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La femme d'un leader d'al Qaida veut faire soigner son fils au Canada



De retour au Canada depuis vendredi, la femme d'un leader d'al-Qaida tué au Pakistan cherche une façon de faire soigner son fils de 14 ans au Canada.

Maha Elsamnah et Karim Khadr ont pu rentrer au pays en débarquant à Toronto vendredi même si la controverse entourant leurs présumés liens avec le réseau terroriste persiste.

"Lorsqu'il est sorti de l'hôpital au Pakistan, personne ne m'a donné son dossier médical. Je ne sais pas comment prendre soin de lui", a dit Maha Elsamnah, 47 ans, en parlant de son fils Karim Khadr, paralysé à la suite d'une fusillade impliquant les forces de sécurité pakistanaises l'automne dernier.

Maha Elsamnah a tenu à remercier les autorités canadiennes qui ont organisé son voyage de retour. Elle a par ailleurs indiqué qu'elle songeait à lancer un appel à la population pour obtenir de l'aide au plan financier.

Pour l'instant cependant, elle concentre ses efforts sur l'obtention de soins médicaux pour son fils qui a reçu une balle dans la colonne vertébrale en octobre au cours de la fusillade qui a coûté la vie au mari de Maha Elsamnah, le père de Karim.

"Je tente seulement de pouvoir rencontrer un médecin qui pourra nous dire ce qui arrive à Karim", a dit Maha Elsamnah.

Les services secrets canadiens affirment que le père de Karim, Ahmed Kadhr, un citoyen canadien, était associé à al-Qaida et qu'il était très proche d'Oussama ben Laden.



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Ujjal Dosanjh devra se battre pour gagner l'appui des militants libéraux



La décision du premier ministre Paul Martin de désigner M. Dosanjh comme candidat libéral dans Vancouver Sud, le 1er avril dernier, n'a apparemment guère contribué à rallier les membres de l'association de comté.

M. Dosanjh a reconnu samedi qu'il devra travailler dur s'il veut obtenir le soutien de l'association, qui ne l'a pas encore endossé comme candidat dans la circonscription.

La désignation de M. Dosanjh par M. Martin a court-circuité les projets de deux libéraux de solliciter l'investiture libérale dans ce comté.



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Des experts remettent en cause la pertinence des budgets équilibrés



Sept des neuf budgets déposés jusqu'à présent par des provinces ou des territoires sont soit équilibrés, soit affichent un excédent. Mais les gouvernements sont encore aux prises avec le spectre des déficits.

L'Ontario doit déposer son budget le mois prochain, et le nouveau gouvernement libéral de la province a prévenu qu'il serait déficitaire _ malgré la loi provinciale qui l'engage à l'équilibre budgétaire. Terre-Neuve-et-Labrador vient tout juste de déposer un budget déficitaire, et celui de l'Ile-du-Prince-Edouard restera lui aussi "dans le rouge".

Outre l'Ontario, le Nunavut, la Nouvelle-Ecosse et le Manitoba doivent déposer des budgets sous peu. Le budget manitobain, attendu pour le 19 avril, pourrait bien comporter le premier déficit de cette province en dix ans. Comme en Ontario, la loi manitobaine exige pourtant des budgets équilibrés. En tout, six provinces et territoires se sont dotés d'une forme semblable de législation.

Les provinces sont montées dans le train de l'équilibre budgétaire dans les années 1990, mais certains observateurs constatent une tendance au retour des déficits. Ces nouveaux déficits sont attribués à divers facteurs, tantôt des catastrophes comme le SRAS (le syndrome respiratoire aigu sévère), tantôt les pannes d'électricité ou l'explosion des coûts des soins de santé, sans oublier l'insuffisance des paiements de transfert fédéraux aux provinces, qui a permis à Ottawa de combattre (avec succès) son propre déficit.

Les gouvernements des provinces dotées de lois les obligeant à atteindre l'équilibre budgétaire pourraient payer un prix politique s'ils enfreignent ces lois, disent des experts de toutes allégeances politiques, mais ces budgets équilibrés sont davantage un enjeu politique qu'économique.

"Un économiste vous dirait: quelle importance?", commente Finn Poschmann, directeur adjoint de recherche pour l'Institut C.D. Howe, qui est néanmoins favorable aux budgets équilibrés. Selon lui, c'est surtout "une obsession politique".

Seth Klein, directeur du Centre canadien de recherche en politiques de rechange pour la Colombie-Britannique, une organisation plus à gauche, est d'accord.

Les deux experts s'entendent aussi sur la valeur d'une législation qui oblige un gouvernement à présenter des budgets équilibrés _ c'est un expédient politique, mais peu utile comme instrument de discipline fiscale, soutiennent-ils. Les gouvernements choisissent parfois tout simplement de ne pas en tenir compte, ou prévoient des exceptions à la loi, note M. Poschmann.

Pour M. Klein, on aurait tort de trop mettre l'accent sur l'équilibre budgétaire. Selon lui, si le fait d'équilibrer un budget est une bonne chose, une meilleure mesure de santé financière réside dans la proportion de la dette d'une province par rapport à son produit intérieur brut.



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Pas d'avancée sur le sort des otages japonais en Irak



Les autorités de Tokyo ont reçu des informations selon lesquelles les trois Japonais enlevés dans le sud de l'Irak seraient détenus en bonne santé près la ville sainte sunnite de Falloujah, à l'ouest de la capitale Bagdad, rapporte lundi l'agence Kyodo.

Une porte-parole du ministère des Affaires étrangères s'est refusé à tout commentaire, répétant simplement que les autorités japonaises tentaient de "confirmer" les informations concernant la situation des deux travailleurs humanitaires et du photojournaliste détenus par des insurgés qui menacent de les tuer si Tokyo ne retire pas ses troupes d'Irak.

La libération des trois otages avait été annoncée pour dimanche mais n'a finalement pas eu lieu. Leurs familles se sont de nouveau exprimées dans les media lundi pour maintenir la pression sur le gouvernement.

Le Premier ministre Junichiro KoJizumi devait aborder la question des otages lors de son entretien lundi après-midi avec le vice-président américain Dick Cheney, en visite en Asie.



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   Posté le 12-04-2004 à 11:22:09   Voir le profil de bambi (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à bambi   

Après Big Brother, voici Pig Brother!


Un reality show baptisé "Pig Brother", qui montre 24 heures sur 24 la vie d'un groupe de sangliers sur internet, est un succès avec 1,5 million de connexion en 15 jours, a annoncé l'association allemande de protection des animaux (DJV).

Les six sangliers adultes - les mâles Kalle, Oskar et Willy, les femelles Luise, Berta et Sophie - et leurs marcassins sont filmés en continu par deux webcams dans leur enclos d'Hellenthal, dans le massif montagneux de l'Eifel (ouest).

Le site devrait rester ouvert jusqu'à la fin mai, puis reprendre en juin après la naissance des nouvelles portées de marcassins.

Le programme a été baptisé par les médias "Pig Brother" car il a été lancé peu après celui de la troisième saison de "Big Brother", un reality show diffusé par les télévisions RTL II et Premiere qui met en scène 21 jeunes enfermés dans un container.



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   Posté le 13-04-2004 à 16:23:24   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Irak: des otages russes et ukrainiens libérés, retrait partiel américain de Falloujah



BAGDAD (AFP), le 13-04-2004
Les huit employés d'une compagnie énergétique russe, enlevés lundi soir à Bagdad, ont été libérés mardi matin, alors que les forces américaines se sont retirées partiellement de Falloujah où une trêve a été prolongée jusqu'à mardi soir, selon un médiateur.

Parallèlement, des négociations se poursuivaient en vue d'un accord entre la coalition et le chef rebelle chiite Moqtada Sadr, susceptible de mettre fin aux affrontements dans les villes chiites. Le chef du Commandement central américain (Centcom), le général John Abizaid, a toutefois rappelé dans une vidéoconférence que la mission des Etats-Unis était de "capturer ou tuer Sadr".

Le président américain George W. Bush devait donner mardi soir une conférence de presse centrée sur l'Irak.

Le général Abizaid a indiqué lundi avoir demandé l'équivalent de deux brigades de combat supplémentaires en Irak au secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, soit jusqu'à 10.000 hommes.

Au moins 17 étrangers étaient toujours détenus ou portés disparus en Irak mardi matin après la libération des huit employés, trois Russes et cinq Ukrainiens, d'une société russe spécialisée dans le domaine de l'énergie, enlevés lundi soir.

"Leur libération est le résultat des efforts accomplis ces dernières heures par la partie russe", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

Selon des responsables de la compagnie russe, cités depuis Bagdad par l'agence Ria-Novosti, les ravisseurs se sont très bien conduits avec leurs otages, et les ont libérés dès qu'ils ont eu la confirmation qu'ils "étaient Russes".

Deux Tchèques, employés de la télévision publique CT, ont été enlevés dimanche au nord de la capitale irakienne, a annoncé lundi la compagnie de taxi qui devait les conduire en Jordanie. Le ministère tchèque des Affaires étrangères s'est refusé à confirmer l'enlèvement lundi soir.

