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| Posté le 21-05-2004 à 11:41:39
| Cannes 2004 : en attendant Wong Kar-wai CANNES (AFP), le 20-05-2004 Suspense jeudi sur la Croisette où le cinéaste chinois Wong Kar-wai, avec les bobines manquantes de son nouveau film, "2046", en compétition pour la Palme d'or est arrivé juste avant les projections du soir. Outre ce film-mystère, le cinéma asiatique était à l'honneur en cette avant-dernière journée de compétition avec "Innocence" du Japonais Oshii Mamoru. Après "Shrek 2", c'est le deuxième dessin animé soumis cette année au jugement du jury présidé par Quentin Tarantino. Même si l'univers futuriste de "Innocence" n'est pas aussi aisément accessible que l'humour jovial de "Shrek", sa présence à Cannes montre que l'animation a désormais ses entrées dans les grands festivals internationaux où il peut prétendre aux plus hautes distinctions. Ainsi, "Le voyage de Chihiro" de Hayao Miyazaki a été le premier film d'animation japonais à connaître la consécration internationale en décrochant coup sur coup l'Ours d'Or du Festival de Berlin (2002) et l'Oscar 2003 du meilleur film d'animation. Wonk Kar-wai est réputé pour un perfectionnisme et une imprévisibilité qui, dans le passé, ont déjà retardé l'achèvement de ses films. "2046", dont le tournage a commencé en 1999, était déjà attendu l'an dernier à Cannes, puis à Venise. En 2000, "In the mood for love" avait été présenté la veille de la clôture du Festival de Cannes, alors qu'il n'était pas complètement terminé. Dans le passé, la Croisette a déjà eu son lot de sueurs froides en proposant en compétition des oeuvres qui étaient à peine finies. Francis Ford Coppola était arrivé en 1979 avec trois versions d'"Apocalypse now". Roland Joffé avait présenté "Mission" en 1986 avec une bande-son pas encore mixée. Quant au "Goût de la cerise", de l'Iranien Abbas Kiarostami, en 1997, il était parvenu in extremis, dans une version de travail, par la valise diplomatique. Une précipitation qui n'est pas forcément un handicap puisque ces trois films ont raflé la Palme d'or. Wong Kar-wai aurait-il agi par superstition ? L'explication est beaucoup plus prosaïque, à en croire Eric Heumann, un des coproducteurs français du film: "les bobines ont raté l'avion à Bangkok et elles arriveront juste deux heures avant la projection officielle", expliquait-il au Figaro. "Wonk Kar-wai n'a jamais fini un film. Il est comme ces peintres qui retouchent sans cesse leur toile. S'il n'y avait pas l'urgence de Cannes, il serait encore à sa table de montage", a dit le producteur. Oshii Mamoru est aussi un perfectionniste. Avec "Innocence", tiré du manga de Shirow Masamune (budget: 18 millions de dollars), il a voulu tout à la fois dépasser les limites du cinéma traditionnel et celles du dessin d'animation, mélangeant effets spéciaux, images de synthèse, images en 2D et en 3D. Née du manga, symbole de la culture de masse nippone, la "Japanimation" a ainsi fait grâce à lui sa première entrée à Cannes avec ce deuxième volet de "Ghost in the Shell" (1995) acclamé dans le monde entier et dont le scénario a fortement influencé la trilogie Matrix. Mamoru se défend de sacrifier à la technologie : "je veux travailler avec des dessinateurs qui se servent d'un crayon, le cinéma en trois dimensions ne m'intéresse pas". En cela il ne se place pas, dit-il, sur le même terrain que les nouveaux maitres de l'animation, tels les studios américains Dreamworks ou Pixar : "la force de l'animation japonaise, dit-il, c'est qu'elle repose sur une technique traditionnelle de l'écriture case par case".
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| Posté le 21-05-2004 à 11:59:44
| Thoralf Knobloch, symbole malgré lui d'un retour de la peinture allemande DRESDE (AFP), le 21-05-2004 Le refuge de Thoralf Knobloch n'a rien de douillet: au septième étage d'une barre de béton désaffectée héritée du temps où Dresde était derrière le rideau de fer, le peintre allemand peint à partir de photos de larges toiles sur lesquelles la vie coule sans vraiment s'imprégner. Pendant sept ans, Thoralf a déchiré ses oeuvres, créé à nouveau puis récidivé dans la destruction. Jusqu'au jour où il a trouvé ses toiles assez "mûres" pour les sortir de leur tanière. C'était en 2002, et depuis, Knobloch, garçon timide qui a grandi près de Dresde, se vend dans les grandes métropoles et figure parmi les artistes de la "Jeune peinture allemande" d'ex-RDA qui réalise depuis peu une percée marquée sur la scène internationale. Thoralf parle peu mais son atelier parle pour lui. Le sol est jonché de photographies de lieux communs à cette région de l'ex-RDA, des pavillons aux matériaux bon marché, une clôture basse en bois sombre, une clairière du Spreewald --une forêt du sud de Berlin--. Des motifs qu'il reproduit ensuite au pinceau. "J'aime jouer sur le contraste intérieur/extérieur. Ce sont des lieux que je connaîs depuis toujours. Il y a un peu de nostalgie dans tout ça", confie le peintre, gêné que l'on s'intéresse à lui, petit homme de 40 ans au crâne nu. L'artiste est un flaneur, un renifleur de décors simples et parfois, un voleur d'intimité: un lit défait épié à travers la fenêtre d'un immeuble, une jeune femme lavant les carreaux de sa cuisine. Son coeur enregistre les émotions, son appareil photo les sujets et couleurs. Mais le résultat pictural donne la sensation d'une vitre glissée entre le sujet et le spectateur. Comme si les repères de son enfance lui étaient devenus un peu étrangers. "Quand le mur est tombé, nous étions tous très curieux, pressés de découvrir un nouveau système de vie", raconte Thoralf qui, à l'heure du tournant, étudiait le dessin, un art "noble" sous le régime de la RDA. "Jamais je n'aurai cru alors peindre un jour d'après une photo, cela aurait été un sacrilège." Jusqu'au jour où le raz de marée d'images publicitaires et médiatiques a bouleversé son appréciation de la réalité. "Un vent nouveau" a soufflé sur la ville endormie depuis un demi siècle, notamment avec l'arrivée à la Haute école d'études d'arts plastiques de professeurs de l'ouest comme Ralf Kerbach, dont Thoralf a fréquenté les cours comme nombre d'artistes dresdois en vue. Il a abandonné le dessin, la reproduction académique de nus, de natures mortes ou de paysages pour se lancer dans l'aventure créatrice aux côtés de deux copains de promotion, Eberhard Havekost et Martin Borowski, dont les oeuvres se rejoignent en plusieurs points. Une fois gagnés par le succès, ses collègues partent souvent pour Berlin. Mais Thoralf, mari et père, ne suit pas et refuse d'être associé à un quelconque "mouvement". "Nous avons été élevés dans l'impératif communautaire, explique-t-il. Aujourd'hui, je suis content d'avoir le droit d'être individuel".
