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|  Posté le 29-05-2004 à 13:13:57   
| Prix des joueurs les plus fair-play attribués à Kuerten et Mauresmo
PARIS (AFP), le 29-05-2004
Le Brésilien Gustavo Kuerten et la Française Amélie Mauresmo ont obtenu le Prix Orange attribué chaque année aux joueurs les plus fair-play et les plus sympathiques des Internationaux de France de tennis, le Prix Citron allant à l'Argentin David Nalbandian.
Pour la première fois, ces prix étaient attribués non seulement par les journalistes spécialisés, qui avaient opéré une première sélection, mais également par le public et les téléspectateurs.
Le Prix Bourgeon, qui récompense un espoir prometteur du tennis, est revenu à la Française Tatiana Golovin.
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| Posté le 30-05-2004 à 12:10:56
| Les Flames battent le Lightning 3-0 et prennent l'avance 2-1 dans la finale
Presse Canadienne
Les Flames ont défait le Lightning de Tampa Bay 3-0 samedi à Calgary pour prendre une avance de 2-1 dans la finale de la coupe Stanley.
Chaque équipe a gagné tour à tour jusqu'ici, un scénario que suit le Lightning depuis le début de la série contre les Flyers de Philadelphie, sauf qu'il avait remporté le premier match cette fois. Il n'a pas subi deux défaites de suite depuis le 21 mars.
Cette victoire des Flames leur a permis de ramener à .500 leur moyenne à domicile dans les séries (5-5). C'était la sixième fois en autant d'occasions qu'ils remportaient la victoire après avoir accordé quatre buts ou plus lors du match précédent, et ils ont porté à 10-0 leur fiche lorsqu'ils mènent après deux périodes, de quoi faire réfléchir leurs adversaires.
Chris Simon, en avantage numérique, et Shean Donovan ont déjoué Nikolai Khabibulin dans l'intervalle d'un peu plus de trois minutes vers la fin de la deuxième période. Iginla a ajouté son 12e des séries, un sommet, également pendant une supériorité numérique, à moins de deux minutes de la fin du match.
Le blanchissage était le cinquième de Miikka Kiprusoff depuis le début des séries.
Une mer rouge
L'entraîneur Darryl Sutter des Flames n'avait apporté qu'un seul changement à sa formation, mais il était significatif: le rude Krzysztof Oliwa, même s'il n'a fait que de rares présences sur la patinoire, à la place du vétéran Dave Lowry.
Devant une foule qui ressemblait à une mer rouge (85 pour cent des spectateurs devaient porter un chandail des Flames) et après un "O Canada" entonné en coeur, les Flames ont entrepris le match en bousculant leurs adversaires toujours portés vers l'attaque et qui n'ont jamais reculé, choisissant plutôt de répliquer.
La première période a été longue, ponctuée de plusieurs arrêts du jeu et punitions. On a même vu Vincent Lecavalier provoquer Jarome Iginla au combat, ce qui a envoyé les meilleurs joueurs de chaque équipe au banc des punitions pour cinq minutes.
Il n'y a eu que sept tirs au filet en tout, seulement deux par les Flames, même si les deux équipes ont passé 10 minutes en avantage numérique.
Punition coûteuse
Il n'y a eu qu'une punition à la deuxième période, mais elle a été coûteuse.
Simon a réussi l'important premier but à 13:53 pendant que Brad Lukovich était pénalisé pour avoir cinglé Donovan. Bien servi par une passe de Jarome Iginla, il a pris son propre retour de lancer arrêté devant le filet par Fredrik Modin.
Les Flames ont largement dominé cette période mais le Lightning y avait eu les deux meilleures occasions de marquer, dont une ratée par Brad Richards, arrêté en échappée par Kiprusoff, juste avant le but de Simon.
Modin avait obtenu la première vraie belle chance de la rencontre à la quatrième minute, lorsque Cory Sarich a coupé un dégagement à la ligne bleue pour lui remettre la rondelle seul devant Kiprusoff, qui a arrêté son lancer haut.
Les Flames ont accentué leur attaque après le but de Simon, et Donovan a doublé l'avance à 17:09 après avoir saisi une passe égarée de Lecavalier et filé jusqu'à l'autre bout pour battre Khabibulin du côté de la mitaine.
Les joueurs du Lightning ont chargé le devant du filet lors d'un avantage numérique en début de troisième période, mais les Flames et Kiprusoff ont tenu le coup.
Sarich a nui aux dernières chances des siens en écopant une punition pour avoir cinglé dans la 18e minute, et Iginla en a profité pour clouer le cercueil en complétant la passe de Robyn Regher à l'embouchure du filet.
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| Posté le 30-05-2004 à 12:12:13
| Baseball:Les Expos accumulent les défaites et Robinson commence à en avoir assez
Presse Canadienne
Les défaites s'accumulent, il n'y a aucune flamme et Frank Robinson commence à avoir la mèche courte.
"Je ne vois pas de flamme, il n'y a pas d'intensité, a-t-il dit. Personne n'est furieux, personne ne se fâche. Je ne dis pas qu'ils abandonnent mais quand des joueurs commencent à accepter la défaite, ce n'est pas un bon signe. Je ne vois pas comment je peux allumer le feu.
"Ce n'est pas parce qu'ils essaient d'en faire trop, a-t-il précisé. C'est une équipe professionnelle. Ce sont des gars qui ont déjà fait le travail auparavant. Ils doivent se ressaisir. Ils savent ce qu'ils doivent faire mais ils ne font tout simplement pas le travail.
"On a réussi cinq coups sûrs et on a marqué un point, a-t-il poursuivi. Eux, ils en ont réussi six et ils ont marqué quatre points. Ils ont obtenu davantage avec leurs coups sûrs. Ce n'est pas quelque chose qui a commencé il y a quelques jours. De plus en plus, ça devient un modèle. Je ne vois pas la lumière au bout du tunnel et je ne sais vraiment pas ce que je peux faire d'autre.
"Tôt ou tard, quelqu'un va devoir se lever. Il faut espérer que l'équipe y parvienne."
Les Expos ont raté l'occasion de prendre l'avance à la première quand Endy Chavez n'a pu faire avancer Brad Wilkerson, qui avait frappé un double au premier rang du rôle. Puis après un simple au champ intérieur par Jose Vidro, Tony Batista a frappé dans un double-jeu à la suite d'un roulant à l'arrêt-court.
"On aurait dit une répétition de ce qui se passe depuis le début de la saison, a dit Robinson. On a eu des occasions d'inscrire des points mais on n'en a pas profité. Ça met plus de pression sur le lanceur. Il ne peut être parfait."
Zach Day n'a alloué que trois coups sûrs mais il a donné six buts sur balles pour subir la défaite.
Day a cédé un but sur balles à Ryan Freel pour amorcer la sixième et les Reds ont alors inscrit le premier point. Puis il a donné un circuit en solo à Adam Dunn à la septième après que Endy Chavez eut créé l'égalité 1-1 à l'aide de son troisième circuit de la saison.
"Ils ont fait les choses correctement, a dit Day en parlant du premier point des Reds. J'ai donné un but sur balles et le coureur a avancé à la suite de deux roulants pour marquer un point."
Day avait un compte de deux balles et deux prises contre Dunn quand le cinquième frappeur du rôle des Reds a frappé son 12e circuit pour mettre fin
à une léthargie de 0-en-23.
"Je vais accepter un circuit en solo, a dit Day. Je vais en donner. Je ne serai pas parfait toutes les fois que je serai au monticule. lls ont fait les petites choses pour l'emporter. Ils sont sur une lancée. Ils font ce qu'il faut pour gagner."
Day a effectué 114 tirs, 59 prises seulement. Il a enregistré cinq retraits au bâton.
"La balle bouge bien quand j'ai ma bonne tombante", a-t-il expliqué.