Sept ouvriers chinois enlevés dimanche près de Falloujah (50 km à l'ouest de Bagdad) ont quant à eux été libérés lundi soir. Ils vont "bien" et sont en sécurité, a déclaré l'ambassade de Chine à Bagdad.

Le général Ricardo Sanchez, commandant des forces terrestres de la coalition en Irak, a annoncé lundi que deux soldats et sept employés américains de la société Halliburton étaient portés disparus.

Par ailleurs, si un Britannique a été relâché dimanche, trois Japonais étaient toujours aux mains de leurs ravisseurs tandis que les négociations se poursuivaient pour la libération d'un Canadien. On demeurait sans nouvelle d'un Arabe israélien.

La crise des otages japonais, menacés de mort, était toujours dans l'impasse à son 6ème jour.

Les ravisseurs avaient menacé dimanche d'exécuter un premier otage à l'expiration de l'ultimatum lundi si Tokyo ne retirait pas ses troupes d'Irak et n'envoyait pas un émissaire à Falloujah, assiégée par les troupes américaines.

Un chef tribal, Mezher Doulaïmi, qui se présente comme un médiateur, a toutefois affirmé lundi que les ravisseurs avaient accepté de ne pas tuer les otages à l'expiration de l'ultimatum lundi à 13h00 GMT.

Le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi, tout en répétant qu'il ne rappellerait pas les quelque 550 soldats nippons déployés en Irak, a reconnu mardi que l'issue de la crise était imprévisible.

"Nous ne sommes pas en mesure de nous autoriser la moindre prédiction en raison des informations contradictoires", a déclaré M. Koizumi, cité par son bras droit Yasuo Fukuda.

"Nous avons besoin d'agir calmement et prudemment", a souligné M. Koizumi, en répétant qu'il ferait tout son possible pour libérer les otages.

Le Premier ministre australien John Howard, l'un des principaux alliés de M. Bush, a déclaré que l'aggravation de la crise des otages en Irak ne devrait pas avoir d'impact sur la présence de militaires et civils australiens dans ce pays.

A Falloujah, une trêve fragile durait depuis dimanche. Le cessez-le-feu, déjà prolongé jusqu'à lundi dans la nuit, a été encore étendu jusqu'à mardi soir, a indiqué un médiateur du Parti islamique irakien (PII), Fouad Raoui.

Lundi, un autre membre du PII, Alaa al-Makki, avait indiqué que les forces américaines s'étaient partiellement retirées de Falloujah en signe de bonne volonté.

Plus de 600 Irakiens ont été tués et quelque 1.250 blessés dans les combats entre Marines et rebelles qui se déroulent dans cette ville depuis une semaine, avait déclaré lundi M. Makki, citant un nouveau bilan de sources hospitalières.

De son côté, la coalition a perdu 70 soldats depuis le 1er avril, selon le général Mark Kimmitt, chef adjoint des opérations de la coalition en Irak, et le Centcom a annoncé lundi la mort de trois nouveaux soldats américains ces jours derniers.

La coalition connaissait un répit sur le front de la rébellion chiite: la milice de Moqtada Sadr avait décidé de suspendre ses attaques de samedi à lundi, en raison de la grande cérémonie religieuse de l'Arbaïn, célébrée à Kerbala, ville sainte des chiites.

Mais cela n'avait pas empêché Moqtada Sadr de lancer à toutes les communautés d'Irak un appel au soulèvement contre les forces de la coalition.

Les négociations se poursuivaient, avec l'entrée en scène de la Marjaiya, la plus haute instance chiite irakienne, pour parvenir à un accord global entre la coalition et Moqtada Sadr, susceptible de mettre fin aux affrontements dans les villes chiites.

La ville chiite de Najaf est toujours sous le contrôle de la milice de Moqtada Sadr, a déclaré lundi le général Sanchez. Mais un journaliste de l'AFP a vu le même jour des policiers irakiens patrouiller dans la ville.



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   Posté le 13-04-2004 à 16:24:22   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Sharon dévoile ses plans pour les colonies avant sa rencontre avec Bush



JERUSALEM (AFP), le 13-04-2004
Le Premier ministre israélien Ariel Sharon a promis de renforcer les blocs de colonies juives en Cisjordanie occupée avant de présenter mercredi au président américain George W. Bush son plan de retrait de la bande de Gaza.

M. Sharon, attendu mardi à Washington, veut obtenir des Etats-Unis un soutien le plus net possible au maintien de ces colonies, faisant valoir que cet appui est indispensable pour faire accepter un retrait de Gaza à son parti, le Likoud.

L'Autorité palestinienne a de son côté dénoncé les déclarations de M. Sharon comme une "recette pour détruire le processus de paix".

"Ce que dit Sharon est extrêmement grave et il faut que le monde se rende compte qu'il essaye d'obtenir une récompense pour le maintien de l'occupation et de la colonisation", a déclaré le ministre palestinien en charge des Négociations, Saëb Erakat.

M. Sharon s'est engagé lundi soir à "maintenir sous contrôle israélien" six blocs de colonisation en Cisjordanie lors d'une visite à l'implantation urbaine de Maalé Adoumim, à l'est de Jérusalem.

Il s'agit de Maalé Adoumim, Kiryat Arba près de Hébron (sud), de l'implantation juive à Hébron même, du bloc du Goush Etzion (sud), de l'implantation d'Ariel et des colonies alentour (nord) et de la colonie de Givat Zeev au nord de Jérusalem.

C'est la première fois que M. Sharon spécifie les blocs de colonies qu'Israël entend garder en Cisjordanie. Ces blocs abritent l'écrasante majorité des quelque 220.000 colons juifs installés dans ce territoire, sans compter les 200.000 habitants israéliens de Jérusalem-est, annexée depuis sa conquête en juin 1967.

Il a en outre annoncé que la barrière de séparation controversée, en cours de construction en Cisjordanie, engloberait Maalé Adoumim, la plus grande implantation israélienne, à une dizaine de kilomètres du centre de Jérusalem.

Israël et les Etats-Unis ne sont toujours pas parvenus à se mettre d'accord sur une formule qui garantirait le maintien de blocs de colonisation, selon des sources proches de la présidence du Conseil.

Les Etats-Unis s'en tiennent à une formule vague, selon laquelle tout règlement permanent du conflit israélo-palestinien devrait "tenir compte des réalités démographiques" sur le terrain, sans s'engager spécifiquement comme le souhaite M. Sharon sur le maintien des blocs.

Toutefois, des responsables israéliens ont minimisé l'importance des désaccords, estimant que MM. Sharon et Bush parviendraient à régler ces questions lors de leur rencontre.

"Je suis convaincu que le Premier ministre obtiendra à Washington le soutien pour son initiative", a déclaré mardi le numéro deux du gouvernement, Ehud Olmert.

Il a indiqué par ailleurs que M. Sharon demanderait aux Etats-Unis la garantie qu'Israël "garde sa liberté d'action pour lutter contre le terrorisme" après un retrait de la bande de Gaza.

A ce propos, le service de sécurité intérieure israélien, le Shin Beth, a annoncé mardi avoir déjoué un projet d'attentat suicide au cours duquel une poche de sang infecté du virus HIV du sida aurait été placée sur une bombe que devait faire exploser un kamikaze.

L'attentat devait être perpétré durant la semaine de la Pâque juive à Tel-Aviv par un kamikaze venant de la ville de Kalkiliya en Cisjordanie, selon une porte-parole du Shin Beth.

Le virus du sida était censé infecter les blessés atteints par les éclats de l'explosion, une possibilité mise en doute par des experts médicaux.

Le plan qui n'en était qu'à un stade préliminaire, a été déjoué à la suite de l'arrestation ces derniers jours d'un activiste des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, selon cette source.

Les services de sécurité israéliens, qui sont en état d'alerte depuis l'assassinat par l'armée du dirigeant du Hamas Ahmad Yassine le 22 mars, ont annoncé avoir déjoué en tout une dizaine d'attentats au cours des derniers jours.



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   Posté le 13-04-2004 à 16:25:10   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

France: Douste-Blazy consulte les grands acteurs de la réforme de la Sécu



PARIS (AFP), le 13-04-2004
Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy et son secrétaire d'Etat à l'Assurance maladie Xavier Bertrand lanceront mardi leurs "consultations" sur la réforme de l'assurance maladie qui doit aboutir cet été, en recevant les trois principaux leaders syndicaux.

Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque est attendu à 10h00, suivi par Jean-Claude Mailly (FO) et Bernard Thibault (CGT) pour cette première rencontre avec le nouveau ministre de la Santé.

Son prédécesseur Jean-François Mattei ayant rencontré pendant deux mois 57 délégations, M. Douste-Blazy devrait recevoir seulement les principaux interlocuteurs.

