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| Posté le 06-05-2004 à 11:23:10
| Recherche Un consortium international déterminera comment les gènes régissent l'organisme humain (Presse canadienne) Des savants canadiens ont rassemblé un consortium international qui cherchera à déterminer comment les gènes régissent les cellules de l'organisme humain. Le groupe a complété, mercredi, sa première rencontre. Ce projet apparaît comme le nouveau défi de la science, après qu'ait pu être établie la carte du génome, soit l'ensemble des gènes. Le professeur Michael Rudnicki, de l'Institut de recherche en santé d'Ottawa (Irso), a ainsi réuni le «consortium international du régulome» qui inclut des spécialistes tels Jack Greenblatt, de l'Université de Toronto, Irwin Davidson, de l'Institut de génétique et biologie moléculaire et cellulaire, du Collège de France, ainsi que d'autres collègues de Singapour, d'Italie, du Royaume-Uni et des États-Unis. Suite à la publication de la carte du génome, en 2003, les savants n'ont encore qu'une idée sommaire de la façon suivant laquelle les gènes assurent la régulation des cellules. «Il y a environ 30 000 gènes dans le corps humain et chacun d'eux est régi par une sorte de variateur de lumière», a indiqué M. Rudnicki en conférence de presse, pour vulgariser un peu le concept. Chaque sorte de cellule a aussi 30 000 voyants sur un tableau, avec des fils derrière; chaque type de cellule a un agencement particulier de luminosité associé à ces voyants. La moitié sont éteints alors que l'autre moitié sont allumés, et encore à différents degrés. «Nous voulons savoir comment les fils sont branchés derrière le tableau pour réguler l'agencement, ce qui définit la cellule et la façon dont elle fonctionne», a indiqué le spécialiste de l'Irso. La contribution canadienne au projet requerrait environ 50 millions $ sur les cinq prochaines années, des sommes qui proviendraient de plusieurs bailleurs de fonds fédéraux et provinciaux. La recherche sera menée surtout avec des souris de laboratoire mais elle utilisera aussi des cellules souches humaines, ce qui est possible grâce à un cadre législatif adopté aux Communes, l'an dernier.
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| Posté le 06-05-2004 à 11:50:38
| Alliance numériQC présente le Sommet du jeu de Montréal Alliance numériQC, le réseau d’affaires de l’industrie des contenus numériques et du multimédia du Québec, annonce la tenue d’un tout nouveau rendez-vous pour les professionnels de l’industrie du jeu vidéo, le Sommet du jeu de Montréal, qui se tiendra les 3 et 4 novembre prochain. L’événement, qui se déroulera au Centre Mont-Royal, regroupera plus de 400 professionnels de la création, du développement et de la production de jeux vidéo, en provenance principalement du Québec, du Canada et de la côte est américaine. Ce Sommet, conçu pour répondre aux besoins de l’industrie du jeu vidéo qui représente près de 2000 travailleurs au Québec, vise trois objectifs: Accroître la visibilité et la communication dans l’industrie; Améliorer le développement de l’expertise de la main-d’œuvre; Augmenter le rayonnement de l’industrie québécoise à l’étranger. Alliance numériQC privilégie une formule spécialisée, mais de petite échelle, afin de conserver un environnement convivial favorisant l’acquisition de connaissances, les rencontres et les échanges, avec un contenu spécialisé de haut niveau et touchant autant aux aspects de création que de programmation. Un comité aviseur, regroupant des représentants d’entreprises du secteur, a été formé afin de pourvoir au contenu de l’événement. Les entreprises siégant au comité sont: A2M, DC Studio, DTI Software, Digital Fiction, Jamdat Canada, Microïds, Sarbakan et Ubisoft. Au programme, Alliance numériQC proposera une vingtaine de cours, séminaires, conférences et ateliers répartis sur deux jours, et travaille à l’élaboration de nombreuses activités complémentaires telles une soirée V.I.P., un cocktail, des rencontres spécialisées et une mini exposition, le tout propice au réseautage et au partage des connaissances. «Nous sommes très fiers de proposer aux professionnels québécois un événement qui saura répondre à leurs attentes et à leurs besoins. Avec le Sommet, nos créateurs pourront profiter de cette opportunité pour affiner et partager leurs connaissances et expertises, tout en ayant la chance de rencontrer leurs collègues, ainsi que des grands noms de l’industrie» explique Gilles Bertrand, directeur général d’Alliance numériQC. Des partenaires de taille ont aussi confirmé leur appui financier au projet, dont Développement économique Canada, le ministère du Développement économique et régional et de la Recherche, le ministère de la Culture et des Communications du Québec, Téléfilm Canada et la SODEC. D’autres partenaires des secteurs publics et privés confirmeront sous peu leur participation. L’industrie québécoise du jeu vidéo Au Québec, on compte plus de 40 compagnies actives dans le développement, l’édition, les logiciels de production et les services spécialisés, soit une main d’œuvre de près de 2000 emplois directement reliés à cette industrie. Plusieurs chefs de file de l’industrie sont établis à Montréal, soit en développement, tels Ubisoft, Electronic Arts, A2M, Microïds, Jamdat et Sarbakan, et en logiciels de production, tels Discreet, Softimage et Kaydara. À propos d’Alliance numériQC Alliance numériQC, le réseau d’affaires de l’industrie des contenus numériques et du multimédia du Québec, vise à soutenir et à accélérer la croissance et la compétitivité de son industrie dans le respect de tous ses intervenants. Son action est notamment centrée sur les PME avec une programmation concrète axée sur le développement des affaires, le développement des connaissances et des compétences, ainsi que sur la promotion de politiques et mesures de soutien à l'industrie. (Source: Alliance numériQC)
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 06-05-2004 à 12:48:48
| Des sénateurs s'inquiètent de laisser les Etats-Unis sans navette WASHINGTON (AFP), le 06-05-2004 Des sénateurs ont exprimé mercredi leur inquiétude sur l'avenir des vols spatiaux américains, en raison du délai de plusieurs années prévu par l'administration Bush entre le retrait de service prévu de la navette en 2010 et le lancement du futur véhicule d'exploration spatiale. L'administation américaine prévoit que la navette sera retirée du service en 2010, après la fin de la construction de la station spatiale internationale (ISS). Ce retrait devrait dégager des économies permettant de financer son successeur, le "Crew Exploration Vehicule". De ce fait, les Etats-Unis resteront pendant plusieurs années sans véhicule spatial, a souligné le sénateur démocrate Fritz Hollings lors d'une audition de la Commission du Commerce du Sénat. "Je pense peu probable que ce Congrès, pas plus qu'une future législature, puisse soutenir ce plan", a-t-il assuré. Le président George W. Bush avait fixé en janvier l'objectif d'un retour sur la Lune d'ici 2020, et à plus long terme d'une mission habitée sur Mars, proposant de financer ce projet en éliminant progressivement des programmes existant. Pour le démocrate Bill Nelson, "il ne serait pas sage pour les Etats-Unis de dépendre de la Russie pour accéder à l'ISS" si la navette était retirée du service prématurément. Le président de la Commission, le républicain Sam Brownback, jugeant anciennes et coûteuses (4 milliards de dollars par an) les trois navettes restantes de la flotte, a demandé à la Nasa "d'explorer des alternatives, avec notamment la Russie et les Européens ainsi qu'avec le secteur privé" pour acheminer à moindre coût les éléments et modules nécessaires à l'ISS. Après l'explosion de Columbia en février 2003 et la suspension des vols américains, la relève des équipages et le ravitaillement de l'ISS repose entièrement sur la Russie et ses vaisseaux Soyouz.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 06-05-2004 à 12:51:29
| Orange lance des tests commerciaux UMTS à Lille LILLE (AFP), le 06-05-2004 L'opérateur mobile Orange (France Télécom) a lancé jeudi des tests commerciaux de services de téléphonie mobile de troisième génération (UMTS) à Lille, deuxième ville pilote après Toulouse. Près de 1.400 testeurs ont été recrutés, dont 500 clients pilote entreprise, pour évaluer des services qui seront lancés commercialement au niveau national au second semestre 2004, a indiqué l'opérateur. L'UMTS promet des débits maximum environ 10 fois supérieurs à l'actuel GPRS, des débits notamment utiles pour la consultation de contenus vidéo sur un mobile, ou pour bénéficier d'une connexion haut débit sans fil sur un PC portable. Pour ces tests à Lille, les clients grand public devront payer 15 euros par mois en plus de leur habituel abonnement GSM pour un forfait de trois heures de communication voix et visiophonie et un accès illimité aux services multimédia (SMS, MMS). "Cela ne préfigure en rien les tarifs commerciaux. Il s'agit de faire une offre simple pour que nos testeurs utilisent les services car ce qui nous intéresse, c'est de les interroger après pour connaître les usages qu'ils en auront faits. On est dans une logique de laboratoire", prévient Bruno Dachary, directeur du projet villes pilotes d'Orange. Les équipementiers retenus pour les tests à Lille sont Alcatel, qui fournit la plateforme de services et l'infrastructure radio, et Ericsson, pour la technologie coeur de réseaux. Orange vise une couverture de 90% de la population en haut débit sans fil d'ici 2009, l'UMTS étant une des technologies au service de cet objectif. Le deuxième opérateur mobile français SFR lancera le 12 mai ses premières offres commerciales de téléphonie de 3ème génération pour les entreprises, et prévoit ses premières offres grand public pour juin.
