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Paul Martin a joué au caméléon durant la campagne, selon Stephen Harper
Presse Canadienne


Paul Martin a mené ce qui constitue la campagne la plus de gauche de l'histoire libérale, dans l'espoir de séduire les libéraux désenchantés et les néo-démocrates, affirme le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Stephen Harper.

"Nous avons affaire à un caméléon", a déclaré M. Harper en parlant du dirigeant du Parti libéral du Canada (PLC), samedi, à Kelowna, en Colombie-Britannique.

"Et je crois qu'au bout du compte, ça va pousser les votes dans toutes les directions (...) pas seulement vers nous", a-t-il ajouté.

M. Martin, qui a sabré les dépenses dans les domaines de la santé et social, il y a 10 ans, alors qu'il était ministre des Finances, s'est présenté ces dernières semaines sous une image plus douce, plus gentille, a indiqué le dirigeant du PCC.

"Tout d'un coup, au lieu d'être un clone de Stephen Harper, il veut être un clone (du chef néo-démocrate) Jack Layton", a-t-il ironisé.

Les électeurs ne seront pas dupes, a toutefois estimé le leader conservateur.

Alors que les sondages laissent entendre que le PCC se retrouve presque à égalité avec le PLC, au chapitre des intentions de vote, M. Harper a dit croire que l'électorat était volatile et que tout était possible.

"Je crois que nous nous dirigeons dans la bonne direction, et je crois que vous pourriez avoir une surprise lundi", a déclaré le chef conservateur à des journalistes.

M. Harper a été accueilli par des manifestants à Kelowna, où le PCC tenait samedi un rassemblement sous une immense tente.

Une centaine de protestataires, parmi lesquels plusieurs brandissaient des pancartes du Parti libéral et du Nouveau Parti démocratique (NPD), ont retardé l'allocution du chef conservateur, qui faisait pour la dernière fois un crochet dans l'Ouest du pays dans le cadre de la présente campagne électorale.

"Harper à la maison", ont-ils scandé implacablement, alors que la police tentait en vain de les éloigner des lieux, dans un parc public.

A un certain moment, un policier de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a expliqué à une manifestante munie d'une pancarte que les conservateurs avaient "loué" le secteur gazonné où elle se tenait, derrière une clôture.

"Nous avons le droit de nous exprimer dans un lieu public sans être ennuyés", a répliqué Joni Anderson.

Mme Anderson, qui milite contre la pauvreté, a expliqué avoir l'intention de voter en faveur du NPD, précisant cependant qu'elle n'était associée à aucun parti.

"Les baisses d'impôts sont une priorité (pour Stephen Harper) plutôt que la sécurité et la santé de la population de ce pays", a-t-elle dit.

Plusieurs centaines de sympathisants à la cause du PCC ont dû patienter avant que M. Harper, présenté à deux reprises, puisse enfin prendre la parole. Le chef conservateur a été contraint de franchir les rangs des protestataires, à l'occasion de la plus importante manifestation de la campagne.

Stockwell Day, candidat conservateur local et ancien dirigeant de l'Alliance canadienne, a affirmé qu'il fallait s'attendre à ce que des manifestants se fassent entendre deux jours avant la tenue du scrutin.

M. Day est bien placé pour le savoir, lui qui avait sans cesse été chahuté lors de sa désastreuse campagne électorale, en 2000. "Ce que nous avons vu, c'était la démocratie en action", a-t-il affirmé.

Le candidat conservateur a ajouté ne pas avoir apprécié les panneaux sur lesquels son chef était comparé aux nazis, maintenant toutefois que ces pancartes étaient des exemples de l'exercice du droit à la libre expression.



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Des attaques raciste et homophobe visent deux candidats ontariens

Presse Canadienne


Deux candidats politiques ontariens, l'un du Parti libéral du Canada (PLC) et l'autre du Nouveau Parti démocratique (NPD), ont été la cible d'attaques de nature raciste et homophobe, ces derniers jours, dans le cadre de la présente campagne électorale.

A Ottawa Sud, le candidat conservateur Alan Riddell a indiqué que des "personnes désespérées" étaient derrière la remarque offensante griffonnée sur une publicité comportant une photo de la candidate néo-démocrate Monia Mazigh, épouse de Mahar Arar, l'ingénieur d'Ottawa qui fut torturé en Syrie après y avoir été déporté par les Etats-Unis.

Tirée d'un journal et affichée avec plusieurs articles près de l'entrée des locaux de campagne de M. Riddell, cette publicité présentait des photos de ce dernier, de Mme Mazigh et du candidat libéral David McGuinty, frère du premier ministre ontarien Dalton McGuinty. Les mots "Allah Allah Allah!" avaient été écrits sur celle de Mme Mazigh.

Mme Mazigh a affirmé vendredi que M. Riddell lui avait téléphoné afin de lui présenter des excuses.

Dans la circonscription de Kitchener-Conestoga, le bureau du candidat libéral Lynn Myers a été la cible de graffitis homophobes peints sur la fenêtre de la façade et sur les murs. Une grosse pierre a de plus été projetée dans la fenêtre.

Jim Parrott, premier homosexuel à avoir été marié dans la région de Waterloo, l'été dernier, a affirmé que M. Myers avait probablement été victime de cette attaque parce qu'il s'était prononcé publiquement en faveur des mariages de personnes de même sexe.





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L'Acadie a 400 ans!

Presse Canadienne


Pierre Du Gua de Monts et Samuel de Champlain descendent de leur navire pour poser le pied à l'Île Sainte-Croix, une petite île de la Baie de Fundy. La scène se déroulait il y a 400 ans, le 26 juin 1604, l'histoire de la France, du Canada et des États-Unis se trouvait alors enchevêtrée et l'Acadie voyait le jour.

Du Gua, sieur de Monts, et Champlain débarquaient en Amérique au nom du Roi de France et donnaient le coup d'envoi à la colonisation française subséquente. Alors à la recherche de matières premières pour leur commerce de fourrures, Champlain et Du Gua de Monts sont passés à l'histoire pour avoir implanté les premiers établissements de colonisation française en Amérique.

Le premier hiver des fondateurs de l'Acadie s'est toutefois avéré tragique. La colonie naissante a perdu la moitié de ses hommes. La situation aurait pu être encore pire sans l'intervention des Amérindiens Passamaquoddys qui ont volé au secours des Français en les soignant et en les nourrissant.



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Bernard Landry célèbre son 2e mariage
AgenceNews


Le chef du Parti Québécois, Bernard Landry, et Chantal Renault ont uni leur ont uni leur destinée dans lors d’une cérémonie privée samedi après-midi à Verchères.

Seuls les proches de la famille ont été invités pour l’occasion. À la fin de la cérémonie, le député de Verchères est allé recevoir les félicitations des citoyens qui s’étaient massés près du lieu de la cérémonie.

Une centaine d’invités ont été invités à la réception qui a suivi. Le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe fera peut-être une pause dans sa campagne pour y assister.



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La crise du logement n’est pas terminée
AgenceNews


Encore cette année, la Ville de Montréal a mis en place un service d’aide pour les personnes qui n’auront pas trouvé un logement le 1er juillet. Le service d’urgence de la ville a mis en effet une ligne téléphonique pour que les plus démunis obtiennent un logis temporaire.

Tout indique que 2004 ne sera pas différente des années précédentes. D’après les informations rapportées samedi par la SRC, à la grandeur de la province, le nombre de familles pouvant bénéficier de ce type d’aide va passer de 900 l’année dernière à 680 dans une semaine, à cause des compressions budgétaires du gouvernement du Québec.

La construction va bien à Montréal si bien que le taux de vacance se rapproche enfin de la normale, c’est-à-dire un taux près de trois pour cent.

Le Front d’action populaire en réaménagement urbain, le FRAPRU, ne l’entend pas ainsi. L’organisme plaide que le taux de vacance pour les logements à moins de 600$ n’est encore que de 0,6 pour cent.



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Une résidence est la proie des flammes à Lorraine

AgenceNews


Une résidence unifamiliale a été la proie des flammes ce vendredi soir à Lorraine, au nord de Montréal. Les trois occupants de la maison sont sortis à temps du brasier. La demeure a été lourdement endommagée par l’élément destructeur. Un feu de foyer serait à l’origine du sinistre.



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Le pouvoir transféré aux Irakiens avec deux jours d'avance



BAGDAD (AFP), le 28-06-2004
La coalition a transféré lundi le pouvoir, avec deux jours d'avance, au gouvernement irakien intérimaire, au cours d'une cérémonie sobre dans un ancien palais du président déchu et emprisonné Saddam Hussein.

L'administrateur américain Paul Bremer a qualifié d'"historique" la journée de lundi, en félicitant le Premier ministre irakien Iyad Allaoui lors de la cérémonie qui a débuté à 10h26 dans le bureau de ce dernier.

"C'est un grand plaisir d'être ici, au nom de la coalition, pour ce transfert de souveraineté", a déclaré M. Bremer devant une trentaine d'hommes politiques, de diplomates et de journalistes dans le bureau située dans la Zone verte, le périmètre sous haute sécurité du centre de Bagdad, où se trouve également le QG de la coalition. L'ex-administrateur Bremer a aussitôt quitté l'Irak après y être resté 13 mois. Il a embarqué à bord d'un avion à l'aéroport international de Bagdad quelques heures après avoir officiellement remis le pouvoir aux Irakiens.

