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| Posté le 15-05-2004 à 13:44:39
| Nortel cité à comparaître en justice aux Etats-Unis TORONTO (AFP), le 14-05-2004 L'équipementier canadien en télécommunications Nortel Networks a annoncé vendredi qu'il avait reçu une citation à comparaître dans le cadre d'une enquête criminelle menée par le bureau du procureur fédéral américain de Dallas, au Texas. Cette citation, émise par un grand jury fédéral, appelle Nortel à "fournir certains documents, y compris ses états financiers et administratifs, des rapports personnels et comptables, du 1er janvier 2000 à aujourd'hui", a indiqué le canadien dans un communiqué avant l'ouverture des marchés boursiers nord-américains. "La société va coopérer pleinement avec les autorités dans cette affaire", a promis Nortel qui n'a donné aucun autre détail. Nortel fait déjà l'objet d'une enquête sur ses comptes de la part des autorités boursières canadiennes et américaines. Fin avril, Nortel a congédié ses trois plus hauts dirigeants en avertissant qu'une nouvelle révision en cours de ses comptes montrait que ses résultats publiés depuis le 1er janvier 2001 n'étaient pas "fiables". En outre, le bénéfice net pour 2003, qui avait atteint 732 millions de dollars US, devra être amputé au moins de moitié, avait-il indiqué. A la bourse de Toronto, Nortel cédait vendredi en ouverture 6,40% à 4,97 dollars canadiens (3,57 US).
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| Posté le 16-05-2004 à 12:06:55
| Etats-Unis: la qualité de l'eau menacée par des installations vieillissantes WASHINGTON (AFP), le 16-05-2004 La qualité de l'eau courante aux Etats-Unis est menacée par le vieillissement des infrastructures dans nombre d'agglomérations, ce qui pose des risques potentiels sérieux pour la santé publique, selon des experts privés et du gouvernement. Des niveaux élevés de plomb, un poison dangereux surtout pour le développement mental des enfants, découverts récemment dans l'eau du robinet à Washington, a relancé le débat sur le problème. Selon l'Agence fédérale de protection de l'environnement (EPA), environ 20% des cas d'intoxication au plomb aux Etats-Unis proviennent de la consommation d'eau. La dernière alerte à Washington a conduit des sénateurs à soumettre, début mai, un projet de loi visant à durcir les normes fédérales de qualité de l'eau pour éliminer le plomb, souvent présent à des niveaux excédant les limites autorisées dans plusieurs grandes agglomérations. "La crise de Washington est un reflet de la situation dans l'ensemble du pays", indique Erik Olson, directeur des programmes sur l'eau potable du Natural Resources Defense Council/NRDC, groupe de défense de l'environnement. "Nous avons des problèmes dans d'autres grandes métropoles, pas seulement avec le plomb, mais aussi en raison de conduites en fer anciennes dans lesquelles se développent des bactéries", ajoute-t-il. Selon des estimations officieuses du Centre fédéral de contrôle des maladies infectieuses d'Atlanta, l'eau consommée serait responsable d'au moins 900.000 cas d'intoxication d'origine bactérienne aux Etats-Unis, le plus souvent sans gravité, mais parfois grave voire fatal. Le pire cas en 30 ans d'intoxication collective par l'eau s'était produit en 1993 à Milwaukee (Wisconsin, nord) où 400.000 personnes sont tombées malades dont une centaine sont décédées. L'expert met en cause les systèmes anciens de filtrage avec du sable ne permettant pas d'éliminer les pesticides et autres polluants industriels de notre époque. "Des technologies de traitement des eaux datant de la Première Guerre mondiale sont encore utilisées dans neuf grandes villes américaines sur dix", précise Erick Olson. Mais face à ce problème, "nous ne prenons pas les mesures qui s'imposent et aggravons la situation en recourant à des expédients", déplore-t-il, soulignant que les Européens disposent de systèmes de purification modernes avec des rayons ultraviolets et des membranes capables de retenir les bactéries. Pour moderniser les infrastructures et assurer la qualité de l'eau tout en faisant face au boom démographique - la population américaine devrait passer de 290 millions à 325 millions en 2020 -, d'importants investissements sont nécessaires, explique Benjamin Grumbles, responsable de la division eau potable de l'EPA. Selon lui, "le problème est énorme". "Sans une hausse rapide des investissements, il y aura un trou d'au moins 222 milliards de dollars au cours des vingt prochaines années pour faire face au remplacement des infrastructures existantes". Il serait pourtant simple de financer ces besoins en augmentant le prix de l'eau qui reste très faible aux Etats-Unis comparativement à l'Europe, explique Jim Elder, un ancien responsable de l'EPA. Mais les Américains sont très résistants traditionnellement à payer davantage pour leur eau dont il font une consommation abondante, environ deux fois plus que dans les autres pays industrialisés. "Les maires des municipalités craignent d'être sanctionnés aux élections s'ils augmentaient trop la facture pour purifier l'eau de leur ville", relève Jim Elder.
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| Posté le 16-05-2004 à 12:07:54
| Réchauffement climatique: "Le Jour d'Après", improbable mais efficace LOS ANGELES (AFP), le 14-05-2004 Avec New York congelé ou Los Angeles sous les eaux, "Le Jour d'Après" (sortie le 28 mai) prend des libertés avec la science et fascine sur le thème du réchauffement de la planète, sans froisser des experts ravis de voir le climat remplacer les dinosaures et météorites. A l'instar de "Jurassic Park" pour l'archéologie et d'"Armageddon" pour l'astronomie, ce nouveau film catastrophe, "par le seul fait qu'il traite du changement climatique, va susciter des débats aux Etats-Unis et au-delà des frontières", prédit Getchen Cook-Anderson, porte-parole de la Nasa. Produit par la 20th Century Fox pour 125 millions de dollars et réalisé par Roland Emmerich ("Independence Day"), "Le Jour d'Après" repose sur l'hypothèse d'une série d'événements provoqués par le réchauffement climatique, qui plongent la Terre dans une nouvelle période glaciaire. Le réchauffement provoque la fonte de la calotte glaciaire. L'eau douce des pôles, plus légère que l'eau salée, forme un couvercle à la surface des océans, qui empêche la circulation dite "thermo-halite", résultant de la différence de températures et de salinité. Le phénomène, décrit en détail dans le film, s'est produit sur Terre il y a environ 12.000 ans, alors que la planète sortait de la période glaciaire, explique à l'AFP l'océanographe de la Nasa David Adamec, consulté par les scénaristes du film avant le début du tournage. "Nous avons des preuves que ce scénario exact s'est produit, re-plongeant la Terre dans une mini-période glaciaire connue sous le nom de période Younger Dryas", précise-t-il. Mais dans le film, le phénomène se déroule sur quelques jours alors que dans la réalité, le processus a pris environ un siècle, relève le professeur Adamec, du centre spatial Goddard dans le Maryland (est). Il décrit une autre aberration du scénario, dans lequel une tempête fait descendre brutalement de l'air glacé des couches supérieures de l'atmosphère jusqu'au sol, gelant les gens sur pieds... "Quand l'air descend, une compression se produit et il réchauffe, comme dans une pompe à vélo, quand on compresse de l'air, on sent la chaleur", explique M. Adamec en riant. Cet expert, tout comme les organisations écologistes et les partisans d'une action renforcée contre les gaz à effet de serre accueillent néanmoins le film avec enthousiasme. "L'intérêt du public va être piqué au vif, et si cela est durable, c'est fantastique. Si cela incite les gens à s'intéresser au problème de plus près, pour se faire une opinion sur leur gouvernement et sur la politique à mener, c'est aussi très bien", résume l'océanographe qui avoue son impatience de voir le film aux effets spéciaux spectaculaires. Sa sortie mondiale devrait s'accompagner à New York d'une manifestation pour la protection de l'environnement à laquelle prendra part l'ancien vice-président démocrate Al Gore. Le film "nous donne une belle occasion de parler du changement climatique et de répondre aux questions que les spectateurs ne manqueront pas de se poser", a-t-il dit. Le réalisateur estime sur le site internet dédié au film que "la menace que fait peser le changement climatique mondial est le seul problème assez important pour forcer les pays à cesser de se battre pour travailler ensemble". Sans prétendre à l'exactitude scientifique, le film assène au spectateur une série de faits allant de la disparition prévue de centaine de milliers d'espèces animales provoquée par le réchauffement d'ici à 2050 aux 20.000 décès lié à la canicule européenne de 2003, mêlant habilement réalités quotidiennes et scènes de fin du monde.
