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Référendum "historique" à Chypre sur une réunification de l'île



NICOSIE (AFP), le 24-04-2004
Les Chypriotes, grecs et turcs, votent samedi pour un référendum "historique" sur un plan de réunification de l'île présenté par l'Onu qui, s'il est approuvé des deux côtés, leur permettra d'entrer ensemble dans l'Union européenne le 1er mai.

Les bureaux de vote ont ouvert à 07h00 (04h00 GMT) dans la partie grecque où le vote est obligatoire et une heure plus tard dans la partie turque, où la participation au scrutin est libre.

Au total, 623.801 électeurs, 480.165 chypriotes-grecs dans la partie sud de l'île et 143.636 chypriotes-turcs dans la partie nord, doivent répondre par oui ou par non à la question de savoir s'ils approuvent le plan présenté par le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan.

Ce texte de 9.000 pages, qui ambitionne de mettre un terme à une division de 30 ans, définit une République unifiée de Chypre sur un modèle fédéral, avec deux Etats constituants, l'un chypriote-grec et l'autre chypriote-turc, politiquement égaux.

Il prévoit aussi que la zone turque actuelle soit amputée d'environ 7% du territoire de l'île au profit de la partie grecque, et des exemptions au principe de libre-circulation dans l'UE afin de limiter le retour des réfugiés chypriotes-grecs dans le nord.

Les derniers sondages publiés avant le vote laissaient prévoir que le "oui" devrait l'emporter chez les Chypriotes turcs mais que le "non" devrait être majoritaire chez les Chypriotes grecs. De fait, du côté nord, la plupart des électeurs chypriotes-turcs interrogés samedi matin disaient avoir voté "oui".

"Nous voulons que la situation change pour nos petits-enfants, afin qu'ils deviennent citoyens de l'Union européenne. J'ai un petit-fils en Grande-Bretagne. J'espère qu'il reviendra s'il y a une solution", expliquait Beyhan Ozsarihan, 74 ans.

En revanche, dans le sud, une majorité de Chypriotes grecs se disaient fiers de rejeter un plan vu comme injuste et faisant la part trop belle selon eux à la Turquie, dont les soldats ont envahi le tiers nord de l'île en 1974 en riposte à une tentative d'ultranationalistes chypriotes-grecs de rattacher Chypre à la Grèce (Enosis).

"Nous voulons une solution, mais ce plan ne nous donne pas nos droits et notre liberté. Regardez le Kosovo. S'il le +oui+ l'emporte, cela pourrait avoir lieu ici", affirmait Antonios Antoniou, un comptable de 41 ans, qui a fui le nord avec sa famille en 1974.

Si le "non" l'emporte dans une des deux parties, seuls les Chypriotes grecs rejoindront l'Union européenne le 1er mai.

Le président chypriote grec Tassos Papadopoulos, qui a appelé à voter "non", a demandé à ses concitoyens d'éviter de fêter le résultat du vote par des manifestations de rue, alors que la campagne dans le sud a été marquée par une résurgence du nationalisme et une nette montée des tensions.

"C'est un jour historique qui va décider de l'avenir de notre terre et j'appelle les citoyens chypriotes à voter avec responsabilité et dignité", a ajouté M. Papadopoulos, un partisan de toujours de la fermeté à l'égard de la partie turque.

Le Premier ministre chypriote-turc Mehmet Ali Talat, partisan du "oui" a lui aussi qualifié ce jour d'"historique". "Notre objectif est de créer à Chypre un Etat et un ordre où les souffrances d'antan n'auront plus raison d'être", a indiqué à la presse M. Talat après avoir voté à Kyrénia (Girne en Turc, nord-ouest).

Les 1.077 bureaux de vote dans la partie grecque doivent fermer à 18h00 (15h00 GMT). Les Chypriotes turcs votent également jusqu'à 18h00 dans 563 bureaux. Les résultats devraient être connus environ une heure après la fermeture des bureaux de vote.

Au principal point de passage entre les deux parties à Nicosie, ouvert il y a un an jour pour jour après que la partie turque eut décidé de faciliter les passages des deux communautés, le trafic était réduit dans les deux sens, "quatre fois moins qu'un samedi habituel", ont estimé des policiers.



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La Corée du Nord reconnaît une "très grave explosion" à Ryongchon



DANDONG (AFP), le 24-04-2004
La Corée du Nord a reconnu samedi une "très grave" explosion, survenue deux jours plus tôt dans la gare de Ryongchon, à la frontière chinoise, où sont arrivées les premières équipes humanitaires, tandis qu'un responsable sur place a fait part à l'agence Chine nouvelle d'"au moins" 154 morts.

"Au moins 154 personnes, dont 76 écoliers, ont trouvé la mort", a déclaré un responsable nord-coréen en charge de l'organisation des secours à l'agence officielle chinoise, qui évalue à 1.300 le nombre de blessés.

"Les explosions se sont produites jeudi à 12H10 locales (0310 GMT) à cause d'un court-circuit lorsqu'un poteau électrique est tombé après la collision entre un train d'hydrocarbures et deux wagons chargés d'engrais de nitrate d'ammonium", a précisé Jang Song-Gun à Chine nouvelle, dont le correspondant sur place évoque "deux énormes cratères de huit à dix mètres de profondeur" creusés par les déflagrations.

Peu auparavant, l'agence officielle nord-coréenne KCNA avait admis une explosion due à "un contact électrique provoqué par une négligence pendant l'aiguillage de wagons transportant des engrais de nitrate d'ammonium et des wagons citernes".

"L'enquête menée jusqu'à présent montre que les dégâts sont très graves", ajoute KCNA, sans indiquer le nombre de victimes.

A Londres, un porte-parole du Foreign Office a parlé de "plusieurs centaines de morts et de milliers de blessés", citant des informations données à l'ambassadeur britannique par des responsables nord-coréens.

La Croix-Rouge a publié vendredi un bilan provisoire de 54 morts et de plus de 1.200 blessés. Mais l'organisation a ajouté que plus de 8.OOO logements avaient été détruits, entièrement ou partiellement, ainsi que 12 bâtiments publics totalement effondrés. "Le nombre des morts pourrait être nettement plus élevé", a déclaré à Pékin John Sparrow, représentant de la Croix-Rouge pour l'Asie orientale.

Cinq expatriés de la Croix-Rouge sont arrivés samedi après-midi (heure locale) à Ryongchon, à 20 kms de la ville chinoise frontalière de Dandong, ainsi que des diplomates et d'autres groupes d'aide humanitaire, a indiqué la Croix-Rouge.

Les médias nord-coréens ont attendu deux jours pour reconnaître la catastrophe, fidèles à la réputation de secret de Pyongyang. Le régime stalinien a cependant rompu avec son traditionnel isolement, demandant officiellement l'assistance des Nations unies, selon un bureau de l'agence à Genève.

La Corée du Nord "est reconnaissante de la bonne volonté exprimée par les gouvernements de divers pays et les institutions et organisations internationales", écrit KCNA.

La Corée du Sud, dont le président Goh Kun a exprimé ses condoléances, mais aussi l'Australie et les Etats-Unis, pourtant en très mauvais termes avec Pyongyang, ont offert leur aide. La Commission européenne a débloqué 200.000 euros, la Chine 1,2 million de dollars et la Corée du Sud un million de dollars, à chaque fois sous forme de fournitures médicales, de tentes et de nourriture. Le président chinois Hu Jintao a par ailleurs envoyé ses condoléances, tout comme le président russe Vladimir Poutine.

"L'étendue des dégâts doit être tellement importante que le Nord tend la main à la communauté internationale", explique un expert de l'Université Dongguk à Séoul, ajoutant que "Pyongyang doit également sentir nécessaire d'apaiser les rumeurs de complot contre Kim Jong-Il", le dictateur nord-coréen dont le train spécial est passé par la gare de Ryongchon neuf heures avant l'explosion. Cette théorie a été jugée sans fondement par des responsables sud-coréens.

"Des photos satellite ont montré que toutes les structures, logements ou installations dans un rayon de 160 mètres autour du site de l'explosion ont été incendiées", a affirmé sous couvert d'anonymat un responsable du gouvernement sud-coréen au journal Joongang.

"On craint que la plupart des personnes vivant dans cette zone soient mortes", a-t-il ajouté. Un transfuge nord-coréen a précisé que quelque 30.000 personnes vivent ou travaillent dans la zone la plus proche de la gare de Ryongchon, une ville de plus de 120.000 habitants.



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La France dit solennellement adieu à ses "gueules noires"



CREUTZWALD (Moselle) (AFP), le 24-04-2004
Vendredi 21H20, sous le chapiteau dressé sur le carreau de la Houve, à Creutzwald : le dernier bloc de charbon français fait son apparition sur la scène, éclairé des seules lampes frontales d'une poignée de mineurs, scellant ainsi à jamais l'histoire charbonnière du pays.

L'émotion est alors à son comble, les yeux brillent dans la salle où 2.500 invités ont pris place. Quelques larmes perlent pudiquement sur les dernières "gueules noires".

L'hommage voulu par Charbonnages de France pour marquer la fin de l'extraction du charbon en France a trouvé son point d'orgue dans ce moment digne et solennel où les derniers mineurs français, accompagnés de quelques enfants, ont dit adieu à la mine.

La soirée avait démarré un peu plus tôt avec l'arrivée du ministre délégué à l'Industrie Patrick Devedjian venu rendre l'hommage de la Nation aux générations de mineurs qui se sont succédé dans les différents bassins miniers français.

Auparavant, une minute de silence avait été observée en hommage aux hommes morts vie au fond, victimes des accidents qui ont endeuillé la corporation minière au cours du XXème siècle.