"Ce transfert de souveraineté à un gouvernement et au peuple irakiens est une journée historique. Nous avons travaillé dur avec l'ambassadeur Bremer pour y arriver", a affirmé M. Allaoui à un petit groupe de journalistes. La cérémonie a consisté en un échange de documents sur le transfert du pouvoir. Une lettre du président américain George W. Bush a été aussi remise aux Irakiens demandant le rétablissement de relations diplomatiques, rompues après l'invasion du Koweït en 1990 par l'armée de Saddam Hussein. La transition entre la coalition et les nouvelles autorités irakiennes s'est déroulé dans un climat de violence qui n'a cessé de s'amplifier à l'approche de la date du 30 juin, qui était initialement prévue pour la remise officielle du pouvoir aux Irakiens.

L'Autorité provisoire de la coalition (CPA) a cessé d'exister, a-t-on annoncé officiellement après la cérémonie. "A partir d'aujourd'hui, la CPA n'existe plus", a déclaré un haut responsable de l'ancienne autorité. La CPA avait été créée le 16 mai 2003 par le premier décret pris par M. Bremer à son arrivée en Irak, où il avait remplacé le général de réserve Jay Garner. Iyad Allaoui a annoncé à cette occasion que son gouvernement allait prendre lundi et mardi une série de mesures d'urgence pour tenter de rétablir la sécurité.

"Nous allons annoncer aujourd'hui et demain de nouvelles mesures", a dit le Premier ministre qui n'a cessé de répéter que la sécurité était sa priorité absolue après la multiplication des attaques et des attentats sanglants à travers le pays. Des membres de son gouvernement ont évoqué la possibilité d'imposer la loi martiale et le couvre-feu dans les zones qui connaissent le plus de violence.

Mais le Premier ministre a indiqué, dans une interview dimanche à la télévision américaine CBS, ne pas avoir l'intention d'imposer la loi martiale. Après la cérémonie, le général Mark Kimmitt, chef adjoint des opérations militaires de la coalition a annoncé qu'aucun accord formel n'a été signé entre la coalition et l'exécutif irakien sur le statut des forces étrangères qui resteront dans le pays.



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   Posté le 28-06-2004 à 13:06:03   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Ouverture du sommet de l'Otan à Istanbul



ISTANBUL (AFP), le 28-06-2004
Le sommet des 26 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Otan, qui doit approuver une offre d'assistance à la formation des forces de sécurité irakiennes, s'est ouvert lundi matin à Istanbul alors qu'à Bagdad se déroulait le transfert de pouvoir au gouvernement intérimaire irakien.

Peu avant l'ouverture du sommet, de violents affrontements ont eu lieu entre des policiers et quelque 2.000 manifestants qui protestaient contre la tenue de ce sommet.

Les manifestants, dont certains étaient armés de lance-pierres et casqués, ont notamment lancé des cocktail Molotov et cherché à franchir les barrières de sécurité avant d'être dispersés par la police anti-émeutes. Quelque 26.000 policiers et militaires ont été mobilisés pour assurer la sécurité du sommet dans cette métropole de 12 millions d'habitants. D'ici mardi, une cinquantaine de chefs d'Etat de pays membres ou partenaires de l'Otan y sont attendus. Le sommet de l'Otan, qui sera dominé par le dossier irakien, s'est ouvert vers 09H30 locales (06H30 GMT) dans un centre de conférences placé sous très haute surveillance.

A peu près au même moment se déroulait le transfert des pouvoirs entre le gouvernement irakien intérimaire et la coalition dirigée par les Américains, qui était initialement prévu mercredi et a été ainsi avancé de deux jours. Les dirigeants de l'Otan, dont le président américain George W. Bush, doivent entériner une offre d'aide limitée à la formations des forces de sécurité irakiennes dans une déclaration soumise au sommet dans la matinée.

Sa formulation volontairement vague doit permettre de rallier partisans et adversaires de la guerre en Irak, qui continue de diviser les membres de l'Alliance.

Le président français Jacques Chirac a célébré, à l'ouverture du sommet, "l'esprit d'amitié et de fraternité" qui unit les membres de l'Alliance atlantique en dépit de leurs divergences sur le dossier irakien. Les chefs d'Etat et de gouvernement, dont George W. Bush, Jacques Chirac et le Premier ministre britannique Tony Blair, ont été accueillis par le président turc Ahmet Necdet Sezer et le secrétaire général de l'Otan Jaap de Hoop Scheffer. La réunion lundi matin des dirigeants de l'Otan doit être suivie d'un déjeuner de travail entre chefs d'Etat membres de l'organisation.

Il sera aussi question lors du sommet des opérations de l'Otan en Afghanistan, ainsi que du renforcement des programmes de coopération de l'Alliance avec des pays partenaires et au-delà, notamment dans le pourtour méditerranéen.




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Coupure de courant: trafic perturbé sur le réseau RATP et SNCF Ile-de-France



PARIS (AFP), le 28-06-2004
Le trafic ferroviaire était perturbé lundi en début de matinée à Paris sur plusieurs lignes du réseau RATP et sur le réseau SNCF d'Ile-de-France, en raison d'une coupure de courant sur le réseau du transport de l'électricité (RTE) fournie par EDF, selon la SNCF.

La SNCF a mentionné dans un communiqué de "fortes perturbations dans la circulation des trains de la gare Saint-Lazare et quelques retards en gare de Paris-Nord".

Au total, plus de 200 trains ont été retardés ou supprimés, touchant environ 150.000 voyageurs. Vers 9h30, le trafic était très perturbé sur le réseau Transilien de Paris Saint-Lazare, où seulement un train sur deux circulait.

Comme la coupure de courant, survenue vers 4h30 sur un poste électrique RTE de Nanterre dans la nuit de dimanche à lundi, se poursuivait encore lundi en début de matinée, "nous ne savons pas quand le trafic sera rétabli", a indiqué un porte-parole de SNCF.

La circulation de la ligne A du RER et de plusieurs lignes de métro du réseau RATP (1,2, 4, 8, 9, 12, 13, 14), qui était réduite de 25% depuis 7h15, devait en revanche être revenue à la normale vers 10 heures, selon un porte-parole de la RATP.

"Ce matin, à 04h25, un acte de sabotage a été constaté dans le poste d'alimentation électrique de Nanterre, où des câbles électriques ont été sectionnés et des installations sérieusement dégradées", a indiqué EDF, en condamnant cette actions.

Les deux départs électriques qui alimentent Saint-Lazare ont été interrompus et dégradés, a expliqué à l'AFP le directeur de la division transport du Réseau de Transport d'Electricité (RTE), Jean-Yves Broyelle.

Les autres perturbations sont dues à des coupures de courant réalisées par un piquet de grève EDF au poste d'alimentation "Ampère", à Saint-Denis, a précisé M. Broyelle.

"Nous allons porter plainte contre cette atteinte au matériel, qui pénalise encore une fois les usagers", a précisé un porte-parole de RTE.

La SNCF, qui a déploré qu'"une nouvelle fois on s'en prenne au service public et à ses utilisateurs", a également annoncé qu'"une plainte sera déposée".

Au début du mois, des coupures de courant revendiquées par la fédération CGT des Mines et de l'Energie (FNME) pour protester contre le projet de changement de statut d'EDF avaient entraîné le retard ou la suppression de plusieurs centaines trains et affecté des centaines de milliers de voyageurs.

La fédération CGT Mines-Energie a affirmé lundi à l'AFP, n'être "en rien impliquée" dans le problème d'alimentation électrique qui perturbait le trafic à la gare Saint-Lazare et "ne revendique pas" non plus des actions gênant les usagers du RER.

Une responsable fédérale de ce syndicat, Marie-Claire Cailletaud, a affirmé que la CGT n'était "en rien impliquée", d'après les informations en sa possession, à "un poste isolé". "On voudrait faire dégénérer le mouvement, on ne s'y prendrait pas autrement", a-t-elle ajouté, au sujet de ce que Réseau de Transport et d'Electricité (RTE) qualifie d'"acte de malveillance non identifié".

Interrogée sur les perturbations affectant la RATP (RER A et D), Mme Cailletaud a ajouté que la CGT "ne revendique pas des actions de nature à gêner les usagers". Elle a souligné que la fédération mines énergie de la CGT, qui a réuni vendredi l'ensemble des secrétaires généraux de ses sections, en présence de Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, avait fait "le choix de poursuivre le mouvement en l'intensifisant, contre le projet de changement de statut d'EDF-GDF, en multipliant notamment les contacts avec les usagers et des coupures ciblées qui ne leur portent pas tort".

Le projet de réforme du statut d'EDF et GDF doit être soumis mardi à un vote solennel de l'Assemblée nationale. La Fédération nationale Mines-Energie CGT (FNME) a appelé, dimanche dans un communiqué, à "préparer une action coordonnée de grande ampleur" mardi.



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Disparition de Julie en Alsace: l'homme en garde à vue remis en liberté



SAVERNE (Bas-Rhin) (AFP), le 28-06-2004
L'homme placé en garde à vue samedi dans l'affaire de la disparition de Julie, 14 ans, près de Schirmeck (Bas-Rhin) vendredi, a été remis en liberté dimanche soir, a indiqué lundi le Procureur de la République de Saverne, tandis que les recherches reprenaient pour tenter de localiser l'adolescente.

"Une garde à vue était nécessaire qui a permis des vérifications approfondies mais il n'y avait pas d'éléments suffisants en l'état de l'enquête pour des poursuites", a déclaré Jean Dissler au cours d'un point de presse.

De source proche de l'enquête, on avait appris que la garde à vue aurait été "liée à un véhicule aperçu à proximité" de l'endroit ou l'adolescente a disparu vendredi soir.

Julie a disparu alors qu'elle rentrait chez elle à vélo après avoir passé l'après-midi de vendredi avec une amie à Russ, une commune située à 4 km de Schirmeck. Elle était vêtue d'un simple T-shirt au moment de sa disparition et n'a emporté aucune affaire personnelle, ni argent, ni papiers d'identité.

