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Coupe UEFA: pas de 2e Coupe d'Europe pour Marseille, battu par Valence



GOETEBORG (AFP), le 19-05-2004
Marseille n'aura pas rêvé très longtemps d'enlever le deuxième sacre européen de son histoire, battu mercredi en finale de la Coupe de l'UEFA de football par Valence (2-0) dans un match qui a brutalement basculé juste avant la pause sur l'exclusion de Barthez et le penalty qui l'a suivie.

Dès lors, un OM réduit à dix durant toute la seconde période et mené au score ne pouvait plus rien faire face à la redoutable machine de Valence, qui a réussi là un doublé historique en combinant la C3 à un titre de champion d'Espagne tout frais.

Après deux finales consécutives de Ligue des champions perdues en 2000 et en 2001, les Espagnols ont pris une revanche bien méritée, au vu de l'ensemble de leur oeuvre ces dernières saisons (champion d'Espagne en 2002, également).

Le bon pressing des Valencians a parfaitement fonctionné, notamment du côté gauche de la défense de l'OM, où Rufete a fait bien des misères à Dos Santos. Et Mista, élu homme du match, a laissé éclater sur la scène européenne ses qualités déjà unanimement reconnues en Espagne.

Malgré un Drogba prêt à tout en première période avant de s'éteindre en deuxième comme ses neuf coéquipiers, Marseille s'incline pour la troisième fois en finale d'une Coupe d'Europe. La dernière fois, c'était à Moscou face à Parme (3-0) et déjà en Coupe de l'UEFA.

L'OM, 7e en Championnat de France, battu en finale de C3, termine donc sa saison sur un bilan vierge de titre mais sur une belle épopée européenne, qui l'a vu éliminer Liverpool, triompher de l'Inter Milan à San Siro et surclasser Newcastle avant de buter sur la dernière marche.

Du classique, comme prévu: les deux entraîneurs José Anigo (Marseille) et Rafael Benitez (Valence) choisissaient d'aligner leur équipe-type d'entrée, pour cette inédite finale de la Coupe de l'UEFA, mercredi à Goeteborg.

Rodée déjà face à Liverpool, face à l'Inter Milan et Newcastle, la formation française présentait une défense à cinq, deux milieux récupérateurs (Flamini et Ndiaye), flanqués à droite de Marlet et à gauche de Meriem, avec Drogba seul en pointe.

Comme annoncé la veille, l'attaquant ivoirien tenait sa place, malgré les séquelles d'un écrasement musculaire à la hanche gauche contracté voici 10 jours à Monaco en championnat.

Le classique était de mise aussi côté espagnol. "Nous jouerons comme nous savons le faire, sans rien changer", avait déjà prévenu la veille Benitez. Soit une défense à quatre, les milieux récupérateurs Albelda et Baraja, avec Rufete à droite et le jeune prodige Vicente à gauche, censés alimenter Angulo en milieu offensif et Mista, meilleur buteur espagnol de la Liga.

On comprenait d'emblée que le statut d'outsider dans lequel se drapait l'entraîneur marseillais José Anigo ne relevait en rien d'une quelconque opération intox.

Car Valence faisait immédiatement étalage de ses muscles. Au propre comme au figuré. Drogba, souffrant de la hanche gauche, en savait quelque chose, balancé sans ménagement dans un premier choc aérien avec Ayala.

A l'exception d'une escarmouche de Marlet sur un coup franc de Meriem, la domination espagnole était totale, en vertu d'un volume physique supérieur: frappe de Mista suivie d'une autre de Baraja rebondissant devant Barthez condamné à la détente horizontale (7e), tacle rugueux de Marlet sur Carboni valant carton jaune (10e), centre menaçant de Rufete échappé aisément du poussif marquage de Dos Santos...

Il fallait bien un quart d'heure aux Marseillais pour installer les bouteilles à oxygène. Moyennant quoi, la remontée à la surface fut des plus efficaces. Comme cette tête de Marlet sur un coup franc de l'omniprésent Meriem (15e), ce tir à droite du même Meriem exploitant un mauvais renvoi d'Ayala (17e), ce jeu en triangle Drogba-Flamini-Ndiaye en tête de surface (21e) ou la tête de Beye servi, encore, par un coup franc de Meriem.

D'occasions, il n'y en eut plus de la mi-temps, en dépit des incursions valencianes sur le vulnérable flanc gauche de la défense marseillaise. Jusqu'à l'énorme coup de théâtre de la 45e minute: héritant d'un centre de Curro Torres, Mista s'avançait pour aligner Barthez, qui sortait les deux pieds en avant. Double peine: penalty puis carton rouge, justifié car le gardien était le dernier défenseur. Le jeune Gavanon, pour sa troisième apparition chez les "pros", entrait pour encaisser le penalty imparable de Vicente (1-0, 45+3). L'OM perdait très gros, d'autant que l'excellent Meriem cédait sa place, au nom des impératifs de coaching.

Inimaginable, après pareil scénario, de rattraper les illusions perdues. Les choeurs marseillais, quoique moins convaincus, et l'abattage de Flamini, ne faisaient au fond que repousser l'échéance de la condamnation définitive.

Elle vint, une nouvelle fois, du tandem Vicente-Mista. Le premier s'était déjà essayé à une jolie frappe sur la droite (49e), puis à un coup franc bloqué par Gavanon (55e). Mais son centre parfait de la 58e trouvait son compère Mista qui, contrôle orienté de la poitrine à l'appui, exécutait Gavanon (2-0). Les chants espagnols sonnaient comme un Te Deum aux oreilles marseillaises...

Il y eut bien quelques actes isolés de résistance française, comme ce coup franc de Drogba repoussé des poings par Canizares, avant d'atterrir dans les pieds trop maladroits de Marlet (65e), ou un joli coup de reins de Batlles à l'abord de la surface (74e).

Mais qu'opposer d'autre à l'irrémédiable? Que tenter pour réparer une telle catastrophe? Plus grand chose en réalité. Et Valence, maître du territoire, ne craignait plus grand chose de grave. Mista ne dut ainsi qu'au jaillissement d'Hemdani de ne pas noircir un peu plus le tableau, alors que Curro Torres envoyait sa frappe saluer le ciel scandinave, encore assez clair à cette heure terrible.

Une jolie frappe de Ndiaye signalait quelque instinct de survie marseillais (80e), tout comme les chants des virages rendant hommage à Anigo et une tête de Meïté dans le temps additionnel. Benitez, lui, avait enchaîné les changements pour que personne ne manque le banquet de la consécration. Cette troisième finale européenne en quatre ans, Valence ne pouvait plus la laisser échapper.



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Centenaire FIFA: un match de prestige entre la France et le Brésil



PARIS (AFP), le 19-05-2004
Remake de l'historique finale du Mondial-98, le match de gala entre l'équipe de France de football et le Brésil, jeudi (21h00) au Stade de France, fait plutôt figure, à défaut de revanche, de prestigieuse mise en jambes pour des Bleus qui commencent tout juste à préparer l'Euro.

Coincée à une date inopportune entre deux finales de Coupe d'Europe impliquant Marseille (C3) mercredi soir et Monaco (C1) le 26 mai, éclipsée par la toute récente annonce de la sélection pour l'Euro (12 juin-4 juillet), la confrontation entre les deux derniers champions du monde, si alléchante sur le papier, passe presque inaperçue.

Le sélectionneur, en évoquant simplement un "match de prestige", organisé dans le cadre des festivités du centenaire de la Fédération internationale (FIFA), ne fait rien pour en rehausser l'intérêt. Pas question pour lui de conférer trop d'importance à cette rencontre amicale, fusse-t-elle l'antépénultième avant le 1er match de l'Euro, contre l'Angleterre le 13 juin.

Privés de certains joueurs qui iront au Portugal - Rothen, Giuly, Sagnol, Lizarazu et Silvestre - laissés à disposition de leur club, Santini a dû faire appel à certains "réservistes" (Mendy, Mexès, Luyindula, Govou, Kapo et Armand), lesquels doivent tout à la fois oublier leur non-sélection pour l'Euro et se motiver pour affronter la Seleçao. Une incongruité supplémentaire qui a demandé, en guise de tact, "une gestion professionnelle" selon Santini.

Pas question pour autant de prendre ce rendez-vous à la légère. "Plus des deux tiers de l'équipe qui va débuter seront à l'Euro", explique le sélectionneur qui insiste sur "la continuité dans le jeu et les performances".

Celui-ci devrait ainsi aligner une équipe au visage familier, à l'exception de l'aile gauche où les absences de Lizarazu et de Silvestre pourraient conduire à la première sélection d'Armand ou au décalage de Gallas. Ensuite, il procédera à de nombreux changements en fonction du déroulement du match et de l'état de forme de chacun.

Une forme en point d'interrogation pour Wiltord, qui n'a joué que deux matches cette année, et que le sélectionneur a hâte de revoir et de situer face aux Brésiliens. Une forme douteuse pour Dacourt, qui, par la faute d'un coup reçu à un genou, a déclaré forfait pour jeudi.

Question motivation, Santini pourra toutefois compter sur Henry. Aussi fin connaisseur de football qu'il est adroit devant le but, l'attaquant raffole du Brésil.

"Tu as juste à regarder le nombre d'étoiles (cinq, comme leur nombre de victoires en Coupe du monde, ndlr) sur leur maillot pour comprendre ce que cette équipe représente", explique-t-il. "Ils font vibrer les foules, c'est un plaisir de les rencontrer", ajoute "Titi" qui redoute tout particulièrement Kaka, "moins +showman+ mais tout aussi efficace que Ronaldinho".

"J'ai joué 5-6 ans en Italie, et j'ai gardé le réflexe du résultat", explique de son côté le capitaine Desailly, battant le rappel de ses troupes. "Et puis c'est quand même la sélection", ajoute-t-il même s'il reconnaît aussi que les Brésiliens, tout comme les Bleus, "ont des semaines chargées qui arrivent" avec les qualifications du Mondial-2006.

"Ce n'est pas une revanche, car ce n'est pas une finale de Mondial ni un match de compétition. Mais nous serons motivés", admet de son côté le sélectionneur brésilien Carlos Alberto Parreira, signe que les champions du monde, si soucieux de se préserver soient-ils, ne sont pas encore franchement disposés à écouter la rengaine préférée du Stade de France: "Et 1, et 2, et 3-0!".



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JO-2004: la police déjoue un attentat contre une société britannique à Athènes



ATHENES (AFP), le 19-05-2004
La police grecque a neutralisé mercredi "un engin explosif artisanal de faible puissance" déposé sous une voiture garée devant un concessionnaire de la firme britannique Rover sur une avenue d'Hellinikon, dans la banlieue d'Athènes où doivent avoir lieu cet été les jeux Olympiques.

La sécurité des JO est la principale priorité de la Grèce, qui y a consacré un budget de près d'un milliard d'euros et le déploiement de 70.000 hommes.

L'attentat déjoué mercredi intervient alors que le Premier ministre grec Costas Caramanlis se trouve aux Etats-Unis pour une visite officielle destinée notamment à convaincre les autorités américaines des l'efficacité des mesures de sécurité prises pour les Jeux.

A la suite d'un appel téléphonique anonyme en fin de matinée à un quotidien grec indiquant qu'une bombe avait été placé à côté de la roue arrière d'une Rover garée devant cette société, les artificiers de la police se sont rendus sur place et ont fait exploser un colis découvert sur cet endroit.

Aucune revendication n'avait été reçue à 18h00 locales (15h00 GMT).

Le colis a été découvert et neutralisé exactement à l'endroit où, dans la nuit de mardi à mercredi, la police avait recherché en vain un engin explosif après deux appels anonymes, l'un à un journal et l'autre à une chaîne de télévision privée, lors desquels un interlocuteur avait affirmé qu'une bombe avait été déposée à cet endroit.

Après avoir bouclé le quartier, à quelque 10 km du centre d'Athènes, et fouillé la zone avec des chiens, la police n'avait rien trouvé et avait conclu à une fausse alerte.

Selon un photographe de l'AFP qui se trouvait sur place dans la nuit de mardi à mercredi, la police avait alors procédé à des recherches systématiques sous toutes les voitures garées dans les environs.

Le directeur de la police d'Athènes, Vassilis Tsiatouras, a déclaré aux médias que le paquet qui contenait l'engin avait été déposé "quelques heures après la fin des recherches et le départ des policiers".

Un groupe terroriste grec, "Lutte Révolutionnaire", avait revendiqué la semaine dernière un attentat contre un commissariat commis le 5 mai à Kallithéa, un quartier proche du centre d'Athènes. Trois bombes composées de petites charges de dynamite (entre 200 et 300 grammes), d'un minuteur et d'un détonateur, avaient alors explosé, faisant seulement des dégâts matériels.

La police a cependant indiqué que l'engin explosif neutralisé mercredi n'avait pas "de lien" avec celui utilisé à Kallithéa. Selon une source policière, l'engin contenait quelques grammes de dynamite et se trouvait dans une boîte métallique de 10 sur 15 cm, emballée dans du tissu.

"Lutte Révolutionnaire" avait revendiqué un autre attentat à la bombe en septembre dernier contre un tribunal d'Athènes, qui avait légèrement blessé un policier, et un attentat manqué en mars dernier contre une succursale de la Citibank.

Le gouvernement grec avait écarté tout lien entre ces attentats, attribués à la mouvance de l'extrême gauche grecque, et les Jeux qui se dérouleront du 13 au 29 août prochain.

Toutefois, "Lutte révolutionnaire", dans sa revendication publiée jeudi dernier dans un hebdomadaire grec, avait lancé une menace à peine voilée aux visiteurs et responsables qui se rendront aux Jeux, les qualifiant d'"indésirables".

Les autorités ont minimisé la capacité opérationnelle réelle de ce groupe, même si le ministre de l'Ordre public, Georges Voulgarakis, a récemment estimé que cet attentat avait mis à mal l'image de la Grèce à l'étranger en vue des Jeux.

Certains pays, comme l'Australie, se sont inquiétés de la sécurité des Jeux après l'attentat d'Athènes, recommandant à leurs ressortissants de se montrer prudents en cas de voyage dans le pays. Cependant, d'autres, comme la France et la Grande-Bretagne, ont renouvelé leur confiance dans la capacité des autorités grecques à assurer la sécurité des Jeux.



