le point de couper le moteur de la fusée, avant de réussir à rétablir l'avion.
"L'anomalie que nous avons rencontrée aujourd'hui est le plus sérieux problème affectant la sécurité en vol que nous avons jamais eu mais le fait que notre système de secours a fonctionné et que nous avons réalisé un bel atterrissage me rassure", a déclaré M. Rutan, en promettant de régler le problème avant le prochain vol.
La patron de la Nasa, Sean O'Keefe, a salué "cet accomplissement remarquable", estimant que les auteurs du vol "font beaucoup pour ouvrir la porte d'un nouveau marché offrant l'expérience de l'apesanteur au public".
Une heure et demie après le décollage de l'engin, sous le ventre de son avion de transport le "White Knight", Melvill, désormais astronaute, se posait, déclenchant les cris de joie de plusieurs milliers de spectateurs rassemblés le long de la piste.
M. Rutan, accompagné du milliardaire Paul Allen, le co-fondateur de Microsoft qui a dépensé plus de 20 millions de dollars dans cette aventure spatiale, observaient, sur le tarmac, le retour de SpaceShipOne.
Un peu plus tard, debout à côté d'eux, le pilote a raconté avoir "vu la courbure de la Terre". "On a une vue incroyable à 100 km d'altitude" s'est exclamé M. Melvill.
A 48.000 pieds (15 km), l'engin spatial s'est détaché de l'avion de transport et le pilote a allumé sa fusée, créant des volutes de vapeur blanche dans le ciel azuré, qui permettait de suivre la montée de SpaceShipOne à de plus de trois fois la vitesse du son (plus de 3.000 km/h).
Après 80 secondes, le pilote a coupé sa fusée, continuant sur sa lancée pendant trois minutes jusqu'à dépasser les 100 km d'altitude.
A son apogée, l'engin qui avait perdu toute vitesse comme une balle de pistolet tirée en l'air, a entamé une redescente en chute libre jusqu'à 200.000 pieds (60 km), seuil auquel le pilote a recommencé à sentir l'effet de l'atmosphère sous ses ailes et l'effet de la pesanteur sur ses épaules.
Une fois les couches supérieures de l'atmosphère traversées, le pilote a manoeuvré SpaceShipOne en vol plané à partir d'une altitude de 80.000 pieds (25 km), jusqu'à se poser sur la piste de départ.
M. Rutan, qui avait déjà conçu l'avion "Voyager", premier à réaliser un tour du monde sans escale et sans ravitaillement en 1986, ne compte pas en rester là.
A court terme, il tentera de faire voler de nouveau SpaceShipOne à plus de 100 km d'altitude, à deux reprises au moins durant une période de 15 jours avec trois personnes à bord, pour remplir les critères du prix Ansari X Prize et remporter les 10 millions offerts par cette fondation, "un retour sur investissement significatif", selon M. Rutan.
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| Posté le 22-06-2004 à 16:44:03
| Le Yangtsé, fleuve le plus menacé du monde par les barrages selon le WWF
GENEVE (AFP), le 22-06-2004
Le Yangtsé est le fleuve le plus menacé du monde par les barrages, selon un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF) qui souligne mardi que le plus long fleuve de Chine risque de voir disparaître définitivement plusieurs espèces rares comme le dauphin d'eau douce.
Le WWF a constaté que 60% des 227 plus grands fleuves de la planète sont coupés par des barrages, entraînant la disparition d'espèces animales et le déplacement de dizaines de millions de riverains. Quelque 1.500 autres installations sont en projet ou en construction à la surface du Globe.
Le bassin du Yangtsé, où s'élève le barrage des Trois gorges, le plus grand du monde, est le plus menacé de tous les fleuves mondiaux, selon le WWF, qui souligne que 46 barrages sont en construction ou en projet dans la région.
"De nombreuses espèces sont menacées", avertit le WWF: "l'alligator chinois, l'espèce de crocodile la plus menacée du monde, le marsouin sans aileron, le seul à s'être adapté à l'eau douce, et le dauphin du Yangtsé, le cétacé le plus menacé de la planète".
Les autres fleuves les plus en danger sont le Rio de la Plata (Argentine, Brésil, Bolivie, Uruguay et Paraguay) dont le bassin est menacé par 27 projets de barrage, et le bassin du Tigre et de l'Euphrate (Turquie, Syrie, Irak), avec 26 projets. Suivent la Salouen (Chine, Thaïlande, Birmanie), le Kizil Irmak (Turquie) et le Gange (Chine, Népal, Inde et Bangladesh).
