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Cantat: la famille Trintignant fait appel

Presse Canadienne | Le 19 avril 2004 - 10:06


La famille de Marie Trintignant a fait appel lundi devant la Cour d'appel de Vilnius de la condamnation de Bertrand Cantat à huit ans de prison pour le meurtre de l'actrice française en juillet dernier, a-t-on appris lundi auprès de son avocat lituanien, Me Kazimieras Motieka. "Nous ne voyons aucune circonstance atténuante dans le dossier Cantat et voulons une peine plus sévère", a déclaré Me Motieka à l'Associated Press.

Cet appel est une surprise dans la mesure où l'avocat français de la famille Trintignant, Me Georges Kiejman, avait annoncé le jour du verdict, le 29 mars dernier, que ses clients ne feraient pas appel de la condamnation du chanteur de Noir Désir. Qualifiant la peine d'"équitable", la famille Trintignant ne "fera appel que de manière incidente, que si M. Cantat fait appel", avait alors souligné Me Kiejman.

"Je ne sais pas à quel jeu joue la partie adverse", a ironisé lundi Me Virginijus Papirtis, l'avocat lituanien de Bertrand Cantat. De retour de Vilnius, où il a rencontré son client au cours du week-end, Me Olivier Metzner, le conseil français du chanteur, n'avait pas encore pris de décision quant à un éventuel appel. Il a fait savoir lundi matin, avant l'annonce de l'appel des Trintignant, que la décision de Bertrand Cantat ne sera prise qu'après la notification officielle du jugement en français. Le délai d'appel de 20 jours ne court qu'à partir de cette date.

Bertrand Cantat a été condamné le 29 mars dernier par le tribunal de Vilnius à huit ans d'emprisonnement pour le meurtre de sa compagne Marie Trintignant, battue à mort au cours d'une dispute à Vilnius en juillet 2003. Tombée dans le coma, elle est décédée le 1er août près de Paris. Le procès en appel pourrait se tenir dans les prochains mois dans la capitale lituanienne. Bertrand Cantat encourt un maximum de 15 ans de prison.



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SANTÉ : La guerre contre le vieillissement passe aussi par la voix

Presse Canadienne | Le 19 avril 2004 - 10:08


Après les joues amincies, la liposuccion des "poignées d'amour", les rides effacées et le nez refait, il reste encore une chose qui pourrait trahir votre âge: la voix. Pour les patients qui trouvent que leur voix, trop grinçante, rauque ou chevrotante, s'assortit mal à un nouveau visage rajeuni, il existe maintenant une procédure pour les faire sembler plus jeunes: le lifting des cordes vocales.

"Il y a des gens qui déboursent 15 000 dollars (12.469 euros) pour un lifting facial et dès qu'ils ouvrent la bouche, ils sonnent comme s'ils avaient 75 ans", explique le Dr Robert Thayer Sataloff, directeur du département d'oto-rhino-laryngologie de l'hôpital Graduate. "La voix tremblante, saccadée, ce sont des choses qui font paraître la voix plus vieille."

Bien que ce ne soit pas nouveau, la chirurgie vocale commence seulement à être mieux connue et plus demandée, explique le docteur V. Leroy Young, un plasticien, spécialiste des nouvelles tendances à l'Association américaine des chirurgiens plastiques. Comme tout le reste, les cordes vocales vieillissent. Sataloff soumet donc ses patients à des exercices, et dans certains cas, à des chirurgies plastique de la voix.

Il existe deux solutions chirurgicales pour remédier à un problème de voix: des implants peuvent être insérés dans le cou pour rapprocher les cordes vocales, ou du collagène peut être injecté pour retaper les cordes vocales et leur redonner souplesse et jeunesse. De telles opérations ont été souvent pratiquées pour soigner des blessures ou des maladies affectant les cordes vocales, mais Sataloff affirme avoir remarqué que la voix des patients sonnait mieux après l'intervention. Aujourd'hui, de plus en plus de patients réclament l'opération pour des raisons esthétiques, ajoute-t-il.

"Si je parlais beaucoup ou que je criais une journée en particulier, à la fin du jour j'étais épuisé", raconte Robert Anzidei, un retraité de 75 ans qui a subi l'intervention suivie d'une rééducation il y a quelques années. "Je ne sais pas si ma voix a l'air plus jeune, mais elle n'est plus rauque, ce qui est déjà un avantage considérable." "Cette opération peut être bénéfique pour des chanteurs en fin de carrière, des enseignants ou des hommes politiques qui ont besoin d'une voix forte et puissante", explique Young.

Mais les opérations de la voix ne sont pas toujours couronnées de succès, comme l'a appris à ses dépens la chanteuse Julie Andrews. Au milieu des années 90, elle jouait à Broadway lorsqu'elle a dû se faire opérer pour des nodules non cancéreux sur les cordes vocales. Après l'opération, elle n'a jamais pu retrouver sa célèbre voix à l'amplitude de quatre octaves. Et a porté plainte contre ses médecins.

Selon l'Association américaine des chirurgiens plastiques, plus de 8,7 millions d'interventions en chirurgie esthétique ont été effectuées en 2003 aux Etats-Unis. Impossible de savoir combien concernent la voix, mais les médecins affirment que ce nombre doit être encore bien peu élevé.



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Bremer dit que l'Irak ne pourra assurer sa sécurité, l'Espagne va se retirer



BAGDAD (AFP), le 19-04-2004
L'administrateur américain Paul Bremer a estimé que les forces de sécurité irakiennes ne seront pas en mesure d'assurer seules la sécurité du pays après le transfert de souveraineté le 30 juin, alors que Madrid a annoncé le retrait de ses troupes d'Irak dans les plus brefs délais.

"Il est clair que les forces irakiennes ne seront pas capables, seules, de répondre aux menaces (posées par les forces insurgées) d'ici au 30 juin, quand un gouvernement irakien assumera la souveraineté", a déclaré M. Bremer dans un communiqué publié sur le site internet de l'Autorité provisoire de la coalition.

"Au lieu de ça, l'Irak et des troupes de nombreux pays, y compris les Etats-Unis, seront des partenaires pour fournir la sécurité dont les Irakiens ont besoin", a expliqué M. Bremer.

"Les événements des deux dernières semaines montrent que l'Irak est toujours en butte à des menaces pour sa sécurité et a besoin d'une aide extérieure pour y faire face. Au début du mois, des ennemis de la démocratie ont envahi des postes de police et occupé des immeubles publics à plusieurs endroits du pays, les forces irakiennes ont été incapables de les arrêter", a rappelé M. Bremer.

"Si on veut empêcher d'anciens membres des gardes républicains, les Moukharabat (services de renseignement de Saddam Hussein), les Fedayine de Saddam et la milice de Moqtada (Sadr, jeune chef chiite radical), de prendre le pouvoir par les armes, les forces de sécurité de l'Irak doivent être aidées, jusqu'à ce qu'elles soient totalement équipées et entraînées, c'est ce que la coalition entend faire", précise M. Bremer.

Affirmant sa foi dans l'"avenir d'espoir" de l'Irak, M. Bremer a souligné par ailleurs que "dans les semaines qui viennent, les Nations unies vont revenir en Irak finir le processus de consultation avec les Irakiens" sur la façon de le mettre en oeuvre.

Il souligne enfin qu'il reviendra conjointement à l'envoyé spécial de l'Onu Lakhdar Brahimi, à la coalition, au conseil de gouvernement irakien, ainsi qu'au "peuple irakien" de désigner un gouvernement intérimaire, chargé de "gérer les affaires courantes" du pays avant les élections prévues en janvier 2005.

M. Bremer reprend ainsi l'essentiel des propositions de M. Brahimi, qui a présenté mercredi à Bagdad les grandes lignes d'un plan permettant à la coalition de transférer la souveraineté de l'Irak à un organisme irakien le 30 juin. Ce plan prévoit la désignation d'un gouvernement transitoire de technocrates par l'Onu, en consultation avec la coalition et le Conseil provisoire de gouvernement irakien nommé par les autorités occupantes.

Le plan de M. Brahimi s'écarte largement du plan original de transfert de la souveraineté, présenté fin novembre par M. Bremer, qui ne mentionnait pas l'Onu. Il a été salué par le président George W. Bush et le Premier ministre Tony Blair.

Entre-temps, le président du gouvernement espagnol, José-Luis Rodriguez Zapatero, a ordonné dimanche le retrait d'Irak des troupes espagnoles dont le retour pourrait s'étaler sur une cinquantaine de jours, selon des sources gouvernementales.

"J'ai donné l'ordre au ministre de la Défense de prendre les dispositions nécessaires afin que les troupes espagnoles en Irak se retirent dans les plus brefs délais et avec une sécurité maximum", a déclaré M. Zapatero.

Le chef chiite radical Moqtada Sadr a appelé dans la foulée ses partisans à cesser leurs attaques contre les soldats espagnols.

"Nous appelons à assurer la sécurité des troupes espagnoles jusqu'à leur départ tant que ces forces ne commettent pas d'agressions contre le peuple irakien", a déclaré à l'AFP Qaïs al-Khazaali, collaborateur de M. Sadr.

Ce retrait des troupes était une promesse électorale du nouveau chef de l'exécutif socialiste, vainqueur des législatives du 14 mars, trois jours après les attentats de Madrid, qui ont fait 191 morts.

Le nouveau gouvernement socialiste estime que les Nations unies n'exerceront pas le contrôle politique et militaire en Irak d'ici le 30 juin, date limite fixée initialement par M. Zapatero.

Washington, prévenu par Madrid avant cette annonce, a indiqué qu'elle n'était pas "inattendue" et souligné dans un communiqué de la Maison Blanche "la solidarité" de la trentaine de pays continuant à participer à la coalition.

Le candidat démocrate à la Maison Blanche John Kerry a regretté dimanche la décision de l'Espagne. "Je regrette la décision du Premier ministre Zapatero. L'Espagne et le monde entier ont un intérêt à reconstruire un Irak qui ne soit pas un refuge pour les terroristes et un Etat raté", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Sur le terrain, des négociations ont été relancées dimanche pour régler la crise à Najaf et devaient reprendre lundi à Falloujah pour lever son siège, après un week-end meurtrier notamment pour les Américains.

En deux jours, douze Américains ont été tués, dont deux par accident, tandis que des étrangers sont toujours retenus en otages et d'autres portés disparus.