"Au fond, j'ai ressenti des choses qu'on ne peut pas ressentir à la surface et j'ai compris le changement qui peut s'opérer entre les hommes lorsque l'on est dans cette situation", a déclaré Patrick Devedjian, invité à descendre dans le puits de la Houve, à 500 mètres sous terre.

"Dans la mine, il n'y a plus de différences de couleurs, de différences d'accents et moi, qui suis un fils d'immigré, je mesure la force d'intégration de la mine", a-t-il ajouté.

La soirée devait se poursuivre par un spectacle vivant, fresque en dix tableaux préparée par des mineurs et leurs familles sur le thème de l'aventure du charbon. Cette scénographie sera rejouée samedi et dimanche.

Baptisé "Les enfants du charbon", "le spectacle est une façon pour nous de mettre des mots sur le silence, de donner la parole aux mineurs qui sont les seuls à pouvoir exprimer ce qu'ils ressentent en ce moment", a pour sa part déclaré Philippe de Ladoucette, président de Charbonnages de France.

Au milieu de l'assistance, quelques mineurs ont évoqué avec nostalgie leurs années de mine.

"C'est vrai que c'était dur, plusieurs fois je suis remonté blessé, mais pour rien au monde je n'aurais voulu faire autre chose de ma vie", assure Daniel Kocevar, mineur retraité venu soutenir ses derniers camarades.

Louis Gauthier, ancien chef porion (contremaître) à la Houve, est amer: "Jamais cette mine n'aurait dû fermer, elle était performante et technologiquement en pointe, c'est un vrai gâchis".

D'autres déçus de la fermeture, les mineurs de la CGT, dont le syndicat n'avait pas signé le pacte charbonnier en 1994, ont manifesté leur désaccord en distribuant des tracts à l'entrée du site.

L'hommage doit se poursuivre samedi et dimanche sur le site de la Houve qui sera exceptionnellement ouvert au public.

Des expositions historiques, photographiques, artistiques seront présentées aux visiteurs: portraits de mineurs de toutes les époques, clichés signés Jacques Grison présentant le travail du mineur au fond, sélection de photos anonymes des familles de mineurs.

Dimanche matin, une messe sera célébrée sous le chapiteau par l'évêque de Metz, Mgr Raffin, en hommage à la mine et aux mineurs.



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Les Etats-Unis mettent en garde Sharon contre un assassinat d'Arafat



JERUSALEM (AFP), le 24-04-2004
Le Premier ministre israélien Ariel Sharon a menacé de nouveau vendredi de s'en prendre à la vie du dirigeant palestinien Yasser Arafat, s'attirant immédiatement une réaction hostile des Etats-Unis.

Sur te terrain, dans les territoires occupés, quatre Palestiniens ont été abattus par l'armée israélienne, ce qui porte à 23 le nombre de Palestiniens tombés sous les balles de l'armée israélienne en quatre jours.

La Maison Blanche a fermement demandé vendredi à Ariel Sharon de tenir parole et de ne pas porter atteinte au président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat, a indiqué un haut responsable de l'administration américaine.

"Nous considérons qu'une promesse est une promesse", a déclaré ce responsable sous couvert de l'anonymat, après que M. Sharon a affirmé vendredi que M. Arafat ne disposait plus d'aucune "immunité".

Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a également averti vendredi soir le Premier ministre israélien que le président George W. Bush était opposé à toute attaque contre Yasser Arafat et lui a rappelé son "engagement".

"J'ai promis il y a trois ans au président (américain) George W. Bush de ne pas porter atteinte à Arafat, mais je ne suis plus tenu par cette promesse et celui-ci ne dispose plus de l'immunité", a affirmé M. Sharon dans un entretien dont des extraits ont été diffusé par la chaîne publique de la télévision israélienne.

"Il (M. Sharon) est décidé à porter physiquement atteinte au président Arafat. Cela ouvrira la voie à davantage de violences et d'effusions de sang", a aussitôt déclaré Saëb Erakat, le principal négociateur palestinien.

"Nous rejetons catégoriquement de telles déclarations aussi graves, et nous demandons au gouvernement américain d'éclaircir sa position" sur cette question, a déclaré un peu plus tard Nabil Abou Roudeina, conseiller le M. Arafat.

Le 2 avril, dans un entretien publié par le quotidien Haaretz, M. Sharon avait déjà affirmé: "Je ne proposerais à aucune compagnie d'assurance de l'assurer (Arafat) sur la vie".

Trois jours plus tard, M. Sharon s'était montré encore plus direct en déclarant: "Tous ceux qui tuent des juifs ou poussent à tuer des juifs ou des citoyens israéliens méritent la mort (...) On sait que Yasser Arafat est responsable du meurtre de juifs depuis des décennies".

En Cisjordanie, un enseignant palestinien de 32 ans, présenté par l'armée israélienne comme un membre du mouvement islamiste Hamas, a été tué par des tirs de soldats, près de Naplouse.

Auparavant, à l'aube, trois membres du Fatah, le mouvement de M. Arafat avaient été tués à l'aube dans le nord de la Cisjordanie par une "unité spéciale" de soldats déguisés en Palestiniens, qui ont blessé un quatrième homme, chef d'un groupe armé lié au Fatah.

Ces morts portent à 3.937 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada, fin septembre 2000, dont 2.968 Palestiniens et 899 Israéliens.

En quatre jours, ce sont 23 Palestiniens, dont deux fillettes, qui sont tombés sous les balles de l'armée israélienne, principalement au cours d'une incursion de 72 heures dans le nord de la bande de Gaza qui s'est achevée jeudi soir.



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La justice suspend l'arrêté d'expulsion de l'imam de Vénissieux



LYON (AFP), le 23-04-2004
Le tribunal administratif de Lyon a suspendu vendredi, l'exécution de l'arrêté ministériel d'expulsion de l'imam de Vénissieux, Abdelkader Bouziane, renvoyé mercredi en Algérie.

"Dans l'absolu, l'interessé peut rentrer ou non en France puisque l'arrêté a été suspendu et qu'il n'est donc pas exécutoire avant une décision au fond du tribunal", a expliqué à l'AFP le greffier en charge des référés, Ruben Guittonneau.

"Il a été simplement jugé sur l'urgence, mais c'est un collège de magistrats avec le président et le commissaire du gouvernement qui statueront sur la légalité ou non de l'acte administratif, en principe d'ici 4 à 6 semaines, a estimé le greffier. "S'il n'est pas annulé, la mesure sera exécutoire".

Le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin a déclaré, vendredi à Ajaccio, que "l'administration va, dès cet après-midi, faire parvenir au tribunal de Lyon des éléments d'information complémentaires qui justifient cette expulsion", ajoutant que "la France ne peut accepter sur son territoire des déclarations attentatoires à la dignité humaine".

Dans un communiqué, le tribunal a indiqué avoir suspendu l'éxecution de la mesure d'expulsion, évoquant "(...) en l'état de l'instruction un doute sérieux sur la légalité de cette décision".

Il précise que les déclarations de M. Bouziane, relatives au statut de la femme dans un entretien à un périodique lyonnais, "ne figurent pas au nombre des motifs de l'arrêté d'expulsion déféré au tribunal".

Les récents propos de l'imam sur la polygamie et le châtiment corporel des femmes publiés par Lyon Mag avaient provoqué l'indignation.

L'arrêté d'expulsion a été pris "aux motifs que M. Bouziane ... appelle ouvertement à la violence et à la haine ... apparaît comme l'un des principaux vecteurs de l'idéologie salafiste de la région lyonnaise ... entretient de façon active des contacts avec des éléments très déterminés de la mouvance intégriste islamiste ... en relation avec des organisations prônant des actes terroristes".

Son avocat, Me Mahmoud Hebia, estime qu'il s'agit "d'affirmations disproportionnées" soulignant que son client n'a pas fait l'objet de procédure judiciaire depuis son arrivée en France il y a plus de 20 ans.

A l'audience jeudi, Me Georges Holleaux, conseil du ministère de l'Intérieur avait fait valoir que l'imam avait "appelé au jihad en France au moment de la guerre en Irak" contre les intérêts américains, citant "une note blanche" des renseignements généraux.

Le tribunal a par contre rejeté une demande de référé liberté concernant le placement en rétention de l'imam. "Elle était dirigée par l'intéressé contre le Préfet du Rhône le plaçant en rétention dans des locaux ne relevant pas de l'administration pénitentiaire" et a été "rejetée comme irrecevable".

En application d'un arrêté ministériel d'expulsion datant du 26 février, l'imam avait été interpellé et placé mardi au centre de rétention administrative de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry avant son départ pour l'Algérie.



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Réunion à Washington du G7 Finances sur fond de croissance retrouvée



WASHINGTON (AFP), le 24-04-2004
Les ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales du G7, qui se retrouvent samedi à Washington, devraient constater le retour de la croissance, tout en soulignant les risques qui pèsent sur cette reprise mondiale.

Les ministres des Finances et les gouverneurs des Etats-Unis, du Japon, d'Allemagne, du Royaume Uni, de France, d'Italie et du Canada se rencontrent samedi matin pour une réunion tenue en marge des assemblées de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).

"Le monde est sorti de l'hiver de la récession", a estimé cette semaine l'économiste en chef du FMI, Raghuram Rajan, à l'occasion de la publication du rapport semestriel de son institution, qui a relevé sa prévision de croissance pour cette année à 4,6% contre 4% précédemment.