Selon la gendarmerie, les recherches sont entrées lundi matin "dans une nouvelle phase". "On a décidé d'arrêter le ratissage et d'élargir la zone de contrôle à toute la vallée", a-t-on précisé. Les gendarmes devraient désormais sillonner les axes routiers et effectuer des contrôles ponctuels pour tenter de recueillir des informations.

Les recherches approfondies effectuées pendant tout le week-end par quelque 200 gendarmes, pompiers et gardes forestiers sur un périmètre de 5 km autour de Schirmeck n'ont pas permis de retrouver la jeune-fille.

Les trois hypothèses -l'accident, la fugue ou l'enlèvement- sont toujours envisagées par les gendarmes, même si "l'hypothèse accidentelle prend un peu moins d'importance", a concédé dimanche soir le lieutenant-colonel François Gieré, commandant du groupement de gendarmerie du Bas-Rhin.

Concernant la disparition de Jeanne-Marie, 11 ans, disparue le 18 juin, aussi dans le Bas-Rhin, à Rhinau, les recherches, mobilisant un total de 80 gendarmes, se sont poursuivies dimanche le long du Rhin entre Marckholsheim (sud du Bas-Rhin) et Eschau, non loin de Strasbourg, a par ailleurs indiqué dimanche le lieutenant-colonel Gierié.

Outre des battues en secteurs boisés, des plongeurs ont sondé le lit du fleuve sur un périmètre plus restreint, entre Marckholseim et Rhinau (Bas-Rhin), à la recherche du corps de la fillette et d'une voiture qui l'aurait percutée le 18 juin à Rhinau, à environ 40 km au sud-est de Strasbourg.

Depuis vendredi, plus d'une soixantaine d'épaves de voitures sur une zone de quatre kilomètres ont été repérées, ont précisé les gendarmes de la compagnie fluviale du Rhin, ajoutant que les contrôles sur ces véhicules seraient faits ultérieurement et que les berges du Rhin, des côtés français et allemand, étaient également surveillées pour éventuellement retrouver le corps de l'enfant.

Six personnes appartenant à la même famille ont été mises en examen et écrouées dans la nuit de mercredi à jeudi dans cette affaire, dont deux frères suspectés d'avoir heurté Jeanne-Marie alors qu'ils circulaient en voiture, sans permis. Selon le parquet de Strasbourg, la fillette aurait été chargée dans la voiture, puis "abandonnée dans des conditions mal déterminées à un endroit où on n'a pas pu la retrouver".



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Procès à Reims d'un instituteur accusé d'attouchements sexuels



REIMS (AFP), le 28-06-2004
Le procès d'un instituteur accusé d'attouchements sexuels par une vingtaine d'élèves de sa classe de maternelle s'ouvre lundi à Reims, certaines parties civiles s'inquiétant, dans le contexte d'Outreau, que le dossier ne repose que sur la parole des enfants.

"Le problème est qu'il n'y a pas de preuves, il n'y a qu'un faisceau de preuves, ce qui tombe mal avec le procès d'Outreau", déplore ainsi le père d'une des victimes présumées, âgée de 2 ans et demi au moment des faits.

Benoît Pérotin, 41 ans, est poursuivi pour agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans par personne ayant autorité, des faits pour lesquels 15 familles ont porté plainte, et pour exhibition sexuelle auprès de 11 enfants. Les accusations de viols n'ont pas été retenues.

En tout, 18 familles se sont constituées parties civiles et le procès, qui doit durer deux jours devant le tribunal correctionnel de Reims, se déroulera à huis-clos. "Il y a les dénonciations des enfants et les expertises psychologiques, mais il n'y a pas de constatations physiques", confirme le procureur de la République de Reims, Vincent Lesclous.

Les faits se seraient déroulés de 1994 à 2000 à l'école maternelle privée Saint-Pierre. Une première plainte de parents inquiets du comportement étrange de leur fils, en 2000, aboutit à la suspension de l'instituteur. Depuis, Benoît Pérotin, toujours suspendu, est sous contrôle judiciaire.

D'autres parents, qui ont eux aussi constaté des troubles chez leurs enfants (énurésie, refus d'aller à l'école...), portent également plainte. Tous les enfants ont depuis subi une expertise psychologique et ont été jugés crédibles.

Benoît Pérotin, surnommé "Benoît chocolat" par les enfants, avait déjà été mis en cause en 1987 par des parents d'élève qui avaient des suspicions d'attouchements sexuels, mais un arrangement à l'amiable avait été trouvé.

"C'est en allant au-delà des déclarations des enfants, en prenant pour preuve son passé, qu'on pourra obtenir sa radiation de l'Education Nationale", affirme un parent d'élève qui ajoute "ne pas se faire trop d'illusions sur la sévérité du jugement".

Plusieurs familles interrogées relativisent la comparaison avec l'affaire d'Outreau: "ici, l'enquête a été bien faite et le dossier est lourd", souligne le père d'une victime présumée. Dominique Rance, avocat d'une des familles, partage ce point de vue: "ce sont deux affaires différentes, et dans ce dossier nous avons beaucoup plus d'éléments".

L'attitude des représentants de l'Education nationale et du diocèse, dont certains étaient au courant depuis longtemps du passé de l'instituteur, devrait également être évoquée au procès.

A Saint-Omer, les plaidoiries des avocats des accusés du procès pour pédophilie d'Outreau reprennent ce matin devant les assises du Pas-de-Calais, avant le verdict attendu jeudi soir. La cour doit notamment entendre les avocats de Thierry et Myriam Delay, un couple de "prédateurs" selon l'avocat général, Gérald Lesigne, qui a requis contre eux 18 ans de prison pour les viols de plusieurs enfants, dont leurs quatre garçons.




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Revers électoral pour Berlusconi dans son fief de Milan



ROME (AFP), le 28-06-2004
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a essuyé un nouveau revers dimanche avec la perte de la province de Milan, son fief, lors du second tour d'élections locales dans la péninsule.

Lors du premier tour, les 12 et 13 juin, la coalition de centre-droit avait déjà enregistré de sérieuses pertes, la région Sardaigne étant conquise par l'opposition qui avait également repris, de façon triomphale, Bologne la "rouge" après une parenthèse de cinq ans de gestion de droite.

La coalition de M. Berlusconi perd la présidence de la province de Milan, selon les dernières estimations de l'institut Nexus pour la télévision RAI, fondées sur plus de 80% des votes. Mme Ombretta Colli, présidente sortante, membre de Forza Italia le parti du chef de gouvernement, est battue, avec 45,8% des voix, par le candidat de l'opposition de centre-gauche Filippo Penati, crédité de 54,2% des suffrages.

"A Milan, Silvio Berlusconi a perdu à domicile", a commenté Piero Fassino, secrétaire général des Démocrates de gauche (DS). "C'est un de ses bastions qui est tombé", a-t-il ajouté. La province de Milan avait pris valeur de test pour ce second tour. M. Berlusconi a en effet ses affaires dans la capitale économique italienne, en particulier sa holding familiale, la Fininvest, et il y possède le club de football Milan AC.

Depuis la Turquie où il se trouve pour le sommet de l'Otan, M. Berlusconi a déclaré à la presse italienne, avant d'avoir connaissance des résultats, qu'il ne voyait pas pourquoi "le gouvernement ne devrait pas rester en place", à l'issue de cette échéance électorale. "Nous avons un mandat de cinq ans et nous entendons respecter notre programme", a-t-il dit.

Alessandra Mussolini, dissidente d'Alliance nationale (AN), le parti du vice-Premier ministre Gianfranco Fini, a estimé, dans un communiqué que ce résultat "sonnait le glas du gouvernement Berlusconi et de la Maison des Libertés" (CDL, la coalition de centre-droit). Le dirigeant de Refondation communiste, Fausto Bertinotti, a souligné que le résultat "Milan met en évidence la crise du Berlusconisme".

A droite, Ignazio La Russa, député et responsable national d'Alliance national, a rendu la Ligue du Nord, le parti d'Umberto Bossi, responsable de cet échec. "C'était une défaite annoncée. Nous payons l'erreur de la Ligue qui est allée seule au premier tour. Après avoir attaqué autant Mme Colli, il était impossible de remonter la pente avec des appels de la dernière heure", a-t-il dit. La coalition de droite devrait en revanche conserver la province de Bergame avec 51,3% des voix contre 48,7% au centre-gauche, selon les projections.

Les résultats des grandes villes n'étaient pas encore connus en fin de soirée dimanche, les opérations de dépouillement étant plus longues. La participation pour les municipales a été de 62,1% contre 77,9% au premier tour, selon le ministère de l'Intérieur. A Florence (Toscane), Leonardo Domenici (centre-gauche) conserve sa mairie haut la main avec un score estimé à 65%. Il avait frôlé la réélection dès le premier tour. Après ces résultats, M. Berlusconi ne devrait pas pouvoir faire l'économie d'un remaniement ministériel, réclamé par ses partenaires gouvernementaux, AN et les chrétiens-démocrates du centre de l'UDC.

Ces élections au cours desquelles presque 12 millions d'Italiens étaient appelés aux urnes - et 35 millions au premier tour - étaient considérées comme un test crucial, à un peu plus de la mi-parcours du mandat de M. Berlusconi arrivé au pouvoir en 2001. "Ce n'est pas seulement un vote de défiance contre Berlusconi, c'est un point de départ pour la construction d'une alternative de gouvernement sérieuse et crédible pour le pays", a analysé le maire de Florence, Leonardo Domenici



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Attaque contre l'armée israélienne à Gaza: au moins six soldats blessés



JERUSALEM (AFP), le 27-06-2004
Au moins six soldats israéliens ont été blessés dans une attaque dimanche soir de leur position dans le sud de la bande de Gaza, revendiquée par le mouvement islamiste radical palestinien Hamas.

