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bambi
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Christian Clavier et Jacques Villeret tournent L'antidote
Associated Press (AP)



Les comédiens Christian Clavier et Jacques Villeret tournent actuellement dans la capitale française L'antidote, une comédie signée Vincent de Brus.
Produit par Les Films Christian Fechner, le scénario repose sur le duo que forment les deux comiques. Christian Clavier campe un homme d'affaires qui sombre peu à peu dans des états d'angoisse avancés dus à un traumatisme d'enfance. Au cours d'une assemblée générale, il va rencontrer le porte-parole des petits porteurs de son entreprise, joué par Jacques Villeret.

Là où les choses se gâtent, c'est que le personnage de Villeret, André Morin, est le seul détenteur de l'antidote qui pourra sauver Christian Clavier des affres de la dépression.

Egalement à l'affiche de cette comédie dont la sortie est prévue fin 2004, Thierry Lhermitte, Agnès Soral, Daniel Russo et Alexandra Lamy, révélée au grand public dans la comédie de situation Un gars, une fille, sur France 2.



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Laetitia Casta revient à la télévision pour les Taviani



PARIS (AFP), le 07-05-2004
Après "La bicyclette bleue", les téléspectateurs de France 2 vont pouvoir retrouver Laetitia Casta le 15 mai sur le petit écran dans un grand rôle romantique, "La San Felice", sous la direction des frères Taviani.

Dans ce film en deux épisodes de 100 minutes, co-produit par France 2, Laetitia Casta incarne La San Felice, une aristocrate napolitaine emportée par la passion amoureuse et la tourmente révolutionnaire. "Ce qui m'a plu dans ce personnage, c'est son envie d'aller jusqu'au bout", assure Laetitia Casta.

Tirée du roman éponyme d'Alexandre Dumas père, mis en scène par les frères Paolo et Vittoria Taviani, "La San Felice" fait revivre l'éphémère "République parthénopéenne" créée en janvier 1979 par le Directoire pour se substituer au royaume de Naples. La San Felice finira décapitée quand la monarchie reprendra ses droits.

Avec ce film, déclare Laetitia Casta, "je tourne une page. Pour la première fois sur un tournage, je n'ai été ni dans la souffrance, ni dans l'angoisse". A ses côtés, l'acteur italien Adriano Giannini joue Salvato, l'homme qu'elle aime, la comédienne espagnole Cecilia Roth incarne la Reine Marie-Caroline et l'italien Emilio Solfrizzi un étonnant roi Ferdinand IV.

"Les rôles ont été distribués en fonction d'impératifs artistiques et non de notoriété", explique le producteur Nicolas Traube. Pour l'occasion, le port de Naples, tel qu'on peut le découvrir dans les tableaux du XVIIIe siècle, avec ses quais bordés de palais, a été soigneusement reconstitué, dans des décors dignes de Cinecitta, au beau milieu des champs de maïs de la campagne slovaque.

"Paolo et moi, nous avons toujours considéré comme très important ces six mois de l'histoire napolitaine, six mois qui sont plutôt ignorés par le peuple italien et par les historiens", souligne Vittorio Taviani.

Grand amateur d'Alexandre Dumas, il est en train de relire pour la troisième fois "Les trois mousquetaires", "pas pour en faire un film, pour moi", précise-t-il. Déjà réalisateurs de "Résurrection", tiré de Tolstoï, diffusé sur France 2 à Noël 2001, les frères Taviani renouent ainsi avec le genre du feuilleton.

"Laetitia a un don rare, une beauté cinématographique. Son visage communique beaucoup d'émotions, une sorte de luminosité. Elle a un grand talent d'actrice auquel il faut donner la possibilité de se libérer, de croître", assurent-ils.

"Les frères Taviani m'ont appris la patience, m'ont donné confiance", souligne Laetitia Casta. Sur le plateau, ajoute-t-elle, "on riait beaucoup ! Les Taviani me semblaient très souvent bien plus jeunes que moi!".




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La télé néérlandaise courtise Rebecca Loos
Associated Press (AP)



Depuis que Rebecca Loos a affirmé dans la presse britannique avoir eu une relation extra-conjugale avec la star du football David Beckham, elle est devenu quelque peu célèbre et vient même de se faire offrir un contrat par la chaîne néerlandaise SBS6.
Le porte-parole de la chaîne Eric Dekker a précisé vendredi que Loos participerait à l'émission de variétés, Shownieuws pour une période d'essai de deux semaines. Sa première apparition aura lieu lundi, lorsqu'elle présentera une interview.

Dekker a expliqué qu'il s'agissait avant tout d'un test qui pourrait mener à une possible carrière à la télévision.

«Elle gagnera un salaire semblable à celui des autres présentateurs», a expliqué Dekker, réfutant ainsi les rumeurs de la presse britannique qui stipulaient que Loos avait demandé plus d'un million d'euros par apparition à la télévision.

Lors d'entretiens publiés le mois dernier par la presse britannique, Loos avait affirmé avoir eu une courte liaison avec David Beckham alors qu'elle était son assistante personnelle en Espagne, peu après son transfert du Manchester United au Real Madrid.

Beckham, marié à l'ancienne Spice Girl Victoria, avait qualifié ces allégations de «ridicules».

Loos, dont le père est à moitié Néerlandais, s'exprime couramment dans cette langue. Dans un entretien publié vendredi par le journal néerlandais De Telegraaf, Loos a affirmé que cette offre d'emploi représentait une occasion pour elle de «faire autre chose et d'habiter pour un certain temps dans un autre pays, où les gens sont plus ouverts d'esprit».

«Je crois que les Néerlandais peuvent accepter plus facilement ce qui m'est arrivé que les Anglais ou les Espagnols», a-t-elle déclaré.



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Du cinéma, encore du cinéma à TQS cet été
Presse Canadienne (PC)


Dans le cadre de la programmation estivale de TQS qui débutera le lundi 31 mai, les cinéphiles seront choyés.
En plus des rendez-vous en après-midi et en soirée, la grille d'été proposera des films, du lundi au vendredi à 9h. Plus de 50 heures par semaine sont réservées au cinéma, dont les programmes doubles du week-end.

Au total, 26 films seront à l'affiche chaque semaine.

Par ailleurs, l'équipe de Caféine poursuivra son travail en passant l'été dans le studio de la rue Saint-Jacques.

Quant aux éditions quotidiennes du Grand Journal, elles seront maintenues à 11h30, à 17h et à 22h.

Trois nouveaux magazines, Québec vu d'en haut, Mexico V.R. et Vu d'en haut seront à l'horaire les samedi et dimanche matins.

Enfin, l'animatrice Chantal Lacroix revient à l'émission Partis pour l'été, le mardi à 19h30.