Le WWF reconnaît que les barrages ont permis d'améliorer l'agriculture dans de nombreux pays grâce à l'irrigation, de lutter contre les inondations et de fournir de l'électricité à des millions de gens.
Mais ces avantages sont souvent dépassés par les coûts écologiques et sociaux. "Par exemple, une grande partie de l'eau fournie par les barrages est perdue, largement du fait des techniques inefficaces d'irrigation agricole, qui perdent chaque année jusqu'à 1.500.000 milliards de litres d'eau", déplore l'organisation écoologiste.
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| Posté le 22-06-2004 à 16:44:46
| Boeing et l'Inde autorisés à coopérer à un satellite de communication
BANGALORE (AFP), le 22-06-2004
Le gouvernement américain a autorisé Boeing à coopérer avec l'agence spatiale indienne à la mise au point et à la commercialisation de satellites de communication, a déclaré mardi un responsable américain.
Kenneth Juster, sous-secrétaire au Commerce, a précisé que Washington avait donné son accord au constructeur aéronautique américain la semaine dernière pour des discussions avec l'Organisation de recherche spatiale indienne (ISRO).
M. Juster s'adressait à des délégués des deux pays réunis jusqu'à vendredi pour une conférence sur l'espace dans la ville de Bangalore, dans le sud de l'Inde, la première depuis la levée des sanctions imposées à ce pays après ses essais nucléaires de 1998.
Le patron de l'ISRO, G. Madhavan Nair, a précisé que le projet avec Boeing concernait un satellite de deux tonnes destiné au marché mondial et commercialisable dans les deux années à venir.
La conférence de quelque 500 personnes examine les possibilités de coopération à une utilisation pacifique de l'espace souhaitée par les Etats-Unis malgré les limites posées par le programme nucléaire militaire indien.
"Les Etats-Unis reconnaissent que l'Inde n'adhère pas à certains régimes multilatéraux de non-prolifération. Nous devons faire progresser la coopération dans le commerce des technologies de pointe, les activité civiles spatiales, de manière à ne pas nuire aux accords internationaux de non-prolifération", a dit M. Juster.
Après ses essais atomiques, les Etats-Unis avaient imposé à l'Inde des sanctions notamment sur les technologies à usage double, civil et militaire.
Celles-ci ont été levées en septembre 2001 et seuls certains échanges concernant les technologies de pointe sont soumis à des licences, a rappelé M. Juster.
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| Posté le 23-06-2004 à 11:31:08
| Étude
Tabagisme: arrêter est bénéfique, quel que soit l'âge
Associated Press (AP)
Quel que soit votre âge, si vous êtes fumeur, il est très utile d'arrêter. Une très vaste étude réalisée sur une période de 50 ans par des scientifiques britanniques fait apparaître qu'on gagne en moyenne trois années de vie en arrêtant à 60 ans, six années à 50 ans et pas moins de neuf années à 40 ans.
L'étude est publiée mardi dans le British Medical Journal. Elle représente le second volet d'un travail démarré en 1951. Selon ses résultats, la moitié au moins, voire les deux tiers des personnes qui ont commencé à fumer jeunes pourraient mourir de leur consommation.
Le premier volet publié en 1954 était considéré comme une étape importante. Il confirmait le lien existant entre le cancer du poumon et le tabagisme. Pour cette seconde partie, les scientifiques ont repris les mêmes participants qu'ils avaient suivis durant 50 années.
Les chercheurs Richard Doll et Bradford Hill, qui avaient publié le rapport de 1954, ont noté qu'en moyenne, les fumeurs de cigarettes meurent dix ans plus tôt que les non-fumeurs.
Les principales conséquences de la consommation de tabac sont le cancer du poumon, les maladies cardio-vasculaires, les cancers de la bouche, du pharynx, du larynx et de l'oesophage, et d'autres maladies respiratoires.
Si ceux qui ont arrêté à l'âge de 40 ans ont gagné neuf années d'espérance de vie, le risque de maladie avait presque totalement disparu pour ceux ayant cessé à 30.