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   Posté le 21-05-2004 à 11:43:50   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Centenaire FIFA France-Brésil: des stars mais pas de spectacle



PARIS (AFP), le 20-05-2004
La France et le Brésil n'ont pas offert le récital tant attendu, jeudi au Stade de France (0-0) dans un match amical de football marquant le centenaire de la FIFA, et, malgré un parterre constellé d'étoiles, ont conclu la partie sans un seul but pour la 1re fois en onze confrontations.

Les Ronaldinho, Ronaldo et Kaka côté brésilien, les Zidane et Henry côté français, n'ont pas suffi à faire de l'évènement une fête du football, en dépit de quelques arabesques et gestes de classe, ni même à emballer un Stade de France si amorphe dans l'ensemble qu'on pouvait parfois entendre les joueurs.

Quant aux maillots d'époque (version 1904 pour la France et modèle 1914 pour le Brésil) portés en première période, ils ont semblé gêner les acteurs, engoncés dans des tenues trop larges et visiblement obnubilés par le fait de ne pas se blesser.

Le sélectionneur national Jacques Santini ne retirera que peu d'enseignement de cette rencontre en vue de l'Euro, si ce n'est que les Bleus ont porté à neuf leur nombre de matches consécutifs sans encaisser de but. Ils peuvent en outre se féliciter de rester invaincus face au Brésil depuis maintenant douze ans et une défaite (2-0) au Parc des princes en 1992.

Pour le reste, les statisticiens retiendront simplement que Bernard Mendy, entré en jeu après la pause, est devenu le 800e international français de l'histoire et que l'équipe de départ brésilienne comptait deux champions de France en son sein (Juninho et Edmilson), soit deux fois plus que la France (Coupet).

Pourtant, tout était réuni pour un feu d'artifice, la France se présentant dans une formation classique, proche de celle qui devrait débuter l'Euro, à l'exception de la défense.

Dans le but, Grégory Coupet était titulaire en l'absence de Fabien Barthez, exclu la veille de la finale de la Coupe de l'UEFA perdue par Marseille contre Valence (2-0).

En défense centrale, Jacques Santini avait titularisé l'expérimenté Desailly et le jeune Boumsong tandis que Thuram récupérait son couloir droit après avoir été aligné dans l'axe lors des quatre derniers matches des Bleus. Gallas, lui, occupait un poste de latéral gauche inhabituel.

Pour le reste, la composition des Bleus était classique, avec Vieira et Makelele à la récupération, Zidane milieu offensif gauche et Henry et Trezeguet en attaque. Le pendant de Zidane côté droit était Pires, préféré à Wiltord.

Côté Brésil, Carlos Alberto Parreira alignait son redoutable trio offensif Kaka-Ronaldo-Ronaldinho, avec Roberto Carlos également titulaire comme latéral gauche.

Les deux joueurs de Lyon, Edmilson et Juninho, débutaient également le match, tous deux au milieu de terrain.

Près de six ans après la finale du Mondial-98 remportée par la France face au Brésil dans ce même Stade de France, la rencontre débutait après que les Auriverde eurent brandi une banderole en hommage au pilote de Formule 1 Ayrton Senna, décédé il y a dix ans: "Senna, notre champion éternel".

Il régnait un peu une ambiance de carnaval qui n'était pas due à la seule présence de la Seleçao sur le terrain. En effet, clin d'oeil aux 100 ans de la FIFA, les deux formations disputaient la première période en tenues d'époque, tuniques épaisses et bermudas, bleues pour les Français et blanches pour les Brésiliens.

Amples, ces tenues à l'ancienne semblaient gênantes. On avait donc un peu l'impression de voir ces deux équipes prestigieuses évoluer en pyjama, au sens propre comme au figuré puisque les joueurs paraissaient ne pas se donner à fond, conscients des échéances importantes des semaines à venir (Euro pour les Bleus, qualifications du Mondial-2006 pour leurs adversaires).

Ronaldo et Henry se chargeaient de réveiller leur monde. Le premier sur un tir puissant repoussé par Coupet (22), le second sur une frappe au-dessus, après avoir pourtant crocheté Cris dans la surface (23). Henry qui, lancé par Zidane, servait ensuite Trezeguet, dont la tentative de talonnade était repoussée par Dida (24).

Zidane, en nage dans son maillot épais devenu du coup bleu marine, tentait bien quelques gestes techniques sur son côté gauche, mais le rythme du match retombait rapidement, d'autant que l'ambiance mise par le public était plus compassée qu'enfiévrée.

La mi-temps était finalement sifflée sur le score de 0-0. Cette affiche, a priori on ne peut plus alléchante sur le papier, avait jusque-là davantage l'air d'une aimable exhibition que d'un vrai France-Brésil.

La seconde période marquait le "retour vers le futur" des deux équipes, qui avaient troqué leurs tenues surannées pour des équipements XXIe siècle, les Brésiliens récupérant ainsi leurs couleurs mythiques, le jaune et le vert.

Pour sa part, c'est le brassard de capitaine que récupérait Zidane, puisque Desailly avait cédé sa place à Bernard Mendy. Le latéral du PSG (non retenu pour l'Euro) honorait sa première cape et devenait ainsi le 800e Bleu de l'histoire. Du coup, Thuram retrouvait sa place dans l'axe.

Au milieu, Pires avait été remplacé par Wiltord, dont c'était la première sélection depuis le 15 novembre et la victoire en Allemagne (3-0).

Côté brésilien, Edu célébrait son entrée en jeu par une frappe du gauche détournée qui passait près du montant de Coupet (52), tandis que Juninho prouvait que sa frappe puissante ne lui servait pas que pour les coups francs en inquiétant son coéquipier de Lyon (55).

Mendy et Wiltord se faisaient ensuite remarquer. L'un en débordant Roberto Carlos, ce qui n'est pas rien. L'autre en manquant le cadre à la réception du centre du Parisien (64).

Etait-ce de la vexation? Toujours est-il que Roberto Carlos trouvait le poteau de Coupet trois minutes plus tard, avant que le stade ne frémisse sur un raid de Trezeguet, hors jeu.

La première véritable ovation de ce public peu bruyant saluait la sortie de Zidane, remplacé par Kapo (69) et qui donnait le brassard à Vieira. Coupet, lui, voyait son nom scandé après un arrêt face à Ronaldo (70) et épatait à nouveau la galerie en détournant d'une claquette une frappe de Julio Baptista (88).

Malgré un ultime débordement de Henry en fin de match et même si les occasions avaient été plus nombreuses en seconde période qu'en première, cette partie de gala pas très palpitante entre champions d'Europe et du monde s'achevait sur le score de 0-0, pour la première fois en 11 confrontations. Signe que les vraies échéances ne sont plus très loin.



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   Posté le 21-05-2004 à 11:50:23   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Ligue 1: Monaco à Bordeaux pour la dernière journée, en pensant à l'Europe



BORDEAUX (AFP), le 21-05-2004
Monaco, longtemps en tête de la Ligue 1 de football, joue ce soir à Bordeaux, en match avancé de la 38e et dernière journée, pour accrocher une place directe en Ligue des Champions la saison prochaine, tout en n'oubliant pas qu'il a une finale de cette même Coupe d'Europe à disputer dans quelques jours.

Lyon assuré du titre, la deuxième place qualificative ira à son dauphin qui sera soit le Paris SG, en cas de victoire dimanche à Bastia, soit l'équipe de Didier Deschamps si elle l'emportait au stade Chaban-Delmas et que Paris ne gagnait pas en Corse. Le club classé troisième devra passer par un tour préliminaire en C1.

Julien Rodriguez, défenseur central de l'équipe de la Principauté l'assure: "On veut reconquérir cette deuxième place. Mais c'est dommage, car sur l'ensemble de la saison, on a plus souvent été premier ou deuxième que troisième. On mérite cette deuxième place mais ça sera compliqué. On espère que Bastia jouera le jeu contre Paris".

Jérôme Rothen est plus inquiet même s'il assure que "l'objectif est de gagner pour mettre la pression sur le PSG". "Récupérer la deuxième place sera délicat, estime le milieu de terrain, "car je vois mal Paris perdre à Bastia".

"Il nous faut gagner, et dimanche on regardera tranquillement le résultat du Paris SG", préfère simplement penser Lucas Bernardi, tandis qu'Edouard Cissé juge que "l'objectif est de gagner, non seulement pour tenter d'accrocher la deuxième place du championnat, mais aussi pour bien préparer la finale de la Ligue des champions".

Cette finale mercredi prochain contre le FC Porto déteint déjà sur les Monégasques puisque, par précaution, plusieurs joueurs et non des moindres pourraient ne pas y participer où n'entrer qu'en fin de match si Didier Deschamps l'estimait nécessaire.

C'est le cas de Fernando Morientes, blessé à la cheville droite contre Rennes, qui sera ménagé, ainsi qu'un autre attaquant, Dado Prso, victime d'une fracture à un orteil.

L'entraîneur monégasque, encore sous le coup de la "grosse claque" infligée par Rennes (1-4) lors de la précédente journée, a fait du match européen une priorité: "Il faut être réaliste et accepter, même si ça fait mal. Il faut désormais être le plus positif possible. Bordeaux ne parasitera pas notre préparation pour la finale", déclare-t-il.

Son homologue girondin Michel Pavon, qui veut "qu'après Lyon (1-1) et le PSG (3-0) on continue à produire un bon football", se méfie et pense au contraire que "si Deschamps, même avec un gros challenge derrière, peut éviter le tour préliminaire en gagnant contre nous, il va essayer de le faire".

La 38e journée:

Vendredi: Bordeaux-Monaco Dimanche: Ajaccio-Metz Bastia - PSG Le Mans - Lens Lyon - Lille Marseille - Guingamp Nantes - Sochaux Nice - Auxerre Rennes - Montpellier Strasbourg - Toulouse Classement: Pts J G N P bp bc Dif1. Lyon 76 37 23 7 7 61 26 +352. Paris SG 73 37 21 10 6 49 28 +213. Monaco 72 37 20 12 5 56 29 +274. Auxerre 64 37 19 7 11 59 33 +265. Sochaux 63 37 18 9 10 53 39 +146. Nantes 57 37 16 9 12 44 34 +107. Marseille 54 37 16 6 15 49 44 +58. Lens 53 37 15 8 14 34 45 -119. Lille 51 37 14 9 14 41 38 +310. Bordeaux 50 37 13 11 13 39 40 -111. Rennes 49 37 13 10 14 52 44 +812. Nice 49 37 11 16 10 41 38 +313. Metz 42 37 11 9 17 33 39 -614. Strasbourg 42 37 10 12 15 43 50 -715. Bastia 39 37 9 12 16 33 48 -1516. Toulouse 38 37 9 11 17 31 44 -1317. Guingamp 38 37 10 8 19 35 56 -2118. Ajaccio 37 37 9 10 18 30 54 -2419. Le Mans 35 37 8 11 18 32 57 -2520. Montpellier 31 37 8 7 22 41 70 -29



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Un sherpa népalais bat le record d'ascension de l'Everest



KATMANDOU (AFP), le 21-05-2004
Un sherpa népalais a battu de plus de deux heures le record de l'ascension la plus rapide du mont Everest (8.848 m), se hissant sur le plus haut sommet du monde huit heures et 10 minutes après avoir quitté le camp de base, ont annoncé vendredi les autorités locales.

Le sherpa Pemba Dorji, 26 ans, a battu le précédent record détenu par le sherpa Lakpa Gelu, 36 ans, qui avait atteint le sommet en 10 heures et 46 minutes en mai 2003, a indiqué un responsable du ministère du Tourisme.

"Pemba a atteint l'Everest, le plus haut sommet du monde culminant à 8.848 m, à 02H10 locales vendredi, huit heures et 10 mn après avoir quitté le camp de base jeudi soir à 18H00", selon ce responsable qui a requis l'anonymat. L'annonce de ce record devrait être faite officiellement plus tard dans la journée de vendredi, a-t-il dit. "Des informations détaillées sur le record battu par Pemba sont attendues dans les plus brefs délais", a ajouté ce responsable.

Le record personnel précédent de Pemba était de 12 heures 46 minutes, établi le 23 mai 2003. Il n'avait tenu que trois jours! Lapka le lui avait ravi en sprintant au sommet le 26 mai 2003 en 10 heures et 46 minutes. "Je n'ai pas perdu de temps. Je n'ai pas emporté de nourriture. J'ai seulement bu du jus de fruit vitaminé", avait alors expliqué l'ancien recordman à l'arrivée. Avant de quitter le camp de base, Pemba avait annoncé lors d'une conférence de presse son intention de battre le record de vitesse d'ascension du sommet détenu par Lakpa.

Le record de l'ascension de la plus haute montagne du monde est régulièrement battu car les grimpeurs se servent des cordes et des échelles fixés sur ses parois par les équipes précédentes. Les premiers hommes à s'être hissés sur le toît du monde, Sir Edmund Hillary et son sherpa Tenzing Norgay, avait mis plus de sept semaines pour réaliser l'ascencion, le 29 mai 1953.

Lors des cérémonies du 50ème anniversaire de cet exploit historique, l'année dernière, Hillary avait souligné que lui et Tenzing avaient dû tracer leur propre route à travers le difficile glacier de Khumbu, sans équipement moderne ni cordes ou échelles déjà fixés."Nous avions dû tout faire par nous-mêmes", avait dit Hillary, visiblement pas impressionné par les records actuels.



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Michael Jordan en tournée promotionnelle à Hong Kong



HONG KONG (AFP), le 21-05-2004
L'Américain Michael Jordan, légende du basket-ball, était en tournée de promotion à Hong Kong vendredi, une brève visite au cours de laquelle l'ancien joueur a passé plus de temps à promouvoir sa dernière ligne de chaussures qu'à rencontrer ses supporteurs.

Contrairement à Pékin, deux jours plus tôt, où Jordan avait été accueilli par une foule importante, seule une poignée de supporteurs étaient présents lors de sa première apparition publique, une conférence de presse où il a dévoilé sa nouvelle ligne de chaussures de sport.

"Je suis là pour rencontrer les supporteurs et les consommateurs", a-t-il indiqué à l'hôtel Peninsula, où il demeure pour la seule journée que dure sa visite.

