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| Posté le 15-04-2004 à 13:24:13
| France: première victoire des chômeurs radiés contre l'Unedic MARSEILLE (AFP), le 15-04-2004 Les chômeurs radiés ont remporté jeudi une première victoire dans leur bras de fer judiciaire contre l'Unedic, avec le jugement du tribunal de grande instance de Marseille ordonnant le maintien du paiement des indemnités à 35 allocataires radiés. L'Unedic fait appel de cette décision, a annoncé son cabinet d'avocats. "C'est une grande victoire, une décision courageuse, il faut le dire. Je suis heureuse avant tout pour les chômeurs. Maintenant, cette décision pourra, je pense, intéresser les magistrats qui vont se pencher sur la question", a déclaré Me Elisabeth Sanguinetti, avocate de 37 chômeurs qui s'estimaient victimes d'une "rupture de contrat" après leur radiation du système d'assurance-chômage au 1er janvier 2004. Deux plaignantes ont été déboutées : elles ne devaient pas bénéficier d'indemnités au 1er janvier 2004 car leurs droits avaient déjà expiré au 31 décembre 2003. Les tribunaux de Paris et de Créteil, devant lesquels des chômeurs radiés ont également assigné l'Unedic, doivent rendre leur décision respectivement les 11 et 25 mai. La décision du TGI de Marseille, qui s'est prononcé pour la première fois sur le fond du dossier, a été accueillie par quelques timides cris de joie étouffés dans la salle d'audience. Le tribunal, qui a suivi les plaignants sur la "rupture de contrat", a estimé que l'Assedic Alpes-Provence se trouvait "tenue de payer les indemnités ainsi définies", condamnant l'organisme, "au titre de ses engagements contractuels, à maintenir" pour ces 35 personnes "le paiement de leur indemnisation telle que fixée à la date à laquelle ils ont signé le PARE" (Plan d'aide au retour à l'emploi), avec rappel de l'arriéré à compter du 1er janvier 2004. Le TGI a également ordonné l'exécution provisoire du jugement et décidé que faute de paiement dans les vingt jours suivant sa notification, l'organisme s'exposait à une astreinte de 500 euros par jour de retard pour chaque demandeur. Me Sanguinetti a cependant souligné que les 35 chômeurs devaient "conserver cette somme" car, outre l'appel formé par l'Unedic, ce jugement est soumis à la décision du Conseil d'Etat saisi en avril 2003 par le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) sur l'agrément ministériel à la convention Unedic. "Si le Conseil d'Etat décide d'annuler, cela pourrait casser la décision", a indiqué Me Sanguinetti. Le tribunal a également condamné l'Assedic et l'Unedic à verser 1.000 euros à chacun "en réparation du préjudice moral". "Le gouvernement s'est pris une claque le 28 mars, il s'en est pris une deuxième le 15 avril. Je suis plus que content", a réagi Charles Hoareau, porte-drapeau du comité CGT-Chômeurs, présent à l'audience. "Maintenant, je pense aux chômeurs radiés qui regardaient cette décision et qui n'ont plus aucune raison de ne pas attaquer", a-t-il ajouté. Quelque 265.000 personnes ont cessé de percevoir l'allocation chômage en janvier au terme de la nouvelle convention Unedic, qui a réduit la durée d'indemnisation de 30 à 23 mois, avec effet au 1er janvier 2004 pour les chômeurs déjà indemnisés.
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| Posté le 15-04-2004 à 13:24:53
| Arrivée du président français Jacques Chirac à Alger ALGER (AFP), le 15-04-2004 Le président français, Jacques Chirac, est arrivé jeudi en fin de matinée à l'aéroport Houari Boumediène d'Alger pour un entretien et un déjeuner de travail avec son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika. Accueilli par M. Bouteflika, M. Chirac a passé en revue une garde d'honneur et écouté les hymnes nationaux français et algériens. Les deux présidents sont ensuite partis pour la résidence d'Etat de Zéralda, à une trentaine de kilomètres à l'ouest d'Alger où doit se dérouler leur entretien en tête-à-tête et le déjeuner de travail. Cette visite intervient une semaine après la réélection à la tête de l'Algérie de M. Bouteflika, avec un score imposant de 84,99%. M. Chirac avait salué cette victoire en affirmant qu'"il nous revient de poursuivre ensemble la construction d'un partenariat d'exception", dans une lettre exprimant ses "félicitations les plus chaleureuses". Ce voyage est le troisième effectué par M. Chirac en Algérie depuis qu'il est président de la République. Il était venu le 1er décembre 2001 à Alger dans le cadre d'une tournée maghrébine qui l'avait également mené à Tunis et Rabat. Au cours de cette visite, il s'était rendu dans le quartier populaire de Bab el Oued à Alger, meurtri par des inondations qui avaient fait près de 800 morts le 10 novembre 2001. En mars 2003, M. Chirac avait effectué une visite d'Etat au cours de laquelle les Algériens lui avaient réservé, pendant trois jours, à Alger et en province, un accueil enthousiaste. MM. Chirac et Bouteflika avaient alors signé "la Déclaration d'Alger", fixant le cadre concret de la refondation des relations entre l'Algérie et la France, longtemps marquées du sceau de l'incompréhension et de la passion. M. Chirac doit regagner Paris dans le courant de l'après-midi de jeudi.
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| Posté le 15-04-2004 à 13:25:34
| Bush acquiesce au plan Sharon mais veut une ligne de sécurité temporaire WASHINGTON (AFP), le 15-04-2004 Le président américain George W. Bush a donné mercredi son feu vert au plan israélien d'évacuation de Gaza et au maintien de colonies juives en Cisjordanie tout en soulignant qu'il ne signifiait pas la fin des efforts pour parvenir à une paix durable au Proche-Orient. Lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre israélien Ariel Sharon à l'issue d'entretiens à la Maison Blanche, M. Bush a qualifié les initiatives de ce dernier d'évacuer Gaza et certaines zones de Cisjordanie d'"historiques et courageuses". Il a accepté indirectement le maintien à long terme de colonies juives en Cisjordanie en estimant irréaliste tout retour au tracé des frontières de l'armistice de 1949 (qui excluait Gaza, le Sinaï, la Cisjordanie, Jérusalem-Est et le Golan). Donnant gain de cause aux Israéliens sur un autre sujet sensible, George W. Bush a estimé que les réfugiés palestiniens devront s'installer dans l'Etat qui leur sera accordé dans le cadre d'un plan de paix sans possibilité de revenir en Israël. "Les Etats-Unis ont fait des déclarations sans équivoque jamais entendues en 56 ans", s'est félicité un haut responsable israélien. Seul gage pour les Palestiniens, M. Bush a souligné que la ligne de sécurité construite par les Israéliens en Cisjordanie devait être temporaire et non permanente et réaffirmé son soutien au principe d'un Etat palestinien indépendant. "La barrière qui est en train d'être érigée par Israël dans le cadre de l'effort pour améliorer la sécurité, doit, comme votre gouvernement l'a indiqué, être une barrière de sécurité et non politique. Elle doit être temporaire plutôt que permanente et ne pas préjuger des solutions définitives sur le statut, y compris sur le tracé des frontières", a dit le président américain. Mais Ariel Sharon a indiqué dans une lettre remise à M. Bush que la construction par Israël de cette ligne de sécurité allait s'accélérer. Pour le Premier ministre israélien, qui doit soumettre son plan aux membres de son parti Likoud dans deux semaines et dont la situation politique est fragile, le soutien américain est précieux. Les Palestiniens, furieux, ont dénoncé les déclarations du président américain Bush jugeant "irréaliste" un retour d'Israël aux frontières d'avant la guerre de juin 1967. Le Premier ministre palestinien Ahmad Qoreï a jugé "inacceptables" ces déclarations de soutien à Ariel Sharon. "Le plan israélien prévoit d'éliminer certaines installations militaires et toutes les colonies de Gaza et certaines installations militaires et colonies de Cisjordanie", a rappelé M. Bush. "Ce sont des initiatives historiques et courageuses. Si toutes les parties décident les accepter, elle peuvent ouvrir la voie au progrès et mettre fin à l'un des plus longs conflits du monde", a-t-il affirmé. Un haut responsable israélien a précisé que le retrait de la bande de Gaza sera terminé "courant 2005". M. Bush n'a pas cité mercredi une seule fois lors de la conférence de presse avec M. Sharon la "feuille de route", ce plan de règlement du conflit jusqu'à présent soutenu par les Etats-Unis, les Nations Unies, l'Union européenne et la Russie. Le président des Etats-Unis a de nouveau appelé à des changements au sein de la direction palestinienne et signifié qu'un Etat indépendant ne pourrait émerger que si les Palestiniens renonçaient au terrorisme, l'une des conditions de la feuille de route. Dans une lettre remise mercredi au Premier ministre israélien, M. Bush a également réaffirmé "le droit d'Israël à se défendre contre le terrorisme".