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| Posté le 16-05-2004 à 12:08:35
| Climat et économies d'énergie: une campagne française pour mobiliser l'opinion PARIS (AFP), le 15-05-2004 Le gouvernement a lancé vendredi une "campagne de mobilisation nationale" de trois ans pour sensibiliser les Français aux gestes de la vie courante qui économisent l'énergie et contribuent ainsi à combattre le changement climatique. "Nos comportements quotidiens sont responsables de la moitié des rejets de gaz à effet de serre" qui modifient l'atmosphère et le climat, a insisté l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) en présentant l'opération à la presse. De "bons gestes", qui "ne coûtent rien" et même ménagent le porte-monnaie, permettent d'"agir dès maintenant" pour combattre les dérèglements climatiques "que nous subissons dès aujourd'hui". Il y fort à faire, révèle une enquête 2003 de l'établissement public, restée jusqu'à maintenant dans ses tiroirs. Car la "chasse au gaspi" et autres campagnes d'opinion de 1974, 1978, 199O et 2001, n'y ont rien fait, les Français restent fermés aux économies d'énergie et ignorent toujours tout du changement climatique. "Les Français ont été sensibles aux historiettes sur l'effet de serre de Fabrice Lucchini en 2001 mais ils n'ont pas fait le lien avec leur mode de vie", confirme la présidente de l'Ademe, Michèle Pappalardo, dans un entretien avec l'AFP. Ils ignorent que les voitures, l'électricité et le chauffage au fioul ou au gaz émettent du CO2, principal gaz à effet de serre, et qu'en utilisant moins leur voiture, en renonçant à la "clim" et en ne laissant pas leur "télé" en veille, ils contribuent à prévenir canicules, tempêtes et autres désastres. Cette année, c'est "Paroles, Paroles" de Dalida qui succèdent aux contes de Fabrice Lucchini dans les spots que vont diffuser TF1, les chaînes de France Télévisions et cinq radios (France Inter, France Info, Europe 1, RMC Info et Nostalgie). Le célèbre refrain ponctuera des clips de 30 secondes, diffusés à compter du 23 mai sur le petit écran et du 14 juin sur les ondes. Des Français de toutes les couches sociales expliqueront les gestes économes en énergie, à la télévision sous forme de micro-trottoir diffusé juste avant le 20h. Le logo de la campagne, une planète bleue barrée de trois lignes rouges, "Economies d'énergie - faisons vite - ça chauffe", et le téléphone de l'Ademe, "prix d'un appel local", concluront le message. Une campagne sur les sites internet les plus populaires débutera aussi le 14 juin (www.meteo.fr, www.lastminute.com, www.lachainemeteo.com notamment). Les spots seront diffusés durant trois semaines, puis de nouveau à la rentrée. Après bilan, l'opération reprendra en 2005 et 2006. Elle coûtera 10 millions d'euros au total à l'Ademe, dont 3 millions en 2004. La campagne sera relayée toute l'année par des partenaires publics et privés volontaires qui financeront manifestations et opérations de communication. Exemples des semaines à venir, la SNCF distribuera dans ses TGV un dépliant spécial de l'Ademe sur le changement climatique. Et les cinémas Pathé et Gaumont distribueront, lors de la sortie le 26 mai du film "Le jour d'après", une pochette avec une petite règle en carton. La réglette permettra aux spectateurs de calculer l'impact de leurs gestes quotidiens sur les émissions de gaz à effet de serre. Le film, "Le jour d'après", superproduction américaine montre les Etats-Unis et l'Europe transformées en étendues gelées après un arrêt du Gulf Stream, le courant qui réchauffe le nord de l'Atlantique.
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| Posté le 17-05-2004 à 14:56:46
| La révolution génétique, grand potentiel pour les pays pauvres ROME (AFP), le 17-05-2004 Les biotechnologies offrent un grand potentiel pour l'agriculture des pays en développement même s'il ne s'agit pas d'une panacée, a affirmé lundi l'Organisation pour l'Agriculture et l'Alimentation (FAO), en déplorant que peu d'agriculteurs de ces pays en aient profité jusqu'ici. Dans son rapport annuel sur la sécurité alimentaire 2003-2004, la FAO affirme que "les cultures vivrières de base des laissés pour compte (manioc, pomme de terre, riz et blé) reçoivent peu d'attention de la part des scientifiques". "Ni le secteur privé, ni le secteur public n'ont investi des sommes importantes dans les nouvelles technologies génétiques en faveur des +cultures orphelines+ comme la dolique, le millet, le sorgho et le teff", souligne Jacques Diouf, Directeur général de la FAO. "Les scientifiques conviennent généralement que les cultures transgéniques produites actuellement et les aliments qui en sont dérivés peuvent être consommés", a déclaré M. Diouf, en ajoutant toutefois qu'ils "connaissent mal leurs effets à long terme". "Les doutes légitimes concernant la sécurité sanitaire de chaque produit transgénique doivent être levés avant leur dissémination", a mis en garde M. Diouf, soulignant qu'une surveillance permanente s'impose. La FAO fait dans le même temps valoir dans son rapport que "les biotechnologies sont un des outils de la révolution génétique". "La controverse sur les cultures transgéniques ne devrait pas détourner l'attention du potentiel offert par d'autres applications des biotechnologies, notamment la génomique, la sélection assistée par des marqueurs et les vaccins vétérinaires", poursuit-elle. La FAO souligne en effet que dans les 30 années à venir, l'agriculture devra nourrir 2 milliards de personnes de plus. En outre, plus de 70% des pauvres du monde vivent en milieu rural. Les nouvelles technologies permettent notamment d'accroître les rendements et d'améliorer la qualité nutritionnelle des aliments. Ces biotechnologies peuvent en outre fournir aux agriculteurs du matériel végétal exempt de maladies, permettre d'élaborer des variétés résistantes aux ravageurs et aux maladies. Les études montrent que beaucoup de cultures intéressantes pour les agriculteurs des pays pauvres sont négligées par la recherche, note l'organisation. La FAO souligne l'absence de programmes publics ou privés ciblant les variétés végétales ou animales dont ces agriculteurs tirent leur subsistance. Le rapport note ainsi que le gros des investissements du secteur privé concerne seulement quatre cultures : coton, maïs, colza et soja. Six pays (Argentine, Brésil, Canada, Chine, Afrique du Sud et Etats-Unis), quatre cultures (maïs, soja, colza "canola" et coton) ainsi que deux caractéristiques (résistance aux insectes et tolérance aux herbicides) représentaient 99% de la superficie mondiale des cultures transgéniques en 2003. Mais beaucoup de pays en développement ont peu de chance de tirer profit de la révolution génétique en raison de la faiblesse de leurs capacités nationales de recherche agricole. Dans le contexte de la mondialisation, la recherche biotechnologique est maintenant dominée par le secteur privé. Les dix premières compagnies transnationales spécialisées dans le domaine dépensent près de 3 milliards de dollars par an sur la recherche-développement, relève le rapport. Par comparaison, le Brésil, la Chine et l'Inde, qui sont les pays en développement ayant les meilleurs programmes de recherche agricole publics, dépensent chacun moins d'un demi milliard de dollars par an. Dans les rares pays en développement où des cultures transgéniques ont été introduites, les petits paysans en ont largement profité. En Chine, plus de 4 millions de petits paysans font pousser du coton résistant aux insectes sur environ 30% de la superficie nationale plantée de coton. Les rendements de cette variété ont été 20 fois plus élevés et le coût des pesticides inférieur d'environ 70%.