Mercredi, il a rendez-vous avec la CFTC et le président de la Mutualité française Jean-Pierre Davant, puis jeudi avec les artisans de l'UPA, les cadres de la CFE-CGC, les syndicats autonomes de l'Unsa et les petits patrons de la CGPME. Le patron du Medef Ernest-Antoine Seillière est attendu mardi 20 avril.

Avant même les questions de fond (assurer l'avenir des remboursements, résorber les 30 milliards de déficit cumulé de l'assurance maladie, coordonner la médecine de ville et l'hôpital), il n'est pas sûr que les interlocuteurs s'entendent sur le calendrier.

Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a réaffirmé le 5 avril dans son discours de politique générale que le projet de loi de réforme serait "débattu au Parlement à l'été, comme prévu".

Les consultations, les négociations et l'arbitrage des conflits d'intérêts entre de multiples acteurs (assurés sociaux, patronat, médecins, mutuelles), puis l'examen du projet en conseil des ministres doivent donc se faire en trois mois.

"Il vaut mieux prendre deux, trois mois de plus (...) plutôt que de se précipiter", estime M. Chérèque. "Si c'est terminé plus tard, ce n'est pas la catastrophe", approuve M. Mailly.

Sur le fond, le gouvernement avance prudemment. Le président Jacques Chirac a prévenu que les "mesures de redressement" seront "difficiles".

M. Raffarin a rappelé les "quatre objectifs" de la réforme: "améliorer l'organisation du système de soins et la qualité des soins", "lutter contre les gaspillages", "clarifier les responsabilités entre l'Etat et les gestionnaires de l'assurance maladie", "rééquilibrer les comptes".

Le ministre de la Santé a demandé une "union nationale", réaffirmant qu'il refusait de privatiser la sécu, et que la hausse des prélèvements sociaux, type CSG, n'était pas prioritaire.



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Etats-Unis: FBI et CIA se justifient devant la commission du 11 septembre



WASHINGTON (AFP), le 13-04-2004
Le FBI et la CIA, critiqués pour n'avoir pu prévenir les attaques terroristes qui ont fait près de 3.000 morts à New York, Washington et en Pennsylvanie le 11 septembre 2001, vont devoir se justifier à partir de mardi devant la commission d'enquête indépendante sur les attentats.

Les patrons actuels et récents de la police fédérale (FBI) et de l'Agence centrale de renseignement (CIA) témoignent mardi et mercredi devant la commission d'enquête à Washington, de même que le ministre de la Justice (Attorney general) John Ashcroft, et son prédécesseur Janet Reno, qui répondront aux questions de ses dix membres républicains et démocrates.

Ces auditions interviennent dans un contexte difficile pour le président républicain George W. Bush, accusé par les démocrates, ainsi que par l'ex-coordonnateur de l'antiterrorisme à la Maison Blanche Richard Clarke, d'avoir négligé la menace terroriste entre son arrivée au pouvoir en janvier 2001 et les attentats neuf mois plus tard.

M. Bush a répété lundi qu'un mémorandum secret-défense du 6 août 2001 sur les activités d'al-Qaïda aux Etats-Unis, l'organisation d'Oussama ben Laden responsable des attentats, ne disait rien sur une attaque imminente contre les Etats-Unis, un mois avant les événements du 11 septembre. Il avait déjà fait une déclaration similaire dimanche depuis son ranch de Crawford (Texas, sud).

La publication par la Maison Blanche du mémorandum remis à M. Bush et intitulé "Ben Laden déterminé à frapper aux Etats-Unis" a eu lieu sur pression de la commission d'enquête.

La conseillère du président Bush pour la sécurité nationale, Condoleezza Rice, avait déclaré sous serment et publiquement la semaine dernière devant la commission que l'administration ne disposait pas, avant les attentats, d'informations suffisamment précises pour prévoir le lieu et la nature des attaques.

Des membres d'al-Qaïda avaient détourné le 11 septembre des avions de ligne américains pour les écraser sur les tours du World Trade Center à New York et sur le Pentagone à Washington. Un avion détourné s'était écrasé en Pennsylvanie. Au total, ces attaques ont fait quelque 3.000 morts.

Les anciens directeurs du FBI, Louis Freeh et Thomas Pickard, entendus mardi, puis l'actuel patron Robert Mueller et le directeur de la CIA George Tenet, auditionnés le lendemain, devront expliquer pourquoi leurs services n'ont pu prévenir ces attaques.

M. Bush, confronté par ailleurs à une situation difficile en Irak, donne mardi une conférence de presse sur ce thème à 20H30 (00H30 GMT mercredi).




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Les députés français examinent une réforme du divorce assez consensuelle



PARIS (AFP), le 13-04-2004
Le projet de loi réformant le divorce, destiné à "pacifier" la séparation, doit être débattu à partir de mardi à l'Assemblée nationale, par une droite souhaitant simplifier la procédure et une gauche qui salue des "avancées" mais juge qu'"on aurait dû aller beaucoup plus loin".

A travers cette réforme, déjà votée au Sénat en première lecture en janvier, le gouvernement souhaite "pacifier" les procédures de divorce, avait expliqué le ministre de la Justice Dominique Perben en février, devant la commission des Lois de l'Assemblée. "Le règlement apaisé des conséquences de la séparation sera facilité par le développement de la médiation familiale, dont le rôle est renforcé", avait poursuivi M. Perben, soulignant que la réforme tendait également "à responsabiliser les époux".

La procédure de divorce par "consentement mutuel" (représentant plus de 60% des procédures en 2001) est allégée, avec une seule audience obligatoire au lieu de deux devant le juge aux affaires familiales (JAF).

Dans les cas de "divorce accepté", lui aussi déjà prévu par la loi, la présence de deux avocats est requise, afin de préserver les intérêts de chacun des conjoints.

Le "divorce pour faute" (38,3% des cas), dont la gauche avait envisagé la suppression à la fin de la précédente législature, est maintenu mais il est restreint aux "situations les plus graves", notamment les cas de violences conjugales.

Le projet de loi propose en outre de dissocier la répartition des torts et les conséquences financières de la rupture du mariage. Si aujourd'hui un époux divorcé à ses torts exclusifs se voit obligatoirement privé de toute prestation compensatoire, le projet prévoit que ce ne soit plus automatique.

Enfin, le divorce pour rupture de la vie commune (1,3% des cas), qui ne pouvait être prononcé qu'après six ans de séparation constatée, devient le divorce pour altération définitive du lien conjugal et pourrait être constaté après deux ans de séparation.

Selon le député UMP Emile Blessig, ce "texte déculpabilise un certain nombre de candidats à la séparation et permet de régler plus facilement les conséquences matérielles du divorce, en l'accélérant". La réforme "permet d'introduire un peu de simplification dans un sujet aussi passionnel", a-t-il déclaré.

Au nom du groupe socialiste, Jean-Yves Le Bouillonnec estime que cette "petite loi est en deçà des exigences de la société aujourd'hui". Soulignant la "pertinence de réactualiser" la loi de 1975 étant donné "le décalage avec la réalité", le député regrette que cette "toilette technique", qui apporte des "améliorations intéressantes", n'"embrasse pas le fond du problème: la suppression du divorce pour faute".

"On aurait dû aller beaucoup plus loin", juge-t-il, précisant que le PS se dirigeait plutôt vers l'abstention que vers un vote contre ce texte.

M. Blessig juge, au contraire, que la société "n'est pas mûre" pour cette suppression du divorce pour faute.

Pour les députés communistes, Michel Vaxès considère que ce texte présente "manifestement quelques avancées", notamment sur la pluralité des cas de divorce et leur simplification, ou sur l'éviction du conjoint violent, qui lui semble cependant "très difficile" à appliquer. "Nous pensons qu'il était possible de faire un peu mieux", a affirmé le député.



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France: changement de statut d'EDF-GDF avant fin juillet


PARIS (AFP), le 13-04-2004
Le ministre de l'Economie Nicolas Sarkozy a annoncé mardi aux syndicats d'EDF-GDF qu'il déposerait un projet de loi d'orientation sur l'énergie "début mai" et que la loi sur le changement de statut d'EDF-GDF sera "adoptée avant la fin du mois de juillet".

"Le gouvernement organisera dès jeudi 15 avril un grand débat d'orientation au Parlement sur l'énergie" et il "déposera au Parlement dès le début du mois de mai un projet de loi d'orientation sur les énergies en le faisant examiner dès fin mai au Parlement, c'est-à-dire avant le projet de loi sur les IEG (industries électriques et gazières)", a annoncé M. Sarkozy dans le texte de son intervention lu aux syndicats.

"Je déposerai début juin un projet de loi sur les IEG qui comprendra des dispositions sur la nouvelle organisation juridique des entreprises et le système de financement des retraites. Cette loi sera adoptée avant la fin du mois de juillet afin qu'EDF et Gaz de France ne prennent pas de retard dans ce nouvel environnement ouvert à la concurrence", a également annoncé le ministre.

Le ministre a de nouveau rappelé que "EDF et GDF ne seront pas privatisés", que le "statut social des agents ne sera pas modifié" et que "les valeurs du service public seront maintenues (notamment l'égalité d'accès des Français devant l'énergie et la solidarité avec les plus démunis)".