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| Posté le 15-04-2004 à 13:26:17
| Le nationaliste corse Jean-Guy Talamoni interpellé dans le dossier Pieri BASTIA (AFP), le 15-04-2004 Jean-Guy Talamoni, président du groupe Unione Naziunale à l'assemblée de Corse, a été interpellé jeudi en Corse dans le cadre du dossier Pieri, a-t-on appris de source judiciaire. Cette interpellation avait été révélée par la chaîne LCI. Une perquisition était en cours jeudi matin au cabinet de l'avocat nationaliste bastiais, dans l'enquête sur les malversations financières présumées impliquant le nationaliste corse Charles Pieri et son entourage, selon une source proche de l'enquête. Le juge d'instruction parisien Philippe Courroye et des policiers de la brigade financière procédaient à cette perquisition, selon la même source. Jean-Guy Talamoni y assistait, dans son cabinet qu'il partage avec son frère, avocat également, a constaté un correspondant de l'AFP. Une perquisition devait également être menée à son domicile, selon une autre source proche du dossier. Le juge Philippe Courroye instruit un dossier pour "extorsion de fonds en relation avec une entreprise terroriste, complicité d'abus de biens sociaux et financement d'une entreprise à caractère terroriste", dans lequel le nationaliste corse Charles Pieri a été mis en examen et écroué le 17 décembre. Ce dossier porte notamment sur des malversations liées à la société Corsica Gardiennage Service (CGS), ainsi qu'à des soupçons de "racket" liés au sponsoring du Sporting Club de Bastia (SCB), dont l'ancien président François Nicolaï a été mis en examen dans cette affaire. Au total, une quinzaine de personnes, dont des proches de Pieri et des dirigeants du SC Bastia, ont été mises en examen dans ce dossier.
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| Posté le 15-04-2004 à 13:26:50
| France: Matignon ne veut pas modifier "dans l'immédiat" les 35 heures PARIS (AFP), le 15-04-2004 Le gouvernement "a déjà pas mal assoupli les 35 heures" et ne prévoit "aucune nouvelle modification dans l'immédiat" de la législation sur la durée du travail, a-t-on appris jeudi matin dans l'entourage du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Matignon a souligné que cette question n'était "pas à l'ordre du jour". "On a déjà pas mal assoupli les 35 heures avec la loi Fillon sur le dialogue social. Des évolutions sont peut-être nécessaires dans l'avenir mais elles ne pourront avoir lieu que dans le cadre d'une concertation entre partenaires sociaux", insiste-t-on. "Il n'y a aucune modification prévue dans l'immédiat dans le cadre" du document de la mission parlementaire sur les 35 heures, ajoute-t-on. "C'est un document intéressant car il dresse un constat mais il n'y a rien de prévu dans l'immédiat". Ce rapport parlementaire, adopté mercredi soir par les seuls députés de droite de la mission, propose notamment d'exclure le temps de travail du cadre de la loi. Il a été dénoncé par la gauche et les syndicats comme une remise en cause idéologique des 35 heures . Les pistes évoquées dès mardi soir avaient, d'emblée, suscité la polémique, conduisant le gouvernement à adopter une attitude prudente. "Le gouvernement va prendre connaissance des conclusions et propositions de la mission" et les examinera "en référence aux engagements pris par le président de la République, avec la priorité de faire confiance au dialogue social", a déclaré à l'Assemblée Gérard Larcher (relations du Travail). Dès mardi soir, le communiste Maxime Gremetz, membre de la mission, avait fustigé un "rapport idéologique" visant à "démonter systématiquement les 35 heures". "C'est un rapport polémique", a jugé le premier secrétaire du PS François Hollande, à sa sortie mercredi soir de Matignon. Convaincu que le gouvernement n'était pas en position de force pour revenir sur les 35 heures, il a estimé que si néanmoins "il prenait le risque, il encourrait d'autres catastrophes électorales". Auparavant, les députés socialistes Gaëtan Gorce et Jean Le Garrec avaient dénoncé le travail de la mission, où "depuis le début", "on a instruit un procès à charge". Pour M. Gorce, ce rapport signale "la victoire de ceux qui sont comme le disait Jean-Louis Debré les +intégristes du libéralisme+" au sein de la majorité. L'ensemble des syndicats, qui ont été auditionnés par la mission aux côtés d'experts et de représentants patronaux, ont également dénoncé un rapport écrit "avec une plume que l'on connaît bien, c'est-à-dire celle des objectifs du Medef", selon Maryse Dumas (CGT). La CFDT a prévenu qu'elle "n'acceptera pas que les 35H soient remises en cause pour des considérations idéologiques et revanchardes", affirmant que dans un contexte de chômage élevé, "toute remise en cause de la RTT serait un mauvais coup porté à la mobilisation en faveur de la priorité emplois". Pour Alain Lecanu (CFE-CGC), "on est dans l'irrationnel", car ces propositions, si elles étaient appliquées, "conduiraient à créer un salariat à deux vitesses, au détriment des PME-PMI". "La durée légale du travail à 35 heures en France n'a jamais été une obligation, l'obligation c'est de payer les heures supplémentaires", a rappelé Michèle Biaggi (FO), estimant qu'avec "les assouplissements de M. Fillon, les 35H ne coûtent déjà plus très cher aux entreprises". Côté patronal, la CGPME a en revanche accueilli avec "grand intérêt" ces pistes, se réjouissant d'y retrouver "plusieurs des idées qu'elle avait émises".
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| Posté le 15-04-2004 à 13:27:23
| La Chine maintient une croissance à 9,7% PEKIN (AFP), le 15-04-2004 En affichant une croissance de 9,7% pour le premier trimestre 2004, la Chine poursuit son développement à un rythme effréné, mais les signes de surchauffe se multiplient dans certains secteurs clés, notamment l'immobilier. Après 9,9% de hausse au quatrième trimestre et de 9,1% sur l'ensemble de 2003, nombre d'observateurs se demandent combien de temps l'économie chinoise supportera une telle cadence. "Ce n'est pas soutenable. Je pense qu'un resserrement des taux d'intérêt est inévitable", dit Dong Tao, un économiste de Credit Suisse First Boston, basé à Hong Kong. Principale source d'inquiétude, les investissements en capital fixe ont progressé de 43% par rapport au 1er trimestre 2003, malgré la volonté du gouvernement de ramener leur hausse à un niveau plus proche de celle du Produit intérieur brut (PIB). Ces investissements avaient augmenté de 26,7% en 2003. "Des investissements aveugles dans certaines régions et certains secteurs, ainsi que des projets de construction de mauvaise qualité et redondants, n'ont pas été contenus de manière efficace", a reconnu Zheng Jingping, porte-parole du Bureau national des Statistiques (BNS), en présentant jeudi les résultats du premier trimestre. "Jusqu'à présent, la politique en place depuis septembre n'a provoqué aucun ralentissement. C'est un peu inquiétant", commente Chen Xindong, analyste chez BNP Paribas à Pékin. "Au premier trimestre, les investisseurs ont démarré beaucoup plus de projets que prévu, probablement avec la collusion des autorités locales, en espérant que le système bancaire soutiendrait les projets une fois démarrés", observe Andy Xie, directeur chez Morgan Stanley à Hong Kong. "Les investisseurs n'utilisent pas leur propre argent. Chacun paye avec l'argent de quelqu'un d'autre", selon cet analyste qui doute de la capacité du gouvernement à provoquer un atterrissage en douceur de l'économie et s'attend une vague d'arrestations parmi les promoteurs immobiliers et dans les banques pour remettre de l'ordre dans le système. Les investissements massifs dans le secteur du bâtiment, qui alimentent une forte demande notamment pour l'acier et le ciment, ont progressé de plus de 41% au premier trimestre. En tirant à la hausse les importations (+42%), le niveau de l'investissement risque aussi de creuser le déficit commercial chinois, qui a atteint 8,4 milliards de dollars au premier trimestre. Pour Chen Xingdong, les mesures prises par le gouvernement pour resserrer le crédit et l'effet des goulets d'étranglement engendrés par la forte croissance actuelle pourraient suffire à provoquer un ralentissement. Ces goulets d'étranglement, facteurs l'inflation, ont été identifiés par le BNS comme étant l'énergie, les matières premières et les transports. La hausse des prix à la consommation, qui s'est accélérée depuis l'automne, s'est établie à 2,8% pour les trois premiers mois de 2004 et reste dans la limite des 3% fixé pour l'année par le gouvernement. Plus forte dans les campagnes que dans les villes, elle est en partie la conséquence de la hausse des produits alimentaires, qui ont progressé de 7,1%, permettant un certain rattrapage du revenu des paysans, dont l'écart avec celui des citadins se creuse. Le Fonds monétaire international a délivré mercredi un message optimiste sur l'économie chinoise en estimant que "la poursuite de la mise en oeuvre de réformes structurelles clés pourrait permettre à la Chine de maintenir son rythme de croissance économique de 6% à 9% l'an". Mais le FMI a aussi averti "qu'un recul sur les réformes ferait peser des risques importants sur la croissance".
