| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 16-04-2004 à 12:37:35
| Les Québécois devraient voter pour le Parti conservateur selon Stephen Harper Presse Canadienne | Le 16 avril 2004 - 06:28 Les Québécois ne devraient pas voter pour le Bloc québécois afin d'exprimer leur insatisfaction ou encore pour les libéraux par habitude, a affirmé le chef du Parti conservateur, Stephen Harper, jeudi, à Laval. Lors de son premier séjour au Québec depuis qu'il a accédé à la direction de la nouvelle formation conservatrice, M. Harper a demandé aux Québécois de voir son parti comme une option lors des prochaines élections, qui pourraient avoir lieu dès ce printemps. Le chef conservateur a saisi l'occasion d'un déjeuner de la Chambre de commerce de Laval pour prononcer sa première allocution au Québec depuis qu'il a été désigné à la tête de son parti. M. Harper a reconnu que certains Québécois avaient tendance à voter pour le Parti libéral, peu importe la situation, parce qu'il s'agit d'un parti fédéraliste. Le dirigeant conservateur a toutefois affirmé que la prochaine élection n'aurait pas pour enjeu le Canada. Il s'agira plutôt, selon lui, de faire le choix d'un gouvernement et d'ensuite le juger sur ses réalisations. «Je crois que le Canada, à ce stade-ci de son histoire, a besoin d'une option afin de remplacer le gouvernement, et il a besoin du Parti conservateur du Canada», a-t-il déclaré. «Un gouvernement qui respecte l'histoire des aspirations des Québécois, pas un gouvernement qui pense à acheter leurs consciences avec des affiches», a ajouté M. Harper. Le chef conservateur a également dit savoir que beaucoup de Québécois étaient tentés de voter pour le Bloc québécois afin de faire savoir leur mécontentement au gouvernement libéral en place. Il a par la suite affirmé aux journalistes que le Bloc constituait «une option par défaut parce qu'il s'agissait du parti d'opposition». «Ce que nous tentons de toute évidence de faire en regroupant ensemble les deux autres partis, le Parti progressiste-conservateur et l'Alliance canadienne, est de nous assurer qu'il y ait une autre option que celle de scinder le pays», a déclaré M. Harper. «Quelle sorte d'option, a-t-il enfin demandé, constitue la corruption ou la séparation?
-------------------- |
| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 16-04-2004 à 12:38:14
| Québec annonce que l'autoroute 73 sera prolongée Presse Canadienne | Le 15 avril 2004 - 18:05 Les travaux de prolongement de l'autoroute 73, entre Saint-Joseph et Beauceville, seront entrepris dès la semaine prochaine. La ministre déléguée aux Transports, Julie Boulet, a fait l'annonce jeudi matin de l'injection d'une somme de 12 millions $ dont plus de la moitié sera dépensée cette année, soit 6,6 millions $. Les travaux s'échelonneront sur deux ans. Le nouveau tronçon de 5,2 kilomètres, à deux voies de circulation, sera prêt pour l'automne 2005.
-------------------- |
| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 16-04-2004 à 12:39:04
| Deux hommes comparaissent après avoir agressé et séquestré une adolescente Un homme et un adolescent font face à 10 chefs d'accusation relativement à l'enlèvement d'une adolescente à Saint-Jean-sur-Richelieu, en Montérégie. Pierre Prévost, âgé de 30 ans, et l'adolescent ont été notamment accusés jeudi d'enlèvement, de séquestration, d'agression sexuelle grave et de voies de fait. Jeudi dernier, une adolescente de 15 ans, de Saint-Jean-sur-Richelieu, est disparue du centre commercial Les Halles. Les policiers l'ont retrouvée mercredi, à Henryville, en Montérégie. Elle se trouvait à l'intérieur d'une tente dissimulée dans une zone boisée, à quatre kilomètres de la route 133.
-------------------- |
| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 16-04-2004 à 12:39:47
| Les poursuites contre Micheline Charest seront transmises à sa succession La succession de Micheline Charest devra vraisemblablement faire face aux poursuites déposées contre elle par Cinar ainsi que par le dessinateur Claude Robinson, estiment des avocats consultés par la Presse Canadienne. La fondatrice de la maison de production d'émissions pour enfants est décédée mercredi, à l'âge de 51 ans, après une chirurgie esthétique qui a mal tourné. Elle laisse dans le deuil son conjoint et associé en affaires, Ronald Weinberg de même que deux fils adultes. Au moment de son décès, Micheline Charest et son mari étaient notamment visés par une poursuite de 28,6 millions $ entreprise par leur ancienne boîte, ainsi que par une autre de plus de 2 millions $ déposée par M. Robinson, qui les accuse de plagiat. Ces procédures suivront probablement leur cour normal, explique l'avocat Sylvain Lussier, avocat spécialiste des litiges chez Desjardins Ducharme à Montréal: "C'est la succession qui devient responsable des dettes ou qui profite des gains." Les audiences devant le tribunal pourraient avoir lieu en son absence, précise-t-il. "Ce sont les liquidateurs _ généralement désignés par testament_ qui s'occupent de ça." Le Code civil permet en effet de remplacer dans la poursuite le nom de la personne décédée par celui du responsable de sa succession. Cette procédure s'appelle une déclaration de changement d'état. Me Marc-André Blanchard, qui représente Claude Robinson confirme: "Le décès de Mme Charest de change strictement rien à notre position juridique. Il n'y a aucune raison d'abandonner ou de mettre fin aux procédures." La poursuite du dessinateur _ qui affirme avoir eu l'idée du personnage de Robinson Sucroé_ est sur le point d'être présentée en cour. En se portant acquéreur de Cinar en février dernier, le torontois Michael Hirsch et ses partenaires se sont engagés à mener à terme toutes les procédures judicaires auxquelles Cinar est mêlée et à verser une partie de leur produit net aux anciens actionnaires. Le porte-parole Alex Radmanovitch rappelle que toutes les poursuites qui concernent Micheline Charest concernent aussi son mari. "En ce sens, je ne vois pas en quoi sa mort changerait les choses pour nous." La Gendarmerie royale du Canada (GRC) enquête toujours sur Cinar et ses fondateurs. Aucune accusation criminelle ne pourra toutefois être portée contre Micheline Charest, même s'il est démontré qu'elle a pris part à des transactions illégales. "Les accusations criminelles tombent automatiquement dans des cas comme celui-là", précise Sylvain Lussier. Il serait toutefois surprenant que la police mette fin à son enquête, qui vise aussi M. Weinberg ainsi que d'autres anciens dirigeants de Cinar. Réactions Une cérémonie à la mémoire de Micheline Charest aura lieu au cours des prochains jours à Montréal. Malgré la tourmente provoquée par les scandales financiers et juridiques entourant son entreprise, la femme d'affaires conservait plusieurs amis et alliés. Ainsi, l'investisseur texan Robert Chapman, qui s'est battu pendant des mois pour obtenir la démission du conseil d'administration de Cinar et accélérer la vente de l'entreprise, a laissé savoir qu'il ferait le voyage jusqu'à Montréal pour prendre part à l'hommage funéraire. "C'était une femme d'affaires exceptionnelle qui a malheureusement confié ses finances _ et sa vie_ aux mauvaises personnes", a-t-il déclaré en entrevue téléphonique à la Presse Canadienne. L'Américain Stuart Snyder, qui dirigeait Cinar jusqu'à sa vente au groupe Hirsch le mois dernier a pour sa part souligné la passion, la créativité et les talents de négociatrice de Micheline Charest. "Elle a mis sur pied une compagnie incroyable et commercialisé des personnages indémodables qui ont diverti et contribué à l'éducation d'enfants dans le monde entier. Malheureusement, elle nous a aussi légué le scandale." Louise Sansregret, qui a été vice-présidente aux communications de Cinar pendant plusieurs années a de son côté insisté sur l'intelligence exceptionnelle de son ancienne patronne. "Elle était très exigeante avec elle-même", a-t-elle confié. Dans un communiqué transmis jeudi, le personnel de la Clinique de chirurgie esthétique Notre-Dame où la fondatrice de Cinar a été opérée en début de semaine se sont dits "profondément attristés" par son décès. "Les médecins et tout le personnel de clinique vivent cet événement avec douleur et tiennent à offrir leurs plus sincères sympathies au conjoint, à la famille et aux proches de madame Charest", ont-ils écrit avant de préciser que c'était la première fois qu'une telle tragédie se produit depuis la fondation de l'établissement, en 1985.