Mais cette croissance est inégalement répartie. Si les Etats-Unis bénéficient d'une croissance forte, si le Japon semble reparti après une longue décennie de crise, la zone euro apparaît toujours aussi fragile. Le FMI a noté que la vigueur de la reprise y était incertaine, et prévu un petit 1,75% de croissance pour cette année.

Dans ces conditions, la Banque centrale européenne (BCE) est sous pression pour abaisser son taux directeur, fixé à 2%, le double de son équivalent américain. Les propos du président de la BCE, Jean-Claude Trichet, seront particulièrement surveillés samedi à Washington.

Les ministres devraient aussi discuter des prix élevés du pétrole, des risques de surchauffe de l'économie chinoise, des déficits commerciaux et de la balance des paiements américains, qui sont autant de menaces de déséquilibres pour la reprise. Ils pourraient aussi discuter de la hausse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine, attendue "à un moment ou à un autre", selon son président Alan Greenspan.

A l'issue du G7-Finances se tiendront à Washington, samedi après-midi et dimanche, les assemblées de printemps du FMI et de la Banque mondiale. Le FMI devrait y confirmer qu'il existe un consensus parmi ses actionnaires pour désigner l'ancien ministre espagnol de l'Economie Rodrigo Rato au poste de directeur général du Fonds.




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Mariage du prince Johan Friso des Pays-Bas



DELFT (AFP), le 24-04-2004
Le prince Johan Friso des Pays-Bas, deuxième fils de la reine Beatrix, s'est marié samedi à Delft avec la Néerlandaise Mabel Wisse Smit, une union pour laquelle il a renoncé à ses droits au trône.

La révélation dans la presse des relations passées de Mabel Wisse Smit avec un baron du trafic de drogue néerlandais, Klaas Bruinsma, avaient en effet suscité une vive polémique au mois d'octobre dernier, quelques mois avant le mariage.

Estimant que les informations données par le couple à ce sujet étaient "incomplètes et erronnées", le Premier ministre Jan Peter Balkenende avait annoncé que son gouvernement ne demanderait pas l'approbation de leur union par le parlement. Johan Friso, troisième dans la ligne de succession à la courronne derrière son frère Willem Alexander et la fille de ce dernier Amalia, devait donc renoncer à ses droits au trône s'il voulait épouser sa fiancée.

Samedi, le couple est apparu très souriant à la mairie de Delft. Mabel Wisse Smit, 35 ans, directrice d'une des branches de la Fondation Soros en Europe (Open Society Institute), portait une robe blanche à longue traîne créée par les couturiers néerlandais Viktor et Rolff. Johan Friso, directeur de l'Institut néerlandais de l'espace, portait un costume gris à queue de pie.

Après la cérémonie civile, le couple devait rejoindre la Vieille Eglise de Delft pour le mariage religieux.

Quelques 1.400 invités dont le roi de Norvège Harald V, parrain de Johan Friso, ou encore le milliardaire Georges Soros sont venus assister aux cérémonies.



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Coupe d'Europe de rugby: Toulouse et Biarritz jouent une place en finale



BORDEAUX (AFP), le 24-04-2004
Le Stade toulousain et le Biarritz olympique Pays basque, deux des meilleures équipes du Top 16, se disputent samedi à Bordeaux (16h00) une place de finaliste de la Coupe d'Europe de rugby.

La seconde demi-finale aura lieu dimanche à Dublin (14h00 GMT) et opposera les Irlandais de la province du Munster au club anglais des Wasps.

Si les deux entraîneurs, Patrice Lagisquet pour Biarritz et Guy Novès pour Toulouse, font assaut de civilités avant la rencontre, soulignant pour mieux l'anesthésier les forces présumées de l'adversaire, Toulouse partira quand même avec un léger avantage.

D'abord celui de l'expérience puisque le Stade est tenant du trophée (vainqueur en finale contre Perpignan à Dublin 22-17) et voudra tout faire pour le conserver. Biarritz, au contraire, joue là sa première demi-finale européenne, alors que les Toulousains disputeront leur sixième.

La vérité statistique n'est cependant pas absolue car Biarritz a cette saison beaucoup gagné en maturité, comme en témoigne sa nette victoire 27-10 en quart de finale chez les Gallois de Llanelli.

Les deux équipes sont actuellement très proches, toutes deux qualifiées aisément pour le play-off du Championnat, gorgées chacune d'internationaux dont au total quinze Français sélectionnés pour la dernière Coupe du Monde ou ayant participé au Grand chelem tricolore dans le Tournoi des six nations.

Les forces de Biarritz, attestées par les Toulousains, sont la mêlée fermée, la touche et les groupés pénétrants. Les Basques reconnaissent au Stade une vive intelligence collective dans l'adaptation au jeu de l'autre, et le brio offensif de toutes ses lignes.

La grande inconnue de la rencontre réside dans la présence ou l'absence à la mêlée de Toulouse, déjà privée de Jean-Baptiste Elissalde, de Frédéric Michalak, blessé à une cheville.

Novès attendra samedi matin pour décider si l'état de son demi lui permet de jouer sans risque. S'il ne le peut pas, le manageur a décidé de titulariser Sylvain Dupuy. Emile Ntamack, touché à la cuisse gauche en quarts de finale contre Edimbourg, est également annoncé au centre mais serait, en cas de forfait de dernière minute, remplacé par Cédric Desbrosse.

Biarritz sera privé pour sa part de sa paire de centres australiens Marc Stcherbina-John Isaac, blessés. Par contre le pilier Denis Avril (contracture) jouera bien en première ligne.

Le Stade Chaban-Delmas -ex-Lescure- de Bordeaux, qui reçoit pour la troisième fois un match des phases finales de la Coupe d'Europe, perdra quoiqu'il arrive sa réputation de fossoyeur des équipes françaises: Brive y avait perdu la finale de 1998 face aux Anglais de Bath et Toulouse s'était incliné deux ans plus tard en demi-finale contre les Irlandais du Munster.



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GP de Saint-Marin: Michael Schumacher meilleur temps des essais libres



IMOLA (AFP), le 24-04-2004
Michael Schumacher (Ferrari) s'est montré le plus rapide des derniers essais libres du Grand Prix de Saint-Marin, quatrième épreuve du Championnat du monde de Formule 1, samedi matin sur le circuit Enzo et Dino Ferrari à Imola.

Si l'Allemand a réalisé les meilleurs temps des deux séances, par un temps doux (25 degrés) et ensoleillé, il semble néanmoins devoir rester sous la menace de BAR-Honda et notamment du Britannique Jenson Button. Ce dernier, après s'être montré le plus rapide vendredi après-midi, n'a été distancé que de 25 millièmes de seconde par le sextuple champion du monde samedi matin.

Derrière les deux hommes, Fernando Alonso (Renault), David Coulthard (McLaren-Mercedes), tous deux crédités du même temps, et Juan Pablo Montoya (Williams-BMW) ont devancé l'autre Ferrari, celle du Brésilien Rubens Barrichello.

Le Grand Prix de Saint-Marin sera dimanche un véritable test après une domination sans partage de Michael Schumacher et Ferrari, vainqueurs des trois premières courses. Un des derniers espoirs de relancer l'intérêt d'un championnat qui s'évanouit peu à peu.

Tant chez Renault que BAR-Honda ou Williams-BMW, Imola doit marquer une nette progression, une "grosse évolution". On estime ainsi chez Renault que le gain moteur représente quelques dixièmes de seconde, quatre environ. Enorme en F1.

De quoi nourrir le désir de remettre en cause la suprématie de Ferrari ou, au moins, de compliquer la tâche de la Scuderia. Mais voilà. L'équipe italienne ne se contente pas des acquis, ne se satisfait pas des succès enregistrés hier. Elle en veut toujours plus. Du directeur Jean Todt aux mécaniciens, en passant bien sûr par Michael Schumacher, tous désirent poursuivre la marche triomphale, établir d'autres records. Personne ne veut s'endormir sur ses lauriers.

Pour ce Grand Prix, le mot "Saudade" (tristesse en portugais) a été inscrit sur les flancs des Minardi en mémoire du Brésilien Ayrton Senna disparu le 1er mai 1994 sur le circuit d'Imola.

"Les décès de Roland Ratzenberger et Ayrton Senna ont changé à jamais la face de la F1, a déclaré le propriétaire de l'écurie Minardi, Paul Stoddart. Ce moment restera comme l'un des plus tragiques de l'Histoire du sport et de nombreuses mesures en matière de sécurité sont le résultat de ce qui est arrivé en ce triste dimanche il y a dix ans".

Senna (Williams-Renault) est décédé le dimanche en course après avoir heurté de face un mur à 300 km/h, au lendemain de la mort aux essais de l'Autrichien Ratzenberger, également victime d'un accident au volant de sa Simtek-Ford.

Les temps des essais libres:

Michael Schumacher (ALL/Ferrari) 1:20.856Jenson Button (GBR/BAR-Honda) 1:21.165Rubens Barrichello (BRE/Ferrari) 1:21.583Juan Pablo Montoya (COL/Williams-BMW) 1:21.764Ralf Schumacher (ALL/Williams-BMW) 1:21.864Fernando Alonso (ESP/Renault) 1:21.954Takuma Sato (JAP/BAR-Honda) 1:22.013David Coulthard (GBR/McLaren-Mercedes) 1:22.051Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes) 1:22.164Jarno Trulli (ITA/Renault) 1:22.462Mark Webber (AUS/Jaguar-Cosworth) 1:22.707Olivier Panis (FRA/Toyota) 1:22.885Giancarlo Fisichella (ITA/Sauber-Petronas) 1:22.991Felipe Massa (BRE/Sauber-Petronas) 1:23.105Cristiano Da Matta (BRE/Toyota) 1:23.482Giorgio Pantano (ITA/Jordan-Ford) 1:24.255Nick Heidfeld (ALL/Jordan-Ford) 1:24.907Gianmaria Bruni (ITA/Minardi-Cosworth) 1:26.783Zsolt Baumgartner (HUN/Minardi-Cosworth) 1:27.539Christian Klien (AUT/Jaguar-Cosworth)



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Irak: nouvelle trêve à Falloujah au lendemain d'une journée sanglante



BAGDAD (AFP), le 25-04-2004
Un nouvel accord de trêve a été conclu dimanche dans la ville rebelle irakienne de Falloujah au lendemain d'une journée particulièrement sanglante au cours de laquelle 39 Irakiens et neuf soldats américains ont été tués.