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| Posté le 15-04-2004 à 13:28:03
| Le nouvel homme moderne veut s'occuper des enfants mais pas repasser PARIS (AFP), le 15-04-2004 Le nouvel homme moderne, âgé de moins de 35 ans, veut bien plus s'occuper des enfants que son aîné, est moins coincé pour porter des bijoux ou se décolorer les cheveux mais il n'est toujours pas tenté par le repassage, selon un sondage TNS-Sofres à paraître samedi dans Madame Figaro. Ce qui compte pour l'homme jeune c'est d'abord l'amour (58%), devant le travail (41%) et les enfants (34%), tandis que les 35 ans et plus font passer en premier dans leur vie les enfants (67%), devant le couple (60%) et le travail (23%). En revanche, l'homme de moins de 35 ans est plus prompt à accompagner les enfants à l'école (78% contre 53% des 35 ans et plus), les accompagner dans des activités sportives ou culturelles (78% contre 50%) et même les garder pendant que leur compagne sort (66% contre 49%). Si utiliser un parfum est entré dans les moeurs, le nouvel homme moderne estime à 70% tout à fait possible de porter un bijou, contre 40% seulement son aîné. De même, le 35 ans et plus rechigne à se décolorer les cheveux (10%) alors que le plus jeune juge à 34% tout à fait possible de le faire. Les uns comme les autres, globalement, veulent bien mettre la table ou préparer des petits plats (au moins 70% de réponses positives). La moyenne tombe dès qu'il s'agit de passer l'aspirateur (53 à 54% affirment le faire volontiers) et encore plus quand il faut repasser le linge (28% des plus jeunes le font volontiers contre 23% des aînés). Quel que soit l'âge, la peur de manquer d'argent arrive en tête des préoccupations, plus chez les jeunes (60%) que leurs aînés (42%) devant perdre son travail et vieillir. (Sondage réalisé en face à face les 24 et 25 mars auprès d'un échantillon national de 500 personnes représentatif de l'ensemble de la population masculine de 18 ans et plus).
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 15-04-2004 à 13:29:39
| Coupe de l'UEFA: exploit de Marseille à Milan, Bordeaux rentre dans le rang PARIS (AFP), le 14-04-2004 Marseille, vainqueur de l'Inter Milan à San Siro (1-0) mercredi en quart de finale retour, s'est brillamment qualifié pour les demi-finales de la Coupe de l'UEFA de football, où il jouera Newcastle, alors que l'obstacle s'est révélé trop gros pour Bordeaux, battu (2-1) à Valence. Pour signer son retour dans le dernier carré d'une Coupe d'Europe après cinq ans d'absence (finale de C3 en 1998-99), l'OM a réussi l'exploit de devenir le premier club français à éliminer l'Inter en Coupe d'Europe. L'Inter n'avait en effet jamais été éliminé les neuf fois qu'il avait auparavant rencontré un représentant de l'hexagone. Après Liverpool en 8e de finale, les Marseillais ont donc bouté hors d'Europe un autre grand du Vieux continent, demi-finaliste de la Ligue des champions l'an passé et demi-finaliste de la C3 en 2001-02. L'OM, qui s'était imposé 1 à 0 à l'aller grâce à Didier Drogba, s'est mis à l'abri par un tir croisé de Camel Meriem, à un quart d'heure de la fin, alors que les hommes d'Anigo avaient jusqu'alors fait jeu égal avec ceux de Zaccheroni. Son prochain adversaire, Newcastle, vainqueur mercredi du PSV Eindhoven (2-1, aller: 1-1), est en tout cas de moindre réputation que Liverpool et l'Inter et l'OM aura en outre le grand avantage de disputer le match retour au stade Vélodrome, le 22 avril. A Valence, Bordeaux a été mené 2 à 0 avant de réduire le score par le Portugais Paulo Costa. Après leur défaite 2 à 1 à l'aller, la tâche des jeunes Girondins s'est révélée trop lourde face au leader du Championnat d'Espagne. Dans une demi-finale aux airs de derby, Valence rencontrera son voisin, Villarreal, vainqueur des Ecossais du Celtic Glasgow (2-0, aller: 1-1), pourtant finaliste de l'épreuve l'an passé. Villarreal s'est assuré sa place dans le dernier carré grâce notamment à un but du Brésilien Sonny Anderson, meilleur buteur de la C3 (6 buts) avec Alan Shearer (Newcastle). L'aventure de Villarreal, le petit poucet des demi-finales qui a démarré cet été en Coupe intertoto, rappelle un peu l'épopée de Bordeaux, qui avait atteint la finale de la C3 en 1995-96 après s'être extirpé de l'intertoto. Les résultats: retour aller(+) Villarreal (ESP) - Celtic Glasgow (ECO) 2-0 1-1(+) Newcastle (ENG) - PSV Eindhoven (PBS) 2-1 1-1Inter Milan (ITA) - (+) Marseille (FRA) 0-1 0-1(+) Valence (ESP) - Bordeaux (FRA) 2-1 2-1 ndlr: l'équipe précédée du signe (+) est qualifiée pour les 1/2 finales (22 avril et 6 mai) Le tableau des demi-finales: . Aller Jeudi 22 avril: Villarreal (ESP) - Valence (ESP) Newcastle (ENG) - Marseille (FRA). Retour Jeudi 6 mai: Valence (ESP) - Villarreal (ESP) Marseille (FRA) - Newcastle (ENG)
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| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 15-04-2004 à 14:41:39
| Véronique Cloutier est enceinte Véronique Cloutier attendrait déjà son deuxième enfant. C'est ce qu'avance le Journal de Montréal, sur la foi de sources sûres, en précisant que la populaire animatrice est enceinte de deux mois et demi. Les bureaux de la nouvelle présidente du groupe de communications Guy Cloutier n'ont cependant rien voulu confirmer. Véronique Cloutier a donné naissance à son premier enfant, une fille prénommée Delphine, en janvier 2003. Plusieurs projets étaient à l'étude visant son retour à Radio-Canada et on ignore si cette nouvelle aura un impact sur ses prochaines activités. Véronique Cloutier et son conjoin, l'humoriste Louis Morissette, n'ont jamais caché leurs ambitions pour une grande famille.