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| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 07-05-2004 à 11:19:44
| OGM Controverse autour du gazon transgénique aux États-Unis Rukmini Callimachi (Associated Press) C'est un gazon vert brillant, fin comme une feuille de papier, uniforme comme du cellophane et résistant aux herbicides, qualité qui soulève la controverse. Les écologistes craignent en effet que ce tapis vert transgénique pour parcours de golf ne se répande de manière incontrôlée dans la nature. Cette pelouse mutante est cultivée sur un terrain anonyme de Gervais, localité rurale des environs de Salem dans l'Oregon, au nord-ouest des États-Unis. Quelque 160 hectares d'herbe transgénique poussent aussi à titre expérimental, sous les auspices de la firme américaine Scotts, à Madras, à trois heures de route de Gervais. Cette société de biotechnologie a modifié génétiquement l'agrostis, une plante utilisée pour les greens et les fairways des parcours de golf, pour la rendre résistante à un herbicide très courant. La firme refuse de révéler l'emplacement exact du site par crainte d'une intervention des écologistes, qui tentent de faire interdire ce gazon génétiquement modifié. Les défenseurs de l'environnement ne sont pas les seuls à s'inquiéter. Des organismes publiques comme le Bureau de la gestion du territoire (BLM) et le Service des forêts se montrent également méfiantes. «Notre crainte est que si le gazon devait se propager sur des espaces publics, nous ne sachions le contrôler», souligne Gina Ramos, une spécialiste du BLM. En se répandant dans l'environnement, il pourrait donner à des parcs des allures de terrain de golf en étouffant toute biodiversité. Bob Harriman, principal chercheur chez Scotts, rétorque que de nombreuses études menées par son entreprise indiquent que ce risque est peu probable. La version naturelle de l'agrostis constitue la surface idéale pour la pratique du golf. Mais ce tapis vert peut être défiguré par les mauvaises herbes qui croissent verticalement en bouquet comme le ferait un artichaut. Sur un green, ces excroissances agissent comme un ralentisseur, qui dévie la trajectoire de la balle même du golfeur le plus doué. «Tiger Woods a horreur de ça», affirme M. Harriman au sujet de l'as du golf. Le problème est que tenter d'éliminer l'agent perturbateur avec un herbicide comme le Roundup, fabriqué par Monsanto, reviendrait à détruire tout le gazon. Or, le spécimen transgénique testé par Scotts a été conçu pour être résistant au Roundup, et devrait ainsi permettre grâce à l'usage du désherbant d'obtenir un green parfait. Actuellement sur les 15 000 parcours de golf aux États-Unis, seuls les plus huppés peuvent se permettre d'éliminer les mauvaises herbes des greens par fumigation ou manuellement. Le gazon de Scotts, qui a le soutien de l'Association américaine de golf, est dans la phase finale en vue de son agrément par les autorités. Mais le BLM et le Service des forêts ont demandé au ministère de l'Agriculture de mener des recherches complémentaires sur l'impact potentiel du gazon sur l'environnement avant toute homologation. Au BLM, Gina Ramos souligne qu'il faudrait savoir comment on pourrait empêcher ce gazon résistant au Roundup de proliférer de manière anarchique s'il devait s'échapper des parcours de golf. Le département de l'Agriculture de l'Oregon et le département de la pêche et de la chasse de Californie ont également appelé à la prudence. Depuis l'introduction de la première tomate génétiquement modifiée il y a une décennie, les OGM suscitent une vive controverse. Il y a quatre ans, un groupe se faisant appeler l'Association des golfeurs anarchistes a pénétré dans un centre de recherche sur les graines à Portland (Oregon), piétiné des parcelles expérimentales et taggé un slogan sur les murs: «La nature se venge». Des actions des anti-OGM ont visé au total une vingtaine de sites dans la même période. Elles ont rendu les entreprises de biotechnologie nerveuses sans les dissuader d'abandonner leurs expérimentations.
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| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 07-05-2004 à 11:20:25
| Recherche Un consortium international déterminera comment les gènes régissent l'organisme humain (Presse canadienne) Des savants canadiens ont rassemblé un consortium international qui cherchera à déterminer comment les gènes régissent les cellules de l'organisme humain. Le groupe a complété, mercredi, sa première rencontre. Ce projet apparaît comme le nouveau défi de la science, après qu'ait pu être établie la carte du génome, soit l'ensemble des gènes. Le professeur Michael Rudnicki, de l'Institut de recherche en santé d'Ottawa (Irso), a ainsi réuni le «consortium international du régulome» qui inclut des spécialistes tels Jack Greenblatt, de l'Université de Toronto, Irwin Davidson, de l'Institut de génétique et biologie moléculaire et cellulaire, du Collège de France, ainsi que d'autres collègues de Singapour, d'Italie, du Royaume-Uni et des États-Unis. Suite à la publication de la carte du génome, en 2003, les savants n'ont encore qu'une idée sommaire de la façon suivant laquelle les gènes assurent la régulation des cellules. «Il y a environ 30 000 gènes dans le corps humain et chacun d'eux est régi par une sorte de variateur de lumière», a indiqué M. Rudnicki en conférence de presse, pour vulgariser un peu le concept. Chaque sorte de cellule a aussi 30 000 voyants sur un tableau, avec des fils derrière; chaque type de cellule a un agencement particulier de luminosité associé à ces voyants. La moitié sont éteints alors que l'autre moitié sont allumés, et encore à différents degrés. «Nous voulons savoir comment les fils sont branchés derrière le tableau pour réguler l'agencement, ce qui définit la cellule et la façon dont elle fonctionne», a indiqué le spécialiste de l'Irso. La contribution canadienne au projet requerrait environ 50 millions $ sur les cinq prochaines années, des sommes qui proviendraient de plusieurs bailleurs de fonds fédéraux et provinciaux. La recherche sera menée surtout avec des souris de laboratoire mais elle utilisera aussi des cellules souches humaines, ce qui est possible grâce à un cadre législatif adopté aux Communes, l'an dernier.
