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Accident de bus à la frontière entre la Serbie et le Monténégro: 30 enfants blessés



Un bus transportant des enfants de nationalité bulgare s'est écrasé dimanche dans le lit d'une rivière près de la frontière entre la Serbie et le Monténégro, faisant 30 blessés, a rapporté la télévision d'Etat du Monténégro.

Le bus, qui transportait 50 enfants et deux conducteurs, a dévié de sa route pour des raisons inconnues alors qu'il roulait par temps pluvieux sur une route montagneuse entre la ville de Bijelo Polje, en République de Monténégro, et le village de Gostun, en Serbie.

Le véhicule a fait une chute de 50 mètres dans un profond ravin et s'est écrasé dans la rivière Lim. Les enfants à bord du bus rentraient en Bulgarie après une excursion à Dubrovnik en Croatie.

Les détails de cet accident n'étaient pas connus dans l'immédiat. Les 30 enfants blessés ont été transportés vers les hôpitaux les plus proches à Bijelo Polje et à Prijepolje, en Serbie.

La zone est à environ 210km au sud-ouest de la capitale serbe, Belgrade.



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Gastronomie:Une Israélienne avale une mouche, puis une fourchette


Alors qu'elle faisait le ménage chez elle, une Israélienne a gobé une mouche qui s'est mise à voler dans tous les sens dans son corps.

La femme a ensuite malencontreusement avalé une fourchette avec laquelle elle tentait d'attraper l'insecte quand il revenait dans sa bouche.

Les médecins de l'hôpital de Poriah, dans le nord d'Israël ont opéré en urgence la ménagère malchanceuse et retiré la fourchette qui était plantée dans sa gorge.

La mouche, elle, avait été digérée depuis longtemps.



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Une apprentie sorcière espagnole incendie son appartement en jouant à Harry Potter




Une jeune fille de 21 ans s'est intoxiquée et a mis le feu à son appartement à Madrid, en tentant de copier une potion magique décrite dans l'un des tomes de la série "Harry Potter".

L'expérience du petit magicien créé par Joanne Kathleen Rowling consistait à mélanger du savon, de l'huile, de l'alcool, de la solution pour bain de bouche et du dentifrice dans une verre en plastique puis à faire chauffer le tout. La combinaison et le chauffage de ces substances, fortement exothermiques, a produit une puissante déflagration suivie d'un incendie. Les flammes échappées de la salle de bain, où l'apprentie magicienne réalisait
mercredi son expérience, ont détruit une partie de l'appartement, situé dans le nord-ouest de Madrid. La jeune fille, dont l'identité n'a pas été révélée, a été intoxiquée par la fumée et brièvement hospitalisée.

Les deux équipes de pompiers présentes sur place ont mis près d'une heure pour éteindre totalement l'incendie, qui n'a pas touché les autres appartements de l'immeuble.



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Le Premier ministre français engage sa responsabilité à l'Assemblée

PARIS (AFP), le 05-04-2004
Jean-Pierre Raffarin, pour la troisième fois en deux ans, prononce ce lundi devant les députés une déclaration de politique générale, qui revêt une importance toute particulière pour lui au lendemain de la débâcle de la droite aux élections régionales.

S'il a été reconduit à Matignon mardi par le président Jacques Chirac, le Premier ministre n'en a pas moins vu son autorité sur la majorité et sa crédibilité auprès des Français sérieusement entamées par le verdict des urnes.

En outre, le chef de l'Etat a demandé jeudi soir à M. Raffarin de revoir sa copie sur toute une série d'orientations, des chômeurs en fin de droits à la future réforme de l'assurance maladie en passant par les chercheurs et les intermittents du spectacle. L'exercice consiste donc pour le chef du gouvernement à développer sa nouvelle feuille de route, davantage axée sur le social sur demande expresse de l'Elysée, et obtenir un vote de confiance de la majorité pléthorique UMP-UDF dans les deux assemblées pour retrouver toute sa légitimité.

Devant sa nouvelle équipe, M. Raffarin a donné le ton vendredi en rappelant les consignes élyséennes. Il a demandé à ses ministres "ambition, audace, esprit de justice sociale, cohérence de l'action et cohésion", les maîtres mots déclinés par Jacques Chirac. Il devrait consacrer une large part de cette déclaration aux orientations concernant la réforme de l'assurance maladie, un secrétaire d'Etat en charge exclusivement de ce dossier, Xavier Bertrand, ayant fait son entrée dans le gouvernement Raffarin III.

Comme l'a demandé M. Chirac, il devrait confirmer que son gouvernement renonce à recourir, sur ce dossier, aux ordonnances, comme il l'envisageait jusqu'aux élections.




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La reine d'Angleterre entame une visite d'Etat en France



PARIS (AFP), le 05-04-2004
La reine Elizabeth II d'Angleterre entame lundi une visite d'Etat de trois jours en France à l'occasion du centenaire de l'Entente cordiale, acte fondateur de l'amitié entre deux nations ennemies héréditaires.

La reine et le prince Philip doivent arriver à Paris en début d'après-midi par train Eurostar, accompagnés de 200 écoliers britanniques qui seront reçus par autant d'écoliers français. Le président Jacques Chirac doit ensuite accueillir la souveraine place de la Concorde avant de l'escorter jusqu'à l'Arc de Triomphe où elle déposera une gerbe sur la tombe du soldat inconnu.

Malgré d'importantes mesures de sécurité, les diplomates britanniques ont insisté pour qu'elle puisse prendre plusieurs bains de foule, notamment mardi dans le quartier Montorgueil, au coeur du Vieux Paris, et au Louvre, où elle visitera en avant-première la galerie britannique du musée. Après un dîner d'Etat à l'Elysée lundi soir, la reine doit assister mardi à Paris à une présentation de l'académie équestre du Cadre noir de Saumur et être l'hôte à déjeuner du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin à l'hôtel Matignon. Elle se rendra mercredi à Toulouse, pour visiter notamment l'usine d'assemblage de l'Airbus.

Cette visite d'Etat, la quatrième en France de son règne, donne le coup d'envoi d'une année de manifestations pour le centenaire de "l'Entente cordiale". Cette déclaration commune a été signée le 8 avril 1904 pour mettre un terme aux rivalités coloniales franco-britanniques : c'est l'acte fondateur de l'amitié entre les deux pays après une longue période de rivalités et d'incompréhensions. Pendant la visite de la reine, des interdictions et restrictions de circulation sont prévues pour assurer sa sécurité, celle du Prince Philip et de leurs invités, a indiqué la police.



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Quinze interpellations lors d'une opération anti-islamiste en région parisienne

PARIS (AFP), le 05-04-2004
Neuf hommes et six femmes ont été interpellés lundi matin dans la banlieue parisienne lors d'une opération visant des islamistes soupçonnés d'être liés au Groupe Islamiste des Combattants Marocains (GICM), auteur présumé des attentats de Casablanca en 2003 et montré du doigt dans ceux de Madrid.

Parmi les quinze personnes arrêtées lors de l'opération menée par la DST (contre-espionnage) à Mantes-la-Jolie (Yvelines) et Aulnay-sous-Bois (Seine-saint-Denis), "six à huit personnes sont soupçonnées d'avoir des liens avec le GICM ", des personnes qui "apparaissent dans les procédures relatives aux attentats de Casablanca", a-t-on indiqué de source policière.

Selon des enquêteurs cités par Europe 1, qui a annoncé l'opération, celle-ci a commencé à 06h00, dans le cadre d'une enquête ouverte par les juges parisiens Jean-Louis Bruguière et Jean-François Ricard, trois Français ayant été tués dans les attentats de Casablanca.

A Mantes-La-Jolie, où l'opération s'est achevée vers 8H30, une perquisition a été menée au 5 rue Charles de Foucauld, dans le quartier du Val Fourré. Des équipes en civil de la DST appuyées par des éléments du RAID (unité d'élite de la police nationale) ont mené l'intervention, a-t-on précisé de même source.

Une jeune femme voilée, un jeune homme d'une vingtaine d'années et un homme d'une trentaine d'années ont notamment été interpellés par les policiers qui sont repartis avec des documents et un sac contenant divers objets, a constaté un journaliste de l'AFP.

Un dispositif identique avait été mis en place à Aulnay-sous-Bois, à la cité des 3000.

Le GICM est actuellement dans la ligne de mire des polices belge, française et espagnole. Surnommé "Marocains afghans", le groupe est soupçonné d'être l'auteur des attentats de Casablanca qui avaient fait 45 morts, dont quatre Espagnols, le 16 mai 2003.

Selon un spécialiste réputé de l'islamisme au Maroc, interrogé par l'AFP, le GICM serait responsable à la fois des attentats du 16 mai 2003 à Casablanca et de ceux du 11 mars à Madrid.

"Il y a des liens forts entre les attentats de Casablanca et ceux de Madrid. Ils ont été exécutés par la même organisation liée à Al Qaïda, le GICM", avait affirmé, mercredi dernier, Mohamed Darif, assurant que le principal responsable de ce groupe est Abdelkrim Thami Mejjati.