«Ces dernières décennies, la prévention et l'amélioration des traitements ont permis de réduire de moitié le taux mortalité des non-fumeurs du troisième âge en Grande-Bretagne», a observé Richard Doll, professeur émérite à l'université d'Oxford, lui-même âgé de plus de 90 ans. «Mais ces progrès ont été totalement annulés par l'augmentation rapide des risques liés à la consommation de tabac dans la population.»
Sir Richard Peto, professeur de statistiques médicales et d'épidémiologie à Oxford, a estimé que la tabac avait entraîné six millions de décès en Grande-Bretagne ces 50 dernières années. A l'échelle mondiale, il devrait tuer six millions de personnes chaque année, a-t-il ajouté.
Selon lui, le message à faire passer contre le tabagisme est que «la moitié environ des fumeurs meurent de leur consommation et qu'arrêter porte ses fruits.»
L'Association des fabricants de tabac britannique n'a pas souhaité faire de commentaire dans l'immédiat sur ces travaux.
L'étude financée par le Conseil médical de la recherche et la Fondation britannique du coeur a suivi près de 35 000 médecins nés entre 1900 et 1930. Dans le groupe des hommes nés aux alentours de 1920, environ le tiers de ceux qui n'ont pas cessé de fumer ont été tués par le tabac.
Selon cette recherche, les risques élevés pour ce groupe pourrait être en relation avec les conscrits de l'armée britannique de 1939. Les soldats avaient eu accès à des cigarettes à très bas prix, un facteur qui pourrait expliquer leur dépendance.
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| Posté le 23-06-2004 à 11:31:50
| Santé publique
L'OMS craint une épidémie de polio en Afrique
Associated Press (AP)
L'Afrique est sur le point de connaître la plus grave épidémie de poliomyélite de ces dernières années, alors que la maladie a fait sa réapparition dans la région soudanaise du Darfour, ravagée par la guerre, a annoncé mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
«Il ne fait pas de doute que le virus s'étend à un rythme alarmant», a souligné le Dr David Heymann, qui dirige la campagne de l'OMS pour éradiquer la polio. L'organisation internationale a confirmé qu'un enfant a été paralysé par la polio le 20 mai au Darfour, premier cas au Soudan depuis plus de trois ans.
Bien que le nombre de cas soit relativement réduit, la maladie a touché 13 pays africains cette année contre seulement trois au début de l'année dernière. Et les épidémiologistes craignent une épidémie majeure pour cet autonmne, début de la «saison haute» pour la polio, qui laisserait des milliers d'enfants paralysés à vie, avertit l'OMS.
Les experts de la santé ont averti depuis longtemps des risques d'épidémie au Darfour, région du Soudan où depuis 15 mois un conflit entre des milices arabes soutenues par le gouvernement soudanais et la population noire a fait des milliers de morts et plus d'un million de sans abri.
Le cas du Soudan est un nouveau revers pour la campagne de l'OMS destinée à éradiquer la polio dans le monde d'ici la fin de l'année prochaine. Le virus se propage depuis le Nigeria, épicentre de l'épidémie en Afrique, et continue à frapper le Niger.
Outre le Soudan, la présence du virus a également été signalée dans des pays auparavant épargnés par la polio comme le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Togo et le Botswana.
Les quatre autres pays touchés par la polio dans le monde -Egypte, Pakistan, Afghanistan et Inde - devraient connaître une campagne de vaccination contre la maladie d'ici la fin de l'année, selon l'OMS.
La polio afffecte habituellement les enfants de moins de cinq ans via l'absorption d'eau contaminée et attaque le système nerveux central, provoquant la paralysie, une atrophie musculaire, des déformations et dans certains cas la mort.
Lorsque l'OMS et d'autres organisations ont lancé l'Initiative mondiale pour l'éradication de la polio en 1988, 125 pays étaient affectés par la maladie. Elle a depuis été éradiquée en Europe, aux Amériques, dans une grande partie de l'Asie et en Australie.
Quelque 197 enfants ont été infectés au Nigeria cette année et une poignée d'autres dans les autres pays africains touchés.
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| Posté le 23-06-2004 à 11:33:13
| Technologies
Des brevets canadiens de haute technologie vendus par des Américains
Presse Canadienne (PC)
Après avoir investi 4,5 millions$ en 12 ans dans une firme de haute technologie du Nouveau-Brunswick, Ottawa assistera impuissant cette semaine à la vente de ses brevets par une multinationale américaine.