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| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 15-04-2004 à 14:45:04
| Sarah Marbeck était une escorte Sarah Marbeck, la mannequin d'origine malaysienne qui affirme avoir couché deux fois avec David Beckham, travaillait pour une agence d'escorte australienne à l'époque où elle a rencontré le capitaine de l'équipe d'Angleterre de football, rapportent mercredi des media britannique et australien. Boardroom Escorts, société basée à Sydney, a confirmé qu'elle employait la jeune femme en 2001, rapporte mercredi l'AAP (Australian Associated Press). Sarah Marbeck a déclaré à la presse avoir eu un rapport sexuel cette année-là avec l'époux de Victoria Beckham, l'ancienne «Posh Spice» des Spice Girls. Dans un entretien au tabloïd britannique The Sun, Graeme Edwards, porte-parole de Boardroom Escorts, assure que Sarah Marbeck a été payée pour rendre visite «à des dizaines de clients aisés dans leur chambre d'hôtel». Michael Brereton, l'avocat de la mannequin, a refusé de commenter cet article. Dans une interview publiée dimanche par News of the World, Sarah Marbeck, 29 ans, raconte avoir eu une relation sexuelle avec Beckham quelques heures après leur rencontre à Singapour en 2001. Elle ajoute avoir passé une seconde et dernière nuit avec lui en mars 2002. Le tabloïd publie des SMS érotiques que le footballeur lui aurait envoyés entre ces deux rencontres. La semaine précédente, le même tabloïd avait rapporté que le milieu de terrain, après son transfert de Manchester United au Real, avait eu une liaison avec son assistante personnelle Rebecca Loos, 26 ans, entre septembre et décembre dernier à Madrid. David et Victoria Beckham, parents de deux garçons, démentent ces allégations.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 16-04-2004 à 11:56:15
| La victoire des chômeurs contre l'Unedic s'annonce lourde de conséquences PARIS (AFP), le 16-04-2004 La décision du tribunal de Marseille condamnant l'Unedic dans le procès intenté par 37 chômeurs privés prématurément d'indemnisation n'est que le début d'un long processus judiciaire à l'issue incertaine, mais elle pourrait déjà avoir de lourdes conséquences sur le régime chômage. Le TGI de Marseille a donné raison aux chômeurs radiés en estimant que le Plan d'aide au retour à l'emploi (PARE) qu'ils avaient signé constituait un contrat contraignant l'Assedic à les indemniser pendant la durée prévue lors de sa signature. Il a jugé que ce contrat avait été rompu par l'Unedic et l'Assedic Alpes-Provence, qui ont fait appel. La nouvelle convention d'assurance-chômage, signée en décembre 2002 par le patronat et une partie des syndicats (CFDT, CFE-CGC et CFTC) pour tenter de résorber le déficit de l'Unedic, a notamment conduit à réduire la durée d'indemnisation de chômeurs qui avaient déjà signé un Pare. "Juridiquement, la décision du tribunal de Marseille ne lie pas les autres juges saisis en France. Par contre, il est évident que ce type de décision reconnaît que nos arguments sont forts et valables", a expliqué l'avocate des plaignants parisiens, Me Valérie Thiébault. Selon les associations de chômeurs, 2.000 de ces chômeurs privés prématurément d'indemnisation ont déposé des dossiers devant 76 juridictions. Mais "seule une décision de la Cour de Cassation", si cette dernière était saisie, "pourrait faire jurisprudence", a prévenu Me Thiébault. En tout état de cause, ces décisions individuelles n'entraîneront pas l'annulation de la convention d'assurance-chômage. Une autre bataille juridique a été lancée à cet effet par les associations de chômeurs qui ont déposé un recours devant le Conseil d'Etat pour demander l'annulation de l'agrément donné par le gouvernement à la convention. Sans attendre cette décision, dont la date n'est pas fixée, le jugement du tribunal de Marseille pourrait déjà avoir de lourdes conséquences financières pour l'Unedic dont le déficit cumulé devrait atteindre 7,08 milliards d'euros fin 2004. Le tribunal a en effet condamné l'Assedic à rétablir les droits de 35 des plaignants en ordonnant l'exécution provisoire du jugement. Pour les associations de chômeurs, cette première victoire va entraîner une multiplication du nombre de plaintes, sachant que 265.000 chômeurs ont été exclus de l'indemnisation pour le seul mois de janvier. Peu après l'annonce du jugement, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC ont demandé une "réunion exceptionnelle" du bureau de l'Unedic, tandis que la CGT a réclamé une "réunion extraordinaire du conseil d'administration". Certains syndicats jugent inévitable l'ouverture de nouvelles négociations sur le régime et redoutent la position qu'adoptera alors le Medef. "Notre vigilance doit être extrême. Dans un tel contexte, il faut craindre que certains, notamment du côté du patronat, n'aient pas renoncé à remettre en cause le régime d'assurance chômage", a estimé le vice-président de l'Unedic Michel Jalmain (CFDT). Cela risque "d'alimenter la revendication du Medef à négocier pour revenir sur la non-dégressivité des droits", a renchéri Michel Coquillion (CFTC). Le gouvernement devrait également rester attentif à ce dossier sensible, quelque semaines après que sa politique sociale eut été sanctionnée aux élections régionales. Selon une source proche du Premier ministre, Matignon s'attendait à une telle décision et avait prévenu les partenaires sociaux.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 16-04-2004 à 11:56:46
| Les Américains renforcent leur présence en Irak BAGDAD (AFP), le 16-04-2004 Les Etats-Unis, confrontés à une escalade de la violence en Irak, ont décidé d'y prolonger d'au moins trois mois le séjour de 20.000 de leurs soldats et d'envoyer des renforts, alors que la trêve très précaire à Falloujah expire vendredi sans trop d'espoir d'un arrêt définitif des combats. L'état d'insécurité grandissante a été marqué ces dernières 48 heures par l'exécution d'un otage italien, le premier otage tué par ses ravisseurs en Irak, et l'assassinat d'un diplomate iranien à Bagdad. En revanche trois otages japonais ont été libérés jeudi mais une quarantaine d'autres de 12 pays restent détenus en Irak selon la coalition. L'incertitude demeure sur le sort de deux autres Japonais dont l'enlèvement a été annoncé mercredi mais toujours pas confirmé officiellement. De son côté, une pacifiste australienne, Donna Mulhearn, a déclaré avoir été prise en otage pendant 20 heures mercredi par des militants radicaux en même temps que trois autres travailleurs humanitaires alors qu'ils tentaient de fuir Falloujah, à 50 km à l'ouest de l'Irak. "J'ai approuvé l'extension du séjour de 20.000 militaires, des personnes qui sont actuellement sur le terrain" qui vont voir leur mission prolongée d'au moins trois mois, a annoncé à Washington le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld. Il a reconnu ne pas s'être attendu aux nombreuses pertes -plus de 80 militaires tués- subies par les Etats-Unis depuis début avril en Irak, où sont déployés 135.000 soldats américains. A Bagdad, le chef d'état-major interarmées américain, le général Richard Myers, a annoncé l'envoi de troupes américaines supplémentaires en Irak, sans préciser de chiffre. La durée de déploiement des renforts sera déterminée ultérieurement, selon lui. Le président George W. Bush a assuré que la coalition ne serait pas "chassée" d'Irak et salué les propositions de l'envoyé spécial de l'Onu en Irak Lakhdar Brahimi sur le transfert de souveraineté aux Irakiens le 30 juin. M. Rumsfeld a en outre estimé que la situation à Falloujah, bastion sunnite rebelle assiégé par les troupes américaines depuis douze jours, avait été "maîtrisée". Malgré la prolongation mercredi de 48 heures d'une trêve très précaire, des échanges de tirs entre Marines et insurgés ont eu lieu jeudi faisant cinq morts irakiens selon des sources hospitalières. Les rebelles ont tiré au mortier sur un hôpital de campagne jordanien et les forces américaines ont bombardé certains quartiers avec des lance-grenades. La mosquée Hadret Mohammediya, la deuxième plus grande de Falloujah, a été bombardée par les forces américaines qui avaient averti qu'elles n'hésiteraient pas à tirer sur des mosquées si elles étaient utilisées par des rebelles pour les attaquer. M. Rumsfeld a par ailleurs dénoncé la couverture de la chaîne arabe Al-Jazira sur le nombre important de civils tués à Falloujah, la jugeant "nocive, inexacte et inexcusable". "Nos forces ne sont pas en train de tuer des centaines de civils. C'est un non-sens éhonté", a-t-il dit. Selon des responsables irakiens, citant des sources hospitalières, quelque 600 Irakiens ont été tués lors des combats, pour la moitié des civils. Concernant la crise opposant la coalition dirigée par les Américains au chef chiite rebelle Moqtada Sadr, réfugié dans la ville de Najaf, les médiations, dont une menée par des officiels iraniens, se poursuivent. Le général Ricardo Sanchez, chef des forces terrestres de la coalition, a indiqué que les Américains n'écartaient pas "le recours à la force" contre Moqtada Sadr et sa milice. Jeudi soir, des tirs de mortiers ont visé la base espagnole de la coalition à Najaf (centre). Le département d'Etat a estimé a indiqué qu'il apprécierait si la délégation iranienne utilisait son influence auprès des chiites pour renforcer l'autorité du Conseil de gouvernement transitoire irakien, mais qu'il ne comptait pas qu'elle joue un grand rôle à Najaf. Pour sa part, le futur chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a explicitement annoncé au Parlement le retour des troupes espagnoles déployées en Irak par son prédécesseur José Maria Aznar. "Si l'Onu ne prend pas le contrôle politique et la direction militaire dans ce pays, les troupes espagnoles reviendront (...) J'ai mis une date limite, le 30 juin", a-t-il dit lors du débat au Congrès des députés sur son investiture. Face à l'insécurité en Irak, plus de 300 techniciens travaillant en Irak pour des sociétés russes sont rentrés jeudi à Moscou, un coup dur pour la reconstruction de l'Irak, même si certaines entreprises russes ont choisi de rester sur place. De nouveaux départs sont prévus vendredi. Enfin à New York, le principal allié des Etats-Unis en Irak, le Premier ministre britannique Tony Blair, a plaidé jeudi en faveur d'un "dessein et objectif communs" sur ce pays lors d'une rencontre avec le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan.