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Charles Binamé prépare un téléfilm sur Louise Arbour
Presse Canadienne (PC)


Le cheminement hors de l'ordinaire de la juge Louise Arbour fera l'objet d'un téléfilm tourné par nul autre que le réalisateur Charles Binamé, l'homme derrière le plus grands succès populaire du cinéma québécois, Séraphin, un Homme et son péché.
Louise Arbour a constamment relevé des défis au cours de sa carrière. Le téléfilm de deux heures racontera entre autres comment ses démarches ont mené à l'arrestation de Slobodan Milosevic, après le conflit au Kosovo. Mme Arbour est actuellement juge à la Cour suprême du Canada, poste qu'elle quittera le mois prochain pour diriger la Commission internationale des droits humains.

Le téléfilm de 92 minutes est évalué à 6 millions $. Il sera tourné à compter de cet été mais on ignore encore qui tiendra le rôle de Mme Arbour.



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Almodovar, l'arbre qui cache la forêt du cinéma espagnol



MADRID (AFP), le 08-05-2004
L'ombre portée de Pedro Almodovar, dont le dernier opus "La Mauvaise Education" ouvrira le Festival de Cannes le 12 mai, cache toute une génération de réalisateurs espagnols impatients de s'imposer à l'étranger. De Madrid à Stockholm, l'Agence France Presse a exploré l'Europe du Septième art.

"Quand un réalisateur d'un pays a du succès, il aide les réalisateurs de même nationalité", assure le professeur de civilisation espagnole de l'Université de Cambridge (Angleterre), Paul Julian Smith.

"Le cinéma espagnol est davantage vu en ce moment en Grande-Bretagne que le cinéma italien ou allemand grâce à Pedro Almodovar", a-t-il assuré lors d'un récent colloque consacré à l'auteur de "Femmes au bord de la crise de nerfs" et "Talons aiguilles" à Cuenca (centre).

Mais les festivals, hommages et prix internationaux ne paraissent retenir que le nom de celui qui est considéré comme le plus Espagnol des réalisateurs ibériques, récompensé par deux Oscars (meilleur film étranger 2000 pour "Tout sur ma mère", et meilleur scénario pour 2003 "Parle avec elle").

De gros succès locaux comme "Lucia y el sexo" de Julio Medem avec l'actrice Paz Vega, "Les Autres" d'Alejandro Amenabar avec Nicole Kidman ou "Les Lundis au soleil" de Fernando Léon de Aranoa avec Javier Bardem, n'ont jamais bénéficié de promotion et atteint des scores aussi enviables à l'étranger que "le dernier Almodovar".

Pourtant, en dehors du réalisateur fétiche de la movida madrilène, à la fois célébré et détesté par ses compatriotes, "il y a actuellement une génération mûre qui ne dépasse pas assez les frontières", s'indigne Javier Angulo, directeur de la revue de cinéma "Cinemania".

"Le problème est que le cinéma espagnol souffre encore de l'image d'un cinéma très local. Or, il a changé!", s'enflamme Angulo qui cite les films de Medem "à l'univers poétique et sans patrie", et toute une génération de cinéastes inspirés par le cinéma hollywoodien "universel" comme Amenabar, le cinéma fantastique "sans frontières" d'Alex de la Iglesia dans "Mes Chers Voisins" ou un cinéma catalan plus expérimental avec Marc Recha ("Les Mains vides" ou Jaime Rosales ("Les Heures du jour").

Le critique s'attarde également sur ce qu'il considère comme les deux films de l'année, réalisés par des femmes, "Ma Vie sans moi" d'Isabel Coixet avec Debbie Harry, sélectionné aux Prix du Cinéma européen en 2004 et qui a triomphé au Japon, et "Je te donne mes yeux" d'Iciar Bollain, sur la violence conjugale, qui a raflé cette année la majorité des Goyas, les Oscars du cinéma espagnol, et brillé au Festival de films de femmes de Créteil (France).

"En dehors de la différence de culture, il existe une ignorance, un manque d'intérêt de la part des médias et programmateurs européens pour ce cinéma", regrette Mima Fleurent, directrice de Colifilms qui distribue la plupart des premiers films espagnols en France.

Mais surtout, "il manque une vraie image de marque collective" à ce cinéma très divers caractérisé par des trajectoires individuelles et des succès ponctuels. "Une vrai image lui donnerait une plus forte visibilité aux yeux du spectateur et de l'acheteur moyen", selon elle.

La plupart des professionnels, et notamment la Fédération des associations de producteurs (FAPAE), réclament une structure inspirée d'Unifrance, qui promeut le cinéma français à l'étranger.

La référence pour la précaire industrie espagnole demeure la France qui considère que le cinéma n'est pas une industrie comme les autres et mérite des aides de l'Etat. Le nouveau ministre de la Culture, la socialiste Carmen Calvo Poyato, l'a bien compris et promis dès sa première déclaration, une "loi d'exception culturelle", suscitant l'enthousiasme de la profession.

Le cinéma espagnol a représenté une part de marché de 16% en 2003, le cinéma américain 71%. Un total de 126 films ont été produits, ce qui place l'Espagne au 3ème rang européen. Toutefois, 49 sont des co-productions (25 avec l'Amérique latine).



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   Posté le 08-05-2004 à 13:23:03   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

"La Ferme Célébrités" a attiré 6,85 millions de téléspectateurs vendredi soir



PARIS (AFP), le 08-05-2004
"La Ferme Célébrités" sur TF1 a attiré vendredi soir 6.847.840 téléspectateurs, ce qui la place en tête des chaînes pour la soirée, a annoncé TF1 samedi en citant les chiffres de Médiamétrie.

Ce score représente une part d'audience de 33,9% parmi les téléspectateurs de 4 ans et plus, et de 45,1% chez les femmes de moins de 50 ans.

C'est Maxime qui repart à la ville tandis que Sébastien Moura devient régisseur de la ferme.

Chaque semaine, les "fermiers" désignent deux sortants possibles qui sont ensuite départagés par le public, le vendredi, au cours d'une émission diffusée en prime-time.

Lors de son lancement le 10 avril, cette émission de télé-réalité avait rassemblé plus de 8,5 millions de téléspectateurs (45,7% de part d'audience sur les 4 ans et plus), avec un pic dépassant les 10 millions au moment de l'annonce du nom des personnalités sélectionnées, selon des chiffres Médiamétrie cités par la chaîne.

"La Ferme Célébrités" doit durer 10 semaines, avec une émission quotidienne en avant-soirée et un prime-time hebdomadaire.



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La "nouvelle vague" du cinéma allemand surfe sur "l'effet Good Bye Lenin"



BERLIN (AFP), le 09-05-2004
Un film allemand sélectionné en compétition officielle à Cannes, pour la première fois depuis 1993 : l'annonce est tombée comme une consécration pour le cinéma allemand qui, dans la foulée du succès de "Good Bye Lenin" en 2003, bénéficie d'une reconnaissance internationale accrue. De Berlin à Stockholm, en passant par Madrid, l'Agence France Presse a exploré l'Europe du Septième art.