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| Posté le 17-05-2004 à 14:58:41
| France et USA unis dans la lutte contre le piratage d'oeuvres culturelles CANNES (Alpes-Maritimes) (AFP), le 17-05-2004 Les Etats-Unis ont demandé dimanche à la France, dans le cadre du Festival de Cannes, d'être le fer de lance de la lutte contre le piratage des oeuvres culturelles, à l'issue d'une table ronde qui réunissait pour la première fois tous les secteurs concernés. "C'est sans hésitation que je demande au ministre français de la Culture (et de la Communication, Renaud Donnedieu de Vabres) de prendre la tête (de la lutte), et nous serons avec lui", a déclaré Jack Valenti, président de l'Association du cinéma américain (MPAA), à l'issue d'une réunion à huis clos de professionnels. La MPAA estime que le piratage représente un manque à gagner de 3,5 milliards de dollars (3 mds EUR) pour l'industrie du cinéma américain. M. Donnedieu de Vabres, sur la même longueur d'onde, a déclaré à l'AFP que "les Américains et les Français présents (à la réunion) étaient à l'unisson. C'est un point très positif". Pour le ministre, la lutte contre la piraterie "n'est pas seulement un enjeu économique, même si les conséquences sur le chômage sont énormes. C'est un enjeu noble, car il vise à défendre la diversité et le pluralisme. Et ces valeurs sont partagées par de plus en plus de partenaires". Durant la réunion, M. Donnedieu de Vabres a lu un message du président Jacques Chirac, affirmant que "le vol des films, le vol des musiques, n'est pas tolérable". "La piraterie des oeuvres culturelles est un fléau qu'il faut combattre avec fermeté et détermination, qu'il s'agisse du trafic des cassettes vidéo, de la copie sauvage de disques ou de l'échange de fichiers protégés sur Internet", a ajouté M. Chirac. C'est la première fois que tous les acteurs concernés par la piraterie étaient réunis, avec parmi eux des pays "producteurs" de copies illégales, tels que l'Inde, la Russie et la Chine. Etaient également présents les représentants des grands studios d'Hollywood, des réalisateurs, des opérateurs de télécommunications et des producteurs. "Le problème du piratage touche tous les pays et toutes les cultures. Personne ne peut lutter seul", a souligné M. Valenti. Il a assuré que l'industrie américaine du cinéma "soutiendrait, coopérerait et participerait énergiquement" aux efforts faits pour s'attaquer au sujet. Les participants étaient tous d'accord pour réclamer des mesures urgentes, notamment un renforcement des lois sur la propriété intellectuelle, des campagnes de sensibilisation anti-piraterie, destinées en priorité aux jeunes, et une plus grande coopération internationale. "Il faut mener une opération de sensibilisation sans complexes", a déclaré à l'AFP M. Donnedieu de Vabres. "Il ne faut surtout pas apparaître comme castrateurs de liberté mais au contraire montrer que nous voulons nous battre pour le respect des créateurs et de la diversité culturelle". "Mais nous devons aussi avoir des relais avec les artistes du cinéma et de la musique", a-t-il ajouté. "Il faut une prise de conscience politique des artistes". Un avis partagé par Jack Valenti, qui a lancé : "Il nous faut des réalisateurs à bord" pour faire circuler le message. Ce ne sera pas une mince affaire. Mardi, le président du jury du festival, Quentin Tarantino, déclarait avoir déjà piraté des films et "être content que ses films soient piratés en Chine". "La piraterie ce n'est pas à 100% noir et blanc pour moi", avait-il affirmé.
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| Posté le 17-05-2004 à 14:59:21
| Le vote électronique gagne du terrain mais reste controversé aux Etats-Unis WASHINGTON (AFP), le 17-05-2004 Les machines à voter électroniques, que certains considèrent comme l'outil idéal pour éviter une répétition du fiasco électoral survenu en Floride lors du scrutin présidentiel de l'an 2000, gagnent du terrain aux Etats-Unis, en dépit d'une vive controverse sur leur fiabilité. Environ 20% des électeurs américains ont déjà voté sur un écran tactile ou en utilisant d'autres types d'urnes électroniques, selon l'association des technologies de l'information. Lors des prochaines élections de novembre (présidentielle et législatives) ils pourraient être 50 millions à voter avec des machines électroniques, selon certaines estimations. L'imbroglio électoral survenu en Floride le 7 novembre 2000, provoqué notamment par des bulletins de vote mal poinçonnés, avait fait régner le suspense pendant plus d'un mois sur le résultat de l'élection présidentielle et nécessité jusqu'à l'intervention de la Cour suprême. Il a contribué à écarter de plus en plus les vieilles machines à cartes perforées au profit de systèmes électroniques. Mais en Californie, les autorités ont décidé le mois dernier d'interdire les urnes à écran tactile, à moins qu'elles ne soient équipées de dispositifs de sécurité, y compris d'une "trace papier", et elles ont disqualifié les écrans à voter d'une société en l'accusant d'en avoir caché certains vices techniques. Selon certains experts en sécurité informatique, ces technologies pourraient entraîner de nouveaux problèmes, tels le piratage de données ou des pépins logiciels, pour lesquels les bureaux électoraux et les autorités seraient mal équipés. "Etant spécialiste de sécurité informatique, j'ai des raisons d'être inquiet", déclare Bruce Schneier de la société Counterpane. "Je pourrais citer des dizaines d'exemples de problèmes pouvant survenir avec les machines à voter (...) le potentiel de fraude est énorme", ajoute ce spécialiste en notant que sans trace papier, les erreurs de vote ne pourraient être détectées à moins d'être importantes. L'un des problèmes soulevés par les adversaires des urnes électroniques porte sur les recomptes de voix. Un parlementaire de Floride, Robert Wexler, a engagé des poursuites judiciaires pour obliger les autorités de 15 comtés de cet Etat utilisant des écrans tactiles de vote à pouvoir procéder à des recomptes manuels. Pour ce parlementaire, au vu du fiasco électoral lors du dernier scrutin présidentiel, il est "très hasardeux d'utiliser dans 15 comtés de Floride des machines ne comportant aucune trace papier et ne permettant pas d'effectuer des recomptes manuels". M. Wexler n'a par contre aucune objection à des urnes électroniques imprimant des bulletins de vote pouvant être recomptés. Pour le président de l'Association des technologies de l'information, Harris Miller, les machines à voter électroniques sont pourtant beaucoup plus sûres que les machines traditionnelles mécaniques. "Il y a beaucoup de mythes" dans toutes ces critiques, dit-il en notant que la fiabilité des urnes électroniques peut être vérifiée et qu'exiger des traces papier constituerait un retour en arrière technologique et nécessitant des ressources supplémentaires. "Chaque fois que l'on développe de nouvelles technologies, il y a toujours des gens qui regrettent le changement", commente-t-il.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 18-05-2004 à 12:11:05
| OGM: les consommateurs, réticents, dénoncent la levée imminente du moratoire PARIS (AFP), le 17-05-2004 Les associations françaises de consommateurs dénoncent la décision de la Commission européenne de lever le moratoire sur les OGM (organismes génétiquement modifiés), estimant que la réglementation actuelle est incomplète et n'offre pas de véritable protection. La Commission européenne doit décider le 19 mai de lever le moratoire observé depuis 1999 sur les nouveaux OGM, en autorisant la commercialisation du maïs transgénique BT-11 de la firme suisse Syngenta. Bruxelles considère avoir respecté la demande des gouvernements et du Parlement européen en faisant adopter une nouvelle législation imposant l'étiquetage spécifique de tout aliment contenant plus de 0,9% d'OGM. "Nous estimons que la levée de ce moratoire est plus que prématurée. Certes, nous avons obtenu cet étiquetage censé nous rassurer, mais qui ne nous rassure qu'à moitié", a indiqué lundi à l'AFP Daniel Tournez, vice-président de Consofrance, chargé des affaires européennes. "Petit à petit, ces OGM seront tellement implantés qu'on ne pourra plus faire marche arrière. Les 0,9%, c'est un début mais après, quid en terme d'évolution ?" s'interroge-t-il. "Compte tenu des nouveaux éléments d'appréciation qui sont apparus depuis 1999, nous demandons que la réglementation soit complétée de manière à pouvoir offir une véritable protection pour le consommateur", a indiqué Olivier Andrault, directeur scientifique à la CLCV (Confédération consommation, logement, cadre de vie). Selon M. Andrault, il ressort de ces nouveaux éléments que les OGM n'offrent pas les bénéfices escomptés: pour les rendements, "les augmentations ne sont au mieux que de 10% et dans des zones géographiques bien précises". Quant au bénéfice pour le consommateur, "il n'y en a pas". En revanche, la culture d'OGM peut avoir une incidence sur l'environnement, précise-t-il, se référant à une étude réalisée en Angleterre qui fait apparaître notamment "des résistances au Glyfosate (herbicide), ce qui pose un problème". De son côté, l'UFC-Que Choisir demande des garanties avant la levée du moratoire, et redoute que les consommateurs ne puissent plus acheter les produits sans OGM "sans surcoût". L'UFC réclame aussi la création d'un régime de responsabilité "spécifique en matière de pollution génétique" qui devra "gérer les risques environnementaux sanitaires ou économiques, qu'ils soient avérés ou hypothétiques". Ce que préconise également la CLCV. Aujourd'hui, le fermier qui cultive des OGM n'est pas couvert par les assurances s'il pollue le champ du voisin, les compagnies refusant de couvrir ce risque. "La filière sans OGM doit être préservée par une réglementation", fait valoir M. Andrault. La CLCV prône aussi la création d'une commission chargée d'examiner les "problèmes scientifiques, mais aussi les problèmes plus généralement sociétaux". Constituée de scientifiques et de représentants des consommateurs, elle étudierait la validation des nouveaux OGM sur des paramètres nouveaux : bénéfices pour le consommateur, risques environnementaux, vérification de l'utilité des OGM alléguée... La levée du moratoire doit être conditionnée, avec une "véritable évaluation des risques qui ne se limite pas aux problèmes de toxicité à très court terme", a aussi estimé M. Andrault. La Commission européenne a mis en place des lignes directrices, "mais ce ne sont que des conseils. Pour le moment, on est resté à mi-chemin. Il faut une obligation réglementaire", a-t-il insisté.