Une explosion a fortement endommagé une position de l'armée israélienne près de la colonie juive de Kfar Darom, à l'entrée du bloc d'implantations du Goush Katif et a fait au moins six blessés parmi les soldats, dont un grièvement, selon de sources militaires.

Le général Shmouel Zacaï, commandant de la division israélienne déployée dans la bande de Gaza, a indiqué qu'un tunnel a été creusé par des activistes palestiniens jusque sous la position militaire où des explosifs ont été activés.

"Le creusement du tunnel a pris un nombre de jours non négligeable. Une certaine quantité d'explosifs a été ensuite introduite. J'estime cette quantité à plusieurs dizaines de kilogrammes. Les terroristes ont ensuite activé ces explosifs", a-t-il indiqué lors d'un point de presse dans le secteur de l'attaque.

"Après l'explosion du tunnel, des échanges de tirs ont eu lieu entre nos forces et les terroristes", a-t-il ajouté.

La télévision publique, qui a interrompu ses programmes, a fait état d'une charge de plusieurs centaines de kilos d'explosifs. L'évacuation des blessés se faisait sous un feu nourri de combattants palestiniens utilisant des mortiers et des armes automatiques, selon les médias israéliens.

Les Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ont revendiqué en leur seul nom l'attaque, dans un communiqué à Gaza.

Auparavant à Jénine (Cisjordanie), un interlocuteur anonyme avait revendiqué l'attaque conjointement au nom du Hamas et des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa, groupe armé lié au Fatah du dirigeant Yasser Arafat.

La branche armée du Hamas affirme être seule responsable de l'attaque perpétrée en riposte à l'assassinat de deux de leurs leaders, cheikh Ahmad Yassine et Abdelaziz Rantissi, par l'armée israélienne en mars et avril derniers.

Dimanche à Naplouse, des dizaines de milliers de Palestiniens ont participé aux obsèques du chef des Brigades des martyrs d'al Aqsa en Cisjordanie, Nayef Abou Charekh, et de six autres activistes tués la veille par l'armée israélienne dans cette ville.

Les Palestiniens ont dénoncé cette opération comme un "crime" tandis qu'Israël s'est félicité du "succès dans la lutte antiterroriste".

Charekh a été tué samedi dans une cache de la casbah de Naplouse en compagnie de cinq autres activistes armés, dont les chefs locaux des mouvements islamistes du Hamas et du Jihad islamique.

Le Premier ministre palestinien Ahmad Qoreï a qualifiée l'opération israélienne de "crime odieux" accusant Israël d'assassiner des "combattants de la liberté".

Le Premier ministre israélien Ariel Sharon a félicité pour sa part l'armée pour cette opération y voyant une "impressionnant succès dans la lutte antiterroriste".

L'armée israélienne s'est retirée à l'aube de la casbah après cette opération entamée vendredi.

Peu après l'attaque de Kfar Darom, deux Palestiniens, dont un enfant de 13 ans, ont été tués dans le sud de la bande de Gaza par l'armée israélienne, selon des sources sécuritaires et hospitalières palestiniennes.

Les victimes sont Mohammed Alsharb Baji, un enfant de 13 ans, et Ashraf al-Sabag, 37 ans.

Ces décès portent à 4.130 morts, dont 3.138 Palestiniens et 920 Israéliens depuis le début de l'Intifada, fin septembre 2000



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Le géant pétrolier Shell, en crise, face à ses actionnaires



LONDRES (AFP), le 28-06-2004
Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell se prépare à une assemblée générale des actionnaires agitée lundi, six mois après le déclenchement de la plus grave crise traversée par ce groupe presque centenaire.

La compagnie pétrolière tient deux assemblées générales, l'une à La Haye (Pays-Bas) et l'autre à Londres.

La confiance des actionnaires dans l'une des compagnies les plus admirées au monde a été durablement entamée, depuis que Shell a avoué, en janvier, avoir surestimé de 20% le montant de ses réserves d'hydrocarbures.

Par la suite, elle a revu par trois fois à la baisse le volume de ses réserves, de 3% supplémentaires. Or les montants de gaz et pétrole détenus par un groupe pétrolier sont l'un de ses principaux actifs.

Shell a depuis renvoyé ses trois principaux dirigeants et lancé une enquête interne.

Mais ces mesures n'ont pas suffi à calmer les actionnaires. Depuis plusieurs jours, de gros investisseurs institutionnels, dont plusieurs fonds américains, expriment leurs griefs dans la presse.

Ils ont vivement critiqué l'absence de transparence de cette enquête interne. La semaine dernière, Shell a répondu, en partie, à leur demande en publiant le calendrier de cette étude, les noms de membres du groupe d'étude et en précisant que les thèmes abordés seraient notamment la simplification de la structure.

L'organisation complexe du groupe, avec une direction exécutive contrôlée par le biais des conseils de surveillance des deux maisons-mères, néerlandaise et britannique, est l'une des principales cibles des critiques.

Shell a également décidé de supprimer les actions préférentielles, dotées de droits de vote supplémentaires, accordées aux membres de la direction. Ces actions avaient été créées en 1968 pour empêcher une reprise hostile ou une scission du groupe.

Mais vendredi, le fonds de pension Calpers et le fonds d'investissement Knight Vinke sont revenus à la charge. Ils demandent à Shell d'intégrer deux représentants des actionnaires à l'équipe qui mène actuellement une enquête interne. Ils veulent aussi que le calendrier soit accéléré et que les conclusions soient publiées en septembre, et non en novembre comme prévu.

Enfin, ils demandent au groupe de dire clairement si l'enquête interne va réfléchir à la suppression du comité de direction et à la nomination d'un véritable directeur général.

Le fonds de pension Unite des ouvriers du textile et celui des plombiers ont lancé vendredi une action en justice contre Shell pour obtenir des réformes structurelles et obtenir des compensations après la baisse de leurs titres.

Après avoir chuté de 16% à 348,75 pence en février, l'action est cependant revenue fin juin à ses niveaux d'avant janvier, à 417 pence.

Institutional Shareholder Services, une organisation américaine spécialisée dans la bonne gouvernance, recommande aux actionnaires de la branche néerlandaise de voter contre une motion lavant de toute responsabilité les dirigeants pour leurs activités lors de l'exercice écoulé.

A l'approche de la tenue de ces AG, Shell a distillé les nouvelles susceptibles de provoquer soulagement ou irritation chez les actionnaires.

Jeudi, le groupe a annoncé l'arrivée de Peter Voser au poste de directeur financier. M. Voser, qui avait passé 20 ans chez Shell, est actuellement directeur financier du groupe d'ingéniérie ABB. Il a joué un rôle déterminant pour restaurer la crédibilité du géant helvético-suédois.

Le lendemain, Shell a révélé qu'il allait verser plus d'un million de livres (1,58 million d'euros) à son ancien patron Phil Watts, au titre des indemnités de départ.

M. Watts avait été forcé de démissionner en mars. Un audit interne avait montré qu'il était conscient de la manière trop optimiste dont étaient évaluées les réserves.



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Rome change de couleurs



ROME (AFP), le 28-06-2004
L'ocre et le rouge caractéristique de Rome n'est plus qu'un lointain souvenir dans certaines rues de la Ville Eternelle rendue au fil des restaurations à une blancheur d'antan qui est loin de faire l'unanimité.

De la place Farnèse aux abords de la fontaine de Trevi, là où auparavant se dressaient une façade rouge brique ou un édifice de couleur blonde, des murs d'un blanc pâlichon se détachent au milieu de la nuée des touristes.

Officiellement, il s'agit de "revenir aux teintes originales du 17ème et du 18ème siècles, période qui a vu naître la plupart des édifices de la capitale", explique à l'AFP le surintendant des musées de Rome, Claudio Strinati.

La Rome impériale était constituée pour la majorité par des bâtiments de marbre, c'est pourquoi les constructeurs du 17è et 18è siècles choisissaient des enduits clairs, qui pouvaient rappeler les fastes de l'Antiquité, le marbre étant trop cher pour être utilisé.

Correct d'un point de vue historique selon M. Strinati, cet éclaircissement du panorama de la ville n'est cependant pas du goût de tous.

Au cours du 19ème siècle, une autre idée de la ville s'est diffusée, et avec elle la vogue des couleurs plus foncées et plus pittoresques qui ont marquées pendant longtemps la ville et qui restent chers au coeur de beaucoup d'habitants et de touristes.

"Rome est en train de perdre son épiderme traditionnel. Les bâtiments adoptent des couleurs ternes, qui manquent d'intensité, sans âme", s'est insurgé récemment le surintendant aux biens archéologiques Adriano La Regina, dans une lettre ouverte.

Le Palais Chigi, siège de la présidence du conseil en plein centre historique, "était d'un très beau rouge, très caractéristique. Il est devenu blanc et il a perdu son caractère et son identité", regrette-t-il.

"Parler de couleurs d'origine, c'est un peu un mythe : on ne peut pas retrouver l'exacte gamme de couleurs sur la base des documents", critique lui aussi à demi-mots Paolo Fancelli, professeur de restauration des monuments à l'Université La Sapienza de Rome.

Impossible, dit-il aussi, de ne pas tenir compte de l'effet esthétique produit par la couleur d'une façade et le contexte architectural où elle s'insère aujourd'hui.

