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Avec Cannes en ligne de mire, les intermittents exigent un "geste politique fort"



PARIS (AFP), le 07-05-2004
Les opposants au nouveau régime d'assurance chômage des intermittents du spectacle, déçus au lendemain de l'annonce d'un "plan d'urgence", n'ont pas obtenu jeudi le "geste politique fort" qu'ils demandaient et menacent le Festival de Cannes qui doit débuter mercredi ainsi que la saison culturelle estivale.

Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a indiqué dans la soirée à France 2 que le gouvernement maintenait la réforme du régime d'assurance-chomâge, tout en mettant en garde contre la prise en otage de "quelque festival que ce soit".

"Je ne souhaite pas que l'on prenne en otage quelque festival que ce soit aujourd'hui (...) On n'est pas une démocratie du chantage", a déclaré M. Raffarin. "Nous gardons la réforme, mais nous mettons de l'humanité là où il y avait la brutalité", a-t-il ajouté.

Le "comité de suivi" de la réforme, qui réunit notamment la Coordination des intermittents, la CGT-Spectacle et des parlementaires de tout bord, avait "demandé solennellement au Premier ministre, avant son interview télévisée, de donner son accord à la suspension de l'agrément" de la réforme, entrée en vigueur le 1er janvier.

Un "signe fort" qui rendrait "tout possible, en particulier le déroulement serein de toute notre saison culturelle", a affirmé Etienne Pinte, député UMP, membre du "comité de suivi".

A cinq jours du Festival de Cannes (12-23 mai), tous les regards sont tournés vers la Croisette où les intermittents comptent faire entendre leurs revendications.

Le Festival "ne peut pas se dérouler comme à l'habitude", a déclaré Jean Voirin, secrétaire général de la CGT Spectacle, tout en assurant que films, réalisateurs, techniciens et artistes seraient "respectés". La Coordination a occupé i-Télé une partie de la journée, empêchant la diffusion des journaux de la mi-journée et du soir et appelant à la "mobilisation à Cannes". Elle demande "une intervention quotidienne sur la chaîne cryptée pendant toute la durée du festival". Canal+ est la chaîne la plus présente à Cannes.

Le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, qui a reçu toute la journée les professionnels du secteur pour expliquer son "plan d'urgence", a estimé "essentiel que l'ensemble des activités culturelles de notre pays ne soient pas paralysées et qu'elles puissent avoir lieu, car c'est important pour l'emploi culturel, le rayonnement mondial de notre pays".

"Le gouvernement a fait un geste fort, clair, précis (...) Il y a dans cette réforme un certain nombre de points qui sont positifs parce qu'ils sauvent le statut. Et il y a des points négatifs parce qu'il y a un certain nombre de créateurs et de techniciens qui en souffrent", a dit pour sa part M. Raffarin.

Selon M. Donnedieu de Vabres, le gouvernement est dans "un état d'esprit d'action pour sortir de la crise et résoudre concrètement les questions", dans "un esprit de dialogue".

Pour le "comité de suivi", le plan du ministre "n'a pas écarté (...) l'inquiétude, le scepticisme et le doute". "Nous avons la conviction qu'il (le ministre, ndlr) n'a pas pu obtenir les moyens, la liberté nécessaires pour débloquer la situation", a analysé Etienne Pinte.

"Nous avons l'impression que le gouvernement veut laisser une dernière chance aux partenaires sociaux de trouver une solution satisfaisante", a-t-il ajouté. "Mais les signataires (de la réforme), en particulier le Medef, ne veulent rien négocier ni renégocier".



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   Posté le 07-05-2004 à 12:26:54   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Avec Cannes en ligne de mire, les intermittents exigent un "geste politique fort"



PARIS (AFP), le 07-05-2004
Les opposants au nouveau régime d'assurance chômage des intermittents du spectacle, déçus au lendemain de l'annonce d'un "plan d'urgence", n'ont pas obtenu jeudi le "geste politique fort" qu'ils demandaient et menacent le Festival de Cannes qui doit débuter mercredi ainsi que la saison culturelle estivale.

Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a indiqué dans la soirée à France 2 que le gouvernement maintenait la réforme du régime d'assurance-chomâge, tout en mettant en garde contre la prise en otage de "quelque festival que ce soit".

"Je ne souhaite pas que l'on prenne en otage quelque festival que ce soit aujourd'hui (...) On n'est pas une démocratie du chantage", a déclaré M. Raffarin. "Nous gardons la réforme, mais nous mettons de l'humanité là où il y avait la brutalité", a-t-il ajouté.

Le "comité de suivi" de la réforme, qui réunit notamment la Coordination des intermittents, la CGT-Spectacle et des parlementaires de tout bord, avait "demandé solennellement au Premier ministre, avant son interview télévisée, de donner son accord à la suspension de l'agrément" de la réforme, entrée en vigueur le 1er janvier.

Un "signe fort" qui rendrait "tout possible, en particulier le déroulement serein de toute notre saison culturelle", a affirmé Etienne Pinte, député UMP, membre du "comité de suivi".

A cinq jours du Festival de Cannes (12-23 mai), tous les regards sont tournés vers la Croisette où les intermittents comptent faire entendre leurs revendications.

Le Festival "ne peut pas se dérouler comme à l'habitude", a déclaré Jean Voirin, secrétaire général de la CGT Spectacle, tout en assurant que films, réalisateurs, techniciens et artistes seraient "respectés". La Coordination a occupé i-Télé une partie de la journée, empêchant la diffusion des journaux de la mi-journée et du soir et appelant à la "mobilisation à Cannes". Elle demande "une intervention quotidienne sur la chaîne cryptée pendant toute la durée du festival". Canal+ est la chaîne la plus présente à Cannes.

Le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, qui a reçu toute la journée les professionnels du secteur pour expliquer son "plan d'urgence", a estimé "essentiel que l'ensemble des activités culturelles de notre pays ne soient pas paralysées et qu'elles puissent avoir lieu, car c'est important pour l'emploi culturel, le rayonnement mondial de notre pays".

"Le gouvernement a fait un geste fort, clair, précis (...) Il y a dans cette réforme un certain nombre de points qui sont positifs parce qu'ils sauvent le statut. Et il y a des points négatifs parce qu'il y a un certain nombre de créateurs et de techniciens qui en souffrent", a dit pour sa part M. Raffarin.

Selon M. Donnedieu de Vabres, le gouvernement est dans "un état d'esprit d'action pour sortir de la crise et résoudre concrètement les questions", dans "un esprit de dialogue".

Pour le "comité de suivi", le plan du ministre "n'a pas écarté (...) l'inquiétude, le scepticisme et le doute". "Nous avons la conviction qu'il (le ministre, ndlr) n'a pas pu obtenir les moyens, la liberté nécessaires pour débloquer la situation", a analysé Etienne Pinte.

"Nous avons l'impression que le gouvernement veut laisser une dernière chance aux partenaires sociaux de trouver une solution satisfaisante", a-t-il ajouté. "Mais les signataires (de la réforme), en particulier le Medef, ne veulent rien négocier ni renégocier".



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Régine aux Folies-Bergères dans un "one woman show" signé Palmade



PARIS (AFP), le 07-05-2004
Régine, l'éternelle "Grande Zoa" qui fait ses adieux à la nuit pour retrouver la chanson et le théâtre, "ses passions de toujours", investit du 11 au 13 mai les Folies Bergères avec un "one woman show" mis en scène par Pierre Palmade.

La chanteuse qui a eu 74 ans en décembre, interprètera ses grands succès et les chansons de son nouvel album sorti en janvier. Renaud qui a écrit un titre, la considère "comme la seule représentante historique de la chanson française".

Egalement parmi les auteurs de l'album "Made in Paname", Pierre Palmade a écrit pour le spectacle des monologues que Régine jouera sur scène entre deux chansons.

Elle partagera ainsi avec son public des réflexions sur l'air du temps et passera en revue son étonnant destin, des douleurs de la guerre à son statut de reine internationale de la nuit, sans oublier le café-tabac de Belleville de son père "où (elle) a appris à compter en tenant la caisse".

"Une amitié profonde m'unit à Pierre Palmade. Il m'a apporté sa joie de vivre et son talent", a confié à l'AFP Régine, qui se produira après les Folies-Bergères en province et à l'étranger.

"Aux Folies-Bergères, Pierre chantera avec moi une nouvelle chanson, +Les disputes+. Il y aura de l'humour, de l'émotion et aussi beaucoup de folie. La scène et le contact avec le public me transportent et me rendent heureuse. J'ai un trac fou mais c'est de l'adrénaline", a ajouté la chanteuse et comédienne pour qui "chanter sur scène, c'est partager des sentiments et des émotions".

Régine qui se déclare "toujours étonnée et émue par sa notoriété", l'explique "par (sa) simplicité" : "Je n'ai jamais renié mes origines populaires. Le public reconnaît cela. Je n'ai jamais eu besoin de gardes du corps !", ajoute-t-elle.