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Marc Dutroux face à ses victimes

Presse Canadienne | Le 19 avril 2004 - 07:09


La septième semaine du procès de Marc Dutroux devant la Cour d'assises d'Arlon a commencé lundi matin avec l'audition de Sabine Dardenne, l'une des deux filles retrouvées vivantes le 15 août 1996 dans la cave du pédophile, où elle avait passé près de trois mois. "Il a toujours dit que j'avais un caractère de cochon, alors pourquoi ne m'a-t-il pas tuée?", s'est interrogée la jeune fille, aujourd'hui âgée de 20 ans, devant la Cour d'assises.

Marc Dutroux a seulement admis avoir violé la jeune fille dans sa cave. "J'en porte l'entière responsabilité. Point", a-t-il déclaré lundi matin. Il n'aurait jamais envisagé de tuer son otage, qu'il avait enlevée le 28 mai 1996 à Kain, près de Tournai, alors qu'elle rentrait de l'école. Le président Stéphane Goux n'a pas insisté sur les viols pour épargner Sabine Dardenne. Les avocats de la défense n'ont pas non plus questionné la victime, âgée de 12 ans à l'époque des faits. "Nous avons le plus grand respect pour vous", a simplement souligné Me Xavier Magne, l'avocat du pédophile.

Pour sa part, Michelle Martin, ex-épouse et co-accusée de Marc Dutroux, a tenu à s'adresser à la jeune fille: "Je regrette infiniment", lui a-t-elle dit. "Ce qui est arrivé est "inexcusable", a reconnu celle que Sabine Dardenne accuse d'avoir été au courant de sa présence dans la cave. Marc Dutroux a avoué avoir enlevé et violé Sabine Dardenne et Laetitia Delhez, 22 ans, que la Cour doit entendre mardi. Elle avait été kidnappée le 9 août 1996 dans la province du Luxembourg et libérée six jours plus tard avec Sabine Dardenne. Un témoin avait noté le numéro d'immatriculation de la camionnette ayant servi à son enlèvement, permettant ainsi à la police de retrouver Marc Dutroux.

Marc Dutroux est également accusé de la séquestration et de l'assassinat de quatre autres petites filles: Julie et Melissa, An et Eefje.



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PO: Sharon rallie les ténors du Likoud à son plan, Gaza en deuil



JERUSALEM (AFP), le 19-04-2004
Le Premier ministre israélien Ariel Sharon semblait lundi assuré d'obtenir l'appui de la base du Likoud à son plan de séparation après avoir réussi à rallier les ténors du parti.

A Gaza, le Hamas recevait les condoléances pour la mort de son chef , assassiné samedi par Israël et que le mouvement radical a promis de venger.

Malgré les condamnations internationales, les dirigeants du Hamas sont plus que jamais dans la ligne de mire d'Israël. Le 22 mars, l'Etat hébreu avait déjà assassiné le fondateur du mouvement, Ahmad Yassine.

M. Sharon devait s'entretenir dans la journée avec le chef de la diplomatie Sylvan Shalom, dernier poids lourd du Likoud à s'être abstenu d'apporter son soutien au plan du Premier ministre, endossé sans réserve la semaine dernière par le président américain George W. Bush.

Dimanche, le plan de M. Sharon, qui prévoit notamment un retrait de la bande de Gaza et le maintien des blocs de colonies juives en Cisjordanie, avait reçu le soutien de Benjamin Netanyahu, ministre des Finances et un des hommes forts du Likoud.

Dans un communiqué, le porte-parole de M. Netanyahu a affirmé que M. Sharon avait accepté les trois conditions posées par le ministre des Finances pour soutenir le plan, ce que la présidence du Conseil n'a pas confirmé.

M. Netanyahu exigeait qu'Israël garde le contrôle des frontières de la bande de Gaza après un retrait et que la barrière de séparation érigée en Cisjordanie englobe les principaux blocs de colonies.

L'appui au plan Sharon de M. Netanyahu, venant après celui d'autres dirigeants importants du Likoud comme la ministre de l'Education nationale, Limor Livnat, devrait lui assurer un large soutien de la base du parti, appelée à se prononcer par un référendum le 2 mai sur ce projet.

Le secrétaire général du Conseil des colonies de Cisjordanie et de la bande de Gaza, Yeshua Mor Yossef a critiqué lundi la position de M. Netanyahu.

"Nous sommes très déçus par la position de Netanyahu mais restons convaincus que la majorité du Likoud votera contre un plan qui est un véritable cadeau au terrorisme", a-t-il affirmé.

Dans une interview publiée par le Yedioth Aharonot, M. Netanyahu s'est justifié en affirmant "avoir obtenu pour les colons ce qu'ils ne rêvaient jamais d'obtenir".

A Gaza, des dizaines de milliers de Palestiniens affluaient dans une tente installée dans le principal stade de la ville pour offrir leurs condoléances au Hamas après l'assassinat de Rantissi dans un raid d'hélicoptères israéliens.

Les rues de la ville étaient désertes et les commerces observaient une grève pour le deuxième jour consécutif en signe de deuil.

Le Hamas a annoncé avoir désigné un successeur à Rantissi tout en gardant secrète son identité pour lui éviter le même sort.

Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas basé à Damas, a affirmé "ne pas craindre" les menaces d'Israël après qu'un ministre israélien eut appelé dimanche à son assassinat.

"Les menaces d'Israël (...) ne sont pas nouvelles (...). Je suis menacé et d'autres le sont aussi. Nous prenons nos précautions mais nous sommes convaincus que notre destin dépend de la volonté divine, c'est pourquoi nous n'avons rien à craindre", a déclaré M. Mechaal sur la chaîne satellitaire arabe basée à Dubaï, Al-Arabiya.

Les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa liées au mouvement Fatah ont revendiqué dans un appel téléphonique à l'AFP une attaque perpétrée samedi soir par deux Arabes israéliens contre des gardes-frontières dans le nord d'Israël.

Selon le groupe, les deux auteurs de l'attaque, dont l'un a été tué et le deuxième blessé et arrêté sont respectivement Hussein Al-Khatib de la localité de Kafr Kanna et Alaa Moussa, de la localité voisin de Kafr Manda.

En Israël, les juifs sont restés figés lundi matin pendant deux minutes au son strident des sirènes pour la "journée de la Shoah", le génocide juif perpétré par les nazis, lors de la deuxième guerre mondiale.



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Sabine Dardenne accable Dutroux mais n'obtient pas de réponse



ARLON (AFP), le 19-04-2004
Avec émotion mais aussi une impressionnante détermination, Sabine Dardenne a livré, face à Marc Dutroux lundi aux assises d'Arlon (sud-est de la Belgique), un témoignage accablant sur les 80 jours de calvaire auxquels elle a survécu dans la cache du pédophile.

Presque huit ans après les faits, la jeune femme, aujourd'hui âgée de 20 ans, n'a toutefois pas pu obtenir de véritable réponse à son unique question: pourquoi le pédophile ne l'avait pas "liquidée"?

"Je voudrais demander une chose à Marc Dutroux. Même si je connais un peu la réponse, je voudrais savoir, venant de lui qui se plaignait de mon caractère de cochon, pourquoi il ne m'a pas liquidée", a déclaré Sabine, en se tournant vers son ancien tortionnaire.

D'une voix froide, Dutroux a éludé en assurant qu'il "n'avait jamais été question de la liquider", tout en reconnaissant avoir "abusé d'elle".

"Ce n'est pas très convaincant. Je n'ai plus rien à dire", a réagi la jeune femme, dont c'était la première confrontation avec Marc Dutroux depuis 1996.

Sabine Dardenne avait été enlevée à l'âge de 12 ans et demi par Dutroux et son homme de main Michel Lelièvre, le 28 mai 1996 à Kain, près de Tournai (sud-ouest). Elle avait été libérée le 15 août 1996, après deux mois et demi passés le plus souvent enfermée dans la cave du pédophile à Marcinelle (sud).

Lundi, la jeune fille a récusé le "pardon" sollicité par l'ex-épouse de Dutroux, Michelle Martin. "Vous qui saviez où j'étais, avec qui, ce qu'il a fait. Je suis désolée mais votre demande de +pardon+ je ne l'accepte pas", a-t-elle dit.

La jeune femme a raconté pendant environ une heure comment elle avait été enlevée, séquestrée, abusée, et ses quelques jours de détention commune avec l'autre victime survivante de Dutroux, Laetitia Delhez, qui viendra témoigner mardi après-midi.

Le rapt de Laetitia, le 9 août 1996 à Bertrix (sud-est), avait été celui de trop pour Dutroux. Rattrapé le 13 par les enquêteurs, le pédophile allait les conduire 48 heures après à la sinistre cache où les deux adolescentes étaient enfermées.

D'une voix claire, directe, étouffant à l'occasion de petits sanglots, Sabine a détaillé comment Dutroux l'avait conditionnée et comment elle s'était organisée dans la solitude, par exemple en tenant un petit carnet.

La jeune femme ne s'est pas étendue sur les sévices endurés. "Il m'a dit qu'il m'avait sauvé la vie et qu'il y avait un grand méchant chef qui en voulait à mon père", a-t-elle raconté, disant même avoir été "contente" d'être conduite dans la cache. "Je me suis dit +Là, on ne va pas me trouver+".

Mais, a-t-elle souligné, "j'avais toujours la peur au ventre qu'il vienne me chercher et que ce soit fini".

En marge de l'audience, la mère de Laetitia, Patricia Martin, et Pol Marchal, le père d'An, une autre victime de Dutroux, ont été pris de malaises, semble-t-il sans gravité, et emmenés à l'hôpital.

L'avocat de Sabine, Jean-Philippe Rivière, a évoqué au sortir de l'audience l'"énorme soulagement" de sa cliente. "Elle a eu ce qu'elle attendait depuis des années, pouvoir voir (Dutroux) en face", mais elle n'a "pas eu de réponses à ses questions".

"Elle a vécu pendant sa séquestration avec l'obsession de la mort. En 2004, cette obsession reste présente", a souligné Me Rivière.

Un psychologue et un psychiatre, qui avaient examiné Sabine après sa libération, ont expliqué à la barre des témoins que la jeune fille avait souffert, entre autre choses, de "cette immense menace de mort qui était constamment là". "Ce qui l'a sauvée, c'est sa détermination de la vie", a conclu l'un d'eux.