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| Posté le 16-04-2004 à 11:57:18
| Tony Blair à Washington en pleine crise irakienne LONDRES (AFP), le 16-04-2004 Le Premier ministre britannique Tony Blair doit être reçu vendredi à la Maison Blanche à Washington où il devrait afficher sa détermination à maintenir, au côté de son allié américain George W. Bush, un front ferme face à la crise en Irak. "Nous sommes d'accord avec les Américains sur la stratégie et l'approche à adopter pour faire face à la situation en Irak", martèle Downing Street, sur fond de critiques naissantes en Grande-Bretagne des méthodes musclées de Washington en Irak. Des centaines de civils irakiens ont été tués dans la ville de Falloujah en l'espace d'une semaine d'offensive américaine, tandis que la coalition a perdu plus de 70 soldats depuis le 1er avril et que les prises d'otages se multiplient. L'entourage de Tony Blair, en parlant d'une rencontre de "routine", tente de dédramatiser le déplacement du Premier ministre. Tony Blair, en vacances aux Bermudes, est arrivé discrètement aux Etats-Unis dès jeudi, pour dîner à New York avec le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan. Il devrait plaider en faveur d'un rôle accru de l'organisation internationale en Irak, sans grand espoir toutefois d'y parvenir. Kofi Annan a en effet souligné mardi que la dégradation de la sécurité constituait une "contrainte majeure" dans la perspective d'un retour de l'ONU en Irak dans un avenir proche. Le président américain George W. Bush a pour sa part dit mardi devant la presse souhaiter "une autre résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui aiderait d'autres nations à participer" à la reconstruction de l'Irak. Malgré une situation confuse sur le terrain, MM. Blair, Annan et Bush écartent pour l'instant tout report du transfert de la souveraineté aux Irakiens, prévu le 30 juin. La Grande-Bretagne et les Etats-Unis sont néanmoins en désaccord sur de nombreux points de la politique à mener en Irak, affirme un ancien conseiller américain de l'autorité provisoire de la coalition à Bagdad, Michael Rubin. "Les Américains et les Britanniques sont en désaccord, principalement à cause de divergences sur la manière d'introduire la démocratie" en Irak, a déclaré cet ancien conseiller qui a démissionné du Pentagone il y a dix jours, dans un entretien publié mercredi par le quotidien The Daily Telegraph. Selon M. Rubin, plusieurs responsables américains ont également été choqués par les tentatives des Britanniques d'exploiter leur présence dans le sud de l'Irak pour créer des liens entre l'autorité provisoire et l'Iran. Reste à voir si le chef du gouvernement britannique tentera, à huis clos à Washington, d'infléchir la manière forte employée ces derniers jours par les militaires américains en Irak. Pour gagner des points auprès de son opinion publique, Tony Blair aurait besoin que Washington ait "une manière plus subtile de prendre contrôle de la situation en Irak", juge Dana Allin, un analyste de Institut international des études stratégiques à Londres. La position du gouvernement britannique est délicate. Il se garde bien de soutenir M. Bush dans sa campagne électorale contre les démocrates, qui sont plus proches du parti travailliste britannique, mais aussi très critiques sur les informations utilisées pour tenter de justifier la guerre en Irak. Le voyage de Tony Blair pourrait néanmoins faire gagner des points à M. Bush auprès de l'électorat centriste, jugent certains analystes politiques britanniques. Les deux dirigeants évoqueront également la situation de crise au Proche-Orient, deux jours après le passage à la Maison Blanche du Premier ministre israélien Ariel Sharon, venu présenter son plan de retrait de la bande de Gaza.
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| Posté le 16-04-2004 à 11:57:53
| Le nationaliste corse Jean-Guy Talamoni toujours en garde à vue PARIS (AFP), le 16-04-2004 Le leader nationaliste corse Jean-Guy Talamoni, interpellé dans la matinée de jeudi à Bastia, était toujours en garde à vue vendredi matin dans les locaux parisiens de la brigade financière. Jean-Guy Talamoni est interrogé par les enquêteurs dans le cadre de l'enquête sur les malversations financières présumées en relation avec une entreprise terroriste, de Charles Pieri et de son entourage. L'avocat et président du groupe Unione Naziunale à l'assemblée de Corse s'est montré "peu expansif" durant les premières heures de sa garde à vue, a-t-on ajouté de source proche du dossier. Dans cette enquête portant sur des qualifications terroristes, la garde à vue de M. Talamoni peut durer quatre jours pendant lesquels le juge peut décider de l'entendre en vue d'une éventuelle mise en examen ou de le laisser libre sans retenir de charges contre lui. Jeudi, le juge d'instruction parisien Philippe Courroye, spécialisé dans les affaires financières, a conduit deux perquisitions, en présence de M. Talamoni, à son cabinet puis à son domicile. M. Talamoni est un ami de Pieri, écroué depuis quatre mois dans cette affaire d'"extorsion de fonds en relation avec une entreprise terroriste". Selon une source policière, il devait être entendu notamment sur "les premières tractations" avec Jacques Maillot, l'ancien PDG de Nouvelles Frontières, selon lequel l'arrêt des attentats ayant visé cette entreprise était lié au parrainage signé avec le Sporting Club de Bastia. L'avocat bastiais avait pris la route jeudi matin pour Ajaccio afin d'assister dans l'après-midi à l'ouverture de la première session ordinaire de l'Assemblée de Corse, quand il a été prévenu vers 10h30 au téléphone que le juge Courroye l'attendait à son cabinet bastiais pour entamer une perquisition, a raconté à la presse l'avocate Rosa Prosperi, élue sur la même liste aux territoriales, qui se trouvait à ses côtés. L'élu est revenu à son cabinet, où s'est déroulée la perquisition, menée par le juge Courroye assisté par les policiers de la brigade financière de Paris et du RAID, dont le patron, Christian Lambert, avait fait le déplacement. Des caméras de télévision étaient présentes pour filmer l'arrivée du magistrat et des policiers. La perquisition a duré plus de deux heures au cabinet que M. Talamoni partage avec son frère, également avocat, au centre ville de Bastia. Dans le même temps, une trentaine de militants nationalistes et sympathisants ont rejoint l'entrée de l'impasse qui mène au cabinet, bloquée par des voitures de police. Un bref échange de coups de poings a opposé des sympathisants et des policiers. Vers 14h00, M. Talamoni est sorti, s'est engouffré dans une voiture de police, pour se rendre à son domicile du centre de Bastia, que le juge Courroye et les enquêteurs ont perquisitionné en à peine une heure. M. Talamoni, 43 ans, est depuis 1992 conseiller territorial à l'Assemblée de Corse, où il préside désormais le groupe de huit élus de la liste Unione Naziunale, qui réunit pour la première fois de l'histoire du nationalisme, les principaux mouvements autonomistes et indépendantistes. L'avocat bastiais a été l'un des principaux interlocuteurs nationalistes lors du processus de Matignon lancé par Lionel Jospin en 1999. Il est un ami proche de Charles Pieri, qui a largement favorisé son accession à la tête du mouvement public Corsica Nazione-Indipendenza. Le juge Courroye instruit un dossier pour "extorsion de fonds en relation avec une entreprise terroriste, complicité d'abus de biens sociaux et financement d'une entreprise à caractère terroriste", dans lequel Pieri a été mis en examen et écroué le 17 décembre. Ce dossier porte notamment sur des malversations liées à la société Corsica Gardiennage Service (CGS) et sur des soupçons de "racket" liés au sponsoring du Sporting Club de Bastia (SCB), dont l'ancien président François Nicolaï a également été mis en examen. Au total, dix-huit personnes ont été mises en examen dans ce dossier.