Prévu à la fin de l'année, son retour au théâtre est repoussé début 2005 pour des questions techniques : après Palmade et Renaud, le mentor de Régine sera Alfredo Arias qui rêve de la transformer en Madame Rosa, l'héroïne de "La vie devant soi", le roman de Romain Gary.



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Le Festival de Cannes sous haute surveillance
Associated Press (AP)




Face aux menaces que les intermittents du spectacle font planer sur la 57e édition du Festival international du film qui s'ouvre mercredi à Cannes, l'Etat vient d'accorder cinq compagnies de CRS — Compagnies réblicaines de sécurité — à la ville.
En plus de ces forces de l'ordre, une sixième unité de CRS ainsi que la section d'intervention de Nice pourront intervenir en cas de besoin. Sans compter les effectifs de la police nationale et de la police municipale. Au total, ce sont ainsi un millier de policiers qui seront mobilisés pour la sécurité pendant toute la durée du festival, du 12 au 23 mai.

Le monde du spectacle n'a pas très bien accueilli le «plan d'urgence» du ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, visant à désamorcer le conflit né de la réforme de l'assurance maladie. Les syndicats ont donc promis des actions «mémorables» pendant le festival.

Si pour le moment, l'heure est encore à la prévention, le commissaire de l'arrondissement de Cannes en charge de la sécurité, André Trouvé, préfère toutefois prendre les devants: «nous ne pouvons rester les bras croisés à attendre que viennent les manifestants», a-t-il déclaré vendredi. Il vient d'obtenir de l'Etat la certitude de la présence à Cannes de cinq compagnies de CRS, soit une de plus que l'an dernier.

Reste à savoir si les forces de l'ordre dissuaderont les manifestants. Pas sûr, car le Festival de Cannes est une excellente tribune pour toutes les revendications.



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Déjà des supplémentaires Rain - Comme une pluie dans tes yeux
Presse Canadienne (PC)





Une première mondiale réussie pour le Cirque Eloize et son nouveau spectacle intitulé Rain - Comme une pluie dans tes yeux, présenté hier soir au Théâtre Outremont à Montréal.
Les gens étaient ravis de la prestation offerte par les onze artistes polyvalents qui sont à la fois acrobates, musiciens, chanteurs et comédiens.

Ce spectacle, signé Daniele Finzi Pasca, traite de petites histoires d'amour et de passions secrètes. En fait, il fait revivre sur scène des jeux de son enfance.

Avec ce spectacle, il réinvente le cirque avec une touche italienne, quasi-fellinienne.

Le spectacle présente des numéros spectaculaires dans un contexte nouveau, détaché. Par exemple, des numéros de fil de fer, de trapèze, de cerceau, de jonglerie ou encore des contorsions incroyables, le tout bien ficelé, avec une musique et des éclairages efficaces, dans un contexte théâtral.

Le titre du spectacle est lié à la pluie et les spectateurs ont droit à une finale pluvieuse sur scène, fort originale, avec les artistes qui glissent sur l'eau ou exécutent des chorégraphies nautiques.

Le spectacle qui sera présenté dans plusieurs pays est de calibre internationale et peut rivaliser sans problème avec ceux du Cirque du Soleil.

Les prestations à Montréal auront lieu jusqu'au 15 mai avec relâche les dix et onze mai. On vient d'ajouter des supplémentaires les deux, trois, quatre et cinq juin à l'Outremont.

Après Montréal, le Cirque Eloize, originaire des Iles-de-la-Madeleine, ira dans les grandes villes du Québec, l'automne prochain.

Puis par la suite, la Belgique et la France seront visitées aux mois d'octobre et novembre.



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   Posté le 08-05-2004 à 12:06:10   Voir le profil de bambi (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à bambi   

Pierre Richard au Festival Juste pour rire





On se souvient surtout de lui pour les innombrables fous rires que nous ont laissés ses légendaires maladresses et ses démarches singulières au cinéma français.
Pierre Richard monte aujourd’hui sur les planches pour nous remémorer ces meilleurs moments sous la forme de confidences burlesques. Témoin des plus belles folies de sa carrière, le spectacle Détournement de mémoires tiendra l’affiche au prochain Festival.

Adaptation de Comme un poisson sans eau, un recueil de mémoires paru en 2003 et écrit par Richard lui-même, la pièce relate une vingtaine de chapitres tout en conservant l’étonnante trame poétique de l’ouvrage…

Comment rater une marche en trois leçons? Comment se casser la gueule sur une chaise? Comment briser une carafe sans en avoir l’air? Seul ce mythique et lunaire clown français en connaît la réponse.

Et c’est ce qu’il vient prouver avec un spectacle tout simplement hilarant et touchant. Dans un univers ludique que lui seul peut habiter de la sorte, Pierre Richard joue et rejoue des anecdotes évidemment drôles, parfois émouvantes. Un brin nostalgique, se référant à ceux qu’il a croisés le long de son chemin, il fait également revivre des amis du cinéma aujourd’hui disparus.

Il n’était pas question pour nous d’égrainer un chapelet d’anecdotes
avec satisfaction. Les histoires racontées ici ne le sont jamais
comme une fin en soi. Elles n’ont retenu notre attention que dans la mesure
où elles nous suscitaient des prolongements drôles, poétiques
ou des considérations sur la vie en général.
Pierre Richard

30 ans de succulentes pitreries!
Depuis ses débuts au cinéma aux côtés de Philippe Noiret dans Alexandre le bienheureux, Pierre Richard a parcouru une longue carrière truffée de succès. Aujourd’hui, alors que plusieurs scènes de ses films les plus connus (Le Distrait, Le Grand blond avec une chaussure noire, La Chèvre, Les Compères, etc.) sont devenues des pièces d’anthologie, le spectacle Détournement de mémoires prend tout son sens.

À 69 ans, le personnage gaffeur et fascinant qu’entretient Richard promet de livrer un spectacle pour le moins personnel et intime qui laisse présager des «retrouvailles» mémorables entre ses étourdissantes comédies burlesques et le public montréalais. Voilà une invitation à venir savourer les folies du grand blond et la multitude de souvenirs qui s’y rattachent! (Source: Annexe Communications)



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   Posté le 08-05-2004 à 13:22:08   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Opéra: le "show magique" de Savary pour "Les contes d'Hoffmann" à Bercy



PARIS (AFP), le 08-05-2004
Jérôme Savary n'a pas lésiné pour faire des "Contes d'Hoffmann" d'Offenbach un "show magique" qu'il a réglé pour le Palais omnisports de Paris-Bercy avec bassin, projections sur des rideaux d'eau, jeux de lumières, feux d'artifice, figurants montés sur échasses et deux gondoles avec leurs gondoliers.

Pas loin de 10.000 personnes (la jauge maximum du lieu pour ce spectacle est de 11.000) ont assisté vendredi soir à la première des huit représentations prévues jusqu'au 16 mai.

Sur trois côtés, le public entoure l'arène centrale transformée en plan d'eau, le quatrième côté au sud étant reservé à la fosse de l'Orchestre de Paris, sous la baguette de Jean-Claude Casadesus. Au centre a été aménagé un plateau avec une petite plate-forme circulaire tournante qui permet de présenter les solistes à tous les spectateurs.

Ce dispositif sur l'eau convient particulièrement à l'acte de la courtisane Giuletta, censé se passer à Venise dans une ambiance de carnaval. Il fonctionne bien pour l'acte d'Antonia, la cantatrice et celui de la poupée Olympia où cette dernière, transformée en petite fille modèle vêtue de rose, est démultipliée avec huit poupées géantes et d'autres plus modestes.

Le metteur en scène et ses complices habituels Michel Lebois pour la scénographie et Michel Dussarrat pour les costumes, ont débordé d'imagination et accaparent à chaque instant l'attention du spectateur. Ils sont moins convaincants pour la taverne, suggérée par quelques tonneaux, et d'où part et se termine le récit des mésaventures du poète Hofmmann.

Musicalement, l'Orchestre de Paris, sonorisé, ne peut donner dans la nuance et la musique sonne comme dans de la ouate. Le Hoffmann du ténor Marcus Haddock possède de la vaillance et les différents personnages diaboliques sont finement caractérisés par le baryton Alain Fondary. Côté femmes, la mezzo Marie-Ange Todorovitch en Muse et étudiant Nicklausse, est parfaite. La mezzo Béatrice Uria-Monzon, les sopranos Inva Mula et Patricia Petibon, assurent les personnages de Giuletta, Antonia et Olympia.



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   Posté le 09-05-2004 à 11:13:54   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Le tourisme de jardins de plus en plus populaire en France



PARIS (AFP), le 09-05-2004
Le tourisme de jardins, apparu en France il y a tout juste dix à quinze ans, connaît de plus en plus de succès, principalement au printemps où se déroulent à travers le pays de très nombreusesmanifestations.