Par ailleurs, le 24 mars, la justice belge a confirmé les mandats d'arrêt à l'encontre de quatre islamistes d'origine marocaine suspectés d'avoir fourni un soutien logistique au GICM. Ces hommes ont été interpellés à l'occasion d'une série de perquisitions dans les milieux islamistes en Belgique. Ils sont soupçonnées de "faire partie d'un groupe en vue de commettre des attentats terroristes", selon le parquet fédéral.



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Espagne: le cerveau présumé du 11 mars tué dans une explosion suicide



MADRID (AFP), le 04-04-2004
Le cerveau présumé des attentats du 11 mars, cerné samedi par la police dans un appartement près de Madrid, s'est fait sauter à l'explosif avec trois de ses complices présumés, a annoncé dimanche le ministre espagnol de l'Intérieur Angel Acebes.

"Le noyau central de ceux qui ont commis les actions terroristes sont sous les verrous ou sont morts", a affirmé le ministre précisant que "Serhane Ben Abdelmajid Fakhet, connu comme 'le Tunisien', figure parmi les quatre terroristes suicides morts samedi dans l'explosion qu'il ont eux-mêmes provoquée au terme d'une opération menée par la police espagnole à Leganés, une cité dortoir de la banlieue sud de Madrid.

Se fondant sur les premières informations, le ministre avait annoncé que quatre corps avaient été découverts, mais dimanche soir une source antiterroriste a confié à l'AFP que le nombre d'islamistes décédés dans l'explosion pourraient être de cinq, selon une enquête préliminaire des médecins légistes.

Un membre du groupe d'intervention de la police espagnole, âgé de 41 ans et père de deux enfants, a été tué dans l'explosion. Décoré à titre posthume, Javier Torrontera a été enterré avec les honneurs dimanche après-midi à Guadalajara (centre de l'Espagne) en présence de José-Maria Aznar, le président du gouvernement sortant et de José-Luis Rodriguez Zapatero, qui lui succédera. Onze policiers avaient également été blessés à Leganes.

L'opération policière déclenchée samedi soir "a sûrement évité d'autres attentats", selon M. Acebes qui a affirmé que les terroristes "avaient prévu et avaient tous les moyens d'en perpétrer d'autres".

A Leganés, les enquêteurs ont retrouvé 200 détonateurs et 10 kilos d'explosifs type Goma 2 Eco "du même modèle" que ceux utilisés le 11 mars puis découverts vendredi sur une ligne de train à grande vitesse entre Madrid et Séville.

Serhane Ben Abdelmajid Fakhet, né en 1968 à Tunis, était un des six suspects visés par des mandats d'arrêt internationaux délivrés le 31 mars dernier par le juge d'instruction espagnol Juan del Olmo, dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 11 mars. Il serait selon M. Acebes "le plus haut responsable du groupe qui a mené à bien les attentats" où 191 personnes ont péri.

Parmi les morts de samedi, figurent également le Marocain Abdennabi Kounjaa, alias Abdallah, recherché par la justice espagnole, et un autre suspect identifié par M. Acebes comme Asri Rifat Anouar (phonétique), dont la nationalité n'a pas été précisée.

Un quatrième mort très mutilé et avec une ceinture de deux kilos d'explosifs a été découvert mais non identifié, a précisé le ministre.

La police avait déployé samedi soir vers 18H00 (16h00 GMT) plusieurs dizaines d'agents et deux hélicoptères pour tenter d'arrêter des suspects. Ceux-ci avaient répondu à l'encerclement de la police par des coups de feu et "des cris et des chants religieux en arabe".

La police a alors évacué l'immeuble et des bâtiments voisins occupés par des centaines d'habitants sous le choc. Lorsque la police a donné l'assaut, les suspects ont provoqué l'explosion.

Dimanche, le pâté de maison était entièrement bouclé et l'immeuble en brique à la façade éventrée a été une nouvelle fois vidé lorsque le corps du suspect entouré d'explosifs a été évacué.

La déflagration a été si puissante qu'elle a fait voler la façade sur trois côtés de l'immeuble. Une quarantaine de pompiers et de policiers s'affairaient autour d'une piscine jonchée de décombres et de morceaux de cadavres projetés par le souffle de l'explosion.



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En Corse, la droite conserve la 22e région, dans la douleur



AJACCIO (AFP), le 04-04-2004
La droite, minoritaire à la sortie des urnes le 28 mars, a finalement conservé la présidence de l'Assemblée de Corse avec l'élection dimanche du député UMP Camille de Rocca Serra, après une succession incroyable de revirements depuis les élections territoriales.

Le maire UMP de Calvi (Haute-Corse), Ange Santini, a été élu quant à lui président du Conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Corse (CTC), véritable "gouvernement" de la région la plus décentralisée de la France métropolitaine.

M. de Rocca Serra a battu au second tour le député-maire PRG de Bastia Emile Zuccarelli, avec 30 voix contre 17, bénéficiant des suffrages des huit élus nationalistes.

Jeudi, le député-maire de Porto-Vecchio avait déjà été élu au perchoir, mais en ne recueillant que les 19 suffrages des élus de droite et grâce à l'appoint des huit nationalistes.

Rejetant ces voix, il avait alors démissionné.

Dimanche, outre les voix des nationalistes, M. de Rocca Serra a recueilli trois suffrages supplémentaires : ceux de conseillers élus sur la liste "d'ouverture" du député PRG Paul Giacobbi mais issus des rangs de la droite.

Constatant qu'il n'avait donc plus besoin des voix nationalistes pour battre la gauche, le député UMP pouvait accepter de piloter la région, avec une majorité relative d'au moins 22 conseillers.

Et la gauche, dont les quatre listes ont totalisé au soir du second tour des territoriales près de 50% des suffrages contre moins de 33% pour les deux listes de droite, n'a pu que constater dimanche les dégâts dus à ses éternelles divisions, incapable de ravir une région à sa portée et aux mains de la droite depuis toujours.

Au premier tour de scrutin dimanche, les voix des huit élus nationalistes s'étaient portées d'abord sur la candidature du social-démocrate Pierre Chaubon, qui les a immédiatement rejetées.

M. de Rocca Serra avait recueilli 21 voix, M. Zuccarelli 10, M. Chaubon 15 et le communiste Dominique Bucchini quatre.

Aucun des sept groupes représentés à l'Assemblée de Corse, et pas davantage la droite ou la gauche si elles s'unissent, ne dispose de la majorité absolue des suffrages.

La droite dirigera donc les affaires avec une majorité relative d'au moins 22 voix, plus confortable toutefois que celle de 20 conseillers avec lesquels elle a assumé la précédente mandature, mais la laissant à la merci d'une alliance entre une partie de la gauche et les nationalistes, même si le scénario est improbale.

"Il n'y a pas de majorité stable sans que les nationalistes y participent", a averti le leader indépendantiste Jean-Guy Talamoni, regrettant que la droite comme la gauche aient "ignoré les 25.000 électeurs nationalistes" et la "main tendue" de leurs huit élus pour tenter de dégager une majorité "de troisième voie", hors les "traditionnels clans".

"Attention ! Ne cherchez pas à bâtir une société corse sur l'exclusion ou l'anathème, cela ne marchera pas", a prévenu M. Talamoni.

La démarche d'union des indépendantistes et des autonomistes corses, dont la liste a obtenu 17,34% des suffrages aux territoriales, ainsi que leur tentative d'accéder au pouvoir régional, avait reçu la bénédiction du principal mouvement clandestin armé, le FLNC-Union des Combattants (FLNC-UC), qui avait décrété pour l'occasion une trêve inconditionnelle de ses attentats le 14 novembre dernier.



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L'offre publique d'échange d'Air France sur KLM démarre lundi



PARIS (AFP), le 05-04-2004
L'offre publique d'échange d'Air France sur les actions de la compagnie néerlandaise KLM démarre lundi. Elle doit donner naissance au premier groupe aérien européen en termes de trafic et au numéro un mondial en termes de chiffre d'affaires.

Cette opération, annoncée le 30 septembre, sera ouverte du 5 avril au 3 mai, ont annoncé les deux compagnies vendredi dans un communiqué.

Elle aboutira mécaniquement à la privatisation de la compagnie française par dilution de la part de l'Etat dans son capital, qui s'élève aujourd'hui à 54,4%.

Si toutes les actions ordinaires de KLM sont apportées à l'offre, la part de l'Etat français dans le capital d'Air France passera à 43,7% (44,7% des droits de vote), a précisé Air France, qui annoncera le 4 mai les résultats de l'opération.

Les anciens détenteurs d'actions de KLM détiendraient alors 19% du capital de la nouvelle entité, tandis que les actionnaires actuels d'Air France en posséderaient 37,3%.