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| Posté le 30-05-2004 à 12:13:13
| Golf:Hale Irwin dominait par un coup au Championnat senior de la PGA
Presse Canadienne
Hale Irwin menait le Canadien Dave Barr par un coup, samedi, quand le troisième parcours du Championnat senior de la PGA a été suspendu en raison de la noirceur.
Tom Watson, Gil Morgan, Jay Haas, John Harris et Wayne Levi accusaient deux coups de retard.
Les joueurs compléteront le parcours dimanche matin avant d'amorcer la quatrième et dernière tranche du tournoi.
Irwin, à la recherche d'une quatrième victoire lors de ce tournoi, était à six coups sous la normale avec neuf trous à disputer au troisième parcours. Il a inscrit neuf normales d'affilée après avoir joué 69, deux coups sous la normale, plus tôt dans la journée lors du deuxième parcours.
Barr a réussi des birdies lors de trois de ses quatre derniers trous samedi pour s'installer en deuxième place.
Irwin, qui totalisait 136 coups après deux parcours, soit six sous la normale, devançait par un coup Harris (67) et Levi (68). Morgan et Haas suivaient à deux coups de Irwin alors que Barr, de Kelowna, C.-B., et Watson étaient à trois coups du meneur quand s'est amorcée la troisième ronde en fin d'après-midi samedi.
Le jeu sur les verts a nui à Watson en début de troisième parcours. Il a raté des coups roulés de moins de 10 pieds pour le birdie aux premier, quatrième et cinquième trous.
Haas jouait la normale après neuf trous lors du troisième parcours, inscrivant notamment un birdie grâce à un coup roulé de 18 pieds au deuxième trou.
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| Posté le 30-05-2004 à 12:14:13
| Atheltisme:Macrozonaris remporte le 100 mètres de la rencontre d'athlétisme de Kalamata
Presse Canadienne
Le sprinter québécois Nicolas Macrozonaris a remporté le 100 mètres de la rencontre d'athlétisme de Kalamata, en Grèce, une compétition sanctionnée par l'Association européenne d'athlétisme.
Le Lavallois a franchi la distance en 10,26 secondes, soit seulement trois centièmes de seconde de moins que son meilleur temps de la saison.
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| Posté le 30-05-2004 à 12:15:06
| Cyclisme:Geneviève Jeanson remporte l'étape montréalaise de la Coupe du monde cycliste
Presse Canadienne
Geneviève Jeanson a peut-être flanché devant les journalistes québécois, jeudi dernier, mais elle n'a certainement pas croulé sous la pression face à l'élite mondiale du cyclisme féminin, samedi après-midi, sur le mont Royal!
Un peu comme en 2003, Jeanson (RONA), bien appuyée par ses équipières tout au long de l'épreuve, a amorcé un irrésistible sprint final dans la montée Camilien-Houde et elle a remporté la septième Coupe du monde de cyclisme féminin de Montréal pour une troisième fois en quatre ans.
Par un temps très frais (à peine 13 degrés centigrades), venteux, et sous un ciel couvert, Jeanson a négocié les 99,6 kilomètres du circuit en deux heures, 55 minutes et 46 secondes. Ce chrono est plus lent de quatre minutes 39 secondes par rapport à celui qui avait permis à Jeanson de l'emporter l'année dernière.
Jeanson a franchi la ligne d'arrivée tout juste devant l'Allemande Judith Arndt (Nurnberger Versicherung) et Olivia Gollan, de l'équipe nationale d'Australie.
Le triomphe de Jeanson a été accueilli par de grands cris de joie d'une foule survoltée, massée le long de la ligne d'arrivée.
"Toutes les victoires sont satisfaisantes, mais je ne peux pas vous mentir. J'ai trouvé mon début de saison difficile et encore cette semaine... Vous m'avez vue jeudi, j'étais un peu mélangée. Pour cette raison, c'est particulièrement incroyable!", a admis Jeanson, lorsqu'un journaliste lui a demandé s'il s'agissait d'une victoire plus satisfaisante encore que l'an dernier.
Avec ce triomphe, la dynamique cycliste de Lachine a non seulement accédé au podium pour la troisième fois en quatre ans au mont Royal (elle s'était classée troisième en 2002), elle a également atteint les critères de qualification nécessaires pour une participation aux prochains Jeux olympiques.
Jeanson, Lyne Bessette, Manon Jutras et Susan Palmer-Komar sont les candidates pour les trois places disponibles au sein de l'équipe canadienne qui se rendra à Athènes, en août.
La meilleure Canadienne au classement de l'Union cycliste internationale (UCI) le 30 juin sera automatiquement sélectionnée. A ce chapitre, Bessette est en position de commande, elle qui occupe le 10e rang.
Victime d'une crevaison au septième des 12 tours de l'épreuve, Bessette (Quark Cycling Team) est parvenue à rejoindre le peloton, et détenait même la position de tête avec deux tours à faire.
Mais ses espoirs de signer sa première victoire en carrière sur le mont Royal se sont estompés lorsqu'elle a été incapable de lancer un sprint ultime lors des 300 derniers mètres.
La cycliste de Knowlton a dû se contenter du 10e échelon, exactement 10 secondes derrière sa grande rivale québécoise.
Jutras, l'ancienne coéquipière et complice de Bessette avec Equipe Saturn, maintenant porte-couleurs de Team S.A.T.S., a complété la course en 2h56:57, un temps qui lui a valu le 23e rang.
L'Almatoise Audrey Lemieux, qui en est à sa première année chez les seniors, a connu des bons moments à mi-course, avant de ralentir la cadence. La cycliste âgée de 19 ans seulement, coéquipière de Bessette, a complété la compétition en 42e position, en vertu d'un temps de 2h59:40.
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| Posté le 30-05-2004 à 12:17:44
| Soccer:L'Impact s'impose 2-0 à Toronto grâce à un doublé de Commodore
Presse Canadienne
Fred Commodore a enfilé ses quatrième et cinquième filets de la saison et le gardien Greg Sutton a signé un cinquième blanchissage en six départs, samedi, pour permettre à l'Impact de Montréal de vaincre les Lynx de Toronto 2-0 au Centennial Park Stadium.
Le onze montréalais est toujours invaincu en six matches cette saison, grâce à un dossier de 5-0-1. Le record d'équipe est de sept matchs sans défaite. Il a été établi en 1993 et a été égalé plusieurs fois depuis. L'Impact a du même coup balayé sa série de deux matchs en deux soirs contre les Lynx, ayant battu la formation torontoise 4-1 à Montréal, vendredi.
La victoire a aussi permis à la troupe de l'entraîneur Nick DeSantis de s'assurer de terminer la soirée au premier rang du classement de l'association de l'Est, avec 16 points.
Mauro Biello, qui a préparé le premier but, a disputé son 220e match dans l'uniforme de l'Impact, une nouvelle marque d'équipe. Il a dépassé DeSantis à ce chapitre.
"Nous avons connu un bon départ et Fred (Commodore) a marqué deux très beaux buts, a noté DeSantis. Nous étions fatigués en deuxième demie, mais nous les avons quand même empêchés d'obtenir de bonnes occasions de marquer. J'ai fait cinq substitutions, alors tout le monde a contribué, tous les joueurs peuvent être fiers du travail accompli."
Commodore en était à son deuxième doublé de la saison, lui qui avait réussi le même exploit dans un gain de 2-0 contre les Silverbacks, le 1er mai dernier à Atlanta. Il aura donc marqué dans chacun des trois matchs auxquels il a participé cette année, ayant aussi trouvé le fond du filet contre les Lynx, vendredi à Montréal. Il se retrouve avec un total de cinq buts en seulement 112 minutes de jeu, soit l'équivalent d'un peu plus d'un match.