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| Posté le 16-04-2004 à 11:58:35
| France: le gouvernement enterre le rapport sur les 35 heures PARIS (AFP), le 16-04-2004 Le gouvernement a opposé jeudi une fin de non-recevoir au rapport parlementaire sur les 35 heures, semblant juger ses recommandations libérales trop risquées politiquement au moment où il s'attaque à un autre dossier social sensible, la réforme de l'assurance maladie. Qui plus est, la récente débâcle de la droite aux régionales a contraint Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin, reconduit à Matignon mais très affaibli, sinon à amorcer un virage social, du moins à apporter une inflexion à leur politique. Le gouvernement "a déjà pas mal assoupli les 35 heures" avec la loi Fillon sur le dialogue social et ne prévoit "aucune nouvelle modification dans l'immédiat" de la législation sur la durée du travail, a déclaré l'entourage du Premier ministre. Matignon souligne que, si des évolutions sur les 35 heures sont "peut-être nécessaires dans l'avenir", elles ne pourront se faire que "dans le cadre d'une concertation entre partenaires sociaux". Pour l'entourage du chef du gouvernement ce document paraît "intéressant" mais il semble aussi bien embarrassant, d'autant qu'il n'a été approuvé que par les seuls députés de droite de la mission parlementaire et dénoncé par la gauche et les syndicats. Concrétement, le gouvernement refuse d'ouvrir un nouveau front social et de traduire par voie législative les "assouplissements" proposés par le rapport, qui préconise notamment d'exclure le temps de travail du cadre de la loi. Malmené jusque dans son propre camp, comme vient de le montrer le vote au forceps de l'acte II de la décentralisation, M. Raffarin ne peut se permettre d'offrir, à deux mois des européennes, un nouvel angle d'attaque à la la gauche, renforcée par sa récente victoire électorale après deux ans de quasi purgatoire. En enterrant le rapport parlementaire, il peut même espérer apparaître aux yeux de l'opinion comme un modéré soucieux de calmer les ardeurs de son aile libérale. D'autant qu'une abrogation, de fait, des 35 heures, a souligné Paul Bacot, professeur de science politique à Lyon, "apparaîtrait comme une mesure dictée par le Medef" alors que selon lui beaucoup d'électeurs ont déjà, aux régionales, assimilé le gouvernement au "camp du capital". M. Raffarin n'est pas pour autant hostile, par nature, aux conclusions de la mission. Ses principaux artisans sont proches de lui politiquement, à commencer par le député UMP Hervé Novelli qu'il a côtoyé sur les bancs de l'ex-parti madeliniste DL. En octobre, il n'avait d'ailleurs que tardivement freiné - après une injonction, selon les médias, du chef de l'Etat - la première offensive des libéraux contre les 35 heures que le président Jacques Chirac avait trouvée "imbécile". Mais il ne peut pas leur donner raison juste après avoir fait de la "cohésion sociale" sa nouvelle priorité. Outre les réactions très négatives à gauche, le PS dénonçant "un procès à charge", la démarche de la mission n'a guère été appréciée par certains députés UMP. "Les libéraux se plantent là-dessus, il nous ont déjà emmené dans le mur", a déclaré Christine Boutin, en allusion aux élections. "Pourquoi pas un débat sur les 35 heures mais ce n'est pas le moment et il faut se garder de toute provocation et de toute idéologie", a renchéri François Cornut-Gentille.
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| Posté le 16-04-2004 à 11:59:13
| Sharon rentre en Israël, auréolé de l'appui de Bush TEL-AVIV (AFP), le 16-04-2004 Le Premier ministre israélien Ariel Sharon est rentré vendredi matin en Israël de Washington où il a reçu le soutien affiché et sans précédent du président George W. Bush à son plan de séparation unilatéral d'avec les Palestiniens qu'il doit soumettre le 2 mai à référendum au sein du Likoud, sa formation. Le président américain a apporté le soutien sans précédent de Washington au maintien en Cisjordanie de certaines colonies israéliennes dans le cadre de ce plan et spécifié aussi que les réfugiés palestiniens devront renoncer au droit de retour sur les terres dont ils avaient été expulsés à la création d'Israël en 1948 et se réinstaller en priorité dans les territoires qui leur seront accordés. La délégation israélienne s'était vivement félicitée de l'appui accordé par Washington au plan Sharon. "Je pense que cela restera comme l'une des initiatives politiques les plus importantes qu'Israël ait jamais entreprises avec succès vis-à-vis des Etats-Unis", a affirmé un membre de la délégation de M. Sharon."Elle prend en compte tous les éléments importants: le retour des réfugiés palestiniens non en Israël, mais dans un Etat palestinien, le droit à des frontières défendables, la reconnaissance qu'Israël ne peut retourner sur les frontières de 1949, ainsi que celle des réalités démographiques", a ajouté ce responsable. "Le contour de tout règlement permanent futur avec les Palestiniens a été mis sur le papier et signé par le président des Etats-Unis dans la déclaration écrite" du président Bush, a-t-il ajouté. Selon lui, l'appui de Washington aux positions d'Israël forcera les Palestiniens à se "repencher sur leur destin" et à "réaliser que l'on ne peut pas ramener les pendules en arrière". Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell s'est pour sa part, efforcé jeudi de justifier le soutien américain au plan du Premier ministre israélien Ariel Sharon d'un retrait unilatéral de Gaza, assurant qu'il ne disqualifie pas les Etats-Unis pour jouer un rôle de médiateur au Proche-Orient. "Je ne crois pas du tout que nous ayons abandonné notre rôle de médiateur honnête", a déclaré M. Powell à des journalistes au Département d'Etat, un message qu'il a répété à l'occasion d'entretiens accordés à plusieurs médias étrangers. Le représentant palestinien à l'Onu, Nasser al-Kidwa, avait estimé jeudi matin que les Etats-Unis "ne semblent plus en mesure de poursuivre leur rôle de médiateur au processus de paix", après le soutien apporté par le président George W. Bush au plan israélien sur les territoires occupés. Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a qualifié de "grave" et de "regrettable" le soutien accordé par le président américain au plan Sharon, et l'Autorité palestinienne a été indignée par les déclarations mercredi de George W. Bush, à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre israélien Ariel Sharon. M. Bush avait déclaré pour la première fois que la question des réfugiés palestiniens devrait être réglée par "l'établissement d'un Etat palestinien où seront réinstallés les réfugiés palestiniens et non pas en Israël". Pour M. Powell, les déclarations du président Bush prennent tout simplement acte de la situation sur le terrain, où l'évolution de la démographie et de la sécurité a beaucoup changé depuis la guerre de 1967 et l'occupation de la bande de Gaza et de la Cisjordanie par Israël. M. Powell a réitéré cette position. "Franchement, ces réfugiés devraient retourner dans le nouvel Etat de Palestine, créé dans ce but, pas en Israël", a-t-il dit sur la chaîne de télévision canadienne CBC. "Des changements intervenus au cours des ans (..) doivent être pris en compte", a-t-il ajouté devant des journalistes du département d'Etat. M. Powell a souligné que le soutien apporté par M. Bush au plan Sharon ne signifiait pas que Washington essaie de dicter les termes d'un règlement de paix final, mais son porte-parole Richard Boucher a reconnu qu'il pourrait l'influencer. "Peut-être que cela influence le statut final des négociations (...) mais ce statut final sera déterminé par les négociations entre les parties", a dit M. Boucher. Et M. Boucher d'ajouter que les Palestiniens pouvaient toujours exiger d'inclure dans les négociations le droit au retour des réfugiés palestiniens en Israël et le démantèlement de toutes les colonies israéliennes en Cisjordanie. MM. Powell et Boucher ont chacun souligné que les Palestiniens eux-mêmes avaient par le passé envisagé d'arriver à un compromis sur ces questions. "Plutôt que de nier la réalité, parlons-en, et laissons les deux parties, dans le processus de négociations, en essayant d'établir leur statut définitif, décider elles-mêmes ce qu'il leur faut", a dit M. Powell. "Je crois que si les gens regardent bien ce qu'ont dit le président (Bush) et le Premier ministre (Sharon) hier, certaines choses doivent sauter aux yeux", a également déclaré M. Powell aux téléspectateurs canadiens. "Pour la première fois, des colonies sont évacuées", a souligné M. Powell, et "en fin de compte, ces colonies à Gaza bénéficieront aux Palestiniens qui vivent à Gaza", a-t-il ajouté.