-------------------- |
| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 16-04-2004 à 12:40:28
| SRAS - Un rapport préliminaire déposé Presse Canadienne | Le 16 avril 2004 - 00:10 Le juge de la Cour supérieure de l'Ontario Archie Campbell chargé d'enquêter sur la façon dont l'épidémie de SRAS a été gérée l'an dernier a remis un rapport intérimaire jeudi au ministre ontarien de la Santé, George Smitherman. Le rapport, qui contient des recommandations pour améliorer les interventions futures, ne porterait exclusivement que sur la réaction des services de santé publique et serait [très critique], selon une source. Un porte-parole de la commission présidée par le juge Campbell a précisé que le document devrait être bientôt publié. Le ministre Smitherman a pour sa part affirmé qu'il prévoit le rendre public dans environ une semaine. La traduction des 200 pages du rapport doit avoir été complétée avant la publication. M. Smitherman a dit qu'il lirait le rapport au cours de la fin de semaine. Le rapport final est attendu d'ici la fin de l'année, mais pourrait ne pas être prêt avant le début de 2005, a précisé le porte-parole de la commission. Le gouvernement fédéral a déjà rendu publique sa propre évaluation de la façon dont les autorités avaient réagi à la crise du SRAS qui coûté la vie à 44 personnes en Ontario. Ce rapport, rendu public en octobre dernier, soulignait que tous les paliers de gouvernements avaient erré dans la gestion de cette crise.
-------------------- |
| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 16-04-2004 à 12:40:59
| Élections : Paul Martin reste flou sur la date Presse Canadienne | Le 16 avril 2004 - 06:02 Le premier ministre Paul Martin est resté flou quant à une éventuelle date des prochaines élections fédérales ce jeudi, lors d'une tournée dans les Maritimes qui avait tout les airs d'une campagne électorale. De passage près de Halifax et dans la vallée de l'Annapolis, M. Martin n'a donné aucune indication sur ses intentions. «Il y aura une élection, mais l'important est que nous gouvernions et c'est ce que nous sommes en train de faire», a-t-il dit. Le premier ministre a nié les accusations de l'opposition, qui affirme que des pressions sont exercées sur le comité chargé d'enquêter sur le scandale des commandites, pour qu'il publie un rapport préliminaire en fonction de son échéancier électoral. «Le comité des comptes publics prend ses propres décisions, a-t-il affirmé. Je suis d'avis qu'il faut entendre tous les témoins pour en arriver le plus rapidement possible à une conclusion.» Le comité tente actuellement de déterminer qui est responsable des irrégularités constatées dans la gestion du programme des commandites, qui ont permis à des agences de publicités proches des libéraux d'empocher des sommes importantes. A l'occasion d'une tournée d'une durée de deux jours dans les Maritimes qui avait tous les airs d'une campagne électorale, M. Martin a été interrogé sur la date à laquelle les électeurs seront appelés aux urnes. Son silence sur le sujet pourra être accueilli favorablement par les députés libéraux devenus nerveux en raison des sondages défavorables, mais certains semblaient privilégier des élections plus tôt que tard. «J'ai très hâte que les élections soient déclenchées, a dit Mike Savage, candidat libéral à Dartmouth. Je suis prêt, mais si certains signes semblent favorables, d'autres suggèrent d'attendre. Je suis certain que la décision sera prise avec sagesse.»
-------------------- |
| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 16-04-2004 à 12:41:40
| Une femme accouche sur le siège arrière d'une voiture juste avant un accident qui tue le nouveau père; le bébé se porte bien Presse Canadienne | Le 16 avril 2004 - 05:47 Une Américaine a donné naissance à un petit garçon sur le siège arrière de la voiture qui l'emmenait à l'hôpital mais le véhicule conduite par son mari a quitté la route et a heurté un poteau, tuant le nouveau père. Le nouveau-né et la mère, Atara Sasoon, 22 ans, étaient hospitalisés jeudi soir dans un état jugé satisfaisant. L'accident s'est produit mercredi à l'aube à environ 1,5km de l'hôpital du village de Brick, sur la côte nord-est des Etats-Unis. Binyhmin Sasoon, 22 ans, a eu la cage thoracique enfoncée par le volant et est mort sur le coup. Sa femme a apparemment été éjectée de la voiture et a pu arrêter un automobiliste. L'automobiliste, Patrick Schlagenhaft, a retrouvé le bébé sous un manteau. Le nouveau-né ne respirait pas. Alors Schlagenhaft, grâce aux instructions données au téléphone par un employé du service d'urgence, a pu dégager la bouche et le nez du bébé. "Il a lâché une énorme toux. C'était le bruit le plus étonnant que j'ai jamais entendu", a dit Schlagenhaft, 35 ans. Les enquêteurs vont tenter de déterminer ce qui a causé cet accident qui s'est produit au petit jour. Selon Schlagenhaft, il y avait du brouillard et il faisait sombre sur la route.
-------------------- |
| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 10:55:45
| Un soldat américain de 20 ans otage en Irak WASHINGTON (AFP), le 17-04-2004 Différentes autorités religieuses irakiennes ont mis en garde vendredi la coalition contre le risque d'un embrasement généralisé dans le pays, tandis qu'un Américain est apparemment détenu en otage en Irak, d'après des images diffusées vendredi sur la chaîne arabe Al-Jazira. Un soldat américain de 20 ans, reconnu par une amie de sa famille aux Etats-Unis est détenu en otage, d'après des images diffusées vendredi sur la chaîne arabe Al-Jazira et reprises aux Etats-Unis, dont le Pentagone cherche à confirmer l'authenticité. Alors que les prises d'otages se multiplient en Irak, où elles sont désormais utilisées comme une arme à part entière par des insurgés opposés aux forces de la coalition, cette nouvelle prise est un coup dur pour l'armée américaine, très éprouvée sur le terrain depuis le début du mois. Les images montrent un jeune homme assis contre un mur blanc en uniforme de camouflage, le regard baissé sous un bob militaire beige, entouré d'une rangée d'une demi-douzaine d'individus cagoulés et armés. En bonne santé, selon le commentaire d'Al-Jazira, il décline son identité: "Je m'appelle Keith Matthew Maupin". C'est le nom de l'un des soldats disparus depuis l'attaque contre leur convoi, le 9 avril à Abou Ghraïb. Deux militaires, des réservistes d'une unité de transport de l'armée de Terre, étaient portés disparus depuis l'attaque du convoi de ravitaillement: le soldat Keith Maupin, 20 ans, et le sergent Elmer Krause, 40 ans. "Nous ne savons rien à ce stade sur les ravisseurs présumés, ni sur leurs exigences", a par ailleurs précisé le capitaine Frame. Le porte-parole a indiqué que la cassette avait été transmise par la chaîne Al-Jazira à l'ambassade américaine à Doha, qui l'a ensuite donnée au personnel militaire américain présent au Qatar. Sur d'autres images diffusées sur Al-Jazira, le jeune homme ajoute: "Je suis un soldat de l'armée américaine, de la 1ère division. Je suis marié et père d'un enfant de dix mois. Je suis venu en Irak pour le civiliser mais je n'ai jamais voulu y venir parce que je voulais rester avec mon enfant", d'après la traduction en arabe de la télévision. Un porte-parole du groupe, portant une cagoule, affirme par ailleurs que "le soldat américain est traité en tant que prisonnier, conformément à la religion musulmane" et que sa "détention est destinée à l'échanger contre des prisonniers du groupe aux mains des forces américaines". Sept employés de la société Kellogg, Brown and Root (KBR), une filiale du groupe de services pétroliers Halliburton, ont également été portés disparus à la suite de la même attaque de convoi à l'ouest de Bagdad. L'un d'eux, Thomas Hamill, un routier de 43 ans originaire du Mississippi (sud), est détenu en otage. Des responsables américains cherchent par ailleurs à savoir si quatre corps retrouvés dans une fosse près du lieu de l'attaque sont ceux d'autres employés de KBR portés disparus. Une quarantaine de personnes originaires d'une douzaine de pays ont été prises en otages depuis deux semaines en Irak, selon les forces de la coalition. Plusieurs ont été libérés, mais un otage italien a été exécuté mercredi. En Italie, le chef du gouvernement Silvio Berlusconi a de nouveau refusé de céder aux exigences des ravisseurs de quatre Italiens, bien que ceux-ci aient menacé de tuer un deuxième prisonnier vendredi soir si les troupes italiennes ne quittaient pas l'Irak. Après une première exécution mercredi soir, ils avaient en effet donné 48 heures aux Italiens pour quitter le pays.