"Le terrain, c'est mon bureau, et quand je m'y retrouve, c'est mon devoir de faire le travail qu'on me demande de faire, a dit Commodore. Quand je joue, mon but, c'est de prouver que je peux produire."
L'attaquant originaire du Ghana a d'abord marqué à la 14e minute de jeu. Profitant du fait que Biello avait le ballon à l'aile droite, il s'est faufilé dans l'espace libre devant lui, où le capitaine du onze montréalais lui a refilé le ballon. Commodore a coupé vers le filet et battu Bryheem Hancock d'un tir bas.
Puis, à la 43e minute, sur un jeu similaire mais à l'aile gauche, Commodore a accepté un relais de Patrick Leduc. Cette fois, c'est au moyen d'un tir brossé tout juste à l'intérieur du deuxième poteau qu'il a battu le gardien des Lynx.
Sutton a réussi son meilleur arrêt aux dépens de Joe Mattacchione après un peu plus d'une demi-heure de jeu, bloquant un tir qui se dirigeait sous la barre transversale. Il a finalement signé le 32e blanchissage de sa carrière dans l'uniforme montréalais. Le record est de 34 et il appartient à Paolo Ceccarelli. Sutton et la défensive montréalaise n'ont toujours pas cédé un seul but à l'étranger cette année. L'Impact a une fiche parfaite de 4-0-0 sur le terrain de l'adversaire en 2004.
L'Impact sera de retour au Complexe sportif Claude-Robillard dimanche le 6 juin prochain face aux Kickers de Richmond. Il s'agira du dernier match local du onze montréalais avant un séjour de trois rencontres dans l'Ouest canadien.
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| Posté le 30-05-2004 à 12:19:45
| Tennis:Kuerten s'offre Federer, les soeurs Williams et Capriati en huitièmes de finale
Presse Canadienne
Le Brésilien Gustavo Kuerten, que personne n'attendait à pareille fête après un début de saison décevant, a signé la surprise du jour en corrigeant samedi le numéro un mondial suisse Roger Federer au troisième tour du tournoi de Roland-Garros.
Dans le tableau féminin, la logique a été respectée avec les qualifications des soeurs Williams et de Jennifer Capriati.
Triple vainqueur du tournoi, en 1997, 2000 et 2001, Kuerten, diminué depuis deux ans par les séquelles de son opération de la hanche droite, a livré le match parfait et s'est imposé en trois manches de 6-4 en un peu plus de deux heures.
Chéri du public parisien depuis son premier sacre à l'âge de 20 ans, Kuerten a dominé le numéro un mondial dans tous les compartiments du jeu, donnant parfois aux spectateurs l'impression qu'ils étaient revenus sept ans en arrière.
Dans le match dès le premier échange, `Guga', qui avait frôlé l'élimination au premier tour, a fait le bris deux fois d'affilée pour mener 2-1 puis a tenu ses 14 services suivants sans concéder la moindre balle de bris.
"J'ai battu le numéro un mondial, ça ne m'était encore jamais arrivé ici", a déclaré Kuerten, auteur de sa plus belle victoire à Roland-Garros depuis son dernier sacre il y a trois ans.
"Dès le départ, ça a été une histoire d'amour entre moi et le public. C'est un immense plaisir d'être ici cette année, car je ne m'y attendais vraiment pas vu mon état physique. J'ai pensé un moment que je ne serai pas là. Mais chaque année, ce tournoi me permet de sortir le meilleur de moi-même, de dépasser les limites."
Après le gain de la première manche, Kuerten a ensuite eu besoin d'un bris dans les deux derniers sets, avant de conclure le match sur un service gagnant au centre.
Federer, vainqueur du Masters Series de Hambourg cette saison, faisait partie des grands favoris du tournoi. A Roland-Garros, où son meilleur résultat est une place de quart de finaliste, le vainqueur de Wimbledon et de l'Open d'Australie a connu une nouvelle désillusion après avoir été battu au premier tour ces deux dernières années.
Les Williams
Dans le tableau féminin, les Américaines Serena et Venus Williams se sont qualifiées pour les huitièmes de finale, accompagnées de leur compatriote Jennifer Capriati.
Deuxième tête de série, Serena, lauréate du tournoi en 2002, a facilement battu la Croate Silvija Talaja, 106e joueuse mondiale, par 6-0 et 6-4. Sa soeur Venus a surclassé la Française Mary Pierce, battue 6-3 et 6-1. Amélie Mauresmo sera donc la seule représentante tricolore en huitièmes de finale du tournoi féminin.
Capriati a connu quelques difficultés avant de venir à bout de la Russe Elena Bovina en trois manches de 6-2, 3-6 et 6-4, en une heure et 39 minutes.
Capriati, qui a gagné Roland-Garros en 2001, affrontera au prochain tour l'Italienne Francesca Schiavone, 17e tête de série, qui a battu l'Espagnole Virginia Ruano Pascual, 6-2, 6-3.
En quarts de finale, l'Américaine, septième tête de série, pourrait retrouver Serena Williams, qui se mesurera au prochain tour à la Japonaise Shinobu Asagoe, victorieuse samedi de l'Argentine Gisela Dulko par 7-5, 4-6 et 6-4.
En la battant en demi-finales du tournoi de Rome il y a deux semaines, Capriati a mis un terme à une série de huit défaites consécutives contre la cadette des soeurs Williams.
La Russe Anastasia Myskina (6e) a elle aussi gagné sa place en huitièmes de finale en sortant la Tchèque Denisa Chladkova, 6-3 et 7-6 (3). Elle rencontrera la semaine prochaine sa compatriote Svetlana Kuznetsova (11e), qui a battu la Suisse Myriam Casanova sur des marques de 3-6, 6-3 et 6-4.
Finalement, la Colombienne Fabiola Zuluaga a disposé de la Slovène Katarina Srebotnik en trois sets de 5-7, 6-2 et 6-3.
Chez les messieurs, l'Argentin Gaston Gaudio a logiquement battu le trentenaire suédois Thomas Enqvist, qui fêtait samedi son 100e match dans un tournoi du grand chelem. L'ancien finaliste de l'Open d'Australie s'est incliné par 6-0, 6-4, 6-7 (5) et 6-4.
En huitièmes de finale, Gaudio sera opposé au Russe Igor Andreev, vainqueur en trois sets 7-6 (3), 7-6 (3) et 6-3 du Français Julien Benneteau, qui n'a pas pu rejoindre ses compatriotes Nicolas Escudé, Michael Llodra et Olivier Mutis, qualifiés la veille.
Dans les autre matchs chez les messieurs notons la victoire en cinq sets de 6-2, 3-6, 4-6, 6-2 et 6-1 de l'Australien Lleyton Hewitt (12e) contre Martin Verkerk et le triomphe de David Nalbandian (8e) face a Stefan Koubek en quatre manches de 6-7 (1), 6-3, 7-6 (1) et 7-5.
L'Espagnol Feliciano Lopez (23e) a également vaincu le Sud-Coréen Lee Hyung-taik par 7-6 (3), 4-6, 6-0 et 6-3.
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| Posté le 30-05-2004 à 17:15:11
| F1: victoire de Michael Schumacher et doublé Ferrari
NURBURGRING (AFP), le 30-05-2004
Michael Schumacher et Ferrari ont repris leur marche victorieuse en remportant le Grand Prix d'Europe, septième épreuve du Championnat du monde de Formule 1, dimanche au Nurburgring.
Une semaine après l'échec de Monaco, l'Allemand s'est facilement imposé devant son coéquipier brésilien Rubens Barrichello, le Britannique Jenson Button (BAR-Honda) et les deux Renault de l'Italien Jarno Trulli et de l'Espagnol Fernando Alonso.