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| Posté le 21-05-2004 à 12:04:23
| Le "bunker" du Festival de Cannes, tribune contre George Bush CANNES (AFP), le 20-05-2004 De Sarajevo à l'Afghanistan en passant par le Moyen-Orient, les écrans de Cannes font l'écho des bruits et de la fureur du monde, transformant le ghetto du Festival en une tribune contre George Bush et la politique américaine. "Alexandrie... New York", cri d'amour et de haine pour l'Amérique de l'Egyptien Youssef Chahine, clôturait vendredi la section Un Certain Regard. "D'un côté, j'admire l'Amérique et j'ai vécu le rêve américain, et de l'autre il suffit de regarder la télévision pour voir les massacres en Palestine et en Irak", dit le réalisateur du "Destin", âgé de 77 ans. En présence de la déléguée générale de Palestine en France Leïla Shahid, son ancien assistant Yousry Nasrallah a présenté, hors compétition, "La porte du soleil", une saga historique et romanesque de 4H38 du peuple palestinien. Adapté du roman de l'écrivain libanais Elias Khoury, ce film retrace l'exode de Palestiniens, d'un village de Galilée bombardé par les Israéliens au camp de réfugiés de Chatila, au Liban. Mais c'est des rangs mêmes des Américains que la charge la plus féroce est venue avec le trublion haut en couleurs Michael Moore, qui a profité de la présence de plus de 4.000 journalistes pour faire campagne contre la réélection de George Bush avec "Fahrenheit 9/11", en compétition pour la Palme d'or. "L'anti-busherie est dans la place", écrivait le quotidien Nice-Matin à propos de ce pamphlet au vitriol, dénonçant avec humour la politique de la Maison Blanche et la collusion entre la famille Bush, la famille royale saoudienne et les Ben Laden. "Quand je fais un film, je veux qu'il soit vu un vendredi soir, qu'il soit distrayant et agréable, pour manger du pop corn, rire et pleurer, et qu'on en parle une semaine plus tard", dit Michael Moore. "Moins flamboyant" et "moins superficiellement distrayant", selon le journal professionnel Screen, "Uncovered : the war on Iraq" de Robert Greenwald est "un +must+ pour les Américains qui s'intéressent à leur pays". Ce documentaire présenté au Marché du Film pointe la désinformation, voire les manipulations avant la guerre en Irak. 30 ans auparavant, après la guerre du Vietnam, Richard Nixon devait rendre compte des mensonges du Watergate. Dans "L'assassinat de Richard Nixon" de l'Américain Niels Mueller, Sean Penn incarne un looser qui décide de détourner un avion pour le lancer contre "le plus grand menteur: le président des Etats-Unis". Jean-Luc Godard dresse un parallèle entre Sarajevo et la Palestine dans "Notre Musique", un triptyque sur l'enfer, le purgatoire et le paradis, gardé par des marines américains. "Mur" de Simone Bitton dénonce la "barrière de sécurité" dressée en Cisjordanie entre Israéliens et Palestiniens. Ce n'est pas comme ça qu'on résout les problèmes politiques", dit cette Juive franco-israélienne née au Maroc. Sur les écrans de Cannes, l'Amérique latine était présente avec "Salvador Allende" de Patricio Guzman, victime d'un autre 11 septembre qui a porté au pouvoir Pinochet avec le soutien de Nixon. Plus optimiste et idéaliste, "Carnets de voyage" du Brésilien Walter Salles a fait revivre la figure mythique de "Che" Guevara. Enfin, le "road-movie" vinicole "Mondovino" de l'Américain Jonathan Nossiter a mis en garde contre la globalisation alors que la star de ce combat, José Bové, fraternisait sur la Croisette avec Michael Moore et les intermittents du spectacle
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| Posté le 22-05-2004 à 10:41:39
| Dernière journée de compétition à Cannes, le jury au travail CANNES (AFP), le 21-05-2004 La course à la Palme d'or, qui sera décernée samedi avant une grande fête pour les 80 ans de la MGM, semblait très ouverte vendredi à l'issue de la projection du dernier des 19 films sur lesquels devait délibérer le jury présidé par l'Américain Quentin Tarantino. Pour sa dernière ligne droite, Cannes avait choisi comme cadre l'univers du spectacle, le rock avec "Clean" d'Olivier Assayas, ou comment une pop-star (Maggie Cheung) tente de s'arracher à la drogue pour pouvoir récupérer la garde de son jeune fils, et le cinéma avec "The Life And Death Of Peter Sellers" de Stephen Hopkins, qui raconte le vrai visage de l'Inspecteur Clouseau. Spectacle dans toute sa plénitude encore avec "2046", fresque amoureuse de Wong Kar-wai, dont le héros, Tony Leung Chiu-wai, est un écrivain qui passe à côté des femmes de sa vie. Spectacle enfin avec un final en forme de feu d'artifice musical et la projection, à l'issue du palmarès, de "De-Lovely", la vie de Cole Porter racontée par Irwin Winker, qui sera suivie d'un concert avec notamment Alanis Morissette, Sheryl Crow et Robbie Williams. A la différence de la sélection de l'année dernière (Palme d'or à Gus Van Sant pour "Elephant"), qui avait été jugée alors assez sévèrement par les professionnels -et les Américains en particulier- le cru Cannes 2004 a été apprécié avec davantage d'indulgence. Pas de film-scandale comme "The Brown Bunny" de Vincent Gallo. Mais il n'y a pas eu non plus un élan spontané comme celui dont le public avait témoigné envers "Les Invasions Barbares" du Québécois Denys Arcand. Les derniers entrés en lice n'ont pas permis de mieux dégager l'horizon des pronostics. Wong Kar-wai a certes décroché la Palme du film-suspense. Le réalisateur de Hong Kong était encore à pied d'oeuvre le 12 mai et n'a livré son film que dans les toutes dernières heures, suscitant un fort climat d'attente, qui peut se retourner contre lui. La presse américaine place en tête de ses préférences "Comme une image" d'Agnès Jaoui, devant "Carnets de voyage" de Walter Salles et "Fahrenheit 9/11" de Michael Moore. Chez les critiques français, "La vie et un miracle" d'Emir Kusturica fait partie des films plébiscités, aux côtés des films de Salles et Moore. "Clean" d'Olivier Assayas et "Tropical Malady" du Thaïlandais Apichatbong Weerasethakul comptent aussi leurs défenseurs, et, dans une moindre mesure, "La Sainte fille" (La nina santa) de l'Argentine Lucrecia Martel. Soutien sélectif mais fervent aussi de certains pour "Old Boy", le polar du Coréen Park Chan-wook. Chez les femmes, Maggie Cheung, dans "Clean", fait une candidate tout à fait crédible au prix d'interprétation, ce qui lui permettrait de rejoindre au tableau d'honneur Tony Leung, son partenaire dans "In The Mood For Love", film qui lui valu une récompense en 2000. Les comédiennes de "La sainte fille" (Maria Alché, Julieta Zylberberg) peuvent offrir une concurrence non négligeable, dans un registre austère. A l'inverse, la prestation lumineuse de Lubna Azabal constitue un des meilleurs atouts du film "Exils" de Tony Gatlif, dont elle partage intimement la vedette avec son partenaire masculin Romain Duris. Chez les hommes, Tom Hanks ne démérite pas en escroc pontifiant dans "Ladykillers", mais il n'est pas servi au mieux par la dimension anecdotique de ce remake d'une vieille comédie anglaise. Même handicap pour Geoffrey Rush dans "The Life And Death Of Peter Sellers", excellent dans un film par ailleurs assez conventionnel.
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| Posté le 22-05-2004 à 10:45:40
| Le week-end de clôture du 57ème Festival de Cannes CANNES (AFP), le 21-05-2004 Le Festival de Cannes, pour sa 57ème édition, veut tenter de faire du dernier week-end un évènement tout en strass et paillettes, avec la cérémonie du palmarès et une grande fête pour les 80 ans du studio américain aux 200 Oscars, la MGM. Le jury présidé par la réalisateur américain Quentin Tarantino proclamera son palmarès et sa Palme d'or samedi soir, et non plus en clôture du Festival le dimanche soir. Une majorité des festivaliers quittait d'habitude la Croisette dans la journée du dimanche sans attendre cette proclamation. La soirée débutera à 19H15 (en France, en direct sur Canal+). Après la proclamation du palmarès sera présenté en première mondiale "De-Lovely", de Irwin Winkler, dernière production de la MGM, retraçant la vie du jazzman Cole Porter. Un dîner de gala réunira artistes et personnalités puis une fête d'anniversaire du studio au lion sera organisée sur une plage de Cannes avec un feu d'artifice et un concert réunissant notamment Alanis Morissette, Lara Fabian, Sheryl Crow, Elvis Costello et Diana Krall. La MGM a en revanche annoncé vendredi l'annulation de la participation de Robbie Williams. Le public pourra suivre la retransmission sur l'écran géant du "Cinéma de la plage", après y avoir vu "Yellow Submarine", avec les Beatles. Dimanche, et pour la première fois dans l'histoire du Festival de Cannes, le jury de la 57ème édition tiendra une conférence de presse, à 15H00. Enfin, dans la soirée sera projeté à nouveau le lauréat de la Palme d'or, en présence de l'équipe du film.