"Edukators", le film germano-autrichien sélectionné pour l'édition 2004 du Festival de Cannes, a pour titre allemand "Les grasses années sont terminées". Elles ne font que commencer, espèrent désormais de nombreux professionnels allemands.

"Il était grand temps. Cannes pouvait difficilement continuer à ignorer les films allemands", a dit à l'AFP Alfred Holighaus, directeur de la section "Perspectives du cinéma allemand" à la Berlinale.

La présentation sur la Croisette du second long métrage de Hans Weingartner --un Autrichien qui a fait ses études de cinéma en Allemagne-- apporte "la confirmation qu'une nouvelle génération des cinéastes allemands se profile", estime Heinz Badewitz.

Il en sait quelque chose : Badewitz organise depuis les années 1970 la promotion du cinéma allemand à Cannes et Berlin, et se rappelle encore l'âge d'or où ce dernier avait pour ambassadeurs des réalisateurs de l'envergure de Rainer Werner Fassbinder, Werner Herzog, Volker Schloendorff ou Wim Wenders.

A l'affiche d'"Edukators" figure à nouveau Daniel Bruehl, le jeune homme qui recrée la RDA pour sa mère réveillée d'un long coma dans "Good Bye Lenin". La comédie dramatique de Wolfgang Becker a été vue l'an dernier par 6,5 millions d'Allemands, mais a également réalisé plus de 3,5 millions d'entrées à l'étranger, notamment en France, en Espagne, au Royaume Uni.

"Good Bye Lenin, en démontrant qu'un film allemand pouvait être un succès commercial, a été la locomotive. En témoigne l'intérêt accru qu'ont porté cette année les distributeurs internationaux aux cinéastes allemands au marché du film de la Berlinale", relève Heinz Badewitz.

Chez Bavaria Films, l'un des plus importants distributeurs, on se réjouit aussi de la prometteuse carrière à l'étranger qui s'annonce pour "Head On" ("Gegen die Wand", en français : Contre le mur), drame du réalisateur germano-turc Fatih Akin couronné de l'Ours d'Or en février au Festival de Berlin.

Cette histoire d'amour entre deux Turcs nés en Allemagne, qui alterne rires et larmes entre Hambourg et Istanbul, est le premier film allemand à avoir obtenu la récompense suprême à Berlin depuis... 1986.

"Une Enfance africaine de Caroline Link", qui a raflé l'an dernier un Oscar à Hollywood, a également contribué à renforcer l'intérêt pour le cinéma germanique à l'étranger, ajoute Thorsten Ritter, de Bavaria Films.

L'industrie allemande du cinéma avait entamé sa convalescence sur le marché national au début des années 1990 en produisant de grosses comédies, souvent lourdes et difficilement exportables. "Depuis, le cinéma allemand a explosé dans toutes les directions", se réjouit Alfred Holighaus.

Ce qui a changé : les nouveaux films allemands s'affranchissent de plus en plus de l'esthétique "téléfilm" que de nombreux financeurs cherchaient jusqu'alors à imposer, croit Heinz Badewitz.

"Les nouveaux cinéastes parviennent aujourd'hui mieux à imposer leurs vues. Le temps est venu où l'on croit de nouveau au talent".

Les budgets restent souvent modestes. Mais d'importants succès, à l'instar du "Miracle de Berne" de Soenke Wortmann, un mélodrame sur la victoire allemande à la Coupe du monde de football en 1954 (3,3 millions d'entrées l'an dernier) ont permis d'augmenter la part de marché de la production nationale dans les salles allemandes.

Encore sous la barre des 10% en 1998, celle-ci a atteint l'an dernier 17,5% soit 23,5 millions d'entrées, après un record de 18,4% en 2001.

Des chiffres aléatoires, la part étant tombée à 11,9% en 2002. Et le succès de "Good Bye Lenin" n'a pas empêché son producteur, Senator Films, début avril, de déposer le bilan.



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Brad Pitt serait "prêt à partir en guerre" pour défendre ses convictions



BERLIN (AFP), le 10-05-2004
L'acteur américain Brad Pitt, 40 ans, a affirmé être "prêt à partir en guerre" pour défendre ses convictions, à l'occasion de la sortie de "Troie", film projeté dimanche soir en première mondiale à Berlin.

"Je serais prêt à partir en guerre pour défendre mes convictions", a déclaré la star américaine qui joue le rôle principal du guerrier Achille dans "Troie", un long métrage du réalisateur allemand Wolfgang Petersen.

"Je suis devenu acteur pour pouvoir jouer des rôles comme celui d'Achille", connu comme le plus grand guerrier de la Grèce antique, confie Brad Pitt.

L'acteur affirme avoir rêvé depuis longtemps d'un rôle comme celui qu'il interprète dans ce péplum adapté de l'"Iliade" d'Homère et qui sera projeté au 57ème Festival de Cannes en France, du 12 au 23 mai.

"Ce film est un véritable mélange de gigantesques champs de bataille et de moments très intimes et personnels", explique la star.

A en croire Brad Pitt, qui porte des mini-jupes dans ce film, "les hommes porteront des jupes l'été prochain".




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Les films de la semaine, Brad Pitt en jupette, Uma Thurman en colère



PARIS (AFP), le 10-05-2004
Carême pour les cinéphiles en attendant le festin cannois: "seulement" neuf films au menu cette semaine, dont trois plats de résistance présentés en avant-première à Cannes, "Troie" (occasion de voir Brad Pitt en jupette), "La vie est un miracle" d'Emir Kusturica, présenté comme un "Roméo et Juliette des Balkans", et "Kill Bill, Volume 2" de Quentin Tarantino avec Uma Thurman en Black Mamba bien décidée à poursuivre son oeuvre de sang.

- "Le costard" (El Traje) de Alberto Rodriguez (Espagne - 1H42) - Le costard, c'est celui de Patricio, jeune Espagnol d'origine camerounaise, dont c'est le seul bien. Un trésor - le costume lui a été offert par un basketteur - qui lui est dérobé dans le foyer où il a trouvé refuge après une perquisition dans son appartement. Contre toute attente, voleur et volé tissent des liens qui feront de la victime le disciple du malin escroc.

- "Dickie Robert: ex-enfant star" (Dickie Robert: Former Child Star) de Sam Weisman (Etats-Unis - 1H38) - David Spade, un des comiques attitrés du "Saturday Night Live", célèbre émission de la télévision américaine qui a notamment inspiré "Nulle Part Ailleurs" (Canal+), s'est fait tailler sur mesure ce film loufoque. Il y campe un ex-enfant star (entre Michael Jackson et Macaulay Culkin), acteur has been qui engage une fausse famille pour recréer l'enfance dont il a été privé. Pour téléphages nourris à la culture télévisuelle américaine.