Quatrième doublé cette saison de Ferrari, sixième victoire pour Michael Schumacher, la soixante-seizième de sa carrière, la Scuderia et le sextuple champion du monde n'ont jamais été menacés. Même si le Japonais Takuma Sato (BAR-Honda) était parvenu à s'intercaler entre les F2004, au prix d'une dépassement "musclé" sur le Brésilien (46e tour).
Mais aileron avant touché, Sato voyait s'éloigner son rêve de prendre la deuxième place, avant de renoncer (47e), moteur en fumée.
Les McLaren-Mercedes de Kimi Raikkonen et de David Coulthard éliminées dans un panache de fumée (moteur), les Williams-BMW de Ralf Schumacher et de Juan Pablo Montoya écartées de la tête dès le départ dans un accrochage, l'Allemand étant contraint à l'abandon, Button et les Renault étaient les seuls au rendez-vous derrière les intouchables Ferrari.
Montoya parvenait néanmoins à accrocher un point (8e) derrière la Sauber-Petronas de l'Italien Giancarlo Fisichella (6e) et la Jaguar-Cosworth de l'Australien Mark Webber (7e).
Michael Schumacher, qui dédiait sa victoire à Umberto Agnelli, le président de FIAT dont le décès dans la nuit de jeudi à vendredi a "choqué" la Scuderia, selon le terme du pilote allemand, consolidait un peu plus sa place en tête du Championnat du monde, comme Ferrari chez les constructeurs devant Renault et BAR-Honda.
1. Michael Schumacher (ALL/Ferrari), les 308,863 km en 1 h 32:35.101 (moyenne: 200,160 km/h) 2. Rubens Barrichello (BRE/Ferrari) à 17.989 3. Jenson Button (GBR/BAR-Honda) à 22.533 4. Jarno Trulli (ITA/Renault) à 53.673 5. Fernando Alonso (ESP/Renault) à 1:00.987 6. Giancarlo Fisichella (ITA/Sauber-Petronas) à 1:13.448 7. Mark Webber (AUS/Jaguar-Cosworth) à 1:16.206 8. Juan Pablo Montoya (COL/Williams-BMW) à 1 tour 9. Felipe Massa (BRE/Sauber-Petronas) à 1 tour 10. Nick Heidfeld (ALL/Jordan-Ford) à 1 tour 11. Olivier Panis (FRA/Toyota) à 1 tour 12. Christian Klien (AUT/Jaguar-Cosworth) à 1 tour 13. Giorgio Pantano (ITA/Jordan-Ford) à 2 tours 14. Gianmaria Bruni (ITA/Minardi-Cosworth) à 3 tours 15. Zsolt Baumgartner (HUN/Minardi-Cosworth) à 3 tours Les autres concurrents n'ont pas été classés Classements du Championnat du monde
Classement des pilotes:
1. Michael Schumacher (ALL) 60 pts2. Rubens Barrichello (BRE) 463. Jenson Button (GBR) 384. Jarno Trulli (ITA) 365. Fernando Alonso (ESP) 256. Juan Pablo Montoya (COL) 247. Ralf Schumacher (ALL) 128. Takuma Sato (JAP) 89. Felipe Massa (BRE) 510. Giancarlo Fisichella (ITA) 511. David Coulthard (GBR) 412. Cristiano Da Matta (BRE) 313. Mark Webber (AUS) 314. Nick Heidfeld (ALL) 215. Olivier Panis (FRA) 116. Kimi Raikkonen (FIN) 1 Classement des constructeurs:
1. Ferrari 106 pts2. Renault 613. BAR-Honda 464. Williams-BMW 365. Sauber-Petronas 106. McLaren-Mercedes 57. Toyota 48. Jaguar-Cosworth 39. Jordan-Ford 2
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| Posté le 30-05-2004 à 17:16:21
| Roland-Garros: Olivier Mutis éliminé en huitièmes de finale
PARIS (AFP), le 30-05-2004
Le Français Olivier Mutis a été éliminé en huitièmes de finale des Internationaux de France de tennis par l'Argentin Juan Ignacio Chela, tête de série N.22, vainqueur en quatre sets 4-6, 6-2, 7-6 (7/5), 6-2, dimanche à Roland-Garros.
En quarts de finale, Chela rencontrera le vainqueur du match entre le Britannique Tim Henman (N.9) et le Français Mickaël Llodra.
Samedi, le Brésilien Gustavo Kuerten (N.28), triple vainqueur de Roland-Garros (1997, 2000, 2001) et chouchou du public a créé la surprise samedi en éliminant le N.1 mondial, le Suisse Roger Federer, 6-4 6-4 6-4, au 3e tour des Internationaux de France de tennis.
Gustavo Kuerten, "Guga" pour les fans et les intimes, a dominé de bout en bout le match face à un Federer moins puissant et moins décisif qu'à l'accoutumée. Avisé, adroit, souple et déterminé, ce Kuerten-là ressemblait à s'y méprendre au vainqueur de 1997, 2000 et 2001. Et Federer, qui n'a eu que deux balles de break pour tenter de lui prendre son service, n'en est pas revenu. Ne lâchant aucun point, d'une habilité redoutable en amortie et aidé d'un service puissant et précis, Guga a retrouvé son tennis des grands jours pour le bonheur du public du Central qui n'a pas manqué de l'acclamer.
N.1 mondial, Federer se présentait pourtant en favori à Roland-Garros après avoir remporté le Masters Series de Hambourg sur terre battue à la mi-mai.
Ses premiers pas sur la terre battue parisienne avait confirmé sa grande forme. Opposé au premier tour à Kristof Vliegen, un "heureux perdant" belge issu des qualifications, 110e mondial, Federer ne lui avait concédé que 9 points sur son service, dont un sur une double faute. Avant de l'emporter 6-1, 6-2, 6-1, en 76 minutes, le N.1 mondial avait sorti quelques coups magiques de sa prodigieuse raquette.
Kuerten de son côté, opéré d'une hanche au début de l'année 2002, ne figurait pas dans la liste des favoris. Après deux titres (Auckland, Saint-Pétersbourg) en 2003, il s'était imposé en début de saison à Costa del Sol (Espagne) et avait atteint la finale à Vina del Mar (Chili), les deux fois sur terre battue. Mais c'était sans compter sur le fait que Guga maîtrise la science de la "terre" et se sent dans son royaume quand il pénètre sur le Central qui l'a couronné à trois reprises.
"Je me sens bien sur ce court où j'ai eu tellement de bonnes expériences. Le niveau que j'arrive à trouver ici me surprend toujours", s'est félicité le Brésilien après sa victoire.
"Je savais qu'en quatre ou cinq sets ce serait beaucoup plus difficile car je commençais à me sentir un peu faible physiquement vers la fin", a-t-il ajouté laissant entendre que ses problèmes physiques n'étaient peut-être pas complètement derrière lui.
Couronné samedi matin avec Amélie Mauresmo du Prix Orange, attribué chaque année aux joueurs les plus fair-play et les plus sympathiques des Internationaux de France de tennis, Gustavo Kuerten a vécu un samedi idyllique et rencontrera en huitièmes de finale le vainqueur du match entre l'Espagnol Feliciano Lopez (N.23) et le Sud-Coréen Hyung-Taik Lee.
Le Prix Citron, qui est attribué au joueur le plus hautain est allé à l'Argentin David Nalbandian. Pour la première fois, ces prix étaient attribués non seulement par les journalistes spécialisés, qui avaient opéré une première sélection, mais également par le public et les téléspectateurs. Le Prix Bourgeon, qui récompense un espoir prometteur du tennis, est revenu à la Française Tatiana Golovin.
Dans les autres matches de la journée, le Français Julien Benneteau, 92e mondial, a été éliminé par le Russe Igor Andreev, 77e mondial, 7-6 (7/3), 7-6 (7/3), 6-3.