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| Posté le 22-05-2004 à 10:48:37
| "Rock in Rio" à Lisbonne: deux milliards de téléspectateurs attendus , le 21-05-2004 LISBONNE - La quatrième festival "Rock in Rio", qui débute la semaine prochaine à Lisbonne, devrait être suivi par quelque deux milliards de téléspectateurs dans le monde, ont indiqué vendredi les organisateurs. "L'audience globale devrait atteindre les deux milliards de téléspectateurs", a déclaré Maurice Keizer, responsable chargé de la vente des droits de retransmission télévisée. "La stratégie a été de contacter les principales chaînes" de télévision, notamment à l'occasion du marché international des programmes de télévision (MIP TV), en mars à Cannes. "Rock in Rio" se déroulera du 28 au 30 mai puis du 4 au 6 juin, peu avant le Championnat d'Europe des nations de football (12 juin-4 juillet. Plusieurs dizaines de groupes ont déjà confirmé leur participation, dont Paul McCartney, Peter Gabriel, Gun's Roses, Metallica, Britney Spears, Ben Harper et Sting. Quelque 46 pays, tels que "l'Inde, la Nouvelle-Zélande et même la Chine" ainsi que la chaîne de télévision américaine CBS, ont déjà acquis les droits télévisés. 30 autres pays sont sur le point de conclure un accord, a-t-il souligné. Seul la chaîne privée portugaise SIC devrait retransmettre le spectacle en direct. Quant aux autres télévisions, les droits de diffusion portent sur une version raccourcie du festival. La première édition du festival, en janvier 1985, avait été suivie par 240 millions de personnes et la deuxième par 580 millions de téléspectateurs. Les organisateurs estiment avoir vendu 190.000 billets sur un total de près de 540.000 billets mis en vente, au prix de 53 euros. Le festival devrait drainer à Lisbonne quelque 600.000 spectateurs. Lisbonne a mis à la disposition des organisateurs un parc de 23 hectares qui sera transformé en Cité du Rock et une tente consacrée à des débats sur le thème "un monde meilleur". "Rock in Rio" comprend un volet social destiné à l'amélioration des conditions de vie et d'éducation des enfants et des jeunes.
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| Posté le 22-05-2004 à 10:52:28
| Charles Aznavour, 80 ans et des projets pour vingt ans PARIS (AFP), le 21-05-2004 Du haut de son mètre 65, Charles Aznavour, le plus petit des géants de la chanson française, fête samedi sur la scène du palais de Congrès, à Paris, ses 80 ans et l'apothéose d'une carrière de plus d'un demi-siècle. Plusieurs grands artistes français et internationaux, comme Johnny Hallyday, Patricia Kaas, Liza Minnelli, Nana Mouskouri, Pascal Obispo, Line Renaud, Henri Salvador, le rejoindront sur scène pour le dernier d'une série de 24 concerts entamée le 17 avril, et retransmis en direct par TF1. "J'arrêterai de chanter le jour où je ne pourrai plus monter sur scène", déclarait Charles Aznavour à l'AFP en novembre 2003. Son ambition, assure-t-il, c'est qu'on puisse écrire sur sa tombe: "Ici repose l'homme le plus vieux du cimetière". A l'approche de ce 80e anniversaire, celui que la presse surnomme le "prince Charles" déborde d'activités. Non content d'enchaîner chaque soir vieux succès et chansons nouvelles sur la scène du palais des Congrès, il vient de publier chez Flammarion "Le temps des avants", une autobiographie qu'il a, souligne-t-il, écrite lui-même. Début décembre 2003, il a écrit et enregistré le dernier en date de ses albums, "Je voyage" (Capitol/EMI), avant de partir en Roumanie incarner le père Goriot pour une fiction de France 2. Né à Paris le 22 mai 1924, lancé par Edith Piaf, qui l'avait surnommé le "génie con" et qu'il a accompagnée au piano de 1946 à 1954, Charles Aznavour (de son vrai nom: Aznavourian) a à son répertoire 740 chansons, dont 350 en français et 150 en anglais. Depuis "Je hais les dimanches", écrite en 1954 pour Piaf, qui la refuse, et immortalisée par Juliette Gréco, l'auteur-compositeur a enchaîné les succès: "Tu te laisses aller" (1960), "Retiens la nuit" (pour Johnny Hallyday) et "J'me voyais déjà" (1961), "La Mamma" (1963), "Que c'est triste, Venise" (1964), "La bohême" (1966), "Désormais" (1969), "Mourir d'aimer" (1971), "Comme ils disent" (1973). En 1997, il enregistre "Plus bleu que tes yeux", duo virtuel avec Edith Piaf. Parallèlement, il mène une carrière de comédien, au cinéma comme à la télévision. Pour lui, un chanteur est aussi un acteur. "Au départ, affirmait-il dans une récente interview à Gala, mon seul objectif était d'être comédien". Il débute en 1938 dans "Les disparus de Saint-Agil", de Christian-Jaque. Son premier grand rôle est celui du fou dans "La Tête contre les murs" (Franju, 1958). François Truffaut lui donne sa chance en 1960 dans "Ne tirez pas sur le pianiste" et André Cayatte en fait une vedette dans "Le passage du Rhin". Il joue également dans "Un taxi pour Tobrouk". Ses apparitions à l'écran, grand et petit, seront ensuite régulières jusqu'à "Ararat", du Canadien d'origine arménienne Atom Egoyan (2002). Car Aznavour, c'est "l'icône de la diaspora arménienne". Il est ambassadeur permanent de l'Unesco en Arménie, où on lui a dressé une statue. Il a fondé l'association "Aznavour pour l'Arménie" après le tremblement de terre de 1988 et poursuivi l'aide humanitaire à ce pays à travers une fondation. Pour Aznavour, "chanter permet de rester jeune". Il n'a "pas vieilli", mais seulement "pris de l'âge", selon une déclaration au Journal du Dimanche. A 80 ans, il multiplie les projets, un nouvel album en duo avec des vedettes internationales, un récital avec l'orchestre symphonique de Montréal, et prépare une "lettre ouverte aux jeunes de ce métier".
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| Posté le 23-05-2004 à 09:43:20
| Cannes 2004: Palme d'or le documentaire anti-Bush de Michael Moore CANNES (AFP), le 22-05-2004 L'Américain Michael Moore a reçu une ovation debout de neuf minutes samedi soir après avoir reçu la Palme d'or, trophée suprême du Festival de Cannes, pour son pamphlet anti-Bush "Fahrenheit 9/11". Le réalisateur s'était fait remarquer lors de la cérémonie des César, où il avait été récompensé du César du meilleur film étranger avec "Bowling For Columbine", en remerciant la France pour son opposition à l'intervention des troupes américaines en Irak en mars 2003. Couronnement aussi pour le jeune comédien japonais Yagira Yuuya, 14 ans, et l'actrice chinoise de Hong Kong Maggie Cheung, récompensés respectivement par les prix d'interprétation masculine et féminine. Comme c'est souvent le cas à Cannes, les "favoris" (de la critique) n'apparaissent pas au final. C'est ainsi le cas pour "2046", la fresque romantique et cérébrale de Wong Kar-wai, "La vie est un miracle" du Serbe Emir Kusturica, ou, dans la course au prix d'interprétation masculine de l'Australien Geoffrey Rush, pour sa performance dans "The Life And Death Of Peter Sellers". Oublié aussi "Les carnets de voyage" ou un voyage à moto du jeune Ernesto Guevaro, raconté par le Brésilien Walter Salles. La cérémonie finale, qui devait être suivie par une grande fête et un concerts pour les 80 ans de la Metro Goldwyn Mayer, a donné lieu une fois de plus à une montée des marches sur le mode glamour, à laquelle n'ont pas accédé les intermittents du spectacle, dont les revendications avaient été au coeur de la première moitié du plus prestigieux des festivals internationaux. Quelques heures avant le palmarès, la rumeur de Cannes laissait entendre que "Old Boy" du Sud-coréen Park Chan-wook et "Tropical malady" du Thaïlandais Apichatpong, et l'actrice Maggie Cheung figureraient au palmarès. Ce fut le cas. "Old Boy", thriller-manga ultra-violent de Park Chan-wook (Corée du sud) a ravi le Grand prix du jury. "Tropical Malady" du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul a partagé le prix du jury avec l'inattendue "mama" noire américaine Irma P. Hall dans "Ladykillers" des frères Coen. Inattendu aussi, le gitan Tony Gatlif, qui, pour la France, a décroché le prix de la mise en scène pour "Exils", road-movie musical d'une très grande beauté visuelle sur le déracinement. France à l'honneur encore avec le couple Agnès Jaoui/Jean-Pierre Bacri, auréolé du prix du scénario pour "Comme une image", qui avait été très bien accueilli par une presse américaine réconciliée cette année avec le choix d'une sélection qu'elle avait très sérieusement contestée l'an dernier. Avec quatre trophées (Grand Prix du Jury, prix du jury, et les deux prix d'interprétation), le continent asiatique a été particulièrement honoré par le Festival de Cannes cette année. En récompensant aussi la cinématographie roumaine (Palme d'or du court métrage pour "Trafic" de Catalin Mitulescu), belge (prix du jury du court métrage pour "Flatlife" de Jonas Geirnaert) et israélienne (la "caméra d'or", qui distingue un premier film, pour "Mon trésor" de Keren Yedaya), Cannes a également témoigné de l'éclatement de la "planète" cinéma. Le palmarès avait été avancé d'une journée pour la première fois cette année. Le "village" cannois avait ainsi déjà commencé à plier bagage dès samedi matin. Les membres de la "jet set" s'étaient déplacés pour le week-end à Monaco, théâtre du Grand Prix de Formule 1. Le Festival devait se terminer dimanche. Dans l'après midi, le jury s'expliquera sur ses choix, une première là encore. Le palmarès du 57e Festival de Cannes: - Palme d'or : "Fahrenheit 9/11" de Michael Moore (USA - Grand Prix du jury : "Old Boy" de Park Chan-wook (Corée du sud) - Prix d'interprétation féminine : Maggie Cheung pour "Clean" (France) - Prix d'interprétation masculine : Yagira Yuuya pour "Nobody Knows" (Japon) - Prix de la mise en scène : Toni Gatlif pour "Exils" (France) - Prix du scénario : Agnès Jaoui/Jean-Pierre Bacri pour "Comme une image" (France) - Prix du jury : l'actrice Irma P. Hall (USA) et le film "Maladie tropicale" de Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande) - Palme d'or du court métrage : "Trafic" de Catalin Mitulescu (Roumanie) - Prix du jury du court métrage : "Flatlife" de Jonas Geirnaert (Belgique) - Caméra d'or : "Mon trésor", de Keren Yedaya (Israël)
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 23-05-2004 à 09:50:34
| Prix Un Certain regard au Sénégalais Sembene Ousmane CANNES (AFP), le 22-05-2004 Le prix Un Certain regard a été décerné au seul film africain sélectionné à Cannes, "Moolaadé" du Sénégalais Sembene Ousmane, 81 ans, a annoncé samedi le jury de cette sélection officielle du Festival. Le Prix du regard original est revenu à "Wisky", film uruguayen de Juan-Pablo Revella et Pablo Stoll, et le Prix du regard vers l'avenir à "terres et cendres" de l'Afghan Atiq Rahimi. Croisade contre l'excision des femmes, "Moolaadé" a été présenté à Cannes par le doyen du Festival en présence de la Première dame du Sénégal, Viviane Wade. Le "père" du cinéma africain avait dédié son film, le huitième, "aux mères, femmes qui luttent pour abolir cet héritage d'une époque révolue". Il a annoncé son intention de "montrer +Moolaadé+ dans les campagnes, dans des coins reculés. Ce n'est pas difficile maintenant, nous avons des cassettes, nous avons des camions. Nous pouvons le faire, nous allons le faire. Nous irons au Mali, au Sénégal, au Burkina, en Côte d'Ivoire, en Guinée-Bissau, en Guinée Conakry".