-------------------- |
| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 10:56:22
| Les Etats-Unis veulent un rôle central de l'Onu en Irak BAGDAD (AFP), le 17-04-2004 Les prises et libérations d'otages ont continué en Irak avec l'annonce du rapt d'un soldat américain, alors que les Etats-Unis et leur allié britannique veulent un rôle central de l'Onu pour le transfert du pouvoir aux Irakiens prévu dans moins de trois mois. Parallèlement, les négociations entre représentants de la coalition et de Falloujah assiégée depuis 13 jours, visant à obtenir un arrêt total des combats entre Marines et combattants sunnites, devaient reprendre samedi, après une note d'optimisme d'un médiateur irakien sur un cessez-le-feu significatif. L'armée américaine, déjà très éprouvée sur le terrain depuis début avril, a essuyé un nouveau coup dur avec la diffusion vendredi soir par la télévision Al-Jazira des images d'un soldat américain pris en otage. Le Pentagone a indiqué vérifier l'authenticité de la bande vidéo mais une amie de la famille du jeune homme de 20 ans a déjà confirmé son identité. L'otage, entouré de ravisseurs cagoulés, se présente comme Keith Matthew Maupin, l'un des deux soldats portés disparus depuis l'attaque contre leur convoi le 9 avril à l'ouest de Bagdad. Deux nouveaux Japonais, un journaliste et un militant pacifiste, seraient aussi enlevés en Irak. Le gouvernement de Tokyo estime désormais qu'il y a une "considérable" possibilité qu'ils aient été kidnappés cette semaine. Trois Japonais ont été libérés jeudi à Bagdad après une semaine de détention. Un homme d'affaires jordanien a été enlevé et probablement aussi un Danois. Trois journalistes tchèques, enlevés le 11 avril, ont été libérés vendredi à Bagdad, de même qu'un Canadien d'origine syrienne qui a été relâché à Najaf (centre). Un Chinois a aussi été libéré. Une quarantaine de personnes originaires d'une douzaine de pays ont été prises en otages depuis deux semaines en Irak, selon la coalition. Plusieurs ont été libérées, mais un otage italien a été exécuté mercredi. Le Vatican est prêt à jouer un rôle de médiateur pour tenter d'obtenir la libération des otages, ont annoncé des prélats de haut rang. A Washington, les dirigeants des deux pays qui ont lancé la guerre en Irak il y a un an, George W. Bush et Tony Blair, ont affiché leur fermeté contre les insurgés et accueilli favorablement les propositions de l'Onu pour un transfert de souveraineté le 30 juin aux Irakiens. "Le Premier ministre (britannique) et moi-même avons fait notre choix: l'Irak deviendra libre, l'Irak deviendra indépendant, l'Irak deviendra une nation pacifique et nous ne vacillerons pas devant la peur et l'intimidation", a dit M. Bush dans une conférence de presse avec M. Blair à la Maison Blanche. "L'Onu aura un rôle central comme maintenant pour développer le programme et l'organisation d'une transition politique vers une démocratie irakienne complète", a souligné M. Blair. Washington et Londres souhaitent faire adopter prochainement une nouvelle résolution par le Conseil de sécurité de l'Onu, dans laquelle ce rôle sera défini. L'Union européenne s'est aussi dite favorable à une résolution de l'Onu avant le 30 juin. L'équipe des spécialistes électoraux des Nations unies, dirigée par Carina Perelli, a quitté Bagdad vendredi après avoir déclaré que "la situation de la sécurité (en Irak) devrait être stabilisée pour que des élections se tiennent". Lakhdar Brahimi, le conseiller spécial du secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, qui a quitté l'Irak jeudi, rendra compte de sa mission à M. Annan fin avril. Les Etats-Unis ont en outre suggéré la mise en place d'une force chargée de protéger les personnels des Nations unies mais restant sous leur commandement. Concernant la crise opposant le chef chiite rebelle Moqtada Sadr à la coalition, la Marjaiya, la haute autorité religieuse chiite, a prévenu les forces américaines qu'une offensive contre les villes saintes de Najaf et Kerbala aurait "des conséquences incalculables". Le grand ayatollah Ali Sistani a de son côté averti que si des combats éclataient à Najaf, où est réfugié M. Sadr, ils "s'étendraient partout en Irak". Dans un prêche en public Moqtada Sadr a rejeté tout compromis avec les Américains, qui ont juré d'aller "capturer ou tuer" le jeune chef religieux, et massé des renforts près de Najaf. Une délégation du ministère iranien des Affaires a achevé une mission "d'évaluation" en Irak. Enfin, le candidat démocrate à la présidentielle américaine John Kerry a présenté vendredi son plan pour "gagner la paix" en Irak, qui prévoit d'appuyer les propositions de l'Onu et remplacer la force américaine par des soldats de l'Otan commandés par un Américain.
-------------------- |
| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 10:56:54
| Les nationalistes corses appellent à manifester à Bastia BASTIA (AFP), le 17-04-2004 Les nationalistes corses, "surpris et "préoccupés" par l'arrestation du dirigeant indépendantiste Jean-Guy Talamoni, ont appelé à une manifestation de protestation samedi à Bastia, mais ont réaffirmé leur attachement à la poursuite du dialogue malgré cette "provocation". Le seul mot d'ordre de la manifestation de soutien "à tous les prisonniers nationalistes" qui aura lieu à 15H00 sera "liberta" (liberté), ont indiqué lors d'une conférence de presse les responsables du mouvement nationaliste Corsica Nazione-Indipendenza. Vendredi, les dirigeants nationalistes ont tenu à afficher leur volonté de poursuivre une politique de dialogue avec les autres formations politiques et avec le gouvernement, malgré l'arrestation de Jean-Guy Talamoni, président du groupe Unione Naziunale à l'assemblée de Corse, toujours en garde à vue dans les locaux parisiens de la brigade financière. "Notre position de main tendue est réfléchie et définitive", a affirmé François Sargentini, porte-parole d'Indipendenza. "Mais il est certain que si on se heurte à un mur, il sera de plus en plus difficile de continuer à faire passer le message de paix à notre base", dit-il. "Le +contrat+ (sortie de la violence) à la base de l'union des nationalistes n'est pas modifié", a ajouté le leader autonomiste Edmond Simeoni, numéro deux du groupe Unione Naziunale à l'Assemblée de Corse, selon lequel la trêve, décrétée en novembre par le FLNC-Union des Combattants, "n'est pas remise en cause". Edmond Simeoni évoque cependant "un climat préoccupant" qui pourrait générer "des actions violentes, des affrontements". "La répression donne des arguments à ceux qui prônent la reprise de la violence", regrette-il. Une branche dissidente, le FLNC, dit du "22 octobre", qui ne soutient pas l'union des nationalistes et n'a pas observé de trêve, a revendiqué vendredi "onze actions" commises depuis début janvier dans l'île. "En cette période où la +main tendue+ reçoit pour seule réponse les coups de bâton d'une répression effrénée, nous renouvelons notre soutien inconditionnel à tous les militants (...) recherchés et emprisonnés", indiquent les clandestins. "La garde à vue de Jean-Guy Talamoni résulte d'un choix politique délibéré. Nous ne croyons pas à une simple décision de justice", a estimé M. Sargentini. "Malgré notre politique de main tendue et la trêve de l'Union des combattants qui se poursuit, on ne trouve face à nous que la répression. Pour les militants, c'est inacceptable". Pour Edmond Simeoni, l'arrestation de Jean-Guy Talamoni "nous renvoie à un mauvais passé. Je pensais que l'Etat français avait pris une autre posture. J'attends de voir le comportement de Dominique de Villepin. "Peut-être y a-t-il plus à attendre d'un diplomate que d'un homme politique traditionnel", s'est-il interrogé. "Nous ne pensons pas que l'interpellation de Jean-Guy soit fortuite", a-t-il également estimé, en dénonçant "une interpellation à grand spectacle avec le patron du RAID et devant une flopée de journalistes dûment prévenus". "J'ai été informé à 9 heures du matin de la perquisition" mais "des gens du quartier m'ont indiqué" que des télévisions nationales "campaient là depuis 8 heures du matin", a raconté le bâtonnier de Bastia Jean-Paul Eon fustigeant "une atteinte délibérée à la présomption d'innocence et une violation délibérée du secret de l'instruction".