Le Néerlandais Martin Verkerk, finaliste en 2003 et tête de série N.19, a été éliminé par l'Australien Lleyton Hewitt (N.12), 6-2, 3-6, 4-6, 6-2, 6-1. Au prochain tour, Hewitt rencontrera le vainqueur du match entre l'Espagnol Albert Costa (N.26) et le Belge Xavier Malisse.
L'Argentin David Nalbandian, tête de série N.8, s'est qualifié pour les huitièmes de finale en battant l'Autrichien Stefan Koubek, 6-7 (1/7), 6-3, 7-6 (7/1), 7-5. Au prochain tour, il rencontrera le vainqueur du match entre le Russe Marat Safin (N.20) et l'Italien Potito Starace.
Du côté des femmes, les Américaines ont été les reines du jour. Notre Mary Pierce nationale n'a rien pu faire face à l'Américaine Vénus Williams (N.4) qui s'est facilement imposée 6-3, 6-1. L'aînée des Williams, était arrivée à Paris avec quelques doutes sur sa condition physique. Blessée à la cheville gauche, elle avait dû renoncer à disputer la finale du tournoi de Berlin le 8 mai. Sur le Central, Vénus était apparemment guéri, comme peut en témoigner Mary Pierce.
"Je ne me suis pas préparée comme je le voulais. Mais maintenant, ma cheville va beaucoup mieux. Je n'ai plus à m'en soucier", a dit Venus, qui aura un autre test au prochain tour face à la Colombienne Fabiola Zuluaga (N.23), une bonne spécialiste de la terre battue.
Serena, la soeur cadette de Vénus Williams, tête de série N.2, s'est elle aussi qualifiée sans difficulté pour les huitièmes en battant la Croate Silvija Talaja, 6-0, 6-4.
"Je n'ai pas de titre à défendre cette année, je joue donc comme quelqu'un qui n'a rien à perdre et je suis presque à 100% de mon potentiel", a assuré Serena Williams, qui aura pour adversaire en huitièmes de finale la Japonaise Shinobu Asagoe, qui a battu l'Argentine Gisela Dulko 7-5, 4-6, 6-4.
L'Américaine Jennifer Capriati, tête de série N.7, a eu quant à elle un peu plus de mal à s'imposer face à la Russe Elena Bovina (N.25), perdant le second set avant de lever les bras de la victoire sur le score de 6-2, 3-6, 6-4. Au prochain tour, elle rencontrera l'Italienne Francesca Schiavone (N.17), qui a éliminé l'Espagnole Virginia Ruano Pascual.
Le programme de dimanche:
Court Philippe-Chatrier Olivier Mutis (FRA) - Juan Ignacio Chela (ARG/N.22) Amélie Mauresmo (FRA/N.3) - Magdalena Maleeva (BUL/N.21)Nicolas Escudé (FRA) - Guillermo Coria (ARG/N.3) Serena Williams (USA/N.3) - Shinogu Asagoe (JAP) Court Suzanne-Lenglen Lindsay Davenport (USA/N.5) - Elena Dementieva (RUS/N.9)Mickaël Llodra (FRA) - Tim Henman (GBR/N.9) Venus Williams (USA/N.4) - Fabiola Zuluaga (COL/N.23) Carlos Moya (ESP/N.5) - Tommy Robredo (ESP) Court 1 Maria Sharapova (RUS/N.18) - Marlene Weingartner (ALL) Jie Zheng (CHN) - Paola Suarez (ARG/N.14) Anastasia Myskina (RUS/N.6) - Svetlana Kuznetsova (RUS/N.11)Jennifer Capriati (USA/N.7) - Francesca Schiavone (ITA/N.17) 6e journée: les résultats
Simple dames (3e tour) Anastasia Myskina (RUS/N.6) bat Denisa Chladkova (TCH) 6-3, 7-6 (7/3) Francesca Schiavone (ITA/N.17) bat Virginia Ruano Pascual (ESP) 6-2, 6-3 Jennifer Capriati (USA/N.7) bat Elena Bovina (RUS/N.25) 6-2, 3-6, 6-4 Serena Williams (USA/N.2) bat Silvija Talaja (CRO) 6-0, 6-4 Shinobu Asagoe (JAP) bat Gisela Dulko (ARG) 7-5, 4-6, 6-4 Venus Williams (USA/N.4) bat Mary Pierce (FRA/N.30) 6-3, 6-1 Svetlana Kuznetsova (RUS/N.11) bat Myriam Casanova (SUI) 3-6, 6-3, 6-4 Fabiola Zuluaga (COL/N.23) bat Katarina Srebotnik (SLO) 5-7, 6-2, 6-3 Simple messieurs (3e tour) Gaston Gaudio (ARG) bat Thomas Enqvist (SUE) 6-0, 6-4, 6-7 (5/7), 6-4 Gustavo Kuerten (BRE/N.28) bat Roger Federer (SUI/N.1) 6-4, 6-4, 6-4 Igor Andreev (RUS) bat Julien Benneteau (FRA) 7-6 (7/3), 7-6 (7/3), 6-3 Lleyton Hewitt (AUS/N.12) bat Martin Verkerk (PBS/N.19) 6-2, 3-6, 4-6, 6-2, 6-1 Feliciano Lopez (ESP/N.23) bat Lee Hyung-taik (CDS) 7-6 (7/3), 4-6, 6-0, 6-3David Nalbandian (ARG/N.8) bat Stefan Koubek (AUT) 6-7 (1/7), 6-3, 7-6 (7/1) 7-5
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| Posté le 30-05-2004 à 17:17:16
| Football: le Paris SG, vainqueur de la Coupe de France, sauve sa saison
PARIS (AFP), le 30-05-2004
Deuxième de Ligue 1, assuré de jouer la Ligue des champions et, pour couronner le tout, vainqueur samedi de la Coupe de France de football, son premier titre depuis six ans, le Paris SG n'a pas vécu une saison 2003-2004 aussi "terrible" que l'avait prédit son entraîneur Vahid Halilhodzic.
Le mérite en revient au tandem Graille-Halilhodzic et à un groupe de joueurs soudés et modestes, qui ont redonné des couleurs à un PSG moribond il y a encore un an, ravagé par une défaite en finale de Coupe de France devant Auxerre (2-1) et une saison cauchemardesque.
"Personne ne nous donnait une chance de réussir et voilà Paris de retour sur la voie du succès sportif", claironnait Halilhodzic, qui est allé recueillir son triomphe personnel au pied de la tribune parisienne, samedi (1-0) après la victoire contre Châteauroux (L2), acclamé tel un empereur romain.
Comme souvent cette saison, Paris s'est contenté face à la "Berri" du service minimum, engrangeant son treizième succès de la saison sur le score de 1 à 0. Gagne-petit mais gagne quand même, c'est là la force de ce PSG en béton armé. "Je n'ai jamais été inquiet, expliquait même Halilhodzic. Et dès qu'on a marqué, j'ai su que c'était fini".
"Le début de saison a été très difficile mais nous avons continué à travailler avec humilité et modestie. Nous avons fini par récolter les fruits de notre travail, ajoutait-il. Nos supporteurs ont retrouvé le vrai PSG !"
Même si l'épisode Déhu, sifflé et humilié par une partie de son propre public samedi au Stade de France, a considérablement terni la fin de saison, il n'atténue en rien la réussite d'un groupe solidaire qui s'est forgé dans la chaleur d'un été qui aurait pu être meurtrier (17e après la 5e journée).
"Nous n'allons pas prendre la grosse tête, rectifiait toutefois Halilhodzic. On a certes mis la barre très haut mais nous allons continuer à travailler avec humilité. Je veux construire une équipe encore plus forte pour gagner le championnat. Je suis venu à Paris pour gagner le titre !"
Mais comme le glissait le président parisien Francis Graille, "les années deux sont souvent plus difficiles". "Je sais que maintenant nous avons créé une attente, soulignait-il aussi. Mais savourons d'abord la fierté d'avoir rendu son honneur au PSG. Aujourd'hui le club est un peu plus fort, surtout dans son environnement. Et on sait où on veut aller."