L'OPE sera présentée aux actionnaires de KLM à l'occasion de l'assemblée générale de la compagnie néerlandaise le 19 avril. Pour leur part, les actionnaires d'Air France seront appelés à approuver l'augmentation de capital en faveur des actionnaires de KLM qui apportent leurs titres, lors de l'assemblée générale du 20 avril.

La Commission des participations et des transferts (CPT) a rendu un "avis favorable" à l'opération, dans un avis du 2 mars. "Au vu de l'ensemble des éléments qui lui ont été transmis, la commission estime que (...) les conditions de l'offre publique d'échange par Air France des actions KLM ne sont pas défavorables aux intérêts patrimoniaux de l'Etat".

La transaction prévoit l'échange de 11 actions et 10 Bons de souscription d’actions Air France contre 10 actions ordinaires KLM, valorisant autour de 800 millions d'euros la compagnie néerlandaise.

Tous les obstacles à cette opération ont été levés. Le 11 février, la Commission européenne a autorisé le regroupement après que les deux sociétés eurent résolu les problèmes de concurrence, essentiellement entre Paris et Amsterdam et entre l'Europe et les Etats-Unis.

Le département américain de la Justice a simultanément mis un terme à la période d'examen de 30 jours qu'il avait ouverte dans cette affaire, sans prendre de mesure.

Du point de vue social, le rapprochement est déjà engagé. Les représentants des pilotes d'Air France et de KLM ont annoncé le 22 mars avoir formalisé leur "coopération et leur soutien mutuel", en signant un protocole "Pilotes".

Ce protocole a été ratifié par le SNPL (Syndicat national des pilotes de Ligne), le SPAC (Syndicat des pilotes de l'aviation civile), le SNPNAC (Syndicat national du personnel navigant de l'aviation civile) et le VNV (Vereniging van Nederlandse Verkeersvliegers, le syndicat des pilotes de ligne néerlandais).

Les consommateurs percevront "à partir du mois de juin" les effets du rapprochement des deux compagnies, selon le directeur général exécutif d'Air France Pierre-Henri Gourgeon, qui cite l'organisation du nouvel ensemble et la rationalisation des deux réseaux.

L'opération provoquera également l'entrée de KLM et de ses partenaires américains Northwest et Continental dans l'alliance Skyteam (AeroMexico, Air France, Alitalia, CSA Czech Airlines, Delta Airlines et Korean Air), la hissant au deuxième rang mondial en terme de part de marché.

Air France a terminé en hausse vendredi à la bourse de Paris, le titre gagnant 2,05% à 14,91 euros, et KLM en hausse de 1,01% à 16,99 euros à la bourse d'Amsterdam.



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Fossett pourrait améliorer de 6 jours le record du Tour du monde à la voile



LONDRES (AFP), le 05-04-2004
L'Américain Steve Fossett est bien placé pour battre, avec son maxi-catamaran Cheyenne, le record du Tour du monde à la voile sans escale et pourrait franchir la ligne d'arrivée virtuelle lundi matin, améliorant ainsi de 6 jours le record de Bruno Peyron.

L'aventurier-milliardaire et son équipage à bord du maxi-catamaran Cheyenne ne se trouvaient plus, dimanche matin, qu'à 500 milles de l'île d'Ouessant et pourraient couper dès lundi matin vers 9h00 GMT la ligne d'arrivée virtuelle.

A l'issue de son 57e jour de course, dimanche, au point de 5h00 GMT, Cheyenne avait laissé sur sa droite le Cap-Finisterre, la pointe nord-ouest de l'Espagne, avec cinq jours et demi d'avance sur le record détenu depuis 2002 par Bruno Peyron en 64 jours, 8 heures et 37 minutes.

S'il tient cette moyenne, Cheyenne pourrait ainsi porter le record à 58 jours et environ 4 heures, ajoutant ainsi un nouveau record au CV déjà bien rempli de Fossett.

Cheyenne et son équipage de douze hommes et une femme, l'Australienne Adrienne Cahalan, étaient partis le 7 février de Plymouth (sud-ouest de l'Angleterre).

Au cours de sa circumnavigation, Cheyenne a, en dépit de deux avaries de gréement vite réparées, accumulé des moyennes record, doublant notamment le Cap Horn après 39 jours 16 heures et 16 minutes de mer, établissant un nouveau temps de référence sur ce parcours.

Sous son ancien nom de PlayStation, Cheyenne était entré dans la grande histoire de la voile en pulvérisant, en octobre 2001, le record de la traversée de l'Atlantique nord, d'ouest en est.

Surpuissant, le maxi-catamaran avait relié le phare d'Ambrose, à la sortie de la baie de New York, au cap Lizard (sud-ouest de l'Angleterre) en 4 jours et 17 heures, améliorant le précédent record de 43 heures et 35 minutes.

Cheyenne a été dessiné par les architectes navals américains Gino Morelli et Pete Melvin. Construit par le chantier néo-zélandais Cookson en fibre de carbone, un matériau très coûteux généralement réservé à l'aviation, le catamaran a été lancé en 1998. Long à l'origine de 32 mètres, il a été agrandi de six mètres en août 2000.

Large de 18,3 mètres, il déplace 25 tonnes et son mât culmine à 45 mètres au-dessus de l'eau. Il peut porter plus 1000 mètres carrés de voiles aux allures portantes, quand le vent souffle de l'arrière.

Un autre grand multicoque, le trimaran Geronimo (34 mètres de long) d'Olivier de Kersauson, tente lui aussi de battre le record du Tour du monde à la voile en équipage et sans escale. Geronimo se situait dimanche matin à 1200 milles du Cap Horn.



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Dix ans après sa mort, la légende de Kurt Cobain perdure



SEATTLE (AFP), le 05-04-2004
Dix ans après sa mort, le souvenir de Kurt Cobain, l'âme du groupe Nirvana, demeure vivace, entretenu par sa musique mais aussi les révélations, souvent tragiques, sur sa courte vie et les frasques de sa veuve, Courtney Love.

Le 5 avril 1994, Cobain meurt d'une balle tirée à bout portant dans la tête dans sa maison proche de Seattle (Washington, ouest). Son corps est découvert trois jours plus tard par un électricien. A proximité, une carabine et un message d'adieu qui conclut qu'"il vaut mieux brûler d'un coup que de se faner".

Le chanteur à la voix rauque a vécu 27 ans, laissant derrière lui une fille, Frances Bean, et un mouvement, le grunge, dans lequel s'est reconnue une génération.

Nirvana est aujourd'hui considéré comme l'un des groupes phares de l'histoire du rock, notamment grâce à l'album "Nevermind" (1991) qui, avec sa célèbre pochette d'un bébé nageant sous l'eau, s'est vendu à plus de 14 millions d'exemplaires.

Le trio lancé en 1987 n'a pas survécu à la disparition de son chanteur et guitariste. Et l'ex-bassiste, Krist Novoselic, est aujourd'hui réticent à en évoquer le souvenir. "A cette période de l'année, je me referme sur moi. Il m'est difficile d'y penser, et plus encore d'en parler", indique-t-il.

Kurt Cobain ayant été incinéré, ses fans n'ont pas de tombe autour de laquelle se retrouver. Ils se réunissent donc dans le parc Viretta, à Seattle, à proximité de la maison où le chanteur vécut avec Courtney Love et leur fille, aujourd'hui âgée de 11 ans.

"J'essaie d'y venir tous les mois", témoigne Jennifer DeSilva, originaire d'Aberdeen, la ville industrielle où Cobain passa sa jeunesse. "C'est vraiment si triste", dit-elle en évoquant la mort prématurée de son idole, torturée par son mal de vivre et la drogue.

"Je me souviens parfaitement de ce jour", raconte Geoff Mayfield, rédacteur en chef du magazine spécialisé Billboard. "Les circonstances de sa mort, son jeune âge, le fait qu'il était au plus haut: je savais qu'une légende était née".

De fait, le magazine Rolling Stones l'a sacré comme l'une des vingt principales stars de l'histoire de la musique. Et sa voix sombre continue à être écoutées sur les radios du monde entier, qui diffusent "Smells Like Tenn Spirit", le tube ayant sacré Nirvana, ou encore "Lithium", "Come as you are" et "The Man who sold the world", autres titres phares.

Sa veuve, Courtney Love, poursuit sa carrière de chanteuse à 39 ans mais fait surtout parler d'elle par ses éclats médiatisés. Elle a ainsi été détenue plusieurs heures, à la mi-mars, pour avoir blessé un spectateur avec un micro, quelques temps après avoir montré ses seins au présentateur d'une émission de talk-show américaine.

La chanteuse fait également l'objet de poursuites en Californie pour possession illégale de substances sous contrôle, deux puissants anti-douleur.

La sulfureuse Courtney Love est loin de faire l'unanimité chez les adorateurs de Kurt Cobain. Certains l'accusent de l'avoir détruit. D'autres pensent qu'elle aurait pu être liée à son assassinat, une thèse qui continue à se propager, sans preuve, notamment sur l'internet.