- "All night bodega" de Félix Olivier (France/Etats-Unis - 1H30) - Vénus (Tammy Trull), une adolescente portoricaine abandonnée par sa mère junkie, grandit à Spanish Harlem, le quartier latino de New York, sous la protection d'une veuve qui a pour amant un détective. Il va devenir malgré lui le père par défaut de Vénus qui fugue et rejoint un gang de filles très violent. En conflit avec tout le monde, Vénus glisse inexorablement vers sa perte lorsque le détective se trouve à nouveau sur son chemin... Pour son premier long métrage de fiction, le cinéaste installé à New York dépeint avec un réalisme âpre la dérive de l'adolescence, bien servi par sa jeune interprète.

- "La mauvaise éducation" (La mala educacion) de Pedro Almodovar (Espagne - 1H50) - Deux jeunes garçons, Enrique et Ignacio, découvrent l'amour, le cinéma et la peur des abus sexuels du Père Manolo dans un pensionnat religieux au début des années 60, à l'époque du franquisme. En 1980, c'est la liberté et la "movida". Ignacio retrouve Enrique (Fele Martinez), devenu cinéaste, et lui propose d'adapter à l'écran une nouvelle inspirée de leur enfance... Le réalisateur de "Tout sur ma mère" et "Parle avec elle" signe un film noir à tiroirs sur la confusion des sexes, l'hypocrisie religieuse, le mensonge et le cinéma. Un vertigineux jeu de miroirs déformants et trompeurs. Le jeune Mexicain Gael Garcia Bernal, dans un triple rôle, dont celui d'un travesti, crève l'écran.

- "Undead" de Michael et Peter Spierig (Australie - 1H44) - Rene, ex-reine de beauté en partance pour la grande ville, doit affronter une bande de zombies et une pluie contagieuse. Elle trouve refuge dans une ferme isolée tenue par un illuminé persuadé qu'il est chargé de sauver le monde, et est bientôt rejointe par un jeune couple et deux policiers. Frissons et grincements de dents garantis.

- "Tout pour l'oseille" de Bertrand Van Effenterre (France - 1H34) - Onze ans après "Poisson-Lune", Bertrand Van Effenterre choisit la comédie sociale, entre Ken Loach et Dino Risi, pour son retour au premier plan. Une bande de bras cassés dans la galère sont embarqués dans le braquage d'un bureau où l'un d'entre eux travaille. Inutile de préciser que ces gangsters d'occasion ressemblent plus aux Pieds Nickelés qu'à Albert Spaggiari. D'où une cascade de catastrophes et rebondissements. Excellente distribution de jeunes acteurs: Sylvie Testud, Laurent Lucas, Bruno Putzulu...

Jeudi 13 mai:

- "Troie" (Troy) de Wolfgang Petersen (Etats-Unis - 2H43) - Présenté en première mondiale et hors compétition le 13 mai au Festival de Cannes, ce péplum n'a pas été montré à la presse en France mais certains l'ont vu à New York. Brad Pitt incarne Achille dans cet Homère revu par Hollywood. L'enlèvement d'Hélène (Diane Kruger), reine de Sparte, par Pâris (Orlando Bloom), Prince de Troie, est à l'origine de la guerre. Le Roi de Sparte et ses alliés vont se lancer à l'assaut de Troie, défendu par Priam (Peter O'Toole) et par Hector (Eric Bana), le frère de Pâris. Le succès de "Gladiator" a relancé la mode du péplum et de la jupette. La critique américaine n'est pas excessivement emballée.

Vendredi 14 mai:

- "La vie est un miracle" (Zivot je cudo) de Emir Kusturica (France/Serbie-Montenegro - 2H34) - En 1992, Luka (Slavko Stimac), un ingénieur serbe, est venu s'installer dans un petit village isolé de Bosnie, avec sa femme cantatrice Jadranka (Vesna Trivalic) et leur fils Milos (Vuk Kostic) qui rêve d'intégrer l'équipe de foot de Belgrade. Luka doit construire une ligne de chemin de fer. Mais la guerre éclate. Appelé sous les drapeaux, Milos est fait prisonnier. Une jeune infirmière musulmane (Natasa Solak) enlevée par les militaires serbes est confiée à la garde de Luka, en vue d'un échange avec Milos. Ils tombent follement amoureux l'un de l'autre... Après deux Palmes d'or pour "Papa est en voyage d'affaires" et "Underground", Kusturica signe un hymne à l'amour et à la vie, exubérant et poétique, sous le signe du réalisme magique et de l'imagination délirante. Un "Romeo et Juliette des Balkans".

Lundi 17 mai:

- "Kill Bill, Volume 2" de Quentin Tarantino (Etats-Unis 2H15) - Aux Etats-Unis, le deuxième épisode du dernier film de Quentin Tarantino a encore mieux marché que le précédent. Black Mamba (Uma Thurman) revient pour parachever l'oeuvre vengeresse qu'elle a commencée dans le premier opus. Et elle n'est décidément toujours pas contente... Sortie en grandes pompes à Cannes de la dernière oeuvre de celui qu'il convient cette année d'appeler "Monsieur le Président" (du jury bien sûr).




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Cannes, "vitrine du cinéma" pour les chaînes de télévision



CANNES (AFP), le 11-05-2004
Le 57ème festival de Cannes sera marqué par le retour en force de la chaîne du cinéma Canal+ qui renoue cette année avec son rôle de "super vitrine du cinéma" en direct, et pour les autres chaînes généralistes ou thématiques, par des programmations spéciales festival.

Depuis 2000, Canal+ avait abandonné les émissions en direct. Cette année ce sont deux heures de direct quotidiennes que propose la chaîne, partenaire officiel du festival, qui diffusera en clair les cérémonies d'ouverture et de clôture présentées par l'actrice italienne Laura Morante. Stéphane Bern et Ariel Wizman présenteront en clair depuis la plage du Noga-Hilton "19H10 pétantes", suivi de "20H10 pétantes" qui proposera à partir du 12 mai une nouvelle série-fiction parodique "La basse-cour des célébrités".

Michel Denisot prendra le relais avec une interview de star dans la quotidienne "Un jour à Cannes" de 20H30 à 21H00, depuis la terrasse du palais des festivals. La chaîne officielle "TV festival" sera disponible sur CanalSatellite ainsi que sur les réseaux câblés NC Numéricâble, Noos et France Télécom Câble.

La chaîne d'information en continu I-Télé propose des rendez-vous magazines du 12 au 23 mai avec notamment "L'info en +-Cannes 2004" à 18H30 présentée par Philippe Dana et Bruce Toussaint.

La chaîne culturelle franco-allemande ARTE prévoit elle aussi des émissions en direct comme "Le journal de la culture" le 12 mai pour l'ouverture du festival et le 22 mai pour le palmarès. L'émission "Film Festival Cannes" diffusée en direct depuis le bateau ARTE du 15 au 22 mai sera reprise sur la chaîne internationale francophone TV5 (câble et satellite). Deux soirées thématiques seront consacrées à Jean Gabin et Lino Ventura (16 mai), ainsi qu'à l'univers d'Emir Kusturica (21 mai).