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| Posté le 24-05-2004 à 14:13:22
| "Fahrenheit 9/11", "le meilleur film" selon le jury du Festival de Cannes CANNES (AFP), le 24-05-2004 Le jury du 57e Festival de Cannes, après avoir attribué sa Palme d'or samedi à "Fahrenheit 911", le pamphlet anti-Bush de Michael Moore, a assuré dimanche avoir récompensé "le meilleur film de la compétition" et s'est défendu de tout acte politique. Ses huit jurés ont abondé dans son sens, mais l'actrice écossaise Tilda Swinton s'est implicitement contredite en déclarant qu'il "fallait rééquilibrer les choses par rapport aux médias" quant au traitement des attentats du 11 septembre et de la guerre en Irak. Le jury a accueilli en soirée pour une projection de clôture Michael Moore qui brandissait sa Palme, sa femme et productrice Kathleen Glynn, et sa fille Natalie, ovationnés par les badauds. "Je suis très reconnaissant au Festival et à ce pays", a déclaré le cinéaste. Les quelque 2.300 spectateurs du grand théâtre Lumière l'ont ensuite applaudi debout. La sortie française de "Fahrenheit 911" a été avancée d'octobre au 7 juillet, en même temps que la plupart des pays européens. Si le film trouve un distributeur américain, ce qui n'était toujours pas le cas dimanche, il sortira le 2 juillet aux Etats-Unis, premier jour du long week-end de la Fête nationale du 4 juillet, une des meilleures dates de l'année. Au lendemain de la remise du prestigieux trophée, les réactions étaient quasi unanimes: "Cannes défie Bush", "la politique passe avant l'art", titrait la presse mondiale. La Palme démontre que les Etats-Unis sont "un pays libre" où "chacun a le droit de dire ce qu'il veut", a d'ailleurs aussitôt réagi la Maison Blanche. La presse dominicale américaine rapportait la nouvelle de façon très factuelle, les principaux journaux reprenant la première réaction de Moore: "Qu'avez vous fait (...) je suis complètement écrasé". "La récompense accordée à Moore va au-delà du monde du cinéma et des paillettes", estimait le New York Times. Le jury au grand complet a justifié ses choix lors d'une conférence de presse, une première dans l'histoire du Festival. Nous avons récompensé "le meilleur film de la compétition", a déclaré son président américain Quentin Tarantino. "Si (Moore) avait fait un mauvais film, j'aurais été contre la Palme d'or". Il a toutefois déclaré que "Old Boy", qui a obtenu le Grand Prix du jury, "aurait très bien pu obtenir la Palme d'or". "C'était une course très serrée (...). Ce n'est pas un deuxième prix. A deux voix près, +Old Boy+ aurait pu gagner". Selon plusieurs sources, Tarantino s'est battu bec et ongles pour que la Palme aille à ce polar sud-coréen ultra-violent. Emmanuelle Béart a jugé que +Fahrenheit 9/11+ "n'est pas un film anti-américain mais un film qui parle de l'Amérique autrement, un vrai bon film". Quelques minutes après avoir reçu son trophée samedi, Michael Moore avait souhaité "remercier les acteurs" de son documentaire, à commencer par le président George W. Bush. Mordant, il a dit "espérer que personne ne lui annoncerait la nouvelle pendant que celui-ci mangeait un bretzel", rappelant une ancienne mésaventure du président américain qui avait failli s'étrangler. Ironie du sort, on apprenait quelques heures plus tard que George Bush avait été victime d'un léger accident de VTT. "Si on dit la vérité au peuple, la République sera sauve", a-t-il ajouté citant l'ancien président Abraham Lincoln, "un Républicain d'une autre trempe". Le trublion du cinéma américain a également indiqué avoir "le grand espoir que les choses changent". "Je ne suis pas seul. Il y a des millions d'Américains comme moi et je suis comme eux". Globalement, le palmarès du 57e Festival de Cannes a consacré le rôle de tribune politique joué cette année par la Croisette, de Sarajevo à l'Afghanistan en passant par la Maison Blanche et le Moyen-Orient. Le palmarès du 57e Festival de Cannes: - Palme d'or : "Fahrenheit 9/11" de Michael Moore (USA - Grand Prix du jury : "Old Boy" de Park Chan-wook (Corée du sud) - Prix d'interprétation féminine : Maggie Cheung pour "Clean" (France) - Prix d'interprétation masculine : Yagira Yuuya pour "Nobody Knows" (Japon) - Prix de la mise en scène : Toni Gatlif pour "Exils" (France) - Prix du scénario : Agnès Jaoui/Jean-Pierre Bacri pour "Comme une image" (France) - Prix du jury : l'actrice Irma P. Hall (USA) et le film "Maladie tropicale" de Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande) - Palme d'or du court métrage : "Trafic" de Catalin Mitulescu (Roumanie) - Prix du jury du court métrage : "Flatlife" de Jonas Geirnaert (Belgique) - Caméra d'or : "Mon trésor", de Keren Yedaya (Israël)
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| Posté le 24-05-2004 à 14:19:16
| Magie et désenchantements: un colloque international ravive Dracula à Bucarest BUCAREST (AFP), le 24-05-2004 "Nous vivons sous l'empire de la magie, mais on n'a pas le courage de le reconnaître!", c'est la conclusion d'un colloque dédidé à Dracula qui a réuni ce week-end à Bucarest plusieurs académiciens, anthropologues et éthnologues roumains et américains. Pour cette vingtaine de chercheurs qui répondent chaque année à "l'appel du Comte", participant à des divers congrès et colloques sous la houlette de la société Transylvanie de Dracula, parler de surréel et de vampires c'est avoir "la force morale de s'attaquer à une réalité qu'on ne doit surtout pas ignorer". "Dans un monde souvent dominé par des menaces terroristes qui échappent à toute logique, nous devons apprendre à être ouverts aux miracles, à l'irrationnel", affirme Nicolae Paduraru, président de la société Transylvanie de Dracula et organisateur de ce colloque accueilli par une salle baroque du musée d'histoire de l'art de Bucarest. "Pour cela, il faut chercher dans nos racines, dans notre folklore. C'est précisément ce que la très conservatrice Angleterre de l'époque victorienne a fait dans le célèbre roman de l'écrivain irlandais Bram Stocker pour pouvoir percer le mystère entourant le fascinant personnage de Dracula", précise-t-il. Le roman "Dracula", paru en 1897 est inspiré du mythe crée autour du prince sanguinaire roumain du XVe siècle, Vlad Tepes (l'Empaleur). Le directeur de l'institut de l'histoire de l'art, Silviu Angelescu, a reconnu qu'il n'y avait pas d'explication scientifique "pour le comportement de six Roumains" qui ont profané le corps d'un villageois devenu, selon eux, vampire. "Ces pratiques remontent à un temps immémorial, pourtant nous ne sommes pas encore prêts à comprendre de tels rituels", affirme M. Angelescu. En février dernier, un homme avait déterré le corps de son beau-frère de 76 ans, mort des suites d'un cancer au mois de décembre, en présence de plusieurs autres membres de la famille à Marotinul de Sus (sud). Les profanateurs n'ont pas hésité à extraire son coeur avant de le brûler et d'en mêler les cendres avec de l'eau, qu'ils ont bue. "Ce rituel horrifiant est pratiqué depuis longtemps dans plusieurs régions de la Roumanie, en raison de son +efficacité contre les vampires+", a précisé M. Angelescu. "L'ail est également un célèbre bouclier anti-vampires, mais au long des années, les paysans ont découvert ses propriétés antibiothniques, en l'utilisant avec succès en cas de maladies contagieuses", a-t-il ajouté. Selon la directrice de l'institut national d'ethnologie, Sabina Ispas cette peur des vampires est "beaucoup plus accentuée dans les pays de l'Europe de l'est qu'ailleurs". A la différence de l'Ouest, "la Roumanie, ne cultive pas le modèle de la jeune fille sensuelle qui s'abreuve du sang des mortels. Dans les régions les plus traditionnelles de ce pays, la peur des vampires demeurent réelle et donne toujours des frissons", a affirmé pour sa part Nicolae Paduraru. "C'est un aspect que la plupart des réalisateurs occidentaux de film semblent ne pas avoir compris. C'est pourquoi cette année, notre société accorde pour la première fois le prix Dracula à un documentaire américain, +Bad company+ (Mauvaise compagnie) car, loin de choquer, son réalisateur, Michael Hugues, retourne en arrière et cherche à comprendre ce qu'il y a derrière les ténèbres", a-t-il ajouté.