Marc Dutroux encourt la prison à vie pour, entre autres crimes, l'enlèvement et le viol de six fillettes et adolescentes belges entre juin 1995 et août 1996, et la mort de quatre d'entre elles, dont deux assassinées par lui.



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Les présidents de région à Matignon trois semaines après les élections



PARIS (AFP), le 18-04-2004
Le rendez-vous autour de Jean-Pierre Raffarin lundi à Matignon des présidents de région constituera, trois semaines après le raz-de-marée de la gauche, le temps fort de la semaine politique, en l'absence de travaux parlementaires en raison des vacances.

Les conséquences, pour les finances locales, des transferts de compétences liés à la décentralisation seront au centre de ces discussions, les 22 présidents socialistes ayant annoncé leur intention de rappeler devant le chef du gouvernement leurs attentes, en matière de financement notamment, sur les projets de loi de décentralisation.

En fin de semaine l'UMP a décidé de mettre sur pied un groupe de travail afin "d'améliorer" le texte sur les transferts de compétences aux collectivités, adopté mercredi en première lecture à l'Assemblée.

Avant de se rendre à Matignon, les 22 présidents socialistes ainsi que le communiste réunionnais Paul Vergès et l'indépendantiste martiniquais Alfred Marie Jeanne auront eu un déjeuner de travail, à l'invitation du président PS de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon.

Toujours au chapitre de la décentralisation, M. Raffarin rencontrera jeudi l'association des maires de France.

Le président Jacques Chirac restera sur le terrain de la politique étrangère et recevra lundi son homologue égyptien Hosni Moubarak et le Premier ministre libyen Choukri Ghanem. Le conflit du Proche-Orient, au lendemain de l'assassinat par les Israéliens du chef du Hamas, Abdelaziz al-Rantissi, devrait être au centre de ces échanges.

De son côté, la gauche apparaît soucieuse de ne pas laisser retomber la dynamique qui lui a été très favorable aux régionales et cantonales et se prépare activement au scrutin européen du 13 juin.

Samedi, le PS a réussi à surmonter ses divisions en parvenant à réaliser un accord entre la majorité, menée par François Hollande, et les minorités NPS d'Arnaud Montebourg et Nouveau monde d'Henri Emmanuelli. Le Conseil national a adopté le projet socialiste pour l'Europe et a investi ses candidats: seront notamment têtes de liste Harlem Désir en Ile-de-France, Michel Rocard dans le Sud-Est, Pierre Moscovici dans le grand Est.

Forts de cet accord sur le fond et sur les listes - laissant de côté leurs divergences sur la future Constitution européenne - les socialistes participeront en fin de semaine à Bruxelles au congrès du PS européen tandis que les Verts, également lancés dans la campagne des européennes, se retrouveront samedi à Paris pour une convention de leurs élus.

Plusieurs ministres tenteront de déminer le terrain social. Philippe Douste-Blazy (Santé) et Xavier Bertrand, secrétaire d'Etat à l'assurance maladie, poursuivront leurs entretiens sur la réforme de la Sécurité sociale et Renaud Donnedieu de Vabres (Culture) rencontrera les intermittents.

La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie se rendra du 21 au 26 avril successivement aux Emirats arabes unis, dans le sultanat d'Oman, à Qatar puis en Jordanie.

Enfin, le maire PS de Paris Bertrand Delanoë visitera mercredi les camps de concentration d'Auschwitz-Birkenau en compagnie des maires de Berlin et de Varsovie, au moment où prend corps une controverse sur l'antisémitisme en France à la suite d'un reportage du cinéaste Elie Chouraqui, diffusé jeudi sur France 2.



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Diego Maradona entre la vie et la mort



BUENOS AIRES (AFP), le 19-04-2004
Diego Maradona, la star déchue du football argentin, a survécu à sa première nuit aux urgences d'une clinique de Buenos Aires mais restait lundi entre la vie et la mort, intubé et connecté à un respirateur à la suite d'une sévère crise cardiaque, compliquée par une infection pulmonaire.

Le médecin personnel de l'ancien N.10, le Dr Alfredo Cahe, a annoncé que "le dernier électrocardiogramme avait montré que son état s'était beaucoup amélioré". L'état de son coeur ne se dégrade plus, a-t-il déclaré à Radio Uno.

Mais la santé du joueur s'est aggravée après l'apparition d'une infection aux deux poumons. Le Dr Cahe s'est dit convaincu que son célèbre patient allait "répondre au traitement antibiotique", dans la mesure où il "est très solide".

Obèse, fâché avec la plupart de ses amis de son époque dorée, Maradona reste extrêmement populaire en Argentine. Pourtant, les journaux ne font pas leur titre principal sur son hospitalisation, préférant pour la plupart se focaliser sur les résultats de la dernière journée du Championnat argentin de football.

Maradona avait été hospitalisé dimanche soir en soins intensifs à la clinique suisso-argentine, une établissement privé du centre de Buenos Aires.

Le premier communiqué publié quelques heures plus tard évoquait une "crise d'hypertension dans un cadre général de cardiopathie dilatée". Les médecins avaient également décelé une insuffisance respiratoire chez leur célèbre malade.

Maradona, 43 ans, avait déjà victime d'une crise cardiaque il y a quatre ans.

Le médecin qui l'avait traité alors, le Dr Frank Torres, a affirmé à l'agence DyN que la nouvelle attaque du joueur lui paraissait plus grave, dans la mesure où, en 2000, il n'avait pas été nécessaire de recourir à un respirateur artificiel.

Il a également estimé que la crise actuelle n'était pas forcément due à un abus de drogue, comme cela avait été le cas lorsqu'il était intervenu il y a quatre ans.

De son côté, le Dr Cahe a de nouveau démenti que la crise cardiaque de l'ex-footballeur puisse avoir été déclenchée par une surdose de drogue. Maradona est "accro" à la cocaïne depuis ses saisons en Europe et vit exilé à Cuba la plupart du temps depuis le début 2000 pour s'y faire soigner.

La publication d'un nouveau communiqué médical était attendue dans la soirée, sauf évolution brutale de la santé du malade.

Devant la clinique, une petite foule d'admirateurs a passé la nuit. Plusieurs anciens compagnons du "Pibe de oro" (le gamin en or), tels l'ex-entraîneur de la sélection argentine Carlos Bilardo, sont venus prodiguer des encouragements à la famille du joueur. Son ancien impresario et âme damnée, Guillermo Coppola, s'est également rendu à la porte de la clinique, en dépit de leur brouille publique.

L'ex-épouse de Maradona, Claudia Villafane, et la fille aînée du joueur, Dalma, sont revenues en milieu de matinée au chevet du footballeur.

Le quotidien sportif Ole est le seul à faire toute sa Une sur la santé de Maradona. "Tiens bon !", lui lance-t-il, au-dessus d'une grande photo de l'ancien international argentin, saluant le public du stade de son ancienne équipe des Boca Juniors, où il avait assisté à un match de Championnat quelques heures avant d'être hospitalisé.

Les autres quotidiens relèguent l'information dans leur cahier sportif. Le journal des milieux d'affaires Ambito Financiero consacre à l'affaire à peine 200 mots.

Le journal Pagina/12 titre de son côté "Et tout le peuple a chanté, Marado, Marado", en référence à une chanson hommage du chanteur populaire Rodrigo, un ami du joueur. C'est la "nuit la plus angoissante de Diego Maradona", affirme le journal.



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France: les intermittents du spectacle de nouveau dans la rue



PARIS (AFP), le 19-04-2004
Les intermittents du spectacle seront lundi dans la rue, pour une série de manifestations à l'appel de la CGT, et au ministère de la Culture pour une réunion du Conseil national des professions du spectacle (CNPS), présidée par le ministre Renaud Donnedieu de Vabres.

Le CNPS regroupe représentants des pouvoirs publics, syndicats et employeurs, c'est à dire l'ensemble des professionnels concernés par la réforme du régime d'assurance-chômage des intermittents du spectacle.

Cette rencontre, initialement prévue par Jean-Jacques Aillagon, se tiendra à la veille de l'ouverture du 28e Printemps de Bourges, premier rendez-vous d'importance de la saison festivalière, en attendant Cannes (12-23 mai) et Avignon (3-27 juillet).

Egalement lundi, une manifestation se déroulera à Paris à partir de 16H00 entre le siège du Medef et le ministère de la Culture. La CGT - rejointe par FO - a annoncé des actions similaires dans une quinzaine de villes en province.

Au lendemain de sa nomination, le 7 avril, le ministre avait annoncé son désir de "renouer le dialogue" avec le milieu du spectacle alors que la réforme de l'assurance-chômage des intermittents, entrée en vigueur le 1er janvier 2004, suscite toujours des mécontentements au point de faire l'objet d'une remise à plat.

CGT et FO n'ont pas signé le protocole de la réforme, la CFDT l'a signé mais a proposé depuis la création d'une caisse complémentaire financée par le milieu professionnel et les employeurs d'intermittents (producteurs, sociétés de production audiovisuelles, collectivités locales et l'Etat). La CGT juge cette idée "dangereuse". De son côté la Coordination des intermittents et précaires d'Ile-de-France a présenté un contre-projet qui est en cours d'évaluation.

Quant à la mission d'information parlementaire sur les métiers artistiques présidée par Dominique Paillé, député UMP des Deux-Sèvres, elle a dénoncé les "effets très négatifs" du nouveau régime.



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Le général Krstic condamné à 35 ans de prison pour le massacre de Srebrenica



LA HAYE (AFP), le 19-04-2004
Le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie a condamné en appel lundi le général serbe de Bosnie Radislav Krstic à 35 ans de prison pour complicité de génocide, crime contre l'humanité et crime de guerre commis contre les Musulmans de Bosnie de Srebrenica en 1995.

Les juges ont par ailleurs confirmé définitivement dans leurs attendus que le massacre de 7.000 Musulmans de Bosnie de Srebrenica, en juillet 1995, constituait un génocide.

"La Cour déclare Radislav Krstic coupable d'avoir aidé et rendu possible un génocide", a déclaré le président de la Cour, le juge américain Theodor Meron, lors de l'audience.

La Cour a donc jugé le général coupable de "complicité de génocide".