Mais, a récemment indiqué la revue rock britannique UnCut, Cobain envisageait, quelques mois avant sa mort, de quitter son groupe culte pour rejoindre la formation de sa femme, Hole.



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Irak: opérations américaines d'envergure contre les rebelles



BAGDAD (AFP), le 05-04-2004
L'armée américaine a lancé lundi des opérations d'envergure contre des rebelles chiites à Bagdad et des sunnites à Falloujah, au lendemain d'affrontements sanglants entre forces de la coalition et partisans du chef chiite Moqtada Sadr qui ont fait des dizaines de morts.

Par ailleurs, un mandat d'arrêt a été délivré "au cours des derniers mois" contre Moqtada Sadr qui serait lié au meurtre d'un religieux rival, a affirmé le porte-parole de la coalition, Dan Senor, lors d'une conférence de presse dans la capitale irakienne.

Mais un responsable d'un des bureaux de Moqtada Sadr à Bagdad a affirmé à l'AFP que ce dernier ne "sera pas arrêté". "Nous ne permettrons pas son arrestation ni par les Américains, ni par les Britanniques, ni par personne d'autre", a déclaré Hazem al-Araji, responsable du bureau de Kadhimiya, un quartier chiite de la capitale.

Pour tenter de mater la révolte lancée par le dirigeant radical, déclaré hors-la-loi par l'administrateur civil américain Paul Bremer, les forces américaines ont fait intervenir deux hélicoptères Apache à Bagdad.

Ils ont tiré sur une position des partisans de Sadr alors qu'une colonne de 16 véhicules Humvee, protégée par deux chars, est entrée dans le quartier de Choula, dans l'ouest de la capitale, où de violents affrontements opposaient les miliciens chiites à l'armée américaine.

Au moins huit personnes ont été blessées dans ces affrontements, selon une source hospitalière.

Les combats ont commencé lorsque cinq camions de soldats américains et des membres des Forces irakiennes de défense civile (ICDC, auxiliaire de l'armée) ont tenté d'entrer dans le quartier, a constaté un journaliste de l'AFP.

A Sadr City, 13 chars américains contrôlaient au moins deux des entrées de cet autre quartier chiite, après les violents affrontements de la veille qui ont fait au moins 22 morts et 85 blessés du côté irakien et huit morts parmi les soldats américains.

Au total, 12 soldats de la coalition ont été tués depuis dimanche : 11 Américains et un Salvadorien.

Un responsable du bureau du dirigeant radical chiite Moqtada Sadr dans ce quartier défavorisé, Amer al-Husseini, a déclaré à l'AFP que "Moqtada Sadr a appelé au retour au calme mais que les partisans veulent combattre contre les troupes américaines".

Au sud de Bagdad, la milice de Moqtada Sadr, l'"Armée du Mehdi", contrôlait lundi deux des lieux les plus saints du chiisme à Najaf et Koufa, a constaté un journaliste de l'AFP.

Des hommes armés vêtus de noir, uniforme de cette milice, ont pris position autour du mausolée d'Ali, où se trouve la tombe du gendre du prophète Mahomet et fondateur du chiisme. Ils se sont également postés autour d'un mausolée à Koufa. Dans ces deux villes, la milice a aussi pris position autour des bâtiments publics désertés par la police.

Des affrontement violents ont eu lieu dimanche à entre chiites et la coalition qui ont fait 20 morts et 200 blessés irakiens.

A Kerbala, autre ville sainte au sud de Bagdad, un policier irakien a été tué et onze personnes ont été blessées dans des affrontements qui ont opposé dans la nuit de dimanche à lundi des partisans de Moqtada Sadr à des membres de la coalition, selon des sources hospitalières.

A l'issue de ces heurts, les partisans de Sadr ont été empêchés de prendre le contrôle des édifices publics, a-t-on indiqué de source policière.

A Bassorah, deux Irakiens ont été blessés lors d'échanges de tirs lundi entre miliciens du dirigeant chiite et soldats britanniques devant le siège du gouvernorat, a indiqué à l'AFP Ali Adbousada, infirmier à l'hôpital Al-Sadr de cette ville méridionale.

Par ailleurs, les Marines américains ont annoncé lundi le lancement d'une opération d'envergure dans la ville rebelle sunnite de Falloujah, à 50 km à l'ouest de Bagdad, après le meurtre mercredi de quatre civils américains.

"Notre but est clair, nous voulons capturer les hommes que nous recherchons. Nous ne voulons pas y aller et tirer dans tous les sens", a affirmé le lieutenant James Vanzant.

La ville sunnite a été encerclée et les soldats ne permettaient qu'aux voitures immatriculées à Falloujah d'y accéder



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Le Premier ministre français "garde le cap des réformes"



PARIS (AFP), le 05-04-2004
Jean-Pierre Raffarin a farouchement défendu lundi son bilan à Matignon et maintenu pour l'essentiel le cap de sa politique, même s'il a confirmé les inflexions annoncées par le président Jacques Chirac sur l'ASS, les chercheurs et les intermittents.

"Je garde le cap des réformes, de la réforme juste. Le gouvernement agira. (...) Non à l'immobilisme", a affirmé le Premier ministre à l'Assemblée dans une déclaration de politique générale de près de 35 minutes avant d'engager la responsabilité de son gouvernement.

A la différence du président Jacques Chirac qui avait délibérément donné une tonalité sociale, jeudi, à son intervention télévisée, le chef du gouvernement n'a en rien renié son credo libéral. Il a confirmé le futur changement du statut d'EDF-GDF, dossier social ultra-sensible, annoncé l'accélération des privatisations et suggéré la poursuite des baisses d'impôts et la nécessité de "récompenser le mérite".

S'il a dit être "conscient des attentes exprimées" lors des régionales, qui se sont traduites par une débâcle de la droite, et reconnu des "erreurs" qui seront "corrigées", il s'est déclaré "fier" du bilan de ses deux années à Matignon.

Dans le droit fil des recommandations élyséennes, M. Raffarin a plaidé pour "une issue rapide à la question immédiate des emplois" de chercheurs, la résolution "des tensions" avec les intermittents et promis des "améliorations" de l'Allocation spécifique de solidarité, là où M. Chirac parlait de "suspendre la réforme".

Il a réaffirmé son intention de présenter la réforme de l'assurance maladie au Parlement "à l'été, comme prévu". Alors que le président souhaitait à l'origine que la réforme soit bouclée au 14 juillet, l'abandon du recours aux ordonnances, non évoqué par M. Raffarin, devrait rallonger les débats.

Rappelant les principaux objectifs de cette réforme, le Premier ministre a souligné qu'elle nécessiterait "des efforts" sans en préciser la nature, fiscale ou autre.

D'une manière générale, il est resté évasif sur le fond des dossiers comme, parfois, sur leur calendrier: école, retour des déficits sous la barre des 3% du PIB, politique d'intégration, réforme de l'Etat, loi de mobilisation pour l'emploi.

Il s'est employé à préciser sa méthode de travail pour les mois à venir en promettant de jouer la carte de la "vérité", du "dialogue" et du "mouvement".

Trois jours après l'appel de M. Chirac à davantage de justice sociale, M. Raffarin a paru en retrait par rapport au discours présidentiel, promettant de donner "toute sa portée au droit au logement" au sein du grand ministère de la Cohésion sociale confié à Jean-Louis Borloo.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a vu dans son discours "une forme de provocation" et "quasiment le contre-pied de ce que semblait dessiner le président de la République".

Sans surprise, le chef du gouvernement a obtenu la confiance de l'Assemblée nationale, grâce aux voix de l'UMP, qui dispose d'une très large majorité, et de l'UDF.

"J'attendais un nouveau souffle, une nouvelle politique, je ne l'ai pas entendue", a toutefois réagi Hervé Morin, le président du groupe UDF.

Alors que M. Raffarin enregistre une nouvelle chute de popularité (31%, en baisse de 5 points dans le dernier baromètre Louis Harris), la gauche, revigorée par les élections, n'a pas manqué de s'interroger sur son autorité et la durée de son bail. "Une chose est sûre: vous n'avez plus la confiance des Français", a lancé François Hollande (PS).



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Opération anti-islamiste en région parisienne: 13 personnes en garde à vue



PARIS (AFP), le 05-04-2004
Treize des quinze personnes interpellées lundi matin dans les Yvelines et en Seine-Saint-Denis lors d'une opération visant des islamistes soupçonnés d'être liés au Groupe islamique combattant marocain (GICM), auteur présumé des attentats de Casablanca en 2003 et montré du doigt dans ceux de Madrid, ont été placées en garde à vue.

"Au moins six" des quinze personnes interpellées sont suspectées d'appartenir au GICM, selon une source proche du dossier. Deux des personnes ont été rapidement remises en liberté, treize ont été placées en garde à vue dans les locaux parisiens de la Direction de la surveillance du territoire (DST, contre-espionnage).

Parmi elles, figurent "les six objectifs prioritaires" que s'étaient fixés les policiers, selon cette source.