La nostalgie d'une Rome aux couleurs plus gaies va au-delà du petit cercle des spécialistes. "Ces changements dénaturent un peu notre ville", commente désabusée une marchande de journaux, Carla, 57 ans.

"Ce n'est pas grave, mais je préférais le Palazzo Chigi tel qu'il était avant...comme ça il ressemble la Maison Blanche!", ironise-t-elle.

La déception déteint sur les touristes comme Anna et Robert, un jeune couple britannique qui raffole de Venise pour sa variété de coloris : "Ici à Rome, les nuances sont beaucoup plus semblables les unes aux autres", disent-ils.

L'obligation de revenir aux couleurs d'origines s'est imposée depuis environ une dizaine années, à l'occasion des nombreuses restaurations engagées pour le Jubilé chrétien de l'an 2000.

Pas question pour un particulier de faire restaurer son immeuble dans la couleur de son choix : dès lors qu'il s'agit d'un bâtiment classé, le projet est soumis à la Surintendance, qui peut l'accepter mais aussi le modifier.

"La seule chose qui est éternelle à Rome, ce sont les problèmes. Le rouge était une couleur très romaine bien plus adaptée à la luminosité de la ville mais si les spécialistes disent le contraire, il n'y a qu'à s'incliner", conclut laconique un Romain de toujours.



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EDF-GDF: les syndicats mobilisent, le Premier ministre ne fléchit pas



PARIS (AFP), le 29-06-2004
Les électriciens et gaziers se sont à nouveau mobilisés mardi lors d'une sixième journée d'action en trois mois contre le changement de statut d'EDF-GDF, mais Jean-Pierre Raffarin ne leur a laissé aucun espoir à quelques heures du vote solennel des députés.

Les fédérations CGT, CFDT, FO et CFTC de l'énergie, opposées au projet de loi de changement de statut, ont appelé à une "mobilisation à la hauteur" de cet "enjeu historique".

Alors que les députés devaient se prononcer à 16h00, le Premier ministre a été clair: pas question de revenir sur le texte qui doit faire passer EDF-GDF du statut d'Epic (entreprise publique à caractère industriel et commercial) à celui de société anonyme. "J'écoute mais je ne renonce pas", a-t-il déclaré sur Europe 1.

M. Raffarin a par ailleurs fustigé les "actes illégaux", indiquant qu'il avait "demandé aux dirigeants des sociétés des sanctions contre tous ceux" qui les commettent.

La fédération CGT Mines-Energie a aussitôt mis en garde contre la tentation d'une "vague de sanctions revanchardes", affirmant son engagement "à tout mettre en oeuvre pour s'opposer à la répression" et se disant "solidaire de l'ensemble des salariés qui luttent pour l'objectif commun de retrait du projet de loi".

A la mi-journée, la direction d'EDF a fait état de 12% de grévistes et a indiqué avoir recensé mardi matin une baisse de charge de 6.000 mégawatts.

A Paris, le défilé régional a réuni 2.000 personnes selon la police, 6.000 selon les syndicats. Des manifestations ont également eu lieu à Grenoble, Marseille, Cannes, Nice, Avignon, Toulon et Gap.

Les actions se sont multipliées sur l'ensemble du territoire: occupations de centrales et de postes de transport d'électricité, opérations "Robin des Bois" de rétablissement de courant aux plus démunis et "Vitale" de fourniture gratuite d'électricité aux hôpitaux et caisses de sécurité sociale, occupations d'unités, opérations péages gratuits.

Des barrages filtrants ont été mis en place à l'entrée des centrales nucléaires de Chinon (Indre-et-Loire), Cattenom (Moselle), Bugey (Ain) et Saint-Alban-Saint-Maurice (Isère).

Des dizaines de sites industriels, commerciaux ont été temporairement privés de courant, comme le port autonome de Marseille, le quotidien "La Provence", les Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire ou encore la Chambre de commerce de Bordeaux.

"Nous allons continuer la bagarre avec des formes nouvelles, en continuant à nous adresser à la population. Rien ne va entamer notre détermination", a affirmé Patrick Picard, responsable de la CGT Ile-de-France.

"Ce n'est pas la fin. Nous ne condamnons pas les coupures qui ont eu lieu, nous n'en serions pas arrivés là si le gouvernement avait dialogué, c'est trop facile maintenant de dire que c'est la faute des salariés", a dit Max Royer (FO Energie).

Mireille Toux (CFDT Energie) s'est déclarée "déçue que les parlementaires n'aient pas écouté le pays et les citoyens qui ne sont pas d'accord avec le changement de statut".

"Le projet de loi doit ensuite aller au Sénat, puis en revenir, il y a aussi les décrets d'application, et la mise en place d'une commission consultative promise par le gouvernement. Tout cela est matière à discussion et à bagarre. L'ouverture de capital n'est pas encore jouée", a estimé Patrick Perrin, agent des services centraux, venu manifester à Paris.




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Saddam Hussein remis mercredi aux autorités irakiennes



BAGDAD (AFP), le 29-06-2004
Le président irakien déchu Saddam Hussein et onze dirigeants de son régime passeront mercredi sous la responsabilité juridique de l'Irak, tandis que neuf personnes, dont trois Marines américains, ont été tuées mardi au lendemain du transfert de souveraineté.

Dans le même temps, trois Turcs retenus en otage par un groupe qui menaçait de les décapiter ont été relâchés, mais un soldat américain enlevé en avril a été exécuté par ses ravisseurs.

"Mercredi, Saddam Hussein et onze hauts responsables de l'ancien régime seront transférés sous l'autorité des Irakiens (...) Mais leur garde continuera à être assurée par la Force multinationale", a déclaré le Premier ministre Iyad Allaoui, dans la première annonce de son gouvernement qui a officiellement recouvré la souveraineté de l'Irak.

Son gouvernement a obtenu le transfert sous son autorité de "Saddam Hussein et de onze piliers de l'ancien régime, qui seront "jugés par le Tribunal spécial (irakien, TSI) formé de juges irakiens. Le TSI a publié la liste des 11 dignitaires de l'ancien régime parmi lesquels figurent l'ancien vice-Premier ministre Tarek Aziz et le vice-président Taha Yassine Ramadan, tous deux arrêtés par les troupes américaines. Le ministre de la Justice Malek Dohane al-Hassan a indiqué que Saddam Hussein ne bénéficierait plus du statut de prisonnier de guerre. "Il sera jugé pour les crimes qu'il a commis", a-t-il affirmé, ajoutant que les hauts responsables du régime en fuite seraient jugés par contumace.

Aux premières heures du jour, trois Marines ont été tués et deux autres blessés dans l'explosion d'une bombe au passage de leur convoi à Bagdad. Deux membres de la guérilla ont en outre été tués dans une attaque de trois heures contre un commissariat de police dans le centre de Bagdad. "A 07H00, un groupe d'une vingtaine de terroristes ont attaqué le poste de police d'Adhamiya avec des Kalachnikovs et des RPG", selon le ministère de l'Intérieur. "Les forces américaines sont venues prêter main forte et nous avons tué deux assaillants alors que les autres ont pris la fuite".

La police a augmenté sa présence à Bagdad, où elle a dressé des barrages aux principales entrées, arrêtant les véhicules suspects, interrogeant les conducteurs, et les fouillant dans certains cas. Une autre attaque contre la police, à Mahmoudiya, à 30 km au sud de Bagdad, a coûté la vie à un policier et blessé un autre, selon le ministère de l'Intérieur. "Près de 40 assaillants, armés de Kalachnikovs, ont attaqué le QG de la police mais les 25 policiers qui y étaient retranchés ont résisté et les échanges de feu ont duré 90 minutes", a-t-il dit. Les assaillants ont pris la fuite.

Dans le nord, un responsable kurde de la police de Kirkouk a échappé à un attentat mais son chauffeur a été tué et deux de ses gardes blessés. A Mossoul, à 370 km au nord de Bagdad, deux combattants kurdes ont été tués et deux autres blessés dans la troisième attaque antikurde en quatre jours dans la région, a annoncé la police.

Par ailleurs, le soldat américain Keith Maupin enlevé en avril, a été exécuté par balle par ses ravisseurs, qui ont envoyé à la télévision arabe Al-Jazira une vidéo et un communiqué authentifiant sa mort. En revanche, le groupe du Jordanien Abou Moussab Al-Zarqaoui, proche d'Al-Qaïda, a relâché trois otages turcs qu'il menaçait de décapiter.

"Eu égard à votre honorable attitude (...) nous libérons ces otages et les remettons sains et saufs après qu'ils se sont engagés à ne plus se tenir aux côtés des mécréants", a annoncé un membre du groupe, lisant un message aux "musulmans et aux moujahidine en Turquie" sur une vidéo diffusée par Al-Jazira. Il se référait aux récentes manifestations hostiles aux Etats-Unis et à la politique américaine en Irak lors de la visite en Turquie du président George W. Bush et du sommet de l'Otan. De son côté, l'armée américaine a libéré quelque 430 détenus irakiens de la prison d'Abou Ghraib, à l'ouest de Bagdad.



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France: la réforme de l'assurance maladie entame son marathon parlementaire



PARIS (AFP), le 29-06-2004
Le projet de réforme de l'assurance maladie, le deuxième gros chantier social du gouvernement après celui des retraites, entame mardi après-midi devant les députés l'épreuve du marathon parlementaire.

CGT, FSU et G10 ensemble, ainsi que Force ouvrière, sous sa propre bannière, appellent à une nouvelle journée d'action, après plusieurs mobilisations en demi-teinte, pour tenter de peser sur le début de l'examen à l'Assemblée du projet de loi de réforme de l'assurance maladie.