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| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 07-05-2004 à 11:22:54
| Découverte Un ancêtre du colibri découvert en Europe Randolph Schmid (Associated Press) Le fossile d'un volatile ressemblant à un oiseau-mouche (ou colibri), vieux de 30 millions d'années, a été mis au jour en Allemagne. Une découverte qui fait remonter dans le temps l'arbre généalogique de cette espèce, souligne un article publié vendredi dans la revue Science. Le fossile est également le premier d'un oiseau ressemblant à un colibri inconnu en dehors du continent américain, souligne l'auteur de la découverte, Gerald Mayr, qui travaille au Forschungsinstitut Senckenberg, un musée d'histoire naturelle à Francfort. «C'est la première trace précise d'un colibri de type moderne découvert dans le Vieux Monde», souligne-t-il. Auparavant, on estimait que les oiseaux-mouches connus les plus anciens avaient vécu il y a un ou deux millions d'années, d'après des restes retrouvés en Amérique centrale. Le fossile de moins de cinq centimètres de long a été découvert dans un dépôt d'argile dans le Bade-Wurtemberg (sud-ouest). Le Pr Mayr a baptisé la nouvelle espèce Eurotrochilus Inexpectatus, ce qui signifie «version européenne inattendue du Trochilus», qui est le nom d'un genre moderne de colibri. Helen James, une ornithologue du Muséum national d'histoire naturelle du Smithsonian, aux États-Unis, souligne que la nouvelle espèce était déjà en partie connue mais que les chercheurs n'avaient pu jusqu'ici étudier son crâne et son bec. «C'est un beau spécimen. Nous savons maintenant grâce à ce fossile que l'oiseau était semblable au colibri pour la forme de son bec et qu'il diffère certainement du martinet et d'autres membres de cet ordre.» Le Pr Mayr souligne que la découverte est un «exemple frappant de la complexité de l'évolution et de la biogéographie animale», l'habitat des colibris actuels se trouvant uniquement sur le continent américain. «Les espèces qui aujourd'hui sont cantonnées dans une certaine région ont pu vivre dans des zones géographiques différentes ou plus vastes dans le passé.» La découverte du fossile «pourrait ouvrir une nouvelle perspective sur l'évolution de parties de la flore du Vieux Monde», souligne-t-il. Les colibris ont un long bec pour aspirer le nectar des fleurs et des ailes qui lui permettent de se nourrir tout en volant sur place comme un hélicoptère.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 07-05-2004 à 12:31:24
| Les baleiniers norvégiens ressortent leurs harpons OSLO (AFP), le 07-05-2004 Les baleiniers norvégiens remettront le cap au large la semaine prochaine pour une nouvelle saison de chasse au petit rorqual, alors que les chercheurs s'opposent sur le degré de souffrance infligée à l'animal. Supplice inhumain pour les uns, méthode la plus efficace pour tuer un mammifère de cette taille pour les autres, le harpon est surmonté d'une grenade, censée détonner à l'intérieur de la baleine et lui infliger un traumatisme nerveux fatal. "Etant donné l'environnement constamment changeant dans lequel évoluent les baleines, il est pratiquement impossible de procéder à une chasse propre et rapide", estime la Société mondiale pour la protection des animaux (WSPA) dans un rapport paru en mars. Selon des statistiques officielles, le harpon à grenade utilisé par les professionnels norvégiens tue instantanément 80% des cétacés. Faute de faire mouche au premier coup, les baleiniers achèvent généralement l'animal avec un deuxième harpon ou un fusil de gros calibre. La mise à mort des baleines devrait être comparée à celle des animaux d'élevage, dont l'abattage se veut rapide et indolore. Or, les cétacés mettent en moyenne plus de deux minutes à mourir, voire plus d'une heure lorsque le harpon se détache, pointe la WSPA. Ayant déposé une réserve contre un moratoire international effectif depuis 1986, la Norvège est le seul pays au monde à autoriser la chasse commerciale à la baleine, dont les stocks sont, selon elle, abondants. Le quota pour la saison qui s'ouvre lundi a été fixé à 670 prises. Le comité scientifique de la Commission baleinière internationale évalue à environ 107.000 le nombre de petits rorquals dans les eaux fréquentées par les baleiniers norvégiens. Pour décrire la mort des baleines, un médecin britannique embarqué sur une baleinière évoquait en 1946 "un cheval avec deux ou trois épieux explosifs plantés dans l'estomac, que l'on oblige à traîner le chariot d'un boucher dans les rues de Londres alors que son sang coule à torrents dans le caniveau". "Les harponneurs eux-mêmes admettent que si les baleines pouvaient crier, cette industrie cesserait car personne ne pourrait le supporter", ajoutait-il, cité par la WSPA. Les harponneurs d'aujourd'hui sont toutefois d'un autre avis. "La baleine ne se rend même pas compte de ce qui se passe. Elle ne sait pas qu'on la chasse et lorsqu'elle est harponnée, elle meurt instantanément", explique Rune Froevik, porte-parole du lobby pro-baleinier High North Alliance. Contrairement aux animaux d'élevage sujets au stress avant leur mort, les baleines vivent en liberté, ignorant leur sort jusqu'au moment ultime, fait-il valoir. Celles qui ne meurent pas sur le coup sont très souvent rendues inconscientes par l'explosion de la grenade, selon Siri Knudsen, qui a examiné le cerveau de 66 baleines dans le cadre d'un doctorat. Et sur les centaines de baleines harponnées chaque année en Norvège, elles ne seraient que trois ou quatre à nécessiter un "coup de grâce". "Très rares sont celles qui survivent et restent conscientes après le premier harpon", renchérit Egil Ole Oen, vétérinaire qui a conçu la grenade utilisée par les baleiniers norvégiens. "Le problème de la maladresse humaine se retrouve partout, aussi bien à la chasse que dans les abattoirs", ajoute-t-il. Avec un taux de mort instantanée de 80%, "sa" grenade est quatre fois plus efficace que la balle du chasseur d'élan. Cette efficacité tranche aussi avec les résultats constatés dans les autres pays où la chasse à la baleine est pratiquée. Au Japon, où on les capture officiellement pour des raisons scientifiques, près de 60% des cétacés ne meurent pas immédiatement. Il y a peu, les Russes chassaient encore la baleine à la Kalachnikov tandis que les Inuits du Canada utilisent, eux, des lances explosives dont la conception remonte au XIXe siècle.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 07-05-2004 à 12:32:25
| Le robot Opportunity au bord d'un cratère au fort potentiel scientifique WASHINGTON (AFP), le 07-05-2004 Le robot américain Opportunity se trouve désormais au bord d'un cratère profond d'au moins 10 mètres, au très fort potentiel scientifique pour établir le passé géologique de la planète Mars, a déclaré jeudi le responsable scientifique de la mission, Steve Squyres. Révélant une photographie panoramique de l'intérieur de ce cratère appelé Endurance, le chercheur a estimé qu'il s'agissait de "la plus spectaculaire image de cette mission, d'un point de vue scientifique". Le cratère comporte des affleurements rocheux "qui vont nous en dire long sur ce qui s'est passé dans le Meridiani Planum", la région de Mars où est posé le robot depuis la fin janvier, a poursuivi le chercheur de Cornell University (New-York) qui dirige les chercheurs au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie), le centre de contrôle de la mission. La profondeur de ce cratère est à la fois "une bonne nouvelle, car elle expose beaucoup de roches et une mauvaise nouvelle, car c'est un endroit dangereux pour le robot qui pourrait basculer dans le vide", a dit M. Squyres. La décision de descendre dans le cratère n'est pas encore prise. Pour l'instant, Opportunity va en faire le tour, parcourant plus de 100 m, pour le photographier sous tous les angles. "Nous allons essayer de trouver un endroit nous permettant d'accéder sans risque" aux roches exposées pour les analyser, a poursuivi M. Squyres, pour qui ce cratère présente "un potentiel scientifique énorme". Les roches exposées pourraient permettre aux chercheurs d'établir l'évolution de cette plaine martienne, dans laquelle ils ont déjà établi la présence passée d'eau salée. Opportunity est l'un des deux robots envoyés sur Mars dans le cadre de la mission Mars Exploration Rover, dotée de 835 millions de dollars. Ces deux robots jumeaux ont achevé leur mission de départ au terme de trois mois d'exploration. Leur bonne santé a conduit la Nasa à décider d'une prolongation de la mission jusqu'en septembre. Le robot Spirit, posé dans le cratère Gusev aux antipodes de son jumeau, évolue en direction de collines appelées Columbia Hills, située à une distance de près de deux kilomètres. Les chercheurs espèrent y trouver des roches plus anciennes que celles, volcaniques, que le robot a pour l'instant examinées. Sauf accident, il devrait arriver à destination vers la mi-juin.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 07-05-2004 à 12:33:27