La holding publique France Télévisions sera aussi présente sur la Croisette. L'émission de France 2 "On a tout essayé" présentée par Laurent Ruquier s'installe à Cannes du 17 au 21 mai. Le 18 mai, Michel Field proposera en direct de Cannes un "Comme au cinéma spécial" interactif et tous les soirs, les court-métrages de "Talents Cannes" confiés à dix acteurs/réalisateurs seront au rendez-vous avant le journal de la nuit. "Ciné Club" diffusera le 11 mai les films "Man on the moon" de Milos Forman et "Europa" de Lars Von Trier.

France 3 annonce deux émissions de Marc-Olivier Fogiel "On ne peut pas plaire à tout le monde" les 16 et 23 mai sur l'actualité cannoise, huit documentaires inédits des "Feux de la rampe" consacrés aux grandes actrices du 11 au 21 mai en troisième partie de soirée, ainsi qu'un "Libre court" spécial le 17 mai consacré au court-métrage.

Côté thématiques, Paris Première annonce une émission exceptionnelle pour le palmarès commenté en direct par Elisabeth Quin le 22 mai à 20H15. TPS Star sera en direct de la Croisette du 12 au 23 mai avec Eglantine Emeyé et Thierry Cheze à 19H55. CinéCinéma Premier (MultiThématiques) consacrera la soirée du 14 mai à Pedro Almodovar avec un entretien, le film "Parle avec elle" et le documentaire "Viva Pedro". Jimmy programme le 20 mai en VF "La flor de mi secreto" d'Almodovar.



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fredchoucas
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Cannes: Tarantino l'enfant terrible revêt les habits de président



PARIS (AFP), le 11-05-2004
Douze ans après avoir secoué la Croisette avec son premier film "Reservoir Dogs" et dix ans après sa Palme d'Or pour "Pulp Fiction", l'Américain Quentin Tarantino, qui a acquis en une poignée de films le statut de réalisateur culte, revient au Festival de Cannes dans le prestigieux costume de président du jury.

Cinéphage cultivé, citant aussi bien Jean-Luc Godard que des réalisateurs de série Z tombés dans l'oubli, ce quadragénaire a imposé un style très personnel empreint d'humour noir, bâti sur de multiples références. Il les puise dans le cinéma de son enfance, de la "Blaxploitation" (cinéma noir militant des années 1970) au western spaghetti en passant par les films de gangster et d'arts martiaux, mais aussi le roman noir et la bande dessinée.

Né le 27 mars 1963 à Knoxville (Tennessee), ce passionné de cinéma raconte volontiers lors des interviews son adolescence marquée par de nombreux déménagements à travers la banlieue sud de Los Angeles et la fréquentation quasi compulsive des salles obscures, à la rencontre de Jacky Chan et les frères Shaw, de Charles Bronson et Clint Eastwood ou des yakuzas de Kinji Fukasaku.

Un brassage jubilatoire dont "Kill Bill", sa quatrième réalisation formant un diptyque, dont le volume 2 est présenté hors compétition au festival, constitue un condensé.

Décrié par certains pour la violence omniprésente dans son cinéma, le réalisateur et scénariste fait quasiment l'unanimité quand il s'agit de reconnaître la virtuosité de ses mises en scène et le caractère incisif de ses dialogues, dont certains sont devenus des morceaux d'anthologie cités par des milliers de fans dans le monde.

Le récit en flash-back, le découpage en chapitres, l'illustration musicale par de grands standards américains et les clins d'oeil auto-parodiques font également partie de la patte "tarantinesque".

Peinture sans concession de la petite pègre de Los Angeles dans "Reservoir Dogs" (1992), descente aux enfers et destins croisés de paumés dans "Pulp fiction" (1994), portrait sensible d'une femme mûre qui prend son destin en mains dans "Jackie Brown" (1997), l'univers de Tarantino est peuplé de personnages hauts en couleurs, aussi improbables qu'attachants, du tueur citant sans cesse la Bible à la mère de famille virtuose du "close combat" et la droguée nymphomane.

Harvey Keitel, John Travolta, dont il relança la carrière, Bruce Willis, Samuel L. Jackson ou Robert de Niro, et sa comédienne fétiche Uma Thurman, les nombreuses stars du grand écran qui ont tourné avec lui ne s'y sont pas trompées.

Ses deux premiers scénarios, dont la vente lui a permis de financer "Reservoir Dogs", ont été adaptés avec succès par Tony Scott ("True Romance" ) et Oliver Stone ("Tueurs nés"). Scénariste convoité, Tarantino est également passé dernière la caméra pour ses films ou à la demande d'amis cinéastes ("Desperado" et "Une nuit en enfer" de Roberto Rodriguez).

A Cannes, celui qui se décrit comme "un animateur de ciné-club frustré" pourra exercer son activité favorite de dévoreur de pellicule pendant une dizaine de jours sur la Croisette.



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Schwarzenegger et Klein parient sur le hockey
Presse Canadienne (PC)




Arnold Schwarzenegger et Ralph Klein ont décidé de miser chacun 1000$ sur leur équipe de hockey favorite, hier, au cours d'un entretien téléphonique.
C'est ce que rapporte le journal Edmonton Sun.

Le Terminator, maintenant gouverneur de la Californie, espère naturellement que les Sharks de San Jose puissent avoir le dessus sur Calgary en demi-finale.

Les Flames ont remporté le premier match 4-3 en prolongation, dimanche.

La deuxième rencontre entre les deux équipes aura lieu ce soir.

Vers la coupe Stanley: le dossier spécial complet de Canoë Sports
La secrétaire de presse du premier ministre albertain, Marisa Etmanski, a indiqué que MM. Schwarzenegger et Klein se sont entendus pour donner le magot à une oeuvre de charité.

Mme Etmanski a toutefois admis que les deux hommes, au cours de leur conversation qui a duré cinq minutes, n'ont pas précisé si les mises étaient en dollars américains ou canadiens.

La porte-parole de Ralph Klein a par ailleurs affirmé que son patron avait trouvé «cool» de parler à l'ancien acteur.

Les deux hommes ont aussi discuté, entre autres, du rôle de l'Alberta dans le secteur de l'énergie en Californie.



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fredchoucas
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"La mauvaise éducation": un vertigineux jeu de miroirs de Pedro Almodovar



PARIS (AFP), le 12-05-2004
L'Espagnol Pedro Almodovar lève le rideau du Festival de Cannes mercredi avec "La Mauvaise éducation" (qui sort en France le même jour), un film noir à tiroirs sur l'enfance salie, la confusion des sexes, le mensonge et la création qui s'avère être un vertigineux jeu de miroirs déformants.

Le flamboyant réalisateur de "Femmes au bord de la crise de nerfs", "Talons aiguilles", "Tout sur ma mère" (prix de la mise en scène en 1999) et "Parle avec elle", qui n'a jamais eu la Palme d'or, est de retour à Cannes hors compétition. Il aura l'honneur d'être le premier à fouler le tapis rouge et ce sera la première fois que l'Espagne ouvre le festival.