"J'aimerais passer plus de temps ici", a-t-il répondu lorsque il se vit demander comment il trouvait Hong Kong et sa fameuse nourriture. Même s'il n'a qu'aperçu l'intérieur d'une boîte de nuit branchée, Jordan a affirmé avoir apprécié ce qu'il y avait mangé.

Ensuite, la légende américaine a inauguré une exposition de chaussures de basket à son nom dans un magasin de sport local.

La visite de Jordan semble inspirée de celle du footballeur anglais David Beckham, dont la tournée en Asie avait été un succès l'été dernier. Le joueur du Real Madrid avait été accueilli par des centaines de supporteurs hurlants à son arrivée à l'aéroport de Hong Kong avec ses coéquipiers.

Il n'est pas prévu que Jordan dispute le moindre match durant sa visite, après laquelle il se dirigera vers Taïwan et le Japon. Il n'assistera pas non plus réellement à une rencontre entre les meilleurs joueurs de la ville donnée en son honneur, un match dont il ne devrait suivre que les derniers instants.



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Ligue 1: Monaco préserve face à Bordeaux ses chances pour la C1



BORDEAUX (AFP), le 21-05-2004
Monaco a préservé ses chances de qualification directe pour la prochaine Ligue des champions de football en battant Bordeaux (3-1) vendredi en match avancé de la 38e et dernière journée de la Ligue 1, à cinq jours de la finale de la C1.

Didier Deschamps avait aligné sa grande équipe, Squillaci et Prso exceptés, avec Rothen, Giuly et surtout Morientes, tandis que Darcheville, opéré d'un genou et absent pour six mois, faisait défaut aux Bordelais, tout comme Jurietti et Ramé, suspendus. Le jeune Mathieu Valverde remplaçait ce dernier dans les buts.

Les deux équipes étaient arrivées à la mi-temps sur le score nul de 1-1. Il n'avait fallu qu'un petit quart d'heure pour que Riera ouvre le score d'une demi-volée du gauche au ras du poteau, sur un centre de Feindouno. Les Girondins continuaient à se montrer dangereux par Celades et Feindouno notamment, mais dix minutes plus tard, Adebayor profitait d'une mésentente dans la défense bordelaise pour battre Valverde.

Bordeaux connaissait à la 27e une occasion supplémentaire de prendre l'avantage mais Francia, seul devant le but de Roma, ne réussissait pas à battre le gardien monégasque.

En seconde mi-temps, Monaco poussait un peu plus et menaçait le but bordelais tandis que Deschamps, soucieux de ménager ses troupes pour la finale de la Ligue des champions, faisait sortir Morientes (52) puis Giuly (61).

A la 69e minute, Rothen adressait une +louche+ à Adebayor dont la reprise était brillament détournée sur la barre par Valverde.

Roma n'était pas en reste en détournant à la 75e minute une tête de Chamakh.

Monaco voyait ses efforts récompensés par un tir de Bernardi qui finissait dans les filets de Valverde (77) puis par Nonda qui battait à son tour le gardien bordelais deux minutes plus tard.

Les résultats:

. Vendredi Bordeaux - Monaco 1 - 3. Dimanche (20h00) Ajaccio - Metz Bastia - Paris SG Le Mans - Lens Lyon - Lille Marseille - Guingamp Nantes - Sochaux Nice - Auxerre Rennes - Montpellier Strasbourg - Toulouse Classement: Pts J G N P bp bc Dif1. Lyon 76 37 23 7 7 61 26 +352. Monaco 75 38 21 12 5 59 30 +293. Paris SG 73 37 21 10 6 49 28 +214. Auxerre 64 37 19 7 11 59 33 +265. Sochaux 63 37 18 9 10 53 39 +146. Nantes 57 37 16 9 12 44 34 +107. Marseille 54 37 16 6 15 49 44 +58. Lens 53 37 15 8 14 34 45 -119. Lille 51 37 14 9 14 41 38 +310. Bordeaux 50 38 13 11 14 40 43 -311. Rennes 49 37 13 10 14 52 44 +812. Nice 49 37 11 16 10 41 38 +313. Metz 42 37 11 9 17 33 39 -614. Strasbourg 42 37 10 12 15 43 50 -715. Bastia 39 37 9 12 16 33 48 -1516. Toulouse 38 37 9 11 17 31 44 -1317. Guingamp 38 37 10 8 19 35 56 -2118. Ajaccio 37 37 9 10 18 30 54 -2419. Le Mans 35 37 8 11 18 32 57 -2520. Montpellier 31 37 8 7 22 41 70 -29



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Tennis à Roland-Garros: un bon tableau pour Amélie Mauresmo



PARIS (AFP), le 21-05-2004
Amélie Mauresmo, tête de série numéro 3, bénéficiera d'un bon tableau lors des Internationaux de France de tennis qui commencent lundi, à la suite du tirage au sort effectué vendredi par l'Américain Andre Agassi et les Français Sébastien Grosjean et Tatiana Golovin.

La N.1 française a la certitude de ne pas se heurter aux soeurs Williams, qui se trouvent toutes deux dans la moitié basse du tableau. Et une finale entre Serena (N.2) et Venus (N.4), comme en 2002, est d'ores et déjà exclue.

Située dans la moitié haute du tableau, Mauresmo aura deux premiers tours de chauffe faciles contre la Slovaque Ludmila Cervanova (73e) puis une adversaire située au-delà de la 50e place mondiale.

Elle devrait ensuite, si tout se passe bien, rencontrer l'Américaine Lindsay Davenport (N.5) en quarts de finale et la Belge Justine Henin-Hardenne (N.1), tenante du titre, en demi-finales. Davenport serait alors son principal obstacle vers le titre. Davantage en tout cas que Henin-Hardenne, en petite forme, ou que, en finale, Serena Williams, que sa compatriote Jennifer Capriati n'aura pas manqué d'éprouver en quarts de finale.

Sandrine Testud, qui bénéficie d'une invitation pour son retour, rencontrera au premier tour la N.1 mondiale Justine Henin-Hardenne, qui devrait ensuite affronter Emilie Loit (N.31), dès le troisième tour. Un stade de la compétition qui marquera sans doute l'arrêt de Nathalie Dechy (N.26), opposée à Serena Williams (N.2) dans le bas du tableau si elle écartait Stéphanie Foretz au premier tour.

Tatiana Golovin, qui a évité une tête de série pour son entrée en matière, contrairement à Marion Bartoli, opposée à la Japonaise Ai Sugiyama (N.12), devrait retrouver au deuxième tour l'Israélienne Anna Smashnova-Pistolesi (N.19), qu'elle a battue en janvier à Melbourne.

Dans le tableau masculin, Sébastien Grosjean (N.10) aura comme Mauresmo une mise en route apparemment facile avant que les choses ne se compliquent, logiquement contre l'Argentin David Nalbandian (N.8) en huitièmes de finale et le Suisse Roger Federer (N.1) en quarts.

Le N.1 mondial subira un test dès le troisième tour face au Brésilien Gustavo Kuerten, triple vainqueur du tournoi. D'autres chocs opposeront dès le premier tour le Russe Marat Safin (N.20) à l'Argentin Agustin Calleri, les Argentins Guillermo Canas et Gaston Gaudio, les Américains Todd Martin et Andy Roddick (N.2), et le sulfureux Britannique Greg Rusedski à l'Espagnol Fernando Verdasco, récent vainqueur du tournoi de Valence.

Arnaud Clément (N.32), qui est dans le seizième de tableau de Roddick, a hérité de Fabrice Santoro au premier tour, alors que Richard Gasquet se heurtera d'emblée à Nalbandian, Arnaud Di Pasquale, pour son grand retour, à l'Australien Lleyton Hewitt (N.12) et Julien Boutter au Néerlandais Martin Verkerk (N.19), finaliste l'an dernier.

Autant dire que Gasquet risque de disparaître prématurément pour la troisième fois de suite. Et que, si l'on ajoute que Cyril Saulnier aura le Britannique Tim Henman (N.9), plus redoutable qu'on ne le dit sur terre battue, comme hors-d'oeuvre, les Français n'ont guère été favorisés par le tirage au sort.

Le tableau du simple messieurs:

1ER QUART Roger Federer (SUI/N.1) - Qualifié Thierry Ascione (FRA) - Nicolas Kiefer (ALL) Ruben Ramirez Hidalgo (ESP) - Gilles Elseneer (BEL)Qualifié - Gustavo Kuerten (BRE/N.28) Feliciano Lopez (ESP/N.23) - Nicolas Lapentti (EQU)Ivo Karlovic (CRO) - Karol Kucera (SVQ) Olivier Patience (FRA) - Filippo Volandri (ITA) Robin Soderling (SUE) - Sjeng Schalken (PBS/N.15) Sébastien Grosjean (FRA/N.10) - Qualifié Qualifié - Dmitry Tursunov (RUS) Felix Mantilla (ESP) - Qualifié Agustin Calleri (ARG) - Marat Safin (RUS/N.20) Ivan Ljubicic (CRO/N.25) - Hicham Arazi (MAR) Stefan Kubek (AUT) - David Sanchez (ESP) Kristian Pless (DAN) - Qualifié Richard Gasquet (FRA) - David Nalbandian (ARG/N.8) 2E QUART Juan Carlos Ferrero (ESP/N.4) - Tommy Haas (ALL) Jan Vacek (TCH) - Igor Andreev (RUS) Olivier Rochus (BEL) - David Ferrer (ESP) Julien Benneteau (FRA) - Max Mirnyi (BLR/N.29) Jonas Bjorkman (SUE/N.24) - Taylor Dent (USA) Kenneth Carlsen (DAN) - Thomas Enqvist (SUE) Guillermo Canas (ARG) - Gaston Gaudio (ARG) Antony Dupuis (FRA) - Jiri Novak (TCH/N.14) Leyton Hewitt (AUS/N.12) - Arnaud Di Pasquale (FRA)Jurgen Melzer (AUT) - Wayne Ferreira (AFS) Victor Hanescu (ROU) - Jean-René Lisnard (FRA) Julien Boutter (FRA) - Martin Verkerk (PBS/N.19) Albert Costa (ESP/N.26) - Flavio Saretta (BRE) Christophe Rochus (BEL) - Qualifié Qualifié - Qualifié Xavier Malisse (BEL) - Rainer Schuettler (ALL/N.7) 3E QUART Carlos Moya (ESP/N.5) - John Van Lottum (PBS) Fernando Vicente (ESP) - Qualifié Raemon Sluiter (PBS) - Qualifié Bohdan Ulihrach (TCH) - Dominik Hrbaty (SVQ/N.31) Tommy Robredo (ESP/N.17) - Alberto Martin (ESP) Qualifié - Todd Reid (AUS) Radek Stepanek (TCH) - Qualifié Qualifié - Nicolas Massu (CHI/N.11) Fernando Gonzalez (CHI/N.16) - Qualifié Wayne Arthurs (AUS) - Nicolas Escudé (FRA) Mikhail Youzhny (RUS) - Dennis Van Scheppingen (PBS)Oscar Hernandez (ESP) - Andreï Pavel (ROU/N.21) Mariano Zabaleta (ARG/N.30) - Stéphane Robert (FRA) Sargis Sargsian (ARM) - Mario Ancic (CRO) Grégory Carraz (FRA) - Alex Bogomolov (USA) Nicolay Davydenko (RUS) - Guillermo Coria (ARG/N.3) 4E QUART Andre Agassi (USA/N.6) - Qualifié Mickaël Llodra (FRA) - Alexander Popp (ALL) Qualifié - Karol Beck (SVQ) Qualifié - Vincent Spadea (USA/N.27) Mark Philippoussis (AUS/N.18) - Luis Horna (PER) Galo Blanco (ESP) - Albert Portas (ESP) Lars Burgsmuller (ALL) - Nicolas Mahut (FRA) Cyril Saulnier (FRA) - Tim Henman (GBR/N.9) Paradorn Srichaphan (THA/N.13) - Tomas Berdych (TCH)Alex Corretja (ESP) - Jan Michael Gambill (USA) Greg Rusedski (GBR) - Fernando Verdasco (ESP) Harel Levy (ISR) - Juan Ignacio Chela (ARG/N.22) Arnaud Clément (FRA/N.32) - Fabrice Santoro (FRA) Irakli Labadze (GEO) - Joachim Johansson (SUE) Robby Ginepri (USA) - Olivier Mutis (FRA) Todd Martin (USA) - Andy Roddick (USA/N.2) Le tableau du simple dames:

1ER QUART Justine Hénin-Hardenne (BEL/N.1) - Sandrine Testud (FRA)Tathiana Garbin (ITA) - Conchita Martinez Granados (ESP)Dally Randriantefy (MAD) - Jie Zheng (CHN) Sandra Kleinova (TCH) - Emilie Loit (FRA/N.31) Jelena Dokic (SEM/N.24) - Tatiana Perebiynis (UKR) Ashley Harkleroad (USA) - Mariana Diaz Oliva (ARG) Saori Obata (JAP) - Vera Douchevina (RUS) Milagros Sequera (VEN) - Paola Suarez (ARG/N.14) Vera Zvonareva (RUS/N.10) - Qualifiée Magui Serna (ESP) - Akiko Morigami (JAP) Rita Grande (ITA) - Henrieta Nagyova (SVQ) Barbara Schwartz (AUT) - Maria Sharapova (RUS/N.18) Eleni Daniilidou (GRE/N.27) - Marlene Weingartner (ALL) Amy Frazier (USA) - Maria Elena Camerin (ITA) Qualifiée - Mara Santangelo (ITA) Catalina Castano (COL) - Maria Petrova (RUS/N.8) 2E QUART Amélie Mauresmo (FRA/N.3) - Ludmila Cervanova (SVQ) Jill Craybas (USA) - Anabel Medina Garrigues (ESP) Julia Vakulenko (UKR) - Arantxa Parra Santonja (ESP) Lubomira Kurhajcova (SVQ) - Lisa Raymond (USA/N.28) Magdalena Maleeva (BUL/N.21) - Anca Barna (ALL) Christina Wheeler (AUS) - Marta Marrero (ESP) Samantha Reeves (USA) - Meghann Shaughnessy (USA) Jelena Jankovic (SEM) - Silvia Farina Elia (ITA/N.15) Elena Dementieva (RUS/N.9) - Mervana Jugic-Salkic (BOS) Nicole Pratt (AUS) - Tina Pisnik (SLO) Klara Kukalova (TCH) - Tatiana Golovin (FRA) Flavia Penetta (ITA) - Anna Smashnova-Pistolesi (ISR/N.19)Dinara Safina (RUS/N.32) - Qualifiée Tara Snyder (USA) - Qualifiée Maria Sanchez Lorenzo (ESP) - Qualifiée Virginie Pichet (FRA) - Lindsay Davenport (USA/N.5) 3E QUART Anastasia Myskina (RUS/N.6) - Alicia Molik (AUS) Barbora Strycova (TCH) - Els Callens (BEL) Denisa Chladkova (TCH) - Séverine Beltrame (FRA) Qualifiée - Petra Mandula (HUN/N.29) Karolina Sprem (CRO/N.22) - Myriam Casanova (SUI) Maria Vento Kabchi (VEN) - Lindsay Lee Waters (USA)Barbara Schett (AUT) - Qualifiée Qualifiée - Svetlana Kuznetsova (RUS/N.11) Chanda Rubin (USA/N.13) - Qualifiée Katarina Srebotnik (SLO) - Cara Black (ZIM) Elena Likhovtseva (RUS) - Alina Jidkova (RUS) Martina Sucha (SVQ) - Fabiola Zuluaga (COL/N.23) Mary Pierce (FRA/N.30) - Claudine Schaul (LUX) Laura Granville (USA) - Gala Leon Garcia (ESP) Jelena Kostanic (CRO) - Camille Pin (FRA) Tamarin Tanasugarn (THA) - Venus Williams (USA/N.4) 4E QUART Jennifer Capriati (USA/N.7) - Yulia Beygelzimer (UKR) Qualifiée - Qualifiée Anna-Lena Grenefeld (ALL) - Samantha Stosur (AUS) Qualifiée - Elena Bovina (RUS/N.25) Francesca Schiavone (ITA/N.17) - Stéphanie Cohen-Aloro (FRA)Kristina Brandi (PUR) - Virginie Razzano (FRA) Virginia Ruano Pascual (ESP) - Melinda Czink (HUN) Marion Bartoli (FRA) - Ai Sugiyama (JAP/N.12) Patty Schnyder (SUI/N.16) - Aniko Kapros (HUN) Chinobu Asagoe (JAP) - Daniela Hantuchova (SVQ) Gisela Dulko (ARG) - Martina Navratilova (USA) Qualifiée - Conchita Martinez (ESP/N.20) Nathalie Dechy (FRA/N.26) - Stéphanie Foretz (FRA) Silvija Talaja (CRO) - Emmanuelle Gagliardi (SUI) Marie-Gayane Mikaelian (SUI) - Maria Kirilenko (RUS) Iveta Benesova (TCH) - Serena Williams (USA/N.2)



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FIFA: le Cameroun gracié et le code antidopage signé



PARIS (AFP), le 21-05-2004
Présenté comme un congrès du centenaire au caractère essentiellement festif, le 54e congrès de la Fédération internationale de football (FIFA) a finalement été marqué, vendredi à Paris, par la grâce accordée au Cameroun et la signature du Code mondial antidopage.

Par ailleurs, le président Joseph Blatter a lancé une virulente attaque contre le G14, le groupement des clubs professionnels les plus puissants d'Europe, demandant aux 204 présidents de Fédérations "d'assumer leur responsabilité contre un mouvement reconnu par personne".

La surprise est venue de la mesure de grâce prise en faveur du Cameroun, sanctionné de six points dans les qualifications pour le Mondial-2006 par la commission de discipline de la FIFA, le 16 avril dernier, pour avoir porté une tenue une-pièce, jugée non conforme au règlement, durant la Coupe d'Afrique des nations 2004 en Tunisie.

A la veille du congrès du centenaire, les représentants des 52 pays membres de la Confédération africaine de football (CAF) s'étaient réunis à Paris et avaient décidé de demander une "grâce" au président Blatter. Devant cette prise de position, y compris de la part des adversaires du Cameroun dans leur groupe de qualification, le président de la CAF, le Camerounais Issa Hayatou, a transmis cette requête au président Blatter.

La mesure a finalement été adoptée par applaudissements, le congrès ayant le pouvoir de prononcer une mesure de grâce, sur la base du droit suisse dont dépend la FIFA.

Par ailleurs, après des mois de négociations, sur une question de forme, la FIFA a finalement signé le Code mondial antidopage avec le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), le Canadien Dick Pound, et le président du Comité international Olympique (CIO), le Belge Jacques Rogge.

La FIFA, avant-dernière grande Fédération à ratifier ce Code (seule l'Union cycliste internationale n'a pas encore signé), a cependant obtenu que M. Pound lise un texte à la tribune en insistant notamment sur la gestion individuelle des cas, avec une sanction individualisée, et la saisie du Tribunal arbitral du sport (TAS) une fois les recours épuisés.

"Nous devons combattre le dopage et mettre un terme à ce fléau", a insisté le président Blatter. "Nous devons collaborer pour parvenir à protéger les valeurs déontologiques du sport et la santé des athlètes", lui a répondu Dick Pound dans un assaut de courtoisie après des semaines de passes d'armes.

Pour sa part, Jacques Rogge s'est félicité de cette signature en rappelant que "le sport compte 850 millions de pratiquants dont 250 millions pour la seule FIFA" et en mettant l'accent sur "les efforts que vous (FIFA) avez entrepris pour lutter contre la violence, sur le terrain mais aussi autour des stades".

"L'universalité du sport, et notamment du football, ne peut avoir de sens que si elle se fonde dans un corps de règles acceptées par tous", a précisé de son côté Jean-François Lamour, ministre français des Sports qui a également mis l'accent sur "l'unité entre le sport amateur et professionnel".

C'est en demandant aux membres du congrès de "défendre l'équilibre entre le football des clubs et celui des équipes nationales" que M. Blatter a lancé sa grande offensive contre le G14. "Jamais nous ne pourrons accepter que l'on veuille détruire les équipes nationales au profit d'organisations de clubs qui veulent à tout prix installer un régime qui est contre nos statuts et qui n'hésitent pas à attaquer la FIFA en justice", a insisté M. Blatter en demandant au congrès de "donner un carton jaune" à une organisation "non reconnue par la FIFA, ni par l'Union européenne de football (UEFA)".

Le 2 avril dernier, le G14 (le groupement d'intérêt économique rassemblant les 18 clubs les plus puissants d'Europe) avait soulevé devant la commission de la Concurrence (COMCO) à Berne "la problématique de la mise à disposition gratuite des joueurs par les clubs en faveur des équipes nationales".

Les Fédérations des clubs qui ont déposé plainte contre la FIFA "devront assumer leur responsabilité à l'heure de délivrer la licence européenne indispensable pour disputer les Coupes européennes la saison prochaine", analyse-t-on de sources proches du dossier.

Enfin, la Nouvelle-Calédonie a été acceptée comme nouveau membre de la FIFA.



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F1: l'Italien Jarno Trulli en "pole" position à Monaco



MONACO (AFP), le 23-05-2004
Jarno Trulli et Renault sont bien placés pour faire chuter Michael Schumacher et Ferrari pour la première fois de la saison, dimanche au Grand Prix de Monaco, sixième épreuve du Championnat du monde de Formule 1.

Samedi, Trulli est devenu le premier italien à réaliser une pole position sur le tourniquet monégasque, la première de sa carrière. Dimanche, il va occuper la première place sur la grille de départ, avec à son côté le Britannique Jenson Button (BAR-Honda), et derrière, l'autre Renault R24, celle de l'Espagnol Fernando Alonso... puis Michael Schumacher (Ferrari).

Deux Renault, une BAR-Honda: dès mercredi, l'Allemand ne cachait pas les craintes que lui inspiraient ces deux équipes, "mes plus dangereux adversaires" désignait le pilote de la Scuderia. Oui, dimanche en Principauté, Jarno Trulli, Renault et Button (BAR) ont une belle carte à jouer. "C'était vraiment le bon endroit pour faire la pole, se réjouissait Trulli. Nous avons travaillé depuis quelques semaines pour améliorer l'équilibre de la voiture et, ici, elle répond parfaitement à nos besoins. Maintenant, j'attends ma première victoire. Nous savons que nous avons la bonne stratégie. Je suis très optimiste."

Cette fois, Renault y croit. Le départ a toujours été le point fort de Trulli et Alonso. L'envol de Barcelone réussi par l'Italien est encore dans toutes les mémoires. Et si jamais les deux Renault viraient en tête devant Button dimanche à Sainte-Dévote? L'idée d'une course d'équipe comme Ferrari - Michael Schumacher et Rubens Barrichello savent l'appliquer pour favoriser l'échappée du premier - était repoussée catégoriquement par Trulli.

"Pas question que l'un de nous, Fernando ou moi, ralentissions Michael (Schumacher) ou un autre. Ce ne serait pas correct. Nous ferons chacun notre course", promettait l'Italien plus désireux que jamais de succéder à l'Ecossais David Coulthard (McLaren-Mercedes) et au Colombien Juan Pablo Montoya (Williams-BMW), vainqueurs ces deux dernières saisons en Principauté.




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Ligue 1: une lutte sévère en bas de classement



PARIS (AFP), le 22-05-2004
Jusqu'au bout, la lutte va être serrée entre les cinq équipes (Bastia, Toulouse, Guingamp, Ajaccio et Le Mans) qui se battent encore pour ne pas accompagner Montpellier (20e) en Ligue 2, à l'issue de la 38e et dernière journée de Ligue 1 de football, dimanche.

Lyon (1er, 76 pts, +35), assuré d'être champion en raison d'une différence de buts très largement favorable par rapport au Paris SG (3e, 73 pts, +21), qui se rend à Bastia, va quant à lui profiter de la venue de Lille (9e) pour célébrer devant son public son 3e titre consécutif.

. Lyon (1) - Lille (9): Assuré du titre depuis la défaite de Monaco devant Rennes (1-4) la semaine dernière, l'OL va essayer de terminer la saison par une victoire, histoire que la fête soit totale pour les supporteurs de Gerland. Le président de la LFP Frédéric Thiriez remettra après la rencontre le trophée de champion de France aux hommes de Paul Le Guen. Vikash Dhorasoo, qui a signé au Milan AC, va lui faire ses adieux au club rhodanien.

. Bastia (15) - Paris SG (3): Le PSG, troisième à deux points de Monaco après la victoire de l'ASM à Bordeaux 3-1 vendredi, doit impérativement battre Bastia pour retrouver la deuxième place et se qualifier directement pour la phase de poules de Ligue des champions. Cette place, inespérée en début de saison, constituerait une belle récompense pour Vahid Halilhodzic et ses joueurs. Mais gare à Bastia, qui avec deux points d'avance seulement sur le premier relégable (Ajaccio), a besoin d'un nul pour éviter toute mauvaise surprise.

. Nice (12) - Auxerre (4): Aucun enjeu sinon se faire plaisir entre Nice, calé dans le ventre mou du classement, et l'AJA, assuré de disputer la Coupe de l'UEFA la saison prochaine qu'elle termine 4e ou 5e derrière Sochaux (vainqueur de la Coupe de la Ligue). Il s'agit du dernier match en France pour Djibril Cissé (Liverpool), Jean-Alain Boumsong (Glasgow Rangers), Olivier Kapo (Juventus Turin) et sans doute Philippe Mexès.

. Nantes (6) - Sochaux (5): Cette revanche de la Coupe de la Ligue, remportée par les Doubiens aux tirs au but, n'a plus aucun intérêt pour les Nantais, désormais hors de portée d'une qualification en C3. Juste le plaisir de finir sur une victoire.

. Marseille (7) - Guingamp (17): Quatre jours après sa triste soirée de Goeteborg en finale de Coupe de l'UEFA (0-2 contre Valence), l'OM en termine avec une saison finalement sans trophée. Accusés par Ajaccio d'avoir faussé le championnat après s'être inclinés à Toulouse (1-2), les Olympiens accueillent une nouvelle équipe concernée par la lutte pour le maintien. Actuellement premier non relégable, Guingamp (38 pts) est menacé par Ajaccio (37) et Le Mans (35).

. Le Mans (19) - Lens (8): Malgré une belle fin de saison, Le Mans risque d'être un peu court pour sauver sa tête en Ligue 1. Les Sarthois peuvent néanmoins encore y parvenir en cas de succès sur Lens et de contre-performances de Guingamp (17e) et d'Ajaccio (18e). L'espoir, même mince, fait vivre.

. Rennes (11) - Montpellier (20): Rennes, satisfait de sa saison, accueille pour finir une équipe de Montpellier qui a les deux pieds en Ligue 2 depuis la semaine dernière. Une victoire en Bretagne n'y changerait rien.

. Ajaccio (18) - Metz (13): Avec une longueur de retard sur Toulouse (16e) et Guingamp (17e), Ajaccio doit absolument battre Metz même si, mathématiquement, un nul conjugué à une lourde défaite de l'En Avant à Marseille pourrait aussi permettre aux Corses de s'en sortir. Les Lorrains, eux, abordent cette dernière journée en toute sérénité après avoir assuré leur maintien devant Bordeaux (3-1).

. Strasbourg (14) - Toulouse (16): Vainqueur in extremis de l'OM (2-1) lors de la 37e journée, Toulouse a quitté la zone rouge au bon moment. Mais les hommes d'Erik Mombaerts, menacés par Guingamp et Ajaccio, doivent donner un dernier coup de rein à Strasbourg pour ne pas réduire leurs efforts à néant.