| La pollution de l'air fait plusieurs milliers de morts par an en France PARIS (AFP), le 06-05-2004 La pollution de l'air dans les agglomérations, et plus particulièrement les particules fines émises par les automobiles, est directement responsable de la mort de plusieurs milliers de personnes chaque année en France, selon deux rapports publiés jeudi. Les experts de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE) donnent une estimation du nombre de décès attribuables, en 2002, à l'exposition aux particules fines au cours des années passées. Dans la fourchette haute de cette estimation, 5% des décès chez les plus de 30 ans seraient attribuables à cette pollution, soit 9.513 morts, et 3% dans la fourchette basse, soit 6.453 décès. Pour les victimes de la pollution atmosphérique, les maladies cardiopulmonaires viennent en tête avec 4.876 décès, devant les cancers du poumon (1.117). Les deux rapports publiés par l'AFSSE, créée en 2001, sont disponibles sur le site de l'agence (www.afsse.fr). Ce travail "situe les enjeux en termes de santé publique, en proposant une estimation, à travers la littérature disponible, de l’impact sur la santé d’une exposition chronique aux particules fines présentes dans l’air dans 76 agglomérations urbaines françaises", indiquent les auteurs du rapport. Les particules fines font partie des éléments polluants de l’atmosphère en ville, au même titre que le dioxyde d’azote (NO2), et ont comme principales sources d’émission les activités industrielles, le trafic automobile et le chauffage. Le rapport estime à 900.000 euros "le coût de chaque décès lié à la pollution atmosphérique", et souligne que "les conséquences néfastes engendrées par le trafic automobile sont supérieures aux montants payés via les péages et la fiscalité sur les carburants". Un rapport complémentaire confié à l'Agence étudie les mesures susceptibles de réduire les émissions des polluants et les expositions de la population en milieu urbain. Il analyse des expériences conduites et les propositions formulées dans différentes enceintes sur le plan national (le Programme national de réduction des émissions atmosphériques et le "Plan air" du gouvernement) et international. Ce deuxième rapport met à la disposition des acteurs concernés, en premier lieu des pouvoirs publics, une "boîte à outils" dans laquelle puiser des idées pour poursuivre, prolonger et, si nécessaire, renforcer les efforts déjà entrepris. De son côté, le ministre de l'Ecologie Serge Lepeltier a reconnu jeudi que la lutte contre la pollution de l'air n'avait "pas suffisamment pris en compte" le rejet des particules fines dues aux véhicules. Le ministre a confirmé que le document était un "rapport préliminaire" datant de février dernier, mis sur internet après que Le Point en ait eu connaissance. Il a démenti une information de l'édition de jeudi de l'hebdomadaire selon laquelle il se serait opposé à sa publication, tout comme le cabinet du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. "On n'a pas voulu cacher les choses", a-t-il affirmé, précisant que le document n'avait pas été initialement publié dans l'attente de "chiffres complémentaires", demandés par ses services. Le gouvernement étudie actuellement, dans le cadre d'un Plan santé-environnement qui pourrait sortir fin juin, "plusieurs mesures" pour limiter les émissions de particules fines des moteurs. Il discute notamment d'une généralisation des filtres à particules, qui équipent actuellement les véhicules diesel haut de gamme, ou d'une "prime à la casse" des voitures les plus anciennes.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 07-05-2004 à 12:35:19
| Vivendi Universal affirme sa volonté de garder le contrôle de SFR PARIS (AFP), le 07-05-2004 Le PDG de Vivendi Universal, Jean-René Fourtou, a affirmé jeudi devant les actionnaires la volonté de son groupe de garder le contrôle de sa très profitable activité de téléphonie mobile SFR, convoitée par le britannique Vodafone. M. Fourtou a aussi redit son souhait de marier l'activité de téléphonie fixe Cegetel avec l'opérateur Neuf Telecom et démenti tout désaccord avec le Maroc sur la montée au capital de VU dans Maroc Telecom. "Je n'ai absolument pas l'intention de céder la majorité dans SFR/Cegetel", a dit le PDG. "Vodafone peut lancer une OPA sur la totalité de Vivendi, ce qui le conduirait à courir pas mal de risques et de difficultés. C'est la raison pour laquelle je ne crois pas aujourd'hui à une telle éventualité", a-t-il ajouté. Le PDG de Vivendi a justifié la structure du groupe autour de deux activités. "Les activités de télécommunications aident à consolider les activités médias, qui sont toutes en restructuration à l'exception de Vivendi Universal Entertainment", a-t-il ajouté, soulignant les "synergies financières" existant entre ces deux pôles. La stratégie de Vivendi Universal, centrée sur les médias et la téléphonie est remise en cause par des analystes financiers qui doutent des atouts de la détention de ces deux catégories d'activités au sein d'un même groupe. Arrivé en pleine tourmente à l'été 2002 pour succéder à Jean-Marie Messier, M. Fourtou s'est employé à démontrer, devant des actionnaires relativement peu remontés par rapport aux années précédentes, les progrès réalisés par le groupe, soulignant que "la crise est derrière nous". "Il faut se souvenir qu'au 30 juin 2002, les dettes s'élevaient à 35 milliards d'euros (11,6 mds EUR fin 2003, ndlr) et que nos pertes cumulées ont atteint 38 milliards d'euros (entre 2001 et 2003), record national et peut-être international", a-t-il dit. Le PDG de VU a défendu le principe des stock-options, contestées par nombre de petits actionnaires alors que le groupe a enregistré une nouvelle perte nette en 2003. "Ce serait une régression de les supprimer", a-t-il dit, jugeant qu'elles permettent "d'associer l'interêt des dirigeants et des actionnaires". M. Fourtou a reçu au titre de l'exercice 2003 1,5 million d'options de souscription d'actions et 1 million pour 2002. Il a perçu une rémunération brute de 2,256 millions d'euros en 2003. M. Fourtou a placé en tête des priorités la finalisation de la fusion de ses activités américaines regroupées dans Vivendi Universal Entertainment (VUE) avec le réseau de télévision américain NBC (groupe General Electric). "La finalisation de la fusion NBC/VUE est une priorité et nécessite des négociations supplémentaires et son acceptation par Washington. Elle pourrait se faire dans les jours qui viennent, en tout cas en mai", a dit M. Fourtou. "En 2003 la nouvelle société NBC-VUE aurait dégagé un résultat d'exploitation pro forma de 3,2 milliards de dollars", a-t-il ajouté.
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| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 08-05-2004 à 11:43:33
| Espace Exploration du cratère Endurance sur Mars (Associated Press) Le cratère aurait été jadis un océan salé. ©AP/NASA Les scientifiques de l'agence spatiale américaine NASA ont déclaré jeudi qu'ils envisageaient d'envoyer le robot Opportunity dans les profondeurs du cratère Endurance sur la planète Mars. Ce voyage permettrait au robot de terminer sa mission sur la planète rouge en étudiant les strates de roches du fond du cratère qui pourrait avoir été il y a longtemps un océan salé extra-terrestre. Les multiples couches de sous-bassement qui forment la pente intérieure du cratère Endurance cratère sont par endroits d'une hauteur de 4,8 mètres à 9,9 mètres. «C'est le paysage le plus spectaculaire que nous avons vu de la surface martienne, pour sa valeur scientifique, mais aussi pour sa beauté à l'état pur», a déclaré Steve Squyres, le scientifique responsable de la mission.
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| Posté le 08-05-2004 à 11:44:05
| Recherche Des chercheurs identifient le siège de la mémoire à long terme (Presse canadienne) Des chercheurs croient avoir découvert l'endroit du cerveau où s'impriment les souvenirs lointains - comme le premier jour d'école où les Noël d'antan. Des scientifiques de l'Hôpital pour enfants malades de Toronto et de l'Université de la Californie à Los Angeles (UCLA) affirment que le cortex falciforme antérieur - une portion du cortex cérébral - pourrait être l'endroit où sont rassemblés les vieux souvenirs, ont indiqué des chercheurs dans la revue Science. Leur travail permet pour la première fois d'identifier une région du cerveau dont la fonction serait de recueillir et de faire surgir les souvenirs lointains. «La plupart des gens définissent la mémoire comme la somme des expériences de leur vie, a dit le docteur Alcino Silva, principal investigateur de l'étude et chercheur à UCLA. Ces souvenirs colorent qui nous sommes et, jusqu'ici, nous étions restés perplexes par la façon dont le cerveau les rassemble et les utilise.» L'étude permettra d'éclairer la mécanique de ces deux opérations en contribuant à la cartographie du cerveau ainsi que dans la compréhension du fonctionnement de la mémoire, ce qui pourrait, en bout de ligne, fournir des explications scientifiques aux troubles de la mémoires, a dit le co-auteur de l'étude, Paul Frankland, de l'Hôpital des enfants malades de Toronto. «De toute évidence, plusieurs troubles héréditaires de la mémoire qui sont associés à la perte de mémoire, a dit M. Frankland. Si nous comprenons comment le système fonctionne, nous pourrions éventuellement développer une thérapie dirigée vers ces zones particulières.»