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| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 19-05-2004 à 11:20:07
| Ottawa annonce qu'il autorisera la vente libre de la pilule du lendemain Presse Canadienne Le ministère fédéral de la Santé donnera bientôt le feu vert à la vente libre de la «pilule du lendemain». Ainsi, toutes les femmes du pays pourront dorénavant se procurer le produit en pharmacie, sans devoir présenter une ordonnance du médecin, a fait savoir Ottawa, mardi. Cette annonce survient quelques jours à peine avant le déclenchement d'élections fédérales, ce qui a fait dire au critique conservateur en matière de santé, Rob Merrifield, que les libéraux font de la politique avec la santé des femmes. On croit généralement que le premier ministre Paul Martin appellera les électeurs aux urnes le 28 juin, et le dossier de la santé devrait dominer la campagne. Des adversaires de l'avortement, dont la Coalition nationale pour la vie, ont aussi dénoncé la décision de rendre le médicament disponible sur demande en pharmacie. Le ministre de la Santé, Pierre Pettigrew, a expliqué qu'un accès plus facile à la pilule du lendemain permettra aux Canadiennes d'éviter des grossesses non désirées. Il s'agit d'une décision gouvernementale, plutôt que d'une politique du Parti libéral, a-t-il tenu à préciser. «Il n'est pas question de rouvrir un débat ici» au sujet de l'avortement, a dit le ministre Pettigrew à Genève, où il assiste à une réunion de l'Organisation mondiale de la santé. «Nous le faisons pour aider les femmes, souvent de jeunes femmes, qui se retrouvent parfois dans des circonstances difficiles à un moment où elles s'efforcent de se bâtir un avenir.»
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| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 19-05-2004 à 11:25:28
| Recherche Une étude lie diabète et maladie d'Alzheimer Lindsey Tanner (Associated Press) Le diabète entraînerait un risque accru de 65% d'être frappé par la maladie d'Alzheimer, selon une étude américaine réalisée auprès de 824 religieuses, prêtres et moines catholiques qui renforce la thèse sur un lien entre les deux pathologies. Dirigée par les Dr Zoe Arvanitakis et David Bennett du Centre médical universitaire Rush à Chicago, cette recherche est publiée dans l'édition du mois de mai des Archives de Neurologie. Les 824 sujets, âgés de 55 ans et plus au début de l'étude, ont été suivis pendant six ans en moyenne. La maladie d'Alzheimer a touché 151 d'entre eux, dont 31 souffraient de diabète, une carence ou un défaut d'utilisation de l'insuline provoquant un excès de sucre dans le sang. Les chercheurs ont estimé que le risque d'être atteint par Alzheimer, une maladie dégénérative du cerveau, était à 65% plus important pour les diabétiques. Le lien reste fort même lorsque les chercheurs font entrer en ligne de compte la prévalence des attaques cérébrales, une complication courante du diabète, qui sont considérées comme un facteur de risque pour la maladie d'Alzheimer. De précédentes recherches avaient déjà établi un lien entre le diabète et les problèmes de mémoire, alors que la maladie est connue pour endommager les vaisseaux irriguant le cerveau. Mais jusqu'à présent les études s'attachant spécifiquement aux relations entre le diabète et la maladie d'Alzheimer avaient donné des résultats contradictoires. «C'est l'une des premières études à long terme qui suive des sujets ne présentant pas de symptômes d'Alzheimer et qui recherche de quelle manière le diabète affecte leur risque de développer cette maladie», estime William Thies, vice-président chargé des affaires médicales et scientifique de l'Association Alzheimer. «C'est un argument puissant pour faire tout ce que l'on pouvait pour contrôler son taux de sucre dans le sang», la glycémie. Le diabète de type 2, forme la plus courante chez les plus de 40 ans, peut souvent être contrôlé ou même guéri par une alimentation saine et de l'exercice. Le Dr George King du Centre du diabète Joslin à Boston, considère la nouvelle étude comme «très importante à la lumière de l'explosion du diabète» aux États-Unis, qui touche quelque 18 millions d'Américains. Ce chiffre devrait doubler avant 2050. Si le lien est confirmé, dit-il, il entraînerait une augmentation proportionnelle des cas de la maladie d'Alzheimer. La prochaine étape pour les chercheurs consistera à identifier de quelle façon le diabète pourrait favoriser la maladie d'Alzheimer. Certains chercheurs pensent que le diabète pourrait causer une surabondance de glucose dans le cerveau, ce qui endommagerait les neurones.
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| Posté le 19-05-2004 à 11:26:03
| Santé Accélération de la procédure d'homologation des thérapies contre le sida Les États-Unis ont annoncé une procédure d'homologation rapide des thérapies combinées contre le VIH/sida qui leur permettra de fournir des médicaments à prix réduit à des millions de personnes dans les pays pauvres les plus touchés par la pandémie. Ce plan ouvre également la porte à la concurrence des industries pharmaceutiques étrangères, y compris celle des fabricants de génériques, pour la distribution des thérapies combinées utilisées dans le cadre des programmes d'aide du gouvernement des États-Unis. Dans le cadre de ce programme - qui entre en vigueur le 17 mai - la FDA a établi une procédure rapide d'examen des «produits combinés» qui rassemblent diverses molécules contre le VIH/sida dans un seul médicament, ou qui fournissent une combinaison de plusieurs médicaments dans un seul sachet, facilitant pour le patient la prise et le respect de traitements souvent compliqués. Le commissaire par intérim de la FDA, M. Lester Crawford, croit que cette procédure accélérée permettra à la FDA d'homologuer les nouveaux produits dans des délais de quatre à huit semaines. Il a précisé que ses services étaient en outre prêts à accepter les produits de pays étrangers. «Grâce au ministre Thompson, nous avons le personnel et les fonds adéquats afin de mettre ce programme en oeuvre dans les heures qui viennent.» M. Randall Tobias, le coordonnateur américain de la lutte mondiale contre le sida, a affirmé que son bureau avait toujours été résolu à utiliser les médicaments les meilleurs et les moins chers possible, mais que jusqu'à présent, le problème était que plusieurs spécialités issues de la recherche des pays en développement n'avaient jamais été examinées par une instance régulatrice rigoureuse. «Grâce à la nouvelle procédure de la FDA, tous les fabricants pourront soumettre, relativement facilement et rapidement, leur produit au même examen minutieux. Si ces produits répondent aux normes appropriées, et nous espérons que ce sera le cas, ils pourront bénéficier d'un financement dans le cadre du plan d'urgence de lutte contre le sida.» «A l'instar des malades aux Etats-Unis et ailleurs dans les pays industriels, les malades africains ont le droit d'attendre de leurs médicaments qu'ils soient efficaces et inoffensifs», a-t-il dit. M. Tobias s'est souvenu que de nombreux spécialistes faisaient valoir par le passé qu'il serait impossible de généraliser l'accès aux thérapies antirétrovirales en Afrique car les problèmes qu'une telle stratégie rencontrerait seraient trop compliqués. «Ils avaient tort et cela se produit dans la réalité aujourd'hui. Grâce à la générosité du peuple américain ainsi qu'à celle de nombreux pays donateurs, de donateurs au Fonds mondial, de la Banque mondiale, de sociétés du secteur privé, de fondations privées, entre autres, (...) des millions de malades supplémentaires s'ajouteront à ceux qui bénéficient déjà de traitements qui prolongent leur vie. Il faudra alors fortement accroître la quantité de médicaments disponibles afin de répondre aux besoins.» Les besoins, en matière de médicaments antirétroviraux, pourraient bien être supérieurs à la capacité des laboratoires pharmaceutiques à les produire. «C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles l'annonce faite aujourd'hui est si révolutionnaire. En appuyant l'utilisation, par les populations des pays pauvres, de médicaments produits dans ces pays, j'espère que l'Afrique comprend que ce que les États-Unis souhaitent dire c'est qu'il s'agit là d'un besoin en matière de développement et d'une occasion au plan commercial qui devraient être sérieusement considérés.»