Le programme: . vendredi: Bordeaux - Monaco 1 - 3. Dimanche: (20h00): Ajaccio - Metz Bastia - PSG Le Mans - Lens Lyon - Lille Marseille - Guingamp Nantes - Sochaux Nice - Auxerre Rennes - Montpellier Strasbourg - Toulouse Classement: Pts J G N P bp bc Dif1. Lyon 76 37 23 7 7 61 26 +352. Paris SG 73 37 21 10 6 49 28 +213. Monaco 72 37 20 12 5 56 29 +274. Auxerre 64 37 19 7 11 59 33 +265. Sochaux 63 37 18 9 10 53 39 +146. Nantes 57 37 16 9 12 44 34 +107. Marseille 54 37 16 6 15 49 44 +58. Lens 53 37 15 8 14 34 45 -119. Lille 51 37 14 9 14 41 38 +310. Bordeaux 50 37 13 11 13 39 40 -111. Rennes 49 37 13 10 14 52 44 +812. Nice 49 37 11 16 10 41 38 +313. Metz 42 37 11 9 17 33 39 -614. Strasbourg 42 37 10 12 15 43 50 -715. Bastia 39 37 9 12 16 33 48 -1516. Toulouse 38 37 9 11 17 31 44 -1317. Guingamp 38 37 10 8 19 35 56 -2118. Ajaccio 37 37 9 10 18 30 54 -2419. Le Mans 35 37 8 11 18 32 57 -2520. Montpellier 31 37 8 7 22 41 70 -29



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Roland-Garros: Ferrero et Hénin-Hardenne, des tenants mal en points



PARIS (AFP), le 22-05-2004
L'Espagnol Juan Carlos Ferrero et la Belge Justine Hénin-Hardenne, tenants du titre, abordent mal en point les Internationaux de France de tennis qui débutent lundi à Roland-Garros.

Dernier en date de ses nombreux ennuis physiques, des douleurs intercostales pourraient même empêcher Ferrero de défendre son trophée. Le joueur, classé tête de série N.4, devrait prendre sa décision au tout dernier moment, en fonction de ses sensations à l'entraînement.

La saison avait pourtant bien commencé pour le Valencien avec une demi-finale de l'Open d'Australie perdue contre le futur vainqueur, le Suisse Roger Federer, puis une finale à Rotterdam. Mais une pubalgie le tracassait déjà et les ennuis de santé sont très vite venus gâcher ces débuts prometteurs.

C'est d'abord la varicelle, à 24 ans, qui l'a obligé à tirer un trait sur la tournée américaine (Indian Wells, Miami) au mois de mars. Puis une blessure au poignet droit l'a empêché de s'aligner au Masters Series de Hambourg, dernière épreuve de préparation à Roland-Garros.

Juan Carlos Ferrero se présente donc à Paris avec un bilan sur terre battue particulièrement maigre: deux matches en Coupe Davis contre les Pays-Bas et deux tournois ratés où il a été puni par des compatriotes, le jeune Fernando Verdasco à Valence et le vétéran Alex Corretja à Monte-Carlo.

Pour la victoire finale, les parieurs miseront plus volontiers sur Roger Federer, l'Espagnol Carlos Moya ou l'Argentin Guillermo Coria que sur Ferrero.

De plus, le tirage au sort ne l'a pas particulièrement gâté en lui réservant dès le premier tour un sérieux client, Tommy Haas. Après une saison 2003 blanche, l'Allemand est revenu au plus haut niveau, en remportant notamment le tournoi de Houston, sur terre battue, au mois d'avril.

Aucune incertitude ne pèse sur la participation de Justine Hénin-Hardenne, mais son état de forme suscite des interrogations. Victime d'une infection virale qui l'a laissée sur le flanc pendant six semaines, la Belge n'a plus joué de match officiel depuis le 10 avril et sa défaite en demi-finales du tournoi d'Amelia Island contre Amélie Mauresmo.

Un mauvais coup du sort qui a cueilli la N.1 mondiale alors qu'elle s'installait à 22 ans comme la patronne incontestée du circuit féminin, en l'absence de l'Américaine Venus Williams. Victorieuse de trois des quatre derniers tournois du Grand Chelem (Roland-Garros 2003, US Open 2003, Open d'Australie 2004), la Belge avait réussi un début de saison presque parfait avec quatre titres et seulement deux matches perdus sur 28 disputés.

La fraîcheur mentale sera là à coup sûr mais on peut se demander si le physique suivra chez cette joueuse qui dépense beaucoup d'énergie sur le court pour compenser son petit gabarit (1,67 m, 57 kg).

Si l'on ajoute à l'absence de préparation le retour d'une Serena Williams vengeresse et les nouvelles ambitions de Mauresmo, la Belge ne semble pas se présenter dans les meilleures conditions pour conserver son titre, ce que personne n'a réussi à faire depuis l'Allemande Steffi Graf en 1996.

Le tableau du simple messieurs:

1ER QUART Roger Federer (SUI/N.1) - Qualifié Thierry Ascione (FRA) - Nicolas Kiefer (ALL) Ruben Ramirez Hidalgo (ESP) - Gilles Elseneer (BEL)Qualifié - Gustavo Kuerten (BRE/N.28) Feliciano Lopez (ESP/N.23) - Nicolas Lapentti (EQU)Ivo Karlovic (CRO) - Karol Kucera (SVQ) Olivier Patience (FRA) - Filippo Volandri (ITA) Robin Soderling (SUE) - Sjeng Schalken (PBS/N.15) Sébastien Grosjean (FRA/N.10) - Qualifié Qualifié - Dmitry Tursunov (RUS) Felix Mantilla (ESP) - Qualifié Agustin Calleri (ARG) - Marat Safin (RUS/N.20) Ivan Ljubicic (CRO/N.25) - Hicham Arazi (MAR) Stefan Kubek (AUT) - David Sanchez (ESP) Kristian Pless (DAN) - Qualifié Richard Gasquet (FRA) - David Nalbandian (ARG/N.8) 2E QUART Juan Carlos Ferrero (ESP/N.4) - Tommy Haas (ALL) Jan Vacek (TCH) - Igor Andreev (RUS) Olivier Rochus (BEL) - David Ferrer (ESP) Julien Benneteau (FRA) - Max Mirnyi (BLR/N.29) Jonas Bjorkman (SUE/N.24) - Taylor Dent (USA) Kenneth Carlsen (DAN) - Thomas Enqvist (SUE) Guillermo Canas (ARG) - Gaston Gaudio (ARG) Antony Dupuis (FRA) - Jiri Novak (TCH/N.14) Leyton Hewitt (AUS/N.12) - Arnaud Di Pasquale (FRA)Jurgen Melzer (AUT) - Wayne Ferreira (AFS) Victor Hanescu (ROU) - Jean-René Lisnard (FRA) Julien Boutter (FRA) - Martin Verkerk (PBS/N.19) Albert Costa (ESP/N.26) - Flavio Saretta (BRE) Christophe Rochus (BEL) - Qualifié Qualifié - Qualifié Xavier Malisse (BEL) - Rainer Schuettler (ALL/N.7) 3E QUART Carlos Moya (ESP/N.5) - John Van Lottum (PBS) Fernando Vicente (ESP) - Qualifié Raemon Sluiter (PBS) - Qualifié Bohdan Ulihrach (TCH) - Dominik Hrbaty (SVQ/N.31) Tommy Robredo (ESP/N.17) - Alberto Martin (ESP) Qualifié - Todd Reid (AUS) Radek Stepanek (TCH) - Qualifié Qualifié - Nicolas Massu (CHI/N.11) Fernando Gonzalez (CHI/N.16) - Qualifié Wayne Arthurs (AUS) - Nicolas Escudé (FRA) Mikhail Youzhny (RUS) - Dennis Van Scheppingen (PBS)Oscar Hernandez (ESP) - Andreï Pavel (ROU/N.21) Mariano Zabaleta (ARG/N.30) - Stéphane Robert (FRA) Sargis Sargsian (ARM) - Mario Ancic (CRO) Grégory Carraz (FRA) - Alex Bogomolov (USA) Nicolay Davydenko (RUS) - Guillermo Coria (ARG/N.3) 4E QUART Andre Agassi (USA/N.6) - Qualifié Mickaël Llodra (FRA) - Alexander Popp (ALL) Qualifié - Karol Beck (SVQ) Qualifié - Vincent Spadea (USA/N.27) Mark Philippoussis (AUS/N.18) - Luis Horna (PER) Galo Blanco (ESP) - Albert Portas (ESP) Lars Burgsmuller (ALL) - Nicolas Mahut (FRA) Cyril Saulnier (FRA) - Tim Henman (GBR/N.9) Paradorn Srichaphan (THA/N.13) - Tomas Berdych (TCH)Alex Corretja (ESP) - Jan Michael Gambill (USA) Greg Rusedski (GBR) - Fernando Verdasco (ESP) Harel Levy (ISR) - Juan Ignacio Chela (ARG/N.22) Arnaud Clément (FRA/N.32) - Fabrice Santoro (FRA) Irakli Labadze (GEO) - Joachim Johansson (SUE) Robby Ginepri (USA) - Olivier Mutis (FRA) Todd Martin (USA) - Andy Roddick (USA/N.2) Le tableau du simple dames:

1ER QUART Justine Hénin-Hardenne (BEL/N.1) - Sandrine Testud (FRA)Tathiana Garbin (ITA) - Conchita Martinez Granados (ESP)Dally Randriantefy (MAD) - Jie Zheng (CHN) Sandra Kleinova (TCH) - Emilie Loit (FRA/N.31) Jelena Dokic (SEM/N.24) - Tatiana Perebiynis (UKR) Ashley Harkleroad (USA) - Mariana Diaz Oliva (ARG) Saori Obata (JAP) - Vera Douchevina (RUS) Milagros Sequera (VEN) - Paola Suarez (ARG/N.14) Vera Zvonareva (RUS/N.10) - Qualifiée Magui Serna (ESP) - Akiko Morigami (JAP) Rita Grande (ITA) - Henrieta Nagyova (SVQ) Barbara Schwartz (AUT) - Maria Sharapova (RUS/N.18) Eleni Daniilidou (GRE/N.27) - Marlene Weingartner (ALL) Amy Frazier (USA) - Maria Elena Camerin (ITA) Qualifiée - Mara Santangelo (ITA) Catalina Castano (COL) - Maria Petrova (RUS/N.8) 2E QUART Amélie Mauresmo (FRA/N.3) - Ludmila Cervanova (SVQ) Jill Craybas (USA) - Anabel Medina Garrigues (ESP) Julia Vakulenko (UKR) - Arantxa Parra Santonja (ESP) Lubomira Kurhajcova (SVQ) - Lisa Raymond (USA/N.28) Magdalena Maleeva (BUL/N.21) - Anca Barna (ALL) Christina Wheeler (AUS) - Marta Marrero (ESP) Samantha Reeves (USA) - Meghann Shaughnessy (USA) Jelena Jankovic (SEM) - Silvia Farina Elia (ITA/N.15) Elena Dementieva (RUS/N.9) - Mervana Jugic-Salkic (BOS) Nicole Pratt (AUS) - Tina Pisnik (SLO) Klara Kukalova (TCH) - Tatiana Golovin (FRA) Flavia Penetta (ITA) - Anna Smashnova-Pistolesi (ISR/N.19)Dinara Safina (RUS/N.32) - Qualifiée Tara Snyder (USA) - Qualifiée Maria Sanchez Lorenzo (ESP) - Qualifiée Virginie Pichet (FRA) - Lindsay Davenport (USA/N.5) 3E QUART Anastasia Myskina (RUS/N.6) - Alicia Molik (AUS) Barbora Strycova (TCH) - Els Callens (BEL) Denisa Chladkova (TCH) - Séverine Beltrame (FRA) Qualifiée - Petra Mandula (HUN/N.29) Karolina Sprem (CRO/N.22) - Myriam Casanova (SUI) Maria Vento Kabchi (VEN) - Lindsay Lee Waters (USA)Barbara Schett (AUT) - Qualifiée Qualifiée - Svetlana Kuznetsova (RUS/N.11) Chanda Rubin (USA/N.13) - Qualifiée Katarina Srebotnik (SLO) - Cara Black (ZIM) Elena Likhovtseva (RUS) - Alina Jidkova (RUS) Martina Sucha (SVQ) - Fabiola Zuluaga (COL/N.23) Mary Pierce (FRA/N.30) - Claudine Schaul (LUX) Laura Granville (USA) - Gala Leon Garcia (ESP) Jelena Kostanic (CRO) - Camille Pin (FRA) Tamarin Tanasugarn (THA) - Venus Williams (USA/N.4) 4E QUART Jennifer Capriati (USA/N.7) - Yulia Beygelzimer (UKR) Qualifiée - Qualifiée Anna-Lena Grenefeld (ALL) - Samantha Stosur (AUS) Qualifiée - Elena Bovina (RUS/N.25) Francesca Schiavone (ITA/N.17) - Stéphanie Cohen-Aloro (FRA)Kristina Brandi (PUR) - Virginie Razzano (FRA) Virginia Ruano Pascual (ESP) - Melinda Czink (HUN) Marion Bartoli (FRA) - Ai Sugiyama (JAP/N.12) Patty Schnyder (SUI/N.16) - Aniko Kapros (HUN) Chinobu Asagoe (JAP) - Daniela Hantuchova (SVQ) Gisela Dulko (ARG) - Martina Navratilova (USA) Qualifiée - Conchita Martinez (ESP/N.20) Nathalie Dechy (FRA/N.26) - Stéphanie Foretz (FRA) Silvija Talaja (CRO) - Emmanuelle Gagliardi (SUI) Marie-Gayane Mikaelian (SUI) - Maria Kirilenko (RUS) Iveta Benesova (TCH) - Serena Williams (USA/N.2)



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Début des Internationaux de France de tennis à Roland-Garros



PARIS (AFP), le 24-05-2004
Comme il est de tradition, la Belge Justine Henin-Hardenne (N.1), tenante du titre, fait l'ouverture des 103e Internationaux de France de tennis face à la Française Sandrine Testud, lundi à 11 heures, sur le central de Roland-Garros.

L'Américain Andre Agassi (N.6) suivra, opposé à Jérôme Haehnel, un Français sorti des qualifications. Puis ce sera le tour de la Française Virginie Pichet, laquelle bénéficie comme Testud d'une invitation, de fouler le central face à l'Américaine Lindsay Davenport (N.5), avant le grand choc opposant en soirée les Américains Todd Martin et Andy Roddick (N.2).

La Française Amélie Mauresmo (N.3) fait ses débuts sur le court Suzanne-Lenglen contre la Slovaque Ludmila Cervanova. Ce deuxième match au programme sera suivi de la rencontre franco-française Arnaud Clément (N.32) - Fabrice Santoro.