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| Posté le 08-05-2004 à 11:44:54
| Découverte Les cellules productrices d'insuline pourraient se régénérer, selon une étude Andrew Bridges (Associated Press) Contrairement aux idées habituellement admises, les cellules productrices d'insuline situées dans le pancréas peuvent se régénérer, une découverte qui ouvre la voie à la mise au point de nouveaux traitements du diabète sans injection d'insuline. Ces travaux sont publiés jeudi dans la revue scientifique Nature. Le diabète est caractérisé par un taux de sucre dans le sang trop élevé. Dans le diabète de type 1 ou diabète juvénile, le système immunitaire attaque et détruit certains cellules spécialisées, qui fabriquent de l'insuline, l'hormone de régulation du sucre sanguin. Régénérer ces cellules et les maintenir dans le pancréas pourrait aider les personnes atteintes de diabète de type 1 à fabriquer leur propre insuline. Cette recherche, effectuée sur des souris de laboratoire, ne concerne pas le diabète de type 2, le diabète le plus fréquent, qui est lié au surpoids. Les scientifiques cherchent depuis longtemps le moyen de produire une plus grande quantité de ces cellules spécialisées, productrices d'insuline, baptisées cellules bêta. Mais cette nouvelle expérience suggère qu'il n'est pas indispensable de chercher au-delà des cellules elles-mêmes. Des études antérieures avaient évoqué la possibilité, pour les cellules souches embryonnaires ou les cellules souches adultes de produire des cellules pancréatiques béat. La nouvelle étude n'établit aucune preuve que les cellules souches adulte, que certains espéraient utiliser comme alternative aux embryons humains, soient impliquées dans la régénération des cellules productrices d'insuline. «J'ai renoncé à y croire, et nous nous concentrons maintenant sur deux types de cellules», a déclaré le coauteur de l'étude Douglas Melton, chercheur de l'Institut médical Howard Hughes, de l'Université de Harvard Pour d'autres, au vu de certaines expériences, les cellules souches embryonnaires pourraient jouer un rôle important. «Nous devons retenir toutes les hypothèses, sans exception», a déclaré Vijay Ramiya, chercheur sur les cellules pancréatiques bêta à l'Université de Floride. Le mécanisme de réplication des cellules bêta en nombre suffisant pour être efficaces demeure par ailleurs mystérieux. On compte environ 171 millions de diabétiques dans le monde dont 10% seulement souffrent de diabète de type 1.
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| Posté le 08-05-2004 à 11:45:30
| Santé Les dangers de la pollution chimique (Associated Press) De nombreux scientifiques de renom réunis à l'occasion d'un colloque international à l'Unesco ont lancé vendredi leur «Appel de Paris», qui vise à faire prendre conscience à l'opinion des dangers de la pollution chimique. Avertissant d'emblée que «l'espèce humaine est aujourd'hui en danger», le texte souligne que «la situation sanitaire se dégrade partout dans le monde». Il relève à ce sujet que «l'incidence globale des cancers augmente partout dans le monde». Autre constat alarmant: en Europe, «15% des couples sont stériles et un enfant sur sept est asthmatique, très probablement en raison de la pollution de villes et des habitations». Les signataires de cet appel, parmi lesquels les Prs Jean Bernard, Jean Dausset, Lucien Israël, François Jacob et Luc Montagnier, observent que «l'homme est exposé aujourd'hui à une pollution chimique diffuse occasionnée par de multiples substances ou produits chimiques». Ils s'inquiètent notamment que «certaines de ces substances ou produits s'accumulent dans les organismes vivants, y compris dans le corps humain», avec les risques de cancer, de mutation génomique ou de dégradation de la fonction reproductive que cela implique. Les scientifiques réclament par conséquent l'application du principe de précaution, avec en particulier l'interdiction des produits chimiques qui représentent un danger pour la «survie de l'homme» en polluant l'air, l'eau ou l'alimentation. Cet appel vise également à appuyer le programme européen REACH (acronyme anglais de registration, evaluation, autorisation of chemicals), qui a pour fonction de réguler la mise sur le marché des produits chimiques. Or cette réglementation est critiquée par l'industrie chimique européenne, qui craint un accroissement de ses coûts et une baisse de sa compétitivité. Soutenu par un grand nombre de personnalités engagées dans la protection de l'environnement, comme Yann Arthus-Bertrand, Nicolas Hulot et Jean-Marie Pelt, l'Appel de Paris intervient alors que les documents officiels s'accumulent pour confirmer les risques sanitaires de la pollution. Le dernier en date est un rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE), rendu public jeudi, qui souligne que la pollution atmosphérique urbaine, essentiellement due aux fines particules émises par les automobiles, a vraisemblablement tué 9 513 personnes en 2002.
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| Posté le 08-05-2004 à 11:46:09
| Espace Des robots envoyés au secours du télescope Hubble (Associated Press) Depuis son lancement en 1990, et après la correction de sa myopie originale, le télescope spatial Hubble a fait faire des progrès de géant en astronomie. Mais le télescope se fait vieux et la NASA décidait récemment de l'abandonner au profit de projets considérés plus excitants encore. Mais la communauté astronomique ne veut pas se départir d'un instrument aussi performant et utile. Le problème, c'est que ça coûte cher d'envoyer une navette spatiale avec un équipage d'astronautes pour le réparer. Et comme on l'a vu avec l'explosion de la navette Columbia, c'est toujours une opération dangereuse. En outre, la NASA n'a encore aucun véhicule de remplacement pour les navettes, pas même sur les tables à dessins, et celles-ci sont essentielles à la poursuite du programme de Station spatiale internationale (ISS). Certains scientifiques et ingénieurs ont donc proposé d'envoyer un engin robot pour faire l'entretien de Hubble. La NASA est intéressée, mais la question maintenant est de savoir si une telle chose est possible. Le robot Ranger de l'Université du Maryland pourrait-il installer des batteries neuves pour alimenter Hubble ou d'autres pièces essentiels au bon fonctionnement du télescope? On pense aussi à Robonaut, le robot humanoJide de la NASA, ou à Dextre, le robot à deux bras de l'Agence spatiale canadienne dont l'installation est prévue sur l'ISS. Ou d'autres encore en développement qui pourraient être lancés dans l'espace par des fusées conventionnelles au cours des quatre prochaines années. La technologie est à point et on peut le faire, affirme David Akin, directeur du Laboratoire des équipements spatiaux à l'Université du Maryland et chef de l'équipe qui a construit le robot Ranger. Selon lui, les robots sont déjà en mesure d'effectuer 90 à 95 pour cent de toutes les missions spatiales que peut envisager la NASA, que ce soit pour réparer Hubble, pour opérer la station spatiale ou même pour créer une base lunaire. L'administrateur associé de la NASA, Ed Weiler, semble déjà presque convaincu de la possibilité d'utiliser des robots pour prolonger la vie de Hubble. Il envisage même de construire le successeur de Hubble, le télescope spatial James Webb, de façon à le rendre modulaire, pour qu'il soit plus facile à réparer par des robots. Le télescope, qui doit être lancé en 2011, sera situé à 1,6 millions de kilomètres de la Terre, donc totalement hors de portée des humains. «J'ai maintenant un grand respect pour les robots, surtout après avoir vu ce que deux robots sont arrivés à faire sur Mars, même qu'on a pu en réparer un à une distance de 100 millions de milles. Alors j'imagine que les robots peuvent jouer un rôle, tout comme les humains», affirme M. Weiler. M. Akin, lui est davantage en faveur d'un partenariat entre humains et robots. Ranger a été conçu en fait pour travailler avec un humain. Mais si Hubble est maintenant hors de portée des humains, Ranger devra arriver à faire seul le travail, dit-il. Le défi est de taille cependant pour un robot. Hubble n'a jamais été conçu pour être réparé par un robot et ses instruments sont difficiles à changer, même par un astronaute bien entraîné. A la NASA, on estime que Hubble peut encore poursuivre son exploration du cosmos jusqu'en 2007 ou 2008 au plus tard, sans intervention humaine ou robotique. Quoiqu'il en soit, prise de court par le tollé de protestations qu'a provoqué sa décision d'abandonner Hubble, la NASA a créé un comité pour se pencher sur l'avenir du télescope. L'agence se donne jusqu'en novembre pour émettre ses recommandations.