Les juges ont cependant réduit la peine imposée au général de Krstic de 46 ans à 35 ans en soulignant qu'il n'était "pas un des principaux responsables" du génocide et qu'il n'a "pas pris part à l'entreprise criminelle commune" préparant le massacre.

Le général a paru inquiet tout au long de l'audience, mais il s'est détendu en voyant sa peine réduite.

Il avait été condamné à 46 ans de prison en première instance le 2 août 2001.

Revenant sur le génocide commis à Srebrenica, le juge Meron a souligné "qu'il s'agit d'un crime horrible".

"Ceux qui conçoivent et commettent le génocide cherchent à priver l'humanité des innombrables richesses qu'offrent ses nationalités", a-t-il ajouté.

"Les responsables porteront le sceau de l'infamie qui s'attache à ce crime", a encore affirmé M. Meron.

Plus de 7.000 Musulmans de Bosnie ont été éliminés dans les jours qui ont suivi la prise de Srebrenica par les forces armées bosno-serbes le 11 juillet 1995. Ce massacre constitue la pire atrocité commise en Europe depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale.

La chambre de première instance du TPI avait déjà jugé le 2 août 2001 que les tueries systématiques perpétrées dans la ville constituaient un génocide.



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Le Français Jean Lemierre réélu à la tête de la Berd



LONDRES (AFP), le 19-04-2004
Le Français Jean Lemierre a été réélu lundi à la présidence de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), ce qui ouvre la voie de facto à une désignation rapide de l'Espagnol Rodrigo Rato à la tête du Fonds monétaire international (FMI).

"Nous félicitons Jean Lemierre pour sa réélection au poste de président de la Berd", a déclaré le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui préside cette année la réunion annuelle des 61 gouverneurs de la Berd à Londres.

La réélection de M. Lemierre pour un deuxième mandat de quatre ans n'a pas fait l'objet d'un vote, conformément à la règle au sein de cette banque internationale créée en 1991. Elle a simplement été marquée par des applaudissements.

"Bon courage", a lancé M. Juncker à Jean Lemierre.

Cette réélection confirme implicitement les informations circulant depuis dimanche dans les couloirs de la réunion annuelle de la Berd, selon lesquelles la candidature européenne de M. Lemierre à la direction générale du FMI aurait été abandonnée au profit de celle du ministre espagnol des Finances sortant, Rodrigo Rato.

Elle ouvre la voie à une désignation rapide de M. Rato, qui pourrait intervenir dès la fin de la semaine.

Le poste de directeur général du FMI revient traditionnellement à un Européen, une coutume qui est de plus en plus critiquée par les autres membres du Fonds.

L'Union européenne avait décidé il y a deux semaines de proposer aux membres non européens du Fonds monétaire international (FMI) de choisir entre les deux candidatures de MM. Rato et Lemierre, à la direction du FMI.

Un seul de ces deux noms devait être ensuite proposé par l'Union européenne le 24 avril, lors de l'assemblée générale de printemps du FMI, à Washington.

La France, par la voix du ministre de l'Economie et des Finances Nicolas Sarkozy, s'est félicitée lundi de la reconduction du français Jean Lemierre à la tête de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), a indiqué lundi le ministère dans un communiqué.

La France et l'Allemagne avaient soutenu la candidature de M. Lemierre, tandis que l'Italie et l'Espagne souhaitaient un candidat venu d'un autre pays de l'UE.



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Euroligue de basket-ball dames: Valenciennes au sommet de l'Europe



PECS (AFP), le 19-04-2004
Valenciennes a grimpé pour la deuxième fois sur le toit du Vieux Continent en surclassant en finale de l'Euroligue de basket-ball dames les Polonaises de Gdynia (93-69), équipe qu'elle avait déjà battue lors de son premier sacre en 2002, dimanche à Pécs.

Mais au-delà de la victoire, c'est surtout la manière qui a impressionné. En dehors de la minute et treize secondes du début (0-6), les Valenciennoises ont été flamboyantes, affichant une maîtrise parfaite tant en attaque qu'en défense. Un vrai régal!

Voici désormais l'USVO sur la route d'un inédit quintuplé. Avant ce triomphe, elle a en effet déjà remporté l'Open féminin à la rentrée et début avril le Tournoi de la Fédération. Il ne lui reste plus que le championnat qu'elle retrouve mercredi à domicile contre Tarbes et la coupe de France.

"Bien sûr que nous voulons tout gagner", a lancé la capitaine Audrey Sauret après cette démonstration qui a touché à la perfection, notamment dans le deuxième quart temps. "Nous ne laisserons rien passer", a renchéri l'entraîneur Laurent Buffard, emballé par "les 4 balles perdues seulement dans le match".

Si ce "super grand chelem" dont la réussite ne fait aucun doute -il suivra le "grand chelem" de 2002 (l'Open n'existait pas)- Valenciennes pense surtout à l'avenir. "Gagner des titres, c'est un ingrédient pour évoluer", note le président Christian Lecoq, mis sous la douche par ses protégées.

Il existe des interrogations. Mais la première sera vite levée avec la reconduction de Buffard. "On va laisser retomber", tempère le manageur qui poursuivra l'aventure. Car ses dirigeants ont compris l'intérêt d'un effort financier pour éviter, comme cette saison, les problèmes d'effectif.

La saison prochaine, lorsqu'il s'agira d'aller défendre cette couronne, ce seront donc neuf filles de haut niveau qui porteront haut le club de Valenciennes au budget d'environ 2 millions d'euros. A commencer par celles qui sont sous contrat et ne partiront pas comme Edwige Lawson ou Sandra Le Dréan.

Autre certitude, Allison Feaster demeurera dans le nord. La question est seulement de savoir si l'arrière américaine disposera du passeport français qu'elle a demandé. Dans ce cas, elle ouvrirait la porte à l'arrivée d'une autre américaine.

Deux cas risquent de devoir être plus difficiles à gérer. Celui d'Ann Wauters, une nouvelle fois aérienne dans cette finale à quatre et élue MVP. La Belge, qui perçoit le plus gros salaire, fera part mercredi de sa décision de rester ou non. Et plus sûrement de prendre un petit congé sabbatique.

Le deuxième touche Audrey Sauret. Une rumeur insistante mais qu'elle ne confirme pas laisse entendre que la capitaine souhaite prendre du recul le temps d'avoir un enfant. "On verra en fin de saison", dit-elle quand on la questionne sur son avenir. Et de rappeler: "Je suis sous contrat".

Côté départs, Suzy Batkovic devrait continuer sa route ailleurs. Voire aussi Yerushia Brown même si elle a convaincu de ses qualités en Hongrie. Elodie Bertal et la petite Fatou Dieng ne devraient pas être conservées.

Côté recrutement, dont s'occupent conjointement l'ancien président Francis Decourrière et Buffard, les noms de Ruth Reiley, Sherill Ford et Chantelle Anderson sont susurrés avec insistance pour les Américaines. Anderson devait d'ailleurs déjà venir l'an passé.

L'arrivée de la meneuse de Pécs Dalma Ivanyi est aussi évoquée.

"Il y aura une belle équipe la saison prochaine", assurent de concert Lecoq et Buffard. La ville qui veut vibrer encore n'attend que ça. Tout comme une nouvelle salle, dont le projet est à l'étude.



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Après l'Espagne, le Honduras retire ses troupes d'Irak



BAGDAD (AFP), le 20-04-2004
Après l'Espagne, Le Honduras a annoncé sa décision de retirer ses troupes d'Irak où la coalition a annoncé qu'un arrêt des hostilités à Falloujah était en vue tandis que les Etats-Unis ont nommé leur représentant à l'Onu premier ambassadeur en Irak de l'après-Saddam.

Le président du Honduras, Ricardo Maduro, a annoncé lundi soir qu'il avait ordonné le retrait "dans le meilleur délai possible" des 368 militaires envoyés en Irak pour appuyer les forces de la coalition dans ce pays. "J'ai fait savoir ce jour aux pays membres des forces de la coalition et aux autres pays amis que j'ai décidé le retrait des troupes honduriennes d'Irak", a affirmé le Président Maduro à une chaîne de radio et de télévision du pays. Ricardo Maduro n'a cependant pas indiqué de date précise pour ce retrait.

Le porte-parole du Département d'Etat américain, Richard Boucher, avait déclaré que les Etats-Unis espéraient "une clarification" de la part du Honduras sur le maintien de son contingent en Irak.

Le Honduras avait décidé une "évaluation urgente" du maintien ou non des troupes envoyées en Irak après l'annonce dimanche du retrait rapide de l'Espagne de ce pays, une mesure regrettée par le président américain George W. Bush.

Le "processus" de retrait des troupes espagnoles d'Irak "a commencé et se conclura avec rapidité", a déclaré le ministre de la Défense José Bono, au lendemain de l'annonce par le chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero de sa décision de retirer ses 1.432 soldats de ce pays.

Sur le terrain, la coalition a annoncé lundi un accord en vue d'un arrêt des hostilités à Falloujah après quinze jours de siège et de combats sanglants dans cette ville sunnite à l'ouest de Bagdad qui ont fait plus de 600 morts irakiens, selon des sources hospitalières, alors que les forces américaines ont connu des pertes significatives.

L'accord sur Falloujah, conclu avec des notables locaux, prévoit des patrouilles des forces de la coalition avec les forces de sécurité irakiennes, la remise des armes, une amnistie pour les personnes remettant leurs armes lourdes, l'accès aux hôpitaux et des dispositions pour l'enterrement des morts, a indiqué le porte-parole de la coalition, Dan Senor, après plusieurs jours de discussions.

Les deux parties ont promis de prendre toutes les mesures pour établir un cessez-le-feu "total et permanent", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à Bagdad, tout en soulignant, qu'en cas de violation, les "hostilités de grande ampleur" reprendraient sans préavis.

Les Marines ont lancé une série d'opérations ciblées contre des Irakiens soupçonnés d'apporter un soutien logistique ou financier aux insurgés de Falloujah, a indiqué lundi un responsable du Pentagone.

Ces opérations ont visé, avec un certain succès, des personnes ou des réseaux à la frontière avec la Syrie ou dans les localités situées autour de Falloujah. Cinq Marines ont été tués durant le week-end dans un affrontements près de la frontière syrienne.