A 53 ans, Pedro Almodovar présente un film auquel il pensait depuis plus de dix ans, "un film très intime, mais pas exactement autobiographique", dans lequel le jeune acteur mexicain Gael Garcia Bernal, découvert dans "Amours chiennes" d'Alejandro Gonzalez Inarritu et "Y tu mamà también" d'Alfonso Cuaron, crève l'écran dans un triple rôle.

A Madrid en 1980, à l'époque de la "movida", Enrique Goded (Fele Martinez), un jeune réalisateur, cherche une idée de scénario lorsqu'un jeune homme se présente comme son ancien camarade d'école Ignacio Rodriguez (Gael).

Il propose à Enrique d'adapter une nouvelle qu'il a écrite et qui parle de leur enfance dans un internat religieux, au début des années 60, de leur liaison dangereuse, du harcèlement sexuel du Père Manolo (Daniel Giménez Cacho), de l'hyprocrisie, de la répression.

Une douzaine d'années plus tard, Ignacio, devenu Zahara, travesti drogué qui se produit dans des cabarets minables, retrouve Enrique et le père Manolo dont il veut se venger.

Séduit par le sujet, le jeune cinéaste décide de le porter à l'écran et de confier à Ignacio le rôle principal. Mais intrigué par le séduisant jeune homme en qui il ne reconnaît pas son ami d'enfance, Enrique enquête sur son identité...

Dans ce mélodrame placé sous le signe de la duplicité, de la manipulation, du désir et du meurtre, le personnage qu'interprète Gael Garcia Bernal est "le type même de la femme fatale (dans son cas un enfant terrible), parce que tous les personnages qui entrent en contact avec lui courent à leur perte", dit Pedro Almodovar.

Entre l'Espagne des années franquistes et celle de la "movida", entre des enfants innocents et des adultes devenus pervers, le réalisateur tisse un scénario à la construction brillante et labyrinthique, dont les tours et détours pourront laisser certains spectateurs perplexes.

"La mauvaise éducation", dit-il, "est l'histoire d'un triangle (les deux élèves et le Père Manolo) multiplié par trois, engendrant des histoires à plusieurs facettes qui, comme des poupées russes, se cachent les unes dans les autres et qui, en réalité, n'en sont qu'une".

Moins émotionnel que "Tout sur ma mère", "La mauvaise éducation" est un film plus froid et plus noir, malgré une palette de couleurs toujours vives et des scènes kitsch.

Elevé chez les Pères Salésiens puis chez les Franciscains, Pedro Almodovar précise que "le père Manolo n'est pas un javelot dirigé contre l'Eglise catholique". Ce film "n'est pas un règlement de comptes avec les curés qui m'ont mal élevé, ni avec le clergé en général", dit-il.

A l'occasion de la sortie du film, les Cahiers du Cinéma rééditent, le 18 mai, le somptueux album, "Conversations avec Pedro Almodovar" de Frédéric Strauss, édition augmentée de deux chapitres consacrés à "Parle avec elle" et "La mauvaise éducation" et illustrée de 300 photos (45 EUR).

Ils publient également le scénario bilingue (espagnol-français) de "La mauvaise éducation" dans la collection petite bibliothèque des Cahiers du Cinéma.



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Les films de la semaine, Brad Pitt en jupette, Uma Thurman en colère



PARIS (AFP), le 10-05-2004
Carême pour les cinéphiles en attendant le festin cannois: "seulement" neuf films au menu cette semaine, dont trois plats de résistance présentés en avant-première à Cannes, "Troie" (occasion de voir Brad Pitt en jupette), "La vie est un miracle" d'Emir Kusturica, présenté comme un "Roméo et Juliette des Balkans", et "Kill Bill, Volume 2" de Quentin Tarantino avec Uma Thurman en Black Mamba bien décidée à poursuivre son oeuvre de sang.

- "Le costard" (El Traje) de Alberto Rodriguez (Espagne - 1H42) - Le costard, c'est celui de Patricio, jeune Espagnol d'origine camerounaise, dont c'est le seul bien. Un trésor - le costume lui a été offert par un basketteur - qui lui est dérobé dans le foyer où il a trouvé refuge après une perquisition dans son appartement. Contre toute attente, voleur et volé tissent des liens qui feront de la victime le disciple du malin escroc.

- "Dickie Robert: ex-enfant star" (Dickie Robert: Former Child Star) de Sam Weisman (Etats-Unis - 1H38) - David Spade, un des comiques attitrés du "Saturday Night Live", célèbre émission de la télévision américaine qui a notamment inspiré "Nulle Part Ailleurs" (Canal+), s'est fait tailler sur mesure ce film loufoque. Il y campe un ex-enfant star (entre Michael Jackson et Macaulay Culkin), acteur has been qui engage une fausse famille pour recréer l'enfance dont il a été privé. Pour téléphages nourris à la culture télévisuelle américaine.

- "All night bodega" de Félix Olivier (France/Etats-Unis - 1H30) - Vénus (Tammy Trull), une adolescente portoricaine abandonnée par sa mère junkie, grandit à Spanish Harlem, le quartier latino de New York, sous la protection d'une veuve qui a pour amant un détective. Il va devenir malgré lui le père par défaut de Vénus qui fugue et rejoint un gang de filles très violent. En conflit avec tout le monde, Vénus glisse inexorablement vers sa perte lorsque le détective se trouve à nouveau sur son chemin... Pour son premier long métrage de fiction, le cinéaste installé à New York dépeint avec un réalisme âpre la dérive de l'adolescence, bien servi par sa jeune interprète.

- "La mauvaise éducation" (La mala educacion) de Pedro Almodovar (Espagne - 1H50) - Deux jeunes garçons, Enrique et Ignacio, découvrent l'amour, le cinéma et la peur des abus sexuels du Père Manolo dans un pensionnat religieux au début des années 60, à l'époque du franquisme. En 1980, c'est la liberté et la "movida". Ignacio retrouve Enrique (Fele Martinez), devenu cinéaste, et lui propose d'adapter à l'écran une nouvelle inspirée de leur enfance... Le réalisateur de "Tout sur ma mère" et "Parle avec elle" signe un film noir à tiroirs sur la confusion des sexes, l'hypocrisie religieuse, le mensonge et le cinéma. Un vertigineux jeu de miroirs déformants et trompeurs. Le jeune Mexicain Gael Garcia Bernal, dans un triple rôle, dont celui d'un travesti, crève l'écran.

- "Undead" de Michael et Peter Spierig (Australie - 1H44) - Rene, ex-reine de beauté en partance pour la grande ville, doit affronter une bande de zombies et une pluie contagieuse. Elle trouve refuge dans une ferme isolée tenue par un illuminé persuadé qu'il est chargé de sauver le monde, et est bientôt rejointe par un jeune couple et deux policiers. Frissons et grincements de dents garantis.