Selon des chiffres de l'Agence française de l'ingénierie touristique (Afit), le tourisme de jardins aurait concerné en 2000 quelque 25 millions de visiteurs (dont 16% d'étrangers) sur 405 sites interrogés parmi 762 jardins.

Un chiffre plus de deux fois supérieur à ce qu'il était seulement deux ans plus tôt (11,5 millions d'entrées). Pour le ministre délégué au Tourisme, Léon Bertrand, "plus qu'une mode, le tourisme vert est devenu une tendance forte de notre société".

Les dépenses liées au jardin dépassent aujourd'hui en France celles liées au bricolage, souligne l'Afit, concernant l'aspect économique de cet engouement, qui a de nombreuses retombées indirectes sur l'industrie touristique (hébergement, transports, restauration, etc.).

Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher), Villandry (Indre-et-Loire), les Jardins Claude Monet à Giverny (Eure) sont aujourd'hui connus du grand public et connaissent une forte affluence aux beaux-jours. Pourtant, jusqu'aux années 1980, le tourisme de jardins, à la différence de la Grande-Bretagne, était peu développé.

Mais, dans les années 1980, le ministère de l'Equipement lance un grand inventaire des parcs et jardins d'intérêt historique, botanique ou paysager. Aujourd'hui, quelque 1.658 jardins sont protégés, dont 530 classés.

Puis, dans les années 1990, de nombreux propriétaires de jardins et de domaines voient l'intérêt, pour conserver et valoriser leur patrimoine, de l'ouvrir aux visites.

"Les détenteurs de sites classés par les Monuments historiques peuvent défiscaliser certains frais d'entretien", moyennant quarante jours d'ouverture annuels, note Michel Racine, auteur d'études et livres sur les jardins en France.

Quelque 200 jardins se sont ouverts entre 1992 et 1997, avec l'aide et les encouragements des pouvoirs publics. L'Etat lui-même a donné l'exemple, comme avec l'ouverture du Potager du Roi à Versailles (Yvelines).

Afin d'attirer le public, de nombreux événements ont été créés: fêtes des plantes, salons, visites guidées, manifestations culturelles.

Une ville comme Menton (Alpes-Maritimes), qui possède le plus grand nombre de jardins après Paris, a joué à fond la carte des jardins, avec un slogan: "Ma ville est un jardin". D'autres, moins favorisées, ont créé de toutes pièces des jardins pour valoriser leur attractivité touristique, comme à Amiens (Somme). 2.300 communes avaient reçu en 2003 le label Villes et Villages fleuris.

Le jardin est également de plus en plus pris en compte dans les politiques liant urbanisme et tourisme. Le montant national des dépenses municipales consacré en 2002 aux espaces verts s'est élevé à 2,5 milliards d'euros. Des jardins anciens ont été réhabilités et les créations contemporaines se multiplient.

Le ministère de la Culture a annoncé la restauration de 60 sites historiques d'espaces verts, tels le parc forestier du Haut-Koenigsbourg, en Alsace, et le château de Gaillon, en Normandie.

Tous les styles se côtoient, mais sur 405 sites interrogés par l'Afit, 91 étaient des jardins "à la française" et 68 des jardins "anglais". Suivent immédiatement les jardins botaniques (19) et les jardins dits de collection (12). Cependant, la moitié des jardins considèrent ne pas avoir de style défini.

Sur le même nombre de 405 jardins, 203 appartenaient au domaine privé, selon l'Afit, certains en partenariat financier. Parmi ces gestions privées figurent ainsi Villandry, Vaux-le-Vicomte (Seine-et-Marne) ou la Bambouseraie de Parafrance à Anduze, dans les Cévennes.



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David Bowie tête d'affiche du festival des Vieilles Charrues



CARHAIX (AFP), le 08-05-2004
David Bowie sera la tête d'affiche de la 13e édition du festival des vieilles Charrues 2004, qui se tiendra du 23 au 25 juillet à Carhaix (Finistère), en présence également de Patti Smith, Alain Bashung, IAM, ou encore Salvatore Adamo, a-t-on appris samedi auprès des organisateurs.

David Bowie, 40 ans de carrière, n'était encore jamais venu au festival de Carhaix, qui a rassemblé 156.000 spectateurs en 2003, a souligné l'un des organisateurs, Jean-Philippe Quignon. David Bowie sera le vendredi 23 juillet sur la grande scène, qui accueillera également ce soir là le groupe de rock de Liverpool The Coral, la Malienne Rokia Traoré (world) ou Pleymo (rock).

Alain Bashung, Les Fabulous Trobadours (hip-hop occitan), le groupe anglais Starsailor (rock), et New Paulette Orchestra (rock) se partageront le même soir la deuxième scène, baptisée scène Kérouac.

Le samedi, les festivaliers applaudiront Patti Smith sur la grande scène, ainsi que le chanteur M, un habitué des Vieilles Charrues, le bluesman Paul Personne, Tété, et The Streets (hip-hop).

Sur la scène Kérouac se succèderont notamment le chanteur Cali, Rodolphe Burger et le bluesman James Blood Ulmer, le groupe Girls in Hawaï (pop) ou encore Jim Murple Memorial (ska).

Enfin, le dernier jour, les Anglais de Muse (rock), les rappeurs marseillais d'IAM, Thomas Fersen, la chanteuse américano-mexicaine Lhassa et Freestylers (électro), occuperont la grande scène, face à Salvatore Adamo, mais également les Américains de Kings of Leon (rock), ou encore Horace Andy (reggae), qui se produiront sur la scène Kérouac.

Une multitude d'autres artistes sont également programmés pendant les trois jours sur d'autres scènes parallèles, comme Emilie Simon et Erik Truffaz le 24, le groupe de rap français La Rumeur ou le Canadien Buck 65 le 25.

L'année dernière, le festival avait notamment accueilli REM, Supergrass, Renaud et Laurent Voulzy.



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Cannes: Donnedieu de Vabres attend "un geste" rapide de l'Unedic sur les intermittents



PARIS (AFP), le 10-05-2004
Le ministre de la Culture et de la Communication Renaud Donnedieu de Vabres attend "un geste" de l'Unedic "d'ici à mercredi", jour de l'ouverture du festival de Cannes, dans le conflit des intermittents du spectacle, estimant que "la sortie de crise est possible si tout le monde fait preuve de bonne volonté".

Dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui de lundi, le ministre déclare que "l'Etat a fait un geste", notamment avec la création d'un "fonds spécifique" de 20 millions d'euros "destiné aux situations d'urgence", mais il "(attend) que l'Unedic fasse également un geste d'ici à mercredi...", jour de l'ouverture du festival de Cannes.

"Je demande aussi aux intermittents de prendre en compte le changement d'attitude du gouvernement et l'ampleur de nos propositions", ajoute M. Donnedieu de Vabres qui assure que "l'abrogation pure et simple de l'accord de juin 2003" réformant le système d'indemnisation chômage des intermittents "ne réglerait rien et renverrait les intermittents dans l'inconnu et dans une situation plus défavorable".

Il indique avoir nommé "un expert, ancien responsable de la Sécurité sociale, pour chiffrer l'ampleur de l'exclusion" qu'impliquerait la réforme de juin 2003, jugeant "fantaisiste" le chiffre de "1.500 exclus par mois fourni par la CGT".

Il annonce également qu'il va "envoyer des directives pour limiter les abus" du recours aux intermittents "dans toutes les entités qui dépendent de (son) ministère".

Le ministre s'exprimait à trois jours de l'ouverture du Festival de Cannes. Les organisateurs du festival, qui restent confiants, ont misé sur le dialogue avec les intermittents, toujours déterminés à faire de la Croisette une tribune sur leurs revendications.

Déçus par le "plan d'urgence"de Renaud Donnedieu de Vabres et le refus du Premier ministre de "suspendre l'agrément" de la réforme de leur régime spécifique d'assurance chômage, les intermittents ont appelé à une "forte mobilisation" pendant le festival, du 12 au 23 mai, tout en assurant que leur objectif n'était pas de le "faire capoter".

Dimanche, leur mouvement a reçu le soutien de plusieurs cinéastes français sélectionnés, dont Agnès Jaoui, Raymond Depardon, Tony Gatlif et Benoît Jacquot, qui estiment "urgent de trouver des solutions durables" et demandent au gouvernement d'"exprimer clairement son soutien à la politique culturelle de la France".

A Paris, la Coordination des intermittents prépare activement son déplacement sur la Croisette: deux départs en car sont prévus mardi et un troisième vendredi. Un autre est envisagé le dimanche 16 mai.

Vendredi, le Festival avait annoncé qu'il proposerait un dispositif aux intermittents pour qu'ils puissent exprimer leur point de vue. Une rencontre est prévue mardi pour "étudier avec eux un dispositif qui permettra à chacun d'atteindre son objectif", a rappelé dimanche sur France Inter Véronique Cayla, directrice générale du Festival.