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| Posté le 16-04-2004 à 11:59:49
| L'ANC remporte les élections générales en Afrique du Sud PRETORIA (AFP), le 16-04-2004 Le Congrès national africain (ANC) a obtenu près de 70% des suffrages aux élections générales de l'Afrique du sud, la plus grande victoire électorale de ce parti en dix ans de pouvoir post-apartheid, selon les résultats partiels vendredi après dépouillement de 61,2% des bulletins. Selon ces résultats, le parti du président Thabo Mbeki a obtenu 69,6% des voix, surpassant les résultats de 1999 (66% des voix) et de 1994 (64%), lorsque l'ancien président Nelson Mandela avait conduit l'ANC à la victoire lors des premières élections démocratiques organisées dans le pays, a indiqué la Commission électorale indépendante. La participation n'a cependant été que d'environ 75% des quelque 21 millions d'électeurs inscrits, un taux beaucoup plus faible que celui des deux précédentes élections démocratiques. Selon la commission, l'Alliance démocratique (DA, droite libérale à forte à forte base électorale blanche) arrive en seconde place avec 13% des voix, en hausse par rapport aux précédentes élections. Le parti de la Liberté Inkatha (IFP, à dominante zouloue) obtient 5,8% des suffrages et le Mouvement démocratique uni (UDM, créé en 1997) de l'ancien homme fort de l'ANC Bantu Holomisa 2,9% des voix, selon ces mêmes résultats. Le Nouveau parti National (NNP), issu du parti au pouvoir pendant 50 ans sous l'apartheid, est considéré comme le grand perdant des élections, avec seulement 1,9% des voix, contre 20% en 1994.
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| Posté le 16-04-2004 à 12:00:21
| Le prix du baril de pétrole sous pression LE CAIRE (AFP), le 16-04-2004 L'escalade de la violence en Irak et la forte consommation chinoise ont fait repartir à la hausse le prix du brut, malgré la forte hausse des stocks américains. Les investisseurs s'inquiétaient de la maigreur des réserves d'essence à un mois du début de la pleine saison de consommation aux Etats-Unis. "Quand on regarde en détail, les stocks d'essence sont toujours inférieurs à leur niveau de l'an passé à la même époque. C'est inquiétant à l'approche de la saison des départs en vacances", qui débute en mai aux Etats-Unis et correspond à un pic de la consommation de carburant, constate David Thomas, analyste à la Commerzbank. La tendance est à la hausse bien que, comme l'a admis le président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Purnomo Yusgiantoro, le cartel produisait au-dessus de son quota officiel de 23,5 millions de barils par jour (mbj), ne respectait pas ses quotas et n'avait pas l'intention de le faire, selon cet analyste. La consommation mondiale d'énergie devrait avoir augmenté de 54% entre 2001 et 2025, tirée par une rapide augmentation de la demande en Asie, particulièrement en Inde et en Chine, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA). Ces prévisions sont confortées par l'annonce d'une hausse de 9,7% au premier trimestre du taux de croissance en Chine. Pékin démarre 2004 avec une croissance nettement au-dessus de l'objectif de 7% arrêté en mars par le gouvernement, ce qui fait craindre des risques de surchauffe. Pour l'ensemble de 2003, le PIB avait progressé de 9,1%. La détérioration de la situation en Irak, dont les réserves pétrolières sont parmi les plus vastes au monde, inquiète aussi le marché, même si l'industrie pétrolière du pays n'a pour le moment pas été affectée. "Les inquiétudes au sujet de l'escalade des tensions en Irak ont contribué à soutenir le complexe du pétrole brut", ont noté les analystes de la banque Barclays Capital. La recrudescence des opérations militaires et la multiplication des prises d'otages renforcent le sentiment d'insécurité. Ils poussent les civils à quitter le pays à la demande de leur gouvernement, alors que la coalition a réaffirmé sa détermination à ne pas négocier avec les ravisseurs, qui réclament le retrait des forces étrangères d'Irak. L'industrie pétrolière irakienne n'a pas été affectée par ces violences, selon un porte-parole du ministère du Pétrole, Assem Jihad. Le niveau de la production tourne autour de 2,2 mbj, dont près de 2 mbj sont extraits dans le sud du pays. Quelque 1,7 mbj sont exportés principalement par les terminaux du sud, selon lui. Les revenus tirés de l'exploitation du pétrole en Irak sont plus importants que prévu, a par ailleurs affirmé le président américain George W. Bush, qui a reconnu que l'une de ses craintes avant d'entrer en Irak était que les champs de pétrole soient détruits. "Ils sont maintenant en état de marche et cet argent va être utilisé pour reconstruire le pays", a-t-il dit. Une compagnie privée bulgare a annoncé mercredi le lancement d'une zone commerciale pour l'approvisionement du marché irakien, d'une superficie de 45.000 mètres carrés. Cette zone située dans l'ouest de l'Irak, à la frontière avec la Jordanie sera opérationnelle d'ici à juin dans la ville de Trebil. Le Qatar a signé un contrat de prospection et de coproduction avec la compagnie danoise Maersk, prévoyant des investissements de 30 millions de dollars. Le Qatar, membre de l'Opep, dispose d'une capacité de production de quelque 850.000 barils par jour. Ses réserves pétrolières prouvées sont de 5 milliards de barils. L'Egypte a décidé de réhabiliter la "carte d'approvisionnement", mise en veilleuse il y a quinze ans, pour tenter de contenir la flambée des prix et soutenir la consommation populaire. Cette carte permet aux faibles revenus d'acheter des produits de premier nécessité à un prix subventionné par l'Etat et fixe.
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| Posté le 16-04-2004 à 12:00:54
| Découverte d'un bijou vieux de 75.000 ans WASHINGTON (AFP), le 16-04-2004 Un collier composé de coquillages, vieux de 75.000 ans, a été découvert dans une grotte en Afrique du Sud, constituant le premier bijou connu, environ 30.000 ans avant l'apparition des objets considérés jusqu'à présent comme les premiers signes de civilisation moderne. Des archéologues ont découvert 41 coquillages de la taille d'un pois, percés d'un trou pour former des colliers de perles, portant des traces d'usure, dans la grotte de Blombos sur la côte sud-africaine bordant l'océan indien, selon des travaux à paraître vendredi dans la revue américaine Science. "Les colliers de la grotte de Blombos constituent une preuve absolue de ce qui est peut-être la plus ancienne façon de stocker des informations en dehors du cerveau humain", a estimé Christopher Henshilwood, qui a dirigé les fouilles, en référence à ces bijoux dotés d'une signification culturelle. "Une fois le comportement utilisant les symboles, adopté par nos ancêtres, les stratégies de communication ont rapidement changé, menant à la transmission de valeurs individuelles et culturelles largement partagées, des traits qui qualifient notre propre comportement", a ajouté le chercheur. La découverte a été faite dans une couche de sédiments datant du milieu de l'âge de la pierre, selon l'archéologue de l'Université de Bergen en Norvège. Les coquillages trouvés par lots pouvant atteindre 17 perles, proviennent d'un petit mollusque charognard (Nassarius kraussianus) vivant dans les estuaires. Ils ont pu être transportés dans la grotte à partir de la plus proche rivière, située à 20 km à l'est ou à l'ouest du site, estiment les archéologues qui notent la sélection des coquillages pour leur taille et leur régularité. Ils ont été perforés avant ou après leur transport, précisent-ils. Des traces d'ocre rouge indique en outre que les perles de coquillage ou la surface sur laquelle elles étaient portées étaient couvertes de ce pigment très utilisé à l'époque. Cette découverte vient renforcer la théorie selon laquelle l'évolution du comportement de l'homme anatomiquement moderne (lui-même apparu il y a au moins 160.000 ans) serait intervenue il y a au moins 75.000 ans et non il y 40.000 ou 50.000 ans comme on le considérait généralement. L'équipe d'archéologues estime que le comportement moderne s'est développé graduellement durant le milieu de l'âge de pierre et non subitement quand l'homme est passé de l'Afrique à l'Eurasie. Une découverte faite en Afrique de l'est il y a quatre ans mais présentée seulement en mars dernier lors d'un congrès d'archéologie à Montréal (Canada) va dans le même sens, rapporte encore Science. Des archéologues ont découvert des morceaux d'oeuf d'autruche de forme arrondie, également percés d'un trou pour être portés en collier, d'une époque datant également du mésolithique, dans le parc national du Serengeti en Tanzanie. "Si les dates sont confirmées, nous semblons voir une source d'objets symboliques de plus en plus anciens, alors que nous remontons dans le temps (d'Europe) vers l'Afrique", a commenté l'archéologue Randall White, de New York University, dans un autre article consacré à la découverte. Jusqu'à présent, le plus ancien collier découvert en Afrique remontait à 45.000 ans, rappellent les chercheurs.