De hauts responsables du Pentagone ont récemment critiqué la Syrie l'accusant de ne pas agir contre le passage, par sa frontière, de combattants armés.

A Najaf (centre), un collaborateur du chef chiite radical Moqtada Sadr a indiqué que ce dernier avait appelé ses partisans à cesser leurs attaques contre les soldats espagnols. "Nous appelons à assurer la sécurité des troupes espagnoles jusqu'à leur départ tant que ces forces ne commettent pas d'agressions contre le peuple irakien", a déclaré Qaïs al-Khazaali. "Les autres pays qui ont envoyé des troupes sont appelés à suivre l'exemple de l'Espagne".

Moqtada Sadr, qui se trouve à Najaf, est menacé d'une offensive des troupes américaines déployées dans les environs de la ville sainte.

Enfin à Washington, M. Bush a nommé John Negroponte, actuel ambassadeur des Etats-Unis à l'Onu, ambassadeur en Irak. Si cette nomination est approuvée par le Sénat, M. Negroponte se retrouvera à la tête de la plus importante ambassade des Etats-Unis au monde avec quelque 3.000 employés dont entre 700 et un millier d'Américains.

"John Negroponte est un homme qui a une expérience immense et beaucoup d'habileté. C'est pourquoi je me sens à l'aise de lui demander de prendre en charge cette tâche très difficile: il n'y a aucun doute dans mon esprit qu'il sera en mesure d'y faire face", a déclaré M. Bush.

M. Negroponte, dont la date de la prise de fonctions n'a pas été précisée, devrait devenir le nouvel homme fort américain en Irak à la place de M. Bremer, qui doit passer la main le 30 juin, lors du transfert prévu de la souveraineté aux Irakiens.



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Les détentions à Guantanamo examinées par la Cour suprême américaine



WASHINGTON (AFP), le 20-04-2004
La Cour suprême examine mardi la légalité des détentions illimitées de prisonniers sur la base américaine de Guantanamo, considérés par les Etats-Unis comme des "combattants ennemis" dans la guerre contre le terrorisme.

La politique de l'administration Bush à l'égard de ces prisonniers sera passée au crible par la plus haute cour du pays, qui examinera aussi, la semaine prochaine, la légalité des détentions illimitées de deux Américains détenus au secret dans une base militaire américaine.

"Ces deux cas remettent en cause le postulat de l'éxécutif, qui dit avoir le droit de déterminer comme bon lui semble le statut de personnes capturées dans le cadre d'un conflit et de les détenir indéfiniment", souligne Emilio Viano, professeur de droit à l'American University.

Il devrait s'agir d'un tournant historique en termes de jurisprudence, explique de son côté Michael Mello, professeur à la Vermont Law School. "Ca va être intéressant de voir si les juges arrivent à se mettre d'accord sur la définition des pouvoirs présidentiels en situation de guerre, en rapport avec les libertés individuelles".

Mardi, les neuf juges écouteront les arguments des deux parties, ministère de la Justice contre juristes, pour déterminer si les près de 600 détenus de Guantanamo, pour beaucoup emprisonnés depuis plus de deux ans sans avoir été inculpés et sans accès à un avocat, ont le droit de contester leur détention devant un tribunal américain.

"C'est une question constitutionnelle fondamentale. Est-ce que les tribunaux fédéraux vont avoir le pouvoir de revoir les actions de l'éxécutif sur ces questions", explique le professeur Viano.

Ces détenus, qui ne bénéficient pas du statut de prisonnier de guerre défini par les conventions de Genève, sont soupçonnés par les Etats-Unis d'être des talibans afghans ou des membres du réseau terroriste islamiste Al-Qaïda.

De nombreuses associations de défense des droits individuels dénoncent régulièrement le "trou noir" juridique dans lequel ils sont plongés. "Les Etats-Unis ont créé une prison à Guantanamo qui fonctionne entièrement en dehors du droit", estiment notamment les juristes du Center for Constitutional Rights à New York, qui représente plusieurs détenus à la demande de leurs familles.

Le Pentagone, de son côté, affirme que les détentions à Guantanamo visent principalement à empêcher le retour "sur le champ de bataille" d'agents du terrorisme mondial.

"La Cour suprême doit trancher en faveur des détenus", plaide lundi un éditorial du New York Times. La politique de l'administration Bush, qui considère qu'ils peuvent rester emprisonnés indéfiniment, "est légalement et moralement mauvaise".

Au-delà d'arguments juridiques, les politiques en rapport à Guantanamo sont une "une erreur tragique", poursuit le quotidien. "Suivies de près à l'étranger, elles nuisent grandement à la réputation de justice des Etats-Unis. Et, comme l'ont souligné un groupe de militaires retraités (dans une lettre adressée à la Cour, ndlr), elles reviendront nous hanter quand des Américains seront faits prisonniers".

Le 28 avril, la Cour examinera le cas de deux citoyens américains, détenus par la justice militaire en Caroline du Sud: Yasser Hamdi, capturé en compagnie de combattants talibans en Afghanistan fin 2001, et Jose Padilla, arrêté à l'aéroport de Chicago en mai 2002 à sa descente d'un avion en provenance du Pakistan. Ce dernier est accusé d'avoir voulu faire exploser une bombe radiologique ("bombe sale" aux Etats-Unis.



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Diego Maradona respire mieux et ses médecins reprennent confiance



BUENOS AIRES (AFP), le 20-04-2004
Diego Maradona va mieux: l'ex-idole du football argentin suspendu entre la vie et la mort depuis dimanche soir à la suite d'une grave crise cardiaque, respire plus facilement et ses médecins se disent désormais plus confiants sur l'évolution de son état de santé.

La situation médicale de Maradona a enregistré "une franche amélioration" au cours des dernières heures, a indiqué lundi son médecin personnel Alfredo Cahe.

"Je l'ai trouvé en nette amélioration et nous sommes un peu plus tranquilles", a précisé le Dr Cahe aux nombreux journalistes qui montent la garde devant la clinique privée de Buenos Aires où l'idole est soignée.

Le dernier bulletin médical publié en milieu de journée par la clinique suisso-argentine évoquait certes une évolution satisfaisante du malade, notamment au niveau de sa pression arterielle, mais les médecins continuaient à réserver leur diagnostic.

Pour sa part, le père de Diego Maradona espère que son fils pourra respirer dès mardi sans assistance mécanique, a-t-il confié au secrétaire d'Etat argentin aux Sports Roberto Perfumo, qui s'est rendu au chevet du footballeur.

"Le papa de Diego m'a dit qu'ils ont baissé le respirateur au minimum", a indiqué le ministre à la presse, au sortir de la clinique.

Si l'amélioration devait se poursuivre, Diego Maradona pourrait se passer dès mardi d'assistance respiratoire, a-t-il précisé.

Le Dr Cahe a confirmé que l'ancien numéro 10 pourrait prochainement être déconnecté du respirateur. "Si nous n'avons pas encore retiré le respirateur artificiel, c'est par précaution et pour les besoins du traitement".

Victime d'une grave crise cardiaque consécutive à une infection pulmonaire, Diego Maradona avait du être intubé dès son hospitalisation et maintenu sous ventilation mécanique en raison d'une insuffisance respiratoire.

Le recours à un tel appareil avait fait redouter à certains spécialistes que l'attaque cardiaque dont a été victime Maradona puisse être plus grave que celle qu'il avait surmontée il y a quatre ans à Punta del Este (Uruguay). C'est du moins la crainte exprimée par le Dr Frank Torres qui l'avait naguère traité.

Devant la clinique, une petite foule de supporters de l'ex "gosse en or" du football argentin s'apprêtait à passer une deuxième nuit de veille.

Des membres de "la Dolce", le groupe de fanatiques extrêmes du club Boca Juniors, ont réussi à déjouer les strictes mesures de sécurité mises en place autour de la clinique pour remettre en mains propre à la famille du joueur une image de la Vierge de Lujan, la sainte patronne de l'Argentine.

Maradona a écrit quelques unes de ses plus belles pages sportives lorsqu'il jouait à Boca Juniors et il possède encore une loge louée à l'année dans le stade du club. Celui que nombre de spécialistes voient comme son successeur, l'attaquant de Boca Carlos Teves, s'est rendu lundi soir à la clinique.

Dans son deuxième bulletin médical, la clinique avait souligné que "l'évolution hémodynamique (de Maradona) a été satisfaisante, avec une normalisation durable de la pression artérielle et une bonne diurèse sous drogues entropiques".

"Les examens cardiologiques montrent une fonctionnalité cardiaque acceptable. (Le patient) continue sous assistance respiratoire mécanique", relevait-elle.



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France: les 18e Molières proclamés sous la pression des intermittents



PARIS (AFP), le 20-04-2004
Les 18e Molières ont été proclamés avec les moyens du bord, lundi soir, sous la pression des 1.900 invités qui ont refusé de quitter le Théâtre des Champs-Elysées (TCE).

Le conte acidulé de Roland Topor "L'hiver sous la table" est le grand triomphateur de cette soirée cacophonique avec six trophées, suivi par "Comme en 14!" de Dany Laurent avec trois récompenses.

A elles deux, ces deux pièces enlèvent neuf Molières sur dix sept décernés cette année, 1.134 personnes ayant voté au premier tour et 1.736 au second.

La cérémonie s'est déroulée dans la confusion, malgré le vote au dernier moment d'une grève des personnels techniques. Ces derniers (techniciens du TCE et de la soirée) avaient été entraînés à voter la grève par une trentaine de membres de la coordination des intermittents d'Ile-de-France et des membres de la CGT Spectacle qui avaient envahi le plateau vers 20H00.

Selon la direction du TCE et l'Association professionnelle artistique du théâtre (Apat) qui organise les Molières, la cérémonie devait se dérouler normalement et aucun arrêt de travail n'avait été déposé.

Après plus de 40 minutes de discussions, rideau baissé, les 21 techniciens ont voté à bulletins secrets la grève à une large majorité (12 pour, 7 contre et 2 bulletins blancs).

Avant le scrutin, le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, avait tenté une médiation à huis-clos avec les intermittents et les techniciens.

Au milieu d'échanges très vifs entre la salle et les représentants des techniciens et intermittents, le comédien Philippe Khorsand est monté sur la scène à leur rencontre: "Vous ne comprenez rien, vous êtes nuls ! Ce que vous faites ce soir est un scandale", leur a-t-il dit dans une grande colère.