Soulignant que "ne pas menacer Cannes ne veut pas dire ne rien revendiquer", les intermittents ont d'ores et déjà fait part de leurs exigences, parmi lesquelles "une conférence de presse quotidienne au sein du palais" et "une prise de parole aux soirées d'ouverture et de clôture".



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Figueras honore Dali, né le 11 mai 1904 dans la petite ville catalane



FIGUERAS (AFP), le 10-05-2004
La petite ville catalane de Figueras, à une trentaine de kilomètres de la frontière française, honore la mémoire de Salvador Dali, qui y vit le jour le 11 mai 1904 avant de devenir le maître surréaliste, artisan de sa prospérité.

La ministre espagnole de la Culture, Carmen Calvo, a annoncé sa présence le 11 mai au théâtre-musée Salvador Dali, qui jouxte la tour Galatea, où il a vécu les derniers mois de sa vie avant d'y être inhumé sous une coupole-géode de verre.

Lorsqu'il racheta dans les années soixante, la carcasse du théâtre de sa ville natale, calciné à la fin de la guerre civile, Salvador Dali s'ingénia à y mettre en scène ses oeuvres et ses collections, que ne pouvait plus contenir sa maison-atelier de Cadaques. Aujourd'hui 1.500 des 4.000 oeuvres du maître catalan (mort en 1989) réunies par la Fondation Gala-Salvador Dali y sont accrochées et attirent chaque année, hors commémoration de centenaire, quelque 1.000.000 de visiteurs, selon les responsables de l'institution.

Gravures, dessins, y entourent des montages surréalistes comme la "Cadillac pluvieuse", qui trône au centre de l'ancienne salle à l'italienne aujourd'hui à ciel ouvert.

Déjà du temps du maître il fallait glisser une pièce dans un monnayeur pour déclencher la pluie à l'intérieur de l'auto et l'ouverture du parapluie au dessus d'elle. "Après tout André Breton l'avait caractérisé par l'anagrame +Avida Dollars+, glisse dans un sourire" un employé de la Fondation.

Mais en fait, c'est toute la petite ville quasi-frontalière qui a fondé sa prospérité sur le monde dalinien, autour du mur d'enceinte rouge brique du musée, coiffé de mannequins et couvert de pains catalans tricornes, comme autant de coquilles Saint-Jacques sur la "Casa de la conchas" de Salamanque.

De ces pains catalans tricornes dont Dali aimait à faire sa palette, le temps d'un tableau, ou son béret en en creusant la base.

Figueras vit ainsi la multiplication des pains (souvent uniquement décoratifs), dans des étals où ils n'ont pas grand chose à faire. Comme aussi ces fourmis, image récurrente depuis "Le chien Andalou", le film tourné avec Luis Bunuel, qu'on retrouve en procession parmi les escarpins d'un marchand de chaussures.

Ou même les éléphants-échassiers, et autres montres molles que certains bijoutiers ont tenté de munir d'un mouvement suisse. Jusqu'au restaurant qui s'est baptisé "La sagrada cocina" (La cuisine sacrée), en réponse au tableau "La sagrada familia", ou au vendeur de sandwichs et souvenirs qui a ouvert un "Dalicatessen".

Pour les 10 et 11 mai, la ville a préparé "une illumination dalinienne des rues de la ville", et mardi matin une aubade de tambours saluera la maison natale du maître, suivie sur la Rambla d'une suite de témoignages de ceux qui le cotoyèrent, d'expositions d'oeuvres inédites créées à Figueras.

A la mi-journée, une sculpture, "hommage éolien à Salvador Dali" par Lluis Ventos, sera installée, et en soirée les chants-répons traditionnels (Patacades) daliniens évoqueront la mémoire de l'illustre disparu. Un spectacle pyrotechnique "Vive Dali, Vive Figueras" doit clôturer le centième anniversaire.



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Perpignan entend maintenir sa gare au centre du monde



PERPIGNAN (AFP), le 10-05-2004
Les Perpignanais, fiers d'avoir une gare dont Salvador Dali a fait le centre du monde, entendent eux aussi apporter leur contribution aux commémorations de l'année Dali, qui marquent le centenaire de la naissance de l'artiste, le 11 mai 1904.

Ils défileront et danseront, la nuit du 14 mai, au "centre du monde", en mémoire de l'illustre illuminé.

En décembre 1965, le maître catalan a exposé à New York une toile intitulée "le mystique de la Gare de Perpignan", (actuellement au musée Peter Ludwig de Cologne). A partir de ce moment, pas un de ses discours ne se termina par le fameux "et maintenant vive la gare de Perpignan".

En 1974, il écrivait: "A l'époque des Pyramides d'Egypte, la gare de Perpignan avait déjà garé depuis plus de deux billions d'années l'Europe et l'Afrique de cette fameuse dérive des continents, laquelle aujourd'hui, est une vérité, comme un temple scientifique, aussi colossale qu'une pyramide cybernétique".

Si le discours décrivant ses "extases cosmogoniques" face au bâtiment est parfois abstrait, il est sûr que la gare de Perpignan a eu un rôle très matériel dans la vie du maître surréaliste.

C'est par ce bâtiment que transitaient, pendant le franquisme, les toiles qui partaient vers un autre monde, les Etats-Unis, où ses collectionneurs fondèrent sa fortune. Il eut le loisir, lors des longues déclarations en douanes, d'y méditer tant sur sa cosmographie que sur sa prospérité. L'anagramme de son nom, "Avida Dollars", dont l'avait caractérisé André Breton, le poursuivit toute sa vie. Ensuite, il est difficile de démêler le génial du canular, le mystique du marketing, le maître du maître vendeur.

Le 27 août 1965, Perpignan lui réserva un accueil "dalirant", selon le quotidien L'Indépendant. Le maître, moustache triomphante, accompagné de son épouse Gala habillée de panthère, et de son aide de camp tenant un ocelot en laisse, descendit, en calèche, l'avenue faisant face à la gare et où s'étaient massées 5.000 personnes. Trente ans plus tard, les Perpignanais y refirent la fête en guise de commémoration.

Aujourd'hui, 50 commerçants de l'avenue (baptisée général de Gaulle), ont constitué l'association "L'avenue du centre du monde". Ils y revendiquent le kilomètre 0, d'une "route dalinienne" de la catalogne française menant au musée d'art moderne de Céret et à Collioure, haut lieu d'inspiration des peintres. Un pendant au triangle espagnol Figueras-Pubol-Cadaquès, où naquit, travailla et mourut Dali.

Esprit surréaliste mais démarche marketing inspirée du maître, ces bénévoles ont su fédérer les énergies: celle de la SNCF, "de bonne grâce mais un peu symbolique", la collaboration des collectivités locales ou encore le travail des élèves du lycée Arago voisin et du collège La Garrigole, "qui ont travaillé toute l'année sur les thèmes daliniens sous la direction de leur professeur d'art".

Ces élèves défileront le 14 mai, dans leurs déguisements "surréalistes", prélude à une "nuit blanche" qui fera danser les Perpignanais, place Catalogne.

Devant la gare, un rayon laser marque chaque nuit le centre du monde pendant l'année Dali. L'association appelle de ses voeux un effort d'aménagement pour faire de l'avenue "un haut lieu dalinien, avec bancs Mae West en forme de lèvres pulpeuses, pendules molles, éléphants-échassiers et fourmis venues du Chien Andalou".



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Cannes: réunion prévue entre les intermittents et la direction du festival



PARIS (AFP), le 11-05-2004
A la veille de l'ouverture du festival de Cannes, une rencontre entre les intermittents du spectacle et la direction du festival doit avoir lieu "en fin de matinée" à Cannes.

Les intermittents seront représentés par une délégation du CIEL (Cannes intermittents en lutte) dont font partie notamment la CGT-Spectacle et la Coordination nationale des intermittents et précaires.

Le direction du festival n'a pas précisé quels seraient ses représentants à cette réunion destinée à "étudier un dispositif qui permettra à chacun d'atteindre son objectif", à savoir la bonne marche du festival pour ses organisateurs, l'expression des revendications pour les intermittents.

Le président du Medef, Ernest-Antoine Seillière, a affirmé par ailleurs à la presse qu'il "n'y aura pas de renégociation" du régime d'assurance chômage des intermittents du spectacle. "Le gouvernement ne demande pas aux partenaires sociaux de négocier", mais de "réfléchir à l'avenir", a-t-il ajouté mardi lors de son point de presse mensuel.

Selon Ernest-Antoine Seillière, "on ne nous demande pas de négocier ou de renégocier, on nous demande de réfléchir à l'avenir, c'est légitime". Il a en revanche assuré que "le Medef participera" à une éventuelle réflexion sur la question d'un régime spécifique aux intermittents, qui serait externe à l'Unedic.