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| Posté le 25-05-2004 à 18:57:55
| Décès de Maxime Rodinson, au carrefour des cultures juive et musulmane MARSEILLE (AFP), le 25-05-2004 Issu d'une famille juive de l'immigration russo-polonaise, l'orientaliste Maxime Rodinson est décédé dimanche à Marseille à l'âge de 89 ans. Il occupait une place particulière au carrefour des cultures juive et musulmane, selon l'écrivain-historien Gérard Khoury. Linguiste hors pair - spécialiste d'une trentaines de langues et dialectes et notamment de l'éthiopien ancien (guèze) -, écrivain prolifique, Maxime Rodinson fut aussi un homme engagé, notamment en faveur de la cause palestinienne. "Ses points forts, c'étaient une formation exemplaire et une rigueur qui lui ont valu une entrée dans le monde des sciences à part entière, et enfin des prises de position politiques courageuses à partir de sa connaissance des arcanes des deux cultures", souligne M. Khoury, interrogé par l'AFP. Né dans une famille modeste à Paris le 16 janvier 1915, d'un père russe et d'une mère polonaise - tous deux sont juifs et mourront à Auschwitz -, le jeune Rodinson devient coursier dès l'âge de 13-14 ans. Autodidacte, il présente et réussit à 17 ans le concours d'entrée à l'Ecole des langues orientales et passera ensuite son baccalauréat. En 1937, il se marie, entre au CNRS et au Parti communiste français et commence ses recherches. "C'était quelqu'un d'extrêmement méticuleux et de très encyclopédique", raconte Gérard Khoury, chercheur à l'Institut de recherches et d'études du monde arabe et musulman d'Aix-en-Provence, qui le connaissait depuis une trentaine d'années. En 1997, les deux hommes débutent des entretiens qui seront publiés sous le titre "Entre Islam et occident" (ed. Les Belles Lettres, 1998). "Ses ouvrages, reconnus par les milieux scientifiques, sont en même temps très accessibles au grand public", explique M. Khoury, selon lequel l'oeuvre majeure de Maxime Rodinson est "Mahomet", publiée en 1961, où il livre une lecture marxiste documentée de la vie du prophète. "Rodinson a contribué à modifier la lecture sectaire de l'islam qui, affirmait-il, n'est pas incapable d'entrer dans la modernité. Il s'agit d'une contribution majeure, aux antipodes de ce à quoi nous assistons aujourd'hui, c'est-à-dire une méconnaissance de l'islam", poursuit M. Khoury. Doté d'un sens de l'histoire des hommes et de l'humanité qui plongeait ses racines dans le siècle des Lumières, Maxime Rodinson oeuvrait pour le rapprochement des deux rives de la Méditerranée, par le pluralisme et un dialogue des cultures. Dès 1968, il prend position sur la question palestinienne, créant avec un autre orientaliste, Jacques Berque, le Groupe de recherches et d'actions pour la Palestine. "Cela lui a valu en tant que juif laïque et anti-sioniste toutes les critiques et menaces possibles, mais il ne s'est jamais départi de cette position", rapporte M. Khoury. "Il ne prenait jamais position sans prendre toutes les précautions, ajoute-t-il. Il craignait de blesser à la fois la réalité scientifique et les autres. Il se situait au carrefour des valeurs juives et de celles du monde arabe et musulman, dans un rapport d'entente et non d'exclusion".
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| Posté le 25-05-2004 à 18:59:26
| Un fragment du doigt de Bouddha à Hong Kong pour la première fois HONG KONG (AFP), le 25-05-2004 Un fragment d'os, censé avoir appartenu à un doigt de Bouddha, est arrivé mardi de Chine continentale à Hong Kong où il sera exposé pour la première fois. Des dizaines de bonzes arborant leur tunique safran ont organisé une cérémonie solennelle à l'aéroport de Hong Kong en l'honneur de la relique, considérée comme une des plus importantes de la religion bouddhiste, et enfermée dans un coffre d'or incrusté de jade. Le fragment de doigt, provenant de la ville chinoise de Xian (nord), sera présenté au Centre d'expositions de Hong Kong, le plus grand de la ville, à partir de mercredi, jour anniversaire de la naissance de Bouddha. Bouddha est le surnom donné au prince Siddharta, après qu'il eut reçu "l'Eveil" et commencé à enseigner ses doctrines de renoncement et de compassion. Il mourût à l'âge de 80 ans et ses reliques furent disputées, selon la légende par huit souverains. L'os, découvert à Xian lors du nettoyage d'un temple en 1987, aurait été apporté d'Inde quelque deux siècles après la mort de Bouddha en 485 avant Jésus Christ. La relique n'a jusqu'à présent été exposée qu'en Thaïlande et à Taïwan où elle a attiré des millions de visiteurs.
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| Posté le 25-05-2004 à 19:00:21
| Une mosaïque romaine qui gisait en Méditerranée entre au musée d'Agde MARSEILLE (AFP), le 25-05-2004 Une mosaïque de l'Antiquité romaine d'une très grande qualité artistique, découverte il y a un an au large du Cap d'Agde et soigneusement restaurée depuis à Arles, va faire son entrée jeudi au musée de l'Ephèbe à Agde (Hérault). Cet emblema (tableau sur support amovible) de mosaïque, d'environ 50 cm de côté, était "planté droit" au fond de la Méditerranée, "à moitié ensablé", raconte le plongeur Nicolas Figuerolles, lorsqu'il l'aperçut le 10 mai 2003 par 10 mètres de fond. En décembre 2001, ce même plongeur, dans le même secteur, avait trouvé deux statues en bronze antiques exceptionnelles - un Eros et un jeune garçon en tunique courte. "J'ai l'oeil, maintenant, et un peu de chance", relève ce marin de 35 ans, employé sur un navire océanographique du CNRS. "Toutefois, dit-il, au vu du nombre de plongeurs que je croise dans le secteur, je commence à me demander si j'ai vraiment de la chance ou si les autres ne sont pas plus discrets sur leurs découvertes...". Les trois chefs d'oeuvres qu'il a mis au jour pourraient avoir navigué sur le même navire, vers la fin du Ier siècle avant JC, selon le Département des recherches archéologiques sous-marines (DRASSM), à Marseille. Les archéologues sous-marins ont notamment retrouvé dans la zone "des clous de cuivre antiques, qui attestent qu'il y avait une épave, dont la coque a sûrement été détruite par le courant et les vers marins", explique Luc Long, conservateur du patrimoine au DRASSM. Un seul "emblema voyageur" avait jusqu'alors été découvert en mer, en 1961, près de Cannes. "Celui d'Agde est beaucoup plus beau", s'enthousiasme M. Long. La scène polychrome représente le jugement de Marsyas par le dieu Apollon, lorsque, après une joute musicale, "le silène imprudent est promis au supplice cruel de l'écorchement", précise-t-il. "Cette pièce est tout à fait exceptionnelle", estime aussi Véronique Blanc-Bijon, spécialiste des mosaïques au Centre Camille Jullian, à Aix-en-Provence. "Il n'y aucun doute sur son caractère antique, en particulier quand on analyse les milliers de tesselles en pierre, pâte de verre, faïence et céramique qui la composent", dit-elle. Selon le biographe latin Suétone, Jules César emmenait dans ses périples ses tableaux préférés dont ses emblema. "Or César est passé devant Agde en 45 avant JC, se plaît à rappeler M. Long. On n'a pas souvenir qu'un de ses vaisseaux ait fait naufrage, mais c'est une hypothèse intéressante...". Pour avoir la certitude que la mosaïque a bien voyagé sur un bateau antique, "il serait très intéressant, avance Mme Blanc-Bijon, qu'une véritable campagne de fouille soit programmée sur ce site d'échouage riche en découvertes". Déssalinisée, nettoyée, consolidée par des mains expertes de l'atelier de restauration du Musée de l'Arles antique, la mosaïque a rejoint le musée de l'Ephèbe, au Cap d'Agde, entièrement consacré aux vestiges archéologiques sous-marins.