"Les deux entreprises continueront d'exercer directement, ou via des filiales, toutes les activités, et la qualité de la distribution résultant d'une présence territoriale de proximité et les investissements dans les réseaux ne seront pas remis en question", a poursuivi M. Sarkozy.

Selon le ministre, "la nouvelle organisation juridique d'EDF et de GDF et la réforme des retraites visent à permettre à ces entreprises de lutter à armes égales contre leurs concurrents".

Il a également souligné la "nécessité de relancer le dialogue social au sein de la branche des IEG et d'EDF et de GDF".

M. Sarkozy a ainsi indiqué avoir "demandé aux présidents des entreprises (EDF et GDF, NDLR) et aux représentant patronaux de la branche de reprendre et d'accélérer les négociations en cours".

Ces discussions, qui "doivent commencer la semaine prochaine", concernent, au sein d'EDF et GDF, "la négociation d'un accord sur l'égalité professionnelle, des négociations sur l'emploi, le dialogue social et les conditions de travail", a-t-il expliqué.

Au sein de la branche, les discussions portent sur "les classifications, les rémunérations, la formation, la mobilité, le régime complémentaire maladie", a-t-il ajouté.



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L'Europe à la veille d'un "Big Bang" historique



DUBLIN (AFP), le 13-04-2004
L'Union européenne s'apprête à vivre dans moins de vingt jours un "Big Bang" historique avec l'arrivée le 1er mai de dix nouveaux partenaires issus pour la plupart de l'ancienne Europe communiste.

Cette réunification de l'Europe se fera dans la fête à Dublin, capitale de l'Europe jusqu'à la fin du mois de juin. L'Irlande assure jusqu'à cette date la présidence semestrielle de l'Union européenne.

Ainsi sera clos le processus engagé au début des années 90 sur les décombres du Mur de Berlin. Dans la foulée de la réunification de l'Allemagne, les Européens, non sans quelque hésitation, avaient alors fait le pari d'unifier leur continent par une expansion sans précédent vers l'Est.

Il s'agissait à l'époque de tendre la main à des pays reclus pendant des décennies derrière le Rideau de fer par l'arbitraire de l'Histoire et d'offrir à leurs démocraties naissantes une perspective claire dans les réformes colossales à entreprendre pour se rapprocher de leurs voisins de l'Ouest.

Les Européens redoutaient l'instabilité potentielle d'une vaste zone comprise entre l'actuelle UE à 15 et la Russie, où vivent de nombreuses minorités.

Cet élargissement sera le plus considérable depuis les débuts de la construction européenne, en 1957. La population de l'UE va s'accroître de quelque 75 millions d'habitants, dont 39 millions pour la seule Pologne, le plus important des nouveaux membres.

L'Union va aussi ouvrir ses portes à la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie, aux trois pays baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie) qui faisaient encore partie il y a moins de quinze ans de l'ex-Union soviétique, ainsi qu'aux deux îles méditerranéennes de Chypre et Malte.

L'UE élargie sera le troisième ensemble de population au monde derrière la Chine et l'Inde, avec quelque 450 millions d'habitants et de consommateurs.

Les négociations d'adhésion avec les Dix ont commencé entre 1998 et 2000. Les pays candidats ont transposé depuis à marche forcée dans leur législation nationale l'"acquis communautaire", à savoir la vaste règlementation de l'UE.

La tâche s'est avérée énorme en particulier pour les huit d'Europe de l'Est, tout juste sortis d'une économie étatisée. Les pourparlers ont été bouclés en décembre 2002 au sommet de Copenhague.

Les dirigeants européens ont arrêté à cette occasion la facture de l'élargissement: 27,5 milliards d'euros nets pour les Quinze actuels entre 2004 et 2006, soit moins de 25 euros par an pour chacun de leurs habitants.

Le traité d'adhésion a été solennellement signé à Athènes le 16 avril 2003 et sa ratification est achevée dans tous les Etats membres. L'horizon paraît aujourd'hui beaucoup plus dégagé, du moins d'un point de vue institutionnel. Ce qui paraissait hors d'atteinte il y a encore quelques semaines, l'adoption d'une Constitution pour l'Europe élargie, semble aujourd'hui à portée de main.

Or, cette Constitution est considérée par beaucoup comme indispensable pour éviter la paralysie. En attendant, l'Union fonctionnera sur la base du traité de Nice, conclu en décembre 2000 mais dont les mécanismes ont souvent été dénoncés comme trop byzantins.

Les dix nouveaux membres n'auront guère le temps de se roder aux arcanes de la négociation communautaire. Ils sont appelés à entrer très vite dans le vif du sujet avec les discussions à venir pour arrêter le futur budget de l'UE (2007-2013), qui augurent de féroces marchandages sur la répartition des aides communautaires.



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Gillibert, ancien secrétaire d'Etat aux handicapés, devant la justice française



PARIS (AFP), le 13-04-2004
L'ancien secrétaire d'Etat aux handicapés, Michel Gillibert, doit être jugé à partir de mardi par la Cour de justice de la République (CJR) pour une escroquerie de 1,3 million d'euros au préjudice de l'Etat.

Ex-homme d'affaires devenu handicapé après un accident d'hélicoptère, il est soupçonné d'avoir créé en 1989, alors qu'il était secrétaire d'Etat (1988/1993), des associations fictives d'aide aux handicapés. Sans activité ni adhérents, elles n'avaient que des dirigeants de paille, dont les noms étaient parfois utilisés à leur insu par M. Gillibert.

Ces associations recevaient des subventions qui, par le biais de fausses factures, permettaient de financer le fonctionnement du cabinet de M. Gillibert, y compris le salaire d'une vingtaine de collaborateurs.

Selon l'accusation, M. Gillibert est poursuivi pour avoir, "étant membre du gouvernement et dans l'exercice de ses fonctions, en employant des manoeuvres frauduleuses pour persuader l'existence de fausses entreprises, trompé le ministre des Affaires sociales et le ministre du Budget, et de les avoir déterminés ainsi, au préjudice de l'Etat, à remettre des fonds d'un montant de 8,51 millions de francs (1,3 million d'euros)".

Ces sommes auraient aussi servi à payer des dépenses personnelles.

M. Gillibert encourt cinq ans d'emprisonnement et 375.000 euros d'amende.

Le procès, devant cette juridiction spéciale chargée de juger les membres du gouvernement pour des crimes ou des délits commis dans l'exercice de leurs fonctions, est prévu pour durer jusqu'au 23 avril.

M. Gillibert, qui n'est pas obligé d'être présent devant ses juges (trois magistrats professionnels et 12 parlementaires), devrait peu assister aux audiences compte tenu de son état de santé. Cloué dans un fauteuil roulant depuis son accident en 1979, il est paralysé des membres inférieurs et des mains et son état de santé s'est progressivement dégradé.

Il ne s'était d'ailleurs pas présenté au printemps dernier lors de l'examen par le tribunal correctionnel d'une partie de ce dossier.

Le dossier a dû être scindé car certains faits ne relevaient pas de la CJR, juridiction d'exception.

Ce sont notamment les faits reprochés aux collaborateurs de M. Gillibert et ceux reprochés à M. Gillibert en temps que citoyen et non secrétaire d'Etat.

M. Gillibert a été condamné à 10 mois d'emprisonnement avec sursis et 5.000 euros d'amende pour avoir payé avec ces fonds détournés des travaux dans son appartement pour un montant d'environ 15.000 euros. Ce qu'il contestait.

A cette occasion, sa défense, assurée par Mes Olivier Metzner et Bernard Dartevelle, avait plaidé que les associations étaient fictives et expliqué qu'elles avaient été créées afin de dégager de quoi financer les salaires des membres du cabinet du secrétariat d'Etat.

Les plus proches collaborateurs de M. Gillibert, Bernard Magnin et Mauricette Nakimovitch, ont été respectivement condamnés à 18 mois et à 8 mois d'emprisonnement avec sursis.

Le procès Gillibert est le troisième procès devant la CJR, après celui du sang contaminé en 1999, à l'issue duquel les anciens ministres Laurent Fabius et Georgina Dufoix avaient été relaxés, tandis qu'Edmond Hervé était condamné mais dispensé de peine.

La même année, Ségolène Royal avait été relaxée dans une affaire de diffamation l'opposant en tant que ministre à des enseignants.

Le magistrat de la Cour de cassation Henri Le Gall assurera la présidence. Le ministère public sera représenté par Louis Di Guardia, avocat général à la Cour de cassation.




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Forte hausse des ventes de détail aux Etats-Unis en mars



WASHINGTON (AFP), le 13-04-2004
Les ventes de détail aux Etats-Unis ont beaucoup plus augmenté que prévu en mars avec une progression de 1,8% par rapport à février, a annoncé mardi le département du Commerce.

Cette hausse est la plus forte enregistrée depuis mars 2003. Elle a agéablement surpris les analystes qui tablaient sur une progression de 0,7% seulement.