L'accord conclu entre la coalition et des représentants de la ville assiégée à 50 kilomètres à l'ouest de Bagdad prévoit une extension "illimitée" du cessez-le-feu et l'interdiction de port d'armes dans la ville à partir de mardi, a affirmé un médiateur, Hachem al-Hassani, membre du Parti islamique irakien.

Il prévoit aussi des patrouille communes entre la coalition et des membres de Forces de défense civile irakiennes (ICDC). En milieu de matinée, ni la coalition ni les représentants des rebelles n'avaient confirmé cet accord.

Deux cent soixante et onze personnes sont mortes et des centaines d'autres ont été blessés à Falloujah depuis que les Marines y ont lancé une opération le 5 avril en riposte à une attaque de la guérilla qui avait coûté la vie à quatre gardes de sécurité américains.

Samedi, cinq Irakiens sont morts lors d'un accrochage avec des soldats polonais, et 34 autres ont été tués lors de différentes attaques, notamment à Sadr City, la banlieue chiite de Bagdad, frappée par une série d'explosions qui ont fait quatorze morts.

Un porte-parole militaire américain a indiqué qu'une enquête était en cours sur ces explosions et a nié toute implication des forces américaines.

Une autre attaque particulièrement meurtrière a coûté la vie à 14 civils dont le bus a heurté une bombe destinée à des soldats américains près d'Iskandariyah (50 km au sud de Bagdad).

Samedi soir, une série d'attaques suicide ont visé des installations pétrolières dans le sud de l'Irak, selon l'armée américaine.

Selon des sources portuaires dans le sud de l'Irak, trois embarcations traditionnelles conduites par des kamikazes ont été interceptées in extremis alors qu'elles fonçaient sur deux terminaux pétroliers. Deux soldats américains ayant participé à l'opération ont été tués.

Sept autres soldats américains ont été tués samedi dans deux attaques de la guérilla. La journée de samedi a été l'une des plus meurtrière depuis la chute de Bagdad, en avril 2003 et l'occupation de l'Irak par les forces de la coalition.

Face à la recrudescence des violences, le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a demandé à plusieurs pays membres de la coalition en Irak d'envoyer plus de soldats en Irak ou de prolonger leur présence au-delà du 30 juin, date du retour prévu à la souveraineté irakienne.

Selon le New York Times, le commandant des forces américaines en Irak, le général John Abizaid, devrait lui même demander un renforcement du nombre de soldats américains en Irak.

Le Premier ministre australien, John Howard, effectuait pour sa part sa première visite en Irak depuis l'engagement de ses troupes dans ce pays il y a un an.

Il a assisté dimanche à la cérémonie rendue en hommage aux dizaines de milliers d'Australiens morts à Gallipoli (Turquie) durant la première guerre mondiale, et a également eu une conversation avec des soldats australiens et d'autres représentants australiens à Bagdad, selon l'agence de presse australienne Associated Press.

L'Australie compte actuellement 850 soldats en Irak et dans la région. M. Howard a confirmé à plusieurs reprises leur engagement malgré la récente décision, notamment par l'Espagne, de rappeler son contingent.

Enfin, l'envoyé spécial de l'Onu en Irak Lakhdar Brahimi a répété à Paris qu'il jugeait "possible" de mettre sur pied un gouvernement de transition en Irak avant le 30 juin, mais il a reconnu que cela ne serait "pas facile".

"Je pense qu'il s'agira d'un gouvernement avec des pouvoirs limités", a prévenu M. Brahimi à Paris, où il a été reçu par le président français Jacques Chirac. Le diplomate de l'Onu mène actuellement une série de consultations en Europe avant de présenter mardi au Conseil de sécurité de l'Onu son plan sur la transition en Irak.



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L'ONU, l'UE et les Etats-Unis regrettent le "non" des Chypriotes-grecs



BRUXELLES (AFP), le 25-04-2004
L'ONU, l'Union européenne, plusieurs pays européens et les Etats-Unis ont déploré le rejet samedi par les électeurs chypriotes-grecs du plan de l'ONU pour la réunification de l'île de Chypre, divisée depuis 30 ans entre Chypriotes-grecs et Chypriotes-turcs et dont seule la partie grecque adhèrera à l'UE le 1er mai.

75,83% des électeurs chypriotes-grecs ont voté "non" au référendum sur le plan présenté par le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, qui ambitionnait de résoudre une division de 30 ans, selon les résultats officiels. Le "non" a recueilli 313.704 voix, le "oui" 99.976. L'abstention a été de 10,82%, dans un pays où le vote est obligatoire.

De leur côté, les Chypriotes turcs ont voté samedi à 64,9% pour ce plan de réunification de l'île méditerranéenne, 35,1% ont voté "non", d'après les résultats officiels.

"Une chance unique et historique de résoudre le problème de Chypre a été manquée", a ainsi déclaré l'envoyé spécial de l'Onu pour Chypre, Alvaro de Soto au cours d'une conférence de presse à Nicosie.

L'émissaire a lu une déclaration au nom du secrétaire général des Nations unies Kofi Annan dans laquelle ce dernier exprime son regret que "les avantages d'un règlement n'aient pas été compris".

Kofi Annan "regrette que les Chypriotes turcs ne puissent pas jouir de la même manière (que les Chypriotes grecs) des avantages d'être membres de l'Union européenne le 1er mai mais il espère que des voies seront trouvées pour faciliter la situation critique dans laquelle le peuple se retrouve sans en être responsable".

La Commission européenne a "profondément regretté" que les Chypriotes-grecs aient rejeté le plan et s'est dit prête à récompenser les Chypriotes-turcs qui ont voté en faveur du texte lors du référendum.

Dans un communiqué, la Commission a affirmé qu'elle respectait "la décision démocratique de la population" chypriote-grecque tout en estimant qu'"une occasion unique d'apporter une solution à la question chypriote a été manquée". La Commission a "chaudement félicité les Chypriotes-turcs pour leur vote en faveur" du plan des Nations unies.

Au niveau des Etats européens eux-mêmes, le porte-parole du gouvernement grec, Theodoris Roussopoulos, a indiqué que la Grèce allait "oeuvrer à laisser ouverte la procédure de recherche d'un règlement définitif" au problème de division de l'île, en dépit du rejet du plan par les Chypriotes-grecs.

En Allemagne, le chef de la diplomatie Joschka Fischer a estimé qu'il était "décevant de voir que les citoyens du sud de l'île n'aient pas saisi la grande chance de réunification proposée par le plan de Kofi Annan", le secrétaire général des Nations unies.

En Grande-Bretagne, le secrétaire au Foreign Office, Jack Straw, a déclaré dans un communiqué qu'il était "attristé" que les Chypriotes-grecs aient rejeté le plan de l'ONU pour la réunification de Chypre.

En revanche, a-t-il poursuivi, "je suis heureux que la communauté chypriote-turque ait voté aussi clairement" pour la réunification ce qui, a-t-il ajouté, "montre qu'un changement fondamental d'attitude est intervenu dans la communauté chypriote-turque au cours des dernières années".

A Ankara, le ministre turc des Affaires étrangères Abdullah Gul s'est dit "consterné", soulignant au cours d'une conférence de presse que la Turquie voulait "sincèrement une solution au conflit".

A Washington, le porte-parole du département d'Etat, Richard Boucher, a indiqué que les Etats-Unis louaient "tous ceux qui ont voté pour approuver le plan -- en particulier la grande majorité des Chypriotes-turcs -- pour leur courage et pour leur vote pour la paix et la réconciliation", et regrettaient le rejet du plan par les Chypriotes-grecs.



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La Corée du Nord reconnaît une "très grave explosion" à Ryongchon



DANDONG (Chine) (AFP), le 24-04-2004
La Corée du Nord a reconnu samedi une "très grave" explosion survenue deux jours plus tôt dans la gare de Ryongchon, près de la frontière chinoise, où sont arrivées les premières équipes humanitaires, tandis qu'un responsable sur place a fait état d'au moins 154 morts.

"Au moins 154 personnes, dont 76 écoliers, ont trouvé la mort", a déclaré à l'agence Chine nouvelle un responsable nord-coréen chargé de l'organisation des secours, qui évalue à 1.300 le nombre de blessés.

"Les explosions se sont produites jeudi à 12H10 locales (03H10 GMT) à cause d'un court-circuit lorsqu'un poteau électrique est tombé après la collision entre un train d'hydrocarbures et deux wagons chargés d'engrais de nitrate d'ammonium", a précisé Jang Song-Gun à l'agence officielle chinoise dont le correspondant sur place évoque "deux énormes cratères de huit à dix mètres de profondeur" creusés par les déflagrations.

"La gare et ses alentours ont été rayés de la carte", a déclaré de son côté John Sparrow, responsable pour l'Asie du Nord-Est de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge.

"Il y a eu une boule de feu qui a brûlé un grand nombre de bâtiments dans un rayon de plusieurs centaines de mètres autour du lieu de l'explosion", a ajouté Niels Juel, porte-parole de la Croix-Rouge en Chine.