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| Posté le 26-05-2004 à 12:19:44
| Montréal Beaucoup de Français pour la 22e édition du Festival Juste pour rire (D’après PC) – La 22e édition du Festival Juste pour rire cet été sera chargée... et pleine de surprises. L'événement, qui se tiendra du 15 au 25 juillet, accueillera de nombreuses vedettes d'ici et d’ailleurs. Pour cette édition, un nombre inégalé de Français, dont le comédien Pierre Richard, une première, monteront sur scène. Une autre tête d'affiche, Dieudonné, d'origine camerounaise, sera du festival pendant six soirs. Il présentera un spectacle intitulé Mes excuses, où il sera question de son récent procès pour diffamation raciale qu'il a subi à la suite d'un sketch présenté à la télé française et que certains ont trouvé antisémite. Pour l'imitateur français Laurent Gerra, il s'agira d'une troisième venue au Québec et les deux premières ont été grandement remarquées. Il a même gagné le prix Coup de coeur du Festival. Il se donnera en spectacle pendant dix soirs et il importe de savoir que Céline Dion constitue une de ses têtes de Turc. Ce sera une première visite au Québec pour Marc Donnet-Monay, 33 ans, un diplômé en physique de l'Université de Lausanne, qui a intitulé son spectacle Complètement épanoui. Pendant près d'une semaine, il causera de corrida, de talibans, des conducteurs de BMW, d'hôtesses de l'air, de mondialisation et d'horoscope. Son seul accessoire: une chaise. Six galas Comme il est impossible d'imaginer un Festival Juste pour rire sans galas, une nouvelle cuvée sera là, au Théâtre St-Denis, dès le 7 juillet. Il y en aura six différents présentés sur 12 soirs. Les animateurs seront Patrick Huard et Peter MacLeod, Laurent Paquin, Mario Jean, Martin Matte, Franck Dubosc et Stéphane Rousseau, François Flamand et Dominique Trudeau. Comme il faut bien commencer quelque part, le Festival Juste pour rire réserve cette année encore une place aux talents naissants. Des auteurs finissants de l'École nationale de l'humour ont confié leurs textes à cinq acteurs prometteurs. Pour prendre le pouls de la relève, il faudra se rendre au Studio du Musée Juste pour rire les 16, 17 et 18 juillet. Il y aura en outre des projections de films comiques, des spectacles pour les enfants et du théâtre et des numéros présentés en plein air. En parallèle, Just For Laughs, la programmation anglophone qui ne cesse de prendre de l'importance, compte cette année six galas et plus de 100 spectacles.
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| Posté le 26-05-2004 à 12:30:14
| Cannes: une belle «victoire» pour Carole Laure Presse Canadienne (PC) Rentrée «épuisée mais heureuse» du Festival de Cannes, où elle a présenté son nouveau film CQ2, Carole Laure a le sentiment de s'y être imposée comme une «réalisatrice à part entière». «Pour moi, c'est une victoire, a-t-elle expliqué mardi en entrevue. Je me suis établie comme metteure en scène. Dans ma tête, je suis définitivement passée à la réalisation. Ca ne veut pas dire que je ne jouerai plus, mais je ne pense pas que je rejouerai dans un de mes films.» Après Le Fils de Marie, dans lequel elle se mettait elle-même en scène, CQ2 (ou «Seek You Too» pour «te cherche aussi») est le deuxième film réalisé par la comédienne passée derrière la caméra. CQ2 met en vedette Clara Furey, la fille de Carole Laure et de Lewis Furey. Elle y joue Rachel, une jeune femme de 17 ans «abusée» par son beau-père et qui parvient grâce à la danse à surmonter sa colère. L'information est passée un peu inaperçue, mais la réalisatrice a décroché un prix, le Grand rail d'or, décerné depuis 1995 par un jury de cheminots cinéphiles. Ce n'est pas aussi spectaculaire que la Palme d'or de Michael Moore, mais «c'est sympathique, chaleureux et encourageant», a noté la réalisatrice. Les premières critiques — celles de la presse américaine notamment — sont encourageantes elles aussi. L'influent Hollywood Reporter a ainsi consacré un article enthousiaste à ce drame «merveilleusement filmé» qui séduira «un large public si on lui donne sa chance». «Il s'agit d'un film de femme dans le meilleur sens du terme, a écrit le magazine. Seule une femme pouvait dire les tourments d'une adolescente d'une manière aussi puissamment intime et sensuelle.» Pour le Hollywood Reporter, Clara Furey est une «révélation», elle qui «brille autant lorsqu'elle danse que lorsqu'elle joue». «La danse contemporaine n'est pas la forme d'art la plus accessible, surtout pour les non-initiés, note le journal. Pourtant, Carole Laure parvient à l'inclure dans la trame dramatique de son film.» Le magazine Variety a trouvé lui aussi que Carole Laure avait bien réussi «à capter l'énergie et la puissance de la danse contemporaine». La bible du showbiz américain a bien déploré quelques faiblesses dans le scénario, parlant notamment de personnages quelques peu artificiels. Mais la critique s'est empressée d'ajouter que ces faiblesses comptaient peu au regard «de la sincérité et de l'originalité» de CQ2. CQ2 prendra l'affiche en France en septembre prochain, pratiquement en même temps qu'au Québec. Apparemment encouragé par l'accueil que le long-métrage a reçu à Cannes, son distributeur français, Pan-Européenne, envisagerait une bonne sortie, quoiqu'il soit encore trop tôt, précise-t-on, pour en préciser l'ampleur. Le premier film de l'ancienne égérie de Gilles Carle, Le Fils de Marie, tourné en numérique, avait eu droit, lui, à une sortie confidentielle, ce qui ne l'avait pas empêché du reste d'obtenir un joli succès critique. Hasard du calendrier, le film est diffusée cette semaine à la télévision française pour la première fois, ce qui lui a valu quelques bonnes critiques dans la presse télé.
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| Posté le 26-05-2004 à 13:17:25
| L'Académie des Beaux-Arts étrille les nouvelles fresques de l'Almudena MADRID (AFP), le 26-05-2004 L'Académie espagnole des Beaux-Arts a étrillé les fresques réalisées à l'occasion du mariage du prince héritier Felipe dans la cathédrale de l'Almudena par un activiste catholique choisi par le cardinal archevêque de Madrid, Antonio Maria Rouco Varela. L'auteur des fresques, Kiko Arguello, est le fondateur d'un mouvement catholique prosélyte conservateur, proche du cardinal Rouco et du pape Jean Paul II. Les réalisations pour la cathédrale de Madrid de ce peintre occasionnel "affectent de façon très négative l'aspect" de la coupole de l'Almudena, déplore l'Académie des Beaux-Arts dans un communiqué repris mercredi dans la presse espagnole. Les 50 académiciens "regrettent que les commandes passées récemment par les autorités ecclésiastiques de la cathédrale pour l'ornement et la décoration intérieure d'un monument aussi significatif n'aient pas été menées à bien avec la rigueur et l'exigence professionnelle minimales". Ces critiques ont trouvé un large écho dans le public et parmi les professionnels depuis la présentation début mai de ces fresques aux couleurs vives, inspirées de l'art byzantin. Le cardinal Rouco Varela s'était personnellement chargé de faire décrocher dans les jours précédant le mariage royal du 22 mai plusieurs tapisseries installées par les décorateurs du palais royal et qui, volontairement ou non, masquaient plusieurs des fresques de Kiko Arguello.