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| Posté le 19-05-2004 à 11:26:44
| Découverte Hémochromatose: localisation des gènes impliqués Associated Press (AP) Une équipe de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale d'Inserm (France) affirme avoir localisé chez la souris plusieurs gènes impliqués dans la sévérité de l'hémochromatose, une maladie génétique caractérisée par une absorption excessive de fer au niveau de l'intestin. L'étude menée par l'équipe coordonnée par Marie-Paule Roth est publiée dans la revue scientifique Gastroenterology. Une découverte importante car les régions chromosomiques homologues chez l'homme pourraient être impliquées dans la variabilité de l'hémochromatose. Dans un communiqué, les chercheurs soulignent que l'hémochromatose est une maladie génétique caractérisée par une absorption excessive de fer au niveau duodénal. Le fer s'accumule principalement dans le foie et peut conduire à l'apparition de complications sévères, parfois fatales: cirrhose, cancer hépatocellulaire... Le seul traitement existant consiste à diminuer les stocks de fer de l'organisme par «saignées». Ce traitement est efficace s'il est débuté avant l'apparition des complications, ce qui souvent n'est pas le cas, le diagnostic précoce étant difficile à établir. Chez l'homme, la mutation responsable de l'hémochromatose a été identifiée en 1996 dans le gène HFE. Elle est extrêmement fréquente dans les populations originaires du Nord de l'Europe. Suivant les pays, entre 3 et 10% des individus possèdent deux exemplaires du gène HFE muté. Paradoxalement, seule une partie de ces individus va développer une hémochromatose. En effet le gène HFE n'est pas suffisant à lui seul pour provoquer une surcharge en fer sévère. D'autres gènes, dits gènes modificateurs, encore non identifiés, sont également impliqués dans cette maladie. Leur identification est essentielle car elle permettra de limiter le suivi médical et la mise en place du traitement aux seuls individus qui risquent de développer des complications. Pour localiser ces gènes modificateurs, les chercheurs de l'Inserm ont utilisé un modèle d'hémochromatose, constitué par des souris chez lesquelles le gène HFE a été rendu non fonctionnel. En fonction de leur fond génétique, ces souris développent une surcharge en fer d'intensité variable. L'étude a permis de localiser quatre régions sur les chromosomes 7, 8, 11 et 12, contribuant de façon très significative à la modulation de la surcharge en fer de l'organisme. Les gènes modificateurs responsables de la sévérité de l'hémochromatose sont vraisemblablement situés dans des régions homologues chez l'homme. Leur localisation conduira à une meilleure compréhension des mécanismes contrôlant l'homéostasie du fer et au développement de nouvelles voies thérapeutiques moins contraignantes pour les patients.
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| Posté le 19-05-2004 à 11:27:19
| Santé Réussite scolaire: l'importance de bien se nourrir (Associated Press) Bientôt les examens scolaires et l'incontournable trac qui les accompagne. Pour mettre toutes les chances de réussite de son côté, le travail est essentiel, mais une bonne hygiène de vie aussi, notamment l'exercice, un bon sommeil pour récupérer et une alimentation convenable. Voici quelques conseils la revue Nutrinews avant les examens: Le cerveau, qui ne se repose jamais, a besoin d'être nourri en permanence. Au repos, il consomme déjà 20% de l'énergie apportée par les aliments. En période d'examens, le travail cérébral devient plus intensif. Bien manger la veille de l'épreuve n'est pas suffisant. Une bonne hygiène alimentaire est conseillée tout au long des révisions. Le seul carburant énergétique utilisé par le cerveau est le sucre (glucose). Pour alimenter le cerveau tout au long de la journée, l'alimentation doit notamment apporter des glucides complexes contenus dans les féculents (pain, pâtes, riz, pommes de terre, légumes secs). Progressivement transformés en glucose et mis en réserve, ces glucides vont régulièrement libérer de l'énergie pour approvisionner le cerveau. Les lipides (graisses) sont également nécessaires, car ils entrent dans la constitution des membranes du cerveau. Les acides aminés, les minéraux et les vitamines interviennent également dans le fonctionnement cérébral. Autrement dit, une alimentation équilibrée. Ne pas bâcler les repas ou se contenter de grignoter tout en révisant. Il faut profiter du temps du repas pour en faire un moment de pause et de détente, en mangeant dans le calme, à heures régulières. Commencer par un bon petit déjeuner complet permet de recharger les 'batteries' qui se sont vidées pendant la nuit. On sait que sauter ce premier repas entraîne un défaut d'attention et de mémorisation dans la matinée. Certains adolescents sautent le déjeuner ou le réduisent à un simple grignotage, alors qu'il doit fournir 30 à 40% de l'énergie quotidienne. Sans être trop copieux ou trop gras (frites, mayonnaise), pour éviter la somnolence postprandiale, il sera composé d'un plat à base de viande ou de poisson ou d'oeuf et de légumes, de laitages, de fruits et de pain. Le goûter est l'occasion de faire la pause relaxante de l'après-midi pendant les révisions. Eviter trop de sucreries et privilégier pain et fromage ou yaourt et fruit. Sans oublier une boisson: lait, fruit pressé, thé léger, eau... Eviter les excès de café ou de thé, certes stimulants, mais qui peuvent perturber le sommeil. Ils sont bien moins efficaces que les apports réguliers de glucose. Il en est de même pour les boissons au cola, les pilules «miracle» contenant de la vitamine C ou de la caféine (ou les deux). Quant aux alcools, ils sont à proscrire. La veille au soir Il est recommandé d'éviter tout ce qui peut perturber le sommeil: dîner trop copieux, excitants... Et de rechercher ce qui peut détendre. Le jour J, comme chaque matin, la journée commencera par un petit déjeuner complet. Il est recommandé d'emporter quelques fruits secs et une petite bouteille d'eau pour faire face à un «coup de pompe» éventuel en cours de journée.
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| Posté le 19-05-2004 à 11:28:10
| L’Institut québécois de la biodiversité voit le jour Patrice Cinq-Mars - Canoë Un organisme à but non lucratif visant à développer les connaissances sur les écosystèmes québécois vient de voir le jour. L’Institut québécois de la biodiversité (IQBIO) entend mener sa mission à bien en répertoriant et en documentant les différentes collections scientifiques existant au Québec. Au fil des ans, de précieuses collections animalières ou végétales ont été constituées par des scientifiques. C’est le cas, par exemple, de l’Herbier Marie-Victorin conservé à l’Université de Montréal. Le Québec compte quelque 200 de ces collections inestimables pour la recherche scientifique et pour la connaissance de nos écosystèmes. Elles sont réparties sur tout le territoire et préservées dans des conditions très variables. Plusieurs d’entre elles sont menacées de disparaître, faute de personnel spécialisé et d’espaces dédiés à leur conservation. L’enrichissement des connaissances sur nos écosystèmes passe donc notamment par la préservation de ces collections, qui constituent ni plus ni moins, que notre patrimoine scientifique. L’IQBIO se propose d’évaluer leur pertinence et leur état de conservation. Il coordonnera les efforts de conservation, d’accessibilité et de mise en valeur de ces collections. Il veillera enfin à assurer la relève professionnelle dans le domaine de la taxinomie (le classement des formes vivantes). «La biodiversité, c’est bien plus que les espèces en péril», souligne Pierre Brunel, le président du nouvel organisme. Ce professeur retraité du département de sciences biologiques de l’Université de Montréal poursuit: «Privés de connaissances sur les millions de petits organismes vivants qui peuplent la nature et qui forment la vaste majorité des espèces, nous pouvons difficilement comprendre les changements que subissent nos écosystèmes. La collecte, l’identification et la conservation des espèces sont des tâches laborieuses mais essentielles à la connaissance de la biodiversité actuelle et passée. Grâce aux collections, il est possible d’interroger le passé écologique et le comparer au présent. Bref, voir venir pour mieux prévenir.» L’IQBIO compte déjà une quarantaine de membres provenant des milieux scientifiques et écologistes du Québec. Parmi eux, soulignons la présence de messieurs Hubert Reeves, Pierre Dansereau et Frédéric Back.