Pour Mauresmo, la situation ne pouvait pas mieux se présenter afin de lui permettre d'effacer trois dernières participations calamiteuses. Elle vient en effet de remporter deux tournois sur terre battue, à Berlin et à Rome, en jouant très bien, ce qui n'est pas nouveau. Mais aussi en faisant preuve d'une belle solidité mentale dans l'adversité, ce qui est plus rare.

Blessée au poignet, l'une des deux Belges qui tiennent le haut du pavé, Kim Clijsters, N.2 mondiale, n'est pas là. L'autre, Justine Henin-Hardenne, tête de série N.1 et tenante du titre, est dans un état de santé précaire et a hésité à venir. Rien ne dit que l'importante dépense d'énergie que lui impose son manque de puissance lui permettra de parvenir en demi-finales, où la forme rayonnante de Mauresmo pourrait faire la différence. La dernière rencontre entre les deux joueuses s'est d'ailleurs soldée par la victoire de la Française, précisément en demi-finales, à Amelia Island.

Mauresmo retrouverait alors en finale l'une des soeurs Williams. Qu'il s'agisse de Serena (N.2) ou de Venus (N.4), ce ne serait plus un épouvantail. Rien à voir, en tout cas, avec la Serena qui l'avait détruite si méchamment l'an dernier en quarts de finale, 6-1, 6-2, que le public de Roland-Garros en avait tenu sévèrement rigueur à l'Américaine. Depuis le début de la saison, Serena, qui se disperse beaucoup, a très peu joué: 12 victoires et 2 défaites. La dernière de ces défaites date d'un semaine, en demi-finales à Rome, face à sa compatriote Jennifer Capriati (N.6), qui pourrait de nouveau l'éprouver en quarts à Paris.

Si elle franchit cet obstacle, Serena, qui souffre toujours du genou gauche, pourrait ensuite rencontrer Venus, qu'une blessure à la cheville gauche a contrainte à renoncer récemment à la finale de Berlin. La gagnante de cette demi-finale n'en sortirait pas indemne, de telle sorte que Mauresmo aura surtout à redouter son émotivité et son quart contre l'Américaine Lindsay Davenport (N.4), qui l'a battue 10 fois sur 13 et sur laquelle sa dernière victoire remonte à quatre ans.

L'assurance, ce n'est pas ce qui manque à Federer, qui vient de dominer magistralement l'Espagnol Carlos Moya (N.5) et l'Argentin Guillermo Coria (N.3) à Hambourg. Pendant que les derniers vainqueurs des tournois de Rome et de Monte Carlo en découdront vraisemblablement dans le troisième quart de finale, le N.1 mondial n'aura pas un parcours facile. Néanmoins, tout indique qu'il peut ajouter son nom aux trois vainqueurs étrangers à l'Espagne ou à l'Amérique latine des onze dernières années.

Champion sortant à la santé chancelante, l'Espagnol Juan Carlos Ferrero (N.4) sera opposé au premier tour au revenant allemand Tommy Haas, finaliste à Rome en 2002 et vainqueur en mars du tournoi de Houston pour son retour. N'ayant jamais quitté Roland-Garros avant les demi-finales au cours de ses quatre participations précédentes, Ferrero pourrait donc connaître le triste privilège d'être le premier champion sortant sorti dès ses premiers pas sur le central dans toute l'histoire du tournoi.

Les performances de Sébastien Grosjean (N.10) depuis le début de la saison n'inspirent guère plus confiance que la santé de Ferrero. La motivation en berne, le N.1 français n'a gagné que deux matches au cours de ses trois derniers tournois sur terre battue et son parcours se complique dès le troisième tour. Le double messieurs prendra un intérêt soudain pour le public parisien avec la possible victoire de la paire que forment Mickaël Llodra et Fabrice Santoro.

Sur l'ensemble des courts, les premiers matches au programme lundi débutent à 11h00:

Court Philippe-Chatrier Justine Henin-Hardenne (BEL/N.1) - Sandrine Testud Andre Agassi (USA/N.6) - Jérôme Haehnel (FRA) Virgine Pichet (FRA) - Lindsay Davenport (USA/N.5) Todd Martin (USA) - Andy Roddick (USA/N.2) Court Suzanne-Lenglen Cyril Saulnier (FRA) - Tim Henman (GBR/N.9) Amélie Mauresmo (FRA/N.3) - Ludmila Cervanova (SVQ) Arnaud Clément (FRA/N.32) - Fabrice Santoro (FRA) Klara Koukalova (TCH) - Tatiana Golovin (FRA) Court 1 Nikolay Davydenko (RUS) - Guillermo Coria (ARG/N.3) Sandra Kleinova (TCH) - Emilie Loit (FRA/N.31) Wayne Arthurs (AUS) - Nicolas Escudé (FRA) Court 2 Carlos Moya (ESP/N.5) - John Van Lottum (PBS) Court 3 Robby Ginepri (USA) - Olivier Mutis (FRA) Court 4 Fernando Vicento (ESP) - Marc Gicquel (FRA) Court 5 Jean Jeanpierre (FRA) - Karol Beck (SVQ) Court 7 Mark Philippoussis (AUS/N.18) - Luis Horna (PER) Court 16 Florent Serra (FRA) - Vincent Spadea (USA/N.27)



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Ligue 1: Lyon officiellement champion, Paris SG 2e



PARIS (AFP), le 24-05-2004
Lyon a sans surprise obtenu son troisième titre consécutif de champion de France de football en battant facilement Lille (3-0) dimanche lors de la 38e et dernière journée de Ligue 1, alors que le Paris SG, vainqueur à Bastia (1-0), a ravi la 2e place à Monaco.

Lyonnais et Parisiens sont donc directement qualifiés pour la phase de poules de la Ligue des champions alors que les Monégasques devront en passer par le 3e tour préliminaire sauf s'ils remportent mercredi leur finale de C1 contre le FC Porto.

En ce qui concerne la relégation, Guingamp (18e, 38 pts), battu à Marseille (1-2), et Le Mans (19e, 38 pts), malgré une victoire finale sur Lens (3-0), accompagneront en Ligue 2 la lanterne rouge Montpellier, dont le dernier match à Rennes (0-4) a été à l'image de sa saison: totalement raté.

Bastia (17e, 39 pts), malgré son revers devant Paris, Toulouse (16e, 39 pts), en prenant un point à Strasbourg (0-0), et Ajaccio (15e, 40 pts), en dominant Metz (3-1), ont en revanche sauvé leur tête en L1.

Le titre des Lyonnais ne faisait plus guère de doute depuis la 37e journée et le revers de Monaco à domicile face à Rennes (1-4). En s'imposant grâce des buts de Govou (40), M. Diarra (52 sur pen.) et Luyindula (80), les Gones ont mis un point d'honneur à le célébrer par une victoire.

Le futur Milanais Vikash Dhorasoo a fait ses adieux aux supporteurs lyonnais alors que le vétéran Christophe Delmotte, entré en fin de match, a lui aussi contribué, à 34 ans, au troisième titre de l'histoire de l'OL, qui possède cette saison la meilleure attaque et la meilleure défense.

A Bastia, Pauleta a permis aux Parisiens de conserver la 2e place que les Monégasques convoitaient depuis leur victoire vendredi à Bordeaux (3-1). Ce succès conclut une saison du renouveau bien menée dans la capitale.

Dans le bas du tableau, c'est sans aucun doute Le Mans qui aura le plus de regrets. Les Sarthois ont réalisé une magnifique fin de parcours mais leur victoire contre Lens a été aussi belle qu'inutile.

Marseille, quatre jours après sa défaite en finale de Coupe de l'UEFA devant Valence (0-2), a condamné Guingamp au même sort.

Dans les autres matches, sans enjeu, Nantes a battu Sochaux (3-1) et Nice et Auxerre ont fait match nul (1-1). La saison 2004-05 débutera le 7 août prochain avec, comme promus, Saint-Etienne, Caen et Istres.

Résultats de la 38e journée et classement final: . vendredi Bordeaux - Monaco 1 - 3. dimanche Ajaccio - Metz 3 - 1Bastia - Paris SG 0 - 1Le Mans - Lens 3 - 0Lyon - Lille 3 - 0Marseille - Guingamp 2 - 1Nantes - Sochaux 3 - 1Nice - Auxerre 1 - 1Rennes - Montpellier 4 - 0Strasbourg - Toulouse 0 - 0 Classement final: Pts J G N P bp bc Dif 1. Lyon 79 38 24 7 7 64 26 +38 2. Paris SG 76 38 22 10 6 50 28 +22 -------------------- ------ ----- ----- ----- ----- ----- ----- ---- 3. Monaco 75 38 21 12 5 59 30 +29 -------------------- ------ ----- ----- ----- ----- ----- ----- ---- 4. Auxerre 65 38 19 8 11 60 34 +26 5. Sochaux 63 38 18 9 11 54 42 +12 -------------------- ------ ----- ----- ----- ----- ----- ----- ---- 6. Nantes 60 38 17 9 12 47 35 +12 7. Marseille 57 38 17 6 15 51 45 +6 8. Lens 53 38 15 8 15 34 48 -14 9. Rennes 52 38 14 10 14 56 44 +12 10. Lille 51 38 14 9 15 41 41 0 11. Nice 50 38 11 17 10 42 39 +3 12. Bordeaux 50 38 13 11 14 40 43 -3 13. Strasbourg 43 38 10 13 15 43 50 -7 14. Metz 42 38 11 9 18 34 42 -8 15. Ajaccio 40 38 10 10 18 33 55 -22 16. Toulouse 39 38 9 12 17 31 44 -13 17. Bastia 39 38 9 12 17 33 49 -16--------------------- ------ ----- ----- ----- ----- ----- ----- ---- 18. Guingamp 38 38 10 8 20 36 58 -22 19. Le Mans 38 38 9 11 18 35 57 -22 20. Montpellier 31 38 8 7 23 41 74 -33 Le tableau du Championnat . Qualifiés pour la Ligue des champions: Lyon, champion (phase de poules) Paris SG, 2e (phase de poules) Monaco, 3e (3e tour préliminaire ou phase de poules) NB: Monaco peut se qualifier directement pour la première phase de la prochaine Ligue des champions sans passer par le troisième tour préliminaire s'il remporte la finale de la Ligue des champions 2003-04, mercredi contre le FC Porto.

. Qualifiés pour la Coupe de l'UEFA: Auxerre, 4e Sochaux (vainqueur de la Coupe de la Ligue) Châteauroux/L2 (finaliste de la Coupe de France face au PSG, qualifié en C1) . Coupe Intertoto: trois places sont attribuées aux clubs français à partir du 6e rang de L1, soit Nantes, Marseille et Lens. Mais Marseille a déjà fait part de son intention de ne pas disputer cette compétition, ce qui pourrait profiter à Rennes (9e).

. Relégués en Ligue 2:Guingamp, 18e Le Mans, 19e Montpellier, 20e . Promus de Ligue 2 en Ligue 1:Saint-Etienne, 1er Caen, 2e Istres, 3e



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Tennis: début du tournoi de Roland-Garros, indicateurs au vert pour Mauresmo



PARIS (AFP), le 24-05-2004
Comme il est de tradition, la Belge Justine Henin-Hardenne (N.1), tenante du titre, fait l'ouverture des 103e Internationaux de France de tennis face à la Française Sandrine Testud, lundi à 11 heures, sur le central de Roland-Garros.

L'Américain Andre Agassi (N.6) suivra, opposé à Jérôme Haehnel, un Français sorti des qualifications. Puis ce sera le tour de la Française Virginie Pichet, laquelle bénéficie comme Testud d'une invitation, de fouler le central face à l'Américaine Lindsay Davenport (N.5), avant le grand choc opposant en soirée les Américains Todd Martin et Andy Roddick (N.2).

La Française Amélie Mauresmo (N.3) fait ses débuts sur le court Suzanne-Lenglen contre la Slovaque Ludmila Cervanova. Ce deuxième match au programme sera suivi de la rencontre franco-française Arnaud Clément (N.32) - Fabrice Santoro.

Pour Mauresmo, la situation ne pouvait pas mieux se présenter afin de lui permettre d'effacer trois dernières participations calamiteuses. Elle vient en effet de remporter deux tournois sur terre battue, à Berlin et à Rome, en jouant très bien, ce qui n'est pas nouveau. Mais aussi en faisant preuve d'une belle solidité mentale dans l'adversité, ce qui est plus rare.

Blessée au poignet, l'une des deux Belges qui tiennent le haut du pavé, Kim Clijsters, N.2 mondiale, n'est pas là. L'autre, Justine Henin-Hardenne, tête de série N.1 et tenante du titre, est dans un état de santé précaire et a hésité à venir. Rien ne dit que l'importante dépense d'énergie que lui impose son manque de puissance lui permettra de parvenir en demi-finales, où la forme rayonnante de Mauresmo pourrait faire la différence. La dernière rencontre entre les deux joueuses s'est d'ailleurs soldée par la victoire de la Française, précisément en demi-finales, à Amelia Island.

Mauresmo retrouverait alors en finale l'une des soeurs Williams. Qu'il s'agisse de Serena (N.2) ou de Venus (N.4), ce ne serait plus un épouvantail. Rien à voir, en tout cas, avec la Serena qui l'avait détruite si méchamment l'an dernier en quarts de finale, 6-1, 6-2, que le public de Roland-Garros en avait tenu sévèrement rigueur à l'Américaine. Depuis le début de la saison, Serena, qui se disperse beaucoup, a très peu joué: 12 victoires et 2 défaites. La dernière de ces défaites date d'un semaine, en demi-finales à Rome, face à sa compatriote Jennifer Capriati (N.6), qui pourrait de nouveau l'éprouver en quarts à Paris.

Si elle franchit cet obstacle, Serena, qui souffre toujours du genou gauche, pourrait ensuite rencontrer Venus, qu'une blessure à la cheville gauche a contrainte à renoncer récemment à la finale de Berlin. La gagnante de cette demi-finale n'en sortirait pas indemne, de telle sorte que Mauresmo aura surtout à redouter son émotivité et son quart contre l'Américaine Lindsay Davenport (N.4), qui l'a battue 10 fois sur 13 et sur laquelle sa dernière victoire remonte à quatre ans.