Le temps est toutefois venu de se pencher très sérieusement sur les futurs renforts, d'autant qu'à cause de la finale de Coupe de France et d'une saison plus longue que les autres, Lyon, avec Frau et probablement Abidal, et Marseille, avec Pedretti et probablement... Déhu, ont pris une certaine avance.
Le groupe parisien de l'An I de l'ère Halilhodzic est pourtant sur le point d'éclater. Les Argentins Gabriel Heinze et Juan Pablo Sorin, les deux symboles de cette "grinta" qu'a cultivée Paris une bonne partie de la saison, sont sur le départ. Et le capitaine Frédéric Déhu fait ses valises pour Marseille.
Remplacer ces trois titulaires indiscutables, voilà donc le premier chantier pour le PSG de l'An II.
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| Posté le 31-05-2004 à 13:04:16
| Tennis à Roland-Garros: Amélie Mauresmo en quarts de finale
PARIS (AFP), le 31-05-2004
La Française Amélie Mauresmo, tête de série numéro 3, s'est qualifiée dimanche pour les quarts de finale des Internationaux de France de tennis, à Roland-Garros, où se jouent lundi les quatre derniers huitièmes de finale du simple messieurs.
Sur le court Philippe-Chatrier, le favori du public, le Brésilien Gustavo Kuerten (N.28) rencontrera l'Espagnol Feliciano Lopez (N.23), avant que le Russe Marat Safin (N.20) n'affronte l'Argentin David Nalbandian (N.8).
L'Australien Lleyton Hewitt (N.12) sera quant à lui opposé au Belge Xavier Malisse sur le court Suzanne-Lenglen, après un autre duel russo-argentin entre Igor Andreev et Gaston Gaudio.
"Cela avait l'air facile si l'on se fie au score, mais ce n'est jamais très facile. J'ai joué un très bon tennis et mon jeu s'améliore au fil des matches. Il se met en place et je me sens plus à l'aise. Il y a toujours des petites choses à travailler, comme prendre des décisions un peu plus rapidement pour aller vers l'avant, et il ne faut pas s'emballer. Je fais mon chemin, une montée en puissance s'opère", a commenté la favorite du public parisien après sa victoire 6-2, 6-1 sur la Bulgare Magdalena Maleeva (N.21).
Au prochain tour, Amélie Mauresmo rencontrera la Russe Elena Dementieva (N.9) qui a battu l'Américaine Lindsay Davenport (N.5), affaiblie par une blessure, 6-1, 6-3.
Davenport, dont le genou droit a été opéré le 11 janvier 2002, a connu de nouveaux problèmes à cette articulation et n'a pas pu défendre ses chances dans de bonnes conditions. Cette élimination est une bonne nouvelle pour Amélie Mauresmo car Lindsay Davenport (N.5) comptait 10 victoires sur elle en 13 rencontres, le dernier succès de la Française remontant à quatre ans. Contre la Russe, Mauresmo mène 5-2 dans l'histoire de leurs rencontres et a gagné les deux dernières, ce qui change tout.
Il serait ainsi tentant de dire que la route vers la finale semble dégagée mais, comme le rappelle très justement Amélie, "si Dementieva a battu Davenport c'est qu'elle est en pleine forme". Laissons donc à la numéro un française, dernière porte-drapeau tricolore du tournoi, l'opportunité d'aborder sans stress supplémentaire ces quarts de finale.
Dans les autres huitièmes de finale féminins, l'Argentine Paola Suarez (N.14) a battu la Chinoise Jie Zheng 6-4, 7-5 et rencontrera au prochain tour la Russe Maria Sharapova (N.18) qui s'est elle-même qualifiée aux dépends de l'Allemande Marlene Weingartner, 94e mondiale, 6-3, 6-1.
L'Américaine Serena Williams, tête de série N.2, n'a quant à elle laissé aucune chance à la Japonaise Shinobu Asagoe qu'elle a battu 6-3, 6-1. Au prochain tour, elle rencontrera sa compatriote Jennifer Capriati (N.7) qui a battu l'Italienne Francesca Schiavone (N.17) 7-5 6-1.
Du côté des hommes, au cours d'une journée grise et humide, les trois Français en lice ont disparu. Nicolas Escudé a dû abandonner face à l'Argentin Guillermo Coria (tête de série N.3) pour cause de blessure à l'épaule. Dès les premiers jeux de la rencontre et alors qu'il était mené 3-0, Nicolas Escudé avait eu recours au soigneur. Cette intervention ne lui a pas permis de recouvrer ses capacités physiques et l'a conduit a céder la première manche 6-0. Incapable de défendre pleinement ses chances, le Français a préféré abandonner.
"C'est une tendinite à l'épaule. J'avais ressenti une petite douleur au service lors de mon précédent match contre Youzhny. Déjà, à 100% de mes moyens contre Coria sur terre battue ce n'est pas évident, alors diminué...!", a-t-il expliqué lors de la conférence de presse après match.
Un autre tricolore, Mickaël Llodra, a été également éliminé par le Britannique Tim Henman, tête de série N.9, en cinq sets 6-7 (2/7), 4-6, 6-4, 6-3, 9-7.
Mickaël Llodra aura pourtant résisté 4 heures et 11 minutes face au Britannique avant de s'incliner 9-7 dans la cinquième et dernière manche. A 5-4 au dernier set d'une superbe empoignade entre deux attaquants racés, il eut même une balle de match que son adversaire annula d'un des 21 passings qu'il réussit au cours de la partie.
Accusant la fatigue au quatrième set, Llodra avait sans doute laissé passer sa chance en ne parvenant pas à continuer sur sa lancée après avoir fait le break pour mener 3-2 dans la troisième manche. C'est la première fois que Henman parvient en quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem autre que Wimbledon. Le dernier Britannique encore présent à ce stade de la compétition à Roland-Garros fut Roger Taylor... en 1973.
Au prochain tour, Henman rencontrera l'Argentin Juan Ignacio Chela (N.22) qui a éliminé le français Olivier Mutis 4-6, 6-2, 7-6 (7/5), 6-2.
Interrompu la veille à 5-5 dans le quatrième set, le troisième tour entre l'Espagnol Albert Costa (N.26) et le Belge Xavier Malisse (93e mondial), a tourné à l'avantage du dernier 6-4, 2-6, 4-6, 7-6 (7/4), 8-6. Samedi, le vainqueur du tournoi en 2002 avait pourtant eu deux balles de match et dimanche, il a servi pour la victoire à 5-4 dans le dernier set.
Enfin, l'Espagnol Carlos Moya (N.5) a battu son compatriote Tommy Robredo (N.17) 7-6 (10/8), 6-4, 6-2.