Cette journée nationale comprendra des débats, des manifestations et rassemblements devant des mairies, des préfectures ou encore des Caisses primaires d'assurance maladie (CPAM), organisés par la CGT, avec la FSU et le G10, sur le thème "la santé, c'est vital".

Dossier aussi sensible sinon plus que celui des retraites de l'an dernier, la réforme de l'assurance maladie devrait occuper les parlementaires jusqu'à la fin du mois de juillet voire le début du mois d'août.

Les députés du PS et du PCF ont d'ores et déjà promis qu'ils ne ménageraient pas leur peine pour contrer ce qu'ils considèrent comme un "énième plan" qui, au surplus, ne permettra pas, selon eux, de combler le déficit abyssal de l'assurance maladie.

Le député communiste Maxime Gremetz a déjà brandi la menace du dépôt de quelque 10.000 amendements de la part de son groupe, et donc de celle d'une fin des travaux tardive.

Signe de la détermination du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin à vouloir faire adopter ce texte cet été comme il s'y est engagé, il ouvrira lui-même le débat mardi après-midi après le vote solennel en première lecture de la réforme du statut d'EDF et GDF.

Mais, l'examen de ce projet n'intervient pas sous les meilleures auspices pour le gouvernement, avec la diffusion vendredi dernier d'une note de la direction de la prévision du ministère des Finances doutant de l'efficacité de cette réforme.

Même si le ministre de l'Economie Nicolas Sarkozy et le secrétaire d'Etat au Budget Dominique Bussereau se sont employés depuis à en relativer la portée et à apporter leur soutien à leur collègue de la Santé Philippe Douste-Blazy, le crédit de ce projet se trouve, à tort ou à raison, quelque peu entamé.

Les débats, qui seront présidés très souvent par le président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré, devraient donner lieu à des passes d'armes virulentes entre la gauche et la droite.



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Raffarin annonce douze mesures pour les adolescents



PARIS (AFP), le 29-06-2004
Jean-Pierre Raffarin a annoncé mardi, lors de la Conférence de la Famille, douze mesures pour les adolescents, afin notamment de faciliter leur recrutement pour des jobs d'été et prévenir "les comportements à risque".

Le Premier ministre, qui présidait cette conférence consacrée cette année aux adolescents, a dévoilé ces mesures, regroupées sous trois chapitres -engagement, prévention des risques, autonomie- pour quelque 5,4 millions de 11-17 ans, en présence de plusieurs ministres, syndicats et associations familiales.

Pour "valoriser l'engagement personnel" et préparer l'orientation professionnelle des jeunes, le gouvernement propose de "faciliter la connaissance du monde du travail" pour les 16-17 ans.

Des "titres emplois entreprises" seront proposés aux employeurs, qui bénéficieront d'exonérations de cotisations sociales prévues dans le cadre de l'emploi des jeunes. Comme les apprentis, les salaires des adolescents seront exonérés d'impôt, sous un certain plafond. En matière d'engagement et de prise de responsabilité, la Conférence suggère de permettre aux mineurs d'être président ou trésorier d'une association.

Par ailleurs, les maires sont invités à "organiser un événement particulier" lors de la remise des cartes électorales aux plus de 18 ans, pour marquer d'une pierre blanche "l'accès à la citoyenneté". Des pistes sont proposées pour "prévenir les comportements à risques des adolescents".

L'Etat encourage ainsi les collectivités locales à créer des "maisons de l'adolescent" c'est-à-dire des lieux "d'accueil, d'écoute, et, le cas échéant, de prise en charge médicale et médico-sociale", facilement accessible. L'Etat s'engage à financer ces maisons -qui existent déjà au Havre, à Strasbourg, Bordeaux, Marseille- "dans la limite de cinq millions d'euros par an pendant cinq ans".

Par ailleurs, le Premier ministre a repris l'idée d'une "consultation médicale approfondie en 5e", à la charge de médecins libéraux, "avec information aux médecins scolaires". 740.000 élèves sont concernés.

Le dernier objectif : développer l'autonomie des adolescents, regroupe une série de mesures très générales (favoriser l'accès aux activités culturelles, instaurer en octobre un "week-end du sport en famille", développer un réseau de jeune médiateur internet, favoriser l'hébergement temporaire au sein de familles d'accueil).




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La justice française se penche sur la validité du premier mariage homosexuel



BORDEAUX (AFP), le 29-06-2004
Valide ou illégale? Trois semaines après la célébration du premier mariage homosexuel de France, et alors que la polémique politique ne s'est pas éteinte, la justice se penche mardi sur l'union de Stéphane et Bertrand célébrée le 5 juin à Bègles (Gironde).

Les juges du tribunal de grande instance de Bordeaux ont commencé mardi peu avant 14H30 à examiner la validité du premier mariage homosexuel célébré par le député-maire Verts Noël Mamère.

Le couple, Stéphane Chapin et Bertrand Charpentier ne sont pas présents à l'audience de la 1ère chambre civile et sont représentés par trois avocats parisiens Me Caroline Mecary, Me Emmanuel Pierrat et Me Yann Pedler.

Les deux hommes qui déjeunaient à la terrasse d'un café situé non loin du Palais de Justice ont indiqué ne pas se rendre au tribunal car ils "préférent laisser la place aux arguments juridiques", ont-ils déclaré à la presse.

"Nous avons confiance dans justice", ont-ils ajouté souriants et très détendus.

Les deux hommes demeurent actuellement à Saint-Aubin-du-Médoc, à une dizaine de kilomètres de Bordeaux, chez des amis, "pour éviter tout risque d'agression en raison de l'homophobie ambiante", a expliqué Me Emmanuel Pierrat.

Stéphane, 33 ans, a repris son travail d'aide-soignant à domicile tandis que Bertrand, 31 ans, magasinier, est en congé.

Tous deux attendent le mois de septembre pour partir "en voyage de noces à l'Ile Maurice".

La Chancellerie, comme le procureur de Bordeaux qui a déposé une requête en annulation peu après l'échange rituel des alliances, estime que le mariage est illégal car "contraire au code civil qui ne prévoit pas l'union de deux personnes du même sexe".

Un point de vue que contestent absolument les avocats du couple et le député-maire (Verts) Noël Mamère qui a procédé à la cérémonie.

Pour eux, "le code civil ne contient ni définition du mariage ni interdiction du mariage de deux personnes de même sexe". De plus, "l'articulation juridique" entre la Constitution de 1958 et la Convention européenne des droits de l'Homme "montre que le mariage célébré n'est ni interdit ni illégal".

Stéphane Chapin et Bertrand Charpentier comptent, si nécessaire, aller jusqu'à la Cour européenne des droits de l'Homme pour faire reconnaître la validité de leur union.

Après avoir fait la une des journaux et participé à plusieurs émissions télévisées, l'aide-soignant, âgé de 33 ans, et le magasinier de 31 ans ont disparu de la scène publique.

Noël Mamère, lui, a été suspendu pour un mois de ses fonctions de maire par le ministère de l'Intérieur, qui a voulu une sanction "exemplaire" pour dissuader tout autre élu de le suivre sur le chemin de la "désobéissance civile".

Pour l'ancien journaliste, cette suspension est "disproportionnée, scandaleuse et déplacée", mais aussi "infamante". Pour la contester, l'élu a lancé une série de recours devant le tribunal administratif et saisi le Conseil d'Etat après le rejet d'un premier référé. Ces procédures administratives se déroulent parallèlement au processus judiciaire qui vise le couple, avec les mêmes arguments de fond.

En attendant, la polémique autour du mariage homosexuel continue d'alimenter le débat politique, d'autant que plusieurs élus Verts se sont dits prêts à en célébrer d'autres. Samedi, la question était au coeur du défilé de la Gay pride qui a réuni des dizaines de milliers de personnes à Paris.

S'il reste opposé à la reconnaissance du mariage homosexuel, le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin a réagi aux critiques du milieu gay et de l'opposition de gauche en proposant une réforme du Pacs et en présentant un projet de loi destiné à lutter contre l'homophobie.

Le Premier ministre a aussi évoqué la possibilité de mettre en place une commission chargée de débattre du mariage et de l'adoption, comparable à la commission Stasi sur la laïcité.




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UE: Barroso accepte d'être candidat à la présidence de la Commission



BRUXELLES (AFP), le 29-06-2004
Le Premier ministre portugais Jose Manuel Durao Barroso a annoncé mardi qu'il acceptait d'être candidat à la présidence de la Commission européenne, dans une adresse solennelle aux Portugais.

"Je vais accepter l'invitation qui m'a été faite par les chefs d'Etat et de gouvernement européens de me porter candidat à la présidence de la Commission européenne", a déclaré M. Durao Barroso dont la déclaration était retransmise par les médias.

M. Durao Barroso a dit qu'il présenterait sa démission de son poste de Premier ministre "en temps opportun".

Les 25 pays de l'UE réunis en sommet extraordinaire doivent désigner mardi soir à Bruxelles le successeur de l'Italien Romano Prodi qui prendra ses fonctions le 1er novembre à la tête de l'exécutif européen.

L'Union européenne était ainsi suspendue mardi à la réponse du Premier ministre portugais José Manuel Durao Barroso quant à l'offre de prendre la présidence de la Commission européenne, à quelques heures du sommet extraordinaire de Bruxelles qui doit désigner le successeur de Romano Prodi.

Dauphin putatif du Premier ministre au sein du PSD, le maire de Lisbonne Pedro Santana Lopes, a fait l'objet ces derniers jours de tirs de barrage d'autres caciques du parti. En cas de départ de M. Durao Barroso pour Bruxelles, c'est au président portugais, M. Sampaio, qu'il appartient de nommer le nouveau Premier ministre. Mais le président portugais, issu de l'opposition socialiste, a aussi le pouvoir de convoquer des élections anticipées. Or la coalition gouvernementale formée par le PSD et le Parti populaire a été battue par le Parti socialiste aux élections européennes.