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| Posté le 19-05-2004 à 11:31:06
| Technologie Mise à l'essai d'un réseau sans fil à large bande (Presse canadienne) Sprint Canada et Microcell, qui offre les services de téléphonie cellulaire Fido, ont annoncé qu'elles élargissaient leur partenariat, en mettant à l'essai un nouveau réseau sans fil à large bande qui permettra la transmission d'informations numériques et vocales. Sprint Canada, qui offre déjà les services de téléphonie cellulaire de Fido avec ses propres forfaits, a indiqué mardi qu'un projet visant à expérimenter une nouvelle technologie sans fil vient d'être lancé en collaboration avec Microcell Télécommunications. L'accord avec Sprint Canada, une filiale en propriété exclusive de Call-Net Enterprises, est la plus récente entente de partenariat conclue par Microcell avec d'autres fournisseurs qui proposent des service de téléphonie filaire sans toutefois disposer de réseau cellulaire. Microcell, de Montréal, est aussi associé dans une filiale commune à Allstream, de Toronto, et à l'entreprise américaine NR Communications. AOL Canada, un fournisseur d'accès Internet, a indiqué en mars qu'elle mettrait à l'essai son réseau sans fil à haute vitesse dans certains secteurs de Toronto. Mardi, Sprint Canada a affirmé qu'elle mettrait à l'essai, dans le nord de Toronto, son service sans fil à large bande pour déterminer s'il est possible d'offrir à la fois des services de transmission vocale et des services Internet. Le réseau d'accès sans fil à large bande utilise une plate-forme sans fil IP, articulée sur la technologie d'accès sans visibilité directe. L'équipement installé chez le client n'exige aucune antenne extérieure et ne nécessite pas la visite d'un technicien du fournisseur d'accès. L'équipement peut être déplacé aussi facilement qu'un ordinateur portable et peut être utilisé presque partout dans la zone de desserte du réseau. La technologie sous-jacente permettra également d'intégrer des services de téléphonie IP et de réseautage local au milieu de 2004.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 19-05-2004 à 13:36:29
| La Commission européenne a levé le moratoire sur les nouveaux OGM BRUXELLES (AFP), le 19-05-2004 La Commission européenne a autorisé mercredi, pour la première fois depuis 1999, l'importation dans l'Union d'un aliment génétiquement modifié, le maïs "BT-11". Le collège des commissaires a décidé lors de sa réunion hebdomadaire d'autoriser l'importation du maïs "doux" BT-11 de la firme suisse Syngenta, un maïs destiné à la consommation humaine qui en sera pas cultivé mais vendu en boîte ou sous forme de pop-corn. Faute d'accord entre les Etats membres, c'est la Commission qui a assumé la responsabilité politique de lever le moratoire observé depuis juin 1999. Ce dernier avait été demandé par cinq pays qui exigeaient avant toute nouvelle autorisation la mise en place d'une nouvelle législation stricte sur l'étiquetage et la traçabilité des OGM, qui est entrée en vigueur le 18 avril. Cette décision, fortement symbolique, aura dans l'immédiat une portée limitée en raison de l'absence de marché pour les aliments transgéniques en Europe du fait de leur rejet par les consommateurs. Les ministres de l'Agriculture européens avaient renvoyé "la patate chaude" à Bruxelles en ne parvenant pas le 26 avril à dégager une majorité qualifiée pour ou contre la mise sur le marché du BT-11, un maïs doux de la firme suisse Syngenta destiné à la consommation humaine. Six pays (Irlande, Royaume-Uni, Pays-Bas, Suède, Finlande et Italie) s'étaient prononcés en faveur du BT-11. Trois autres (Allemagne, Belgique et Espagne) s'étaient abstenus et les six derniers (France, Autriche, Luxembourg, Danemark, Portugal et Grèce) avaient voté contre. La fin du moratoire était un sujet sensible pour l'Union européenne, confrontée aux pressions contraires des Etats-Unis et d'autres membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui la réclament à cor et à cris, et d'opinions publiques qui rejettent au contraire massivement les OGM. Un panel d'arbitrage à l'OMC, mis en place pour examiner une plainte, déposée par les Etats-Unis, le Canada et l'Argentine contre le moratoire, doit se réunir début juin pour auditionner les parties avant de rendre une décision dans quelques mois. Des produits alimentaires issus de 16 OGM avaient déjà été autorisés avant 1999, y compris le maïs BT-11, mais sous forme d'huile et non de maïs en boîte, d'où la nécessité de cette nouvelle autorisation. Le maïs doux BT-11 est rendu tolérant à un herbicide, le glufosinate, et résistant aux insectes par introduction du gène Btk. Autorisé pour dix ans, il devra porter l'étiquette "ce produit contient des OGM". D'après les nouvelles règles, toutes les denrées alimentaires doivent être étiquetées au-delà du seuil de 0,9% d'OGM, y compris l'huile de soja produite à partir de soja GM ou le biscuit contenant de l'huile de maïs produite à partir de maïs GM. Les écologistes estimaient que le dossier BT-11 présentait des lacunes scientifiques et s'appuyaient sur un avis de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) qui a jugé les essais sur les animaux insuffisants. Mais le Comité scientifique européen avait jugé que le maïs doux était "aussi sûr" pour l'alimentation humaine que ses équivalents conventionnels, sans exiger d'étude complémentaire sur animaux. Selon Bruxelles, 33 procédures d'autorisation d'OGM, pour des mises en culture ou des produits alimentaires, sont en cours.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 19-05-2004 à 13:37:37
| L'Univers en expansion toujours plus rapide WASHINGTON (AFP), le 19-05-2004 L'Univers est en expansion à un rythme toujours plus rapide, ont annoncé mardi des chercheurs britanniques, confirmant ainsi par observation directe à l'aide d'un télescope de la Nasa des théories aux implications fondamentales pour l'avenir du cosmos. Ces conclusions se fondent sur l'observation de "l'énergie sombre" (dark energy) à l'aide du télescope spatial à rayons-X Chandra, ont expliqué les auteurs des travaux réunis à Washington pour une conférence de presse au siège de la Nasa. "L'Univers accélère vraiment, c'est une confirmation directe qui a d'importantes implications pour l'avenir de notre Univers", a estimé Steve Allen, astrophysicien de l'Institut d'astronomie de Cambrigde (Grande-Bretagne) qui a dirigé les travaux. "L'énergie sombre pousse (l'Univers) vers l'extérieur et accélère son expansion", a-t-il ajouté. Les chercheurs ignorent la composition cette énergie. Mais ils estiment que sa densité détermine le rythme de l'expansion de l'Univers. "L'expansion de l'Univers s'accélère et la question est maintenant de comprendre pourquoi", a commenté Paul Hertz, chercheur de la Nasa. "Jusqu'à ce que nous ayons compris ce qui compose l'énergie sombre, toutes les options sont possibles" pour l'avenir de l'Univers, a-t-il dit. Trois scénarios existent en fonction de la densité de l'énergie sombre. Si sa densité demeure constante, l'accélération de l'expansion va se poursuivre et "dans seulement 100 milliards d'années, le ciel au lieu d'être peuplé de milliards de galaxies observables au télescope n'en comportera plus que quelques centaines, ce sera un endroit bien solitaire", a estimé M. Hertz. En revanche, si la densité se réduit, "l'expansion va ralentir jusqu'à un point où l'Univers va s'écrouler de nouveau avant un effondrement" général et à une disparition de l'Univers, avant peut-être un nouveau Big Bang. La troisième option serait une augmentation de la densité de l'énergie sombre, dont l'effet ultime serait "une destruction des atomes composant toute la matière", a-t-il poursuivi. "L'énergie sombre domine l'Univers et pourrait le dominer encore plus" à l'avenir", a encore noté le professeur Allen pour qui la théorie formulée par (Albert) "Einstein d'une densité constante de l'énergie sombre paraît être un bon modèle" de travail pour les chercheurs. Mais "tant que nous n'aurons pas une meilleure compréhension de l'accélération cosmique et de la nature de l'énergie sombre, nous ne pourrons pas comprendre le destin de l'Univers", a résumé Michel Turner, chercheur indépendant de l'Université de Chicago et de la Fondation nationale des sciences américaine. Les chercheurs ayant mené l'étude estiment que l'univers est composé à 75% d'énergie sombre, à 21% de matière sombre (dark matter) et de 4% seulement de matière normale telle que celle composant la Terre. Pour leurs travaux, les scientifiques ont étudié 26 amas de galaxies à des distances situées de un à huit milliards d'années lumière, une échelle de temps comprenant l'époque où l'expansion de l'Univers a connu un ralentissement après le Big Bang, avant d'accélérer sous l'effet de répulsion exercé par l'énergie sombre.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 19-05-2004 à 13:38:23
| Un Japonais, invité mystère d'un prochain vol vers la Station spatiale WASHINGTON (AFP), le 19-05-2004 Un Japonais connu du grand public, mais dont le nom est encore tenu secret, devrait prendre place sur un vol à destination de la Station spatiale internationale (ISS), a annoncé mardi la société américaine Space Adventures. Space Adventures a conclu un accord avec la première agence publicitaire japonaise Dentsu pour l'achat d'une place à bord d'un vaisseau russe Soyouz en partance pour l'ISS, a précisé la société privée américaine. Le but est d'"envoyer une personnalité japonaise de renommée sur (l'ISS) au cours des prochaines années", a précisé Space Adventures dans un communiqué sans révéler le nom du candidat au voyage spatial. Space Adventures, basé à Arlington (Virginie) près de Washington, dispose d'un accord exclusif avec l'agence spatiale russe pour la commercialisation des quatre prochaines places réservées à des touristes à bord de Soyouz se rendant sur le laboratoire orbital. La première place est déjà attribuée à l'homme d'affaires américain Gregory Olsen, actuellement en entraînement à la Cité des étoiles en Russie, pour un vol prévu en avril 2005. Le prix de la place est de 20 millions de dollars. Space Adventures avait déjà organisé les voyages des premiers touristes de l'espace, l'Américain Dennis Tito en 2001 et le Sud-africain Mark Shuttleworth en 2002, sur des vols opérés par l'agence spatiale russe Rosaviakosmos.