Hors automobile, les ventes de détail ont bondi de 1,7% par rapport au mois de février, ce qui est la plus forte progression enregistrée depuis mars 2000. Les analystes tablaient là aussi sur une hausse beaucoup moins forte, de l'ordre de 0,6%.

Ces chiffres sont d'autant plus robustes que le ministère a révisé en hausse les ventes de détail de février, qui ont en fait augmenté de 1% contre +0,6% annoncé initialement. Hors automobile, la hausse de février a atteint +0,6% alors que le département du Commerce avait d'abord annoncé une stabilité.

Sur un an, les ventes de détail ont augmenté de 8,2% et hors automobile la hausse a atteint 7,7% en mars.

Les chiffres publiés mardi confirment que la consommation reste le moteur le plus vigoureux de la croissance américaine. Ils viennent également renforcer le tableau d'une économie décidée à tourner à plein régime, puisque l'emploi, qui restait jusqu'à présent la pièce manquante de la reprise, a vigoureusement progressé en mars avec 308.000 créations de postes.

"Nous avons une économie très saine pour le moment avec une bonne croissance, des créations d'emplois et une inflation toujours sous contrôle", avait assuré lundi le président de la banque de Réserve fédérale de Dallas Robert McTeer.

Ce redémarrage de la croissance a fait craindre une surchauffe et a relancé l'hypothèse d'une hausse des taux de la Fed. Mais le vice-président de la Fed Roger Ferguson avait assuré jeudi qu'il faudrait "un certain temps" pour jauger l'amélioration du marché de l'emploi et donc la vigeuur du redressement économique.

La forte performance des ventes de détail de mars s'explique notamment par de bonnes ventes de véhicules automobiles pour le deuxième mois de suite (+2,1% après +2,4% en février).

Mais d'autres secteurs ont enregistré un bon mois, notamment l'habillement (+1,9%), le matériel de bricolage et de jardinage (+10,6%) et l'ameublement (+1,2%).

Les stations-service ont vu leurs ventes progresser de 0,8%, une hausse similaire à celle des magasins d'alimentation tandis que les magasins de santé et d'hygiène enregistraient une hausse de leurs ventes de 1,1%.

Le mois de mars s'est en revanche soldé par des reculs pour les grands magasins (-0,8%) et les magasins de sport (-0,7%).



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Le dernier Concorde anglais entame son dernier voyage... par bateau



LONDRES (AFP), le 13-04-2004
Le dernier avion supersonique Concorde de British Airways a entamé son dernier voyage par bateau à Isleworth dans l'ouest de Londres, sur la Tamise, vers sa destination finale, le Musée du Vol près d'Edimbourg.

Le "grand oiseau blanc" était visible du grand public mardi pendant une escale d'une heure et demi en plein coeur de Londres entre les ponts de Lambeth et de Westminster, devant la maison du parlement.

Installé sur une barge, le Concorde Golf Bravo Oscar Alpha Alpha (G-BOAA) devrait ensuite remonter le long des côtes britanniques jusqu'à Edimbourg pour atteindre le musée écossais dans six jours.

"D'ici à août, des milliers de visiteurs pourront voir l'une des inventions les plus innovantes et passionnantes", a déclaré Gordon Rintoul, directeur des musées nationaux d'Ecosse qui chapeaute le Musée du Vol.

Le voyage du Golf Bravo Oscar Alpha Alpha (G-BOAA), le dernier des sept Concorde de British Airways, avait été retardé d'une semaine en raison de la marée, selon le Port de Londres.

Cet appareil a réalisé plus de 8.000 atterrissages et volé pendant 22.768 heures et 56 minutes. Parti de l'aéroport de Bristol, dans l'ouest de l'Angleterre, en 1975, il a effectué son dernier vol commercial de New York à Londres le 12 août 2000.

Le G-BOAA est le seul des sept Concorde de British Airways à n'avoir pas encore rejoint son dernier domicile.

La grande aventure commerciale de l'avion supersonique franco-britannique Concorde, commencée en 1969, a pris fin en 2003 avec l'arrêt des vols décidés par les deux seules compagnies qui l'exploitaient, Air France et British Airways.



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Le président Bush défend sa politique en Irak



WASHINGTON (AFP), le 14-04-2004
Le président américain George W. Bush a réaffirmé mardi que la souveraineté serait transférée le 30 juin aux Irakiens, appelant notamment à une nouvelle résolution de l'Onu, et s'est montré sans remord sur son attitude avant les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.

"Le 30 juin, la souveraineté sera placée entre les mains des Irakiens", a-t-il réitéré lors d'une conférence de presse. "Nous avons fixé cette date. Il est important que nous la respections", a-t-il souligné.

Interrogé sur les modalités de ce transfert, M. Bush est resté évasif, mettant en exergue le rôle des Nations unies. "Nous travaillons étroitement avec l'envoyé spécial des Nations unies, Lakhdar Brahimi, et avec les Irakiens pour déterminer la forme exacte du gouvernement qui recevra la souveraineté le 30 juin", a-t-il indiqué.

Il a dit souhaiter "une autre résolution du Conseil de sécurité de l'Onu qui aiderait d'autres nations à participer" à la reconstruction de l'Irak mais n'a pas donné de détail. Le président américain a toutefois répété que la semaine écoulée en Irak avait été "une dure semaine", affirmant que "personne n'aime voir des corps sur les écrans de télévision et moi non plus. C'est difficile pour les Américains de le voir. Cela noue l'estomac".

Plus de 650 soldats américains sont morts en Irak depuis le début de l'intervention anglo-américaine pour renverser Saddam Hussein en mars 2003. Les difficultés rencontrées dans ce pays sont devenues un enjeu de l'élection présidentielle de novembre prochain qui va opposer le président républicain sortant au démocrate John Kerry. Les deux hommes sont au coude à coude dans les sondages.

M. Bush a blâmé mardi la violence en Irak sur une minorité composée d'anciens partisans de Saddam Hussein, de militants islamistes, de terroristes venus de l'étranger et sur les miliciens du chef radical chiite Moqtada Sadr. "La plus grande partie de l'Irak est relativement stable. La plupart des Irakiens rejettent la violence et s'opposent à la dictature", a-t-il affirmé. Il n'a toutefois pas écarté l'envoi de troupes supplémentaires. "Si des troupes supplémentaires sont nécessaires, je les enverrai", a indiqué M. Bush. Quelque 135.000 soldats américains se trouvent actuellement dans ce pays.

Le président américain a rejeté la comparaison avec la guerre du Vietnam, perdue par les Américains, faite par certains démocrates. "Je pense que ce parallèle est faux. Je crois aussi que ce parallèle envoie un message erroné à nos troupes et à l'ennemi. Il a replacé l'opération irakienne dans le contexte de la défense de la liberté dans le monde et de la promotion de la démocratie au Moyen Orient. "L'Irak est le lieu où les ennemis du monde civilisé testent sa volonté. Nous ne devons pas faiblir", a-t-il assuré.

Lors de cette conférence de presse d'une heure, diffusée à une heure de grande écoute aux Etats-Unis, il s'est également montré sans remord sur l'attitude de son administration entre son arrivée au pouvoir en janvier 2001 et les attentats qui ont fait quelque 3.000 morts aux Etats-Unis neuf mois plus tard. "Nous n'étions pas sur le pied de guerre". Les éléments contenus dans un mémo qui lui a été remis le 6 août 2001 sur les menaces d'attentats terroristes aux Etats-Unis étaient "essentiellement de l'histoire", a-t-il estimé.

Accusé par d'anciens membres de son administration d'avoir négligé l'antiterrorisme dans les mois qui ont suivi son arrivée au pouvoir et les attentats, il a refusé mardi d'endosser cette responsabilité. "Mon sentiment est que la personne responsable des attentats est Oussama ben Laden", le chef du réseau terroriste Al-Qaïda qui a commis ces attentats, a-t-il répondu.



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Une quarantaine d'otages dont un Français sont détenus en Irak



FALLOUJAH (AFP), le 14-04-2004
Une quarantaine d'otages dont un journaliste français sont actuellement détenus en Irak, a annoncé mardi la coalition en excluant tout marchandage, alors que la trêve était fragilisée dans la ville rebelle de Falloujah par des échanges de tirs et des bombardements aériens américains.

Neuf Irakiens, dont trois femmes et quatre enfants, ont été tués et 38 autres blessés dans des combats à Falloujah, un bastion sunnite à 50 km à l'ouest de Bagdad assiégé depuis neuf jours par les troupes américaines. De son côté, l'armée américaine a déploré la perte d'un Marine lors d'un accrochage près de Falloujah et d'un soldat dans l'explosion d'une bombe au passage de son convoi au sud de Bagdad.

Le porte-parole de la coalition dirigée par les Etats-Unis, Dan Senor, a déclaré qu'il y avait "approximativement 40 otages de 12 pays" qui sont "actuellement détenus" en Irak. Il a assuré, lors d'une conférence de presse à Bagdad, que la coalition ne négocierait pas avec les ravisseurs qui réclament le retrait des différentes forces étrangères d'Irak. Selon lui, la police fédérale américaine (FBI) participe aux investigations.