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| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 16-04-2004 à 12:01:30
| Matches en retard de Ligue 1: Guingamp et Metz pour le maintien PARIS (AFP), le 16-04-2004 Guingamp (15e) et Metz (17e), séparés par un point seulement au classement, se retrouvent pour un rendez-vous capital dans la lutte pour le maintien, vendredi au Roudourou en match en retard de la 26e journée de la Ligue 1 de football. Prévue à l'origine le 28 février, cette rencontre avait été reportée en raison des fortes chutes de neige sur les Côtes d'Armor. Guingamp espère poursuivre contre Metz sa bonne série à domicile après ses trois succès contre Bastia (1-0), Montpellier (4-3) et Lille (2-1) et son nul face à Auxerre (2-2). En cas de succès, l'En Avant pourrait porter son avance à quatre longueurs sur des Lorrains désormais sous la menace directe de Toulouse (18e) et Montpellier (19e). Marseille (6e) et Bordeaux (11e), dont les rencontres de la 32e journée avait été reportées pour leur permettre de bien préparer leur quart de finale retour de Coupe de l'UEFA, vont également profiter du week-end consacré à la finale de la Coupe de la Ligue entre Nantes et Sochaux, samedi, pour se mettre à jour. Dimanche, l'OM recevra Lille (9e) et les Girondins se déplaceront à Rennes (12e). Programme des matches en retard: . Vendredi (20h00):Guingamp - Metz 32e journée . Dimanche (18h00):Marseille - Lille Rennes - Bordeaux Classement: Pts J G N P bp bc Dif1. Lyon 66 32 20 6 6 54 23 +312. Monaco 65 32 18 11 3 52 23 +293. Paris SG 63 32 18 9 5 45 24 +214. Sochaux 57 32 16 9 7 46 32 +145. Auxerre 54 32 16 6 10 50 28 +226. Marseille 50 31 15 5 11 44 36 +87. Nantes 47 32 13 8 11 40 32 +88. Lens 46 32 13 7 12 27 40 -139. Lille 44 31 12 8 11 35 31 +4. Nice 44 32 10 14 8 35 31 +411. Bordeaux 43 31 11 10 10 30 31 -112. Rennes 39 31 10 9 12 41 38 +313. Bastia 38 32 9 11 12 33 39 -614. Strasbourg 33 32 8 9 15 40 49 -915. Guingamp 32 31 9 5 17 30 49 -1916. Ajaccio 32 32 8 8 16 27 48 -2117. Metz 31 31 8 7 16 26 35 -918. Toulouse 30 32 7 9 16 24 39 -1519. Montpellier 29 32 8 5 19 36 59 -2320. Le Mans 25 32 5 10 17 22 50 -28
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| Posté le 16-04-2004 à 12:32:59
| Les élèves de l'école Talmud Torahs Unis sont de retour à l'école À Montréal, les jeunes élèves de l'école primaire juive Talmud Torahs Unis sont retournés sur les bancs de l'école jeudi matin. Des mesures ont été mises en place pour assurer une rentrée sécuritaire. Des gardiens de sécurité demeureront en poste à l'entrée de l'école pour les deux prochaines semaines. L'école propose également un soutien psychologique avec l'aide des enseignants et des travailleurs sociaux. Le 5 avril dernier, la bibliothèque de l'école avait été ravagée par un incendie criminel. Un groupe inconnu avait revendiqué le sinistre par le biais de tracts.
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| Posté le 16-04-2004 à 12:33:55
| Quatorze kilos de cocaïne saisis à l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau Les policiers de la GRC ont effectué mardi soir une importante saisie de cocaïne à l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal. Les policiers ont mis la main sur 14 kilogrammes de drogue en provenance d'Haïti. Deux hommes ont été arrêtés relativement à cette affaire. Bernardo Carvajal, 34 ans, de Longueuil, et Michael Adam Carson, 19 ans, de Montréal, ont fait face mercredi à des chefs d'accusation de complot d'importation, d'importation et de possession de cocaine dans le but d'en faire le trafic. Carvajal était un employé de la Sûreté aéroportuaire des Aéroports de Montréal. L'enquête conjointe de la GRC et de leurs partenaires d'ADM et des services frontaliers canadiens était en cours depuis maintenant deux mois.
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| Posté le 16-04-2004 à 12:35:25
| Le ministre Chagnon soutient que tout est sous contrôle à Kanesatake Tout est sous contrôle à Kanesatake, a affirmé jeudi le ministre québécois de la Sécurité publique, Jacques Chagnon, qualifiant de "ragots" les vives tensions entre les factions rapportées par les médias. "Mon job de ministre n'est certainement pas de commenter les rumeurs et les ragots", a dit M. Chagnon, tout juste de retour de vacances, lors d'une interview avec La Presse Canadienne. En outre, le ministre fait valoir que les reportages faisant état de la mise à sac du poste de police lundi par des individus proches des chefs dissidents, opposés au grand chef James Gabriel, étaient "grandement exagérés". "Ils (les médias) ont prétendu que des armes avaient été volées. Ce n'est pas vrai. Les armes et les munitions sont en sécurité au poste de police de Kahnawake depuis la fin mars (...) C'est triste à dire, mais c'est de la désinformation, un grossier mensonge", a-t-il dit, sur un ton franchement irrité. De même, le chef de police Ed Thompson est toujours bien en selle, a insisté le ministre, assurant que les 14 mandats d'arrestation et les 10 sommations à comparaître émis contre les individus suspectés d'avoir pris part à la séquestration des peacekeepers en janvier dernier, seront exécutés, comme il se doit. "Des gens vont être arrêtés", a-t-il dit, ajoutant que la Sûreté du Québec est tout à fait disposée à prêter assistance aux policiers mohawks pour l'exécution des mandats. Quoi qu'il en soit, aucune des personnes visées par les mandats et sommations n'est recherchée relativement à l'incendie de la maison du grand chef Gabriel, survenu le 12 janvier, au plus fort de la crise. Quelques heures auparavant, M. Gabriel et sa famille avaient fui le territoire, craignant pour leur sécurité. Ils n'ont toujours pas réintégrer la communauté depuis. "Le travail des policiers se poursuit", a dit le ministre, rejetant du revers de la main les critiques des partis d'opposition à Québec qui lui reprochent de ne pas être suffisamment "proactif" dans le dossier. "Tout est suivi de minute en minute, s'est-il défendu. Vous ne parlez pas à un peureux."
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| Posté le 16-04-2004 à 12:36:05
| Le décès de Micheline Charest soulève des questions On ne connaît toujours pas les circonstances et les causes exactes de la mort de la femme d'affaires Micheline Charest, 51 ans, survenue mercredi à Montréal. La co-fondatrice de la maison de production Cinar est morte après avoir subi une triple chirurgie esthétique à la Clinique privée Notre-Dame, rue Sherbrooke : un lissage facial, une réduction mammaire et une liposuccion. Après l'opération, qui a duré sept heures, Micheline Charest a fait un arrêt cardio-respiratoire et a été transportée d'urgence à l'hôpital Notre-Dame dans un état très critique. Son décès a été constaté le lendemain après-midi. L'hôpital Notre-Dame refuse de commenter les circonstances du décès, tout comme les membres de la famille. Les médecins et le personnel de la clinique se sont dit bouleversés. Ils ont souligné que plus de 3000 interventions sous anesthésie générale ont été effectuées sans aucun incident dans cette même clinique, depuis son ouverture en 1985. Une autopsie a été pratiquée et le rapport du coroner sera déposé dans quelques mois. Ses obsèques auront lieu dimanche. La famille tient à ce que ce moment demeure privé.
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| Posté le 16-04-2004 à 12:36:51
| Deux nouvelles accusations sont déposées contre le Lavallois Michel Cox Presse Canadienne | Le 16 avril 2004 - 06:30 Deux nouveaux chefs d'accusation d'agression sexuelle ont été déposés jeudi contre Michel Cox. Le Lavallois de 27 ans faisait déjà face à 27 chefs d'accusation d'agression sexuelle, de vol avec violence, d'enlèvement et de séquestration. Les crimes reprochés auraient eu lieu à proximité des arrêts d'autobus de Laval et du nord de Montréal, entre mai 2002 et mars 2004. Les deux nouvelles accusations concernent une nouvelle victime, qui aurait été agressée sexuellement en août et en octobre 2003, à Laval. Michel Cox doit revenir devant le tribunal le 29 avril pour son enquête sur remise en liberté.
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