Président de l'Union européenne jusqu'à mardi minuit, le Premier ministre irlandais Bertie Ahern a convoqué pour 16H00 GMT un sommet extraordinaire des dirigeants des 25, après s'être assuré d'un "soutien écrasant" à la nomination de son homologue portugais. A quelques heures de la rencontre, personne à Bruxelles ne doutait sérieusement que M. Durao Barroso refuse de succéder le 1er novembre à Romano Prodi.

Outre la question de sa propre succession, le Premier ministre portugais avait d'autant plus de raison de se faire désirer jusqu'à la dernière minute qu'il n'est apparu dans l'affaire que comme un candidat de secours, le traditionnel "plus petit commun dénominateur" entre les Européens. Son nom n'a émergé qu'après l'échec des dirigeants européens à s'entendre lors de leur précédent sommet les 17 et 18 juin sur les candidatures du Premier ministre belge Guy Verhofstadt et du commissaire européen britannique Chris Patten, barrés respectivement par le Royaume Uni et le couple franco-allemand.

Européen convaincu mais également très lié aux Etats-Unis, Jose Manuel Durao Barroso traînait derrière lui l'image de l'hôte début 2003 du sommet des Açores avec le président américain George W. Bush, le Premier ministre britannique Tony Blair et l'ancien chef du gouvernement espagnol Jose Maria Aznar. La réunion avait poussé les premiers feux de la guerre en Irak. De quoi braquer le "camp de la paix" emmené par Paris et Berlin, ainsi que le nouveau pouvoir socialiste à Madrid.

En contrepartie de son blanc-seing à sa nomination, l'Espagne devait obtenir mardi soir à Bruxelles la nomination anticipée du Haut représentant pour la politique étrangère de l'UE, Javier Solana, au poste de futur ministre des Affaires étrangères de l'Union créé par la Constitution européenne. Allemagne et France attendent de leur côté dans les semaines à venir des "gros" portefeuilles dans la prochaine Commission: une vice-présidence chargée des questions économiques pour le commissaire allemand Guenter Verheugen, la Concurrence ou le Marché intérieur pour le Français Jacques Barrot.

Une fois désigné au sommet, le futur président de la Commission devra être adoubé en juillet par le Parlement européen. M. Barroso y est assuré du soutien des eurodéputés conservateurs, mais il est contesté par les socialistes et les Verts et laisse sceptiques les libéraux.



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Raids aériens et opération terrestre israéliens à Gaza



BEIT HANOUN (AFP), le 29-06-2004
L'armée israélienne a pris le contrôle mardi de secteurs clés du nord de la bande de Gaza après un double raid aérien nocturne sur des objectifs liés au mouvement radical palestinien Hamas qui a revendiqué deux attaques anti-israéliennes meurtrières.

Dans ce contexte, le ministre israélien de la Défense Shaoul Mofaz a annulé une visite en Italie prévue pour jeudi. Ces violences surviennent alors que le chef de la diplomatie française Michel Barnier devait s'entretenir en soirée avec Yasser Arafat à Ramallah en Cisjordanie, une rencontre qualifiée de "grave erreur" par Israël qui cherche à isoler le dirigeant palestinien sur la scène internationale.

Des unités blindées, dont plusieurs bulldozers, ont pénétré dans le secteur de Beit Hanoun en suivant deux axes, appuyées par le feu d'hélicoptères de combat, prenant le contrôle de la zone industrielle de Beit Hanoun, selon des témoins et sources sécuritaires palestiniens. Des échanges de tirs ont été signalés dans le secteur ainsi que des affrontements entre jeunes lanceurs de pierres palestiniens et militaires lors desquels six adolescents ont été blessés par des tirs israéliens. Selon des témoins, le Hamas a annoncé par haut-parleurs qu'un activiste du mouvement radical islamiste, Ghassan Adwakh, 30 ans, s'est donné la mort en actionnant une bombe pour tenter de freiner l'incursion israélienne.

L'armée affirme que l'objectif de l'opération est d'empêcher de nouveaux tirs de roquettes sur Israël à partir de ce secteur, après la mort de deux Israéliens, dont un enfant de 3 ans, tués par des tirs similaires lundi à Sdérot (sud), revendiqués par le Hamas. Toutefois, mardi un Israélien a été blessé par un tir de roquette à Sdérot. C'était la première fois lundi depuis le début de l'Intifada, fin septembre 2000, que des roquettes artisanales causaient mort d'homme en Israël.

"Il serait facile de raser Beit Hanoun pour régler la question des tirs de roquettes mais Israël s'impose d'agir dans cette guerre dans des limites", a déclaré le vice-ministre israélien de la Défense Zeev Boïm.

Dans la nuit, des hélicoptères de combat ont tiré des roquettes sur un bâtiment de 12 étages à Gaza abritant des médias étrangers et palestiniens, dont les locaux de l'hebdomadaire Al Jil proche du Hamas qui a aussi revendiqué une attaque dimanche à l'explosif contre une position militaire au sud de Gaza qui a tué un soldat et blessé cinq autres. Trois Palestiniens ont été blessés dans le raid. L'attaque a visé "le siège d'un organe qui incite à la haine (anti-israélienne) et est en contact continu avec les terroristes", a indiqué l'armée. Un second raid a visé un atelier métallurgique dans le camp de réfugiés de Nousseirat servant à produire des armes pour le Hamas, selon elle.

L'armée a en outre dynamité deux immeubles palestiniens inhabités, non loin de la position israélienne attaquée dimanche, et détruit 16 maisons dans le village palestinien d'Al-Qarara, également proche. Le ministre israélien de l'Industrie et du Commerce Ehud Olmert a déclaré à que son pays était engagé dans une "guerre de longue haleine". "Il n'y a pas ici de miracles, mais un processus long et systématique. Celui qui saura faire face et fera preuve de plus de patience finira par l'emporter", a-t-il dit.

Par ailleurs, un adolescent palestinien blessé en mai par des tirs israéliens dans la bande de Gaza est décédé portant à 4.135 le bilan des morts de l'Intifada, dont 3.140 Palestiniens et 923 Israéliens. Enfin, la Cour suprême d'Israël devait examiner le recours de deux députés contre la décision du procureur général de l'Etat de clore le dossier d'une affaire de corruption dans laquelle serait impliqué le Premier ministre Ariel Sharon.



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L'Otan appelée à faire davantage pour l'Afghanistan



ISTANBUL (AFP), le 29-06-2004
Les dirigeants des 26 pays membres de l'Otan ont commencé à quitter Istanbul mardi en début d'après-midi à l'issue d'un sommet de deux jours. La rencontre s'est terminée par un déjeuner de travail du Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA), une assemblée qui regroupe 46 Etats membres ou partenaires de l'Otan.

Avant de reprendre l'avion pour les Etats-Unis, le président américain George W. Bush a fait un discours devant les étudiants de l'université de Galatasaray à Istanbul, où il a qualifié de "succès crucial" la décision lundi de l'Otan d'apporter son aide à la formation des forces de sécurité irakiennes.

La plupart des dirigeants européens devaient pour leur part se rendre directement à Bruxelles pour entériner la nomination du Premier ministre portugais José Manuel Durao Barroso à la présidence de la Commission européenne.

Mardi matin, au deuxième jour du sommet, les dirigeants de l'Otan ont été interpellés à Istanbul par le président afghan Hamid Karzaï qui les a suppliés de tenir leurs promesses envers son pays. A la fin de leur sommet de deux jours, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Alliance se sont concentrés sur la situation en Afghanistan, considérée comme prioritaire pour la crédibilité de l'organisation. Hamid Karzaï les a enjoints de tenir rapidement leurs engagements et d'envoyer sans tarder des renforts pour assurer la sécurité des élections générales prévues pour septembre.

"Nous avons besoin de sécurité maintenant, pas demain", a lancé M. Karzaï devant le Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA), l'assemblée de 46 Etats qui regroupe les pays membres et partenaires de l'Otan. "S'il vous plaît, dépêchez-vous", a-t-il insisté, après avoir admis que "le terrorisme continuera d'être actif pour un moment encore en Afghanistan, autour de l'Afghanistan et sur la scène internationale".

Les dirigeants de l'Otan avaient approuvé lundi l'extension de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) en Afghanistan, forte actuellement de 6.500 hommes, et décidé l'envoi de renforts dans la perspective des élections. Au total, l'Isaf devrait pouvoir disposer d'ici là de plus de 8.000 soldats sur le terrain, plus environ 2.000 hommes en réserve en cas de crise grave. Le secrétaire général de l'Otan Jaap de Hoop Scheffer s'est déclaré mardi "certain que le déploiement des forces (de l'Otan) va permettre d'accroître le sentiment de sécurité" dans ce pays.

"Vous pouvez être sûrs que nous disposons des troupes supplémentaires", a-t-il assuré. Mais il a reconnu que "les modalités" du déploiement des renforts "restaient à préciser", se refusant à citer "des noms de pays ou parler de chiffres". Lundi, lors d'une journée avant tout consacrée à l'Irak, l'Otan a offert son aide pour la formation des forces de sécurité irakiennes et promis sa "pleine coopération" aux autorités irakiennes. Mais elle n'est pas allée jusqu'à annoncer l'envoi de troupes comme le souhaitait initialement le président américain George W. Bush.

La France, l'Allemagne et l'Espagne notamment ont rappelé leur opposition à toute action menée en Irak sous le drapeau de l'Alliance, qui jouera vraisemblablement un rôle de coordinateur sur la formation des forces irakiennes par les pays de l'Alliance.