La municipalité de Cannes a décidé d'organiser mardi une manifestation de soutien aux socio-professionnels locaux baptisée "une marche pour les marches" qui s'achèvera sur... les marches du palais. Il s'agira, dans une ambiance ludique au son de groupes musicaux, de défendre la "réalité sociale et économique" de Cannes face aux actions annoncées des intermittents.

Lundi, aucun intermittent n'était visible à Cannes. L'inquiétude était surtout perceptible chez les commerçants et hôteliers de la ville dont le festival assure une grande partie des recettes.

Lundi Jean-Pierre Raffarin a fait monter la pression sur l'Unedic en lui demandant d'"engager des discussions" sur l'avenir du régime d'assurance chômage des intermittents du spectacle.

L'an dernier, sa refonte, décidée par les partenaires sociaux, avalisée par l'Etat et dénoncée par les intermittents, avait entraîné l'annulation de nombreux festivals d'été, dont celui d'Avignon.

Le 57e Festival de Cannes pourrait lui aussi se voir menacer de perturbations, les intermittents, soutenus par plusieurs cinéastes sélectionnés à ce rendez-vous international du cinéma, ne se satisfaisant pas du "plan d'urgence" de 20 millions d'euros annoncé la semaine dernière par le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres.

M. Raffarin a également suscité la colère des intermittents en déclarant jeudi dernier que le gouvernement "garderait la réforme" et en mettant en garde contre "une démocratie du chantage" et "une prise d'otage" des festivals. "C'est un pousse au crime", avait aussitôt réagi la CGT-Spectacle.

Dans sa lettre, le Premier ministre adopte une tonalité radicalement différente. Tout en rappelant qu'il a "marqué son soutien" à une réforme du régime ayant permis, selon lui, d'assurer sa "survie", reconnaît qu'elle a "bouleversé de nombreuses situations individuelles". Il se déclare attaché "à la survie" de ce régime spécifique, structurellement déficitaire, et souligne que les dispositions prises via le fonds d'urgence gouvernemental sont "transitoires".




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Exposition: les Vikings, civilisation complexe et raffinée



RENNES (AFP), le 11-05-2004
Restés dans l'imaginaire européen comme l'archétype du pillard cruel et sanguinaire, les Vikings ont pris leurs quartiers à l'abbaye de Daoulas (Finistère) pour une exposition de plusieurs mois, en forme de réhabilitation d'une civilisation très riche et largement méconnue.

Après des expositions consacrées les années précédentes aux Dogons, au Vaudou, ou encore aux Fées, Daoulas a choisi, du 14 mai au 14 novembre, d'abriter dans ses murs les fantômes d'Eric le rouge et consorts, qui bouleversèrent entre 800 et 1100 le paysage de l'Occident chrétien. Au total, quelque 600 pièces de collection sont exposées, prêtées par une quarantaine de musées, et dont certaines, venues notamment d'Uppsala, n'avaient jamais été vues à ce jour.

Vie quotidienne, armements, artisanats, objets cultuels, copie ou reconstitution des célèbres bateaux vikings, l'éventail est large et témoigne non pas d'une bande de pillards sanguinaires, mais d'une civilisation complexe et raffinée.

Parmi les plus beaux objets, souligne Claudine Glot, commissaire de l'exposition, figurent un casque d'apparat du VIIIe siècle, des pièces de jeux d'échecs en ivoire de morse, un magnifique trésor d'orfèvrerie venu de Saint-Pétersbourg et "d'une modernité totale", des outillages de charpentiers et forgerons, sans oublier deux tombes reconstituées, avec leur mobilier funéraire.

L'exposition offre également une riche iconographie, notamment du XIXe siècle, sur l'image du Viking dans l'Europe romantique, où il est alors perçu comme un homme libre et valeureux, héros solitaire affrontant une nature hostile. La filmographie n'est pas oubliée, avec en particulier le célèbre film éponyme, où Kirk Douglas et Tony Curtis prêtent leur physique hollywoodien aux hommes venus du froid.

A travers les splendeurs qu'elle offre aux regards, l'exposition revisite l'image réductrice du Viking pillard criminel, véhiculée dans les chroniques avec tout l'effroi qu'on devine par ceux qui furent leurs principales victimes, les clercs des abbayes et des églises, proies faciles car mal protégées.

Daoulas rappelle que les Vikings furent aussi (et avant tout) des commerçants et de fantastiques navigateurs qui de 793 (date d'un premier raid en Angleterre) à 1066 (conquête de l'Angleterre avec la victoire de Hastings par les Vikings entre-temps devenus normands) parcoururent tout l'Occident jusqu'à Constantinople. Ils abordèrent au Groenland (le pays vert, ndlr), et Leif Erikson, dit "le chanceux", fut sans doute le premier Européen à découvrir la terre d'Amérique (baptisée Vinland) en accostant à Terre Neuve, où persistent des vestiges d'installation.

Enfin, ce sont encore les Vikings qui furent à l'origine de la création du premier Etat russe (le mot Russie dérive en effet de "rus", qui dans leur langue signifie "roux" ou "gens du gouvernail"), en réunissant deux principautés qu'ils avaient créées, à Kiev et Novgorod, à l'appel des peuples slaves qui admiraient leur sens de l'organisation.

Six mois durant, outre de nombreuses conférences de spécialistes, Daoulas propose des animations originales, notamment des ateliers d'artisanat, et la construction par des charpentiers danois d'un navire viking qui devrait être mis à l'eau en novembre. Pour une expédition cette fois tout à fait pacifique.




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Ouverture du 57e Festival de Cannes sur fond d'inquiétude sociale



PARIS (AFP), le 11-05-2004
Stars, strass et stress seront présents au Festival de Cannes, le plus grand rendez-vous du cinéma mondial, qui s'ouvre mercredi avec une "fiesta" espagnole et attend dans la fièvre Brad Pitt, Tom Hanks ou Cameron Diaz et, avec une certaine crainte, les intermittents du spectacle.

Pour cette 57e édition, la Croisette s'apprête à accueillir quelques grosses pointures de Hollywood à l'affiche de "blockbusters" comme le péplum "Troie" et "Shrek 2", et ces "intermittents" en colère (un mot nouveau que les étrangers vont découvrir), qui risquent de leur ravir la vedette en manifestant contre la réforme de leur régime d'assurance-chômage.

"La mauvaise éducation" de l'Espagnol Pedro Almodovar, hors compétition, lance mercredi soir le marathon de douze jours après une cérémonie d'ouverture dont la maîtresse de cérémonie est l'Italienne Laura Morante. L'enfant terrible du cinéma américain, Quentin Tarantino, succède à Patrice Chéreau dans le fauteuil de président du jury.

Entouré notamment des actrices Emmanuelle Béart et Kathleen Turner, il aura pour mission de choisir la Palme d'or parmi 18 candidats, dix ans après l'avoir lui-même obtenue pour "Pulp Fiction". Le directeur artistique du Festival, Thierry Frémaux, dont c'est le première sélection en solo, a promis "un cinéma plaisir, un cinéma festif, un cinéma découverte", sous le sceau de la diversité et du foisonnement.

On retrouvera sur la Croisette des habitués comme les frères Coen avec "Ladykillers" qui amène pour la première fois à Cannes Tom Hanks, le Serbe Emir Kusturica, en lice pour une troisième Palme d'or, et des nouveaux comme l'Argentine Lucrecia Martel ou le benjamin autrichien Hans Weingartner, sous drapeau allemand.

S'il n'y a pas de "film-scandale" comme "Irréversible" ou "Brown bunny", le documentaire du trublion américain Michael Moore, "Fahrenheit 9/11", qui dénonce la politique du président Bush avant et après les attentats du 11 septembre, suscite déjà la polémique aux Etats-Unis. Disney a interdit à sa filiale Miramax de distribuer ce documentaire.

Loin des anathèmes et des rivalités de chapelles, le Festival s'ouvre cette année à tous les genres, la comédie avec l'ogre pétomane "Shrek", le manga japonais avec "Innocence", le film d'horreur et de zombies avec "L'armée des morts", le polar avec "Breaking News", les arts martiaux avec "Les poignards volants" ou le "road-movie" à travers l'Amérique latine en compagnie du jeune Che Guevara dans "Carnets de voyage". Le jeune acteur mexicain Gael Garcia Bernal, qui interprète cette icône de la révolution et est aussi à l'affiche du film de Pedro Almodovar, s'annonce comme la coqueluche de la Croisette.

La France aligne trois films, "Clean" de Olivier Assayas, "Exils" de Tony Gatlif et "Comme une image" d'Agnès Jaoui, fervente supportrice des intermittents lors de la cérémonie des César en février dernier, dont la montée des marches est prévue le 16.