L'assurance, ce n'est pas ce qui manque à Federer, qui vient de dominer magistralement l'Espagnol Carlos Moya (N.5) et l'Argentin Guillermo Coria (N.3) à Hambourg. Pendant que les derniers vainqueurs des tournois de Rome et de Monte Carlo en découdront vraisemblablement dans le troisième quart de finale, le N.1 mondial n'aura pas un parcours facile. Néanmoins, tout indique qu'il peut ajouter son nom aux trois vainqueurs étrangers à l'Espagne ou à l'Amérique latine des onze dernières années.

Champion sortant à la santé chancelante, l'Espagnol Juan Carlos Ferrero (N.4) sera opposé au premier tour au revenant allemand Tommy Haas, finaliste à Rome en 2002 et vainqueur en mars du tournoi de Houston pour son retour. N'ayant jamais quitté Roland-Garros avant les demi-finales au cours de ses quatre participations précédentes, Ferrero pourrait donc connaître le triste privilège d'être le premier champion sortant sorti dès ses premiers pas sur le central dans toute l'histoire du tournoi.

Les performances de Sébastien Grosjean (N.10) depuis le début de la saison n'inspirent guère plus confiance que la santé de Ferrero. La motivation en berne, le N.1 français n'a gagné que deux matches au cours de ses trois derniers tournois sur terre battue et son parcours se complique dès le troisième tour. Le double messieurs prendra un intérêt soudain pour le public parisien avec la possible victoire de la paire que forment Mickaël Llodra et Fabrice Santoro.

Sur l'ensemble des courts, les premiers matches au programme lundi débutent à 11h00:

Court Philippe-Chatrier Justine Henin-Hardenne (BEL/N.1) - Sandrine Testud Andre Agassi (USA/N.6) - Jérôme Haehnel (FRA) Virgine Pichet (FRA) - Lindsay Davenport (USA/N.5) Todd Martin (USA) - Andy Roddick (USA/N.2) Court Suzanne-Lenglen Cyril Saulnier (FRA) - Tim Henman (GBR/N.9) Amélie Mauresmo (FRA/N.3) - Ludmila Cervanova (SVQ) Arnaud Clément (FRA/N.32) - Fabrice Santoro (FRA) Klara Koukalova (TCH) - Tatiana Golovin (FRA) Court 1 Nikolay Davydenko (RUS) - Guillermo Coria (ARG/N.3) Sandra Kleinova (TCH) - Emilie Loit (FRA/N.31) Wayne Arthurs (AUS) - Nicolas Escudé (FRA) Court 2 Carlos Moya (ESP/N.5) - John Van Lottum (PBS) Court 3 Robby Ginepri (USA) - Olivier Mutis (FRA) Court 4 Fernando Vicento (ESP) - Marc Gicquel (FRA) Court 5 Jean Jeanpierre (FRA) - Karol Beck (SVQ) Court 7 Mark Philippoussis (AUS/N.18) - Luis Horna (PER) Court 16 Florent Serra (FRA) - Vincent Spadea (USA/N.27)



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GP de F1 à Monaco: victoire de Trulli, un de chute pour Schumacher



MONACO (AFP), le 24-05-2004
Michael Schumacher et Ferrari, battus dimanche à Monaco, ne parviendront donc pas à réussir l'incroyable pari de remporter tous les Grands Prix du Championnat du monde de Formule 1 cette saison.

L'idée lancée par Ross Brawn, le directeur technique de la Scuderia, après une formidable entame, cinq victoires consécutives, paraissait pourtant réalisable tant l'Allemand et la F2004 manifestaient une insolente suprématie. Mais, comme ces deux dernières années, le sextuple champion du monde a chuté au Grand Prix de Monaco. Le premier abandon depuis... dix-neuf Grands Prix, le Brésil l'an passé.

L'accident éliminatoire du 46e tour ne change rien. Une fois la déception de l'abandon passée, Michael Schumacher le reconnaissait lui-même dimanche soir.

"Jarno (Trulli) et la Renault volaient. Il n'y avait rien à faire. Alonso éliminé, je visais les huit points de la deuxième place. Je ne pense pas que j'aurais pu me battre avec Trulli. Même si j'étais en tête au moment de mon accident", concédait l'Allemand.

L'Italien Trulli avait en effet profité de la neutralisation de la course par la voiture de sécurité, suite à l'accident de l'Espagnol Fernando Alonso (Renault), pour effectuer le second ravitaillement. Le pilote de la Scuderia, lui, devait attendre, prisonnier de la stratégie, d'une trop grande quantité de carburant à bord de sa F2004. Il n'aurait donc pas pu garder très longtemps sa Ferrari aux commandes.

Au soir de la défaite, Michael Schumacher et Jean Todt, le directeur sportif de la Scuderia, tenaient ainsi à féliciter Trulli et Renault. Mais aussi BAR-Honda. Ces deux équipes avaient été à la hauteur de leur nouvelle réputation de rivaux les plus menaçants pour l'armée rouge. Justifié les craintes manifestées dès mercredi par le sextuple champion du monde.

Alors que McLaren-Mercedes s'enfonce chaque Grand Prix un peu plus en attendant une monoplace revue et corrigée pour les semaines à venir, que Williams-BMW n'en finit pas de décevoir, Renault et BAR montent en puissance. Et ce n'est pas fini, assurait-on chez Renault dimanche soir.

A Imola, le 25 avril dernier, Bernard Dudot, directeur général-adjoint de Renault, ne cachait pas que l'entrée en service de l'évolution moteur était quelque peu précipitée. Que la R24 ne pourrait donner sa pleine mesure qu'à partir de... Monaco.

Qualifications, course, Renault a effectivement répondu aux attentes. Sans la mésaventure de Fernando Alonso avec Ralf Schumacher (Williams-BMW), le constructeur français aurait même réalisé un incroyable doublé. Renault, Trulli et Alonso semblent donc bien placés pour donner du fil à retordre aux Ferrari et au "Baron rouge".

"Il ne faut pas croire que nous allons battre Ferrari à la régulière à toutes les courses", avertissait cependant Patrick Faure, président de Renault Sport.

Néanmoins, Renault devient un adversaire à ne pas négliger pour la Scuderia. D'autant que l'équipe française va bientôt pouvoir bénéficier d'une nouvelle évolution moteur. "Au Canada, a annoncé Patrick Faure. Et il y aura régulièrement de nouvelles petites choses".

Même chez BAR, on reconnaissait la supériorité de Renault. "Nous n'étions pas assez rapides pour battre Renault dimanche. Une deuxième place nous satisfait donc pleinement", admettait Geoffrey Willis, le directeur technique de l'équipe anglo-japonaise.

Pour Ferrari, le Grand Prix de Monaco a marqué un coup d'arrêt. Mais la Scuderia est bien décidée à reprendre le cours de ses victoires dès le week-end prochain au Grand Prix d'Europe au Nurburgring (Allemagne).

Et Renault à rééditer son exploit. "Le plus souvent possible", confiait Patrick Faure. En attendant de pouvoir jouer le titre l'an prochain...



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Roland-Garros: qualification expéditive de Roger Federer



PARIS (AFP), le 25-05-2004
Le Suisse Roger Federer, tête de série N.1, s'est montré expéditif au premier tour des Internationaux de France de tennis en balayant en trois sets, 6-1, 6-2, 6-1, et 1 h 16 min de jeu le Belge Kristof Vliegen, mardi à Roland-Garros.

Le N.1 mondial craignait pourtant son entrée en piste sur la terre battue parisienne, où il avait été sorti au premier tour les deux années précédentes. Son adversaire du jour, demi-finaliste cette saison sur la terre battue de Barcelone où il avait notamment épinglé l'Argentin David Nalbandian en quarts, semblait pouvoir lui poser des problèmes.

Mais sur le central bis de Roland-Garros, le Belge, repêché après sa défaite en qualifications, a paru tétanisé par la réputation de son adversaire. Très naïf dans ses tentatives vers l'avant, il a multiplié les fautes directes (30).

Serein, Federer a abrégé les échanges quand il a voulu en alternant les accélérations de coup droit, les montées à la volée et les amorties, pour un total de 33 points gagnants. Il s'est montré aussi très solide au service, ne concédant aucune occasion de break à son adversaire.

Au prochain tour, le vainqueur de Wimbledon et de l'Open d'Australie rencontrera l'Allemand Nicolas Kiefer, vainqueur du Français Thierry Ascione 6-3, 6-2, 6-2.

Deux Français se sont qualifiés mardi pour le deuxième tour. Sébastien Grosjean, tête de série N.10, a battu l'Américain Kevin Kim 6-1, 6-1, 6-4, mardi, à Roland-Garros et rencontrera au prochain tour l'Italien Potito Starace.

Fabrice Santoro a battu son compatriote Arnaud Clément 6-4, 6-3, 6-7 (5/7), 3-6, 16-14. Interrompu la veille à 5-5 dans le cinquième set, le match a duré 6 heures et 36 minutes, record de durée d'un match à Roland-Garros. Le record précédent était de 5 heures 31 minutes.

Chez les dames, la Française Mary Pierce, tête de série N.30, s'est qualifiée pour le deuxième tour en battant la Luxembourgeoise Claudine Schaul 6-2, 6-3.

Au prochain tour, elle rencontrera l'Espagnole Gala Leon Garcia.

En revanche, la Française Tatiana Golovin (65e mondiale) a été éliminée par la Tchèque Klara Koukalova (79e mondiale) 7-6 (7/4), 7-6 (7/2).

Le match avait été interrompu la veille à 5-5 dans le deuxième set.

2e journée: les résultats . Simple dames (1er tour): Victor Hanescu (ROU) bat Jean-René Lisnard (FRA) 7-5, 6-2, 6-4 Mary Pierce (FRA/N.30) bat Claudine Schaul (LUX) 6-2, 6-3 Shinobu Asagoe (JAP) bat Daniela Hantuchova (SVQ) 6-1, 6-3 Virginia Ruano Pascual (ESP) bat Melinda Czink (HUN) 6-4, 6-2 Jelena Kostanic (CRO) bat Camille Pin (FRA) 6-4, 6-3 Barbara Rittner (ALL) bat Barbara Schett (AUT) 6-3, 6-3 Gala Leon Garcia (ESP) bat Laura Granville (USA) 6-4, 6-1 Klara Koukalova (TCH) bat Tatiana Golovin (FRA) 7-6 (7/4), 7-6 (7/2) Ai Sugiyama (JAP/N.12) bat Marion Bartoli (FRA) 6-4, 6-3 Francesca Schiavone (ITA/N.17) bat Stéphanie Cohen-Aloro (FRA) 6-1, 6-2Maria Kirilenko (RUS) bat Marie-Gayane Mikaelian (SUI) 7-5, 7-6 (7/5) Virginie Razzano (FRA) bat Kristina Brandi (PUR) 6-3, 7-6 (7/4) . Simple messieurs (1er tour): Roger Federer (SUI/N.1) bat Kristof Vliegen (BEL) 6-1, 6-2, 6-1 Martin Verkerk (PBS/N.19) bat Julien Boutter (FRA) 7-5, 6-3, 6-1 Thomas Enqvist (SUE) bat Kenneth Carlsen (DAN) 6-2, 6-3, 6-4 Nicolas Kiefer (ALL) bat Thierry Ascione (FRA) 6-3, 6-2, 6-2 Daniel Elsner (ALL) bat Alexander Peya (AUT) 6-1, 7-6 (7/4), 6-2 Potito Starace (ITA) bat Dmitry Tursunov (RUS) 6-2, 6-3, 6-4



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Ligue des Champions: Monaco en quête d'apothéose en finale face au FC Porto



GELSENKIRCHEN (AFP), le 25-05-2004
L'AS Monaco dispute contre le FC Porto, mercredi (18h45 GMT) à Gelsenkirchen (ouest), la première finale de Ligue des Champions de football de son histoire, apothéose d'une saison européenne riche que Didier Deschamps et ses hommes veulent rendre inoubliable.

"Notre parcours est fantastique, fabuleux", reconnaît le capitaine Ludovic Giuly, qui se pince encore pour y croire. "Au début de la saison, on ne pensait pas arriver en finale. Maintenant, on veut la gagner", assure-t-il.

Monaco, quatrième représentant français à atteindre une finale de C1 après Reims (1956, 1959), Saint-Etienne (1976) et Marseille (1991, 1993), a l'occasion de marquer l'histoire d'un football français qui ressasse encore la défaite de Marseille en finale de la Coupe de l'UEFA il y a une semaine.

De façon plus pragmatique, un succès éviterait au club de la Principauté, finalement 3e du Championnat de France après avoir longtemps cru au titre, d'en passer par un 3e tour préliminaire pour disputer la Ligue des Champions la saison prochaine.

Le FC Porto, de son côté, aspire à une deuxième couronne européenne en deux ans, après son succès en Coupe de l'UEFA l'an dernier. Il permettrait à la génération Deco de rejoindre dans l'histoire du club celle de l'Algérien Rabah Madjer, sacrée en C1 en 1987.

Le FC Porto, qui cultive un petit complexe vis à vis du Benfica Lisbonne, a surtout l'occasion de rejoindre les "Benfiquistes", vainqueurs à deux reprises de l'ex-Coupe d'Europe des clubs champions (1961, 1962). Cela sonnerait comme une douce revanche pour les "Dragons", dix jours après la défaite en finale de la Coupe du Portugal (1-2 a.p.) face à ce même Benfica qui a mis fin aux rêves d'un nouveau triplé Coupe-Championnat-Coupe d'Europe.

Cette finale est aussi un duel entre deux hommes empreints de culture tactique et pour qui seule la victoire est belle: les entraîneurs Didier Deschamps, 35 ans, et José Mourinho, 41 ans.

Deschamps a apporté son expérience de cinq finales de C1 à un groupe novice sans brider les inspirations créatrices des Giuly, Rothen et Morientes. Mourinho a bâti pour sa part une équipe remarquablement équilibrée, où le milieu de terrain est une machine à étouffer l'adversaire. Et à l'avaler tout cru en contre-attaque.

"C'est une équipe qui fait d'abord déjouer l'adversaire, elle le fait très bien", estime Deschamps au sujet de son adversaire.