Il s'agit principalement de Français d'origine marocaine "dont plusieurs apparaissent dans la procédure marocaine sur les attentats meurtriers de Casablanca (45 morts, dont quatre Espagnols, le 16 mai 2003), et trois d'entre eux font l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé par la justice marocaine", a-t-on ajouté de même source.

Les perquisitions menées lundi aux domiciles des suspects interpellés, principalement à Mantes-la-Jolie (Yvelines) et à Aulnay-Sous-Bois (Seine-Saint-Denis) n'ont pas amené la découverte d'armes ni d'explosifs, selon les premiers résultats connus.

Parmi les principales "cibles" des enquêteurs, figuraient notamment les deux frères B. Le premier, Mustapha, électronicien, a effectué au moins deux stages dans des camps d'entraînement en Afghanistan où il s'est familiarisé aux armes et aux explosifs.

Le second, Hassan, employé dans une société de transports de fonds pour alimenter en billets les distributeurs automatiques bancaires (DAB), a récemment fait l'objet, selon lui, d'une série d'agressions durant l'exercice de ses activités professionnelles.

Le 1er mars, des inconnus l'auraient attaqué, ligoté et transporté d'un endroit à un autre pour dérober un très forte somme d'argent de six DAB, selon l'enquête de la police. Il se serait dégagé de ses liens après avoir donné l'alerte d'une manière jugée peu crédible par les enquêteurs. Mais, faute d'éléments matériels à opposer à sa version, celle-ci aurait prévalu.

L'opération de lundi matin, décidée par les juges antiterroristes Jean-Louis Bruguière et Jean-François Ricard, fait suite "à de longues investigations conduites par la DST en liaison avec ses partenaires étrangers", soulignait lundi le ministère de l'Intérieur.

La DST travaillait depuis un peu plus de quatre mois sur cette affaire pendant lesquels elle a effectué de nombreuses surveillances.

Cette opération n'a, en revanche, "a priori pas de lien avec les récents attentats qui ont frappé la capitale espagnole" (191 morts, le 11 mars à Madrid), soulignait-on de même source, même si le GICM a été cité dans le cadre de l'enquête espagnole.

Ce groupe est apparu sur la scène du terrorisme islamiste "au début des années 1990", en particulier en 1994 lors du mitraillage contre les locaux de la réception d'un hôtel de Marrakech, fusillade qui avait fait plusieurs morts.

"Certains des auteurs de cet attentat meurtrier vivaient en France", rappelle-t-on de sources policières, même si "c'est la première fois (lundi matin), que des suspects sont interpellés en France sous ce sigle", note-t-on de mêmes sources.

Lundi, le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin, qui venait de féliciter "les services (DST et RAID) pour l'efficacité de leur action", a fait savoir la place Beauvau, s'est entretenu par téléphone avec son homologue marocain, Mustapha Sahel.

Les deux ministres "ont évoqué les opérations antiterroristes menées par la DST", a ajouté le ministère de l'Intérieur



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La reine Elizabeth II d'Angleterre en visite d'Etat en France



PARIS (AFP), le 05-04-2004
La reine Elizabeth II d'Angleterre a appelé lundi la France et la Grande-Bretagne à ne pas laisser les tensions nées de la guerre en Irak les diviser durablement, au premier soir d'une visite d'Etat en France pour célébrer le centenaire de l'Entente cordiale.

"Nous ne pouvons pas laisser les tensions politiques du moment, quels que soient les ressentiments qu'elles suscitent de part et d'autre, nous diviser dans la durée", a déclaré la souveraine, dans un toast prononcé en français lors d'un dîner de gala offert par le président Jacques Chirac à l'Elysée.

"Nous savons bien que ni les deux grandes nations que nous sommes, ni l'Europe, ni l'Alliance atlantique ne peuvent se permettre de se désolidariser ou de se quereller face aux menaces auxquelles nous sommes tous confrontés sur le plan de notre sécurité et de notre prospérité", a poursuivi la reine.

La France et la Grande-Bretagne s'étaient vivement opposées sur la guerre en Irak, où les troupes britanniques se sont battues aux côtés des Américains, alors que Paris s'opposait à cette intervention.

Cette visite d'Etat de trois jours, la quatrième depuis l'avènement d'Elizabeth II en 1952, donne le coup d'envoi de cérémonies qui s'échelonneront toute l'année pour célébrer le centenaire de l'Entente cordiale.

Ce document, signé le 8 avril 1904 pour borner les ambitions coloniales des deux pays que leurs rivalités avaient mené au bord de la guerre l'année précédente, est devenu l'acte fondateur de l'amitié franco-britannique.

"Si nous célébrons aujourd'hui ce centenaire, c'est pour signifier que la durée, la profondeur et la diversité de nos liens l'emportent à l'évidence sur nos divergences", a dit le président français dans son toast.

La reine était arrivée à Paris dans un train Eurostar spécial, avec quelque 200 écoliers venus de Grande-Bretagne.

Accompagnée du prince Philip, duc d'Edimbourg, elle a été accueillie par le président Chirac en bas de l'avenue des Champs-Elysées, pavoisée aux couleurs françaises et britanniques.

Escortés par 150 cavaliers de la Garde républicaine en tenue d'apparat, le président et la reine ont ensuite remonté l'avenue en voiture, jusqu'à l'Arc de Triomphe, où sous la protection de tireurs d'élite, Elizabeth II a déposé une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu.

La souveraine s'est entretenue ensuite avec M. Chirac au palais présidentiel de l'Elysée, avant de gagner à pied la résidence de l'ambassadeur de Grande-Bretagne, rue du Faubourg Saint Honoré.

Sous des rafales de vent et entre deux giboulées, la reine a salué de la main les badauds, massés derrière des barrières métalliques, mais sans leur serrer la main ni leur parler, protégée par un cordon de police.

La visite se déroule sous très haute sécurité, alors que l'interpellation lundi matin en banlieue parisienne de quinze personnes soupçonnées d'être liées à un groupe islamiste a rappelé la menace terroriste.

La visite doit se poursuivre avec un emploi du temps chargé, avec un déjeuner offert par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et une réception au Sénat mardi.

Toujours à Paris, mardi, elle assistera à une présentation de l'Ecole nationale d'équitation du Cadre noir de Saumur, qu'elle avait vu évoluer une première fois en 1972.

Elle sera accueillie à l'Hôtel de ville et visitera le quartier commerçant de Montorgueil, où elle prendra un bain de foule, et, en avant-première, la galerie d'art britannique du musée du Louvres, qui ouvrira en 2005.

Mercredi, la reine et le prince consort se rendront à Toulouse (sud-ouest) pour visiter notamment l'usine d'assemblage de l'Airbus avant de repartir pour la Grande-Bretagne en avion.



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L'Espagne poursuit la traque des suspects des attentats du 11 mars



MADRID (AFP), le 05-04-2004
Police et armée poursuivaient lundi en Espagne la traque des suspects des attentats du 11 mars et la protection des objectifs potentiels d'attaques terroristes, après la décapitation de la cellule des principaux responsables du massacre de Madrid et deux nouvelles arrestations.

L'Espagne reste en alerte: le quotidien ABC a publié lundi un message émanant d'un groupe "Abou Doujana Al-Afgani, groupe Ansar Al-Qaïda Europe", déjà auteur d'une revendication non authentifiée des attentats du 11 mars, exigeant le retrait des forces espagnoles d'Irak et d'Afghanistan faute de quoi ses signataires affirment qu'ils feront de l'Espagne "un enfer où le sang coulera à flots".

L'identification des cinq islamistes radicaux qui se sont donné la mort à l'explosif samedi à Leganès, une banlieue sud de Madrid, a progressé lundi avec la confirmation de la présence parmi eux du Marocain Jamal Ahmidan, alias "le Chinois", considéré comme le responsable logistique de la tuerie de Madrid.

Des restes pouvant appartenir à l'un des cinq cadavres, ou peut-être à un sixième, ont été retrouvés lundi, selon une source proche de la lutte antiterroriste.

Au total, quinze présumés auteurs ou complices des attentats qui ont fait 191 morts et 1.900 blessés, sont en prison et cinq autres sont morts, dont le chef du groupe, le Tunisien Serhane Ben Abdelmajid Fakhet.

Ce Tunisien, mort samedi à Leganès, "est celui qui a élaboré le plan, le cerveau, tandis que le Chinois était l'exécutant", a déclaré un porte-parole du ministère de l'Intérieur.

En lançant contre lui un mandat d'arrêt international, le juge Juan del Olmo chargé de l'enquête sur le 11 mars avait qualifié ce Tunisien de "dirigeant et coordinateur" des attentats, attribués par le ministère de l'Intérieur au Groupe islamique combattant marocain (GICM), déjà impliqué dans ceux de Casablanca en mai 2003.

Quant au "Chinois", Jamal Ahmidan, il est le cousin d'Ahmed Ahmidan, en détention pour son implication dans les attentats du 11 mars.