Si l'Asie et l'Amérique latine sont très présentes en sélection officielle, avec des films d'auteurs, Variety, la "Bible" de l'industrie cinématographique, proclame en Une "Passez le pop corn" (en français), "Cannes est devenu le tremplin de lancement global de Hollywood". "C'est un bazar médiatique carnavalesque où des stars américaines partagent l'affiche avec des cinéastes ésotériques", écrit l'influent journal professionnel.

Le Festival de Cannes, c'est aussi les sections parallèles de la Quinzaine des Réalisateurs et de la Semaine internationale de la Critique et le Marché du Film avec quelque 1.400 projections prévues, qui draine vendeurs et acheteurs du monde entier.

Et ce sont les fêtes privées tous les soirs et, pour le public, les projections en plein air sur la plage ou la célèbre montée des marches où sont attendus la Sud-Africaine Charlize Theron, Oscar de la meilleure actrice, la Chinoise Gong Li, l'Américaine Uma Thurman, l'Australienne Naomi Watts, l'Espagnole Penelope Cruz, les Français Sophie Marceau, Béatrice Dalle, Alain Chabat et, pour la première fois, l'Américain Eddie Murphy.



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Jean-Louis Trintignant désormais seul en scène avec Apollinaire



PARIS (AFP), le 11-05-2004
Jean-Louis Trintignant est, chaque dimanche à 15H3O et chaque lundi à 19H et 21H, désormais seul en scène avec la poésie de Guillaume Apollinaire au Théâtre de la Madeleine à Paris, un rendez-vous qu'il avait imaginé et réalisé d'abord avec sa fille Marie.

Marie Trintignant n'est plus, mais le comédien a repris le chemin de la scène et seul il dit des extraits des fameux "Poèmes à Lou" auxquels il a ajouté "Zone". Ce poème-confession à travers une balade dans Paris, qui s'intitulait initialement "Cri", évoque un parcours dans lequel l'individu "se réfléchit dans ce qu'il voit autour de lui".

Les "Poèmes à Lou" ont été écrits par Guillaume Apollinaire, sous-lieutenant sous la mitraille en pleine guerre 14-18. C'est l'histoire de l'amour brûlant du poète pour celle qu'il appelait "Lou, ma rose", alors que la mort rôdait autour de lui. En 1916, Guillaume Apollinaire devait recevoir un éclat d'obus à la tête et être trépané peu après.

Le père et la fille disaient en alternance les mots d'amour et de désespoir du poète dans une intimité quasi-fraternelle, un équilibre fragile, mis en scène par Samuel Benchetrit, le mari de Marie. Marie-Héléne Sarrazin a pris le relais pour la mise en scène.

Jean-Louis Trintignant, seul en scène avec comme accessoires une table d'écolier et une chaise, est accompagné par les musiques d'Erik Satie et de Daniel Mille, jouées à l'accordéon par Daniel Mille et au violoncelle par Grégoire Korniluk. Le comédien murmure presque son texte, parfois il esquisse un sourire qui devient confidence. Alors le public devient avec lui complice de l'amour du poète et de celui qu'il porte en lui et que chaque spectateur devine.



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Coup d'envoi du Festival de Cannes, les intermittents en "guest stars"



CANNES (AFP), le 12-05-2004
Etoiles montantes, stars confirmées, films à déguster ou à détester, public impatient, cinéphiles gourmands, professionnels du spectacle en colère... tout est prêt pour le lancement, mercredi soir, du 57ème Festival de Cannes, qui s'ouvre en beauté avec "La Mauvaise éducation" du cinéaste espagnol Pedro Almodovar.

Cette soirée d'ouverture comptera avec la présence, sur les mythiques marches du Palais, de "guest stars" inattendues: les professionnels du spectacle français, en conflit depuis un an avec le gouvernement sur la réforme de leur assurance-chômage.

Ces professionnels ont conclu mardi un accord avec la direction du Festival pour pouvoir exprimer leurs revendications. De quoi rassurer le millier de Cannois, majoritairement des commerçants, qui ont défilé mardi derrière leur maire pour défendre un festival qui génère 130 à 140 millions d'euros.

L'Américain Quentin Tarantino, aux commandes du jury - notamment entouré de l'actrice française Emmanuelle Béart et de la star américaine Kathleen Turner - devra choisir cette année entre 18 films, dix ans après avoir obtenu la Palme d'Or pour "Pulp Fiction".

Tous les genres seront représentés: la comédie avec l'ogre pétomane "Shrek", le manga japonais avec "Innocence", le film d'horreur et de zombies avec "L'armée des morts", le polar avec "Breaking News", les arts martiaux avec "Les poignards volants" ou le "road-movie" à travers l'Amérique latine en compagnie du jeune Che Guevara dans "Carnets de voyage". Et la crème du cinéma d'auteur, avec Almodovar, Kusturica, les frères Coen ou Wong Kar-Wai.

Trois films français seront en compétition: "Clean" de Olivier Assayas, "Exils" de Tony Gatlif et "Comme une image" d'Agnès Jaoui. La dernière Palme d'Or française remonte à 1987, avec "Sous le soleil de Satan" de Maurice Pialat.

Au rayon stars, les étoiles du ciel cannois pourraient vite pâlir, avec la présence sur la Croisette de la Sud-Africaine Charlize Theron, Oscar de la meilleure actrice, de la Chinoise Gong Li, de l'Américaine Uma Thurman, de l'Australienne Naomi Watts, de l'Espagnole Penelope Cruz, et des Françaises Sophie Marceau et Béatrice Dalle.

Les hommes ne seront pas mal non plus: Brad Pitt, avec ou sans sa jupette de "Troie" (présenté hors compétition), devrait faire sensation, à l'instar de Tom Hanks ou Eddie Murphy.

La cérémonie d'ouverture aura pour maîtresse de cérémonie l'Italienne Laura Morante.



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Humour

Poursuite de 265 000$ contre Stéphane Rousseau

Stéphane Rousseau et son ex-gérant sont poursuivis pour plus de 265 000 dollars par la maison de production Zone 3.
Selon des documents obtenus par le Journal de Montréal, Zone 3 s'est adressée à la Cour supérieure pour des pertes engendrées par la présentation d'une série de spectacles au Bataclan, à Paris, en 2001.

Stéphane Rousseau et son ex-gérant, Réjean Villeneuve, regroupés sous l'identité des Productions Fou Rire, avaient jusqu'au 31 janvier pour s'acquitter de leur dette.

Avec les intérêts et autres frais accumulés avec le retard, la somme s'élève maintenant à plus de 266 500 dollars.

Zone 3 espère réussir à s'entendre à l'amiable avec Stéphane Rousseau et Réjean Villeneuve.



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   Posté le 13-05-2004 à 11:34:04   Voir le profil de bambi (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à bambi   

Le Festival de Cannes en chiffres
Associated Press (AP)




Le 57e Festival de Cannes en quelques chiffres:
4000: le nombre de journalistes accrédités, ce qui en fait le troisième événement mondial après les Jeux olympiques et la Coupe du monde de football;

200 à 250 millions $CAN: les retombées économiques estimées du Festival pour Cannes et sa région;

70 000: le nombre d'habitants de Cannes, à multiplier par trois pendant le Festival;

19: le nombre de films en compétition cette année pour la Palme d'or;

1325: le nombre de longs métrages visionnés par le comité de sélection depuis un an avant de faire son choix;

89: le nombre de films présentés au total dans les quatre sections officielles et parallèles du Festival, soit la Sélection officielle, Un certain regard, la Quinzaine des réalisateurs et la Semaine de la critique.

17: le nombre d'années pendant lesquelles la France n'a pas obtenu la Palme d'or. La dernière remonte à 1987, Sous le soleil de Satan, de Maurice Pialat;


1400: le nombre de projections prévues dans les 30 salles du Marché du film, pour 8000 participants;

24: le nombre de marches du grand escalier du Palais des festivals;

40: le nombre de fois où le tapis rouge du grand escalier est changé en moyenne pendant le Festival (deux kilomètres de moquette rouge sont utilisés au total);

2200: le nombre de fauteuils de la grande salle Louis-Lumière du Palais des festivals;

1000: le nombre de policiers mobilisés cette année pour assurer la sécurité, en raison du plan Vigipirate et de la présence prévue d'intermittents du spectacle;

19: le nombre de panneaux publicitaires (format 1x6 ou 1x10m) sur la facade du Carlton pour la promotion du film Troie, avec Brad Pitt, qui sera présenté hors-compétition jeudi;

40$: le prix du T-shirt officiel, avec reproduction de l'affiche;

810$: le prix quotidien de la chambre la moins chère de l'hôtel Martinez pendant le Festival;

40 000$: le prix quotidien de la chambre la plus chère — la suite panoramique du septième étage — de l'hôtel Martinez pendant le Festival;

3$, inchangé: le prix du café à la buvette du Marché du film dans les sous-sols du Palais des festivals;

9$, en hausse de 10%: le prix du café à la terrasse du Carlton.