Les appareils mis au point par la firme Micro Optics Design de Moncton étaient, pour le fédéral, un exemple concret de l'importance du Fonds d'innovation de l'Atlantique, un programme de 700 millions de dollars amorcé lors de la campagne électorale de 2000.
De plus, selon l'Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA), le système de fabrication de verres correcteurs de son UltraLab «était parmi les meilleurs au monde». Si révolutionnaire en fait que le Musée américain Smithsonian l'a ajouté à sa collection.
Mais l'agence, qui a investi dans la société entre 1991 et 2003, n'a pas réagi lorsque Sola International, une firme de San Diego, en Californie, a pris une garantie sur les fameux brevets à la suite d'un prêt de 2 millions$.
En juin dernier, Micro Optics s'est retrouvée en faillite avec une dette de 18 millions$, et Sola a mis la main sur les brevets.
Dans toute cette affaire, ni Ottawa ni le gouvernement du Nouveau-Brunswick, qui avaient investi des millions de dollars dans la compagnie, n'ont cherché à conserver les fameux brevets.
Selon Ralph Meechan, un porte-parole de l'APECA à Ottawa, l'agence a pour politique de ne pas protéger les brevets. Les sociétés sont ainsi libres de disposer de leur propriété intellectuelle pour générer des revenus. «Et c'est la décision d'affaires qu'a prise Micro Optics pour obtenir un prêt de Sola.»
La vente aux enchères des brevets de Micro Optics Design devrait avoir lieu le 25 juin.
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| Posté le 23-06-2004 à 11:33:51
| Téléphonie cellulaire
Un virus s'attaque aux cellulaires
Les virus vont-ils se propager sur les téléphones mobiles ? Le premier du genre vient de voir le jour. Il a pour nom: Cabir et s’attaque aux téléphones Nokia, Sony, Siemens et Motorola. De l’avis des experts, Cabir ne représente pour le moment aucun danger.
Baptisé «Cabir», le premier virus à destination des mobiles vient d’être détecté. Sa spécificité? Infiltrer les combinés qui utilisent le système d’exploitation Symbian.
Il peut notamment infecter les terminaux Nokia, Sony, Siemens et Motorola et se propage sur les réseaux des téléphonie mobile via la technologie sans fil Bluetooth.
Très concrètement. «Cabir» débarque sur le téléphone sous la forme d’un fichier qui se fait passer pour un utilitaire de sécurité à télécharger. Une fois le terminal infecté, l'écran du téléphone affiche à chaque démarrage l’inscription «Caribe».
Le virus pénètre alors le système et s'active à chaque fois que le téléphone est allumé. Ensuite, «Cabir» recherche dans les environs tous les combinés utilisant la technologie Bluetooth et envoie une copie de lui-même au premier appareil trouvé.
Selon les spécialistes, ce virus est classé comme ne présentant pas de risque, puisque aucun effet néfaste n’a été détecté. Pas trop de dégâts, mais beaucoup d’inquiétude en vue.
Cabir constitue désormais la preuve concrète de ce que les technologies d’écriture de virus pour les mobiles sont désormais opérationnelles et capables de se répandre si elles sont diffusées.
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| Posté le 23-06-2004 à 11:36:30
| Santé publique
Clostridium difficile: Québec intensifie la surveillance
Presse Canadienne (PC)
Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec intensifiera son programme de surveillance sur la présence de la bactérie Clostridium difficile dans les établissements de santé du Québec.
Pour ce faire, il compte sur la vigilance des professionnels de la santé, des laboratoires hospitaliers et des comités de prévention des infections de chaque établissement.
Déjà, un comité d'experts pour développer un plan de surveillance du Clostridium difficile a été formé, la semaine dernière. Ce comité, formé de microbiologistes et d'infectiologues, s'est réuni hier et a émis des recommandations pour aider à mieux comprendre et documenter le problème sur le plan épidémiologique et réévaluer les moyens d'action les plus efficaces pour contrôler le Clostridium difficile.
Ainsi, un système spécifique de surveillance informatisé, mis en place par l'Institut national de santé publique du Québec, s'appuiera sur l'information provenant de l'ensemble des hôpitaux de soins de courte durée afin de dresser le portrait de la situation au Québec.
Outre la surveillance, les experts du comité rappellent l'importance de resserrer au maximum les mesures connues de prévention et d'hygiène déjà en place: le lavage des mains, la désinfection de l'environnement et l'isolation des patients infectés.