-------------------- |
| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 10:57:29
| La victoire des chômeurs contre l'Unedic s'annonce lourde de conséquences PARIS (AFP), le 16-04-2004 La décision du tribunal de Marseille condamnant l'Unedic dans le procès intenté par 37 chômeurs privés prématurément d'indemnisation n'est que le début d'un long processus judiciaire à l'issue incertaine, mais elle pourrait déjà avoir de lourdes conséquences sur le régime chômage. Le TGI de Marseille a donné raison aux chômeurs radiés en estimant que le Plan d'aide au retour à l'emploi (PARE) qu'ils avaient signé constituait un contrat contraignant l'Assedic à les indemniser pendant la durée prévue lors de sa signature. Il a jugé que ce contrat avait été rompu par l'Unedic et l'Assedic Alpes-Provence, qui ont fait appel. La nouvelle convention d'assurance-chômage, signée en décembre 2002 par le patronat et une partie des syndicats (CFDT, CFE-CGC et CFTC) pour tenter de résorber le déficit de l'Unedic, a notamment conduit à réduire la durée d'indemnisation de chômeurs qui avaient déjà signé un Pare. "Juridiquement, la décision du tribunal de Marseille ne lie pas les autres juges saisis en France. Par contre, il est évident que ce type de décision reconnaît que nos arguments sont forts et valables", a expliqué l'avocate des plaignants parisiens, Me Valérie Thiébault. Selon les associations de chômeurs, 2.000 de ces chômeurs privés prématurément d'indemnisation ont déposé des dossiers devant 76 juridictions. Mais "seule une décision de la Cour de Cassation", si cette dernière était saisie, "pourrait faire jurisprudence", a prévenu Me Thiébault. En tout état de cause, ces décisions individuelles n'entraîneront pas l'annulation de la convention d'assurance-chômage. Une autre bataille juridique a été lancée à cet effet par les associations de chômeurs qui ont déposé un recours devant le Conseil d'Etat pour demander l'annulation de l'agrément donné par le gouvernement à la convention. Sans attendre cette décision, dont la date n'est pas fixée, le jugement du tribunal de Marseille pourrait déjà avoir de lourdes conséquences financières pour l'Unedic dont le déficit cumulé devrait atteindre 7,08 milliards d'euros fin 2004. Le tribunal a en effet condamné l'Assedic à rétablir les droits de 35 des plaignants en ordonnant l'exécution provisoire du jugement. Pour les associations de chômeurs, cette première victoire va entraîner une multiplication du nombre de plaintes, sachant que 265.000 chômeurs ont été exclus de l'indemnisation pour le seul mois de janvier. Peu après l'annonce du jugement, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC ont demandé une "réunion exceptionnelle" du bureau de l'Unedic, tandis que la CGT a réclamé une "réunion extraordinaire du conseil d'administration". Certains syndicats jugent inévitable l'ouverture de nouvelles négociations sur le régime et redoutent la position qu'adoptera alors le Medef. "Notre vigilance doit être extrême. Dans un tel contexte, il faut craindre que certains, notamment du côté du patronat, n'aient pas renoncé à remettre en cause le régime d'assurance chômage", a estimé le vice-président de l'Unedic Michel Jalmain (CFDT). Cela risque "d'alimenter la revendication du Medef à négocier pour revenir sur la non-dégressivité des droits", a renchéri Michel Coquillion (CFTC). Le gouvernement devrait également rester attentif à ce dossier sensible, quelque semaines après que sa politique sociale eut été sanctionnée aux élections régionales. Selon une source proche du Premier ministre, Matignon s'attendait à une telle décision et avait prévenu les partenaires sociaux.
-------------------- |
| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 10:58:12
| Zapatero élu chef du gouvernement espagnol à la majorité absolue MADRID (AFP), le 17-04-2004 Le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero a été élu vendredi à la majorité absolue chef du gouvernement espagnol par le Congrès des députés, avec le soutien de plusieurs formations de gauche et régionalistes fortement opposées à la guerre en Irak. Vainqueur inattendu des élections législatives du 14 mars, trois jours après les tragiques attentats de Madrid qui ont fait 191 morts, M. Zapatero a obtenu 183 voix pour, 148 contre et 19 abstentions lors du premier tour de vote. Sa majorité relative de 164 sièges (sur 350) l'obligera à composer au parlement avec les forces politiques de gauche qui l'ont soutenu lors de l'investiture. Il s'agit d'Esquerra Republicana de Catalunya (ERC, gauche républicaine catalane déjà partenaire des socialistes en Catalogne, 8 députés), de la coalition Izquierda Unida-IC-Els Verds (IU, communistes et écologistes, 5 députés), Coalicion Canaria (CC, régionalistes canariens, 3 députés), le Bloc nationaliste galicien (BNG, 2 élus) et de la Chunta Aragonesista (CHA, 1 élu). Le Parti Populaire (PP, droite) du gouvernement sortant a voté contre et les nationalistes basques et catalans se sont abstenus. M. Zapatero, avocat de formation de 43 ans, chef de l'opposition socialiste depuis juillet 2000, devient le cinquième président du gouvernement espagnol depuis le retour de la démocratie en Espagne. Son élection met fin à huit ans de gouvernement conservateur de José Maria Aznar qui, à 51 ans, a décidé de prendre sa retraite politique, après deux mandats successifs. M. Aznar, présent jeudi et vendredi au Congrés, a brièvement salué son successeur, avant de quitter l'hémicycle. Lors du débat d'investiture, M. Zapatero a annoncé "une lutte sans merci contre toute forme de terrorisme" et une politique économique de stabilité budgétaire qui sont les deux seuls points de continuité avec le gouvernement sortant. Sur tout le reste, le discours de M. Zapatero a marqué une rupture totale avec la politique de M. Aznar, sur le fond et sur la forme, que ce soit l'Irak, la Constitution européenne, la politique sociale et éducative, le dialogue politique dans une Espagne très décentralisée ou une future réforme de la Constitution espagnole. Sur l'Irak, M. Zapatero a réaffirmé que "si les Nations unies ne prennent pas le contrôle politique et la direction militaire dans ce pays, les troupes espagnoles reviendront" et il a fixé "une date limite, le 30 juin". "Mon engagement électoral est ferme, la volonté des citoyens est claire et aussi ma conviction que ce qui se passe là-bas (en Irak) n'a rien à voir avec une mission de sécurité", a-t-il ajouté. Autre tournant: la Constitution européenne dont M. Aznar avait bloqué l'approbation ces derniers mois. M. Zapatero a assuré que son gouvernement fera "tout son possible" pour que "le projet de Constitution européenne soit approuvé" d'ici juin et "puisse être signé à Madrid en hommage aux victimes de l'attentat du 11 mars". Il s'est dit "convaincu que ce qui est bon pour l'Europe est bon pour l'Espagne". M. Zapatero a également annoncé des réformes sociales, une politique du logement, ainsi qu'une réforme limitée de la Constitution pour faire notamment du Sénat une chambre des régions. Sur la forme, M. Zapatero a affirmé vouloir "gouverner pour tous, avec respect et humilité" marquant là aussi une rupture avec son prédécesseur, accusé par tous les groupes parlementaires à l'exception du Parti Populaire (PP, droite) d'avoir mené, lors de la dernière législature, une politique arrogante et de crispation. Le nouveau chef de l'exécutif ne prendra officiellement ses fonctions que samedi après la publication d'un décret royal au journal officiel et sa prestation de serment devant le roi Juan Carlos au palais de la Zarzuela (banlieue de Madrid). Il communiquera ensuite au monarque dans le courant de la journée de samedi la composition de son gouvernement avant que celle-ci ne soit rendue publique.