"Si Monaco et Porto se sont qualifiés pour la finale, c'est parce qu'ils ont joué en équipe", renchérit Mourinho, qui va sans doute changer de club après cette finale, une hypothèse également vraisemblable pour Deschamps après trois saisons passées sur le banc de l'AS Monaco.

Pendant 90 minutes, peut-être même 120 tant l'affiche paraît équilibrée, Portugais et Monégasques vont donc tenter de montrer qu'ils méritent leur place en finale, n'en déplaise à Manchester, qui n'a été éliminé par le FC Porto en 8e de finale que par un but de dernière minute de Costinha, ou au Real Madrid, qui n'a jamais digéré sa défaite à Monaco (1-3) en quart de finale retour.

Avec Morientes, meilleur buteur du tournoi (9 buts) en quête d'une quatrième Ligue des Champions, et un moral forgé par les victoires mémorables contre La Corogne (8-3 !), le Real et Chelsea, Monaco a peut-être les meilleurs atouts s'il dépasse son usure physique.

Mais le FC Porto sait que si sa défense, articulée autour des vétérans Vitor Baia (34 ans) et Jorge Costa (32 ans), tient le coup, tout sera alors possible grâce au génial Deco. L'ex-Brésilien naturalisé Portugais qui, après la C3, rêve de poursuivre sa conquête de l'Europe par une Ligue des Champions. En attendant l'Euro dans moins de trois semaines.

La composition probable des équipes de l'AS Monaco et du FC Porto qui s'affrontent en finale de la Ligue des champions: Monaco (FRA): Roma - Ibarra, Rodriguez, Givet (ou Squillaci), Evra - E. Cissé, Zikos, Bernardi - Giuly (cap), Rothen - Morientes. Porto (POR): Vitor Baia - Paulo Ferreira, Jorge Costa (cap), Ricardo Carvalho, Nuno Valente - Costinha - Deco, Maniche, Alenitchev (ou Pedro Mendes) - Derlei, McCarthy (ou Carlos Alberto). Arbitre: M. Nielsen (DAN)



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Qualifications olympiques de volley-ball: la France domine la Corée du Sud



TOKYO (AFP), le 25-05-2004
L'équipe de France masculine de volley-ball, vice-championne d'Europe, s'est offert une balade de santé en battant aisément les champions d'Asie sud-coréens (3-0) lors de la 3e journée du tournoi de qualification olympique de Tokyo, mardi, à la veille d'un match décisif contre la Chine.

Seule sélection à avoir, comme la France, remporté ses trois rencontres, la Chine s'annonce comme l'adversaire le plus dangereux pour les protégés de Philippe Blain, qui contrairement aux équipes asiatiques n'ont pas d'autre opportunité que de remporter le tournoi s'ils veulent partir à Athènes.

Avec un capitaine, Dominique Daquin, très en vue, et un collectif performant dans tous les secteurs de jeu, les Français ont pris leur revanche après la défaite (1-3) infligée par ces mêmes Sud-Coréens lors de la Coupe du monde 2003, et s'annoncent plus que jamais comme les favoris du tournoi.

Dans cette optique, le set concédé par les Chinois aux Iraniens mercredi pourrait se révéler précieux en cas de recours au set-average pour départager les équipes en fin de compétition.

L'enthousiasme des joueurs iraniens s'est néanmoins révélé insuffisant pour vaincre les vice-champions d'Asie chinois qui l'ont emporté 3 sets à 1 en match d'ouverture.

En cas de victoire mercredi, les Chinois creuseraient un écart important avec leurs poursuivants asiatiques, l'équipe la mieux classée de ce continent étant assurée de participer aux jeux Olympiques tout comme le vainqueur final.

Comme la Corée du Sud, les Algériens ont subi leur troisième défaite de rang (3-0), cette fois-ci par le bras des solides joueurs canadiens, remis en selle après les déboires connus contre les Français.

L'Algérie, comme la Corée du Sud, n'a encore gagné aucun set depuis le début du tournoi de Tokyo.

Enfin la dernière rencontre a confirmé l'affection involontaire des hôtes japonais pour les tie-breaks... perdus, après leur défaite 3 sets à 2 devant l'Australie, deux jours après avoir plié devant la Chine sur le même score.



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Cora, la femme de Ralf Schumacher, entame une carrière de pilote de course



BERLIN (AFP), le 25-05-2004
Cora Schumacher, la femme du pilote allemand de Formule 1 Ralf Schumacher, va entamer une carrière de pilote de course au volant d'une Mini-Cooper.

"Je sais maintenant pourquoi Ralf aime tant s'asseoir derrière un volant et faire des courses, mes premiers essais se sont bien passés et je me sens très bien dans la Mini", a déclaré la jeune femme, âgée de 27 ans, qui jusque-là se contentait de suivre son mari sur les circuits automobiles.

Ralf Schumacher, pilote Williams-BMW, s'est déclaré satisfait de la décision de sa femme. "Comme ça, elle aura une meilleure vision de mon travail et peut-être pourra-t-elle me donner quelques trucs", a-t-il dit.

Cora Schumacher disputera les sept courses de la Serie Mini Challenge au volant d'une Mini-Cooper S de 200 chevaux, dont la vitesse de pointe est de 226 km/h. La première course aura lieu le 4 juin à Lausitz (sud-est de l'Allemagne) dans le cadre du Championnat des voitures de tourisme (DTM).



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Coupe Stanley - Les Flames enlèvent le premier match de la finale
Presse Canadienne


Les Flames de Calgary sont vraiment étonnants. Après avoir éliminé trois champions de division, les Flames ont surpris le Lightning de Tampa Bay qu'ils ont battu 4 à 1 dans le premier match de la finale de la coupe Stanley ce mardi soir, au St. Pete Times Forum, devant 21 674 personnes.

Les Flames ont été fidèles à leur réputation. Ils ont limité les risques d'erreur tout en profitant de la moindre occasion de marquer.

Les joueurs de Darryl Sutter n'ont jamais paru dépaysés, eux qui présentent un dossier de 9-2 à l'étranger depuis le début des séries.

Martin Gélinas, Jarome Iginla, Stéphane Yelle et Chris Simon ont réussi les buts des Flames.

Martin St-Louis a été le seul à déjouer Miikka Kiprusoff.

Le deuxième match aura lieu jeudi à Tampa.

Un but chanceux

Les deux formations n'ont pas cherché à s'étudier longtemps. Le Lightning et les Flames sont entrés dans le vif du sujet sitôt faite la première mise en jeu. Vincent Lecavalier a donné le ton en distribuant de bonnes mises en échec.

Les partisans du Lightning ont cependant vite déchanté. Gélinas a inscrit le premier but de la finale à 3:02 de la première période.

Un but chanceux, faut-il le dire, car la rondelle lancée par le défenseur Andrew Ference a dévié sur Craig Conroy avant d'effleurer le patin droit de Gélinas puis le poteau. Le disque a tout juste traversé la ligne des buts.

Le Lightning a eu deux fois plus de tirs (10-5) que les Flames en première. Pourtant, les joueurs de John Tortorella ont paru nerveux, voire tendus.

On ne les avait jamais vus jouer ainsi depuis le début des séries. Des passes imprécises, du jeu incohérent et plusieurs rondelles échappées sans raison.

Un but assommoir

Le Lightning n'a pu chasser sa nervosité en deuxième et les Flames en ont profité pour ajouter deux buts.

Iginla a assommé le Lightning en marquant en désavantage numérique à 15:21 du deuxième tiers.

Le capitaine des Flames s'est échappé depuis la ligne rouge mais NikolaJi Khabibulin a stoppé son tir de la mitaine.

Iginla n'a pas abandonné pour autant. Il a repris le disque pour le glisser derrière Khabibulin avant l'intervention tardive de Fredrik Modin. Il s'agissait du 11e but d'Iginla en séries et de son deuxième en infériorité numérique.

Yelle a fait 3-0 à 18:08 d'un tir sous la barre transversale après avoir contourné le filet.

En troisième, Ville Nieminen s'est vu imposer une pénalité pour rudesse. Une pénalité combien inutile dans les circonstances.

St-Louis en a profité pour marquer à 4:13 après avoir été littéralement volé par Kiprusoff quelques secondes auparavant.

Kiprusoff a ensuite fermé la porte avant que Simon ne conclut en avantage numérique dans la dernière minute.



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F1 - Selon le RDS, Jacques Villeneuve roulera avec Williams, jeudi

Presse Canadienne


Selon le collaborateur au Réseau des Sports, Christian Tortora, Jacques Villeneuve roulera avec l'écurie Williams dès jeudi.

Le Québécois prendrait le volant d'une Williams sur le circuit de Miramas dans le sud de la France. C'est un circuit qui appartient à BMW.

En raison des règlements de la Fédération internationale de l'automobile, il ne pourra rouler plus de 50 kilomètres. Par la suite, Villeneuve effectuerait des essais privés à Jerez après le Grand Prix des États-Unis, qui sera présenté le dimanche 20 juin.

Les rumeurs s'intensifient depuis quelques semaines alors que Ralf Schumacher annoncerait son départ pour Toyota.

L'autre pilote Williams, Juan Pablo Montoya, est déjà sous contrat avec McLaren pour la saison 2005.



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Baseball - Les Expos battent les Braves 3 à 1

Presse Canadienne


Pour la troisième fois cette saison, les Expos ont claqué trois circuits dans un match et ont finalement permis au Japonais Tomo Ohka de souffler un peu plus à l'aise quand ils ont disposé des Braves d'Atlanta 3-1 mardi pour mettre fin à une série de cinq défaites.

Tony Batista, Juan Rivera, qui a aussi obtenu un double, et Endy Chavez, qui fait de mieux en mieux en attaque, ont frappé la longue balle pour les Expos, qui marquaient plus de deux points dans un départ de Ohka pour la deuxième fois seulement cette saison.

Ohka a mérité sa deuxième victoire seulement en sept décisions, espaçant six coups sûrs en sept manches. Il n'a donné qu'un seul point non-mérité. Souvent cette saison, de telles performances lui avaient pourtant valu des défaites.

Les Expos ont finalement appuyé son travail en lui procurant les devants 2-1 en fin de sixième grâce aux circuits en solo de Batista et de Rivera.

A ses huit premiers départs, les Expos n'avaient marqué que huit points et avaient été blanchis trois fois. Au monticule, il ne pouvait jamais se permettre aucune défaillance.

Batista en était à son troisième circuit, un de plus que Rivera, qui s'est élancé avec un compte d'aucune balle, deux prises contre lui.

Et pour faire bonne mesure, Chavez, qui avait obtenu quatre coups sûrs la veille, a claqué son deuxième circuit de la saison pour chasser Horacio Ramirez (2-4) en fin de septième. Le gaucher des Braves a cédé huit coups sûrs en six manches et un tiers.

Les Braves avaient marqué un point non mérité en troisième à la suite d'une erreur de Valentino Pascucci.

Rafael Furcal a obtenu un triple dans la droite et Adam LaRoche a suivi avec un roulant vers le troisième. Batista a récupéré, mais Pascucci a été incapable de capter le relais, permettant au coureur de marquer.

Le match a aussi donné lieu à de bien drôles de jeux. Dès la première, Orlando Cabrera a été crédité d'un simple quand son roulant a touché le premier coussin pour bondir haut dans les airs, hors de portée de LaRoche.

Quelques instants plus tard, Jose Vidro a frappé un coup en flèche directement sur le tibia droit du lanceur Ramirez. La balle a dévié vers le troisième. Mark DeRosa l'a récupérée pour ensuite exécuter un relais parfait au premier.

En quatrième, Rivera a failli se blesser sérieusement dans un épisode qui fera certes partie des jeux cocasses de la semaine.

Après avoir claqué un double au centre, il a filé vers le troisième quand Pascucci a été retiré à la suite d'un long ballon dans la droite.

Rivera n'avait pas à plonger vers le troisième puisqu'il n'y a même pas eu de relais. Mais il a plongé tout de même, amorçant même sa pirouette trop tôt.

Il a donné le nez contre le coussin et a basculé complètement par-dessus le but. Une contortion digne du Cirque du Soleil!

Mais il lui restait suffisamment d'énergie pour s'élancer à nouveau avec force en sixième.

Chad Cordero a liquidé les Braves en huitième, même s'il a donné un but sur balles et Rocky Biddle a mérité un 10e sauvetage.



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Hockey - Michael Ryder est recrue de l'année selon le Sporting News

Presse Canadienne


L'attaquant Michael Ryder du Canadien de Montréal, a été élu recrue par excellence dans la Ligue nationale de hockey, mardi, selon la prestigieuse revue The Sporting News.

Cette sélection résulte d'un vote tenu auprès des joueurs de la LNH.

Ryder a reçu 122 votes comparativement à 82 pour le gardien Andrew Raycroft, des Bruins de Boston.

Ryder, qui est âgé de 24 ans, a dominé toutes les recrues avec 63 points et 38 passes. Il a complété la saison à égalité avec Trent Hunter pour le nombre de buts avec 25.

Le scrutin de la publication américaine a également permis de couronner l'ailier droit Martin St-Louis, du Lightning de Tampa Bay, au titre de joueur de l'année.

St-Louis a reçu 184 votes tandis que le centre Joe Sakic, de l'Avalanche, a terminé deuxième au scrutin avec seulement 29 votes.

Le directeur général du Lightning, Jay Feaster, à titre de dirigeant, et John Tortorella, en tant qu'entraîneur, ont aussi vu leur travail souligné.

Par ailleurs, la première équipe d'étoiles selon The Sporting News réunit St-Louis, Sakic, l'ailier gauche Markus Naslund, des Canucks de Vancouver, les défenseurs Nicklas Lidstrom, des Red Wings de Detroit, et Zdeno Chara, des Sénateurs d'Ottawa, et le gardien Roberto Luongo, de Panthers de la Floride.

La deuxième équipe d'étoiles regroupe le centre Joe Thornton, des Bruins de Boston, l'ailier droit Jarome Iginla, des Flames de Calgary, l'ailier gauche Alex Tanguay, de l'Avalanche, les défenseurs Rob Blake, de l'Avalanche, et Scott Niedermayer, des Devils du New Jersey, ainsi que le gardien Martin Brodeur, des Devils



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