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| Posté le 24-06-2004 à 12:00:33
| Santé
Les enfants victimes d'ACV
Presse Canadienne (PC)
Il y a deux fois plus d'enfants qui sont victimes d'un ACV que le laissaient croire les estimations antérieures.
Voilà la conclusion à laquelle est arrivée une grande spécialiste canadienne de la neurologie pédiatrique, la Dre Gabrielle de Veber. La spécialiste doit présider la séance sur l'ACV chez les enfants et les jeunes adultes lors du 5e Congrès mondial de l'ACV qui se tiendra prochainement à Vancouver.
Certaines recherches démontraient jusqu'à tout récemment qu'il y avait de deux à trois enfants sur 100 000 qui en étaient victimes chaque année. Mais les spécialistes de la neurologie sont maintenant enclins à dire qu'il s'agit plutôt de cinq à six enfants sur 100 000.
Pour sa part, le porte-parole de la Fondation des maladies du coeur, le Dr Robert Côté, estime qu'il faut corriger l'impression que l'ACV est une maladie des personnes âgées.
Tous les experts s'accordent à dire qu'il faut poursuivre les recherches afin de prévenir les ACV chez les enfants et les jeunes adultes.
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| Posté le 24-06-2004 à 12:01:29
| Étude
Les oestrogènes augmenteraient le risque de maladie d'Alzheimer
Associated Press (AP)
Les oestrogènes semblent augmenter légèrement le risque de maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence chez les femmes ménopausées, selon une étude américaine qui confirme les récentes découvertes concernant les traitements hormonaux susbstitutifs.
Cette étude dont les résultats sont publiés mercredi dans le «Journal de l'Association médicale américaine» va à l'encontre des idées longtemps défendues selon lesquelles les pilules oestrogéniques aideraient les femmes âgées à conserver une bonne mémoire.
L'étude gouvernementale, baptisée «Inititiative en santé des femmes», portait sur environ 3000 femmes âgées de 65 à 79 ans, ayant subi une hystérectomie avant de prendre un traitement hormonal uniquement oestrogénique pendant une période de cinq ans en moyenne. Les pilules d'oestrogènes employées sont vendues par la firme pharmaceutique Wyeth sous le nom de Premarin.
Selon ces résultats, 28 des femmes qui prenaient des oestrogènes ont développé une démence, alors qu'elles n'étaient que 19 dans le groupe prenant un placebo.
Ces résultats ne sont certes pas significatifs, le nombre de femmes étant trop faible, mais la tendance est troublante, estime un des chercheurs, Stephen Rapp, professeur de psychiatrie et de médecine comportementale, Université Wake Forest.
«Si on projetait ces résultats sur une population de 10 000 femmes âgées prenant des oestrogènes uniquement, on observerait 12 cas supplémentaires de démence chaque année», ajoute l'auteur principal de l'étude, le Dr Sally Shumaker de l'Université Wake Forest.
De plus, 76 femmes sous oestrogènes ont développé de légers épisodes de troubles mnésiques, alors qu'elles n'étaient que 58 dans le groupe placebo. Soit un risque augmenté de 38% de souffrir de démence ou de troubles de la mémoire, résultats statistiquement significatifs quand on additionne les deux groupes.
«Les pilules d'oestrogènes n'offrent aucune protection contre la démence. En fait, la probabilité d'en souffrir augmente sous traitement hormonal», souligne Stephen Rapp.
Cette recherche «a réussi à résoudre la question épineuse du traitement hormonal qui ne doit pas être prescrit aux femmes au-delà de 65 ans pour prévenir ou retarder l'apparition de la démence, ou encore pour toute autre tentative d'amélioration des fonctions de mémoire», ajoute le Dr Lon Schneider, de l'Université de Californie du sud.
On ne sait toutefois pas si des résultats similaires seraient retrouvés chez des femmes plus jeunes, chez lesquelles le taux d'oestrogènes est inconnu.
Un lien a été établi entre le cancer de l'utérus et le traitement hormonal exclusivement oestrogénique. Pour ces raisons, la plupart des femmes prenant des hormones au moment de la ménopause utilisent un traitement associant la progestérone aux oestrogènes.
Les premiers résultats de l'étude «Inititiative en santé des femmes», publiés en 2002, soulignaient notamment que l'association progestérone/oestrogènes augmentait les risques de cancer du sein, d'accident vasculaire cérébral et d'accident cardiaque chez les femmes âgées.
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