-------------------- |
| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 10:58:43
| Afrique du Sud: l'ANC célèbre sa victoire écrasante JOHANNESBURG (AFP), le 16-04-2004 Le Congrès national africain (ANC) célébrait vendredi, avec près de 70% des voix, sa plus large victoire électorale en 10 ans au pouvoir en Afrique du Sud, un plébiscite mais aussi un "défi" que le président Thabo Mbeki s'est engagé à relever durant son second mandat. "L'ANC a reçu le soutien et la confiance écrasante du peuple d'Afrique du Sud (...) C'est un très bon résultat, et c'est aussi un défi pour l'ANC qui a un devoir, un devoir absolu, de mener à bien tout ce sur ce quoi il s'est engagé", a déclaré le chef de l'Etat qui doit être réélu par la nouvelle Assemblée nationale le 23 avril. L'ANC était crédité vendredi soir de 69,7% des voix, après le dépouillement de 98% des suffrages des élections générales de mercredi, le 3ème scrutin démocratique du pays, selon la Commission électorale indépendante (IEC). L'Alliance démocratique (DA, droite libérale à forte base électorale blanche) confortait sa place de premier parti d'opposition, bien que loin derrière l'ANC, avec 12,3% des voix. En 1999, la DA avait obtenu 9,5%. Le Parti de la Liberté Inkatha (IFP, à dominante zouloue) de Mangosuthu Buthelezi demeurait 3ème parti au niveau national, mais poursuivait un déclin observé en 1999, avec 6,8% des voix, contre 8,5% il y a cinq ans. Le Nouveau Parti National (NNP), héritier du parti de l'apartheid mais désormais partenaire de l'ANC, se voyait menacé d'extinction politique, avec 1,6% des voix, une chute de plus de 18 points par rapport à 1994. Le Mouvement démocratique uni (UDM, créé en 1997) de Bantu Holomisa obtenait 2,3% des voix, devançant les Démocrates indépendants (ID), nouveaux venus sur la scène politique, qui recueillaient 1,7%. Les résultats définitifs devaient être officiellement annoncés samedi. Le score de l'ANC constitue un succès sans précédent pour le mouvement historique de la lutte anti-apartheid, qui avait recueilli 66,4% aux élections de 1999 et 62,6% au premier scrutin multiracial de 1994. L'ANC fêtait sa victoire vendredi soir à Johannesburg, avec un gala rassemblant quelque 2.000 militants et dignitaires, que M. Mbeki a appelés à l'"humilité". "Nous ne devons pas laisser le mandat décisif reçu du peuple inciter à l'arrogance en nos rangs", a-t-il lancé. "Quels que soient nos propres problèmes, nous n'oublierons jamais nos obligations envers les peuples d'Afrique et du reste du monde", a aussi promis M. Mbeki, avant de conclure: "maintenant, au travail". "L'heure est venue de s'y mettre et de réussir", acquiesçait vendredi le quotidien The Star de Johannesburg, soulignant que les cinq ans à venir offrent à M. Mbeki "une opportunité unique" de corriger les inégalités socio-économiques du passé avant de "quitter la scène politique auréolé de gloire". La participation, selon des estimations, s'établissait à 76%, en recul par rapport aux 89% de 1999. La baisse n'inquiétait pas l'IEC, dont le vice-président Mosotho Moepya a rappelé: "En Amérique, au Canada et en Europe, moins de la moitié de la population se rend aux urnes". Au niveau des provinces, l'ANC a aussi renforcé son emprise sans toutefois réussir son pari d'enlever les deux (sur neuf) échappant à son contrôle, le Cap Occidental et le KwaZulu-Natal, dans lesquelles il devra de nouveau partager le pouvoir. Ces élections, qui visaient à renouveler l'Assemblée nationale et les assemblées des neuf provinces, ont démontré, selon la presse et l'ensemble des partis, la maturité de la démocratie sud-africaine. Quelques incidents isolés se sont produits au KwaZulu-Natal (Est), gouvernée depuis 1994 par une coalition orageuse entre l'ANC et l'IFP, très loin cependant des violences politiques qui avaient ensanglanté la province entre 1985 et 1995, faisant 12.000 morts. Les observateurs de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) ont qualifié le scrutin de "libre, honnête et crédible en termes de transparence". L'ONU, le Commonwealth et l'Union européenne, après avoir suivi l'impeccable préparation des élections, avaient jugé inutile d'envoyer des observateurs.
-------------------- |
| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 10:59:17
| Allemagne: face au scandale, le président de la Bundesbank démissionne FRANCFORT (Allemagne) (AFP), le 16-04-2004 Le président de la banque centrale allemande (Bundesbank) Ernst Welteke a démissionné de ses fonctions vendredi en raison de soupçons de corruption et à l'issue de quinze jours de conflit ouvert avec le gouvernement allemand. "Ernst Welteke a communiqué aujourd'hui sa demande de démission au directoire de la Bundesbank. Le directoire a accepté", a annoncé l'institut de Francfort (centre-ouest) dans un bref communiqué, jugeant ce geste "approprié eu égard à la réputation de l'institution et à ses responsabilités". M. Welteke, qui de par ses fonctions était également membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), a téléphoné personnellement au chancelier Gerhard Schroeder pour l'informer de sa démission, un fait rarissime dans l'histoire de la puissante banque centrale allemande. Un seul président avant lui avait ainsi jeté l'éponge, Karl Otto Poehl, qui en 1991 avait abruptement quitté ses fonctions pour protester contre les conditions économiques de la réunification allemande, dictées par le chancelier conservateur d'alors, Helmut Kohl. M. Welteke est, lui, sous le coup d'une procédure judiciaire pour "prise illégale d'intérêt" après la révélation dans la presse qu'il avait accepté au Nouvel an 2002, avec femme et enfants, une invitation de la banque privée Dresdner Bank pour passer quatre nuits dans un hôtel de luxe berlinois. L'affaire éveille des soupçons de conflit d'intérêt car la banque centrale allemande joue un rôle dans la surveillance du secteur bancaire national. La Bundesbank s'était contentée la semaine dernière de mettre Ernst Welteke "en congé" de ses fonctions pour une durée indéterminée, estimant qu'il n'y avait "pas de raison suffisante" pour le révoquer. Son intérim, à la Bundesbank comme à la BCE, avait été confié au vice-président de l'institut, Juergen Stark. Mais Berlin multipliait les pressions en faveur d'un départ définitif de M. Welteke, dont le ministre des Finances Hans Eichel a salué vendredi la "décision juste, qui mérite le respect". Le rebondissement de vendredi ne devrait toutefois pas mettre fin à la bataille politique provoquée par ce que l'opposition conservatrice assimile à un "Watergate à l'allemande", n'excluant pas de demander la création d'une commission spéciale d'enquête parlementaire. Le ministère des Finances est soupçonné d'avoir intrigué pour se débarrasser du banquier central, pourtant membre du parti social-démocrate (SPD) de Gerhard Schroeder, et le remplacer par un homme potentiellement plus susceptible de plaider la cause d'une baisse des taux d'intérêt à la BCE. Un accusation "absurde", selon Hans Eichel, mais que pourraient alimenter les explications d'Ernst Welteke lui-même, qui a rendu Berlin responsable de son départ par ses tentatives de porter atteinte à l'indépendance de la Bundesbank. "Le mépris de l'indépendance, garantie par la Loi fondamentale, de la Bundesbank et de ses instances continue. Le directoire en particulier est mis sous pression de manière irresponsable", a-t-il écrit dans sa lettre de démission, diffusée par la Bundesbank. "La relation de confiance entre le ministère des Finances et moi est détruite de manière irréparable". Le nom de son successeur doit être proposé en Conseil des ministres. Le numéro 2 du ministère, Caio Koch-Weser, un ancien de la Banque mondiale qui fut candidat malheureux de l'Allemagne à la direction générale du FMI en 2000, a été souvent cité ces derniers jours, mais il est critiqué par l'opposition, qui lui préfèrerait Juergen Stark, réputé proche de la CDU. La presse évoque aussi un proche du chancelier Schroeder, le secrétaire d'Etat du ministère de l'Economie Alfred Tacke. Le ministère des Finances s'est contenté d'indiquer que la question serait réglée "en temps voulu". Une réunion ordinaire du directoire de la Bundesbank est prévue mercredi, jour habituel du Conseil des ministres.