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Richard Desjardins au Spectrum
Presse Canadienne (PC)



Richard Desjardins donnera une série de huit représentations du spectacle Kanasuta, à compter du mercredi 19 mai, au Spectrum à Montréal.
Pour recréer sur scène le paysage sonore de son récent disque Kanasuta, Desjardins s'est entouré de Normand Guilbeault à la contrebasse, Claude Fradette aux guitares, Marie-Soleil Bélanger au violon et Didier Dumoutier à l'accordéon.

La tournée de Desjardins qui a commencé à la fin de février s'est déjà arrêtée sur une trentaine de scènes à travers le Québec.

Desjardins et son équipe versent dans le tango, le country, la musique klezmer et tzigane, la valse musette, la sérénade italienne et même le blues et le ragtime.

Pour les prestations de Montréal, deux autres supplémentaires ont été ajoutées les mercredi 26 et jeudi 27 mai.

Les spectacles des quatre premiers soirs (du 19 au 22 mai) affichent complet et les billets pour la deuxième semaine (du 26 au 29 mai) sont disponibles à la billetterie du Spectrum et auprès de Ticketpro au 514-908-9090 ou 1-866-908-9090.

Pour le spectacle du 28 mai au Spectrum, Richard Desjardins et ses musiciens seront accompagnés, le temps d'une chanson, de la chorale des enfants du programme musical de l'École Marcel-Vaillancourt de Laval, sous la direction de Carole Guimond.

On trouve une liste complète des spectacles de la tournée Kanasuta 2004 sur le site www.foukinic.com.



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Les Palmes d'or du Festival de Cannes
Associated Press (AP)


Voici le rappel des Palmes d'or du Festival de Cannes depuis sa création. De 1946 à 1954 et de 1964 à 1974, la Palme d'or s'appela «Grand Prix».
2003: Elephant, de Gus Van Sant (USA)
2002: Le Pianiste, de Roman Polanski (Pologne)
2001: La Chambre du fils, de Nanni Moretti (Italie)
2000: Dancer in the Dark, de Lars von Trier (Danemark)
1999: Rosetta, de Luc et Jean-Pierre Dardenne (Belgique)
1998: L'Eternité et un jour, de Theo Angelopoulos (Grèce)
1997: Le Goût de la cerise, d'Abbas Kiarostami (Iran) et L'Anguille, de Shohei Imamura (Japon)
1996: Secrets et Mensonges, de Mike Leigh (GB)
1995: Underground, d'Emir Kusturica (ex-Yougoslavie) 1994: Pulp Fiction, de Quentin Tarantino (USA)
1993: La Leçon de piano, de Jane Campion (Nouvelle-Zélande) et Adieu ma concubine de Chen Kaige (Chine)
1992: Les Meilleures Intentions, de Bille August (Danemark)
1991: Barton Fink, de Joel et Ethan Coen (USA)
1990: Sailor et Lula, de David Lynch (USA)
1989: Sexe, Mensonges et Vidéo, de Steven Soderbergh (USA)
1988: Pelle le conquérant, de Bille August (Danemark)
1987: Sous le soleil de Satan, de Maurice Pialat (France)
1986: Mission, de Roland Joffé (GB)
1985: Papa est en voyage d'affaires, d'Emir Kusturica (Yougoslavie)
1984: Paris, Texas, de Wim Wenders (RFA)
1983: La Ballade de Narayama, de Shohei Imamura (Japon)
1982: Missing, de Costa-Gavras (USA) et Yol, de Yilmaz Guney (Turquie)
1981: L'Homme de fer, d'Andrzej Wajda (Pologne)
1980: Kagemusha, d'Akira Kurosawa (Japon) et All That Jazz, de Bob Fosse (USA)
1979: Le Tambour, de Volker Schloendorff (RFA) et Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola (USA)
1978: L'Arbre aux sabots, d'Ermanno Olmi (Italie)
1977: Padre Padrone, de Paolo et Vittorio Taviani (Italie)
1976: Taxi Driver, de Martin Scorsese (USA)
1975: Chronique des années de braise, de Mohamed Lakhdar Hamina (Algérie)
1974: Conversation secrète, de Francis Ford Coppola (USA)
1973: L'Epouvantail, de Jerry Schatzberg (USA) et La Méprise, d'Alan Bridges (GB)
1972: La Classe ouvrière va au paradis, d'Elio Petri (Italie) et L'Affaire Mattei, de Francesco Rosi (Italie)
1971: Le Messager, de Joseph Losey (GB)
1970: M.A.S.H., de Robert Altman (USA)
1969: If, de Lindsay Anderson (GB)
1968: festival interrompu en raison des événements de mai
1967: Blow Up, de l'Italien Michelangelo Antonioni (GB)
1966: Un Homme et une Femme, de Claude Lelouch (France) et Ces Messieurs Dames, de Pietro Germi (Italie)
1965: Le Knack, et comment l'avoir, de Richard Lester (GB)
1964: Les Parapluies de Cherbourg, de Jacques Demy (France)
1963: Le Guépard, de Luchino Visconti (Italie)
1962: La Parole donnée, d'Anselmo Duarte (Brésil)
1961: Viridiana, de Luis Bunuel (Espagne) et Une aussi longue absence, d'Henri Colpi (France)
1960: La Dolce Vita, de Federico Fellini (Italie)
1959: Orfeu Negro, de Marcel Camus (France)
1958: Quand passent les cigognes, de Michel Kalatozov (URSS)
1957: La Loi du Seigneur, de William Wyler (USA)
1956: Le Monde du silence, de Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle (France)
1955: Marty, de Delbert Mann (USA)
1954: La Porte de l'enfer, de Teinosuke Kinugasa (Japon)
1953: Le Salaire de la peur, d'Henri-Georges Clouzot (France)
1952: Deux Sous d'espoir, de Renato Castellani (Italie) et Othello, d'Orson Welles (USA)
1951: Miracle à Milan, de Vittorio de Sica (Italie) et Mademoiselle Julie, d'Alf Sjoeberg (Suède)
1950: pas de festival (problèmes budgétaires)
1949: Le Troisième Homme, de Carol Reed (GB)
1948: pas de festival (problèmes budgétaires)
1947: Antoine et Antoinette, de Jacques Becker (France); Les Maudits, de René Clément (France); Feux croisés, d'Edward Dmytryk (USA); Ziegfeld Follies, de Vincente Minnelli (USA); Dumbo, l'éléphant volant, de Walt Disney (USA)
1946: La Terre sera rouge, de Bodil Ipsen et Lau Lauritzen (Danemark); Le Poison, de Billy Wilder (USA); La Symphonie pastorale, de Jean Delannoy (France); Brève Rencontre, de David Lean (GB); La Ville basse, de Chetan Anand (Inde); Rome, ville ouverte, de Roberto Rossellini (Italie); Maria Candeleria, d'Emilio Fernandez (Mexique); L'Epreuve, d'Alf Sjoeberg (Suède); La Dernière chance, de Leopold Lintberg (Suisse); Les Hommes sans ailes, de M. Cap (Tchécoslovaquie); Le Tournant décisif, de Frédéric Ermler (URSS).



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bambi
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25e Festival de jazz de Montréal

Une programmation à cheval sur le passé et le présent

La programmation du 25e Festival international de jazz de Montréal fera une large place à ceux qui l'ont marqué au cours du dernier quart de siècle.
On pourra voir et entendre notamment Chick Corea, Oliver Jones, Oscar Peterson, Tony Bennett, Diana Krall et Dee Dee Bridgewater.

Les musiciens québécois seront aussi à l'honneur. Le Roi du drum, Guy Nadon, sera de la partie. L'Orchestre Sympathique, autre figure de la première édition, renaîtra de ses cendres pour l'occasion.

Une programmation qui fait revivre la passé, tout en misant sur l'avenir.



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fredchoucas
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   Posté le 13-05-2004 à 12:49:07   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Le Festival de Cannes s'est ouvert avec Almodovar et les intermittents



CANNES (Alpes-Maritimes)(AFP), le 13-05-2004
Le réalisateur espagnol Pedro Almodovar a présenté mercredi soir sa noire et virtuose "Mauvaise éducation", en ouverture du 57e festival de Cannes qui décernera sa Palme d'or le 22 mai, après une montée des marches pimentée par la présence "officielle" d'une douzaine d'intermittents du spectacle.

Sacrifiant au rituel de la tenue de soirée, mais arborant chacun une lettre du mot "négociations", les intermittents, en lutte contre la réforme de leur régime d'assurance chômage, n'ont pas pris la parole, ni sur les marches ni dans la salle. Et comme tous les invités, ils ont été accueillis par le président du festival Gilles Jacob, et sa directrice générale, Véronique Cayla.