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| Posté le 19-05-2004 à 13:39:45
| Telefonica Moviles achète Telefonica Movil Chili pour 1 md USD MADRID (AFP), le 19-05-2004 Le groupe espagnol de téléphonie mobile Telefonica Moviles a annoncé mercredi aux autorités boursières madrilènes l'acquisition de 100% du capital de Telefonica Movil Chili (Telefonica CTC) pour un montant de 1,007 milliard de dollars. Telefonica Moviles assumera également la dette de Telefonica Movil Chili qui s'élevait au 31 mars 2004 à 243 millions de dollars, a précisé Telefonica Moviles dans un communiqué remis aux autorités boursières. Cette opération, approuvée par le directoire de Telefonica CTC Chili, dont Telefonica Movil Chili est une filiale, reste soumise à l'approbation de l'assemblée des actionnaires de CTC. Le groupe Telefonica est actionnaire à 43,6% de CTC et la gestion de Telefonica Movil Chili était déjà assurée par Telefonica Moviles depuis l'exercice 2000, a-t-on précisé de même source. Un porte-parole de Telefonica Moviles a indiqué que la compagnie envisage de fusionner cette filiale chilienne avec les actifs locaux de Bellsouth Corporation, afin de créer le plus important opérateur de téléphonie mobile au Chili, avec 3,6 millions de clients et 48% de part de marché. Cette opération au Chili représente "la plus forte pénétration" de Telefonica Moviles en Amérique Latine, selon la même source. Le groupe Telefonica a conclu en mars un accord avec Bellsouth pour racheter les actifs de téléphonie mobile en Amérique latine de l'opérateur américain, lors d'une opération estimée par Telefonica à un montant de 5,85 milliards de dollars
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| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 20-05-2004 à 11:26:41
| Technologie Obésité : gadget pour ne plus mettre les bouchées doubles Associated Press (AP) Nouveau remède contre l'obésité: un gadget buccal contraignant son porteur à avaler de petites bouchées devrait être commercialisé prochainement aux États-Unis. L'appareil, amovible, placé dans la bouche par un dentiste, pourrait aider à perdre du poids en ralentissant l'absorption de la nourriture. S'il est utilisé sans tricher... «Beaucoup de gens mangent tellement vite aujourd'hui que l'information (d'être rassasié) n'a pas le temps de monter au cerveau», affirme William Longley, le PDG de la compagnie Scientific Intake d'Atlanta. «Ralentir le rythme fait en sorte que vous vous sentez repu avec moins de nourriture», soutient-il. Il affirme avoir perdu 6,3 kilos en utilisant son appareil de manière irrégulière pendant cinq mois. Cet appareil, baptisé «DDS System» devrait ainsi être mis en vente prochainement, au coût de 400 dollars pièce. Il exige une visite chez le dentiste afin de confectionner un moule de la dentition pour ensuite fabriquer l'objet sur mesure. Près de 30% de la population adulte américaine étant considérée comme obèse, plusieurs chercheurs comme William Longley travaillent à imaginer des solutions à ce qui est en train de devenir le problème numéro un de santé public. Pour Madelyn Fernstrom, directrice du centre de gestion pondérale de la faculté de médecine de l'Université de Pittsburgh, il n'est pas nécessaire de payer si cher pour perdre du poids. «Ce n'est pas un système, ce n'est qu'une barrière physique au fait de manger», souligne-t-elle, en estimant que l'utilisation d'une petite cuillère de bébé aurait le même effet. «Il s'agit d'une tentative significative d'aider les gens à changer leurs comportements alimentaires mais nous avons besoin de plus de connaissances à long terme», affirme pour sa part Judith Stern, professeur de nutrition et de médecine interne à l'Université de Californie à Davis. «Parce que perdre du poids, c'est relativement facile. Mais ne pas regrossir est beaucoup plus ardu.»
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| Posté le 20-05-2004 à 11:27:28
| Recherche Ouverture de la première banque de cellules souches Associated Press (AP) C'est une première dans le domaine de la recherche sur les cellules souches: la Grande-Bretagne a ouvert mercredi la première banque nationale pour les collecter, dans l'espoir d'ouvrir ainsi la voie à une recherche prometteuse bien que controversée à partir de cellules provenant d'embryons humains. «La recherche sur les cellules souches offre de réelles promesses de traitement de maladies courantes mais incurables. La banque garantit aux chercheurs la possibilité d'explorer ce potentiel énorme au bénéfice de l'homme», a déclaré le Professeur Colin Blakemore, chef exécutif du Conseil médical de recherche. Installée dans les locaux de l'Institut national des standards et du contrôle biologiques de Potters Bar, près de Londres, la banque a pour mission de stocker, de caractériser, de cultiver les cellules souches et de les distribuer aux chercheurs du monde entier. La Grande-Bretagne a été le premier pays à autoriser le clonage d'embryons humains pour la recherche. L'an dernier, dans une résolution non contraignante, le Parlement européen s'est prononcé contre la création d'embryons pour la recherche et en faveur de la limitation de l'utilisation des cellules souches. Aux États-Unis, le président George W. Bush s'efforce de limiter ce genre d'expériences. Présent à l'inauguration de mercredi, le ministre britannique de la santé, Lord Norman Warner, a rappelé que le gouvernement britannique était «engagé en faveur de la recherche sur les cellules souches car nous croyons qu'elles ont un potentiel énorme. Nous nous attendons à ce qu'elles permettent des percées dans la compréhension et le traitement des maladies». Remplacer des cellules âgées ou abîmées par des cellules jeunes, c'est l'espoir que pourrait offrir aux chercheurs l'utilisation des cellules souches embryonnaires, des cellules indifférenciées qui ont le pouvoir de se transformer en différents types de tissus. Présentes au premier stade du développement embryonnaire (les embryons surnuméraires issus de l'aide à la procréation représentent un réservoir important), ces cellules dites «totipotentes» sont à l'origine des quelque 260 lignées cellulaires de l'organisme. Au cours du développement, elles se transforment en cellules cardiaques, musculaires, cutanées, cérébrales, etc. Les chercheurs espèrent parvenir à orienter leur transformation en laboratoire pour traiter des maladies telles que le diabète, la maladie de Parkinson ou les affections cardio-vasculaires.
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| Posté le 20-05-2004 à 11:28:17
| Technologie L'agonie des vieux manuscrits de Tombouctou Associated Press (AP) Des experts tentent de sauver de vieux textes islamiques de l'anéantissement dans la région de Tombouctou. Ces manuscrits, qui représentent une page historique de la culture musulmane, sont dans un état de décrépitude avancée mais leurs propriétaires refusent souvent de s'en séparer. Selon les experts, environ un million de textes anciens sont en train de se désagréger lentement dans la fournaise saharienne au Mali, ainsi qu'en Mauritanie. A deux reprises au cours des huit dernières années, des experts cherchant à sauver des manuscrits se sont rendus dans la maison d'Alhousseini Ould Alfadrou, un élève d'une école coranique de 16 ans, pour tenter d'acheter les documents que possède cette famille. Celle-ci vit dans le dénuement, mais a refusé d'abandonner son seul bien de valeur: environ 40 volumes à la reliure et aux pages déchirées. Alfadrou cite le Prophète pour expliquer que les saintes écritures ne peuvent être vendues. «Nous sommes obligés de les garder. C'est écrit dans ces livres: ceux qui les lisent doivent les protéger.» Des textes islamiques irremplaçables sont en train de disparaître lentement dans la région, avertissent les experts. Des dizaines de milliers ont été sauvés et mis à l'abri dans des salles climatisées au Mali et à l'étranger mais beaucoup d'autres restent menacés. Les textes ont été transmis en héritage dans les familles de génération en génération. Ils figurent «probablement parmi les plus importants documents de savoir non utilisés dans le monde», souligne Chris Murphy, de la bibliothèque du Congrès américain, coresponsable d'une exposition de 23 manuscrits l'an dernier à Washington. Loin des fastes de son passé, Tombouctou est aujourd'hui une ville de 30 000 habitants, qui survit grâce à l'aide étrangère, une activité touristique irrégulière et au commerce des briques. Les maisons n'ont ni eau courante ni électricité et il n'y a qu'une seule connexion à Internet dans toute la ville. Mais à la fin du 14e siècle, les routes du sel, des épices et des esclaves ont apporté la richesse et l'islam. Tombouctou s'est transformée en une cité de 100 000 habitants et un centre international du savoir. Les érudits y ont écrit des manuscrits complexes en arabe sur les mathématiques, la poésie, la médecine, le droit, l'astronomie, la zoologie, l'histoire et la pensée islamique. L'héritage peut-être le plus durable de ces textes est ce qu'ils disent sur l'islam en Afrique de l'ouest, qui a subi des influences africaines et est moins austère que l'islam arabe. «Les textes montrent très bien (...) l'aspiration des Africains de l'Ouest à être musulmans et à garder en même temps des choses qui sont importantes à leurs yeux», souligne Chris Murphy. Lorsque le Mali est devenu une colonie française à la fin du 19e siècle, la plus grande partie du commerce, qui se faisait traditionnellement par caravanes, avait déjà migré vers les ports de la région. Pour les familles qui les possèdent, ces textes représentent un dernier lien avec un passé glorieux, même s'il est très peu probable qu'ils puissent avoir plus de 200 ans. «Ces livres viennent de mon grand-père et nous devons les garder. Ils sont notre seul héritage», souligne Fatama Bocar Sambala, 48 ans. Des experts des Etats-Unis, d'Europe et d'Afrique du Sud ont tenté de sauver les textes mais aucun effort coordonné d'envergure n'a été entrepris. Si environ un million de manuscrits subsistent dans la région de Tombouctou, il y en aurait peut-être trois millions en Afrique de l'ouest. Les villes des sables de Mauritanie (Chinguetti, Tichit) recèlent aussi plusieurs bibliothèques. L'Institut Ahmed Baba, un musée de Tombouctou financé par l'Etat, détient 20 000 textes, ce qui n'est «qu'une infime partie de ce qui existe», souligne le directeur de l'établissement, Mohamed Galla Dicko. «Si nous avions les moyens financiers, dit-il, nous pourrions scanner les manuscrits lorsque les familles ne veulent pas les vendre et les mettre sur internet».