Parmi les quelque 1.300 blessés, les plus grièvement atteints, au nombre de 357, ont été transportés vers la ville Sinuiju, frontalière avec la Chine, a précisé M. Juel.

Un membre de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui s'est également rendu sur les lieux de la catastrophe, a précisé que "seules cinq personnes" étaient encore portées disparues.

"Dans un rayon de 400 à 500 mètres autour de l'explosion, nous avons vu des bâtiments soit totalement détruits soit sérieusement endommagés", la plupart d'entre eux à un seul étage, a déclaré par téléphone à l'AFP depuis Pyongyang ce membre de l'OMS, Eigil Sorensen.

"L'incendie provoqué par l'explosion a été relativement limité", a-t-il ajouté, précisant que les cours venaient de s'achever dans une école primaire située à 300 mètres de la gare quand l'explosion a eu lieu. "Des enfants étaient sur le chemin du retour tandis que d'autres se sont retrouvés prisonniers dans le bâtiment", a-t-il poursuivi.

M. Sorensen faisait partie des humanitaires, dont cinq expatriés de la Croix-Rouge, et des diplomates qui se sont rendus à Ryongchon, une ville de plus de 120.000 habitants située à 20 km de la frontière chinoise.

Peu auparavant, l'agence officielle nord-coréenne KCNA avait admis l'explosion et qualifié les dégâts de "très graves", sans indiquer le nombre de victimes.

La Croix-Rouge qui avait prévenu vendredi que le bilan, alors de 54 morts, allait s'alourdir du fait de la destruction partielle ou totale de plus de 8.OOO logements, a déclaré samedi espérer que le chiffre de 154 décès n'allait plus augmenter.

"La bonne nouvelle est que le chiffre de 154 morts est, nous l'espérons, un nombre définitif", a déclaré M. Sparrow.

La Corée du Nord a attendu deux jours pour reconnaître la catastrophe, fidèle à son goût du secret, mais le régime stalinien a rompu avec son traditionnel isolement, demandant officiellement l'assistance des Nations unies.

Les Etats-Unis, pourtant en très mauvais termes avec Pyongyang, ont offert leur aide. La Commission européenne, la Chine et la Corée du Sud ont déjà débloqué des aides d'urgence, sous forme de fournitures médicales, de tentes et de nourriture. La Russie a prévu d'envoyer un cargo Ilioutchine-76 lundi.

"L'étendue des dégâts doit être tellement importante que le Nord tend la main", explique un expert de l'Université Dongguk à Séoul, ajoutant que "Pyongyang doit également sentir nécessaire d'apaiser les rumeurs de complot contre Kim Jong-Il", le dictateur nord-coréen dont le train spécial est passé par la gare de Ryongchon neuf heures avant l'explosion. Cette théorie a été jugée sans fondement par des responsables sud-coréens.



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Nouveau cas confirmé de SRAS en Chine



PEKIN (AFP), le 25-04-2004
La Chine a confirmé dimanche un troisième cas de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et cinq nouveaux cas suspects, ainsi que la fermeture du laboratoire soupçonné d'être à l'origine de la résurgence de la maladie.

Les cinq cas suspects font partie des 13 personnes qui ont été en contact rapproché avec les trois cas confirmés, précise un communiqué du gouvernement municipal de Pékin.

Ces nouveaux cas viennent s'ajouter aux deux infections avérées et deux cas suspects, dont l'un est mort le 19 avril, annoncés vendredi par Pékin. L'un des cas confirmés, une étudiante de 26 ans, et le cas suspect vivant, un chercheur de 31 ans, avaient travaillé dans un laboratoire de virologie de Pékin, où se trouve probablement la source de l'infection et dont la fermeture a été décidée.

Le personnel et les étudiants de ce laboratoire avaient été placés vendredi en quarantaine et resteront isolés jusqu'au 7 mai.

Il est "plutôt rassurant" que ces infections proviennent apparemment d'un laboratoire, mais il est inquiétant que son personnel n'ait pas été mieux protégé et surveillé, a indiqué samedi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

"Le fait que ces infections puissent être reliées à un laboratoire, bien que dérangeant, est aussi rassurant parce que l'infection ne paraît pas trouver son origine au sein de la population ou chez des animaux", selon un communiqué de l'agence de l'ONU.

L'un des quatre cas, l'étudiante de 26 ans, avait effectué un stage dans un laboratoire de virologie de Pékin en mars avant de rentrer dans sa province natale de l'Anhui.

Ressentant de la fièvre, elle avait alors repris le train pour Pékin où elle a été brièvement hospitalisée pour une pneumonie, infectant au passage une infirmière, avant de rentrer à nouveau chez elle quatre jours plus tard et de probablement transmettre le virus à sa mère, qui est décédée le 19 avril.

"Bien sûr, il est regrettable qu'elle ait eu un accident de laboratoire ou ait été en contact avec le virus", a déclaré Bob Dietz, porte-parole de l'OMS à Pékin. "Mais il y a aussi le fait qu'elle ait voyagé alors qu'elle avait des symptômes. Ce n'est pas un bon indicateur", a-t-il ajouté.

Les nouveaux cas surviennent trois mois après une petite résurgence du SRAS qui s'était produite en décembre et janvier dans le Guangdong, foyer originel de la maladie.

Mais contrairement à ce qui se passe aujourd'hui, les personnes en contact avec les patients n'avaient pas alors développé de symptômes de la maladie.

"Il est de plus en plus clair que c'est plus grave que les quatre cas dans le sud" du pays, selon Henry Niman, un expert du SRAS à la Harvard Medical School, aux Etats-Unis.

Un système centralisé pour faire remonter quotidiennement les informations liées au SRAS au ministère de la Santé a été réactivé, notamment en prévision de la "semaine en or" de congés du 1er au 7 mai.

L'année dernière, cette "semaine en or", qui donne lieu à de nombreux déplacements en train et en avion, avait été annulée et Pékin avait pris des allures de ville morte pour le 1er mai.

Pékin avait été l'an dernier la ville du monde la plus touchée par la maladie, avec plus de 2.500 cas confirmés et 193 morts.

Le SRAS, apparu pour la première fois dans la province du Guangdong en novembre 2002, avait gagné au printemps et à l'été dernier une trentaine de pays, faisant au total 774 morts.



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Intermittents: le ministre se donne 10 jours pour proposer une solution



BOURGES (AFP), le 25-04-2004
Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication, "(se) fixe l'objectif d'une dizaine de jours pour mettre sur la table un certain nombre de propositions pour sortir de la crise" de l'intermittence.

Lors d'une rencontre avec la presse dans le cadre du 28e Printemps de Bourges, M. Donnedieu de Vabres a notamment déclaré qu'il est attaché à "voir comment sortir de la crise le plus rapidement possible". "Beaucoup de choses se passent au niveau interministériel pour trouver un certain nombre de solutions", a-t-il dit. "Je me fixe l'objectif d'une dizaine de jours pour mettre sur la table un certain nombre de propositions pour sortir de la crise", a-t-il affirmé.

"Je travaille avec Jean-Louis Borloo (ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale) pour proposer un certain nombre de mesures qui préservent les prérogatives des partenaires sociaux, on ne peut régler les choses en quelques heures", a encore déclaré M. Donnedieu de Vabres, réaffirmant que "ce n'est pas à l'Etat de se substituer au rôle des partenaires sociaux".

"Je ne suis pas en mesure de dire les propositions que je vais mettre sur la table, mon objectif est de sortir de la crise dans les meilleurs délais, quand j'annonce quelque chose je veux que ce soit certain", a-t-il ajouté. "J'ai un patron, le Premier Ministre, je ne veux pas être démenti. Je voudrais que cela soit analysé non comme une démarche frileuse mais une méthode pour créer la confiance", a-t-il encore indiqué.

Le ministre de la Culture et de la Communication est arrivé en début de soirée à Bourges où il a été accueilli par Daniel Colling, directeur-fondateur du festival. Il se sont ensuite rendu sur plusieurs sites du festival, assistant en partie à la soirée rock réunissant notamment The Vines, Franz Ferdinand et The Yeah Yeah Yeahs, et à l'affiche de variétés/chanson française composée de Cali, Bénabar, Sansévérino et Alain Bashung.

Dans l'après midi, les professionnels du spectacle avaient débattu longuement du dossier des intermittents du spectacle, en présence notamment de Anne Hidalgo, secrétaire nationale du Parti Socialiste chargée de la Culture et de la Communication, et des parlementaires Jack Ralite, sénateur communiste, et Etienne Pinte, député-maire (UMP) de Versailles, tous deux membres du "comité de suivi" de la réforme de l'intermittence. La venue à Bourges de M. Renaud Donnedieu de Vabres a coïncidé avec celle de M. François Hollande, premier secrétaire du parti socialiste.



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Journée mondiale de lutte contre le paludisme: MSF mobilisé



PARIS (AFP), le 25-04-2004
A l'occasion de la quatrième journée africaine de lutte contre le paludisme du 25 avril, l'organisation humanitaire Médecins Sans Frontières (MSF) a lancé une campagne de mobilisation contre une "maladie qui gagne du terrain", le paludisme.

Le mot d'ordre de cette campagne qui s'étendra sur toute l'année 2004 est "Contre le paludisme, il est temps de passer aux ACT !". MSF pour qui "le paludisme est une arme de destruction massive", plaide à nouveau en faveur d'un traitement combiné à base d'artémisinine (TCA ou ACT en Anglais), "efficace et recommandé par l'OMS".