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| Posté le 08-05-2004 à 13:13:56
| Le DVD jetable à la conquête des spectateurs isolés BORDEAUX (AFP), le 08-05-2004 Attention, vous avez huit heures pour regarder ce film avant qu'il ne s'autodétruise: le premier DVD jetable a été lancé cette semaine sur le marché français par Cdiscount, une jeune société bordelaise spécialisée dans la vente sur internet. L'idée est de livrer à domicile, pour un prix inférieur ou égal à celui d'une location, un film en DVD que l'on regarde quand on veut mais qui ne peut être lu que pendant huit heures après l'ouverture de l'emballage. Ce nouveau produit qui se commande sur le site Internet de cette société spécialiste de la vente discount cible une clientèle éloignée des centres urbains et des points de location vidéo. "Les gens achètent un ticket pour aller au cinéma, là c'est le ticket pour le home cinéma. Les gens pourront regarder le film une fois mais cela ne les empêche pas de l'acheter après, s'il leur a plu", souligne Antoine Lamarche, responsable communication-marketing de Cdiscount. Dans les spacieux et spartiates bureaux de Cdiscount, ce quadragénaire qui travaille sur le projet depuis plusieurs mois, se montre intarissable. Selon lui, "le DVD à la séance" peut permettre à certains longs-métrages, qui n'ont pas connu un grand succès à leur sortie ou n'ont pas été diffusés de façon optimale, de "connaître une deuxième vie". Le principe du DVD-D - D pour "disposable" (jetable en anglais) - est simple. Il se compose de deux parties collées l'une sur l'autre entre lesquelles se trouve une substance qui dégrade la surface métallique du disque. Ce n'est que lorsque le DVD est libéré de son emballage que le liquide se libère et met huit heures, au minimum, pour agir. Rien ne se passe avant. Cette substance, à base de jus d'agrumes, est naturelle et ne présente aucun risque de toxicité pour l'homme et l'environnement, selon le site de vente discount. Le produit et le processus sont sous brevet américain, acheté par une entreprise de droit suisse et dont la représentation est assurée par Thomson. Cdiscount a acquis la licence d'exploitation pour la France, la Belgique et les Pays-Bas. "Pour nous, ce DVD est un gros pari!", reconnaît M. Lamarche, qui se montre très optimiste sur l'avenir de ce produit. Aux Etats-Unis, le DVD jetable, appelé "EZ-D" et doté d'une durée de vie de 48 heures, a été lancé l'an dernier mais semble avoir rencontré un écho limité. A Bordeaux, Cdiscount se félicite déjà du "succès" du lancement annoncé de longue date sur le site. Quelque 20.000 personnes se sont connectées pour se renseigner sur le produit, qui coûte de 2,49 à 3,59 euros. Actuellement 25 titres de DVD-D sont disponibles, dont une dizaine de films classés X. La société bordelaise se donne l'objectif "ambitieux" de proposer 700 titres à Noël, une des difficultés étant de négocier les droits des oeuvres pour les graver. Créé en 1998 par trois frères passionnés d'Internet, le site Cdiscount, qui reçoit la visite d'environ 2 millions de clients par an, se revendique comme le premier distributeur français sur internet de produits de loisirs et d'équipements à prix discount. Devenu une filiale du groupe Casino en février 2000, il compte aujourd'hui environ 350 salariés.
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| Posté le 08-05-2004 à 13:24:03
| Toute la variété des paysages lunaires dans le "Grand Atlas de la Lune" PARIS (AFP), le 08-05-2004 En complément du Grand atlas des Etoiles, Larousse livre aujourd'hui "Le Grand Atlas de la Lune", qui dévoile pour la première fois toute la variété des paysages lunaires et la subtilité des éclairages que notre satellite donne à voir, jour après jour. La Lune a ceci de paradoxal qu'on peut la cacher avec le doigt d'une main, mais que, à travers un télescope, elle s'impose comme un véritable univers, "un univers fabuleux dont on ne se dépêtre jamais", comme le dit Serge Brunier, co-auteur de l'ouvrage avec le photographe Thierry Legault, considéré comme l'un des meilleurs photographes du ciel. Car ce monde en apparence invariable, figé dans le vide spatial, et à la "désolation magnifique" selon les mots de l'astronaute Buzz Aldrin lorsqu'avec Neil Amstrong, il découvrit les rives de la mer de Tranquillité, change en réalité perpétuellement. Lorsqu'on observe la Lune, on ne voit jamais la même chose à chaque fois, et selon le preneur d'images, qui a passé des nuits entières à guetter la Lune de longues années durant, "une vie ne suffirait pas à la capturer avec tous ses éclairages". En première partie de l'ouvrage, 26 séquences guidées d'observation de la lune au jour le jour, durant toute une lunaison, de la nouvelle Lune au Dernier quartier. Une observation qui se fait à l'oeil nu, aux jumelles et au téléscope. Des films transparents, appliqués sur les photographies pleine page permettent de repérer facilement et de nommer les reliefs lunaires. En seconde partie, on zoome sur les principaux sites regroupés en régions: les cratères (Copernic, Ptomélée, Platon) les montagnes (Alpes, Caucase) avec des gros plans impressionnants. De page en page, c'est un voyage très poétique de la "Mer des humeurs" à la "Mer des crises" en passant par le "Lac des Songes" ou le "Golfe de la rosée". Une fiche d'identité donne toutes les caractéristiques géographiques des sites. En complément, une section plus "pratique" donne les clés pour comprendre l'histoire, le fonctionnement de notre satellite, avec un chapitre sur les éclipes de lune ou de soleil, des conseils pour photographier la lune et traiter les images, un glossaire et un calendrier des lunaisons pour les dix prochaines années. (Le Grand Atlas de la Lune,Thierry Legault et Serge Brunier - Larousse - 39,80 euros, 124 pages).
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| Posté le 08-05-2004 à 13:24:53
| Le débroussaillement, "geste vital obligatoire" contre le feu LAMANON (AFP), le 08-05-2004 Après un été 2003 marqué par une surface record de forêts brûlées dans le sud de la France, maires, pompiers et services de l'Etat sont confrontés aux difficultés d'appliquer la loi sur le débroussaillement, qui est pourtant, selon eux, un "geste vital obligatoire" contre le feu. "Si l'obligation de débroussailler n'est pas respectée, cela doit être sanctionné", a averti sans détours, cette semaine à Lamanon, le préfet des Bouches-du-Rhône, Christian Frémont, lors d'une table ronde avec les principaux intervenants du département en matière de lutte contre les incendies de forêts. "Nous sommes sortis meurtris de cette année 2003, une année terrible, avec huit morts et des blessés. Nous devons nous préparer au pire", a ajouté le préfet. Dans la droite ligne du Conseil des ministres du 28 avril annonçant le renforcement du contrôle du débroussaillement avant l'été avec le concours de l'Office national des forêts (ONF), le préfet prévoit plusieurs actions de sensibilisation. "Information, responsabilisation et sanctions malheureusement indispensables", sont ses maîtres-mots. Selon la loi d'orientation sur la forêt du 9 juillet 2001, il revient aux maires de faire respecter l'obligation de débroussaillement, voire de sanctionner. "Ce n'est pas facile", objecte Roland Darrouzès, maire PS de Lamanon et président de l'Union des maires des Bouches-du-Rhône. "Pas facile de dire aux gens, on peut faire faire les travaux d'office et ça va vous coûter tant ou on va faire contrôler par l'ONF et on peut imposer des amendes. C'est anti-électoral". "Mais si nous sommes accompagnés par l'Etat, ce sera plus facile", convient-il. "Je suis contre le fait de dire: +les maires se débrouillent+", le rassure le préfet Frémont. Le débroussaillement se révèle parfois une entreprise complexe, y compris pour le propriétaire de bonne volonté: il s'agit non seulement de détruire la végétation au ras du sol, d'élaguer les arbres sur une hauteur minimale de 2 m, d'éliminer ensuite les broussailles et de maintenir l'état de débroussaillement, mais il faut aussi dans certains cas aller débroussailler chez son voisin. En zone naturelle, la loi impose de dégager un pourtour de 50 m autour des constructions et de 10 m de part et d'autre des voies d'accès, y compris si ces parcelles appartiennent au voisin. "Et si les voisins sont des ennemis féroces?", interroge Régis Gatti, maire d'Aureille. Pas question d'aller débroussailler de force, répond Francis Suzini, responsable à la Direction de l'agriculture et de la forêt. En vertu des textes réglementaires, il faut demander l'autorisation au voisin concerné par lettre recommandée, dit-il. En cas de non réponse ou de refus, il faut s'adresser au maire qui peut mettre en demeure le récalcitrant, faire constater les faits par un huissier, engager un référé. Une procédure longue qui implique que le propriétaire engage son action longtemps à l'avance. Ne pas débroussailler est passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 750 euros. Après une mise en demeure, le refus de s'exécuter peut coûter jusqu'à 30 euros par m2. Les communes peuvent aussi être sanctionnées pour avoir manqué à leurs obligations de débroussaillement, comme Eze (Alpes-Maritimes) condamnée à payer 4,5 millions de F (près de 700.000 EUR) en 1996 à une compagnie d'assurances.