Un journaliste français de l'agence de télévision CAPA, Alexandre Jordanov a été enlevé dimanche au sud de Bagdad, devenant a priori le premier Français otage en Irak, a-t-on appris mardi, alors que Paris pressait ses ressortissants de quitter ce pays. L'annonce de ce rapt a été faite par le directeur de CAPA, Hervé Chabalier, puis confirmée dans la soirée par le Quai d'Orsay, qui a exigé sa "libération sans délai ni condition". Alexandre Jordanov, 40 ans, tournait un documentaire pour la chaîne cryptée Canal+. Son cameraman, pris en otage en même temps mais, semble-t-il par un groupe différent, a été relâché dans la nuit de dimanche à lundi.

"Nos deux journalistes, témoins de l'attaque d'un convoi de matériel (...) sont descendus de voiture pour filmer l'incident qui opposait des militaires américains et un groupe de combattants irakiens", selon un communiqué de l'agence CAPA et de Canal+ diffusé mardi soir. "Au cours de la fusillade ils se sont mis à l'abri chacun de leur côté. Aux mains d'un groupe armé sunnite, Ivan Cerieix a été conduit secrètement dans plusieurs lieux. Il a finalement été relâché et ramené discrètement à Bagdad.

Un appel a été lancé aux ravisseurs d'un journaliste français en Irak à le libérer en raison "de la position honorable de la France lors de la guerre" lancée par les Etats-Unis en 2003 en Irak, a indiqué mardi un chef tribal qui se présente comme "médiateur" dans l'affaires des otages. Le gouvernement français a pour sa part recommandé "formellement" mardi aux Français qui se trouveraient dans ce pays de quitter l'Irak. "Dans l'état actuel des difficultés, j'appelle tous les ressortissants français qui se trouvent actuellement en Irak à bien vouloir rentrer et je demande à tous ceux qui prévoient dans les jours à venir un déplacement en Irak de bien vouloir le reporter", a lancé le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin à l'Assemblée nationale.

L'enlèvement ou la disparition de quatre Italiens, trois Japonais, neuf Américains, trois Tchèques et un Canadien notamment avaient été précédemment annoncés. L'otage canadien, Fadi Ihsan Fadel, se trouverait dans la ville sainte de Najaf, au sud de Bagdad, a déclaré l'ambassadeur du Canada en Jordanie, John Holmes, précisant qu'il n'était pas maltraité. Trois employés russes et cinq ukrainiens d'une compagnie spécialisée dans l'énergie ont, eux, été libérés plus tôt dans la journée à Bagdad. A New York, le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan a souligné que la dégradation de la sécurité constituait une "contrainte majeure" à un retour de son organisation en Irak.

Sur le terrain, des avions de combat américains F-15 ont effectué en début de soirée plusieurs sorties au-dessus de Falloujah, ouvrant le feu sur des objectifs non identifiés. La situation restait très tendue et des coups de feu étaient régulièrement entendus dans la ville. Des tirs de chars ont aussi secoué le centre. La trêve, sans cesse reconduite depuis dimanche à Falloujah, a été prolongée jusqu'à mardi dans la nuit au moins pour permettre une issue au bras de fer entre guérilla et Marines. Selon Fouad Raoui, un responsable du Parti islamique irakien (sunnite) qui dirige des négociations pour reconduire la trêve, plus de 600 Irakiens, pour la moitié des civils, ont été tués et 1.250 blessés lors d'une semaine de féroces combats à Falloujah. En outre, des tirs dirigés contre un hélicoptère américain près de Falloujah, l'ont forcé à un atterrissage d'urgence, et trois soldats ont été blessés lors des opérations de secours.

A Bagdad, les forces américaines ont arrêté pendant cinq heures cheikh Hazem al-Araaji, chef du bureau dans la capitale du dignitaire radical chiite Moqtada Sadr, qui est dans la ligne de mire de la coalition depuis que ses miliciens ont défié les forces de la coalition, provoquant des affrontements sanglants. A Najaf, où est réfugié Moqtada Sadr, des explosions ont été entendues en soirée près de la base espagnole, suivies de tirs nourris. Aussitôt après, des hélicoptères ont survolé la ville.




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Les députés français se prononcent sur le projet de décentralisation



PARIS (AFP), le 14-04-2004
Les députés se prononcent mercredi après-midi, en première lecture, sur les transferts de compétences aux collectivités locales, un projet de loi qui provoque l'hostilité de la gauche et suscite un nombre croissant de critiques dans les rangs de la droite.

Ce vote avait été initialement fixé au 7 avril, jour de la reprise des travaux parlementaires après la longue suspension pour cause d'élections régionales et cantonales.

C'est précisément en raison de la débâcle de la majorité à ces élections, et du regain d'opposition de tous côtés à ce texte, que le vote a été reporté d'une semaine.

A gauche, alors que le PCF demande le retrait pur et simple du projet de loi, le PS, fort de ses 2O présidents de région en métropole, a vainement demandé que ce vote soit reporté après l'examen du projet de loi organique sur l'autonomie financière des collectivités locales. Il a toutefois obtenu que les présidents des conseils régionaux et généraux soient reçus, lundi prochain, par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.

Ce sujet devrait aussi être à l'ordre du jour des discussions que le Premier ministre aura ce mercredi, après le vote, avec les responsables de l'UDF à 18h30, puis avec ceux du PS à 20h00 à l'hôtel Matignon.

A droite, les critiques se sont aussi multipliées depuis les élections, au point que le président du groupe UMP, Jacques Barrot, a affirmé mardi que le débat en deuxième lecture serait "très ouvert" et que des "dispositions ponctuelles" pourraient être remises en cause.

Il a également réaffirmé que le vote définitif de ce texte n'interviendrait pas avant l'adoption de celui sur le financement des collectivités, comme le demande également le président de l'Assemblée, Jean-Louis Debré, qui n'a jamais caché son désaccord avec le projet en discussion.

De son côté, l'UDF a annoncé qu'elle s'abstiendra ce mercredi, alors que la formation centriste avait voté pour au Sénat.



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Le cannabis prospère dans les lycées et collèges français, le tabac reflue



PARIS (AFP), le 14-04-2004
La consommation régulière de cannabis continue d'augmenter chez les lycéens et les collégiens français, moins adeptes du tabac que leurs aînés, selon une étude publiée mercredi.

Régulièrement classés parmi les plus gros consommateurs de haschisch en Europe, les adolescents français en font désormais une consommation régulière (dix fois par mois) comparable à l'alcool, selon cette enquête réalisée en 2003 par l'Inserm et l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), auprès de 16.833 élèves.

"Dès l'âge de 16 ans, la consommation régulière de cannabis atteint le niveau de la consommation régulière d'alcool", relèvent les auteurs de l'étude. A 18 ans, 21% des garçons et 7% des filles fument plus de dix joints par mois. A ce même âge, deux garçons sur trois (66%), et plus d'une fille sur deux (52%), y ont déjà goûté.

Parmi les 16-17 ans, la proportion de jeunes qui ont consommé du cannabis au moins dix fois dans l'année a triplé en dix ans.

Si la hausse semble se ralentir, ce qui selon le directeur de l'OFDT, Jean-Michel Coste, laisse la porte ouverte à une "possible inversion de tendance" et une stabilisation envisageable dès "l'année prochaine", des spécialistes la jugent inquiétantes.

"La consommation de cannabis se rajeunit, se banalise et les usages fréquents augmentent", commente le président de l'association nationale des intervenants en toxicomanie (ANIT) François Hervé, joint par l'AFP.

Il relève comme phénomènes aggravants une augmentation de la teneur en principe actif (THC) dans le cannabis en circulation, et de nouveaux modes de prise, comme le "bang", une pipe à eau qui renforce les effets du produit.

Face à cette poussée, les pouvoirs publics répondent par des "débats idéologiques" qui "nuisent à la prévention", regrette pour sa part Alain Morel, président de la fédération française d'addictologie (FFA).

La mise en place de "consultations cannabis" pour les jeunes, envisagée par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), n'est "pas accompagnée de financements", regrette François Hervé. "La grande campagne qu'on nous annonce n'a toujours pas été montée", poursuit Alain Morel.

"Malgré des discours politiques très critiques, les effets nocifs du cannabis sont mal connus, voire niés chez les jeunes. L'image hédoniste du cannabis persiste", explique le professeur Michel Reynaud, responsable du service addictologie de l'hôpital Paul-Brousse à Villejuif.

Dans le même temps, poursuit le médecin, "l'image du fumeur est de plus en plus mauvaise, y compris chez les jeunes".

De fait, l'enquête publiée mercredi confirme une tendance à la baisse de la consommation de tabac apparue lors d'une étude réalisée en 2002 auprès des participants aux journées d'appel de préparation à la défense.