Egalement recherché par le juge Del Olmo, le Marocain Abdennabi Kounjaa a lui aussi été identifié parmi les morts du spectaculaire suicide collectif de samedi, ainsi qu'Asri Rifaat Anouar, dont le nom apparaît publiquement pour la première fois dans cette enquête.

Un policier des forces spéciales (GEO) a également péri dans l'opération et un deuil officiel de trois jours a été décrété en son hommage à Madrid.

Hormis la mort de ce policier, "l'opération a été un succès en ce qu'elle a désarticulé le noyau central de ceux qui ont commis les attentats", estimait-on lundi au ministère de l'Intérieur.

Deux nouveaux suspects ont été arrêtés samedi, l'un à Ceuta, enclave espagnole sur la côte méditerranéenne du Maroc, et l'autre à Fuenlabrada, dans la banlieue de Madrid, mais ce dernier a été relâché, seul le premier restant en détention, selon des sources de la lutte antiterroriste.

Leur identité n'a pas été révélée par ces sources, qui n'ont pas davantage commenté l'implication supposée dans les attentats du 11 mars de trois hommes pour lesquels des avis de recherche ont été diffusés, photos à l'appui, répondant aux noms d'Amer El Aziz, Sanel Sjekirica et Rabei Ousmane Ahmed.

Les enquêteurs n'excluent pas qu'un ou plusieurs terroristes soient parvenus à s'enfuir, en emportant ou non des explosifs, avant que le dispositif d'encerclement de la police se referme samedi sur l'appartement de Leganès.

Selon une source anti-terroriste, la police recherche encore "trois ou quatre personnes".

Police et armée se sont en outre déployées en force pour surveiller en permanence les lignes de train à grande vitesse, dont celle de Madrid-Séville (sud) où a été découverte vendredi une bombe similaire à celles du 11 mars, ainsi que les aéroports, le métro de Madrid et d'autres points stratégiques comme la raffinerie pétrolière de Repsol à Puertollano (200 km au sud de Madrid).

Selon des sources des services de sécurité, garde civile, police et armée sont mobilisées à un "niveau exceptionnel" pour surveiller à l'aéroport international de Madrid-Barajas les pistes et les passagers, et le contrôle de l'espace aérien, coordonné notamment depuis la base militaire de Torrejon de Ardoz, a été intensifié.



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Le Rwanda commémore le génocide d'avril 1994



KIGALI (AFP), le 05-04-2004
Le président rwandais Paul Kagame a dénoncé dimanche l'"échec délibéré" de la communauté internationale lors du génocide de 1994 au Rwanda, à l'occasion du lancement des célébrations du dixième anniversaire des massacres qui ont fait, selon l'Onu, 800.000 morts.

Les commémorations devraient durer une dizaine de jours, avec pour temps fort une cérémonie au stade de Kigali en présence de dirigeants étrangers. Dimanche en fin d'après-midi, le président Kagame s'en est pris une nouvelle fois à la communauté internationale.

"Il faut toujours avoir présent à l'esprit que le génocide, où qu'il se produise, représente l'échec de la communauté internationale, échec que je qualifierais de délibéré, échec qui arrange tout le monde", a-t-il déclaré lors de l'ouverture d'une conférence internationale sur le génocide. L'Onu, présente au Rwanda en 1994 via une mission de maintien de la paix (Minuar), n'avait pu prévenir et stopper le génocide. Le conseil de sécurité de l'Onu avait refusé d'envoyer des Casques bleus supplémentaires, comme le réclamait le chef militaire de la Minuar, le général canadien Roméo Dallaire.

Pire, elle avait réduit drastiquement le nombre de soldats, après l'assassinat de dix Casques bleus belges le 7 avril 1994. La conférence, qui a débuté dimanche et a pour thème "prévenir et bannir à jamais le génocide grâce à une solidarité universelle agissante", doit se terminer mardi, jour où le général Dallaire interviendra. Ce dernier, arrivé vendredi à Kigali, revient au pays des mille collines pour la première fois depuis les massacres. Dimanche des participants à la conférence ont visité les églises de Nyamata et Ntarama, à environ 80 km de Kigali, où quelque 15.000 personnes ont été tuées en 1994.

Ils se sont ensuite rassemblés au cimetière de Nyanza, en périphérie de la capitale rwandaise. Ce cimetière abrite les restes de quelque 3.500 personnes qui ont été abandonnées dans l'école Don Bosco de Kigali par les militaires de l'Onu, avant d'être tuées par des miliciens hutus. En une centaine de jours en 1994, 800.000 personnes selon l'Onu, un million selon les autorités de Kigali, ont été massacrées, soit environ un dixième de la population. La plupart des victimes appartenaient à la minorité tutsie, qui représentait 14% de la population.

Dimanche à Kigali, des cadavres entassés depuis dix ans dans des fosses communes étaient encore déterrés pour être transférés au mémorial de Gisozi. Ce monument national, situé à Kigali et où seront enterrés des ossements en mémoire des quelque 250.000 habitants de la capitale tués en 1994, sera inauguré mercredi. Dans le quartier populaire de Nyamirambo, plusieurs rescapés retiraient méticuleusement des os et des crânes calcinés et boueux d'une fosse coincée entre deux maisons. Certains d'entre eux passaient au crible les vêtements récupérés afin de tenter d'identifier les victimes.

Selon les habitants du quartier, les corps de 200 à 300 personnes, tuées pour la plupart en juin 1994 dans l'église catholique de Nyamirambo, ont été jetés dans ce trou. Au moins huit chefs d'Etat ou de gouvernement étrangers sont attendus pour la cérémonie au stade de Kigali le 7 avril, dix ans jour pour jour après le début des massacres, déclenchés par l'assassinat, toujours non élucidé, du président rwandais hutu Juvénal Habyarimana. A cette occasion, le président Kagame fera un discours. Mais à l'exception de la Belgique, ancienne puissance coloniale, les pays occidentaux et l'Onu ne seront pas représentés au plus haut rang.

Mercredi marquera aussi le début d'une semaine de deuil, au cours de laquelle seront organisées des visites de différents mémoriaux à travers le pays.




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Le déficit public français pourrait atteindre 4% du PIB en 2005



PARIS (AFP), le 05-04-2004
Le déficit public de la France pourrait atteindre 4% du Produit intérieur brut (PIB) en 2005 après 4,1% cette année, indique le quotidien Le Monde dans son édition datée mardi, citant des prévisions confidentielles du ministère du Budget.

Tout en maintenant l'objectif d'un retour du déficit public sous les 3% du PIB, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a refusé d'évoquer une date lundi lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale. "Le retour de la croissance nous permettra de maîtriser nos déficits excessifs et de les réduire sous la limite des 3%", a-t-il déclaré devant les députés.

Toujours selon des prévisions confidentielles du ministère du Budget citées par le quotidien Le Monde, la dette publique pourrait s'approcher des 67% en 2005. Les comptes publics que découvre le nouveau ministre de l'Economie et des Finances Nicolas Sarkozy, en poste depuis jeudi, seraient beaucoup plus dégradés que prévu, indique le journal.

Le ministère des Finances n'a pas souhaité faire de commentaire dans l'immédiat.

Samedi, lors d'un sommet Ecofin (réunion des ministres des Finances de l'Union européenne) informel en Irlande, M. Sarkozy avait renouvelé l'engagement de la France à ramener le déficit public sous les 3% l'an prochain, tout en soulignant que "pour réduire le déficit, il ne faut pas casser la croissance".

Simultanément, la Lettre de l'Expansion, lundi, indique que "la croissance 2003 pourrait avoir été négative", et avoir été de -0,2% au lieu de 0,2% annoncé jusqu'à maintenant. La Lettre indique que "ce que découvrent les experts de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) qui sont actuellement en train d'harmoniser leurs calculs pour chiffrer la croissance française en 2003, est assez alarmant".

L'Insee publiera le 27 avril les résultats détaillés de la croissance du quatrième trimestre, et un nouveau calcul de la croissance annuelle de l'an dernier.

Un des hauts responsables de l'Insee s'est montré étonné de cette information, assurant "qu'au stade actuel il n'y a pas d'indicateur allant dans le sens de cette prévision".



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L'Union européenne "près d'un accord" avec le cigarettier Philip Morris



BRUXELLES (AFP), le 05-04-2004
L'Union européenne est "près d'un accord" avec le cigarettier américain Philip Morris qui permettrait de s'assurer que ses produits sont vendus conformément à la loi, a indiqué lundi la Commission européenne.

"Nous sommes près d'un accord destiné à combattre la contrebande, les contrefaçons de cigarettes et nous attendons l'approbation des Etats membres (...) J'espère que nous pourrons signer l'accord au plus vite", a déclaré devant la presse la commissaire européenne pour le Budget, Michaele Schreyer.

Dans un communiqué, la Commission a précisé que l'accord prévoyait le versement par Philip Morris de "paiements substantiels pendant plusieurs années" qui seraient destinés à "financer des mesures de lutte contre la contrebande et la contrefaçon".