7e journée: les résultats
Simple dames (8e de finale) Elena Dementieva (RUS/N.9) bat Lindsay Davenport (USA/N.5) 6-1, 6-3 Maria Sharapova (RUS/N.18) bat Marlene Weingartner (ALL) 6-3, 6-1 Amélie Mauresmo (FRA/N.3) bat Magdalena Maleeva (BUL/N.21) 6-2, 6-1 Paola Suarez (ARG/N.14) bat Zheng Jie (CHN) 6-4, 7-5 Serena Williams (USA/N.2) bat Shinobu Asagoe (JPN) 6-3, 6-1 Anastasia Myskina (RUS/N.6) bat Svetlana Kuznetsova (RUS/N.11) 1-6, 6-4, 8-6Venus Williams (USA/N.4) bat Fabiola Zuluaga (COL/N.23) 6-1, 7-6 (7/3) Jennifer Capriati (USA/N.7) bat Francesca Schiavone (ITA/N.17) 7-5, 6-1 Simple messieurs (16e de finale) Xavier Malisse (BEL) bat Albert Costa (ESP/N.26) 6-4, 2-6, 4-6, 7-6 (7/4), 8-6 Simple messieurs (8e de finale) Juan Ignacio Chela (ARG/N.22) bat Olivier Mutis (FRA) 4-6, 6-2, 7-6 (7/5), 6-2 Tim Henman (GBR/N.9) bat Mickaël Llodra (FRA) 6-7 (2/7), 4-6, 6-4, 6-3, 9-7Guillermo Coria (ARG/N.3) bat Nicolas Escudé (FRA) 6-0, abandon Carlos Moya (ESP/N.5) bat Tommy Robredo (ESP/N.17) 7-6 (10/8), 6-4, 6-2 Le programme de lundi:
Court Philippe-Chatrier Gustavo Kuerten (BRE/N.28) - Feliciano Lopez (ESP/N.23)Marat Safin (RUS/N.20) - David Nalbandian (ARG/N.8) Court Suzanne-Lenglen Igor Andreev (RUS) - Gaston Gaudio (ARG) Lleyton Hewitt (AUS/N.12) - Xavier Malisse (BEL) Composition des quarts de finale du simple dames:
Paola Suarez (ARG/N.14) - Maria Sharapova (RUS/N.18) Amélie Mauresmo (FRA/N.3) - Elena Dementieva (RUS/N.9) Anastasia Myskina (RUS/N.6) - Venus Williams (USA/N.4) Jennifer Capriati (USA/N.7) - Serena Williams (USA/N.2)
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| Posté le 31-05-2004 à 13:05:06
| GP d'Europe de F1: victoire de Michael Schumacher et doublé Ferrari
NURBURGRING (Allemagne) (AFP), le 30-05-2004
Contrairement à son habitude, Michael Schumacher (Ferrari) n'a pas sauté de joie en montant sur la plus haute marche du podium du Grand Prix d'Europe, septième épreuve du Championnat du monde de Formule 1, dimanche au Nurburgring.
Cette sixième victoire de l'année, la soixante-seizième de sa carrière, l'Allemand la célébrait sobrement, les pouces levés tout simplement. Il venait pourtant de renouer avec le succès après son échec de Monaco une semaine plus tôt, d'administrer une formidable démonstration de brio, d'efficacité devant ses poursuivants, son coéquipier brésilien Rubens Barrichello, le Britannique Jenson Button (BAR-Honda) et les deux Renault de Jarno Trulli et Fernando Alonso.
Dimanche, le sextuple champion du monde avait mis sa joie démonstrative de côté, pour adopter une attitude grave. "Je voudrais dédier cette victoire à une personne qui comptait beaucoup pour nous et dont la mort nous a choqués, M. Umberto Agnelli", le président de FIAT. Tels étaient les premiers mots du vainqueur.
Avant de se montrer surpris en apprenant qu'il était parvenu à se construire une avance de 17 secondes dans les sept premiers tours avant son premier ravitaillement.
"J'ai été aidé par le fait que Kimi (Raikkonen) soit deuxième au premier virage. Il a ralenti la meute, m'a permis de m'échapper", expliquait Michael Schumacher.
Ce dernier avait réussi son départ, évité la cohue du premier freinage. Contrairement à Trulli, "enfermé" par Takuma Sato (BAR-Honda), aux Williams-BMW qui perdaient toutes chances dans un accrochage "fratricide".
Juan Pablo Montoya ratait son freinage, percutait Ralf Schumacher son coéquipier, envoyait l'Allemand hors piste, le Brésilien Cristiano da Matta (Toyota) achevant sa course dans la Williams du cadet des Schumacher. Ralf éliminé, le Colombien, lui, devait s'arrêter au stand pour changer de museau.
La résistance de Raikkonen devant Alonso et Sato avait servi Michael Schumacher. Pas le Finlandais. Une fois encore "Iceman" était frappé par la malchance, l'inquiétante fragilité du moteur Mercedes. Raikkonen abandonnait (10e tour). Comme David Coulthard (26e) pour la même raison.
Trois moteurs en un week-end pour McLaren-Mercedes, les Williams-BMW écartées de la course en tête dès le départ, une fois encore BAR-Honda et Renault étaient les seules à se glisser dans l'ombre des Ferrari.
Sato aurait même pu faire mieux. Les efforts, la ténacité et la combativité du Japonais ne devaient pas être récompensés. A défaut de cette victoire promise au "Baron rouge", Sato visait la deuxième place.
Ainsi, à l'entame du 46e tour, le pilote nippon à la lutte avec Barrichello glissait sa BAR à la corde dans le virage après la ligne droite des stands. Le Brésilien se rabattait, les deux monoplaces se touchaient. Si Sato passait, l'aileron avant de sa monoplace avait été endommagé. Tandis que Barrichello poursuivait son chemin, le Japonais effectuait un arrêt au stand. Avant que son moteur Honda n'explose dans le tour suivant.
Michael Schumacher pouvait filer vers la victoire, Barrichello vers la deuxième place, pour un quatrième "doublé" de Ferrari en sept courses devant Button, les Renault, la Sauber-Petronas de Giancarlo Fisichella, la Jaguar-Cosworth de Mark Webber et Montoya qui accrochait le point de la huitième place... à plus d'un tour.
L'Allemand et Ferrari reprenaient le cours de leur domination. "Monaco était une exception. Cela n'avait pas marché dès le début des premiers essais le jeudi", notait Schumacher.
Six victoires en sept courses, un palmarès incroyable, et pourtant le pilote ne semble pas encore rassasié. "Je me sens très jeune. Et puis j'ai une équipe formidable derrière moi", lançait le vainqueur.
Le classement:
1. Michael Schumacher (ALL/Ferrari), les 308,863 km en 1 h 32:35.101 (moyenne: 200,160 km/h) 2. Rubens Barrichello (BRE/Ferrari) à 17.989 3. Jenson Button (GBR/BAR-Honda) à 22.533 4. Jarno Trulli (ITA/Renault) à 53.673 5. Fernando Alonso (ESP/Renault) à 1:00.987 6. Giancarlo Fisichella (ITA/Sauber-Petronas) à 1:13.448 7. Mark Webber (AUS/Jaguar-Cosworth) à 1:16.206 8. Juan Pablo Montoya (COL/Williams-BMW) à 1 tour 9. Felipe Massa (BRE/Sauber-Petronas) à 1 tour 10. Nick Heidfeld (ALL/Jordan-Ford) à 1 tour 11. Olivier Panis (FRA/Toyota) à 1 tour 12. Christian Klien (AUT/Jaguar-Cosworth) à 1 tour 13. Giorgio Pantano (ITA/Jordan-Ford) à 2 tours 14. Gianmaria Bruni (ITA/Minardi-Cosworth) à 3 tours 15. Zsolt Baumgartner (HUN/Minardi-Cosworth) à 3 tours Les autres concurrents n'ont pas été classés Classements du Championnat du monde
Classement des pilotes:
1. Michael Schumacher (ALL) 60 pts2. Rubens Barrichello (BRE) 463. Jenson Button (GBR) 384. Jarno Trulli (ITA) 365. Fernando Alonso (ESP) 256. Juan Pablo Montoya (COL) 247. Ralf Schumacher (ALL) 128. Takuma Sato (JAP) 89. Felipe Massa (BRE) 510. Giancarlo Fisichella (ITA) 511. David Coulthard (GBR) 412. Cristiano Da Matta (BRE) 313. Mark Webber (AUS) 314. Nick Heidfeld (ALL) 215. Olivier Panis (FRA) 116. Kimi Raikkonen (FIN) 1 Classement des constructeurs:
1. Ferrari 106 pts2. Renault 613. BAR-Honda 464. Williams-BMW 365. Sauber-Petronas 106. McLaren-Mercedes 57. Toyota 48. Jaguar-Cosworth 39. Jordan-Ford 2
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| Posté le 31-05-2004 à 13:06:27
| Départ lundi de la mythique transatlantique à la voile
PLYMOUTH (AFP), le 31-05-2004
Trente sept navigateurs prennent le départ lundi à 14h00 locales (13h00 GMT) à Plymouth (sud-ouest de l'Angleterre) de la 12e édition de la course transatlantique à la voile, à destination de Boston (Etats-Unis).