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| Posté le 08-05-2004 à 13:25:32
| Appel international contre les dangers de la pollution chimique PARIS (AFP), le 07-05-2004 76 personnalités françaises et étrangères ont appelé vendredi à Paris les pouvoirs publics nationaux, européens et l'ONU à combattre la pollution chimique et les maladies liées à l'environnement. Dans une "Déclaration internationale sur les dangers sanitaires de la pollution chimique", les signataires estiment que "le développement de nombreuses maladies actuelles est consécutif à la dégradation de l'environnement" et que "la pollution chimique constitue une menace grave pour l'enfant et la survie de l'Homme". L'"Appel de Paris", lancé par le professeur de cancérologie Dominique Belpomme (Université Paris-V), demande d'"interdire l'utilisation des produits dont le caractère cancérogène, mutagène ou reprotoxique (toxique pour la reproduction, ndlr) est certain ou probable chez l'Homme" ou, si c'est impossible, de contingenter ces produits. Il prône l'adoption de "plans à échéance programmée et (d') objectifs de résultats chiffrés afin d'obtenir la suppression ou la réduction strictement réglementée de l'émission de substances polluantes toxiques et de l'utilisation de produits chimiques mis sur le marché", citant notamment les pesticides. Il réclame des normes toxicologiques et des valeurs seuils internationales "basées sur une évaluation des risques encourus par les individus les plus vulnérables, c'est-à-dire les enfants, voire l'embryon". Il invite l'Union européenne à "renforcer" le projet de directive Reach (loi de l'UE) sur l'homologation des produits chimiques, et la communauté internationale à adopter une réglementation internationale "sur le modèle" de cette version renforcée. Parmi les signataires figurent de grands noms de la médecine (Luc Montagnier, Samuel Epstein, Lucien Israël, François Jacob, Richard Clapp), des sciences (Jean-François Narbonne, Hubert Reeves, Yves Coppens), de l'environnement (Nicolas Hulot, Corinne Lepage), l'ancien secrétaire général de l'ONU Boutros Boutros-Ghali, et deux députés Verts européens, Paul Lannoye (Belgique) et Claude Turmes (Luxembourg). Le texte exige aussi des Etats "de mettre en oeuvre des mesures fortes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, sans attendre la mise en application effective du protocole de Kyoto". "La survie de l'espèce humaine est menacée", a expliqué à la presse le Pr Belpomme, relevant la "hausse considérable" de cancers sans lien avec le tabagisme dans les 20 dernières années, notamment en France. "Il faut déclencher un Plan Marshall de l'environnement au niveau européen", a-t-il jugé. "L'incidence globable des cancers augmente partout dans le monde", note l'Appel de Paris. Les produits chimiques qui polluent l'air, l'eau et l'alimentation "pourraient y contribuer pour une part importante", souligne le document.
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| Posté le 08-05-2004 à 13:26:42
| Délesté de ses pertes étrangères, DoCoMo réalise un bénéfice net record TOKYO (AFP), le 07-05-2004 NTT DoCoMo a réalisé sur l'exercice achevé fin mars un bénéfice net plus de trois fois supérieur à celui de l'année comptable précédente, qui avait été marquée par de massives pertes sur acquisitions à l'étranger, selon les chiffres publiés vendredi par le groupe. Le premier opérateur japonais de téléphonie cellulaire a réalisé un bénéfice net record de 650 milliards de yens (4,9 milliards d'euros), en hausse de 205,9%, a-t-il annoncé vendredi. Sur l'exercice 2002/2003, il avait réalisé un bénéfice net de 212,5 milliards de yens. Il sortait alors du rouge après un exercice assombri par une très lourde dépréciation de ses acquisitions étrangères. Le géant japonais des télécommunications cellulaires, dont le nombre d'abonnés était fin mars de plus de 45,9 millions, n'a plus dû cette année inscrire de pertes sur investissements dans des sociétés, a indiqué un porte-parole. L'opérateur nippon a été aussi porté sur l'exercice achevé fin mars par le développement de ses services de transmission de données sans fil, notamment par une accélération des ventes de son service FOMA de troisième génération qui avait auparavant peiné à réaliser ses objectifs. Au dernier jour de l'exercice, le 31 mars, le nombre d'abonnés de ce service était de 3,05 millions, dépassant largement son objectif de 2,4 millions. NTT DoCoMo, qui avait lancé la 3G en première mondiale en octobre 2001, a étendu la couverture géographique de ce service à environ 99% de la population de l'archipel et en a amélioré le fonctionnement à l'intérieur des bâtiments et a lancé de nouveaux terminaux, a-t-il indiqué. "En conséquence, le nombre d'abonnés est passé à un million fin septembre 2003, puis ce chiffre a atteint deux millions en moins de quatre mois", précise le groupe. NTT DoCoMo a ainsi réalisé un bénéfice d'exploitation record de 1.102,9 milliards de yens (8,3 mds EUR au cours actuel), en hausse de 4,4% par rapport à l'exercice 2002/2003 sur un chiffre d'affaires de 5.048,1 milliards de yens (près de 38 milliards d'euros au cours actuel), a précisé NTT DoCoMo dans un communiqué. Ces deux chiffres devraient diminuer sur le prochain exercice, l'opérateur ayant "décidé d'appliquer des réductions de tarifs" "afin de renforcer sa compétitivité et de stimuler la croissance à venir", a indiqué DoCoMo. NTT DoCoMo a investi massivement dans des opérateurs étrangers depuis 1999, déboursant 1.900 milliards de yens (14,3 milliards d'euros au cours actuel), notamment dans les opérateurs américain ATT Wireless, néerlandais KPN Mobile et britannique Hutchison 3G UK. Il avait encore inscrit une perte exceptionnelle de 324,2 milliards de yens en 2002/2003, pour dépréciation sur investissements, essentiellement à l'étranger. Sur cette somme 167 milliards de yens étaient imputables à l'opérateur américain ATT Wireless. L'année précédente, la dépréciation de ses participations dans d'autres sociétés avait pesé la somme massive de 644 milliards de yens.