A bonne distance, les suivaient le ministre de la Culture et de la Communication Renaud Donnedieu de Vabres et Viviane Reding, la commissaire européenne chargée de l'éducation et de la culture.

Pendant ce temps, quelques dizaines de personnes participaient à une manifestation "spontanée" de soutien aux intermittents non loin du Palais, dont ils étaient séparés par un double cordon de CRS. Certains improvisaient des saynettes pour exprimer leurs revendications.

Pedro Almodovar, entouré de l'équipe de son film au grand complet, a fermé la marche. Tous les regards étaient tournés vers la première "sensation" du festival, le jeune acteur mexicain Gael Garcia Bernal - déjà baptisé "Sex mex" -, qui crève l'écran dans "La Mauvaise éducation" et interprète Che Guevara dans "Diarios de motocicleta" du Brésilien Walter Salles.

Au cours de la cérémonie d'ouverture, le réalisateur espagnol a dédié la soirée "aux victimes du terrible attentat terroriste du 11 mars à Madrid, à leurs familles et à leurs proches", avant de déclarer ouverte la 57e édition du festival, entouré de cinq de ses actrices fétiches - contrepoint à la distribution exclusivement masculine de sa "Mauvaise éducation".

Victoria Abril, Carmen Maura, Angela Molina, Marisa Paredes et Leonor Watling ont à leur tour déclaré le festival ouvert, chacune dans une langue différente.

La compétition proprement dite commence jeudi avec "Nobody knows" du Japonais Kore-Eda Hirokazu et "Les conseguenze dell'amore" de l'Italien Paolo Sorrentino.

Au total, 19 films seront en lice pour décrocher la Palme d'Or. "Mondovivo", documentaire-enquête sur le monde du vin de l'Américain Jonathan Nossiter, a été intégré à la compétition mercredi.

Tous les genres seront représentés, comme l'avait annoncé son directeur artistique Thierry Frémeaux: la comédie avec l'ogre pétomane "Shrek", le manga japonais avec "Innocence", le film d'horreur et de zombies avec "L'armée des morts", le polar avec "Breaking News", les arts martiaux avec "Les poignards volants" ou le "road-movie" à travers l'Amérique latine en compagnie du jeune Che Guevara dans "Diarios de motocicleta". Et la crème du cinéma d'auteur avec, après Almodovar, Kusturica, les frères Coen ou Wong Kar-Wai.

Trois films français sont en compétition: "Clean" d'Olivier Assayas, "Exils" de Tony Gatlif et "Comme une image" d'Agnès Jaoui. La dernière Palme d'Or française remonte à 1987, avec "Sous le soleil de Satan" de Maurice Pialat.

Les stars devraient aussi être au rendez-vous, notamment la Sud-Africaine Charlize Theron, la Chinoise Gong Li, l'Américaine Uma Thurman, l'Australienne Naomi Watts, l'Espagnole Penelope Cruz, et les Françaises Sophie Marceau et Béatrice Dalle.

Côté hommes, Brad Pitt (à l'affiche du peplum "Troie", présenté hors compétition), Tom Hanks ou Eddie Murphy feront le voyage de Cannes.




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fredchoucas
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fredchoucas
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   Posté le 13-05-2004 à 12:54:53   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Des gamins de Tokyo aux marches du Palais ouvrent la compétition



CANNES (AFP), le 13-05-2004
Quatre gamins de Tokyo, les benjamins de la compétition, montaient jeudi les marches du Palais à Cannes pour le premier film en lice pour la Palme d'or, "Nobody knows" du Japonais Hirokazu Kore-eda, histoire poignante de quatre enfants abandonnés par leur mère et livrés à leur sort dans l'indifférence générale.

Le cinéma nippon est en force cette année sur la Croisette, avec "Innocence", un manga de Mamoru Oshii, le réalisateur du film culte "Ghost in the shell", autre candidat à la Palme, ou "Le goût du thé" (Cha no aji) de Ishii Katsuhito qui inaugure ce jeudi la Quinzaine des Réalisateurs, section parallèle du Festival.

"Nobody knows" (Personne ne sait), présenté en première mondiale, est tiré de "l'affaire des quatre enfants abandonnés de Nishi-Sugamo", un fait-divers vieux de 16 ans. "Pendant 15 ans, je n'ai pas cessé de penser à ce fait-divers", a dit le réalisateur à l'AFP.

"Je voulais montrer des enfants entourés d'adultes irresponsables. L'aîné, Akira, 12 ans, est le seul qui prend ses responsabilités et va jusqu'au bout. J'avais été ému par ça," dit le cinéaste, né en 1962, qui concourt pour la deuxième fois à Cannes. "Nobody knows", est un film dont "le thème est universel, sur les relations entre frères et soeurs, le passage à l'âge adulte".

You, rock star japonaise dont ce sont les débuts à l'écran, est Keiko, la mère de ces gamins nés de quatre pères différents. Cette insouciante femme-enfant disparait un jour en laissant un peu d'argent et en confiant la fratrie à Akira.

Kyoko, Shigeru et la petite Yuki, 4 ans, vivent en huis clos dans l'appartement, avec interdiction d'en sortir, attendant le retour de leur mère. Jusqu'au jour où les petits Robinson décident de s'aventurer dans un monde extérieur qui les ignore totalement...

Le film a été tourné sur un an, au fil des saisons. "Cela commence comme un jeu sur le ton léger et gai de la comédie tant que la mère est là. Puis on va vers quelque chose de plus en plus lourd, de plus en plus noir, et cela se termine en tragédie", dit Kore-eda.

Le film repose entièrement sur les épaules des quatre petits débutants absolument étonnants; de gravité pour Akira, qui rêve d'aller à l'école, et pour Kyoko, qui se veut pianiste; d'insouciance pour Shigeru, le petit diablotin, et pour Yuki, qui va faire craquer la Croisette avec son sourire mutin.

"Avant le tournage, on a partagé beaucoup de temps ensemble, on a mangé ensemble, on a fait des jeux, raconte le cinéaste. Ils n'étaient pas très conscients d'une ambiance de tournage. C'était quelque chose de très quotidien, un peu comme aller à l'école, à un cours de gym, assez spécial."

"Ils se sont tellement identifiés à leurs rôles qu'ils s'appelaient par le nom de leur personnage", dit-il.

Aujourd'hui, Kore-eda est heureux d'être à Cannes pour "montrer à ces enfants que quand on donne beaucoup, on peut être récompensé."

Le réalisateur de "Maborosi", "After life" (qui fait l'objet d'un "remake" américain) et "Distance", a tourné en 16mm, de façon très artisanale, pour un petit budget d'un million de dollars.

Son prochain film, trois fois plus cher, le transportera au XVIIIè siècle. "Lorsqu'un samouraï était tué, son fils devait le venger. Dans mon film, le fils est faible: il sait que s'il affronte l'ennemi, il mourra. Comment peut-il échapper à son destin ?"

L'histoire, dit-il, est située dans les quartiers populaires, comme les bas-fonds de Kurosawa ou "Sous les toits de Paris".



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fredchoucas
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fredchoucas
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   Posté le 13-05-2004 à 13:01:14   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Almodovar "guest star" d'un spectacle musical en son honneur à Cannes



CANNES (AFP), le 13-05-2004
Le réalisateur espagnol Pedro Almodovar, entouré notamment de l'actrice Victoria Abril, a été la "guest star" imprévue d'un spectacle donné dans la nuit de mercredi à jeudi en son honneur pour fêter l'ouverture du Festival de Cannes avec "La Mauvaise éducation".

La "fiesta", organisée par Pathé, distributeur français du film, se tenait dans le port de Cannes, sous un énorme chapiteau dressé pour l'occasion.

Après un feu d'artifice, l'acteur espagnol Javier Camara (qui tient un petit rôle dans "La Mauvaise éducation", après avoir été l'infirmier de "Parle avec elle" ) s'est lancé dans un spectacle musical avec le groupe des Diabéticas Aceleradas (Les Diabétiques avancées). Reprenant son rôle de travesti de "La Mauvaise éducation", Javier Camara, avec sa perruque style Abba, son pantalon rose moulant et sa chemise noire en strass, a dansé sur plusieurs chansons de films d'Almodovar.

A la fin du spectacle, Almodovar et Victoria Abril, l'une de ses actrices fétiches, sont montés sur scène pour participer à la chorégraphie de "Un ano de amor" (Un an d'amour), une chanson de Luz Casal qui faisait partie de la bande originale de "Talons aiguilles".

Le réalisateur, qui fut aussi chanteur -- tendance underground -- pendant la Movida, a ensuite accompagné la jeune actrice Leonor Watling dans une autre chorégraphie.

D'autres interprètes de "La Mauvaise éducation", notamment le Mexicain Gael Garcia Bernal -- coqueluche de ce début de festival -- étaient présents à la soirée, ainsi que l'actrice britannique Tilda Swinton, membre du jury.



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