Dix huit multicoques, dont 12 de la catégorie reine des 60 pieds (18,28 mètres) et 19 monocoques, dont 15 de 60 pieds, s'élanceront cap à l'ouest au coup de canon du départ. Celui-ci sera donné par la navigatrice britannique Ellen MacArthur, qui avait remporté la Transat anglaise dans la catégorie des monocoques lors de sa dernière édition, en 2000.
Fondée en 1960 et courue depuis lors tous les quatre ans, la "Transat" est devenue une course mythique, que tous les navigateurs rêvent d'accrocher à leur palmarès.
Longue de quelque 2.800 milles (environ 5.000 km), cette régate au long cours se déroule sur des voiliers de plus en plus sophistiqués, contre des vents dominants d'ouest.
Si la première édition a été remportée par le Britannique Francis Chichester, les Français ont ensuite fait un véritable hold-up sur cette course, remportant la victoire à huit reprises.
Les plus grands noms de la voile s'y sont illustrés: outre Chichester, Tabarly (vainqueur en 1964 et en 1976), Alain Colas (1972) ou encore Loïck Peyron (1992 et 1996) ont remporté la "Transat", au nez et à la barbe des Britanniques.
Cette année encore, on voit mal comment la victoire pourrait échapper aux Français, dont dix sont aux commandes de trimarans de 60 pieds. Ces engins, de loin les plus rapides de la flotte, sont capables de marcher à une trentaine de noeuds (environ 50 km/heure), aussi vite sinon plus que des paquebots.
Les grands favoris sont Franck Cammas (Groupama), Michel Desjoyeaux (Géant), Alain Gautier (Foncia) ou encore Lalou Roucayrol (Banque Populaire). Seul le Suisse Steve Ravussin (Banque Covefi) semble en mesure de venir troubler la fête française.
Centenaire de la signature de l'Entente cordiale oblige, la ligne de départ sera matérialisée par deux navires de guerre -l'un français, l'autre britannique- au large du grand brise-lames qui protège la rade de Plymouth, l'une des plus importantes bases de la Royal Navy.
Les spécialistes de la météo prévoient des conditions "musclées" pour la première nuit de course.
Liste des concurrents:
Multicoques ORMA (60 pieds): Franck Cammas (FRA/Groupama) Thomas Coville (FRA/Sodebo) Michel Desjoyeaux (FRA/Géant) Karine Fauconnier (FRA/Sergio Tacchini) Alain Gautier (FRA/Foncia) Marc Guillemot (FRA/Gitana X) Fred Le Peutrec (FRA/Gitana XI) Philippe Monnet (FRA/Sopra Group) Yves Parlier (FRA/Médiatis-Région Aquitaine) Stève Ravussin (SUI/Banque Covefi) Lalou Roucayrol (FRA/Banque Populaire) Giovanni Soldini (ITA/Tim Progetto Italia) Multicoques 50 pieds Eric Bruneel (FRA/Trilogic) Mike Birch (CAN/Nootka) Dominique Demachy (FRA/Gifi) Franck-Yves Escoffier (FRA/Crêpes Whaou) Etienne Hochedé (FRA/Pir2) Rich Wilson (USA/Great American II) Monocoques IMOCA (60 pieds) Jean-Pierre Dick (FRA/Virbac) Mike Golding (GBR/Ecover) Charles Hedrich (FRA/Objectif 3) Conrad Humphreys (GBR/Hellomoto) Sébastien Josse (FRA/VMI) Hervé Laurent (FRA/UUDS) Karen Leibovici (FRA/Atlantica Charentes-Maritimes) Anne Liardet (FRA/Quicksilver Edition) Nick Moloney (AUS/Skandia) Vincent Riou (FRA/PRB) Mike Sanderson (NZL/Pindar Alphagraphics) Norbert Sedlacek (AUT/Austria One) Bernard Stamm (SUI/Cheminées Poujoulat-Armor Lux) Marc Thiercelin (FRA/Pro-Form) Dominique Wavre (SUI/Temenos) Monocoques 50 pieds Jacques Bouchacourt (FRA/Okami) Joe Harris (USA/Wells Fargo Americain Pioneer) Roger Langevin (FRA/Branec III) Kip Stone (USA/Artforms)
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| Posté le 31-05-2004 à 13:21:40
| De Arthaud à McArthur, les femmes ont hissé la voile dans la Transat
PLYMOUTH (AFP), le 31-05-2004
De Marie-Claude Fauroux, première femme à boucler la Transat anglaise en 1972, à Ellen MacArthur, vainqueur en monocoque en 2000, en passant par Florence Arthaud, la course anglaise a permis aux femmes de s'imposer dans la voile en solitaire, même si leur présence est encore très minoritaire.
"Femme ou homme dans la voile, c'est pareil. Devant le principal écueil, la recherche des budgets, nous sommes à égalité", explique Karen Leibovici, 32 ans, au départ lundi de sa première Transat anglaise.
"Certains disent même que c'est un avantage d'être une femme dans la voile, car notre minorité nous permet d'attirer plus les médias. Mais trouver l'argent pour assouvir notre passion reste extrêmement difficile", ajoute la jeune femme, qui n'a pas pu rassembler les 100.000 euros nécessaires pour boucler son budget mais part tout de même "grâce à la générosité de partenaires qui me prêtent du matériel".
Sur les 39 bateaux au départ de la 12e édition lundi à Plymouth (sud-ouest de l'Angleterre), seuls trois seront barrés par des femmes, dont un 2e monocoque de 60 pieds (18,28 mètres), Quicksilver Edition, par la Française Anne Liardet.
Karine Fauconnier, 32 ans, fille d'Yvon, vainqueur de l'épreuve en 1984, sera la seule femme à la barre de l'un des 12 multicoques de 60 pieds.
Tout juste vingt ans après le succès de son père, cette femme de caractère, vainqueur de la Transat AG2R avec Lionel Lemonchois en 2000 et 3e de la Jacques Vabre en 2003, s'élance sur le trimaran Sergio Tacchini, "pour le plaisir de naviguer, pour le défi du solitaire mais aussi pour l'envie de battre les autres".
Si elle y parvient, elle rejoindra au palmarès la Britannique Ellen MacArthur, seule femme à ce jour à s'être imposée dans l'épreuve, sur Kingfisher, en monocoque de 60 pieds, il y a quatre ans, devant une autre Anglaise, Emma Richards.
Avant elle, Florence Arthaud avait fait triompher le trimaran de 60 pieds Pierre Ier dans une autre course océanique, la Route du Rhum, mais chavirait dans la Transat anglaise en 1992.
"Plus jeune, je suivais avec attention les performances d'Arthaud ou d'Isabelle Autissier, explique Karen Leibovici. Mais ce n'était pas pour moi des modèles ou des idoles, tout cela me semblait tellement inaccessible. Depuis lors, j'ai navigué avec certaines, Isabelle (Autissier) et Catherine Chabaud notamment."
"Grâce à elles, c'est vrai, notre présence est maintenant acquise sur les solitaires. Et des filles, j'en connais beaucoup qui auraient le niveau pour être au départ, comme Jeanne Grégoire", ajoute la jeune navigatrice.
Dans la Transat, sa seule ambition est de "finir sans rien casser, pour préparer au mieux le Vendée Globe", qui partira des Sables d'Olonne (ouest de la France) en novembre.
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