-------------------- |
| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 10:59:50
| Départ samedi de la transat à la voile Lorient/Saint-Barth LORIENT (AFP), le 17-04-2004 Bertrand de Broc, Florence Arthaud, Armel Le Cléac'h et Erwan Tabarly sont les principales têtes d'affiche du plateau particulièrement relevé de la 7e transat à la voile Lorient/Saint-Barth, course en double avec escale sur bateau identique, le monocoque Figaro-Bénéteau II. "Vieux loups de mer et jeunes renards du large", pour reprendre les mots des organisateurs, partiront samedi de Lorient (Morbihan) à l'assaut des 3.800 milles de cette épreuve, à destination de Saint-Barthélémy (archipel de la Guadeloupe), via Madère. Les quatre derniers vainqueurs en date de la Solitaire du Figaro sont présent dans la liste des engagés: Pascal Bidégorry, Eric Drouglazet, Kito de Pavant et, surtout, Armel le Cléac’h, vainqueur pour 13 petites secondes de la dernière Solitaire devant Alain Gautier. Le Cléac’h, surnommé "Le Chacal", a connu une grosse frayeur: il n'a trouvé un sponsor (SCE) qu'à une semaine du départ. Bertrand de Broc, grande figure de la course au large, revient une nouvelle fois sur le circuit Figaro-Bénéteau. Il avait déjà signé à deux reprises une deuxième place (2000, 1994) sur la Lorient/Saint-Barth, et a surtout remporté en octobre dernier sur ce monotype le Trophée BPE, course à la voile en double, reliant Saint-Nazaire à Dakar, avec une escale à Porto Santo (archipel de Madère). Il sera associé à Rodolphe Jacq, vainqueur de la dernière édition de la Lorient/Saint-Barth en 2002 (alors en duo avec Hervé Laurent) Florence Arthaud, concurrente fidèle de la Lorient/Saint-Barth après sa victoire en 1990 sur la Route du Rhum, sera la grande figure féminine de la course. Après avoir navigué aux côtés de Jean Le Cam et de Philippe Poupon dans sa carrière, la "petite fiancée de l’Atlantique" sera cette fois épaulée par Lionel Péan. L'arrivée de la 1ère étape à Madère est prévue vers le 23 avril, avant un final à Saint-Barth envisagé à partir du 10 mai.
-------------------- |
| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 11:01:19
| Allemagne: face au scandale, le président de la Bundesbank démissionne FRANCFORT (Allemagne) (AFP), le 16-04-2004 Le président de la banque centrale allemande (Bundesbank) Ernst Welteke a démissionné de ses fonctions vendredi en raison de soupçons de corruption et à l'issue de quinze jours de conflit ouvert avec le gouvernement allemand. "Ernst Welteke a communiqué aujourd'hui sa demande de démission au directoire de la Bundesbank. Le directoire a accepté", a annoncé l'institut de Francfort (centre-ouest) dans un bref communiqué, jugeant ce geste "approprié eu égard à la réputation de l'institution et à ses responsabilités". M. Welteke, qui de par ses fonctions était également membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), a téléphoné personnellement au chancelier Gerhard Schroeder pour l'informer de sa démission, un fait rarissime dans l'histoire de la puissante banque centrale allemande. Un seul président avant lui avait ainsi jeté l'éponge, Karl Otto Poehl, qui en 1991 avait abruptement quitté ses fonctions pour protester contre les conditions économiques de la réunification allemande, dictées par le chancelier conservateur d'alors, Helmut Kohl. M. Welteke est, lui, sous le coup d'une procédure judiciaire pour "prise illégale d'intérêt" après la révélation dans la presse qu'il avait accepté au Nouvel an 2002, avec femme et enfants, une invitation de la banque privée Dresdner Bank pour passer quatre nuits dans un hôtel de luxe berlinois. L'affaire éveille des soupçons de conflit d'intérêt car la banque centrale allemande joue un rôle dans la surveillance du secteur bancaire national. La Bundesbank s'était contentée la semaine dernière de mettre Ernst Welteke "en congé" de ses fonctions pour une durée indéterminée, estimant qu'il n'y avait "pas de raison suffisante" pour le révoquer. Son intérim, à la Bundesbank comme à la BCE, avait été confié au vice-président de l'institut, Juergen Stark. Mais Berlin multipliait les pressions en faveur d'un départ définitif de M. Welteke, dont le ministre des Finances Hans Eichel a salué vendredi la "décision juste, qui mérite le respect". Le rebondissement de vendredi ne devrait toutefois pas mettre fin à la bataille politique provoquée par ce que l'opposition conservatrice assimile à un "Watergate à l'allemande", n'excluant pas de demander la création d'une commission spéciale d'enquête parlementaire. Le ministère des Finances est soupçonné d'avoir intrigué pour se débarrasser du banquier central, pourtant membre du parti social-démocrate (SPD) de Gerhard Schroeder, et le remplacer par un homme potentiellement plus susceptible de plaider la cause d'une baisse des taux d'intérêt à la BCE. Un accusation "absurde", selon Hans Eichel, mais que pourraient alimenter les explications d'Ernst Welteke lui-même, qui a rendu Berlin responsable de son départ par ses tentatives de porter atteinte à l'indépendance de la Bundesbank. "Le mépris de l'indépendance, garantie par la Loi fondamentale, de la Bundesbank et de ses instances continue. Le directoire en particulier est mis sous pression de manière irresponsable", a-t-il écrit dans sa lettre de démission, diffusée par la Bundesbank. "La relation de confiance entre le ministère des Finances et moi est détruite de manière irréparable". Le nom de son successeur doit être proposé en Conseil des ministres. Le numéro 2 du ministère, Caio Koch-Weser, un ancien de la Banque mondiale qui fut candidat malheureux de l'Allemagne à la direction générale du FMI en 2000, a été souvent cité ces derniers jours, mais il est critiqué par l'opposition, qui lui préfèrerait Juergen Stark, réputé proche de la CDU. La presse évoque aussi un proche du chancelier Schroeder, le secrétaire d'Etat du ministère de l'Economie Alfred Tacke. Le ministère des Finances s'est contenté d'indiquer que la question serait réglée "en temps voulu". Une réunion ordinaire du directoire de la Bundesbank est prévue mercredi, jour habituel du Conseil des ministres
-------------------- |
| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 11:02:22
| Nantes affronte Sochaux en finale de la Coupe de la Ligue PARIS (AFP), le 17-04-2004 La dixième finale de la Coupe de la Ligue de football met aux prises, samedi à 20h50 au Stade de France, Sochaux assoiffé de revanche après sa défaite en finale l'an dernier et Nantes qui peut se prévaloir de ses deux récentes victoires en Coupe de France. Le FCNA, longtemps spécialiste du championnat (8 titres), a pourtant mis du temps à devenir une équipe de Coupe. Jusqu'à l'arrivée de Raynald Denoueix au poste d'entraîneur en 1997, les Canaris n'avaient remporté qu'une seule Coupe de France, en 1979 contre Auxerre (alors en D2), s'inclinant par ailleurs à cinq reprises en finale de l'épreuve. L'actuel entraîneur de la Real Sociedad (1er div. espagnole) a su leur inculquer cette culture de la victoire qui leur permit de remporter, sans vraiment briller, deux nouvelles Coupes de France en 1999 et 2000 contre deux autres adversaires de rang inférieur: Sedan (D2, 1-0) puis Calais (CFA, 2-1). Pour Nantes, privé de ses milieux de terrain Jérémy Toulalan et Stéphane Ziani, convalescents, l'essentiel c'est en outre le billet pour la Coupe de l'UEFA que lui offrirait une première victoire en Coupe de la Ligue. En cas d'échec, il ne resterait aux Canaris que la Coupe de France, où ils affrontent le Paris SG en demi-finale (28 avril), pour obtenir cette place européenne puisqu'en L1 ils sont à dix points de la place qualificative pour l'UEFA, actuellement occupée par Sochaux (4e). Cette avance semble conférer un statut de favoris aux Lionceaux. Statut que ces derniers s'empressent de rejeter. "Depuis la reprise, avec l'arrivée de Moldovan et Yapi, ils ont presque le même nombre de points, donc ce sera assez serré", estime le capitaine sochalien Benoît Pedretti. Tous comptes faits, Sochaux a remporté trois points de plus que Nantes depuis la trêve, mais le retour de Moldovan a effectivement changé la donne, permettant notamment aux Canaris de débloquer des situations en Coupes (il y a inscrit 5 de ses 16 buts). Dans le Doubs, les buteurs providentiels Frau et Santos, auteurs de 37 buts à eux deux, sont un peu moins fringants ces derniers temps, mais ils ont à coeur de se racheter de leur finale manquée de l'an dernier contre Monaco (1-4). "Ca nous est longtemps resté en travers de la gorge, reconnaît Frau. On a une deuxième chance, on va l'aborder plus sereinement." Et s'ils ont encore besoin d'un surcroît de motivation, les Lionceaux n'ont qu'à jeter un coup d'oeil au palmarès de leur club: Sochaux n'a plus rien gagné depuis 1938 et son deuxième titre de champion de France. "Pour rester dans les mémoires, il faut gagner", souligne Frau, qui aimerait bien consoler Omar Daf (convalescent) et Jaouad Zaïri (suspendu), les deux grands absents de cette finale côté sochalien.