S'affichant avec son fidèle allié britannique Tony Blair, le président américain avait annoncé dans la matinée à ses homologues visiblement pris de court que le transfert de souveraineté était intervenu à Bagdad avec deux jours d'avance sur le calendrier prévu. Les dirigeants de l'Alliance ont par ailleurs appelé mardi l'Ukraine à poursuivre les réformes démocratiques si elle veut intégrer l'Otan. Le président ukrainien Koutchma a cependant reconnu que son pays, une ancienne république soviétique, n'était pas "mûr" pour adhérer.

L'Ukraine avait exprimé en 2002 sa volonté d'adhérer à l'Otan, au grand dam de son voisin russe. En fin de matinée, une brève manifestation anti-Otan a été dispersée dans le centre d'Istanbul par la police qui a procédé à une dizaine d'interpellations. Lundi, une soixantaine de personnes ont été blessées lors de heurts parfois violents entre manifestants anti-Otan et policiers. Quelque 26.000 policiers et militaires ont été mobilisés pour assurer la sécurité du sommet d'Istanbul, une métropole de 12 millions d'habitants.



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Décès du journaliste Georges de Caunes



PARIS (AFP), le 29-06-2004
Journaliste, écrivain, explorateur, comédien, Georges de Caunes est décédé lundi d'une rupture d'anévrisme à l'hôpital de la Rochelle à l'âge de 85 ans, a-t-on appris mardi auprès de la mairie de la Rochelle, ville où il résidait.

La date de ses obsèques n'était pas fixée mardi en fin de matinée, a déclaré son épouse Anne-Marie à l'AFP.

Pionnier de la télévision française, journaliste touche-à tout et peu conformiste, il fut présentateur du Journal télévisé de 1963 à 1966, exclu des "actualités télévisées", en raison de ses activités publicitaires, jugées alors non compatibles avec sa carte de presse.

Ce journaliste populaire, à la silhouette dégingandée, célèbre aussi pour avoir imposé sa chienne Eder sur les plateaux télévisés, était revenu en 1969 sur le petit écran et avait dirigé le service des sports de TF1 de 1975 à 1979.

Ce gaulliste qui se définissait comme "contestataire, révolté et rebelle", s'était fait aimer du public par son panache, son goût de l'aventure et son irrespect envers les puissants. De Gaulle appréciait, semble-t-il, ses impertinences, tel cet enchaînement après un sujet sur les faits et gestes du président : "Et maintenant passons du général au particulier".

Né le 26 avril 1919 à Toulouse (Haute-Garonne), fils d'un avocat, Georges de Caunes obtient une licence de droit. Davantage attiré par le reportage que par le barreau, il entre, au lendemain de la guerre, à la Radiodiffusion française, puis, en 1949, à la Télévision. Il mènera dès lors une carrière atypique, restant rarement en poste plus de trois ans. "Je cours après tout ce qui vit. J'espère courir jusqu'à la fin de ma vie", expliquait-il.

Reporter à "Paris-Match", il participe aux expéditions polaires de Paul-Emile Victor, un magnéto de 40 kg sur l'épaule, en 1948, 1949 et 1951. Après l'Amazonie en 1952, il découvre la Polynésie, où il tourne en 1956 avec Bernard Borderie "Tahiti ou la joie de vivre".

En septembre 1962, laissant en France sa seconde épouse, la speakerine Jacqueline Joubert --la première avait été l'écrivain Benoîte Groult dont il a eu deux filles-- il part pour l'îlot d'Eiao, dans le Pacifique. Là, seul avec la fidèle chienne Eder, il cherche à "découvrir les mécanismes de la solitude" et tente de revivre durant un an l'aventure de Robinson Crusoë. Mais, malade, il doit interrompre l'expérience au bout de quatre mois.

Présentateur du journal télévisé pendant trois ans, il quitte l'ORTF avec fracas et la presse le surnomme alors "l'éternel partant". Il devient ensuite animateur à Radio-Luxembourg (1967-69), puis à Radio Monte-Carlo (1974-78). Parallèlement, il est chef du service des sports de TF1 de 1975 à 1979 où il commente les matches de rugby du Tournoi des Cinq nations en compagnie de l'abbé Pistre.

Divorcé de Jacqueline Joubert -dont il a un fils, Antoine de Caunes, devenu lui-aussi une célébrité du petit écran- Georges De Caunes se remarie en 1967 avec un jeune mannequin, Anne-Marie, dont il a deux enfants. Il avait six petits-enfants, dont l'actrice Emma de Caunes, et une arrière petite-fille.

En 1979, pour "se remettre en question", il interprète au théâtre "Comédie pour un meurtre", vingt ans après "Le Fils d'Achille". En juin 1988 et juillet 1990, il se lance dans une nouvelle expérience : installé quinze jours dans une cage au zoo de la Palmyre, près de Royan, pour y "observer les humains avec les yeux des animaux", il cherche "à faire son métier de journaliste dans des circonstances où l'éclairage est différent".

Chevalier de la légion d'honneur, Georges de Caunes laisse plusieurs ouvrages, dont "les Coulisses de la télévision" (1961), "Histoires d'O-tomobiles" (1969), "Ma part des choses" (1990), et son récit d'expéditions au Groenland, "Imarra" (1998).

Georges de Caunes est décédé le même jour que Marcel Jullian. L'éditeur, scénariste, homme de lettres et de l'audiovisuel est mort subitement lundi après-midi à Paris à l'âge de 82 ans alors qu'il assistait à une réception.

Marcel Jullian avait commencé sa carrière dans l'édition, avant d'entrer aux conseils d'administration de Télédiffusion de France (TDF) et de l'Institut national de l'audiovisuel (INA). Il fut président d'Antenne 2 de janvier 1975 à fin 1977. Il a également produit des émissions de radio et de télé, animé sur France Inter l'émission "Ecran total", écrit des scénarios et des adaptations pour le cinéma (notamment "Cent mille dollars au soleil", "la grande vadrouille)) et pour la télévision ("Les rois maudits", "Les hommes de bonne volonté").



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France: 12,757 milliards d'euros pour "les oubliés de la République"



PARIS (AFP), le 30-06-2004
Jean-Louis Borloo a dévoilé mercredi devant la presse son plan de cohésion sociale, articulé à la fois sur l'emploi, le logement et l'égalité des chances, un programme ambitieux doté de près de 13 milliards d'euros sur cinq ans pour "les oubliés de la République".

"La France doit faire face à un chômage structurel et à l'exclusion qui l'accompagne, aux jeunes sans espoir et aux enfants défavorisés, aux logements insalubres, aux quartiers sans avenir, à une perte de l'action collective et de la République, à l'intolérance et parfois au racisme": le plan de cohésion sociale énumère dans son préambule la longue liste des sujets auxquels entend s'attaquer le ministre.

"Il y a aujourd'hui trop d'oubliés de la République, de laissés-pour-compte de l'égalité des chances", résume le ministre de la Cohésion sociale dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France de mercredi. Des propos qui font directement écho à la priorité donnée "à la justice sociale", qu'avait annoncée Jacques Chirac au lendemain du revers des régionales.

Le plan se présente sous forme de triptyque -- emploi, logement, égalité des chances --, dans "une démarche inédite consistant à traiter ensemble les grands problèmes qui mettent en péril la cohésion de notre pays", opposée à celle, "cloisonnée et morcelée", qui selon le ministre a trop longtemps prévalu.

Les moyens financiers dégagés s'élèvent à 12,757 milliards d'euros de crédits supplémentaires sur cinq ans, dans le cadre d'une loi de programmation quinquennale.

C'est le volet emploi qui en absorbera la plus grande part, et en particulier sa mesure-phare: la création d'un "contrat d'activité", avec pour objectif d'en offrir 1 million en quatre ans dans le secteur non-marchand aux allocataires des minima sociaux. Cette mesure seule coûtera à l'Etat 5,2 milliards d'euros au total (y compris par redéploiements de crédits) d'ici à 2009.

L'autre public auquel le plan entend offrir des portes de sortie vers l'emploi durable: celui des jeunes en difficulté. En cinq ans, le but est d'offrir un débouché professionnel à 800.000 d'entre eux à travers des formations en alternance dans le secteur privé et dans la Fonction Publique et des contrats aidés.

Enfin, le plan propose une innovation dans le service aux chômeurs par la création ou la labellisation de 300 "maisons de l'emploi" destinées à fédérer les acteurs locaux de la politique de l'emploi et aider ceux qui rencontrent des difficultés.

La deuxième ambition du plan Borloo est de résoudre la crise du logement. A cette fin, il se fixe comme objectif la construction de 120.000 logements sociaux par an pour aboutir à 500.000 en cinq ans, l'Etat s'engageant à "garantir les financements". Il prévoit en outre la création de 12.300 places supplémentaires d'accueil et d'hébergement d'urgence, soit 4.000 places en maisons-relais pour des personnes en grande difficulté, et 7.000 pour des demandeurs d'asile.

Dans son volet sur l'égalité des chances, qui concerne aussi l'égalité entre les territoires, le plan prévoit que les communes qui comprennent des zones urbaines sensibles (ZUS) bénéficieront d'une augmentation de la dotation de solidarité urbaine (DSU) de 600 millions d'euros sur cinq ans et d'une meilleure répartition selon les besoins.

L'égalité des chances est aussi déclinée sous la forme de "plates-formes de réussite éducative" dans les écoles primaires et les collèges.

Enfin, Jean-Louis Borloo a appelé les partenaires sociaux à ouvrir six chantiers de négociation, en particulier sur la question très polémique de la durée du travail



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