Alors que les invités refusaient de quitter la salle, le calme est revenu quand Gérard Maro, directeur de l'Oeuvre et l'un des organisateurs de la soirée, a pris le micro pour proposer, malgré tout, la lecture du palmarès, "en réponse à ceux qui ont empêché la cérémonie".

Dans une ambiance très conviviale, en complet contraste avec les vives tensions précédentes, Jean Piat, président sortant de l'Apat et Michel Drucker ont officié, en présence du ministre de la Culture resté dans la salle.

"Cette soirée me rappelle le festival de Cannes en 1968 !", a lancé Michel Drucker, déclenchant l'hilarité. Très vite, le système de sonorisation a été coupé en coulisses et n'a plus été rétabli.

"C'était la moindre des choses que ce palmarès qui récompensent des comédiens de grand talent, soit connu", a déclaré Michel Drucker.

Pour Jean Piat, "les intermittents sont mal écoutés et ne peuvent se contenter de mots. Ce soir, entre la fête et les gens qui sont à la rue, il y a eu incompatibilité et je le regrette".

En allant chercher son "Molière", Zabou Breitman, sacrée meilleur metteur en scène, a souhaité "longue vie au théâtre, mais il va falloir y travailler", a-t-elle déclaré sous les applaudissements. Son spectacle a triomphé avec six trophées. Isabelle Carré et Dominique Pinon ont reçu les Molières de la meilleure comédienne et du meilleur comédien.

La production a par ailleurs obtenu les Molières du meilleur spectacle du théâtre privé, du meilleur décorateur (Jacques Gabel), du meilleur créateur de lumière (André Diot).



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Risque terroriste en Grande-Bretagne: le stade de Manchester était visé



LONDRES (AFP), le 20-04-2004
Les personnes arrêtées lundi lors de divers raids antiterroristes en Grande-Bretagne projetaient de se faire exploser lors du match du Championnat d'Angleterre de football entre Manchester United et Liverpool, samedi, selon le tabloïde The Sun de mardi.

Le club de Manchester United a toutefois nié mardi dans un communiqué que son stade eût été la cible d'un attentat terroriste. "On ne nous a jamais dit qu'Old Trafford était la cible d'un attentat terroriste", a déclaré un porte-parole de "Man U", mardi matin, précisant que le club a été en contact avec la police, comme avant toute rencontre de championnat.

"Nous ne faisons aucun commentaire sur les cibles (terroristes) potentielles et sur les spéculations qui ont cours actuellement", a déclaré une porte-parole de la police de Manchester interrogée mardi matin par l'AFP, estimant "ne pouvoir rien nier ni confirmer".

Selon le journal populaire britannique, qui ne cite qu'une source policière anonyme, les terroristes présumés avaient acheté des places en divers endroits dans les tribunes d'Old Trafford. Ce stade, qui peut recevoir 67.000 spectateurs, accueille les rencontres à domicile des "Diables rouges", champions d'Angleterre en titre.

"Old Trafford était la cible" et "le complot impliquait plusieurs kamikazes séparés en différents endroits du stade", selon la source non identifiée citée par le Sun, qui ne cite pas spécifiquement la rencontre entre Manchester United et Liverpool de samedi.

Le Times, qui appartient comme le Sun au groupe News Corp de l'Australien Rupert Murdoch, était beaucoup plus prudent mardi, se contentant d'évoquer les "craintes selon lesquelles des militants islamiques préparaient des attentats à la bombe contre un stade de football ou un centre commercial à Manchester".

La ville de Manchester compte deux stades de football accueillant des équipes de première division: Old Trafford pour Manchester United et le City of Manchester Stadium, entièrement rénové pour les derniers Jeux du Commonwealth, pour Manchester City.

La police antiterroriste britannique a lancé lundi son deuxième coup de filet d'envergure depuis les attentats de Madrid du 11 mars en arrêtant dix personnes d'origine nord-africaine et kurde irakienne lors d'une opération dans le nord et le centre de l'Angleterre.

Six hommes et une femme ont été arrêtés dans la région de Manchester (nord) et trois hommes ont été interpellés dans les comtés de South Yorkshire (nord), Staffordshire et West Midlands (centre).

L'opération menée par quelque 400 policiers a été coordonnée par la police de Manchester et la branche antiterroriste de Scotland Yard.




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Coup d'envoi des élections législatives en Inde



NEW DELHI (AFP), le 20-04-2004
La première phase d'un scrutin législatif gigantesque a débuté mardi en Inde où, au total, 670 millions d'électeurs sont appelés à renouveler les 545 députés de la plus grande démocratie du monde, où les nationalistes hindous espèrent conforter leur prééminence.

Des violences ayant fait au moins dix morts, selon un bilan provisoire de la police, ont été signalées dans plusieurs régions, notamment au Cachemire où la guérilla islamiste et des partis séparatistes avaient appelé au boycottage du scrutin.

Le processus électoral, prévu en cinq phases à travers l'Inde, s'achèvera le 13 mai avec l'annonce des résultats qui détermineront quel parti dominera la 14e Chambre basse (Lok Sabha) du Parlement fédéral et, par voie de conséquence, le prochain gouvernement de New Delhi.

Selon la plupart des sondages, la droite nationaliste hindoue du Premier ministre Atal Behari Vajpayee devrait se maintenir au pouvoir à la faveur de bons résultats économiques mais serait contrainte, comme en 1999, à former une coalition.

Mardi, pour la première phase du scrutin, plus de 175 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour départager 1.103 candidats à la députation dans 140 circonscriptions réparties dans treize Etats et trois territoires de l'Union indienne, selon la Commission électorale.

Dans certaines régions, de longues queues s'étaient formées dès l'aube devant les bureaux de vote, en particulier au Bihar (est), au Chhattisgarh (centre), au Karnataka (sud) et au Gujarat (ouest).

En revanche, dans certains secteurs du Cachemire (nord), les électeurs ne se sont pas pressés pour aller voter tôt mardi, alors que des incidents étaient signalés, notamment dans les districts de Baramulla et de Kupwara, où trois personnes --deux membres des forces paramilitaires et un civil-- ont été tuées et 25 blessées, selon la police.

Trois soldats indiens et quatre maoïstes présumés ont également trouvé la mort dans des actes de violence ailleurs en Inde, ont précisé les autorités.

L'exercice électoral, d'une ampleur sans précédent, correspond à la taille du sous-continent indien. Etalé sur trois semaines, le scrutin se déroulera dans 700.121 bureaux de vote où ont été installées, pour la première fois, plus d'un million de machines à voter électroniques.

Au total, pour les cinq phases du vote, deux millions d'agents électoraux et deux millions de membres des forces de sécurité seront mobilisés à travers le pays.

Il s'agit des 14e élections législatives nationales depuis l'indépendance en 1947 et des 4e depuis 1996.

Les électeurs ont été convoqués cinq mois plus tôt que prévu, le parti au pouvoir ayant voulu profiter à fond d'une conjoncture économique favorable (croissance projetée à 8% cette année) et d'un climat de détente exceptionnel avec le Pakistan.

Le Bharatiya Janata Party (BJP, Parti du peuple indien) de M. Vajpayee espère améliorer son score de 1999 et dépasser les 200 sièges mais, selon les derniers sondages, il n'obtiendra pas la majorité absolue à la Chambre basse du Parlement, ce qui l'obligera, une nouvelle fois, à former une coalition, notamment avec de grands partis régionaux.

Toutes les enquêtes d'opinion indiquent que M. Vajpayee, 79 ans, reste de loin la personnalité politique la plus populaire de l'Inde et que Sonia Gandhi, 57 ans, présidente du Parti du Congrès (centre gauche) et chef de l'opposition parlementaire, ne semble pas en mesure de l'inquiéter.



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Vif échange entre Dutroux et Sabine Dardenne, l'une de ses victimes



ARLON (AFP), le 20-04-2004
Un vif échange a opposé mardi matin devant la cour d'assises d'Arlon, dans le sud-est de la Belgique, Marc Dutroux à l'une de ses victimes, Sabine Dardenne, présente à l'audience après s'être constituée partie civile dans le dossier.

La jeune femme, âgée de 20 ans et qui avait raconté son calvaire lundi au procès, a souhaité savoir pourquoi Marc Dutroux ne l'avait pas envoyée dans le réseau de pédophilie auquel, selon lui, elle était destinée.

Dutroux affirme depuis l'ouverture du procès le 1er mars avoir enlevé la jeune fille, alors âgée de 12 ans, en mai 1996, pour le compte d'un réseau organisé par l'un des ses co-accusés, l'ancien homme d'affaires Michel Nihoul.

"J'ai reconnu mes fautes dans cette affaire. Je ne l'ai pas donnée parce que je savais qu'elle allait être tuée. Quand je reste un certain temps avec quelqu'un, je finis par m'attacher", a froidement expliqué Marc Dutroux, provoquant une certaine stupéfaction dans la salle d'audience.

Il a ainsi assuré qu'il l'avait d'abord mis dans une chambre --elle y était enchaînée-- pour "être donnée à Nihoul", mais qu'il avait ensuite "changé d'avis" et décidé de la cacher dans la cave.

"Je dois dire merci si je comprends bien", s'est exclamée, ironique, Sabine Dardenne, avant de demander au président de la cour Stéphane Goux de "le faire taire".

Sabine Dardenne avait livré lundi un témoignage accablant pour Dutroux sur son terrible calvaire de 80 jours dans la maison du pédophile à Marcinelle (sud).

Elle avait aussi reconnu avoir demandé à Dutroux de lui trouver de la compagnie parce qu'elle "s'ennuyait". "Je ne savais pas que c'était un enleveur d'enfants", avait-elle expliqué.

A ce sujet, Dutroux a affirmé mardi que Sabine lui avait "scié les côtes pendant deux mois et demi" mais qu'il n'avait "jamais cédé". "Elle souffrait de solitude, c'est vrai, je m'en rendais compte", a-t-il déclaré.

Il a cependant estimé que Sabine n'avait rien à voir avec l'enlèvement de Laetitia Delhez, le 9 août 1996, à Bertrix (sud). "C'est pas Sabine qui est responsable de l'enlèvement de Laetitia", a dit Dutroux.