-------------------- |
| fredchoucas | Administrateur | | 8568 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 11:04:43
| Rentrée parisienne de Charles Aznavour au Palais des Congrès PARIS (AFP), le 17-04-2004 Charles Aznavour a effectué vendredi soir sa rentrée parisienne en donnant au Palais des Congrés le premier d'une série de 24 concerts qui prendra fin le 22 mai, le jour de son 80e anniversaire. "J'aurais pu prendre ma retraite, mais je ne sais pas jardiner et je n'ai pas la main verte, il me valait mieux revenir sur la scène de mon crime", prévient d'entrée le bientôt octogénaire, toujours bon pied bon oeil. Costume sombre, sans cravate, élégance décontractée, sa tenue est aussi sobre et sans façons que son jeu de scène, épuré, efficace. Un geste de la main, une pose esquissée suffisent à camper l'"homo qui habite chez maman" dans "Comme ils disent" ou l'homme mur encore amoureux dans "Les plaisirs démodés". 25 chansons, deux bonnes heures de spectacle, quelques rares oublis ("Tu te laisses aller" a fait les frais de cette rentrée parisienne), "des chansons d'aujourd'hui, d'hier et d'avant hier", commente l'hôte de la soirée, "avec des nouvelles pour me faire plaisir et des anciennes pour vous faire plaisir". C'est une composition récente ("Autobiographie"), qui ouvre le bal. L'artiste y raconte ses très jeunes années rue Monsieur Le Prince, auprès d'"un père chanteur d'opérette nanti d'une voix que j'envie encore, dans un milieu de chanteurs et d'artistes, un peu fantaisistes, qui parlaient russe". "Quand il faisait froid, que le pain manquait, le peu qu'on avait on le partageait", se souvient-il. Un passé qui revient souvent avec son cortège de regrets et une nostalgie qui affleure régulièrement, soulignée par un violon tzigane. Aucune concession aux modes, il a opté pour un accompagnement d'un grand classicisme. Les 30 musiciens -dont 18 cordes et sa fille Katia parmi les trois choristes- sous la houlette de Gérard Daguerre se gardent bien d'empiéter sur une voix qui lui valut bien des sarcasmes à ses débuts. "J'ai été esquinté par la critique, rappelle-t-il, en présentant une nouveauté, "La critique", une satire de la gente journalistique plus débonnaire que revancharde, même si, "on a beau dire qu'on s'en fout, la critique vous débine le moral et vous en fout un coup". Charles Aznavourian, dit Aznavour, est désormais devenu une institution, ce que traduit sa récente intronisation au musée de cire Grévin. A l'applaudimètre, les standards l'emportent haut la main : "Les comédiens", "Que c'est triste Venise", "Non je n'ai rien oublié", "Mes emmerdes", "Emmenez moi"... "J'arrêterai de chanter le jour où je ne pourrai plus monter sur scène", déclarait le chanteur il y a six mois à la veille de la sortie de son nouvel album "Je voyage". A le voir et l'entendre, l'échéance n'est pas pour demain: "si vous y tenez autant que moi, prenons rendez vous un jour n'importe où, je promets que j'y serai sans faute", assure Aznavour dans l'ultime titre du tour de chant, "Nous nous reverrons un jour ou l'autre".
-------------------- |
| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 11:21:01
| Les chefs dissidents de Kanesatake accueillent bien l'initiative de Fontaine Les chefs dissidents du conseil de bande de Kanesatake accueillent favorablement l'initiative du chef de l'Assemblée des Premières nations, Phil Fontaine, pour tenter de résoudre la crise qui secoue la communauté mohawk. Le chef national a nommé Roger Augustine, un intermédiaire, pour tenter de relancer les discussions entre le grand chef James Gabriel et les dissidents sur la question du corps policier de l'endroit. M. Augustine a, à son tour, proposé un médiateur, Ralph Brant, un Mohawk de l'Ontario. Dans un communiqué émis en soirée vendredi, les chefs Pearl Bonspille, Steve Bonspille et John Harding disent qu'ils appuient l'offre d'avoir M. Brant comme médiateur. "Mardi, au cours de sa conférence de presse, James Gabriel a refusé le médiateur et le processus de médiation comme moyen de résoudre la crise de façon pacifique", précise le communiqué. James Gabriel devait s'entretenir avec le chef Phil Fontaine vendredi au sujet de la situation à Kanesatake. Les chefs dissidents accusent James Gabriel "d'accepter un processus de médiation, mais avec des pré-conditions". "(Nous) n'appuyons pas un processus de médiation avec des pré-conditions", ont-ils affirmé. Les chefs dissidents ont nommé Steven Bonspille pour rencontrer James Gabriel pour discuter de la question de la médiation. Rien n'a filtré vendredi de la rencontre Fontaine-Gabriel.
-------------------- |
| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 11:22:08
| 230 kilos de champignons magiques saisis à Mirabel Saisie impressionnante. Ce qu'on appelle dans le métier un coup de filet des plus lucratifs... En fait, la GRC a saisi ce vendredi quelques 230 kilos de champignons hallucinogène dans la région de Mirabel, au nord de Montréal. Un homme de 31 ans, Richard Gagnon, a été arrêtéet sa résidence, située au 10,212 Chemin des Sources, à St-Jérusalem de Mirabel, investie par toute uine équipe d'enquête. La valeur des champignons magiques saisis est évaluée à 1.200.000.00$, sur le marché noir.