Les dérivés d'artémisinine (provenant d'une plante chinoise) peuvent en effet être associés à un autre antipaludéen (comme par exemple la sulfadoxine-pyriméthamine ou Fansidar, ou encore l'amodiaquine) constituant ainsi les TCA/ACT. Des associations thérapeutiques qui sont "encore que trop marginalement employées" dans les pays fortement touchés par le paludisme, déplore MSF qui souhaite aussi une diminution du prix ces traitements pour les pays les plus pauvres.

"Alors que l'on rêvait de l'éradiquer dans les années 1960, la maladie gagne du terrain. Aujourd'hui, on compte 4 fois plus de cas, 3 fois plus de morts que dans les années 1970", selon MSF.

Le moustique femelle anophèle est le vecteur essentiel du parasite Plasmodium falciparum, principal responsable du paludisme (encore appelé malaria). La maladie cause chaque année dans le monde "au moins" un million de décès, selon l'OMS.

Avec sa campagne en France, MSF souhaite inciter les dons pour développer les traitements efficaces qu'elle organise sur le terrain (plus d'1,1 million de patients, essentiellement en Afrique, pris en charge par MSF, toutes sections confondues).

Le prix d'achat d'un traitement (test diagnostic + thérapeutique efficace) coûte environ 2 euros, relève l'association.

Selon l'OMS, "90% des décès dus au paludisme surviennent en Afrique, au sud du Sahara, touchant principalement les jeunes enfants. Le paludisme tue un enfant africain toutes les 30 secondes. De nombreux enfants qui survivent à un accès de paludisme grave peuvent présenter des troubles de l'apprentissage ou une atteinte cérébrale".

Pour les dons téléphoner au "n° magique indigo 32 60" - dites médecins sans frontières (0,15 TTC la minute) ou écrire MSF - BP 2004 - 75011 Paris, ou aller sur le site (www.msf.fr).



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Le relèvement de l'offre de rachat d'Aventis au coeur du conseil de Sanofi



PARIS (AFP), le 25-04-2004
Le laboratoire français Sanofi-Synthélabo a réuni samedi à Paris son conseil d'administration afin d'examiner un relèvement de son offre de rachat d'Aventis tandis que les négociations entre les deux directions se poursuivaient sous la pression d'une possible surenchère dès lundi de Novartis.

Fin janvier, Sanofi-Synthélabo a fait une offre sur son concurrent franco-allemand pour un montant estimé à 47,8 milliards d'euros. Mais le groupe pharmaceutique suisse Novartis semble prêt à se lancer avec une offre supérieure qui pourrait être, selon le Wall Street Journal, de 56 milliards d'euros.

Sanofi n'entend pas aller au delà "d'un juste prix" sinon cela ne serait plus une bonne opération, a indiqué samedi soir une source proche du dossier. Un prix trop élevé risquerait de fragiliser le nouvel ensemble. En outre, plus Aventis coûtera cher, plus les synergies devront être fortes, plus cela entraînera d'importantes restructurations, a fait valoir cette source.

La situation est d'autant plus compliquée à gérer pour Sanofi que Novartis entretient le flou sur ses intentions réelles et sa véritable envie d'y aller.

Selon une source proche du dossier à Paris, Novartis pourrait tenir un conseil d'administration dimanche. Mais aucun commentaire n'a pu être obtenu de Novartis sur cette information.

Le groupe franco-allemand Aventis réunit de son côté dimanche à Paris son conseil de surveillance.

Les contacts entre le PDG de Sanofi Jean-François Dehecq et le président du directoire d'Aventis Igor Landau devaient se poursuivre ce week-end pour tenter de trouver un terrain d'entente à la fois sur le prix et sur le futur management en cas de fusion.

Les deux hommes, qui ne s'étaient pas parlé depuis le 7 janvier, se sont rencontrés vendredi à l'initiative du ministre de l'Economie Nicolas Sarkozy.

"Des contacts entre les deux présidents auront probablement lieu ce soir et demain avant la réunion du conseil de surveillance d'Aventis", a indiqué une source proche du dossier. "Nous ne sommes plus dans un contexte d'offre hostile, cela devient plus amical", a-t-elle ajouté.

"Grâce à l'intervention de Nicolas Sarkozy, l'affaire est peut-être en train de revenir sur les rails", a estimé une autre source proche du dossier.

"Si Sanofi et Aventis ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le prix et sur le management d'ici la fin du week-end, il y a un vrai risque - ou une vraie chance selon le point de vue d'où on se place - que Novartis lance dès lundi matin une surenchère à l'offre de Sanofi", a estimé cette source.

En revanche, cette source juge peu vraisemblable que le groupe suisse se lance dans la bataille si Sanofi et Aventis se mettent d'accord dimanche.

Interrogées par l'AFP, les directions d'Aventis et de Sanofi ont fait savoir qu'elles n'avaient pas l'intention de communiquer sur le dossier avant lundi matin.

Aventis a rejeté la première offre de Sanofi, estimant que le prix sous-évaluait l'entreprise et a fait des avances à Novartis pour qu'il lance une offre concurrente.

Après des hésitations, Novartis s'est finalement lancé jeudi dans la bataille, en entrant véritablement en négociation avec Aventis.

Nicolas Sarkozy a alors appelé les présidents d'Aventis et Sanofi-Synthélabo à discuter vendredi d'un rapprochement, en mettant en avant l'"intérêt national" d'une telle opération.



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GP de Saint-Marin: "pole" de Jenson Button, hommage à Ayrton Senna



IMOLA (AFP), le 24-04-2004
Honda ne pouvait rêver plus bel hommage à Ayrton Senna que la pole du Britannique Jenson Button (BAR) au Grand Prix de Saint-Marin, quatrième épreuve du Championnat du monde de Formule 1, dimanche sur le circuit "Enzo et Dino Ferrari" à Imola.

C'est avec le Brésilien que le motoriste avait connu ses plus grands succès, trois titres mondiaux notamment (1988, 1990 et 1991), et obtenu sa dernière "pole". C'était le 13 juin 1992 au Canada.

Au moment où la F1 célèbre le dixième anniversaire de la disparition de "Magic Senna" dans un tragique accident le 1er mai 1994 dans la courbe de Tamburello sur ce même circuit d'Emilie Romagne, la "pole" de Button ne pouvait pas mieux tomber.

Samedi, Button a devancé Michael Schumacher (Ferrari) et Juan Pablo Montoya (Williams-BMW), pour obtenir la première "pole" de sa carrière, la première de l'équipe anglo-nipponne. Et dans le camp japonais, l'émotion se mêlait à la joie. Tandis que Button arborait un large sourire, que l'équipe manifestait son bonheur.

"Je ne me souviens pas de ma dernière pole, s'interrogeait heureux le Britannique. Peut-être est-ce en 1999 en Formule 3 ? C'est vraiment super de mettre un terme à la domination Ferrari. Surtout ici chez eux."

Le plan de BAR-Honda venait de fonctionner parfaitement. Comme Hugh Chambers, patron du marketing, l'avait révélé dès jeudi soir, BAR allait faire preuve d'audace dans la stratégie, dans la quantité d'essence embarquée, tout tenter pour obtenir la pole. Afin d'empêcher le sextuple champion du monde de prendre une nouvelle fois les devants, de lui compliquer la tâche après ses victoires dans les trois premiers Grands Prix de la saison.

Cela a même failli marcher au-delà des espérances des rivaux de la Scuderia. "Quand j'ai vu le temps de Jenson, je savais que ce serait tout ou rien pour moi. Aussi ai-je tout tenter. Mais j'en ai trop fait à la Variante Alta. Et je dois m'estimer heureux de n'être pas sorti de la piste, d'être parti en tête-à-queue", avouait le sextuple champion du monde.

"Sans cela, je ne pense pas que j'aurais pu faire la pole. La course s'annonce particulièrement intéressante. Ce sera une bataille terrible. Notamment au premier virage", insistait Michael Schumacher.

Si Jenson Button s'impose comme un rival dangereux pour l'Allemand de Ferrari, Juan Pablo Montoya, Ralf Schumacher (Williams-BMW) et Fernando Alonso (Renault) n'ont pas dit leur dernier mot.

"En condition de course la voiture est excellente. Avec notre quantité de carburant, nous sommes bien placés", annonçait le Colombien. "Je pense que notre voiture sera performante en configuration course, car elle est très constante sur les longs relais, renchérissait Alonso. Nous devrions pouvoir nous battre aux avant-postes".

Dès vendredi Michael Schumacher s'attendait à une lutte plus intense que lors des trois premiers Grands Prix. Les qualifications lui ont donné raison. "C'est la première fois de la saison qu'il n'y a pas une Ferrari en pole. Sans aucun doute, ce ne sera pas la dernière", admettait Jean Todt, le directeur de la Scuderia.

Pour McLaren-Mercedes et Kimi Raikkonen en revanche, les Grands Prix se suivent et se ressemblent. Nouveau problème moteur pour le Finlandais, nouveau départ en fond de grille, "Iceman" connaît le début de saison le plus pénible, le pire, qu'il pouvait imaginer. "Je suis vraiment désolé. Il me reste encore a faire pour le mieux dimanche et on verra bien", déclarait Raikkonen quelque peu désabusé.

L'an dernier ce dernier s'imposait comme le grand rival, avec Montoya, de Michael Schumacher. C'est désormais au tour de Jenson Button...

"Pour la première fois, je ne vais avoir personne devant moi. Cela va être un moment spécial", savourait le Britannique.

Pour ce Grand Prix, le mot "Saudade" (tristesse en portugais) a été inscrit sur les flancs des Minardi en mémoire du Brésilien Ayrton Senna disparu le 1er mai 1994 sur le circuit d'Imola.