Michaele Schreyer a refusé de confirmer le montant de 1 milliard de dollars (environ 820 millions d'euros) évoqué lundi par le Financial Times. Mais la Commission a insisté en revanche sur le fait qu'il ne s'agirait pas d'"amendes" infligées au cigarettier américain.

Mme Schreyer a également indiqué que la Commission européenne avait négocié "dans un premier temps" avec Philip Morris uniquement.

La Commission a engagé en 2000 une offensive judiciaire aux Etats-Unis contre les grands cigarettiers. Bruxelles avait attaqué à l'époque, devant un tribunal new-yorkais, non seulement Philip Morris (Marlboro), mais aussi RJ Reynolds et Japan Tobacco, en leur reprochant d'organiser en Europe une contrebande de cigarettes faisant perdre des milliards d'euros de recettes aux budgets communautaire et nationaux.

La justice américaine avait rejeté ce recours en février 2002, estimant que des gouvernements étrangers ne pouvaient recourir au système judiciaire des Etats-Unis pour faire appliquer leurs propres lois fiscales et collecter leurs impôts.

Sans attendre le résultat du recours en appel déposé en juillet 2002, la Commission avait ouvert trois mois plus tard un nouveau front en attaquant RJ Reynolds, non plus pour contrebande mais pour blanchiment d'argent, et n'avait pas exclu une action similaire contre Philip Morris.

Les différents recours européens se fondent sur la loi américaine anti-corruption RICO (Racketeering Influenced and Corrupt Organization Act).

Selon la porte-parole de Michaele Schreyer, les négociations avec Philip Morris sont menées pour le compte des dix Etats membres de l'UE qui ont apporté leur appui aux démarches judiciaires de la Commission (France, Allemagne, Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg et Finlande).



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Tour du monde à la voile: Steve Fossett a pulvérisé le record



LONDRES (AFP), le 05-04-2004
L'Américain Steve Fossett et son équipage à bord du maxi-catamaran Cheyenne ont amélioré lundi de près de six jours le record du tour du monde à la voile qu'ils ont bouclé en 58 jours, 9 heures, 32 minutes et 45 secondes, sous réserve d'homologation officielle.

Fossett, 59 ans, pulvérise de 5 jours 23 h 4 min et 39 sec le record détenu par le navigateur français Bruno Peyron (Orange) qui, en 2002, avait effectué sa circumnavigation en 64 j 8 h 37 min et 24 sec.

Le voilier a franchi à 14h43 et 20 secondes GMT la ligne d'arrivée virtuelle tracée entre l'île d'Ouessant (France) et le cap Lizard (Angleterre), à l'issue d'un périple de 25.650 miles (47.504 km) à la vitesse moyenne de 18,3 noeuds (34 km/h).

Cheyenne a ensuite mis le cap sur Plymouth (Angleterre), son port d'attache, où il devait accoster en fin de soirée.

Bruno Peyron a salué immédiatement "la performance sportive de tout l'équipage de Cheyenne pour ce tour du monde". "Tout l'équipage d'Orange s'associe à moi pour saluer à juste titre l'exploit, le talent, le courage et la détermination qu'il sous-entend", a-t-il déclaré sur son site.

"Sur l'aspect purement sportif, nous savons aussi qu'un record est fait pour être battu et que notre géant Orange II possède les armes et le potentiel pour relever à nouveau un tel défi", a ajouté le Français qui a lui aussi tenté cette année d'améliorer son record mais a dû renoncer prématurément en raison d'avaries peu après le départ.

Steve Fossett, bientôt 60 ans, est un homme d'affaires richissime fou d'aventure qui s'est fait une spécialité des records en tous genres. A pied, en avion, en ballon, en voiture ou en bateau, cet ex-courtier en bourse de Chicago (Etats-Unis/Illinois) a tâté de tous les modes de locomotion depuis plus de quinze ans en essayant, toujours, d'en repousser les limites.

En 1985, il se signale par une traversée de la Manche à la nage en 22 heures. En 1992, il est au départ d'une course de chiens de traîneau en Alaska longue de plus de 1500 km. En 1993 et 1996, il participe à la course automobile des 24 heures du Mans au volant d'une Porsche. Il a aussi à son actif l'ascension des plus hauts sommets du globe, à l'exception de l'Everest (deux tentatives infructueuses).

Il détient une série de records à la voile dont, outre son exploit sur le tour du monde, une traversée de l'Atlantique nord (New York-Cap Lizard) en 4 j 17 h 28 min 6 sec à bord de Cheyenne, qui s'appelait encore PlayStation.

Fossett a également réussi en juillet 2002 le premier tour du monde en ballon sans escale et en solitaire.

Cheyenne et son équipage (douze hommes et une femme) étaient partis le 7 février de Plymouth. En dépit de deux avaries de gréement, le bateau a accumulé des moyennes record, doublant notamment le cap Horn après 39 j 16 h et 16 min de mer, nouveau temps de référence.

Le voilier, lancé en 1998, était long à l'origine de 32 m. Il a été agrandi de six mètres en août 2000. Large de 18,3 m, il déplace 25 tonnes. Son mât de 45 m peut porter plus de mille mètres carrés de voiles.

Un autre concurrent, le navigateur français Olivier de Kersauson, à bord du trimaran Géronimo, est encore en mer pour tenter, lui aussi, de battre le record. A son quarantième jour de mer, il se trouvait lundi à proximité du Cap Horn, ce qui lui laisse peu de chances de faire mieux que Fossett.

S'il parvient à battre la performance de Bruno Peyron, Kersauson pourra tout juste se consoler en s'attribuant le Trophée Jules-Verne qui distingue l'équipage auteur de la plus rapide circumnavigation.

Fossett ne peut en effet y prétendre: n'ayant pas voulu payer les droits d'inscription à l'association dépositaire du Trophée, il aura le record sans la Coupe. Cela devrait suffire à son bonheur.



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Heurts sanglants cette nuit en Irak: 30 morts et 25 blessés



FALLOUJAH (AFP), le 07-04-2004
Trente Irakiens ont été tués et 25 autres ont été blessés dans la nuit de mardi à mercredi à Falloujah (ouest de Bagdad) au cours de violents affrontements entre troupes américaines et combattants anti-coalition.

Trente Irakiens ont été tués dans les quartiers de Joulane et Dhoubbat lorsque les troupes américaines ont tiré sur cette zone au canon de char. Des habitants affirment que des avions de combat ont participé au bombardement. Dans la journée, de violents affrontements avaient opposé soldats américains et la guérilla dans ces deux quartiers de la ville rebelle sunnite.

Selon des habitants, la coalition a dû évacuer mardi après-midi une de ses positions dans cette zone, après qu'elle eut été la cible de tirs nourris. Mercredi matin, une certaine accalmie prévalait dans la ville. A Ramadi, plus à l'ouest, une douzaine de Marines américains ont été tués mardi et deux douzaines blessés, lorsque 60 à 70 hommes armés de lance-grenades et d'armes automatiques ont attaqué leur position au palais du gouverneur, selon un responsable du Pentagone.

Le président américain George W. Bush s'est entretenu mardi soir de la situation en Irak avec sa conseillère pour la sécurité nationale Condoleezza Rice et le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld. Le président américain, qui se trouve pour les vacances de Pâques dans son ranch de Crawford (Texas), va avoir mercredi une réunion par téléconférence avec les membres de son Conseil national de sécurité (NSC) composé principalement de Condoleezza Rice, Donald Rumsfeld et le secrétaire d'Etat Colin Powell.

Le chef du Commandement central américain (Centcom), le général John Abizaid et l'administrateur civil américain en Irak, Paul Bremer, participeront également à cette réunion par lien vidéo depuis Bagdad. Le président américain s'entretiendra ensuite pas téléphone mercredi avec le Premier ministre britannique Tony Blair, son principal allié en Irak. Cette conversation avait été prévue avant les incidents de mardi au cours desquels une douzaine de Marines américains ont été tués et deux douzaines blessés lors de combats avec des insurgés irakiens à Ramadi à l'ouest de Bagdad, a indiqué le porte-parole de la présidence américaine.

Par ailleurs, l'ancien dictateur Saddam Hussein est détenu dans une base américaine au Qatar, pays de la péninsule arabique, et non en Irak, rapporte mercredi le quotidien britannique Independent qui ne donne pas de sources à cette information. Après sa capture par les forces américaines en décembre 2003, Saddam Hussein avait été emmené, dans un premier temps, sur un porte-avions américain, positionné dans le Golfe, pour y être interrogé. Il avait été ensuite transféré, à une date non précisée, dans le plus grand secret au Qatar, où même la famille royale de ce petit émirat pétrolier n'avait pas été mise au courant de sa présence, précise le quotidien.