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| Posté le 27-05-2004 à 11:38:29
| Cirque Éloize Des supplémentaires pour Rain (D’après PC) - De nouvelles supplémentaires à Montréal sont annoncées pour le Cirque Éloize et le spectacle Rain - Comme une pluie dans tes yeux, écrit et mis en scène par Daniele Finzi Pasca. Ces supplémentaires auront lieu les 9, 10, 11 et 12 juin, avec une prestation en matinée, toujours à l'Outremont. Déjà, on avait annoncé des supplémentaires la semaine prochaine, entre les 2 et 5 juin. Les billets pour ces cinq supplémentaires seront en vente à compter de ce samedi, 29 mai, à midi. Par ailleurs, le Cirque Éloize, fidèle à la mission qu'il s'est donnée il y a 11 ans de faire connaître les arts du cirque à travers le monde, vise maintenant le marché du Moyen-Orient. La jeune compagnie originaire des Îles-de-la-Madeleine a été invitée à participer à deux événements d'envergure internationale. Elle s'est rendue en Jordanie à la suite d'une invitation royale et elle fera de même au Liban, en juillet prochain.
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| Posté le 27-05-2004 à 11:46:35
| Dieudonné condamné pour «diffamation raciale» Associated Press (AP) L'humoriste français Dieudonné a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel d'Avignon à 5000 euros d'amende (env. 8500 $CAN) pour «diffamation raciale» à la suite de propos rapportés par le quotidien Le Monde. Selon l'un des deux plaignants, l'avocat Me Guy Guenoun, Dieudonné avait accusé les juifs d'avoir «organisé un lobby très puissant et d'avoir fait main basse sur les médias». «C'est la première fois que des particuliers initient une telle procédure», a ajouté Me Guenoun qui, avec une autre avocate, Hélène Levy-Leroy, avait poursuivi l'humoriste. Le tribunal correctionnel d'Avignon doit se prononcer le 23 juin prochain concernant d'autres propos sur les juifs tenus par l'humoriste, cette fois dans Le Journal du dimanche. Dieudonné doit être fixé sur son sort ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire d'un sketch en décembre 2003 dans l'émission On ne peut pas plaire à tout le monde, de Marc Olivier Fogiel, sur France 3. Le procureur a requis 10 000 euros d'amende (17 000 $CAN) contre l'humoriste.
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| Posté le 27-05-2004 à 13:23:09
| Le festival des jardins de Chaumont cultive cette année "le chaos" CHAUMONT-SUR-LOIRE (AFP), le 27-05-2004 Le Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher), toujours à la pointe de nouvelles tendances en matière de jardins contemporains, a choisi cette année de cultiver "le chaos". Inaugurée vendredi, la 13e édition de ce festival, qui se tient jusqu'au 17 octobre, montre les jardins déroutants de 25 paysagistes, plasticiens, architectes du monde entier, sélectionnés parmi plusieurs dizaines, dont les parcelles mettent en scène la confrontation entre l'ordre et le désordre. "Des réflexions sont actuellement menées chez les architectes et les paysagistes selon lesquelles le désordre est un ferment de création", note Jean-Paul Pigeat, directeur du Conservatoire des parcs et jardins et du paysage de Chaumont. "Ces recherches sont plus avancées à l'étranger qu'en France et ce n'est sans doute pas un hasard si seulement 20% des projets de jardins sélectionnés cette année sont français", ajoute-t-il. Par exemple, un jardin australien intitulé "Fire stories", où se dressent des piquets de bois calcinés, montre qu'après le chaos de l'incendie, la fumée va disperser les graines et les cendres vont servir d'engrais à une nouvelle végétation qui va prendre le dessus. Un autre, appelé "Termitaria", traversé par une bande de goudron symbolisant une route montre que la civilisation apporte le chaos dans un environnement où les termites sont source d'équilibre. Le festival, qui cherche aussi à promouvoir la recherche en matière de mobilier de jardin, un domaine où tout est encore à inventer, présente cette année, jusqu'au 6 juin, sa deuxième quinzaine du design de jardin avec d'intéressantes créations de professionnels et d'étudiants. Autofinancé à 75% et donc très dépendant du nombre de visiteurs, le festival avait beaucoup souffert de la canicule d'août 2003. Sa 12e édition, sur le thème de la "mauvaise herbe", n'avait accueilli que 145.000 personnes contre 165.000 pour l'édition 2002 sur l'"érotisme au jardin".
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 27-05-2004 à 13:24:37
| Lisbonne va vivre une semaine au son du festival Rock in Rio LISBONNE (AFP), le 27-05-2004 Un ancien Beatle, le chanteur britannique Paul McCartney, donnera vendredi le coup d'envoi au festival géant Rock in Rio à Lisbonne, qui accueillera pendant six jours quelque 70 groupes de musique. Outre Paul McCartney qui se produira pour la première fois au Portugal en avant-première du festival, des vedettes mondiales comme la star de la pop Britney Spears, le chanteur britannique Sting, Peter Gabriel ou le groupe de hard rock Metallica animeront chacune une soirée, aux côtés de formations de musique électronique, de chanteurs brésiliens, portugais ou encore africains. Au total 120 heures de musique sont programmées sur les trois scènes du Rock in Rio, qui se déroulera du 28 au 30 mai puis du 4 au 6 juin. Ce festival géant est calqué sur le modèle des trois précédentes éditions organisées à Rio de Janeiro (Brésil) par l'impresario brésilien Roberto Medina et qui ont rassemblé quelque 3 millions de personnes en tout. Roberto Medina qui organise pour la première fois le Rock in Rio en dehors du Brésil a choisi le Portugal, porte d'entrée vers l'Europe, juste avant la tenue de l'Euro 2004 de football. Le festival devrait être suivi par quelque deux milliards de téléspectateurs dans le monde, selon Maurice Keizer, responsable chargé de la vente des droits de retransmission télévisée. Les organisateurs ont déjà vendu 190.000 billets et s'attendent à rassembler 350.000 spectateurs, un chiffre toutefois inférieur aux premières estimations qui tablaient sur plus d'un demi million de fans. Les billets ont été mis en vente au prix unique de 53 euros par jour. La ville de Lisbonne a mis à la disposition du Rock in Rio un parc arboré de 23 hectares non loin de l'aéroport, où a été aménagée une "cité du Rock" : un mini-hôpital, un centre commercial, un coiffeur, des bars et des restaurants ainsi qu'une zone de sports extrêmes. Le tout alimenté par une trentaine de générateurs. "Les gens ne viennent pas au Rock in Rio uniquement pour la musique, ils viennent aussi pour faire la fête", a expliqué Roberto Medina à la presse. Outre le podium central, deux scènes, "Electro" et "Racines" accueilleront les musiciens. Un dernière tente sera réservée à des débats, où sont attendues des personnalités comme l'écrivain brésilien Paulo Coelho. Depuis sa troisième édition au Brésil, Rock in Rio comprend un volet social et veut contribuer à améliorer les conditions de vie et d'éducation des enfants et des jeunes. L'édition de Lisbonne a été placée sous le slogan "Pour un monde meilleur". Les organisateurs espèrent pouvoir reverser 1 million d'euros de recettes à l'association "ChildReach", qui a déjà reçu un chèque de 250.000 euros des sponsors. Des associations portugaises d'aide à l'enfance ont également reçu les premiers dons. Le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan devrait adresser un message aux participants, tandis que 3 minutes de silence pour la paix seront observées samedi à l'ouverture officielle du festival, au lendemain du concert de Paul McCartney. Un dispositif de sécurité exceptionnel été mis en place. Les spectateurs devront franchir trois barrages de sécurité avant de pénétrer à l'intérieur de la cité du Rock. Un millier d'agents de sécurité seront mobilisés durant le festival. Selon Roberto Medina, l'organisation du Rock in Rio a coûté 27 millions d'euros, mais les bénéfices dépendront de la vente de billets. L'homme d'affaires brésilien n'entend pas s'arrêter là. Il rêve d'organiser en 2007 un festival simultanément dans trois villes, Rio de Janeiro, Lisbonne et Sydney (Australie).