- "Tout pour l'oseille" de Bertrand Van Effenterre (France - 1H34) - Onze ans après "Poisson-Lune", Bertrand Van Effenterre choisit la comédie sociale, entre Ken Loach et Dino Risi, pour son retour au premier plan. Une bande de bras cassés dans la galère sont embarqués dans le braquage d'un bureau où l'un d'entre eux travaille. Inutile de préciser que ces gangsters d'occasion ressemblent plus aux Pieds Nickelés qu'à Albert Spaggiari. D'où une cascade de catastrophes et rebondissements. Excellente distribution de jeunes acteurs: Sylvie Testud, Laurent Lucas, Bruno Putzulu...

Jeudi 13 mai:

- "Troie" (Troy) de Wolfgang Petersen (Etats-Unis - 2H43) - Présenté en première mondiale et hors compétition le 13 mai au Festival de Cannes, ce péplum n'a pas été montré à la presse en France mais certains l'ont vu à New York. Brad Pitt incarne Achille dans cet Homère revu par Hollywood. L'enlèvement d'Hélène (Diane Kruger), reine de Sparte, par Pâris (Orlando Bloom), Prince de Troie, est à l'origine de la guerre. Le Roi de Sparte et ses alliés vont se lancer à l'assaut de Troie, défendu par Priam (Peter O'Toole) et par Hector (Eric Bana), le frère de Pâris. Le succès de "Gladiator" a relancé la mode du péplum et de la jupette. La critique américaine n'est pas excessivement emballée.

Vendredi 14 mai:

- "La vie est un miracle" (Zivot je cudo) de Emir Kusturica (France/Serbie-Montenegro - 2H34) - En 1992, Luka (Slavko Stimac), un ingénieur serbe, est venu s'installer dans un petit village isolé de Bosnie, avec sa femme cantatrice Jadranka (Vesna Trivalic) et leur fils Milos (Vuk Kostic) qui rêve d'intégrer l'équipe de foot de Belgrade. Luka doit construire une ligne de chemin de fer. Mais la guerre éclate. Appelé sous les drapeaux, Milos est fait prisonnier. Une jeune infirmière musulmane (Natasa Solak) enlevée par les militaires serbes est confiée à la garde de Luka, en vue d'un échange avec Milos. Ils tombent follement amoureux l'un de l'autre... Après deux Palmes d'or pour "Papa est en voyage d'affaires" et "Underground", Kusturica signe un hymne à l'amour et à la vie, exubérant et poétique, sous le signe du réalisme magique et de l'imagination délirante. Un "Romeo et Juliette des Balkans".

Lundi 17 mai:

- "Kill Bill, Volume 2" de Quentin Tarantino (Etats-Unis 2H15) - Aux Etats-Unis, le deuxième épisode du dernier film de Quentin Tarantino a encore mieux marché que le précédent. Black Mamba (Uma Thurman) revient pour parachever l'oeuvre vengeresse qu'elle a commencée dans le premier opus. Et elle n'est décidément toujours pas contente... Sortie en grandes pompes à Cannes de la dernière oeuvre de celui qu'il convient cette année d'appeler "Monsieur le Président" (du jury bien sûr).



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Adrien Brody le premier sur la Croisette



CANNES (AFP), le 12-05-2004
Au volant d'un bolide, l'acteur américain Adrien Brody (Oscar pour son rôle dans "Le Pianiste" de Roman Polanski) a été la première star à débarquer sur la Croisette, mardi midi, créant une mini-émeute.

L'acteur n'est pourtant à l'affiche d'aucun film: il participe avec une brochette de "jet-setteurs" à un rallye automobile, le "Gum Ball 3000", de Paris à Cannes via Madrid, Marbella, Casablanca et Barcelone.

Plusieurs participants à cette course, inspirée d'un jeu vidéo où tout est permis, sont dans le collimateur de la maréchaussée : seize d'entre eux ont été contrôlés pour excès de vitesse (entre 151 et 191 km/h) lundi sur l'A9, entre Béziers et Montpellier.

Les 160 concurrents, au volant de grosses cylindrées (Lamborghini, Ferrari, Bentley, Mercedes, Ford Mustang, Porsche, Chevrolet Camaro, Maserati, BMW), sont attendus jusqu'à jeudi à Cannes.



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Elizabeth Taylor ne viendra pas à Cannes



CANNES (AFP), le 11-05-2004
Elizabeth Taylor n'assistera pas le 20 mai au traditionnel gala de l'AmfAR, la fondation américaine en faveur de la recherche contre le sida, ont annoncé mardi à l'AFP les représentants à Cannes de la fondation créée par l'actrice.

Organisée chaque année au Moulin de Mougins, la soirée de bienfaisance, l'un des principaux rendez-vous des VIP à l'occasion du Festival de Cannes, sera présidée par l'actrice Sharon Stone, à la tête aussi des campagnes menées par l'AmfAR.

"Il n'y a rien de grave", a-t-on assuré, sans autre précision sur les raisons de cette absence.

L'an dernier, Elizabeth Taylor avait été victime d'un malaise à Cannes, la veille du gala de l'AmfAR. Visiblement fatiguée en raison d'une santé toujours précaire, la démarche chancelante, la star y avait finalement participé.

Fin avril, l'AmfAR a annoncé que l'actrice venait d'offrir 25.000 dollars à un hôpital sud-africain pour la fourniture des traitements anti-rétroviraux.

Liza Minnelli, Sir Elton John, Donatella Versace et Giorgio Armani doivent assister au gala 2004 de l'AmfAR, au cours duquel sera organisé une vente aux enchères.

La veille, le 19 mai, un documentaire consacré à Gary Grant, "A class apart", sera présenté en avant-première mondiale à l'Olympia Théâtre, un cinéma de Cannes, en présence de nombreuses personnalités.

L'an dernier, plus de 1,3 million de dollars ont été réunis pour la lutte contre le sida. Chaque table de ce dîner de charité est vendue à des personnalités et à de grandes entreprises internationales entre 25.000 à 100.000 dollars.



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Cure de jouvence pour David Fincher


Selon Variety, le réalisateur américain David Fincher devrait réaliser The Curious case of Benjamin Button, d'après la nouvelle de Francis Scott Fitzgerald.

Où l'on reparle de David Fincher. Les dernières nouvelles du réalisateur de Fight club et Panic room, le donnaient à la réalisation The Lockout, un thriller avec en vedette son acteur fétiche Brad Pitt. Lancé l'été dernier, ce projet n'a depuis connu aucun développement. Fincher revient aujourd'hui sur le devant de la scène. Selon Variety, le cinéaste devrait réaliser une adaptation de The Curious case of Benjamin Button (littéralement L'Etrange histoire de Benjamin Button), d'après la nouvelle de Francis Scott Fitzgerald. Eric Roth, scénariste de Forrest Gump et de Révélations, en signerait le scénario.