Compte tenu des heurts sanglants en Irak, qui ont fait ces deniers jours plus de 100 morts irakiens et un vingtaine parmi les forces de la coalition, l'Independent indique que le Qatar est considéré comme un lieu beaucoup plus sûr pour y maintenir en détention le dirigeant déchu.




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Dix ans après le génocide, le Rwanda se souvient



KIGALI (AFP), le 07-04-2004
Dix ans jour pour jour après le début du génocide, le Rwanda commémore mercredi les massacres, selon l'Onu, d'environ 800.000 personnes, perpétré en une centaine de jours dans la quasi-indifférence de la communauté internationale.

Au moins six chefs d'Etat ou de gouvernement participeront aux cérémonies. Mais à l'exception de la Belgique, ancienne puissance coloniale, aucun dirigeant des autres pays occidentaux ne sera présent.

Les massacres de 1994 ont été déclenchés par l'assassinat, toujours non élucidé, du président rwandais hutu Juvénal Habyarimana, dans son avion au-dessus de Kigali, le 6 avril 1994. Le soir même, des médias extrémistes appellent les Hutus, l'ethnie majoritaire, à se venger contre les Tutsis, et les massacres à grande échelle commence. En trois mois, plus d'un dixième de la population rwandaise, essentiellement des Tutsis, est exterminée, sous les yeux de la communauté internationale.

Les Nations unies, présentes au Rwanda via une mission de maintien de la paix (Minuar) avant et pendant le génocide, sont incapables de stopper les massacres. Pire, l'Onu réduit ses effectifs de casques bleus, alors que le commandant de la Minuar, le général canadien Roméo Dallaire, réclame des renforts. C'est la prise de Kigali par la rébellion tutsie du Front patriotique rwandais (FPR), le 4 juillet 1994, qui met fin aux massacres. De tous les pays ou organisations critiqués pour leur inaction ou leur rôle controversé pendant le génocide seule la France n'a pas demandé à ce jour pardon.

Le temps fort des commémorations de mercredi sera la cérémonie au stade national de Kigali, où le président rwandais Paul Kagame prendra la parole. Dans la journée, seront par ailleurs inaugurés le mémorial national du génocide à Kigali, où sont enterrées quelque 200.000 personnes, et un monument en hommage aux dix casques bleus belges tués au début du génocide. Enfin, dans la soirée, une veillée, avec témoignages et prières, animée par environ 650 enfants, sera organisée dans le stade de la capitale.

Le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, responsable des opérations de maintien de la paix des Nations unies pendant le génocide, a appelé le monde entier à observer une minute de silence, mercredi à midi, en hommage aux victimes des massacres au Rwanda.




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Bataille pour la direction d'Eurotunnel



PARIS (AFP), le 07-04-2004
La direction du groupe Eurotunnel exploitant le tunnel sous la Manche devrait, sauf improbable surprise, être renversée mercredi par une coalition d'actionnaires, lors d'une assemblée générale sans précédent où sont attendues quelque 5.000 personnes.

Hasard du calendrier, ce changement de pouvoir chez Eurotunnel, société qui symbolise plus que tout autre le lien entre l'Angleterre et le continent, va intervenir le jour où la reine Elizabeth II est en visite en France pour célébrer le centenaire de l'Entente cordiale.

Le renversement de la direction d'un grand groupe coté en bourse, par des actionnaires individuels, constitue une première en France.

L'issue du vote ne devrait pas être connue officiellement avant 18h00 au plus tôt, mais elle ne fait guère de doutes depuis mardi soir et le décompte des pouvoirs récoltés par les deux camps qui se disputent la tête d'Eurotunnel.

La direction a rassemblé des pouvoirs représentant 8,30% du capital, mais les actionnaires contestataires 20,49%.

L'immense majorité est au nom de l'éditeur de publications boursières Nicolas Miguet, qui détient ainsi la clé de l'assemblée générale.

Comme il l'avait déjà annoncé, M. Miguet a rappelé mardi soir qu'il ne briguerait aucun siège d'administrateur chez Eurotunnel.

En principe, la présidence du groupe exploitant devrait échoir à l'ex-Pdg de Nouvelles Frontières Jacques Maillot.

A charge pour lui et son équipe de faire mieux que la direction sortante, notamment en renégociant la dette sans léser les actionnaires.

Près de 5.000 personnes sont attendues à l'assemblée au Parc des Expositions de Villepinte (nord-est de Paris).

De nombreux "miguetistes" devraient être présents, à tel point qu'Eurotunnel juge qu'il s'agira plus d'une opération politique que d'un exercice de "démocratie actionnariale".



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France: nouvelle journée de manifestation dans l'Education nationale



PARIS (AFP), le 07-04-2004
L'Education nationale va connaître mercredi une journée nationale de manifestations à l'appel d'une Intersyndicale enseignante (FSU, Unsa-Education, Unsen-CGT, Sgen-CFDT) et des étudiants de l'Unef et de la Fage pour protester contre la baisse des recrutements 2004.

Cette journée, sans appel à l'arrêt de travail, fait suite à la journée nationale de grève et de manifestations du 12 mars dont l'objectif était de protester contre toutes les restrictions budgétaires et leur impact sur la rentrée prochaine.

Le mot d'ordre avait été suivi par quelque 40% d'enseignants (22 à 30% selon le ministère) et les manifestations avaient réuni près de 100.000 personnes, dont de nombreux chercheurs qui s'étaient associés au mouvement.

La journée de mercredi est plus "ciblée" que celle du 12 mars mais sa philosophie est la même: "La baisse drastique et brutale des postes mis aux concours de recrutement de 2004 compromet gravement l'avenir des jeunes et le maintien d'un enseignement de qualité", ont déclaré les syndicats.

Ils rappellent les chiffres: 13.000 postes ouverts aux concours d'enseignants des écoles, soit mille de plus que l'an dernier mais "notoirement insuffisants" au regard des 60.000 élèves supplémentaires attendus et des 17.000 départs à la retraite.



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La reine Elizabeth II d'Angleterre attendue à Toulouse



PARIS (AFP), le 07-04-2004
La reine Elizabeth II d'Angleterre conclut mercredi sa visite d'Etat en France par une halte à Toulouse où elle se rendra sur le marché de la place du Capitole avant de visiter l'usine d'assemblage Airbus.

La reine a suivi mardi un programme au rythme trépidant avec chevaux, art, religion et politique.

Au deuxième jour d'une visite qui commémore le centenaire de l', acte fondateur de l'amitié franco-britannique, la reine et son époux le prince Philip, duc d'Edimbourg, ont assisté à une représentation des écuyers du Cadre noir de Saumur.

Les écuyers de la prestigieuse académie française d'art équestre ont évolué dans le manège couvert de la Garde Républicaine, à Paris, au son d'un orchestre de chambre, devant quelques dizaines d'invités triés sur le volet, dont l'épouse du président de la République, Bernadette Chirac.

Dans un dîner de gala lundi soir au palais présidentiel de l'Elysée, elle avait exhorté la France et la Grande-Bretagne à ne pas laisser les tensions nées de la guerre en Irak les diviser durablement.

Mardi matin, le nouveau ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, s'est entretenu avec son homologue britannique Jack Straw, qui accompagne la reine, de la situation en Irak et de questions européennes.

Les émeutes sanglantes en Irak, avec la présentation du programme du nouveau gouvernement, ont d'ailleurs relégué la visite royale en pages intérieures des journaux.

La reine s'est ensuite rendue à Hôtel de ville, où elle s'est entretenue avec le maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), avant d'emprunter à pied la rue commerçante de Montorgueil où l'attendait une foule de Parisiens agitant des drapeaux et criant: "Vive la reine !".

Vêtue d'un tailleur et d'un chapeau bleu ciel, Elizabeth II, chef de l'Eglise d'Angleterre, a visité l'église Saint-Eustache et ses grandes orgues, que lui a présentés l'archevêque de Paris, le cardinal Jean-Marie Lustiger.

La souveraine a ensuite été l'hôte du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin pour un déjeuner à l'hôtel Matignon, où ils ont évoqué "le rôle des collectivités territoriales britanniques et françaises" dans le resserrement des liens entre les deux nations.

A la sortie du musée du Louvre, où elle a pu découvrir la galerie d'art britannique qui sera ouverte au public l'année prochaine, la souveraine s'est entretenue pendant dix minutes avec les touristes qui l'attendaient massés derrière des barrières métalliques.

Elle devait être reçue au Sénat par les présidents des deux chambres du parlement, avant de présider un dîner consacré à la recherche contre le cancer à la résidence de l'ambassadeur de Grande-Bretagne.

Elizabeth II est arrivée lundi à Paris pour cette visite d'Etat de trois jours en France, la quatrième de son règne qui donne le coup d'envoi des cérémonies célébration le centenaire de l'Entente cordiale.

Cet accord avait été conclu le 8 avril 1904, pour mettre un terme aux rivalités coloniales qui avaient conduit les deux pays au bord de la guerre. Il est devenu le fondement d'une alliance entre les anciens ennemis héréditaires, en conflit depuis des siècles.



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