Huit jeunes de 18 ans sur dix ont expérimenté le tabac mais le nombre de consommateurs quotidiens, en hausse constante depuis vingt ans, a diminué par rapport à 1999 (25% des garçons et 28% des filles de 16-17 ans en 2003 contre 31% et 35%).

"Le tabac fait l'objet d'une politique forte depuis plusieurs années" en matière de prix et de campagnes, relève François Hervé de l'ANIT. "L'augmentation des prix a été une déflagration, notamment pour les jeunes", poursuit Alain Morel. "Mais il va falloir voir si cette baisse se confirme dans les prochaines années", poursuit-il.



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Visite à Washington du Premier ministre israélien



WASHINGTON (AFP), le 14-04-2004
Le Premier ministre israélien Ariel Sharon est arrivé mardi à Washington pour des entretiens mercredi avec le président américain George W. Bush, dont il espère recueillir le soutien pour son plan de retrait de la bande de Gaza.

Les dirigeants palestiniens ont toutefois averti qu'un appui américain au plan d'Ariel Sharon prévoyant la fermeture de 21 colonies de peuplement israéliennes à Gaza et quatre en Cisjordanie risquait de saper davantage le processus de paix.

Lundi, M. Bush et le président égyptien Hosni Moubarak avaient estimé lors d'une rencontre à Crawford (Texas) qu'un retrait israélien de Gaza pourrait constituer "un pas important en avant" à condition qu'il se fasse dans le cadre de la feuille de route sur le règlement du conflit israélo-palestinien.

Le plan Sharon prévoit une évacuation de la bande de Gaza, celle de quelques colonies isolées du nord de la Cisjordanie et un redéploiement des troupes israéliennes plus ou moins sur le tracé controversé de la barrière de séparation construite en Cisjordanie, qui englobe les principaux blocs de colonies juives. M. Sharon table sur un soutien public de M. Bush à son plan pour remporter le référendum qui sera organisé au sein de son parti, le Likoud, le 2 mai. Il "espère obtenir un soutien clair pour son plan de désengagement, notamment une indication visible d'une aide pour sa mise en oeuvre", a estimé un expert de l'université de Tel Aviv, Shlomo Brom.

Ariel Sharon aura des entretiens jeudi avec le secrétaire d'Etat Colin Powell avant de regagner Jérusalem. Les dirigeants israéliens espèrent que M. Bush accordera son appui officiel au plan et qu'il s'engagera sur un certain nombre d'autres points, en excluant par exemple tout retour des réfugiés palestiniens sur les terres dont ils avaient été expulsés en 1948, lors de la création d'Israël. Ils espèrent aussi que M. Bush acceptera le tracé modifié de la ligne de séparation qu'Israel érige en Cisjordanie devant englober plusieurs grosses colonies de peuplements israéliennes, considérées comme importantes pour la sécurité d'Israel.

La venue de M. Sharon aux Etats-Unis, juste après celle de M. Moubarak, entre dans le cadre d'une relance des efforts américains pour débloquer le processus de paix au Proche Orient. M. Bush recevra vendredi le Premier ministre britannique Tony Blair pour discuter de l'Irak et du Proche Orient, et le souverain jordanien Abdallah II viendra à son tour à Washington le 21 avril.



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L'Europe à la veille d'un "Big Bang" historique



DUBLIN (AFP), le 13-04-2004
L'Union européenne s'apprête à vivre dans moins de vingt jours un "Big Bang" historique avec l'arrivée le 1er mai de dix nouveaux partenaires issus pour la plupart de l'ancienne Europe communiste.

Cette réunification de l'Europe se fera dans la fête à Dublin, capitale de l'Europe jusqu'à la fin du mois de juin. L'Irlande assure jusqu'à cette date la présidence semestrielle de l'Union européenne.

Ainsi sera clos le processus engagé au début des années 90 sur les décombres du Mur de Berlin. Dans la foulée de la réunification de l'Allemagne, les Européens, non sans quelque hésitation, avaient alors fait le pari d'unifier leur continent par une expansion sans précédent vers l'Est.

Il s'agissait à l'époque de tendre la main à des pays reclus pendant des décennies derrière le Rideau de fer par l'arbitraire de l'Histoire et d'offrir à leurs démocraties naissantes une perspective claire dans les réformes colossales à entreprendre pour se rapprocher de leurs voisins de l'Ouest.

Les Européens redoutaient l'instabilité potentielle d'une vaste zone comprise entre l'actuelle UE à 15 et la Russie, où vivent de nombreuses minorités.

Cet élargissement sera le plus considérable depuis les débuts de la construction européenne, en 1957. La population de l'UE va s'accroître de quelque 75 millions d'habitants, dont 39 millions pour la seule Pologne, le plus important des nouveaux membres.

L'Union va aussi ouvrir ses portes à la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie, aux trois pays baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie) qui faisaient encore partie il y a moins de quinze ans de l'ex-Union soviétique, ainsi qu'aux deux îles méditerranéennes de Chypre et Malte.

L'UE élargie sera le troisième ensemble de population au monde derrière la Chine et l'Inde, avec quelque 450 millions d'habitants et de consommateurs.

Les négociations d'adhésion avec les Dix ont commencé entre 1998 et 2000. Les pays candidats ont transposé depuis à marche forcée dans leur législation nationale l'"acquis communautaire", à savoir la vaste règlementation de l'UE.

La tâche s'est avérée énorme en particulier pour les huit d'Europe de l'Est, tout juste sortis d'une économie étatisée. Les pourparlers ont été bouclés en décembre 2002 au sommet de Copenhague.

Les dirigeants européens ont arrêté à cette occasion la facture de l'élargissement: 27,5 milliards d'euros nets pour les Quinze actuels entre 2004 et 2006, soit moins de 25 euros par an pour chacun de leurs habitants.

Le traité d'adhésion a été solennellement signé à Athènes le 16 avril 2003 et sa ratification est achevée dans tous les Etats membres. L'horizon paraît aujourd'hui beaucoup plus dégagé, du moins d'un point de vue institutionnel. Ce qui paraissait hors d'atteinte il y a encore quelques semaines, l'adoption d'une Constitution pour l'Europe élargie, semble aujourd'hui à portée de main.

Or, cette Constitution est considérée par beaucoup comme indispensable pour éviter la paralysie. En attendant, l'Union fonctionnera sur la base du traité de Nice, conclu en décembre 2000 mais dont les mécanismes ont souvent été dénoncés comme trop byzantins.

Les dix nouveaux membres n'auront guère le temps de se roder aux arcanes de la négociation communautaire. Ils sont appelés à entrer très vite dans le vif du sujet avec les discussions à venir pour arrêter le futur budget de l'UE (2007-2013), qui augurent de féroces marchandages sur la répartition des aides communautaires.



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Elections générales en Afrique du Sud



JOHANNESBURG (AFP), le 14-04-2004
Près de 21 millions d'électeurs sud-africains se rendent aux urnes mercredi pour des élections générales qui coïncident avec le dixième anniversaire de la fin de l'apartheid et devraient reconduire au pouvoir pour la troisième fois le Congrès national africain (ANC).

Les 16.966 bureaux de vote ont ouvert leurs portes à 05h00 GMT (07h00 locales) et fermeront à 19h00 GMT (21h00 locales). Le double scrutin législatif et provincial doit renouveler l'Assemblée nationale de 400 députés et les Assemblées des neuf provinces, d'où sont issus les gouvernements provinciaux. Les députés éliront le président de la République pour cinq ans le 23 avril.

Trente-sept partis politiques participent à se scrutin, dont onze à la fois au niveau national et au niveau provincial. Les premières élections démocratiques remontent à 1994, après trois siècles de colonialisme et 50 ans d'apartheid, régime de ségrégation raciale institutionnalisée. Elles avaient été remportées par l'ANC avec 62,6% des voix, permettant à son leader Nelson Mandela, héros de la lutte anti-apartheid emprisonné pendant 27 ans, de devenir le premier président noir du pays.

En 1999, l'ANC confortait sa position avec 66,4% des votes et Mandela passait la main à Thabo Mbeki, qui brigue aujourd'hui un deuxième mandat, le dernier aux termes de la Constitution. Les sondages donnent l'ANC gagnant avec un score encore plus important qu'en 1994 et 1999, supérieur à 70%. Evidente sur le plan national, la domination de l'ANC l'est aussi dans les provinces: il en dirige seul 7 sur 9 et co-gouverne dans les deux autres.

L'un des principaux enjeux du scrutin sera la province du KwaZulu-Natal (est) où l'ANC est en passe de gouverner seul, sans le Parti de la liberté Inkhata (IFP, à dominante zouloue) de Mangosuthu Buthelezi. Cette province connut entre 1985 et 1995 des violences entre partisans de l'ANC et de l'IFP qui firent 12.000 morts. La campagne électorale n'a donné lieu cette année qu'à de rares incidents entre les deux camps dans le KwaZulu, mais en raison de son histoire et de l'enjeu du scrutin, quelque 20.000 policiers y ont été déployés.