L'homme qui ne vieillissait plus

Conte moderne, la nouvelle du romancier américain raconte l'histoire de Benjamin Button, un homme ordinaire qui, à l'aube de la cinquantaine, se met subitement à rajeunir. Il tombe amoureux d'une femme de 30 ans. Mais comment continuer à l'aimer s'il ne cesse, année après année, de remonter le cours de sa propre existence ?

Warner Bros. et Paramount s'associent pour financer The Curious case of Benjamin Button, dont le casting et les dates de tournage n'ont pas encore été communiqués.




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Ving Rhames enfin sur le ring !

Ving Rhames sera le producteur exécutif et l'interprète principal de "Night Train", biopic du boxeur Sonny Liston, un projet qu'il mûri depuis plus de quatre ans.

Ascension et déclin d'un géant. A peine remis de sa chasse aux zombies dans L' Armée des morts, remake du film de George A. Romero, Ving Rhames sera le producteur exécutif de Night Train, évoquant l'histoire du boxeur Sonny Liston, qui connut une ascension fulgurante avant de perdre son titre de champion du monde catégorie poids lourd face à Muhammad Ali en 1962. Les circonstances de son décès, en 1970, n'ont jamais été vraiment élucidées. Officiellement, sa mort serait due à une overdose d'héroïne

Un projet de longue date

Ving Rhames, qui s'est attaché à ce projet depuis plus de quatre années, s'est réservé le rôle-titre. Il sera épaulé par James Woods, qui prêtera ses traits au manager Ashe Resnick, et sera secondé par Alfre Woodard, qui incarnera la mère du boxeur. Le tournage devrait débuter vers la mi-juin à Puerto Rico sous la direction de Andrzej Sekula.



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Le Roi Arthur : l'affiche américaine


Découvrez l'affiche officielle américaine du "Roi Arthur", la fresque épique d'Antoine Fuqua avec Clive Owen et Keira Knightley, dans les salles françaises le 4 août prochain.

Place aux comédiens ! L'affiche américaine du Le Roi Arthur, la fresque épique d'Antoine Fuqua, a été dévoilée par le magazine américain Latino review. Elle présente les trois acteurs principaux du film, Clive Owen, Keira Knightley et Stephen Dillane, alors que la précédente montrait l'épée Excalibur ceinte d'une étole rouge battue par la tempête... D'une esthétique résolument romantique, elle occultait presque totalement le casting du film. Justice est enfin rendue aux trois comédiens. Sortie aux Etats-Unis le 7 juillet prochain, la nouvelle production de Jerry Bruckheimer (Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl, Bad boys II) débarquera sur les écrans français le 4 août.



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Terry Gilliam aux commandes de Tideland

Le réalisateur Terry Gilliam signera "Tideland", une féérie adaptée du roman homonyme de Mitch Cullin. Tournage prévu en septembre 2004.

Terry Gilliam revient en force sur le devant de la scène, avec deux films tournés dans la même année. Il devrait en effet réaliser Tideland, une adaptation du roman homonyme de Mitch Cullin. Le réalisateur de Brazil et de l'inachevé Lost in La Mancha finit actuellement le tournage de Brothers Grimm et enchaînera avec Tideland dès septembre 2004.

Dans le scénario de Tideland, écrit par Terry Gilliam et Tony Grisoni, une jeune fille de la campagne texane vit des aventures imaginaires. Elle sera accompagnée par quatre poupées désarticulées, auxquelles des acteurs célèbres prêteront leur voix. Le tournage aura lieu au Canada. Aucune indication de casting n'a été divulguée pour le moment.



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Brad Pitt remet les pendules à l'heure
L'acteur est revenu sur les propos tenus dernièrement dans la presse sur son mariage et le fait qu'il puisse ne pas durer.

Brad Pitt a déclaré la semaine dernière que son mariage avec Jennifer Aniston, à qui il a dit oui il y a près de quatre ans, pourrait ne pas être éternel. Il précisait qu'il ne croyait pas qu'il était dans la nature de l'homme de rester avec la même personne toute sa vie. Il ajoutait que son épouse et lui pensaient donc que leur amour pouvait un jour prendre fin.

S'exprimant lors de l'avant-première du film Troie de Wolfgang Petersen à Berlin, Brad Pitt a affirmé que ses propos, qui coïncident avec une rumeur de liaison avec Angelina Jolie, ne lui ont pas créé de problème avec Jennifer Aniston. Il a spécifié qu'il s'entend toujours parfaitement avec sa femme : "Jen et moi jouons cartes sur table. Nous parlons de tout".



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Scarlett Johansson avec Benicio Del Toro dans un ascenseur
La toute jeune actrice de 19 ans a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec le héros de Traffic avant la cérémonie des Oscars.

En février dernier, Scarlett Johansson et Benicio Del Toro s'étaient fait remarquer à l'hôtel Chateau Marmont de Los Angeles en s'embrassant et en multipliant les gestes d'affection l'un envers l'autre. L'actrice, qui a déjà avoué par le passé préférer les hommes mûrs, avait invité devant témoins l'acteur de 37 ans à la suivre dans sa chambre. Le couple n'a toutefois pas attendu d'en avoir franchi la porte pour en arriver à un stade plus intime de leur relation... Ils se sont jetés l'un sur l'autre dans l'ascenseur. L'actrice qualifie avec humour cette expérience de "pas très hygiénique".

Scarlett Johansson aurait depuis jeté son dévolu sur Jared Leto, l'ex de Cameron Diaz, âgé de 33 ans.



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Paris Hilton et Nicole Richie ne sont plus copines
Les deux riches héritières se sont brouillées pendant le tournage de la seconde saison de The Simple Life.

Paris Hilton et Nicole Richie ne sont plus les meilleures amies du monde comme à l'époque de la première saison de l'émission de télé réalité. Leur seconde aventure, un voyage au bord d'un camping-car, aurait été émaillée de nombreuses disputes. Les deux jeunes femmes en seraient même venues à ne plus s'adresser la parole.

Une rumeur lancée par Pagesix.Com affirme d'ailleurs que le montage de cette deuxième saison tenterait de dissimuler les tensions existantes entre les deux jeunes filles. Un porte-parole de la Fox s'est exprimé publiquement pour affirmer que le montage a en réalité parfaitement reflété ce qui s'est vraiment passé.



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Colin Farrell ne s'aime pas en blond
L'acteur irlandais est impatient de revenir à sa couleur naturelle, car sa nouvelle teinte de cheveux aurait fait fuir toutes les femmes à 100 m à la ronde...

Colin Farrell a été dans l'obligation de se teindre en blond pour les besoins du tournage d'Alexandre de Oliver Stone. L'expérience est loin de lui avoir plu, surtout qu'il a même dû se raser les jambes et subir une épilation du maillot pour tourner certaines scènes... Un de ses proches a notamment raconté qu'il se trouvait plus proche d'un surfeur efféminé que d'un tombeur de filles.

Colin Farrell est donc d'autant plus pressé de revenir à sa couleur naturelle qu'il veut retrouver son pouvoir de séduction auprès de la gent féminine.



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