Laetitia, la seule autre victime survivante de celui que la presse belge avait surnommé le "monstre de Charleroi", devait pour sa part témoigner pour la première fois mardi après-midi. Sabine et Laetitia ont été libérées de la cache de Marcinelle le 15 août 1996.

Marc Dutroux encourt la prison à vie pour, entre autres crimes, l'enlèvement et le viol de six fillettes et adolescentes belges entre juin 1995 et août 1996, et la mort de quatre d'entre elles, dont deux assassinées par lui.

A ses côtés figurent, outre Michel Nihoul, son ex-épouse, Michelle Martin, et son ancien "homme de main", Michel Lelièvre.



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L'Insee révise à la hausse le taux de chômage en France, qui frôle les 10%



PARIS (AFP), le 20-04-2004
L'Insee a révisé à la hausse son estimation du taux de chômage en France, qui s'élevait à 9,9% de la population active fin 2003, soit une hausse de 183.000 personnes sur un an, frôlant toujours les 10% en février, selon des statistiques publiées mardi.

L'Insee estime désormais que 2.707.000 personnes étaient au chômage - au sens du Bureau international du travail (BIT) - fin décembre, représentant 9,9% de la population active, un taux atteint dès le mois de septembre 2003. Sa précédente estimation faisait état d'un taux de 9,7% fin décembre, soit 2.635.000 personnes.

Le chômage au sens du BIT (calculé différemment des données publiées chaque mois par le ministère de l'Emploi) aurait ainsi augmenté de 183.000 personnes sur l'ensemble de 2003 (+0,6 point), au lieu de 123.000 personnes supplémentaires (+0,4 point), selon les données précédentes.

Au cours des deux premiers mois de 2004, le chômage est resté à un niveau préoccupant, s'établissant à 9,9% en janvier (contre une précédente estimation de 9,6%) et 9,8% en février (contre 9,6%).

Après la révision à la baisse de la croissance au quatrième trimestre, ces nouveaux chiffres viennent confirmer la prévision de l'Insee d'une "croissance sans éclat" dans les prochains mois.

Ils tombent à un moment difficile pour le gouvernement, sanctionné lors des élections régionales en raison notamment de sa politique sociale et de ses mauvais résultats en matière d'emploi, alors qu'il tarde à dévoiler le contenu de la future loi de mobilisation pour l'emploi.

L'enquête emploi publiée mardi par l'Insee vient en effet confirmer la dégradation d'ensemble du marché du travail tout au long de 2003, où 2.640.000 personnes ont été au chômage en moyenne (9,7%).

La hausse du chômage "n'a épargné aucune catégorie de la population: les jeunes comme les plus âgés, les hommes comme les femmes, les diplômés comme les non-diplômés ont tous vu leur risque d'être au chômage augmenter", indique l'institut de conjoncture.

Entre fin 2002 et fin 2003, même si le taux de chômage a augmenté plus vite pour les hommes que pour les femmes, ces dernières sont restées, comme par le passé, plus fragiles face au risque de chômage, souligne l'Insee. En moyenne sur l'année, 10,9% des femmes actives ont été au chômage, contre 8,7% des hommes actifs.

Le chômage est resté supérieur à la moyenne chez les jeunes, avec un taux de 16,5% en moyenne en 2003. De même, "passé 50 ans, retrouver un emploi reste très difficile: cette population ne représente que 6% des salariés embauchés dans l'année, contre 17% des chômeurs", note l'Insee.

Entre 2002 et 2003, le marché du travail s'est également dégradé à tous les niveaux de la hiérarchie des professions salariées, sauf pour les employés, observe l'enquête. Elle souligne cependant que la "proportion de cadres au chômage ne dépasse pas 4% soit trois fois moins que chez les ouvriers".

Enfin, pour la première fois depuis dix ans, l'emploi a diminué en France, avec en moyenne 67.000 emplois de moins en 2003 qu'en 2002, résultant notamment de la disparition de 100.000 emplois publics en un an.

L'emploi salarié s'est cependant maintenu dans le secteur privé, qui a enregistré une baisse du nombre d'emplois en contrat à durée déterminée, contrat aidé, contrat d'apprentissage ou intérim (-73.000), mais une hausse du nombre de postes sous contrat à durée indéterminée (+84.000).



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Des données sur 20.000 gènes humains livrées sur internet



PARIS (AFP), le 20-04-2004
Une équipe internationale de 152 chercheurs coordonnée au Japon publie mardi sur Internet une carte détaillée et annotée de plus de 20.000 gènes, sur les quelque 30.000 que possèdent les humains, selon la revue spécialisée d'accès libre Public Library of Science Biology (www.plosbiology.org).

Le consortium international H-Invitational, coordonné par le Dr. Takashi Gojobori (JBIRC/AIST, Tokyo), a franchi ainsi une étape significative en validant et annotant 21.037 gènes humains.

Cette banque de données, fruit d'un travail de deux ans mené par 40 institutions, doit être la plus importante de ce genre dans le monde, selon le Centre allemand de recherche sur le cancer (DKFZ) de Heidelberg (sud-ouest de l'Allemagne), membre du consortium.

La carte, présentée comme une avancée de taille pour biologistes, médecins et pharmaciens, doit notamment permettre d'établir les liens entre les fonctions des gènes et des pathologies.

Le consortium H-Invitational regroupe 152 scientifiques issus de 40 institutions de pays développés ou en développement, dont l'Afrique du Sud, l'Allemagne, l'Australie, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, la France, la Suède, le Royaume-Uni, la Suisse et les Etats-Unis.

"Il est très gratifiant de voir que dans cet effort commun sont valorisées toutes les contributions des équipes de biologistes et d'informaticiens, petites ou grandes, qui travaillent ensemble avec ardeur et produisent des connaissances mises au service de la santé humaine", a commenté Charles Auffray, qui a, avec son équipe du CNRS, activement contribué à ces travaux.

La base de données est accessible sur (www.jbirc.aist.go.jp/hinv/index.jsp).



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Ligue des champions: Monaco croit en son étoile contre Chelsea



MONACO (AFP), le 20-04-2004
Monaco, après avoir décroché la lune en éliminant le Real Madrid en quart de finale, croit plus que jamais en son étoile à l'heure de se mesurer à Chelsea, mardi (20h45) en demi-finale aller de la Ligue des champions de football, tout en essayant de garder les pieds sur terre.

"Se retrouver à ce stade n'est pas une récompense, assure le défenseur central Julien Rodriguez. Au bout, il y a une finale et, pour l'instant, on n'a rien gagné."

Les Monégasques ne veulent pas tomber dans le piège et penser que l'élimination du Real (2-4, 3-1) est une fin en soi. "Se retrouver là n'est pas un rêve de gosse, insiste le défenseur latéral Patrice Evra. On a vite oublié Madrid. On n'a pas fait tout ça pour rien. Et même si je ne veux pas évoquer la finale, beaucoup de regrets découleraient d'une élimination."

Pour ne pas en avoir non plus, Didier Deschamps a réclamé à ses hommes une vigilance extrême. "L'objectif est de ne pas prendre de but", confirme le défenseur Gaël Givet.

"Le match aller n'est fait que pour préparer le second, assure Deschamps. Mes joueurs veulent aller haut. Ils devront le démontrer sur le terrain et se dire qu'ils méritent d'être là." L'entraîneur monégasque entend évacuer la pression. Mais, lui, qui a pour la première fois de la saison supervisé un adversaire européen, connaît la valeur des hommes de Claudio Ranieri, deuxième de leur championnat, comme Monaco.

"Chelsea ne fait pas beaucoup le jeu et sait contrer, explique-t-il. Le collectif s'appuie sur un système défensif au point et sur un potentiel d'attaque important".

Monaco s'attend à un rude combat physique. Ce qui n'est pas pour déplaire à Andreas Zikos. "Moi, je préfère jouer contre des joueurs à dominante physique, soutient le milieu défensif grec. Ce type de match, contre une équipe qui mélange les forces de Nice et du Paris SG, convient mieux à mon style."

En compagnie de Lucas Bernardi, Zikos a pour mission d'annihiler les percussions offensives anglaises. "Ils vont très vite devant, analyse l'Argentin. Il faudra aller les chercher très haut mais surtout, ne pas prendre de but et trouver des parades à leur force physique".

Reste à l'attaque monégasque, emmenée par l'Espagnol Fernando Morientes, meilleur buteur de la C1 avec 7 buts, et Dado Prso, l'un de ses dauphins avec 6 buts, à franchir le rideau défensif londonien.

"Je continuerai à apporter mon expérience, promet Morientes. Comme contre Madrid, il faudra rester très concentré, même si on prend des buts". L'international espagnol, en quête de sa quatrième Ligue des champions, estime simplement qu'il ne faudra "pas perdre".

"J'avais rêvé d'une finale de Coupe de France, maintenant, je rêve de celle de Ligue des champions", reprend pour sa part Shabani Nonda, qui n'espérait pas vivre ces grands moments après sa grave blessure à un genou en août dernier.

"Qui aurait imaginé que j'aurais pu vivre ce match ?, poursuit l'attaquant congolais. Le rêve est donc permis. Les quatre dernières équipes sont de valeur égale et Chelsea est à notre portée".

D'autant que les Londoniens sont privés pour cette manche aller de deux éléments importants, le défenseur français William Gallas (cuisse) et l'ailier irlandais Damien Duff (malade).



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Irak: plus de soixante morts dans des attaques contre la police



BAGDAD (AFP), le 21-04-2004
L'Irak s'enfonce encore plus dans la violence avec la mort de 61 personnes dans une série d'attaques simultanées contre la police dans la région de Bassorah, alors que les Etats-Unis font face à une érosion de la coalition qu'ils dirigent avec la défection de trois pays.

Au moins 61 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées dans les attaques mercredi matin contre trois postes de police de Bassorah (sud), la deuxième ville d'Irak, ainsi que contre une académie de police à Al Zoubeir (25 km au sud de Bassorah), selon un bilan provisoire.

Selon le chef de la police de Bassorah, la capitale méridionale de l'Irak sous contrôle des troupes britanniques, le général Mohammad Kadhem al-Ali, les postes de police ont été "attaqués aux missiles".

Mais un porte-parole militaire britannique a indiqué croire que les trois explosions avaient été provoquées par des voitures piégées qui avaient été placées devant les trois postes de police.