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 27-05-2004 à 13:25:17
| La collection d'art américain de Pierre Lescure en vente à Paris PARIS (AFP), le 27-05-2004 La collection de tableaux, radios, illustrations et jouets américains réunis pendant plus de vingt ans par Pierre Lescure, ancien PDG de Canal+, sera proposée aux enchères jeudi chez Sotheby's à Paris. Estimés globalement à 1,3 million d'euros, ces objets sont tous liés à l'histoire des Etats-Unis, et évoquent notamment l'époque du rêve américain où le design de Raymond Loewy envahissait les foyers, du toaster au fauteuil. La collection comprend 27 tableaux des années 60 à 90, décrivant les paysages urbains d'une Amérique contemporaine, avec, comme oeuvre principale "Double Bonus", de Charles Bell, estimée 180 à 250.000 euros. Plus de 60 huiles sur toile représentant des "Pin-Ups", réalisées entre 1930 et 1950 et dont certaines furent peintes par le célèbre illustrateur pour calendrier Gil Elvgren, seront dispersées. Sotheby's proposera également 70 radios -soit l'une des plus importantes collections de ce genre-, créées par les fabricants Addison, Fada, Emerson ou Motorala et dont la pièce la plus spectaculaire est la radio Sparton Nocturne bleu en forme de disque vertical monumental (vers 1936, estimée 45/60.000 euros). Plusieurs lots de design -fauteuil Miss Blanche de Kuramata Shiro, lampadaire de Yonel Lebovici- seront également mis aux enchères ainsi que des jouets -personnages de Walt Disney- ou autres figurines glanées par Pierre Lescure au cours de ses voyages aux Etats-Unis.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 28-05-2004 à 13:25:45
| Lisbonne attend 70 groupes et 350.000 spectateurs au festival Rock in Rio LISBONNE (AFP), le 28-05-2004 Un ancien Beatle, le chanteur britannique Paul McCartney, donnera vendredi le coup d'envoi au festival géant Rock in Rio à Lisbonne, qui accueillera pendant six jours quelque 70 groupes de musique. Outre Paul McCartney qui se produira pour la première fois au Portugal en avant-première du festival, des vedettes mondiales comme la star de la pop Britney Spears, le chanteur britannique Sting, Peter Gabriel ou le groupe de hard rock Metallica animeront chacune une soirée, aux côtés de formations de musique électronique, de chanteurs brésiliens, portugais ou encore africains. Au total 120 heures de musique sont programmées sur les trois scènes du Rock in Rio, qui se déroulera du 28 au 30 mai puis du 4 au 6 juin. Ce festival géant est calqué sur le modèle des trois précédentes éditions organisées à Rio de Janeiro (Brésil) par l'impresario brésilien Roberto Medina et qui ont rassemblé quelque 3 millions de personnes en tout. Roberto Medina qui organise pour la première fois le Rock in Rio en dehors du Brésil a choisi le Portugal, porte d'entrée vers l'Europe, juste avant la tenue de l'Euro 2004 de football. Le festival devrait être suivi par quelque deux milliards de téléspectateurs dans le monde, selon Maurice Keizer, responsable chargé de la vente des droits de retransmission télévisée. Les organisateurs ont déjà vendu 190.000 billets et s'attendent à rassembler 350.000 spectateurs, un chiffre toutefois inférieur aux premières estimations qui tablaient sur plus d'un demi million de fans. Les billets ont été mis en vente au prix unique de 53 euros par jour. La ville de Lisbonne a mis à la disposition du Rock in Rio un parc arboré de 23 hectares non loin de l'aéroport, où a été aménagée une "cité du Rock" : un mini-hôpital, un centre commercial, un coiffeur, des bars et des restaurants ainsi qu'une zone de sports extrêmes. Le tout alimenté par une trentaine de générateurs. "Les gens ne viennent pas au Rock in Rio uniquement pour la musique, ils viennent aussi pour faire la fête", a expliqué Roberto Medina à la presse. Outre le podium central, deux scènes, "Electro" et "Racines" accueilleront les musiciens. Un dernière tente sera réservée à des débats, où sont attendues des personnalités comme l'écrivain brésilien Paulo Coelho. Depuis sa troisième édition au Brésil, Rock in Rio comprend un volet social et veut contribuer à améliorer les conditions de vie et d'éducation des enfants et des jeunes. L'édition de Lisbonne a été placée sous le slogan "Pour un monde meilleur". Les organisateurs espèrent pouvoir reverser 1 million d'euros de recettes à l'association "ChildReach", qui a déjà reçu un chèque de 250.000 euros des sponsors. Des associations portugaises d'aide à l'enfance ont également reçu les premiers dons. Le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan devrait adresser un message aux participants, tandis que 3 minutes de silence pour la paix seront observées samedi à l'ouverture officielle du festival, au lendemain du concert de Paul McCartney. Un dispositif de sécurité exceptionnel été mis en place. Les spectateurs devront franchir trois barrages de sécurité avant de pénétrer à l'intérieur de la cité du Rock. Un millier d'agents de sécurité seront mobilisés durant le festival. Selon Roberto Medina, l'organisation du Rock in Rio a coûté 27 millions d'euros, mais les bénéfices dépendront de la vente de billets. L'homme d'affaires brésilien n'entend pas s'arrêter là. Il rêve d'organiser en 2007 un festival simultanément dans trois villes, Rio de Janeiro, Lisbonne et Sydney (Australie).
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 28-05-2004 à 13:26:24
| Théâtre: les Tréteaux de France sans chapiteau en 2004-2005 PARIS (AFP), le 28-05-2004 Marcel Maréchal, directeur du Centre dramatique national-Les Tréteaux de France, annonce dans son livre "Saltimbanque" qu'il publie ce printemps chez Fayard, que le chapiteau de cette institution "ne quittera pas la remise" en 2004-2005, parce que "trop coûteux". Le directeur-metteur en scène de cette structure itinérante révèle avoir renoncé, car c'est "trop de temps perdu, écrit-il, à tendre pour rien la sébile dans les bureaux de l'administartion". "Alors nous venons d'inventer,dit-il, le +tréteaumobile+, une sorte de chapiteau sans le chapiteau : un théâtre tout prêt, avec lumières, coulisses, décor qu'on peut monter en quelques heures, lui aussi, n'importe où, dans une salle des fêtes, un gymnase..." Il ajoute : "Nous irons donc partout, cette fois-çi, comme les autres. Et nous ferons des recettes : assez, je l'espère pour ressortir le chapiteau l'année prochaine. Faute de grives on bouffe un peu de vaches enragée et on se subventionne soi-même... du moins aussi longtemps que l'on garde la foi et la santé". En 2004-2005, Marcel Maréchal envisage de mettre en scène avec les Tréteaux, "Georges Dandin" de Molière, après avoir monté et joué principalement les saisons passées, à travers la France, trois classiques du répertoire français dont "La puce à l'oreille" de Feydeau, dans une production actuellement à l'affiche à Paris du Théâtre Silvia Monfort. Dans son livre "Saltimbanque" écrit avec Pascal Laîné, Marcel Maréchal revient sur sa carrière qui l'a menée à la direction de compagnies et de théâtre à Lyon, puis Marseille et Paris, avant de succéder, il y a trois ans à Jean Danet, le fondateur des Tréteaux de France. Son actuel directeur explique son statut, son auto-financement à 50%, son fonctionnement et les détails du montage de son grand chapiteau (qui est transporté dans quinze semi-remorques et qui réclame sept heures de travail) et de son démontage qui se fait en quatre heures. ("Saltimbanque" de Marcel Maréchal, Fayard, 198 pages, 18 euros)
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| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 29-05-2004 à 12:31:30
| Des grands noms au Festival de Tremblant Presse Canadienne (PC) Plusieurs grandes vedettes dont Jimmie Vaughan et The Blind Boys of Alabama donneront une prestation au Festival international du blues de Tremblant à compter du neuf juillet. Parmi les autres artistes internationaux invités, on retrouvera entre autres Keb' Mo, Dawn Tyler Watson, Ronnie Baker Brooks, Bernard Allison, Holmes Brothers, Roomful of Blues, Melvin Taylor avec son Chicago Blues et Sista Monica Parker. Parmi les bluesmen d'ici, il y aura Bob Walsh, accompagné de ses compagnons auxquels se sont ajouté 12 violonistes et les Jean Millaire, Bob Harrisson, Jim Zeller et Carl Tremblay. Les blueswomen Angel Forrest, Katey Day et Lou Simon et deux jeunes recrues Bobbie Stars et Raven Desneiges donneront aussi une prestation. La onzième édition de cet événement, qui se poursuivra jusqu'au 18 juillet, accueillera 400 artistes en tout. On a prévu 14 scènes extérieures et intérieures pour ces spécialistes du blues. L'an dernier, pas moins de 130 000 personnes ont pris part à cet événement. Le festival, avec ses nombreux spectacles gratuits, proposera aussi des soirées thématiques. Pour connaître les lieux, dates et heures précises des spectacles, il suffit de consulter le site Internet du Festival.
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