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| Posté le 20-05-2004 à 11:28:51
| Santé La deuxième épidémie de SRAS serait contenue Associated Press (AP) La dernière épidémie de SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) en Chine est aujourd'hui contenue, a annoncé mercredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Plus de trois semaines se sont écoulées depuis que le dernier cas a été isolé en Chine, a expliqué l'OMS sur son site Internet. «La chaîne de transmission d'humain à humain semble être rompue», a précisé l'organisation dans un communiqué. Les neuf cas de la dernière épidémie étaient tous liés à un laboratoire de recherche sur le virus où étaient pratiquées des expériences utilisant des coronavirus actifs et inactifs du SRAS. Deux chercheurs ont développé le virus à la fin-mars et à la mi-avril, selon l'OMS. L'épidémie a été signalée le 22 avril et le laboratoire fermé le lendemain. Mercredi, l'OMS a appelé à la vigilance dans les laboratoires du monde entier où les chercheurs manipulent le virus du SRAS. La première épidémie mondiale de SRAS a tué plus de 774 personnes et ne a infecté plus de 8000 autres entre l'automne 2002 et l'été 2003.
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| Posté le 20-05-2004 à 11:29:34
| Technologie La Corée du Sud, un pays fou de technologies Samsung, géant industriel et technologique, est en phase de devenir une grande marque mondiale de l’électronique, de l’informatique et des télécommunications. Séoul, Corée du Sud. Il est 23 heures. Après avoir étudié et révisé toute la soirée, les jeunes élèves sortent des écoles de la capitale coréenne pour retourner chez eux. Nullement abattus par la charge de travail, ils semblent même contents et fiers de leur école, qui leur fait miroiter un avenir prometteur. Même à cette heure-là, les rues et les tables des restaurants sont encore bondées. La sécurité ? Pour quoi faire ? J’ai vu un livreur quitter sa moto sans retirer la clé de contact et nous avons pu entrer dans un appartement en l’absence de son locataire. Le pays sait où il s’en va et il a les dents bien affûtées. De longues dents qui se nomment Samsung, LG, Daewoo et Hyundai et qui, en quelques décennies, ont propulsé l’économie de fin de guerre pour en faire l’un des « dragons d’Asie » des plus avancés sur le plan technologique. Ces fameux conglomérats industriels, surnommés « chaebols », font de tout : des voitures, de l’électronique, des réfrigérateurs, des fours micro-ondes, des ordinateurs, des appareils téléphoniques, et la liste pourrait s’éterniser pour le reste de cette page. Reste que ces chaebols, malgré le poids de leurs faramineuses dettes, ont dû transiter d’une économie axée sur la production bon marché vers une économie consacrée au développement et à la recherche. Samsung, dont j’ai accepté l’invitation jusqu’en Corée, a pris le virage du développement technologique pour parvenir au troisième rang mondial de la téléphonie cellulaire, pour ne citer que ce domaine. Non seulement ils produisent de l’équipement de pointe, mais ils conçoivent eux-mêmes une bonne part des machines automatisées qui servent à leur propre production. Un cellulaire toutes les 7 secondes À Gumi, une de leurs installations aussi grandes que nos parcs industriels, les lignes automatisées assemblent les cartes à circuits imprimés (PCB), lesquelles sont ensuite transférées à une lignée de jeunes Coréennes aux mains aussi rapides qu’expertes qui finalisent l’assemblage de téléphones cellulaires GSM. Puis, direction Grande-Bretagne. Ici, la moyenne d’âge est de 20-21 ans. Au dire du directeur de l’usine, la production de la main-d’œuvre est aussi efficace que celle des robots. En entrevue avec les dirigeants de Samsung, le directeur marketing tout fier de son portable nous démontrait les vertus de son appareil. De son mobile Samsung qui intègre un capteur photo et un baladeur au format mp3, il a pu télécharger en quelques secondes deux pièces musicales complètes et les faire jouer dans son automobile en posant celui-ci dans un socle et en appuyant longuement sur un bouton externe pour en démarrer la lecture. Par le socle, la musique est transmise jusqu’aux haut-parleurs. Les Coréens sont fous de leurs cellulaires et il n’est pas rare de voir un homme dans la soixantaine y pianoter un jeu quelconque comme le ferait n’importe quel ado avec sa console Nintendo. Si vous me permettez l’analogie, le cellulaire tient lieu de paquet de cigarettes, dans la main ou dans la poche. Bref, ils sont complètement accros. Un réseau cellulaire entièrement 3G Si le débit de transmission en données du réseau cellulaire 3G atteint entre 100 et 200 kbp, les nouveaux appareils Samsung que j’ai vus feront, eux, du 2,4 Mbp (!), soit un mégabit par seconde de plus que ma ligne d’accès dédiée DSL à Internet. C’est tout dire. 3G, c’est le nec le plus ultra en matière de transmission de données par voie cellulaire. Nous en sommes encore loin et les Européens, eux, en font leurs premières expériences. Des cellulaires vidéo et télé Avec de tels débits, les prochains mobiles Samsung présenteront des vidéos et de la télé en direct. Et c’est sans compter les capteurs d’images qui continueront de gagner en résolution. Vous pourrez regarder votre match préféré ou la prochaine course de formule 1 directement à l’écran de votre portable, ou mieux encore, y brancher votre télé ! Plus encore, c’est tout l’environnement domestique qui sera « branché », du réfrigérateur avec écran à cristaux liquides jusqu’au centre de divertissement numérique audio-vidéo centralisé HomeVita, en passant par la sécurité et la climatisation de votre appartement. (Ce reportage en Corée du Sud a été rendu possible grâce à l’invitation de Samsung.)
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| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 20-05-2004 à 11:30:12
| OGM L'UE autorise l'importation d'un maïs transgénique Associated Press (AP) L'Union européenne a levé son moratoire sur les OGM en autorisant ce mercredi l'importation du maïs génétiquement modifié Bt11, conçu par la firme suisse Syngenta. Le commissaire européen chargé de la santé et de la protection des consommateurs, David Byrne, a indiqué que la commercialisation de cette plante transgénique avait été approuvée à l'issue de «la plus rigoureuse évaluation» jamais réalisée au monde avant une mise sur le marché. «Il a été scientifiquement établi que ce maïs est aussi sûr que le maïs classique», a souligné M. Byrne. «Il n'est donc pas question de sécurité alimentaire, mais du choix des consommateurs.» La Commission estimait être en droit de donner son approbation au maJis Bt11, qui résiste à un insecte nuisible, après avoir accédé aux demandes des gouvernements et du Parlement européen en faisant adopter une législation sur l'étiquetage et la traçabilité des OGM. La levée du moratoire en vigueur depuis six ans suscite néanmoins l'hostilité de groupes de consommateurs et d'organisations écologistes de plusieurs États-membres, qui dénoncent les lacunes scientifiques du dossier.
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