Selon lui, les forces britanniques n'ont eu accès qu'à deux des postes visés car une foule en colère a empêché les soldats d'approcher en leur lançant des pierres.

Mardi, 22 détenus ont été tués et une centaine blessés par la chute d'obus de mortier contre la prison d'Abou Gharib, près de Bagdad, gérée par la coalition. Ce centre de détention a été attaqué par la guérilla à plusieurs reprises ces derniers mois.

Un soldat américain a été tué dans une attaque de son convoi près de Mossoul (nord).

Huit rebelles ont été tués par les Marines à Falloujah (50 km à l'ouest de Bagdad), en dépit d'une trêve. Selon l'armée américaine, les Marines ont tiré au mortier sur des rebelles armés de lance-roquettes antichars qui étaient en train de charger des armes.

Le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a estimé que les chances de parvenir à une solution complète dans le bastion sunnite de Falloujah semblaient encore lointaines.

Au moins 50 familles ont pu entrer mardi dans Falloujah, au lendemain d'un accord sur la cessation des hostilités annoncé par les forces d'occupation après trois séries de tractations avec des notables de la ville. 50 autres devaient le faire mercredi.

Le chef d'état-major interarmées américain, le général Richard Myers, a qualifié Falloujah de "nid à rats" qui devra être nettoyé en partie grâce à l'usage de la force militaire.

Les fissures ont augmenté dans la coalition après les retraits de leurs troupes annoncés successivement par l'Espagne, le Honduras et la République dominicaine, amenant les Etats-Unis à lancer en toute hâte une offensive diplomatique pour éviter de nouvelles défections.

Le secrétaire d'Etat Colin Powell a indiqué avoir appelé la quasi-totalité des 33 pays qui ont déployé des troupes en Irak au côté des forces américaines, traduisant la crainte de voir ces retraits faire tache d'huile.

"Je reçois des assurances solides de soutien pour nos efforts, et des engagements de rester et de terminer le travail pour lequel (ces pays) sont venus", a-t-il affirmé.

Le gouvernement dominicain a décidé mardi de retirer le plus tôt possible ses 368 soldats de la brigade Plus Ultra qui était dirigée par les troupes espagnoles avant la fin de la mission prévue en juillet.

Le Salvador a affirmé qu'il maintiendrait ses troupes en Irak jusqu'en juillet en estimant que c'est actuellement "le pire moment" pour partir.

Le Sénat thaïlandais a voté en faveur du maintien en Irak du contingent de quelque 450 soldats.

De son côté, un groupe de 330 membres du génie et médecins militaires sud-coréens est parti pour l'Irak afin d'assurer la relève de troupes présentes à Nassiriyah (sud).

Des responsables du Pentagone ont affirmé que les militaires américains garderaient toute latitude pour agir en Irak après le 30 juin car le transfert de souveraineté entre la coalition et les Irakiens restera limité.

Par ailleurs, au moins trois hauts responsables de l'Onu et quelque 270 personnalités politiques de 22 pays seraient impliqués dans les allégations de corruption liées au programme "pétrole contre nourriture" pour l'Irak, a révélé la chaîne de télévision américaine ABC News.

Le président déchu Saddam Hussein aurait détourné à son profit 5 milliards de dollars, a affirmé ABC. Le chef de ce programme, Benon Sevan, serait impliqué, a-t-elle ajouté. Régulièrement mis en cause, M. Sevan avait formellement démenti début février des accusations selon lesquelles il aurait bénéficié de revenus illicites provenant du pétrole irakien.

Les magistrats qui devront juger Saddam Hussein ont été désignés, a indiqué Intifadh Qanbar, porte-parole du parti du Congrès national irakien (CNI). "L'avocat Sami Chalabi a été nommé président du tribunal", a-t-il déclaré à la presse, ajoutant que sept juges ont été désignés ainsi que cinq procureurs.

Le bâtiment qui abritera le tribunal a été également choisi, et une enveloppe budgétaire a été allouée à ce procès, dont la date reste, selon M. Qanbar, à fixer.

Concernant les trois otages italiens retenus en Irak, le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, a déclaré que son pays était "prudemment optimiste" sur leur libération.

Un Canadien d'origine irakienne, disparu depuis 12 jours alors qu'il revenait de la prison d'Abou Gharib où il travaillait comme régisseur, semble bien avoir été enlevé, a indiqué le ministère canadien des Affaires étrangères.




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Expulsion vers l'Algérie d'un imam salafiste de la banlieue de Lyon



PARIS (AFP), le 21-04-2004
Abdelkader Bouziane, imam de Vénissieux dont les propos sur les femmes et la polygamie cités par un magazine lyonnais ont provoqué un tollé, a été expulsé mercredi vers 09H20 en direction de l'Algérie, a annoncé la préfecture du Rhône.

Le ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, avait décidé mardi l'expulsion immédiate d'Abdelkader Bouziane.

L'imam avait indiqué dans la soirée qu'il allait déposer deux recours contre l'expulsion auprès du tribunal administratif de Lyon.

"Je vais déposer un référé suspension contre l'arrêté d'expulsion et un référé liberté contre son placement en rétention" mardi soir, auprès du président du tribunal administratif, a indiqué aux journalistes, Me Mahmoud Hebia, à la sortie du centre de rétention de Lyon-Saint-Exupéry, où son client est retenu.

L'imam salafiste, de nationalité algérienne, âgé de 52 ans et père de 16 enfants, a été interpellé chez lui mardi à 16h30 et aussitôt placé au centre de rétention de l'aéroport Saint-Exupéry de Lyon en vue de son expulsion (vers l'Algérie), en vertu d'un arrêté d'expulsion datant du 26 février 2004, a précisé le ministère dans un communiqué.

Ce dernier a souligné que "le gouvernement ne peut tolérer qu'en public soient tenus des propos contraires aux droits de l'homme, attentatoires à la dignité humaine et en particulier à la dignité des femmes, des appels à la haine ou à la violence ou faisant l'apologie du terrorisme".

L'imam, qui officiait à la mosquée dite "URSSAF" (installée dans un ancien bâtiment de l'URSSAF) de Vénissieux, avait dans le mensuel Lyon Mag d'avril, soutenu l'inégalité entre hommes et femmes, défendu la polygamie et le châtiment corporel des femmes par leur mari, et se disait lui-même polygame.

Le ministère de l'Intérieur a estimé que "cela confirme le bien-fondé de la décision d'expulsion" pris à son encontre le 26 février, une mesure qui n'avait pas alors été rendue publique.

Lundi, le maire de Vénissieux avait annoncé son intention de déposer plainte contre Abdelkader Bouziane. Mardi matin, le ministre de la Justice, Dominique Perben, avait annoncé avoir demandé au parquet de Lyon l'ouverture d'une enquête préliminaire.

La ministre de la Parité et de l'Egalité professionnelle, Nicole Ameline, avait de son côté annoncé une réunion dans la soirée avec les "associations de lutte contre les violences pour examiner les actions qui s'imposent" contre Abdelkader Bouziane.

Jugeant cette affaire "exemplaire", Nicole Ameline avait suggéré que ces association puissent se porter partie civile.

Jeannette Bougrab, membre du Haut conseil à l'intégration (HCI), a rappelé qu'"aucun motif, même religieux, ne justifie qu'on porte atteinte à l'intégrité et la dignité de la femme" et a souhaité "un message clair de la part de l'Etat" face à la situation "très fragilisée" des femmes issues de l'immigration.

Avant cette histoire, les médias s'étaient récemment fait l'écho du cas d'autres imams comme celui de Brest, expulsé le 14 avril vers l'Algérie pour menace à la sûreté de l'Etat, ou d'un autre officiant dans une mosquée d'Argenteuil (Val d'Oise) et frappé d'une mesure d'éloignement d'Ile-de-France pour incitation à la haine raciale et à la haine religieuse.

Le Conseil français du culte musulman (CFCM), l'instance représentative de l'islam qui n'a pas encore fêté sa première année d'existence, et dont le bureau s'est réuni lundi, travaillait mardi à la rédaction d'un communiqué.

En déplacement en Turquie, son président Dalil Boubakeur, s'est dit "excédé" par "la chasse médiatique aux imams mal embouchés".

"L'islam n'est pas une religion qui bat ses femmes, tue ses enfants et veut la mort de l'occident", a dit le président du CFCM, joint par téléphone avant que soit connue la mesure d'expulsion contre l'imam de Vénissieux.

Il a reconnu que "le CFCM doit prendre à bras le corps le problème de la formation et du statut des imams". "Mais, a-t-il ajouté, les pouvoirs publics doivent aussi nous aider".

L'un de ses vice-présidents, Mohamed Bechari, président de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF), a estimé que "la véritable sanction" contre Abdelkader Meziane "doit être celle de la communauté". "Les associations doivent licencier de tels imams", a-t-il dit.

Mouloud Aounit, secrétaire général du MRAP, a pour sa part "condamné" les "propos infâmes" de l'imam qui "contribuent à attiser le racisme anti-musulman".




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L'espion nucléaire israélien Mordechaï Vanunu a été libéré de prison



PRISON DE SHIKMA (AFP), le 21-04-2004
L'espion nucléaire israélien Mordechaï Vanunu, qui avait révélé au monde les secrets nucléaires de l'Etat hébreu, est sorti mercredi matin de la prison de Shikma à Ashkelon, dans le sud d'Isaël, après 18 ans de réclusion.

Dans une déclaration à la presse lue malgré les pressions d'agents du Shin Bet (service israélien de sécurité intérieure), M. Vanunu s'est dit "fier et heureux" d'avoir révélé les secrets nucléaires d'Israël et a assuré que l'Etat hébreu "n'a pas besoin de l'arme nucléaire".

Il s'agissait de sa première déclaration publique depuis son enlèvement par le Mossad (service israélien de renseignement) et son emprisonnement il y a 18 ans.

M. Vanunu a également appelé le gouvernement israélien a ouvrir le réacteur nucléaire de Dimona aux inspections internationales.

"Mon message au monde, c'est: ouvrez la centrale de Dimona aux inspections", a-t-il dit.

Il a aussi affirmé "ne plus avoir de de secret".

Chemise blanche à manches longues et cravate sombre, M. Vanunu, qui avait l'air en bonne forme sur le plan physique, est sorti de prison triomphalement, les deux bras levés et en faisant avec les deux mains le "V" de la victoire.



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