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| Posté le 09-05-2004 à 11:07:05
| Téléphonie mobile: l'UFC-Que Choisir appelle à bouder les SMS dimanche PARIS (AFP), le 09-05-2004 L'association UFC-Que Choisir a L'UFC appelle les usagers de téléphonie mobile au boycott des SMS dimanche et demande aux opérateurs une baisse du prix de ces messages, estimant qu'Orange, SFR et Bouygues Telecom "pratiquent toujours des prix exorbitants qui leur permettent d'engranger une marge de 80% sur chaque SMS". L'association de défense des consommateurs souhaite, dans un communiqué diffusé mardi, que le prix d'un SMS soit abaissé "à son niveau normal", soit un coût unitaire entre 3 et 5 centimes d'euro, contre "une moyenne" de 13 centimes actuellement chez les opérateurs. A l'heure actuelle, il existe des forfaits SMS chez les trois opérateurs. Hors forfait, le prix d'un SMS revient à 15 centimes d'euro chez les trois concurrents. Dans le cadre de forfaits SMS, il peut descendre jusqu'à 7 centimes chez Orange, SFR et Bouygues Telecom. La répartition effective entre les SMS envoyés dans le cadre d'un forfait ou hors forfait est difficile à évaluer, ces données étant tenues confidentielles par les opérateurs mobiles. Selon l'association, les opérateurs prélèvent des marges de l'ordre de 80% sur les SMS. "Donner un pourcentage d'une telle proportion, c'est oublier que l'opérateur doit prélever, avant ses marges, des frais techniques et commerciaux", indique-t-on chez un opérateur. L'UFC a déjà demandé à plusieurs reprises aux opérateurs français une baisse du prix des SMS. Dans le cadre du renouvellement des licences de téléphonie mobile GSM, en mars dernier, le gouvernement a assorti une baisse du prix de la licence à l'engagement des opérateurs de faire un geste en direction des consommateurs, en baissant le prix des SMS. Orange et SFR avaient alors indiqué qu'ils poursuivraient leur politique de diminution du prix des SMS. Bouygues Telecom a pour sa part fait de nouvelles offres tarifaires début avril, allant dans le sens d'une baisse du prix des SMS dans le cadre de forfaits spécifiques.
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| Posté le 09-05-2004 à 11:15:58
| L'industrie du caoutchouc sous la menace d'un champignon tueur d'hévéas SALVADOR DE BAHIA (AFP), le 09-05-2004 Un champignon minuscule, microcyclus ulei, menace à tout instant de décimer les plantations mondiales d'hévéas, ont mis en garde des chercheurs lors d'un séminaire organisé dans l'Etat brésilien de Bahia par l'institut français Cirad et le numéro un mondial du pneumatique Michelin. Dans cette région humide, les dégâts du champignon sautent aux yeux: arbres rachitiques, feuilles rongées et racornies, et baisse de moitié de la production du latex, la précieuse substance blanche qui s'écoule de l'écorce incisée. "Non seulement le champignon empêche tout développement de l'hévéaculture en Amérique latine, mais les conséquences d'un transfert en Asie seraient incalculables", estime Jérôme Sainte-Beuve, chef du programme hévéa au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique). Trente millions d'individus dans le monde vivent de la culture de l'hévéa. Les plantations asiatiques, qui produisent 92% du caoutchouc naturel mondial, sont pour l'instant indemnes du microcyclus qui ravage l'Amérique du Sud et centrale. Mais l'Asie n'est pas à l'abri: son climat y est tout aussi humide qu'à Bahia, et le microcyclus peut s'y répandre à la faveur des voyages. Une contamination en Thaïlande, Indonésie ou Vietnam menacerait de rupture d'approvisionnement les fabricants de pneus (qui achètent 70% du caoutchouc naturel), de gants chirurgicaux ou de préservatifs. Le caoutchouc naturel reste incontournable, avec des propriétés (résistance notamment) que les élastomères fabriqués à partir du pétrole ne parviennent pas à égaler. Le caoutchouc naturel représente 40% de la consommation mondiale. Au point que les Nations Unies ont classé le microcyclus parmi les six champignons susceptibles d'être utilisés en bioterrorisme, rappelle Marc Seguin, chercheur au Cirad à Montpellier (France). Michelin s'est lancé dans la coopération avec le Cirad après le rachat en 1984 de la plantation de Bahia, très atteinte par le champignon ravageur. Le fabricant français devait alors impérativement produire localement une partie du caoutchouc utilisé par son usine de pneus au Brésil, en vertu de la réglementation de l'époque. 12 ans après le début des recherches, quatre clones partiellement résistants sont prêts à être testés à grande échelle sur la plantation Michelin de Bahia. La route reste longue pour obtenir par croisements successifs des plants à la fois résistants et susceptibles de rivaliser avec les standards asiatiques. "Il faut compter une vingtaine d'années pour créer une nouvelle variété d'hévéa présentant les critères de résistance et de productivité escomptés", souligne Carlos Mattos, responsable du pôle recherche de la plantation de Bahia. La génétique pourrait accélérer le mouvement. En Guyane, le Cirad a déjà identifié un caractère de résistance. "Avec des moyens suffisants, la plupart des gènes de résistance pourraient être identifiés d'ici cinq ou six", espère Lionel Barré, directeur de la plantation de Bahia. L'analyse génétique permettra de s'assurer à coup sûr de la présence des gènes de résistance lors de la sélection des plants, au lieu de procéder par tâtonnement. Après 12 ans d'efforts solitaires, Michelin espère rallier à la lutte contre le champignon le secteur du caoutchouc. "Nous allons envoyer les clones résistants en Asie et en Afrique, afin de prévenir une éventuelle attaque du champignon", explique Bertrand Vignes, directeur de la division caoutchouc naturel chez Michelin. Non sans avoir soumis les plants à une quarantaine, tout comme les scientifiques présents au séminaire, afin d'éviter qu'ils n'emportent sous leurs semelles le champignon ravageur en Asie.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 10-05-2004 à 12:27:46
| Adidas lance une chaussure de sport à microprocesseur intégré FRANCFORT (Allemagne) (AFP), le 10-05-2004 Le groupe allemand Adidas-Salomon va commercialiser en décembre une chaussure de sport à microprocesseur intégré qui s'adapte automatiquement aux changements de terrain lors d'un footing, au prix de 250 euros la paire, a annoncé le groupe lundi. La "chaussure intelligente adidas 1" est équipée d'un ordinateur miniaturisé relié à des capteurs, qui détermine en cours de course si la foulée du sportif est trop ou insuffisamment amortie. En fonction des calculs du microprocesseur, le coussin situé sous le talon de la chaussure se gonfle ou se dégonfle lorsque le pied se trouve en l'air, par l'intermédiaire d'un système de câbles alimenté par une petite batterie. Adidas-Salomon assure que tout cet appareillage ne pèse pas plus de 40 grammes, soit 10% du poids final de la chaussure. Les "chaussures intelligentes" seront commercialisées à partir de décembre dans des magasins spécialisés, précise encore le groupe.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 10-05-2004 à 12:29:15
| Nikon sort du rouge grâce à une cession d'actifs immobilisés TOKYO (AFP), le 10-05-2004 Le fabricant japonais d'optique et d'équipements liés à la fabrication de semi-conducteurs, Nikon Corp. est sorti du rouge en 2003/2004, grâce à un produit exceptionnel tiré de la vente d'actifs et prévoit une forte hausse de son bénéfice net sur l'exercice en cours. Nikon a enregistré sur l'année achevée fin mars 2004 un bénéfice net de 2,4 milliards de yens (17,9 millions d'euros) contre une perte de 8,1 milliards. Le chiffre d'affaires a augmenté de 8% à 506,4 milliards de yens, porté par les appareils photographiques numériques et les équipements destinés à la fabrication d'écrans à cristaux liquides. Nikon a subi une perte courante (avant impôts et éléments exceptionnels) de 4,3 milliards de yens inférieure à celle de l'année précédente (6,7 milliards de yens) La société a néanmoins pu dégager un bénéfice net en vendant des actifs immobilisés, a indiqué Nikon dans un communiqué. Sur l'année achevée fin mars 2005, Nikon prévoit un bénéfice net de 19 milliards de yens, un bénéfice courant de 19 milliards de yens également, sur un chiffre d'affaires de 700 milliards de yens. Les résultats annoncés lundi peu après la fermeture de la Bourse de Tokyo sont conformes à la dernière révision des prévisions de Nikon, publiée vendredi. L'action Nikon a reculé de 69 yens ou 5,50% à 1.186 yens tandis que l'indice Nikkei-225 plongeait de 4,84% sous le poids de la crainte d'un relèvement des taux d'intérêt américains et des effets de la hausse des cours du pétrole
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