-------------------- |
| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 11:27:48
| Le rapport sur les méga hôpitaux est critiqué ou salué pour sa sagesse Presse Canadienne La recommandation d'envisager des méga-hôpitaux à taille réduite, à Montréal, a été saluée par la Chambre de commerce, mais critiquée dans le milieu syndical, notamment à cause du recours accru aux partenariats public-privé. De son côté, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard, s'est montré peu loquace, réitérant la volonté de son gouvernement d'aller de l'avant avec la réalisation des deux projets qui ont déjà trop tardé. Le rapport de la Commission Mulroney-Johnson "fera l'objet d'analyse", a précisé le ministre dans un communiqué, "afin qu'une décision gouvernementale quant aux modalités et à l'échéancier de la réalisation des projets soit prise, mettant fin à des années de tergiversations qui ont retardé le développement de la médecine universitaire au Québec". Le ministre Couillard a aussi salué le travail rigoureux de MM. Mulroney et Johnson, qui ont su "respecter les balises fixées par notre gouvernement", soit une limite de 800 millions $ par hôpital. De son côté, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain a salué la sagesse de la Commission Mulroney-Johnson et son "réalisme quant aux coûts et aux sources de financement". La commission a réduit le nombre de lits projetés dans chaque nouvel hôpital, afin d'éviter les dépassements de coûts appréhendés. Le président et chef de la direction de la Chambre, Benoît Labonté, a également félicité la commission pour sa volonté de transparence. La Chambre estime à 1 milliard $ les retombées économiques de la construction des deux méga-hôpitaux, en plus du 1,6 milliard $ de Québec pour les deux hôpitaux. Du côté syndical cependant, on sourcille notamment devant la suggestion de recours accru aux partenariats public-privé. A la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), qui représente 9000 membres dans la santé et les services sociaux, on s'inquiète du recours au privé dans la gestion et l'administration des deux centres hospitaliers. "La gestion administrative des établissements de santé et des services sociaux ne peut être dissociée et se détacher de la mission et du mandat publics", a commenté la première vice-présidente de la CSQ, Louise Chabot. La CSQ s'indigne également de la réduction du nombre de lits, y percevant une diminution de l'accessibilité pour les patients. La CSN, la centrale qui a le plus grand nombre de syndiqués dans la santé, a fait savoir qu'elle ne commenterait pas sur-le-champ les recommandations Mulroney-Johnson, préférant se donner quelque temps pour l'analyse. Mais déjà, ses réactions préliminaires s'arrêtaient au recours aux partenariats privé-public et à la réduction du nombre de lits dans chaque nouvel hôpital.
-------------------- |
| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 11:32:40
| Des employés de Brault & Martineau déclenchent une grève à Montréal Les employés du centre de distribution de Brault & Martineau à Montréal ont déclenché une grève vendredi pour une période indéterminée. Brault & Martineau, une filiale du Groupe BMTC qui est inscrit à la Bourse de Toronto, précise que le différend opposant la direction aux employés porte sur les salaires et les horaires de travail. Un conciliateur du ministère du Travail a déjà été nommé pour aider les deux parties à trouver un terrain d'entente qui permettra la signature d'un nouveau contrat de travail. Brault & Martineau assure que toutes ses succursales ainsi que les activités de livraison et de service à la clientèle sont maintenues. BMTC est une société de portefeuille qui chapeaute Brault & Martineau et Ameublements Tanguay, deux spécialistes de la vente de meubles, d'appareils électro-ménagers et d'appareils électroniques. Le Groupe BMTC a généré des profits de près de 37 millions $ et des ventes de 804 millions $ l'année dernière, et donnait du travail à 1275 employés à la fin de 2001.
-------------------- |
| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 11:33:28
| La Commission Mulroney Johnson propose deux hôpitaux amincis AgenceNews Ce sont finalement deux projets de méga-hôpitaux amincis qu'a recommandés vendredi la Commission Mulroney-Johnson. La commission, présidée par les deux anciens premiers ministres, suggère en effet au gouvernement Charest de diminuer le nombre de lits de chaque nouvel hôpital, afin de respecter le budget maximal de 800 millions $ en fonds du gouvernement du Québec. Ainsi, le projet du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) passera de 700 lits à 500 ou 550 (on avait même déjà envisagé 800 lits au départ). Le projet du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) passera de 608 à 500 ou 550 lits. En conférence de presse à Montréal, MM. Daniel Johnson et Brian Mulroney ont expliqué que le mandat de départ avait été clair. "Le gouvernement a insisté sur le respect d'un budget très étanche", a rappelé M. Mulroney. Or, les projets tels qu'envisagés au départ auraient occasionné d'importants dépassements de coûts, de 490 millions $ pour le CHUM et de 265 millions $ pour le CUSM. Il fallait donc trouver des solutions et, parmi celles qui ont été retenues, on note la réduction du nombre de lits de chaque nouvel hôpital. Les autres solutions sont un recours accru aux partenariats public-privé, notamment les cliniques médicales privées affiliées, ainsi qu'une sollicitation plus active des autres sources de financement. Québec pense que chacun des deux hôpitaux universitaires pourra possiblement obtenir 100 millions $ du gouvernement fédéral. Cette portion du budget n'est toutefois pas acquise, a admis M. Johnson. Pour ce qui est du recours accru aux partenariats public-privé, M. Johnson s'est empressé de souligner que "ce n'est pas une question d'idéologie" favorable au privé, mais d'économie et de saine gestion. "Ce n'est pas une privatisation de la médecine", s'est-il exclamé. Autre moyen d'économiser: la commission propose également de faire appel à une seule société d'implantation pour les deux hôpitaux, "sous un chapeau avec une direction générale", qui coordonnera les budgets des deux hôpitaux, les échéanciers, qui veillera à la complémentarité des services et aux économies d'échelle à réaliser. Deux "bijoux" Interrogé sur la réduction du nombre de lits dans chaque nouvel hôpital, M. Johnson a présenté le portrait sous un autre angle, de façon à atténuer l'impression de perte de lits. Ainsi, il rappelle que la commission recommande de diminuer le nombre de lits dans le nouvel hôpital, mais d'en augmenter le nombre dans l'hôpital dit complémentaire. Par exemple, le pavillon principal du CHUM, qui sera l'actuel Hôpital St-Luc agrandi, verra son nombre de lits passer de 700 à 500 ou 550, mais l'Hôpital Notre-Dame, désigné complémentaire, pourra en revanche voir son nombre de lits augmenter en conséquence. Au total donc, le nombre global reste le même. "Les lits seront là, mais sur deux sites", a précisé M. Mulroney. Devant la déception exprimée par certains, M. Mulroney a commenté: "C'est quand même deux bijoux, hein?" Et cela constituera "une amélioration magnifique par rapport à la situation actuelle", estime-t-il. Si le site du CUSM demeure le même, soit celui de la cour de triage Glen, près de la station intermodale Vendôme, celui du CHUM change. Du 6000 St-Denis, il passera au 1000 St-Denis, soit l'actuel Hôpital Saint-Luc, mais agrandi. Le site initial a été jugé trop dangereux, puisque situé à proximité d'une voie ferrée où sont transportées des matières dangereuses.
-------------------- |
| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 11:35:05
| Le choix de l'hôpital St-Luc confirmé Presse Canadienne La Commission d'analyse des projets d'implantation du Centre hospitalier de l'Université de Montréal, confirme le choix de l'actuel hôpital St-Luc pour le futur CHUM. La Commisison, présidée par Daniel Johnson et Brian Mulroney, juge en effet ce site plus accessible que celui prévu près du métro Rosemont dans le quartier Petite-Patrie. Selon la nouvelle analyse, St-Luc serait agrandi et l'hôpital Notre-Dame, sur Sherbrooke, aurait une vocation complémentaire. La Commission note par ailleurs des dépassemnts de coûts au projet d'abord prévu. Elle suggère que le futur CHUM abrite entre 500 et 550 lits plutôt que les 700 envisagés. Le site choisi par le précédent gouvernement péquiste, soit celui du quartier Petite-Patrie, en plus d'offrir un sol contaminé, ne serait pas sécuritaire. Il est entre autres situé trop près d'un chemin de fer où transitent des wagons remplis de matières dangereuses.
-------------------- |
| bambi | Simplement Moi ! | Administrateur | | 8393 messages postés |
| Posté le 17-04-2004 à 11:35:50
| Marcel Talon pourrait répondre de deux meurtres supplémentaires Presse Canadienne Le criminel Marcel Talon, dont la vie tumultueuse a servi de base au film québécois «Le Dernier tunnel», pourrait être accusé de deux autres meurtres. Le ministère de la Justice serait sur le point de statuer sur les actions qu'il entend prendre concernant deux attentats à la bombe qui ont tué deux personnes à Verdun en 1978 et à Saint-Lambert en 1986. Les enquêtes ont repris vie à la suite des récits effectués par Marcel Talon aux deux journalistes qui ont publié sa biographie. Dans ces deux événements, un honnête travailleur sans histoire, Roland Quintal, et un gérant de banque, Pierre Marcoux, ont été tués. Marcel Talon a été condamné pour plusieurs crimes, dont sa participation à l'élaboration d'un grand coup visant les coffres de la Banque de Montréal, au centre-ville de la métropole.
-------------------- |
| |
|