"Les décès de Roland Ratzenberger et Ayrton Senna ont changé à jamais la face de la F1, a déclaré le propriétaire de l'écurie Minardi, Paul Stoddart. Ce moment restera comme l'un des plus tragiques de l'Histoire du sport et de nombreuses mesures en matière de sécurité sont le résultat de ce qui est arrivé en ce triste dimanche il y a dix ans".

Grille de départ:

1re ligne: Jenson Button (GBR/BAR-Honda) 1:19.753(moyenne: 222,673 km/h) Michael Schumacher (ALL/Ferrari) 1:20.0112e ligne: Juan Pablo Montoya (COL/Williams-BMW) 1:20.212Rubens Barrichello (BRE/Ferrari) 1:20.4513e ligne: Ralf Schumacher (ALL/Williams-BMW) 1:20.538Fernando Alonso (ESP/Renault) 1:20.8954e ligne: Takuma Sato (JAP/BAR-Honda) 1:20.913Mark Webber (AUS/Jaguar-Cosworth) 1:20.9215e ligne: Jarno Trulli (ITA/Renault) 1:21.034Cristiano Da Matta (BRE/Toyota) 1:21.0876e ligne: David Coulthard (GBR/McLaren-Mercedes) 1:21.091Felipe Massa (BRE/Sauber-Petronas) 1:21.5327e ligne: Olivier Panis (FRA/Toyota) 1:21.558Christian Klien (AUT/Jaguar-Cosworth) 1:21.9498e ligne: Giorgio Pantano (ITA/Jordan-Ford) 1:23.352Nick Heidfeld (ALL/Jordan-Ford) 1:23.4889e ligne: Gianmaria Bruni (ITA/Minardi-Cosworth) 1:26.899Zsolt Baumgartner (HUN/Minardi-Cosworth) 1:46.29910e ligne: Giancarlo Fisichella (ITA/Sauber-Petronas) Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes)



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Mort de l'écrivain et cinéaste français José Giovanni



GENEVE (AFP), le 25-04-2004
L'écrivain et cinéaste franco-suisse José Giovanni est décédé samedi à Lausanne d'une hémorragie cérébrale, a annoncé à l'agence suisse ATS son fils Paul.

José Giovanni était hospitalisé depuis mercredi dernier. Ses obsèques sont prévues mercredi dans le canton du Valais, où il était installé depuis 1969.

L'ex-condamné à mort devenu écrivain puis cinéaste avait réussi à tirer de son expérience tumultueuse la matière de ses oeuvres. Il est l'auteur ou le scénariste de "Classe tous risques", "Le trou", "Les aventuriers", "Les grandes gueules", "Le clan des Siciliens". Lui-même a réalisé "Dernier domicile connu", "Deux hommes dans la ville, "Le gitan" et "Mon père", adapté de son livre autobiographique, "Il avait dans le coeur des jardins introuvables".

Né le 22 juin 1923 à Paris, d'origine corse, José Giovanni avait connu la prison pendant onze ans après avoir été entraîné à 22 ans dans une affaire de racket. Condamné à mort puis gracié, il avait écrit des romans policiers avant de faire des rencontres essentielles, telles avec Jacques Becker et Claude Sautet qui l'inciteront à faire du cinéma.

Il avait écrit vingt romans, deux livres de souvenirs, 33 scénarios, et réalisé 15 films et cinq téléfilms qui exaltent souvent l'amitié virile. Il avait notamment dirigé dans ses films Jean Gabin, Alain Delon et Lino Ventura.

Autodidacte, ses études secondaires interrompues par la guerre, José Giovanni mène jusqu'à 35 ans, une existence aventureuse, comportant ce qu'il appelait lui-même "des hauts et des bas".

Son premier livre, "Le Trou", est le récit d'une expérience autobiographique (une tentative d'évasion de prison placée sous le signe de l'amitié). Il est porté à l'écran en 1959 par Jacques Becker.

Plusieurs autres romans sont adaptés à leur tour à l'écran, et font de lui le coscénariste et le dialoguiste d'une série de films, dont "Classe tous risques" (Claude Sautet, 1960), "Rififi à Tokyo" (Jacques Deray), "Les grandes gueules" (d'après son roman Le Haut-Fer, 1965), "Le deuxième souffle" (Jean-Pierre Melville, 1967), "Les aventuriers (Robert Enrico, 1967) et "Le clan des Siciliens" (1969).

Entre-temps, il avait décidé de passer lui-même derrière la caméra et avait dirigé en 1966 "La loi du survivant" (avec Michel Constantin). En 1968, José Giovanni avait dirigé Lino Ventura dans "Le rapace" puis réalisé "Dernier domicile connu" en 1969 (avec Marlène Jobert et Lino Ventura).

En 1973, il tourne avec Jean Gabin et Alain Delon un plaidoyer contre la peine de mort: "Deux hommes dans la ville". Suivent notamment "Le gitan" avec Alain Delon et Annie Girardot (1975), "Le Ruffian" avec Lino Ventura et Claudia Cardinale (1983) et "Les loups entre eux" avec Claude Brasseur (1985).

En 2001 José Giovanni, renouant avec le cinéma après plus de dix ans d'absence, signe "Mon père". Il collabore cette fois avec Bertrand Tavernier pour l'adaptation de son livre autobiographique, "Il avait dans le coeur des jardins introuvables", un hommage à son père, joueur de poker, prêt à tout pour son fils.

En mars 2003, il avait obtenu pour son livre "Mes grandes gueules" le 15e prix Simone-Genevois, qui récompense le meilleur ouvrage cinématographique de l'année



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Coupe d'Europe de rugby: Toulouse encore en finale



BORDEAUX (AFP), le 24-04-2004
Le Stade Toulousain, champion en titre, s'est de nouveau qualifié pour la finale de la Coupe d'Europe de rugby en battant en demi-finale 19 à 11 le Biarritz Olympique, samedi après-midi à Bordeaux.

Les Toulousains ont acquis leur succès en seconde période, grâce notamment à la qualité de leurs remplaçants, nombreux et de talent, et bien que les Basques aient mené (11-9) avant l'heure de jeu.

Pendant les dix premières minutes, chaque équipe s'était employée à tester physiquement l'autre et les chocs étaient sérieux des deux côtés.

L'affrontement initial apaisé, Yann Delaigue ouvrait le score sur une pénalité tapée des 23 m en face (11). Dimitri Yachvili, le buteur biarrot, répliquait à la 19e minute des 40 m face aux poteaux, l'arbitre anglais ayant sanctionné une faute de Fabien Pelous (3-3).

A la 23e, Brusque et Delaigue gagnant du terrain à tour de rôle à grands coups de pied, le BOPB était sanctionné pour hors-jeu et Delaigue redonnait l'avantage aux siens (6-3).

La première mi-temps s'achevait sur une nette domination toulousaine et c'est miracle que Michalak, finalement aligné, puis Delaigue, sur deux percées, ne fassent croître l'avantage du Stade. Delaigue, après une faute de Tonita, réussissait néanmoins une pénalité qui donnait six points d'avance (9-3 à la 40+6) à son équipe.

Le jeu avait été brouillon et les fautes de main nombreuses des deux côtés. Biarritz montrait, après la pause, des intentions offensives et Marlu échouait de peu à la 43e, à proximité de la ligne d'essai.

Les efforts du BO étaient récompensés par un essai en bout de ligne de Bidabé (52), après une pénalité réussie par Yachvili.

Mené 9-11, Toulouse repartait à l'assaut et, par des charges puissantes d'Isitolo Maka ou de Brennan, et le pied de Delaigue, marquait à la 63e un essai par le même Maka, transformé par le demi d'ouverture toulousain.

De nouveau en tête (16-11), les Stadistes ne devaient plus encaisser de points. Bernat-Salles, entré à la place de Lacroix, perçait bien plein champ (73e) mais la ligne de défense des tenants du titre ne cédait pas.

A l'ultime minute du temps additionnel, et après un dernier plaquage offensif de Bouilhou, le Toulousain Delaigue, à 30 m face aux poteaux, ajustait paisiblement du gauche le drop qui donnait définitivement la victoire aux siens.




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Série d'attaques meurtrières en Irak




La journée de ce samedi a été marquée par une série d'attaques ou d'affrontements meurtriers, notamment dans le quartier de Sadr City à Bagdad où au moins trois personnes ont péri dans l'explosion d'une roquette sur un marché bondé. À Takrit, dans le nord du pays, un apparent attentat à la voiture piégée a fait trois morts, tandis que cinq soldats américains ont été tués à Tadji, au nord de la capitale.

Au moins six autres Irakiens ont été tués dans plusieurs attaques, notamment des affrontements à Sadr City, quartier chiite pauvre de la périphérie est de Bagdad. Les combats ont fait suite à des raids des forces américaines et un ou deux Irakiens ont été tués, selon l'armée américaine. Trois fillettes irakiennes ont été grièvement brûlées par un obus qui a explosé dans la chambre où elles dormaient. Quelques heures plus tard, une roquette est tombée sur un marché aux volailles de Sadr-City, faisant au moins trois morts et des dizaines de blessés, selon les habitants.

Dans la nuit, à Kerbala, des soldats polonais de la coalition, qui avaient essuyé des tirs, avaient riposté, tuant cinq Irakiens qui semblaient préparer une embuscade, selon le commandant Ralph Manos du quartier général des forces polonaises à Camp Babylon.