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La Banque de France prévoit une croissance française de 0,5%



PARIS (AFP), le 14-04-2004
La Banque de France (BdF) prévoit une croissance du produit intérieur brut (PIB) français de +0,5% au premier trimestre 2004 (5e estimation inchangée) et de +0,5% aussi au deuxième trimestre 2004 (2e estimation similaire).

Selon ces perspectives, l'acquis de croissance à la fin du premier semestre (ce que serait la croissance moyenne de l'année si le PIB trimestriel n'augmentait ou ne régressait pas après ces deux premiers trimestres) serait de 1,3%, réaffirme-t-elle mercredi dans son enquête mensuelle de conjoncture.

Par ailleurs, la BdF annonce que l'indicateur du climat des affaires dans l'industrie est légèrement remonté en mars à 102, contre 101 en février, 99 en janvier et 93 en mars 2003. Il revient ainsi au niveau d'octobre 2003.

Selon les chefs d'entreprise interrogés par la Banque, l'activité industrielle a "nettement progressé dans l'ensemble des secteurs, hormis l'automobile". Le taux d'utilisation des capacités de production s'est également redressé, à 83,1.

Selon l'enquête, le courant de commandes nouvelles a crû dans tous les secteurs, marqué par un fort dynamisme du marché étranger. Les carnets de commandes de l'industrie "redeviennent supérieurs au niveau jugé normal par les chefs d'entreprises", notamment dans les secteurs des biens de consommation, de l'automobile et de l'agroalimentaire, note la BdF.

Les stocks de produits finis se sont également "rapprochés du niveau désiré". Les prix des matières premières ont "fortement augmenté", mais les prix des produits finis n'ont que faiblement progressé.

Les effectifs industriels ont poursuivi leur repli, mais les perspectives d'évolution "sont légèrement moins dégradées" qu'au mois de février, selon l'enquête. D'autant que les "perspectives d'activité" annoncent une progression de l'activité dans l'ensemble des secteurs.

Dans les services marchands, l'activité (en données brutes) a augmenté en mars comparé à février, ainsi qu'à un an d'intervalle.

Dans le commerce de détail enfin, l'activité, qui s'était sensiblement repliée en février, s'est stabilisée en mars, mais elle progresse sur un an.



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Coupe de l'UEFA: Marseille y croit, Bordeaux joue pour l'exploit



PARIS (AFP), le 14-04-2004
Marseille, sans Drogba, suspendu, mais avec un but d'avance, a les moyens de se qualifier sur le terrain de l'Inter Milan (ITA), mercredi en quarts de finale retour de la Coupe de l'UEFA de football, alors que les chances de Bordeaux, battu à l'aller (1-2), sont infimes à Valence (ESP).

Par ailleurs, Villarreal et Newcastle, qui reçoivent respectivement le Celtic Glasgow et le PSV Eindhoven, partent avec une longueur d'avance après leur nul (1-1) à l'extérieur à l'aller.

Héros heureux et malheureux: l'attaquant de l'OM Didier Drogba a endossé les deux costumes à l'aller contre l'Inter.

Il a inscrit le seul but d'un match dominé par les Olympiens, qui auraient mérité de l'emporter plus largement... avant d'être averti pour avoir manifesté sa joie en s'accrochant aux grillages, ce qui lui vaut d'être suspendu mercredi.

Pour l'OM, qui avait sorti Liverpool en 8e, un but d'avance, c'est peu, surtout sans son meilleur buteur et surtout à San Siro. Mais si l'équipe de José Anigo, 6e de L1 et qui a reporté ses espoirs sur la C3, joue comme à l'aller face à un Inter peu flamboyant, elle a les moyens de passer.

L'Ivoirien devrait être remplacé par l'Egyptien Mido, suspendu à l'aller, et Anigo n'exclut pas de faire débuter en milieu droit Steve Marlet, rétabli après une déchirure aux ischio-jambiers.

Côté Inter, l'attaquant Christian Vieri, touché à la tête par une bouteille lancée sur le bus intériste après la rencontre de Championnat remportée à Pérouse (3-2) dimanche, devrait tout de même jouer, de même qu'Alvaro Recoba, remis de ses problèmes à une hanche.

"Cette équipe perd beaucoup de duels, et si elle prend des buts, elle est capable d'en marquer aussi beaucoup", a analysé Anigo, se disant "prêt au combat, avec beaucoup de lucidité et de malice".

La lucidité commande à Bordeaux de ne pas se faire trop d'illusions avant de se rendre à Valence, vainqueur à l'expérience à l'aller. Les Girondins avaient ouvert le score (18e) mais avaient été réduits à dix avec l'exclusion de Mavuba (27e), avant de se faire rejoindre puis dépasser.

Non seulement l'équipe de Michel Pavon doit remonter une défaite 1-2 chez le néo-leader de la Liga (Valence a dépassé le Real Madrid le week-end dernier), mais en plus doit-elle le faire sans Darcheville (genou, déjà forfait à l'aller), Jemmali (cheville), Mavuba, Jurietti et Chamakh (suspendus).

Casse-tête de taille: Bordeaux doit marquer au moins deux buts (sans en encaisser) mais est démuni en attaque, où le Brésilien Deivid, auteur d'une saison très décevante, devrait être titularisé.

"Notre chance est infime, mais si nous marquons le premier but, tout peut basculer", a cependant affirmé Pavon.

De son côté, le Celtic, tombeur du FC Barcelone en 8e, croit en ses chances de passer face à un autre club espagnol, Villarreal, qui récupère un champion du monde, le défenseur brésilien Belletti, suspendu à l'aller.

Enfin, l'entraîneur de Newcastle, Bobby Robson, espère bien éliminer son ancien club, le PSV Eindhoven, qu'il a entraîné de 1990 à 1993 et qui est privé de l'attaquant Arje Robben (adducteurs).

Les demi-finales opposeront le vainqueur de Marseille-Inter à celui d'Eindhoven-Newcastle et le vainqueur de Celtic-Villarreal à celui de Bordeaux-Valence.

Le programme:

Mercredi (en heures GMT): Aller(18h00) Villarreal (ESP) - Celtic Glasgow (ECO) 1-1(18h45) Newcastle (ENG) - PSV Eindhoven (PBS) 1-1(18h45) Inter Milan (ITA) - Marseille (FRA) 0-1(19h45) Valence (ESP) - Bordeaux (FRA) 2-1



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"Wild Side" de Sébastien Lifshitz: l'amour et la marge



PARIS (AFP), le 14-04-2004
"Wild Side" de Sébastien Lifshitz, dont le titre est inspiré de la chanson de Lou Reed, est la chronique de trois marginaux qui unissent leur solitude pour s'aider à vivre : un beur, un émigré clandestin et une transexuelle.

On pourrait craindre le pire d'un pareil trio qui partage le même lit. Pourtant "Wild side" évite le sensationnalisme glauque ou les clichés "grande folle" et parle avec tendresse de ces trois paumés qui forment une nouvelle cellule familiale.

Malgré leur quotidien souvent sordide, le trottoir, les rencontres rapides et anonymes dans les voitures, Stéphanie (Stephanie Michelini, une vraie transexuelle), Djamel (Yasmine Belmadi) et Mikhail (Edouard Nikitine) sont des personnages fragiles et attachants. Souffrant de l'exil, de la misère ou de l'exclusion, ils trouvent le réconfort ensemble.

Stéphanie entraîne Djamel et Mikhail vers le Nord pour voir sa mère mourante et se rappelle en flash back son enfance, l'époque où elle s'appelait encore Pierre.

"Wild Side" baigne dans une ambiance mélancolique. Sébastien Lifshitz brosse le tableau d'une région dévastée par le chômage. Les rues sont vides, les maisons abandonnées, les usines en ruines et la campagne alentour, parsemée de terrils, est d'une tristesse infinie en hiver.

Le réalisateur, âgé de 36 ans, ("Les corps ouverts", Prix Jean Vigo, "Presque rien" et "La traversée"), professe "un véritable amour des marginaux". Au départ, il y a "trois stéréotypes : une prostituée transexuelle, un jeune beur qui zone et se prostitue à l'occasion et un émigré clandestin".

"Ce qui m'intéressait, dit-il, c'était de partir de ces archétypes et de dévoiler toute la part humaine de ces trois éclopés. Ce sont trois solitudes qui se rencontrent. Seuls, ils ne sont presque plus rien. Dans le fond +Wild Side+ est un film d'amour".

Le film a reçu le Teddy du meilleur long métrage de fiction gay ou lesbien au Festival de Berlin en février.

Mais pour son réalisateur, "la transexualité n'est pas un sujet, comme l'homosexualité n'en est pas plus un. Je ne veux surtout pas réduire le film à ça. Je n'ai pas voulu faire du phallus de Stéphanie un événement dans le film. C'est pour ça que je l'ai mis dans le générique au début, pour éviter qu'on se pose la question", précise-t-il.

Personnage central du trio, Stéphanie Michelini, rencontrée "presque par hasard", est formidable de justesse et d'émotion.



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