L'attaque contre la base de Tadji, à une vingtaine de kilomètres au nord de la capitale, s'est produite à l'aube, vers 5h30. Les assaillants ont tiré deux roquettes de 57mm contre cette base qui abrite la 1ère Division de cavalerie de l'armée américaine, a précisé le lieutenant-colonel Sam Hudspath. Outre les cinq soldats tués, six autres ont été blessés.

Plus au nord, une voiture piégée a explosé à Takrit, dévastant une série de boutiques situées à proximité de la principale base américaine de cette ville du nord du pays, ancien fief de Saddam Hussein et l'un des bastions de la résistance aux forces d'occupation. Selon des témoins, l'attentat visait un convoi de responsables irakiens qui se dirigeait vers l'hôtel de ville.

Des images filmées par Associated Press montrent trois corps sans vie dans la carcasse calcinée d'une voiture. Mais on ignore si ce véhicule est celui des assaillants ou de civils. Cet attentat semble être l'oeuvre d'un kamikaze qui a déclenché l'explosion de la voiture piégée, a estimé le sergent-chef Robert Powell de la 1ère Division d'infanterie basée à Takrit. Aucun soldat américain n'a été blessé.

Au sud de Bagdad, une Irakienne travaillant comme interprète de l'armée américaine a été tuée par balles alors qu'elle se rendait en voiture en compagnie de son mari vers une base américaine, selon un responsable hospitalier. Enfin, au nord-est de Bagdad, deux bombes ont explosé en bordure de routes, blessant trois policiers irakiens ainsi qu'une fillette de quatre ans.

Par ailleurs, un Marine américain qui avait été blessé le 14 avril lors de combats contre des insurgés irakiens dans la province d'Anbar, a succombé ce samedi à ses blessures.

Les six décès de militaires américains survenus samedi portent à 107 le nombre de soldats américains tués en Irak depuis début avril, le mois le plus meurtrier pour l'armée américaine depuis son invasion de l'Irak en mars 2003. Depuis cette date, 714 soldats américains ont trouvé la mort dans ce pays tandis que 3.864 autres ont été blessés au combat.



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Hommage au footballeur américain tué en Afghanistan

Presse Canadienne


La mort au combat d'un joueur de football américain, qui avait renoncé à un contrat sportif de 3,6 millions de dollars dans son pays pour s'engager comme simple soldat en Afghanistan, est un exemple du patriotisme et de l'esprit de sacrifice partagés par tous les soldats engagés dans ce pays, a estimé samedi l'armée américaine.

Le soldat Pat Tillman, ancien joueur vedette de l'équipe des Arizona Cardinals qui avait choisi de rejoindre les rangs de l'armée américaine après les attentats du 11 septembre 2001, a été tué jeudi soir par des tirs hostiles dans l'est de l'Afghanistan.

Deux autres soldats américains ont été blessés et un milicien afghan se battant à leurs côtés a été tué dans cette embuscade.

En faisant le sacrifice de sa carrière sportive et de sa vie, Tillman s'est rallié le respect de millions d'Américains. Mais, pour le lieutenant-colonel Matthew Beevers, porte-parole de l'armée américaine, ce décès n'est qu'un exemple du dévouement des 13.500 soldats américains stationnés en Afghanistan.

"Le soldat Tillman était à l'évidence un patriote, mais je crois qu'en définitive il est un exemple du patriotisme de chaque soldat, marin, pilote et Marine servant aujourd'hui en Afghanistan", a estimé le lieutenant-colonel Beevers. "Tous ceux qui servent ici sont de vrais patriotes."



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Adhésion de l'Algérie à l'OMC: reprise des négociations le 25 juin à Genève

Presse Canadienne


Les négociations en vue de l'accession de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) reprendront le 25 juin prochain à Genève, pour un round probablement décisif, a rapporté samedi l'agence APS, citant une source proche de l'organisation.

Il s'agira du huitième round de négociations multilatérales, réunissant la délégation algérienne avec les 147 membres, et au cours desquelles, ajoute la même source, l'adhésion de l'Algérie "pourrait être fixée", d'autant que les discussions bilatérales sont quasiment bouclées.

Les négociations multilatérales porteront sur les dernières offres algériennes concernant le dossier des contingents et tarifs douaniers, les subventions à l'énergie et à l'agriculture, ainsi que les modalités relatives aux brevets, les droits à la propriété intellectuelle et la normalisation de la législation économique et financière du pays.

Le 25 juin, la délégation algérienne devrait également "faire le point final" sur les négociations bilatérales et multilatérales, et présenter les derniers ajustements économiques, notamment l'accès aux marchés pour les marchandises et services.

En huit rencontres, l'Algérie a répondu à la totalité du questionnaire de l'OMC ainsi qu'aux questions réponses additionnelles. Le groupe de travail de l'accession de l'Algérie à l'OMC s'était réuni pour la première fois en avril 1988.



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Plusieurs attaques font au moins une quarantaine de morts en Irak

Presse Canadienne


La journée a été marquée par une série d'attaques et d'affrontements qui ont fait au moins 37 morts, dont quatre soldats américains tués par des tirs de roquettes sur la base de Tadji, au nord de Bagdad. Sept autres ont été blessés, dont trois gravement.

Dans le Golfe, trois bateaux ont explosé près de deux plates-formes pétrolières irakiennes, tuant deux marins de la coalition et en blassant quatre, mais sans faire de dégâts sur les installations. Il s'agissait apparemment d'attentats-suicide coordonnés.

Peu après, deux autres bateaux ont été vus alors qu'ils approchaient du terminal de Bassorah. Les forces de sécurité sont intervenues pour les intercepter mais ils ont explosé.

A Hassoua, au sud de la capitale, une bombe a explosé au passage d'un bus, tuant 13 Irakiens, dont un enfant, et en blessant 17 autres. Plusieurs blessés se trouvaient dans un état critique.

A Bagdad, des combats ont éclaté à la suite d'un raid lancé par les forces américaines contre des miliciens. Durant les affrontements, un ou deux Irakiens ont été tués, tandis que trois fillettes ont été grièvement brûlées par l'explosion d'un obus dans leur chambre.

Il y a ensuite eu des tirs au mortier dans ce quartier, ils ont fait au moins sept morts parmi la population.

Un peu après, une roquette a partiellement détruit une maison de deux étages, tuant une femme et blessant sa fille. Au moins deux autres roquettes ont encore été tirées dans ce quartier.

A Takrit, quatre Irakiens, deux policiers et deux civils, sont morts et 16 autres personnes blessées dans l'explosion d'une bombe à proximité de la principale base américaine de cette ville du nord du pays, ancien fief de Saddam Hussein.



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La France ne s'impliquera en Irak que si plusieurs conditions sont remplies

Presse Canadienne


La France ne s'impliquera en Irak que si ce pays dispose d'un gouvernement légitime, que les Nations unies sont chargées de la reconstruction et que l'Irak demande l'aide de la France, a expliqué samedi la ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie.

S'exprimant dans le cadre d'une tournée dans le Golfe arabo-persique, Michèle Alliot-Marie a précisé que les gouvernements des quatre pays qu'elle a visité -Oman, Qatar, Bahrein et Emirats arabes unis- s'opposaient également

à l'envoi de troupes de maintien de paix en Irak.

Mme Alliot-Marie réaffirme dans un entretien publié dans l'édition de samedi du "Parisien" que la France n'enverrait pas de troupes en Irak dans le contexte actuel.

"Dans la situation actuelle, les conditions politiques ne nous permettent pas d'envisager le moindre envoi de militaires français en Irak", déclare-t-elle, estimant que plusieurs conditions doivent d'abord être remplies.

Mme Alliot-Marie évoque notamment "la formation de l'armée, de la gendarmerie et de la police irakienne (...), pas forcément en Irak, mais peut-être en Jordanie, au Qatar ou dans les Emirats arabes unis".

Pour l'heure, estime-t-elle, "le plus urgent est un transfert de souveraineté aux Irakiens", fixé au 30 juin par la coalition conduite par les Etats-Unis.



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Visite surprise de John Howard en Irak

Presse Canadienne


Le Premier ministre australien John Howard a rendu dimanche une visite surprise aux troupes australiennes en Irak, a annoncé son bureau. Il s'agit de son premier déplacement dans ce pays depuis le début des opérations militaires.

Dans le cadre de cette visite éclair effectuée sous haute surveillance, John Howard a assisté à l'aube à une cérémonie tenue à l'aéroport de Bagdad, en commémoration de la journée des vétérans en Australie, appelée "Anzac Day".

Les soldats "poursuivent une grande tradition d'engagement et de sacrifice par le personnel de l'armée australienne", a déclaré M. Howard. "En nous remémorant ceux qui ont par le passé donné leurs vies pour défendre nos libertés et notre mode de vie, nous devons également honorer ceux qui aujourd'hui mettent leurs vies en danger au service de l'Australie".

Selon la télévision australienne, John Howard devrait passer seulement quelques heures à Bagdad, et il ne va probablement pas quitter le périmètre relativement sûr de l'aéroport.

L'Australie a envoyé 2.000 soldats australiens en Irak dès le début des opérations militaires commencées il y a plus d'un an, avant de les remplacer par 850 personnels militaires participant à la reconstruction de la nation.

Interrogé sur la durée de la visite du Premier ministre, le bureau de John Howard n'a pas souhaiter dévoiler ces informations. Pour cette visite surprise, M. Howard était accompagné du ministre australien de la Défense, le général Peter Cosgrove.

Le déplacement du chef du gouvernement australien n'est pas sans rappeler celui du président américain George W. Bush qui avait également effectué une visite surprise -de deux heures et demi- en Irak, pour voir les troupes américaines à l'aéroport de Bagdad, à l'occasion de la fête de Thanksgiving, en novembre dernier.



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